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Dim 27 Nov 2016 - 0:09
Je courais comme un malade le long de la route. Le temps était correct aujourd’hui encore. Le soleil brillait de tous ses rayons dans un ciel quasi sans nuages. Ça me rappelait cette magnifique journée où j’avais rencontré Lin-san à côté du lac. C’était une très chouette après-midi et j’espérais vivement la revoir. Cependant, ce n’est pas au lac que je me rendais aujourd’hui, mais dans la forêt. J’avais prévu depuis longtemps cette petite escapade et je m’étais assuré que personne ne viendrait me chercher. D’accord, j’avais légèrement menti à mes parents et à mes amis. Mais j’étais obligé. Personne de devait savoir. Parce que…
Non, il ne fallait pas que je pense à ça maintenant. Ça me bousillait le moral et me stressait ! Aujourd’hui, j’allais profiter pleinement d’une ballade à quatre pattes dans la forêt. J’adorais ça ! C’était tellement agréable de se balader en loup, de sauter par-dessus les troncs d’arbres déracinés ou abattus, de se rouler dans les feuilles ou de batifoler dans les flaques. A chaque fois, je m’amusais comme un fou ! C’était beaucoup de préparation et de mensonges, mais je trouvais que ça en valait clairement la peine !
Alors que je m’approchais du bois, je regardais une dernière fois autour de moi, personne ne semblait faire attention à moi. Parfait ! Je me faufilais sur un petit sentier que prenaient les gens les plus courageux pour faire un tour dans les bois. Bah oui, le sentier n’était pas très praticable. Du coup, presque personne ne passait par ici. D’habitude, les gens continuaient le long de la route pour prendre une route de terre qui parcourait la forêt avec une aire de pique-nique à côté. Il avait été fait pour les promeneurs et les familles aussi. Mais moi, je voulais être pas être vu et encore moins suivi, j’avais donc trouver, à force de chercher, ce passage qui menait vers un coin plus sympa et plus dense de la forêt. Je disais qu’il y avait peut-être aussi des gens comme moi, là-bas. Et peut-être que j’allais en croiser un jour. Mais ce n’était encore jamais arrivé. Quoi qu’il arrive, j’avais trouvé un superbe coin tranquille. Mon coin tranquille où je pouvais m’amuser comme je voulais !
J’étais enfin entré dans le bois et je m’étais écarté du sentier. A force, je connaissais maintenant les lieux et je me rendais vers un arbre qui cachait un trou sous ses racines. L’endroit parfait où cacher mes affaires le temps que j’aille m’amuser. Je retirais mon sac de mon dos et regardait une nouvelle fois que personne n’était présent dans les alentours avant de me déshabiller en rougissant. Il y a des fois, je me demandais ce qui était le plus gênant : que quelqu’un me voit me transformer ou que quelqu’un me voit me voit nu ? Je ne cherchais pas une réponse à ma question, je me dépêchais de bourrer mes vêtements dans mon sac pour le cacher sous l’arbre avant de me transformer. Je me sentais déjà mieux ! De mes yeux de loup, je regardais une nouvelle fois les alentours, toujours personne. Parfait ! Il ne me restait plus qu’à me dégourdir les pattes !
Je me mis à courir à travers toute la forêt, sautant au-dessus des branches, haletant. De temps en temps, je m’arrêtais et je roulais dans un tas de feuilles qui trainait. J’étais couvert de boue et de feuilles mais c’était génial. Je m’assis un instant pour pousser mon plus beau hurlement. Personne ne me répondit. Bon, il paraissait que les loups hurlaient à la lune. Mais, moi, j’allais pas attendre la lune. Bah oui, elle n’arrivait que la nuit et j’allais pas attendre que la nuit tombe, je voulais hurler maintenant. J’aperçu au passage un écureuil qui cherchait des glands pour passer l’hiver. Je commençais à jouer avec lui. Mais lui ne voulais pas. Bon, la recherche de glands pour faire sa réserve avant l’hiver était plus importante, je suppose. Je me remis à courir sans me soucier de ce qui se passait aux alentours. De toute façon, à l’heure actuelle, si quelqu’un me voyait, il verrait un loup un peu fou qui court dans tous les sens. Je n’avais alors qu’à fuir pour disparaitre de sa vue. Bon, après, il ne fallait pas qu’il me retrouve à ma cachette. Mais je courrais plus vite qu’un homme. Ce n’était pas tant un problème. Quoique… « Non, ne pense pas à ça » pensais-je. Comme je m’étais arrêter et que j’étais un peu essoufflé, je m’allongeais sur le côté pour profiter de la vue du ciel, légèrement cachée par les quelques feuilles et branchages qui étaient encore en l’air…
Non, il ne fallait pas que je pense à ça maintenant. Ça me bousillait le moral et me stressait ! Aujourd’hui, j’allais profiter pleinement d’une ballade à quatre pattes dans la forêt. J’adorais ça ! C’était tellement agréable de se balader en loup, de sauter par-dessus les troncs d’arbres déracinés ou abattus, de se rouler dans les feuilles ou de batifoler dans les flaques. A chaque fois, je m’amusais comme un fou ! C’était beaucoup de préparation et de mensonges, mais je trouvais que ça en valait clairement la peine !
Alors que je m’approchais du bois, je regardais une dernière fois autour de moi, personne ne semblait faire attention à moi. Parfait ! Je me faufilais sur un petit sentier que prenaient les gens les plus courageux pour faire un tour dans les bois. Bah oui, le sentier n’était pas très praticable. Du coup, presque personne ne passait par ici. D’habitude, les gens continuaient le long de la route pour prendre une route de terre qui parcourait la forêt avec une aire de pique-nique à côté. Il avait été fait pour les promeneurs et les familles aussi. Mais moi, je voulais être pas être vu et encore moins suivi, j’avais donc trouver, à force de chercher, ce passage qui menait vers un coin plus sympa et plus dense de la forêt. Je disais qu’il y avait peut-être aussi des gens comme moi, là-bas. Et peut-être que j’allais en croiser un jour. Mais ce n’était encore jamais arrivé. Quoi qu’il arrive, j’avais trouvé un superbe coin tranquille. Mon coin tranquille où je pouvais m’amuser comme je voulais !
J’étais enfin entré dans le bois et je m’étais écarté du sentier. A force, je connaissais maintenant les lieux et je me rendais vers un arbre qui cachait un trou sous ses racines. L’endroit parfait où cacher mes affaires le temps que j’aille m’amuser. Je retirais mon sac de mon dos et regardait une nouvelle fois que personne n’était présent dans les alentours avant de me déshabiller en rougissant. Il y a des fois, je me demandais ce qui était le plus gênant : que quelqu’un me voit me transformer ou que quelqu’un me voit me voit nu ? Je ne cherchais pas une réponse à ma question, je me dépêchais de bourrer mes vêtements dans mon sac pour le cacher sous l’arbre avant de me transformer. Je me sentais déjà mieux ! De mes yeux de loup, je regardais une nouvelle fois les alentours, toujours personne. Parfait ! Il ne me restait plus qu’à me dégourdir les pattes !
Je me mis à courir à travers toute la forêt, sautant au-dessus des branches, haletant. De temps en temps, je m’arrêtais et je roulais dans un tas de feuilles qui trainait. J’étais couvert de boue et de feuilles mais c’était génial. Je m’assis un instant pour pousser mon plus beau hurlement. Personne ne me répondit. Bon, il paraissait que les loups hurlaient à la lune. Mais, moi, j’allais pas attendre la lune. Bah oui, elle n’arrivait que la nuit et j’allais pas attendre que la nuit tombe, je voulais hurler maintenant. J’aperçu au passage un écureuil qui cherchait des glands pour passer l’hiver. Je commençais à jouer avec lui. Mais lui ne voulais pas. Bon, la recherche de glands pour faire sa réserve avant l’hiver était plus importante, je suppose. Je me remis à courir sans me soucier de ce qui se passait aux alentours. De toute façon, à l’heure actuelle, si quelqu’un me voyait, il verrait un loup un peu fou qui court dans tous les sens. Je n’avais alors qu’à fuir pour disparaitre de sa vue. Bon, après, il ne fallait pas qu’il me retrouve à ma cachette. Mais je courrais plus vite qu’un homme. Ce n’était pas tant un problème. Quoique… « Non, ne pense pas à ça » pensais-je. Comme je m’étais arrêter et que j’étais un peu essoufflé, je m’allongeais sur le côté pour profiter de la vue du ciel, légèrement cachée par les quelques feuilles et branchages qui étaient encore en l’air…
Jess Duchannes#94295#94295#94295#94295#94295#94295#94295
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Dim 27 Nov 2016 - 13:14
Loup court sur son parcours avec surprise qui vaut le détour.
Zuko & Jess
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Je l’avais presque. Ma proie se tenait juste à quelques dizaines de mètres de moi. Agenouillée derrière un arbre couché, j’attendais le moment parfait pour l’avoir. Je me concentrai, doucement, je ralentis ma respiration jusqu’à ne quasi plus respirer. Ce cerf dégageait une telle majesté que je m’en voulais presque de figer cet instant à jamais mais c’était pour la bonne cause. J’en avais l’eau à la bouche, à un point tel que je m’en léchais déjà les lèvres. J’étais dans une sorte de stase en fait, je n’entendais que les battements de mon cœur et les siens.
Inspiration….Expiration….Inspiration...Expiration...Inspiration… Maintenant !
Clic...Clic...Clic…
Bingo ! Même si l’animal dressa ses oreilles dans ma direction pour m’observer, j’avais eu ce que je voulais. Et j’en profite pour capturer cet échange avec quelques clichés supplémentaires. Quoi? Vous pensiez que je chassais? J’avais décidé de partir en balade aujourd’hui et d’emporter avec moi mon appareil photo pour m’occuper. J’avais toujours aimé prendre des photos mais je ne l’avais pas fait depuis quelques temps. J’ignore pourquoi, c’était arrivé, c’est tout. J’ai changé ça. Satisfaite de ma prise, je m’empressai déjà de regarder mes captures. J’étais assez contente de mon travail. J’avais su saisir cette magnifique créature dans un rayon du soleil qui perçait le dôme d’arbres que formait la forêt.
En respect avec la nature et ce qu’elle m’offrait, je passai une grande partie de l’après midi à trouver de nouvelles proies. Parfois, je m’amusais même à prendre un ou deux selfies pour plaisanter à côté d’un écureuil ou d’une coccinelle ou autre bestiole sympa. Respirer l’air pur me faisait le plus grand bien, j’avais laissé à l’orée de la forêt mes angoisses et pensées négatives pour me retrouver avec moi même et oublier l’espace d’une journée, le passé et l’avenir. Ne profiter que du son de la vie dans le bois. Je m’assis en hauteur, sur la branche d’un énorme chaîne et savourer ma nouvelle sérénité.
Un hurlement me donna un frisson. C’était une magnifique mélodie. Un loup. Il fallait que je le trouve. Je me suis donc lancé à sa recherche en restant dans les arbres, je ne voulais pas l’effrayer et le faire fuir. Je n’avais pas vu de loup depuis des années, depuis mon arrivée au japon en réalité. Cet animal m’avait toujours fasciné. Je me demandais s’il était en meute ou si j’étais tombée sur un solitaire. Après une chasse assez rapide, je tombai sur un loup à la fourrure noir cordeau. Je n’en revenais pas, il faisait le fou. Il semblait très content celui-là. A l’instar des paparazzis, je me saisis de mon appareil pour épier son intimité. Je le fusillai d’une rafale mais le son du flash résonna plus fort que je ne l’aurais cru. Dévoilant ainsi ma présence. Oups…
Sans précipitation et avec une extrême vigilance, je retrouvai la terre ferme et en silence, je m’agenouillai face au canidé le regardant droit dans les yeux, posant mon appareil au sol. Par ce geste, je lui montrai que je ne lui voulais aucun mal. Je tendai doucement la main vers lui l’invitant à s’approcher. « Viens. N'ais pas peur. Tu n'as rien à craindre. »
Qu’on aille encore me dire que je provoque le destin, je n’avais rien à craindre de nous deux, j’étais la plus dangereuse. Et j’avais décidé de garder mes crocs bien rangés donc je n’étais qu’une jeune fille à la merci d’un loup.
Inspiration….Expiration….Inspiration...Expiration...Inspiration… Maintenant !
Clic...Clic...Clic…
Bingo ! Même si l’animal dressa ses oreilles dans ma direction pour m’observer, j’avais eu ce que je voulais. Et j’en profite pour capturer cet échange avec quelques clichés supplémentaires. Quoi? Vous pensiez que je chassais? J’avais décidé de partir en balade aujourd’hui et d’emporter avec moi mon appareil photo pour m’occuper. J’avais toujours aimé prendre des photos mais je ne l’avais pas fait depuis quelques temps. J’ignore pourquoi, c’était arrivé, c’est tout. J’ai changé ça. Satisfaite de ma prise, je m’empressai déjà de regarder mes captures. J’étais assez contente de mon travail. J’avais su saisir cette magnifique créature dans un rayon du soleil qui perçait le dôme d’arbres que formait la forêt.
En respect avec la nature et ce qu’elle m’offrait, je passai une grande partie de l’après midi à trouver de nouvelles proies. Parfois, je m’amusais même à prendre un ou deux selfies pour plaisanter à côté d’un écureuil ou d’une coccinelle ou autre bestiole sympa. Respirer l’air pur me faisait le plus grand bien, j’avais laissé à l’orée de la forêt mes angoisses et pensées négatives pour me retrouver avec moi même et oublier l’espace d’une journée, le passé et l’avenir. Ne profiter que du son de la vie dans le bois. Je m’assis en hauteur, sur la branche d’un énorme chaîne et savourer ma nouvelle sérénité.
Un hurlement me donna un frisson. C’était une magnifique mélodie. Un loup. Il fallait que je le trouve. Je me suis donc lancé à sa recherche en restant dans les arbres, je ne voulais pas l’effrayer et le faire fuir. Je n’avais pas vu de loup depuis des années, depuis mon arrivée au japon en réalité. Cet animal m’avait toujours fasciné. Je me demandais s’il était en meute ou si j’étais tombée sur un solitaire. Après une chasse assez rapide, je tombai sur un loup à la fourrure noir cordeau. Je n’en revenais pas, il faisait le fou. Il semblait très content celui-là. A l’instar des paparazzis, je me saisis de mon appareil pour épier son intimité. Je le fusillai d’une rafale mais le son du flash résonna plus fort que je ne l’aurais cru. Dévoilant ainsi ma présence. Oups…
Sans précipitation et avec une extrême vigilance, je retrouvai la terre ferme et en silence, je m’agenouillai face au canidé le regardant droit dans les yeux, posant mon appareil au sol. Par ce geste, je lui montrai que je ne lui voulais aucun mal. Je tendai doucement la main vers lui l’invitant à s’approcher. « Viens. N'ais pas peur. Tu n'as rien à craindre. »
Qu’on aille encore me dire que je provoque le destin, je n’avais rien à craindre de nous deux, j’étais la plus dangereuse. Et j’avais décidé de garder mes crocs bien rangés donc je n’étais qu’une jeune fille à la merci d’un loup.
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Dim 27 Nov 2016 - 18:53
Je fermais les yeux un instant pour apprécier le moment. Les quatre pattes en l’air, la langue pendant sur le côté, haletant légèrement de bonheur. Il n’y avait vraiment rien de mieux ! C’est dommage de devoir venir jusqu’en forêt pour en profiter. Si je pouvais m’allonger ainsi dans l’herbe de mon jardin, ça serait déjà top ! Mais ce n’était pas possible, donc… Hein ? C’était quoi ce bruit ? Je me relevais rapidement regardant les alentours. Je ne voyais rien. Mais j’étais sûr d’avoir entendu un bruit bizarre. Comme un… un… flash ! Quelqu’un avait pris une photo dans le coin ? Mais ça voulait dire qu’il y avait quelqu’un pas loin. Il ne fallait pas qu’on me voit ! Alors que je me retournai pour prendre la fuite, je l’aperçus. C’était une jeune femme a la beauté ravissante. Bien qu’elle fût à genoux, Je pouvais voir qu’elle était grande et mince. Ses longs cheveux bruns volaient de temps en temps, portés par une légère brise. Elle me souriait, me disait que je pouvais m’approcher. Etait-ce réellement une bonne idée ?
J’étais toujours face à la demoiselle, tête baissée. Je remarquai qu’elle avait posé son appareil photo au sol. J’avais donc bien entendu le bruit d’un flash. Je fis un premier pas vers elle. Reniflant un peu son odeur tandis qu’elle ne bougeait pas. Elle ne me craignait pas du tout. Je m’approchais un peu plus encore et je commençai à observer ses yeux. Ils étaient brunâtres, comme des noisettes. Décidément, cette demoiselle ne semblait vraiment pas méchante. Surtout qu’elle semblait juste prendre des animaux en photos. Tiens, je me demandais si elle avait pris des photos de moi discrètement ? C’est peut-être ce qu’elle faisait quand j’ai entend le flash. Je m’approchais cette fois-ci assez pour pousser doucement l’appareille avec ma truffe. Il avait la même odeur sucrée qu’elle. Elle pourrait surement mon montrer correctement à quoi je ressemblais ! Je ne le savais pas vraiment malheureusement. Il faut dire que voir son reflet dans une flaque ou un lac, c’est pas pratique ! Je savais quelle tête j’avais, tout de même. Et j’avais déjà vu mon ventre ou la grosse queue que je me trimballais derrière moi. Mais voilà, à part ça, j’étais dans le flou. Comprenez aussi, c’est comme quand vous essayer de regarder votre dos ! Même avec un miroir, on se tord le cou. Bah, là, c’est exactement pareil ! Si je voulais m’admirer, il faut que je me mette dans des positions pas franchement agréable.
C’était donc décidé : j’allais la convaincre de me prendre en photo et de me montrer le résultat ! Je m’éloignais un peu et me retournait vers la demoiselle d’un bond. L’arrière bien haut et la queue qui remue dans tous les sens, je saute de temps en temps en faisant un tour complet sur moi-même avant de grimper sur un rocher pour s’asseoir et attendre qu’on lui tire le portrait.
J’étais toujours face à la demoiselle, tête baissée. Je remarquai qu’elle avait posé son appareil photo au sol. J’avais donc bien entendu le bruit d’un flash. Je fis un premier pas vers elle. Reniflant un peu son odeur tandis qu’elle ne bougeait pas. Elle ne me craignait pas du tout. Je m’approchais un peu plus encore et je commençai à observer ses yeux. Ils étaient brunâtres, comme des noisettes. Décidément, cette demoiselle ne semblait vraiment pas méchante. Surtout qu’elle semblait juste prendre des animaux en photos. Tiens, je me demandais si elle avait pris des photos de moi discrètement ? C’est peut-être ce qu’elle faisait quand j’ai entend le flash. Je m’approchais cette fois-ci assez pour pousser doucement l’appareille avec ma truffe. Il avait la même odeur sucrée qu’elle. Elle pourrait surement mon montrer correctement à quoi je ressemblais ! Je ne le savais pas vraiment malheureusement. Il faut dire que voir son reflet dans une flaque ou un lac, c’est pas pratique ! Je savais quelle tête j’avais, tout de même. Et j’avais déjà vu mon ventre ou la grosse queue que je me trimballais derrière moi. Mais voilà, à part ça, j’étais dans le flou. Comprenez aussi, c’est comme quand vous essayer de regarder votre dos ! Même avec un miroir, on se tord le cou. Bah, là, c’est exactement pareil ! Si je voulais m’admirer, il faut que je me mette dans des positions pas franchement agréable.
C’était donc décidé : j’allais la convaincre de me prendre en photo et de me montrer le résultat ! Je m’éloignais un peu et me retournait vers la demoiselle d’un bond. L’arrière bien haut et la queue qui remue dans tous les sens, je saute de temps en temps en faisant un tour complet sur moi-même avant de grimper sur un rocher pour s’asseoir et attendre qu’on lui tire le portrait.
Jess Duchannes#94316#94316#94316#94316#94316#94316#94316
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Lun 28 Nov 2016 - 17:01
Loup court sur son parcours avec surprise qui vaut le détour.
Zuko & Jess
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Comment ne pas craquer devant sa petite bouille? Il était inquiet au début, le museau vers le bas, en signe de soumission mais j’ai vite compris son intérêt sur mon appareil en réalité. Ma première envie fût de glisser mes doigts dans sa fourrure de jais, je ne le touchai pas pourtant. Même s’il semblait ne pas me craindre, cette sublime créature restait sauvage, je n’avais nullement l'intention de le provoquer. Nous nous regardâmes dans les yeux avant qu’une idée ne lui traverse la tête et qu’il ne se mette à se trémousser devant moi. Malgré mon sale caractère je n’en restais pas moins sensible et voir ce loup jouer ainsi me fit fondre. Je poussais donc des sons mielleux complètement attendrie.
Dans un premier temps, je me suis redressée pour l’encourager, agitant joyeusement mes mains vers lui, prenant toujours soin de ne pas le toucher. Il s'éloigna soudainement mais se présentant toujours face à moi. Dommage que je ne parle pas le loup. Je l’incitai à revenir un peu plus près mais il ne bougea pas, seulement sa queue se balançant de gauche à droite comme un pendule. Ne sachant quoi faire d’autre, je me suis simplement assise par terre et récupérer mon appareil. A ce moment, il reprit son spectacle. J’esquissai un sourire, les yeux pétillants. En mesurant toujours mes gestes, je me suis saisis de mon objectif et pris quelque clichés. Plus j’en prenais plus j’eu l’impression qu’il s’en amusait. Je me suis prise au jeu et me suis redressée pour improviser une petite séance photo.
L’animal me fit rire souvent avec son attitude joueuse et joviale. Je n’en revenais tout de même pas. Me voilà en train de chahuter avec un loup. Ce n’est pas comme si j’avais croisé un chien dans une ruelle. J’étais en face qu’un animal souvent qualifié de dangereux et féroce. J’avais pourtant toujours été fascinée par ces créatures, elles aussi enfants de la lune. Je me demandais si j’aurais la même étincelle face à un lycan. Bien que je n’en ai jamais vu de mes yeux, j’en doute. Pourtant, un léger doute me fit regarder autour de moi, déclinant mon attention du loup près de moi. Avec ma chance, je pouvais tomber sur un jeune lycan et me voir prise au piège par sa meute. Un frisson me parcouru l’échine. Même pas en rêve, je ne me serais jamais faite avoir.
Dès lors, je me focalisai à nouveau sur mon nouvel ami. J’imaginai la tête de Sachio s’il me voyait rentrer chez moi avec une boule de poil comme lui. En y repensant, ça ne le surprendrait pas. J’étais bien le genre de fille, vampire, a vouloir comme animal de compagnie un chien loup, du moins plus loup que chien. J’avais bien demandé un dragon à mon père étant enfant. A l’époque, je lui en avais terriblement voulu d’avoir refusé mon souhait. J’ai vite compris pourquoi plus tard.
Le loup japa, ce qui attira mon attention. Il se tenait toujours à distance mais sembla encore apprécier ma compagnie. Pourquoi pas après tout. Je m’assis contre un arbre, les jambes croisées devant moi et lui fit signe de venir près de moi en tapant sur la terre à mes côtés. Il se contenta de m’observer. Je lui souris (comme s’il pouvait comprendre… ) et me concentrer sur mon appareil pour regarder mes prises d’aujourd’hui. Avec un sourire en coin mais sans lever les yeux vers lui, je lançais « Si tu veux voir ta frimousse, tu ferais mieux de venir ici »
J’avais lancé ça comme ça. Sans m’attendre à ce qui allait suivre.
Dans un premier temps, je me suis redressée pour l’encourager, agitant joyeusement mes mains vers lui, prenant toujours soin de ne pas le toucher. Il s'éloigna soudainement mais se présentant toujours face à moi. Dommage que je ne parle pas le loup. Je l’incitai à revenir un peu plus près mais il ne bougea pas, seulement sa queue se balançant de gauche à droite comme un pendule. Ne sachant quoi faire d’autre, je me suis simplement assise par terre et récupérer mon appareil. A ce moment, il reprit son spectacle. J’esquissai un sourire, les yeux pétillants. En mesurant toujours mes gestes, je me suis saisis de mon objectif et pris quelque clichés. Plus j’en prenais plus j’eu l’impression qu’il s’en amusait. Je me suis prise au jeu et me suis redressée pour improviser une petite séance photo.
L’animal me fit rire souvent avec son attitude joueuse et joviale. Je n’en revenais tout de même pas. Me voilà en train de chahuter avec un loup. Ce n’est pas comme si j’avais croisé un chien dans une ruelle. J’étais en face qu’un animal souvent qualifié de dangereux et féroce. J’avais pourtant toujours été fascinée par ces créatures, elles aussi enfants de la lune. Je me demandais si j’aurais la même étincelle face à un lycan. Bien que je n’en ai jamais vu de mes yeux, j’en doute. Pourtant, un léger doute me fit regarder autour de moi, déclinant mon attention du loup près de moi. Avec ma chance, je pouvais tomber sur un jeune lycan et me voir prise au piège par sa meute. Un frisson me parcouru l’échine. Même pas en rêve, je ne me serais jamais faite avoir.
Dès lors, je me focalisai à nouveau sur mon nouvel ami. J’imaginai la tête de Sachio s’il me voyait rentrer chez moi avec une boule de poil comme lui. En y repensant, ça ne le surprendrait pas. J’étais bien le genre de fille, vampire, a vouloir comme animal de compagnie un chien loup, du moins plus loup que chien. J’avais bien demandé un dragon à mon père étant enfant. A l’époque, je lui en avais terriblement voulu d’avoir refusé mon souhait. J’ai vite compris pourquoi plus tard.
Le loup japa, ce qui attira mon attention. Il se tenait toujours à distance mais sembla encore apprécier ma compagnie. Pourquoi pas après tout. Je m’assis contre un arbre, les jambes croisées devant moi et lui fit signe de venir près de moi en tapant sur la terre à mes côtés. Il se contenta de m’observer. Je lui souris (comme s’il pouvait comprendre… ) et me concentrer sur mon appareil pour regarder mes prises d’aujourd’hui. Avec un sourire en coin mais sans lever les yeux vers lui, je lançais « Si tu veux voir ta frimousse, tu ferais mieux de venir ici »
J’avais lancé ça comme ça. Sans m’attendre à ce qui allait suivre.
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Lun 28 Nov 2016 - 19:05
J’étais réellement surexcité. Notamment parce que la demoiselle jouait avec moi mais en plus, elle allait me prendre en photo ! J’allais enfin savoir exactement à quoi je ressemblais ! Et cette idée me remplissait tellement de bonheur que je sautais partout. C’était devenu un véritable shooting photo ! Je prenais la pose et elle prenait les photos. A chaque clic que j’entendais, je m’amusais à sauter, à rouler dans l’herbe ou à tourner autour de la fille. Et elle, elle riait. D’un rire cristallin très agréable pour mes oreilles. Je voulais qu’elle continue à rire. Donc je continuais à faire le clown. C’était tellement agréable.
Bien sûr, au bout d’un certain moment, j’étais littéralement essoufflé. Bah oui, je n’avais pas arrêté de courir et de sauter partout. Je me reposais calmement sur mon rocher tout en observant la demoiselle. Elle semblait un peu dans la lune. J’étais toujours là, moi ! Et je voulais voir les photos ! Je jappais rapidement pour lui rappeler ma présence et elle m’adressa un sourire avant de s’assoir au pied d’un arbre. Elle tapota à côté d’elle. Je penchais la tête. Elle m’invitait à venir près d’elle ? Je n’étais pas tout à fait sûr. J’eus cependant la confirmation tandis qu’elle regardait son appareil. Ma frimousse. Mouais. C’est que je devais être mignon ! Je me levais pour venir m’installer à côté, posant une patte sur sa jambe et m’approchant de l’appareil. Wow ! C’est donc à ça que je ressemblais ? J’étais tout noir ? Je repensais à ma tâche dans le dos. Je devais aussi l’avoir en forme de loup, non ? Je me tournai vers la photographe en gémissant tandis que je piétinais doucement sa jambe. Faites qu’elle me comprenne. Je retournais mon regard vers l’appareil attendant impatiemment qu’elle fasse défiler les photos. Elle sembla comprendre car les images se mirent à défiler une à une. De temps en temps, je sautais de bonheur en faisant un tour sur moi-même. Parfois, on me voyait avec un grand sourire. Ça me donnait vraiment un air idiot avec la langue qui pendouille. Sur d’autres, on voyait clairement une tâche blanche sur moi. Je l’avais donc même en loup ! Classe !
Il fallait que je la remercie. Grâce à elle, je savais maintenant que j’étais une magnifique bête ! Mais que pouvais-je faire pour la remercier ? Dans cette forme, pas grand-chose. Quoique ! Une idée me passa à l’esprit. J’avais vu des jolies fleurs bleues pas très loin, j’allais les chercher aussi rapidement que possible mais cueillir un bouquet avec une gueule, ce n’était clairement pas le plus simple. Une fois que j’en avais quelques une, j’allais retrouver la magnifique et gentille photographe pour les luis donner, en effleurant au passage son bras avec le bout de ma truffe…
Bien sûr, au bout d’un certain moment, j’étais littéralement essoufflé. Bah oui, je n’avais pas arrêté de courir et de sauter partout. Je me reposais calmement sur mon rocher tout en observant la demoiselle. Elle semblait un peu dans la lune. J’étais toujours là, moi ! Et je voulais voir les photos ! Je jappais rapidement pour lui rappeler ma présence et elle m’adressa un sourire avant de s’assoir au pied d’un arbre. Elle tapota à côté d’elle. Je penchais la tête. Elle m’invitait à venir près d’elle ? Je n’étais pas tout à fait sûr. J’eus cependant la confirmation tandis qu’elle regardait son appareil. Ma frimousse. Mouais. C’est que je devais être mignon ! Je me levais pour venir m’installer à côté, posant une patte sur sa jambe et m’approchant de l’appareil. Wow ! C’est donc à ça que je ressemblais ? J’étais tout noir ? Je repensais à ma tâche dans le dos. Je devais aussi l’avoir en forme de loup, non ? Je me tournai vers la photographe en gémissant tandis que je piétinais doucement sa jambe. Faites qu’elle me comprenne. Je retournais mon regard vers l’appareil attendant impatiemment qu’elle fasse défiler les photos. Elle sembla comprendre car les images se mirent à défiler une à une. De temps en temps, je sautais de bonheur en faisant un tour sur moi-même. Parfois, on me voyait avec un grand sourire. Ça me donnait vraiment un air idiot avec la langue qui pendouille. Sur d’autres, on voyait clairement une tâche blanche sur moi. Je l’avais donc même en loup ! Classe !
Il fallait que je la remercie. Grâce à elle, je savais maintenant que j’étais une magnifique bête ! Mais que pouvais-je faire pour la remercier ? Dans cette forme, pas grand-chose. Quoique ! Une idée me passa à l’esprit. J’avais vu des jolies fleurs bleues pas très loin, j’allais les chercher aussi rapidement que possible mais cueillir un bouquet avec une gueule, ce n’était clairement pas le plus simple. Une fois que j’en avais quelques une, j’allais retrouver la magnifique et gentille photographe pour les luis donner, en effleurant au passage son bras avec le bout de ma truffe…
Jess Duchannes#94336#94336#94336#94336#94336#94336#94336
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Lun 28 Nov 2016 - 22:30
Loup court sur son parcours avec surprise qui vaut le détour.
Zuko & Jess
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J’avais les yeux braqués sur l’écran numérique, bien que je sentais que l’animal bouger. Je pensais qu’il allait juste s'asseoir non loin de moi et certainement pas qu’il établirait un contact aussi… familier. Sa patte reposa sur ma jambe comme s’il l’avait toujours fait. J’étais très agréablement surprise. Je n’en revenais pas. Mais visiblement mon nouvel ami ne voulait guerre me laisser plus de temps pour réaliser la beauté de la nature, j’avais cessé de faire défiler les photos et il semblait en vouloir plus. Comment est-ce possible? Je commençais sérieusement à m’interroger. Ce loup avait quelque chose, je ne savais pas quoi mais c’était là juste devant mes yeux. L’on pouvait me dire que je n’avais aucun point de comparaison mais je le sentais au creux de moi-même. J’ignorais si c’était le lien qui s’était rapidement noué entre nous ou autre chose mais je savais qu’une chose surnaturelle avait lieu.
Quand j’eu enfin l’audace de lever la main pour la glisser dans son pelage charbonneux, mon amis à quatres pattes se leva précipitamment pour filer au loin. Au début, un vide rempli mon coeur, c’était bête mais j’étais triste que notre petit instant soit écourté. Très rapidement, je fus soulagée de voir qu’il me revenait aussi vite qu’il était parti. J’avais du mal à distinguer ce qu’il avait dans la gueule. Je craignais que ce ne soit une petite créature qu’il avait chassé pour moi. Pas que cela ne déplaise ou me dégoûte, nous étions semblables sur certains points, je trouvais que c’était juste dommage de sacrifier une petite vie pour une incompréhension qui en elle même était parfaitement compréhensible… Bref… Vive la loi de la nature.
Lorsqu’il revint à ma hauteur, je pu voir ce qu’il tenait entre les dents. Quelles fleures bleues. Je restai bête une seconde. Pourquoi? Comment? Mais toutes mes questions s’envolèrent lorsqu’il frolla mon bras du bout de sa truffe. Instinctivement, j'apportai ma main à son oreille pour le féliciter. Je stoppai net mon geste, inquiète de sa réaction mais il ne sembla pas déranger pour le moins du monde. Je profitai alors de son calme pour glisser mes doigts dans sa douce fourrure. Cet animal était incroyablement propre. Ses poils noirs étaient si soyeux. En douceur, je gratouillai son cou et remonter doucement sous sa gueule. De l’autre main, je récupérai mon joli présent et les gardai près de moi.
En pleine confiance, j’osai même approcher mon visage de son long museau et posai mon front au sommet de son crâne. Ses oreilles chatouillaient mes tempes alors que mes cheveux formaient un rideau autour de nos yeux. Je ris bêtement, comblée par cet échange. N’est-ce pas paradoxale? Les légendes parlaient de moi comme d’une non-vivante, d’un être au coeur de pierre et sans âme pourtant ma journée se voyait illuminée par une étreinte avec une créature de la forêt. Comme je l’aurais fait avec un chien, je le caressais paresseusement et me réinstallai au fond de mon siège de fortune pour le regarder. Mes yeux se posèrent un instant sur sa tâche blanche. C’était marrant. Son pelage était entièrement noir, sans le moindre défaut, sauf cette marque blanche en sommet du bassin.
Pour marquer ce moment dans le marbre, je m’emparai de mon appareil et tournai l’objectif dans notre direction. Je frottais mon nez derrière son oreille et souris avant d’actionner le processus. Comme par crainte de l’oublier, j’entrais une légende, chose que je n’avais jamais faite et nommer alors ce dernier cliché Hayate… Qu’on ne me demande pas pourquoi ce nom couru dans mes pensées mais il était là. Et bien que je doutais avoir l'occasion de le revoir, je le baptisai ainsi.
L’après midi s’écoula alors doucement mais vint l’heure pour moi de retourner en ville. Même si mon coeur se déchirait à l’idée de quitter cette bulle que nous venions de créer, je devais être raisonnable. « J’espère bientôt te revoir mon ami » murmurai-je dans son pelage avant d’embrasser le haut de son museau et d’ensuite me lever.
Quand j’eu enfin l’audace de lever la main pour la glisser dans son pelage charbonneux, mon amis à quatres pattes se leva précipitamment pour filer au loin. Au début, un vide rempli mon coeur, c’était bête mais j’étais triste que notre petit instant soit écourté. Très rapidement, je fus soulagée de voir qu’il me revenait aussi vite qu’il était parti. J’avais du mal à distinguer ce qu’il avait dans la gueule. Je craignais que ce ne soit une petite créature qu’il avait chassé pour moi. Pas que cela ne déplaise ou me dégoûte, nous étions semblables sur certains points, je trouvais que c’était juste dommage de sacrifier une petite vie pour une incompréhension qui en elle même était parfaitement compréhensible… Bref… Vive la loi de la nature.
Lorsqu’il revint à ma hauteur, je pu voir ce qu’il tenait entre les dents. Quelles fleures bleues. Je restai bête une seconde. Pourquoi? Comment? Mais toutes mes questions s’envolèrent lorsqu’il frolla mon bras du bout de sa truffe. Instinctivement, j'apportai ma main à son oreille pour le féliciter. Je stoppai net mon geste, inquiète de sa réaction mais il ne sembla pas déranger pour le moins du monde. Je profitai alors de son calme pour glisser mes doigts dans sa douce fourrure. Cet animal était incroyablement propre. Ses poils noirs étaient si soyeux. En douceur, je gratouillai son cou et remonter doucement sous sa gueule. De l’autre main, je récupérai mon joli présent et les gardai près de moi.
En pleine confiance, j’osai même approcher mon visage de son long museau et posai mon front au sommet de son crâne. Ses oreilles chatouillaient mes tempes alors que mes cheveux formaient un rideau autour de nos yeux. Je ris bêtement, comblée par cet échange. N’est-ce pas paradoxale? Les légendes parlaient de moi comme d’une non-vivante, d’un être au coeur de pierre et sans âme pourtant ma journée se voyait illuminée par une étreinte avec une créature de la forêt. Comme je l’aurais fait avec un chien, je le caressais paresseusement et me réinstallai au fond de mon siège de fortune pour le regarder. Mes yeux se posèrent un instant sur sa tâche blanche. C’était marrant. Son pelage était entièrement noir, sans le moindre défaut, sauf cette marque blanche en sommet du bassin.
Pour marquer ce moment dans le marbre, je m’emparai de mon appareil et tournai l’objectif dans notre direction. Je frottais mon nez derrière son oreille et souris avant d’actionner le processus. Comme par crainte de l’oublier, j’entrais une légende, chose que je n’avais jamais faite et nommer alors ce dernier cliché Hayate… Qu’on ne me demande pas pourquoi ce nom couru dans mes pensées mais il était là. Et bien que je doutais avoir l'occasion de le revoir, je le baptisai ainsi.
L’après midi s’écoula alors doucement mais vint l’heure pour moi de retourner en ville. Même si mon coeur se déchirait à l’idée de quitter cette bulle que nous venions de créer, je devais être raisonnable. « J’espère bientôt te revoir mon ami » murmurai-je dans son pelage avant d’embrasser le haut de son museau et d’ensuite me lever.
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Mar 29 Nov 2016 - 1:19
La demoiselle tendit le bras vers ma tête et commença à caresser en glissant sa main dans mes poils. C’était la première fois qu’on me caressait ainsi ! C’était bizarre… Mais vraiment agréable ! Je n’avais pas du tout envie qu’elle enlève sa main maintenant. Elle pouvait continuer ainsi éternellement si elle le voulait. Je lui aurais bien fait comprendre, d’ailleurs. Mais elle ne pouvait pas comprendre mes aboiements. Je me contenais de lui laisser les fleurs qu’elle serra près d’elle et je me laissais haleter de bonheur. Ses doigts voyageaient dans mon cou puis sous mon menton. J’en demandais encore et encore dans ma tête tandis que je fermais les yeux pour mieux apprécier.
Elle s’approcha de moi et vint coller sa tête à la mienne. Je voyais parfaitement ses yeux noisette maintenant, le reste étant caché par ses cheveux tombant d’un côté et de l’autre. Son nez me chatouillait légèrement l’arrête du museau et je me mis soudainement à éternuer. Ça, c’était franchement dégoutant ! Ça semblait l’amuser par contre car elle riait de son rire cristallin. Moi, je tentais désespérément de frotter ma truffe légèrement dégoulinante avec ma patte. Mais ce n’était pas particulièrement facile. Pendant ce temps, Jess avait repris son appareil photo et le braquait vers nous, Elle passa la tête derrière la mienne, je crois – j’avais senti quelque chose toucher mon oreille – et elle prit une dernière photo. Elle se réinstalla confortablement sur l’arbre alors que je me couchais à côté, la tête posée sur sa jambe.
Je ne sais pas combien de temps nous étions restés ainsi mais le ciel s’était légèrement coloré de rouge. Il allait falloir que je rentre. Je n’étais pas le seul apparemment car la demoiselle se redressa. Je la regardais fixement alors qu’elle me dit espérer me revoir et s’en alla. J’étais un peu triste. On était bien à deux. Mais bon. Il fallait qu’on rentre, non ? Dommage qu’elle ne m’avait pas dit son nom. Et puis, est-ce qu’on avait une chance de se revoir ? Surement. Mais fallait-il encore qu’on revienne ici en même temps. Je la regardais partir un instant avant de prendre une direction différente. Il fallait que je me retransforme, moi.
Je repartais vers ma cachette doucement, sans me presser. Je n’avais pas vraiment envie de faire le fou sur le chemin du retour. Je recroisais l’écureuil au passage, il cherchait toujours des glands, le pauvre. Il devrait sérieusement penser à s’amuser un peu. Mais bon, avec l’hiver qui s’approche, il n’avait peut-être pas le temps. Je continuais mon chemin et j’arrivais au terrier où j’avais caché mon sac. Je tirais dessus rapidement pour le faire sortir et me retransformai juste après. Je m’assis, soupirant, contre l’arbre avant d’ouvrir mon sac et de me rhabiller. Une fois mes vêtements sur moi, je me reposais encore un instant avant de reprendre la route jusque chez moi.
Elle s’approcha de moi et vint coller sa tête à la mienne. Je voyais parfaitement ses yeux noisette maintenant, le reste étant caché par ses cheveux tombant d’un côté et de l’autre. Son nez me chatouillait légèrement l’arrête du museau et je me mis soudainement à éternuer. Ça, c’était franchement dégoutant ! Ça semblait l’amuser par contre car elle riait de son rire cristallin. Moi, je tentais désespérément de frotter ma truffe légèrement dégoulinante avec ma patte. Mais ce n’était pas particulièrement facile. Pendant ce temps, Jess avait repris son appareil photo et le braquait vers nous, Elle passa la tête derrière la mienne, je crois – j’avais senti quelque chose toucher mon oreille – et elle prit une dernière photo. Elle se réinstalla confortablement sur l’arbre alors que je me couchais à côté, la tête posée sur sa jambe.
Je ne sais pas combien de temps nous étions restés ainsi mais le ciel s’était légèrement coloré de rouge. Il allait falloir que je rentre. Je n’étais pas le seul apparemment car la demoiselle se redressa. Je la regardais fixement alors qu’elle me dit espérer me revoir et s’en alla. J’étais un peu triste. On était bien à deux. Mais bon. Il fallait qu’on rentre, non ? Dommage qu’elle ne m’avait pas dit son nom. Et puis, est-ce qu’on avait une chance de se revoir ? Surement. Mais fallait-il encore qu’on revienne ici en même temps. Je la regardais partir un instant avant de prendre une direction différente. Il fallait que je me retransforme, moi.
Je repartais vers ma cachette doucement, sans me presser. Je n’avais pas vraiment envie de faire le fou sur le chemin du retour. Je recroisais l’écureuil au passage, il cherchait toujours des glands, le pauvre. Il devrait sérieusement penser à s’amuser un peu. Mais bon, avec l’hiver qui s’approche, il n’avait peut-être pas le temps. Je continuais mon chemin et j’arrivais au terrier où j’avais caché mon sac. Je tirais dessus rapidement pour le faire sortir et me retransformai juste après. Je m’assis, soupirant, contre l’arbre avant d’ouvrir mon sac et de me rhabiller. Une fois mes vêtements sur moi, je me reposais encore un instant avant de reprendre la route jusque chez moi.
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Jeu 1 Déc 2016 - 10:17
Loup court sur son parcours avec surprise qui vaut le détour.
Zuko & Jess
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Alors que je m’éloignai toujours un peu plus, je sentai les prunelles du loup noir sur mon dos. Avec un sourire je me retournai vers le canidé une dernière fois avant que chacun ne reparte dans sa direction. Mon retour me permit de capturer de nouvelles images. Lorsque je pris le coucher de soleil, un léger vague d’émotions s’empara de moi. Le monde dans lequel nous vivions était des plus étranges et j’espérais au fond qu’il ne change pas ou tout du moins que mon monde de change pas. Étrange d'entendre cela d'une orpheline mais le temps commençait à penser mes blessures je crois. Et c'était une bonne chose. Surtout pour un être immortel comme moi.
Lorsque j’arrivai chez moi, je m’empressai de placer ma carte mémoire dans mon ordinateur. Le fichier était presque plein, il mit donc un peu de temps à charger et transférer le tout. J’en profitai pour me servir une boisson chaude. Le temps se rafraîchissait et j’avais toujours chéri la douceur de la chaleur en cette saison. J’ai passé le reste de ma soirée à travailler sur mes photos. Je gardais toujours chacun des clichés pris mais pour la première fois, je décidai d’en imprimer quelques une pour mon usage personnel. Celle que je plaçai cependant dans un petit cadre -qui était posé là depuis des siècles avec la même photo publicitaire présente quand je l’avais acheté- était la plus précieuse. Ce n’était pas courant de pouvoir prétendre s’être prise en photo, le visage blotti dans la fourrure d’un loup. J’aimais le paradoxe qu’elle offrait. Un vampire enlaçant un loup… J’étais incapable de m’imaginer la réaction de Père et Mère s’ils avaient pu savoir cela. Père m’aurait sans doute encourager à vivre ainsi mais Mère aurait été, je pense, inquiète de mon comportement désinvolte. Comme je l’avais pensé plus tôt dans la journée, il aurait parfaitement pu être un lycan. Mais j’avais encore le plaisir de ne pas avoir eu à poser mes yeux sur ces créatures alors tant pis pour les précautions.
Et tant pis pour l'avis de mes défunts parents. Je ne devais pas retomber dans le passé et pleurer les être chers que j'avais perdu. Je devais chérir le présent et ce qu'il avait à m'offrir. D'autant plus qu'une nouvelle vie allait commencé pour moi dans peu de temps et qu'il me fallait avoir les idées parfaitement claires pour faire face à ce qui s'en suivrait. J'avais hâte mais j'étais aussi inquiète. Partagée comme d'habitude.
Lorsque j’arrivai chez moi, je m’empressai de placer ma carte mémoire dans mon ordinateur. Le fichier était presque plein, il mit donc un peu de temps à charger et transférer le tout. J’en profitai pour me servir une boisson chaude. Le temps se rafraîchissait et j’avais toujours chéri la douceur de la chaleur en cette saison. J’ai passé le reste de ma soirée à travailler sur mes photos. Je gardais toujours chacun des clichés pris mais pour la première fois, je décidai d’en imprimer quelques une pour mon usage personnel. Celle que je plaçai cependant dans un petit cadre -qui était posé là depuis des siècles avec la même photo publicitaire présente quand je l’avais acheté- était la plus précieuse. Ce n’était pas courant de pouvoir prétendre s’être prise en photo, le visage blotti dans la fourrure d’un loup. J’aimais le paradoxe qu’elle offrait. Un vampire enlaçant un loup… J’étais incapable de m’imaginer la réaction de Père et Mère s’ils avaient pu savoir cela. Père m’aurait sans doute encourager à vivre ainsi mais Mère aurait été, je pense, inquiète de mon comportement désinvolte. Comme je l’avais pensé plus tôt dans la journée, il aurait parfaitement pu être un lycan. Mais j’avais encore le plaisir de ne pas avoir eu à poser mes yeux sur ces créatures alors tant pis pour les précautions.
Et tant pis pour l'avis de mes défunts parents. Je ne devais pas retomber dans le passé et pleurer les être chers que j'avais perdu. Je devais chérir le présent et ce qu'il avait à m'offrir. D'autant plus qu'une nouvelle vie allait commencé pour moi dans peu de temps et qu'il me fallait avoir les idées parfaitement claires pour faire face à ce qui s'en suivrait. J'avais hâte mais j'étais aussi inquiète. Partagée comme d'habitude.
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