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Sam 10 Nov 2018 - 22:06
Un petit sourire s'étira sur ses lèvres en entendant la question qui lui était posée. Le changelin avait peut-être l’air mécontent de toute cette situation, il n’en restait pas moins que son coeur était grand. Il ne l’avait pas abandonné malgré bien que le danger puisse être grand. Tous les vampires en état de faiblesse n’étaient pas capables de se contrôler. Cela lui avait-il seulement traversé l’esprit ? Peut-être puisqu’il avait mentionné de ne pas trop lui prendre de son sang, alors qu’elle n’avait rien à donner en retour. Mais puisque pour Maria, c’était ni plus ni moins un état constant à gérer, entre les journées où ça allait et celles où cela n’allait pas … Ce n’était pas tout à fait la même chose. Et puis son objectif n’était pas seulement de se nourrir en ce moment. Elle voulait rentrer. Ce serait difficile si le jeune garçon décidait finalement de changer d’idée et de passer à l’attaque pour la croquer comme une brindille. Pour ce qui est de sa question passante sur le goût, elle n’osait y donner une réponse définitive tout de suite. Cela pouvait être différent d’une espèce à l’autre après tout, ou même d’une personne à l’autre ...
« Oui, je vais mieux. Je vous en remercie. » répondit-elle donc simplement.
Ils pouvaient à présent reprendre leur route comme il le faisait si bien remarquer. Maria lui emboîta le pas sans attendre. Le silence les entourait, elle n’était pas tout à fait sûre si c’était parce qu’il lui en voulait encore ou s’il avait quelques questions qu’il n’osait pas lui poser. Pour sa part, après un moment, la Level B lui demanda de vérifier à nouveau si son portable fonctionnait. On ne sait jamais, il pouvait avoir mal vu et puis certains modèles pouvaient être ouverts pendant un petit moment si on les laissait de côté suffisamment longtemps. Toutefois la réponse importait peu, le klaxon des voitures se faisant finalement entendre, ils purent monter dans un taxi sans trop de difficultés. Maria insista pour qu’il l’accompagne, au moins jusqu’au centre-ville : c’était la moindre des choses après tous les soucis qu’elle lui avait causé, de plus si jamais la pluie reprenait de plus belle, il ne ferait pas le malin très longtemps même avec ses poils. Après tout c’est Zuko lui-même qui lui avait fait remarquer que se promener dans les parages sous la forme d’un loup n’était pas l’idée du siècle, vu le climat de peur qui régnait en ce moment. Peut-être voulait-il simplement s’assurer qu’elle rentre bel et bien, saine et sauve. Cela n’avait finalement pas d’importance.
Petit moment de malaise ! Le chauffeur ne put s’empêcher de lui demander s’il ne l’avait pas déjà vue quelque part. Maria se contenta de sourire et de répondre posément aux questions qui lui étaient posées, même si elle n’était toujours pas vraiment d’humeur à faire la conversation, mais un peu instinctivement, les doigts d’une de ses mains enserra ceux ceux bien plus chauds du garçon qui lui avait tenu compagnie tout ce temps. D’un autre côté, cela lui éviterait peut-être les questions un peu louches que les hommes se permettaient parfois de poser à une jeune femme qui était coquette et célèbre. Quoiqu’on avait vu mieux, avec les cheveux et les vêtement détrempés ... Heureusement le trajet ne dura pas très longtemps. Maria régla la note et sortit rapidement de l’habitacle, refermant ses bras contre son corps frêle. Évidemment, elle les avaient fait s'arrêter au coin de la rue. Inutile d'attirer l'attention sur son refuge. Quelques pas de plus dehors ne leur ferait pas trop de mal.
« Voilà … C’est ici que j'habite. Estimez-vous chanceux de détenir cette information ! » souligna-t-elle en riant doucement.
Il était temps à présent que leurs routes se séparent, probablement. Ce n’était rien de plus qu’une rencontre guidée par le hasard. Malgré tout, la demoiselle ne pouvait s’empêcher d’être un peu inquiète, c’est vrai. C’était dans sa nature après tout. Espérons simplement qu’il ne propos pas toujours son sang comme cela au premier venu, ou d’autres services qui pourraient le mettre en danger … Tout le monde n’était pas aussi gentil que lui. Décidant que cet au revoir s’était suffisamment prolongé, elle se pencha finalement et déposa un bisou sur sa joue. Si c’était la dernière fois qu’ils devaient se voir, elle espérait qu’il ne conserve pas seulement un souvenir négatif de sa silhouette pâle.
« Prenez soin de vous Zuko-kun. »
Elle recula d’un pas, prête à remonter les marches menant à son appartement. À ce moment, elle retrouverait sa solitude et elle devrait réfléchir aux mots durs qui l’avaient mené au coeur de la forêt. Même s'il n'en restait que des cendres, ils avaient été brûlés au fer blanc dans son esprit. Comment réagir, et comment y répondre … Elle ne se laisserait pas abattre.
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Sam 29 Déc 2018 - 15:44
Quelques flaques d'eau
Libre (Feat Maria Blanchet & Zuko Tanaka)
J’avais repris la route en compagnie de l’actrice, le tout en silence. Non pas que je n’avais rien à dire. J’étais surtout fatigué, au final. Fatigué de cette journée, des différentes sautes d’humeurs qui s’étaient succédé… Et le manque de sang pour nourrir la demoiselle à mes côtés n’aidait surement pas à apaiser le harassement qui semblait augmenté au fil du temps. Le plus important pour moi était de rentrer. Je ne savais même plus pourquoi j’étais parti en courant de la maison… Une histoire de dispute, peut-être… Enfin…
La demoiselle me demanda de vérifier mon téléphone et j’obéis comme un automate. Non… Rien… La batterie devait vraiment être HS. Je regarderai plus à ça demain. Heureusement qu’on en a pas eu besoin pour appeler un taxi, il y en avait justement un qui passait par ici.
Après l’avoir rapidement interpelé, nous montâmes tous les deux à l’arrière avant de nous mettre en route. Doucement, ma tête glissa sur le côté et je fermais les yeux sans pour autant dormir. Ça ne servait à rien maintenant, autant attendre d’être rentré. Et puis, entre le vrombissement de la voiture et le chauffeur qui se mettait à poser des questions à Maria, trouver le sommeil n’était pas évident, même en étant fatigué.
Soudain, je sentis une pression autour de mes doigts. Je redresse ma tête pour apercevoir la main de Maria autour de la mienne. On dirait que l’échange la dérange. En vrai, il faut pas être con pour comprendre qu’elle n’avait pas envie de parler. Elle devait être aussi fatiguée que moi par cette journée. Ça ne m’étonnerait pas vraiment.
Heureusement, le trajet ne dura pas longtemps. Une fois dehors, il fallut marcher un peu. Mais nous arrivâmes très vite devant une charmante façade. C’était donc ici qu’elle habitait. La conversation sur les secrets me revint rapidement en tête et je ne pus m’empêcher de sourire. Finalement, je commençais à l’apprécier un peu, ma camarade de fortune.
Je lui offris un sourire avant de lui souhaiter une bonne fin de journée. C’était sans compter la bise sur la joue qui me fit légèrement rougir. Je ne m’y attendais pas… Mon sourire s’élargit un peu plus malgré la légère gêne en moi. Bah oui, pour un japonais, la bise s’était inattendu.
Il était temps pour moi de rentrer. Je la regardai s’éloigner sur les marches du perron avant de me retourner à mon tour pour me diriger vers chez moi. Un dernier regard en arrière et je m’aperçus qu’elle était rentrée. Bon… Ce n’est pas tout ça mais il ne fallait pas trainer.
Une vingtaine de minutes plus tard, je passais la barrière du jardin, comme d’habitude après une virée dans les bois. A peine avais-je eu le temps de refermer la clôture qu’une boule hirsute de cheveux me sauta au visage pour une étreinte. Maman… Elle avait eu peur en me voyant partir ainsi. Je me sentais un peu mal, maintenant. Je la pris dans mes bras, laissant une larme couler. Une éternité plus tard – ou du moins, ce qu’il me semblait en être une – nous nous séparâmes et nous rentrâmes à l’intérieur. J’avais besoin d’une bonne douche. Et mes parents et moi d’une bonne nuit de sommeil maintenant que nous étions tous les trois soulagé que je sois rentré.
La demoiselle me demanda de vérifier mon téléphone et j’obéis comme un automate. Non… Rien… La batterie devait vraiment être HS. Je regarderai plus à ça demain. Heureusement qu’on en a pas eu besoin pour appeler un taxi, il y en avait justement un qui passait par ici.
Après l’avoir rapidement interpelé, nous montâmes tous les deux à l’arrière avant de nous mettre en route. Doucement, ma tête glissa sur le côté et je fermais les yeux sans pour autant dormir. Ça ne servait à rien maintenant, autant attendre d’être rentré. Et puis, entre le vrombissement de la voiture et le chauffeur qui se mettait à poser des questions à Maria, trouver le sommeil n’était pas évident, même en étant fatigué.
Soudain, je sentis une pression autour de mes doigts. Je redresse ma tête pour apercevoir la main de Maria autour de la mienne. On dirait que l’échange la dérange. En vrai, il faut pas être con pour comprendre qu’elle n’avait pas envie de parler. Elle devait être aussi fatiguée que moi par cette journée. Ça ne m’étonnerait pas vraiment.
Heureusement, le trajet ne dura pas longtemps. Une fois dehors, il fallut marcher un peu. Mais nous arrivâmes très vite devant une charmante façade. C’était donc ici qu’elle habitait. La conversation sur les secrets me revint rapidement en tête et je ne pus m’empêcher de sourire. Finalement, je commençais à l’apprécier un peu, ma camarade de fortune.
Je lui offris un sourire avant de lui souhaiter une bonne fin de journée. C’était sans compter la bise sur la joue qui me fit légèrement rougir. Je ne m’y attendais pas… Mon sourire s’élargit un peu plus malgré la légère gêne en moi. Bah oui, pour un japonais, la bise s’était inattendu.
Zuko ▬ « Pre… Prenez soin de vous aussi ! »
Il était temps pour moi de rentrer. Je la regardai s’éloigner sur les marches du perron avant de me retourner à mon tour pour me diriger vers chez moi. Un dernier regard en arrière et je m’aperçus qu’elle était rentrée. Bon… Ce n’est pas tout ça mais il ne fallait pas trainer.
Une vingtaine de minutes plus tard, je passais la barrière du jardin, comme d’habitude après une virée dans les bois. A peine avais-je eu le temps de refermer la clôture qu’une boule hirsute de cheveux me sauta au visage pour une étreinte. Maman… Elle avait eu peur en me voyant partir ainsi. Je me sentais un peu mal, maintenant. Je la pris dans mes bras, laissant une larme couler. Une éternité plus tard – ou du moins, ce qu’il me semblait en être une – nous nous séparâmes et nous rentrâmes à l’intérieur. J’avais besoin d’une bonne douche. Et mes parents et moi d’une bonne nuit de sommeil maintenant que nous étions tous les trois soulagé que je sois rentré.
"Retour au bercail"
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