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Dim 22 Avr 2018 - 1:21
Wolves
Feat Erèbe & Zuko Tanaka
Je me réveillai naturellement et m’étirai dans mon lit. En ouvrant les yeux, je regardai le plafond de ma nouvelle chambre. Je n’étais toujours pas habitué. Je me demandais pensant un instant où je me trouvais avant de me rappeler. La cité universitaire. Cela faisait quelque jour que je m’étais installé ici. Et pas que pour devenir indépendant.
Au départ, je devais rester chez moi, avec mes parents. C’était une des raisons qui m’avait fait m’inscrire et passer les concours de l’Université de Nakanoto. En plus, l’établissement était assez réputé et proposait des cursus divers et variés. Les bâtiments étaient beaux et bien entretenu et le campus disposait de nombreux services pour les étudiants. Les étudiants peuvent aussi profiter de certains accès comme celui du complexe sportif de la ville. L’université parfaite, à mes yeux.
Malheureusement, la santé de l’une de mes grands-mères s’est très rapidement dégradée ces derniers temps. Etant donné que cette dernière vit seule et assez loin, dans la ville de Towada, mes parents avaient longuement réfléchi à quitter la ville pour aller s’occuper d’elle. Après, je n voilais pas la face. Je me doutais que les derniers événements sur les lycans et les vampires et les informations qui couraient dans la presse. Rien que cette histoire du bal d’Halloween. J’avais pu en entendre parler pendant deux bonnes semaines à l’école. A vrai dire, j’étais certain que c’était à cause de l’agitation qu’il y avait en ville. Mes parents ont tenté de me convaincre de quitter la ville. Mais je voulais réellement rester, pour mes raisons.
A force de discuter, j’avais réussi mes parents et ils m’ont aidé à louer une chambre dans la cité universitaire et m’ont aidé à déménager. Je me trouvais donc, à quelques jours de la rentrée, sur un campus encore un peu désert. Mais c’était sympa. J’avais l’occasion de découvrir un peu les environs. Et je devais apprendre à me débrouiller que par moi-même étant donné que j’étais seul en ville. Enfin, je pouvais toujours compter sur Daisu-nii ou Jess-nee. Et j’avais toujours contact avec Tsukishima-san si besoin.
Puisque les cours n’étaient toujours pas commencés, je m’étais décidé à aller me promener un peu dans les bois. J’allais surement manquer de temps par après. Et la présence d’un loup dans les alentours du parc allait surement attirer l’attention. Je pouvais toujours m’arranger si besoin. Mais seulement si c’était réellement nécessaire. Quoi qu’il en soit, je m’habillais d’un simple jean et d’un t-shirt noir avant de prendre son sac et la sortie.
Le trajet fut assez rapide. La forêt étant plus proche de l’université que de chez moi. Comme à mon habitude, j’empruntais le petit chemin des randonneurs avant de m’en éloigner pour rejoindre la partie profonde du bois. J’arrivais à mon arbre-cachette habituel. Après un bref coup d’œil, je me déshabillai et rangeai mes affaires dans mon sac, comme à chaque fois. Je le plaçai alors juste sous les racines, à l’abri des regards avant de me transformer en loup. J’étais enfin prêt pour me dégourdir les pattes.
Au départ, je devais rester chez moi, avec mes parents. C’était une des raisons qui m’avait fait m’inscrire et passer les concours de l’Université de Nakanoto. En plus, l’établissement était assez réputé et proposait des cursus divers et variés. Les bâtiments étaient beaux et bien entretenu et le campus disposait de nombreux services pour les étudiants. Les étudiants peuvent aussi profiter de certains accès comme celui du complexe sportif de la ville. L’université parfaite, à mes yeux.
Malheureusement, la santé de l’une de mes grands-mères s’est très rapidement dégradée ces derniers temps. Etant donné que cette dernière vit seule et assez loin, dans la ville de Towada, mes parents avaient longuement réfléchi à quitter la ville pour aller s’occuper d’elle. Après, je n voilais pas la face. Je me doutais que les derniers événements sur les lycans et les vampires et les informations qui couraient dans la presse. Rien que cette histoire du bal d’Halloween. J’avais pu en entendre parler pendant deux bonnes semaines à l’école. A vrai dire, j’étais certain que c’était à cause de l’agitation qu’il y avait en ville. Mes parents ont tenté de me convaincre de quitter la ville. Mais je voulais réellement rester, pour mes raisons.
A force de discuter, j’avais réussi mes parents et ils m’ont aidé à louer une chambre dans la cité universitaire et m’ont aidé à déménager. Je me trouvais donc, à quelques jours de la rentrée, sur un campus encore un peu désert. Mais c’était sympa. J’avais l’occasion de découvrir un peu les environs. Et je devais apprendre à me débrouiller que par moi-même étant donné que j’étais seul en ville. Enfin, je pouvais toujours compter sur Daisu-nii ou Jess-nee. Et j’avais toujours contact avec Tsukishima-san si besoin.
Puisque les cours n’étaient toujours pas commencés, je m’étais décidé à aller me promener un peu dans les bois. J’allais surement manquer de temps par après. Et la présence d’un loup dans les alentours du parc allait surement attirer l’attention. Je pouvais toujours m’arranger si besoin. Mais seulement si c’était réellement nécessaire. Quoi qu’il en soit, je m’habillais d’un simple jean et d’un t-shirt noir avant de prendre son sac et la sortie.
Le trajet fut assez rapide. La forêt étant plus proche de l’université que de chez moi. Comme à mon habitude, j’empruntais le petit chemin des randonneurs avant de m’en éloigner pour rejoindre la partie profonde du bois. J’arrivais à mon arbre-cachette habituel. Après un bref coup d’œil, je me déshabillai et rangeai mes affaires dans mon sac, comme à chaque fois. Je le plaçai alors juste sous les racines, à l’abri des regards avant de me transformer en loup. J’étais enfin prêt pour me dégourdir les pattes.
"Direction les bois"
© Etilya sur DK RPG
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Dim 22 Avr 2018 - 15:54
Erèbe claqua avec énervement la porte de son appartement. Les voisins étaient entré dans une énième dispute et les murs étaient tellement peu isolés qu'il pouvait aisément dire que cette fois, c'était la blonde qui était en tord. Les craintes de son copain étaient fondées, pourquoi ressentait-elle le besoin de parler tout le temps avec le meilleur ami de son petit ami ? Il est vrai qu'avec du recul et ayant un avis extérieur et sans aucun parti pris, leur relation pouvait prêter à confusion. Mais là n'était pas le sujet, Erèbe voulait finir son putain de livre dans le calme et de toute évidence ce ne serait pas chez lui qu'il pourrait le faire. Il resta un instant sur le pallier, réfléchissant au lieu où il pourrait aller et son regard se posa instinctivement en direction de la forêt. Même si certains habitants de Nakanoto allaient s'y promener il savait que si il s'enfoncer suffisamment loin dans les bois il ne croiserait personne et trouverait enfin cette paix bénite qui faisait cruellement défaut au trou à rat dans lequel il vivait.
Son livre dans la main et le casque sur les oreilles il prit la direction de son ancienne maison en maudissant une dernière fois ses abrutis de voisins qui arrivaient à gâcher son jour de repos. Rapidement les arbres prirent la place des immeubles et l'herbe remplaça le bitume. Un frisson traversa son corps quand il réalisa que c'était la première fois qu'il y retournait depuis cette nuit là et qu'il n'avait pas non plus repris sa forme de loup une seule fois en 6 ans. La peur de tomber nez à nez avec son père s'empara soudain de lui et alors qu'il essayait de se rassurer en se disant que les chances étaient assez minces il aperçut à une vingtaines de mètres de lui un jeune garçon.
Il râla intérieurement contre l'adolescent, il était venu ici pour trouver un peu de calme, pas pour y croiser des lycéens. Le brun ne semblait pas avoir conscience de sa présence puisque contre toute attente, il commença à se déshabiller. Erèbe haussa un sourcil en le voyant enlever son tee-shirt noir avant de le mettre dans son sac à dos. Il était mince et de ce qu'il pouvait voir de là où il était, semblait finement musclé. Quand ses mains se posèrent sur le bouton de son pantalon et qu'il l'ouvrit Erèbe eut la désagréable impression d'être un pervers et tourna le dos à l'étrange scène qui se déroulait sous ses yeux. Après tout, si la définition de "pervers" ne se rapprochait pas de "Regarder un gamin se foutre à poil dans une forêt" alors il ne voyait clairement pas ça pourrait être.
S'insultant pour être aussi curieux, il jeta un coup d’œil par dessus son épaule en essayant une fois de plus de se rassurer. Non il n'était pas un pervers, après tout ce serait plutôt ce gamin qui devrait être qualifier de la sorte. C'était lui qui se déshabiller en plein milieu d'une forêt pour il ne savait qu'elle raison et c'était justement l'envie de savoir pourquoi il agissait ainsi qui avait poussé Erèbe à lancer un dernier regard tout en priant pour ne pas voir quelque chose qu'il regretterait.
Il s'était attendu à tout, il aurait même pu voir le jeune commencer une danse de la pluie ou une quelconque autre incantation vaudou qu'il aurait été moins surpris que de voir un loup se tenir précisément là où le garçon se tenait quelques secondes au-par-avant. Erèbe retint un juron et sa respiration, ne souhaitant pas être vu et il n'expira profondément que lorsque le loup parti dans la direction opposé sans avoir fait attention à sa présence. Il n'était sûrement pas sur ses gardes, croiser quelqu'un alors qu'il était allé si profondément dans la forêt était assez rare. Erèbe s'approcha du sac à dos et l'ouvrit à la recherche d'information sur le changelin mais à part ses habits il ne contenait rien.
Pour une raison qu'il ne parvenait à comprendre, il s'assit contre l'arbre, attendant patiemment que le loup, enfin que le garçon, ait fini de se dégourdir les pattes et décide enfin de revenir chercher ses habits. Il ouvrit alors son livre pour continuer sa lecture là où il l'avait arrêté :
"Un premier pas...
- Mon grand-père, y faisait des babouches...
Un deuxième...
- Et mon grand-père, y disait toujours...
Le troisième, guère plus assuré. Il tendit les mains.
- ... "Les babouches, c'est comme les gens, dans ta vie, t'en auras plein : des bonnes, des mauvaises, des belles, des laides, des trop raides, des trop molles, des trop petites, des trop grandes, des qui donnent des ampoules, des plus ou moins confortables. Et si t'as de la chance, tu trouveras celles qu'Allah a faites pour toi... (...) Alors enfile tes babouches, mets-les l'une devant l'autre, et tu verras bien où elles te mèneront."
Comme tous les conseils du grand-père de Khalid, Erèbe le nota dans un coin de sa tête. Il savait que les vieux donnaient les meilleures leçons et ce vieux-là, malgré ces comparaisons douteuses, lui avait toujours paru plein de sagesse.
La citation vient du livre "Le dernier hiver" de Jean Luc Marcastel
Son livre dans la main et le casque sur les oreilles il prit la direction de son ancienne maison en maudissant une dernière fois ses abrutis de voisins qui arrivaient à gâcher son jour de repos. Rapidement les arbres prirent la place des immeubles et l'herbe remplaça le bitume. Un frisson traversa son corps quand il réalisa que c'était la première fois qu'il y retournait depuis cette nuit là et qu'il n'avait pas non plus repris sa forme de loup une seule fois en 6 ans. La peur de tomber nez à nez avec son père s'empara soudain de lui et alors qu'il essayait de se rassurer en se disant que les chances étaient assez minces il aperçut à une vingtaines de mètres de lui un jeune garçon.
Il râla intérieurement contre l'adolescent, il était venu ici pour trouver un peu de calme, pas pour y croiser des lycéens. Le brun ne semblait pas avoir conscience de sa présence puisque contre toute attente, il commença à se déshabiller. Erèbe haussa un sourcil en le voyant enlever son tee-shirt noir avant de le mettre dans son sac à dos. Il était mince et de ce qu'il pouvait voir de là où il était, semblait finement musclé. Quand ses mains se posèrent sur le bouton de son pantalon et qu'il l'ouvrit Erèbe eut la désagréable impression d'être un pervers et tourna le dos à l'étrange scène qui se déroulait sous ses yeux. Après tout, si la définition de "pervers" ne se rapprochait pas de "Regarder un gamin se foutre à poil dans une forêt" alors il ne voyait clairement pas ça pourrait être.
S'insultant pour être aussi curieux, il jeta un coup d’œil par dessus son épaule en essayant une fois de plus de se rassurer. Non il n'était pas un pervers, après tout ce serait plutôt ce gamin qui devrait être qualifier de la sorte. C'était lui qui se déshabiller en plein milieu d'une forêt pour il ne savait qu'elle raison et c'était justement l'envie de savoir pourquoi il agissait ainsi qui avait poussé Erèbe à lancer un dernier regard tout en priant pour ne pas voir quelque chose qu'il regretterait.
Il s'était attendu à tout, il aurait même pu voir le jeune commencer une danse de la pluie ou une quelconque autre incantation vaudou qu'il aurait été moins surpris que de voir un loup se tenir précisément là où le garçon se tenait quelques secondes au-par-avant. Erèbe retint un juron et sa respiration, ne souhaitant pas être vu et il n'expira profondément que lorsque le loup parti dans la direction opposé sans avoir fait attention à sa présence. Il n'était sûrement pas sur ses gardes, croiser quelqu'un alors qu'il était allé si profondément dans la forêt était assez rare. Erèbe s'approcha du sac à dos et l'ouvrit à la recherche d'information sur le changelin mais à part ses habits il ne contenait rien.
Pour une raison qu'il ne parvenait à comprendre, il s'assit contre l'arbre, attendant patiemment que le loup, enfin que le garçon, ait fini de se dégourdir les pattes et décide enfin de revenir chercher ses habits. Il ouvrit alors son livre pour continuer sa lecture là où il l'avait arrêté :
"Un premier pas...
- Mon grand-père, y faisait des babouches...
Un deuxième...
- Et mon grand-père, y disait toujours...
Le troisième, guère plus assuré. Il tendit les mains.
- ... "Les babouches, c'est comme les gens, dans ta vie, t'en auras plein : des bonnes, des mauvaises, des belles, des laides, des trop raides, des trop molles, des trop petites, des trop grandes, des qui donnent des ampoules, des plus ou moins confortables. Et si t'as de la chance, tu trouveras celles qu'Allah a faites pour toi... (...) Alors enfile tes babouches, mets-les l'une devant l'autre, et tu verras bien où elles te mèneront."
Comme tous les conseils du grand-père de Khalid, Erèbe le nota dans un coin de sa tête. Il savait que les vieux donnaient les meilleures leçons et ce vieux-là, malgré ces comparaisons douteuses, lui avait toujours paru plein de sagesse.
La citation vient du livre "Le dernier hiver" de Jean Luc Marcastel
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Dim 22 Avr 2018 - 20:29
Wolves
Feat Erèbe & Zuko Tanaka
Ça y est ! A peine transformé, je commençais à détaler pour courir à travers les arbres ! Quelle sensation grisante ! J’avais juste envie de rester dans les bois. Je me demandais un instant comment ce serait de vivre en temps que loup. Mais je ne pouvais pas me le permettre. L’humain avait encore trop de chose à faire de son côté. Quoi qu’il en soit, je profitais de cette sortie pour courir, me rouler dans l’herbe, m’hydrater dans une petite flaque d’eau. Être dans cette forme en pleine nature était réellement un régal.
Après m’être bien dépensé, je me redirigeai vers ma cachette. Je n’avais pas prévu de rester longtemps ici aujourd’hui. Bien que je n’avais pas encore grand-chose à faire aujourd’hui, je voulais m’assurer que la rentrée se passe bien pour moi. Enfin, j’avais décidé d’être un étudiant indépendant, sérieux et responsable. Ça serait con de déjà abandonner mes bonnes résolutions.
Cependant, J’avais encore l’impression de m’être attiré des ennuis. Un gars était calmement appuyé contre mon arbre et lisait tranquillement un livre. De ce fait, il m’empêchait de reprendre forme humaine et de me rhabiller. Et je ne pouvais pas non plus simplement reprendre mes affaires. Que faire ?
Je pris un instant pour m’allonger et réfléchir à ce que je pouvais faire. Je pouvais attendre qu’il bouge mais il n’avait pas l’air d’être pressé de rentrer. Pire encore, je pouvais parfois le voir relever la tête et observer les alentours. J’étais donc bien content d’être caché dans un buisson. C’était peut-être moi qu’il attendait… Il m’avait peut-être vu… Oh non ! Qu’est-ce que j’allais faire ? Et je ne pouvais pas rentrer nu sur le campus ! Quand bien même, mes clés étaient dans mon sac ! Je serais de toute ffaçon bloqué devant l’entrée de l’immeuble… J’étais vraiment mal.
C’était donc décidé, il fallait que je récupère mon sac. Tiens, mais il était visible… Donc… Il savait qu’il était sous l’arbre ? Merde, merde, merde, merde ! Il était au courant pour moi et m’attendait vraiment… Je n’avais donc plus le choix. Il devait surement savoir qui j’étais. A moins qu’il n’ait pas regarder dans toutes les poches. Mon portefeuille et mes clés étant dans une poche intérieure du sac. Enfin, je n’espérais tout de même pas, il avait largement eu le temps de fouiller.
Résigné, je sortis du buisson et je m’approchais de lui, doucement. Je restais tout de même à une distance raisonnable, partagé entre l’envie de fuir et celle de tenter tout de même de récupérer mon sac.
Après m’être bien dépensé, je me redirigeai vers ma cachette. Je n’avais pas prévu de rester longtemps ici aujourd’hui. Bien que je n’avais pas encore grand-chose à faire aujourd’hui, je voulais m’assurer que la rentrée se passe bien pour moi. Enfin, j’avais décidé d’être un étudiant indépendant, sérieux et responsable. Ça serait con de déjà abandonner mes bonnes résolutions.
Cependant, J’avais encore l’impression de m’être attiré des ennuis. Un gars était calmement appuyé contre mon arbre et lisait tranquillement un livre. De ce fait, il m’empêchait de reprendre forme humaine et de me rhabiller. Et je ne pouvais pas non plus simplement reprendre mes affaires. Que faire ?
Je pris un instant pour m’allonger et réfléchir à ce que je pouvais faire. Je pouvais attendre qu’il bouge mais il n’avait pas l’air d’être pressé de rentrer. Pire encore, je pouvais parfois le voir relever la tête et observer les alentours. J’étais donc bien content d’être caché dans un buisson. C’était peut-être moi qu’il attendait… Il m’avait peut-être vu… Oh non ! Qu’est-ce que j’allais faire ? Et je ne pouvais pas rentrer nu sur le campus ! Quand bien même, mes clés étaient dans mon sac ! Je serais de toute ffaçon bloqué devant l’entrée de l’immeuble… J’étais vraiment mal.
C’était donc décidé, il fallait que je récupère mon sac. Tiens, mais il était visible… Donc… Il savait qu’il était sous l’arbre ? Merde, merde, merde, merde ! Il était au courant pour moi et m’attendait vraiment… Je n’avais donc plus le choix. Il devait surement savoir qui j’étais. A moins qu’il n’ait pas regarder dans toutes les poches. Mon portefeuille et mes clés étant dans une poche intérieure du sac. Enfin, je n’espérais tout de même pas, il avait largement eu le temps de fouiller.
Résigné, je sortis du buisson et je m’approchais de lui, doucement. Je restais tout de même à une distance raisonnable, partagé entre l’envie de fuir et celle de tenter tout de même de récupérer mon sac.
"Découvert"
© Etilya sur DK RPG
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Lun 23 Avr 2018 - 16:42
Il était sûr d'avoir entendu un bruit cette fois, il releva la tête de son bouquin et regarda pour la énième fois autour de lui quand son regard se posa sur le loup qui sortait du buisson. Il s'approcha encore un peu de lui avant de s'arrêter à quelques mètres. Il pouvait voir le regard du jeune faire des allés retours entre lui et son sac, bien évidemment il en avait besoin puisque ses habits se trouvaient dedans. Il ne pouvait décidément pas se permettre de retourner en ville complètement nu, il finirait rapidement en garde à vu pour exhibitionnisme. Il attrapa une feuille qui se trouvait non loin de lui et la glissa dans son livre afin de marquer sa page puis reporta son attention sur le loup qui n'avait toujours pas bougé.
« C'est ça que tu veux ? » Demanda-t-il en montrant le sac d'un signe de tête. « Je te le donne si tu promet de ne pas t'enfuir avec. J'veux juste parler un peu. »
Voyant que le loup ne faisait aucun mouvement il se décida finalement à jeter le sac dans sa direction et au vu du bruit qu'il fit en attérissant à ses pattes, Erèbe compris qu'il avait vraisemblablement mal cherché et que des clés qu'il aurait pu garder en ôtage se trouvaient dedans.
Il vit l'animal prendre le sac dans sa gueule avant de se rediriger vers le buisson où il allait très certainement se changer.
« J'avoue que j'sais pas trop quoi te dire ni même ce que je fou encore ici. J'regrette un peu, j'aurais dû partir tout à l'heure mais c'est trop tard maintenant je suppose.. »
Il marqua un temps d'arrêt, cherchant à mettre de l'ordre dans ses pensées avant de continuer et de raconter n'importe quoi.
« C'est juste.. Bizarre. Je cherchais un endroit où être tranquille et voilà que je me retrouve face à un changelin.. De la même nature que moi qui plus est. »
Plus il parlait et moins il avait l'impression que ses phrases avaient un réel sens. Il devait avoir l'air bien con, il était censé avoir l'avantage après tout, c'était lui qui avait surpris l'autre en train de se foutre à poil et se transformer en loup et pourtant c'était aussi lui qui se retrouvait à aligner des phrases sans trop de cohérence. Il aurait dû garder le silence. Non, plus que ça, il aurait surtout du partir et retourner arbitrer la dispute de ses voisins ça aurait été beaucoup plus simple. Il avait souvent l'impression que ça vie n'était qu'un enchaînement de mauvaises décisions.
« J'm'appelle Erèbe. » Lâcha-t-il finalement avant de s'enfoncer davantage encore.
« C'est ça que tu veux ? » Demanda-t-il en montrant le sac d'un signe de tête. « Je te le donne si tu promet de ne pas t'enfuir avec. J'veux juste parler un peu. »
Voyant que le loup ne faisait aucun mouvement il se décida finalement à jeter le sac dans sa direction et au vu du bruit qu'il fit en attérissant à ses pattes, Erèbe compris qu'il avait vraisemblablement mal cherché et que des clés qu'il aurait pu garder en ôtage se trouvaient dedans.
Il vit l'animal prendre le sac dans sa gueule avant de se rediriger vers le buisson où il allait très certainement se changer.
« J'avoue que j'sais pas trop quoi te dire ni même ce que je fou encore ici. J'regrette un peu, j'aurais dû partir tout à l'heure mais c'est trop tard maintenant je suppose.. »
Il marqua un temps d'arrêt, cherchant à mettre de l'ordre dans ses pensées avant de continuer et de raconter n'importe quoi.
« C'est juste.. Bizarre. Je cherchais un endroit où être tranquille et voilà que je me retrouve face à un changelin.. De la même nature que moi qui plus est. »
Plus il parlait et moins il avait l'impression que ses phrases avaient un réel sens. Il devait avoir l'air bien con, il était censé avoir l'avantage après tout, c'était lui qui avait surpris l'autre en train de se foutre à poil et se transformer en loup et pourtant c'était aussi lui qui se retrouvait à aligner des phrases sans trop de cohérence. Il aurait dû garder le silence. Non, plus que ça, il aurait surtout du partir et retourner arbitrer la dispute de ses voisins ça aurait été beaucoup plus simple. Il avait souvent l'impression que ça vie n'était qu'un enchaînement de mauvaises décisions.
« J'm'appelle Erèbe. » Lâcha-t-il finalement avant de s'enfoncer davantage encore.
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Mar 24 Avr 2018 - 0:26
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Feat Erèbe & Zuko Tanaka
Comme je m’en doutais, c’est bien moi qu’il attendait en lisant. A peine m’étais-je un peu rapproché qu’il avait arrêté sa lecture et me regardait avec intensité. Il n’y avait rien de méchant dans son regard. Mais je ne pouvais m’empêcher d’être mal. Bah oui, une nouvelle personne avait découvert mon secret. Ça commençait tout de même à faire beaucoup, non ?
Il se décida à fermer son bouquin, comme si de rien était avant de me regarder à nouveau. Il se mis ensuite à me parler normalement. Pas étonnant, il savait. Mais il n’y avait aucune méchanceté dans sa voix. Il voulait juste me parler, donc ? Il voulait savoir ce que j’étais… Pas étonnant. Avec tout ce qui se passait en ville. Peut-être me prenait-il pour un lycan, d’ailleurs. Mais bon, je savais très bien que je n’en étais pas un. Mais allait-il le croire ?
Je ne répondis qu’aucune façon. Je ne savais pas quoi répondre. Je n’en eus pas besoin cependant. Il finit par prendre mon sac pour me le lancer à quelques pas de moi. Je m’approchai alors et le prit dans ma gueule. Je filais ensuite dans le buisson pour me transformer et m’habiller. J’écoutai aussi avec attention ce que disait l’autre gars.
Il piquait ma curiosité. Il voulait me parler mais ne savait pas quoi me dire ni pourquoi il était resté ? Voilà qui était étrange, non ? Je m’interrogeais sur lui en remettant mon boxer et mon jean. Autant faire rapide. M’habiller dans ce buisson était relativement… Compliqué. Hé… Attendez ! Il avait dit Changelin ? De même nature ?
Toujours torse et pieds nus, je sortis de ma cachette avec le reste de mes affaires. Nous nous regardâmes avec attention. Je l’observai de la tête aux pieds. Qui était-il pour en savoir autant. Erèbe… Drôle de prénom…
Je m’approchais un peu, tout en laissant une distance raisonnable entre nous. Puisqu’il n’avait donné qu’un prénom. Je ne voyais pas pourquoi j’allais lui en donner plus sur moi… S’il n’avait pas déjà l’info, ce dont je doutais.
Je me giflai mentalement. Je venais de lui dire que je ne connaissais pas mes parents, vu que l’un des deux devaient être un changelin aussi. Il devait donc en savoir bien plus que moi à ce sujet… C’était peut-être l’occasion, en fait ! Plus rassuré, je me permis de remettre mon t-shirt et mes chaussures avant de m’assoir. Il voulait parler… Du coup, parlons !
Il se décida à fermer son bouquin, comme si de rien était avant de me regarder à nouveau. Il se mis ensuite à me parler normalement. Pas étonnant, il savait. Mais il n’y avait aucune méchanceté dans sa voix. Il voulait juste me parler, donc ? Il voulait savoir ce que j’étais… Pas étonnant. Avec tout ce qui se passait en ville. Peut-être me prenait-il pour un lycan, d’ailleurs. Mais bon, je savais très bien que je n’en étais pas un. Mais allait-il le croire ?
Je ne répondis qu’aucune façon. Je ne savais pas quoi répondre. Je n’en eus pas besoin cependant. Il finit par prendre mon sac pour me le lancer à quelques pas de moi. Je m’approchai alors et le prit dans ma gueule. Je filais ensuite dans le buisson pour me transformer et m’habiller. J’écoutai aussi avec attention ce que disait l’autre gars.
Il piquait ma curiosité. Il voulait me parler mais ne savait pas quoi me dire ni pourquoi il était resté ? Voilà qui était étrange, non ? Je m’interrogeais sur lui en remettant mon boxer et mon jean. Autant faire rapide. M’habiller dans ce buisson était relativement… Compliqué. Hé… Attendez ! Il avait dit Changelin ? De même nature ?
Toujours torse et pieds nus, je sortis de ma cachette avec le reste de mes affaires. Nous nous regardâmes avec attention. Je l’observai de la tête aux pieds. Qui était-il pour en savoir autant. Erèbe… Drôle de prénom…
Zuko ▬ « Je m’appelle Zuko. Tu es… Un Changelin loup, c’est ça ? »
Je m’approchais un peu, tout en laissant une distance raisonnable entre nous. Puisqu’il n’avait donné qu’un prénom. Je ne voyais pas pourquoi j’allais lui en donner plus sur moi… S’il n’avait pas déjà l’info, ce dont je doutais.
Zuko ▬ « Tu… Tu es le premier changelin que je croise… Enfin, je dois en connaitre d’autres, mais je ne sais pas qu’ils sont changelins. »
Je me giflai mentalement. Je venais de lui dire que je ne connaissais pas mes parents, vu que l’un des deux devaient être un changelin aussi. Il devait donc en savoir bien plus que moi à ce sujet… C’était peut-être l’occasion, en fait ! Plus rassuré, je me permis de remettre mon t-shirt et mes chaussures avant de m’assoir. Il voulait parler… Du coup, parlons !
"Discussion"
© Etilya sur DK RPG
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Mar 24 Avr 2018 - 2:42
"Tu es le premier changelin que je croise" Il aurait presque pu rire tellement la coïncidence semblait énorme, à croire qu'être en marge de la normalité était obligatoirement synonyme de "Famille merdique".
Maintenant que Zuko était plus proche de lui, il se permit de le dévisager sans grande discrétion. Pas très grand, assez fin, des yeux bleus et un visage qui respire l'innocence. Erèbe le vit s'asseoir à quelques mètres de lui, il n'y a pas à dire, rester afin de le rencontrer n'avait pas été son idée la plus brillante. Il n'était pas à l'aise avec le contacte humain, sûrement à cause de son enfance loin de la civilisation et bien que travailler au bar l'avait quelque peu aidé à améliorer sa sociabilité, on ne pouvait clairement pas le qualifier de bavard ou d'avenant.
« T'as du galérer pour gérer tes transformations solo. »
Il ferma les yeux et expira bruyamment, lui-même fatigué par son manque de tact et de délicatesse. Il avait évité volontairement le sujet des parents sachant pertinamment que c'était souvent un terrain glissant. En outre, il n'aurait pas apprécié qu'un inconnu se permette ce genre de question lors d'une première conversation. Et pourtant, il avait quand même trouvé le moyen d'être brusque. Il y avait des millions de formulations possible et il avait choisi la plus brutale. Quand ils étaient enfant, Elpis lui disait souvent que si sur le fond il n'avait pas tord, il devait généralement revoir la forme.
« Enfin j'veux dire que ce n'est pas quelque chose d'inné, y'a pas de recette miracle et universelle. »
Inconsciemment il se mit a jouer avec son écarteur, cherchant ses mots. Il voulait le mettre en garde, lui dire que ça pouvait être dangereux pour lui surtout au vu de la forme qu'il prenait quand il se transformait mais il ne voulait pas le faire paniquer non plus. Il ouvrit plusieurs fois la bouche avant de la refermer, fixa Zuko qui était toujours assit en face de lui et semblait attendre qu'il finisse de dire ce qu'il avait à dire.
« Pour moi par exemple, la seule façon de changer de forme c'est de voir ma sœur le faire. »
C'était.
« Tu devrais faire plus attention. »
Ayant l'impression de creuser sa propre tombe, il décida finalement de laisser la parole à Zuko. Tout bien réfléchis, si il faisait un bref résumé de sa vie, il n'était vraiment pas sûr de pouvoir l'aider d'une quelconque manière.
Maintenant que Zuko était plus proche de lui, il se permit de le dévisager sans grande discrétion. Pas très grand, assez fin, des yeux bleus et un visage qui respire l'innocence. Erèbe le vit s'asseoir à quelques mètres de lui, il n'y a pas à dire, rester afin de le rencontrer n'avait pas été son idée la plus brillante. Il n'était pas à l'aise avec le contacte humain, sûrement à cause de son enfance loin de la civilisation et bien que travailler au bar l'avait quelque peu aidé à améliorer sa sociabilité, on ne pouvait clairement pas le qualifier de bavard ou d'avenant.
« T'as du galérer pour gérer tes transformations solo. »
Il ferma les yeux et expira bruyamment, lui-même fatigué par son manque de tact et de délicatesse. Il avait évité volontairement le sujet des parents sachant pertinamment que c'était souvent un terrain glissant. En outre, il n'aurait pas apprécié qu'un inconnu se permette ce genre de question lors d'une première conversation. Et pourtant, il avait quand même trouvé le moyen d'être brusque. Il y avait des millions de formulations possible et il avait choisi la plus brutale. Quand ils étaient enfant, Elpis lui disait souvent que si sur le fond il n'avait pas tord, il devait généralement revoir la forme.
« Enfin j'veux dire que ce n'est pas quelque chose d'inné, y'a pas de recette miracle et universelle. »
Inconsciemment il se mit a jouer avec son écarteur, cherchant ses mots. Il voulait le mettre en garde, lui dire que ça pouvait être dangereux pour lui surtout au vu de la forme qu'il prenait quand il se transformait mais il ne voulait pas le faire paniquer non plus. Il ouvrit plusieurs fois la bouche avant de la refermer, fixa Zuko qui était toujours assit en face de lui et semblait attendre qu'il finisse de dire ce qu'il avait à dire.
« Pour moi par exemple, la seule façon de changer de forme c'est de voir ma sœur le faire. »
C'était.
« Tu devrais faire plus attention. »
Ayant l'impression de creuser sa propre tombe, il décida finalement de laisser la parole à Zuko. Tout bien réfléchis, si il faisait un bref résumé de sa vie, il n'était vraiment pas sûr de pouvoir l'aider d'une quelconque manière.
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Dim 29 Avr 2018 - 21:05
Wolves
Feat Erèbe & Zuko Tanaka
Alors que j’étais assis, je le regardai attentivement. Ses yeux, ses cicatrices, il y avait un petit truc terrifiant chez li. Pourtant, je me sentais en confiance. Quelque chose me faisait rester calme. J’avais ce sentiment que je n’avais pas à m’inquiéter. Après tout, c’était juste une discussion. Et surtout, il savait ce qu’était un changelin.
Je fus étonné du commentaire qu’il fit. Galérer, oui… Mais je n’étais pas certain que ce soit donc la manière qu’il parle. En effet, au début, je devais faire attention à ne pas me transformer n’importe où ou n’importe quand. A vrai dire, cela s’était un peu calmé à partir de moment où je partais souvent dans les bois pour courir en tant que loup. Quoi qu’il en soit j’avais confirmation que Erèbe et moi ne pensions pas à la même chose quand il s’agissait de galérer. Ainsi, j’apprenais qu’il ne pouvait se transformer que s’il voyait sa sœur faire. Quant à sa remarque. Il était marrant de me dire de faire attention. Mais sans savoir par quoi j’étais passé, je n’appréciais pas trop.
Sans le vouloir, mon ton était devenu plus sec et plus froid.
Je baissai la tête alors que ma voix s’atténuait sur les derniers mots. Pendant longtemps, j’avais fait des cauchemars à ce sujet et je n’avais personne pour qui parler. Je portais sur mes épaules un secret trop lourd pour un enfant et un adolescent.
Je fis une courte pause. Je ne savais pas pourquoi je lui raconter tout ça mais maintenant que j’étais en train d’en parler, il fallait que ça sorte.
Je le redressai la tête pour le regarder. Mon regard était toujours un peu dur. Sa remarque me restait en travers de la gorge.
Je fus étonné du commentaire qu’il fit. Galérer, oui… Mais je n’étais pas certain que ce soit donc la manière qu’il parle. En effet, au début, je devais faire attention à ne pas me transformer n’importe où ou n’importe quand. A vrai dire, cela s’était un peu calmé à partir de moment où je partais souvent dans les bois pour courir en tant que loup. Quoi qu’il en soit j’avais confirmation que Erèbe et moi ne pensions pas à la même chose quand il s’agissait de galérer. Ainsi, j’apprenais qu’il ne pouvait se transformer que s’il voyait sa sœur faire. Quant à sa remarque. Il était marrant de me dire de faire attention. Mais sans savoir par quoi j’étais passé, je n’appréciais pas trop.
Zuko ▬ « Pas inné ? J’aurais préféré. Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis transformé involontairement. A vrai dire, si je ne venais pas régulièrement ici. Il y a longtemps que je me serais transformé sans le vouloir en pleine ville ! »
Sans le vouloir, mon ton était devenu plus sec et plus froid.
Zuko ▬ « Je me souviens encore de la première fois. J’avais dix ou onze ans à l’époque. J’étais en train de courir le long du lac. Encore heureux qu’il n’y avait personne sinon on m’aurait vu. Les autres fois, c’était chez moi. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Je ne savais même pas ce que j’étais. Mais je me transformais, c’était plus fort que moi. Et j’avais tellement peur que quelqu’un s’en rende compte. J’ai imaginé les pires trucs. Qu’on me prendrait pour un phénomène de foire ou qu’on m’enferme pour faire des expériences sur moi… »
Je baissai la tête alors que ma voix s’atténuait sur les derniers mots. Pendant longtemps, j’avais fait des cauchemars à ce sujet et je n’avais personne pour qui parler. Je portais sur mes épaules un secret trop lourd pour un enfant et un adolescent.
Zuko ▬ « Je n’ai pu en parler avec personne pendant cinq ans. Et j’avais peur. Mais je me sentais tellement bien en tant que loup. J’avais ce besoin de me transformer. J’ai toujours fait attention pour ne pas me faire prendre quand je partais en ballade. Mes parents me voyaient souvent revenir couvert de boue sans comprendre. Mais ils ne posaient pas de question… Tout se passait bien, on va dire. »
Je fis une courte pause. Je ne savais pas pourquoi je lui raconter tout ça mais maintenant que j’étais en train d’en parler, il fallait que ça sorte.
Zuko ▬ « Finalement, je me suis fait surprendre… En encore. Si je n’avais pas été aussi parano, elle ne le saurait même pas. Mais grave à elle, j’ai pu me débarrasser de ma peur et j’ai enfin pu parler de mes transformations. Petit à petit, je me suis fait des rencontres. Des personnes qui savent réellement ce que je suis et avec qui j’ai enfin pu avoir des réponses à mes questions… Ou presque. Après tout, personne ne peut mieux en savoir sur les Changelins qu’un Changelin. »
Je le redressai la tête pour le regarder. Mon regard était toujours un peu dur. Sa remarque me restait en travers de la gorge.
Zuko ▬ « Si toi, tu n’as pas besoin de te transformer, tant mieux pour toi. Mais ne viens pas me dire de faire attention. Ça fait six ans au moins que je le fais. »
"Je te dis ce que j'ai sur le coeur"
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 3 Mai 2018 - 14:27
Erèbe était sur le cul, c'était le moins qu'on pouvait dire. Il n'avait pas envisagé les choses sous cet angle et pourtant "Tu es le premier changelin que je croise" veut clairement dire "Tu es le premier changelin que je croise". Il n'y a pas trente-six milles interprétations possible.
Pendant un instant il essaya de s'imaginer affronter tout ça tout seul.. Devoir comprendre ce qu'il était, faire face à ça sans personne pour lui expliquer et le soutenir. Avoir constamment cette peur d'être découvert.. Il pouvait essayer de deviner ce que ça avait été pour lui mais il ne pourrait jamais le comprendre.
Il s'en voulu immédiatement et plus il écoutait Zuko lui raconter ce que son adolescence avait été à cause de sa nature de Changelin plus il culpabilisait. Il aurait dû plus chercher à peser ses mots. Il sentait que le garçon était en colère, contre lui et sûrement contre ses parents aussi, contre l'Univers peut-être de lui faire vivre ça alors qu'il pourrait être un gamin normal. Peut-être même que fût un temps, il eut été en colère contre lui-même pour autant apprécier se transformer en loup mais il garda ses réflexion pour lui. Il avait suffisamment vexé le gamin pour aujourd'hui alors il choisi plutôt de relever un passage qui avait éveillé sa curiosité :
« Tu dis connaîtres des personnes qui savent ce que sont les Changelins et pourtant je suis le premier que tu croises.. Des personnes qui ont pu répondre à certaines de tes questions.. Qui exactement pourrait en savoir assez sur nous pour t'aider alors qu'il n'en ai pas un ? »
Et puis, contre toute attente, se surprenant le premier il ressenti le besoin de se justifier :
« J'ai été maladroit.. Quand je t'ai dis de faire attention c'était pas pour te faire la morale.. C'est juste que.. Même avec une parfaite maîtrise de tes transformations il y a toujours un risque que tu perdes le contrôles un jour. En temps normal c'est déjà suffisamment dangereux pour un Changelin de se transformer face à d'autres personnes mais avec la nature du notre ça l'est d'autant plus. J'voulais pas avoir l'air moralisateur ou jugeur... »
Il plongea son regard dans les yeux de Zuko, il était désolé mais il ne le dirait pas à voix haute, se justifier lui avait déjà demandé assez d'effort.
« C'est pas que j'ai plus besoin de me transformer, j'peux plus c'est tout. »
A son tour sa voix c'était faite dure, cherchant à lui faire comprendre qu'il ne voulait pas approfondir le sujet.
Pendant un instant il essaya de s'imaginer affronter tout ça tout seul.. Devoir comprendre ce qu'il était, faire face à ça sans personne pour lui expliquer et le soutenir. Avoir constamment cette peur d'être découvert.. Il pouvait essayer de deviner ce que ça avait été pour lui mais il ne pourrait jamais le comprendre.
Il s'en voulu immédiatement et plus il écoutait Zuko lui raconter ce que son adolescence avait été à cause de sa nature de Changelin plus il culpabilisait. Il aurait dû plus chercher à peser ses mots. Il sentait que le garçon était en colère, contre lui et sûrement contre ses parents aussi, contre l'Univers peut-être de lui faire vivre ça alors qu'il pourrait être un gamin normal. Peut-être même que fût un temps, il eut été en colère contre lui-même pour autant apprécier se transformer en loup mais il garda ses réflexion pour lui. Il avait suffisamment vexé le gamin pour aujourd'hui alors il choisi plutôt de relever un passage qui avait éveillé sa curiosité :
« Tu dis connaîtres des personnes qui savent ce que sont les Changelins et pourtant je suis le premier que tu croises.. Des personnes qui ont pu répondre à certaines de tes questions.. Qui exactement pourrait en savoir assez sur nous pour t'aider alors qu'il n'en ai pas un ? »
Et puis, contre toute attente, se surprenant le premier il ressenti le besoin de se justifier :
« J'ai été maladroit.. Quand je t'ai dis de faire attention c'était pas pour te faire la morale.. C'est juste que.. Même avec une parfaite maîtrise de tes transformations il y a toujours un risque que tu perdes le contrôles un jour. En temps normal c'est déjà suffisamment dangereux pour un Changelin de se transformer face à d'autres personnes mais avec la nature du notre ça l'est d'autant plus. J'voulais pas avoir l'air moralisateur ou jugeur... »
Il plongea son regard dans les yeux de Zuko, il était désolé mais il ne le dirait pas à voix haute, se justifier lui avait déjà demandé assez d'effort.
« C'est pas que j'ai plus besoin de me transformer, j'peux plus c'est tout. »
A son tour sa voix c'était faite dure, cherchant à lui faire comprendre qu'il ne voulait pas approfondir le sujet.
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Mar 8 Mai 2018 - 1:56
Wolves
Feat Erèbe & Zuko Tanaka
Ça y est, on pouvait dire qu’il y avait de la tension entre nous. Il fallait avouer que la discussion n’était pas des plus légère. Je venais de déballer à un inconnu tout ce que j’avais sur le cœur sous le coup de la colère. Et lui, tout ce qu’il trouvait à me demander qui pouvait bien en savoir sur les Changelins, autre que les Changelins ? Et bien tu ne le sauras pas ! J’ai fait une promesse à Tsukishima-san et ce ne sera pas pour toi que je la briserai.
Cependant, il fit… Ce qui aurait pu être des excuses. Il reconnaissait ses torts. Il m’expliqua alors que c’était juste pour me prévenir, de faire attention. Je trouvais ça… Gentil, d’une certaine manière. Enfin… Je pense. Je n’étais pas sûr. Je n’avais pas parfaitement compris ce qu’il voulait me dire à ce sujet. Cette histoire de perdre le contrôle… Non, au pire, j’avais juste des transformations involontaires. A part pour les premières transformations, quand j’avais entre 10 et 12 ans, je n’avais jamais perdu le contrôle.
Bref, ça s’était un peu amélioré. Pas longtemps puisque qu’il me regarda assez durement et me cracha à la figure qu’il ne pouvait tout simplement plus se transformer. La colère remonta soudainement en moi. Encore une fois, je me demandais pourquoi il se permettait de me parler ainsi. Mais j’étais tout de même un peu triste pour lui. Si je ne pouvais plus me transformer du jour au lendemain, cela me manquerait terriblement.
Faux, je le savais bien. Il y avait une différence entre les deux. Mais j’étais trop remonté pour le lui accorder.
J’allais lâcher « plus compétents que toi » mais je me retiens à temps. Après tout si c’était un changelin, il avait surement plus à apprendre que moi s’il n’était pas capable de se transformer. Quant à moi, j’allais surement rencontrés d’autres changelins. Cette personne, ce Thomas Tel, il en connaissait surement. Et j’allais le rencontrer avec Jess-nee-san. Rien que cette idée me réjouissait. D’ailleurs, ça me faisait penser qu’il m’avait posé une question plus tôt.
Je pris une courte inspiration avant de reprendre.
J’attendis une réponse de sa part, qu’il accepte ou refuse ma proposition…
Cependant, il fit… Ce qui aurait pu être des excuses. Il reconnaissait ses torts. Il m’expliqua alors que c’était juste pour me prévenir, de faire attention. Je trouvais ça… Gentil, d’une certaine manière. Enfin… Je pense. Je n’étais pas sûr. Je n’avais pas parfaitement compris ce qu’il voulait me dire à ce sujet. Cette histoire de perdre le contrôle… Non, au pire, j’avais juste des transformations involontaires. A part pour les premières transformations, quand j’avais entre 10 et 12 ans, je n’avais jamais perdu le contrôle.
Bref, ça s’était un peu amélioré. Pas longtemps puisque qu’il me regarda assez durement et me cracha à la figure qu’il ne pouvait tout simplement plus se transformer. La colère remonta soudainement en moi. Encore une fois, je me demandais pourquoi il se permettait de me parler ainsi. Mais j’étais tout de même un peu triste pour lui. Si je ne pouvais plus me transformer du jour au lendemain, cela me manquerait terriblement.
Zuko ▬ « Tu ne peux plus te transformer donc t’en a pas besoin. C’est du pareil au même »
Faux, je le savais bien. Il y avait une différence entre les deux. Mais j’étais trop remonté pour le lui accorder.
Zuko ▬ « Encore une fois, j’ai appris tout seul. Je n’avais personne pour m’aider. Je ne vais donc pas laisser le premier venu me faire une remarque là-dessus. Si tu veux faire un commentaire, apprends-moi. Mais je pense que je trouverai facilement d’autres senseis… »
J’allais lâcher « plus compétents que toi » mais je me retiens à temps. Après tout si c’était un changelin, il avait surement plus à apprendre que moi s’il n’était pas capable de se transformer. Quant à moi, j’allais surement rencontrés d’autres changelins. Cette personne, ce Thomas Tel, il en connaissait surement. Et j’allais le rencontrer avec Jess-nee-san. Rien que cette idée me réjouissait. D’ailleurs, ça me faisait penser qu’il m’avait posé une question plus tôt.
Zuko ▬ « Il n’est pas question que je te dise qui connait au minimum l’existence des Changelins. J’ai fait la promesse de garder ce secret. Et je compte bien la respecter. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il nous pensait disparu et qu’il gardera lui aussi le secret de cette rencontre. »
Je pris une courte inspiration avant de reprendre.
Zuko ▬ « Puisque je ne compte pas en dire plus et que le sujet des transformations nous énerve, je propose de changer de sujet. Ça serait con pour moi de me mettre à dos le seul et unique changelin que je connais pour l’instant. »
J’attendis une réponse de sa part, qu’il accepte ou refuse ma proposition…
"Changeons de sujet"
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 10 Mai 2018 - 1:14
La situation avait dégénérée c'était le moins qu'il pouvait dire, dès que l'un deux la jouait mea culpa, l'autre ne retenait que la partie où son homologue c'était énervé. Et Erèbe avait beau comprendre l'énervement de Zuko, il avait beau savoir qu'il était potentiellement capable de l'aider à se retransformer, il avait beau être conscient qu'il devait accepter sa proposition et changer de sujet de conversation, il sentait son impulsivité prendre possession de tout son être.
Il serra ses poings pour essayer de contenir ses tremblements et un grognement monta dans sa gorge. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne s'était pas transformé en loup que celui-ci se manifestait de plus en plus souvent sous sa forme humaine. Il se sentait frustré de ne pouvoir revêtir sa forme de Changelin, cela lui manquait atrocement et entendre Zuko dénigrer le besoin de laisser s'exprimer son autre nature alors qu'il devait parfaitement savoir que pouvoir et vouloir étaient deux choses totalement différentes ne faisait qu'accentuer sa colère.
Sa curiosité aussi augmenta fasse au refus de lui en dire davantage sur la personne qui avait su l'aider. Après tout, peut-être que cette même personne pourrait l'aider à lui aussi et pourtant, il savait qu'il ne demanderait jamais de l'aide. Ce serait admettre ses propres faiblesse et il était bien trop fier pour cela.
« Très bien. Je peux comprendre. Une promesse est une promesse. »
Il se sentait incapable de faire des phrases plus longues, chaque mot prononcé semblait le rapprocher de cette haine qui sommeillait au fond de lui depuis bien trop longtemps et qui ne demandait qu'à sortir. La douleur qu'il ressenti alors que ses ongles s'allongeaient sensiblement et se plantaient dans la paume de sa main le ramena à la réalité. Il était en train de perdre le contrôle, il devait se ressaisir. Il inspira puis expira aussi calmement qu'il le pouvait en fermant les yeux. Après quelques secondes il les rouvrit. Cette colère, sa colère était toujours là mais sous contrôle.
« Si tu peux aussi facilement que ça trouver un autre sensei et bien fait le, je t'en pris. Il sera sûrement plus compétent que moi hein ? »
Son regard ce fît hautain, presque arrogant. Bien sûr qu'il avait compris le sous-entendu, bien sûr qu'il avait deviné la fin de la phrase que Zuko était parvenu à taire de justesse. Il savait pertinemment que trouver un autre changelin loup allait être vraiment difficile à trouver mais une fois cela de fait, il n'y avait aucun doute sur le fait que celui-ci serait plus compétent que lui. Après tout, il ne parvenait plus à se transformer et même une huître devait être plus pédagogue que lui.
Il n'ajouta rien. Il n'y avait rien à ajouter. Il réfléchissait, cherchait à savoir si il devait partir ou non. Ce gamin, c'était peut-être sa chance. Sa chance de pouvoir de nouveau être un loup, d'avoir une meute.. Il décida alors que si Zuko voulait de lui, ce serait à lui de faire le deuxième pas, après tout, il avait fait le premier en restant après l'avoir vu se transformer.
Foutue fierté.
Il serra ses poings pour essayer de contenir ses tremblements et un grognement monta dans sa gorge. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne s'était pas transformé en loup que celui-ci se manifestait de plus en plus souvent sous sa forme humaine. Il se sentait frustré de ne pouvoir revêtir sa forme de Changelin, cela lui manquait atrocement et entendre Zuko dénigrer le besoin de laisser s'exprimer son autre nature alors qu'il devait parfaitement savoir que pouvoir et vouloir étaient deux choses totalement différentes ne faisait qu'accentuer sa colère.
Sa curiosité aussi augmenta fasse au refus de lui en dire davantage sur la personne qui avait su l'aider. Après tout, peut-être que cette même personne pourrait l'aider à lui aussi et pourtant, il savait qu'il ne demanderait jamais de l'aide. Ce serait admettre ses propres faiblesse et il était bien trop fier pour cela.
« Très bien. Je peux comprendre. Une promesse est une promesse. »
Il se sentait incapable de faire des phrases plus longues, chaque mot prononcé semblait le rapprocher de cette haine qui sommeillait au fond de lui depuis bien trop longtemps et qui ne demandait qu'à sortir. La douleur qu'il ressenti alors que ses ongles s'allongeaient sensiblement et se plantaient dans la paume de sa main le ramena à la réalité. Il était en train de perdre le contrôle, il devait se ressaisir. Il inspira puis expira aussi calmement qu'il le pouvait en fermant les yeux. Après quelques secondes il les rouvrit. Cette colère, sa colère était toujours là mais sous contrôle.
« Si tu peux aussi facilement que ça trouver un autre sensei et bien fait le, je t'en pris. Il sera sûrement plus compétent que moi hein ? »
Son regard ce fît hautain, presque arrogant. Bien sûr qu'il avait compris le sous-entendu, bien sûr qu'il avait deviné la fin de la phrase que Zuko était parvenu à taire de justesse. Il savait pertinemment que trouver un autre changelin loup allait être vraiment difficile à trouver mais une fois cela de fait, il n'y avait aucun doute sur le fait que celui-ci serait plus compétent que lui. Après tout, il ne parvenait plus à se transformer et même une huître devait être plus pédagogue que lui.
Il n'ajouta rien. Il n'y avait rien à ajouter. Il réfléchissait, cherchait à savoir si il devait partir ou non. Ce gamin, c'était peut-être sa chance. Sa chance de pouvoir de nouveau être un loup, d'avoir une meute.. Il décida alors que si Zuko voulait de lui, ce serait à lui de faire le deuxième pas, après tout, il avait fait le premier en restant après l'avoir vu se transformer.
Foutue fierté.
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