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Dim 6 Mai 2018 - 16:46
Tout se déroulait comme d'habitude, c'était un matin comme tant d'autres. C'était le lendemain qui allait être signe de nouveauté. Aussi ai-je décidé de prendre un soin tout particulier au cirage de mes chaussures et au repassage de ma chemise, cravate, pantalon et gilet pour être le plus distingué possible. J'avais réussi à obtenir un poste de justesse dans le département des langues de l'université de Nakanoto. L'année ayant commencé depuis quelques jours déjà j'ai dû faire appel au même hacker qui m'avait obtenu mes visas plus rapidement. En quelques jours j'avais reçu mon visa d'enseignement et des preuves attestant de mes capacités à diriger certains cours à Nakanoto.
Le rendez-vous avec le doyen du département des langues s'étant par la suite très bien déroulé il m'a demandé de commencer aussitôt. Et ni une ni deux je me suis retrouvé à devoir prendre mon premier cours le lendemain du rendez-vous pour le poste.
Je me suis levé et préparé comme à mon habitude sur le coup de 6h du matin. J'en ai profité pour passer par le parc sur ma route pour aller à l'université. Une fois arrivé sur le coup de 7h à peu près, je me suis dirigé à la rencontre de quelques confrères me mettant en garde contre certain élèves issus de familles si fortunées qu'ils se pensaient d’ores et déjà supérieur au corps enseignant. Cela ne me choquait guère au vue de la jeunesse en générale alors je les remerciai de ces informations. Je me dirigeai ensuite pour aller saluer une consœur et amie, au département d'histoire avant de me rendre à ma salle de classe.
Le cours était à 9h et moi largement en avance, aussi ai-je décidé d'aller faire un tour dans l'aile du département des langues pour me familiariser avec les couloirs et mémoriser les plans de l'université. À 8h55 je fis mon entré dans la salle de cours, me dirigeai vers le porte manteau où je crochai mon feutre, puis mon manteau et enfin pour parapluie. Je suis revenu au bureau pour poser mon attaché-case où se trouvaient les cours et mes fiches sur mes élèves. J'ai ouvert ma montre à gousset une dernière fois pour qu'à 9h précise je puisse commencer à m'adresser à l'assemblée, appelant au silence et au calme.
John – Jeunes gens, bienvenu dans ce cours de français. Je suis Mr. Smith et je vais diriger ce cours pour vous inculquer aussi efficacement que possible l'exigence de la langue française. Ai-je dis dans un français soutenue mais à leur niveau en théorie.
J'ai entendu un élève dissonant au moment de leur « Bonjour Smith-sensei », lui ayant dit « gaijin-sensei ». J'ai alors cité son nom, l'invitant à se lever. Je lui ai demandé de m'indiquer l'heure qu’indiquait ma montre ainsi que de me donner son âge.
Il s'exécuta alors avec un sourire satisfait de son audace et me répondit qu'il avait 18 ans et qu'il était 9h03 à ma montre.
John – Bien comme il ne vous a fallu qu'une minute pour montrer que votre éducation avait 18 ans de retard, ainsi que faire perdre deux minute supplémentaire à la classe. À 9h03 la semaine prochaine, vous me remettrez un essai de 54 pages sur la bienséance et la politesse, leur intérêt pour la génération des 18-25 ans d'aujourd'hui. Si vous n'obtenez pas la moyenne à cet essai vous serez éjecté du parcours de français. Lui ai-je dis avec un sourire tendre et dénué de toute animosité.
Je suis retourné m’asseoir ensuite, le calme étant total. Le cours était un simple cours d'introduction au programme de l'année, ainsi que ce que j'allais apporter à ce programme pour l'enrichir. Je leur ai donc précisé que je leurs dispenserai des cours selon les milieux parlant français allant du français de rue jusqu'à celui parlé dans les palaces de haute gastronomie.
Ce cours c'est extrêmement bien passé. A ma grande surprise je semblais avoir capté l'attention de ces jeunes gens qui buvaient mes paroles et avaient déjà un niveau tout à fait satisfaisant pour ceux qui pratiquaient le français depuis un moment. Pour d'autre je comprenais que c'était pratiquement du premier contact avec la pratique de la langue. J'ai alors appuyé en fin de cours mon engagement à fournir toute aide possible pour améliorer le niveau des élèves qui le demanderaient dans leur maîtrise du français ou d’une autre langue.
John – Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui jeunes gens. Leur ai-je dis en leur souriant avant de les libérer de ma présence et commencer à ranger mes affaires.
Taichi Tomoe Lizenko#97289#97289#97289#97289#97289#97289#97289
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Jeu 10 Mai 2018 - 15:23
Aujourd’hui a lieu le tout premier cours de français de Taichi Tomoe. Non pas qu’elle ne parle pas la langue, ou ne la comprenne pas, mais son apprentissage s’est fait dans les livres ou devant des films et des séries. Un peu de formalisme ne fera pas de mal à son niveau. De plus, elle connait le nouveau professeur. Le cours promet donc d’être très … divertissant.
En effet le professeur en question, John Smith, a fait appel aux talents de hackeuse de Kage Shiina pour venir au Japon, mais aussi pour obtenir les différents certificats nécessaires pour enseigner au niveau universitaire dans ce pays. Il n’y a rien eu de très compliqué dans ses demandes. Surtout des modifications de curriculum vitae, des créations de diplômes avec l’ajout dans les registres des universités précédentes aux bonnes dates, aussi bien pour l’enseignement que pour les études. Ajouter les photos de lui dans les albums de fin d’année, avec des annotations en prime. Tout prévoir n’a pris que quelques jours à Taichi. Mais maintenant elle est curieuse.
Ce personnage, cet enseignant dont elle a participé à la création l’intrigue au plus haut point. Peut-il véritablement enseigner ? Tenir un amphithéâtre de 150 étudiants, potentiellement déchainés et ne suivant ce cours optionnel que par obligation, ce n’est pas chose aisé. Elle le sait, c’est déjà le troisième professeur de français qui arrive pour enseigner en quelques semaines de cours. Ce qui est mauvais signe, cette classe n’est pas attentive, presque encore moins qu’elle, ce qui est un véritable exploit.
Afin de ne pas être en retard, la jeune sorcière se dépêche et s’installe au milieu de la salle. Avec sa petite taille, elle va pouvoir passer inaperçu et satisfaire sa curiosité sans borne. A 9 heures précise, le professeur appelle le calme et le silence. Il obtient les deux avec facilité, enfin ce n’est que le début du cours. Tout peut encore basculer.
« - Jeunes gens, bienvenu dans ce cours de français. Je suis Mr. Smith et je vais diriger ce cours pour vous inculquer aussi efficacement que possible l’exigence de la langue française. »
La petite sorcière ne peut que le lui concéder. La langue française est l’une des plus complexe qu’elle a apprit jusqu’à maintenant en autodidacte. Comme ses camarades, elle le salue en le gratifiant du ‘Smith-sensei’ de rigueur. Cependant un peu plus bas à sa gauche, un d’entre eux remplace le ‘Smith’ par ‘gaijin’. Ce qui est aux yeux de Taichi Tomoe très déplacé.
Smith-sensei adopte alors la meilleure réplique aux yeux de l’adolescente. Il l’invite à se lever, et lui demande l’heure et son âge. Une fois les renseignements donnés, un sourire tendre aux lèvres, Smith-sensei fait tomber la sanction.
« - Bien comme il ne vous a fallu qu’une minute pour monter que votre éducation avait 18 ans de retard, ainsi que faire perdre deux minutes supplémentaires à la classe. A 9h03 la semaine prochaine, vous me remettrez un essai de 54 pages sur la bienséance et la politesse, leur intérêt pour la génération des 18-25 ans d’aujourd’hui. Si vous n’obtenez pas la moyenne à cet essai vous serez éjecté du parcours de français. »
L’étudiant affiche une mine déconfite et il a bien raison. Cette matière est une option, il suit d’autres cours à côtés, qui vont lui demander un effort de travail personnel tout aussi important. Peut-être devrait-il envisager de limiter ses nuits pour réussir à tout faire ? Ou de ne pas venir la semaine prochaine ? La jeune fille s’efforce de ne pas rire pour sa part. Cette punition est tellement bien trouvée ! Seul point qui trahit son contentement est le sourire béant qui traverse son visage. Mais au fond qu’importe, elle adore déjà le cours et le professeur.
Alors seulement débute le véritable cours. Smith-sensei leur explique le programme qu’ils vont suivre en sa compagnie, ainsi que les différents registres de français qu’ils vont étudier. Ceux-ci vont du plus châtier au plus élitiste. Comment une langue peut-elle avoir autant de language en elle ? Taichi Tomoe se sent un peu perdu, mais prend scrupuleusement ses notes sur son fidèle ordinateur.
Le calme a tenu bond tout le reste du temps alloué au cours. Rien n’est venu le perturbé. C’est un excellent point, puisque pour la jeune sorcière l’écoute est primordiale à la compréhension. Elle ne peut pas en dire de même pour l’attention, qui elle semble par moment la fuir sans remords.
« - Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui jeunes gens. »
Ces quelques mots clôturent donc le cours d’aujourd’hui. Pourtant Taichi a le sentiment que quelque chose lui a échappé pendant le cours. Comme un élément qui se dérobe à son esprit, pour mieux la pousser dans le vice de la curiosité. Smith-sensei range ses affaires avec calme, tout le contraire de la petite qui les range avec précipitation. Elle a des questions à poser et elle espère bien avoir les réponses qui vont avec avant son prochain cours. Après tout, il avait bien précisé qu’il est prêt à fournir toute aide possible pour améliorer leur niveau en français ou d’une autre langue.
Elle descend des gradins en hâte, se faufilant grâce à sa faible taille aisément parmi ses camarades, jusqu’au bureau professoral. Sa timidité et sa discrétion la bloque quelques secondes avant qu’elle n’ose s’adresser à lui. Physiquement il est plus impressionnant que sur les photos qu’elle a eues pour les documents administratifs.
« - Smith-sensei ? Pardonnez-moi de vous déranger mais … j’ai des questions par rapport au cours d’aujourd’hui. Mon niveau est moyen en français, je n’ai jamais pris de cours avant. J’ai peur de ne pas comprendre les subtilités entre les différents registres de la langue. Accepteriez-vous de … de me donner quelques cours pour que je me mette à niveau ? »
La première demande est on ne peut plus cohérente avec le cours. Néanmoins, elle a encore une toute petite question en tête.
« - Smith-sensei, puis-je vous poser une question … peut-être un peu indiscrète ? »
En effet le professeur en question, John Smith, a fait appel aux talents de hackeuse de Kage Shiina pour venir au Japon, mais aussi pour obtenir les différents certificats nécessaires pour enseigner au niveau universitaire dans ce pays. Il n’y a rien eu de très compliqué dans ses demandes. Surtout des modifications de curriculum vitae, des créations de diplômes avec l’ajout dans les registres des universités précédentes aux bonnes dates, aussi bien pour l’enseignement que pour les études. Ajouter les photos de lui dans les albums de fin d’année, avec des annotations en prime. Tout prévoir n’a pris que quelques jours à Taichi. Mais maintenant elle est curieuse.
Ce personnage, cet enseignant dont elle a participé à la création l’intrigue au plus haut point. Peut-il véritablement enseigner ? Tenir un amphithéâtre de 150 étudiants, potentiellement déchainés et ne suivant ce cours optionnel que par obligation, ce n’est pas chose aisé. Elle le sait, c’est déjà le troisième professeur de français qui arrive pour enseigner en quelques semaines de cours. Ce qui est mauvais signe, cette classe n’est pas attentive, presque encore moins qu’elle, ce qui est un véritable exploit.
Afin de ne pas être en retard, la jeune sorcière se dépêche et s’installe au milieu de la salle. Avec sa petite taille, elle va pouvoir passer inaperçu et satisfaire sa curiosité sans borne. A 9 heures précise, le professeur appelle le calme et le silence. Il obtient les deux avec facilité, enfin ce n’est que le début du cours. Tout peut encore basculer.
« - Jeunes gens, bienvenu dans ce cours de français. Je suis Mr. Smith et je vais diriger ce cours pour vous inculquer aussi efficacement que possible l’exigence de la langue française. »
La petite sorcière ne peut que le lui concéder. La langue française est l’une des plus complexe qu’elle a apprit jusqu’à maintenant en autodidacte. Comme ses camarades, elle le salue en le gratifiant du ‘Smith-sensei’ de rigueur. Cependant un peu plus bas à sa gauche, un d’entre eux remplace le ‘Smith’ par ‘gaijin’. Ce qui est aux yeux de Taichi Tomoe très déplacé.
Smith-sensei adopte alors la meilleure réplique aux yeux de l’adolescente. Il l’invite à se lever, et lui demande l’heure et son âge. Une fois les renseignements donnés, un sourire tendre aux lèvres, Smith-sensei fait tomber la sanction.
« - Bien comme il ne vous a fallu qu’une minute pour monter que votre éducation avait 18 ans de retard, ainsi que faire perdre deux minutes supplémentaires à la classe. A 9h03 la semaine prochaine, vous me remettrez un essai de 54 pages sur la bienséance et la politesse, leur intérêt pour la génération des 18-25 ans d’aujourd’hui. Si vous n’obtenez pas la moyenne à cet essai vous serez éjecté du parcours de français. »
L’étudiant affiche une mine déconfite et il a bien raison. Cette matière est une option, il suit d’autres cours à côtés, qui vont lui demander un effort de travail personnel tout aussi important. Peut-être devrait-il envisager de limiter ses nuits pour réussir à tout faire ? Ou de ne pas venir la semaine prochaine ? La jeune fille s’efforce de ne pas rire pour sa part. Cette punition est tellement bien trouvée ! Seul point qui trahit son contentement est le sourire béant qui traverse son visage. Mais au fond qu’importe, elle adore déjà le cours et le professeur.
Alors seulement débute le véritable cours. Smith-sensei leur explique le programme qu’ils vont suivre en sa compagnie, ainsi que les différents registres de français qu’ils vont étudier. Ceux-ci vont du plus châtier au plus élitiste. Comment une langue peut-elle avoir autant de language en elle ? Taichi Tomoe se sent un peu perdu, mais prend scrupuleusement ses notes sur son fidèle ordinateur.
Le calme a tenu bond tout le reste du temps alloué au cours. Rien n’est venu le perturbé. C’est un excellent point, puisque pour la jeune sorcière l’écoute est primordiale à la compréhension. Elle ne peut pas en dire de même pour l’attention, qui elle semble par moment la fuir sans remords.
« - Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui jeunes gens. »
Ces quelques mots clôturent donc le cours d’aujourd’hui. Pourtant Taichi a le sentiment que quelque chose lui a échappé pendant le cours. Comme un élément qui se dérobe à son esprit, pour mieux la pousser dans le vice de la curiosité. Smith-sensei range ses affaires avec calme, tout le contraire de la petite qui les range avec précipitation. Elle a des questions à poser et elle espère bien avoir les réponses qui vont avec avant son prochain cours. Après tout, il avait bien précisé qu’il est prêt à fournir toute aide possible pour améliorer leur niveau en français ou d’une autre langue.
Elle descend des gradins en hâte, se faufilant grâce à sa faible taille aisément parmi ses camarades, jusqu’au bureau professoral. Sa timidité et sa discrétion la bloque quelques secondes avant qu’elle n’ose s’adresser à lui. Physiquement il est plus impressionnant que sur les photos qu’elle a eues pour les documents administratifs.
« - Smith-sensei ? Pardonnez-moi de vous déranger mais … j’ai des questions par rapport au cours d’aujourd’hui. Mon niveau est moyen en français, je n’ai jamais pris de cours avant. J’ai peur de ne pas comprendre les subtilités entre les différents registres de la langue. Accepteriez-vous de … de me donner quelques cours pour que je me mette à niveau ? »
La première demande est on ne peut plus cohérente avec le cours. Néanmoins, elle a encore une toute petite question en tête.
« - Smith-sensei, puis-je vous poser une question … peut-être un peu indiscrète ? »
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Ven 11 Mai 2018 - 16:30
Au bout de quelques minutes du cours, il est vrai que j'avais remarqué cette petite silhouette aussi fluette que discrète. Elle aurait très bien pu passer inaperçu dans cette masse d'étudiants. Pendant le cours j'en ai profité donc pour regarder la liste des étudiants suivants mon cours. Yukimura Taichi Tomoe, une véritable rose venant parer le blason doré de cette prestigieuse université. Si jeune qu'elle était et déjà à l'université, mais plus encore suivant une multitude de cours et cursus trahissant cet intellect si développé que devait être le sien.
À la fin du cours pendant que je rangeais mes affaires, cette petite Yukimura est venu à mon bureau. Elle semblait avoir quelques questions et comme j'avais dit que j'étais à leur disposition pour cela, j'étais très heureux de voir que certain semblaient en avoir. Elle avait un niveau en français qu'elle estimait comme lacunaire, mais une fois qu'elle eut ajouté que ce cours fût le premier. Je n'ai pu qu'être impressionné au vu du fait qu'elle avait suivi un cours entièrement en français.
De surcroît elle me demandait dès le premier cours si je pouvais lui dispenser quelques cours pour l'aider à se mettre au niveau. Comment refuser quelque chose à une jeune fille aussi charmante et surtout demandé aussi gentiment ?
John - Des cours de mise à niveau ? Bien évidemment que je suis d'accord. Vous n'aurez que faire parvenir les horaires que vous avez de disponible mademoiselle Yukimura. Lui ai-je en sortant un thermos de thé et m'en servant une tasse une fois mes papiers rangés.
Très indécise elle formula une nouvelle demande, à savoir si elle pouvait me poser une question plus indiscrète. J'avoue bien volontiers qu'à ce moment-là j'étais vraiment perplexe, mais après tout, la relation entre élève et professeur au Japon est bien différente que celle dans les autres pays. Celle-ci est si particulière que les élèves en savent général beaucoup sur le professeur, mais plus encore, celui-ci demeure responsable de ses étudiants s'il vient à les croiser en dehors des cours.
J'étais un peu hésitant, mais après tout, comment refuser quoique ce soit à ce visage si doux et rempli de curiosité.
John - Oui, je vous en prie, qu'est-ce qui vous tracasse mademoiselle Yukimura ? Lui ai-je dit avec un grand sourire.
Taichi Tomoe Lizenko#97495#97495#97495#97495#97495#97495#97495
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Sam 2 Juin 2018 - 4:13
Après quelques minutes d’hésitation, Smith-sensei finit par donner son accord à la jeune adolescente. En y réfléchissant bien, elle préfère conserver sa véritable question pour plus tard. Après tout son identité de hackeuse est secrète, et il lui semble maintenant évident qu'il ignore totalement l’âge que Kage Shiina peut avoir.
Avec un léger sourire, elle s’incline respectueusement pour le remercier de son accord puis pose une des questions qui lui trotte dans la tête.
« - Smith-sensei, est-ce vrai que la bienséance est encore une valeur forte en France ? Et avez-vous vécu longtemps dans ce pays ? Est-ce que vous accepteriez de m’en parler ? »
Elle se mord la lèvre pour s’arrêter là. Pourtant une dizaine d’autres questions lui brûlent les lèvres. Taichi Tomoe sait que sa curiosité finira un jour par la perdre, pourtant elle n’en a cure. La curiosité peut être un vilain défaut oui, mais aussi une qualité incroyablement motrice. Et pour sûr, elle motive le petite dans tout ce qu’elle commence. L’exemple du cours de français en est un parmi tant d’autre.
Une réflexion en amenant une autre, elle s’interroge sur le fait que son interlocuteur sache son statut particulier au sein de l’université. Pourtant la question lui semble totalement stupide. Le doyen est tellement fier de l’exhiber comme un trophée, que même un nouveau professeur dont elle ne suit pas les cours doit savoir qui elle est. Mais ce John Smith-sensei, y a-t-il prêté attention ? Ou à l’inverse a-t-il considéré que ce n’est pas un point important pour lui ? Peut-être que le doyen ne lui a pas encore mentionné ce détail insignifiant ?
Bien malgré elle, Taichi Tomoe doit s’avouer que sa dernière hypothèse est hautement improbable. Le doyen voit en elle une vitrine, ou plutôt LA vitrine. Il ne considère pas la jeune fille comme une étudiante, mais comme un atout, un argument pour attirer d’autres jeunes gens avec un intellect aussi développé que le sien. Sauf que voilà, ça lui déplait à la petite sorcière d’être traitée ainsi. D’où les libertés dans ses absences qu’elle se permet de prendre.
Son nouveau professeur semble pourtant ne pas la considérer comme un objet, mais comme une étudiante. Peut-être même une étudiante moyenne, au vu de son niveau piètre en français. L’idée que cette hypothèse soit fondée, la rassure un peu. Après tout, au besoin elle peut toujours choisir de lui livrer son identité secrète. Et de fait lui montrer qu’il a autant à perdre qu’elle.
Son amie, et ennemie, la curiosité se rappelle à son bon souvenir. Sans effort, cette demi-qualité fait voler en éclat les quelques réserves de la jeune fille possède encore. Elle se sent désolée pour son professeur, mais elle veut savoir tant que chose, qu’elle lui ajout des questions.
« - Pourquoi la France Smith-sensei ? Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce pays ? Les monuments sont-ils aussi beaux qu’on le dit ? Et la cuisine ? J’ai eu l’occasion de manger une fois dans un restaurant français ici, mais je suppose que ce n’est pas la même chose. Comment en avez-vous autant appris sur la langue ? Vous avez des livres à me conseiller pour m’améliorer ? Oh et tant que j’y pense ! »
Elle sort de son sac besace, un papier et un crayon. Sur le papier, se trouve son emploi du temps pour le semestre. A son sens, cela sera plus simple pour caler les cours supplémentaires de français.
« - Voilà, ainsi il sera plus aisé de convenir des horaires des cours de rattrapage en français. Puisque vous aimez la langue … pourquoi avoir quitté le pays pour venir aussi loin ? Et puis vous avez parler de nous aider dans plusieurs langues ? Je peux vous demandez quelles langues maîtrisez-vous ? »
Comme elle le présent, elle vient de bombarder d’interrogations diverses et nombreuses Smith-sensei. Maintenant elle patiente … en espérant très fort qu’il va accepter de répondre à ce véritable questionnaire dès son premier cours.
Avec un léger sourire, elle s’incline respectueusement pour le remercier de son accord puis pose une des questions qui lui trotte dans la tête.
« - Smith-sensei, est-ce vrai que la bienséance est encore une valeur forte en France ? Et avez-vous vécu longtemps dans ce pays ? Est-ce que vous accepteriez de m’en parler ? »
Elle se mord la lèvre pour s’arrêter là. Pourtant une dizaine d’autres questions lui brûlent les lèvres. Taichi Tomoe sait que sa curiosité finira un jour par la perdre, pourtant elle n’en a cure. La curiosité peut être un vilain défaut oui, mais aussi une qualité incroyablement motrice. Et pour sûr, elle motive le petite dans tout ce qu’elle commence. L’exemple du cours de français en est un parmi tant d’autre.
Une réflexion en amenant une autre, elle s’interroge sur le fait que son interlocuteur sache son statut particulier au sein de l’université. Pourtant la question lui semble totalement stupide. Le doyen est tellement fier de l’exhiber comme un trophée, que même un nouveau professeur dont elle ne suit pas les cours doit savoir qui elle est. Mais ce John Smith-sensei, y a-t-il prêté attention ? Ou à l’inverse a-t-il considéré que ce n’est pas un point important pour lui ? Peut-être que le doyen ne lui a pas encore mentionné ce détail insignifiant ?
Bien malgré elle, Taichi Tomoe doit s’avouer que sa dernière hypothèse est hautement improbable. Le doyen voit en elle une vitrine, ou plutôt LA vitrine. Il ne considère pas la jeune fille comme une étudiante, mais comme un atout, un argument pour attirer d’autres jeunes gens avec un intellect aussi développé que le sien. Sauf que voilà, ça lui déplait à la petite sorcière d’être traitée ainsi. D’où les libertés dans ses absences qu’elle se permet de prendre.
Son nouveau professeur semble pourtant ne pas la considérer comme un objet, mais comme une étudiante. Peut-être même une étudiante moyenne, au vu de son niveau piètre en français. L’idée que cette hypothèse soit fondée, la rassure un peu. Après tout, au besoin elle peut toujours choisir de lui livrer son identité secrète. Et de fait lui montrer qu’il a autant à perdre qu’elle.
Son amie, et ennemie, la curiosité se rappelle à son bon souvenir. Sans effort, cette demi-qualité fait voler en éclat les quelques réserves de la jeune fille possède encore. Elle se sent désolée pour son professeur, mais elle veut savoir tant que chose, qu’elle lui ajout des questions.
« - Pourquoi la France Smith-sensei ? Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce pays ? Les monuments sont-ils aussi beaux qu’on le dit ? Et la cuisine ? J’ai eu l’occasion de manger une fois dans un restaurant français ici, mais je suppose que ce n’est pas la même chose. Comment en avez-vous autant appris sur la langue ? Vous avez des livres à me conseiller pour m’améliorer ? Oh et tant que j’y pense ! »
Elle sort de son sac besace, un papier et un crayon. Sur le papier, se trouve son emploi du temps pour le semestre. A son sens, cela sera plus simple pour caler les cours supplémentaires de français.
« - Voilà, ainsi il sera plus aisé de convenir des horaires des cours de rattrapage en français. Puisque vous aimez la langue … pourquoi avoir quitté le pays pour venir aussi loin ? Et puis vous avez parler de nous aider dans plusieurs langues ? Je peux vous demandez quelles langues maîtrisez-vous ? »
Comme elle le présent, elle vient de bombarder d’interrogations diverses et nombreuses Smith-sensei. Maintenant elle patiente … en espérant très fort qu’il va accepter de répondre à ce véritable questionnaire dès son premier cours.
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Sam 2 Juin 2018 - 15:31
La jeune Yukimura n'a pas menti lorsqu'elle avança avoir des questions à me poser, car en une phrase il y avait déjà fort à faire pour y répondre convenablement.
John - La bienséance est relativement tombée en désuétude un peu partout ma chère Yukimura-san. Même dans la France d'aujourd'hui cela est un fait. Il réside cependant encore quelque club de gentilhomme qui ne furent pas touchés par la décadence du savoir-vivre.
J'étais conscient qu'il y en avait vraiment peu maintenant à l'exception de quelques associations de gourmets en autres choses.
John - J'y ai vécu quelques années à enseigner l'anglais à des français, ce qui m'a permis de bien mieux saisir les subtilités de la langue. Je sors tout juste de deux années à demeurer à Paris avant d'arriver ici.
J'avais l'impression d'être replongé dans mon ancien travail en lui répond avec autant d'aplomb et de conviction. Un rôle était un rôle même si cela était dans les détails seulement. Elle a de toute évidence un esprit extrêmement vif et alerte et aux vues de ce dont on m'a averti à son sujet, il valait mieux que je sois crédible et cohérent sinon elle finirait par avoir des doutes.
La conversation allait sans doute être longue si je devais lui parler de la France, mais je sentais qu'elle allait vouloir rester. J'ai pris mon thermos de thé et deux tasses à thé pour nous en servir.
John - Biensur que je pourrai t'en parler.
À peine eus-je le temps de répondre que je fus très vite assailli de nouvelles questions à la chaîne qui faisaient vraiment pensé à un interrogatoire qui allait tester la cohérence de propos. Je lui tends sa tasse de thé d'où il se dégage un délicieux arôme de Earl Grey avec une pointe d'agrume.
Taichi - Pourquoi la France Smith-sensei ? Qu'est-ce qui vous a attiré dans ce pays ? Les monuments sont-ils aussi beaux qu'on le dit ? Et la cuisine ? J'ai eu l'occasion de manger une fois dans un restaurant français ici, mais je suppose que ce n'est pas la même chose. Comment en avez-vous autant appris sur la langue ? Vous avez des livres à me conseiller pour m'améliorer ? Oh et tant que j'y pense !
John - J'en suis venus à la France par mon père aux racines irlandaises. La Bretagne m'a alors séduit dans le rapprochement culturel qu'avaient ces français bretons et les irlandais. De fil en aiguille j'ai appris le français en poussant mes lectures vers certain auteurs comme Emile Zola dont j'aime beaucoup l'oeuvre et te la recommande.
Je reprends une gorgée de thé. Jusque là mon histoire est d'un crédible absolu puisque c'est la vérité en un sens. Mon père m'avait vraiment déjà emmené à des festivités celtiques en Bretagne pour me faire connaître les origines d'une vieille amitié entre l'Irlande et la France remontant au Moyen-Âge.
John - Une fois plus âgé je suis naturellement retourné vers la France pour le travail et c'est là que j'ai visité le pays plus en détails. Leurs monuments ne sont pas plus magnifique que d'autres, comme chez nous. Ils deviennent à mon sens magnifiques lorsqu'en plus de leur beauté subjective on apprend leur histoire. Comme leur fameuse tour Eiffel, qui n'a rien d'exceptionnelle si ce n'est lorsqu'on apprend que l'édifice pour l'époque n'aurait pas dû perduré plus longtemps que l'exposition universelle pour laquelle elle fut fabriquée. Si l'université l'autorise, peut être que nous irons un jour faire une excursion voir les monuments célèbres de France, pourquoi pas. C'est l'immersion dans leur culture et les lectures stimulante qui font qu'on peut maîtriser une langue sur le bout des dents si je puis dire. Dis-je en clôturant ma phrase avec un doux sourire et un léger rire.
La cuisine, là elle venait de toucher la corde sensible qui faisait battre mon coeur de gourmet. Je pourrais lui conseiller tant de mets plus raffinés les uns que les autres, mais aussi tant de produits du terroir français qui entre les mains habiles de grands chefs deviennent des mets d'exceptions.
John - Leur cuisine pose les base de la haute gastronomie dans le monde. Je sais que cela semble présomptueux, car ce ne sont pas les Français qui dominent nécessairement tous les concours de maintenant, mais il ne faut pas oublier d'où vient la cuisine de ce niveau. Mon amour pour la grande cuisine est née dans la salle du restaurant de Paul Bocuse, celui qui a donné son nom au plus prestigieux concours culinaire au monde. Cependant, jeune Yukimura, la haute gastronomie nippone n'a pas à rougir face à la française, mais si tu le souhaites, un jour j'apporterai un bento bien français et nous n'aurons qu'à le partager. Dis-je une fois encore avec un visage très gentil et un sourire.
Elle me tendit son emploi du temps pour que nous planifions des cours de soutiens en français, sans doute dans le but de progresser plus vite. Je jetais un rapide coup d'oeil pour m'apercevoir du nombre de cours qu'elle suivait et voir quel génie se cachait dans sa petite tête. Cependant, il ne faut pas encourager les génies en les magnifiant, il faut plutôt les traiter comme tout le monde, ce que je m'emploie à faire. Elle est brillante c'est certain, mais dans mon cours, pour l'heure, pas plus qu'un autre, même si au vu de son âge c'est déjà une prouesse.
John - Je pense voir que tu as quelques créneaux ici et là qui feraient parfaitement l'affaire. Lui dis-je en pointant avec un crayon quelques trous éparses dans son emploi du temps. Pour te répondre, j'ai quitté la France pour venir enseigner ici sous le conseil d'une vieille amie qui travaille à l'université dans le département d'Histoire. Avec cette phrase je faisais mon premier véritable mensonge de cette conversation, bien qu'il y eut une petite parcelle de vérité.
Elle voulait savoir si je parlais d'autres langues au point de lui enseigner à n'en pas douter ou en tout cas sur lesquelles je pouvais l'aider.
John - Et bien j'ai maîtrisé plusieurs langues dans ma vie bien que pour certaine je suis très rouillé comme l'espagnol et en gaelic. J'ai de bon restes en Italien et Chinois, avec quelques lacunes. Je prenais une grande gorgée de thé pour souffler un peu. Je maîtrise sinon l'allemand et le russe, ainsi que l'arabe.
J'étais certain qu'en ajoutant le japonais, l'anglais et le français cela serait louchant de parler une dizaine de langue en sommes. Peu de gens le fond et encore moins les simples enseignants. Je savais pertinemment que je m'exposais à son esprit d'analyse en étant aussi franc sur mes compétences. Même chez les espions, il est rare de voir parler couramment encore autant de langue. Le seul autre exemple qui me venait en tête à ce moment-là était la légende de l'agence, Christopher Lee qui repose aujourd'hui en paix.
John - S'il y a quelques langues que tu veux approfondir parmi celles que j'ai cité, n'hésite pas, mais je ne puis toutes te les enseigner en même temps pour des raisons de pratique d'apprentissage. Si tu as d'autres questions par ailleurs, je suis disponible encore pour un moment, mon prochain cours que cet après-midi.
Il ne faut pas encourager l'idéalisation d'un génie, mais bien évidemment qu'il fallait que je l'aide au mieux, car avec un esprit pareil, essayer de le brider est une insulte au bon sens. Je n'ose qu'imaginer un instant ce dont elle sera capable d'ici quelques années seulement. Si je pouvais contribuer un peu la construction de cette jeune fille, il fallait que j'essaye au mieux d'être à la hauteur.
Taichi Tomoe Lizenko#97641#97641#97641#97641#97641#97641#97641
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Dim 24 Juin 2018 - 17:09
Avec attention, ce qui est suffisamment étonnant pour le souligner, Taichi Tomoe écoute son professeur sans perdre le fils un seul instant. Bien sûr, elle n’est pas tout à fait honnête. Sa connaissance préalable du sénior va l’aider, sans le moindre doute, à déceler les mensonges qu’il peut lui offrir. Peut-elle lui en vouloir ? Du tout. Pourtant elle brûle d’envie de lui dire qui elle est vraiment, sans pour autant oser se dévoiler autant.
Elle s’incline devant lui pour le remercier de la tasse de thé qu’il lui offre. Une fois assisse en seika sur la chaise, elle boit une gorgée de thé. La petite n’est pas très fan de l’Earl Grey, mais au vu de la nationalité de son interlocuteur, ce thé est une base incontestable. Cependant sur son visage enfantin, rien ne montre que le thé n’est pas très apprécié. Sur son ordinateur, elle ajoute en note à son document de cours, le nom d’Emile Zola. Taichi se dit qu’elle pourra faire des recherches à la bibliothèque plus tard, voir trouver son œuvre en ebook peut-être.
La sorcière admet qu’effectivement la beauté d’un monument est subjective et que ceux de France ne sont pas forcément plus beaux que ceux d’autres pays. Pourtant la France possède un « truc », une histoire pour chaque bâtiment, les rendant à la fois unique et intemporel. L’idée même de pouvoir observer elle-même, grâce à ce cours, les dits-monuments l’enthousiasme. A tel point que n’importe qui la regardant à cet instant précis peut voir les étoiles dans ses yeux.
Puis viens le sujet de la cuisine. Elle le maîtrise bien, cuisiner est aisé pour la petite. Et l’art de la cuisine française est encore hors de sa portée, même si elle y travaille et qu’elle apprend vite de nouvelles recettes. Son professeur mentionne Paul Bocuse. Ce nom elle le connait bien, déjà parce qu’elle possède tous ses livres de recettes, ensuite parce qu’il est une des éminences du domaine. Et puis elle a déjà pu goûter à sa cuisine une fois, ici même au Japon. Pour la jeune fille, cet homme illustre est à la cuisine ce que Shigeru Miyamoto est aux jeux vidéo : un génie. Son professeur, qu’elle sait ne pas être vraiment enseignant, lui propose de partager un bentô bien français. Ce vieil homme, lui rappelant un peu son défunt grand-père d’adoption, vient de passer sans même le savoir de simple sujet de curiosité à relation d’intérêt. Son enthousiasme est tellement débordant qu’elle peine à rester sur sa chaise.
Elle ne remarque même pas qu’il la considère comme une élève lambda, et non comme un trophée. Non cette réflexion est littéralement passé à la trappe dans l’esprit de la jeune fille. Remplacé par l’idée, un peu plus forte, qu’il faudra qu’elle lui avoue être Kage Shiina à un moment où à un autre. Du regard Taichi regarde les créneaux proposés pour ses cours de français supplémentaires. Oui ça peut convenir, mais au final, même si ça avait empiété sur un autre cours ça n’aurait rien changé. Sortant sa trousse panda de son sac, elle prend dedans un stylo aux couleurs et à la tête de panda, et rajoute de suite sur son emploi du temps les cous supplémentaires. Avant de ranger son emploi du temps, elle se dit que peut-être elle va quitter le club de mécanique cette année. Pour la première fois, elle trouve qu’elle possède un emploi du temps un peu chargé, éventuellement.
Elle préfère ne pas relever le mensonge pour sa venue à l’université. Après tout, elle sait qu’il n’est pas venu sur le conseil d’une vieille amie travaillant ici. C’est elle qui a créé les connexions pour que sa couverture soit crédible et solide. Et pour une fois, Taichi Tomoe est fière de son travail. La couverture de cet homme est on ne peut plus fiable et les seuls défauts qu’elle pourrait lui trouver est sa trop grande franchise pour sa venue au pays. Mais ce n’est qu’n point de détails et un œil profane ne tiquerait même pas dessus.
Le voilà énumérant les langues qu’il connait, maîtrise ou non selon ses dires. Une nouvelle fois, elle sait pertinemment qu’il les maîtrise toutes sans exception. Cependant l’avoue peut se montrer suspect. Franchement quel professeur de français connaitrait autant de langue juste pour le plaisir ? De plus, elle en profite de retenir les langues potentiellement intéressantes pour elle. Bien sûr l’arabe est éliminé, puisque Assaad-san va lui enseigner elle l’espère. Elle connaît déjà le chinois et le russe, c’était les plus facile au vu de la proximité géographique. Reste les langues plus européennes. L’espagnol et l’italien la tente bien, en même temps le gaélique semble super. Portant la tête de son stylo contre ses lèvres, un peu perdue dans ses pensées, elle se souvient que le gaélique est la langue du fameux héro William Wallace. Héro qu’elle a découvert récemment en regardant le film Braveheart chez elle. De fait, son choix se porte donc sur cette langue un peu particulière. Elle verra les autres plus tard, rien ne presse.
Et là le pauvre Smith-sensei s’expose seul à la curiosité de l’étudiante en signalant qu’il a encore du temps devant lui et qu’il est disposé à répondre à d’autres questions. A-t-elle le temps elle ? Un nouveau coup d’œil à son emploi du temps lui indique qu’elle ne dispose, normalement, plus que de cinq minutes avant son prochain cours. Prochain cours qu’elle va sécher pour continuer cette discussion. Après tout, si elle loupe un cours de codage informatique ce n’est pas si grave. Et puis ça lui évitera d’avoir envie de pirater l’ordinateur du professeur …
Ce léger souci de temps réglé, elle réfléchit à ce qu’elle peut bien demander encore. Des questions, elle en a mais toutes impliquent qu’elle se dévoile. Peut-être même un peu trop. Maintenant … l’idée de faire planer un doute dans l’esprit de son vis-à-vis est très tentante. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres et elle range son emploi du temps. Sa décision est prise.
« - Merci beaucoup Smith-sensei pour ce thé ainsi que pour vos confidences sur vos origines françaises. J’ai bien noté l’auteur que vous m’avez conseillé. Je vais chercher les œuvres qu’il a écrit après les cours ce soir. J’espère que l’université vous donnera son accord pour une sortie en France. Voir ce pays de mes propres yeux ça serait vraiment génial ! »
Elle se stoppe pour reprendre son souffle et boire une nouvelle gorgée de thé.
« - Je partagerai volontiers un bentô typiquement français avec vous Smith-sensei. Et peut-être que moi je pourrai vous en faire découvrir un typiquement japonais, pour vous faire découvrir notre culture plus rapidement. Même si j’avoue que vous devez être familier avec la découverte des cultures vu les langues que vous parlez. D’ailleurs j’aimerai bien apprendre le gaélique. Ca peut être tellement fun ! »
Oui en effet à partir du moment où elle apprend quelque chose, c’est amusant pour la jeune fille.
« - Et je pense aussi que vous êtes trop modeste. Je suis certaine que vous maitrisez à la perfection toutes les langues que vous avez mentionné, sans prendre en compte le français et votre langue maternelle qui est l’anglais. De plus pour pouvoir être professeur ici, vous devez forcément maîtriser le japonais. »
L’analyse qu’elle vient de faire est totalement juste, elle le sait pertinemment. Osera-t-elle aller jusqu’à au bout de son idée ?
« - Je vous remercie aussi de me traiter comme une élève normale, ça me change beaucoup des autres professeurs. Je dirai qu’en un sens on est quitte ainsi. Cependant … pourquoi être vraiment venu au Japon ? C’est à cause de la vidéo sur le net n’est-ce pas ? Ou c’est l’histoire entourant le Bal d’Halloween organisé par le maire qui vous a poussé à venir ? »
Taichi Tomoe sait qu’elle dévoile une partie de son jeu. Ainsi elle montre qu’elle n’est pas dupe du petit jeu de son vis-à-vis. Tout en lui ouvrant la porte pour ses propres interrogations.
Elle s’incline devant lui pour le remercier de la tasse de thé qu’il lui offre. Une fois assisse en seika sur la chaise, elle boit une gorgée de thé. La petite n’est pas très fan de l’Earl Grey, mais au vu de la nationalité de son interlocuteur, ce thé est une base incontestable. Cependant sur son visage enfantin, rien ne montre que le thé n’est pas très apprécié. Sur son ordinateur, elle ajoute en note à son document de cours, le nom d’Emile Zola. Taichi se dit qu’elle pourra faire des recherches à la bibliothèque plus tard, voir trouver son œuvre en ebook peut-être.
La sorcière admet qu’effectivement la beauté d’un monument est subjective et que ceux de France ne sont pas forcément plus beaux que ceux d’autres pays. Pourtant la France possède un « truc », une histoire pour chaque bâtiment, les rendant à la fois unique et intemporel. L’idée même de pouvoir observer elle-même, grâce à ce cours, les dits-monuments l’enthousiasme. A tel point que n’importe qui la regardant à cet instant précis peut voir les étoiles dans ses yeux.
Puis viens le sujet de la cuisine. Elle le maîtrise bien, cuisiner est aisé pour la petite. Et l’art de la cuisine française est encore hors de sa portée, même si elle y travaille et qu’elle apprend vite de nouvelles recettes. Son professeur mentionne Paul Bocuse. Ce nom elle le connait bien, déjà parce qu’elle possède tous ses livres de recettes, ensuite parce qu’il est une des éminences du domaine. Et puis elle a déjà pu goûter à sa cuisine une fois, ici même au Japon. Pour la jeune fille, cet homme illustre est à la cuisine ce que Shigeru Miyamoto est aux jeux vidéo : un génie. Son professeur, qu’elle sait ne pas être vraiment enseignant, lui propose de partager un bentô bien français. Ce vieil homme, lui rappelant un peu son défunt grand-père d’adoption, vient de passer sans même le savoir de simple sujet de curiosité à relation d’intérêt. Son enthousiasme est tellement débordant qu’elle peine à rester sur sa chaise.
Elle ne remarque même pas qu’il la considère comme une élève lambda, et non comme un trophée. Non cette réflexion est littéralement passé à la trappe dans l’esprit de la jeune fille. Remplacé par l’idée, un peu plus forte, qu’il faudra qu’elle lui avoue être Kage Shiina à un moment où à un autre. Du regard Taichi regarde les créneaux proposés pour ses cours de français supplémentaires. Oui ça peut convenir, mais au final, même si ça avait empiété sur un autre cours ça n’aurait rien changé. Sortant sa trousse panda de son sac, elle prend dedans un stylo aux couleurs et à la tête de panda, et rajoute de suite sur son emploi du temps les cous supplémentaires. Avant de ranger son emploi du temps, elle se dit que peut-être elle va quitter le club de mécanique cette année. Pour la première fois, elle trouve qu’elle possède un emploi du temps un peu chargé, éventuellement.
Elle préfère ne pas relever le mensonge pour sa venue à l’université. Après tout, elle sait qu’il n’est pas venu sur le conseil d’une vieille amie travaillant ici. C’est elle qui a créé les connexions pour que sa couverture soit crédible et solide. Et pour une fois, Taichi Tomoe est fière de son travail. La couverture de cet homme est on ne peut plus fiable et les seuls défauts qu’elle pourrait lui trouver est sa trop grande franchise pour sa venue au pays. Mais ce n’est qu’n point de détails et un œil profane ne tiquerait même pas dessus.
Le voilà énumérant les langues qu’il connait, maîtrise ou non selon ses dires. Une nouvelle fois, elle sait pertinemment qu’il les maîtrise toutes sans exception. Cependant l’avoue peut se montrer suspect. Franchement quel professeur de français connaitrait autant de langue juste pour le plaisir ? De plus, elle en profite de retenir les langues potentiellement intéressantes pour elle. Bien sûr l’arabe est éliminé, puisque Assaad-san va lui enseigner elle l’espère. Elle connaît déjà le chinois et le russe, c’était les plus facile au vu de la proximité géographique. Reste les langues plus européennes. L’espagnol et l’italien la tente bien, en même temps le gaélique semble super. Portant la tête de son stylo contre ses lèvres, un peu perdue dans ses pensées, elle se souvient que le gaélique est la langue du fameux héro William Wallace. Héro qu’elle a découvert récemment en regardant le film Braveheart chez elle. De fait, son choix se porte donc sur cette langue un peu particulière. Elle verra les autres plus tard, rien ne presse.
Et là le pauvre Smith-sensei s’expose seul à la curiosité de l’étudiante en signalant qu’il a encore du temps devant lui et qu’il est disposé à répondre à d’autres questions. A-t-elle le temps elle ? Un nouveau coup d’œil à son emploi du temps lui indique qu’elle ne dispose, normalement, plus que de cinq minutes avant son prochain cours. Prochain cours qu’elle va sécher pour continuer cette discussion. Après tout, si elle loupe un cours de codage informatique ce n’est pas si grave. Et puis ça lui évitera d’avoir envie de pirater l’ordinateur du professeur …
Ce léger souci de temps réglé, elle réfléchit à ce qu’elle peut bien demander encore. Des questions, elle en a mais toutes impliquent qu’elle se dévoile. Peut-être même un peu trop. Maintenant … l’idée de faire planer un doute dans l’esprit de son vis-à-vis est très tentante. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres et elle range son emploi du temps. Sa décision est prise.
« - Merci beaucoup Smith-sensei pour ce thé ainsi que pour vos confidences sur vos origines françaises. J’ai bien noté l’auteur que vous m’avez conseillé. Je vais chercher les œuvres qu’il a écrit après les cours ce soir. J’espère que l’université vous donnera son accord pour une sortie en France. Voir ce pays de mes propres yeux ça serait vraiment génial ! »
Elle se stoppe pour reprendre son souffle et boire une nouvelle gorgée de thé.
« - Je partagerai volontiers un bentô typiquement français avec vous Smith-sensei. Et peut-être que moi je pourrai vous en faire découvrir un typiquement japonais, pour vous faire découvrir notre culture plus rapidement. Même si j’avoue que vous devez être familier avec la découverte des cultures vu les langues que vous parlez. D’ailleurs j’aimerai bien apprendre le gaélique. Ca peut être tellement fun ! »
Oui en effet à partir du moment où elle apprend quelque chose, c’est amusant pour la jeune fille.
« - Et je pense aussi que vous êtes trop modeste. Je suis certaine que vous maitrisez à la perfection toutes les langues que vous avez mentionné, sans prendre en compte le français et votre langue maternelle qui est l’anglais. De plus pour pouvoir être professeur ici, vous devez forcément maîtriser le japonais. »
L’analyse qu’elle vient de faire est totalement juste, elle le sait pertinemment. Osera-t-elle aller jusqu’à au bout de son idée ?
« - Je vous remercie aussi de me traiter comme une élève normale, ça me change beaucoup des autres professeurs. Je dirai qu’en un sens on est quitte ainsi. Cependant … pourquoi être vraiment venu au Japon ? C’est à cause de la vidéo sur le net n’est-ce pas ? Ou c’est l’histoire entourant le Bal d’Halloween organisé par le maire qui vous a poussé à venir ? »
Taichi Tomoe sait qu’elle dévoile une partie de son jeu. Ainsi elle montre qu’elle n’est pas dupe du petit jeu de son vis-à-vis. Tout en lui ouvrant la porte pour ses propres interrogations.
Invité
Invité
Dim 24 Juin 2018 - 19:24
Elle n'était pas bête cette petite décidément, mais elle avait tort à me croire aussi humble vis-à-vis de mes capacités linguistiques. J'avais encore de bons restes dans plusieurs langues, mais plus assez pour parfaitement qu'avant. Cela arrive lorsqu'on ne remet pas les pieds dans un pays pendant de longues années.
Elle était tellement brillante et disposait de goûts tellement étranges. Qui de nos jours souhaite encore apprendre le gaélique. C'est une langue pour ainsi dire morte et peu de gens le parle encore, enfin peu de jeunes gens, car si l'on s'en va vers des régions isolées d'Irlande ou d'écosse, c'est encore une langue qu'on peut entendre dans la bouche d'une personne de mon âge, mais pas dans celle d'un jeune.
John - Si c'est ton souhait, je veux bien t'enseigner ce que je peux du gaélique, je l'ai longtemps parlé avec mes parents dans ma jeunesse, mais cela fait près de 30 ans que je ne le pratique plus régulièrement alors je ne te fais pas la promesse de t'enseigner au point de le parler couramment aussi vite que les autres langues. Il me faudra un peu de temps pour me remettre dans le bain. J'esquissais un léger sourire de sympathie.
L'intelligence de cette petite est effrayante, je commence à mesurer l'étendue de celle-ci. Sa question sur la raison de ma venue est étrange et teinté de beaucoup d'informations de son côté. Elle poursuit un cursus d'informatique et j'ai cru comprendre que beaucoup d'enseignant ont peur de ses compétences en la matière. Aurait-elle trouvé des incohérences dans mon historique factice ? C'était peu probable étant donné les compétences du hacker qui a monté toute l'histoire. Je ne sais pas ce qui a éveillé sa curiosité dans mon discours, car rien n'aurait pu paraître aussi étrange à un élève ordinaire, mais elle n'était pas une élève ordinaire.
Je prenais le temps de réfléchir à tout cela en buvant une nouvelle gorgée de thé. Il me fallait effacer les idées qu'elle pouvait avoir au plus vite, mais si elle avait de véritables information, un hameçon serait de bon ton pour sonder ce qu'elle savait.
John - J'ai en effet vaguement entendu parlé d'une histoire vis-à-vis d'halloween aux informations quand ils en ont fait mention après les dernières victimes trouvées dans les rues de Nakanoto. Toutefois, je ne vois pas de quelle vidéo tu me parle, mais je ne suis pas très au fait de ces choses-là, internet et tout ce bazar numérique.
Évidemment, c'était un mensonge, je savais très bien pirater des systèmes simples et internet ou le deep web étaient tout sauf brumeux pour moi même si je ne préférais pas perdre de temps et faire confiance à des personnes plus compétentes encore.
John - Comme je te l'ai dit, c'est une amie à moi qui m'a invité à venir enseigner ici, mlle Assaad du département d'histoire. Nous nous sommes connus il y a de nombreuses années et l'an dernier lorsqu'elle est venue ici, j'avoue que l'endroit m'a séduit et j'ai décidé d'y vivre à mon tour. Maintenant il me fallait mon hameçon ai-je pensé. Mais dites-moi Yukimura-san, qu'aviez-vous en tête pour douter des raisons de ma venue ici ?
Une personne dénuée d'informations sur moi ne pourrait-que répondre que la curiosité avait dû m'amener ici si ce n'était mon amie, mais quelqu'un qui aurait eu plus d'information laissera sans aucun doute échapper quelque chose que je saurais voir.
La grande question qui se posait dans mon esprit était tout simple et en même temps inquiétante. Sait-elle qui j'ai été ?
Taichi Tomoe Lizenko#97761#97761#97761#97761#97761#97761#97761
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Dim 8 Juil 2018 - 2:43
« - J’ai en effet vaguement entendu parler d’une histoire vis-à-vis d’halloween aux informations quand ils en ont fait mention après les dernières victimes trouvées dans les rues de Nakanoto. Toutefois, je ne vois pas de quelle vidéo tu me parles, mais je ne suis pas très au fait de ces choses-là, internet et tout ce bazar numérique. »
Taichi Tomoe se retient de justesse de pouffer. Il n’y connait rien selon ses dires, mais elle sait qu’il en connait suffisamment pour aller trainer sur le dark web à la recherche de hackeur. Paradoxale et terriblement amusant. La jeune fille s’amuse beaucoup à l’écouter, tenter, de dissimuler son identité. Mais surtout, tâcher de déterminer ce qu’elle peut bien savoir.
« - Comme je te l’ai dit, c’est une amie à moi qui m’a invité à venir enseigner ici, mlle Assaad du département d’histoire. Nous nous sommes connus il y a de nombreuses années et l’an dernier lorsqu’elle est venue ici, j’avoue que l’endroit m’a séduit et j’ai décidé d’y vivre à mon tour. Mais dites-moi Yukimura-san, qu’aviez-vous en tête pour douter des raisons de ma venue ici ? »
Ah le voilà l’hameçon, la tentative pour découvrir ce qu’elle sait ou ne sait pas. Oui c’est vrai que Assaad maintenant lui parlait. Un lien de famille entre cette professeure et sa camarade de classe ? Possible, ce n’était pas un nom courant au Japon. La petite décide de vérifier ça ultérieurement … ou plutôt le soir même une fois dans la sécurité de ses murs, entourer par ses peluches et bien caller dans les coussins du divan. Sur l’instant, elle a une interrogation plus urgente su le feu. Que va-t-elle laisser filtrer comme information ? Et combien va-t-elle en livrer ?
Le plus rigolo pour elle, est de pouvoir lire dans les pupilles de son charmant professeur l’inquiétude le temps d’une seconde. Redoute-t-il ce qu’elle peut savoir ? Oh que oui il le redoute, c’est une réalité. De plus elle sait que les autres enseignants la craignent globalement. Ca tiendrait du miracle qu’ils n’en aient pas parlé à leur collègue depuis le début de la semaine. Après tout, ce n’était que son premier cours pour les troisièmes années, dont elle fait partie, mais pas le premier depuis son arrivé.
Jouer la carte de la franchise sans pour autant rien dire de spécifique. La demi-vérité ou l’art et la manière de laisser déduire à son interlocuteur ce qu’il veut de ses paroles.
« - J’en sais probablement plus que vous ne le voudriez Smith-sensei. Et en même temps probablement pas assez pour satisfaire ma curiosité. »
Tout est vrai, elle en sait beaucoup mais probablement pas absolument tout. La jeune sorcière n’est pas dupe le moins du monde, il ne lui a donné que les informations nécessaires. Voir elle va plus loin dans son raisonnement, que celle qu’elle a pu demander officiellement. Bien sûr elle avait mené ses propres recherches, mais démêler le vrai du faux dans la vie complexe d’un espion … c’est compliqué, même pour son esprit vif.
« - Pour dire vrai … nous avons un point commun. Je sais que vous maîtrisez internet mieux que vous ne me l’avez affirmé plus tôt. Et surtout que vous n’êtes pas venu au Japon pour enseigner. Enfin pas seulement n’est-ce pas ? »
La question est ouverte et laisse transparaître ce qu’elle en pense. Elle ne veut pas avouer de suite qu’elle est Kage Shiina. Non ça serait bien trop simple et pas suffisamment stimulant. De plus il a dit disposer encore d’une heure de disponibilité ? Autant l’exploiter au maximum. Peut-être qu’à la fin de leur discussion elle lui avouerait qui elle est, et donc que c’est à elle qu’il doit sa couverture sur-mesure et ses diplômes d’enseignement factices. Il a d’ailleurs été généreux en termes de paiement pour le travail fait. Pourtant … elle n’a pas encore utilisé cet argent. Habituellement, il est très rapidement dépensé. Majoritairement en goodies panda, jeux vidéo ou encore en matériel informatique. Mais cette fois, elle l’a conservé, attendant de voir ce que donnerait vraiment le personnage.
Taichi hésite un peu, parce qu’au fond, elle veut donner un coup de main à cet homme. Elle ignore comment, mais elle est persuadée que ses compétences peuvent être utile. Et puis de l’argent elle en possède plus qu’elle n’en a vraiment besoin, alors pourquoi ne pas lui rendre ? Pour une fois, elle peut faire une entorse à ses règles.
« - Alors Smith-sensei, devinez-vous notre connexion ? »
Cette dernière phrase est agrémentée d’un sourire mutin et d’une bonne humeur qui est visible même au fond de son regard.
Taichi Tomoe se retient de justesse de pouffer. Il n’y connait rien selon ses dires, mais elle sait qu’il en connait suffisamment pour aller trainer sur le dark web à la recherche de hackeur. Paradoxale et terriblement amusant. La jeune fille s’amuse beaucoup à l’écouter, tenter, de dissimuler son identité. Mais surtout, tâcher de déterminer ce qu’elle peut bien savoir.
« - Comme je te l’ai dit, c’est une amie à moi qui m’a invité à venir enseigner ici, mlle Assaad du département d’histoire. Nous nous sommes connus il y a de nombreuses années et l’an dernier lorsqu’elle est venue ici, j’avoue que l’endroit m’a séduit et j’ai décidé d’y vivre à mon tour. Mais dites-moi Yukimura-san, qu’aviez-vous en tête pour douter des raisons de ma venue ici ? »
Ah le voilà l’hameçon, la tentative pour découvrir ce qu’elle sait ou ne sait pas. Oui c’est vrai que Assaad maintenant lui parlait. Un lien de famille entre cette professeure et sa camarade de classe ? Possible, ce n’était pas un nom courant au Japon. La petite décide de vérifier ça ultérieurement … ou plutôt le soir même une fois dans la sécurité de ses murs, entourer par ses peluches et bien caller dans les coussins du divan. Sur l’instant, elle a une interrogation plus urgente su le feu. Que va-t-elle laisser filtrer comme information ? Et combien va-t-elle en livrer ?
Le plus rigolo pour elle, est de pouvoir lire dans les pupilles de son charmant professeur l’inquiétude le temps d’une seconde. Redoute-t-il ce qu’elle peut savoir ? Oh que oui il le redoute, c’est une réalité. De plus elle sait que les autres enseignants la craignent globalement. Ca tiendrait du miracle qu’ils n’en aient pas parlé à leur collègue depuis le début de la semaine. Après tout, ce n’était que son premier cours pour les troisièmes années, dont elle fait partie, mais pas le premier depuis son arrivé.
Jouer la carte de la franchise sans pour autant rien dire de spécifique. La demi-vérité ou l’art et la manière de laisser déduire à son interlocuteur ce qu’il veut de ses paroles.
« - J’en sais probablement plus que vous ne le voudriez Smith-sensei. Et en même temps probablement pas assez pour satisfaire ma curiosité. »
Tout est vrai, elle en sait beaucoup mais probablement pas absolument tout. La jeune sorcière n’est pas dupe le moins du monde, il ne lui a donné que les informations nécessaires. Voir elle va plus loin dans son raisonnement, que celle qu’elle a pu demander officiellement. Bien sûr elle avait mené ses propres recherches, mais démêler le vrai du faux dans la vie complexe d’un espion … c’est compliqué, même pour son esprit vif.
« - Pour dire vrai … nous avons un point commun. Je sais que vous maîtrisez internet mieux que vous ne me l’avez affirmé plus tôt. Et surtout que vous n’êtes pas venu au Japon pour enseigner. Enfin pas seulement n’est-ce pas ? »
La question est ouverte et laisse transparaître ce qu’elle en pense. Elle ne veut pas avouer de suite qu’elle est Kage Shiina. Non ça serait bien trop simple et pas suffisamment stimulant. De plus il a dit disposer encore d’une heure de disponibilité ? Autant l’exploiter au maximum. Peut-être qu’à la fin de leur discussion elle lui avouerait qui elle est, et donc que c’est à elle qu’il doit sa couverture sur-mesure et ses diplômes d’enseignement factices. Il a d’ailleurs été généreux en termes de paiement pour le travail fait. Pourtant … elle n’a pas encore utilisé cet argent. Habituellement, il est très rapidement dépensé. Majoritairement en goodies panda, jeux vidéo ou encore en matériel informatique. Mais cette fois, elle l’a conservé, attendant de voir ce que donnerait vraiment le personnage.
Taichi hésite un peu, parce qu’au fond, elle veut donner un coup de main à cet homme. Elle ignore comment, mais elle est persuadée que ses compétences peuvent être utile. Et puis de l’argent elle en possède plus qu’elle n’en a vraiment besoin, alors pourquoi ne pas lui rendre ? Pour une fois, elle peut faire une entorse à ses règles.
« - Alors Smith-sensei, devinez-vous notre connexion ? »
Cette dernière phrase est agrémentée d’un sourire mutin et d’une bonne humeur qui est visible même au fond de son regard.
Invité
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Dim 8 Juil 2018 - 18:59
Je commençais à totalement comprendre la crainte que pouvait distiller dans le coeur de ses enseignants la petite Yukimura. Toutefois, j'avais traité avec des gens et des êtres bien plus effrayants que cette adorable jeune fille.
Taichi - J'en sais probablement plus que vous ne le voudriez Smith-sensei. Et en même temps probablement pas assez pour satisfaire ma curiosité.
C'était une manoeuvre que j'avais vu mainte et mainte fois dans ma carrière, c'est ce qu'on appelle dans le jargon un hareng sort, une fausse piste en sommes. C'était une réponse tellement vague que n'importe qui voit ce qu'il décide bien d'y voir finalement.
John - Mademoiselle Yukimura. Dis-je en français. Il faudra bien plus, dis-je en russe, qu'une énoncé aussi vague, dis-je en chinois, pour me détromper. Terminais-je en japonais. Ainsi donc vous savez que je suis réalité un inspecteur académique venue dans le but de faire une évaluation de l'enseignement qui est fait à Nakanoto ?
C'était une approche qui était au moins aussi fine que celle de la jeune fille. Elle était une génie, mais à moins de savoir autre chose et de se trahir, cela pouvait être amplement suffisant. Toutefois, parler dans ces différentes langues allait me permettre de voir si elle les parlait également et mesurer le risque que j'avais à parler avec elle.
Que je maîtrise internet mieux que je ne l'ai dit était encore une fois un affirmation facile pour revenir sur la façon maladroite dont je me suis dédouané. Je n'avais que 57 ans, ce qui en soit ne me mettait pas dans la tranche de la population de maîtrisait pas internet d'entrée de jeu, bien au contraire. Donc Ce n'était pas encore suffisant pour me faire sortir de mon doute bien au contraire. Le stress était parti pour ne plus laisser que l'appétence d'un petit jeu entre deux intellects entraînés.
John - Je n'aurais donc pas à vous demander de m'instruire au niveau informatique selon ce que vous avancez, c'est une bonne chose alors.
La plaisanterie était de bon ton et me permettait de diluer quelque peu ces dires pour retarder mes révélations. C'était une manoeuvre basique, certes, mais pour l'heure je n'avais pas à élaborer d'autres stratagèmes plus développés.
John - Une connexion ? Hm. Je réfléchissais un instant quant à ce qu'elle venait d'avancer et je me dis alors qu'une bonne blague serait de bon ton pour étirer un peu cette discussion. J'espère que vous n'êtes pas ma petite fille cachée alors ! Dis-je en riant.
Intérieurement je commençais à réfléchir à ce que cela pouvait réellement signifier, car on avance rarement de tels arguments sans avoir de vraies raisons. Ce n'était pas quelqu'un de ma famille cela était impossible. Elle m'a parlé des faits s'étant produits à Nakanoto, alors peut-être était-elle une vampire envoyée par monsieur Dwight Hodgkin ce qui tendrait à expliquer comment il me savait ici. Tout était très hasardeux dans cette histoire.
Taichi Tomoe Lizenko#98302#98302#98302#98302#98302#98302#98302
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Ven 10 Aoû 2018 - 1:51
« - Mademoiselle Yukimura. Il faudra bien plus, qu’un énoncé aussi vague, pour me détromper. Ainsi donc vous savez que je suis en réalité un inspecteur académique venue dans le but de faire une évaluation de l’enseignement qui est fait à Nakanoto ? »
Taichi Tomoe se retient de justesse d’éclater de rire. Ce dernier pourtant est clairement visible dans son regard. Alors comme ça il veut tester ses connaissances en langue ? Facile ! Le russe et le chinois, elle maîtrise ces deux langues à la perfection. Le japonais et bien aucune gloire, vu que c’est sa langue maternelle. Pour finir le français elle est en train d’apprendre.
La raison qu’il invoque la laisse, quant à elle, de marbre. Un inspecteur académique ? Est-ce qu’il la prend pour une débutante ? Il n’est pas inspecteur académique, il est un espion retraité venu au Japon comme par hasard quand il se passe quelque chose de surnaturel. Pour la petite, les coïncidences n’existent pas.
Son professeur continue de lui parler. Il plaisante maintenant sur son niveau en informatique. Fort bien, la joute suivante ne sera que plus amusante encore. La jeune fille constate aussi que son interlocuteur est maintenant plus détendu, comme si finalement tout allait parfaitement bien.
« - Une connexion ? Hm. J’espère que vous n’êtes pas ma petite fille cachée alors ! »
Là elle n’y tient plus, son rire fuse dans la salle de classe. Cristallin et frais, comme celui d’un jeune enfant innocent. Tout aussi imprévisible d’une bourrasque de vent en plein été, mais tout aussi rafraîchissant. Sa petite fille cachée ? Aucune chance, il n’était pas un sorcier, puisqu’elle l’avait effleuré au détour d’un couloir deux jours plus tôt. Parce qu’elle se souvient que son père lui avait dit qu’en se touchant les sorciers se reconnaissaient. Juste elle ne savait toujours pas vraiment comment, même si les petits picotements qui accompagnaient les câlins avec sa mère lui avait mis un peu la puce à l’oreille. Et puis elle connaissait son grand-père, cet homme strict qui ne la laissait jamais échouer sur rien.
Sa décision est prise, en partant de cette salle, elle lui dira qui elle est. Mais d’abord, comme le chat joue avec la souris avant de la délaisser, l’adolescente décide de continuer le jeu.
« - Tak chto vy ne ochen’ khorosho v yazyke ? (Donc, vous n’êtes pas très bon en langue ?) Wǒ chéngrèn nǐ ràng wǒ xiào ! (J’avoue que vous me faîtes rire) Vous maîtrisez bien mieux les langues que vous ne l’avez dit tout à l’heure. »
Elle dit ces quelques phrases en affichant un énorme sourire. Il faut dire qu’avec un correspondant chinois et un autre russe, rien qu’en collègue de hack, parfois partenaire d’ailleurs. Ils communiquent encore tous les trois de manière régulière, se rendant des services quand leurs compétences ne suffisent pas. Bien souvent c’est d’ailleurs elle qui leur donne un coup de main, plutôt que l’inverse. Mais visiblement, cette histoire de connexion entre eux le turlupine plus qu’il ne le souhaiterait.
« - Il n’y a aucune chance que je sois votre petite fille, sinon je parlerai beaucoup mieux le français que ça ! Mais ça vous tracasse, n’est-ce pas Smith-sensei ? Alors je vais vous donner un indice. Je sais que vous n’êtes pas plus inspecteur académique, que je ne suis majeur. »
Elle se tait, afin que son client assimile ses paroles. Sauf qu’il lui ait impossible de ne pas enfoncer le clou un peu plus encore.
« - Notre ami commun m’a laissé entendre que votre précédent métier possédait bien plus de piquant et d’énigmes, que celui de simple professeur dans une université japonaise. Pourtant … vous êtes ici et nous savons tous les deux, que les mystères vous intriguent toujours autant. »
Encore des hypothèses, à ce rythme-là, elle sait qu’elle finira par dévoiler son identité avant de partir. Tant pis, elle n’aura qu’à filer plus tôt, pour une fois qu’elle aurait de l’avance à un cours. Elle affiche un sourire légèrement mutin.
« - Alors Smith-sensei, pourquoi êtes-vous vraiment venu à Nakanoto ? »
Taichi Tomoe se retient de justesse d’éclater de rire. Ce dernier pourtant est clairement visible dans son regard. Alors comme ça il veut tester ses connaissances en langue ? Facile ! Le russe et le chinois, elle maîtrise ces deux langues à la perfection. Le japonais et bien aucune gloire, vu que c’est sa langue maternelle. Pour finir le français elle est en train d’apprendre.
La raison qu’il invoque la laisse, quant à elle, de marbre. Un inspecteur académique ? Est-ce qu’il la prend pour une débutante ? Il n’est pas inspecteur académique, il est un espion retraité venu au Japon comme par hasard quand il se passe quelque chose de surnaturel. Pour la petite, les coïncidences n’existent pas.
Son professeur continue de lui parler. Il plaisante maintenant sur son niveau en informatique. Fort bien, la joute suivante ne sera que plus amusante encore. La jeune fille constate aussi que son interlocuteur est maintenant plus détendu, comme si finalement tout allait parfaitement bien.
« - Une connexion ? Hm. J’espère que vous n’êtes pas ma petite fille cachée alors ! »
Là elle n’y tient plus, son rire fuse dans la salle de classe. Cristallin et frais, comme celui d’un jeune enfant innocent. Tout aussi imprévisible d’une bourrasque de vent en plein été, mais tout aussi rafraîchissant. Sa petite fille cachée ? Aucune chance, il n’était pas un sorcier, puisqu’elle l’avait effleuré au détour d’un couloir deux jours plus tôt. Parce qu’elle se souvient que son père lui avait dit qu’en se touchant les sorciers se reconnaissaient. Juste elle ne savait toujours pas vraiment comment, même si les petits picotements qui accompagnaient les câlins avec sa mère lui avait mis un peu la puce à l’oreille. Et puis elle connaissait son grand-père, cet homme strict qui ne la laissait jamais échouer sur rien.
Sa décision est prise, en partant de cette salle, elle lui dira qui elle est. Mais d’abord, comme le chat joue avec la souris avant de la délaisser, l’adolescente décide de continuer le jeu.
« - Tak chto vy ne ochen’ khorosho v yazyke ? (Donc, vous n’êtes pas très bon en langue ?) Wǒ chéngrèn nǐ ràng wǒ xiào ! (J’avoue que vous me faîtes rire) Vous maîtrisez bien mieux les langues que vous ne l’avez dit tout à l’heure. »
Elle dit ces quelques phrases en affichant un énorme sourire. Il faut dire qu’avec un correspondant chinois et un autre russe, rien qu’en collègue de hack, parfois partenaire d’ailleurs. Ils communiquent encore tous les trois de manière régulière, se rendant des services quand leurs compétences ne suffisent pas. Bien souvent c’est d’ailleurs elle qui leur donne un coup de main, plutôt que l’inverse. Mais visiblement, cette histoire de connexion entre eux le turlupine plus qu’il ne le souhaiterait.
« - Il n’y a aucune chance que je sois votre petite fille, sinon je parlerai beaucoup mieux le français que ça ! Mais ça vous tracasse, n’est-ce pas Smith-sensei ? Alors je vais vous donner un indice. Je sais que vous n’êtes pas plus inspecteur académique, que je ne suis majeur. »
Elle se tait, afin que son client assimile ses paroles. Sauf qu’il lui ait impossible de ne pas enfoncer le clou un peu plus encore.
« - Notre ami commun m’a laissé entendre que votre précédent métier possédait bien plus de piquant et d’énigmes, que celui de simple professeur dans une université japonaise. Pourtant … vous êtes ici et nous savons tous les deux, que les mystères vous intriguent toujours autant. »
Encore des hypothèses, à ce rythme-là, elle sait qu’elle finira par dévoiler son identité avant de partir. Tant pis, elle n’aura qu’à filer plus tôt, pour une fois qu’elle aurait de l’avance à un cours. Elle affiche un sourire légèrement mutin.
« - Alors Smith-sensei, pourquoi êtes-vous vraiment venu à Nakanoto ? »
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