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Jeu 15 Nov 2018 - 23:15
Je suis tellement heureuse de le revoir, juste devant moi, que je n'arrive presque pas à le lâcher. Je finis par me faire extirper de cet instant après qu'il m'ait rendu mon étreinte pour me repousser délicatement, me tenant par les épaules et me regardant droit dans les yeux, il me précise bien que nous devons changer de lieu pour plus de sécurité et nous changer. Je n'ai pris aucun vêtement de rechange, juste de quoi me remaquiller ou attacher plus mes cheveux en cas de gêne, mais en aucun cas des vêtements. Il m'annonce également qu'en fonction de la réponse du QG vis-à-vis de la description, nous reprendrons notre enquête. Je suis répond oui d'un signe de tête en fronçant les sourcils sérieusement. Suite à cela, il prend son téléphone puis contact par SMS le QG. Il relève son regard vers moi puis me reprend de nouveau dans ses bras.
Je ne m'y attendais pas le moins du monde, j'avais peur d'y être allé trop fort dans ma réaction, mais celle-ci avait été totalement spontanée et venant droit du cœur. Il essaye de me rassurer avec des mots doux et agréables, je ne dois plus m'inquiète, il va bien, nous allons changer d'hôtel pour un plus luxueux et il souhaite payer. Je me sens mal de le laisser payer, mais je n'ai pas envie de parler, ni de bouger, je souhaite juste de profiter de cet instant le plus possible. Avec le métier que nous avons “choisi” d'endurer, nous risquons à tout moment de mourir, de disparaître. Je le réalise enfin, après notre soirée face à deux vampires, que je risque de le perdre à tout instant, tout comme lui risque de me perdre à tout instant. Je commence à mieux comprendre pourquoi il avait accéléré les choses lors de notre rencontre, à vouloir rattraper le temps perdu. Mais suis-je capable d'aller aussi vite ? Dois-je écouter mes impulsions, tout en ayant peur de choquer, ou que cela ne lui déplaise ?
Il finit par se séparer de moi et me laisse me changer dans la salle de bain. Je pars tranquillement, referme délicatement la porte sans totalement l'enclencher, laissant donc une ouverture légère menant sur la salle principale. Je me positionne devant le miroir, cherchant à retoucher mon maquillage, puis pensant à redresser mes cheveux. Je retire donc mon voile, le décroche, puis ramène toute ma longueur en plusieurs chignons, les uns sur les autres pour ensuite rajouter une barrette décorative pendante, dorée, ornée de rubis, ainsi qu'une petite barrette en fausse fleur rose. Voilà, je suis de nouveau prête.
Étant plutôt rapide pour cette étape, j'hésite à ressortir immédiatement. Je me faufile discrètement jusqu'à la porte de la salle de bain, toujours entre ouverte, puis regarde par la fente. Je le vois dos à moi, tout son dos nue et recouvert de tatouage. Je ne me lasse décidément pas de ce spectacle, un dos magnifiquement musclé et couvert de tatouage, surtout le sien, cela me rend toute chose. Je ne peux m'empêcher de continuer à le fixer, le regardant s'habiller, changer de vêtements pensant que je suis entrain de faire de même juste à côté. Je rougis. Mes lèvres se pressent l'une contre l'autre. Mon cœur s'emballe de nouveau. Puis je le vois retirer le bas, puis se retourner. J'ai peur qu'il ne me voie, je me retourne soudainement puis me plaque contre le mur à côté de la porte. Les mains devant ma bouche, je cache un sourir niais, je suis stupide de me poser autant de questions et de réagir avec autant d'émotions. Je suis une geisha, je me dois d'être stoïque et d'attirer l'attention, pas l'inverse.
J'inspire un grand coup, j'espère qu'il ne m'a pas vu, puis je prends mon voile blanc pour le raccrocher sur ma chevelure et sortir après quelques minutes sans bouger.
Sumire ▬ Je n'ai aucun vêtements de rechange et puis… me trouve très bien ainsi donc… je suis prête.
Je prends une pause, lui montrant les quelques touches que j'ai ajouté à mon accoutrement, puis lui emboîte le pas pour sortir de cet hôtel et nous diriger vers le suivant qu'il nous avait choisi. Une demi-heure plus tard nous nous retrouvons finalement de nouveau installé dans ce nouveau lieu, puis il décide de me donner deux choix. Aller nous reposer, ou prendre un remontant au bar.
Sumire ▬ Oh un remontant me ferait bien plaisir, cela nous permettra de discuter un peu.
Ça y est, je me décide finalement, je ne veux pas risquer de perdre la possibilité de rattraper le temps perdu. Et si demain, je meurs ? Et si demain, il mourrait ? Alors je regretterais toute ma vie de n'avoir rien fait.
“Et si nous mourions demain !”
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Ven 16 Nov 2018 - 4:16
Elle était totalement en train de se détendre et avait accepté la proposition de changer d'hôtel très rapidement. Toutefois pendant que je me changeais, je n’ai pas pu m’enlever l’étrange sensation d’être observer, redoutant sans doute encore que ces vampires ne nous aient suivi jusqu’à l’hôtel bien que cela me paraissait impossible.
Sumire n’avait pas de quoi se changer, mais son simple changement de maquillage et de coiffure, ses parures dans ses cheveux, cela la transformait en une nouvelle femme. Bien entendu elle était reconnaissable avec sa tenue et son visage si habilement paré, mais pour moi, c’était une transformation tout en beauté, telle une fleur à la seconde floraison.
Je gardai ma contenance malgré ses quelques poses afin de donner le change, elle qui ne voulait pas que notre relation n’aille trop vite. Je ne pouvais pas penser à autre chose que l’immense beauté qui se dégageait d’elle.
Une fois à l’hôtel, elle a accueilli avec plaisir l’idée d’un remontant au bar de l’hôtel. Je pouvais facilement nous offrir le dit hôtel ainsi que des consommations. Je ne roulais pas sur l’or, certes, mais j’avais vendu le domaine de la famille pour payer les soins de ma mère sur plusieurs années en avance, mais il me restait encore beaucoup de fonds propre. J’investissai beaucoup de mon salaire de prêtre dans la rénovation de l’église, mais je gagnais bien ma vie en donnant des cours de kung-fu à des semi-pro en ville surtout ce qui me permettait d’apporter beaucoup de confort à ma mère ou aux démunis. J’avais en tout cas bien assez pour m’offrir des extras de la sorte, me contentant de peu dans la vie de tous les jours sans compter le salaire de hunter avec les primes de risques. De plus, j’avais grande hâte que de passer un moment autour d’un verre avec Sumire, comme deux personnes normales profitant de la vie, pouvant s’achever à n’importe quel moment avec notre métier de l’ombre.
Nous prîmes place dans un petit box du bar. Il y avait peu de client encore à cette heure plus que tardive, un ou deux couple ici et là ainsi qu’un homme seul au comptoir. Il était déjà pratiquement trois heures du matin et seuls ceux qui commençaient tôt ou travaillaient pour des comptes étrangers étaient encore debout au bar de cet hôtel. Nous n’avions personne à proximité pour écouter notre conversation. D’un signe de la main, je faisais signe au barman de venir pour et lui commanda une bouteille de sake ainsi que des oshibori (serviette chaude) et des yakitori pour grignoter quelque chose de chaud avec la boisson.
Une fois servi de tout ce que nous avions commandé, je nous servait le sake dans les coupelles.
Riku ▬ A toi, pour ta première chasse à la façon d’une hunter des chevaliers des ombres. Célébrons le début d’un tandem de choc Sumire-chan !J’étais enjoué devant elle pour la mettre en confiance, bien que la soirée était en réalité très amer. Je ne m’attendais pas à coincer le vampire responsable du double meurtre du premier coup, cela aurait été trop beau pour être vrai, mais c’était un peu frustrant. J’aurai aimé que tout se passe mieux pour elle, pour la mettre davantage en confiance dans sa nouvelle vie à Nakanoto et au sein des chevaliers des ombres. Cela ne m’empêchait pourtant pas de sourire de bon coeur face à elle. J’étais tout de même heureux que tout ce soit finalement bien terminé pour nous deux. Le vampire avait raison, un level C pouvait vraiment être dangereux pour un hunter, mais je restai tout de même très sûr de moi. La plupart des vampires n’étaient rompus au combat et se satisfaisaient de leur supériorité naturelle sur un humain. Toutefois, moi qui avait passé ma vie à perfectionner ma rapidité d’action et l’utilisation de la force de l’autre pour lui nuire, un vampire de rang C non-entraîné n’était vraiment pas un danger en un contre un., surtout avec une arme anti-vampire nous aidant à être plus vif.
Riku ▬ A nos futures réussites ! Je suis certain que demain sera un autre jour et nous pourrons avancer. Nous enquêterons de jour pour en savoir plus le temps que le QG nous réponde.Je commençai à me détendre de plus en plus en sa présence, profitant du moment agréable que nous nous apprêtions à passer tout les deux, loin de Nakanoto et loin de notre mission en sommes.
Je regardais ses lèvres remaquillées, ne laissant même plus apparaître la coupure qu’elle s’était infligé pour le bien de la mission. C’était une manoeuvre osée qui avait bel et bien eu rapidement comme conséquence d’attirer un autre vampire. Je comprenais un peu plus ce qu’elle voulait dire par une forme de malédiction, mais j’étais pourtant convaincu qu’on pouvait trouver un moyen de faire en sorte d'atténuer cette odeur. Peut-être pourrai-je un jour lui offrir une sorte de parfum qu’elle aimerait et qui l’aiderait. Je me plongeai dans son regard sombre teinté peu à peu de doré à mesure que le temps passait avec la nouvelle luminosité légèrement tamisé de l’endroit. Ce regard avait dû faire chavirer plus d’un homme dans le passé, mais je conservais mon calme, serein que j’étais alors.
“Après l’effort, le réconfort”
© Etilya sur DK RPG
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Ven 16 Nov 2018 - 9:52
Riku-kun avait déjà tout prévu.
Après mon acceptation pour aller au bar, nous nous y sommes dirigé, pour profiter un peu de la soirée. La salle est très peuplé, au vu de l'heure actuelle, trois heures du matin passé, cela reste tout à fait logique. Mon binôme commande immédiatement une bouteille de saké, avec des serviettes chaude et de quoi nous sustenter, il voulait sûrement être tranquille et que personne ne nous dérange. A-t-il la même idée en tête que moi ? Je l'observe avec un air doux et attendrissant, puis fête avec lui la situation. Ce n'est certes pas une réussite, mais nous sommes envis, c'est le plus important.
Je pense à l'action passé. Ce vampire imbu de lui-même, voulant à tout prix m'avoir pour lui. Je n'étais qu'un festin pour cet homme, un délicieux encas sur patte. Je prends ma coupelle de saké et fronce les sourcils en repensant à la situation, j'aurais vraiment apprécié que notre enquête soit une réussite, surtout pour la première. Je caresse le bord du contenant, tout en réfléchissant à tout ce que nous aurions pu faire, mais… Il ne sert à rien de ressasser. Profitons de l'instant présent, c'est ce que j'avais décidé avant de venir ici. Je bois une gorgé puis regarde Riku fixement. Ses yeux sont vraiment magnifique, même dans cette lumière tamisée, j'aime voir, les observer, cela me rappelle ce petit-enfant avec qui j'avais passé tant de temps. Je lui souris chaudement en le voyant regarder ma lèvre meurtrie puis fixer mon regard à son tour. Je passe délicatement un doigt sur la lèvre, sans entacher le maquillage.
Sumire ▬ Tu as vu, je suis doué pour masquer les choses.Je prends avec délicatesse un yakitori du bout des doigts, pour l'apporter à ma bouche avec soin. Malgré tous ces hommes que j'ai attiré vers moi, tous ces regards que j'ai supporté d'autres hommes, je ne reste pas moins timide face à lui, je ne sais pas trop comment engager la conversation, ni comment lui faire comprendre que je suis prête.
Sumire ▬ Pour ma panique, je suis désolé, mais j'avais tellement peur que tu sois victime, toi aussi, de mon sang, que je n'avais qu'une idée en tête : le voir disparaître au plus vite.J'avais un lourd passé avec mon sang, et malgré mon assurance naturelle face aux vampires, je ne reste pas moins vulnérable lorsque mon sang coule hors de mes veines.
Je bois de nouveau une petite gorgé, puis je pose ma main sur l'une des siennes pour la caresser délicatement. Je relève le regard avec grâce, puis lui arbore mon plus beau sourire avec timidité, pressant mes lèvres l'une contre l'autre. Je n'ai pas envie de le dire avec des mots, j'aimerais qu'il comprenne, juste avec ma manière de faire, ma façon d'agir. Je porte mon autre main sur sa joue, puis la lui caresse pendant quelques instants tout en le regardant tendrement.
Sumire ▬ Je suis réellement heureuse, que rien ne se soit passé de grave, Riku-kun.
Je sens mon cœur battre à tout rompre, j'espère qu'il ne prendra pas mal ce que je fais, j'espère qu'il comprendra. Je quitte sa joue, pose ma main sur mes genoux. Je me sens rougir, tout en tournant délicatement le visage pour le cacher, puis je me pince la lèvre inférieure du côté sain. J'ai chaud, mais je suis bien, je suis heureuse, je souhaite vraiment qu'on avance, mais surtout, je n'ai plus envie qu'on parle du travail, je souhaite seulement passer de temps ensemble, comme deux personnes normales.
“Déterminé”
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Ven 16 Nov 2018 - 12:56
Elle posa ses mains sur moi, comme avec la douceur d’un pétale de sakura tombant sur l’eau, effleurant ma joue comme quelqu’un s’assurant que je suis réel et en bonne santé. Son autre main restant sur la mienne, comme pour nous lier dans cet instant qui n’appartenait plus qu’à nous seul.
Elle se sentait responsable du risque que j’avais encouru avec son sang, risque qu’elle considérait sûrement comme une folie à ce moment-là.
Riku ▬ Sumire-chan… ne t’en fais pas, à coeur vaillant rien d’impossible comme on dit dans certaine contrées du monde. Maintenant que je t’ai retrouvé, même le Seigneur ne pas plus nous séparer et je ne me laisserai pas être rappelé à lui tant que je t’aurai.Je sentai sa main chaude sur la mienne, son poul rapide battant la pulsation d’un rythme endiablé sur la mienne. J’ai retourné ma main, prenant la sienne dans la mienne. Caressant celle-ci doucement avec le pouce dans un mouvement lancinant et régulier, pour la calmer et en même temps dans l’espoir qu’elle apprécie cela.
Je porte la coupelle à mes lèvres pour boir d’un trait mon sake avant de me servir un second verre. C’était comme ça souvent que nous faisions au temple, le premier doit toujours être rapide pour détendre le corps d’un coup et pouvoir savourer au mieux le suivant. Il faut dire que nous n’avions pas vraiment le luxe de boire souvent à cette époque donc lorsque cela arrivait nous en profitions dignement.
Nous étions là, tous les deux, un couple venait de partir après que nous fûmes servi et l’homme seul était sorti passé un coup de fil. Nous étions pratiquement seul dans tout le bar, mais nous n’avions que des snaks à déguster avec ce verre. Je ne saurai vraiment encore expliqué pourquoi, mais à cet instant j’ai eu envie de l’inviter à un restaurant.
Riku ▬ Je sais que je t’ai déjà invité à passer le nouvel an chinois avec moi en Chine, mais accepterais-tu que je t’invite après notre mission au restaurant Sumire-chan ? Je t’inviterai bien à manger directement chez moi, mais pour l’instant ce n’est pas le grand luxe et j’héberge une jeune indigente depuis peu. Sans compter que pour le moment, le presbytère n’est pas vraiment dans un très bon état, il faut que je le retape un peu.Je nourrissais un très grand projet depuis que j’avais rencontré Alyssa d’ailleurs, celui de rénover le presbytère et d’adjoindre l’utilisation du bâtiment à l’abandon qui est mitoyen à celui-ci. Je voulais faire plus pour cette partie du quartier culturelle en rénovant tout le bâtiment pour faire quelques studios pour loger certain indigents de la ville aussi rares fussent-ils.
Riku ▬ En tout cas, moi aussi je suis heureux que tu aille bien Sumire-chan.Je disais cela en me levant quelque peu pour pouvoir voir un peu mieux sa lèvre meurtrie qu’elle avait si bien camouflé par son passage éclair à la salle de bain. Je me permettait de regarder avec attention sa lèvre en me rapprochant d’elle, à la limite de la convenance avant de me rassoir.
Riku ▬ Tu manie l’art du maquillage avec une rare habileté en tout cas Sumire-chan.
“Un verre, une amie, un début...”
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Sam 17 Nov 2018 - 10:53
Il me rassure par des paroles en tout premier lieu, ajoutant qu’il ne souhaite plus me quitter, maintenant qu'il m'a retrouvé et que même son dieu ne saura nous séparer. Je souris délicatement. Ses paroles son si belle et réchauffe mon cœur, même si je sais pertinemment que l'on ne peut choisir quand vient notre heure.
Il retourne sa main pour prendre délicatement la mienne et la caresser doucement de son pouce. Je ferme les yeux. C'est agréable comme sensation, et je souhaite en profiter. Il agit comme pour me montrer qu'il me protège, me rassure, ne me veut que du bien. Je commence à lui rendre sa caresse, puis rouvre délicatement les yeux pour le retrouver à boire d'une traite son saké. En effet, en y réfléchissant, il ne doit pas être habitué à en boire souvent, et le meilleur moyen de trouver rapidement le goût agréable et appréciable et de boire le premier d'une seule grosse gorgée.
Maintenant, en plus de m'inviter pour le nouvel an en chines, il souhaite m'inviter au restaurant après notre mission. Je frotte ma main libre sur ma cuisse, je me sens mal de tout lui faire payer, je sais que cela reste de la galanterie, j'y suis habitué avec les autres hommes, mais avec lui… Il n'est pas l'autre homme, je ne souhaite pas lui coûter cher.
Sumire ▬ J'accepterai avec plaisir, mais… Je vais finir par te coûter cher à cette allure, et je pense que tu sais qu'en tant que geisha, je gagne plutôt bien ma vie… Puis-je au moins tu t'aider un peu pour cet hôtel ? Comme ça, je me sentirais moins coupable que tu m'invites au restaurant.
À la suite, il ajoute qu'il est heureux que je sois saine et sauve puis se redresse, et semble fixer mes lèvres, il se rapproche si près que je pourrais l'embrasser. Je déglutis fortement, dû à la situation et à l'envi qui me taraude à présent, puis d'un geste rapide et léger, presse de nouveau mes lèvres l'une contre l'autre. Il se rabaisse tout en ajoutant qu'il est impressionné par ma capacité pour me maquiller, mais sans le remarquer, avant qu'il ne puisse se rasseoir totalement, je le rattrape par le col, puis l'embrasse avec douceur. Je rouvre les yeux puis réalise mon affront, je rougis, pose ma main libre sur mes lèvres, puis lâche sa main pour l'apposer sur la première en signe de gêne total.
Sumire ▬ Je… Je suis désolé, je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
Je m'arrête un instant et repense à la suite de ses paroles, vis-à-vis du restaurant. Il loge donc une jeune femme dans son église ? Je pose mes deux mains sur mon genou, puis prends un air un peu plus sérieux. Je ressens soudainement, l'envi de lui poser la fameuse question de la journée où nous nous sommes rencontrés. Maintenant, il serait de circonstances que je le lui demande, alors je me lance.
Sumire ▬ Riku-kun, j'ai une question qui me brûle les lèvres depuis nos retrouvailles, et le sujet que tu viens d'aborder à la suite du restaurant me donne de nouveau envis de te la poser… Peux-tu réellement savoir les sentiments que tu as pour moi si tu t’en es détaché ? Comment puis-je me dire que tu t'attaches à moi, qu'on pourra vivre ensemble et avoir confiance l'un en l'autre, si tu as appris à n'avoir aucune attache ?
Je me sens mal de le lui demander, dans une situation d'aussi beau rapprochement entre nous, mais j'ai besoin de savoir.
“Baisé volé, question difficile.”
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Sam 17 Nov 2018 - 13:08
Elle était d’une attention tout à fait charmante lorsque j’ai parlé du restaurant où j’aimerai l’inviter après notre mission. Elle était gênée que je décide de l'inviter ici à l'hôtel, puis à un restaurant alors qu’en tant que geisha, elle gagnait sans doute mieux sa vie que moi, ou en tout cas de façon plus régulière. Je pouvais me faire beaucoup d’argent selon les personnes qui me sollicitaient pour des séance de kung-fu, mais ce n'était pas grande chose face à la régularité de ses revenus à elle. Je faisais un signe de négation avec ma main dans les airs devant elle pour lui signifier mon désaccord.
Riku ▬ Non non, je t’invite pour le moment. Mais tu n’aura qu’à m’inviter pour la prochaine mission Sumire-chan.Je laissais aller un rire semi étouffé pour montrer la légèreté de la situation, me détendant de plus en plus auprès de cette femme merveilleuse.
L’étonnement était total. Elle m’avait embrassé. J’étais simplement en train de saluer ses talents de geisha quand pour une raison totalement incompréhensible, elle m’avait embrassé. Je ne comprenais plus rien dans cette histoire. Une semaine auparavant, elle m’avait bien dit qu’une embrassade amicale était trop déplacé, mais aujourd’hui un baiser de l’ai plus ? Décidément, je comprenais encore moins les femmes que je ne le pensais, moi qui m’estimai fin psychologue. J’étais gêné pendant ce baiser, mais le plaisir était immense. Je lui rendai son baiser de bon coeur, me laissant aller à caresser doucement sa joue pendant un bref instant avant qu’elle ne me lache et ne se confonde en excuses.
Riku ▬ Ne t’excuse pas Sumire-chan, je suis aussi un peu fautif.Nous étions finalement un peu comme des enfants à nous confrondre en excuses tout les deux, l’un envers l’autre, comme si nous avions fait quelque chose de mal. Mais elle rebondissait vite sur tout ça avec ce que je lui avait dit sur la fille que j’hébergeai. J’aurai pensé qu’elle me questionnerai sur la nature de mon travail de prêtre peut-être, pourquoi je faisais cela finalement, ou pourquoi héberger une fille, mais la question était très profonde et directement orientée vers mes sentiments. Je compris enfin d’où venait le problème indicible qui s’était glissé entre nous depuis nos retrouvailles.
Riku ▬ Ce n’est pas si simple à expliquer. Quand on ouvre ses chakras, dans le but premier d’atteindre l’illumination selon la doctrine de Bouddha, il faut accepter de renoncer à certaines choses qui ont prise sur nous et nous attachent sur terre. Mais, cela ne nous interdit pas d’être proche de nos sentiments. Il s’agit d’être capable de prendre de la distance pour évaluer la nature de ces sentiments, accepter que la séparation n’est qu’une illusion, que les énergies demeurent et perdurent. L’amour est le pilier de notre être, mais il faut apprendre que la séparation est dans l’ordre des choses et il ne faut pas le redouter. C’est à cause de la peur que l’attachement est d’une certaine façon prohibé, car elle fausse notre jugement et nos actes, mais lorsque l’on maîtrise ses émotions et sa peur, on peut faire les choix qui s’imposent sans pour autant renier ses sentiments.J’ai repris une gorgée de sake pour reprendre un petit peu de courage liquide si l’on pouvait dire, ainsi qu’une brochette pour me donner du baume au coeur.
Riku ▬ Si tu te demande le fond de ma pensée, je suis amoureux de toi et je pense depuis que nous sommes enfants. Je sais que je t’aime, mais je sais aussi qu’un jour ou l’autre nous serons séparés, que ce soit à un âge avancé ou bien dans de plus triste circonstances. C’est ainsi que va le monde. De fait, je ne crains pas notre séparation, je crains ainsi pas de prendre des risques pour toi et te sauver, je ne crains pas de me montrer audacieux pour te prouver que je t’aime..C’est à ce moment là que je m’approche très vite d’elle pour l’embrasser à nouveau, un long et tendre baisser pour marquer tout l’amour qui brûle pour elle en moi.
“Cap ou Pas Cap”
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Mar 20 Nov 2018 - 10:31
Il rit légèrement, lorsqu'il me précise qu'il souhaite que je l'invite pour notre prochaine mission. Je lui souris légèrement et agréablement, puis, d'un signe de tête lui signifie mon approbation, pourquoi pas, cela me fera plaisir, et je l'inviterais dans un endroit très beau et chic pour me faire pardonner de lui faire payer autant. Je suis tellement gêné qu'il m'invite, alors que je suis sûrement bien plus riche que lui.
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Ah le moment du baisé volé… Je me sens mal d'avoir osé faire cela. Je lui ai précisé, il y a si peu de temps, que je souhaitais aller à une allure moins rapide et me voilà entrain de l'embrasser en écoutant seulement ma pulsion primaire… Je me sens toute chose, et caresse légèrement mes lèvres tout en rougissant. Tout gentleman qu'il soit, il me signifie que je n'ai pas à m'excuser et qu'il est aussi fautif que moi. Il est vrai que voir de nouveau son visage aussi près du mien fut un déclic, mais ce n'est en rien de sa faute, je n'avais pas à réagir de la sorte, pas sous l'impulsion. C'est bien pour cette raison que je suis passé à un tout autre sujet rapidement, dû à la gêne et aussi au faîte que je suis intrigué, ou jalouse… Entendre qu'une autre femme habite chez lui m'a fait quelque chose, et son histoire de se séparer de toute émotion ou autres était revenu comme une évidence à mes yeux. S'il devenait réellement l'homme de ma vie… Je pose ma main sur la joue, me sentant rougir rien que de penser à cela, je ne supporterais pas qu'il soit volage. De base, je ne pense pas qu'il soit comme ça, mais ses propos de chakra ont fini par me mettre le doute, là où je n'en avais aucun.
Il finit par m'avouer franchement ses sentiments, qu'il m'aime, et ce, depuis notre enfance. Il sait aussi qu'un jour nous serions séparés de quelques manières que ce soit, mort, vieillesse… Je sens mon cœur se serrer à l'entente de ce mot. Je pose ma main sur ma poitrine, puis appui légèrement pour faire diminuer cette douleur. Il a raison nous serons séparé un jour et nous devons faire avec, mais c'est bien pour cela que je souhaite vraiment avancer pour nous, car j'ai peur de regretter de n'avoir rien fait, le jour où nous serions séparé.
Toutes ses paroles me réchauffent le cœur, et fini par me rassurer, je baisse délicatement les yeux vers mon saké, un sourire aux lèvres, puis lorsque je regarde de nouveau dans sa direction… Il m'embrasse à son tour, un baiser doux, agréable, et enflammé. Je serre ma main sur la sienne, nos mains qui ne se sont toujours pas lâché depuis que j'ai décidé de la lui prendre, puis je me laisse porté par ses lèvres. Je ferme délicatement les yeux, profitant de cet instant, puis lui rend, à mon tour à plusieurs reprises. Mon cœur bat la chamade, comme s'il voulait sauter de ma poitrine et s'enfuir à cause de ce trop-plein d'émotions. Je ne sais plus quoi dire où faire, j'ai juste envis de profiter éternellement.
Après quelques instants, je finis par me séparer de lui, timidement, me sentant rougir jusqu'aux oreilles.
Sumire ▬ Je… Après notre péripétie, j'ai décidé qu'on devait avancer, si tu l'acceptes bien sûr. Je me suis dit que je regretterais de te perdre avant même que nous ayons fait quoi que ce soit. J'ai tellement vu de personnes mourir à cause de mon sang, que j'en ai oublié le plus important… La vie. Maintenant, je le sais, tout semble plus clair, je suis amoureuse de toi, et je souhaite avancer. Même si j'ai peur de cet inconnu qu'est l'amour et tout ce qui l'accompagne, je ne veux.
Ma main se serre contre mon cœur. Il va exploser sous peu, j'en suis certaine. Puis je souris tendrement, le visage un peu penché, heureuse de le lui avoir dit, mais encore embrumé par la situation.
“Ce que je ressens”
© Etilya sur DK RPG
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Mar 20 Nov 2018 - 13:28
Nos mains jointes, nos doigts entrelacés ensembles tels les liens tressés d’une nasse, comme nous unissant l’un à l’autre dans l’instant, nous nous embrassions. Les yeux fermés, nos lèvres collées, plus rien ne comptait en ce bas monde, que ce fût cette enquête, le problème à Nakanoto, le danger de son sang, plus rien. Il n’y avait que nous et ce baiser que j’espérai alors voir perdurer à l’infini.
Lorsque nous avons mis un terme à ce baiser, elle m’a alors avoué son soulagement, vis à vis de ce que je lui avais dit juste avant de l’embrasser. En tout cas c’est ainsi que j’ai perçu ses paroles orienté sur ce que nous avions vécu dans la soirée, le danger de son sang et ce qu’elle voulait vraiment. Je crois que j’avais du mal m’exprimer une semaine auparavant et elle avait eu un petit blocage ou une réticence, mais ce temps là était maintenant loin puisque tout ce que j’ai retenu alors était qu’elle m’aime également.
Je nous ai servi à tous les deux une nouvelle coupelle de sake afin de pouvoir trinquer ensemble à ce qui venait d’être dit.
Riku ▬ A nous, Sumire-chan, à ce nouveau départ dans nos vies.Je portais la coupe à mes lèvres pour le boire doucement, ne doutant pas qu’un verre lui ferait le plus grand bien vu comment elle tenait son coeur. Avec la rigueur de sa vie, elle n’avait sans doute jamais vraiment profité de ses sentiments et ils devaient lui paraître si forts à ce moment là… J’étais quand à moi totalement euphorique de pouvoir profiter enfin de la joie d’être officiellement avec elle, la femme qui avait fait battre le coeur du petit garçon que j’étais et de l’homme que je suis. Il y avait un parfum de fête dans nos coeurs maintenant et il n’était plus question de ne pas profiter de la vie maintenant. Toutefois, je voulais bien clarifier la situation vis-à-vis de Sumire en ce qui concernait la jeune Alyssa.
Riku ▬ Pour que tout soit bien clair, la jeune femme de vingt-trois ans qui était à la rue, rien de plus. Elle n’a personne d’autre et en tant qu’homme d’église, je ne pouvais pas la laisser à la rue alors que l’hiver approche. Je pense que je vais faire rénover, le batiment à côté du presbytère de Nakanoto pour en faire un centre d’accueil pour les sans abris et elle y aura son studio. Mais il n’y a rien entre elle et moi, je préfère te le préciser, à cause de l'indiscernable moue de jalousie peut-être que j’ai cru voir en toi. Cela te va si bien au teint, mais je voulais que tu sache qu’il n’y a que toi.Ce n’était pas une idée idiote, au contraire. Maintenant que je l’avais énoncé à haute voix, il était tout à fait intéressant que de concevoir un tel centre d’aide juxtaposé à l’église pour accueillir tous ceux qui en auraient besoin. Les gens pourraient donc déposer de la nourriture oud es vieux vêtements ou des couvertures pour aider les indigents à mieux vivre dans ces locaux. Il y avait vraiment peu de sans abri à Nakanoto, pour ne pas dire aucun à part Alyssa à ma connaissance, les dernières politiques du Japon pour les sans abri ayant drastiquement réduit leur nombre.
J’ai fais appeler le serveur à nouveau pour lui demander si nous ne pouvions pas à avoir à nouveau de quoi manger et boire, car nous avions maintenant de bonnes raisons de festoyer.
Riku ▬ Si seulement cette soirée pouvait durer toujours.Je disais cela avant de placer ma main sur la sienne, mêlant mes doigts aux siens tout en la caressant du pouce. Je plongeais mon regard le sien, me perdant un peu plus en lui. Je me moquais bien de ce que pourrait penser ou faire l’Eglise à mon encontre en fréquentant une femme et plus si tout cela évoluait. À Nakanoto, personne ne voudrait reprendre le poste depuis ce qu’il s’est passé à Halloween, ils n’allaient pas se risquer à excommunier un prêtre comme moi, surtout depuis que je leur ai avoué appartenir aux chevaliers des ombres. Je passe maintenant pour eux pour une sorte de guerrier saint ou je ne sais quoi, alors avoir une femme n’allait pas être un problème. J’étais tellement heureux à ce moment précis que je me suis laissé aller à plus de familiarité sans trop mesurer mes paroles.
Riku ▬ Je t’aime Sumire..
“Trois mots changeant une vie”
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Mar 20 Nov 2018 - 15:44
Je sens sa main enlacée dans la mienne, son pou émaner de celle-ci est plus calme et régulier que le mien, se doit être ce dont il est capable, gérer ses émotions malgré tout. C'est un peu dommage de mon point de vu, j'aurais aimé sentir son cœur battre à tout rompre tout comme le mien, mais tam pis, je me sens malgré tout apaisé et heureuse. Un large sourire vient éclairer mon visage, lorsqu'il propose de trinquer pour nous et notre nouveau départ. J'attrape ma coupelle et trinque avec lui.
Sumire ▬ Aux futurs autres péripéties et à la découverte de notre histoire.Ai-je ajouté sans trop réfléchir, suivie d'une petite gorgée de saké. Lentement, mais sûrement. Je tiens à garder mes esprits ce soir, je n'ai pas envie d'être embrumé par l'euphorie de l'alcool. Il a l'air très heureux de mon point de vu, depuis que je lui ai annoncé mes sentiments, et cela me remplit de joie, j'avais peur qu'il ne change d'avis à mon sujet, mais apparemment, celui-ci est loin de changer.
Suite à sa longue gorgée, il se lance dans un éclaircissement au sujet de cette “Alyssa”. C'était donc une jeune femme perdue, qui avait cherché refuge dans son église. La pauvre, elle devait être totalement démuni, je peux comprendre cette détresse. Il avait donc déjà compris ma pointe de jalousie dans ma question ? Je me sens tout à coup très gêné et me sens donc dans l'obligation d'éclaircir également de mon côté, ma manière de penser.
Sumire ▬ Je… Oui, j'avoue avoir été légèrement jalouse lorsque tu as abordé le sujet de cette jeune femme. Le problème était en vérité que j'avais peur du sujet de notre rencontre. Tes sentiments, ta manière de gérer les émotions. Je me suis dit qu'en vérité, tu n'avais peut-être plus la capacité d'un réel attachement et donc que tu te sentirais libre, même avec moi… Malgré notre lien...Je passe une main derrière ma nuque pour signifier ma gêne.
Sumire ▬ Je sais que cela peut-être idiot, mais avant que tu m'annonces tes capacités, ton ouverture de chakra, et tout ce qui suit, je n'avais aucun doute. C'est seulement suite à cela que je me suis mise à cogiter. Pour ce qui est de ton idée, elle est intéressante et si tu le souhaites, je veux bien t'aider.Souriante, je suis heureuse que nous ayons éclairci cette situation, qui me tournait en tête depuis bien trop de temps. Riku-kun demande au servant de nous apporter de quoi nous sustenter encore un peu, et souhaite que cette soirée dure le plus longtemps possible. Et je le souhaite également de mon côté. Seulement, j'avoue avoir un petit envi de nous retrouver juste tous les deux, à l'abri des regards indiscrets. Je le laisse enlacer mes doigts de nouveau me fixer du regard un moment, je réfléchis à, comment le lui demander de manière… Douce et pour que cela ne soit pas mal vu. C'est alors qu'il me lance avec douceur qu'il m'aime. Cela n'a pas tout à fait la même impacte que les fois précédentes, je me sens toute chose, comme s'il l'avait dit avec plus de passions, plus de mordant. Je pose ma main sur ma joue, me sentant rougir de nouveau, puis lui réponds avec délicatesse et passion, mais timidement.
Sumire ▬ Moi aussi… Je… t'aime Riku...Je presse mes lèvres l'une contre l'autre, et essaye de trouver le courage de lui demander que l'on se retrouve en toute intimité.
Sumire ▬ Tu crois qu'on a le droit de manger dans les chambres ? Car je t'avouerais que… J'aimerais bien que l'on se retrouve avec plus d'intimités. Je n'apprécie pas trop d'avoir l'impression d'être observé dans un moment de faiblesse.J'ai cette impression dans la nuque depuis un petit moment, même s'il reste peu de monde, et clairement, je suis dans une posture de faiblesse, cela ne me met pas tout à fait à l’aise.
“Et si on s'éclipsait...”
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Mer 21 Nov 2018 - 0:52
J’étais véritablement euphorique, mais avec toute la retenu du monde grâce à ce que j’avais vécu dans ma vie et mon entraînement. Nous étions pourtant en train de vivre pleinement un moment qui resterait gravé dans notre mémoire, le jour où nous nous sommes enfin réuni pour ne faire qu’un. Je songeais à tout ce qui allait pouvoir se passer entre nous, malgré mon état de prêtre. Je savais que si jamais un jour notre relation évoluait assez pour franchir le cap du mariage, ce serait un problème, mais pour l’instant nous en étions si loin. Tout ce que je voulais c’était être avec elle maintenant et je pense que pour elle c’était pareil. Nous n’avions cure des convenances dans notre vie maintenant, une vie, si peu conventionnelle.
Elle était bel et bien jalouse, ne serait-ce qu’en partie. J’avoue que cela m’a fait plaisir que de lui faire suffisamment d’effet pour la mettre dans cet état finalement. Je sais qu’il est péché que de se montrer orgueilleux, mais cela fait du bien que de se sentir désiré tout de même. Mais oui, le sort de la jeune Alyssa ne m'avait pas laissé indifférent il est vrai et je ne pouvais pas faire autrement que d’aider les autres. Cela allait bien au delà de ce qu’on pouvait attendre d’un prêtre, mais j’étais un ecclésiaste bien atypique et l'excommunication n’allait sans doute pas tarder un jour ou l’autre à me pendre au nez. Cependant, jamais je ne reculerai ou ne me renierai, seul Dieu est mon juge en ce bas monde et aucun homme ne saurait pouvoir prétendre à me juger. C’est ainsi finalement que Sumire a pu nourrir des craintes, mais avec moi, elle n’était pas au bout de ses incertitudes finalement, car je pouvais facilement être le genre d’homme à perdre une heure sur son planning dans le seul but d’aider une personne à faire quelque chose.
Ces craintes furent également d’un autre ordre, à cause de ce que j’avais pu lui dire sur mon entraînement spirituel. Il est vrai que j’ai appris à me détacher des entraves terrestres. Mais l’amour ne saurait être un plus beau moteur pour vouloir rester en vie, seule la crainte de la séparation d’avec l’objet de son amour est un freins dont il faut se passer. Je sais que j’ai peur de la perdre maintenant que nous sommes ensemble, mais je sais aussi que le moment venu je saurais prendre les décisions qui s’impose, quitte à faire le sacrifice ultime pour elle si cela est nécessaire.
Riku ▬ Il paraît que la jalousie est un vilain défaut, mais il te scié si bien ma chère Sumire. Et ne t’en fais pas pour ce que j’ai pu dire sur les attaches, ce qu’il faut abolir c’est la peur, pas l’amour. C’est bien un message universel que d’aimer son prochain. Et crois-moi, il n’y a personne d’autre qui fait battre mon coeur autant que toi.À ce moment-là, je ne croyais finalement pas si bien dire, car Sumire a ensuite envoyé une véritable bombe. Elle voulait savoir si nous pouvions nous retirer dans notre chambre pour avoir un cadre plus intime pour nous retrouver. Mon coeur commença à faire un véritable bon dans ma poitrine soudainement. Certes je m’étais déjà retrouver dans un cadre intime avec une femme avant et aller dans la chambre n’engageait à rien d’autre que de se retrouver et pouvoir parler au calme, mais là, il s’agissait de Sumire. C’était la plus ancienne fille que j’avais dans ma vie, celle dont je suis amoureux depuis l’enfance et malgré les autres femmes, jamais aucune d’elle n’est arrivé à la cheville du simple souvenir de son sourire d’ange.
Je me suis alors tourné en direction du serveur pour lui demander d’approcher quelques instants de notre table.
Riku ▬ Faites nous envoyer nôtre commande dans la chambre 423 s’il vous plaît, on va arrêter de vous déranger ici.Sur quoi l’homme hocha poliment la tête en signe d'approbation de la demande que je lui avais formulé très poliment.
Je me suis levé pour faire le tour de la table et tendre ma main à Sumire tel un gentilhomme pour l’aider à se relever avant de la conduire à l’ascenseur pour nous rendre à notre chambre. Main dans la main, l’ascension fut presque interminable, chaque secondes semblant durer des heures, faisant battre chaque fois un peu plus vite mon coeur à l’idée de me retrouver seul avec elle dans une chambre d’hôtel. C’était idiot pourtant étant donné que nous avions déjà été seul dans une chambre d’hôtel plus tôt dans la journée, mais là c’était dans un tout autre contexte. Je songeais à tellement de choses finalement. J’avais pris une réservation pour une chambre avec deux lits, mais devions nous les coller pour dormir ensemble ce soir ? Attend-elle quelque chose de moi ce soir ? Est-ce que ce n’est pas un peu tôt ? Il ne faut pas brûler les étapes après tout… Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête jusqu’à ce que le tintement léger de l’ascenseur étant arrivé me sortit de ma tourmente d’émotions.
Quelques pas plus tard, nous arrivâmes à l’intérieur de la chambre. Nous étions seuls, enfin, et nous n’avions plus qu’à attendre le service d’étage pour recevoir notre commande et poursuivre la soirée...
“Chambre et Tension”
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