One shitty case for another [27/05/2018]
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Fabricio Flores#102596#102596#102596
Lycan Oméga - Solitaire
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Mar 21 Jan 2020 - 14:12
One shitty case for another
Feat Mia Luna Ogawa & Fabricio Flores
Loin. J’étais enfin loin de cet enfer. J’étais libre. Libre ! Je n’arrivais pas à le réaliser. Je n’arrivais pas à me rendre compte. Je n’arrivais pas à apprécier. Oui, j’étais libre. Mais ce n’est pas pour autant que j’étais plus dans la merde. A nouveau à la rue, dans une situation merdique, dans un contexte merdique. La joie ! Le pied.
Je ralentissais, regardant derrière moi. Je n’avais pas été suivi. Mon flair me le disait. Je pouvais enfin prendre une pause, me reposer, m’installer par terre et dormir quelques heures. Ce que j’allais faire demain ? Je verrais ça à mon réveil. Là, de toute façon, je n’y étais pas. J’n’avais pas la tête à ça. J’avais quitté un enfer pour un autre. Mais, la rue, au moins, j’avais eu le temps de m’y habituer.
Bien, allez ! Concentration ! Je n’allais pas rester ainsi. Mais j’étais incapable de me retransformer. J’étais encore en train de fuir dans ma tête. Je n’arrivais pas à me dire que j’étais tranquille. Je n’étais pas tranquille. Toujours sur les nerfs et paniqué, ça m’empêchait de reprendre forme humaine. Bravo, Fa’. T’en as vu des vertes et des pas mûres dans ta vie mais tu n’étais pourtant même pas capable de te calmer en cet instant. Fallait que ça sorte, que je me défoule. Tant pis, j’me jetais sur un arbre pour en faire des cure-dents, après je me retransformerai.
D’un coup d’épaule, j’en déracinais un qui tomba dans un bruit sourd. Oh bordel. Merde. Merde. Merde ! J’étais pas seul ! J’pouvais l’sentir ! J’me tournais pour voir qui n’était pas loin. Une femme, pas du tout impressionné. Mon instinct me criait qu’elle était comme moi, un lycan. Enfin, mon instinct, mon flair, mon bon sens… J’savais pas trop. Quelque chose me criait que c’était une lycane. Bordel de merde, non ! Je pouvais pas passer 24h sans me mettre dans le pétrin ? Ah oui… Non, je pouvais pas. J’devrais pourtant le savoir, maintenant, non ? Après tout, les emmerdes et les situations pas possibles, c’est mon quotidien.
Plus je la regardais, plus je sentais la panique monter de crans. Pourtant, elle n’avait pas l’air hostile. Je priais, je sais pas trop qui ou quoi, pour qu’elle ne le soit pas. Je voulais pas me battre. Je n’avais aucune envie de me battre. J’voulais juste une vie tranquille, sans prises de têtes. Être un ado normal. Vivre avec mon père. Mais qu’est-ce que j’avais bien pu faire pour mériter cette putain de vie ?
Allez, qu’on en finisse ! Je m’allongeai par terre, attendant qu’elle se décide. A quoi bon fuir, ici ? Si elle voulait me rattraper, elle le ferait sans problèmes. J’devais être maudit, c’est tout. Bon, au moins, elle avait pas l’air d’avoir perdu la tête. Donc ne pas être une infectée, comme ceux dont j’avais déjà entendu parler. C’était… déjà ça, j’suppose.
Je ralentissais, regardant derrière moi. Je n’avais pas été suivi. Mon flair me le disait. Je pouvais enfin prendre une pause, me reposer, m’installer par terre et dormir quelques heures. Ce que j’allais faire demain ? Je verrais ça à mon réveil. Là, de toute façon, je n’y étais pas. J’n’avais pas la tête à ça. J’avais quitté un enfer pour un autre. Mais, la rue, au moins, j’avais eu le temps de m’y habituer.
Bien, allez ! Concentration ! Je n’allais pas rester ainsi. Mais j’étais incapable de me retransformer. J’étais encore en train de fuir dans ma tête. Je n’arrivais pas à me dire que j’étais tranquille. Je n’étais pas tranquille. Toujours sur les nerfs et paniqué, ça m’empêchait de reprendre forme humaine. Bravo, Fa’. T’en as vu des vertes et des pas mûres dans ta vie mais tu n’étais pourtant même pas capable de te calmer en cet instant. Fallait que ça sorte, que je me défoule. Tant pis, j’me jetais sur un arbre pour en faire des cure-dents, après je me retransformerai.
D’un coup d’épaule, j’en déracinais un qui tomba dans un bruit sourd. Oh bordel. Merde. Merde. Merde ! J’étais pas seul ! J’pouvais l’sentir ! J’me tournais pour voir qui n’était pas loin. Une femme, pas du tout impressionné. Mon instinct me criait qu’elle était comme moi, un lycan. Enfin, mon instinct, mon flair, mon bon sens… J’savais pas trop. Quelque chose me criait que c’était une lycane. Bordel de merde, non ! Je pouvais pas passer 24h sans me mettre dans le pétrin ? Ah oui… Non, je pouvais pas. J’devrais pourtant le savoir, maintenant, non ? Après tout, les emmerdes et les situations pas possibles, c’est mon quotidien.
Plus je la regardais, plus je sentais la panique monter de crans. Pourtant, elle n’avait pas l’air hostile. Je priais, je sais pas trop qui ou quoi, pour qu’elle ne le soit pas. Je voulais pas me battre. Je n’avais aucune envie de me battre. J’voulais juste une vie tranquille, sans prises de têtes. Être un ado normal. Vivre avec mon père. Mais qu’est-ce que j’avais bien pu faire pour mériter cette putain de vie ?
Allez, qu’on en finisse ! Je m’allongeai par terre, attendant qu’elle se décide. A quoi bon fuir, ici ? Si elle voulait me rattraper, elle le ferait sans problèmes. J’devais être maudit, c’est tout. Bon, au moins, elle avait pas l’air d’avoir perdu la tête. Donc ne pas être une infectée, comme ceux dont j’avais déjà entendu parler. C’était… déjà ça, j’suppose.
"Toujours le même..."
Etilya sur DK RPG
Mia Luna Ogawa#102717#102717#102717#102717#102717#102717#102717
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Sam 1 Fév 2020 - 10:35
« P'tit salopard. »
Accroupie près d’une vieille souche, Mia contempla le piège d’un air sombre. C’était le troisième sur lequel elle tombait en moins d’une semaine. Il y avait un braconnier qui sévissait dans la forêt, et elle n’arrivait pas à lui mettre la main dessus. C’était frustrant. D’autant qu’il laissait peu d’odeur ; pas assez pour suivre sa piste. Le peu de molécules odorantes qu’il déposait était souillé par d’autres fragrances plus fortes. Comme s’il essayait justement de brouiller les pistes.
La louve se releva, balayant les environs de son regard d’acier. Il n’avait laissé aucun autre indice de son passage. Mais il finirait bien par faire une erreur. Et alors, elle lui tomberait dessus, sans qu’il ne comprît ce qui lui arrivait. Elle lui ferait assurément passer l’envie de la narguer, avant de l’emmener au poste de police. Les actes de braconnage s’accumulaient ces derniers temps. C’était pourtant risqué ; les lycans fous attaquaient n’importe qui, incapables de se contrôler. Les gens sortaient de moins en moins le soir.
Mia enfila ses gants et désamorça le piège pour le ranger dans son sac à dos. Encore un à remettre aux autorités pour mise sous scellée avant d’appréhender le responsable. A ce rythme, ils les collectionneraient bientôt tous. Poussant un soupir agacé, l’espagnole sortit une éprouvette. Elle était chargée aujourd’hui de faire des prélèvements pour surveiller la qualité de l’eau des rivières alentours. Elle se dirigea vers le cours d’eau qui coulait sereinement, perturbant à peine la sérénité des lieux, puis elle s’agenouilla pour récupérer un peu d’eau.
Mais alors, un craquement sinistre brisa le silence. Mia redressa aussitôt la tête. Des oiseaux s’enfuirent, paniqués par le bruit. ça ressemblait fortement à un arbre qui tombait. POurtant, elle n’avait donné aucune autorisation pour abattre l’un d’entre eux, récemment. Elle plissa les yeux, suspicieuse. Elle aurait donc plus qu’un braconnier à traquer ce soir ? Formidable. Elle se redressa en rebouchant l’éprouvette, le regard toujours rivé sur la cime des arbres d’où les oiseaux s’étaient envolés, non loin de sa position. Elle connaissait donc sa prochaine destination.
En arrivant, elle perçut une odeur partiellement familière, musquée, caractéristique des siens. Tiens donc, un lycan qu’elle ne connaissait pas. Elle déboucha finalement sur le lieu du crime. Le coupable se retourna ; un oméga à la fourrure sombre, qui commença à paniquer en la voyant. Mia s’arrêta à quelques mètres. Visiblement, elle l’effrayait. Pourtant, son agacement s’était éteint en découvrant la nature du responsable. Son attitude était loin de l’agressivité.
Finalement, l’individu s’allongea par terre, résigné. La louve haussa un sourcil. Il semblait attendre qu’on lui rendît son verdict. Pourtant elle n’avait nullement l’intention de s’en prendre à lui. Au moins, son comportement n’était pas erratique, il n’était donc probablement pas infecté. Un point positif ; elle n’avait pas spécialement envie de se battre contre l’un des siens. Elle jeta un oeil à l’arbre déraciné. Elle allait devoir le couvrir pour ça ; rien de compliqué, tant que l’organisme de protection ne posait aucune question.
« Eh bien. T’en avais gros sur la patate. »
Elle se rapprocha de quelques pas avant de s’accroupir pour l’observer. Il faisait peine à voir, avec son regard terne, abattu. Ce constat généra une vague de compassion dans son coeur pourtant endurci. Ce n’était pas la première fois, ces derniers temps. Peut-être était-ce son instinct d’alpha… Cela ne faisait que quelques années qu’elle l’était devenue, après tout. Il mettait sans doute du temps pour se manifester, surtout chez une personnalité solitaire et asociale comme Mia.
« J'te connais pas toi. T'appartiens à quelle meute ? »
Seul le silence lui répondit. L’autre le comprenait, bien sûr, cela se voyait à son regard. Mais il demeurait muet comme une carpe. Peut-être ne souhaitait-il pas redevenir humain devant une congénère inconnue au bataillon. ça, elle pouvait le comprendre. Mais il lui restait la télépathie, propre à leur race. Il n’avait même pas tenté d’y avoir recours. Et si… il ignorait cette capacité ? Cela voudrait dire qu’il était lycan depuis peu… Mais son alpha aurait dû le lui enseigner immédiatement ! Etait-il un mordu abandonné ? Elle le détailla un peu plus ; il avait l’air jeune. Sa tête conservait encore quelques formes de louveteau.
« Qui est ton alpha, petit ? A quoi ressemble celui qui t’a mordu ? Et qu'est-c'tu fous seul ici ? »
Elle s’était exprimée cette fois par télépathie, pour lui montrer qu’il pouvait communiquer autrement sous cette forme. Elle espérait bien avoir une réponse, histoire de retrouver le responsable et lui faire prendre ses responsabilités, de grés ou de force.
Accroupie près d’une vieille souche, Mia contempla le piège d’un air sombre. C’était le troisième sur lequel elle tombait en moins d’une semaine. Il y avait un braconnier qui sévissait dans la forêt, et elle n’arrivait pas à lui mettre la main dessus. C’était frustrant. D’autant qu’il laissait peu d’odeur ; pas assez pour suivre sa piste. Le peu de molécules odorantes qu’il déposait était souillé par d’autres fragrances plus fortes. Comme s’il essayait justement de brouiller les pistes.
La louve se releva, balayant les environs de son regard d’acier. Il n’avait laissé aucun autre indice de son passage. Mais il finirait bien par faire une erreur. Et alors, elle lui tomberait dessus, sans qu’il ne comprît ce qui lui arrivait. Elle lui ferait assurément passer l’envie de la narguer, avant de l’emmener au poste de police. Les actes de braconnage s’accumulaient ces derniers temps. C’était pourtant risqué ; les lycans fous attaquaient n’importe qui, incapables de se contrôler. Les gens sortaient de moins en moins le soir.
Mia enfila ses gants et désamorça le piège pour le ranger dans son sac à dos. Encore un à remettre aux autorités pour mise sous scellée avant d’appréhender le responsable. A ce rythme, ils les collectionneraient bientôt tous. Poussant un soupir agacé, l’espagnole sortit une éprouvette. Elle était chargée aujourd’hui de faire des prélèvements pour surveiller la qualité de l’eau des rivières alentours. Elle se dirigea vers le cours d’eau qui coulait sereinement, perturbant à peine la sérénité des lieux, puis elle s’agenouilla pour récupérer un peu d’eau.
Mais alors, un craquement sinistre brisa le silence. Mia redressa aussitôt la tête. Des oiseaux s’enfuirent, paniqués par le bruit. ça ressemblait fortement à un arbre qui tombait. POurtant, elle n’avait donné aucune autorisation pour abattre l’un d’entre eux, récemment. Elle plissa les yeux, suspicieuse. Elle aurait donc plus qu’un braconnier à traquer ce soir ? Formidable. Elle se redressa en rebouchant l’éprouvette, le regard toujours rivé sur la cime des arbres d’où les oiseaux s’étaient envolés, non loin de sa position. Elle connaissait donc sa prochaine destination.
En arrivant, elle perçut une odeur partiellement familière, musquée, caractéristique des siens. Tiens donc, un lycan qu’elle ne connaissait pas. Elle déboucha finalement sur le lieu du crime. Le coupable se retourna ; un oméga à la fourrure sombre, qui commença à paniquer en la voyant. Mia s’arrêta à quelques mètres. Visiblement, elle l’effrayait. Pourtant, son agacement s’était éteint en découvrant la nature du responsable. Son attitude était loin de l’agressivité.
Finalement, l’individu s’allongea par terre, résigné. La louve haussa un sourcil. Il semblait attendre qu’on lui rendît son verdict. Pourtant elle n’avait nullement l’intention de s’en prendre à lui. Au moins, son comportement n’était pas erratique, il n’était donc probablement pas infecté. Un point positif ; elle n’avait pas spécialement envie de se battre contre l’un des siens. Elle jeta un oeil à l’arbre déraciné. Elle allait devoir le couvrir pour ça ; rien de compliqué, tant que l’organisme de protection ne posait aucune question.
« Eh bien. T’en avais gros sur la patate. »
Elle se rapprocha de quelques pas avant de s’accroupir pour l’observer. Il faisait peine à voir, avec son regard terne, abattu. Ce constat généra une vague de compassion dans son coeur pourtant endurci. Ce n’était pas la première fois, ces derniers temps. Peut-être était-ce son instinct d’alpha… Cela ne faisait que quelques années qu’elle l’était devenue, après tout. Il mettait sans doute du temps pour se manifester, surtout chez une personnalité solitaire et asociale comme Mia.
« J'te connais pas toi. T'appartiens à quelle meute ? »
Seul le silence lui répondit. L’autre le comprenait, bien sûr, cela se voyait à son regard. Mais il demeurait muet comme une carpe. Peut-être ne souhaitait-il pas redevenir humain devant une congénère inconnue au bataillon. ça, elle pouvait le comprendre. Mais il lui restait la télépathie, propre à leur race. Il n’avait même pas tenté d’y avoir recours. Et si… il ignorait cette capacité ? Cela voudrait dire qu’il était lycan depuis peu… Mais son alpha aurait dû le lui enseigner immédiatement ! Etait-il un mordu abandonné ? Elle le détailla un peu plus ; il avait l’air jeune. Sa tête conservait encore quelques formes de louveteau.
« Qui est ton alpha, petit ? A quoi ressemble celui qui t’a mordu ? Et qu'est-c'tu fous seul ici ? »
Elle s’était exprimée cette fois par télépathie, pour lui montrer qu’il pouvait communiquer autrement sous cette forme. Elle espérait bien avoir une réponse, histoire de retrouver le responsable et lui faire prendre ses responsabilités, de grés ou de force.
- Lycan, and proud:
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Fabricio Flores#102724#102724#102724
Lycan Oméga - Solitaire
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Dim 2 Fév 2020 - 10:11
One shitty case for another
Feat Mia Luna Ogawa & Fabricio Flores
Elle ne bougeait pas. Elle n’avait même pas l’air d’être énervée. En fait, j’avais même l’impression qu’elle souriait. Enfin, c’était un sourire ? Pas moyen de savoir. Elle se contenta que me dire que dire que j’en avais gros sur la patate. J’suis pas sur que c’était vraiment ça. J’étais terrifié, oui. J’étais aussi incapable de me transformer, tant que mon esprit n’était pas tranquille.
Elle s’approcha et s’accroupit. Il n’y avait rien d’hostile chez elle, rien qui m’donne envie de reculer, ou d’m’enfuir. En fait, elle pourrait p’être m’aider. Parce que là, j’avais terriblement besoin d’aide. Et pour que je le r’connaisse, c’est que j’étais vraiment dans la mouise. Mais comment lui faire comprendre ? Il fallait justement que je me r’transforme pour lui dire mon problème et lui répondre. Bref, le serpent qui s’mord la queue. Et, pendant ce temps, elle fronçait les sourcils. Avait-elle compris ce qui n’allait pas chez moi ?
Je sursautai. Comment ? Je venais de l’entendre. Comme si elle venait de parler dans ma tête. Elle n’avait pas bougé ses lèvres. C’était… de la télépathie ? On pouvait faire de la télépathie ? Mais c’était quoi, c’bordel ? Ceci dit, une fois la surprise passée, ça m’arrangeait bien. Parce que, du coup, on pouvait communiquer. Enfin, pour cela, fallait comprendre comment ça marche. Et pour une fois, j’espérais qu’un peu de volonté suffirait à me faire comprendre. Je la regardais attentivement et me mis à penser en souhaitant très fort qu’elle puisse m’entendre et me comprendre
Une larme coula dans mon pelage. J’avais l’impression que mon cerveau allait trop vite. Et qu’il ne répondait plus. J’étais comme revenu en arrière. C’était exactement la même sensation. Je ressentais à nouveau cette prise autour de mon poignet. Je me revoyais me retourner pour me dégager. Je revoyais le mec tombé dans les escaliers et finir allongé en bas. Je revoyais la détresse dans son regard alors qu’il disait à ses amis qu’il ne sentait plus son corps. J’étais là, dans les marches, paralysé. J’m’hurlais littéralement dessus intérieurement, m’ordonnant de fuir. C’était pareil. C’était exactement pareil. Merde. Je craquais. J’étais tellement paniqué que j’en oubliais que j’étais au Japon. Mais j’étais plus en état de réfléchir. Je voulais juste me retransformer et me terrer bien loin pour dormir une bonne douzaine d’heures, ou peut-être plus…
Elle s’approcha et s’accroupit. Il n’y avait rien d’hostile chez elle, rien qui m’donne envie de reculer, ou d’m’enfuir. En fait, elle pourrait p’être m’aider. Parce que là, j’avais terriblement besoin d’aide. Et pour que je le r’connaisse, c’est que j’étais vraiment dans la mouise. Mais comment lui faire comprendre ? Il fallait justement que je me r’transforme pour lui dire mon problème et lui répondre. Bref, le serpent qui s’mord la queue. Et, pendant ce temps, elle fronçait les sourcils. Avait-elle compris ce qui n’allait pas chez moi ?
Je sursautai. Comment ? Je venais de l’entendre. Comme si elle venait de parler dans ma tête. Elle n’avait pas bougé ses lèvres. C’était… de la télépathie ? On pouvait faire de la télépathie ? Mais c’était quoi, c’bordel ? Ceci dit, une fois la surprise passée, ça m’arrangeait bien. Parce que, du coup, on pouvait communiquer. Enfin, pour cela, fallait comprendre comment ça marche. Et pour une fois, j’espérais qu’un peu de volonté suffirait à me faire comprendre. Je la regardais attentivement et me mis à penser en souhaitant très fort qu’elle puisse m’entendre et me comprendre
Fabricio ▬ « Pas d’Alphas…. Metuselah Shidara… transformé…. Echapper manoir… Coincé…. Pas pouvoir transformer…
Une larme coula dans mon pelage. J’avais l’impression que mon cerveau allait trop vite. Et qu’il ne répondait plus. J’étais comme revenu en arrière. C’était exactement la même sensation. Je ressentais à nouveau cette prise autour de mon poignet. Je me revoyais me retourner pour me dégager. Je revoyais le mec tombé dans les escaliers et finir allongé en bas. Je revoyais la détresse dans son regard alors qu’il disait à ses amis qu’il ne sentait plus son corps. J’étais là, dans les marches, paralysé. J’m’hurlais littéralement dessus intérieurement, m’ordonnant de fuir. C’était pareil. C’était exactement pareil. Merde. Je craquais. J’étais tellement paniqué que j’en oubliais que j’étais au Japon. Mais j’étais plus en état de réfléchir. Je voulais juste me retransformer et me terrer bien loin pour dormir une bonne douzaine d’heures, ou peut-être plus…
Fabricio ▬ « ¡Ayúdenme! ¡Por favor! »
"Crise de panique"
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Mia Luna Ogawa#102730#102730#102730#102730#102730#102730#102730
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Dim 2 Fév 2020 - 18:08
A la tête que tira l’oméga, Mia sut qu’elle avait vu juste. C’était clairement la première fois que quelqu’un communiquait avec lui par télépathie, et il n’avait pas conscience jusque là qu’il pouvait en user pour faciliter la communication avec ses congénères. Si elle mettait la patte sur le con d’alpha qui l’avait laissé livré à lui-même comme ça, elle lui ferait comprendre son point de vue sur la situation. Elle avait déjà dû ramasser Akatsuki l’année dernière. Un autre oméga complètement paumé, abandonné par son alpha, livré à lui-même, qui ne parvenait même pas à contrôler ses transformations. Ni à se contrôler tout court, d’ailleurs. C’était la louve qui lui avait tout appris, jusqu’à lui permettre de se maîtriser, au moins un minimum. Avant qu’il ne décidât de se casser, car “il n’avait pas sa place ici”. Tsss. Bon. Elle devait penser à autre chose, sinon, elle allait encore s’énerver.
Finalement, la voix télépathique du jeune lycan lui parvient, saccadée. Il s’exprimait avec difficulté, butant sur les mots. Etait-ce dû à l’émotion, ou y’avait-il autre chose derrière ? Pas d’alpha. Ah bon ? Il ne savait pas qui l’avait mordu ? Non… Ce n’était pas ça. C’était pire. Bien pire.
« Shidara…» murmura-t-elle en serrant les dents, la voix vibrante de colère.
Shidara. Shidara. Shidara. Ce nom résonnait dans son esprit comme l’écho d’un passé normalement révolu. Elle serra les poings en comprenant tout ce qu’il impliquait. Comment avait-il pu ?! Elle croyait pourtant que les laboratoires avaient été tous saccagés par les évadés… Il avait donc recréé l’un d’entre eux sous son manoir ? Impardonnable ! Il méritait de brûler en enfer pour l’éternité ! Ecorché vif ! Elle se mit à trembler, submergée par une haine féroce. Ce jeune était lui aussi passé entre ses griffes. Elle comprenait son désarroi. Sa panique. Et ce qu’il pouvait ressentir. Une larme coula même sur son pelage noir comme la nuit. Pauvre gamin. Il ne méritait pas ça. Si jeune. Si vulnérable. Si innocent. Encore plus qu’elle à l’époque.
Non. Décidément non. Elle ne pouvait pas laisser cet ultime crime impuni. Rien que d’imaginer l’horreur qu’il avait traversé, son poil se hérissait. Son regard changea de couleur, passant de l’acier tranchant au bleu glacial. Il ne pouvait pas s’en sortir impunément. Elle n’allait pas laisser passer cette fois. Elle ne pouvait pas. Un grondement sourd s’éleva du fond de sa gorge, tandis que des images agréables dansaient devant ses yeux. Shidara éventré. Shidara égorgé. Shidara écorché vif. Elle se redressa, prête à mettre à exécution ses pensées.
« ¡Ayúdenme! ¡Por favor! »
La supplication de l’oméga rompit la transe de Mia. Elle cligna des yeux avant de le fixer, les sourcils froncés. Elle n’avait pas rêvé ? Il s’était exprimé en espagnol ? ça alors. Quelle coïncidence. Les occidentaux étaient rares au Japon, et les latins ne représentaient clairement pas la plus grande proportions des ressortissants étrangers. Quelle était la probabilité pour qu’elle pût croiser un jeune homme qui parlait la langue de ses ancêtres ? Etait-ce un signe du ciel ? Pour peu qu’elle croyait encore à toutes ces conneries…
« ¿ Hablas español ?»
Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas croisé un autre hispanique… Si elle se considérait plus japonaise qu’espagnole, depuis le temps qu’elle vivait sur l’Archipel, elle ne pouvait pas renier ses origines. Ce serait tuer son père une seconde fois. Et sa langue maternelle l’avait accompagnée tout au long de sa captivité. Elle s’était répété en boucle des litanies pour éviter de se perdre à tout jamais. Elle ne pouvait alors pas tourner le dos à ce gamin complètement perdu. Finalement, sa soif de sang allait attendre. Elle devait d’abord l’aider.
Elle desserra les poings, consciente qu’elle l’intimidait. Puis elle poussa un soupir. Bon. Par où commencer ? Elle l’avait senti paniqué, désarçonné. Il venait certainement de s’enfuir, et il avait peur. C’était justement ça le problème.
« Ok niño. Para comenzar, tendrás que calmarte. Tienes buenas razones para tener miedo, pero eso es exactamente lo que te impide reanudar la forma humana.»
Plus facile à dire qu’à faire, elle le savait. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il retrouva aussitôt son calme. Mais, d’expérience, discuter était le meilleur moyen de calmer un esprit paniqué. Surtout dans sa langue natale. Elle comptait là -dessus pour parvenir à le calmer. Ensuite, lorsqu’il serait plus serein, elle pourrait envisager de lui expliquer comment se retransformer naturellement. Elle décida de s’assoir en tailleur face à lui pour le mettre davantage en confiance.
« Me llama Mia Ogawa. Mis padres eran españoles. Huyeron de su país justo antes del comienzo de la Primera Guerra Mundial. Mi madre murió en el parto, fue mi padre quien me crió con mi tío y mi tía aquí en Japón.»
Il était rare que la louve parlât de sa vie d’humaine. Mais elle pouvait bien faire une exception pour sortir ce lycan de la torpeur qui lui emprisonnait le coeur. Elle n’alla pas dans les détails ; pour le moment, c’était suffisant. Elle appuya ses coudes sur ses genoux, les mains croisées dans le vide.
« Y tú, ¿cómo te llamas y de dónde vienes?»
Finalement, la voix télépathique du jeune lycan lui parvient, saccadée. Il s’exprimait avec difficulté, butant sur les mots. Etait-ce dû à l’émotion, ou y’avait-il autre chose derrière ? Pas d’alpha. Ah bon ? Il ne savait pas qui l’avait mordu ? Non… Ce n’était pas ça. C’était pire. Bien pire.
« Shidara…» murmura-t-elle en serrant les dents, la voix vibrante de colère.
Shidara. Shidara. Shidara. Ce nom résonnait dans son esprit comme l’écho d’un passé normalement révolu. Elle serra les poings en comprenant tout ce qu’il impliquait. Comment avait-il pu ?! Elle croyait pourtant que les laboratoires avaient été tous saccagés par les évadés… Il avait donc recréé l’un d’entre eux sous son manoir ? Impardonnable ! Il méritait de brûler en enfer pour l’éternité ! Ecorché vif ! Elle se mit à trembler, submergée par une haine féroce. Ce jeune était lui aussi passé entre ses griffes. Elle comprenait son désarroi. Sa panique. Et ce qu’il pouvait ressentir. Une larme coula même sur son pelage noir comme la nuit. Pauvre gamin. Il ne méritait pas ça. Si jeune. Si vulnérable. Si innocent. Encore plus qu’elle à l’époque.
Non. Décidément non. Elle ne pouvait pas laisser cet ultime crime impuni. Rien que d’imaginer l’horreur qu’il avait traversé, son poil se hérissait. Son regard changea de couleur, passant de l’acier tranchant au bleu glacial. Il ne pouvait pas s’en sortir impunément. Elle n’allait pas laisser passer cette fois. Elle ne pouvait pas. Un grondement sourd s’éleva du fond de sa gorge, tandis que des images agréables dansaient devant ses yeux. Shidara éventré. Shidara égorgé. Shidara écorché vif. Elle se redressa, prête à mettre à exécution ses pensées.
« ¡Ayúdenme! ¡Por favor! »
La supplication de l’oméga rompit la transe de Mia. Elle cligna des yeux avant de le fixer, les sourcils froncés. Elle n’avait pas rêvé ? Il s’était exprimé en espagnol ? ça alors. Quelle coïncidence. Les occidentaux étaient rares au Japon, et les latins ne représentaient clairement pas la plus grande proportions des ressortissants étrangers. Quelle était la probabilité pour qu’elle pût croiser un jeune homme qui parlait la langue de ses ancêtres ? Etait-ce un signe du ciel ? Pour peu qu’elle croyait encore à toutes ces conneries…
« ¿ Hablas español ?»
Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas croisé un autre hispanique… Si elle se considérait plus japonaise qu’espagnole, depuis le temps qu’elle vivait sur l’Archipel, elle ne pouvait pas renier ses origines. Ce serait tuer son père une seconde fois. Et sa langue maternelle l’avait accompagnée tout au long de sa captivité. Elle s’était répété en boucle des litanies pour éviter de se perdre à tout jamais. Elle ne pouvait alors pas tourner le dos à ce gamin complètement perdu. Finalement, sa soif de sang allait attendre. Elle devait d’abord l’aider.
Elle desserra les poings, consciente qu’elle l’intimidait. Puis elle poussa un soupir. Bon. Par où commencer ? Elle l’avait senti paniqué, désarçonné. Il venait certainement de s’enfuir, et il avait peur. C’était justement ça le problème.
« Ok niño. Para comenzar, tendrás que calmarte. Tienes buenas razones para tener miedo, pero eso es exactamente lo que te impide reanudar la forma humana.»
Plus facile à dire qu’à faire, elle le savait. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il retrouva aussitôt son calme. Mais, d’expérience, discuter était le meilleur moyen de calmer un esprit paniqué. Surtout dans sa langue natale. Elle comptait là -dessus pour parvenir à le calmer. Ensuite, lorsqu’il serait plus serein, elle pourrait envisager de lui expliquer comment se retransformer naturellement. Elle décida de s’assoir en tailleur face à lui pour le mettre davantage en confiance.
« Me llama Mia Ogawa. Mis padres eran españoles. Huyeron de su país justo antes del comienzo de la Primera Guerra Mundial. Mi madre murió en el parto, fue mi padre quien me crió con mi tío y mi tía aquí en Japón.»
Il était rare que la louve parlât de sa vie d’humaine. Mais elle pouvait bien faire une exception pour sortir ce lycan de la torpeur qui lui emprisonnait le coeur. Elle n’alla pas dans les détails ; pour le moment, c’était suffisant. Elle appuya ses coudes sur ses genoux, les mains croisées dans le vide.
« Y tú, ¿cómo te llamas y de dónde vienes?»
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Dim 2 Fév 2020 - 20:08
One shitty case for another
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J’ne prêtais plus attention à la louve en face de moi. J’étais bien trop perdu dans mes pensées, mes émotions, ma panique. Je n’avais même pas prêté attention au fait que j’avais passé un appel à l’aide, en espagnol. Quelques mots pensés qui allait m’aider bien plus que je n’l’aurais pu imaginer. Parce qu’elle me répondit. Elle me répondit en espagnol. Une simple question qui montrait bien sa surprise. Mais une simple question qui me fit revenir à la réalité.
C’était… apaisant, je crois. Je la regardai desserrer les poings et soupirer un bon coup. Elle m’expliqua que c’était bien ma peur qui me maintenait ainsi. Ça, il aurait fallu être con pour ne pas l’savoir. J’voulais bien me calmer. Mais j’n’y arrivais pas. Pas comme ça.
Elle s’assis devant moi et commença à me parler. Elle s’appelait Mia Ogawa. Ses parents étaient espagnols. C’était un beau pays, l’Espagne. Dommage que j’avais dû y passer la plupart de mes nuits dehors. Et comme moi, elle n’avait pas connu sa mère. Mais sa mère l’avait surement voulue, elle. La mienne, j’ne savais même pas si elle était encore vivante. Surement, et elle doit être en train de profiter de sa vie sans se soucier du gosse qu’elle a pondu. Ou peut-être qu’elle a des regrets maintenant… Je n’le saurais jamais.
Elle écoutait. Et parler m’aider à me calmer. Tout doucement. L’histoire n’était pas la plus heureuse. Enfin, avec le temps, j’avais appris à m’en détacher. Et puis, j’étais encore trop jeune quand j’avais perdu mon père. Les souvenirs heureux étaient trop flous maintenant pour vraiment m’affecter.
Repenser à cette folle me fit grogner. Pourquoi il avait fallu que je tombe sur elle ? Mais bon, une fois transformé, j’avais pu lui rendre quelques coups. Certaines griffes allaient l’aider à se souvenir de moi pendant un petit temps et c’était vraiment agréable d’y penser. Et puis, maintenant, j’étais loin de cet asile. Et j’avais une autre lycane pour m’aider si cette emmerdeuse avait décidé de me suivre. Actuellement, j’avais comme un sentiment de sécurité. La peur s’estompait petit à petit. La fin d’un calvaire pour un autre. Mais l’autre, j’le connaissais déjà. J’avais passé déjà bien trop de temps dans les rues pour m’inquiéter. Tant que je ne faisais pas de mauvaises rencontres. Et par mauvaises rencontre, je pensais surtout aux infectés.
J’pris une grande inspiration et je tentais de me concentrer. Pour le moment, j’voulais retrouver un rien d’humanité. Cette fois-ci, ça passa. Enfin presque. ‘Y avait toujours quelques poils qui restaient, comme la queue et les oreilles. C’était un bon début et assez pour me faire pousser un soupir de soulagement. J’en profitais pour m’assoir un coup. Erf… Après réflexions, les poils, ça protégeait au moins. La peau contre la terre, c’était tout sauf agréable. Et puis, j’réalisais que j’avais aucun vêtement. Bon, avec du recul, c’était pas le plus grave dans cette foutue soirée. J’me contentais de cacher ce qu’il fallait cacher en remontant mes genoux sur mon torse et en passant mes bras autour de mes jambes.
Fabricio ▬ « Sí, señora. »
C’était… apaisant, je crois. Je la regardai desserrer les poings et soupirer un bon coup. Elle m’expliqua que c’était bien ma peur qui me maintenait ainsi. Ça, il aurait fallu être con pour ne pas l’savoir. J’voulais bien me calmer. Mais j’n’y arrivais pas. Pas comme ça.
Elle s’assis devant moi et commença à me parler. Elle s’appelait Mia Ogawa. Ses parents étaient espagnols. C’était un beau pays, l’Espagne. Dommage que j’avais dû y passer la plupart de mes nuits dehors. Et comme moi, elle n’avait pas connu sa mère. Mais sa mère l’avait surement voulue, elle. La mienne, j’ne savais même pas si elle était encore vivante. Surement, et elle doit être en train de profiter de sa vie sans se soucier du gosse qu’elle a pondu. Ou peut-être qu’elle a des regrets maintenant… Je n’le saurais jamais.
Fabricio ▬ « Fabricio Flores. Mi padre era mexicano. Pero yo nací en los Estados Unidos. Mi madre me abandonó cuando nací. »
Elle écoutait. Et parler m’aider à me calmer. Tout doucement. L’histoire n’était pas la plus heureuse. Enfin, avec le temps, j’avais appris à m’en détacher. Et puis, j’étais encore trop jeune quand j’avais perdu mon père. Les souvenirs heureux étaient trop flous maintenant pour vraiment m’affecter.
Fabricio ▬ « Hui de mi país y terminé en España. Allí conocí a una de las chicas Shidara. Me agarró para hacerme su mascota. »
Repenser à cette folle me fit grogner. Pourquoi il avait fallu que je tombe sur elle ? Mais bon, une fois transformé, j’avais pu lui rendre quelques coups. Certaines griffes allaient l’aider à se souvenir de moi pendant un petit temps et c’était vraiment agréable d’y penser. Et puis, maintenant, j’étais loin de cet asile. Et j’avais une autre lycane pour m’aider si cette emmerdeuse avait décidé de me suivre. Actuellement, j’avais comme un sentiment de sécurité. La peur s’estompait petit à petit. La fin d’un calvaire pour un autre. Mais l’autre, j’le connaissais déjà. J’avais passé déjà bien trop de temps dans les rues pour m’inquiéter. Tant que je ne faisais pas de mauvaises rencontres. Et par mauvaises rencontre, je pensais surtout aux infectés.
J’pris une grande inspiration et je tentais de me concentrer. Pour le moment, j’voulais retrouver un rien d’humanité. Cette fois-ci, ça passa. Enfin presque. ‘Y avait toujours quelques poils qui restaient, comme la queue et les oreilles. C’était un bon début et assez pour me faire pousser un soupir de soulagement. J’en profitais pour m’assoir un coup. Erf… Après réflexions, les poils, ça protégeait au moins. La peau contre la terre, c’était tout sauf agréable. Et puis, j’réalisais que j’avais aucun vêtement. Bon, avec du recul, c’était pas le plus grave dans cette foutue soirée. J’me contentais de cacher ce qu’il fallait cacher en remontant mes genoux sur mon torse et en passant mes bras autour de mes jambes.
Fabricio ▬ « Gracias. »
"Retour sous forme humaine"
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Sam 8 Fév 2020 - 20:18
Le louveteau parut se détendit légèrement alors que Mia parlait un peu d’elle. Lui aussi avait été surpris lorsqu’elle lui avait parlé en espagnol. La barrière des langues pour être vraiment handicapante. L’oméga savait parler japonais, mais il n’en maîtrisait pas encore toutes les subtilités, et de loin. La barrière de la langue pouvait être handicapante dans certaines situations, alors c’était ça de moins à surmonter. Ce fut au tour du jeune hispanique de s’exprimer. Il lui apprit son nom, son origine, et la triste vérité sur sa naissance. Mia resta de marbre, cependant, elle n’en pensait pas moins. Abandonner un enfant était un acte cruel, égoïste. C’était comme un alpha qui laissait un mordu livré à lui-même ; seul, sans attache, perdu dans sa nouvelle vie.
Le dénommé Fabricio Flores s’étendit un peu sur les grandes lignes de son histoire. Un père mexicain qui, si elle en croyait l’usage du passé, n’était plus de ce monde. Elle imaginait alors ce qu’il avait dû traverser, sans doute placé en foyer, ou dans une famille d’accueil. Puis sa fuite jusqu’en Espagne, et sa rencontre avec sa tortionnaire… Les traits de Mia se durcirent. La fille Shidara… L’espagnole avait servi de cobaye au père, et lui, de jouet à la fille. Cette famille démoniaque ! Voilà qui ajoutait un nom sur sa longue liste d’ennemis à éliminer. En top position, Metuselah Shidara. Et maintenant, en seconde, sa fille. Ses filles. En fait elle arracherait bien la gorge à tous ses enfants. Elle ne sait pas combien ils sont, ni quelles sont leurs identités. Mais ils ne fouleraient pas impunément son territoire encore bien longtemps.
« No te preocupes, niño. Tu prueba ha terminado. El Shidara nunca te volverá a tocar. No los dejaré. »
Un grondement sourd s’échappa de sa gorge, sombre présage de ce qui attendait les responsables de ses tourments. Puis elle perçut du mouvement chez son interlocuteur. Elle mit de côté ses rêves sanglants pour se concentrer sur lui. La peur avait quitté l’oméga ; il était désormais plus serein. Assez pour se retransformer. Elle esquissa un léger sourire en sourire en coin ; sa stratégie avait fonctionné.
Elle découvrit ainsi l’apparence humaine de l’oméga. Bon dieu, c’était encore un gamin. Un tout jeune homme aux cheveux sombres comme elle, avec deux billes marrons au centre du visage. Sa peau était mate, un peu plus que celle de Mia. Elle nota également la finesse de sa silhouette ; il était mince, un peu trop d’ailleurs, signe qu’il avait été mal nourri ces derniers mois. Néanmoins il ne manquait pas de muscles, qu’il avait certainement renforcé lors de ses périples. L’adolescent se recroquevilla pour masquer au mieux sa nudité. La pudeur… voilà quelque chose qu’elle avait oublié, avec le temps. Il finirait lui aussi par la mettre de côté. A force de vivre en lycan, cela n’avait plus vraiment de sens.
« De nada. répondit-elle à ses remerciements. ¿ Cómo te sientes ? »
Si la compassion était un sentiment depuis longtemps étranger pour Mia, ce qu’elle éprouvait sur l’instant en observant son jeune congénère s’en rapprochait beaucoup. Peut-être était-ce son instinct d’alpha qui se manifestait, face à ce jeune oméga perdu. Ces derniers temps ce phénomène se manifestait de plus en plus. C’était presque agaçant, pour une solitaire asociale comme elle. Cependant elle commençait à se faire une raison ; le loup vivait en meute, après tout. Et le départ d’Akatsuki avait laissé un grand vide… Fabricio lui avait dit qu’il avait été transformé par Metuselah lui-même. Elle s’interrogeait sur les circonstances exactes. Toutefois… C’était tellement récent, frais dans l’esprit du mexicain, qu’elle préféra garder le silence pour l’instant, plutôt que de risquer de le braquer et chasser les bénéfices de leur conversation. Il valait mieux le laisser aborder le sujet de lui-même, s’il le souhaitait.
Le dénommé Fabricio Flores s’étendit un peu sur les grandes lignes de son histoire. Un père mexicain qui, si elle en croyait l’usage du passé, n’était plus de ce monde. Elle imaginait alors ce qu’il avait dû traverser, sans doute placé en foyer, ou dans une famille d’accueil. Puis sa fuite jusqu’en Espagne, et sa rencontre avec sa tortionnaire… Les traits de Mia se durcirent. La fille Shidara… L’espagnole avait servi de cobaye au père, et lui, de jouet à la fille. Cette famille démoniaque ! Voilà qui ajoutait un nom sur sa longue liste d’ennemis à éliminer. En top position, Metuselah Shidara. Et maintenant, en seconde, sa fille. Ses filles. En fait elle arracherait bien la gorge à tous ses enfants. Elle ne sait pas combien ils sont, ni quelles sont leurs identités. Mais ils ne fouleraient pas impunément son territoire encore bien longtemps.
« No te preocupes, niño. Tu prueba ha terminado. El Shidara nunca te volverá a tocar. No los dejaré. »
Un grondement sourd s’échappa de sa gorge, sombre présage de ce qui attendait les responsables de ses tourments. Puis elle perçut du mouvement chez son interlocuteur. Elle mit de côté ses rêves sanglants pour se concentrer sur lui. La peur avait quitté l’oméga ; il était désormais plus serein. Assez pour se retransformer. Elle esquissa un léger sourire en sourire en coin ; sa stratégie avait fonctionné.
Elle découvrit ainsi l’apparence humaine de l’oméga. Bon dieu, c’était encore un gamin. Un tout jeune homme aux cheveux sombres comme elle, avec deux billes marrons au centre du visage. Sa peau était mate, un peu plus que celle de Mia. Elle nota également la finesse de sa silhouette ; il était mince, un peu trop d’ailleurs, signe qu’il avait été mal nourri ces derniers mois. Néanmoins il ne manquait pas de muscles, qu’il avait certainement renforcé lors de ses périples. L’adolescent se recroquevilla pour masquer au mieux sa nudité. La pudeur… voilà quelque chose qu’elle avait oublié, avec le temps. Il finirait lui aussi par la mettre de côté. A force de vivre en lycan, cela n’avait plus vraiment de sens.
« De nada. répondit-elle à ses remerciements. ¿ Cómo te sientes ? »
Si la compassion était un sentiment depuis longtemps étranger pour Mia, ce qu’elle éprouvait sur l’instant en observant son jeune congénère s’en rapprochait beaucoup. Peut-être était-ce son instinct d’alpha qui se manifestait, face à ce jeune oméga perdu. Ces derniers temps ce phénomène se manifestait de plus en plus. C’était presque agaçant, pour une solitaire asociale comme elle. Cependant elle commençait à se faire une raison ; le loup vivait en meute, après tout. Et le départ d’Akatsuki avait laissé un grand vide… Fabricio lui avait dit qu’il avait été transformé par Metuselah lui-même. Elle s’interrogeait sur les circonstances exactes. Toutefois… C’était tellement récent, frais dans l’esprit du mexicain, qu’elle préféra garder le silence pour l’instant, plutôt que de risquer de le braquer et chasser les bénéfices de leur conversation. Il valait mieux le laisser aborder le sujet de lui-même, s’il le souhaitait.
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Sam 8 Fév 2020 - 21:59
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La louve semblait prendre mon histoire un peu à cœur. J’crois que j’étais pas l’seul à avoir passer entre ses mains. En tout cas, il était certain que la fille Shidara ne m’toucherait plus. Ou du moins, pas sans y laisser des plumes. J’ne comptais pas m’laisser faire. Il me fallait un peu plus de temps. Mais libre, j’allais au moins mieux pouvoir me concentrer là-dessus. J’savais bien que j’étais souvent pas doué. Il fallait juste que je me concentre là-dessus. Ça allait m’prendre du temps. Juste m’habituer.
Elle me demanda comment j’allais. Là, maintenant ? J’savais pas trop. J’étais soulagé, déjà. Parce que j’étais dehors, libre. J’étais plus entre les griffes de ces fous. Mais, à part ça… Bah, c’était un retour à la normale. Vive dans la rue, passer mes nuits dehors, me démerder… Bref, mon ancienne routine. Même si ça faisait un moment, maintenant. Bah, ça allait revenir, tout simplement.
Ouais, elle avait pas besoin de s’en faire pour moi. En fait, c’était peut-être mieux. J’avais trop l’habitude d’être seul et de ne compter que sur moi. Je n’savais pas comment agir avec les autres. Là, c’était différent. J’décompressais, simplement. Et avoir des contacts… J’dirais pas sympathique. Mais pas neutre non plus. Entre les deux, quoi. Là, ça faisait du bien. Autant en profiter, ça s’rait p’être bien la seule pendant un long moment. Et plus tard… On verra.
J’avoue. J’étais curieux. Vu comment elle réagissait, ‘valait p’être mieux ne pas dire que j’avais demandé pour être transformé. Après, elle avait pas besoin d’en savoir plus. Ça la regardait pas. C’est pas comme si elle allait me prendre sous son aile. En vrai, j’espérais que non. Même si, ça faisait du bien d’avoir quelqu’un qui semblait s’inquiéter pour moi. J’étais pas habitué. Ou j’étais plus habitué. Ça remontait à trop loin pour que j’m’en rappelle. Peut-être plus tard… En dernier recours ? Il me fallait un peu de temps pour réfléchir et je n’étais pas à ça.
Je ne répondis pas à Mia. En tout cas, je comprenais bien qu’elle ne l’aimait pas. Quand à moi, j’étais mitigé. Je l’appréciais pas mais je ne le détestais pas. Moi, ma haine, elle était plutôt dirigée vers la fille Shidara et les nombreux mois où elle m’avait fait souffrir.
Elle me demanda comment j’allais. Là, maintenant ? J’savais pas trop. J’étais soulagé, déjà. Parce que j’étais dehors, libre. J’étais plus entre les griffes de ces fous. Mais, à part ça… Bah, c’était un retour à la normale. Vive dans la rue, passer mes nuits dehors, me démerder… Bref, mon ancienne routine. Même si ça faisait un moment, maintenant. Bah, ça allait revenir, tout simplement.
Fabricio ▬ « Está... bien. Sólo necesito decirme a mí mismo que soy libre. En cuanto al resto... Estoy acostumbrado a estar en las calles. Me tomará un tiempo acostumbrarme a ser un lycan. »
Ouais, elle avait pas besoin de s’en faire pour moi. En fait, c’était peut-être mieux. J’avais trop l’habitude d’être seul et de ne compter que sur moi. Je n’savais pas comment agir avec les autres. Là, c’était différent. J’décompressais, simplement. Et avoir des contacts… J’dirais pas sympathique. Mais pas neutre non plus. Entre les deux, quoi. Là, ça faisait du bien. Autant en profiter, ça s’rait p’être bien la seule pendant un long moment. Et plus tard… On verra.
Fabricio ▬ « Si no... Conoces el Shidara, ¿verdad? ¿También te convirtió a ti? Parece que no te gusta... »
J’avoue. J’étais curieux. Vu comment elle réagissait, ‘valait p’être mieux ne pas dire que j’avais demandé pour être transformé. Après, elle avait pas besoin d’en savoir plus. Ça la regardait pas. C’est pas comme si elle allait me prendre sous son aile. En vrai, j’espérais que non. Même si, ça faisait du bien d’avoir quelqu’un qui semblait s’inquiéter pour moi. J’étais pas habitué. Ou j’étais plus habitué. Ça remontait à trop loin pour que j’m’en rappelle. Peut-être plus tard… En dernier recours ? Il me fallait un peu de temps pour réfléchir et je n’étais pas à ça.
Je ne répondis pas à Mia. En tout cas, je comprenais bien qu’elle ne l’aimait pas. Quand à moi, j’étais mitigé. Je l’appréciais pas mais je ne le détestais pas. Moi, ma haine, elle était plutôt dirigée vers la fille Shidara et les nombreux mois où elle m’avait fait souffrir.
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Sam 22 Fév 2020 - 19:39
L’expression du jeune homme lui parut mitigée. Bien sûr, il venait d’échapper aux griffes d’un monstre assoiffé de sang qui considérait les humains comme des jouets, en passant par la case de la transformation en lycan, avant de croiser pour la première fois l’un des siens, une alpha de surcroît. On ne pouvait décemment pas imaginer, dans une telle situation, qu’il allait bien. Sa question devait paraître absurde dans cette situation. Mais Mia voulait savoir comment il vivait sa situation, et si sa peur s’était évanouie, au moins temporairement.
La réponse de l’oméga ne tarda pas. La louve hocha la tête, compréhensive. Elle ne pouvait pas vraiment se comparer à lui, car elle s’était accoutumée à sa nouvelle nature entre quatre murs, derrière des barreaux. Mais elle savait à quel point c’était une période compliquée. Entre le traumatisme de la transformation qui marquait au fer blanc, le corps qui peinait à s’adapter physiquement à ses nouvelles capacités, sans parler de la forme lupine qui se manifestait au moindre stress la nuit… et même le jour, partiellement.
« Me imagino lo que estás pasando. También me hizo raro ser libre al principio. Como si hubiéramos olvidado lo que eso significaba ... Pero es solo cuestión de tiempo. Pronto saborearás esta nueva libertad. Lo mismo para tu nueva naturaleza. Incluso si también tomará un poco de entrenamiento ...»
Mia le fixa, pensive. C’était un oméga sans alpha, transformé par la science et non par morsure. C’était la première fois qu’elle croisait un cas comme lui. Jusqu’à présent, les humains transformés par la science étaient devenus des alphas. A moins qu’elle n’eut croisé des omégas comme lui sans le savoir… Etait-ce le cas d’Akatsuki ? Non, il lui semblait qu’il avait précisé l’abandon de son alpha… Enfin, ce n’était pas le moment de penser à cet imbécile ingrat.
Le jeune lycan enchaîna ensuite sur une question pour le moins délicate. Si elle connaissait Shidara ? Oh que oui. Il n’imaginait pas à quel point. Un voile sombre passa sur le visage de Mia, tandis que les doigts de sa main gauche s’enfonçaient dans la terre humide pour l’écraser dans son poing. Le regard rivé sur un point imaginaire à sa gauche, elle garda un instant le silence.
« Sí, lo conozco. Pero mi caso es diferente al tuyo. Me mordieron y me quedé mucho más tiempo en sus garras. Quería ver cómo era, la mordida de un alfa, y estudiar los conejillos de indias después.»
Elle laissa sa phrase en suspens. Se replonger dans ces souvenirs cauchemardesques représentait toujours une épreuve pour l’espagnole. Il n’avait toutefois pas besoin de savoir comment Shidara “étudiait” les lycans. Son imagination ferait le travail tout seul, et sinon… Eh bien, ça en ferait au moins un de préservé. Mia finit par se lever et sortit un paquet de cigarette depuis la poche de son pantalon ainsi qu’un briquet, pour s’allumer une clope. Elle s’était éloignée à dessein, sachant que le garçon n’était pas encore habitué à son odorat sur-développé.
« Digamos que he estado babeando por ... décadas. Te ahorraré los detalles. Entonces sí, Shidara lo conozco. Y el día que caiga sobre él ...»
Ses yeux virèrent au bleu un bref instant. Pas besoin de préciser ce qu’elle lui ferait. Elle porta la cigarette à ses lèvres pour en tirer une grande bouffée. Après quelques instants de silence, elle porta son regard de nouveau gris sur le mexicain, tout en se grattant le menton du bout du pouce.
« Así que entiendo cómo te sientes cuando piensas en el Shidara con todo lo que has pasado. »
Elle ne chercha pas à connaître les détails. Elle connaissait suffisamment le père pour savoir ce qu'il avait enduré. Quant à la fille… Elle ne l'avait jamais vue, cependant, elle avait entendu des rumeurs la concernant. Une bonne fille à papa aussi cruelle et suffisante. Son genre de proie favorite. Si elle croisait sa route, elle ne manquerait pas de lui faire payer. Elle tira une nouvelle fois sur sa cigarette avant de porter son regard d'acier sur l'adolescent.
« Dijiste que solías pasar el rato en la calle. Me imagino que no data de Europa ... ¿cuántos años tienes de verdad?»
Pas besoin d'avoir sa réponse pour savoir qu'il était bien trop jeune pour toutes ces épreuves. L'absence de foyer, la captivité, la transformation… Décidément, la vie aimait s'acharner sur les mêmes personnes.
La réponse de l’oméga ne tarda pas. La louve hocha la tête, compréhensive. Elle ne pouvait pas vraiment se comparer à lui, car elle s’était accoutumée à sa nouvelle nature entre quatre murs, derrière des barreaux. Mais elle savait à quel point c’était une période compliquée. Entre le traumatisme de la transformation qui marquait au fer blanc, le corps qui peinait à s’adapter physiquement à ses nouvelles capacités, sans parler de la forme lupine qui se manifestait au moindre stress la nuit… et même le jour, partiellement.
« Me imagino lo que estás pasando. También me hizo raro ser libre al principio. Como si hubiéramos olvidado lo que eso significaba ... Pero es solo cuestión de tiempo. Pronto saborearás esta nueva libertad. Lo mismo para tu nueva naturaleza. Incluso si también tomará un poco de entrenamiento ...»
Mia le fixa, pensive. C’était un oméga sans alpha, transformé par la science et non par morsure. C’était la première fois qu’elle croisait un cas comme lui. Jusqu’à présent, les humains transformés par la science étaient devenus des alphas. A moins qu’elle n’eut croisé des omégas comme lui sans le savoir… Etait-ce le cas d’Akatsuki ? Non, il lui semblait qu’il avait précisé l’abandon de son alpha… Enfin, ce n’était pas le moment de penser à cet imbécile ingrat.
Le jeune lycan enchaîna ensuite sur une question pour le moins délicate. Si elle connaissait Shidara ? Oh que oui. Il n’imaginait pas à quel point. Un voile sombre passa sur le visage de Mia, tandis que les doigts de sa main gauche s’enfonçaient dans la terre humide pour l’écraser dans son poing. Le regard rivé sur un point imaginaire à sa gauche, elle garda un instant le silence.
« Sí, lo conozco. Pero mi caso es diferente al tuyo. Me mordieron y me quedé mucho más tiempo en sus garras. Quería ver cómo era, la mordida de un alfa, y estudiar los conejillos de indias después.»
Elle laissa sa phrase en suspens. Se replonger dans ces souvenirs cauchemardesques représentait toujours une épreuve pour l’espagnole. Il n’avait toutefois pas besoin de savoir comment Shidara “étudiait” les lycans. Son imagination ferait le travail tout seul, et sinon… Eh bien, ça en ferait au moins un de préservé. Mia finit par se lever et sortit un paquet de cigarette depuis la poche de son pantalon ainsi qu’un briquet, pour s’allumer une clope. Elle s’était éloignée à dessein, sachant que le garçon n’était pas encore habitué à son odorat sur-développé.
« Digamos que he estado babeando por ... décadas. Te ahorraré los detalles. Entonces sí, Shidara lo conozco. Y el día que caiga sobre él ...»
Ses yeux virèrent au bleu un bref instant. Pas besoin de préciser ce qu’elle lui ferait. Elle porta la cigarette à ses lèvres pour en tirer une grande bouffée. Après quelques instants de silence, elle porta son regard de nouveau gris sur le mexicain, tout en se grattant le menton du bout du pouce.
« Así que entiendo cómo te sientes cuando piensas en el Shidara con todo lo que has pasado. »
Elle ne chercha pas à connaître les détails. Elle connaissait suffisamment le père pour savoir ce qu'il avait enduré. Quant à la fille… Elle ne l'avait jamais vue, cependant, elle avait entendu des rumeurs la concernant. Une bonne fille à papa aussi cruelle et suffisante. Son genre de proie favorite. Si elle croisait sa route, elle ne manquerait pas de lui faire payer. Elle tira une nouvelle fois sur sa cigarette avant de porter son regard d'acier sur l'adolescent.
« Dijiste que solías pasar el rato en la calle. Me imagino que no data de Europa ... ¿cuántos años tienes de verdad?»
Pas besoin d'avoir sa réponse pour savoir qu'il était bien trop jeune pour toutes ces épreuves. L'absence de foyer, la captivité, la transformation… Décidément, la vie aimait s'acharner sur les mêmes personnes.
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Mer 26 Fév 2020 - 21:53
One shitty case for another
Feat Mia Luna Ogawa & Fabricio Flores
Elle pouvait imaginer, oui. J’dirais même qu’elle pouvait comprendre. Surtout si elle avait passé une bonne partie d’sa vie là-bas. Aucun d’eux n’est net dans cette famille d’barges. C’était sûr et certain ! Bon, sinon, elle avait raison sur un point, il me faudrait peut-être une p’tite formation. Au moins pour apprendre les bases. J’venais déjà de découvrir qu’on pouvait discuter par télépathie. J’suis sûr qu’il y a encore d’autres trucs dans c’genre que je pourrais pas découvrir tout seul.
Mais j’devais avouer que là, maintenant, j’voulais d’abord être un peu seul. J’avais toujours appris à m’débrouiller par moi-même, parce que personne ne se souciait de moi. Alors, même si ça n’allait pas être simple, j’allais d’abord me démerder. J’voulais pas dépendre de quelqu’un encore. Même si… ça devait être sympa d’avoir quelqu’un sur qui compter… J’crois qu’au fond, j’avais juste pas envie d’une nouvelle déception, tout simplement.
Bon, du coup, elle connaissait l’autre vieux papy sénile. Pas étonnant, vu comment elle avait réagi plus tôt. Par contre, elle, elle avait été mordue. En fait, j’men sortais bien avec une simple petite injection. Ça d’vait faire vachement mal, une morsure ! Rien qu’d’imaginer… Erf… Pas envie d’essayer.
Des décennies ? Bah, ma vielle ! T’as du être bien ravagé du bocal aussi ! Si j’avais déjà eu envie d’me tirer une balle après même pas un an… Tu m’étonnes que si tu tombes sur lui, tu lui fais sa fête. Euh… Par contre, c’est moi qui délire ou ses yeux virent au bleu ? Et quoi ? C’est relooking ? Ou p’être plutôt sa rage qui parle. J’suis bien content de n’pas être celui qui est viser, hein ! Une visite au manoir de papy sénile, ça s’rait des vacances à côté ! Oh… Une clope. Erk… Bordel, mais qu’c’est pénible l’odorat d’un lycan, parfois.
Donc, oui, tu comprends, ma vieille. Pas besoin de m’le dire, j’avais bien remarqué. Pour l’coup, t’es un livre ouvert. Ça m’étonnerait pas qu’toute la ville soit au courent, en fait. Mais bon, t’as tes raisons. Et pour le coup, j’peux le comprendre, même si j’ai pas tous les détails. Et j’ai pas vraiment envie de les avoir.
Du coup, tu veux que j’te parle un peu plus de ma vie ? Violon et mouchoirs, s’il-vous-plait !
Grimace explicite. J’suppose qu’elle comprenait bien l’sous-entendu. Une vie de rêves à cause de gros cons racistes.
Clairement le jour où tout est parti en couille…
Et de certains membres de l’équipage. Mais j’me retins tout juste. J’avais pas envie de parler d’ça. Inconsciemment, j’avais tourné la tête, rompant le contact avec le regard de la louve. Pourvu qu’elle pose pas d’questions supplémentaires.
Fin de l’histoire. Y avait rien de plus à rajouter. Sympa la vie, hein ? J’espérais au moins qu’elle me regardait pas avec pitié. J’en voulais pas. J’me suis toujours démerdé et j’m’en suis sorti vivant. C’n’était pas pour qu’on s’apitoie sur mon sort…
Mais j’devais avouer que là, maintenant, j’voulais d’abord être un peu seul. J’avais toujours appris à m’débrouiller par moi-même, parce que personne ne se souciait de moi. Alors, même si ça n’allait pas être simple, j’allais d’abord me démerder. J’voulais pas dépendre de quelqu’un encore. Même si… ça devait être sympa d’avoir quelqu’un sur qui compter… J’crois qu’au fond, j’avais juste pas envie d’une nouvelle déception, tout simplement.
Bon, du coup, elle connaissait l’autre vieux papy sénile. Pas étonnant, vu comment elle avait réagi plus tôt. Par contre, elle, elle avait été mordue. En fait, j’men sortais bien avec une simple petite injection. Ça d’vait faire vachement mal, une morsure ! Rien qu’d’imaginer… Erf… Pas envie d’essayer.
Des décennies ? Bah, ma vielle ! T’as du être bien ravagé du bocal aussi ! Si j’avais déjà eu envie d’me tirer une balle après même pas un an… Tu m’étonnes que si tu tombes sur lui, tu lui fais sa fête. Euh… Par contre, c’est moi qui délire ou ses yeux virent au bleu ? Et quoi ? C’est relooking ? Ou p’être plutôt sa rage qui parle. J’suis bien content de n’pas être celui qui est viser, hein ! Une visite au manoir de papy sénile, ça s’rait des vacances à côté ! Oh… Une clope. Erk… Bordel, mais qu’c’est pénible l’odorat d’un lycan, parfois.
Donc, oui, tu comprends, ma vieille. Pas besoin de m’le dire, j’avais bien remarqué. Pour l’coup, t’es un livre ouvert. Ça m’étonnerait pas qu’toute la ville soit au courent, en fait. Mais bon, t’as tes raisons. Et pour le coup, j’peux le comprendre, même si j’ai pas tous les détails. Et j’ai pas vraiment envie de les avoir.
Du coup, tu veux que j’te parle un peu plus de ma vie ? Violon et mouchoirs, s’il-vous-plait !
Fabricio ▬ « Dieciséis años. Y, sí, ha estado sucediendo por un tiempo. Perdí a mi padre cuando tenía cuatro... o tal vez cinco. No me acuerdo. De todos modos, he estado vagando de casa en casa. Pero yo no era americano, así que...»
Grimace explicite. J’suppose qu’elle comprenait bien l’sous-entendu. Une vie de rêves à cause de gros cons racistes.
Fabricio ▬ « Dejé la escuela antes de tiempo. Fumé durante un tiempo para actuar como los adultos. Pero eso no significa que me hayan dejado en paz. Un día, me enojé. Empujé al tipo por las escaleras... creo que le rompí la columna vertebral... »
Clairement le jour où tout est parti en couille…
Fabricio ▬ « Cuando me di cuenta, fui a buscar algunas cosas y me fui. Conseguí un trabajo en un barco. Un verdadero infierno. Pasé mis días haciendo el trabajo sucio... »
Et de certains membres de l’équipage. Mais j’me retins tout juste. J’avais pas envie de parler d’ça. Inconsciemment, j’avais tourné la tête, rompant le contact avec le regard de la louve. Pourvu qu’elle pose pas d’questions supplémentaires.
Fabricio ▬ « Aterricé en España y allí me encontró la otra histérica, en la playa... Ya sabes el resto. »
Fin de l’histoire. Y avait rien de plus à rajouter. Sympa la vie, hein ? J’espérais au moins qu’elle me regardait pas avec pitié. J’en voulais pas. J’me suis toujours démerdé et j’m’en suis sorti vivant. C’n’était pas pour qu’on s’apitoie sur mon sort…
"VDM"
Etilya sur DK RPG
Mia Luna Ogawa#103110#103110#103110#103110#103110#103110#103110
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Avatar : Mikasa Ackerman - Shingeki no kyojin
Date d'inscription : 08/07/2013
Nombre de messages : 560
Emploi/loisirs : Garde chasse
Yens : 332
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Ven 28 Fév 2020 - 19:37
Malgré la question peut-être intrusive de Mia, le jeune loup ne rechigna pas à la renseigner sur son âge. Et il alla même plus loin, dévoilant un peu plus de détail sur son histoire sans que Mia n' eut à le demander -même si c'était effectivement ce qu'elle espérait. Seize ans. Elle avait donc plutôt bien évalué. Putain c'était qu'un gosse. Un gosse qui avait perdu son père bien trop jeune, qui n'avait eu de vrai foyer, qui n'avait jamais reçu l'amour qu'il méritait. Et ces salopards de Shidara l'avaient utilisé comme un jouet, puis comme cobaye… Il n'aurait jamais dû subir ça. Si jeune. Sa haine à leur encontre se gonfla davantage.
Il lui raconta également l'événement qui avait sonné le glas de sa vie aux États-Unis. Elle resta stoïque à cette révélation. Pourquoi aurait-ce dû la perturber outre mesure ? Ce n'était qu'un accident. Un malheureux accident, que ce type avait provoqué par sa connerie. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'il l'avait mérité. Mais il n'était pas le plus à plaindre dans l'histoire. Cependant le gamin, lui, se sentait coupable. Elle le sentait à son regard et la façon dont il en parlait.
« No te preocupes por eso, niño. Fue un accidente Si no hubiera sido tan estúpido, no habría pasado nada. Nunca quisiste eso y eso es todo lo que importa.»
Elle cracha un nuage de fumée. Mia n'était pas du genre à culpabiliser facilement. Surtout pour un évènement qui aurait pu être évité si les protagonistes avaient fait preuve de plus d'intelligence. Pour quelqu'un qui n'hésitait pas à tuer en cas de besoin, c'était sans doute facile, certes. Mais il devait comprendre qu'on ne pouvait pas tout contrôler, dans la vie. Qu'on ne pouvait pas être responsable de tout. Et qu'il fallait avancer coûte que coûte.
« No tenías una vida fácil. Pero al menos sobreviviste. Eres un luchador, un sobreviviente. "Lo que no me mata me hace más fuerte" como dicen. Lo que importa es el futuro. »
Elle ne savait pas quel avenir il pouvait avoir, ici, si loin de son pays. Et il ne se confierait pas à une étrangère. Même s'ils avaient tous les deux le sang latin. Néanmoins, son futur était désormais étroitement lié à celui des lycans. N'ayant pas été mordu par un alpha, il était pour l'instant un loup solitaire, mais, si jeune et sans formation, il ne pourrait pas le rester bien longtemps. Et l'instinct lupin finissait toujours par les rattraper. Même Mia qui était pourtant peu sociable. Aussi il lui faudrait bien rejoindre une meute un jour prochain. La question était : laquelle ? Elle ne pouvait pas lui imposer cette décision, à lui de tracer sa propre route. Mais elle pouvait certainement le guider sur la bonne voie.
« ¿Qué planeas hacer ahora? »
Une vaste question que voilà. Mia ne s'attendait pas à une réponse assurée ni définitive. Le pauvre gosse n'y avait sans doute jamais réfléchi, ne songeant qu'à regagner sa liberté. Elle se souvenait elle aussi de cette période inespérée, au début du millénaire. Elle s'était retrouvée désœuvrée pendant quelque temps, guère habituée à cette liberté retrouvée, surtout en tant que lycan. Mais elle s'était vite trouvé un but : anéantir les vampires, en particulier Shidara. Il ne restait donc plus à Fabricio qu'à se trouver le sien. Et elle pourrait sans doute lui être utile à ce sujet.
Il lui raconta également l'événement qui avait sonné le glas de sa vie aux États-Unis. Elle resta stoïque à cette révélation. Pourquoi aurait-ce dû la perturber outre mesure ? Ce n'était qu'un accident. Un malheureux accident, que ce type avait provoqué par sa connerie. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'il l'avait mérité. Mais il n'était pas le plus à plaindre dans l'histoire. Cependant le gamin, lui, se sentait coupable. Elle le sentait à son regard et la façon dont il en parlait.
« No te preocupes por eso, niño. Fue un accidente Si no hubiera sido tan estúpido, no habría pasado nada. Nunca quisiste eso y eso es todo lo que importa.»
Elle cracha un nuage de fumée. Mia n'était pas du genre à culpabiliser facilement. Surtout pour un évènement qui aurait pu être évité si les protagonistes avaient fait preuve de plus d'intelligence. Pour quelqu'un qui n'hésitait pas à tuer en cas de besoin, c'était sans doute facile, certes. Mais il devait comprendre qu'on ne pouvait pas tout contrôler, dans la vie. Qu'on ne pouvait pas être responsable de tout. Et qu'il fallait avancer coûte que coûte.
« No tenías una vida fácil. Pero al menos sobreviviste. Eres un luchador, un sobreviviente. "Lo que no me mata me hace más fuerte" como dicen. Lo que importa es el futuro. »
Elle ne savait pas quel avenir il pouvait avoir, ici, si loin de son pays. Et il ne se confierait pas à une étrangère. Même s'ils avaient tous les deux le sang latin. Néanmoins, son futur était désormais étroitement lié à celui des lycans. N'ayant pas été mordu par un alpha, il était pour l'instant un loup solitaire, mais, si jeune et sans formation, il ne pourrait pas le rester bien longtemps. Et l'instinct lupin finissait toujours par les rattraper. Même Mia qui était pourtant peu sociable. Aussi il lui faudrait bien rejoindre une meute un jour prochain. La question était : laquelle ? Elle ne pouvait pas lui imposer cette décision, à lui de tracer sa propre route. Mais elle pouvait certainement le guider sur la bonne voie.
« ¿Qué planeas hacer ahora? »
Une vaste question que voilà. Mia ne s'attendait pas à une réponse assurée ni définitive. Le pauvre gosse n'y avait sans doute jamais réfléchi, ne songeant qu'à regagner sa liberté. Elle se souvenait elle aussi de cette période inespérée, au début du millénaire. Elle s'était retrouvée désœuvrée pendant quelque temps, guère habituée à cette liberté retrouvée, surtout en tant que lycan. Mais elle s'était vite trouvé un but : anéantir les vampires, en particulier Shidara. Il ne restait donc plus à Fabricio qu'à se trouver le sien. Et elle pourrait sans doute lui être utile à ce sujet.
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