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Ven 2 Oct 2020 - 21:33
La nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre en ville pour s'insinuer au cœur même de la forêt limitrophe. Je l'avais appris, par pur hasard, pendant que je sillonnais scrupuleusement les détours empruntés par ces sorciers pour mieux comprendre leur organisation et tenter de découvrir, peut-être, une personnalité éloquente parmi eux.
Tandis que je me jouais des branches et du vent sous forme d'écureuil pour plus de discrétion, je croisais nombre de changelins plus alarmés que de coutume. Naturellement, ma présence en tant que représentant des rapaces ne passait pas inaperçue, bien que je sois affublé d'une autre tenue. Mes excursions restaient nombreuses dans ces coins là, quand il s'agissait de me prélasser sur un coin de verdure en évitant d'être dérangé. Néanmoins, avec la tension actuelle grimpante, la population qui se ralliait sous mon signe aviaire, tendait à venir directement à moi pour me faire part de leurs inquiétudes mais qui surtout, cherchaient des réponses. Malheureusement, notre organisation connaissait encore quelques séquelles devant l'ampleur incontrôlable que générait ce virus malfamé. Je ne pouvais donc pas leur fournir de solutions immédiates, ce qui m'obligeait à me confondre en excuses et de temporiser des colères mues par une peur légitime. J'essuyais donc la honte que m’infligeait cette impuissance, en préservant mon calme pour éviter d'envenimer cette panique généralisée depuis déjà plusieurs mois.
Au fond, je songeais que l'arrivée tant attendu par John de son précieux futur chef du conseil, pouvait véritablement faire pencher la balance. Nous aurons besoin d'une poigne de fer, capable de taper du poing sur la table pour qu'enfin, les choses se mettent à avancer en avant, et pas à reculons.
Toutefois, la misère s’épaississait à mesure que les événements imprévisibles défilaient sans aucune mesure. C'était un corbeau qui me vola après pour me stopper dans ma halte effrénée à la recherche d'indices au sujet de ces prétendus sorciers. Il avait été témoin de cette réunion de personnalités dont les noms me restaient inconnus, autour d'un cadavre qui semblait être celui d'un loup garou mort, n'ayant pas repris forme humaine. D'après lui, cette conclusion n'avait pas plu à l'homme la plus proche de la scène du crime, chargé d'en épingler tous les indices. En somme : cela ne laissait donc présager rien de bon, bien que nous ne soyons pas directement concernés, la tension s'intensifiait.
Je le remerciais d'un court signe de tête avant de repartir, cette fois-ci à tire d'ailes magistrales de la harpie féroce. Je dansais parmi les arbres, habitué au climat tropical où j'avais aiguisé les talents de ce rapace dans son habitat naturel. Plus dense, plus compliqué à apprivoiser, la forêt amazonienne écrasait de loin la difficulté de navigation par rapport à cet environnement facile à explorer. Toutefois, je prenais soin de m'écarter des sentiers apprivoisés par l'homme pour ne pas me faire repérer. Un aussi gros oiseau exotique passait difficilement inaperçu, surtout en terre japonaise. Mieux valait-il prendre ses précautions et éviter de s'attirer plus d'ennuis que nous n'en avions déjà.
Toutefois je décidais de me poser sur une branche pour me reposer un peu. J'en avais fait des allers et retours et je devais penser à rester discret. Je songeais de nouveau à cette étrange créature que j'avais croisé quelques jours plus tôt en allongeant mes jambes, dos au tonc. Je n'avais pas encore osé revenir vers elle sous forme humaine, craignant de la faire fuir. Notre premier contact s'était fait sous mon signe du rapace. Il fut très court mais également très marquant. Qui était-elle ? Qu'est ce qu'elle était ? Je retournais ce mystère dans tous les sens mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Un vampire ? Non, improbable. Elle n'en avait pas l'allure. Enfin, est-ce que les vampires avaient une allure particulière ? Une sorcière ? C'était sûrement le plus probable mais... Que faisait-elle là, au milieu de la forêt ? Non, plus encore, elle me donnait l'impression de faire partie intégrante de cet écosystème. Une brise de fleurs de cerisier qui prenait une silhouette humanoïde... Devais-je en parler à John ? Je ne savais pas. Il me faudrait peut-être oser aller de nouveau à sa rencontre mais cette fois-ci, en tant que Sebastian Rhodes. J'étais bien curieux. Cette femme ou qui qu'elle soit, m'intriguait énormément. Toutefois, il y avait bien des enjeux plus importants à traiter avant.
Le soleil commençait déjà à bien cogner sur la tête en cette fin de juin. Je commençais à regretter la fraîcheur des feuilles qui faisait tomber la température sur un degré plus doux, quand bien même j'avais eu l'habitude de beaucoup plus sévère comme ambiance. Comme quoi, on s'habituait un peu trop facilement à des conditions de vie aisées, par rapport à ce que j'avais pu vivre en Amérique Latine ou même au Caire. Je me mis à souffler en râlant allègrement tout en allumant une cigarette. J'enfonçais mon couvre chef sur ma chevelure ébène comme s'il pouvait me protéger de la chaleur alors qu'il ne faisait que me faire suer davantage le crâne. Une bonne sieste me ferait le plus grand bien. Je laissais donc la douceur du vent revigorant sous le feuillage me bercer de sa mélodie. Les oiseaux gazouillaient et m'enveloppaient de leur chant bienveillant jusqu'à ce que le sommeil s'insinue doucement mais sûrement sur ma paupière.
Toutefois un bruit me réveilla dans un sursaut et par réflexe, je tournais rapidement le buste dans la direction de ce désagrément tant et si bien que je glissais de mon perchoir. L'esprit dans le brouillard, encore somnolent, je poussais un « merde » en prenant conscience que je n'avais pas attrapé la branche assez vite pour me ressaisir. Alors d'instinct, ma forme d'écureuil surgit pour éviter de me fracasser le dos contre le sol. Mais alors si je m'attendais à tomber sur quelque chose d'aussi... Mou ?
Je pivotais donc sur moi-même pour connaître l'objet de cet atterrissage quasiment en douceur et là... Un homme ? Ma petite frimousse huma l'odeur de cette personne qui me fixait, un peu surpris. En tout cas ce qui était certain, c'est que ce gars était un changelin ce qui me détendit un peu. J'imaginais même pas si ça avait été un humain... J'aurais été dans la merde. De mes pattes, je rejoignis la pelouse pour reprendre ma forme initiale à côté de lui, posant ma pupille d'acier sur lui.
-Désolé, je voulais pas vous tomber dessus.
Mais c'était étrange. J'en étais pas certain mais sa figure m'était étrangement familière... Surtout ces yeux. Mais alors de là à dire qui c'était précisément... J'étais pas vraiment physionomiste. Mais en l'observant d'un peu plus près... Oh mais. Bon sang. Comment était-ce possible ? D'un coup, mon oeil s'ouvrit grand comme une soucoupe, trop étonné de voir une vieille connaissance ici, au Japon. C'était improbable !
-Par tous les dieux, Elessar ! J'ai bien failli pas te reconnaître ! Mais qu'est ce que tu fiches ici ?
Tandis que je me jouais des branches et du vent sous forme d'écureuil pour plus de discrétion, je croisais nombre de changelins plus alarmés que de coutume. Naturellement, ma présence en tant que représentant des rapaces ne passait pas inaperçue, bien que je sois affublé d'une autre tenue. Mes excursions restaient nombreuses dans ces coins là, quand il s'agissait de me prélasser sur un coin de verdure en évitant d'être dérangé. Néanmoins, avec la tension actuelle grimpante, la population qui se ralliait sous mon signe aviaire, tendait à venir directement à moi pour me faire part de leurs inquiétudes mais qui surtout, cherchaient des réponses. Malheureusement, notre organisation connaissait encore quelques séquelles devant l'ampleur incontrôlable que générait ce virus malfamé. Je ne pouvais donc pas leur fournir de solutions immédiates, ce qui m'obligeait à me confondre en excuses et de temporiser des colères mues par une peur légitime. J'essuyais donc la honte que m’infligeait cette impuissance, en préservant mon calme pour éviter d'envenimer cette panique généralisée depuis déjà plusieurs mois.
Au fond, je songeais que l'arrivée tant attendu par John de son précieux futur chef du conseil, pouvait véritablement faire pencher la balance. Nous aurons besoin d'une poigne de fer, capable de taper du poing sur la table pour qu'enfin, les choses se mettent à avancer en avant, et pas à reculons.
Toutefois, la misère s’épaississait à mesure que les événements imprévisibles défilaient sans aucune mesure. C'était un corbeau qui me vola après pour me stopper dans ma halte effrénée à la recherche d'indices au sujet de ces prétendus sorciers. Il avait été témoin de cette réunion de personnalités dont les noms me restaient inconnus, autour d'un cadavre qui semblait être celui d'un loup garou mort, n'ayant pas repris forme humaine. D'après lui, cette conclusion n'avait pas plu à l'homme la plus proche de la scène du crime, chargé d'en épingler tous les indices. En somme : cela ne laissait donc présager rien de bon, bien que nous ne soyons pas directement concernés, la tension s'intensifiait.
Je le remerciais d'un court signe de tête avant de repartir, cette fois-ci à tire d'ailes magistrales de la harpie féroce. Je dansais parmi les arbres, habitué au climat tropical où j'avais aiguisé les talents de ce rapace dans son habitat naturel. Plus dense, plus compliqué à apprivoiser, la forêt amazonienne écrasait de loin la difficulté de navigation par rapport à cet environnement facile à explorer. Toutefois, je prenais soin de m'écarter des sentiers apprivoisés par l'homme pour ne pas me faire repérer. Un aussi gros oiseau exotique passait difficilement inaperçu, surtout en terre japonaise. Mieux valait-il prendre ses précautions et éviter de s'attirer plus d'ennuis que nous n'en avions déjà.
Toutefois je décidais de me poser sur une branche pour me reposer un peu. J'en avais fait des allers et retours et je devais penser à rester discret. Je songeais de nouveau à cette étrange créature que j'avais croisé quelques jours plus tôt en allongeant mes jambes, dos au tonc. Je n'avais pas encore osé revenir vers elle sous forme humaine, craignant de la faire fuir. Notre premier contact s'était fait sous mon signe du rapace. Il fut très court mais également très marquant. Qui était-elle ? Qu'est ce qu'elle était ? Je retournais ce mystère dans tous les sens mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Un vampire ? Non, improbable. Elle n'en avait pas l'allure. Enfin, est-ce que les vampires avaient une allure particulière ? Une sorcière ? C'était sûrement le plus probable mais... Que faisait-elle là, au milieu de la forêt ? Non, plus encore, elle me donnait l'impression de faire partie intégrante de cet écosystème. Une brise de fleurs de cerisier qui prenait une silhouette humanoïde... Devais-je en parler à John ? Je ne savais pas. Il me faudrait peut-être oser aller de nouveau à sa rencontre mais cette fois-ci, en tant que Sebastian Rhodes. J'étais bien curieux. Cette femme ou qui qu'elle soit, m'intriguait énormément. Toutefois, il y avait bien des enjeux plus importants à traiter avant.
Le soleil commençait déjà à bien cogner sur la tête en cette fin de juin. Je commençais à regretter la fraîcheur des feuilles qui faisait tomber la température sur un degré plus doux, quand bien même j'avais eu l'habitude de beaucoup plus sévère comme ambiance. Comme quoi, on s'habituait un peu trop facilement à des conditions de vie aisées, par rapport à ce que j'avais pu vivre en Amérique Latine ou même au Caire. Je me mis à souffler en râlant allègrement tout en allumant une cigarette. J'enfonçais mon couvre chef sur ma chevelure ébène comme s'il pouvait me protéger de la chaleur alors qu'il ne faisait que me faire suer davantage le crâne. Une bonne sieste me ferait le plus grand bien. Je laissais donc la douceur du vent revigorant sous le feuillage me bercer de sa mélodie. Les oiseaux gazouillaient et m'enveloppaient de leur chant bienveillant jusqu'à ce que le sommeil s'insinue doucement mais sûrement sur ma paupière.
Toutefois un bruit me réveilla dans un sursaut et par réflexe, je tournais rapidement le buste dans la direction de ce désagrément tant et si bien que je glissais de mon perchoir. L'esprit dans le brouillard, encore somnolent, je poussais un « merde » en prenant conscience que je n'avais pas attrapé la branche assez vite pour me ressaisir. Alors d'instinct, ma forme d'écureuil surgit pour éviter de me fracasser le dos contre le sol. Mais alors si je m'attendais à tomber sur quelque chose d'aussi... Mou ?
Je pivotais donc sur moi-même pour connaître l'objet de cet atterrissage quasiment en douceur et là... Un homme ? Ma petite frimousse huma l'odeur de cette personne qui me fixait, un peu surpris. En tout cas ce qui était certain, c'est que ce gars était un changelin ce qui me détendit un peu. J'imaginais même pas si ça avait été un humain... J'aurais été dans la merde. De mes pattes, je rejoignis la pelouse pour reprendre ma forme initiale à côté de lui, posant ma pupille d'acier sur lui.
-Désolé, je voulais pas vous tomber dessus.
Mais c'était étrange. J'en étais pas certain mais sa figure m'était étrangement familière... Surtout ces yeux. Mais alors de là à dire qui c'était précisément... J'étais pas vraiment physionomiste. Mais en l'observant d'un peu plus près... Oh mais. Bon sang. Comment était-ce possible ? D'un coup, mon oeil s'ouvrit grand comme une soucoupe, trop étonné de voir une vieille connaissance ici, au Japon. C'était improbable !
-Par tous les dieux, Elessar ! J'ai bien failli pas te reconnaître ! Mais qu'est ce que tu fiches ici ?
Elessar Tamoana#104994#104994#104994#104994#104994#104994#104994
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
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Dim 25 Oct 2020 - 1:13
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
La situation en ville était devenue explosive, notre ami n’avait pas eu besoin de grand-chose pour s’en apercevoir. Il faut dire, que la une des journaux ces deux derniers jours était très explicite. Et même si notre changelin ne lit pas les journaux papiers, il n’avait pas pu échapper aux discussions entre collègues au zoo sur les derniers évènements. Au sein de la communauté, où il s’était intégré avec aisance, il y avait aussi pas mal d’agitation. D’une part lié à la tension permanente en ville mais aussi par ce qu’ils pouvaient impliqué pour eux, les changelins.
Il cherchait encore à travailler pour le conseil, s’étant pour l’instant contenté de reprendre contact avec tous ceux et celles qu’il connaissait en son sein. Il lui semblait assez malvenu que de demander d’embler de travailler pour eux, sans autre force de salutations. Il aurait passé pour un intéressé, ce que vous savez ne pas être le cas. Tout comme il comprenait la position de son aunt Nawel de ne pas vouloir le pistonner, quand bien même elle n’avait aucun doute sur lui et ses compétences. Elle restait sa tante et il planerait toujours un doute de favoritisme sur son intégration.
Nassim, commissaire de police, n’avait que peu de disponibilité et même si vous ne doutez pas qu’ils arrivent à se croiser au pub de John, vous savez aussi que dans ce genre de cas il ne s’agit que de partager une bonne boisson. John était une piste plausible, mais pas pour autant réalisable, il avait déjà été explicite : il devait trouver Hitomi et voir avec la Veuve Noire. Ce qu’Elessar avait fait, du moins en parti. Le contact avec Hitomi c’était très bien passé. Ils avaient discuté de chose et d’autres, mais aussi de la participation plus active de notre panda roux au bon fonctionnement de la communauté.. Hitomi n’y voyait pas d’inconvénient, mais avait préféré en référer à sa chef pour voir ce qui serait le mieux comme rôle à lui confier.
Notre ami en était donc là, à attendre le retour qu’il espérait positif de la jeune femme.
Le milieu de journée offrait un soleil de plomb, lui rappelant avec une légère pointe de nostalgie sa terre natale. Vous connaissez son emploi du temps, ainsi vous savez qu’il ne travaillait exceptionnellement que la matinée. Etant en temps libre, et n’ayant rien prévu de particulier pour le combler, notre ami du sud avait donc décidé sur un coup de tête d’aller en forêt. L’avantage de cet endroit était qu’il pourrait, vous vous en doutez, prendre sa forme de boule de poil et réfléchir paresseusement sur une branche à la troisième et dernière forme qu’il souhaiterai devenir.
Ce doux projet, est interrompu au pied d’un arbre par un homme tombant d’une branche et se changeant en écureuil, avant d’atterrir sur son épaule. Vous surprise n’a d’égal que l’étonnement de notre ami commun. Ce n’est pas temps le phénomène de transformation qui le surprend, que le manque total et flagrant de discrétion. Bien sûr, souvenez-vous se faire presque prendre sous forme animal lui était déjà arrivé, malheureusement il n’est pas toujours possible de tout maîtriser autour de soi. Mais du moins, cela n’avait jamais été jusqu’à être pris en flagrant délit de transformation.
Le changelin inconnu quitte son perchoir improvisé pour le sol recouvert d’herbe puis reprendre forme humaine et s’excuser. Que peut dire notre ami ? Vous le savez, il ne s’offusque pas pour si peu.
« Ne vous en faite pas, il n’y a pas de mal. Sur les branches un déséquilibre arrive si vite que parfois la chute est inévitable. »
Vous pouvez lire dans le regard d’or du dragon qu’il est, que quelque chose titille sa mémoire. En effet, ces yeux d’acier, ces cheveux noirs de geai et cet air nonchalant bien que reflétant la préoccupation … Elessar est persuadé de les avoir déjà croisé par le passé. La question qui s’impose, pour vous, comme pour lui, c’était où et quand ? Notre ami penche sa tête brune légèrement sur le côté en voyant les yeux acier devenir de parfaite soucoupe. Son camarade le reconnait aussi. D’un coup, vous voyez dans son regard aurifère qu’il trouve les réponses à ses questions. Il s’agit bien sûr de Sebastian Rhodes, son camarade de jeu du Caire lorsqu’il était jeune et totalement insouciant. Quel plaisir de le revoir après toutes ces années !
« Et moi donc Sebastian ! Je suis surpris de te croiser ici, toi qui disait que tu n’avais pas envie de bouger du Caire à l’époque ! »
Oui visiblement, vous constatez que la stupeur est partagée. Mais vous concédez qu’après près d’une décennie sans se voir, il était très improbable qu’ils se croisent au milieu de cette forêt.
« Je suis venu pour être près de mon aunt Nawel et de ma cousine Farah. Mais aussi pour le boulot, je suis soigneur animalier actuellement et je travaille au Zoo de Nakanoto. Ce fait environ trois mois que je suis en ville. J’ai pris le temps de m’intégré à la communauté changeline d’ici et je cherche maintenant à travailler pour le Conseil.
Moi toi alors ? Qu’est-ce qui t’a amené ici ? Et puis tu es un changelin ? Tu m’avais caché ça quand on jouait ensemble à travers la Medina du Caire. »
Le retour du sourire espiègle nous vous échappe pas. Mais vous ne pouvez vous empêcher de sourire à votre tour. Après tout, que serait Elessar sans cet air taquin et mutin ?
Il cherchait encore à travailler pour le conseil, s’étant pour l’instant contenté de reprendre contact avec tous ceux et celles qu’il connaissait en son sein. Il lui semblait assez malvenu que de demander d’embler de travailler pour eux, sans autre force de salutations. Il aurait passé pour un intéressé, ce que vous savez ne pas être le cas. Tout comme il comprenait la position de son aunt Nawel de ne pas vouloir le pistonner, quand bien même elle n’avait aucun doute sur lui et ses compétences. Elle restait sa tante et il planerait toujours un doute de favoritisme sur son intégration.
Nassim, commissaire de police, n’avait que peu de disponibilité et même si vous ne doutez pas qu’ils arrivent à se croiser au pub de John, vous savez aussi que dans ce genre de cas il ne s’agit que de partager une bonne boisson. John était une piste plausible, mais pas pour autant réalisable, il avait déjà été explicite : il devait trouver Hitomi et voir avec la Veuve Noire. Ce qu’Elessar avait fait, du moins en parti. Le contact avec Hitomi c’était très bien passé. Ils avaient discuté de chose et d’autres, mais aussi de la participation plus active de notre panda roux au bon fonctionnement de la communauté.. Hitomi n’y voyait pas d’inconvénient, mais avait préféré en référer à sa chef pour voir ce qui serait le mieux comme rôle à lui confier.
Notre ami en était donc là, à attendre le retour qu’il espérait positif de la jeune femme.
Le milieu de journée offrait un soleil de plomb, lui rappelant avec une légère pointe de nostalgie sa terre natale. Vous connaissez son emploi du temps, ainsi vous savez qu’il ne travaillait exceptionnellement que la matinée. Etant en temps libre, et n’ayant rien prévu de particulier pour le combler, notre ami du sud avait donc décidé sur un coup de tête d’aller en forêt. L’avantage de cet endroit était qu’il pourrait, vous vous en doutez, prendre sa forme de boule de poil et réfléchir paresseusement sur une branche à la troisième et dernière forme qu’il souhaiterai devenir.
Ce doux projet, est interrompu au pied d’un arbre par un homme tombant d’une branche et se changeant en écureuil, avant d’atterrir sur son épaule. Vous surprise n’a d’égal que l’étonnement de notre ami commun. Ce n’est pas temps le phénomène de transformation qui le surprend, que le manque total et flagrant de discrétion. Bien sûr, souvenez-vous se faire presque prendre sous forme animal lui était déjà arrivé, malheureusement il n’est pas toujours possible de tout maîtriser autour de soi. Mais du moins, cela n’avait jamais été jusqu’à être pris en flagrant délit de transformation.
Le changelin inconnu quitte son perchoir improvisé pour le sol recouvert d’herbe puis reprendre forme humaine et s’excuser. Que peut dire notre ami ? Vous le savez, il ne s’offusque pas pour si peu.
« Ne vous en faite pas, il n’y a pas de mal. Sur les branches un déséquilibre arrive si vite que parfois la chute est inévitable. »
Vous pouvez lire dans le regard d’or du dragon qu’il est, que quelque chose titille sa mémoire. En effet, ces yeux d’acier, ces cheveux noirs de geai et cet air nonchalant bien que reflétant la préoccupation … Elessar est persuadé de les avoir déjà croisé par le passé. La question qui s’impose, pour vous, comme pour lui, c’était où et quand ? Notre ami penche sa tête brune légèrement sur le côté en voyant les yeux acier devenir de parfaite soucoupe. Son camarade le reconnait aussi. D’un coup, vous voyez dans son regard aurifère qu’il trouve les réponses à ses questions. Il s’agit bien sûr de Sebastian Rhodes, son camarade de jeu du Caire lorsqu’il était jeune et totalement insouciant. Quel plaisir de le revoir après toutes ces années !
« Et moi donc Sebastian ! Je suis surpris de te croiser ici, toi qui disait que tu n’avais pas envie de bouger du Caire à l’époque ! »
Oui visiblement, vous constatez que la stupeur est partagée. Mais vous concédez qu’après près d’une décennie sans se voir, il était très improbable qu’ils se croisent au milieu de cette forêt.
« Je suis venu pour être près de mon aunt Nawel et de ma cousine Farah. Mais aussi pour le boulot, je suis soigneur animalier actuellement et je travaille au Zoo de Nakanoto. Ce fait environ trois mois que je suis en ville. J’ai pris le temps de m’intégré à la communauté changeline d’ici et je cherche maintenant à travailler pour le Conseil.
Moi toi alors ? Qu’est-ce qui t’a amené ici ? Et puis tu es un changelin ? Tu m’avais caché ça quand on jouait ensemble à travers la Medina du Caire. »
Le retour du sourire espiègle nous vous échappe pas. Mais vous ne pouvez vous empêcher de sourire à votre tour. Après tout, que serait Elessar sans cet air taquin et mutin ?
"Surprise"
Etilya sur DK RPG
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Dim 25 Oct 2020 - 22:53
Ah bah ça dites donc ! Je ne m'étais donc pas trompé ! C'était bien Elessar. Ce bougre m'avait pris en photo alors qu'on s'était heurté en pleine rue du Caire. Nous étions plus jeunes mais déjà de sacrés bonhommes agités par l'existence. D'ailleurs, j'avais détesté cette manie qu'il avait de tout cristalliser dans ses clichés mais je m'étais habitué au fur et à mesure. Nous avions traîné ensemble un petit moment. Il était occupé par un tournage je crois bien à l'époque. Et puis j'avais fini par disparaître de la circulation sans prévenir personne bien que je lui avais donné des nouvelles de temps en temps sans forcément lui expliquer les raisons principales de mon départ. Puis petit à petit, notre lien s'était effrité à cause de la distance et surtout de nos occupations respectives jusqu'à ce que le silence radio s'impose. Elessar n'était qu'une relation parmi les autres, que j'avais fini par mettre de côté par la force des choses bien que nous étions proches auparavant. Mais le revoir là, tout beau, tout propre, tout grand, m'excitait au plus haut point. J'avais envie de savoir ce qu'il était devenu depuis notre dernière balade dans ce refuge où on avait manqué de se faire piquer les fesses par des gardiens pas commodes. Des vrais mioches, insouciants et énergiques.
C'était alors qu'il m'expliqua brièvement la raison de sa présence ici et ce fut pour moi, le choc.Bah merde alors les bras m'en tombaient à tel point que j'écarquillais mon œil argenté d'un air ahuri. Qu'est ce qu'il venait de dire là ? Rembobine, rembobine.
-Tu.. Hein ? De quoi ? Tu parles bien de Nawel comme... Nawel ? La conseillère territoriale d'ici ? Et Farah... Farah sa fille, comme Nawel serait sa mère ?
Mon dieu le monde était trop petit et je n'en croyais pas mes pauvres oreilles. J'étais resté bloqué là-dessus, manquant presque de ne pas écouter la suite mais heureusement je me rattrapais aux branches.
-Ha ha ha ! Et bah putain. Je savais pas que tu étais le cousin de Farah ! C'est fou. Bon bah écoute, je suis content si t'as réussi à t'intégrer ! Soigneur animalier dans un zoo ? C'est bien quelque chose à laquelle je m'attendais pas non plus ! Je croyais que t'étais branché cinéma, enfin à l'époque, t'étais vraiment ingérable avec ça. Allez laisse moi te regarder de plus près !
Je me rapprochais pour lui tâter les joues, les biceps et les épaules.
-Bah mon vieux, t'as toujours ta bouille mais t'es devenu un sacré beau gosse dis-moi ! Tu dois en faire des ravages sur ton chemin.
Je me mis à éclater de rire alors que j'arrêtais enfin de le triturer avant de daigner répondre à sa question, qui malgré les apparences, restait assez complexe.
-Bah, que veux-tu. Un secret est un secret. D'ailleurs, toi aussi tu m'avais caché ça ! Enfin écoute, il fallait bien que je fasse quelque chose de ma vie. Après mon départ au Caire, j'ai été en France pour devenir professeur et j'ai un peu dérapé on va dire. J'étais devenu une loque, j'ai vraiment fait des choses pas nettes. Puis ma sœur que j'avais pas vu depuis des années est venue me tirer les oreilles pour que je me reprenne en main. Cette saleté m'observait de très près sans que je le sache ! Je tournais plutôt mal pour être honnête. La rupture avec Julie m'avait terrassé. Une vraie épave. Et puis Oxana, ma jeune sœur, m'a expliqué la situation ici à Nakanoto et c'était pour moi une bonne opportunité de devenir quelqu'un, renouer avec mes racines changelines que j'avais totalement laissées de côté et de faire honneur à mon grand-père aujourd'hui décédé. Un gars d'ici m'a également incité à venir, c'était un apprenti de mon papi. Résultat, je me suis pointé, je suis devenu prof d'ethnologie et d'anthropologie à l'université et j'ai pris la place d'un membre du conseil. Et tadam, me voilà dans la place.
Je m'allumais une cigarette pour fêter ça d'un air triomphant, assez fière de mon parcours même si le chemin était plutôt laborieux. Je sentais qu'ici, je pouvais faire de grandes choses. Les gens me faisaient confiance et même si j'avais encore du mal avec les notions de rapport de force, je savais rester dans le rang. Difficilement, parce que j'étais un fougueux mais je me tenais à carreau quand même.
-D'ailleurs, pourquoi tu veux travailler pour le Conseil ?
Mon regard se teinta d'une lueur inquiète. Tous les deux, nous avions le même âge mais c'était sûrement le plus raisonnable en fin de compte.
-Il se passe quelque chose ?
C'était alors qu'il m'expliqua brièvement la raison de sa présence ici et ce fut pour moi, le choc.Bah merde alors les bras m'en tombaient à tel point que j'écarquillais mon œil argenté d'un air ahuri. Qu'est ce qu'il venait de dire là ? Rembobine, rembobine.
-Tu.. Hein ? De quoi ? Tu parles bien de Nawel comme... Nawel ? La conseillère territoriale d'ici ? Et Farah... Farah sa fille, comme Nawel serait sa mère ?
Mon dieu le monde était trop petit et je n'en croyais pas mes pauvres oreilles. J'étais resté bloqué là-dessus, manquant presque de ne pas écouter la suite mais heureusement je me rattrapais aux branches.
-Ha ha ha ! Et bah putain. Je savais pas que tu étais le cousin de Farah ! C'est fou. Bon bah écoute, je suis content si t'as réussi à t'intégrer ! Soigneur animalier dans un zoo ? C'est bien quelque chose à laquelle je m'attendais pas non plus ! Je croyais que t'étais branché cinéma, enfin à l'époque, t'étais vraiment ingérable avec ça. Allez laisse moi te regarder de plus près !
Je me rapprochais pour lui tâter les joues, les biceps et les épaules.
-Bah mon vieux, t'as toujours ta bouille mais t'es devenu un sacré beau gosse dis-moi ! Tu dois en faire des ravages sur ton chemin.
Je me mis à éclater de rire alors que j'arrêtais enfin de le triturer avant de daigner répondre à sa question, qui malgré les apparences, restait assez complexe.
-Bah, que veux-tu. Un secret est un secret. D'ailleurs, toi aussi tu m'avais caché ça ! Enfin écoute, il fallait bien que je fasse quelque chose de ma vie. Après mon départ au Caire, j'ai été en France pour devenir professeur et j'ai un peu dérapé on va dire. J'étais devenu une loque, j'ai vraiment fait des choses pas nettes. Puis ma sœur que j'avais pas vu depuis des années est venue me tirer les oreilles pour que je me reprenne en main. Cette saleté m'observait de très près sans que je le sache ! Je tournais plutôt mal pour être honnête. La rupture avec Julie m'avait terrassé. Une vraie épave. Et puis Oxana, ma jeune sœur, m'a expliqué la situation ici à Nakanoto et c'était pour moi une bonne opportunité de devenir quelqu'un, renouer avec mes racines changelines que j'avais totalement laissées de côté et de faire honneur à mon grand-père aujourd'hui décédé. Un gars d'ici m'a également incité à venir, c'était un apprenti de mon papi. Résultat, je me suis pointé, je suis devenu prof d'ethnologie et d'anthropologie à l'université et j'ai pris la place d'un membre du conseil. Et tadam, me voilà dans la place.
Je m'allumais une cigarette pour fêter ça d'un air triomphant, assez fière de mon parcours même si le chemin était plutôt laborieux. Je sentais qu'ici, je pouvais faire de grandes choses. Les gens me faisaient confiance et même si j'avais encore du mal avec les notions de rapport de force, je savais rester dans le rang. Difficilement, parce que j'étais un fougueux mais je me tenais à carreau quand même.
-D'ailleurs, pourquoi tu veux travailler pour le Conseil ?
Mon regard se teinta d'une lueur inquiète. Tous les deux, nous avions le même âge mais c'était sûrement le plus raisonnable en fin de compte.
-Il se passe quelque chose ?
Elessar Tamoana#105067#105067#105067#105067#105067#105067#105067
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Jeu 12 Nov 2020 - 2:51
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
Le choc de Sebastian n’échappe ni à notre ami commun ni à vous. Encore moins l’air ahuri qu’il prend avant de répéter les informations sur l’aunt Nawel et la petite Farah.
« Et bien oui. Nawel Assaad, la conseillère territoriale d’ici et sa fille, Farah Assaad. Ce sont ma tante maternelle et ma cousine, qui est presque comme ma petite sœur. Tu sembles vraiment choqué par cette information Sebastian. »
Ce n’est qu’un constat. Cette nouvelle semble être vraiment percutante pour l’écureuil. L’interrogation qui vous vient naturellement, et qui vous n’en doutez pas est déjà bien présente dans l’esprit de notre ami, est : pourquoi ? Qu’est-ce que ce vieil ami de notre dragon cachait ? Puisqu’Elessar sait qu’il fait partis du Conseil, il est automatiquement en lien avec son aunt Nawel, même de manière occasionnelle. Peut-être qu’il a rencontré Farah dans ce cadre, ou lors d’une autre occasion. Vous savez que notre ami commun va creuser le sujet, peut-être pas de suite, mais il le fera. Après tout, on parle de sa famille, ce qu’il a de plus cher.
Notre dragon de Komodo rit gentiment. Il est vrai que lorsqu’ils s’étaient connu, rappelez-vous, Elessar avait sa caméra greffée à la main. Il avait changé depuis, surtout parce qu’il a mûris notamment.
« Oui oui en effet. J’adore filmé et prendre des photos. J’en ai fait mon métier pendant un temps mais … mon oncle Don est décédé, j’ai repris son entreprise et il a fallu que je revois mes priorité. J’ai donc changé de vie. Ca me laisse plus de temps pour mon entreprise, mais aussi pour ma famille. Ce qui n’est pas plus mal en soi. »
Le panda roux qu’il est laisse l’écureuil lui tâter les joues ainsi que les biceps et les épaules. Ca aussi, ça avait bien changé depuis Le Caire. Un peu de sport avait pu faire des miracles. Enfin, si vous êtes honnêtes, vous devez reconnaitre que la première petite-amie d’Elessar n’y est pas non plus totalement inconnu. Parfois il faut savoir faire des efforts pour plaire. Enfin encore fallait-il trouver la jeune femme à qui plaire, bien entendu.
« Des ravages des ravages faut le dire vite ! Je n’ai pas autant de succès que cela, après tout je suis encore célibataire. Et toi alors ? Côté cœur ? »
Question simple, mais qui peut-être terriblement épineuse. En attendant d’avoir un retour sur ce sujet, notre ami et vous-même, écoutez l’explication de Sebastian. Lui aussi avait visiblement pas mal bourlingué après avoir quitté Le Caire dans leurs tendres années. Il n’avait pas forcément eu de bons moments d’après ses dires aussi. La fameuse Oxana avait bien eu raison de le garder à l’œil, vous ne doutez pas qu’avec un minimum d’informations notre changelin en aurait fait autant.
Devenu prof ? Lui Sebastian Rhodes qui ne pensait qu’à fuir les enfants ? Vous voyez le sourire mutin de notre dragon. Comment ne pas s’amuser de l’ironie de la situation après tout ? Alors certes, il enseignait à l’université et donc avait à faire à de jeunes adultes … qui pour nombres d’entre eux n’étaient rien de plus que de grands enfants. Et finalement c’est certainement dans le cadre universitaire qu’il avait dû rencontrer sa cousine. Elle aussi allait à l’université de Nakanoto.
Ah les cigarettes ! Quelque chose qui n’avait pas manqué au panda. Il faut dire qu’avec la culture maori qu’il avait, ainsi que la forte conscience de protection et préservation de la nature qui l’habitait … ces petits bout de tabac était à ses yeux un véritable fléau. Oh vous ne pouvez remettre en cause ses motivations, vous le savez fort bien. Néanmoins, vous savez aussi qu’il faut aussi voir le côté dépendance et pas seulement pollution. Pourtant, Elessar ne fait aucun commentaire. Déjà parce qu’il n’a pas à dire à son camarade comment prendre soin de lui-même, et ensuite, vous le pensez aussi, qu’en tant que changelin il est tout aussi sensible à la cause environnementale que lui.
« Et bien quel parcours mon ami ! Je suis désolé pour ton grand-père et je suis ravi que ta sœur ait gardé un œil sur toi pour te remettre sur la bonne voie.
Comment ça se passe à l’université ? C’est pas trop difficile d’enseigner à des gamins à peine moins âgé que toi ? C’est là-bas que tu as rencontré ma cousine c’est ça ?
Félicitation pour ton siège au Conseil d’ailleurs. Je suis vraiment impressionné. Ce n’est pas en tant qu’écureuil que tu as affronté ton adversaire n’est-ce pas ? Je serai vraiment curieux de savoir qu’elle est ta forme native. Parce que tu dois être un coriace ! »
La curiosité brille dans le regard d’ambre de notre ami panda roux. Vous levez les yeux au ciel, sachant pertinemment qu’il est déjà en train d’imaginer les formes les plus folles et atypiques. Mais à quoi bon ? Aucun changelin ne porte sur lui un signe distinctif de sa forme native, même pas notre ami kiwi.
La question finit par tomber. Sebastian a donc conservé sa curiosité lui-aussi, pour le plus grand bonheur d’Elessar. Vous le voyez au large sourire qu’il arbore ainsi qu’à la détermination lisible dans son regard. Regard qui affronte sans ciller celui inquiet de l’écureuil.
« Non il ne se passe rien de grave. Du moins rien de plus que ce qui se passe en ville, et les inquiétudes qui vont avec. Je souhaite travailler pour le Conseil pour me rendre utile. J’ai travaillé durant une dizaine d’année pour le Conseil Territorial de Nouvelle-Zélande.
J’ai d’abord été un simple informateur, avant de devenir un espion du Conseil. J’ai quitté mon poste lorsque je suis venu ici, avec l’accord des Conseillers. Mais ce n’est pas parce que je change de communauté que je ne souhaite pas continuer à me rendre utile. Surtout que maintenant j’ai nettement plus de moyen et de réseau que je n’en avais il y a quelques années.
J’ai rencontré John Smith, qui m’a conseillé d’aller voir Hitomi ainsi que sa supérieure, Kurobara Yumi une des conseillères. J’ai rencontré Hitomi, et maintenant j’attends qu’elle revienne vers moi après en avoir discuté avec sa supérieure.
D’ailleurs … que penses-tu de cette Kurobara Yumi et des rumeurs qui circulent sur elle ? »
« Et bien oui. Nawel Assaad, la conseillère territoriale d’ici et sa fille, Farah Assaad. Ce sont ma tante maternelle et ma cousine, qui est presque comme ma petite sœur. Tu sembles vraiment choqué par cette information Sebastian. »
Ce n’est qu’un constat. Cette nouvelle semble être vraiment percutante pour l’écureuil. L’interrogation qui vous vient naturellement, et qui vous n’en doutez pas est déjà bien présente dans l’esprit de notre ami, est : pourquoi ? Qu’est-ce que ce vieil ami de notre dragon cachait ? Puisqu’Elessar sait qu’il fait partis du Conseil, il est automatiquement en lien avec son aunt Nawel, même de manière occasionnelle. Peut-être qu’il a rencontré Farah dans ce cadre, ou lors d’une autre occasion. Vous savez que notre ami commun va creuser le sujet, peut-être pas de suite, mais il le fera. Après tout, on parle de sa famille, ce qu’il a de plus cher.
Notre dragon de Komodo rit gentiment. Il est vrai que lorsqu’ils s’étaient connu, rappelez-vous, Elessar avait sa caméra greffée à la main. Il avait changé depuis, surtout parce qu’il a mûris notamment.
« Oui oui en effet. J’adore filmé et prendre des photos. J’en ai fait mon métier pendant un temps mais … mon oncle Don est décédé, j’ai repris son entreprise et il a fallu que je revois mes priorité. J’ai donc changé de vie. Ca me laisse plus de temps pour mon entreprise, mais aussi pour ma famille. Ce qui n’est pas plus mal en soi. »
Le panda roux qu’il est laisse l’écureuil lui tâter les joues ainsi que les biceps et les épaules. Ca aussi, ça avait bien changé depuis Le Caire. Un peu de sport avait pu faire des miracles. Enfin, si vous êtes honnêtes, vous devez reconnaitre que la première petite-amie d’Elessar n’y est pas non plus totalement inconnu. Parfois il faut savoir faire des efforts pour plaire. Enfin encore fallait-il trouver la jeune femme à qui plaire, bien entendu.
« Des ravages des ravages faut le dire vite ! Je n’ai pas autant de succès que cela, après tout je suis encore célibataire. Et toi alors ? Côté cœur ? »
Question simple, mais qui peut-être terriblement épineuse. En attendant d’avoir un retour sur ce sujet, notre ami et vous-même, écoutez l’explication de Sebastian. Lui aussi avait visiblement pas mal bourlingué après avoir quitté Le Caire dans leurs tendres années. Il n’avait pas forcément eu de bons moments d’après ses dires aussi. La fameuse Oxana avait bien eu raison de le garder à l’œil, vous ne doutez pas qu’avec un minimum d’informations notre changelin en aurait fait autant.
Devenu prof ? Lui Sebastian Rhodes qui ne pensait qu’à fuir les enfants ? Vous voyez le sourire mutin de notre dragon. Comment ne pas s’amuser de l’ironie de la situation après tout ? Alors certes, il enseignait à l’université et donc avait à faire à de jeunes adultes … qui pour nombres d’entre eux n’étaient rien de plus que de grands enfants. Et finalement c’est certainement dans le cadre universitaire qu’il avait dû rencontrer sa cousine. Elle aussi allait à l’université de Nakanoto.
Ah les cigarettes ! Quelque chose qui n’avait pas manqué au panda. Il faut dire qu’avec la culture maori qu’il avait, ainsi que la forte conscience de protection et préservation de la nature qui l’habitait … ces petits bout de tabac était à ses yeux un véritable fléau. Oh vous ne pouvez remettre en cause ses motivations, vous le savez fort bien. Néanmoins, vous savez aussi qu’il faut aussi voir le côté dépendance et pas seulement pollution. Pourtant, Elessar ne fait aucun commentaire. Déjà parce qu’il n’a pas à dire à son camarade comment prendre soin de lui-même, et ensuite, vous le pensez aussi, qu’en tant que changelin il est tout aussi sensible à la cause environnementale que lui.
« Et bien quel parcours mon ami ! Je suis désolé pour ton grand-père et je suis ravi que ta sœur ait gardé un œil sur toi pour te remettre sur la bonne voie.
Comment ça se passe à l’université ? C’est pas trop difficile d’enseigner à des gamins à peine moins âgé que toi ? C’est là-bas que tu as rencontré ma cousine c’est ça ?
Félicitation pour ton siège au Conseil d’ailleurs. Je suis vraiment impressionné. Ce n’est pas en tant qu’écureuil que tu as affronté ton adversaire n’est-ce pas ? Je serai vraiment curieux de savoir qu’elle est ta forme native. Parce que tu dois être un coriace ! »
La curiosité brille dans le regard d’ambre de notre ami panda roux. Vous levez les yeux au ciel, sachant pertinemment qu’il est déjà en train d’imaginer les formes les plus folles et atypiques. Mais à quoi bon ? Aucun changelin ne porte sur lui un signe distinctif de sa forme native, même pas notre ami kiwi.
La question finit par tomber. Sebastian a donc conservé sa curiosité lui-aussi, pour le plus grand bonheur d’Elessar. Vous le voyez au large sourire qu’il arbore ainsi qu’à la détermination lisible dans son regard. Regard qui affronte sans ciller celui inquiet de l’écureuil.
« Non il ne se passe rien de grave. Du moins rien de plus que ce qui se passe en ville, et les inquiétudes qui vont avec. Je souhaite travailler pour le Conseil pour me rendre utile. J’ai travaillé durant une dizaine d’année pour le Conseil Territorial de Nouvelle-Zélande.
J’ai d’abord été un simple informateur, avant de devenir un espion du Conseil. J’ai quitté mon poste lorsque je suis venu ici, avec l’accord des Conseillers. Mais ce n’est pas parce que je change de communauté que je ne souhaite pas continuer à me rendre utile. Surtout que maintenant j’ai nettement plus de moyen et de réseau que je n’en avais il y a quelques années.
J’ai rencontré John Smith, qui m’a conseillé d’aller voir Hitomi ainsi que sa supérieure, Kurobara Yumi une des conseillères. J’ai rencontré Hitomi, et maintenant j’attends qu’elle revienne vers moi après en avoir discuté avec sa supérieure.
D’ailleurs … que penses-tu de cette Kurobara Yumi et des rumeurs qui circulent sur elle ? »
"Curiosité et échange"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Ven 27 Nov 2020 - 19:42
Disons que j’avais du mal à réaliser que mon ami de l’époque pouvait être aussi proche de mes relations ce jour, dans un pays tout à fait différent. Evidemment que j’étais choqué.
-Bah ! Je m’attendais pas vraiment à ce que tu sois de la même famille que Farah ou Nawel. C’est pas comme si tu m’avais parlé d’elles avant donc forcément, ça fait tout drôle.
Mais ça me faisait plutôt plaisir à vrai dire. Ce concours de circonstances, imprévu, était drôle au final. J’allais de découverte en découverte, et peut-être était-ce là un coup du destin, qui sait ? Il finit par poursuivre après son étonnement notable, en m’annonçant qu’il avait cessé la photographie à cause du décès de son oncle. Il avait donc dû changer ses schémas de vie, comme la plupart des gens en fait, quand ce genre de drame arrivait.
-Désolé de l’apprendre, dis-je avec sincérité bien que restant très sobre, mais je suis ravi de savoir que t’as su rebondir sur tes pattes.
Elessar avait toujours eu une sacrée volonté et une capacité d’adaptation certaine. Ce n’était pas tous les jours faciles, mais il savait généralement bien s’en sortir. En tout cas, en y mettant plus de vigilance que moi à l’époque alors que de mon côté, j’étais plutôt un impulsif qui arrangeait tout à sa sauce avec une fougue presque inconsciente. Mais ça, heureusement, j’avais changé depuis. Toutefois je fis la grimace alors qu’il abordait mon côté relationnel.
-J’ai rien connu de bien sérieux depuis Julie, en fait. Je sais pas si tu te souviens. Ce sont juste des aventures sans lendemain et puis je dois t’avouer que me retrouver quelqu’un n’est pas prévu au programme. J’ai d’autres choses à penser.
J’aurais pu poursuivre en disant qu’elle m’avait littéralement broyé le cœur, au point même que je doutais de ma capacité à m’attacher de nouveau. C’était trop difficile, trop complexe, trop compliqué. Et même sans parler de compagne, j’étais seulement incapable de creuser des liens profonds, étant amené à voyager beaucoup également. Vous me direz que l’amour vous tombe bien souvent sur le coin du nez sans qu’on s’y attende. Et bien moi, je préférais que ça ne m’arrive jamais. Mais je voulais pas le faire chier avec ça puisqu’il le savait déjà, au fond, que cette histoire m’avait bien amoché. Bien plus que de perdre un œil.
Je hochais ensuite la tête alors qu’il me transmit ses condoléances. C’était toujours un peu difficile pour moi d’en parler, même brièvement. Quant à Oxana… Et bien on pouvait dire qu’elle avait effectivement bien fait, bien qu’un jour, nous devrons crever l’abcès. De la tension règnait encore entre nous deux, surtout de mon côté pour être honnête. Le sujet bifurqua ensuite sur un thème déjà plus ironique mais comique, soit mon super job de prof. Ses remarques avaient l’effet de me déclencher un rire rauque et franc.
-Déconne pas ! J’ai quand même trente-quatre ans. Ca reste des mioches pour moi ! Et ça se passe très bien. Enfin, les autres professeurs ne m’apprécient pas trop parce que mes méthodes de travail sortent du cadre mais je peux compter sur le soutien du directeur. Après tout, je suis le meilleur non ?
Je lui offris un clin d’œil amusé bien que j’étais trop humble pour le penser réellement.
-J’ai rencontré Farah lors de son spectacle de danse au Fior. Quelqu’un s’est montré assez irrespectueux avec elle mais ça s’est vite réglé. Puis on a discuté un peu. Après elle est effectivement étudiante à l’université en plus d’être la fille de Nawel, donc forcément, on se croise. C’est vraiment une super jeune femme. Pour sûr, elle ira loin. C’est tout ce que je lui souhaite.
J’avais une affection toute particulière pour cette gamine, bien que je n’arrivais pas vraiment à mettre le doigt dessus. Peut-être parce qu’elle me rappelait la petite que j’avais gardé quelques mois au Caire. Non, c’était autre chose. Un besoin irrépressible de tendre mon aile pour l’abriter tout en la poussant à faire de son mieux. Mais plus encore, un attachement très singulier. J’avais jamais vraiment éprouvé ça auparavant, ça restait bien différent de ce que j’avais connu jusque-là. C’était assez perturbant en soi, mais ce dont j’étais sûr, était que je lui souhaitais tout le bien du monde.
-Ha ha ha ! Et bien merci ! Non c’est clair qu’en écureuil, j’me serais fait dévorer tout cru. Si tu veux, je peux te faire une petite démonstration ? D’ailleurs, tu devrais me montrer aussi !
Ca faisait bien longtemps que je ne m’étais pas montré aussi frivole avec quelqu’un. C’était pas avec les collègues que je pouvais me permettre d’être peu sérieux. J’appréciais les autres mais je devais quand même moduler mon attitude et éviter de me comporter comme un gosse. Sauf avec John, des fois, il m’arrivait de ronchonner comme un enfant.
J’écarquillais néanmoins mon œil, réalisant que ma vieille connaissance avait aussi bien des ambitions en plus d’avoir une expérience déjà plus solide que la mienne. Une bonne chose en soi.
-Du coup, qu’est ce qui bloque ? J’ai du mal à comprendre. J’veux dire, t’as dix ans de bouteille derrière toi avec tout un réseau. Qu’est ce qu’il faudrait de plus ?
Puis il mentionna le nom de Yumi, cette veuve noire qui ne manquait clairement pas de sarcasmes. Je la respectais en tant que membre du conseil et j’étais bien content qu’elle soit de notre côté. Toutefois, elle restait une femme dangereuse à mon sens.
-Disons que je ne la connais clairement pas assez pour émettre un jugement qui selon moi, n’a pas sa place. Tant qu’elle ne fait rien qui puisse nuire à notre cause, le reste m’importe peu. Tout ce que je vois, c’est qu’elle reste un élément très fiable et sérieux dans son travail même si je dois t’avouer que son côté radical me déplaît.
Je me mis à soupirer en rangeant mon mégot dans une boîte en acier dédiée à ce titre.
-Je serais franc. Si je dois te donner un conseil, essaie de la jouer fine quand tu la rencontreras. Elle est maline, intelligente et elle ne manquera pas de t’épingler si elle détecte une faille chez toi. Selon moi, tu as toutes tes chances mais elle ne laissera rien passer. D’ailleurs, tu devrais plutôt te pointer au lieu d’attendre. Montre que t’es là.
Encore fallait-il la trouve et ça, c’était un autre challenge mais qui pouvait s’avérer être un exercice intéressant.
-Bah ! Je m’attendais pas vraiment à ce que tu sois de la même famille que Farah ou Nawel. C’est pas comme si tu m’avais parlé d’elles avant donc forcément, ça fait tout drôle.
Mais ça me faisait plutôt plaisir à vrai dire. Ce concours de circonstances, imprévu, était drôle au final. J’allais de découverte en découverte, et peut-être était-ce là un coup du destin, qui sait ? Il finit par poursuivre après son étonnement notable, en m’annonçant qu’il avait cessé la photographie à cause du décès de son oncle. Il avait donc dû changer ses schémas de vie, comme la plupart des gens en fait, quand ce genre de drame arrivait.
-Désolé de l’apprendre, dis-je avec sincérité bien que restant très sobre, mais je suis ravi de savoir que t’as su rebondir sur tes pattes.
Elessar avait toujours eu une sacrée volonté et une capacité d’adaptation certaine. Ce n’était pas tous les jours faciles, mais il savait généralement bien s’en sortir. En tout cas, en y mettant plus de vigilance que moi à l’époque alors que de mon côté, j’étais plutôt un impulsif qui arrangeait tout à sa sauce avec une fougue presque inconsciente. Mais ça, heureusement, j’avais changé depuis. Toutefois je fis la grimace alors qu’il abordait mon côté relationnel.
-J’ai rien connu de bien sérieux depuis Julie, en fait. Je sais pas si tu te souviens. Ce sont juste des aventures sans lendemain et puis je dois t’avouer que me retrouver quelqu’un n’est pas prévu au programme. J’ai d’autres choses à penser.
J’aurais pu poursuivre en disant qu’elle m’avait littéralement broyé le cœur, au point même que je doutais de ma capacité à m’attacher de nouveau. C’était trop difficile, trop complexe, trop compliqué. Et même sans parler de compagne, j’étais seulement incapable de creuser des liens profonds, étant amené à voyager beaucoup également. Vous me direz que l’amour vous tombe bien souvent sur le coin du nez sans qu’on s’y attende. Et bien moi, je préférais que ça ne m’arrive jamais. Mais je voulais pas le faire chier avec ça puisqu’il le savait déjà, au fond, que cette histoire m’avait bien amoché. Bien plus que de perdre un œil.
Je hochais ensuite la tête alors qu’il me transmit ses condoléances. C’était toujours un peu difficile pour moi d’en parler, même brièvement. Quant à Oxana… Et bien on pouvait dire qu’elle avait effectivement bien fait, bien qu’un jour, nous devrons crever l’abcès. De la tension règnait encore entre nous deux, surtout de mon côté pour être honnête. Le sujet bifurqua ensuite sur un thème déjà plus ironique mais comique, soit mon super job de prof. Ses remarques avaient l’effet de me déclencher un rire rauque et franc.
-Déconne pas ! J’ai quand même trente-quatre ans. Ca reste des mioches pour moi ! Et ça se passe très bien. Enfin, les autres professeurs ne m’apprécient pas trop parce que mes méthodes de travail sortent du cadre mais je peux compter sur le soutien du directeur. Après tout, je suis le meilleur non ?
Je lui offris un clin d’œil amusé bien que j’étais trop humble pour le penser réellement.
-J’ai rencontré Farah lors de son spectacle de danse au Fior. Quelqu’un s’est montré assez irrespectueux avec elle mais ça s’est vite réglé. Puis on a discuté un peu. Après elle est effectivement étudiante à l’université en plus d’être la fille de Nawel, donc forcément, on se croise. C’est vraiment une super jeune femme. Pour sûr, elle ira loin. C’est tout ce que je lui souhaite.
J’avais une affection toute particulière pour cette gamine, bien que je n’arrivais pas vraiment à mettre le doigt dessus. Peut-être parce qu’elle me rappelait la petite que j’avais gardé quelques mois au Caire. Non, c’était autre chose. Un besoin irrépressible de tendre mon aile pour l’abriter tout en la poussant à faire de son mieux. Mais plus encore, un attachement très singulier. J’avais jamais vraiment éprouvé ça auparavant, ça restait bien différent de ce que j’avais connu jusque-là. C’était assez perturbant en soi, mais ce dont j’étais sûr, était que je lui souhaitais tout le bien du monde.
-Ha ha ha ! Et bien merci ! Non c’est clair qu’en écureuil, j’me serais fait dévorer tout cru. Si tu veux, je peux te faire une petite démonstration ? D’ailleurs, tu devrais me montrer aussi !
Ca faisait bien longtemps que je ne m’étais pas montré aussi frivole avec quelqu’un. C’était pas avec les collègues que je pouvais me permettre d’être peu sérieux. J’appréciais les autres mais je devais quand même moduler mon attitude et éviter de me comporter comme un gosse. Sauf avec John, des fois, il m’arrivait de ronchonner comme un enfant.
J’écarquillais néanmoins mon œil, réalisant que ma vieille connaissance avait aussi bien des ambitions en plus d’avoir une expérience déjà plus solide que la mienne. Une bonne chose en soi.
-Du coup, qu’est ce qui bloque ? J’ai du mal à comprendre. J’veux dire, t’as dix ans de bouteille derrière toi avec tout un réseau. Qu’est ce qu’il faudrait de plus ?
Puis il mentionna le nom de Yumi, cette veuve noire qui ne manquait clairement pas de sarcasmes. Je la respectais en tant que membre du conseil et j’étais bien content qu’elle soit de notre côté. Toutefois, elle restait une femme dangereuse à mon sens.
-Disons que je ne la connais clairement pas assez pour émettre un jugement qui selon moi, n’a pas sa place. Tant qu’elle ne fait rien qui puisse nuire à notre cause, le reste m’importe peu. Tout ce que je vois, c’est qu’elle reste un élément très fiable et sérieux dans son travail même si je dois t’avouer que son côté radical me déplaît.
Je me mis à soupirer en rangeant mon mégot dans une boîte en acier dédiée à ce titre.
-Je serais franc. Si je dois te donner un conseil, essaie de la jouer fine quand tu la rencontreras. Elle est maline, intelligente et elle ne manquera pas de t’épingler si elle détecte une faille chez toi. Selon moi, tu as toutes tes chances mais elle ne laissera rien passer. D’ailleurs, tu devrais plutôt te pointer au lieu d’attendre. Montre que t’es là.
Encore fallait-il la trouve et ça, c’était un autre challenge mais qui pouvait s’avérer être un exercice intéressant.
Elessar Tamoana#105132#105132#105132#105132#105132#105132#105132
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Jeu 17 Déc 2020 - 23:58
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
Julie … Julie … ce nom fait écho dans votre mémoire autant que dans celle de notre ami changelin. Un écho lointain en vérité, un vague souvenir dans les tréfonds de la mémoire qui permet de dire que ce n’est pas totalement une inconnue. Cependant ni vous, ni Elessar ne seriez capable d’associer un visage sur ce prénom.
« Je m’en souviens assez vaguement pour être franc. Mais j’suis convaincu que tu finiras par trouver la bonne personne pour toi, même si tu as d’autres choses à penser ! »
L’optimisme de notre panda vous laisse toujours sans voix. Ce n’est même plus une façon de penser chez lui, mais plutôt une philosophie de vie. Vous savez bien qu’il trouve toujours le positif dans les pires situations. A croire qu’il refuse tout simplement de croire qu’il peut y voir du négatif. De plus, notre ami a bien su lire entre les paroles de l’écureuil. Cette fameuse Julie l’avait blessé profondément, et Elessar en sait quelque chose, ce n’est pas aisé de se relever de ce genre de blessure. Il faut du temps, de la patience et parfois un autre amour pour s’en relever définitivement.
Notre dragon éclate de rire. Vous ne pouvez que sourire aussi, parce que notre ami commun avec ‘déconne pas’ dans le même temps, c’est hautement improbable. Bien entendu il sait être sérieux quand il le faut, mais ce n’est pas ce qu’il préfère. De plus, il sait parfaitement que la petite fanfaronnade de son ami Sebastian n’est qu’une façade. Ce dernier est bien trop humble pour penser vraiment qu’il est le meilleur, vous le savez aussi bien qu’Elessar.
Notre ami sourit doucement lorsque Sebastian parle de sa cousine. Vous la voyez la tendresse dans son regard. Ah Farah ! Sa petite sœur de cœur, celle pour qui il serait prêt à tout. Celle qu’il veut aider et épauler, la rassurer surtout maintenant qu’il sait ce que son oncle a fait. Que cet ordure ne mette pas une patte à proximité de son tante ou de sa cousine. Et si jamais il le faisait … et bien vous n’avez pas besoin de beaucoup vous forcer pour imaginer le sort qui lui serait réservé.
« C’est vrai que Farah est très douée en danse, je suis rassuré de savoir que ça ne lui apporte pas trop de problème. Oui elle ira loin je suis totalement d’accord avec toi. Elle possède un grand cœur et un esprit vif, aucune raison que ça ne puisse pas lui être favorable par la suite. »
Vous savez pourtant qu’une ombre plane dans l’esprit de notre ami. Celle dont il a tout juste eau connaissance, à savoir l’infamie commise par son oncle en la mariant de force. Pourtant il tait l’information. Déjà parce que malgré tout, cela ne concerne en rien son camarade. Ensuite parce qu’il a presque peur, qu’avec leurs impulsivités naturelles, ils partent sur le champ pour une vendetta sans la moindre organisation. Ce qui n’est absolument pas une bonne idée, comme vous vous en doutez.
Voilà le point disons politique changeline. Sebastian est le second à se montrer réservé sur la fameuse Yumi. Certes vous notez la différence entre lui et John. Son interlocuteur ne la connait pas assez pour donner un avis relativement objectif, mais il souligne malgré tout son intransigeance ainsi que sa radicalité. Travailler pour elle, ne sera pas une mince à faire et encore moins s’il doit surveiller ses arrières.
Le visage de notre jeune changelin a retrouvé tout son sérieux pour le coup. De ce qu’il a pu glaner comme information par-ci par-là, la veuve noire est loin d’être aisée à trouver … encore moins à approcher. Même si le challenge ne l’effraie en rien, vous voyez bien que quelque chose le retient malgré tout. Les mauvaises expériences servent souvent de petit signaux d’alertes, et une femme dont ses propres collègues possèdent des réserves … cela ne lui dit rien qui vaille. Elessar comprend bien qu’il lui faudra bien préparer sa rencontre avec elle, et surtout rester prudent.
« Je me disais la même chose, qu’il allait falloir que je me mette réellement à la chercher. Je sais qu’avoir des l’expérience n’ouvre pas forcément toutes les portes, surtout si l’on fait un impaire avec le responsable des espions. Mais j’ai entendu dire que cette Conseillère était loin d’être facile à trouver et encore moins à approcher. Ca va me faire un sacré challenge !
Après tu me connais, j’aime les challenges et je ne recule devant aucun d’eux. En tout cas si jamais tu as un tuyau pour la trouver, je suis preneur ! Et puis qui sait, peut-être qu’on sera amené à travailler ensemble dans le futur ! »
Un petit clin d’œil complique se dessine sur son visage. Vous soupirez parce que vous savez que ça n’augure rien de bon. Enfin heureusement rien dans l’immédiat, mais vous avez encore à l’esprit les nombreuses bêtises en tout genre qu’ils ont pu faire tous les deux lorsqu’ils étaient au Caire. Alors bien entendu, ils ont grandis tous deux, et semblent avoir pris du plomb dans la tête ainsi qu’être plus mature, mais bon … vous ne pouvez vous empêcher de douter légèrement.
Et la lueur d’amusement dans le regard de notre panda n’est en rien là pour vous rassurer.
« Une démonstration ? Mais j’en serai ravi ! Quelle est donc cette forme animal qui t’a offert ta place au Conseil ? Vu ta stature … je pencherai pour une espèce agile ou rapide non ? Je me trompe ? Aller me fait pas languir Seb ! Y’a personne dans le coin, à part des changelins et des animaux. Il n’y a donc aucun risque. »
Durant une seconde, notre dragon hésite sur la forme qu’il va présenter. Sa forme natale est un atout non négligeable et surtout sa principale force et protection. Néanmoins … pour qu’elle reste un atout, depuis quelques années il évite de trop la montrer. La seconde est nettement plus passe-partout et surtout, les gens le trouve bien trop mignon pour se méfier. Vous vous souvenez de certaines situations autant amusantes que déconcertantes d’ailleurs.
D’un autre côté, il n’a rien à cacher à ce vieil ami, et vous savez bien qu’il va préférer jouer carte sur table, et donc à minima mentionner sa forme natale. Et puis vous n’avez pas oublié à l’origine ce qu’il était venu faire en forêt, à savoir profiter des branchages et des bambous sous sa plus petite forme.
« Je venais ici justement pour me dégourdir les pattes et m’offrir une fringale de bambous pour être honnête. Tu sais retrouver un peu de calme et de simplicité. Je maîtrise deux formes animales, et je peux être un danger dans les deux cas, même si pour être franc, l’une des deux l’est bien plus que l’autre.
J’envisage sérieusement d’apprendre une dernière forme, mais je ne suis pas vraiment fixé sur l’espèce. Maintenant vu le climat actuel … une forme relativement invisible pour les humains me plairait assez. Question de pouvoir aller et venir en toute discrétion et sans que l’on me remarque. »
Un sourire taquin et notre jeune ami disparait, rétrécissant rapidement et se couvrant de poil, ses habits se fondant dans le pelage roux et brun. Un petit panda roux a pris sa place. Il baille à s’en décrocher la mâchoire, découvrant des petites dents pointues, et étire ses pâtes avant en écartant autant que possible ses doigts et donc ses griffes. Une petite bouille adorable mais qui dissimule, comme vous le savez, de redoutables attributs d’attaque et de défense.
Notre ami panda roux disparait à son tour pour laisser sa place à Elessar.
« Et si tu essayais de deviner ma forme native ? »
Notre ami affiche un regard mutin et sourire assortis. Votre interrogation est légitime. Ne grandira-il donc jamais ?
« Je m’en souviens assez vaguement pour être franc. Mais j’suis convaincu que tu finiras par trouver la bonne personne pour toi, même si tu as d’autres choses à penser ! »
L’optimisme de notre panda vous laisse toujours sans voix. Ce n’est même plus une façon de penser chez lui, mais plutôt une philosophie de vie. Vous savez bien qu’il trouve toujours le positif dans les pires situations. A croire qu’il refuse tout simplement de croire qu’il peut y voir du négatif. De plus, notre ami a bien su lire entre les paroles de l’écureuil. Cette fameuse Julie l’avait blessé profondément, et Elessar en sait quelque chose, ce n’est pas aisé de se relever de ce genre de blessure. Il faut du temps, de la patience et parfois un autre amour pour s’en relever définitivement.
Notre dragon éclate de rire. Vous ne pouvez que sourire aussi, parce que notre ami commun avec ‘déconne pas’ dans le même temps, c’est hautement improbable. Bien entendu il sait être sérieux quand il le faut, mais ce n’est pas ce qu’il préfère. De plus, il sait parfaitement que la petite fanfaronnade de son ami Sebastian n’est qu’une façade. Ce dernier est bien trop humble pour penser vraiment qu’il est le meilleur, vous le savez aussi bien qu’Elessar.
Notre ami sourit doucement lorsque Sebastian parle de sa cousine. Vous la voyez la tendresse dans son regard. Ah Farah ! Sa petite sœur de cœur, celle pour qui il serait prêt à tout. Celle qu’il veut aider et épauler, la rassurer surtout maintenant qu’il sait ce que son oncle a fait. Que cet ordure ne mette pas une patte à proximité de son tante ou de sa cousine. Et si jamais il le faisait … et bien vous n’avez pas besoin de beaucoup vous forcer pour imaginer le sort qui lui serait réservé.
« C’est vrai que Farah est très douée en danse, je suis rassuré de savoir que ça ne lui apporte pas trop de problème. Oui elle ira loin je suis totalement d’accord avec toi. Elle possède un grand cœur et un esprit vif, aucune raison que ça ne puisse pas lui être favorable par la suite. »
Vous savez pourtant qu’une ombre plane dans l’esprit de notre ami. Celle dont il a tout juste eau connaissance, à savoir l’infamie commise par son oncle en la mariant de force. Pourtant il tait l’information. Déjà parce que malgré tout, cela ne concerne en rien son camarade. Ensuite parce qu’il a presque peur, qu’avec leurs impulsivités naturelles, ils partent sur le champ pour une vendetta sans la moindre organisation. Ce qui n’est absolument pas une bonne idée, comme vous vous en doutez.
Voilà le point disons politique changeline. Sebastian est le second à se montrer réservé sur la fameuse Yumi. Certes vous notez la différence entre lui et John. Son interlocuteur ne la connait pas assez pour donner un avis relativement objectif, mais il souligne malgré tout son intransigeance ainsi que sa radicalité. Travailler pour elle, ne sera pas une mince à faire et encore moins s’il doit surveiller ses arrières.
Le visage de notre jeune changelin a retrouvé tout son sérieux pour le coup. De ce qu’il a pu glaner comme information par-ci par-là, la veuve noire est loin d’être aisée à trouver … encore moins à approcher. Même si le challenge ne l’effraie en rien, vous voyez bien que quelque chose le retient malgré tout. Les mauvaises expériences servent souvent de petit signaux d’alertes, et une femme dont ses propres collègues possèdent des réserves … cela ne lui dit rien qui vaille. Elessar comprend bien qu’il lui faudra bien préparer sa rencontre avec elle, et surtout rester prudent.
« Je me disais la même chose, qu’il allait falloir que je me mette réellement à la chercher. Je sais qu’avoir des l’expérience n’ouvre pas forcément toutes les portes, surtout si l’on fait un impaire avec le responsable des espions. Mais j’ai entendu dire que cette Conseillère était loin d’être facile à trouver et encore moins à approcher. Ca va me faire un sacré challenge !
Après tu me connais, j’aime les challenges et je ne recule devant aucun d’eux. En tout cas si jamais tu as un tuyau pour la trouver, je suis preneur ! Et puis qui sait, peut-être qu’on sera amené à travailler ensemble dans le futur ! »
Un petit clin d’œil complique se dessine sur son visage. Vous soupirez parce que vous savez que ça n’augure rien de bon. Enfin heureusement rien dans l’immédiat, mais vous avez encore à l’esprit les nombreuses bêtises en tout genre qu’ils ont pu faire tous les deux lorsqu’ils étaient au Caire. Alors bien entendu, ils ont grandis tous deux, et semblent avoir pris du plomb dans la tête ainsi qu’être plus mature, mais bon … vous ne pouvez vous empêcher de douter légèrement.
Et la lueur d’amusement dans le regard de notre panda n’est en rien là pour vous rassurer.
« Une démonstration ? Mais j’en serai ravi ! Quelle est donc cette forme animal qui t’a offert ta place au Conseil ? Vu ta stature … je pencherai pour une espèce agile ou rapide non ? Je me trompe ? Aller me fait pas languir Seb ! Y’a personne dans le coin, à part des changelins et des animaux. Il n’y a donc aucun risque. »
Durant une seconde, notre dragon hésite sur la forme qu’il va présenter. Sa forme natale est un atout non négligeable et surtout sa principale force et protection. Néanmoins … pour qu’elle reste un atout, depuis quelques années il évite de trop la montrer. La seconde est nettement plus passe-partout et surtout, les gens le trouve bien trop mignon pour se méfier. Vous vous souvenez de certaines situations autant amusantes que déconcertantes d’ailleurs.
D’un autre côté, il n’a rien à cacher à ce vieil ami, et vous savez bien qu’il va préférer jouer carte sur table, et donc à minima mentionner sa forme natale. Et puis vous n’avez pas oublié à l’origine ce qu’il était venu faire en forêt, à savoir profiter des branchages et des bambous sous sa plus petite forme.
« Je venais ici justement pour me dégourdir les pattes et m’offrir une fringale de bambous pour être honnête. Tu sais retrouver un peu de calme et de simplicité. Je maîtrise deux formes animales, et je peux être un danger dans les deux cas, même si pour être franc, l’une des deux l’est bien plus que l’autre.
J’envisage sérieusement d’apprendre une dernière forme, mais je ne suis pas vraiment fixé sur l’espèce. Maintenant vu le climat actuel … une forme relativement invisible pour les humains me plairait assez. Question de pouvoir aller et venir en toute discrétion et sans que l’on me remarque. »
Un sourire taquin et notre jeune ami disparait, rétrécissant rapidement et se couvrant de poil, ses habits se fondant dans le pelage roux et brun. Un petit panda roux a pris sa place. Il baille à s’en décrocher la mâchoire, découvrant des petites dents pointues, et étire ses pâtes avant en écartant autant que possible ses doigts et donc ses griffes. Une petite bouille adorable mais qui dissimule, comme vous le savez, de redoutables attributs d’attaque et de défense.
Notre ami panda roux disparait à son tour pour laisser sa place à Elessar.
« Et si tu essayais de deviner ma forme native ? »
Notre ami affiche un regard mutin et sourire assortis. Votre interrogation est légitime. Ne grandira-il donc jamais ?
"Petit jeu"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Ven 1 Jan 2021 - 17:52
Je lâchais une grimace en grommelant à l'idée même que je puisse me trouver « quelqu'un d'autre » ou même « la bonne personne ». Je n'y croyais pas plus que ça et surtout, j'avais bien d'autres choses à faire comme il le précisait. Toutefois, je me mis à pouffer avec lui alors qu'il se foutait ouvertement -mais amicalement- de ma tronche alors que j'étalais mon arrogance feinte. Baaaah, c'était qu'il était toujours aussi taquin ! Puis, il me connaissait un peu. J'avais pas tant changé de tempérament depuis la belle époque où nous gambadions dans de nouvelles aventures. Je ne savais pas tellement si c'était une bonne ou une mauvaise chose, mais je restais fidèle à moi-même, ni plus ni moins.
Elessar non plus n'avait pas l'air d'avoir bien changé. Toujours optimiste et fanfaron sur les bords. Toutefois, il demeurait réfléchi et mature malgré cet aspect, avec cette ambition qui poursuivait sa route. Il était bosseur ce type. Néanmoins, mon regard s'adoucit nettement alors qu'il mentionnait Farah de nouveau. C'était encore fou dans mon esprit qu'ils puissent se connaître. Mais j'étais d'accord avec lui. Elle avait une grande âme et je craignais quelque peu que la dureté la vie ne l'égratigne. Après tout, personne n'était épargné. Mais était-ce une si bonne idée finalement, de vouloir préserver à ce point cette petite pépite ? Du feu et du fer, il lui faudrait apprendre également à se forger. Un jour, elle volera de ses propres ailes et s'élancera je l'espère, à travers le monde pour suivre son rêve en tant que grande scientifique. Il lui faudra donc traverser des épreuves pour s'endurcir, comme tout à chacun. Il était compliqué d'admettre que nous ne pouvions parfois pas protéger ceux qu'on aime de tout ce que comporte ce monde moisi. On pouvait les aider à avancer, être présent en soutien, les accompagner mais pas nécessairement les priver d'être libre et de faire leur choix. Alalala, quel casse-tête.
Nous en revenions donc au point carrière de mon ami de longue date avant les loisirs. Il était vrai que je restais perplexe sur cette femme et je ne pouvais pas forcément le dissimuler. J'avais quand même mon avis sur elle, sans passer par des rumeurs. De toute façon, je n'étais jamais très en phase avec des personnalités radicales. Ca m'exaspérait, même si dans le cas de Yumi, je comprenais pourquoi elle tenait à cette attitude intransigeante. Il s'agissait de nos lois fondamentales, pas de pitié et pas de quartier. Elle réagissait ainsi pour le bien commun de la communauté. Disons que c'était plutôt moi qui n'étais pas bien en phase avec ces règles, donc l'élément déviant dans ce contexte. Ce serait même davantage logique que ce soit elle qui soit sceptique au sujet de ma crédibilité en rapport avec la stricte loi des changelins.
-Ouais, d'ailleurs, il est même improbable de la trouver sauf si c'est elle qui décide de te laisser des cartouches pour atteindre ton but.
Je me passais une main sur le visage en soupirant devant l'enthousiasme de mon acolyte. J'avais oublié que son optimisme était parfois un peu trop disproportionné. A l'époque, il arrivait même que ça me fatigue. Il allait se mettre dans de beaux draps encore je le sentais venir.
-Sa forme primaire est celle d'une veuve noire. Je peux pas t'en dire plus à part que c'est comme trouver une épine dans une botte de foin, surtout dans cette forêt. Après, évidemment que je t'encourage à la trouver. Je sais que t'en es capable mais t'as intérêt d'être patient. Et puis... si tu veux bosser avec moi, tu devras gagner ton ticket ha ha !
Mon incruste finalement s'était mieux passée que ce que je ne l'aurais cru. Une bataille -endurante et longue tout de même, je faisais pas trop le fière après- et j'étais dans les petits papiers du Conseil. Enfin en même temps, je m'étais battu pour.
-Et Hitomi, elle t'aurait pas donné des conseils plus avertis ?
Ce serait étrange de sa part qu'elle ne tente pas de l'aider un minimum. Mais mon regard se fit plus frivole alors qu'il rebondit directement sur mon invitation de jouer des muscles. Ha ha ! J'avais hâte de voir quelle était sa véritable forme ! J'étais persuadé de ne pas être déçu ! Son enthousiasme se fit d'ailleurs ressentir assez rapidement, au même degré que le mien si ce n'était plus. Il embraya d'ailleurs directement sur quelques indices pour me mettre sur la voie.
-Mes deux formes sont agiles et rapides ouais. Une créature des cieux, ma forme natale et l'autre de la terre ferme choisie sur le tas lors d'une de mes expéditions en Amazonie. D'ailleurs, les deux espèces se rejoignent sur ce territoire. Vise dans les animaux plutôt robustes. Mon seul œil peut d'ailleurs t'indiquer à lui tout seul ha ha !
J'avais des ancêtres originaires d'Amérique Latine, c'était de là que je m'octroyais ma première forme harpie féroce de génération en génération par mon père. Mon œil gris avait une certaine profondeur similaire à celle des rapaces, me permettant une vue affûtée. Et l'autre manquant bah... Conséquence directe d'une mésaventure avec un jaguar. Cette saleté s'était montrée tenace en y repensant. Je me mis ensuite à méditer aux siennes en fronçant des sourcils.
-Tu serai donc un panda ? Enfin, bambou... Ca me paraît logique. Par contre une autre forme plus dangereuse ? Hum... Il faudrait m'en dire un peu plus ha ha ! Il y a plein d'animaux qu'on n'aimerait pas croiser en soi !
Mais mon attention s'intensifia plus encore alors qu'il m'apprenait ne pas posséder de troisième totem. A vrai dire, j'avais eu la même intention que lui, à savoir adopter une forme discrète et passe partout, grâce à ce petit écureuil. Y'avait pas plus banal, mais elle remplissait ses fonctionnalités.
-Ouais, j'te comprends. C'est pour ça que j'ai préféré opter aussi pour une bestiole banale. Après, t'as que l'embarras du choix. Un corbeau, ça peut être sympa en tant que futur espion ou bien un serpent.
Fallait pas trop se prendre la tête et chercher en quoi l'animal pouvait nous être utile finalement. Mais le gaillard ne semblait pas vouloir me cracher le morceau sur sa forme première. Je croisais donc les bras en me caressant le menton du bout des doigts.
-Euh... Ok mais tu vas devoir m'aider alors... De quel pays est-il originaire ? Plutôt sol ou ciel ? Est-ce qu'il n'aurait pas tes yeux ?
Je lui posais cette dernière question sur une œillade mesquine. Après tout, mon propre globe oculaire parlait pratiquement aussi pour lui tout seul à qui pouvait y prêter une attention particulière.
Elessar non plus n'avait pas l'air d'avoir bien changé. Toujours optimiste et fanfaron sur les bords. Toutefois, il demeurait réfléchi et mature malgré cet aspect, avec cette ambition qui poursuivait sa route. Il était bosseur ce type. Néanmoins, mon regard s'adoucit nettement alors qu'il mentionnait Farah de nouveau. C'était encore fou dans mon esprit qu'ils puissent se connaître. Mais j'étais d'accord avec lui. Elle avait une grande âme et je craignais quelque peu que la dureté la vie ne l'égratigne. Après tout, personne n'était épargné. Mais était-ce une si bonne idée finalement, de vouloir préserver à ce point cette petite pépite ? Du feu et du fer, il lui faudrait apprendre également à se forger. Un jour, elle volera de ses propres ailes et s'élancera je l'espère, à travers le monde pour suivre son rêve en tant que grande scientifique. Il lui faudra donc traverser des épreuves pour s'endurcir, comme tout à chacun. Il était compliqué d'admettre que nous ne pouvions parfois pas protéger ceux qu'on aime de tout ce que comporte ce monde moisi. On pouvait les aider à avancer, être présent en soutien, les accompagner mais pas nécessairement les priver d'être libre et de faire leur choix. Alalala, quel casse-tête.
Nous en revenions donc au point carrière de mon ami de longue date avant les loisirs. Il était vrai que je restais perplexe sur cette femme et je ne pouvais pas forcément le dissimuler. J'avais quand même mon avis sur elle, sans passer par des rumeurs. De toute façon, je n'étais jamais très en phase avec des personnalités radicales. Ca m'exaspérait, même si dans le cas de Yumi, je comprenais pourquoi elle tenait à cette attitude intransigeante. Il s'agissait de nos lois fondamentales, pas de pitié et pas de quartier. Elle réagissait ainsi pour le bien commun de la communauté. Disons que c'était plutôt moi qui n'étais pas bien en phase avec ces règles, donc l'élément déviant dans ce contexte. Ce serait même davantage logique que ce soit elle qui soit sceptique au sujet de ma crédibilité en rapport avec la stricte loi des changelins.
-Ouais, d'ailleurs, il est même improbable de la trouver sauf si c'est elle qui décide de te laisser des cartouches pour atteindre ton but.
Je me passais une main sur le visage en soupirant devant l'enthousiasme de mon acolyte. J'avais oublié que son optimisme était parfois un peu trop disproportionné. A l'époque, il arrivait même que ça me fatigue. Il allait se mettre dans de beaux draps encore je le sentais venir.
-Sa forme primaire est celle d'une veuve noire. Je peux pas t'en dire plus à part que c'est comme trouver une épine dans une botte de foin, surtout dans cette forêt. Après, évidemment que je t'encourage à la trouver. Je sais que t'en es capable mais t'as intérêt d'être patient. Et puis... si tu veux bosser avec moi, tu devras gagner ton ticket ha ha !
Mon incruste finalement s'était mieux passée que ce que je ne l'aurais cru. Une bataille -endurante et longue tout de même, je faisais pas trop le fière après- et j'étais dans les petits papiers du Conseil. Enfin en même temps, je m'étais battu pour.
-Et Hitomi, elle t'aurait pas donné des conseils plus avertis ?
Ce serait étrange de sa part qu'elle ne tente pas de l'aider un minimum. Mais mon regard se fit plus frivole alors qu'il rebondit directement sur mon invitation de jouer des muscles. Ha ha ! J'avais hâte de voir quelle était sa véritable forme ! J'étais persuadé de ne pas être déçu ! Son enthousiasme se fit d'ailleurs ressentir assez rapidement, au même degré que le mien si ce n'était plus. Il embraya d'ailleurs directement sur quelques indices pour me mettre sur la voie.
-Mes deux formes sont agiles et rapides ouais. Une créature des cieux, ma forme natale et l'autre de la terre ferme choisie sur le tas lors d'une de mes expéditions en Amazonie. D'ailleurs, les deux espèces se rejoignent sur ce territoire. Vise dans les animaux plutôt robustes. Mon seul œil peut d'ailleurs t'indiquer à lui tout seul ha ha !
J'avais des ancêtres originaires d'Amérique Latine, c'était de là que je m'octroyais ma première forme harpie féroce de génération en génération par mon père. Mon œil gris avait une certaine profondeur similaire à celle des rapaces, me permettant une vue affûtée. Et l'autre manquant bah... Conséquence directe d'une mésaventure avec un jaguar. Cette saleté s'était montrée tenace en y repensant. Je me mis ensuite à méditer aux siennes en fronçant des sourcils.
-Tu serai donc un panda ? Enfin, bambou... Ca me paraît logique. Par contre une autre forme plus dangereuse ? Hum... Il faudrait m'en dire un peu plus ha ha ! Il y a plein d'animaux qu'on n'aimerait pas croiser en soi !
Mais mon attention s'intensifia plus encore alors qu'il m'apprenait ne pas posséder de troisième totem. A vrai dire, j'avais eu la même intention que lui, à savoir adopter une forme discrète et passe partout, grâce à ce petit écureuil. Y'avait pas plus banal, mais elle remplissait ses fonctionnalités.
-Ouais, j'te comprends. C'est pour ça que j'ai préféré opter aussi pour une bestiole banale. Après, t'as que l'embarras du choix. Un corbeau, ça peut être sympa en tant que futur espion ou bien un serpent.
Fallait pas trop se prendre la tête et chercher en quoi l'animal pouvait nous être utile finalement. Mais le gaillard ne semblait pas vouloir me cracher le morceau sur sa forme première. Je croisais donc les bras en me caressant le menton du bout des doigts.
-Euh... Ok mais tu vas devoir m'aider alors... De quel pays est-il originaire ? Plutôt sol ou ciel ? Est-ce qu'il n'aurait pas tes yeux ?
Je lui posais cette dernière question sur une œillade mesquine. Après tout, mon propre globe oculaire parlait pratiquement aussi pour lui tout seul à qui pouvait y prêter une attention particulière.
Elessar Tamoana#105229#105229#105229#105229#105229#105229#105229
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
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Sam 30 Jan 2021 - 1:56
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
Elessar hausse simplement les épaules. Parfois un geste vaut plus que mille mots, vous le savez bien.
« Hitomi est restée assez vague sur le sujet. Et j’avoue qu’à ce moment-là, j’avais d’autres choses en tête pour creuser directement. Mais pas de problème, chercher des infos je sais faire ! »
Le retour du sujet bien plus attrayant qu’était la devinette des leurs formes respectives le fait de suite bien plus réfléchir. Bien sûr, comme notre ami vous comprenez que Sebastian possède déjà trois formes différentes, puisqu’il lui ait tombé dessus sous une forme d’écureuil. Les indices donnés sont malgré tout maigre. Deux formes agiles et rapides, ce n’était pas ce qui manquait dans le règne animal, bien que ça ne soit pas vraiment les attributs primaires de celles de notre jeune panda.
Une créature des cieux … donc un piaf vulgairement parlant. Quant à une forme sur la terre ferme … une vache est une forme de la terre ferme dans l’absolu. Sauf que si vous, comme Elessar, partez du principe que l’Amazonie est le point commun de ces deux formes, cela réduit déjà drastiquement le champs des possibles. Néanmoins cela laisse une très grandes parties des espèces dites « exotiques » parmi les possibilités. Machinalement, et vous comprenez son geste, notre dragon passe sa main dans ses cheveux à l’arrière de sa tête. Il est plus que sceptique, et rien ne lui vient en tête. La dernière information concernant ces yeux titille la curiosité de notre ami. Alors il se rapproche franchement du membre du Conseil, au point où leurs nez pourraient se toucher.
L’interrogation que vous devinez dans l’esprit ne vous étonne guère, puisque vous la partager. Qu’est-ce que cet œil peut bien dissimuler comme information cruciale pouvant le mettre sur la voie ? Son iris est d’un gris profond. Son regard, bien que surpris, est perçant et profond. L’illumination se fait dans le regard de notre jeune dragon, que vous ne partagez pas encore, ignorant encore où sa réflexion peut l’avoir menez. Mais avec Elessar, vous vous attendez toujours au pire.
« Je sais ! Un rapace ! Y’a que ce type d’oiseau qui peut avoir les yeux aussi perçant que le tien ! J’ai raison hein ? En revanche pour le côté terrestre … j’avoue que je ne connais pas très bien les animaux d’Amazonie. Ce n’est pas mon endroit géographique de prédilection on va dire. Du coup en animal robuste je n’ai pas tellement d’idées … peut-être une panthère ou une espèce du genre non ? Je sais que tu sais te déplacer en silence alors pourquoi pas ?
Alors j’suis proche ou pas ? »
Son enthousiasme est terrible, et vous vous demandez si un jour il sera plus sage. Cependant rien que d’y penser, vous savez que cette tâche fleurte avec le domaine de l’impossible. Son sourire taquin montre à quel point il est content d’avoir laissé dans le flou le plus complet son ami. L’idée du corbeau, vous savez ce qu’il en pense : un peu trop banale pour lui qui a une forme native tellement atypique. Le serpent possède, à vos yeux, plus d’attrait néanmoins vous doutez qu’il sera réellement retenu. Vous ne connaissez Elessar que trop bien. Ce garçon ne sait pas faire simple, surtout lorsqu’il peut faire compliqué.
« Oui ce sont des idées. Je pense que j’opterai pour quelque chose d’encore plus passe-partout. Tu vois le genre d’animal auquel on en prête vraiment pas attention, limite où on ignore qu’il est là en fait. J’ai juste pas encore jeté mon dévolu sur une espèce précise. Parce qu’il faut aussi penser à l’avenir. Actuellement j’habite au Japon, mais qui sait où j’irai demain ?
Je suis certain que tu comprends parfaitement l’idée. »
Vous non plus n’en doutez pas. Après tout, un écureuil on n’en trouve un peu partout à travers le monde. Une espèce commune, n’attirant que rarement l’attention ou du moins n’attirant pas la suspicion. Ce qui n’est, en soi, pas négligeable pour un changelin. Concernant les indices à offrir pour aiguiller son camarade, vous ne pouvez que levez les yeux au ciel, en devinant sans effort qu’il n’allait pas être arrangeant. Décidément, cette forme native, dernier lien avec sa défunte mère, il la conserve jalousement secrète. Cependant, vous ne pouvez le lui reprocher. Il n’y a que très peu de changelin de cet espèce. Ils se connaissent tous, faisant quelque part parti de la même famille.
Elessar rit gentiment à la dernière remarque. Son indice corporel, vous le connaissez bien et savez qu’il ne se voit pas d’un prime abord. Comme on dit, notre panda a la peau dure. Pourtant, elle n’a rien de différent avec une peau classique. Il faudrait pour le savoir tenter de le blesser physiquement. Autant avouer, que pour vous, comme notre ami commun, Sebastian Rhodes n’y songerait certainement pas.
« Non il n’a pas d’indices dans mes yeux, navré Seb ! Comme ça, d’un prime abord rien physiquement ne peut t’indiquer ma forme. Mais pour t’aider, je peux te dire qu’elle est originaire d’Asie du Sud-Est, et que c’est une forme purement terrestre.
Qu’est-ce que je peux te dire de plus ? C’est une espèce qui n’est pas commune. »
« Hitomi est restée assez vague sur le sujet. Et j’avoue qu’à ce moment-là, j’avais d’autres choses en tête pour creuser directement. Mais pas de problème, chercher des infos je sais faire ! »
Le retour du sujet bien plus attrayant qu’était la devinette des leurs formes respectives le fait de suite bien plus réfléchir. Bien sûr, comme notre ami vous comprenez que Sebastian possède déjà trois formes différentes, puisqu’il lui ait tombé dessus sous une forme d’écureuil. Les indices donnés sont malgré tout maigre. Deux formes agiles et rapides, ce n’était pas ce qui manquait dans le règne animal, bien que ça ne soit pas vraiment les attributs primaires de celles de notre jeune panda.
Une créature des cieux … donc un piaf vulgairement parlant. Quant à une forme sur la terre ferme … une vache est une forme de la terre ferme dans l’absolu. Sauf que si vous, comme Elessar, partez du principe que l’Amazonie est le point commun de ces deux formes, cela réduit déjà drastiquement le champs des possibles. Néanmoins cela laisse une très grandes parties des espèces dites « exotiques » parmi les possibilités. Machinalement, et vous comprenez son geste, notre dragon passe sa main dans ses cheveux à l’arrière de sa tête. Il est plus que sceptique, et rien ne lui vient en tête. La dernière information concernant ces yeux titille la curiosité de notre ami. Alors il se rapproche franchement du membre du Conseil, au point où leurs nez pourraient se toucher.
L’interrogation que vous devinez dans l’esprit ne vous étonne guère, puisque vous la partager. Qu’est-ce que cet œil peut bien dissimuler comme information cruciale pouvant le mettre sur la voie ? Son iris est d’un gris profond. Son regard, bien que surpris, est perçant et profond. L’illumination se fait dans le regard de notre jeune dragon, que vous ne partagez pas encore, ignorant encore où sa réflexion peut l’avoir menez. Mais avec Elessar, vous vous attendez toujours au pire.
« Je sais ! Un rapace ! Y’a que ce type d’oiseau qui peut avoir les yeux aussi perçant que le tien ! J’ai raison hein ? En revanche pour le côté terrestre … j’avoue que je ne connais pas très bien les animaux d’Amazonie. Ce n’est pas mon endroit géographique de prédilection on va dire. Du coup en animal robuste je n’ai pas tellement d’idées … peut-être une panthère ou une espèce du genre non ? Je sais que tu sais te déplacer en silence alors pourquoi pas ?
Alors j’suis proche ou pas ? »
Son enthousiasme est terrible, et vous vous demandez si un jour il sera plus sage. Cependant rien que d’y penser, vous savez que cette tâche fleurte avec le domaine de l’impossible. Son sourire taquin montre à quel point il est content d’avoir laissé dans le flou le plus complet son ami. L’idée du corbeau, vous savez ce qu’il en pense : un peu trop banale pour lui qui a une forme native tellement atypique. Le serpent possède, à vos yeux, plus d’attrait néanmoins vous doutez qu’il sera réellement retenu. Vous ne connaissez Elessar que trop bien. Ce garçon ne sait pas faire simple, surtout lorsqu’il peut faire compliqué.
« Oui ce sont des idées. Je pense que j’opterai pour quelque chose d’encore plus passe-partout. Tu vois le genre d’animal auquel on en prête vraiment pas attention, limite où on ignore qu’il est là en fait. J’ai juste pas encore jeté mon dévolu sur une espèce précise. Parce qu’il faut aussi penser à l’avenir. Actuellement j’habite au Japon, mais qui sait où j’irai demain ?
Je suis certain que tu comprends parfaitement l’idée. »
Vous non plus n’en doutez pas. Après tout, un écureuil on n’en trouve un peu partout à travers le monde. Une espèce commune, n’attirant que rarement l’attention ou du moins n’attirant pas la suspicion. Ce qui n’est, en soi, pas négligeable pour un changelin. Concernant les indices à offrir pour aiguiller son camarade, vous ne pouvez que levez les yeux au ciel, en devinant sans effort qu’il n’allait pas être arrangeant. Décidément, cette forme native, dernier lien avec sa défunte mère, il la conserve jalousement secrète. Cependant, vous ne pouvez le lui reprocher. Il n’y a que très peu de changelin de cet espèce. Ils se connaissent tous, faisant quelque part parti de la même famille.
Elessar rit gentiment à la dernière remarque. Son indice corporel, vous le connaissez bien et savez qu’il ne se voit pas d’un prime abord. Comme on dit, notre panda a la peau dure. Pourtant, elle n’a rien de différent avec une peau classique. Il faudrait pour le savoir tenter de le blesser physiquement. Autant avouer, que pour vous, comme notre ami commun, Sebastian Rhodes n’y songerait certainement pas.
« Non il n’a pas d’indices dans mes yeux, navré Seb ! Comme ça, d’un prime abord rien physiquement ne peut t’indiquer ma forme. Mais pour t’aider, je peux te dire qu’elle est originaire d’Asie du Sud-Est, et que c’est une forme purement terrestre.
Qu’est-ce que je peux te dire de plus ? C’est une espèce qui n’est pas commune. »
"Indices"
Etilya sur DK RPG
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Dim 28 Fév 2021 - 18:52
Hum, si Hitomi n’avait que trop rien dit, c’était sûrement par crainte de se prendre une pique bien venimeuse derrière. Sa patronne n’était pas du genre commode et je comprenais qu’elle puisse conserver le silence à son sujet.
Mais passons. Elessar semblait bien plus intéressé par ce petit jeu de devinette plutôt que sa propre ambition finalement ah ah ah ! Il n’y avait qu’à voir son expression sérieuse, en proie à une profonde réflexion comme si je lui avais donné une relique à déchiffrer. Franchement par moment il me faisait penser à un mioche tombé du berceau qui découvrait le monde. Bah, c’était une facette appréciable. Mais je fronçais bien vite des sourcils alors qu’il s’approchait de moi comme si j’avais une mouche sur le front. Oula oula mon gars, t’étais trop près ! Mais je restais à ma place en attendant qu’il termine ses observations en fixant mon œil. C’était un peu malaisant.
Subitement son regard s’éclaira comme d’un éclair de génie venant de trouver la réponse à son équation et il finit par se lancer dans une analyse rapide. Je posais mes mains sur mes hanches dans un sourire fier alors qu’il décelait déjà ma première forme, enfin approximativement. Des rapaces, vous en aviez à la pelle mais c’était déjà un bon début. Il séchait néanmoins pour l’animal terrestre. Normal, dans cette jungle, il y avait bien toute une variété. Pourtant, j’étais sûr de lui avoir raconté ma mésaventure avec un jaguar à l’époque. Peut-être qu’il avait oublié entre deux ou qu’il ne faisait pas encore le rapprochement. Enfin il n’en avait pas réellement besoin puisqu’il finit par tomber dans le mile. Ha ha ha. Un vrai travail de déduction qu’il m’offrait là.
Je lui fis donc un pouce en l’air pour valider ses deux théories.
-Bien vu mon gars. La harpie féroce est ma forme de naissance et pour ce qui est du terrestre, le jaguar. Tu te rappelles pas de ma petite rencontre romantique avec ce félin ? dis-je en désignant mon cache-œil, ça m’a valu ça.
On aurait dit qu’il venait de découvrir le Saint Graal les amis. Normalement, les changelins restaient assez secrets sur leur forme, très vigilants et méfiants de nature. Mais j’avais assez confiance en lui pour être zen sur ce point-là. Il restait un membre de ma communauté en plus d’être une vieille connaissance. Toutefois, mon grand-père me disait souvent que j’avais ce côté naïf qui pouvait me faire défaut. C’était plutôt vrai mais j’étais pas stupide pour autant.
Je me grattais l’arrière du crâne en écoutant attentivement mon acolyte. Un animal passe partout. Il n’avait que l’embarras du choix. C’était exactement la stratégie que j’avais adopté. Un écureuil, vous en trouviez un peu partout.
-Je trouve que la forme volatile reste la plus pratique puis t’as pas mal de variétés présentes sur tous les coins du globe. Je te conseillerai plutôt de te lancer là-dessus mais t’es le mieux placé pour savoir ce qu’il te faut. Ca se choisit avec soin et attention ce genre de truc. C’est pour ces motifs que j’ai opté pour un écureuil. Simple. Efficace. Discret.
Je croisais les bras sur mon torse dans l’optique de deviner ses totems à mon tour. Il ne comptait pas me faciliter la vie celui-là, à peine débarqué, déjà il me faisait la misère de sa fourberie. Hum… Je me caressais ma barbe mal rasée qui datait déjà de quelques jours. Une forme d’Asie du sud-ouest. Peu commune. Terrestre. C’était pas évident du tout son bazar.
-Euh.. Un rhinocéros peut être considéré comme peu commun s’il est en danger d’extinction ? Non non… Peu commun, donc assez rare de base je présume.
Je n’étais pas très au fait concernant la faune asiatique sur cette zone. Franchement, je peinais vraiment à trouver des idées. Pourtant c’était moi le roi des casses têtes bordel. J’étais
Capable de déterminer une époque précise avec un grain de sable et ça non. Ma fierté de vieux loup en prenait un coup. Après j’étais pas zoologiste. Je me mettais à soupirer, un peu frustré. Je ne le voyais pas en orang outan non plus. Un félin ? Hum, j’avais un doute.
-Tu me poses une colle là. Si je procède par élimination, j’opterai pour un sang-froid du genre reptile. Bien que je trouve ça assez violent pour un tempérament comme le tien. J’préfère t’imaginer en petit tigrou.
J’explosais de rire en le visualisant avec des oreilles de chat.
-Vas-y, un petit indice pour la route ? J’ai un peu de mal je l’admets.
Mais passons. Elessar semblait bien plus intéressé par ce petit jeu de devinette plutôt que sa propre ambition finalement ah ah ah ! Il n’y avait qu’à voir son expression sérieuse, en proie à une profonde réflexion comme si je lui avais donné une relique à déchiffrer. Franchement par moment il me faisait penser à un mioche tombé du berceau qui découvrait le monde. Bah, c’était une facette appréciable. Mais je fronçais bien vite des sourcils alors qu’il s’approchait de moi comme si j’avais une mouche sur le front. Oula oula mon gars, t’étais trop près ! Mais je restais à ma place en attendant qu’il termine ses observations en fixant mon œil. C’était un peu malaisant.
Subitement son regard s’éclaira comme d’un éclair de génie venant de trouver la réponse à son équation et il finit par se lancer dans une analyse rapide. Je posais mes mains sur mes hanches dans un sourire fier alors qu’il décelait déjà ma première forme, enfin approximativement. Des rapaces, vous en aviez à la pelle mais c’était déjà un bon début. Il séchait néanmoins pour l’animal terrestre. Normal, dans cette jungle, il y avait bien toute une variété. Pourtant, j’étais sûr de lui avoir raconté ma mésaventure avec un jaguar à l’époque. Peut-être qu’il avait oublié entre deux ou qu’il ne faisait pas encore le rapprochement. Enfin il n’en avait pas réellement besoin puisqu’il finit par tomber dans le mile. Ha ha ha. Un vrai travail de déduction qu’il m’offrait là.
Je lui fis donc un pouce en l’air pour valider ses deux théories.
-Bien vu mon gars. La harpie féroce est ma forme de naissance et pour ce qui est du terrestre, le jaguar. Tu te rappelles pas de ma petite rencontre romantique avec ce félin ? dis-je en désignant mon cache-œil, ça m’a valu ça.
On aurait dit qu’il venait de découvrir le Saint Graal les amis. Normalement, les changelins restaient assez secrets sur leur forme, très vigilants et méfiants de nature. Mais j’avais assez confiance en lui pour être zen sur ce point-là. Il restait un membre de ma communauté en plus d’être une vieille connaissance. Toutefois, mon grand-père me disait souvent que j’avais ce côté naïf qui pouvait me faire défaut. C’était plutôt vrai mais j’étais pas stupide pour autant.
Je me grattais l’arrière du crâne en écoutant attentivement mon acolyte. Un animal passe partout. Il n’avait que l’embarras du choix. C’était exactement la stratégie que j’avais adopté. Un écureuil, vous en trouviez un peu partout.
-Je trouve que la forme volatile reste la plus pratique puis t’as pas mal de variétés présentes sur tous les coins du globe. Je te conseillerai plutôt de te lancer là-dessus mais t’es le mieux placé pour savoir ce qu’il te faut. Ca se choisit avec soin et attention ce genre de truc. C’est pour ces motifs que j’ai opté pour un écureuil. Simple. Efficace. Discret.
Je croisais les bras sur mon torse dans l’optique de deviner ses totems à mon tour. Il ne comptait pas me faciliter la vie celui-là, à peine débarqué, déjà il me faisait la misère de sa fourberie. Hum… Je me caressais ma barbe mal rasée qui datait déjà de quelques jours. Une forme d’Asie du sud-ouest. Peu commune. Terrestre. C’était pas évident du tout son bazar.
-Euh.. Un rhinocéros peut être considéré comme peu commun s’il est en danger d’extinction ? Non non… Peu commun, donc assez rare de base je présume.
Je n’étais pas très au fait concernant la faune asiatique sur cette zone. Franchement, je peinais vraiment à trouver des idées. Pourtant c’était moi le roi des casses têtes bordel. J’étais
Capable de déterminer une époque précise avec un grain de sable et ça non. Ma fierté de vieux loup en prenait un coup. Après j’étais pas zoologiste. Je me mettais à soupirer, un peu frustré. Je ne le voyais pas en orang outan non plus. Un félin ? Hum, j’avais un doute.
-Tu me poses une colle là. Si je procède par élimination, j’opterai pour un sang-froid du genre reptile. Bien que je trouve ça assez violent pour un tempérament comme le tien. J’préfère t’imaginer en petit tigrou.
J’explosais de rire en le visualisant avec des oreilles de chat.
-Vas-y, un petit indice pour la route ? J’ai un peu de mal je l’admets.
Elessar Tamoana#105343#105343#105343#105343#105343#105343#105343
Changelin reptile - Civil
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Ven 5 Mar 2021 - 18:50
Un fragment du passé
Feat Sebastian Rhodes
Le sourire à la fois satisfait et content qu’Elessar arbore vous fait lever les yeux aux ciel. Vous renoncez à l’idée qu’un jour il puisse mûrir et se calmer, à moins que … L’hypothèse qui vous vient en esprit est plausible, tout en étant improbable. L’avenir vous donnera raison, ou tort, mais là n’est pas la priorité du moment. Notre ami se souvient de la mésaventure, cela se voit à son regard. Cependant vous savez aussi qu’il n’avait absolument pas fait le lien.
« Ah si si ça me dit quelque chose. Mais j’ai pas pensé un seul instant que c’était pour lui piquer sa forme que tu l’avais rencontrer. Je pensais que c’était juste au mauvaise rencontre, au carrefour de deux branches quoi. D’ailleurs ton amant jaguar tu sais ce qu’il est devenu, où vous ne vous êtes plus donné de nouvelles ? »
La boutade est énorme, mais vous savez qu’avec Sebastian il peut se le permettre. Son conseil pour la troisième forme de notre ami commun est écouté. Sauf que selon les critères de notre Dragon, les piafs ne sont bon qu’à finir entre ses crocs. Vous ne doutez pas que cela puisse être une piste à explorer malgré tout. Néanmoins, vous connaissez suffisamment le jeune changelin pour ne pas douter qu’il privilégiera certainement une forme terrestre. Que voulez-vous, il aime la terre ferme !
Il se réjouit de voir son ami galérer pour trouver une piste avec le peu qu’il lui a donné. Elessar sait être fourbe parfois, et il l’est pratiquement toujours lorsque ça concerne sa première forme. Au jeu des devinettes, Sebastian Rhodes s’avère être tout aussi doué que notre panda. Il est dans la bonne direction, tout en étant très loin de la bonne espèce. Vous espérez que notre ami va faire un geste pour l’aiguiller dans la bonne direction. Mais n’est-ce pas un espoir vain ?
« Tu es dans la bonne direction Seb ! En effet, c’est un sang-froid du genre reptile. J’avoue que j’aurai aimé être tigrou, mais la nature ne m’a pas donné cette chance. Et j’avoue que ce n’est pas la forme la plus passe-partout qui soit le tigre ! »
Elessar se met à rire à son tour. Que dire de plus ? Ce sont deux gamins qui s’amusent. Bien évidemment que le tigre est à des années lumières de la forme animal passe-partout, et bien sûr qu’il aurait aimé en être un. Mais il ne faut jamais abuser des bonnes choses. Dans les yeux de notre Dragon de Komodo, vous voyez se déployer toutes les idées d’indices qu’il pourrait donner pour aider, ainsi que tous ceux qui n’aideraient pas. Que va-t-il choisir de faire ?
« C’est un reptile, du genre que tu n’aimerais pas croisé, vraiment pas. Dans ta déduction, tu présumes assez rare. Je vais te répondre endémique même. Et j’irai plus loin en te précisant qu’à aujourd’hui nous ne sommes pas plus d’une dizaine avec cette forme native dans le monde.
Je ne te donnerai pas plus d’informations, sinon je te vendrai la mèche et ça ne serait plus amusant. Déjà que là, si tu ne trouves pas mon ami, je ne sais pas quoi te dire. »
Vous non plus ne sauriez quoi dire dans cette hypothèse. Parce qu’avec la localisation géographique, le reptile et la rareté endémique … il n’y a plus tant d’options que cela. Sa forme native est en voix d’extinction, autant que l’espèce d’origine. Heureusement, ses quelques semblables ont tendance à faire des enfants ensemble, pour perpétuer la ligné. Rien que l’idée peut vous faire rire, n’est-ce pas ? Elessar avec des enfants et une femme. Cette idée est tellement improbable qu’elle ne peut être que dans un futur lointain … très lointain.
« Ah si si ça me dit quelque chose. Mais j’ai pas pensé un seul instant que c’était pour lui piquer sa forme que tu l’avais rencontrer. Je pensais que c’était juste au mauvaise rencontre, au carrefour de deux branches quoi. D’ailleurs ton amant jaguar tu sais ce qu’il est devenu, où vous ne vous êtes plus donné de nouvelles ? »
La boutade est énorme, mais vous savez qu’avec Sebastian il peut se le permettre. Son conseil pour la troisième forme de notre ami commun est écouté. Sauf que selon les critères de notre Dragon, les piafs ne sont bon qu’à finir entre ses crocs. Vous ne doutez pas que cela puisse être une piste à explorer malgré tout. Néanmoins, vous connaissez suffisamment le jeune changelin pour ne pas douter qu’il privilégiera certainement une forme terrestre. Que voulez-vous, il aime la terre ferme !
Il se réjouit de voir son ami galérer pour trouver une piste avec le peu qu’il lui a donné. Elessar sait être fourbe parfois, et il l’est pratiquement toujours lorsque ça concerne sa première forme. Au jeu des devinettes, Sebastian Rhodes s’avère être tout aussi doué que notre panda. Il est dans la bonne direction, tout en étant très loin de la bonne espèce. Vous espérez que notre ami va faire un geste pour l’aiguiller dans la bonne direction. Mais n’est-ce pas un espoir vain ?
« Tu es dans la bonne direction Seb ! En effet, c’est un sang-froid du genre reptile. J’avoue que j’aurai aimé être tigrou, mais la nature ne m’a pas donné cette chance. Et j’avoue que ce n’est pas la forme la plus passe-partout qui soit le tigre ! »
Elessar se met à rire à son tour. Que dire de plus ? Ce sont deux gamins qui s’amusent. Bien évidemment que le tigre est à des années lumières de la forme animal passe-partout, et bien sûr qu’il aurait aimé en être un. Mais il ne faut jamais abuser des bonnes choses. Dans les yeux de notre Dragon de Komodo, vous voyez se déployer toutes les idées d’indices qu’il pourrait donner pour aider, ainsi que tous ceux qui n’aideraient pas. Que va-t-il choisir de faire ?
« C’est un reptile, du genre que tu n’aimerais pas croisé, vraiment pas. Dans ta déduction, tu présumes assez rare. Je vais te répondre endémique même. Et j’irai plus loin en te précisant qu’à aujourd’hui nous ne sommes pas plus d’une dizaine avec cette forme native dans le monde.
Je ne te donnerai pas plus d’informations, sinon je te vendrai la mèche et ça ne serait plus amusant. Déjà que là, si tu ne trouves pas mon ami, je ne sais pas quoi te dire. »
Vous non plus ne sauriez quoi dire dans cette hypothèse. Parce qu’avec la localisation géographique, le reptile et la rareté endémique … il n’y a plus tant d’options que cela. Sa forme native est en voix d’extinction, autant que l’espèce d’origine. Heureusement, ses quelques semblables ont tendance à faire des enfants ensemble, pour perpétuer la ligné. Rien que l’idée peut vous faire rire, n’est-ce pas ? Elessar avec des enfants et une femme. Cette idée est tellement improbable qu’elle ne peut être que dans un futur lointain … très lointain.
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