Anagram [04/07/2018]
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Mar 13 Avr 2021 - 20:23
Anagram
Feat Raiden & Adrien
04 juillet 2018 - ~12h
Franchement, y avait-il quelque chose de plus mignon et innocent qu’un petit moineau se promenant de branche en branche en plein milieu de la forêt en une belle et charmante journée de juillet ? Possiblement. En tout cas, rien d'autre n'était venu dans sa tête quand il fallut une idée pour appâter sa proie. Peut-être parce qu'il avait utilisé ce même stratagème pour pénétrer une base militaire ? Peut-être, il l'utilisait souvent, en fait.
Le soleil continuait de se lever tout doucement, annonçant midi à peine passé. Heure qui n’avait pas été choisie par hasard par notre petit volatile. En réalité, il y avait un plan précis en tête. Ce matin, en se réveillant avec le sentiment de soif. Qui dit soif disait victime humaine. Il pouvait aussi se nourrir de sang d’animal. Mais l’effet… n’était pas pareil. Il ne restait pas repu, pas aussi longtemps. Un certain vampire lui avait souvent expliqué le pourquoi du comment. Et il s’était fait à l’idée. Le problème était de trouver une proie sur laquelle se nourrir sans avoir trop de remords. Pour cette fois, la question ne se posait pas. Les prochaines victimes étaient toutes trouvées : ces maudits soldats qui l'emmerdaient royalement à patrouiller ainsi dans les bois. Enfin… Il n’était pas celui le plus impacté dans cette histoire. Mais cela restait tout de même plutôt contraignant, de son point de vue.
Il s’était donc rendu dans la forêt, à la limite de la zone de quarantaine, pour y être sur place sur les temps de midi. Il s’était dit, avec une certaine logique, que le nombre de soldats et de patrouilles devait être plus élevé de nuit que de jour. Et qu’il devait être encore plus réduit sur l’heure des repas. Il ne devait donc pas donc tombé sur trop de monde dans ces environs de la journée.
Il avait fini par trouver son prochain repas, faisant les cent pas dans une certaine zone de la forêt. C’était parfait. Il se posa sur une petite branche, repérant la présence de personne d’autres dans les alentours. Il fut ensuite ravi de voir que la voie était parfaitement libre. Tant mieux, il n’aimait pas être dérangé durant son repas.
Subitement, le moineau se transforma en petite musaraigne et il dévala le tronc de l’arbre sur lequel il était perché avec une agilité certaine. Une fois au sol, il profita de l’herbe sauvage et haute pour se rapprocher furtivement de son casse-croûte, de manière furtive et silencieuse. Ce dernier sembla d’ailleurs un peu fatigué de tourner encore et encore en rond, puisqu’il s’étira longuement avant de s'asseoir par terre et de s’adosser à une vieille souche. La musaraigne en profita pour aller se cacher de l’autre côté, et aller prendre une forme plus humaine pour profiter du buffet qui se présentait.
Mercure, car tel était la façon dont il se présentait dans son accoutrement actuel, soit un jean, un t-shirt uni et une veste en jean sans manches, mais disposant d’une capuche, se lécha les babines avec faim derrière le masque qui cachait les traits de son visage, mais nullement l’expression de joie intense qui se trouvait dessus. Il le releva, avec précaution, pour permettre à ses lèvres d’atteindre le cou de sa cible. Puis il se jeta dessus, plaquant avec force une main sur sa bouche pour éviter de prévenir d'éventuels renforts. Les crocs de l’aberration se plantèrent ensuite dans la peau du pauvre soldat et notre assoiffé se délecta du sang qui perlait, sans en laisser une goutte. Cela dura un certain temps, durant lequel le soldat, pourtant bien bâti, se débattit comme un diable sans succès pour se libérer de l’étreinte. Ce dernier sentit ses forces le quitter en même temps que son liquide si vital se faisait aspirer. Finalement, il finit par ne plus bouger et Mercure se releva, remettant en place le masque. Il avait laissé le corps inerte sur le sol, tel un vulgaire bout de plastique. Que ces collègues le trouvent, s’était-il dit, cela ne sera que plus réjouissant.
A côté, le dénommé Valérius applaudissait lentement, un sourire mauvais aux lèvres. Il était assis de manière noble sur la souche, ce qu’un noble n’aurait jamais fait, très certainement.
Le dénommé Adrien, sous son masque, sourit de manière perverse à la remarque. Il avait oublié qu’une scène similaire s’était déroulée il y a bien longtemps et qu’il n’avait absolument pas apprécié. S’il s’en était souvenu, sa réaction aurait été loin d’être la même.
Le soleil continuait de se lever tout doucement, annonçant midi à peine passé. Heure qui n’avait pas été choisie par hasard par notre petit volatile. En réalité, il y avait un plan précis en tête. Ce matin, en se réveillant avec le sentiment de soif. Qui dit soif disait victime humaine. Il pouvait aussi se nourrir de sang d’animal. Mais l’effet… n’était pas pareil. Il ne restait pas repu, pas aussi longtemps. Un certain vampire lui avait souvent expliqué le pourquoi du comment. Et il s’était fait à l’idée. Le problème était de trouver une proie sur laquelle se nourrir sans avoir trop de remords. Pour cette fois, la question ne se posait pas. Les prochaines victimes étaient toutes trouvées : ces maudits soldats qui l'emmerdaient royalement à patrouiller ainsi dans les bois. Enfin… Il n’était pas celui le plus impacté dans cette histoire. Mais cela restait tout de même plutôt contraignant, de son point de vue.
Il s’était donc rendu dans la forêt, à la limite de la zone de quarantaine, pour y être sur place sur les temps de midi. Il s’était dit, avec une certaine logique, que le nombre de soldats et de patrouilles devait être plus élevé de nuit que de jour. Et qu’il devait être encore plus réduit sur l’heure des repas. Il ne devait donc pas donc tombé sur trop de monde dans ces environs de la journée.
Il avait fini par trouver son prochain repas, faisant les cent pas dans une certaine zone de la forêt. C’était parfait. Il se posa sur une petite branche, repérant la présence de personne d’autres dans les alentours. Il fut ensuite ravi de voir que la voie était parfaitement libre. Tant mieux, il n’aimait pas être dérangé durant son repas.
Subitement, le moineau se transforma en petite musaraigne et il dévala le tronc de l’arbre sur lequel il était perché avec une agilité certaine. Une fois au sol, il profita de l’herbe sauvage et haute pour se rapprocher furtivement de son casse-croûte, de manière furtive et silencieuse. Ce dernier sembla d’ailleurs un peu fatigué de tourner encore et encore en rond, puisqu’il s’étira longuement avant de s'asseoir par terre et de s’adosser à une vieille souche. La musaraigne en profita pour aller se cacher de l’autre côté, et aller prendre une forme plus humaine pour profiter du buffet qui se présentait.
Mercure, car tel était la façon dont il se présentait dans son accoutrement actuel, soit un jean, un t-shirt uni et une veste en jean sans manches, mais disposant d’une capuche, se lécha les babines avec faim derrière le masque qui cachait les traits de son visage, mais nullement l’expression de joie intense qui se trouvait dessus. Il le releva, avec précaution, pour permettre à ses lèvres d’atteindre le cou de sa cible. Puis il se jeta dessus, plaquant avec force une main sur sa bouche pour éviter de prévenir d'éventuels renforts. Les crocs de l’aberration se plantèrent ensuite dans la peau du pauvre soldat et notre assoiffé se délecta du sang qui perlait, sans en laisser une goutte. Cela dura un certain temps, durant lequel le soldat, pourtant bien bâti, se débattit comme un diable sans succès pour se libérer de l’étreinte. Ce dernier sentit ses forces le quitter en même temps que son liquide si vital se faisait aspirer. Finalement, il finit par ne plus bouger et Mercure se releva, remettant en place le masque. Il avait laissé le corps inerte sur le sol, tel un vulgaire bout de plastique. Que ces collègues le trouvent, s’était-il dit, cela ne sera que plus réjouissant.
A côté, le dénommé Valérius applaudissait lentement, un sourire mauvais aux lèvres. Il était assis de manière noble sur la souche, ce qu’un noble n’aurait jamais fait, très certainement.
Valerius ▬ « Adrien ! Que c’est… excitant… de te voir plaquer au sol ce très séduisant inconnu. Si je m’écoutais, je ferais pareil avec toi, sur le champ, sans même te demander ton consentement. »
Le dénommé Adrien, sous son masque, sourit de manière perverse à la remarque. Il avait oublié qu’une scène similaire s’était déroulée il y a bien longtemps et qu’il n’avait absolument pas apprécié. S’il s’en était souvenu, sa réaction aurait été loin d’être la même.
Adrien ▬ « J’aurais peut-être dû en faire mon quatre heures avant d’en faire mon dîner. »
"Chasse"
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Ven 23 Avr 2021 - 18:29
J'observe avec curiosité le volatil décrire des cercles entre les branchages. Il m'est complexe de le pister sans me faire repérer, tant par lui que par d'éventuels promeneurs. Il faut dire qu'un individu lévitant à plusieurs mètres du sol à une vitesse invraisemblable risquerait de faire jaser. Mais c'est un risque que je prends, car le détour en vaut la chandelle. Loin d'être passionné d'ornithologie, c'est la véritable nature du moineau qui m'intéresse. Car le petit animal à plumes n'a d'innocence que par la forme. Il se cache en réalité sous ces ailes un être bien plus intéressant : Adrien le métamorphe.
Voilà une dizaine de jours que je le piste. Dès le lendemain des annonces de Lexter, je l'ai approché, sous une apparence anonyme, près de son magasin, pour me faire une idée du personnage. Je l'ai même fait surveiller lorsque je ne pouvais pas garder un œil sur lui, toujours par un homme de main différent afin de ne pas éveiller ses soupçons et l'acculer dans son monde de stabilité incertaine. Si au début il paraissait comme un commerçant étranger lambda, ses expéditions clandestines ont fortement éveillé mon intérêt. C'est ainsi que j'ai découvert son alias, Mercure, un individu portant un masque dernier cri capable de retranscrire ses émotions par un affichage analogique -fascinant soit dit en passant. Et ses destinations sont tout autant intéressantes. Je me demande ce qu'il a bien pu faire sur la base militaire de Gifu. Je n'ai pas poussé le vice jusqu'à l'y suivre sous une autre apparence, mais l'envie n'a pas manqué.
Aujourd'hui, c'est à l'heure du midi qu'il a quitté le confort de son office pour gagner le cœur de la forêt. Je ne sais encore trop ce qu'il y cherche, même si l'idée trace lentement sa route dans mon esprit. De ce que j'ai pu apprendre ces derniers jours, il n'est ni totalement changelin, ni totalement vampire. Il semble avoir besoin de nourriture humaine autant que de sang. Il n'est pas impossible donc que le passeridae soit présentement en quête de son repas.
Le voilà qui se pose sur une branche. Je m'immobilise aussitôt et me glisse derrière un tronc volumineux pour me soustraire à ses sens perçants. Le vent est heureusement de mon côté. Je ne sais pas si un être surnaturel peut me pister à l'odeur ; mais j'imagine que je ne dégage pas les mêmes fragrances qu'un humain ordinaire. Je tourne la tête juste assez pour apercevoir l'oiseau devenir un petit rongeur et dévaler l'écorce en direction de sa cible. Un militaire assez idiot, ou imprudent, pour patrouiller seul. Je suis bien placé pour savoir qu'il ne faut jamais s'éloigner de son acolyte. Eh bien, ce ne sera pas une grande perte pour ce monde.
A mesure que l'animal s'approche de son objectif, je me décale progressivement pour atteindre une branche solide et m'assoir dessus. D'ici, j'ai une vue parfaitement dégagée, mais l'angle des branchages m'offre un camouflage suffisant, du moins, pour qui ne s'attend pas à être épié. Je vois donc sans aucun problème le métamorphe reprendre forme humaine à l'abri de la souche contre laquelle le militaire s'est adossé. Heureux soit l'ignorant. L'expression d'intense satisfaction sur le masque analogique m'amuse. En voilà un qui sait profiter des plaisirs de la vie. Et se sustenter, quel que soit le moyen, en est assurément un.
La tête penchée sur le côté, je suis très attentif pour la suite. Je ne veux pas perdre une miette du spectacle. Car c'est bien la première fois que je peux le voir chasser. Et j'avoue être curieux depuis le début de comment il s'y prend. Et comme en écho à mes souhaits non formulés, il passe à l'action. Masque relevé au-dessus de sa bouche, crocs sortis, il se jette sur le mortel et tandis qu'il l'empêche d'émettre le moindre son, il plante ses canines dans la chair tendre de son cou délicat. Le pauvre a beau se débattre, il ne fait pas le poids, et ses forces l'abandonnent rapidement. Je regarde avec fascination Adrien déglutir chaque précieuse gorgée de sang. Cela prend de longues minutes, mais je juge à la pâleur du militaire qu'il le vide littéralement de son liquide vital. Et finalement il lâche le corps sans vie avec indifférence. Je contemple le spectacle avec une certaine excitation.
Et puis, dans cette situation totalement exceptionnelle, il lâche une phrase totalement incongrue d'un ton nonchalant. C'est tellement inattendu, et pourtant tellement propice, que je ne peux retenir un éclat de rire, dévoilant alors mon existence. Qui aurait pu sortir une telle chose ? Personne de ma connaissance. C'en est tellement hilarant que je tombe à la renverse, retenu uniquement par mes jambes crochetées à la branche. Loin de me laisser chuter, j'use de la lévitation pour en finir le tour et retrouver le confort de mon perchoir, assis en tailleur. Bien évidemment, l'individu me fixe, et je devine qu'il ne perçoit pas cette interruption de la meilleure façon. Je reconnais qu'il mérite des excuses.
"Désolé. Je ne voulais pas déranger. Mais c'était tellement inattendu, et en même temps… adapté à la situation, que je n'ai pas pu m'empêcher d'en rire."
Je me penche légèrement pour appuyer mes coudes sur mes cuisses et placer ma tête sur mes poings fermés. J'imagine qu'avec cette dégaine -veste en cuir noir, pantalon gris, basket blanches- je dois avoir l'air suspect. Pourtant je ne lui veux aucun tort, bien au contraire. Je n'ai même pas pris la peine, cette fois, de changer mon apparence locale. Il m'a donc surpris sous mes traits habituels de japonais, avec ma chevelure blonde et mes yeux d'un jaune électrique. Mes lèvres s'étirent pour former un grand sourire en travers de mon visage enthousiaste.
"J'adore votre sens de l'humour."
C'est loin d'être la seule chose que j'apprécie chez lui… mais ça, c'est une autre histoire.
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Dim 25 Avr 2021 - 17:38
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Feat Raiden & Adrien
04 juillet 2018 - ~12h
Alors que Mercure lâchait sa réflexion à voix haute, un rire tonitruant retentit soudain. L’aberration, automatique, se mit sur ces gardes, cherchant l’origine du bruit. Il remarqua bien vite un jeune homme, en apparence, perché sur la branche d’un arbre. Ce dernier se tenait les côtes qui semblaient légèrement douloureuses. Il se reprit, au bout d’un moment, et se remis tête à l’endroit. Mercure, lui, ne bougea pas. Pas de suite, du moins. Depuis combien de temps cet homme était là, bien installé sur sa branche ? Un moment, sans nul doute. Dans ce cas, cela voulait dire qu’il l’avait vu se nourrir. Il avait même dû voir une jolie vue sur la scène. C’était un mauvais point. Mais il n’était à aucun moment intervenu. Il était resté simplement spectateur. Ceci… était un bon point, il supposait.
L’homme présenta ses excuses. Il ne voulait pas le déranger. Dans la tête de l’amalgamé, le statut de son vis-à-vis passa alors d’espion à voyeur. Cet homme était peut-être juste un sadique qui aimait voir de pauvre victime se faire vider de leur sang jusqu’à la dernière goutte. Adapté à la situation ? Oui, cela confirmait ses pensées. Cet homme était là depuis un moment. Un doute l’assailli. Avait-il vu plus que la morsure ?
Son regard dévia vers le changelin qui regardait l’homme d’un air inquiet. Ce qu’il comptait faire ? Voilà une excellente question. Entre ce gamin en juin et cet homme, il commençait à avoir beaucoup de monde au courant pour lui. Il repensa aussi au médecin du centre psy. Il ne le comptait pas. Parce qu’il pensait qu’il était changelin et qu’il en était un aussi. Le petit secret de sa véritable nature était sauf. En ce qui concernait le gamin, il était évident qu’il en savait bien plus que n’importe qui d’autres. Il connaissait d’autres personnes, comme lui. Mais des personnes qui ne voulait pas forcément apprendre à connaitre. Mercure avait compris qu’ils portaient une haine en eux envers les sorciers. Il y avait, du coup, deux raisons de ne pas les approcher. La première était qu’il en était, en partie, un. La deuxième était que la colère et la rage lui faisait facilement de lui une bête sauvage. Et bien qu’il n’eût plus tous ses souvenirs, il savait qu’il avait déjà assez bien de sang sur les mains. Il ne voulait pas en rajouter, sans raisons.
L’amalgamé s’approcha un peu, pour observer le jeune homme. Grand, blond, les traits un peu durs, mais, il devait bien l’avouer, très séduisants. Il était visiblement de la région.
L’homme présenta ses excuses. Il ne voulait pas le déranger. Dans la tête de l’amalgamé, le statut de son vis-à-vis passa alors d’espion à voyeur. Cet homme était peut-être juste un sadique qui aimait voir de pauvre victime se faire vider de leur sang jusqu’à la dernière goutte. Adapté à la situation ? Oui, cela confirmait ses pensées. Cet homme était là depuis un moment. Un doute l’assailli. Avait-il vu plus que la morsure ?
Xánthos ▬ « Que comptes-tu faire ? »
Son regard dévia vers le changelin qui regardait l’homme d’un air inquiet. Ce qu’il comptait faire ? Voilà une excellente question. Entre ce gamin en juin et cet homme, il commençait à avoir beaucoup de monde au courant pour lui. Il repensa aussi au médecin du centre psy. Il ne le comptait pas. Parce qu’il pensait qu’il était changelin et qu’il en était un aussi. Le petit secret de sa véritable nature était sauf. En ce qui concernait le gamin, il était évident qu’il en savait bien plus que n’importe qui d’autres. Il connaissait d’autres personnes, comme lui. Mais des personnes qui ne voulait pas forcément apprendre à connaitre. Mercure avait compris qu’ils portaient une haine en eux envers les sorciers. Il y avait, du coup, deux raisons de ne pas les approcher. La première était qu’il en était, en partie, un. La deuxième était que la colère et la rage lui faisait facilement de lui une bête sauvage. Et bien qu’il n’eût plus tous ses souvenirs, il savait qu’il avait déjà assez bien de sang sur les mains. Il ne voulait pas en rajouter, sans raisons.
Adrien ▬ « Merci. Navré de vous avoir fait pleurer. »
L’amalgamé s’approcha un peu, pour observer le jeune homme. Grand, blond, les traits un peu durs, mais, il devait bien l’avouer, très séduisants. Il était visiblement de la région.
Adrien ▬ « Puis-je savoir qui vous êtes ? »
"Surpris"
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Dim 2 Mai 2021 - 16:56
Adrien, ou Mercure comme il se fait appeler sous cette apparence, semble en profonde réflexion. J'imagine le fil que suivent ses pensées. Depuis combien de temps suis-je ici. Qu'ai-je vu exactement. Suis-je un danger. J'ai cru comprendre qu'il souhaite par-dessus tout rester discret -il a encore quelques progrès à faire- et ne pas s'attirer d'ennuis -heureusement pour lui, je ne suis pas là pour ça, bien au contraire. Si j'avais voulu lui nuire, j'aurais eu moulte occasion de le faire depuis plusieurs jours, de multiples manières. Bien sûr, ça, il ne le sait pas -pas encore.
Je le vois fixer un point invisible à côté de lui, attentif, comme s'il écoutait quelqu'un. Mon regard suit le sien, avant de revenir sur mon camarade. La description de Lexter surgit du tréfond de ma mémoire. "Je serais clair en disant qu'il n'est pas seul dans sa tête, et il ne s'agit pas d'une image." Il me semble qu'Adrien présente des troubles psychologiques, notamment d'ordre identitaire. J'en ai déjà entendu parler. Il voit et entend des choses, ou plutôt des êtres, que lui seul peut percevoir. C'est intriguant. C'est la première fois que je croise quelqu'un comme lui, et j'avoue être curieux.
Je penche la tête sur le côté alors qu'il répond à mes excuses formulées. Pleurer ? Pleurer de rire, entend-t-il ? Quelle étrange formulation. Je ne perçois pas l'utilité de cette réplique. Mais, elle n'a de toute façon aucune importance, alors je la mets de côté pour ne plus m'y intéresser. Le voilà qui se rapproche de mon perchoir pour mieux m'observer. Je le suis du regard, immobile et toujours souriant.
Puis vient la question. Et quelle question. Elle me laisse songeur. Que lui répondre ? Que souhaite-t-il savoir ? Si je suis un danger pour lui ? Nullement. Si cet épisode risque de lui nuire ? Au contraire. Je sais qu'il est quelque peu imprévisible. Ce qui le rend dangereux aux yeux de Tibalt. Mais, je suis moi-même inconstant. Je n'aime pas pour autant être étiqueté "ennemi" par le premier venu sans aucune bonne raison. Je me souviens aussi qu'il est en partie sorcier. Cela explique pourquoi il réfute notre lutte contre ce peuple décadent. Et je ne chercherai pas à le rallier absolument à notre cause. Simplement, lui expliquer mon point de vue devrait aider à lui faire comprendre la situation. Le but, après tout, outre satisfaire mon intense curiosité, est de s'assurer qu'il ne représente pas un danger. Nous voilà un point commun.
"Oui, vous pouvez."
Ma voix tranche le silence d'un ton humoristique, jouant allègrement sur les mots. J'imagine bien que ce n'est pas la réponse qu'il attend, et je n'ai pas l'intention d'en rester là. Néanmoins le subtil jeu de mots m'amuse. Et j'aime m'amuser.
"Qui suis-je... Vaste question. Déjà ni un ennemi, ni un danger, si cela peut vous rassurer."
Je me redresse sur ma branche, sans le quitter des yeux. J'en arrive à l'instant délicat. Quelle stratégie opter ? Je pourrais lui annoncer mon identité officielle, Ikazutchi Naru, et garder mon vrai nom secret, le temps que j'analyse sa fiabilité. Mais, la balance n'est pas équilibrée. J'en sais bien plus sur lui, que lui sur moi, ce qui me place en situation de supériorité. Si d'ordinaire cette position ne me dérange pas -bien au contraire- l'objectif du jour n'est pas de le faire sentir en position d'infériorité. Si j'ai bien saisi le personnage, cela risque plutôt de le braquer, de le rendre méfiant, distant, et ce n'est pas mon intention. La franchise brute et directe n'est généralement pas suffisante pour faire confiance à quelqu'un, mais on sait au moins à quoi s'attendre. Ainsi, si je m'expose à son niveau, nous serions deux êtres exceptionnels, d'égal à égal. Oui, ce n'est pas l'approche la plus sécurisante. Mais qui ne prend pas de risque reste immobile à jamais.
"J'ai beaucoup de noms… Ici, on m'appelle Ikazutchi Naru. Mais s'il en est un qui me définit depuis toujours, c'est Raiden."
J'appuie de nouveau ma tête sur mes mains. Mon alias et mon véritable nom dévoilés, nous voilà à égalité -pour le plan identitaire au moins. J'ai bien été tenté de le faire mijoter un peu plus, mais je préfère éviter de le froisser. Je n'en sais pas assez sur lui pour risquer qu'il prenne ça pour un manque de respect.
"Pour être honnête, je vous observe depuis plusieurs jours. Mais n'ayez crainte. Comme vous l'avez remarqué, je n'ai pas bougé le petit doigt. Je ne suis là ni pour vous juger, ni pour vous nuire. En fait, je suis là par pure curiosité, aussi étrange que cela puisse paraître. "Comment vous croire", me demanderez-vous. Eh bien, voyez vous…"
Je me redresse complètement, pour me lever sur mes deux jambes, en équilibre instable sur l'écorce gémissante. Je me doute que ma parole ne suffit pas. Après tout, je raisonne ainsi. Alors, autant lui faire une petite démonstration. Les mains dans les poches de mon pantalon, je fais un pas en avant. Mais là où la gravité aurait précipité mon corps sur le sol, la lévitation me transporte en toute légèreté jusqu'au sol. Nous voilà ainsi au même niveau. Ou presque. Je note une légère différence de taille.
"... Je n'ai aucun intérêt à vous dénoncer. Je serais même bien mal placé pour ça..."
Mon sourire s'étire davantage. Libre à lui de l'interpréter comme il le souhaite. Si ma phrase pose un sous-entendu, mon regard électrique est, lui, on ne peut plus explicite.
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Dim 4 Juil 2021 - 18:43
Anagram
Feat Raiden & Adrien
04 juillet 2018 - ~12h
Raiden ▬ « Oui, vous pouvez. »
Mercure leva un sourcil devant la réponse. Apparemment, cet homme aimait jouer sur les mots. En d’autres circonstance, peut-être que notre amalgame aurait souri. Là, il était surtout sur ces gardes. Il resta silencieux. L’inconnu allait-il donner la réponse ou allait-il falloir lui poser la question. Finalement, ce fut le premier scénario qui se déroula.
Ni ennemi, ni danger. Cela restait peut-être encore à prouver. Les mots étaient bien, les actes étaient mieux. Toutefois… Il y avait déjà deux trois trucs que notre aberration pouvait déduire.
« Il n’est pas humain », lança son meilleur ami de changelin, en écho à ses propres pensées. Il se trompait peut-être. Mais le fait qu’il ne soit pas parti en courant alors qu’il l’avait vu vider un corps de son sang était un bon indice.
« Il n’a pas l’air de te vouloir du mal, pour l’instant », rajouta le sorcier. C’était qu’une première conclusion, elle aussi pouvait être fausse. Mais il ne lui avait pas sauté dessus. Ils étaient en train de discuter, simplement, pour l’instant. Ceci dit, il avait l’impression que c’était plutôt un jeu. Un jeu qui pouvait possiblement mal tourner.
« Il aime cultiver le mystère », rajouta le vampire. Mercure approuva silencieusement, en remettant son masque. Il eut un froncement de sourcil, alors en pleine réflexion. Le premier nom ne lui disait rien. Le deuxième, par contre… Il n’était pas des plus calé en mythologie. Surtout qu’avec le temps, il en avait appris assez bien et en avait même oublié une bonne partie. Toutefois, il avait l’impression que les locaux parlaient ainsi d’une entité en rapport avec la foudre.
Pour être honnête… Oui, Mercure devait bien avouer que ce n’était pas le genre d’aveu qu’on faisait d’habitude. Ce type le suivait donc depuis un certain moment ? Il ne savait pas si cela devait être rassurant ou non. Dans les faites, ça ne l’était pas. Ceci dit, qu’il le confie… Non, il n’allait pas se lancer dans un débat intérieur là-dessus. Cela ne ferait que lui donner la migraine.
Entre-temps, son vis-à-vis s’était mis debout sur son perchoir et fit un pas dans le vide. Seulement, on lieu de lui tomber dessus comme une tombe, il se contenta de léviter tranquillement jusqu’au sol, les mains dans les poches, comme si c’était une chose totalement habituelle. La surprise, par contre, se vit sur le masque de Mercure, qui affichait deux beaux points d’exclamation. Nul besoin d’être devin pour deviner quelle tête il tirait, cachée par son gadget.
D’ailleurs, maintenant qu’ils étaient plus proche et à la même hauteur, Mercure put noter que le fameux Raiden était grand, lui aussi. Mais pas aussi grand que lui, toutefois. Il était, cependant, plus grand qu’un japonais moyen.
Raiden ▬ « Je n’ai aucun intérêt à vous dénoncer… »
Encore à parler en énigme ? Mercure allait finir par y avoir droit, à son mal de crâne ! Cependant…
Xánthos ▬ « Pourquoi j’ai l’impression qu’il t’a donné assez d’indices pour comprendre ? »
Oui, il avait aussi cette sensation. Bon, il devait reprendre depuis le début. Cet homme le surveillait depuis quelques jours. Donc, il devait déjà connaitre son nom. Et possiblement même son autre nom. Mais il devait aussi savoir ce qu’il était. Il devait l’avoir vu se transformer et boire du sang, au minimum. Savait-il, en fait, ce qu’il était en réalité ? Une chose qui n’aurait pas dû voir le jour ? Il en était loin d’être sûr. Le doute persistait toujours. Mais le doute l’avait assailli.
Silas ▬ « En partant du principe qu’il sait… »
Il n’avait, selon ses dires, aucun intérêt à le dénoncer et il était mal placé pour ça. Un autre doute l’assaillit. C’était trop gros. Ce ne pouvait pas être possible. Et pourtant…
Adrien ▬ « Vous êtes comme moi… »
Ce qui aurait dû être une question sonna plutôt comme une douce résignation. Comme si Mercure sentait déjà que la seule réponse qu’il aurait obtenue était un oui. Il était peut-être totalement à côté de la plaque. Une autre aberration. Il se sentit complétement abasourdi. Pourtant, ce fut un rire tonitruant qui raisonna sur l’écorce des arbres. Suffisamment fort pour attirer l’attention des personnes aux alentours.
Xánthos ▬ « Pourquoi ? »
Mercure reprit son sérieux, avec quelques difficultés, avant de poser la question qui lui brûlait les lèvres.
Adrien ▬ « Si je vous ennuie autant… C’est que quelqu’un vous à mis au courant… Ou que vous avez découvert quelque chose par vous-même. »
En cet instant, ses pensées allaient vers ce petit idiot énervant qui était venu quelques jours plus tôt dans sa boutique. Cela serait une drôle de coïncidence. Connaissait-il aussi ce dénommé Tibalt ?
"Suppositions"
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Raiden Kaminari#106268#106268#106268#106268#106268#106268
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Jeu 12 Aoû 2021 - 23:54
Ma pointe d'humour ne suffit pas à décrisper mon interlocuteur. Compréhensible. Il vient de se faire surprendre par un inconnu en plein repas. Et il s'alimente d'une façon bien singulière. Ne serais-je pas aussi sur mes gardes, à sa place ? Il ne tardera pas à saisir que je ne lui veux aucun mal. Bien au contraire. Je compte sur ma franchise insoupçonnée pour jouer en ma faveur. Tout le monde n'avouerait pas à un inconnu qu'il l'espionne depuis plusieurs jours. Mais, je ne suis pas tout le monde. Je le fixe de mon regard pétillant, un demi-sourire accroché aux lèvres.
Sourire qui s'élargit lorsque la surprise - je suppose- s'affiche sur ce… masque ? Très clairement il ne s'attendait pas à me voir léviter nonchalamment. J'aime surprendre les autres. C'est stimulant. De cette nouvelle proximité, je constate une légère différence de taille. C'est un homme très grand, en vérité. Je suis plus grand que la moyenne, sans pour autant atteindre celle d'un géant. Lui s'en rapproche davantage. Non pas que ça me dérange. Je ne considère pas la hauteur comme un critère de supériorité. D'autant que je peux me hisser à son niveau quand bon me semble. Enfin, presque. Sans public.
Finalement, après de subtiles indices glissés dans mon discours, les neurones de Mercure se connectent pour établir la conclusion. Son ton en suspens évoque sa perplexité. Je sens qu'il n'a jamais songé croiser quelqu'un "comme lui". Je hausse les épaules.
"Oui et non. Je suis unique. Tout comme vous êtes unique. Cette singularité est un point commun et c'est ce qui nous rend semblables."
En vérité, avec Fujin à mes côtés, je ne m'étais jamais senti totalement unique. Nous étions différents, en termes de personnalité et de capacités, mais nous fonctionnions sur le même principe. Une amulette pour nous brider. Une longévité sans fin. Des pouvoirs en lien avec le ciel. Nos faiblesses étaient différentes, tout en étant semblables. Maintenant qu'il n'est plus, je sais que je suis le seul dans cette condition. Mais, à l'instar de Mercure, savoir que je ne suis pas l'unique être singulier est, quelque part, rassurant.
Je hausse un sourcil devant la soudaine hilarité du métamorphe. Cela ressemble à un rire désabusé. Il semble avoir encore du mal à croire ce qu'il vient d'apprendre. Je ne le prends pas contre moi. J'imagine qu'il a besoin d'un peu de temps pour encaisser. Ou alors quelque chose m'échappe. En tout cas, il peine à retrouver son sérieux. Après une minute de fou rire, il s'exprime à nouveau. Cette fois ses paroles me laissent perplexe. Je lève mon second sourcil.
"M'ennuyer, vous ? Quelle idée !"
À sa réaction, je comprends qu'un malentendu subsiste. Hum. Je n'ai pourtant pas rêvé. Je ne peux pas être sourd. Serait-ce un langage codé qui m'échappe ? Passons. Il attend une réponse à sa question déguisée en déduction. Je m'élève dans les airs pour tourner lentement autour de lui, les mains toujours dans les poches.
"Hmmm. J'ai vu certaines choses. Une petite souris a pu m'en souffler d'autres."
Je sais. Je parle encore par énigme en laissant planer un soupçon de mystère. C'est une fâcheuse manie chez moi. J'aime susciter l'interrogation. Je m'arrête face à lui, les pieds à quelques centimètres du sol mousseux.
"Quelle importance ?"
Adrien#106313#106313#106313
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Jeu 2 Sep 2021 - 13:44
Anagram
Feat Raiden & Adrien
04 juillet 2018 - ~12h
La réponse ne tarda pas. Adrien était dans le vrai. Une aberration, en chair et en os… Enfin, c’était peut-être vite dit, ceci. Quoi qu’il en soit, il avait un de ses pairs en face de lui. Pair qui ne tarda pas à chicaner sur les détails. Adrien roula rapidement des yeux. Pas besoin d’être si précis dans ce cas. Il avait bien conscience d’être unique et qu’aucune autre aberration lui ressemblait. Ils étaient de êtres qui n’aurait pas dû voir le jour. Mais certains aimaient se prendre pour des dieux. La seule aberration qu’il connaissait en plusieurs exemplaires étaient les lycans, de tête.
Forcément. Le vampire aimait pinailler aussi. Ce n’était pas qu’Adrien aimait pas le souci du détail. C’était plutôt que ce n’était pas sa priorité, en cet instant. Il préférait plutôt découvrir comment agir. Cet homme était en face de lui, à quelques mètres, haussant un sourcil, puis l’autre. Que pouvait donc bien provoquer cette réaction ? Ennuyer ? Il n’avait pas parlé d’ennui. L’incompréhension put se lire sur son masque, affichant deux beaux points d’interrogations. L’amalgame ne répondit rien. Pour l’instant, il attendait plutôt la réponse à se question. Réponse qui vint assez rapidement alors que ce dénommé Raiden se mettait à tourner autour de lui, en lévitant.
La mention d’une petite souris intrigua l’homme masqué encore pus. Parlait-il de ce client qu’il avait manqué d’éviscérer dans sa boutique ? Il ne s’était pas présenté sous le nom de Tibalt. Mais n’avait-il pas dit qu’il avait de nombreux noms ? En cet instant, sa manie de parler par énigmes et images était légèrement frustrante. Il finit par s’arrêter, à quelques centimètres, avant de poser une question qui fit sourire Adrien.
Cependant, il leva sa main pour retirer et éteindre ledit masque. Vu que cet homme connaissait, visiblement, son identité civile, il n’avait plus besoin de se cacher. Sans, il put observer en détails les traits de son vis-à-vis.
Plus il y réfléchissait, plus il se disait que ce Raiden était du genre joueur. Et que s’il voulait en savoir plus, il devait jouer, lui aussi. Son sourire s’étendit un peu plus.
Valerius ▬ « Je l’aime bien ce type. »
Forcément. Le vampire aimait pinailler aussi. Ce n’était pas qu’Adrien aimait pas le souci du détail. C’était plutôt que ce n’était pas sa priorité, en cet instant. Il préférait plutôt découvrir comment agir. Cet homme était en face de lui, à quelques mètres, haussant un sourcil, puis l’autre. Que pouvait donc bien provoquer cette réaction ? Ennuyer ? Il n’avait pas parlé d’ennui. L’incompréhension put se lire sur son masque, affichant deux beaux points d’interrogations. L’amalgame ne répondit rien. Pour l’instant, il attendait plutôt la réponse à se question. Réponse qui vint assez rapidement alors que ce dénommé Raiden se mettait à tourner autour de lui, en lévitant.
La mention d’une petite souris intrigua l’homme masqué encore pus. Parlait-il de ce client qu’il avait manqué d’éviscérer dans sa boutique ? Il ne s’était pas présenté sous le nom de Tibalt. Mais n’avait-il pas dit qu’il avait de nombreux noms ? En cet instant, sa manie de parler par énigmes et images était légèrement frustrante. Il finit par s’arrêter, à quelques centimètres, avant de poser une question qui fit sourire Adrien.
Adrien ▬ « Quelques-unes. Surtout quand on aime rester discret. Je me montre pas derrière un masque pour rien. »
Cependant, il leva sa main pour retirer et éteindre ledit masque. Vu que cet homme connaissait, visiblement, son identité civile, il n’avait plus besoin de se cacher. Sans, il put observer en détails les traits de son vis-à-vis.
Valerius ▬ « C’est qu’il en ferait presque pâlir de jalousie un dieu, ma parole ! »
Adrien ▬ « Mais surtout, c’est pour savoir ce que je veux me permettre. »
Plus il y réfléchissait, plus il se disait que ce Raiden était du genre joueur. Et que s’il voulait en savoir plus, il devait jouer, lui aussi. Son sourire s’étendit un peu plus.
Adrien ▬ « Adrien, Adrian, Adriaan, Adrián, Adriano, Audren, Ari, Ā délǐ ān, Adeuliang… Ici, au Japon, Adorian. »
"Appellations"
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Raiden Kaminari#106437#106437#106437#106437#106437#106437
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Sam 25 Sep 2021 - 0:36
A l'expression du masque analogique, je comprends que Mercure n'a pas le même souci du détail. En soit, ce n'est pas si important. Mais, j'ai toujours aimé la précision, et il me plaît particulièrement de jouer avec les mots. La conversation se poursuit, en un semblant de tranquillité, et il affiche une expression semblable à de la perplexité, lorsque je le reprends sur le terme ennuyer. Hmm. Il n'a pas l'air de savoir de quoi je parle. Etrange. Il a pourtant bien parlé d'ennuyer. Et je ne suis pas sourd -je ne peux pas l'être. Sa langue aurait-elle fourché ?
Finalement, il expose en quoi il est concerné par l'origine de ma présence ici, avec un sourire qui ne manque pas de me plaire. Certes. Je suis bien placé pour connaître son besoin de discrétion. Moi aussi, je souhaite passer relativement inaperçu -relativement car mon apparence favorite se remarque tout de même assez facilement. Je n'ai pas envie d'attirer l'attention des sorciers sur moi, ni sur notre organisation secrète. Sans eux, j'aurais probablement déjà repris mes vieilles habitudes.
"Je le conçois."
D'une main, il désactive l'appareil facial qui masque son identité, avant de le retirer, dévoilant ainsi son véritable visage. Un large sourire s'affiche sur mon visage. Voilà qui est bien mieux pour discuter. D'autant que j'ai le loisir d'admirer ses traits, et ma foi, ils sont plus qu'harmonieux. C'est un occidental avec un nez grec, des yeux bleus comme le ciel, et à tendance androgyne. Il n'a rien à envier au commun des mortels. Il est beau, selon les standards humains, et je lui accorde, selon les miens également. Mais j'accorde bien plus d'importance à l'âme flamboyante qui brûle derrière ses prunelles céruléennes.
Je passe sur sa formulation bancale que je ne comprends pas au sens littéral. Mais, je comprends qu'il cherche surtout à savoir quel danger je représente, pour adapter son comportement en conséquence. Et bien, ne t'inquiète pas, cher ami. Je suis bien le dernier ici bas à te vouloir du tort. Après un moment de silence dédié à l'observation mutuelle, ses lèvres s'étirent davantage avant qu'il ne récite une litanie de pseudonymes, que je devine être les siens à travers les âges. Des dérivés du prénom Adrien. Un prénom grec, si je ne m'abuse. Je souris à mon tour avant de me reculer en lévitant, pour relever les paumes vers le ciel. Je rentre dans son jeu sans aucun problème.
"Raiden. Raijin. Ryujin. Bishamon-ten.Yakusa no ikazuchi no kami. Kaminari-sama. Naru Kami. Raiju. Thor. Tlaloc. Illapa. Chac. Sanuwa. Ikazutchi Naru."
De petits arcs électriques s'échappent de l'extrémité de mes doigts tandis que je récite mes propres patronymes. Puis je regagne le sol en me rapprochant de lui.
"Enchanté, Adrien."
Une expression songeuse s'affiche sur mon visage alors que je percute un léger détail, qui me fait davantage sourire.
"Tiens. En lettres latines, Raiden et Adrien sont des anagrammes. Serait-ce un signe ?"
Je lâche un rire. Bien évidemment, je ne crois absolument pas au destin. Mais cette curieuse coïncidence me laisse quelque peu hilare. Ne dit-on pas que le hasard fait bien les choses ?
Adrien#106520#106520#106520
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Mar 26 Oct 2021 - 12:12
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Feat Raiden & Adrien
04 juillet 2018 - ~12h
L’autre homme se lança aussi dans une longue tirade de noms, preuve que lui aussi, avait passé les âges et les époques. La seule différence était que certains noms lui parlaient. Thor, par exemple. De son souvenir, c’était le nom d’un dieu Scandinave. Un sourire passa sur son visage alors qu’il se demandait qui avait donné son nom à l’autre. Était-ce cet homme qui était à l’origine du mythe ou le peuple lui avait donné son nom ? Quoi qu’il en soit, cela donnait une petite idée des capacités de la personne qui se trouvait en face de lui. Ça, en plus de la petite démonstration d’étincelles. Raiden finit par se poser avant de lui dire qu’il était enchanté.
Adrien, lui, était encore un peu mitigé. Après tout, il avait tout de même un peu de mal à cerner l’énergumène. Ses amis n’en menaient pas large non plus, d’après leur silence éloquent. Il se décida donc de voir où cette rencontre allait le mener. Après tout, de ce qu’il comprenait, cet homme connaissait son fameux informateur pédant rencontré dans sa boutique. Le même qui connaissait, d’après ces dires, d’autres aberrations dans la région. Et l’une d’entre elles, apparemment, était capable de réaliser les vœux.
Bon, en restant tout de même relativement honnête sur son indécision. Entre-temps, Raiden afficha une moue pensive avant d’expliquer, à voix haute, la réflexion à l’origine de ses songes. Un signe ? Et bien, c’était en effet une drôle de coïncidence. Mais parler de signe était peut-être un peu… trop ?
Il décida tout de même de pousser un peu plus loin, encouragé par un signe de tête d’un certain changelin. Après tout, tant qu’ils avaient un sujet de discussion, ça évitait de devoir réfléchir à un autre qui pourrait, potentiellement, être un peu trop personnel. Et il ne se voyait pas parler de la pluie et du beau temps.
Le regard d’Adrien montrait réellement de l’intérêt dans la réponse qu’il allait obtenir. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’il croisait une personne comme lui. Peut-être pourrait-il en faire un allié dans sa lutte contre la création d’aberration. Enfin, ça serait pas d’en savoir un peu plus sur sa position auparavant.
Adrien, lui, était encore un peu mitigé. Après tout, il avait tout de même un peu de mal à cerner l’énergumène. Ses amis n’en menaient pas large non plus, d’après leur silence éloquent. Il se décida donc de voir où cette rencontre allait le mener. Après tout, de ce qu’il comprenait, cet homme connaissait son fameux informateur pédant rencontré dans sa boutique. Le même qui connaissait, d’après ces dires, d’autres aberrations dans la région. Et l’une d’entre elles, apparemment, était capable de réaliser les vœux.
Adrien ▬ « Moi de même, je suppose. »
Bon, en restant tout de même relativement honnête sur son indécision. Entre-temps, Raiden afficha une moue pensive avant d’expliquer, à voix haute, la réflexion à l’origine de ses songes. Un signe ? Et bien, c’était en effet une drôle de coïncidence. Mais parler de signe était peut-être un peu… trop ?
Adrien ▬ « Je ne sais pas si c’est un signe, mais c’est un hasard assez drôle. »
Il décida tout de même de pousser un peu plus loin, encouragé par un signe de tête d’un certain changelin. Après tout, tant qu’ils avaient un sujet de discussion, ça évitait de devoir réfléchir à un autre qui pourrait, potentiellement, être un peu trop personnel. Et il ne se voyait pas parler de la pluie et du beau temps.
Adrien ▬ « Mais si ça en était un ? Quel genre de signe cela pourrait être, après vous ? de bonne ou de mauvaise fortune ? »
Le regard d’Adrien montrait réellement de l’intérêt dans la réponse qu’il allait obtenir. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’il croisait une personne comme lui. Peut-être pourrait-il en faire un allié dans sa lutte contre la création d’aberration. Enfin, ça serait pas d’en savoir un peu plus sur sa position auparavant.
Silas ▬ « Peut-être pas tout de suite. »
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Dim 31 Oct 2021 - 10:24
Mercure n'est toujours pas convaincu de mes bonnes intentions. Ou du moins, de l'absence de mauvaises intentions. Sa réponse mitigée à ma salutation est claire à ce sujet. Il ne sait pas s'il doit se réjouir, ou s'inquiéter, de ma présence ici. Je peux le comprendre. J'ai longuement été traqué par les sorciers. J'ai dû me cacher, à l'époque avec Fuujin, et aujourd'hui encore, depuis mon Réveil. Il est inconsidérablement frustrant, pour une entité comme moi, de se limiter à vivre dans l'ombre, à cause de la menace de ces mages dégénérés.
Je reste parfaitement impassible, nullement froissé par sa réaction. Je me contente de l'observer en silence. Je souris en l'entendant qualifier cette situation de "hasard assez drôle". Oui, je le conçois. Les humains ont une expression pour ça… "Le hasard fait bien les choses", je crois. Finalement, après quelques secondes de silence, Adrien, car tel est son vrai nom, s'exprime à nouveau. Il joue subtilement sur les mots, mais je sais lire entre les lignes. Il cherche à savoir si je représente un danger pour lui. De quelle manière nous nous situons, l'un vis-à-vis de l'autre.
Je lévite de nouveau pour me déplacer de quelques mètres. Je saisis toujours la moindre occasion pour utiliser mon véritable potentiel. Etre moi-même. Et, même si je connais pas vraiment Adrien, je sais que je ne crains rien. Il n'a aucun intérêt à me dénoncer, pas plus que j'en ai le concernant.
"Ah. Excellente question. Tout dépend du point de vue."
Je m'arrête après quelques mètres de déplacement, pour le fixer, songeur. Soit. Si je dois lui dévoiler un peu plus sur mes intentions, je n'y vois aucun inconvénient. Après tout, je n'ai pas d'intérêt à lui mentir, ou lui cacher ce qui m'amène ici : la curiosité. Bien sûr, il y a aussi les intérêts de Tibalt. Mais il n'a pas besoin de le savoir maintenant.
"Pour moi c'est une aubaine."
Mes lèvres s'étirent pour dévoiler ma dentition parfaite -pur mirage magique. J'ai toujours aimé la franchise. Il semble en user souvent, lui aussi. Je n'ai donc aucun scrupule à m'épargner tout filtre.
"Découvrir l'existence d'un autre Être Unique, aux capacités uniques dont je n'ai eu qu'un aperçu, qui est aussi ancien que moi, probablement même plus… Et dont le patronyme contient exactement les mêmes lettres que le mien..."
Je frissonne d'excitation. Je l'ai déjà vu se transformer en plusieurs formes animales, à l'instar des changelins, sauf que son panel est bien plus large que ce vieux peuple. Dans mon souvenir, les indiens que j'ai fréquenté plus d'un millénaire auparavant ne pouvaient pas revêtir la peau d'un autre animal dès lors qu'ils en avaient déjà assimilé trois autres. Adrien, j'en ai déjà compté une demi-douzaine. Et j'ai le sentiment que ce n'est que la face émergée de l'iceberg. J'ai tellement hâte d'en savoir plus sur ses talents.
"L'éternité est bien longue. Alors tout événement inédit est, pour moi en tout cas, et celui-ci en particulier, forcément de bonne fortune. L'ennui, la solitude… Je crois que ça vous parle ?"
Encore que, si je me fis au récit de Lexter, il ne se sent peut-être pas si seul. Il y aurait, pour lui seul, d'autres personnages qui l'accompagneraient à chaque instant de sa vie. J'avoue être curieux d'assister à un tel phénomène. Je me déplace à nouveau de quelques mètres, les pieds à quelques centimètres du sol humide. Je doute qu'il se laisse prendre si facilement sur le fait. Il doit avoir conscience d'être différent. S'il voit bien d'autres personnes, accessibles à lui seul, il a bien dû réaliser, depuis le temps, que seul lui peut les percevoir.
"Et vous ? Bonne, ou mauvaise fortune ?"
Je m'immobilise, les jambes à demi-fléchies et les mains toujours dans les poches, pour le fixer avec intensité, pressé d'entendre son verdict.
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