Daisuke Kûdo, Lycan malgré lui
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Daisuke Kûdo#94648#94648#94648#94648#94648#94648
Lycan Oméga - Meute Hirano
Race : Lycan
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Avatar : Taichi Yagami (Digimon Adventure)
Date d'inscription : 21/12/2016
Nombre de messages : 302
Yens : 135
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Mer 21 Déc 2016 - 0:52
Daisuke Kûdo
« Si tu veux jouer avec moi, j'espère que tu connais les règles. »
feat Taichi Yagami (Digimon Adventure) | Fiche d'identité |
Physique
« C'est mon tour de jouer. »
Daisuke mesure 1, 83 mètres pour approximativement 72 kilos. Il est mince même s’il ne fait quasiment rien pour. Il a les cheveux bruns/châtains en bataille et les yeux de la même couleur. Son visage et son regard reflètent sans problème les émotions qu’il ressent. Ils sont doux et chaleureux quand il est heureux, sombres quand il est triste, et glaciaux et durs quand il est en colère. Il a beau paraître 20 ans, il peut être effrayant quand il veut. Sinon, il s’est fait faire un tatouage sur son omoplate suite à la demande son alpha. Il s’agit d’un rond inscrit au centre d’un cercle. Daisuke n’a jamais compris pourquoi Asuna avait décidé que ce serait le symbole de la meute.
Côté habit, Daisuke préfère faire au plus simple : T-shirt avec ou sans manche avec un manteau s’il fait froid. Pantalons ou jeans avec des baskets au quotidien. Bien sûr, quand il faut s’habiller pour l’occasion, notre loup fait un effort vestimentaire. Il sort alors une des rares chemises de son placard et son costume noir. Pas de cravates ni de nœuds papillon, cependant. Il a aussi plusieurs t-shirts noirs avec un logo « Arcadénium » sur le ventre pour son travail. Et même pour n’importe quelle occasion, d’ailleurs.
Pour sa forme lupine, le peu de musculature qu’il a se voit bien multipliée. Il gagne une vingtaine de centimètres et le double de son poids. Des pattes prennent place à la place de ses pieds et un immense pelage brun et touffu pousse sur son corps. Ses yeux gardent leur couleur brune alors que sa tête laisse place à une immense tête de loup. Parfois, il se transforme partiellement sous l’effet de la surprise ou de la colère, on peut le voir alors affublé de deux mignonnes petites oreilles et d’une jolie queue toute touffue qui balaye le sol.
Côté habit, Daisuke préfère faire au plus simple : T-shirt avec ou sans manche avec un manteau s’il fait froid. Pantalons ou jeans avec des baskets au quotidien. Bien sûr, quand il faut s’habiller pour l’occasion, notre loup fait un effort vestimentaire. Il sort alors une des rares chemises de son placard et son costume noir. Pas de cravates ni de nœuds papillon, cependant. Il a aussi plusieurs t-shirts noirs avec un logo « Arcadénium » sur le ventre pour son travail. Et même pour n’importe quelle occasion, d’ailleurs.
Pour sa forme lupine, le peu de musculature qu’il a se voit bien multipliée. Il gagne une vingtaine de centimètres et le double de son poids. Des pattes prennent place à la place de ses pieds et un immense pelage brun et touffu pousse sur son corps. Ses yeux gardent leur couleur brune alors que sa tête laisse place à une immense tête de loup. Parfois, il se transforme partiellement sous l’effet de la surprise ou de la colère, on peut le voir alors affublé de deux mignonnes petites oreilles et d’une jolie queue toute touffue qui balaye le sol.
Caractère
« Je peux combattre pour une cause, mais pas mourir pour une cause. »
Daisuke est quelqu’un de gentil, de prévoyant – il ne sort jamais sans une tenue de rechange – et de passionné, surtout quand il s’agit de jeux vidéo. Il adore jouer, d’ailleurs et il est resté assez bon enfant. On ne comptera pas d’ailleurs le nombres de jeux, peluches et autres goodies qu’il peut avoir chez lui. Ceci dit, comprenez que son appart est une véritable caverne aux merveilles.
Il est aussi plutôt optimiste et déterminé dans ses bons jours. La preuve étant qu’il a rassemblé la somme nécessaire pour ouvrir sa propre salle d’arcade. Cependant, il lui faut parfois un petit coup de pouce comme une présence bienveillante. Il avait au départ Asuna et Heiji quand ses parents sont morts et qu’il est devenu un lycan et il dispose maintenant de clients fidèles comme Zuko Tanaka, le fan de DDR ou encore de connaissance devenue proche comme Sawa Morikawa qui le dépanne à chaque fois qu’une de ses bornes tombe en panne.
Bien sûr, quand il n’y a personne pour le faire sourire, il y a de forte chance qu’il devienne un peu… déprimé. Vous me direz, il a tout de même perdu ses parents et il s’inquiétait fortement de ceux qu’il considérait comme sa famille. Il avait parfois envie d’aller les rejoindre mais il ne pouvait pas tout laisser tomber comme ça. Et il ne savait pas où les retrouver. Le monde, c’est grand tout de même.
Du coup, il continue de vivre sa vie avec des hauts et des bas. Il espérait tout au fond de lui entendre un jour l’existence d’un vaccin au virus anti-lycan. Il pourrait alors prévenir sa meute et les faire revenir. Mais il ne fallait pas trop rêver, peut-être. Quoi qu’il en soit, il ne voulait pas s’en mêler. Il tient fermement à respecter la volonté de son alpha, au grand regret, souvent de ses congénères. De toute façon, il ne se sentait pas impliqué. Peut-être bien la seule faille dans sa détermination, d’ailleurs…
Il est aussi plutôt optimiste et déterminé dans ses bons jours. La preuve étant qu’il a rassemblé la somme nécessaire pour ouvrir sa propre salle d’arcade. Cependant, il lui faut parfois un petit coup de pouce comme une présence bienveillante. Il avait au départ Asuna et Heiji quand ses parents sont morts et qu’il est devenu un lycan et il dispose maintenant de clients fidèles comme Zuko Tanaka, le fan de DDR ou encore de connaissance devenue proche comme Sawa Morikawa qui le dépanne à chaque fois qu’une de ses bornes tombe en panne.
Bien sûr, quand il n’y a personne pour le faire sourire, il y a de forte chance qu’il devienne un peu… déprimé. Vous me direz, il a tout de même perdu ses parents et il s’inquiétait fortement de ceux qu’il considérait comme sa famille. Il avait parfois envie d’aller les rejoindre mais il ne pouvait pas tout laisser tomber comme ça. Et il ne savait pas où les retrouver. Le monde, c’est grand tout de même.
Du coup, il continue de vivre sa vie avec des hauts et des bas. Il espérait tout au fond de lui entendre un jour l’existence d’un vaccin au virus anti-lycan. Il pourrait alors prévenir sa meute et les faire revenir. Mais il ne fallait pas trop rêver, peut-être. Quoi qu’il en soit, il ne voulait pas s’en mêler. Il tient fermement à respecter la volonté de son alpha, au grand regret, souvent de ses congénères. De toute façon, il ne se sentait pas impliqué. Peut-être bien la seule faille dans sa détermination, d’ailleurs…
Histoire
« Chaque tapisserie commence avec un simple fil. »
Je m’appelle Kûdo Daisuke et je m’apprête à vous raconter mon histoire, celle d’un loup solitaire qui aimerait bien retrouver sa meute.
Je suis né le 14 janvier 1977 à Kyoto. Je venais de naître dans une famille japonaise totalement banale et moyenne. Mon père, Kûdo Seigi, travaillait dans une entreprise fleurissante qui commençait à se spécialiser dans les jeux vidéo. Ma mère, Kûdo Reika, était mère au foyer. Ma famille vivait dans un modeste appartement avec deux chambres. Mon père partait travailler au matin et revenait le soir pendant que maman s’occupait de moi et de la maison. On passait aussi nos dimanches en famille à aller pique-niquer dans le parc ou à regarder des films à la télévision, en fonction du temps. On vivait notre petit train-train quotidien.
Ensuite, un nouvel élément s’était ajouté dans ma routine : L’école. Une nouveauté pour moi, J’étais avec plein d’enfants de mon âge. J’étais un peu timide à l’époque d’après ce qu’on m’a raconté. Mais je me suis vite fait de nouveaux amis. En même temps, je commençais à développer un autre centre d’intérêt : les jeux vidéo. Mon père était tellement fier de son travail, disant que c’était le futur et que l’on pourrait vite faire mieux. Il m’entraînait dans les salles d’arcade pour me montrer les deux ou trois machines sur lesquelles sa société travaillait. Il y en avait un avec un gorille qui avait kidnappé une princesse et on jouait un charpentier qui devait aller la sauver. C’était sympa. J’étais jeune pour pouvoir jouer, j’avoue. Mais j’avais tout mon temps pour m’y intéresser de plus près.
1983, j’avais maintenant 6 ans. Comme prévu, j’entrais maintenant en primaire et les choses se corsaient. Il fallait maintenant apprendre à lire et à écrire. C’était cette année-là aussi que la société de mon père sortit sa première console de salon. J’avais eu de la chance car les employés avec des enfants en avaient reçu pour fêter l’événement. Ma passion pour les jeux se développa bien vite, surtout avec le charpentier devenu plombier qui devait toujours sauver sa princesse. Bien sûr, ça ne s’arrêta pas là et je continuais à faire grandir mon amour pour les jeux vidéo tout en continuant à apprendre à l’école. J’étais maintenant décidé à faire le même métier que papa… Ou presque !
Le temps a passé et j’avais rapidement terminé mes études, que j’avais réussi haut la main. Avec l’accord de mes parents, j’avais suivi des études techniques de programmation. C’était un métier d’avenir, de toute façon. Pour me féliciter, avant que je me lance dans la vie active, mon père avait demandé une petite année sabbatique pour visiter le pays. Avec l’aide de ma mère, ils avaient mis de l’argent de côté pour ce projet. J’en tombais des nues en l’apprenant. C’était une véritable surprise. Ils avaient bien caché leur jeu aussi. Nous nous préparâmes rapidement et mon tour du japon commença.
En plusieurs mois, j’ai eu l’occasion de visiter Osaka, Hiroshima, Kumamoto, Miyazaki. On était ensuite remonté jusqu'à Nara en passant par Köchi et Tokushima. L’été s’approchait et on partait en Direction de Suzu en passant par Kanazawa. Dès que la nuit tombait, nous sortions les tentes pour dormir à la belle étoile quand le temps nous le permettait. Sinon, nous recherchions un hôtel. Il est vrai que mes parents avait mis une petite réserve de côté mais ce n’était pas une raison de tout jeter ainsi. Pourtant… Si j’avais su à cette époque ce que je savais maintenant…
Nous nous étions arrêtés dans une forêt pas très loin de la ville de Nakanoto. C’était un de notre dernier arrêt avant de rejoindre Suzu et de profiter de la plage. Ce n’était pas réellement prévu mais les aléas du voyage sont pas prévisibles, de toute façon. En soit, ce n’était pas si grave. On allait en profiter pour visiter la ville avant de reprendre la route. Nous avions donc installé les tentes pour la nuit. Après avoir pris un bon repas, mes parents et moi nous étions précipités dans nos sacs de couchage pour la nuit sans être préparés pour ce qui allait suivre.
Un cri strident avait retenti, me réveillant d’un coup. C’était à glacer le sang, et très proche.
« Maman… »
Je ne pris pas la peine de me rhabiller et me précipitai vers ma lampe torche avant de sortir en trombe de ma tente. Grossière erreur car je me retrouvai en face d’un être aux yeux rouges, sortant presque de leurs orbites. Le teint blafard, l’air aliéné, des crocs menaçants, ce qui se tenait devant moi avait la figure recouverte de sang frais. C’était un véritable monstre caché sous des traits humains presque disparus. Je hurlais à mon tour et, de peur, je me mis à fuir de toutes mes forces. Mais c’était une cause perdue. A peine avais-je fait trois pas que la chose s’était jeté sur moi et m’avait plaqué à terre. Se léchant les lèvres, le regard assoiffé, il ouvrit grand la bouche. Ma fin avait sonné.
C’était sans compter sur deux autres monstres qui surgirent de la forêt et se ruèrent sur ce qui me maintenait au sol. Les voyant passer au-dessus de moi, je pus voir facilement leurs griffes, leurs gueules avec leurs crocs, leurs corps couverts de poils et la queue qui allait avec. Des loups… J’étais en train de me faire sauver par des loups ? Non, Ils étaient plus gros, plus grands, plus imposants. Des loups-garou ! En une fraction de seconde, je me relevais et me mis à courir dans une direction au hasard. Je ne voulais pas voir le combat à mort qui se déroulait derrière moi. Je voulais partir loin d’ici. Je devais sûrement faire un cauchemar.
« Oui… C’est ça ! Un cauchemar ! Je vais me réveiller sous peu ! »
Mais, alors que je courais comme un malade à travers les arbres, j’entendais des craquements derrière moi. J’étais poursuivi encore. Je jetai un coup d’œil en arrière pour voir ce qui me poursuivait et ce fut ma deuxième grosse erreur. Je n’avais pas vu le ravin qui se trouvait juste devant moi. Je n’eus le temps de m’arrêter. J’allais mourir d’une simple chute en tentant de survivre.
C’est à ce moment-là que je sentis une mâchoire m’agripper le bras. Je hurlais sous la douleur qui me lançait. Levant les yeux au ciel une dernière fois, je vis, bien que ma vue fût brouillée par les larmes qui me montaient aux yeux, l’immense bête qui se retenait à un arbre d’une patte et qui me tenait dans sa gueule. Elle passa son autre patte autour de ma taille et je sombrais petit à petit dans un sommeil éternel.
J’ouvrai les yeux, pensant être dans l’au-delà. Si c’était le cas, ce n’était pas ce que j’imaginais. Je me trouvais dans une chambre assez sobre, d’un vert foncé plutôt reposant. J’étais allongé dans un lit, toujours en boxer. Et il y avait une sale odeur par contre, ça m’agressait les narines.
« Notre louveteau est enfin réveillé ? »
Je me redressais légèrement pour apercevoir une bonne femme entre la trentaine et la quarantaine assise dans un fauteuil en train de fumer une cigarette. Elle me regardait avec un petit sourire penaud. Moi, je me contentais de passer ma main sur mon bras, là où j’avais été mordu. La dame s’approcha de moi en soupirant, me disant de rester calme et qu’elle allait tout m’expliquer.
Ainsi donc, la nuit dans la forêt, mes parents et moi avions été attaqué par un vampire fou qui ne contrôlait pas sa soif de sang. Elle m’expliqua aussi qu’elle était le lycan qui m’avait sauvé la vie à deux reprises ce même soir. Elle n’avait rien pu faire pour mes parents cependant… Mes souvenirs me revenaient en tête au fur et à mesure qu’elle avançait le récit. Et je me sentais de moins en moins bien, de plus en plus nauséeux.
« Je suis désolée de t’avoir mordu, c’était plus un mauvais réflexe qu’autre chose. Ce qui veut dire que… »
Elle ne finit pas sa phrase mais j’en avais nullement besoin pour comprendre. Je m’allongeais un instant, j’avais la tête qui tournait. Je venais d’apprendre que les vampires et les lycans existaient et que j’en étais maintenant devenu un.
« Hey ! Fais pas la tête ! Il vaut mieux ça qu’être mort ! »
Ouais… Elle marquait un point. Je soupirai longuement avant de me redresser. Elle en profita pour se présenter. Elle s’appelait Hirano Asuna et elle avait 103 ans. Elle était un des sujets d’expériences génétiques organisées par les vampires et les humains… Et elle ne m’avait rien dit de plus. Elle était maintenant libre depuis quelques années et n’avait clairement pas envie de ressasser le passé. Elle me présenta aussi son Omega et petit ami Sano Heiji qui s’était occupé de moi pendant que j’étais inconscient. Elle ajouta qu’ils allaient s’occuper de moi le temps que je maîtrise mes nouvelles capacités avant de me tendre une cigarette
« Tu risques d’en avoir besoin, Joli-Cœur ! »
Le temps passa, dix années pour être précis. Alors que je vivais tranquillement avec Asuna et Heiji dans un petit appart suffisamment grand pour nous trois. J’avais eu le temps de me faire à ma nouvelle condition et de la mort de mes parents. Ce ne fut pas particulièrement facile cependant. Je me souvenais encore de la première fois où je m’étais rendu au lieu de l’agression. Toute trace de notre passage avait disparu, la voiture, les tentes, les corps. D’après Asuna, c’était l’œuvre des vampires et des hunters pour cacher l’existence de ses derniers. Elle m’expliquait aussi que peu d’humains normaux connaissaient nos existences.
« Si ce sont les hunters qui chassent les vampires de Level E, pourquoi c’est vous qui êtes venue et pas eux.
- Circonstance, je suppose. On était pas loin cette nuit-là. Le cri qu’on a entendu nous avait alerté et on a rappliqué aussitôt... »
Je n’avais pas posé plus de questions. Je ne sais toujours pas si j’aurais dû d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, je n’avais maintenant plus de « cours » avec Asuna et je commençais à avoir le besoin de faire autre chose de mes journées. Je n’avais pas oublié que j’avais une passion pour les jeux vidéo, peut-être la seule chose qui me restait de mon père, et j’avais bien envie de rattraper le retard que j’avais pris.
C’était un jour où je me promenais en ville que j’aperçus une vitrine totalement vide et une idée me vint tout de suite : ouvrir une salle d’arcade. Je m’étais bien trop souvent promener dans cette ville pour savoir qu’il n’y en avait pas. En plus, cet endroit était parfait ! Je me suis précipité jusqu’à l’appartement pour développer en détails mes intentions à Asuna et Heiji. Je me souviens d’ailleurs très bien que mon Alpha avait bien ri ce jour-là.
« Tu veux ouvrir une salle d’arcade ? Elle est bonne ! Hmmm… C’est une bonne idée quand même. Attends, j’ai déjà un petit quelque chose pour toi ! »
Elle se rendit dans sa chambre et revint avec une enveloppe que je m’empressai d’ouvrir. Il y avait une grosse liasse de billets à l’intérieur.
« La nuit de l’attaque, j’ai trouvé ça sur le corps de ton père. Je me suis dit que j’allais le garder précieusement jusqu’au jour où tu en aurais besoin. Ça ne suffira sûrement pas mais c’est déjà un bon début ! »
Je me pus m’empêcher de sourire avant d’étreindre mon Alpha. Bien sûr, elle avait raison, je n’avais pas assez encore. Je commençais donc à travailler un maximum pour avoir la somme nécessaire et je pris des cours du soir afin d’apprendre à gérer correctement ma future salle d’arcade.
Deux ans s’étaient écoulés et j’étais maintenant propriétaire de la salle, je m’étais arrangé pour avoir un maximum de bornes et jeux différents pour l’ouverture. J’étais terriblement fier. Certes, ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire au début, pensant encore au job qui ne m’attendait sûrement plus dans la société de mon père. Mais j’étais entouré de jeux vidéo et d’enfants, ados et grands enfants qui allait venir passer du temps ici. Je m’étais arrangé pour faire un maximum de pub pour être sûr d’avoir des clients. L’ouverture était dans une semaine mais j’étais particulièrement impatient. Je fus tiré de mes pensées quand j’entendis quelqu’un frapper à la vitre. Asuna et Heiji étaient venus avec des bouteilles de champagne pour célébrer l’événement.
« Hé ben ! Je n’ai qu’une chose à dire ! Quand on veut, on peut ! Tu peux vraiment être fier de toi, Joli-Cœur ! J’espère cependant que tu ne comptes pas abandonner la meute ! »
Je l’étais. Ce ne fut pas particulièrement facile et c’était loin de l’être. Mais j’avais ma salle… Et un appartement rien que pour moi ! Non pas que je ne me plaisais pas chez Asuna mais vivre au milieu d’un couple n’était pas toujours une partie de plaisir. Je ne comptais pas abandonner la meute pour autant. Je devais tellement à Asuna que jamais je n’aurais osé y penser, d’ailleurs. Nous ouvrîmes le champagne et nous trinquèrent à la longue vie de Arcadénium – Oui, c’est ainsi que je l’avais appelé – avant de faire le tour du propriétaire.
Le temps passa tranquillement. Quand je n’étais pas occupé à travailler ou à me reposer chez moi, je passais du bon temps avec Heiji et Asuna. Je commençais aussi à faire pas mal de nouvelles rencontres en gérant la salle et c’était particulièrement agréable. Malheureusement, le calme fut de courte durée car un virus s’abattit sur les lycans. Il fallait prêter attention à ne pas se faire mordre. Asuna avait décidé de ne pas s’en mêler et de ne s’occuper que de nous. C’était sans compter sur une nouvelle agression qui, cette fois, allait nous diviser.
Alors que nous rentions tardivement d’une soirée cinéma, nous aperçûmes un lycan, babines retroussées et crocs bien visibles qui s’était jeté sur un couple de passant et leurs deux enfants. Asuna, par instinct de protection, s’était déjà transformée et se ruait sur lui pour le marteler de coup tandis que je m’étais précipité vers les victimes. Les parents étaient malheureusement morts mais le petits respiraient encore. Les pauvres, si jeunes… Ils avaient toute la vie devant eux…
Pendant ce temps, le combat faisait rage. Le lycan était une véritable bête sauvage, comme le vampire. Il était infecté, c’était sûr ! Asuna lui donna un nouveau coup de patte qui envoya son adversaire au sol. Elle se précipita alors vers nous.
« Il est trop tard pour les parents… Et les petits ne vont pas tenir longtemps… »
Asuna me regarda. J’avais les larmes aux yeux. Mon Alpha s’approcha sa patte du gamin pour caresser son front avant de le mordre légèrement à l’épaule. Elle nous fit signe de le prendre avec nous mais nous fûmes vite interrompus. L’infecté s’était relevé et s’était jeté sur Asuna avant de mordre profondément le bras. Sur le coup et la douleur, elle l’éjecta contre un mur et le lycan s’enfuit la queue entre les pattes. Heiji et moi-même nous dirigions vers Asuna pour voir comme elle allait, la blessure n’était pas belle à voir.
Après lui avoir passé mon manteau, Heiji la pris à bras et il ordonna de se rendre chez moi où on pouvait panser rapidement la blessure. J’avais pensé à prendre le jeune garçon aussi mais Heiji me conseilla de de le laisser.
« Même mordu, il y a peu de chance qu’il s’en sorte. Encore moins sa sœur ! Il faut nous occuper de Asuna pour le moment ! »
A contrecœur, je laissais les petits là. Je parti en courant, retenant un sanglot. Je ne relevai même pas la tête. Je n’osai pas. C’est dans un silence absolu, chez moi, que je m’occupai de la mordu de mon Alpha. Malheureusement, il était trop tard. Elle était mordue et surement infectée. Ce fait ruina notre soirée et le silence qui régnait dans mon salon se fit plus sinistre que jamais. Finalement, c’est Asuna qui le brisa.
« Je ne sais pas pour combien de temps j’en ai avant de perdre le contrôle et attaquer tout le monde. Mais je préfère le mettre à profit pour me rendre dans un endroit sur où je ne risque pas d’attaquer quelqu’un. »
Bien sûr, Heiji et moi avons protesté. Mais ce n’était pas la peine. Asuna avait pris sa décision et ne reviendrait pas dessus. Elle nous demanda de prendre soin l’un de l’autre ainsi que du jeune garçon qu’elle venait de mordre avant de partir la tête haute. Heiji et moi n’osions pas nous regarder.
« Daisuke… Hmf… Ecoute, ça fait 20 ans qu’on se connaît maintenant. Je sais que tu es assez grand pour prendre soin de toi. Asuna va avoir besoin de mon aide, alors… Alors je vais la suivre. On garde le contact. Si tu as besoin, tu m’appelles. Je viendrai quoi qu’il arrive. Et je te donnerai des nouvelles de Asuna, d’accord ? »
J’acquiesçai sans rien dire. Heiji me prit dans ses bras pour me réconforter avant se mettre à la poursuite de sa bien-aimée. Quant à moi, je fermais lentement la porte en sortant. Le cœur lourd, je fonçais jusqu’à l’endroit de l’agression. Mais il était trop tard, Il n’y avait plus de corps, plus de traces de lutte, plus de jeunes enfants…
Automne 2016. Je continue de vivre ma routine quotidienne mais je ne suis plus si heureux qu’avant. Pour la deuxième fois, j’ai perdu ma seule et unique famille. Pas tout à fait, bien sûr mais l’impression était là. Les nouvelles n’étaient pas toujours bonnes et Heiji s’arrangeait toujours pour ne pas dire où ils étaient. Je pensais aussi au jeune garçon et de sa soeur. Bien que j’aie fini par le retrouver ce dernier, jamais je n’avais osé l’approcher. Je ne savais pas comment expliquer ce qui s’était passé. Il était vivant cependant. Je n'avais rien sur sa sœur, par contre. C’était une des rares bonnes nouvelles. Encore heureux, j’avais mes amis et mes clients pour me remonter le moral. Mais ça, j’en parlerai une autre fois.
- Un rien de musique:
Je suis né le 14 janvier 1977 à Kyoto. Je venais de naître dans une famille japonaise totalement banale et moyenne. Mon père, Kûdo Seigi, travaillait dans une entreprise fleurissante qui commençait à se spécialiser dans les jeux vidéo. Ma mère, Kûdo Reika, était mère au foyer. Ma famille vivait dans un modeste appartement avec deux chambres. Mon père partait travailler au matin et revenait le soir pendant que maman s’occupait de moi et de la maison. On passait aussi nos dimanches en famille à aller pique-niquer dans le parc ou à regarder des films à la télévision, en fonction du temps. On vivait notre petit train-train quotidien.
Ensuite, un nouvel élément s’était ajouté dans ma routine : L’école. Une nouveauté pour moi, J’étais avec plein d’enfants de mon âge. J’étais un peu timide à l’époque d’après ce qu’on m’a raconté. Mais je me suis vite fait de nouveaux amis. En même temps, je commençais à développer un autre centre d’intérêt : les jeux vidéo. Mon père était tellement fier de son travail, disant que c’était le futur et que l’on pourrait vite faire mieux. Il m’entraînait dans les salles d’arcade pour me montrer les deux ou trois machines sur lesquelles sa société travaillait. Il y en avait un avec un gorille qui avait kidnappé une princesse et on jouait un charpentier qui devait aller la sauver. C’était sympa. J’étais jeune pour pouvoir jouer, j’avoue. Mais j’avais tout mon temps pour m’y intéresser de plus près.
1983, j’avais maintenant 6 ans. Comme prévu, j’entrais maintenant en primaire et les choses se corsaient. Il fallait maintenant apprendre à lire et à écrire. C’était cette année-là aussi que la société de mon père sortit sa première console de salon. J’avais eu de la chance car les employés avec des enfants en avaient reçu pour fêter l’événement. Ma passion pour les jeux se développa bien vite, surtout avec le charpentier devenu plombier qui devait toujours sauver sa princesse. Bien sûr, ça ne s’arrêta pas là et je continuais à faire grandir mon amour pour les jeux vidéo tout en continuant à apprendre à l’école. J’étais maintenant décidé à faire le même métier que papa… Ou presque !
Le temps a passé et j’avais rapidement terminé mes études, que j’avais réussi haut la main. Avec l’accord de mes parents, j’avais suivi des études techniques de programmation. C’était un métier d’avenir, de toute façon. Pour me féliciter, avant que je me lance dans la vie active, mon père avait demandé une petite année sabbatique pour visiter le pays. Avec l’aide de ma mère, ils avaient mis de l’argent de côté pour ce projet. J’en tombais des nues en l’apprenant. C’était une véritable surprise. Ils avaient bien caché leur jeu aussi. Nous nous préparâmes rapidement et mon tour du japon commença.
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En plusieurs mois, j’ai eu l’occasion de visiter Osaka, Hiroshima, Kumamoto, Miyazaki. On était ensuite remonté jusqu'à Nara en passant par Köchi et Tokushima. L’été s’approchait et on partait en Direction de Suzu en passant par Kanazawa. Dès que la nuit tombait, nous sortions les tentes pour dormir à la belle étoile quand le temps nous le permettait. Sinon, nous recherchions un hôtel. Il est vrai que mes parents avait mis une petite réserve de côté mais ce n’était pas une raison de tout jeter ainsi. Pourtant… Si j’avais su à cette époque ce que je savais maintenant…
Nous nous étions arrêtés dans une forêt pas très loin de la ville de Nakanoto. C’était un de notre dernier arrêt avant de rejoindre Suzu et de profiter de la plage. Ce n’était pas réellement prévu mais les aléas du voyage sont pas prévisibles, de toute façon. En soit, ce n’était pas si grave. On allait en profiter pour visiter la ville avant de reprendre la route. Nous avions donc installé les tentes pour la nuit. Après avoir pris un bon repas, mes parents et moi nous étions précipités dans nos sacs de couchage pour la nuit sans être préparés pour ce qui allait suivre.
Un cri strident avait retenti, me réveillant d’un coup. C’était à glacer le sang, et très proche.
« Maman… »
Je ne pris pas la peine de me rhabiller et me précipitai vers ma lampe torche avant de sortir en trombe de ma tente. Grossière erreur car je me retrouvai en face d’un être aux yeux rouges, sortant presque de leurs orbites. Le teint blafard, l’air aliéné, des crocs menaçants, ce qui se tenait devant moi avait la figure recouverte de sang frais. C’était un véritable monstre caché sous des traits humains presque disparus. Je hurlais à mon tour et, de peur, je me mis à fuir de toutes mes forces. Mais c’était une cause perdue. A peine avais-je fait trois pas que la chose s’était jeté sur moi et m’avait plaqué à terre. Se léchant les lèvres, le regard assoiffé, il ouvrit grand la bouche. Ma fin avait sonné.
C’était sans compter sur deux autres monstres qui surgirent de la forêt et se ruèrent sur ce qui me maintenait au sol. Les voyant passer au-dessus de moi, je pus voir facilement leurs griffes, leurs gueules avec leurs crocs, leurs corps couverts de poils et la queue qui allait avec. Des loups… J’étais en train de me faire sauver par des loups ? Non, Ils étaient plus gros, plus grands, plus imposants. Des loups-garou ! En une fraction de seconde, je me relevais et me mis à courir dans une direction au hasard. Je ne voulais pas voir le combat à mort qui se déroulait derrière moi. Je voulais partir loin d’ici. Je devais sûrement faire un cauchemar.
« Oui… C’est ça ! Un cauchemar ! Je vais me réveiller sous peu ! »
Mais, alors que je courais comme un malade à travers les arbres, j’entendais des craquements derrière moi. J’étais poursuivi encore. Je jetai un coup d’œil en arrière pour voir ce qui me poursuivait et ce fut ma deuxième grosse erreur. Je n’avais pas vu le ravin qui se trouvait juste devant moi. Je n’eus le temps de m’arrêter. J’allais mourir d’une simple chute en tentant de survivre.
C’est à ce moment-là que je sentis une mâchoire m’agripper le bras. Je hurlais sous la douleur qui me lançait. Levant les yeux au ciel une dernière fois, je vis, bien que ma vue fût brouillée par les larmes qui me montaient aux yeux, l’immense bête qui se retenait à un arbre d’une patte et qui me tenait dans sa gueule. Elle passa son autre patte autour de ma taille et je sombrais petit à petit dans un sommeil éternel.
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J’ouvrai les yeux, pensant être dans l’au-delà. Si c’était le cas, ce n’était pas ce que j’imaginais. Je me trouvais dans une chambre assez sobre, d’un vert foncé plutôt reposant. J’étais allongé dans un lit, toujours en boxer. Et il y avait une sale odeur par contre, ça m’agressait les narines.
« Notre louveteau est enfin réveillé ? »
Je me redressais légèrement pour apercevoir une bonne femme entre la trentaine et la quarantaine assise dans un fauteuil en train de fumer une cigarette. Elle me regardait avec un petit sourire penaud. Moi, je me contentais de passer ma main sur mon bras, là où j’avais été mordu. La dame s’approcha de moi en soupirant, me disant de rester calme et qu’elle allait tout m’expliquer.
Ainsi donc, la nuit dans la forêt, mes parents et moi avions été attaqué par un vampire fou qui ne contrôlait pas sa soif de sang. Elle m’expliqua aussi qu’elle était le lycan qui m’avait sauvé la vie à deux reprises ce même soir. Elle n’avait rien pu faire pour mes parents cependant… Mes souvenirs me revenaient en tête au fur et à mesure qu’elle avançait le récit. Et je me sentais de moins en moins bien, de plus en plus nauséeux.
« Je suis désolée de t’avoir mordu, c’était plus un mauvais réflexe qu’autre chose. Ce qui veut dire que… »
Elle ne finit pas sa phrase mais j’en avais nullement besoin pour comprendre. Je m’allongeais un instant, j’avais la tête qui tournait. Je venais d’apprendre que les vampires et les lycans existaient et que j’en étais maintenant devenu un.
« Hey ! Fais pas la tête ! Il vaut mieux ça qu’être mort ! »
Ouais… Elle marquait un point. Je soupirai longuement avant de me redresser. Elle en profita pour se présenter. Elle s’appelait Hirano Asuna et elle avait 103 ans. Elle était un des sujets d’expériences génétiques organisées par les vampires et les humains… Et elle ne m’avait rien dit de plus. Elle était maintenant libre depuis quelques années et n’avait clairement pas envie de ressasser le passé. Elle me présenta aussi son Omega et petit ami Sano Heiji qui s’était occupé de moi pendant que j’étais inconscient. Elle ajouta qu’ils allaient s’occuper de moi le temps que je maîtrise mes nouvelles capacités avant de me tendre une cigarette
« Tu risques d’en avoir besoin, Joli-Cœur ! »
*****
Le temps passa, dix années pour être précis. Alors que je vivais tranquillement avec Asuna et Heiji dans un petit appart suffisamment grand pour nous trois. J’avais eu le temps de me faire à ma nouvelle condition et de la mort de mes parents. Ce ne fut pas particulièrement facile cependant. Je me souvenais encore de la première fois où je m’étais rendu au lieu de l’agression. Toute trace de notre passage avait disparu, la voiture, les tentes, les corps. D’après Asuna, c’était l’œuvre des vampires et des hunters pour cacher l’existence de ses derniers. Elle m’expliquait aussi que peu d’humains normaux connaissaient nos existences.
« Si ce sont les hunters qui chassent les vampires de Level E, pourquoi c’est vous qui êtes venue et pas eux.
- Circonstance, je suppose. On était pas loin cette nuit-là. Le cri qu’on a entendu nous avait alerté et on a rappliqué aussitôt... »
Je n’avais pas posé plus de questions. Je ne sais toujours pas si j’aurais dû d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, je n’avais maintenant plus de « cours » avec Asuna et je commençais à avoir le besoin de faire autre chose de mes journées. Je n’avais pas oublié que j’avais une passion pour les jeux vidéo, peut-être la seule chose qui me restait de mon père, et j’avais bien envie de rattraper le retard que j’avais pris.
*****
C’était un jour où je me promenais en ville que j’aperçus une vitrine totalement vide et une idée me vint tout de suite : ouvrir une salle d’arcade. Je m’étais bien trop souvent promener dans cette ville pour savoir qu’il n’y en avait pas. En plus, cet endroit était parfait ! Je me suis précipité jusqu’à l’appartement pour développer en détails mes intentions à Asuna et Heiji. Je me souviens d’ailleurs très bien que mon Alpha avait bien ri ce jour-là.
« Tu veux ouvrir une salle d’arcade ? Elle est bonne ! Hmmm… C’est une bonne idée quand même. Attends, j’ai déjà un petit quelque chose pour toi ! »
Elle se rendit dans sa chambre et revint avec une enveloppe que je m’empressai d’ouvrir. Il y avait une grosse liasse de billets à l’intérieur.
« La nuit de l’attaque, j’ai trouvé ça sur le corps de ton père. Je me suis dit que j’allais le garder précieusement jusqu’au jour où tu en aurais besoin. Ça ne suffira sûrement pas mais c’est déjà un bon début ! »
Je me pus m’empêcher de sourire avant d’étreindre mon Alpha. Bien sûr, elle avait raison, je n’avais pas assez encore. Je commençais donc à travailler un maximum pour avoir la somme nécessaire et je pris des cours du soir afin d’apprendre à gérer correctement ma future salle d’arcade.
*****
Deux ans s’étaient écoulés et j’étais maintenant propriétaire de la salle, je m’étais arrangé pour avoir un maximum de bornes et jeux différents pour l’ouverture. J’étais terriblement fier. Certes, ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire au début, pensant encore au job qui ne m’attendait sûrement plus dans la société de mon père. Mais j’étais entouré de jeux vidéo et d’enfants, ados et grands enfants qui allait venir passer du temps ici. Je m’étais arrangé pour faire un maximum de pub pour être sûr d’avoir des clients. L’ouverture était dans une semaine mais j’étais particulièrement impatient. Je fus tiré de mes pensées quand j’entendis quelqu’un frapper à la vitre. Asuna et Heiji étaient venus avec des bouteilles de champagne pour célébrer l’événement.
« Hé ben ! Je n’ai qu’une chose à dire ! Quand on veut, on peut ! Tu peux vraiment être fier de toi, Joli-Cœur ! J’espère cependant que tu ne comptes pas abandonner la meute ! »
Je l’étais. Ce ne fut pas particulièrement facile et c’était loin de l’être. Mais j’avais ma salle… Et un appartement rien que pour moi ! Non pas que je ne me plaisais pas chez Asuna mais vivre au milieu d’un couple n’était pas toujours une partie de plaisir. Je ne comptais pas abandonner la meute pour autant. Je devais tellement à Asuna que jamais je n’aurais osé y penser, d’ailleurs. Nous ouvrîmes le champagne et nous trinquèrent à la longue vie de Arcadénium – Oui, c’est ainsi que je l’avais appelé – avant de faire le tour du propriétaire.
*****
Le temps passa tranquillement. Quand je n’étais pas occupé à travailler ou à me reposer chez moi, je passais du bon temps avec Heiji et Asuna. Je commençais aussi à faire pas mal de nouvelles rencontres en gérant la salle et c’était particulièrement agréable. Malheureusement, le calme fut de courte durée car un virus s’abattit sur les lycans. Il fallait prêter attention à ne pas se faire mordre. Asuna avait décidé de ne pas s’en mêler et de ne s’occuper que de nous. C’était sans compter sur une nouvelle agression qui, cette fois, allait nous diviser.
Alors que nous rentions tardivement d’une soirée cinéma, nous aperçûmes un lycan, babines retroussées et crocs bien visibles qui s’était jeté sur un couple de passant et leurs deux enfants. Asuna, par instinct de protection, s’était déjà transformée et se ruait sur lui pour le marteler de coup tandis que je m’étais précipité vers les victimes. Les parents étaient malheureusement morts mais le petits respiraient encore. Les pauvres, si jeunes… Ils avaient toute la vie devant eux…
Pendant ce temps, le combat faisait rage. Le lycan était une véritable bête sauvage, comme le vampire. Il était infecté, c’était sûr ! Asuna lui donna un nouveau coup de patte qui envoya son adversaire au sol. Elle se précipita alors vers nous.
« Il est trop tard pour les parents… Et les petits ne vont pas tenir longtemps… »
Asuna me regarda. J’avais les larmes aux yeux. Mon Alpha s’approcha sa patte du gamin pour caresser son front avant de le mordre légèrement à l’épaule. Elle nous fit signe de le prendre avec nous mais nous fûmes vite interrompus. L’infecté s’était relevé et s’était jeté sur Asuna avant de mordre profondément le bras. Sur le coup et la douleur, elle l’éjecta contre un mur et le lycan s’enfuit la queue entre les pattes. Heiji et moi-même nous dirigions vers Asuna pour voir comme elle allait, la blessure n’était pas belle à voir.
Après lui avoir passé mon manteau, Heiji la pris à bras et il ordonna de se rendre chez moi où on pouvait panser rapidement la blessure. J’avais pensé à prendre le jeune garçon aussi mais Heiji me conseilla de de le laisser.
« Même mordu, il y a peu de chance qu’il s’en sorte. Encore moins sa sœur ! Il faut nous occuper de Asuna pour le moment ! »
A contrecœur, je laissais les petits là. Je parti en courant, retenant un sanglot. Je ne relevai même pas la tête. Je n’osai pas. C’est dans un silence absolu, chez moi, que je m’occupai de la mordu de mon Alpha. Malheureusement, il était trop tard. Elle était mordue et surement infectée. Ce fait ruina notre soirée et le silence qui régnait dans mon salon se fit plus sinistre que jamais. Finalement, c’est Asuna qui le brisa.
« Je ne sais pas pour combien de temps j’en ai avant de perdre le contrôle et attaquer tout le monde. Mais je préfère le mettre à profit pour me rendre dans un endroit sur où je ne risque pas d’attaquer quelqu’un. »
Bien sûr, Heiji et moi avons protesté. Mais ce n’était pas la peine. Asuna avait pris sa décision et ne reviendrait pas dessus. Elle nous demanda de prendre soin l’un de l’autre ainsi que du jeune garçon qu’elle venait de mordre avant de partir la tête haute. Heiji et moi n’osions pas nous regarder.
« Daisuke… Hmf… Ecoute, ça fait 20 ans qu’on se connaît maintenant. Je sais que tu es assez grand pour prendre soin de toi. Asuna va avoir besoin de mon aide, alors… Alors je vais la suivre. On garde le contact. Si tu as besoin, tu m’appelles. Je viendrai quoi qu’il arrive. Et je te donnerai des nouvelles de Asuna, d’accord ? »
J’acquiesçai sans rien dire. Heiji me prit dans ses bras pour me réconforter avant se mettre à la poursuite de sa bien-aimée. Quant à moi, je fermais lentement la porte en sortant. Le cœur lourd, je fonçais jusqu’à l’endroit de l’agression. Mais il était trop tard, Il n’y avait plus de corps, plus de traces de lutte, plus de jeunes enfants…
****
Automne 2016. Je continue de vivre ma routine quotidienne mais je ne suis plus si heureux qu’avant. Pour la deuxième fois, j’ai perdu ma seule et unique famille. Pas tout à fait, bien sûr mais l’impression était là. Les nouvelles n’étaient pas toujours bonnes et Heiji s’arrangeait toujours pour ne pas dire où ils étaient. Je pensais aussi au jeune garçon et de sa soeur. Bien que j’aie fini par le retrouver ce dernier, jamais je n’avais osé l’approcher. Je ne savais pas comment expliquer ce qui s’était passé. Il était vivant cependant. Je n'avais rien sur sa sœur, par contre. C’était une des rares bonnes nouvelles. Encore heureux, j’avais mes amis et mes clients pour me remonter le moral. Mais ça, j’en parlerai une autre fois.
Et toi, mon enfant ?
« Le plus rapide pour aller d'un point à un autre consiste à y aller à l'envers, entre les deux puis en dehors et enfin tout autour »
Je suis... Thomas Tel & Zuko Tanaka Je l'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime ! ♪ |
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Lycan Alpha - Meute Ogawa
Race : Lycan Alpha
Couleur : #ff9900
Avatar : Mikasa Ackerman - Shingeki no kyojin
Date d'inscription : 08/07/2013
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Emploi/loisirs : Garde chasse
Yens : 332
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Ven 23 Déc 2016 - 11:24
Rebienvenue à ce nouveau compte ♥
omg la population gay de Nakanoto a drastiquement augmentée depuis que tu es chez nous
Hehe Daisuke est un lycan sympay'a trop de lycans sympas ici
Bon j'ai rien à redire à cette fiche sans faute, on a déjà vu ensemble les détails.
Tu es donc validé très cher ♥
Hehe Daisuke est un lycan sympa
Bon j'ai rien à redire à cette fiche sans faute, on a déjà vu ensemble les détails.
Tu es donc validé très cher ♥
Validation
« By Raphy »
Bienvenue officiellement parmi nous !
Heeeey Macarenaaaaa !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi ♥
Enjoy !
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→ Recenser son avatar Cette étape est obligatoire. Du moins si tu ne veux pas qu'on te pique ton avatar ~Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à solliciter le staff.
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