Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Thomas Tel#99930#99930#99930#99930#99930#99930#99930
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
Race : Sorcier
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Lun 25 Fév 2019 - 8:48
The Beauty in the Forest
Feat Alyssa O'Brien, Lindiya Juhel & Thomas Tel
Le visage de Lin était en cet instant une mine d’informations. Je pouvais bien voir qu’elle réfléchissait à toute allure, cherchant à nier où à trouver une explication rationnelle à tous les événements irrationnels de sa vie. Ce qui, m’a foi, était fort amusant à voir. Pourquoi nier autant quand on sait que le surnaturel existe ? Après tout, chère Lin, n’as-tu pas vu toi-même les Vampires et les Lycans à l’œuvre ? Hum… S’avouer qu’on est aussi un être surnaturel ne doit pas être simple quand on pense être une humaine. Pourtant, la fille qui se trouvait devant moi était capable de grandes choses, comme tous les sorciers. Même si elle n’était que métisse.
D’ailleurs, il faudra vérifier ce fait. J’imaginais mal une sorcière de Sang-pur se retrouver bébé dans une famille humaine, mais je me dis que, finalement, tout était possible. Après, je ne connaissais pas la vie de Lin. Je n’avais toutefois pas l’impression qu’elle avait été adoptée. Je ne savais pas non plus si elle connaissait ses deux parents.
Pendant ce temps, Lin avait repris la parole, essayant de me convaincre, ou de se convaincre même, qu’il ne se passait rien de surnaturel dans sa vie. Pourquoi, je pouvais bien voir à ces gestes et à ses traits que quelque chose la travaillait. Et peut-être même depuis un certain temps, d’ailleurs. Pauvre petite, je n’ose pas imaginer tout le questionnement que ça a dû être. Même si ce que je voyais en cet instant me donnais une bonne idée.
Je pris une gorgée de ce délicieux café tandis que Lin se persuadait toujours qu’il ne se passait rien d’étrange dans sa vie. Mon sourire s’étira derrière ma tasse en entendant cette histoire d’afflux sanguin. Tu avais vraiment cherché loin, pas vrai ?
Je posais ma tasse pour répondre à la question de Lin. Mon sourire était toujours en place. J’étais amusé de la situation. Mais jamais je me serais permis de me moquer de la pauvre. Elle était vraiment perdue et je ne l’aidais pas actuellement.
Finalement, je la laissais un peu dans le flou. Pour moi, la réponse devait venir d’elle. Se serait bien plus simple. Et puis, en vrai, vu comment elle m’avait parlé de la saga Harry Potter et au vu des tasses dans lesquelles elle nous avait servi, je n’avais aucun doute qu’elle finisse par bien le prendre, une fois le choc passé.
Bon, c’est vrai que j’aurais pu aller de but en blanc. Mais je ne voyais pas l’annoncer comme Hagrid au petit Harry dans les bouquins. « Tu es une sorcière, Lin » ! Là, je pense qu’elle aurait cru que je me foutais ouvertement de sa gueule, si on me permettait l’expression.
D’ailleurs, il faudra vérifier ce fait. J’imaginais mal une sorcière de Sang-pur se retrouver bébé dans une famille humaine, mais je me dis que, finalement, tout était possible. Après, je ne connaissais pas la vie de Lin. Je n’avais toutefois pas l’impression qu’elle avait été adoptée. Je ne savais pas non plus si elle connaissait ses deux parents.
Pendant ce temps, Lin avait repris la parole, essayant de me convaincre, ou de se convaincre même, qu’il ne se passait rien de surnaturel dans sa vie. Pourquoi, je pouvais bien voir à ces gestes et à ses traits que quelque chose la travaillait. Et peut-être même depuis un certain temps, d’ailleurs. Pauvre petite, je n’ose pas imaginer tout le questionnement que ça a dû être. Même si ce que je voyais en cet instant me donnais une bonne idée.
Je pris une gorgée de ce délicieux café tandis que Lin se persuadait toujours qu’il ne se passait rien d’étrange dans sa vie. Mon sourire s’étira derrière ma tasse en entendant cette histoire d’afflux sanguin. Tu avais vraiment cherché loin, pas vrai ?
Thomas ▬ « Eh bien… »
Je posais ma tasse pour répondre à la question de Lin. Mon sourire était toujours en place. J’étais amusé de la situation. Mais jamais je me serais permis de me moquer de la pauvre. Elle était vraiment perdue et je ne l’aidais pas actuellement.
Thomas ▬ « Donc, il se passe bien des choses que tu n’arrives pas à t’expliquer. Non, ne viens pas me faire croire que tu crois sérieusement à cette histoire d’afflux sanguin. Je ne suis pas médecin, mais je sais que tu as juste tenté de trouver une explication à ce qu’il se passait autour de toi.
Pourtant, ma chère Lin, comme disait Sherlock Holmes, « Quand on a éliminé l’impossible, ce qui reste, aussi improbable que cela soit, est la vérité ». Encore que, l’improbable ne l’est pas tant que ça pour toi. Après tout, tu sais ce qu’il se cache réellement en ville. Tu sais pour les Vampires et les Lycans. Et si eux existent, il n’y aucune raison pour que ce ne soit pas le cas d’une autre race, non ? »
Finalement, je la laissais un peu dans le flou. Pour moi, la réponse devait venir d’elle. Se serait bien plus simple. Et puis, en vrai, vu comment elle m’avait parlé de la saga Harry Potter et au vu des tasses dans lesquelles elle nous avait servi, je n’avais aucun doute qu’elle finisse par bien le prendre, une fois le choc passé.
Bon, c’est vrai que j’aurais pu aller de but en blanc. Mais je ne voyais pas l’annoncer comme Hagrid au petit Harry dans les bouquins. « Tu es une sorcière, Lin » ! Là, je pense qu’elle aurait cru que je me foutais ouvertement de sa gueule, si on me permettait l’expression.
Thomas ▬ « Tu ne vois pas, Lin ? Un indice ? Allez, je sais que ça va te plaire, au final ! Il suffit de repenser à notre conversation durant le bal. Je sais que tu l’as sur le bout de la langue. Allez, Lin ! Qu’est-ce que nous sommes ? »
"Devinette"
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Jeu 14 Mar 2019 - 16:42
« Donc, il se passe bien des choses que tu n’arrives pas à t’expliquer. Non, ne viens pas me faire croire que tu crois sérieusement à cette histoire d’afflux sanguin. Je ne suis pas médecin, mais je sais que tu as juste tenté de trouver une explication à ce qu’il se passait autour de toi.
Pourtant, ma chère Lin, comme disait Sherlock Holmes, « Quand on a éliminé l’impossible, ce qui reste, aussi improbable que cela soit, est la vérité ». Encore que, l’improbable ne l’est pas tant que ça pour toi. Après tout, tu sais ce qu’il se cache réellement en ville. Tu sais pour les Vampires et les Lycans. Et si eux existent, il n’y aucune raison pour que ce ne soit pas le cas d’une autre race, non ? »
Perplexe, la jeune femme fronça des sourcils en se cachant derrière sa tasse. Elle but une gorgée pour se couper – le temps d’un instant – de l’instant présent. C’était tellement étrange de se trouver à cette table finalement. Elle prit une deuxième gorgée dans la volet pour continuer à se donner du courage. Le café l’avait toujours aidé à garder les pieds sur terre. Non pas qu’elle en avait toujours besoin, sauf ici.
Oui, les vampires existaient. C’était une vérité qu’elle avait découverte bien assez tôt depuis son arrivé. A cette pensée, elle se mit à rougir. Elle ne connaissait pas vraiment les caractéristiques de ces êtres surhumains qui dépassaient de loin, toutes les idées que les romans lui avaient mis en tête. Mais, il était certains qu’ils existaient.
Les lycans, cela avait été un choc. Un choc de découvrir des lycanthropes être moins beau que Jacob dans Twilight. L’idée de caresser un gros loup de deux mètres lui avait toujours plus. Après tout, elle avait toujours aimé les grosses bêtes poilues. Mais voilà, au bal ce qu’elle avait eu sous les yeux… étaient loin d’être charmant. L’idée même de les caresser n’était même pas parvenue à son esprit.
Elle posa sa tasse, pourquoi parler d’une autre race ? En quoi cela la concernait-il ? Elle avait du sang qui coulait, chaud, entre ses veines. Elle en avait fait l’expérience au fil des années et même, dans les bras doucereux de Metuselah. Elle avait également une conscience qui fonctionnait à merveille, jamais l’idée de croquer dans autre chose que des barres de chocolats ne lui avait traversé l’esprit.
Elle ne se transformait pas en super-héroïne à la mew mew power – pourtant, elle connaissait la chorégraphie de transformation par cœur. Elle n’avait jamais trouvé d’œuf qui avait éclos en dragon – pourtant, elle savait déjà le nom qu’elle lui aurait donné. Elle n’était pas non une fée – pourtant, elle aurait été Bloum à tous les coups ! Elle en était certaine, elle n’avait peut-être pas les cheveux roux mais, qu’à cela ne tienne, le feu c’était son élément : assurément.
« Tu ne vois pas, Lin ? Un indice ? Allez, je sais que ça va te plaire, au final ! Il suffit de repenser à notre conversation durant le bal. Je sais que tu l’as sur le bout de la langue. Allez, Lin ! Qu’est-ce que nous sommes ? »
Nous. Il venait d’employer le mot nous. Ainsi donc, Thomas avait la réponse à toutes ces questions. Il en savait plus qu’elle, il connaissait ce qu’elle était. Mais pour elle, à part être humaine, elle ne se voyait pas d’une autre façon. Elle se releva pour partir se réfugier dans la partie cuisine ouverte sur le salon.
Elle n’avait plus de café et s’occuper des mains ne pouvaient que lui faire du bien.
Que se souvenait-elle du bal ? La danse aux bras du gentleman assis actuellement dans son salon. Elle sourit à ce souvenir, elle avait beaucoup apprécié c’était clair. L’attaque : ça c’était loin de lui plaire. Le secours de ses compagnons de soirée. La découverte en masse de nouvelles races, les loups garous, les vampires – dans leur globalité – et… la lumière émanant subitement. Non, ce n’était pas des anges. Elle l’aurait su, si un semblant de dieu était venu lui donner des pouvoirs au-dessus de son berceau. Elle aurait eu une mission du genre : protéger machin de bidule.
Qu’aimerait-elle être ? Wonder Woman. Ouais, mais cela ce n’était pas une race. Elle posa les yeux sur la bougie d’ambiance qu’elle faisait quotidiennement bruler dans toutes les pièces de la maison. Elle aimait l’ambiance chaleureuse que cette petite flamme pouvait apporter dans une demeure beaucoup trop grande pour deux frêles jeunes femmes.
Elle passa rapidement son doigt par-dessus. Qu’est-ce qu’elle aurait aimé être ? Une marchombre ? Non, Jilano n’était pas venu frapper à sa porte pour lui montrer la voie des marcheurs de l’ombre : malheureusement. Rencontrer Ellana ça aurait été un rêve incroyable.
De nouveau un allé sur la lumière chaleureuse de la bougie. Aurait-elle aimé être une avengers ? Non pas vraiment. Elle aimait pas trop les costumes de carnaval qu’ils portaient tous. Sinon il y avait les x-men mais non, elle aurait juste apprécié d’être en couple avec Wolverine pas d’en être un.
Un retour pour la forme, le café venait de finir de couler, il fallait mieux qu’elle retourne à table.
Qu’avait-elle oublié de mentionner tiens ? Sabrina apprentie sorcière tiens ! Elle n’aimait pas trop l’idée d’allégeance au diable mais, ce qu’elle pouvait faire à l’aide de ses pouvoirs c’était vraiment chouette…
Elle prit le lait dans le frigo pour s’en servir une petite dose avant de le ranger de nouveau. Alors il y avait bien la sorcellerie dans Vampire Diaries, les pouvoirs de Bonnie était vraiment intéressant. Elle aimait bien l’idée en tout cas des bougies dans toute la maison et l’idée de pouvoir appeler de l’au-delà les défunts. Ensuite, il y avait bien la sorcellerie dans Harry Potter mais, elle n’avait jamais entendu parler d’une école comme Poudlard.
Quand elle posa sa tasse pour se rasseoir en face de Thomas, elle n’en avait toujours pas finis avec ses réflexions qui partaient même un peu trop loin. Elle soupira. Elle n’avait pas de pouvoir magique, il lui arrivait bien des petites étrangetés, un peu comme Harry avant qu’il ne découvre qu’il était sorcier mais, de là à être cela : une sorcière. C’était… si, surnaturel. Et pourtant…
« Sorcière… ? » osa-t-elle murmurer tout bas.
Ce n’était qu’une question et non pas une affirmation. C’était tellement bizarre et impensable.
« Ou un truc qui y ressemble tout du moins. Je ne fais pas de magie, bon sang, Thomas et j’en peu plus de tout retourner dans ma tête sans trouver de réponse qui me corresponde. Tout va bien. Sauf, pour deux, trois trucs c’est vrais. Mais de là, à se considérer comme autre chose… Non.»
Thomas Tel#100161#100161#100161#100161#100161#100161#100161
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
Race : Sorcier
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Dim 31 Mar 2019 - 10:14
The Beauty in the Forest
Feat Alyssa O'Brien, Lindiya Juhel & Thomas Tel
Je pus voir sur le visage de mon amie que ses neurones fonctionnaient à vive allure. A la fois coincée entre la réalité et l’imaginaire, elle semblait déchirée. Dur de discerner le vrai du faux quand on vous apprend qu’on vous ment depuis le début. C’est tout à fait normal qu’elle soit perdue. On avait dû lui dire et lui répéter que les Vampires, les Sorciers et les loups-garous n’étaient que des légendes pour effrayer les plus peureux. Apprendre qu’ils ont toujours existés pour certains… Ça avait de quoi chambouler.
Lin se leva, me laissant seul pendant un moment, pour se resservir du café. J’en profitais pour prendre une gorgée du mien, tant qu’il était encore chaud. Enfin, un petit sort pouvait toujours le réchauffer si besoin. De toute façon, il fallait juste attendre. Je n’avais rien d’autre à faire. Actuellement, Lin n’était pas prête à recevoir à accepter ce que j’allais lui dire. Il fallait que cela vienne d’elle.
Elle revint avec un nouveau café, réfléchissant toujours. Je trouvais la situation drôle, bien qu’elle soit très sérieuse. On parlait de faire admettre à une sorcière ce qu’elle était, alors qu’elle réfutait entièrement les « preuves » qu’elle avait sous les yeux.
Soudain, dans le silence ambiant, un mot murmuré se fit entendre. C’était tellement bas que j’aurais pu le rater. Pourtant, il était bien là. Sorcière ! C’est exactement ça, Lin ! Tu es une Sorcière ! Enfin, je dirais plutôt une métisse, surement.
Hélas, la petite lueur d’espoir que j’avais entraperçu au murmure s’évanouit très vite. La « réalité » de Lin revint à la charge, balayant l’ouverture d’esprit nécessaire à l’acceptation. Enfin, tout n’était pas perdu puisqu’elle n’était pas contre l’idée que les sorciers existent. Bizarrement, je me dis que provoquer une crise en bousculant ses émotions. Peut-être que prise sur le fait, cela pouvait aider. Mon sourire s’agrandit un peu plus. J’allais aller à contrecourant le plus possible.
Lin se leva, me laissant seul pendant un moment, pour se resservir du café. J’en profitais pour prendre une gorgée du mien, tant qu’il était encore chaud. Enfin, un petit sort pouvait toujours le réchauffer si besoin. De toute façon, il fallait juste attendre. Je n’avais rien d’autre à faire. Actuellement, Lin n’était pas prête à recevoir à accepter ce que j’allais lui dire. Il fallait que cela vienne d’elle.
Elle revint avec un nouveau café, réfléchissant toujours. Je trouvais la situation drôle, bien qu’elle soit très sérieuse. On parlait de faire admettre à une sorcière ce qu’elle était, alors qu’elle réfutait entièrement les « preuves » qu’elle avait sous les yeux.
Soudain, dans le silence ambiant, un mot murmuré se fit entendre. C’était tellement bas que j’aurais pu le rater. Pourtant, il était bien là. Sorcière ! C’est exactement ça, Lin ! Tu es une Sorcière ! Enfin, je dirais plutôt une métisse, surement.
Hélas, la petite lueur d’espoir que j’avais entraperçu au murmure s’évanouit très vite. La « réalité » de Lin revint à la charge, balayant l’ouverture d’esprit nécessaire à l’acceptation. Enfin, tout n’était pas perdu puisqu’elle n’était pas contre l’idée que les sorciers existent. Bizarrement, je me dis que provoquer une crise en bousculant ses émotions. Peut-être que prise sur le fait, cela pouvait aider. Mon sourire s’agrandit un peu plus. J’allais aller à contrecourant le plus possible.
Thomas ▬ « Bien sûr que tu ne fais pas de magie ! On en fait pas comme ça comme si de rien était ! Il faut entre 8 et 20 ans de cours pour réussir à maitriser ses pouvoirs ! Penses-tu vraiment que le premier Sorcier venu réussissait à lancer des sorts ainsi ?
Par contre, tu libères de la magie inconsciemment, à chaque fois que tu as des émotions violentes. On pourrait penser que je parle de colère. Mais une très forte joie ou une peine immense et soudaine fonctionne aussi. Et ça, que tu le veuilles ou non, ce n’est pas tes excuses qui changeront quoique ce soit ! »
"Confronter ses croyances"
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 7 Avr 2019 - 18:37
La jeune femme n’était pas réputée pour lire dans les esprits, ni même pour savoir lire – à la perfection – les sentiments qui pouvaient traverser son interlocuteur. Elle pouvait se retrouver né à né avec un « livre ouvert » - comme on aimait si bien le dire – qu’elle ne lisait rien du tout. Elle découvrait toujours la personne, au fil du temps et des conversations en mettant de côté toute interprétation visuelle.
Et pourtant, en ce jour, son cœur s’arrête alors qu’elle lit de l’excitation dans le regard de Thomas. Elle s’était attendus à un rire, limite moqueur, cela ne l’aurait pas surprise le moins du monde. Mais, certainement pas, ce sourire, cette joie inqualifiable, comme si elle avait attrapé le vif d’or dans une fin de match difficile. Dans quel drôle de farce venait-elle de tomber ?
« Bien sûr que tu ne fais pas de magie ! On en fait pas comme ça comme si de rien était ! Il faut entre 8 et 20 ans de cours pour réussir à maitriser ses pouvoirs ! Penses-tu vraiment que le premier Sorcier venu réussissait à lancer des sorts ainsi ? »
Pardon ? Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien lui raconter, maintenant ? C’était beaucoup trop là, il continuait pour couronner le tout ! Mais d’où pouvait-il lui sortir une histoire pareil, ça devenait beaucoup trop, c’était infernal.
« Par contre, tu libères de la magie inconsciemment, à chaque fois que tu as des émotions violentes. On pourrait penser que je parle de colère. Mais une très forte joie ou une peine immense et soudaine fonctionne aussi. Et ça, que tu le veuilles ou non, ce n’est pas tes excuses qui changeront quoique ce soit ! »
Aculée, Lin se masse l’arête du nez comme pour faire passer l’agacement qui s’empare d’elle. C’était trop d’un coup. Ne pouvait-on pas la laisser se reposer un minimum ? Elle était venue ici pour étudier, vivre une nouvelle aventure… Non pas pour découvrir des vampires – aussi sexy soit-il -, des lycans et maintenant des sorcières ! Encore moins, pour qu’on lui annonce qu’elle en était une.
C’était tellement d’émotion en peu de temps, de chamboulement, de retournement de situation que Lin se sentait étouffée sous la masse de responsabilité qui lui tombait sur les épaules.
Après tout, elle avait sortis « sorcière » juste pour combler la conversation, certainement pas pour qu’on lui annonce qu’elle en était une.
« Excuse-moi Tom… mais là, c’est trop pour moi. »
C’était trop et trop tard. Petite, elle aurait apprécié qu’on lui annonce cette petite nouvelle. Elle aurait réussis à trouver ça classe et trépidant. Aujourd’hui, dans ce contexte, elle trouvait cela trop lourd pour ses petites épaules. Elle essaye tant bien que mal d’effacer la tension qui l’accable, quel hôte elle faisait… mais, elle sent très bien que son agacement est palpable.
« Comment j’aurai pu être une sorcière sans le savoir… ? Tu fois l’énormité de ce que tu me sors et… toi, tu es donc, un… un sorcier ? »
Elle soupire bruyamment accablée sans pouvoir se retenir.
« Mais bon sang, où j’ai atterri… »
Panique à bord dans l’esprit de la jeune femme qui commençait vraiment à se sentir à cour d’air. Elle n’avait jamais fait de crise de panique. Elle avait toujours eu les épaules assez larges pour cela et les pieds bien ancrés au sol pour résister aux aléas de la vie.
Ainsi donc, cela venait d’elle ? Tous les petits accidents de sa petite vie lui revenait à l’esprit. Elle avait un mal de crâne infernal alors que le puzzle de ses incertitudes se retrouvait annexé logiquement dans son esprit à la nature des révélations qu’on venait de lui faire.
Elle ferme les yeux comme pour apaiser cette douleur dans le crâne qui lui donne envie de se taper la tête contre la table pour lui trouver une justification valable. Elle espère également que ça pourrait l’aider à faire disparaître la tension qui lui bloque le bas du dos et les omoplates. C’était infernal. Une bonne nuit de sommeil devenait nécessaire mais, comment dormir à la lumière de sa réalité brisée ?
Comme pour retrouver contenance, notamment en face de son invité, Lin reprend plusieurs respirations pour calmer la tempête qui règne en elle. Il lui faudrait du temps pour assimiler tout cela mais, si c’était vraiment sa « vérité », se renfrogner n’allait rien changer.
Elle ouvre les yeux et se redresse. Un peu de tenue ma fille ! Ce n’était pas le moment de baisser les bras, si Tom avait raison, une multitude d’événement allait lui arriver. Agir la tête six pieds sous terre n’allait certainement pas l’aider.
Lin était-elle en train de mettre de côté des émotions naturelles dans ce genre de cas de figure ? Oui. Le nier ne serait qu’une triste farce. Devait-on lui en vouloir ? Non, il fallait bien qu’elle redresse la tête, surtout à cet instant. Le contrecoup allait forcément la frapper à un moment ou un autre mais, elle préférait de loin ne pas y penser.
« Explique-moi tout, pour que tout soit logique dans ma tête. » dit-elle d’une voix posée qui dénoté avec son ton jovial de coutume.
Thomas Tel#100405#100405#100405#100405#100405#100405#100405
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
Race : Sorcier
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Dim 21 Avr 2019 - 17:35
The Beauty in the Forest
Feat Alyssa O'Brien, Lindiya Juhel & Thomas Tel
C’était trop pour Lin. Elle soupirait, se massait l’arête du nez. Elle fermait les yeux et s’affalait dans son siège. Visiblement, il allait lui falloir un certain temps. Temps pendant lequel j’en profitais pour siroter tranquillement le café servit un peu plus tôt. De toute façon, cela ne servait à rien de dire ou de faire quoique ce soit envers la demoiselle pour le moment. Autant attendre qu’elle se rappelle que je me trouve en face d’elle pour reprendre cette conversation.
Finalement, quand ma tasse fut vide, elle se redressa et rouvrit les yeux. Elle semblait prête à continuer cette conversation. Ce qui, en soit, était mieux pour elle. Nier ne ferait que la mener à se perte. Elle devait apprendre à contrôler sa magie avant tout. Je la voyais mal se retrouver enfermée de force à l’école parce qu’elle refusait d’obtempérer. Bien que, Elena serait surement ravie de coller à ses basques 24h/24.
La vie de Lin me parvint aux oreilles. Je dénotais que son ton est très différent de celui qu’elle utilisait d’habitude. Visiblement, finie la Lin joie de vivre, bonjour la Lin sérieuse. Était-ce une bonne chose ? Oui, certainement. Cela indiquait à quel point elle comprenait que le sujet n’était pas une blague. Je ne pouvais m’empêcher de trouver cela triste, toutefois. Après tout, je venais de lui annoncer que toute sa vie était un mensonge et elle allait devoir apprendre à faire avec cela.
Toutefois, avant toute chose, je lui tendis ma tasse désormais vide afin de lui demander un autre café. Ce n’est qu’une fois resservi que je commençais mon récit, après une grande inspiration.
Je tendis la main en disant ces quelques mots pour permettre à Lin de la retoucher et de vérifier ce que je viens de dire, si elle le voulait. En soit, je ne la forçais en rien, encore. Et j’espérais ne pas devoir en arriver là.
Je récupérais ma main pour prendre une gorgée de café. Je laissais le temps à Lin d’assimiler cette partie d’histoire.
Finalement, quand ma tasse fut vide, elle se redressa et rouvrit les yeux. Elle semblait prête à continuer cette conversation. Ce qui, en soit, était mieux pour elle. Nier ne ferait que la mener à se perte. Elle devait apprendre à contrôler sa magie avant tout. Je la voyais mal se retrouver enfermée de force à l’école parce qu’elle refusait d’obtempérer. Bien que, Elena serait surement ravie de coller à ses basques 24h/24.
La vie de Lin me parvint aux oreilles. Je dénotais que son ton est très différent de celui qu’elle utilisait d’habitude. Visiblement, finie la Lin joie de vivre, bonjour la Lin sérieuse. Était-ce une bonne chose ? Oui, certainement. Cela indiquait à quel point elle comprenait que le sujet n’était pas une blague. Je ne pouvais m’empêcher de trouver cela triste, toutefois. Après tout, je venais de lui annoncer que toute sa vie était un mensonge et elle allait devoir apprendre à faire avec cela.
Toutefois, avant toute chose, je lui tendis ma tasse désormais vide afin de lui demander un autre café. Ce n’est qu’une fois resservi que je commençais mon récit, après une grande inspiration.
Thomas ▬ « Bien, tout commence il y a bien longtemps. Il existait à l’époque trois espèces qui étaient cousines. Chacune était très proches des deux autres. Je nous propose de nous concentrer sur deux d’entre elles : les humains et les sorciers.
Ces trois races coexistaient paisiblement. La premières, les humains, t’est très connue puisqu’elle n’a pas changé à travers les siècles. La deuxième, les sorciers, étaient des humains. La différente était dans la magie qui résidait à l’intérieur d’eux. Celle-ci se manifestait en se libérant sous le coup des émotions. Et les Sorciers étaient capable de la ressentir chez les autres sorciers à travers un simple contact.
Déjà rien que ça, Lin. Quand nous nous prenons la main, tu ressens bien que ce n’est pas pareil que si tu prends la main d’une autre personne. Et non, tu n’as pas eu le coup de foudre pour moi. Même si cela serait un très beau compliment. Et puis, tu sais grâce à Elena que ce n’est pas possible. »
Je tendis la main en disant ces quelques mots pour permettre à Lin de la retoucher et de vérifier ce que je viens de dire, si elle le voulait. En soit, je ne la forçais en rien, encore. Et j’espérais ne pas devoir en arriver là.
Thomas ▬ « Quoi qu’il en soit, les sorciers, avec le temps, ont appris à canaliser cette magie et à l’utiliser à travers des sorts et des rituels. Certains s’en sont servis pour aider les autres, d’autres ont tenté d’imposer leur supériorité. Enfin, cela resta longtemps ainsi… Jusqu’à la Grande Chasses aux Sorciers.
Je ne sais pas si c’est la peur ou la jalousie qui a provoqué cela. En tout cas, encore la fin du Moyen-Âge et le début de la Renaissance, les humains se sont mis à traquer les sorciers, voulant mener un génocide. Les Sorciers, étant déjà bien moins nombreux, prirent la décision de se cacher et d’effacer leur existence au monde entier. Ainsi, les Sorciers devinrent une légende aux yeux des autres races et beaucoup nous pensent disparus. Mais ce n’est pas le cas ! Nous continuons à vivre parmi les humains, dans une certaine mesure, mais personne ne nous remarque parce qu’ils ne le peuvent pas, tout simplement. A moins d’être témoin d’un sort. »
Je récupérais ma main pour prendre une gorgée de café. Je laissais le temps à Lin d’assimiler cette partie d’histoire.
Thomas ▬ « Pour répondre à ta question, tu ne pouvais pas savoir être une sorcière par toi-même. Habituellement, c’est les parents qui l’apprennent à leurs enfants. Et pour peu que tes parents soient humains, ils ne pouvaient pas le savoir non plus. Mais pourtant, c’est bien là, Lin. Je l’ai senti en toi au bal. Et j’ai bien compris aussi, ce jour-là, que tu n’avais aucune connaissance de notre univers. Tu n’aurais, sinon, tout simplement pas réagi comme tu as réagi là-bas. »
"Moment histoire"
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 16 Juil 2019 - 13:15
Pour une première, Lin était calme. D’un habituel joviale et excitée, le sérieux de la situation l’obligeait, presque inconsciemment, à reposer son corps hyper actif pour ouvrir son esprit au changement. On ne pouvait pas dire que la jeune n’était pas ouverte d’esprit cependant, la pilule ne passait pourtant pas.
Alors qu’elle servait une autre tasse de café à Tom, elle ne put s’empêcher de repenser à tous les changements qui avaient eu lieu dans sa vie depuis son arrivée à Nakanoto.
Pour une simple adolescente voir jeune adulte finalement, quitter le nid familial représentait, en soit, un événement majeur dans une vie. On se découvrait, seule face à la vie et aux situations. On ne pouvait plus appeler sa mère parce que notre bouton de chemise est parti ou pour faire des points sur une robe qui n’épousait pas assez bien nos formes. On se regardait devant son miroir pour constater qu’on ne savait pas le faire par soi-même. Alors, on devait prendre son courage à deux main, attraper son nécessaire de couture pour faire aussi bien que le modèle de référence (notre douce maman) mais, soit c’était « potable », soit la robe était à mettre à la poubelle.
On devait apprendre à faire à manger, le ménage, notre lit tous les matins – et ouais, maman n’est pas là pour le faire quand on a oublié. Pire, on finissait par apprendre à sécher nos larmes seules car, notre mère est beaucoup trop loin – à l’autre bout du monde – pour venir en douce dans la chambre pour te prendre dans ses bras.
C’est un bouleversement éprouvant dans le cœur d’une enfant que de devenir une adulte indépendante. On se croit à la mesure et pourtant, on découvre très vite qu’on aimerait que notre mère soit à nos côtés à chaque instant et pour toujours.
Pourtant, et contre tous les pronostics familiaux, Lin s’était plus ou moins bien débrouillée. Il lui arrivait encore d’avoir le mal du pays, les larmes aux yeux de nostalgie et de fermer les yeux en sentant un vêtement qui porte toujours l’odeur de sa douce maman. Elle s’était faite une raison à rester, pour toujours, la petite fille de sa maman. Mais, elle avait réussi à mettre de côté son avis de rester dans ses bras pour toujours pour s’ouvrir aux autres et au monde. Et elle trouvait qu’elle s’en était très bien sortie !
« Bien, tout commence il y a bien longtemps. Il existait à l’époque trois espèces qui étaient cousines. Chacune était très proches des deux autres. Je nous propose de nous concentrer sur deux d’entre elles : les humains et les sorciers. »
Mais voilà, Nakanoto lui avait donné son lot de surprise. Lin avait réussi à accepter chaque événement, chaque réalité qui lui sautait au visage avec calme et le sourire aux lèvres. Malgré la tournure du moment qui n’était pas souvent à son avantage.
Elle se souvenait encore de sa rencontre avec l’attractif Metuselah. Encore aujourd’hui, elle sentait le contact de son être sur elle. Elle avait découvert l’existence des vampires brutalement et pourtant, elle se souvenait encore de l’ivresse de l’instant qui lui avait fait découvrir un océan de sensation nouvelle. Le monde vampirique lui avait ouvert ses portes sans que cela ne l’effraie plus que de raison. Elle se sentait même en attente d’une nouvelle rencontre (oui, c’est une folle).
Elle posa avec un sourire, ses doigts sur ses lèvres, oui, elle avait pris la réalité que représentait le vampire avec beaucoup de joie et d’humour comme à son habitude. Cela ne l’avait pas vraiment ébranlée. Juste… émoustillée.
Le bal, était un peu venu comme un cheveu sur la soupe du bonheur. La créature qui avait surgit n’avait rien d’excitant, ni d’alléchant, c’était juste effrayant et hors de contrôle. Et pourtant, l’action héroïque des gens qui l’entourait avait réussis à apaiser son âme de petite fille qui lit des livres. Il y avait eu un happy end, et elle pouvait retourner au train-train quotidien sans se poser trop de question. Cela l’avait retourné bien-sûr et pourtant, quand elle en avait fait le récit à Alyssa, elle avait finis par se détacher pour le romancer et le voir sous un aspect joyeux.
Finalement, tout ce qui se produisait était extérieur à sa personne. Elle pouvait être atteinte mais, c’était dans un degré minimum et acceptable. Finalement le danger que représentait les vampires ou autre race pouvaient se valoir aux risques d’attentats – seul réel danger qu’elle avait en tête avant son arrivée à Nakanoto. Et même si le sujet était sérieux, on pouvait toujours s’en détacher pour continuer à vivre sa vie comme avant.
Elle pouvait donc rester joyeuse, croquer la vie à pleine dent sans se poser de question, ni de remise en question. Aujourd’hui, on lui apportait plus qu’un bouleversement de réalité, on lui pointait du doigt une nouvelle nature, une réalité propre à elle-même. Une part d’elle-même qu’elle pensait atypique, certes mais, pas aussi contre nature.
Aujourd’hui, Thomas venait de mettre un gros coup de pied dans son mur de Berlin pour lui annoncer qu’elle avait tout un monde à découvrir, toute une nature à apprivoiser et un questionnement sur sa propre personne et son identité à effectuer. C’était loin d’être extérieur, loin d’être rassurant et loin d’être joyeux.
Elle se devait de prendre cette nouvelle vie comme une adulte. Au placard la jeune adulte, tu es beaucoup trop idyllique pour supporter cet instant et le surmonter.
« Ces trois races coexistaient paisiblement. La première, les humains, t’es très connue puisqu’elle n’a pas changé à travers les siècles. La deuxième, les sorciers, étaient des humains. La différente était dans la magie qui résidait à l’intérieur d’eux. Celle-ci se manifestait en se libérant sous le coup des émotions. Et les Sorciers étaient capables de la ressentir chez les autres sorciers à travers un simple contact. »Les émotions.
Les fameuses, les seules, les légendaires… émotions de Lin. Thomas apparaissait devant elle avec des réponses à des questions qu’elle pensait déjà avoir mis de côté. Elle avait oublié ses parties d’elle-même qui n’avait pas d’explication, ni de fondement logique et ordonné. Finalement, Lin avait appris, malgré elle, à expliquer l’inexplicable.
Elle avait trouvé des excuses à des événements inexcusables et hors de contrôle. Elle avait appris à contrôler ses excès d’émotion, surtout les négatives et avait adopté cette positive attitude parce qu’elle n’avait pas vraiment le choix. Elle qui pensait ne pas contrôler sa force, que le flux sanguin des humeurs pouvaient jouer sur la force humaine – oui, elle avait tout inventé ! – aujourd’hui, à plus de vingt ans, elle comprenait : enfin.
Elle comprenait qu’elle n’était pas bizarre, ni trop émotive. Elle prit le temps de regarder ses mains, mains si souvent témoin d’action paranormale que son esprit avait tenté – tant bien que mal – d’expliquer. Comme si, le surnaturel n’était pas envisageable, non acceptable.
Qui l’aurait crus ? Qui aurait crus qu’une amoureuse de la romance comme Lindiya, mettrait de côté la magie pour le rationnel. Elle qui aimait tant Harry Potter, pourquoi n’avait-elle pas accepté, le tant d’un instant, que ce n’était pas parce qu’elle ne parlait pas le fourchelangue que la sorcellerie n’était pas loin ? Que certes, elle ne voyageait pas dans le temps après un rite mais que pour autant, il n’avait pas de fondement légitime. Pourquoi n’avait-elle pas crus que tous ces romans ne cachaient pas une part de vérité ?
Qu’on n’avait pas besoin d’avoir un éclair sur le front, les cheveux roux ou que sais-je encore pour abriter en soi de la magie. C’était fou. C’était dingue. C’était aussi exaltant qu’effrayant.
« Déjà rien que ça, Lin. Quand nous nous prenons la main, tu ressens bien que ce n’est pas pareil que si tu prends la main d’une autre personne. Et non, tu n’as pas eu le coup de foudre pour moi. Même si cela serait un très beau compliment. Et puis, tu sais grâce à Elena que ce n’est pas possible. »
Lin ne put s’empêcher de sourire, il était vrai qu’elle avait immédiatement ressentis comme un courant d’électricité – qu’elle avait assimilée à un coup de foudre – avec Thomas pendant leur échange sur le parquet de la salle de réception de la ville. Si on ne pouvait retirer au sorcier qu’il était bon danseur, découvrir son homosexualité avait mis un terme à un potentiel jeu de drague entre les deux jeunes gens. Et pourtant, dès qu’elle le touchait, la jeune femme se sentait attirée vers le gentleman sans donner de raison valable à cette alchimie.
C’était de la magie, le coup de foudre était-il donc de la magie ? Lin espérait que non, elle aimait beaucoup trop l’idée qui se cachait derrière.
Lin ne put s’empêcher de sourire doucement face à l’invitation de Thomas de retenter l’expérience. Elle posa donc sa petite paume sur celle douce du sorcier. C’était là, comme un lien invisible, une petite lumière qui les mettez sur la voie. Elle le percevait d’avantage dorénavant qu’elle savait ce que cela représentait. C’était presque rassurant.
« Quoi qu’il en soit, les sorciers, avec le temps, ont appris à canaliser cette magie et à l’utiliser à travers des sorts et des rituels. »
On se rapprochait donc de la magie comme dans Outlander… oh non, c’était niet, Lin ne voulait pas du tout retourner vivre dans le passé. Jaimie ne lui disait rien du tout, elle savait pouvoir trouver pareil homme voir meilleur même dans son époque.
« Certains s’en sont servis pour aider les autres, d’autres ont tenté d’imposer leur supériorité. Enfin, cela resta longtemps ainsi… Jusqu’à la Grande Chasses aux Sorciers.
Je ne sais pas si c’est la peur ou la jalousie qui a provoqué cela. En tout cas, encore la fin du Moyen-Âge et le début de la Renaissance, les humains se sont mis à traquer les sorciers, voulant mener un génocide. Les Sorciers, étant déjà bien moins nombreux, prirent la décision de se cacher et d’effacer leur existence au monde entier. Ainsi, les Sorciers devinrent une légende aux yeux des autres races et beaucoup nous pensent disparus. Mais ce n’est pas le cas ! Nous continuons à vivre parmi les humains, dans une certaine mesure, mais personne ne nous remarque parce qu’ils ne le peuvent pas, tout simplement. A moins d’être témoin d’un sort. »
Cet épisode sombre de l’histoire, tout le monde la connaissait : vampire comme humain comme sorcier. Que les sorciers existaient ou non n’excusait en rien ce génocide. C’était une preuve accablante de la connerie humaine qui pouvait justifier toutes les tentatives d’échappement. Lin baissa les yeux sur ses mains, elle aussi aurait donc été trainé sur le bucher, elle n’y avait jamais pensé avant cet instant.
« Pour répondre à ta question, tu ne pouvais pas savoir être une sorcière par toi-même. Habituellement, c’est les parents qui l’apprennent à leurs enfants. Et pour peu que tes parents soient humains, ils ne pouvaient pas le savoir non plus. Mais pourtant, c’est bien là, Lin. Je l’ai senti en toi au bal. Et j’ai bien compris aussi, ce jour-là, que tu n’avais aucune connaissance de notre univers. Tu n’aurais, sinon, tout simplement pas réagi comme tu as réagi là-bas. »
Lin ne pouvait nier que le bal lui avait remué les tripes. Pourtant, il était logique qu’après l’existence des vampires, elle devait bien s’attendre à trouver d’autres espèces surnaturelles dans les environs. C’était comme si Nakanoto concentrait toutes les races en son sein pour donner un cocktail explosif et des tensions sans pareils.
Auparavant, le doute n’aurait jamais trouvé le chemin de sa conscience. Elle était bien droite dans ses bottes et dans sa vie, elle savait où aller, certaine de sa voie et de sa route.
« C’est véridique je ne le savais pas et, je n’avais aucun doute apparent pour me mettre sur la voie… »
Elle prit une gorgée de café tout en regardant dans le vide. Elle essayait, tant bien que mal, de retrouver dans son esprit d’autres preuves de la magie chez elle. On croyait aux esprits chez elle mais, cela ne lui été jamais venu à l’idée de pratiquer le « ouija » ou que sais-je encore. Elle y croyait sans vraiment chercher à se le prouver.
« Comment la magie se révèle ? Existe-t-il des sors en particulier, des baguettes magiques, des rituels ? Les sorciers sont tellement romancer depuis des années que c’est difficile de s’en faire une idée précise… »
Le regard perdu dans ses paumes qu’elle avait ouverte pour les regarder, Lin se posait des tonnes de question sans vraiment accepter qu’elles germaient dans sa tête. C’était comme dire « oui » à l’impensable. C’était un moment hors du temps.
« Que suis-je précisément ? Comment je peux apprendre à contrôler cette magie alors que je ne sais même pas comment la faire apparaitre ? »
Lin n’arrivait pas à prendre conscience de la tournure des événements. Elle regardait ses mains, ses doigts et même ses paumes pour y voir une quelconque forme de magie. Comment cela se manifestait-il ? Elle se souvenait dorénavant… il lui était arrivé plusieurs fois de prendre peur dans son salon. Absorbée par sa lecture, les émotions à fleur de peau, les larmes aux yeux, les sanglots qui arrivent et une flamme de bougie qui s’intensifie sans aucune raison, touche les bords métallisés du porte bougie et s’enflamme sans que la jeune femme ne sache quoi faire.
Si elle jeté instinctivement de l’eau dessus, elle avait remarqué que la flamme se calmait bien avant qu’elle agisse. C’était donc ses émotions qui avait agis ? Mais comment ça fonctionnait ?
« Peut-être que finalement ça fonctionne comme le chakra dans Naruto ? Ça serrait vachement classe mais assez, ridicule aussi… Je manque trop de coordination pour réussir tous ses mouvements de doigt je préviens… »
Elle avait vécu tellement d’instant hors de contrôle comme cet épisode de la bougie. Des instants importants et porteurs d’une vérité que la jeune femme avait appris – avec beaucoup de facilité – à mettre dans un coin de sa mémoire sans jamais y faire attention. Avait-elle eu peur d’être prise pour une folle ? Je pense plutôt qu’elle était incapable de donner une explication rationnelle lui permettant d’appréhender ces moments.
« Enfin, si je ne savais rien… Qu’est-ce que cela implique pour le monde des sorciers et moi ? J’ai peur Thomas… Comment trouver ma place dans un monde qui n’est pas le mien ? Enfin, que je pensai ne pas être le mien. »
Thomas Tel#101413#101413#101413#101413#101413#101413#101413
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
Race : Sorcier
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Mer 21 Aoû 2019 - 22:28
The Beauty in the Forest
Feat Alyssa O'Brien, Lindiya Juhel & Thomas Tel
Pendant toute mon explication, l’attention de Lin était focalisée sur moi et sur l’histoire des Sorciers que je lui narrais. De temps en temps, il était possible de voir son expression changer. Si d’abord elle acceptait enfin de voir ce qui était sous son nez, elle passait de temps en temps par une certaine excitation, avant de reprendre un air sérieux et de hocher de la tête avec compréhension. Tout était là, devant elle. Il avait juste fallu quelqu’un pour le lui dire. Dans un silence total, elle écoutait et ouvrait enfin les yeux sur ce qu’elle était. Elle pourrait enfin devenir une Sorcière épanouie, une fois sa magie sous son contrôle. Plus d’accidents, de bris. C’était une nouvelle vie qui s’offrait à elle, même si le chemin serait long.
Une fois que j’eu fini, elle regarda un instant le vide pour prendre le temps de tout remettre en place. Ce n’était pas étant, cela faisait tout de même pas mal d’information à intégrer. Et il y allait en avoir d’autres encore. Il lui fallait bien un cours accélérer pour rattraper tout ce qu’elle ne savait pas encore sur elle et sa nature. Elle finit par poser les questions qui lui vinrent en tête. Et on peut dire que la première me fit sourire.
Pour allier le geste à la parole, je prononçais le nom de mon sort d’hydrokinésie pour faire léviter une nouvelle fois une goute de ma boisson et je lui fit prendre la forme d’un anneau entre mes deux mains. L’anneau se divisa ensuite en petites gouttes bien rondes qui se mirent à tourner avant de rejoindre la tasse.
Je pris les mains de Lin dans les miens, dans un mouvement de réconfort. Même si elle ne se voilait plus la face, la vérité la terrifiait. C’était nouveau, c’était grand. Il était facile de comprendre qu’elle était perdue dans ce nouveau sans même y avoir posé ne serait-ce qu’un seul pied.
Puisque je mettais les pieds dans le plat, il était peut-être temps de parler de la communauté sorcière et de mon rôle dans celle-ci.
Je retirais mes mains pour prendre une gorgée de mon café, tant qu’il était encore chaud.
Une fois que j’eu fini, elle regarda un instant le vide pour prendre le temps de tout remettre en place. Ce n’était pas étant, cela faisait tout de même pas mal d’information à intégrer. Et il y allait en avoir d’autres encore. Il lui fallait bien un cours accélérer pour rattraper tout ce qu’elle ne savait pas encore sur elle et sa nature. Elle finit par poser les questions qui lui vinrent en tête. Et on peut dire que la première me fit sourire.
Thomas ▬ « Non, nous n’utilisons pas de baguette. Nous nous servons de la magie en nous et, éventuellement, de notre corps si besoin. Pour lancer un sort, nous avons juste besoin d’une formule. Parfois, il faut un geste bien précis pour le faire fonctionner. Pour d’autres, la gestuel ne sert qu’à contrôler le sort en question. Et certains n’en n’ont tout simplement pas besoin. Prenons par exemple mon sort de bouclier, d’hydrokinésie et de soin.
Pour le bouclier, j’ai besoin de tendre la paume de la main pour le faire apparaitre. Et c’est grâce à ma main que j’oriente le bouclier. Pour l’hydrokinésie, c’est principalement le geste qui me permet de manipuler l’eau à ma guise. Elle accompagne mes mouvements et c’est grâce à cela que je lui fais faire ce dont j’ai envie. Par contre, j’ai pas besoin de geste pour me soigner. Je dois juste penser à l’endroit de ma blessure. Après, j’ai plus de facilité à me soigner si je la vois que si je ne la vois pas. »
Pour allier le geste à la parole, je prononçais le nom de mon sort d’hydrokinésie pour faire léviter une nouvelle fois une goute de ma boisson et je lui fit prendre la forme d’un anneau entre mes deux mains. L’anneau se divisa ensuite en petites gouttes bien rondes qui se mirent à tourner avant de rejoindre la tasse.
Thomas ▬ « En ce qui concerne ce que tu es, je pense que tu es une métisse. C’est-à-dire qu’un de tes parents est sorcier et que l’autre est humain. Tu es donc un peu moins puissant d’un sorcier de sang pur qui peut apprendre cinq sorts au maximum, là où tu devras surement te limiter à trois.
Contrôler la magie s’apprend, mais pas en claquant des doigts. Il faut de longues années de pratique. Comme je te l’ai dit, les parents apprennent aux enfants. Ou ces derniers se rendent dans une école de magie pour faire leur apprentissage. Apprendre à contrôler sa magie et des sortilèges se fait durant de longues années. Les élèves choisissent les magies et les sorts qu’ils veulent apprendre avec leurs maitres. Parfois, cela se fait rapidement, parce que le sorcier à des affinités avec ce type de magie, parfois, ça ne marche simplement pas parce qu’aucune affinité. Il y a aucun mouvement compliqué ou suite de mouvement à enchainer très vite, par contre. Je te rassure.
Tu me demandais s’il y avait des sorts particuliers. Je dirais plutôt qu’il y a des types de magies. Des magie élémentaire, mentale ou de l’esprit, manipulation du temps et de l’espace, du corps, de protection… Le choix est large. Je pense que tu trouveras rapidement celles qui te correspondent le mieux.
En ce qui concerne les rituels, ce sont des sorts plus puissants. Ils demandent des reliques. Ce sont des objets remplis de magie d’un certain type et ils sont utilisés pour amplifiés les effets des sorts. Avec une relique, par exemple, je pourrais déplacer des volumes d’eau bien plus importants. »
Je pris les mains de Lin dans les miens, dans un mouvement de réconfort. Même si elle ne se voilait plus la face, la vérité la terrifiait. C’était nouveau, c’était grand. Il était facile de comprendre qu’elle était perdue dans ce nouveau sans même y avoir posé ne serait-ce qu’un seul pied.
Thomas ▬ « Tu t’y feras une place, j’en suis certaine. Même si je pense que tu seras toujours entre deux mondes par le fais que tu sois métisse. Mais tu dois voir ça comme plus l’enfant d’un couple franco-japonais. Tu appartiens aux deux mondes et une place s’y trouve pour toi dans chacun des deux communautés. Ne t’en fais pas. Je serais là pour t’épauler. Même si je ne pourrais pas souvent être là à tes côtés. »
Puisque je mettais les pieds dans le plat, il était peut-être temps de parler de la communauté sorcière et de mon rôle dans celle-ci.
Thomas ▬ « Tu sais, chez les sorciers, nous vivons cachés mais nous avons notre petit monde. Dans chaque pays, pour dire ainsi, on peut trouver des écoles, des hôpitaux, un gouvernement sorcier, un palais de justice… Tu auras l’occasion d’en apprendre plus en temps voulu. »
Je retirais mes mains pour prendre une gorgée de mon café, tant qu’il était encore chaud.
Thomas ▬ « Pour le moment, concentrons-nous sur le gouvernement. Nous appelons ça des Enclaves où on retrouve les Enclavistes. Ce sont les hauts-dirigeants sorciers. Au Japon, nous sommes neuf. Aucun n’est au-dessus des autres et chacun à son poste. Un peu comme le ministre de l’intérieur ou de la culture chez les humains. Mais non avons pas de Premier Ministre.
Ce que tu dois retenir pour le moment, c’est surtout la loi du Secret. C’est une loi qui nous interdit de révéler notre nature aux autres races. Je sais que tu auras surement envie de le faire. J’en ai moi-même envie de temps en temps. Mais on ne peut pas. La blessure qu’a causé la Chasse aux Sorcières est encore trop fraiche dans notre histoire pour la plupart d’entre nous pour cela. Mais il te sera possible de rencontrer d’autres sorciers pour en parler et en apprendre plus sur toi et ta magie. »
"La loi du Secret"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 15 Sep 2019 - 16:14
Mains au chaud au creux des paumes de Thomas, Lin ne put s’empêcher de sourire de réconfort. Dans tout ce chamboulement, elle avait eu une chance immense de trouver ce sorcier sur le chemin. Qui de mieux et de plus encourageant pour amorcer un changement aussi radicale de la meilleure des façons. Reconnaissante, Lin serra d’avantage les mains de Tom. Peut-être y trouvait-elle un point d’ancrage bien fiché au sol en sa présence. Le retour à soi-même une fois le sorcier parti risquait d’être brutal mais, elle préférait mettre de côté cet instant pour profiter du moment présent.
Par contre, c’était mort. Lin voulait une baguette magique et faire semblant que ça lui était utile. C’était décidé et bien ancré dans sa tête ! « Especto pranonum » : boum ! Un oiseau fait en… écoutez, en eau si on prenait l’élément du sorcier en face d’elle qui lui expliquait la pratique de la magie avec des démonstrations. Sourcils froncés, la jeune sorcière (et oui, on peut dorénavant l’employer sans rougir) essayait de tout assimiler et de comprendre par la même occasion tous ce qui lui était expliqué.
La magie se trouvait beaucoup plus complexe que prévu. D’un côté, ça lui rappelait un peu des références lu plus jeune. C’était probablement le cerveau adulte qui avait rendu le tout bien compliqué.
« En ce qui concerne ce que tu es, je pense que tu es une métisse. […] »
D’un soupir, Lin prend le temps de songer à cette éventualité. De qui cela pourrait-il venir ? Si sa mère avait le don de magnétisme, la jeune femme ne pensait pas que la totalité de la magie venait d’elle. Ce qui était bien dommage car, la deuxième option se tournait vers son père biologique. Absent de sa vie depuis toute petite, elle ne savait de lui que sa « fin » dans sa vie de petite fille, l’alcool était finalement un gouffre sans fin et la fillette, n’avait pas souhaité rester. Le temps, l’absence, la distance et le manque d’investissement a conduit les deux êtres à ne plus se donner de nouvelle, ni de signe de vie. C’était comme un GPS perdu dans une zone sans signale.
Cela n’avait jamais affecté la jeune femme. Toujours portée sur le positivisme, elle savait regarder au-delà. De cette absence, un autre homme avait pu rentrer dans sa vie pour l’élever comme son propre enfant. Tout est bien qui finissait bien, Lin avait eu un papa pour venir la chercher à l’école, pour faire peur aux enfants méchants, un papa pour la serrer dans ses bras, un papa pour faire peur à ses petits copains et le meilleur des papas. Un peu brutal, un peu impulsif, un peu brillant mais, avec un cœur grand sur l’univers. Lin tenait de lui son mauvais carafon du matin et sa générosité sans limite.
Penser à cet être d’exception dans sa vie, Lin ne pouvait que se sentir mieux. Elle utiliserait le sang froid de sa mère et le courage de son « père » pour marcher dans cette nouvelle vie sans problème.
« […] Mais tu dois voir ça comme plus l’enfant d’un couple franco-japonais. Tu appartiens aux deux mondes et une place s’y trouve pour toi dans chacun des deux communautés. […] »
D’un sourire Lin accueille chaque parole du sorcier.
« Ecoute, tant que je peux continuer à manger des sushis avec des baguettes sans avoir l’air d’un manchot car oui, j’ai pris des cours particuliers, tout en pouvant manger mon bœuf bourguignon sans me sentir comme une traitresse. Tout baigne ! »
C’était étrange d’adopter la technique des blagues dans pareil situation. C’était cependant, le seul moyen que possédait la jeune femme pour détendre l’atmosphère et réussir à respirer d’avantage. Elle étouffait dans cette petite pièce et elle mourrait de chaud en ce froid mois de novembre. Toutes ces informations n’avaient d’un seul remède : le temps.
Du temps et de l’espace, Lin savait au plus profond d’elle-même qu’un long travail l’attendait. Plus que de découvrir un nouveau monde, elle allait bientôt devoir apprendre à se connaître de nouveau. Elle gardait en elle sa personnalité, celle-ci ne changerait probablement jamais et pourtant, de nouveaux facteurs allaient venir façonner sa personne. Cela finirait forcément par avoir un nouvel impact dans sa vie et sa perception du monde. Ça serrait long, fastidieux, douloureux et sacrément emmerdant : oui non car ça venait vraiment comme une crotte de pigeon quand tu te promènes avec ton crush.
Cependant, elle aurait des gens autour d’elle pour l’épauler. Et puis, elle n’était finalement pas si seule que cela, Alyssa finirait bien par rentrer. Elle aurait une épaule sur laquelle se confier. Tout irait bien.
« […] Ce que tu dois retenir pour le moment, c’est surtout la loi du Secret. C’est une loi qui nous interdit de révéler notre nature aux autres races. Je sais que tu auras surement envie de le faire. J’en ai moi-même envie de temps en temps. Mais on ne peut pas. La blessure qu’a causé la Chasse aux Sorcières est encore trop fraiche dans notre histoire pour la plupart d’entre nous pour cela. Mais il te sera possible de rencontrer d’autres sorciers pour en parler et en apprendre plus sur toi et ta magie. »
Elle voulait quoi déjà ? Ah oui, se confier à ses proches. Et bien, non. Oups. Cette nouvelle information avait pour mérite de renfrogner de nouveau la jeune adulte. C’était pourtant logique, les sorciers ne seraient pas restés très longtemps cachés si toutes les petites pipelettes du monde des chapeaux pointus s’étaient mises à raconter leurs petites histoires. De ce fait, elle comprenait.
Les yeux perdus dans le vague, la métisse regardait sans vraiment y faire attention ses paumes. Elle respira lentement, son cœur battait-il d’euphorie ou d’appréhension ? Sûrement un mélange explosif des deux. Lin était impatiente d’en découvrir plus, elle se demandait bien quel magie lui conviendrait, elle ne savait pas encore comment s’en servir mais, il était grand temps de reprendre le contrôle sur sa vie.
Elle devait faire un choix. Apprendre aux côtés d’un sorcier comme Thomas, pouvait-il ne serrais-ce que lui consacrer autant de temps ? Le sorcier semblait très occupé et investi dans le monde caché des baguettes magiques. Il lui restait donc l’école. Cependant, c’était un choix qui semblait évident mais difficile à encaisser. Il fallait vraiment qu’elle reparte du début même au sein des institutions. C’était comme naître une seconde fois, devenir de nouveau dépendant d’être extérieur. Cette simple idée de dépendance donnait des envies de meurtre à la jeune femme qui s’était toujours battus pour ne dépendre que d’elle-même.
Elle inspira, plus de devoir dépendre d’hommes et femmes – qui, ont l’espéraient serraient commode – Lin devrait sacrifier une partie de sa vie. Notamment de sa vie d’humaine. Elle était en deuxième année de droit franco-japonnais, le rythme était intense et beaucoup trop prenant pour réussir à suivre une autre formation pleinement. Sauf si la sorcière était capable de contrôler le temps à l’aide d’un collier comme Hermione, elle devait faire un choix. Elle trouvait ses études indigestes mais intéressante, elle ne savait pas encore quel futur l’attendrait mais elle se savait apte à terminer cette licence.
Malgré tout, la magie s’imposait à elle beaucoup trop violemment depuis un certain temps. Les vases qui explosaient, les verres qui lui tombaient en miette dans les mains, ses émotions décuplées par les événements et la fatigue lui devenaient incontrôlable. Elle devenait un danger pour elle et autrui. L’école devenait donc une obligation qui ne pouvait pas être remis à plus tard.
Poings serrés sur cette décision, Lin prit une grande inspiration avant de partager ce moment avec Thomas.
« Je réfléchis depuis tout à l’heure mais finalement, la décision est sans appel. Je ne peux pas rester dans ce flou magique – aussi fou soit-il – je sentais depuis peu que je perdais pied, prendre le contrôle sur ce nouvel aspect de ma personne va me permettre de marcher droit sans avoir l’impression constant que mon string me rentre dans les fesses. Conclue-t-elle en rigolant doucement. Je vais lâcher mes études, faire une pause, le temps de suivre cette formation à durée indéterminée à l’école des sourciers. Le château a plutôt intérêt à être encore plus classe que Poudlard sinon je sèche. »
Lin reprit une gorgée de son café pour le finir d’une traite.
« Je tiens juste à te prévenir que je vais devenir la sorcière la plus badasse de l’univers. Préparez-vous, je vais tout démonter sur mon passage. Et si je finis pas à Griffondor, je fais grève de la faim. »
Thomas Tel#101887#101887#101887#101887#101887#101887#101887
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
Race : Sorcier
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #0099FF
Avatar : Kaito (Vocaloid)
Date d'inscription : 13/09/2016
Nombre de messages : 577
Emploi/loisirs : Pianiste
Yens : 147
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Mer 16 Oct 2019 - 14:34
The Beauty in the Forest
Feat Alyssa O'Brien, Lindiya Juhel & Thomas Tel
Finalement, Lin prenait ça avec le sourire. Ce qui n’était pas plus mal. L’inquiétude et la peur de l’inconnu avaient laissé place à la l’euphorie de la curiosité et de l’avenir. Il y avait tant de possibilités pour elle. Et moins de problèmes maintenant qu’elle allait pourvoir contrôler ses pouvoirs. Bien sûr, ça ne se ferait pas en quelles jours. Mais c’était déjà une bonne perspective d’avenir. J’avais hâte de voir ce qu’elle allait devenir, quelles magies elle allait apprendre. Peut-être deviendrait-elle une pyromancienne, ou une manipulatrice de lumière. Quoi qu’il en soit, je comptais bien suivre son parcours avec attention.
Je terminais donc de boire mon café. Je n’avais plus rien à faire ici, si ce n’était lui donner quelques renseignements supplémentaires pour pouvoir se rendre à notre école. Cela serait au tour d’Elena de s’occuper d’elle, en tant que directrice. Pour sûr que cela ferait une bonne surprise pour la demoiselle qui se trouvait en face de moi. Demoiselle qui prit une grande inspiration, au passage, pour conclure notre rencontre du jour.
Lin était regonflée à bloc. Peut-être visait-elle un peu plus haut qu’elle ne le devrait. Mais je ne voulais en aucun cas briser ses espoirs naissants. Je me comptais de rire d’un rire franc et sincère.
Sur ces mots, je me levais et je me dirigeais avec mon amie vers la sortie. Je me rhabillais de mon manteau avant les dernières embrassades, puis je me m’avançais jusqu’à la voiture. C’était une bonne chose de faite. Une chose en moins à laquelle penser dans l’absolu. Maintenant, il me fallait rentrer vu qu’une nouvelle affaire m’attendait déjà. Une fois rentré, j’étais certain de m’installer derrière mon bureau pour mener l’enquête sur cette dénommée Alyssa O’Brien. On ne pouvait décemment pas la laisser errer dans la nature dans cet état. Son mal était indubitablement sorcier, c’était donc à nous de résoudre son problème.
Je terminais donc de boire mon café. Je n’avais plus rien à faire ici, si ce n’était lui donner quelques renseignements supplémentaires pour pouvoir se rendre à notre école. Cela serait au tour d’Elena de s’occuper d’elle, en tant que directrice. Pour sûr que cela ferait une bonne surprise pour la demoiselle qui se trouvait en face de moi. Demoiselle qui prit une grande inspiration, au passage, pour conclure notre rencontre du jour.
Thomas ▬ « En effet, tu vas pourvoir te reprendre en main en toute connaissance de cause. Sans vouloir t’influencer, je pense que tu as fait le bon choix. Cela te permettra d’aller de l’avant et de mieux faire connaissance avec toi-même. Et puis, ce n’est qu’une étape de plus dans ta vie. Après, tu pourras pleinement reprendre tes études tout en étant toujours dans la fleur de l’âge. Après tout, je ne sais plus si je te l’ai dit mais tu disposes, au bas mot, d’une bonne cinquantaine d’années de plus à vivre par rapport à une humaine. »
Lin était regonflée à bloc. Peut-être visait-elle un peu plus haut qu’elle ne le devrait. Mais je ne voulais en aucun cas briser ses espoirs naissants. Je me comptais de rire d’un rire franc et sincère.
Thomas ▬ « Nous verrons en temps voulu, ma chère. Il va falloir travailler dur pour prétendre à ce titre. »
Sur ces mots, je me levais et je me dirigeais avec mon amie vers la sortie. Je me rhabillais de mon manteau avant les dernières embrassades, puis je me m’avançais jusqu’à la voiture. C’était une bonne chose de faite. Une chose en moins à laquelle penser dans l’absolu. Maintenant, il me fallait rentrer vu qu’une nouvelle affaire m’attendait déjà. Une fois rentré, j’étais certain de m’installer derrière mon bureau pour mener l’enquête sur cette dénommée Alyssa O’Brien. On ne pouvait décemment pas la laisser errer dans la nature dans cet état. Son mal était indubitablement sorcier, c’était donc à nous de résoudre son problème.
"Travail, toujours du travail"
Etilya sur DK RPG
Contenu sponsorisé
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|