Entre fille et garçon
2 participants
Taichi Tomoe Lizenko#96521#96521#96521#96521#96521#96521#96521
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
Race : Sorcière
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Sam 10 Fév 2018 - 0:24
Taichi Tomoe Harue Ren Yukimura
« Anata jishin ni naru -Devenir soi-même- »
feat Akatsuki (Log Horizon) | Fiche d'identité
|
Physique
« Petite mais mignonne »
Devant le miroir triptyque, une jeune fille s’obstinait à attacher ses très longs cheveux d’un noir de jais avec des reflets violacés . Elle mesure environ 1m50, ne la faisant paraître que plus petite encore quand on regarde ses cheveux. Ces derniers s’avèrent d’une longueur quasi-égal à sa propre taille, d’où l’origine ardue de la tâche. Une frange cache son front et rejoint ses sourcils fins. De chaque côté de son visage délicat, se trouve des mèches plus courtes que le reste de la chevelure car elles ne tombent pas en-dessous de son visage.
Ses yeux, de couleur mauve, laissent transparaître tout l’agacement qu’engendre sa tentative de se faire une queue de cheval. Un petit nez aquilin se trouve légèrement retroussé sous l’énervement, en correspondance avec ses lèvres fines légèrement mordues par ses dents blanches.
Les formes de l’adolescente sont harmonieuses. Elle possède une poitrine moyenne, et une silhouette fine. La première ne détonne pas avec la seconde. Aucune graisse sur son corps, on distingue même une fine musculature, entretenue avec la plus grande des attentions. Cependant, dans son dos -entres ses omoplates- une cicatrice pâle en forme de croissant de lune sommeil. Cette cicatrice est la relique de son unique sortie, en famille, en dehors de la sécurité de sa maison.
Même si elle n’est pas grande en taille, son buste est grand, donnant l’impression lorsqu’elle est assise qu’elle est plus grande qu’en réalité. Chez elle tout est petit, ce qui lui donne un charme prononcée. On pourrait presque la prendre pour une petite fille.
La chevelure vaincue, la jeune fille aux allures de fillette ouvre le placard et en tire des vêtements sans formes. Un pantalon large, dans un ton terre, dissimulant ses jambes fines et gainées et donnant à ses pieds un aspect plus petit qu’ils ne le sont vraiment. Une chemise, à l’allure traditionnelle, qui est aussi moulante que le pantalon est large. Ce haut est dans le ton ardoise bleutée, avec des attaches rouges brique. Ainsi vêtue, elle donne l’impression d’être une ninja d’antan. A l’instar de ces combattants, elle attache à son côté son wakizashi. Cette arme au tranchant affûté, dont elle prend le plus grand soin, est légèrement courbe et ressemble au katana en plus petit.
Un rapide coup d’œil à ses reflets avant de quitter la pièce, prouve à quel point son apparence –limite de garçon- lui importe peu. Pourtant, dans la penderie restée ouverte, on peut apercevoir quelques tenues plus féminines telles que des yukata, kimono ou même une robe.
Qui sait un jour peut-être les utilisera-t-elle pour mettre son petit nez dehors ?
Ses yeux, de couleur mauve, laissent transparaître tout l’agacement qu’engendre sa tentative de se faire une queue de cheval. Un petit nez aquilin se trouve légèrement retroussé sous l’énervement, en correspondance avec ses lèvres fines légèrement mordues par ses dents blanches.
Les formes de l’adolescente sont harmonieuses. Elle possède une poitrine moyenne, et une silhouette fine. La première ne détonne pas avec la seconde. Aucune graisse sur son corps, on distingue même une fine musculature, entretenue avec la plus grande des attentions. Cependant, dans son dos -entres ses omoplates- une cicatrice pâle en forme de croissant de lune sommeil. Cette cicatrice est la relique de son unique sortie, en famille, en dehors de la sécurité de sa maison.
Même si elle n’est pas grande en taille, son buste est grand, donnant l’impression lorsqu’elle est assise qu’elle est plus grande qu’en réalité. Chez elle tout est petit, ce qui lui donne un charme prononcée. On pourrait presque la prendre pour une petite fille.
La chevelure vaincue, la jeune fille aux allures de fillette ouvre le placard et en tire des vêtements sans formes. Un pantalon large, dans un ton terre, dissimulant ses jambes fines et gainées et donnant à ses pieds un aspect plus petit qu’ils ne le sont vraiment. Une chemise, à l’allure traditionnelle, qui est aussi moulante que le pantalon est large. Ce haut est dans le ton ardoise bleutée, avec des attaches rouges brique. Ainsi vêtue, elle donne l’impression d’être une ninja d’antan. A l’instar de ces combattants, elle attache à son côté son wakizashi. Cette arme au tranchant affûté, dont elle prend le plus grand soin, est légèrement courbe et ressemble au katana en plus petit.
Un rapide coup d’œil à ses reflets avant de quitter la pièce, prouve à quel point son apparence –limite de garçon- lui importe peu. Pourtant, dans la penderie restée ouverte, on peut apercevoir quelques tenues plus féminines telles que des yukata, kimono ou même une robe.
Qui sait un jour peut-être les utilisera-t-elle pour mettre son petit nez dehors ?
Caractère
« Dualité »
Comment vous décrire cette adolescente ? Après tout, elle est à la fois complexe et simple.
Taichi Tomoe est une personne solitaire à la limite de l’agoraphobie pour dire vrai. Elle n’était jamais sortie de chez elle –sauf pour aller à l’académie- lorsqu’elle était petite, ou plus exactement une seule fois … qui s’est mal terminé. Cet aspect de sa personnalité, lui a fait développer un côté très associable. Il faut dire que vivre en vase clos avec sa famille, puis sous la coupe d’un hunter et enfin seule dans petite maison traditionnelle : ça laisse des traces.
Elle est d’un scepticisme à toute épreuve aussi. Tout peut être discuté, ou plus exactement, tout doit être discuté et surtout vérifié. Les informations qu’on lui donne, ne sont valables et utilisables qu’après ces deux conditions. Sinon elle les stocks dans un coin de sa mémoire, et ne s’est sert pas.
Solitude, peu sociable & scepticisme. Voilà ses trois plus gros défauts.
Sa vie actuelle l’amène à sortir de sa petite maison de manière régulière, ce n’est pas pour autant qu’elle apprécie de le faire. Cependant elle s’obstine à sortir, à affronter courageusement sa peur du monde et des mauvaises rencontres. Lorsqu’elle quitte son abri, c’est pour venir en aide aux autres. En allant s’occuper de personnes âgées, d’enfants orphelins –comme elle-, en distribuant des repas aux plus démunis ou encore en soignant leurs blessures.
Ouverture d’esprit et courage. Voilà bien deux qualités qu’elle possède.
Elle s’est majoritairement construite seule, et est -de ce fait- extrêmement indépendante. Elle supporte assez mal qu’on lui vienne en aide sous prétexte qu’elle ressemble à une enfant. C’est de la fierté, et elle l’avoue, cette dernière est bien souvent très mal placée. Elle veut prouver au monde entier, et surtout à son défunt père, qu’elle peut faire aussi bien que n’importe quel homme de son âge. Après tout, elle est une sang-pur.
Détermination, fierté et indépendance. Les bases de sa vie en solitaire.
Parfois, pourtant, son courage se transforme en impulsivité. Et là, et bien, la naïveté naturelle qu’elle porte à ce qui l’entoure, aux situations dangereuses se réveille d’un coup. Plus rien ne l’arrête quand elle réagit à l’instinct. Certainement pas les catastrophes qu’elle provoque d’ailleurs.
Impulsive et naïve. Etrange mélange pour cette jeune fille intelligente.
Parce que oui, Taichi Tomoe est ce qu’on appelle communément un petit génie. Elle satisfait sa curiosité à travers les livres, les films, les découvertes lors de ballades, les expériences qu’elle mène dans son bureau et surtout à travers son métier. Apprendre, découvrir et comprendre sont ses maîtres mots. Quand elle commence quelque chose, elle y va à fond. Toujours animée d’une passion sans borne ni faille pour tous les sujets qu’elle aborde, qu’ils soient maîtrisés ou non. La vie, la mort, la création, la destruction … tout est une source intarissables de connaissances.
Génie, curieuse et passionnée. Ce sont ces meilleures armes pour affronter son monde.
Vous l’avez sans doute compris, malgré ses peurs elle refuse de devenir une personne faible et fainéante. Toujours en mouvement, elle brille par son dynamisme permanent. Peu importe l’heure du jour –ou de la nuit-, elle est sur une activité soit physique, soit intellectuelle, ou caritative. Le repos, comme le disait son père, n’est pas utile pour les forts. Néanmoins trop peu de repos, la rend à fleur de peau. D’un naturel déjà sensible au départ, la fatigue ne l’aide en rien. Cette ennemie a même la fonction d’amplifier, d’exacerber sa sensibilité. Elle fera absolument tout ce qu’elle pourra pour ne pas qu’on la voit se laisser aller aux larmes. Ne pas montrer ses faiblesses, c’est survivre.
Dynamisme et sensibilité. Des attributs courants chez les adolescentes.
Un grand paradoxe sommeil en elle : l’utopisme. Elle y croit dur comme fer à un monde meilleur. Elle défendra cette idée bec et ongle si besoin en est. Pourtant son scepticisme lui fait régulièrement remettre en doute l’utilité de conserver dans son utopie toutes les parties. La faune ne serait-elle pas mieux sans les hommes pour la braconner et la réduire en esclavage ? La flore ne se développerait-elle pas mieux si elle pouvait le faire à sa guise, sans lien ni périmètre délimité ? Les créatures de la nuit ont-elles vraiment une place constructive dans le monde, comme peut l’avoir la petite araignée pourtant si détestée ? Au final, son utopie ne se passerait-elle pas des formes vivantes supposées supérieur pour se développer en toute quiétude ?
Utopiste. Décidément elle a la tête ancrée dans les nuages.
Bien entendu comme tout le monde, elle a aussi ses défauts.
Toute courageuse qu’elle est, il lui arrive d’être morte de peur. Entre la détermination et l’obstination, il n’y a qu’un seul pas bien souvent facile à franchir sans même y faire attention. Sa naïveté est aussi un défaut très prononcée, alors qu’avec son intellect elle pourrait la corriger. L’impulsivité dont elle peut faire preuve est souvent le moment où elle devrait redoubler de prudence. Et si nous parlions un peu de sa patience ? Tantôt très grande, tantôt inexistante. Elle varie comme la météo, selon l’activité de l’instant, tout comme sa tolérance.
La seule chose à retenir du caractère de cette petite, est qu’elle est comme un iceberg. Tout ne se découvre pas au premier coup d’œil. Après tout, c’est logique, sinon où se situerait le challenge de la rencontre ?
Taichi Tomoe est une personne solitaire à la limite de l’agoraphobie pour dire vrai. Elle n’était jamais sortie de chez elle –sauf pour aller à l’académie- lorsqu’elle était petite, ou plus exactement une seule fois … qui s’est mal terminé. Cet aspect de sa personnalité, lui a fait développer un côté très associable. Il faut dire que vivre en vase clos avec sa famille, puis sous la coupe d’un hunter et enfin seule dans petite maison traditionnelle : ça laisse des traces.
Elle est d’un scepticisme à toute épreuve aussi. Tout peut être discuté, ou plus exactement, tout doit être discuté et surtout vérifié. Les informations qu’on lui donne, ne sont valables et utilisables qu’après ces deux conditions. Sinon elle les stocks dans un coin de sa mémoire, et ne s’est sert pas.
Solitude, peu sociable & scepticisme. Voilà ses trois plus gros défauts.
Sa vie actuelle l’amène à sortir de sa petite maison de manière régulière, ce n’est pas pour autant qu’elle apprécie de le faire. Cependant elle s’obstine à sortir, à affronter courageusement sa peur du monde et des mauvaises rencontres. Lorsqu’elle quitte son abri, c’est pour venir en aide aux autres. En allant s’occuper de personnes âgées, d’enfants orphelins –comme elle-, en distribuant des repas aux plus démunis ou encore en soignant leurs blessures.
Ouverture d’esprit et courage. Voilà bien deux qualités qu’elle possède.
Elle s’est majoritairement construite seule, et est -de ce fait- extrêmement indépendante. Elle supporte assez mal qu’on lui vienne en aide sous prétexte qu’elle ressemble à une enfant. C’est de la fierté, et elle l’avoue, cette dernière est bien souvent très mal placée. Elle veut prouver au monde entier, et surtout à son défunt père, qu’elle peut faire aussi bien que n’importe quel homme de son âge. Après tout, elle est une sang-pur.
Détermination, fierté et indépendance. Les bases de sa vie en solitaire.
Parfois, pourtant, son courage se transforme en impulsivité. Et là, et bien, la naïveté naturelle qu’elle porte à ce qui l’entoure, aux situations dangereuses se réveille d’un coup. Plus rien ne l’arrête quand elle réagit à l’instinct. Certainement pas les catastrophes qu’elle provoque d’ailleurs.
Impulsive et naïve. Etrange mélange pour cette jeune fille intelligente.
Parce que oui, Taichi Tomoe est ce qu’on appelle communément un petit génie. Elle satisfait sa curiosité à travers les livres, les films, les découvertes lors de ballades, les expériences qu’elle mène dans son bureau et surtout à travers son métier. Apprendre, découvrir et comprendre sont ses maîtres mots. Quand elle commence quelque chose, elle y va à fond. Toujours animée d’une passion sans borne ni faille pour tous les sujets qu’elle aborde, qu’ils soient maîtrisés ou non. La vie, la mort, la création, la destruction … tout est une source intarissables de connaissances.
Génie, curieuse et passionnée. Ce sont ces meilleures armes pour affronter son monde.
Vous l’avez sans doute compris, malgré ses peurs elle refuse de devenir une personne faible et fainéante. Toujours en mouvement, elle brille par son dynamisme permanent. Peu importe l’heure du jour –ou de la nuit-, elle est sur une activité soit physique, soit intellectuelle, ou caritative. Le repos, comme le disait son père, n’est pas utile pour les forts. Néanmoins trop peu de repos, la rend à fleur de peau. D’un naturel déjà sensible au départ, la fatigue ne l’aide en rien. Cette ennemie a même la fonction d’amplifier, d’exacerber sa sensibilité. Elle fera absolument tout ce qu’elle pourra pour ne pas qu’on la voit se laisser aller aux larmes. Ne pas montrer ses faiblesses, c’est survivre.
Dynamisme et sensibilité. Des attributs courants chez les adolescentes.
Un grand paradoxe sommeil en elle : l’utopisme. Elle y croit dur comme fer à un monde meilleur. Elle défendra cette idée bec et ongle si besoin en est. Pourtant son scepticisme lui fait régulièrement remettre en doute l’utilité de conserver dans son utopie toutes les parties. La faune ne serait-elle pas mieux sans les hommes pour la braconner et la réduire en esclavage ? La flore ne se développerait-elle pas mieux si elle pouvait le faire à sa guise, sans lien ni périmètre délimité ? Les créatures de la nuit ont-elles vraiment une place constructive dans le monde, comme peut l’avoir la petite araignée pourtant si détestée ? Au final, son utopie ne se passerait-elle pas des formes vivantes supposées supérieur pour se développer en toute quiétude ?
Utopiste. Décidément elle a la tête ancrée dans les nuages.
Bien entendu comme tout le monde, elle a aussi ses défauts.
Toute courageuse qu’elle est, il lui arrive d’être morte de peur. Entre la détermination et l’obstination, il n’y a qu’un seul pas bien souvent facile à franchir sans même y faire attention. Sa naïveté est aussi un défaut très prononcée, alors qu’avec son intellect elle pourrait la corriger. L’impulsivité dont elle peut faire preuve est souvent le moment où elle devrait redoubler de prudence. Et si nous parlions un peu de sa patience ? Tantôt très grande, tantôt inexistante. Elle varie comme la météo, selon l’activité de l’instant, tout comme sa tolérance.
La seule chose à retenir du caractère de cette petite, est qu’elle est comme un iceberg. Tout ne se découvre pas au premier coup d’œil. Après tout, c’est logique, sinon où se situerait le challenge de la rencontre ?
Histoire
« Mensonge, séparation, liberté »
Dans la famille Yukimura, il est de tradition d’avoir au moins deux enfants : une fille suivit d’un garçon. L’aînée a la tâche de faire rayonner l’aura d’éducation de bonne famille, ainsi que la douceur. Le cadet a pour vocation d’exceller en tous domaines, de prendre sa place au sein de la communauté et de perpétuer le nom des Yukimura. De fait ne pas avoir, pour un représentant mâle, le choix du roi s’avère être un véritable déshonneur sauf si c’est au profit d’une double descendance mâle.
Hidetada Yukimura, héritier de la famille, est marié à Akiko Shiina-Yukimura. Il possède une sœur aînée qui fait maintenant parti d’une autre famille sorcière de par son mariage. Lui et son épouse sont les heureux parents d’une fillette de 6 ans, prénommée Sakura. Il se trouve que le couple attend, avec fébrilité, la naissance de leur second enfant. Toute la famille, de l’arrière-grand-père au futur père, est persuadée que cet enfant sera un garçon. Il ne peut en être autrement, ce serait absurde.
Et pourtant, le déshonneur s’abat sur Hidetada le 2 août 2002.
Le jour de l’accouchement, comme pour tous les autres membres nés de la famille, seuls Hidetada et sa sœur aînée, étaient là pour aider la jeune mère à mettre au monde son second enfant. La surprise que provoque l’arrivée du bébé se dispute au déshonneur qu’il engendre.
Une seconde fille.
La jeune mère est heureuse, pour elle une fille ou un garçon n’a aucune importance puisque c’est son enfant. Ce n’est pas le cas pour son époux. Il est abattu, mais empêche sa sœur d’annoncer la nouvelle au reste de la famille derrière la porte. Personne en dehors de cette pièce ne devra jamais savoir que c’est une seconde fille. Il se répète donc le mantra de tout bon héritier mâle.
C’est un garçon, il est le père d’un garçon.
C’est seulement après avoir obtenu un serment de silence de sa sœur et de sa femme, qu’il sort de la pièce et annonce fièrement avoir eu un fils. Fils qu’il nomme Taichi. Un prénom typiquement masculin. Pour contre balancer l’envie de tout camoufler de son époux, Akiko donne d’autres prénoms à son enfant, des prénoms typiquement féminin : Tomoe, Harue et Ren. Que sa fille puisse choisir, un jour prochain, quel prénom elle conserve.
Cependant la vie décide parfois que les projets ne doivent pas se dérouler comme ils ont été planifiés.
Trois ans après sa naissance, l’arrière-grand-père –Yun Yukimura- finit par découvrir que Taichi n’est pas ce qu’on prétend. Il lui avait suffi de se retrouver seul dans le manoir avec le plus petit pour percer le secret à jour. Autant un jeune enfant, les cheveux coupé à la garçonne, habillé comme un garçon et ayant une voix légèrement fluette, peut prétendre à être un garçon. Autant il y a des attributs physiques impossibles à reproduire, et d’aspects bien différents entre les filles et les garçons. En effet, Yun était allé voir ce que pouvait bien faire son arrière-petit-fils, et il l’avait trouvé en train de s’habiller. Il est évident qu’une culotte –sans bosse- s’avère très révélateur sur le sexe véritable de l’enfant. Ce moment, aussi gênant soit-il, a été la première fois où la petite Taichi éclate en sanglot, pensant se faire disputer juste pour avoir été découverte sous son vrai jour.
Pourtant Yun en décide autrement. La petite n’a que trois ans, et possède une intelligence hors norme, capable d’apprendre de tout et de tous. Cette tradition stupide, l’oblige à mentir sur son être véritable, sous prétexte de rentrer dans les rangs. Alors ce vieil homme prend la décision de permettre à son arrière-petite-fille, d’être elle et seulement elle, une fois par semaine avec lui, quand ils sont seuls dans le manoir. Ça ne porte pas à préjudice et pour l’équilibre de la fillette cette bulle est salvatrice, il le sait.
Ainsi grandit la petite fille, garçon aux yeux du monde et elle-même pour le doyen de sa famille.
Malgré tous ces efforts, pour être la plus douée possible et la meilleure, aux yeux de son père elle conserve l’aura du déshonneur et n’est jamais à la hauteur. Elle sait au fond d’elle, qu’aux yeux de son père même si un jour elle entrait dans l’Enclave, elle ne serait toujours pas à la hauteur. Son seul et unique tord est de ne pas être un garçon.
Comme tous les héritiers mâles de sa famille, on lui fait prendre des cours d’arts martiaux traditionnels. Ces derniers vont du kendo –noble art du maniement du sabre- aux arts ninjas, en passant par le tir à l’arc. Bien sûr à ces bases, s’ajoute l’escrime qui est plus européenne comme discipline, Son éducation ne se limite pas à ça, après tout un corps sain n’est pas suffisant, il faut aussi un esprit sain et bien fait. Ses prédispositions lui permettent de commencer l’apprentissage de plusieurs langues avec aisance, à jouer du Shinobue –flûte traversière japonaise- et du Yamatogoto –instrument à six ou sept cordes-. Une éducation typiquement nippone n’est complète qu’avec l’apprentissage de longue haleine de la calligraphie.
A 7 ans, la voilà qui intègre l’Académie de Magie, d’abord pour apprendre à contrôler sa magie. Elle s’en rend bien compte, c’est un passage obligé et nécessaire pour tout jeune sorcier et sorcière. Très vite la voilà confirmée néophyte, elle peut apprendre des sorts et commencer à développer réellement son potentiel.
Elle possède une affinité prononcée avec l’électricité en générale, la foudre et le tonnerre sont des alliés de choix, mais l’espace se plie à sa volonté. Après tout lors des –ô combien nombreux- incidents magiques qu’elle a causé souvent l’électricité était de la partie quand la colère primait. La fois où elle a cru pouvoir voler, car sa sœur lui avait dit qu’elle le pouvait, elle avait sauté du toit du manoir, heureusement qu’un portail dans l’air l’avait empêché de rencontrer le sol … et qu’elle était tombée –au final- que de quelques centimètres. Elle ne choisit pas et commence à découvrir à la fois le monde de la foudre et celui de l’espace. Plusieurs cordes à son arc, attaque et défense en somme, ce qu’elle estime être un bon équilibre.
Puis le destin décide que sa petite vie tranquille a besoin d’un changement drastique.
Une sortie en ville. Une toute petite sortie en famille pour assister à une pièce de théâtre.
Ce fût pourtant la sortie de trop.
La soirée a pourtant très bien commencé. Un dîner au restaurant avec ses parents, sa sœur et ses grands-parents, qui s’avère être très bon. Ensuite le théâtre kabuki rend la soirée magique aux yeux de la petite fille de 9 ans que Taichi est. Sa sœur, elle, trouve ça ennuyeux comme la plus part des choses qui ne tournent pas autour d’elle-même mais c’est logique puisqu’elle est une adolescente.
Il est près de minuit lorsque la famille quitte le théâtre et prend la direction de la périphérie de la ville, pour rejoindre leur manoir et la sécurité qu’il leur procure. Pourtant la famille ne retrouva jamais la demeure où les attend l’arrière-grand-père. Une rencontre malheureuse sur le chemin, face à laquelle toute la magie d’une petite fille ne peut rien.
C’est d’abord la sensation d’un proches danger qui la saisit au creux du ventre, comme l’avertissement sournois de l’instinct qu’elle ne doit pas rester là. Elle demande à ce qu’on avance plus vite, prétextant être fatiguée. Personne ne l’écoute, sa sœur se moque même d’elle. La nuit est clémente, la rue déserte, aucune raison de suivre la demande, même pressante, de Taichi. Un groupe de jeunes hommes arrive dans la rue, à peu près à leur hauteur, visiblement bien alcoolisé, criant plus que parlant entre eux. Ils se stoppent face à la famille et sifflent grassement la jeune Sakura et sa mère, avant de partir dans un fou rire gras.
Hidetada trouve cela parfaitement impolis et demande à la petite bande de bien vouloir se calmer même d’aller « jouer » plus loin. Sa remarque met immédiatement fin aux rires, qui eux laissent place à des expressions d’indignations. L’un des jeunes hommes, celui qui semble assumer la fonction de chef, se met face à l’homme d’âge mûr et le toise avec hargne. Des mots, durs et ayant pour objectif de blesser, s’échangent entre eux, suivit bien trop vite par les insultes. Le grand-père entre alors en scène, dans l’idée d’apaiser les tensions déjà très hautes. Pendant ce même laps de temps, la grand-mère réunit autour d’elle sa belle-fille et ses petits-enfants, comme si ce simple geste pouvait les protéger de tout. La vieille femme ne connait aucun sort défensif, sa belle-fille –bien que Sang Pur- n’est pas extrêmement douée en sortilège, Sakura peine à faire ses classes, ce qui ne laisse que la plus jeune pour protéger tout le monde. Elle aussi fait ses classes et ne connait que les bases pourtant.
La sensation désagréable que Taichi a depuis un moment se transforme en vague impérieuse, lui intiment de partir maintenant en courant. Bien que son instinct lui dicte la bonne conduite, elle reste –comme sa famille- immobile de stupeur et de terreur. Les jeunes hommes qui se trouvent juste devant eux, ne sont plus des hommes, loin de là.
Ce sont des monstres … plus grands que des hommes d’environ une tête. Ils ne ressemblent plus à des humains, mais pas totalement non plus à des animaux. A mi-chemin entre deux espèces, leur musculature est sèche et massive. Ce sont des bêtes assoiffées de sang, enragés et prêts à faire un carnage.
Les deux hommes de la famille usent de leur magie pour protéger les autres membres. Rapidement la vieille femme se joint à eux, ordonnant à Akiko de fuir avec les enfants aussi loin qu’elle le peut. Cette dernière obéit, seule la survie de ses filles la préoccupe et pour assurer au maximum cette dernière, à son tour elle leur dit de courir jusqu’à chez eux et de ne pas se retourner.
Sakura refuse, elle est têtue et ne percute visiblement pas tous les risques que la situation engendre pour elle. Alors, courageusement, Taichi attrape sa main et la tire vivement, l’entrainant dans sa course folle pour trouver un abri sûr. Intérieurement elle prie, comme jamais elle ne l’avait encore fait, tous les kamis de bien vouloir les épauler et de les guider dans cette épreuve, peu importe le chemin qu’ils devront suivre. Sans qu’elle ne s’y attende, sa sœur la tire en arrière et l’oblige à s’arrêter. Elle lui argue qu’elles sont des Sang Pur, des Yukimura et que les membres de leur famille ne recule jamais devant le danger, que rien ne peut leur arriver et qu’on ne peut pas les battre, que leur magie les protégera et les aidera à vaincre ces loups. Taichi la regarde, elle argumente que la pureté de leur sang n’a rien à voir dans la situation, que si elles restent ici au lieu d’obéir elles vont se faire tuer car les bruits du combat qui fait rage sont encore trop proche pour qu’elles soient en sécurité. Elle ajoute qu’elles ne connaissaient pas encore suffisamment la magie l’une et l’autre pour être utilent, comme si ce dernier argument prévalait sur tous les précédents.
Sa sœur la regarde de haut, et juste avant de retourner sur ses pas lui assène les mots les plus cruels que Taichi ait entendu : tu es le déshonneur de la famille. Sous le choc, la fillette regarde son aînée s’éloigner sans rien faire contre. Elle ne comprend pas, elle fait pourtant absolument tout pour ne pas l’être justement. Elle excelle dans toutes les leçons qu’on lui donne, très douée en magie et bonne élève, mais surtout elle se fait passer pour un garçon. Et puis l’évidence s’impose d’elle-même : sa sœur partage le point de vue de leur père. Comme pratiquement toute la famille, tant qu’elle ressemble à un garçon tout ira pour le mieux, mais le jour où elle entrera dans la puberté …
Un sursaut de bravoure l’envahit, et avec lenteur, elle retourne près de sa famille. Elle n’est pas dupe, elle ne maîtrise pas encore avec une aisance satisfaisante les deux petits sorts qu’elle a commencé à apprendre. Elle ignore encore ce qu’il l’attend, mais elle avoue que sa sœur a raison sur un point : elle est une Yukimura et ne reculera pas devant le danger. C’est finalement d’un bon pas qu’elle rebrousse chemin, prête à affronter le danger, potentiellement mortel, au bout de ses pas.
Lorsqu’elle arrive où se trouve sa famille, elle est à nouveau paralysée. C’est l’effroi qui se charge de cet effet. Son champ de vision appréhende, rapidement et sans peine, le paysage de la rue rougi et jonchée de formes. La petite aperçoit d’abord ses grands-parents, allongés sur le sol face contre terre et inertes. Puis son regard croise celui, vide de toutes expressions, de son aînée avant de tomber sur les corps –à la limite de l’entrelacement- de ses parents. La peine rejoint son camarade l’effroi, et ouvre sans pitié les portes aux larmes, qui dévalent avec plaisir les joues de la fillette. Sans en prendre conscience, elle se retrouve à genoux face à ce qui fût ses parents et qui ne ressemble maintenant plus qu’à deux corps atrocement mutilés et à peine reconnaissables. Taichi ne fait plus du tout attention à ce qui l’entoure, autre que les membres de sa famille déchue. Elle en oublie les monstres responsables de cette décimation.
Voilà son erreur.
Ces derniers ont presque tous retrouver une forme normale, et non pas à mi-chemin entre le loup et l’homme, mais l’un d’eux –le chef- ne semble pas avoir décoléré. L’étrange animal s’approche de l’enfant et lui assène un violent coup de patte dans le dos, l’envoyant –pense-t-il- ainsi rejoindre sa parenté. Après ce dernier coup d’éclat, il reprend une allure normale et s’éloigne en riant bêtement avec ses compagnons. Comme si il n’y avait pas eu cette ruine.
Pourtant, un gémissement s’élève parmi les dépouilles. Il est de douleur profonde, mais aussi de chagrin immense, voilà ce qu’il traduit. Voilà l’unique son acceptant de franchir les lèvres de Taichi. Miraculeusement ou malheureusement, le coup qu’elle a reçu, ne la tue pas. Il ne fait que la faire souffrir physiquement, ce qui ne prime pas en comparaison avec la douleur lancinante de son cœur. Les seuls mots qui traversent son esprit embrumé : ils sont morts. Ce sont aussi les derniers qu’elle pense avant de sombrer dans les bras de l’inconscience.
Taichi ouvre les yeux, avec la plus grande des difficultés. Elle est allongée sur le ventre, dans un lit moelleux et sentant bon le propre. Sa tentative pour se redresser lui arrache un cri de douleur, son dos et sa blessure se rappellent cruellement à son esprit. Un vieil homme entre dans la pièce où elle se trouve, lui adresse un sourire chaleureux avant de s’approcher doucement. La fillette esquisse un mouvement de recul et grimace à nouveau.
L’homme âgé la rassure tranquillement et doucement, conservant son sourire, puis soigne son dos. Il lui dit qu’elle va avoir besoin d’un peu de repos encore, mais que dès qu’elle sera sur pied, il l’aidera à retrouver sa famille. Elle lui adresse un faible sourire, puis sombre dans le sommeil.
Quelque temps plus tard, l’homme tâche de la faire sortir de sa petite maison du centre-ville de Nakanoto, sans le moindre succès. Dès que Taichi met un pied hors de cette maison, qu’elle considère comme chez elle maintenant, elle fait des crises de panique. Le vieil homme la garde alors avec lui, l’éduquant comme sa petite fille, lui apprenant son savoir médical, ses croyances mais il lui fait aussi l’école à domicile jusqu’à ses 12 ans.
Là elle se sent suffisamment forte pour sortir de son havre de paix, et elle entre ainsi au collège au premier grade.
Le collège représente une grande aventure pour elle. Tachi Tomoe, puisqu’elle a choisi d’accoler ses deux prénoms, fait ses premières armes dans le monde, ses premiers amis mais aussi ennemis et rivaux. Elle expérimente aussi le port de son tout premier uniforme. Ce système d’éducation est tellement éloigné de celui qu’elle a pu connaître à l’Académie. Comme ses camarades, la jeune fille s’inscrit dans des clubs dès la rentrée : le club de Kendo pour le côté sportif, ainsi qu’au club de musique pour l’artistique où elle choisit de reprendre le Shinobue.
Tout lui semble trop facile, sans vraiment travailler, elle obtient les meilleures notes, se permettant même parfois de ne pas suivre le cours qu’on lui donne. A l’égale de ses collègues de classe, elle participe au ménage de fin de journée, selon le roulement et suit des juku –ou cours complémentaire- notamment en informatique. Domaine qui la passionne très rapidement. La jeune adolescente passe beaucoup de temps à la bibliothèque, dévorant chaque livre présent à l’intérieur. Son intellect hors norme, lui permet d’avancer très rapidement et sauter les classes les unes après les autres, se moquant éperdument du regard, souvent envieux de sa réussite facile, de ses camarades.
Après l’informatique et le codage, elle s’initie au hackage dès son premier grade au lycée, surtout pour aider le vieil homme qui s’occupe d’elle, et qu’elle considère comme un grand-père.
Après tout le lycée privé où elle se trouve est payant et la retraite de l’homme est tout juste pour tous les frais qu’engendre la présence de la petite. Taichi Tomoe choisit avec le plus grand soin son pseudo, elle sait qu’il sera sa réputation et sa dénomination sur le dark web. Et comme pour les cours, elle apprend vite et se fait un nom dans le milieu des hackers, n’acceptant que les boulots qui la motive. L’argent récupéré, permet de compléter la retraite de son sauveur d’une part mais aussi de commencer ses recherches pour retrouver sa vraie famille.
Elle passe à 14 ans le Senta Shiken, qui est le test déterminant ses aptitudes pour être recrutée à l’université. Elle intègre sans surprise l’université de Nakanoto, où elle enclenche des études de nouvelles technologies et d’informatiques, elle touche à peu à tous les domaines. Son grand-père de cœur décède cette même année, lui léguant tout ce qu’il possède et lui demandant de retrouver les siens, parce qu’il la sait différente et qu’elle sera encore plus heureuse dans ce cas. Taichi Tomoe le lui promet.
Voilà maintenant 1 an qu’elle vit seule, impossible de retrouver le chemin pour rejoindre sa famille biologique pour le moment, elle n’arrive toujours pas à aller dans la rue où elle a tout perdu un jour.
Officiellement elle travaille comme assistante bibliothécaire à la bibliothèque de Nakanoto, tout en poursuivant ses études. En parallèle, elle est une hackeuse extrêmement douée et hors pair, sa réputation dans le milieu est plus que solide et tous la connaisse sous le nom de Kage Shiina.
Incapable de rester en place, elle aide dans une maison de retraite et participe activement à une association médicale qui vient en aide aux gens qui n’ont pas, ou plus, les moyens de le faire.
Un jour Taichi Tomoe en est persuadée, elle rentrera dans le manoir de son enfance, reprendra ses études de magie et sera utile pour la communauté sorcière, car jamais elle n’a oublié d’où elle vient.
Hidetada Yukimura, héritier de la famille, est marié à Akiko Shiina-Yukimura. Il possède une sœur aînée qui fait maintenant parti d’une autre famille sorcière de par son mariage. Lui et son épouse sont les heureux parents d’une fillette de 6 ans, prénommée Sakura. Il se trouve que le couple attend, avec fébrilité, la naissance de leur second enfant. Toute la famille, de l’arrière-grand-père au futur père, est persuadée que cet enfant sera un garçon. Il ne peut en être autrement, ce serait absurde.
Et pourtant, le déshonneur s’abat sur Hidetada le 2 août 2002.
Le jour de l’accouchement, comme pour tous les autres membres nés de la famille, seuls Hidetada et sa sœur aînée, étaient là pour aider la jeune mère à mettre au monde son second enfant. La surprise que provoque l’arrivée du bébé se dispute au déshonneur qu’il engendre.
Une seconde fille.
La jeune mère est heureuse, pour elle une fille ou un garçon n’a aucune importance puisque c’est son enfant. Ce n’est pas le cas pour son époux. Il est abattu, mais empêche sa sœur d’annoncer la nouvelle au reste de la famille derrière la porte. Personne en dehors de cette pièce ne devra jamais savoir que c’est une seconde fille. Il se répète donc le mantra de tout bon héritier mâle.
C’est un garçon, il est le père d’un garçon.
C’est seulement après avoir obtenu un serment de silence de sa sœur et de sa femme, qu’il sort de la pièce et annonce fièrement avoir eu un fils. Fils qu’il nomme Taichi. Un prénom typiquement masculin. Pour contre balancer l’envie de tout camoufler de son époux, Akiko donne d’autres prénoms à son enfant, des prénoms typiquement féminin : Tomoe, Harue et Ren. Que sa fille puisse choisir, un jour prochain, quel prénom elle conserve.
Cependant la vie décide parfois que les projets ne doivent pas se dérouler comme ils ont été planifiés.
Trois ans après sa naissance, l’arrière-grand-père –Yun Yukimura- finit par découvrir que Taichi n’est pas ce qu’on prétend. Il lui avait suffi de se retrouver seul dans le manoir avec le plus petit pour percer le secret à jour. Autant un jeune enfant, les cheveux coupé à la garçonne, habillé comme un garçon et ayant une voix légèrement fluette, peut prétendre à être un garçon. Autant il y a des attributs physiques impossibles à reproduire, et d’aspects bien différents entre les filles et les garçons. En effet, Yun était allé voir ce que pouvait bien faire son arrière-petit-fils, et il l’avait trouvé en train de s’habiller. Il est évident qu’une culotte –sans bosse- s’avère très révélateur sur le sexe véritable de l’enfant. Ce moment, aussi gênant soit-il, a été la première fois où la petite Taichi éclate en sanglot, pensant se faire disputer juste pour avoir été découverte sous son vrai jour.
Pourtant Yun en décide autrement. La petite n’a que trois ans, et possède une intelligence hors norme, capable d’apprendre de tout et de tous. Cette tradition stupide, l’oblige à mentir sur son être véritable, sous prétexte de rentrer dans les rangs. Alors ce vieil homme prend la décision de permettre à son arrière-petite-fille, d’être elle et seulement elle, une fois par semaine avec lui, quand ils sont seuls dans le manoir. Ça ne porte pas à préjudice et pour l’équilibre de la fillette cette bulle est salvatrice, il le sait.
Ainsi grandit la petite fille, garçon aux yeux du monde et elle-même pour le doyen de sa famille.
Malgré tous ces efforts, pour être la plus douée possible et la meilleure, aux yeux de son père elle conserve l’aura du déshonneur et n’est jamais à la hauteur. Elle sait au fond d’elle, qu’aux yeux de son père même si un jour elle entrait dans l’Enclave, elle ne serait toujours pas à la hauteur. Son seul et unique tord est de ne pas être un garçon.
Comme tous les héritiers mâles de sa famille, on lui fait prendre des cours d’arts martiaux traditionnels. Ces derniers vont du kendo –noble art du maniement du sabre- aux arts ninjas, en passant par le tir à l’arc. Bien sûr à ces bases, s’ajoute l’escrime qui est plus européenne comme discipline, Son éducation ne se limite pas à ça, après tout un corps sain n’est pas suffisant, il faut aussi un esprit sain et bien fait. Ses prédispositions lui permettent de commencer l’apprentissage de plusieurs langues avec aisance, à jouer du Shinobue –flûte traversière japonaise- et du Yamatogoto –instrument à six ou sept cordes-. Une éducation typiquement nippone n’est complète qu’avec l’apprentissage de longue haleine de la calligraphie.
A 7 ans, la voilà qui intègre l’Académie de Magie, d’abord pour apprendre à contrôler sa magie. Elle s’en rend bien compte, c’est un passage obligé et nécessaire pour tout jeune sorcier et sorcière. Très vite la voilà confirmée néophyte, elle peut apprendre des sorts et commencer à développer réellement son potentiel.
Elle possède une affinité prononcée avec l’électricité en générale, la foudre et le tonnerre sont des alliés de choix, mais l’espace se plie à sa volonté. Après tout lors des –ô combien nombreux- incidents magiques qu’elle a causé souvent l’électricité était de la partie quand la colère primait. La fois où elle a cru pouvoir voler, car sa sœur lui avait dit qu’elle le pouvait, elle avait sauté du toit du manoir, heureusement qu’un portail dans l’air l’avait empêché de rencontrer le sol … et qu’elle était tombée –au final- que de quelques centimètres. Elle ne choisit pas et commence à découvrir à la fois le monde de la foudre et celui de l’espace. Plusieurs cordes à son arc, attaque et défense en somme, ce qu’elle estime être un bon équilibre.
Puis le destin décide que sa petite vie tranquille a besoin d’un changement drastique.
Une sortie en ville. Une toute petite sortie en famille pour assister à une pièce de théâtre.
Ce fût pourtant la sortie de trop.
La soirée a pourtant très bien commencé. Un dîner au restaurant avec ses parents, sa sœur et ses grands-parents, qui s’avère être très bon. Ensuite le théâtre kabuki rend la soirée magique aux yeux de la petite fille de 9 ans que Taichi est. Sa sœur, elle, trouve ça ennuyeux comme la plus part des choses qui ne tournent pas autour d’elle-même mais c’est logique puisqu’elle est une adolescente.
Il est près de minuit lorsque la famille quitte le théâtre et prend la direction de la périphérie de la ville, pour rejoindre leur manoir et la sécurité qu’il leur procure. Pourtant la famille ne retrouva jamais la demeure où les attend l’arrière-grand-père. Une rencontre malheureuse sur le chemin, face à laquelle toute la magie d’une petite fille ne peut rien.
C’est d’abord la sensation d’un proches danger qui la saisit au creux du ventre, comme l’avertissement sournois de l’instinct qu’elle ne doit pas rester là. Elle demande à ce qu’on avance plus vite, prétextant être fatiguée. Personne ne l’écoute, sa sœur se moque même d’elle. La nuit est clémente, la rue déserte, aucune raison de suivre la demande, même pressante, de Taichi. Un groupe de jeunes hommes arrive dans la rue, à peu près à leur hauteur, visiblement bien alcoolisé, criant plus que parlant entre eux. Ils se stoppent face à la famille et sifflent grassement la jeune Sakura et sa mère, avant de partir dans un fou rire gras.
Hidetada trouve cela parfaitement impolis et demande à la petite bande de bien vouloir se calmer même d’aller « jouer » plus loin. Sa remarque met immédiatement fin aux rires, qui eux laissent place à des expressions d’indignations. L’un des jeunes hommes, celui qui semble assumer la fonction de chef, se met face à l’homme d’âge mûr et le toise avec hargne. Des mots, durs et ayant pour objectif de blesser, s’échangent entre eux, suivit bien trop vite par les insultes. Le grand-père entre alors en scène, dans l’idée d’apaiser les tensions déjà très hautes. Pendant ce même laps de temps, la grand-mère réunit autour d’elle sa belle-fille et ses petits-enfants, comme si ce simple geste pouvait les protéger de tout. La vieille femme ne connait aucun sort défensif, sa belle-fille –bien que Sang Pur- n’est pas extrêmement douée en sortilège, Sakura peine à faire ses classes, ce qui ne laisse que la plus jeune pour protéger tout le monde. Elle aussi fait ses classes et ne connait que les bases pourtant.
La sensation désagréable que Taichi a depuis un moment se transforme en vague impérieuse, lui intiment de partir maintenant en courant. Bien que son instinct lui dicte la bonne conduite, elle reste –comme sa famille- immobile de stupeur et de terreur. Les jeunes hommes qui se trouvent juste devant eux, ne sont plus des hommes, loin de là.
Ce sont des monstres … plus grands que des hommes d’environ une tête. Ils ne ressemblent plus à des humains, mais pas totalement non plus à des animaux. A mi-chemin entre deux espèces, leur musculature est sèche et massive. Ce sont des bêtes assoiffées de sang, enragés et prêts à faire un carnage.
Les deux hommes de la famille usent de leur magie pour protéger les autres membres. Rapidement la vieille femme se joint à eux, ordonnant à Akiko de fuir avec les enfants aussi loin qu’elle le peut. Cette dernière obéit, seule la survie de ses filles la préoccupe et pour assurer au maximum cette dernière, à son tour elle leur dit de courir jusqu’à chez eux et de ne pas se retourner.
Sakura refuse, elle est têtue et ne percute visiblement pas tous les risques que la situation engendre pour elle. Alors, courageusement, Taichi attrape sa main et la tire vivement, l’entrainant dans sa course folle pour trouver un abri sûr. Intérieurement elle prie, comme jamais elle ne l’avait encore fait, tous les kamis de bien vouloir les épauler et de les guider dans cette épreuve, peu importe le chemin qu’ils devront suivre. Sans qu’elle ne s’y attende, sa sœur la tire en arrière et l’oblige à s’arrêter. Elle lui argue qu’elles sont des Sang Pur, des Yukimura et que les membres de leur famille ne recule jamais devant le danger, que rien ne peut leur arriver et qu’on ne peut pas les battre, que leur magie les protégera et les aidera à vaincre ces loups. Taichi la regarde, elle argumente que la pureté de leur sang n’a rien à voir dans la situation, que si elles restent ici au lieu d’obéir elles vont se faire tuer car les bruits du combat qui fait rage sont encore trop proche pour qu’elles soient en sécurité. Elle ajoute qu’elles ne connaissaient pas encore suffisamment la magie l’une et l’autre pour être utilent, comme si ce dernier argument prévalait sur tous les précédents.
Sa sœur la regarde de haut, et juste avant de retourner sur ses pas lui assène les mots les plus cruels que Taichi ait entendu : tu es le déshonneur de la famille. Sous le choc, la fillette regarde son aînée s’éloigner sans rien faire contre. Elle ne comprend pas, elle fait pourtant absolument tout pour ne pas l’être justement. Elle excelle dans toutes les leçons qu’on lui donne, très douée en magie et bonne élève, mais surtout elle se fait passer pour un garçon. Et puis l’évidence s’impose d’elle-même : sa sœur partage le point de vue de leur père. Comme pratiquement toute la famille, tant qu’elle ressemble à un garçon tout ira pour le mieux, mais le jour où elle entrera dans la puberté …
Un sursaut de bravoure l’envahit, et avec lenteur, elle retourne près de sa famille. Elle n’est pas dupe, elle ne maîtrise pas encore avec une aisance satisfaisante les deux petits sorts qu’elle a commencé à apprendre. Elle ignore encore ce qu’il l’attend, mais elle avoue que sa sœur a raison sur un point : elle est une Yukimura et ne reculera pas devant le danger. C’est finalement d’un bon pas qu’elle rebrousse chemin, prête à affronter le danger, potentiellement mortel, au bout de ses pas.
Lorsqu’elle arrive où se trouve sa famille, elle est à nouveau paralysée. C’est l’effroi qui se charge de cet effet. Son champ de vision appréhende, rapidement et sans peine, le paysage de la rue rougi et jonchée de formes. La petite aperçoit d’abord ses grands-parents, allongés sur le sol face contre terre et inertes. Puis son regard croise celui, vide de toutes expressions, de son aînée avant de tomber sur les corps –à la limite de l’entrelacement- de ses parents. La peine rejoint son camarade l’effroi, et ouvre sans pitié les portes aux larmes, qui dévalent avec plaisir les joues de la fillette. Sans en prendre conscience, elle se retrouve à genoux face à ce qui fût ses parents et qui ne ressemble maintenant plus qu’à deux corps atrocement mutilés et à peine reconnaissables. Taichi ne fait plus du tout attention à ce qui l’entoure, autre que les membres de sa famille déchue. Elle en oublie les monstres responsables de cette décimation.
Voilà son erreur.
Ces derniers ont presque tous retrouver une forme normale, et non pas à mi-chemin entre le loup et l’homme, mais l’un d’eux –le chef- ne semble pas avoir décoléré. L’étrange animal s’approche de l’enfant et lui assène un violent coup de patte dans le dos, l’envoyant –pense-t-il- ainsi rejoindre sa parenté. Après ce dernier coup d’éclat, il reprend une allure normale et s’éloigne en riant bêtement avec ses compagnons. Comme si il n’y avait pas eu cette ruine.
Pourtant, un gémissement s’élève parmi les dépouilles. Il est de douleur profonde, mais aussi de chagrin immense, voilà ce qu’il traduit. Voilà l’unique son acceptant de franchir les lèvres de Taichi. Miraculeusement ou malheureusement, le coup qu’elle a reçu, ne la tue pas. Il ne fait que la faire souffrir physiquement, ce qui ne prime pas en comparaison avec la douleur lancinante de son cœur. Les seuls mots qui traversent son esprit embrumé : ils sont morts. Ce sont aussi les derniers qu’elle pense avant de sombrer dans les bras de l’inconscience.
**
Taichi ouvre les yeux, avec la plus grande des difficultés. Elle est allongée sur le ventre, dans un lit moelleux et sentant bon le propre. Sa tentative pour se redresser lui arrache un cri de douleur, son dos et sa blessure se rappellent cruellement à son esprit. Un vieil homme entre dans la pièce où elle se trouve, lui adresse un sourire chaleureux avant de s’approcher doucement. La fillette esquisse un mouvement de recul et grimace à nouveau.
L’homme âgé la rassure tranquillement et doucement, conservant son sourire, puis soigne son dos. Il lui dit qu’elle va avoir besoin d’un peu de repos encore, mais que dès qu’elle sera sur pied, il l’aidera à retrouver sa famille. Elle lui adresse un faible sourire, puis sombre dans le sommeil.
Quelque temps plus tard, l’homme tâche de la faire sortir de sa petite maison du centre-ville de Nakanoto, sans le moindre succès. Dès que Taichi met un pied hors de cette maison, qu’elle considère comme chez elle maintenant, elle fait des crises de panique. Le vieil homme la garde alors avec lui, l’éduquant comme sa petite fille, lui apprenant son savoir médical, ses croyances mais il lui fait aussi l’école à domicile jusqu’à ses 12 ans.
Là elle se sent suffisamment forte pour sortir de son havre de paix, et elle entre ainsi au collège au premier grade.
Le collège représente une grande aventure pour elle. Tachi Tomoe, puisqu’elle a choisi d’accoler ses deux prénoms, fait ses premières armes dans le monde, ses premiers amis mais aussi ennemis et rivaux. Elle expérimente aussi le port de son tout premier uniforme. Ce système d’éducation est tellement éloigné de celui qu’elle a pu connaître à l’Académie. Comme ses camarades, la jeune fille s’inscrit dans des clubs dès la rentrée : le club de Kendo pour le côté sportif, ainsi qu’au club de musique pour l’artistique où elle choisit de reprendre le Shinobue.
Tout lui semble trop facile, sans vraiment travailler, elle obtient les meilleures notes, se permettant même parfois de ne pas suivre le cours qu’on lui donne. A l’égale de ses collègues de classe, elle participe au ménage de fin de journée, selon le roulement et suit des juku –ou cours complémentaire- notamment en informatique. Domaine qui la passionne très rapidement. La jeune adolescente passe beaucoup de temps à la bibliothèque, dévorant chaque livre présent à l’intérieur. Son intellect hors norme, lui permet d’avancer très rapidement et sauter les classes les unes après les autres, se moquant éperdument du regard, souvent envieux de sa réussite facile, de ses camarades.
Après l’informatique et le codage, elle s’initie au hackage dès son premier grade au lycée, surtout pour aider le vieil homme qui s’occupe d’elle, et qu’elle considère comme un grand-père.
Après tout le lycée privé où elle se trouve est payant et la retraite de l’homme est tout juste pour tous les frais qu’engendre la présence de la petite. Taichi Tomoe choisit avec le plus grand soin son pseudo, elle sait qu’il sera sa réputation et sa dénomination sur le dark web. Et comme pour les cours, elle apprend vite et se fait un nom dans le milieu des hackers, n’acceptant que les boulots qui la motive. L’argent récupéré, permet de compléter la retraite de son sauveur d’une part mais aussi de commencer ses recherches pour retrouver sa vraie famille.
Elle passe à 14 ans le Senta Shiken, qui est le test déterminant ses aptitudes pour être recrutée à l’université. Elle intègre sans surprise l’université de Nakanoto, où elle enclenche des études de nouvelles technologies et d’informatiques, elle touche à peu à tous les domaines. Son grand-père de cœur décède cette même année, lui léguant tout ce qu’il possède et lui demandant de retrouver les siens, parce qu’il la sait différente et qu’elle sera encore plus heureuse dans ce cas. Taichi Tomoe le lui promet.
Voilà maintenant 1 an qu’elle vit seule, impossible de retrouver le chemin pour rejoindre sa famille biologique pour le moment, elle n’arrive toujours pas à aller dans la rue où elle a tout perdu un jour.
Officiellement elle travaille comme assistante bibliothécaire à la bibliothèque de Nakanoto, tout en poursuivant ses études. En parallèle, elle est une hackeuse extrêmement douée et hors pair, sa réputation dans le milieu est plus que solide et tous la connaisse sous le nom de Kage Shiina.
Incapable de rester en place, elle aide dans une maison de retraite et participe activement à une association médicale qui vient en aide aux gens qui n’ont pas, ou plus, les moyens de le faire.
Un jour Taichi Tomoe en est persuadée, elle rentrera dans le manoir de son enfance, reprendra ses études de magie et sera utile pour la communauté sorcière, car jamais elle n’a oublié d’où elle vient.
Et toi, mon enfant ?
« Multiplication ! »
Je suis... |
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 10 Fév 2018 - 1:12
Ah ah ! Enfin j'ai l’occasion de lire !
Je remettrais donc ça à plus tard dans la journée, il est un poil tard pour moi dévorer cette fiche. Je te souhaite déjà, cependant, la rebienvenue parmi nous ! ♥
Je remettrais donc ça à plus tard dans la journée, il est un poil tard pour moi dévorer cette fiche. Je te souhaite déjà, cependant, la rebienvenue parmi nous ! ♥
Raphaël de La Roche#96523#96523#96523#96523#96523#96523#96523
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Sam 10 Fév 2018 - 1:16
Ah, enfin <3
(bon certes, je le conçois, ce n'est pas comme si je n'avais pas chapeauté les finitions de ta fiche /out)
Rebienvenue avec ce compte tant attendu ♥
Je sens qu'on va bien s'amuser
(bon certes, je le conçois, ce n'est pas comme si je n'avais pas chapeauté les finitions de ta fiche /out)
Rebienvenue avec ce compte tant attendu ♥
Je sens qu'on va bien s'amuser
Invité
Invité
Sam 10 Fév 2018 - 11:26
Bon... Je crois que je n'ai qu'une chose à dire. Et je pense pas que Raphy me contredira sur le coup...
Validation
« By Thomas »
Bienvenue officiellement parmi nous !
Heeeey Macarenaaaaa !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi ♥
Enjoy !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi ♥
→ Recenser son avatar Cette étape est obligatoire. Du moins si tu ne veux pas qu'on te pique ton avatar ~Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à solliciter le staff.
→ Référencer son Métier cette étape est optionnelle mais recommandée ♥ (y compris les Étudiants, surtout si vous avez un métier à mi-temps)
→ Référencer ses/son pouvoir (Pour les vampires, sorciers et changelins)
→ Faire sa fiche de Relation (et/ou une demande de rp !)
→ Intervenir dans Flood ! Ou sur la Tchat Box ! On ne mord pas ~
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|