Réunion Extra-familiale ! (26/05/2018)
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Shinji Tsukishima#100248#100248#100248#100248#100248#100248#100248
Sorcier Sang-pur - Spécialiste - Sentinelle
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Sam 6 Avr 2019 - 20:33
Toute son attention focalisée sur sa voisine d’en face, Shinji sursaute lorsque le téléphone de Satoru-san sonne. Elle grimace et se lève en s’excusant. Ce doit être important pour qu’elle daigne répondre en plein repas de “famille”. De ce qu’il en sait, la sorcière n’est pas vraiment réputé pour sa patience. Une fois le Savoir à l’extérieur, un blanc embarrassant s’installe, mais Thomas le brise en rebondissant sur la question de Shinji. Ce dernier, en attendant d’avoir une réponse, s’intéresse de près aux victuailles installées sur la table. Il n’en a jamais vu de pareilles. Il suppose donc qu’elles proviennent du pays d’origine de Thomas, la France s’il se souvient bien. Il prend son verre pour goûter au vin blanc, un peu hésitant. Il a plutôt l’habitude du saké, sous ses différents crus. Toutefois, le goût n’est pas mauvais, c’est même plutôt agréable en bouche, quoiqu’un peu sec.
Il entame ensuite l’entrée. Il s’agit de crevettes préparées avec de l’ail et une herbe qu’il n’identifie pas. Il n’est pas spécialement fan de l’ail, mais ça reste bon mine de rien. Alors que Thomas pose une nouvelle question, le majordome fait irruption dans la pièce pour prévenir qu’Elena ne reviendra pas, appelée par une urgence à l’Ecole. C’est dommage, penserait-il tout haut, cependant il ne peut s’empêcher de se sentir soulagé. Au moins, il n’aura pas à ignorer l’attention flagrante qu’elle lui porte depuis le début.
La jeune Taichi brise le silence. Le maître des ténèbres l’écoute avec attention. Des détails de son discours l’interpellent et il plisse légèrement les yeux. Toutefois, par respect, il ne l’interrompt pas et attend qu’elle ait terminé pour intervenir. Si l’adolescente était plutôt timide et impressionnée en parlant de l’Ecole, son attitude change du tout au tout lorsqu’elle explique comment elle a rencontré Zuko. Les deux jeunes gens semblent vraiment proches. C’est une bonne chose. Toutefois, la diversion n’est pas suffisante et Shinji revient à la charge.
▬ Vous ne devriez pas avoir de mal à trouver un maître pour votre magie de foudre. Elle est assez populaire en général. La magie spatiale, en revanche… c’est une magie rare. Que savez vous faire exactement ?
Shinji se saisit d’un morceau de pain pour saucer son assiette. Cette petite trève permet à Taichi de s’étendre un peu sur ses capacités magiques. Toutefois, Shinji n’a pas oublié les détails de son histoire qui le dérangent. Aussi, quand le silence revient, il enchaîne rapidement. Il l’a mise à l’aise avec une question banale, aussi, il espère qu’elle saura répondre sans difficulté.
▬ Vous avez parlé d’un accident tout à l’heure. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui vous a empêché de revenir à l’Ecole ?
Bien évidemment, c’est son esprit de Sentinelle qui est aux aguets. Il n’a pas entendu parler d’un accident chez des sorciers… Il lui faudrait fouiller dans leurs registres pour en savoir plus. Il y a peut-être un nom qui a manqué à l’appel ces dernières années. Et les Sentinelles seraient passées à côté, hum ? C’est ennuyant.
Il entame ensuite l’entrée. Il s’agit de crevettes préparées avec de l’ail et une herbe qu’il n’identifie pas. Il n’est pas spécialement fan de l’ail, mais ça reste bon mine de rien. Alors que Thomas pose une nouvelle question, le majordome fait irruption dans la pièce pour prévenir qu’Elena ne reviendra pas, appelée par une urgence à l’Ecole. C’est dommage, penserait-il tout haut, cependant il ne peut s’empêcher de se sentir soulagé. Au moins, il n’aura pas à ignorer l’attention flagrante qu’elle lui porte depuis le début.
La jeune Taichi brise le silence. Le maître des ténèbres l’écoute avec attention. Des détails de son discours l’interpellent et il plisse légèrement les yeux. Toutefois, par respect, il ne l’interrompt pas et attend qu’elle ait terminé pour intervenir. Si l’adolescente était plutôt timide et impressionnée en parlant de l’Ecole, son attitude change du tout au tout lorsqu’elle explique comment elle a rencontré Zuko. Les deux jeunes gens semblent vraiment proches. C’est une bonne chose. Toutefois, la diversion n’est pas suffisante et Shinji revient à la charge.
▬ Vous ne devriez pas avoir de mal à trouver un maître pour votre magie de foudre. Elle est assez populaire en général. La magie spatiale, en revanche… c’est une magie rare. Que savez vous faire exactement ?
Shinji se saisit d’un morceau de pain pour saucer son assiette. Cette petite trève permet à Taichi de s’étendre un peu sur ses capacités magiques. Toutefois, Shinji n’a pas oublié les détails de son histoire qui le dérangent. Aussi, quand le silence revient, il enchaîne rapidement. Il l’a mise à l’aise avec une question banale, aussi, il espère qu’elle saura répondre sans difficulté.
▬ Vous avez parlé d’un accident tout à l’heure. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui vous a empêché de revenir à l’Ecole ?
Bien évidemment, c’est son esprit de Sentinelle qui est aux aguets. Il n’a pas entendu parler d’un accident chez des sorciers… Il lui faudrait fouiller dans leurs registres pour en savoir plus. Il y a peut-être un nom qui a manqué à l’appel ces dernières années. Et les Sentinelles seraient passées à côté, hum ? C’est ennuyant.
Invité
Invité
Mer 17 Avr 2019 - 20:43
Réunion Extra-familiale
Feat Jess Duchannes, Shinji Tsukishima, Elena Satoru, Taichi Yukimura, Zuko Tanaka & Thomas Tel
J’écoutais toujours la conversation en mangeant distraitement. C’était pas mauvais, ce truc. Même si je connaissais pas. Enfin si, j’avais déjà mangé des crevettes. Mais jamais comme ça. Il fallait juste bien aimer l’ail, au final. Moi, ça me dérangeait pas tant que ça.
Bref, j’écoutais ce qui se disait, vu que l’attention n’était plus portée sur moi, mais sur mon amie, Taichi-chan. Mon amie qui était en train de se décomposer sur sa chaise, en vérité. Et ça, je savais très bien pourquoi. Elle était le centre de l’attention alors qu’elle détestait ça. Ça, et la foule. Et si côté monde, cela passait encore vu qu’on était pas beaucoup, la question directe alors qu’elle n’était pas préparée…
Dans des cas pareils, j’me suis vite dit qu’il était plus simple de répondre à sa place, pour qu’elle sente moins les gens braquer sur elle. Mais ici, je pouvais tout simplement pas répondre. Je ne savais même pas qu’elle était une sorcière… Alors être à l’école des sorciers, ça me paraissait juste… improbable. Mais les sorciers, avec leurs sorts, ils pouvaient surement faire des trucs pour qu’elle puisse être à l’unif et suivre ses cours de sorcières en même temps, non ?
Un portable sonna, tout un coup. C’était celui de la dame un peu exubérante. Elle le prit en main et fit une grimace en le regardant. Apparemment, elle pouvait pas l’ignorer. Elle sortit donc pour répondre. Malheureusement, Ni Tsukishima, ni mon frère n’avaient oublié mon amie. Et ce dernier reposa sa question. Discrètement, je pris dans ma main celle de Taichi pour lui donner un peu de courage. J’étais pas loin si besoin. Et je pouvais toujours expliquer comment on s’était rencontré à sa place.
Mais il y en a pas eu besoin. Enfin… J’ai cru un instant. Puisque le majordome vint nous voir pour annoncer que la dame était partie. Je pouvais sentir Taichi s’enfoncer encore un peu plus dans son fauteuil. Je serrais un peu plus sa main pour la rassurer. J’étais là aussi, du coup. A deux dans le même bateau à se soutenir mutuellement, comme Leo Caruso et Vincent Moretti dans « A Way Out ».
Finalement, mon amie se décida à briser le silence. Je lui offris un sourire encourageant tout en repiquant dans une des crevettes qui se situait dans mon assiette. J’apprenais au passage un peu plus sur mon amie. Des choses que je n’aurais jamais sues normalement. Parce que, là, franchement, depuis ma première rencontre avec Shinji, on ne pouvait pas dire que j’avais une normale. Je rencontrais bien plus de créatures non-humaines. Combien parmi mes amis, au final, étaient réellement humains ? Il y avait peut-être d’autres changelins comme moi ? Ou encore des sorciers comme c’était le cas de Taichi. Et peut-être il y avait-il des vampires et des lycans… Cette simple idée était totalement géniale et terrifiante à la fois.
Pour en revenir à Taichi et ce qu’elle racontait, je comprenais pas tout, sur le coup. Ça parlait d’un accident, d’initiés, de magie de foudre et spatial… Si je devais résumer ce que j’avais compris, c’est qu’elle n’avait pas fini ses études à cette école. C’était bizarre, non ? Si j’avais bien écouté Tho…Onii-san, les sorciers suivaient leurs études jusqu’au bout, non ? Je me rappelais déjà plus… Enfin, ça servait à rien de poser des questions… J’étais certain que d’autres détails n’allaient pas tarder.
A la place, je rendais son sourire à mon amie. Elle s’était redressée en parlant, mais là, elle se tenait la plus droite et fière qu’elle pouvait. Je savais qu’elle allait parler de notre rencontre. Quand elle parlait de moi, Taixhi avait presque des étoiles plein les yeux. J’étais… Bah… son premier ami, simplement. Je souvenais de cette rencontre au club. J’étais un peu paumé et pas très franc, voulant m’inscrire au club informatique. Et là, je l’ai vue, encore plus mal à l’aise que moi. J’avais d’abord cru qu’elle était nouvelle, comme moi. Et puis, on avait fini par parler de jeu vidéo et le courant était passé. Depuis, on se revoyait régulièrement, au club ou sur le campus. En vrai, j’aurais même bien invité à se faire une soirée film à deux… Mais j’avais toujours eu peu de me transformer durant la nuit et qu’elle découvre mon secret… Maintenant, ce n’était plus un problème, au moins.
Taichi, au passage, était bien mieux. Et j’espérais que cela puisse rester ainsi pour le reste du repas. Pourtant, mon instinct me disait que non, que cela n’allait pas être aussi simple. Et il ne fallut qu’une seule question de Tsukishima-san pour confirmer cela. L’accident dont mon amie avait parlé. Il voulait en savoir plus. Je sentais que c'était pas le moment. Mais j'étais aussi curieux s'en savoir plus sur mon amie... Que dire ?
Bref, j’écoutais ce qui se disait, vu que l’attention n’était plus portée sur moi, mais sur mon amie, Taichi-chan. Mon amie qui était en train de se décomposer sur sa chaise, en vérité. Et ça, je savais très bien pourquoi. Elle était le centre de l’attention alors qu’elle détestait ça. Ça, et la foule. Et si côté monde, cela passait encore vu qu’on était pas beaucoup, la question directe alors qu’elle n’était pas préparée…
Dans des cas pareils, j’me suis vite dit qu’il était plus simple de répondre à sa place, pour qu’elle sente moins les gens braquer sur elle. Mais ici, je pouvais tout simplement pas répondre. Je ne savais même pas qu’elle était une sorcière… Alors être à l’école des sorciers, ça me paraissait juste… improbable. Mais les sorciers, avec leurs sorts, ils pouvaient surement faire des trucs pour qu’elle puisse être à l’unif et suivre ses cours de sorcières en même temps, non ?
Un portable sonna, tout un coup. C’était celui de la dame un peu exubérante. Elle le prit en main et fit une grimace en le regardant. Apparemment, elle pouvait pas l’ignorer. Elle sortit donc pour répondre. Malheureusement, Ni Tsukishima, ni mon frère n’avaient oublié mon amie. Et ce dernier reposa sa question. Discrètement, je pris dans ma main celle de Taichi pour lui donner un peu de courage. J’étais pas loin si besoin. Et je pouvais toujours expliquer comment on s’était rencontré à sa place.
Mais il y en a pas eu besoin. Enfin… J’ai cru un instant. Puisque le majordome vint nous voir pour annoncer que la dame était partie. Je pouvais sentir Taichi s’enfoncer encore un peu plus dans son fauteuil. Je serrais un peu plus sa main pour la rassurer. J’étais là aussi, du coup. A deux dans le même bateau à se soutenir mutuellement, comme Leo Caruso et Vincent Moretti dans « A Way Out ».
Finalement, mon amie se décida à briser le silence. Je lui offris un sourire encourageant tout en repiquant dans une des crevettes qui se situait dans mon assiette. J’apprenais au passage un peu plus sur mon amie. Des choses que je n’aurais jamais sues normalement. Parce que, là, franchement, depuis ma première rencontre avec Shinji, on ne pouvait pas dire que j’avais une normale. Je rencontrais bien plus de créatures non-humaines. Combien parmi mes amis, au final, étaient réellement humains ? Il y avait peut-être d’autres changelins comme moi ? Ou encore des sorciers comme c’était le cas de Taichi. Et peut-être il y avait-il des vampires et des lycans… Cette simple idée était totalement géniale et terrifiante à la fois.
Pour en revenir à Taichi et ce qu’elle racontait, je comprenais pas tout, sur le coup. Ça parlait d’un accident, d’initiés, de magie de foudre et spatial… Si je devais résumer ce que j’avais compris, c’est qu’elle n’avait pas fini ses études à cette école. C’était bizarre, non ? Si j’avais bien écouté Tho…Onii-san, les sorciers suivaient leurs études jusqu’au bout, non ? Je me rappelais déjà plus… Enfin, ça servait à rien de poser des questions… J’étais certain que d’autres détails n’allaient pas tarder.
A la place, je rendais son sourire à mon amie. Elle s’était redressée en parlant, mais là, elle se tenait la plus droite et fière qu’elle pouvait. Je savais qu’elle allait parler de notre rencontre. Quand elle parlait de moi, Taixhi avait presque des étoiles plein les yeux. J’étais… Bah… son premier ami, simplement. Je souvenais de cette rencontre au club. J’étais un peu paumé et pas très franc, voulant m’inscrire au club informatique. Et là, je l’ai vue, encore plus mal à l’aise que moi. J’avais d’abord cru qu’elle était nouvelle, comme moi. Et puis, on avait fini par parler de jeu vidéo et le courant était passé. Depuis, on se revoyait régulièrement, au club ou sur le campus. En vrai, j’aurais même bien invité à se faire une soirée film à deux… Mais j’avais toujours eu peu de me transformer durant la nuit et qu’elle découvre mon secret… Maintenant, ce n’était plus un problème, au moins.
Taichi, au passage, était bien mieux. Et j’espérais que cela puisse rester ainsi pour le reste du repas. Pourtant, mon instinct me disait que non, que cela n’allait pas être aussi simple. Et il ne fallut qu’une seule question de Tsukishima-san pour confirmer cela. L’accident dont mon amie avait parlé. Il voulait en savoir plus. Je sentais que c'était pas le moment. Mais j'étais aussi curieux s'en savoir plus sur mon amie... Que dire ?
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Taichi Tomoe Lizenko#100717#100717#100717#100717#100717#100717#100717
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Sam 8 Juin 2019 - 13:29
Réunion Extra-familiale
Feat Thomas Tel, Shinji Tsukishima, Jess Duchannes, Zuko Tanaka, Elena Satoru & Taichi Tomoe Yukimura
L’euphorie et le courage ressentis quelques secondes plus tôt se poursuit malgré la question de Tsukishima-san concernant ses sorts. C’est un domaine qu’elle connait, puisqu’elle s’entraine régulièrement, même si elle ne progresse plus en le faisant seule. Certes elle a bien conscience que c’est sa magie spatiale qui intrigue plus que sa magie de foudre, et elle ne le comprend que trop bien. Pourtant elle prend le temps de parler aussi de sa magie de foudre.
« - Oui trouver un maître de magie de foudre j’espère que ça ira. Je peux créer des boules d’électricité grâce à l’électricité statique qui nous entoure. Plus les boules seront grosses et grandes, plus il me faudra de temps pour la faire. Et je peux aussi faire une prison d’électricité, mais pour le moment je crois que seulement deux personnes peuvent y tenir au maximum. »
Elle marque une courte pause, le temps de finir son assiette d’entrée et de boire une gorgée de jus d’orange.
« - Avec ma magie spatiale je peux créer un portail entre deux endroits et passer ainsi de l’un à l’autre en une poignée de secondes. Pour le moment, il faut que je connaisse parfaitement les deux lieux pour créer mon portail, je ne peux en créer qu’une seul à la fois, et il n’y a que moi qui puisse passer. Après je pense qu’avec une meilleure maîtrise, je dois pouvoir faire passer d’autres personnes en plus de moi, voire peut-être créer plusieurs portails. Et puis il n’est pas à exclure que je puisse en ouvrir entre deux emplacements, que je connais, même si ce n’est pas parfaitement. »
La voilà rassurer. Les questions sont beaucoup plus faciles qu’elle le craignait d’un prime abord. Surtout que maintenant l’adolescente sait qu’elle peut se livrer sans crainte. Néanmoins, et ça Taichi Tomoe aurait dû le deviner, la première question est bien trop anodine pour ne pas en cacher une plus épineuse. Et comme d’un fait exprès, c’est le mystérieux Tsukishima-san qui la pose.
« - Vous avez parlé d’un accident tout à l’heure. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui vous a empêché de revenir à l’École ? »
Ce jeune homme est très attentif ... peut-être trop même au goût de la jeune fille. La voilà qui se mordille la lèvre inférieure. Par où commencer ? Comment commencer ? Il est toujours difficile d’admettre que c’est en très grande partie sa peur à elle qui l’a empêché de finir ses études de magie. L’admettre en son fort intérieur est une chose, l’admettre devant les personnes présentes en est une toute autre. Bien sûr sa peur n’est pas l’unique responsable de son absence, mais elle y a largement contribué.
Heureusement pour la petite sorcière, les deux dames ayant apportés les entrées reviennent. Lui offrant, de fait, un instant de répit supplémentaire pour mettre en ordre ses idées. Elles enlèvent ainsi les assiettes vides des entrées pour les ramener dans la cuisine, selon la supposition logique de la petite. Suite à quoi, elles reviennent avec des assiettes déjà prêtes.
L’odeur qui se dégage de l’assiette devant elle, est tout simplement succulente et donne envie d’y goûter sans tarder. Pourtant, la jeune sorcière patiente sagement que les deux dames aient finit de servir chacun et chacune. Ce plat ne lui parle pas, elle ne sait pas du tout ce que c’est. Cependant, comme il l’entrée il ne doit pas être mauvais, bien au contraire même pense-t-elle.
Sans forcer l’augmentation de son temps de réflexion, elle écoute l’annonce du plat qui s’avère être une blanquette de veau avec son gratin dauphinois. Une fois que tout le monde commence son plat, elle en fait de même prenant un morceau de viandes avec une pomme de terre, sans oublier la sauce. La saveur qu’elle découvre lui arrache un sourire de plaisir. L’équilibre entre les condiments, le côté terreux de la pomme de terre, la douceur de la crème et la légère note acidulée de la sauce, est simplement parfait.
Taichi Tomoe se surprend même à se demander si Teru-san, et les deux dames, seraient d’accord pour lui donner la recette. Néanmoins il n’est plus admissible, ni correct de repousser sa réponse à la question de Tsukishima-san. La seule chose qu’elle espère en son fort intérieur, c’est de ne pas passer pour une parfaite imbécile.
« - Pour répondre à votre question, Tsukishima-san, l’accident a été ... Enfin mes parents, ma sœur aînée et mes grands-parents ont été tué par des hommes-loups. On rentrait chez nous, après avoir été voir une pièce de théâtre quand on a été attaqué. J’ai été blessée et ... et je dois la vie à mon grand-père humain, c’est lui qui m’a trouvé et soigné. Mais après il m’a aussi élevé et protégé comme si j’avais vraiment été sa petite-fille. »
Malgré elle, elle marque une pause et regarde son assiette. Pourquoi faut-il que ce soit si difficile de parler de cet évènement et des implications qui en découlent ?
« - Quand j’ai été guérie je ... j’ai été incapable de rentrer au manoir Yukimura. Déjà parce que cette nuit avait été la première fois où je quittais notre maison pour aller ailleurs qu’à l’École, et je ne connaissais que le chemin par lequel nous étions venu. Sauf que ... ça impliquait revenir là où je les avais vu mourir, et je n’en avais pas la force. Mais surtout pour être honnête ... j’étais ... terrifiée à l’idée de croiser à nouveau ces personnes ... Cette terreur est rapidement devenue une phobie, si bien que maintenant j’ai peur dès qu’il y a trop de monde autour de moi. »
Son verre à présent est rempli d’eau, et sans lever le regard, elle avale une gorgée. Plus pour se redonner un peu de courage que par soif. Elle sent la main de Zuko-kun serrer la sienne, ainsi que son regard compréhensif. Elle lui a déjà parlé de cet accident, mais ça n’en reste pas moins difficile de le refaire. C’est sans crier gare, qu’elle dépose un bisou sur sa joue avant de lui murmurer en souriant très légèrement.
« - Merci Zuko-kun. »
Sa présence la rassure et sa compassion la réconforte un peu. Elle se sent un peu plus forte grâce à lui, mais tout cela n’enlève rien au sentiment de honte qui s’empare d’elle.
« - C’est ... à cause de ma peur et de mon ignorance que je ne suis pas retournée à l’École. Je suis désolée. »
Son esprit cherche à détourner un moyen de détourner la conversation, parce que dans le fond il a la sensation d’avoir offert de nouvelles interrogations à exploiter. De plus, ce n’est pas elle l’invitée principale, elle refuse donc d’attirer toute l’attention à elle. Elle redresse son visage enfantin et questionne à son tour. La meilleure des défenses est souvent l’attaque après tout.
« - Et vous Tsukishima-san, qu’utilisez-vous comme magie ? Quel métier exerce-vous ? »
Elle écoute avec attention le sorcier, prenant mentalement note de ce qu’il lui offre comme information. Cependant, elle ne lui laisse pas l’occasion de lui reposer une question de suite. Bien sûr elle n’est pas impolie pour autant, elle reste tout à fait polie même, juste elle préfère avoir encore un peu de répit. Mais elle n’est pas dupe, un boomerang revient toujours à son point de départ. Son regard se porte naturellement sur la fameuse Jess-san, qui semble si proche de Zuko-kun.
« - Jess-san ... je peux vous demander comment vous avez rencontrez Zuko-kun ? »
« - Oui trouver un maître de magie de foudre j’espère que ça ira. Je peux créer des boules d’électricité grâce à l’électricité statique qui nous entoure. Plus les boules seront grosses et grandes, plus il me faudra de temps pour la faire. Et je peux aussi faire une prison d’électricité, mais pour le moment je crois que seulement deux personnes peuvent y tenir au maximum. »
Elle marque une courte pause, le temps de finir son assiette d’entrée et de boire une gorgée de jus d’orange.
« - Avec ma magie spatiale je peux créer un portail entre deux endroits et passer ainsi de l’un à l’autre en une poignée de secondes. Pour le moment, il faut que je connaisse parfaitement les deux lieux pour créer mon portail, je ne peux en créer qu’une seul à la fois, et il n’y a que moi qui puisse passer. Après je pense qu’avec une meilleure maîtrise, je dois pouvoir faire passer d’autres personnes en plus de moi, voire peut-être créer plusieurs portails. Et puis il n’est pas à exclure que je puisse en ouvrir entre deux emplacements, que je connais, même si ce n’est pas parfaitement. »
La voilà rassurer. Les questions sont beaucoup plus faciles qu’elle le craignait d’un prime abord. Surtout que maintenant l’adolescente sait qu’elle peut se livrer sans crainte. Néanmoins, et ça Taichi Tomoe aurait dû le deviner, la première question est bien trop anodine pour ne pas en cacher une plus épineuse. Et comme d’un fait exprès, c’est le mystérieux Tsukishima-san qui la pose.
« - Vous avez parlé d’un accident tout à l’heure. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui vous a empêché de revenir à l’École ? »
Ce jeune homme est très attentif ... peut-être trop même au goût de la jeune fille. La voilà qui se mordille la lèvre inférieure. Par où commencer ? Comment commencer ? Il est toujours difficile d’admettre que c’est en très grande partie sa peur à elle qui l’a empêché de finir ses études de magie. L’admettre en son fort intérieur est une chose, l’admettre devant les personnes présentes en est une toute autre. Bien sûr sa peur n’est pas l’unique responsable de son absence, mais elle y a largement contribué.
Heureusement pour la petite sorcière, les deux dames ayant apportés les entrées reviennent. Lui offrant, de fait, un instant de répit supplémentaire pour mettre en ordre ses idées. Elles enlèvent ainsi les assiettes vides des entrées pour les ramener dans la cuisine, selon la supposition logique de la petite. Suite à quoi, elles reviennent avec des assiettes déjà prêtes.
L’odeur qui se dégage de l’assiette devant elle, est tout simplement succulente et donne envie d’y goûter sans tarder. Pourtant, la jeune sorcière patiente sagement que les deux dames aient finit de servir chacun et chacune. Ce plat ne lui parle pas, elle ne sait pas du tout ce que c’est. Cependant, comme il l’entrée il ne doit pas être mauvais, bien au contraire même pense-t-elle.
Sans forcer l’augmentation de son temps de réflexion, elle écoute l’annonce du plat qui s’avère être une blanquette de veau avec son gratin dauphinois. Une fois que tout le monde commence son plat, elle en fait de même prenant un morceau de viandes avec une pomme de terre, sans oublier la sauce. La saveur qu’elle découvre lui arrache un sourire de plaisir. L’équilibre entre les condiments, le côté terreux de la pomme de terre, la douceur de la crème et la légère note acidulée de la sauce, est simplement parfait.
Taichi Tomoe se surprend même à se demander si Teru-san, et les deux dames, seraient d’accord pour lui donner la recette. Néanmoins il n’est plus admissible, ni correct de repousser sa réponse à la question de Tsukishima-san. La seule chose qu’elle espère en son fort intérieur, c’est de ne pas passer pour une parfaite imbécile.
« - Pour répondre à votre question, Tsukishima-san, l’accident a été ... Enfin mes parents, ma sœur aînée et mes grands-parents ont été tué par des hommes-loups. On rentrait chez nous, après avoir été voir une pièce de théâtre quand on a été attaqué. J’ai été blessée et ... et je dois la vie à mon grand-père humain, c’est lui qui m’a trouvé et soigné. Mais après il m’a aussi élevé et protégé comme si j’avais vraiment été sa petite-fille. »
Malgré elle, elle marque une pause et regarde son assiette. Pourquoi faut-il que ce soit si difficile de parler de cet évènement et des implications qui en découlent ?
« - Quand j’ai été guérie je ... j’ai été incapable de rentrer au manoir Yukimura. Déjà parce que cette nuit avait été la première fois où je quittais notre maison pour aller ailleurs qu’à l’École, et je ne connaissais que le chemin par lequel nous étions venu. Sauf que ... ça impliquait revenir là où je les avais vu mourir, et je n’en avais pas la force. Mais surtout pour être honnête ... j’étais ... terrifiée à l’idée de croiser à nouveau ces personnes ... Cette terreur est rapidement devenue une phobie, si bien que maintenant j’ai peur dès qu’il y a trop de monde autour de moi. »
Son verre à présent est rempli d’eau, et sans lever le regard, elle avale une gorgée. Plus pour se redonner un peu de courage que par soif. Elle sent la main de Zuko-kun serrer la sienne, ainsi que son regard compréhensif. Elle lui a déjà parlé de cet accident, mais ça n’en reste pas moins difficile de le refaire. C’est sans crier gare, qu’elle dépose un bisou sur sa joue avant de lui murmurer en souriant très légèrement.
« - Merci Zuko-kun. »
Sa présence la rassure et sa compassion la réconforte un peu. Elle se sent un peu plus forte grâce à lui, mais tout cela n’enlève rien au sentiment de honte qui s’empare d’elle.
« - C’est ... à cause de ma peur et de mon ignorance que je ne suis pas retournée à l’École. Je suis désolée. »
Son esprit cherche à détourner un moyen de détourner la conversation, parce que dans le fond il a la sensation d’avoir offert de nouvelles interrogations à exploiter. De plus, ce n’est pas elle l’invitée principale, elle refuse donc d’attirer toute l’attention à elle. Elle redresse son visage enfantin et questionne à son tour. La meilleure des défenses est souvent l’attaque après tout.
« - Et vous Tsukishima-san, qu’utilisez-vous comme magie ? Quel métier exerce-vous ? »
Elle écoute avec attention le sorcier, prenant mentalement note de ce qu’il lui offre comme information. Cependant, elle ne lui laisse pas l’occasion de lui reposer une question de suite. Bien sûr elle n’est pas impolie pour autant, elle reste tout à fait polie même, juste elle préfère avoir encore un peu de répit. Mais elle n’est pas dupe, un boomerang revient toujours à son point de départ. Son regard se porte naturellement sur la fameuse Jess-san, qui semble si proche de Zuko-kun.
« - Jess-san ... je peux vous demander comment vous avez rencontrez Zuko-kun ? »
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Shinji Tsukishima#100761#100761#100761#100761#100761#100761#100761
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Sam 15 Juin 2019 - 15:55
Shinji écoute attentivement la jeune sorcière qui explique comment fonctionnent les sorts qu’elle connait déjà. Evidemment, il leur trouve aussitôt une grande utilité. La magie de foudre est essentiellement offensive, du fait de son élément, toutefois elle a su y trouver un sort intéressant, la cage. Une technique très utile si l’on souhaite immobiliser quelqu’un. Les boules électriques qu’elle peut créer lui servent quant à elles pour se défendre. Un sort d’immobilité, et un sort offensif. Et le troisième, la magie spatiale… Son attention s’aiguise un peu plus. Elle aussi maîtrise une magie rare. Et un sort qui lui permet de se déplacer à peu près n’importe où, comme lui. Il ne peut s’empêcher de penser qu’elle ferait probablement une bonne sentinelle.
▬ Ce sont des sorts intéressants que vous avez appris. Je ne doute pas que vous trouverez rapidement un maître dans ces disciplines pour vous aider à parfaire votre technique.
Vient ensuite une question du Tsukishima qui perturbe quelque peu son interlocutrice, car celle-ci commence à se mordre la lèvre. Bien évidemment, Shinji, comme à son habitude, n’a pas vraiment fait preuve de tact. Il se doute bien pourtant qu’un accident n’est jamais anodin, et que conter des mésaventures est tout sauf une partie de plaisir. Les iris dorés du spécialiste ne quittent plus la jeune fille, tandis qu’il attend sa réponse, ne réalisant pas que cet examen visuel prononcé la met mal à l’aise. Fort heureusement, les deux servantes viennent débarrasser les assiettes vides, accordant quelques instants de répit à Yukimura-san. Elles reviennent vite avec le plat principal ; une blanquette de veau servie avec un gratin dauphinois, annonce l’une des sorcières. Si l’odeur qui s’en dégage est alléchante, elle ne suffit pas à distraire Shinji, qui n’a pas perdu une miette de la scène, imperturbable. Il détourne juste les yeux un instant pour découper un morceau dans son assiette et le porter à sa bouche. Quand la jeune fille se décide enfin à lui répondre, il darde sur elle ses yeux uniques.
La révélation, choquante, lui coupe momentanément l’appétit. L’expression stupéfaite, il repose un moment sa fourchette tout en la fixant. Il cesse de mâcher, alors qu’un goût amer emplit sa bouche -celui de l’embarras. Il réalise seulement maintenant à quel point sa question était indiscrète et brutale, et il se sent soudain mal à l’aise. Une famille de sorciers décimée par des lycans… Sa conversation avec Teru-san lui revient en pleine figure. Il devient urgent de reprendre contact avec leurs alliés. Et peut-être pourrait-il également se renseigner auprès de cette Alpha sur l’identité de lycans particulièrement agressifs. Retrouver les coupables serait la moindre des choses.
Shinji ne peut s’empêcher de froncer le nez lorsqu’elle évoque un humain. Bien sûr, il l’a recueillie, et sans ça elle serait probablement morte aujourd’hui. Mais, malgré ses préjugés légèrement ébranlés par son amitié avec Alyssa, il reste un Tsukishima, et dans sa famille, on n’estime pas les humains. L’ex disparue termine son récit en proférant des excuses. Le maître des ténèbres s’enfonce dans son siège, gêné.
▬ Vous n’avez pas à vous excuser, Yukimura-san. Ce que vous avez vécu est… terrible. Je suis sincèrement désolé. Je ne voulais pas raviver des souvenirs douloureux. Toutes mes condoléances…
A dire vrai, il comprend qu’elle ait pu être bloquée par son traumatisme. Il ne sait pas s’il aurait réagi de la même façon, et il n’a jamais été très proche de ses parents, mais la simple idée de perdre sa soeur suffirait à le paralyser. Aussi, il peut concevoir qu’un tel traumatisme empêche de retourner sur les lieux du drame. D’autres questions commencent à se presser dans son esprit, comme par exemple, pourquoi elle n’a jamais mis les pieds en dehors du domaine familiale avant l’accident. Toutefois, il reste muet, craignant de commettre une nouvelle bévue.
De toute manière, la jeune fille ne lui laisse pas l’occasion de s’intéresser de plus près à sa vie. C’est à son tour de lui poser des questions, somme toute légitimes, puisque juste retour des choses. Shinji n’est pas spécialement enthousiaste à l’idée de parler de lui, toutefois il s’y plie de bonne volonté, jugeant que c’est un bon moyen de se rattraper. Il finit donc sa bouchée avant de prendre la parole.
▬ Je suis spécialiste en magie des ténèbres. J’ai développé trois sorts, un pour aveugler, un autre pour me déplacer dans les ombres, et le troisième manipule et matérialise les ténèbres pour l’attaque ou la défense. J’ai étendu mon savoir à la magie de gravité avec un sort utilitaire pour augmenter ou diminuer le poids des objets.
Il ne précise pas que ce sort peut aussi servir à immobiliser ; les vêtements sont des objets, et en tant que tels, ils peuvent aussi se plier à sa volonté. Il en arrive à son dernier sort, de loin le plus destructeur, celui qui lui a sauvé la vie, et celle d’Alyssa. Il prend une gorgée d’eau avant de poursuivre.
▬ Mon dernier sort s’appelle Implosion. C’est un sort exclusivement destructeur qui fait s’écrouler un corps sur sa propre masse, quelque soit sa nature. Je ne peux l’utiliser que sur de petites surfaces, pour l’instant du moins, mais c’est déjà amplement suffisant pour faire des ravages.
En témoignent les cendres de ce vampire fou qui s’en était pris à Alyssa. Ses enseignements lui ont appris qu’il est très difficile de tuer ces créatures, même avec leur magie. A l’époque il maîtrisait à peine Implosion. Il sait à quel point il a eu de la chance de s’en sortir. Après une autre bouchée, il en vient à la seconde question de Taichi, qu’il n’a point oubliée.
▬ Mes capacités m’ont permis de me démarquer aux yeux du Secret, qui m’a embauché très rapidement après avoir obtenu mon diplôme en 2013. Je travaille en tant que Sentinelle pour la sécurité de notre existence. Ceci dit j’exerce également un emploi d'antiquaire dans le monde humain. Officiellement, tout du moins, car je me charge notamment de retrouver des artefacts, qui ne doivent pas tomber entre de mauvaises mains, et de les vendre à des membres de notre communauté.
Voilà qui clôt son intervention. Nullement désireux de reprendre la parole, il se concentre sur son repas, mais dresse toutefois une oreille attentive. Il serait dommage de louper un bout de la conversation, qui prend une tournure intéressante.
▬ Ce sont des sorts intéressants que vous avez appris. Je ne doute pas que vous trouverez rapidement un maître dans ces disciplines pour vous aider à parfaire votre technique.
Vient ensuite une question du Tsukishima qui perturbe quelque peu son interlocutrice, car celle-ci commence à se mordre la lèvre. Bien évidemment, Shinji, comme à son habitude, n’a pas vraiment fait preuve de tact. Il se doute bien pourtant qu’un accident n’est jamais anodin, et que conter des mésaventures est tout sauf une partie de plaisir. Les iris dorés du spécialiste ne quittent plus la jeune fille, tandis qu’il attend sa réponse, ne réalisant pas que cet examen visuel prononcé la met mal à l’aise. Fort heureusement, les deux servantes viennent débarrasser les assiettes vides, accordant quelques instants de répit à Yukimura-san. Elles reviennent vite avec le plat principal ; une blanquette de veau servie avec un gratin dauphinois, annonce l’une des sorcières. Si l’odeur qui s’en dégage est alléchante, elle ne suffit pas à distraire Shinji, qui n’a pas perdu une miette de la scène, imperturbable. Il détourne juste les yeux un instant pour découper un morceau dans son assiette et le porter à sa bouche. Quand la jeune fille se décide enfin à lui répondre, il darde sur elle ses yeux uniques.
La révélation, choquante, lui coupe momentanément l’appétit. L’expression stupéfaite, il repose un moment sa fourchette tout en la fixant. Il cesse de mâcher, alors qu’un goût amer emplit sa bouche -celui de l’embarras. Il réalise seulement maintenant à quel point sa question était indiscrète et brutale, et il se sent soudain mal à l’aise. Une famille de sorciers décimée par des lycans… Sa conversation avec Teru-san lui revient en pleine figure. Il devient urgent de reprendre contact avec leurs alliés. Et peut-être pourrait-il également se renseigner auprès de cette Alpha sur l’identité de lycans particulièrement agressifs. Retrouver les coupables serait la moindre des choses.
Shinji ne peut s’empêcher de froncer le nez lorsqu’elle évoque un humain. Bien sûr, il l’a recueillie, et sans ça elle serait probablement morte aujourd’hui. Mais, malgré ses préjugés légèrement ébranlés par son amitié avec Alyssa, il reste un Tsukishima, et dans sa famille, on n’estime pas les humains. L’ex disparue termine son récit en proférant des excuses. Le maître des ténèbres s’enfonce dans son siège, gêné.
▬ Vous n’avez pas à vous excuser, Yukimura-san. Ce que vous avez vécu est… terrible. Je suis sincèrement désolé. Je ne voulais pas raviver des souvenirs douloureux. Toutes mes condoléances…
A dire vrai, il comprend qu’elle ait pu être bloquée par son traumatisme. Il ne sait pas s’il aurait réagi de la même façon, et il n’a jamais été très proche de ses parents, mais la simple idée de perdre sa soeur suffirait à le paralyser. Aussi, il peut concevoir qu’un tel traumatisme empêche de retourner sur les lieux du drame. D’autres questions commencent à se presser dans son esprit, comme par exemple, pourquoi elle n’a jamais mis les pieds en dehors du domaine familiale avant l’accident. Toutefois, il reste muet, craignant de commettre une nouvelle bévue.
De toute manière, la jeune fille ne lui laisse pas l’occasion de s’intéresser de plus près à sa vie. C’est à son tour de lui poser des questions, somme toute légitimes, puisque juste retour des choses. Shinji n’est pas spécialement enthousiaste à l’idée de parler de lui, toutefois il s’y plie de bonne volonté, jugeant que c’est un bon moyen de se rattraper. Il finit donc sa bouchée avant de prendre la parole.
▬ Je suis spécialiste en magie des ténèbres. J’ai développé trois sorts, un pour aveugler, un autre pour me déplacer dans les ombres, et le troisième manipule et matérialise les ténèbres pour l’attaque ou la défense. J’ai étendu mon savoir à la magie de gravité avec un sort utilitaire pour augmenter ou diminuer le poids des objets.
Il ne précise pas que ce sort peut aussi servir à immobiliser ; les vêtements sont des objets, et en tant que tels, ils peuvent aussi se plier à sa volonté. Il en arrive à son dernier sort, de loin le plus destructeur, celui qui lui a sauvé la vie, et celle d’Alyssa. Il prend une gorgée d’eau avant de poursuivre.
▬ Mon dernier sort s’appelle Implosion. C’est un sort exclusivement destructeur qui fait s’écrouler un corps sur sa propre masse, quelque soit sa nature. Je ne peux l’utiliser que sur de petites surfaces, pour l’instant du moins, mais c’est déjà amplement suffisant pour faire des ravages.
En témoignent les cendres de ce vampire fou qui s’en était pris à Alyssa. Ses enseignements lui ont appris qu’il est très difficile de tuer ces créatures, même avec leur magie. A l’époque il maîtrisait à peine Implosion. Il sait à quel point il a eu de la chance de s’en sortir. Après une autre bouchée, il en vient à la seconde question de Taichi, qu’il n’a point oubliée.
▬ Mes capacités m’ont permis de me démarquer aux yeux du Secret, qui m’a embauché très rapidement après avoir obtenu mon diplôme en 2013. Je travaille en tant que Sentinelle pour la sécurité de notre existence. Ceci dit j’exerce également un emploi d'antiquaire dans le monde humain. Officiellement, tout du moins, car je me charge notamment de retrouver des artefacts, qui ne doivent pas tomber entre de mauvaises mains, et de les vendre à des membres de notre communauté.
Voilà qui clôt son intervention. Nullement désireux de reprendre la parole, il se concentre sur son repas, mais dresse toutefois une oreille attentive. Il serait dommage de louper un bout de la conversation, qui prend une tournure intéressante.
Invité
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Ven 21 Juin 2019 - 21:18
Réunion Extra-familiale
Feat Jess Duchannes, Shinji Tsukishima, Elena Satoru, Taichi Yukimura, Zuko Tanaka & Thomas Tel
Pendant que les autres faisaient la conversation, je continuais de manger silencieusement. Il fallait avouer que j’avais rien à dire. C’était une discussion de Sorciers. Donc, à part poser des questions. C’était un peu le cas de Jess-neesan aussi. Elle était tout aussi silencieuse que moi, appréciant simplement le repas et le vin. Je me contentais d’être présent pour mon amie. Parce que malgré tout, je sentais que ce n’était pas facile pour elle, qu’elle aurait préféré ne pas en parler. Je ne pouvais pas comprendre toute la douleur que c’était. Mais je pouvais un peu l’imaginer. Le plus simple, du coup, était d’en parler vite fait, mais bien et ensuite de parler à autre chose. Un peu comme on avait fait avec le repas.
L’entrée avait fait place à une blanquette de veau et un gratin dauphinois. Encore deux choses que je ne connaissais pas. Franchement, quand j’allais dire à mes parents que j’ai mangé français, ils n’allaient surement pas en croire leurs oreilles. En tout cas, c’était particulier. Pas mauvais, juste particulier. C’était clairement la sensation de ne pas manger la même chose que d’habitude.
En même temps, la discussion revint vers Shinji, qui parla de ses pouvoirs. Je ne pus m’empêcher de sourire. Ses pouvoirs, j’en avais déjà eu un aperçu. Les souvenirs de notre première rencontre me revinrent en tête et je ne pus m’empêcher de me dire que ma vie avait bien changé depuis. J’avais fait beaucoup de rencontres. Williams-san, Blanchet-san, Erebe-kun, Taichi, Kisaki-san… Il y avait aussi eu ce Hunter pas très futé quand Jess et moi avions été pique-niqué dans la forêt. Bien que je préférasse largement l’oublier, celui-là.
Je raccrochais la conversation quand Tsukishima-san parla de son boulot : Sentinelle. Je pensais toujours que c’était un drôle de titre. Mais, au moins, ça donnait une bonne idée de ses tâches. Après tout, si j’avais bien compris, son travail consistait à veiller que les sorciers ne fasse pas de magie en public et d’essayer de trouver les sorciers qui ne savaient pas ce qu’ils étaient ou qui étaient perdus dans la nature… Un peu comme Taichi, au final.
Par contre, je ne savais pas – ou je me souvenais pas – qu’il tenait aussi une boutique à côté. Ca devait faire beaucoup de travail, les deux, non ? Enfin, j’étais d’accord qu’il pouvait rapidement se rendre d’un endroit à un autre… Mais quand même. J’eus une poussée d’admiration pour l’homme qui m’avait amené dans le monde des Sorciers.
L’entrée avait fait place à une blanquette de veau et un gratin dauphinois. Encore deux choses que je ne connaissais pas. Franchement, quand j’allais dire à mes parents que j’ai mangé français, ils n’allaient surement pas en croire leurs oreilles. En tout cas, c’était particulier. Pas mauvais, juste particulier. C’était clairement la sensation de ne pas manger la même chose que d’habitude.
En même temps, la discussion revint vers Shinji, qui parla de ses pouvoirs. Je ne pus m’empêcher de sourire. Ses pouvoirs, j’en avais déjà eu un aperçu. Les souvenirs de notre première rencontre me revinrent en tête et je ne pus m’empêcher de me dire que ma vie avait bien changé depuis. J’avais fait beaucoup de rencontres. Williams-san, Blanchet-san, Erebe-kun, Taichi, Kisaki-san… Il y avait aussi eu ce Hunter pas très futé quand Jess et moi avions été pique-niqué dans la forêt. Bien que je préférasse largement l’oublier, celui-là.
Je raccrochais la conversation quand Tsukishima-san parla de son boulot : Sentinelle. Je pensais toujours que c’était un drôle de titre. Mais, au moins, ça donnait une bonne idée de ses tâches. Après tout, si j’avais bien compris, son travail consistait à veiller que les sorciers ne fasse pas de magie en public et d’essayer de trouver les sorciers qui ne savaient pas ce qu’ils étaient ou qui étaient perdus dans la nature… Un peu comme Taichi, au final.
Par contre, je ne savais pas – ou je me souvenais pas – qu’il tenait aussi une boutique à côté. Ca devait faire beaucoup de travail, les deux, non ? Enfin, j’étais d’accord qu’il pouvait rapidement se rendre d’un endroit à un autre… Mais quand même. J’eus une poussée d’admiration pour l’homme qui m’avait amené dans le monde des Sorciers.
"Sorcelleries"
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Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
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Ven 21 Juin 2019 - 21:20
Réunion Extra-familiale
Feat Jess Duchannes, Shinji Tsukishima, Elena Satoru, Taichi Tomoe Yukimura, Zuko Tanaka & Thomas Tel
La soirée et le repas se passaient bien. La discussion allait de bon train et était portée sur la jeune demoiselle qui faisait acte de présence ce soir suite à une lubie d’Elena. Toutefois, je me doutais bien que ce n’était pas pour le simple plaisir qu’elle était ici. Elena était particulière et peu orthodoxe, ce n’était pas pour autant qu’elle n’avait pas de sens des responsabilités. Elle ne se serait donc pas amusée à amener une de ses étudiantes alors que je rencontrais Zuko ce soir.
Il ne fallut pas longtemps pour avoir confirmation. A la première question à son sujet, la demoiselle se ratatina sur son siège. Bien sûr, j’avais tout d’abord crû que c’était à cause de départ d’Elena et que la demoiselle était simplement d’une timidité maladive. Mais c’était bien avant d’obtenir une réponse de la part de la demoiselle.
Je fronçais légèrement les sourcils. Elle avait été à l’école mais n’avait pas terminé ses études. Elle n’avait pas pu à cause d’un accident… Cela me disait rien. Après tout, je ne m’occupais pas des cas des élèves de l’école et je n’avais pas un sort qui me permettait de me souvenir de tout comme mon amie. Cependant, cela m’intriguait assez bien, et je peux bien voir que je ne suis pas le seul à me poser la question suivante : Quel incident peut-il bien faire qu’une jeune demoiselle perde tout contact avec les sorciers pour se retrouver perdus chez les humains ?
Je gardais bien cette question dans un coin de ma tête pendant que j’apprenais comment les deux jeunes s’étaient rencontrés. C’était donc à l’université. Je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire. Elle avait maintenant un comportement diamétralement opposé à celui qu’elle avait quelques minutes plus tôt. Ces deux-là s’entendaient bien, ça se voyait. Et il était certain que cette relation allait s’épanouir encore plus maintenant que chacun connaissait la nature de l’autre.
Dès que la demoiselle eut fini de répondre, Shinji enchaina en posant la question que j’avais réservé dans un coin, le tout avec son tact légendaire et son habitude à mettre les pieds dans le plat. Elle ne fut sauvée que par l’arrivée du plat, justement, de résistance qui lui accorda quelques secondes de répit. Temps qu’elle mît, sembla-t-il, à profit pour se préparer à répondre.
Je saisis sur le coup pourquoi Elena l’avait amené ici ce soir. La demoiselle était donc portée disparue depuis un moment, suite à une attaque de lycans, en plus ! Ce n’était pas étonnant qu’elle n’osait pas revenir sur les lieux de l’accident. Même moi j’avais été marqué par l’attaque du bal d’Halloween. Qu’est-ce que cela devait être pour l’esprit qu’une pauvre gamine ? Je restais sans voix. Shinji, lui, s’excusa. Il n’avait pas l’intention de lancer un sujet si délicat avec une simple question.
La conversation passa à quelque chose de plus léger. J’en profitais pour adresser un regard d’excuse à mon amie Jess. Je me doutais qu’elle se sentait surement de trop en cet instant. Il était possible de trouver un sujet de conversation auquel tout le monde pourrait rejoindre. Oh ! Shinji me faisait penser à quelque chose.
Il ne fallut pas longtemps pour avoir confirmation. A la première question à son sujet, la demoiselle se ratatina sur son siège. Bien sûr, j’avais tout d’abord crû que c’était à cause de départ d’Elena et que la demoiselle était simplement d’une timidité maladive. Mais c’était bien avant d’obtenir une réponse de la part de la demoiselle.
Je fronçais légèrement les sourcils. Elle avait été à l’école mais n’avait pas terminé ses études. Elle n’avait pas pu à cause d’un accident… Cela me disait rien. Après tout, je ne m’occupais pas des cas des élèves de l’école et je n’avais pas un sort qui me permettait de me souvenir de tout comme mon amie. Cependant, cela m’intriguait assez bien, et je peux bien voir que je ne suis pas le seul à me poser la question suivante : Quel incident peut-il bien faire qu’une jeune demoiselle perde tout contact avec les sorciers pour se retrouver perdus chez les humains ?
Je gardais bien cette question dans un coin de ma tête pendant que j’apprenais comment les deux jeunes s’étaient rencontrés. C’était donc à l’université. Je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire. Elle avait maintenant un comportement diamétralement opposé à celui qu’elle avait quelques minutes plus tôt. Ces deux-là s’entendaient bien, ça se voyait. Et il était certain que cette relation allait s’épanouir encore plus maintenant que chacun connaissait la nature de l’autre.
Dès que la demoiselle eut fini de répondre, Shinji enchaina en posant la question que j’avais réservé dans un coin, le tout avec son tact légendaire et son habitude à mettre les pieds dans le plat. Elle ne fut sauvée que par l’arrivée du plat, justement, de résistance qui lui accorda quelques secondes de répit. Temps qu’elle mît, sembla-t-il, à profit pour se préparer à répondre.
Je saisis sur le coup pourquoi Elena l’avait amené ici ce soir. La demoiselle était donc portée disparue depuis un moment, suite à une attaque de lycans, en plus ! Ce n’était pas étonnant qu’elle n’osait pas revenir sur les lieux de l’accident. Même moi j’avais été marqué par l’attaque du bal d’Halloween. Qu’est-ce que cela devait être pour l’esprit qu’une pauvre gamine ? Je restais sans voix. Shinji, lui, s’excusa. Il n’avait pas l’intention de lancer un sujet si délicat avec une simple question.
La conversation passa à quelque chose de plus léger. J’en profitais pour adresser un regard d’excuse à mon amie Jess. Je me doutais qu’elle se sentait surement de trop en cet instant. Il était possible de trouver un sujet de conversation auquel tout le monde pourrait rejoindre. Oh ! Shinji me faisait penser à quelque chose.
Thomas ▬ « En parlant de reliques, vous me faites penser qu’un ami de la famille en a trouvé une récemment, en plein milieu de la méditerranée : le Trident de Poséidon. Je vais me rendre en France durant le prochain été pour en faire l’acquisition. Je suppose que vous seriez tenté d’y jeter un coup d’œil ? »
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Sam 27 Juil 2019 - 15:53
Réunion Extra-familiale
Feat Thomas Tel, Shinji Tsukishima, Jess Duchannes, Zuko Tanaka, Elena Satoru & Taichi Tomoe Yukimura
Les types de magie de Tsukishima-san l’intrigue, tout autant qu’ils la passionnent. A vrai dire, une idée folle germe à cet instant dans son esprit vif. D’abord simple hypothèse, elle devient rapidement une suggestion, avant de finir comme une demande impériale à faire sous un délai court. Vu l’étendu du savoir de Tsukishima-kun, elle ne pourrait que progresser avec son aide, voire même apprendre un nouveau type de magie.
Oui sa décision vient d’être prise : elle demandera à Tsukishima-kun d’être l’un de ses maîtres. En espérant que la réponse sera positive.
Il est donc l’une des fameuses Sentinelle du Secret. Pourquoi pas envisager ce métier elle aussi ? Après tout elle veut aider à protéger les sorciers, donc c’est une piste très intéressante. Il lui faudra aller voir le Secret pour en savoir plus, et voire si d’aventure elle peut prétendre à ce genre de poste. Après tout, rien n’est tout noir ou tout blanc, chaque métier a ses revers de médailles. Bien se renseigner, c’est la clef pour ne pas être pris au dépourvu.
Et visiblement ce métier laissait le champ des possibles ouvert pour un métier plus traditionnel chez les humains. Et par voie de conséquence, la potentialité de pouvoir conjuguer sa vie de sorcière et d’humaine. Voilà qui possède un certain charme sur la demoiselle. De nombreuses questions s’invitent dans son esprit pour Tsukishima-kun, mais elle les force à rejoindre un coin sombre pour le moment. Ce n’est pas le bon timing, ni le bon lieu pour les poser. Plus tard, peut-être même dans cette fameuse boutique d’antiquité ...
C’est là-dessus que Teru-san reprend la parole et l’étonne au plus haut point.
« - En parlant de reliques, vous me faites penser qu’un ami de la famille en a trouvé une récemment, en plein milieu de la méditerranée : le Trident de Poséidon. Je vais me rendre en France durant le prochain été pour en faire l’acquisition. Je suppose que vous seriez tenté d’y jeter un coup d’œil ? »
L’adolescente le regarde à la fois avec un étonnement profond et une curiosité sans borne. LE Trident de Poséidon ? Celui de la légende ? Une vraie relique sorcière ! L’excitation de pouvoir, ne serait-ce que l’apercevoir, est bien présente dans son esprit et se trahit par les étoiles dans ses yeux.
Il y a longtemps elle avait lu un texte parlant de ce fameux trident, lui donnant envie de juste pouvoir l’observer sans oser le toucher. Taichi ne se sent en aucun cas digne de posséder une relique et pour plusieurs raisons. La première est qu’elle se trouve bien trop jeune pour en avoir une. La seconde, qu’elle ne le mérite pas, n’ayant absolument rien faire pour l’intérêt des sorciers. Et enfin parce qu’il est inconcevable pour son esprit qu’on puisse lui en confier une.
La petite sorcière s’efforce de refreiner son enthousiasme, sans véritablement y parvenir. Sans véritablement connaitre Teru-san, elle est heureuse pour lui qu’il puisse devenir le possesseur de cette relique. Par extension, la conclusion qu’il possède un sort en rapport avec l’eau s’impose. On ne peut pas s’intéresser à une relique comme le Trident juste pour en posséder une.
Contrairement aux humains qui pensent que la place des reliques est dans un musée, chez les sorciers les vraies reliques ont un rôle tout autre. En effet, elles servent à grandir la puissance magique et permette lors de rituel de lancer des sorts plus complexes et plus puissants. Des reliques, il y en a de tout type, mais peu d’entre-elle sont encore connues et surtout possédées. Nombres d’entre elles ont été perdu au fil des siècles et de leur histoire. Le Trident de Poséidon en faisait partis, elle l’a appris il y a longtemps.
Sans plus se contraindre au silence, elle prend la parole. Bien sûr qu’elle est tentée d’y jeter un coup d’œil !
« - Ca serait un véritable honneur que de pouvoir voir, même un instant, le Trident de Poséidon Teru-san ! Il parait, d’après les livres, qu’il est très beau et que malgré son apparente lourdeur il ne l’est pas autant que cela. Vous êtes un sorcier vraiment puissant pour pouvoir l’avoir. »
Le respect et l’admiration de la petite est palpable. De plus ces mots sont d’une sincérité hors norme, elle pense chacun d’eux. Il faut aussi admettre, que ceux qui la connaisse comme Zuko-kun, savent qu’elle ne possède pas beaucoup de filtre entre ses pensées et ses paroles. A l’exception faite de sa volonté farouche qui lui permet de dissocier les deux, voire de différer les pensées par rapport à ses paroles.
Oui sa décision vient d’être prise : elle demandera à Tsukishima-kun d’être l’un de ses maîtres. En espérant que la réponse sera positive.
Il est donc l’une des fameuses Sentinelle du Secret. Pourquoi pas envisager ce métier elle aussi ? Après tout elle veut aider à protéger les sorciers, donc c’est une piste très intéressante. Il lui faudra aller voir le Secret pour en savoir plus, et voire si d’aventure elle peut prétendre à ce genre de poste. Après tout, rien n’est tout noir ou tout blanc, chaque métier a ses revers de médailles. Bien se renseigner, c’est la clef pour ne pas être pris au dépourvu.
Et visiblement ce métier laissait le champ des possibles ouvert pour un métier plus traditionnel chez les humains. Et par voie de conséquence, la potentialité de pouvoir conjuguer sa vie de sorcière et d’humaine. Voilà qui possède un certain charme sur la demoiselle. De nombreuses questions s’invitent dans son esprit pour Tsukishima-kun, mais elle les force à rejoindre un coin sombre pour le moment. Ce n’est pas le bon timing, ni le bon lieu pour les poser. Plus tard, peut-être même dans cette fameuse boutique d’antiquité ...
C’est là-dessus que Teru-san reprend la parole et l’étonne au plus haut point.
« - En parlant de reliques, vous me faites penser qu’un ami de la famille en a trouvé une récemment, en plein milieu de la méditerranée : le Trident de Poséidon. Je vais me rendre en France durant le prochain été pour en faire l’acquisition. Je suppose que vous seriez tenté d’y jeter un coup d’œil ? »
L’adolescente le regarde à la fois avec un étonnement profond et une curiosité sans borne. LE Trident de Poséidon ? Celui de la légende ? Une vraie relique sorcière ! L’excitation de pouvoir, ne serait-ce que l’apercevoir, est bien présente dans son esprit et se trahit par les étoiles dans ses yeux.
Il y a longtemps elle avait lu un texte parlant de ce fameux trident, lui donnant envie de juste pouvoir l’observer sans oser le toucher. Taichi ne se sent en aucun cas digne de posséder une relique et pour plusieurs raisons. La première est qu’elle se trouve bien trop jeune pour en avoir une. La seconde, qu’elle ne le mérite pas, n’ayant absolument rien faire pour l’intérêt des sorciers. Et enfin parce qu’il est inconcevable pour son esprit qu’on puisse lui en confier une.
La petite sorcière s’efforce de refreiner son enthousiasme, sans véritablement y parvenir. Sans véritablement connaitre Teru-san, elle est heureuse pour lui qu’il puisse devenir le possesseur de cette relique. Par extension, la conclusion qu’il possède un sort en rapport avec l’eau s’impose. On ne peut pas s’intéresser à une relique comme le Trident juste pour en posséder une.
Contrairement aux humains qui pensent que la place des reliques est dans un musée, chez les sorciers les vraies reliques ont un rôle tout autre. En effet, elles servent à grandir la puissance magique et permette lors de rituel de lancer des sorts plus complexes et plus puissants. Des reliques, il y en a de tout type, mais peu d’entre-elle sont encore connues et surtout possédées. Nombres d’entre elles ont été perdu au fil des siècles et de leur histoire. Le Trident de Poséidon en faisait partis, elle l’a appris il y a longtemps.
Sans plus se contraindre au silence, elle prend la parole. Bien sûr qu’elle est tentée d’y jeter un coup d’œil !
« - Ca serait un véritable honneur que de pouvoir voir, même un instant, le Trident de Poséidon Teru-san ! Il parait, d’après les livres, qu’il est très beau et que malgré son apparente lourdeur il ne l’est pas autant que cela. Vous êtes un sorcier vraiment puissant pour pouvoir l’avoir. »
Le respect et l’admiration de la petite est palpable. De plus ces mots sont d’une sincérité hors norme, elle pense chacun d’eux. Il faut aussi admettre, que ceux qui la connaisse comme Zuko-kun, savent qu’elle ne possède pas beaucoup de filtre entre ses pensées et ses paroles. A l’exception faite de sa volonté farouche qui lui permet de dissocier les deux, voire de différer les pensées par rapport à ses paroles.
"Enthousiasme et respect"
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Shinji Tsukishima#101328#101328#101328#101328#101328#101328#101328
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Ven 9 Aoû 2019 - 10:44
Autour de la table, la conversation tourne quasi exclusivement autour des sorciers. Les deux convives n’en font pas partie doivent se sentir un peu à l’écart. Pourtant, en ce qui concerne le jeune Zuko -Shinji glisse son regard doré sur lui-, il est parfaitement à sa place, étant le frère de Thomas ; il a déjà un pied dans leur univers. Quant à son accompagnatrice, la française, elle semble d’un soutien inébranlable au changelin. Elle est la plus à même de se sentir de trop, pourtant, sans elle, son petit protégé aurait sans doute été nettement moins à l’aise, tout du moins au début. Et bien sûr, il y a Taichi, qui semble très proche du jeune homme. Le regard de Shinji revient sur la jeune fille. Finalement, Zuko est vraiment bien entouré.
La gêne s’est installée pendant quelques instants, suite aux révélations poignantes de la jeune sorcière. Heureusement, Thomas reprend la parole pour changer complètement de sujet. Les yeux du maître des ténèbres se posent sur lui, allumés d’une lueur d’intérêt. Le Trident de Poséidon ? Par les kamis ! C’est un artéfact d’une grande puissance, qui demande à être maîtrisé par un sorcier tout aussi fort. Shinji a un ouvrage qui le mentionne. Son contrôle sur l’eau est inégalable. Il fait d’ailleurs partie de sa liste des reliques à retrouver et protéger des mauvaises mains. Si ça l’intéresse ? Et comment ! Shinji ouvre la bouche pour répondre, mais la jeune Taichi le devance. Il lui adresse un regard consterné. Ce n’est pas à elle que Teru-san s’est adressé… Elle est bien présomptueuse.
▬ Vous supposez bien, Teru-san, rétorque Shinji après un bref froncement de sourcil destiné à la jeune sorcière. Il se trouve qu’il fait justement partie des reliques que je dois retrouver pour les soustraire à d’éventuelles mains avides. J’avoue être curieux des circonstances de cette trouvaille. Où votre ami l’a-t-il trouvé exactement ?
Le temps que Thomas lui réponde, il prend une nouvelle bouchée de son assiette. S’il n’a pas l’habitude du veau et des pommes de terre, il doit avouer que le plat est rudement bien préparé et les arômes sont variés. En bref, ses papilles sont plutôt satisfaites. Puis il poursuit.
▬ J’aimerais bien vous accompagner là-bas. Il faudrait juste voir au préalable avec le Secret s’il accepte que je m’absente pendant plusieurs jours. Enfin, je pense que nous aurons l’occasion d’en reparler.
L’idée de sortir du pays est à la fois angoissante et enthousiasmante. D’un côté, Shinji aime beaucoup le Japon et quitter sa terre natale le préoccupe. De l’autre, c’est pour une découverte majeure. Et… en toute honnêteté, ça lui ferait du bien de changer d’air. Après, s’il ne lui est finalement pas possible de voyager avec la Sagesse, il se contentera d’admirer l’objet une fois arrivé à Nakanoto.
Tout en continuant son plat, ses pensées se tourne vers l’autre invitée. S’il a bien retenu le récit de Thomas sur le bal d’Halloween, Jess Duchannes n’est pas une simple humaine, mais une vampire, comme deux autres personnes, une certaine Maria, et un certain Raphaël. Un statut qui le rend quelque peu méfiant, suite à sa récente mésaventure avec un chef de clan, surtout qu’il a toujours eu peur de ses congénères, depuis sa première rencontre avec l’un d’eux. Ce qui l’amène à se demander comment deux personnes aussi différentes qu’elle et Zuko, sur beaucoup de points, ont pu se rencontrer.
▬ Dites-nous, Duchannes-san. Vous avez l’air très proche de Tanaka-san. Comment vous êtes-vous rencontrés tous les deux ?
La jeune femme ne doit pas s’attendre à ce que la conversation dérive subitement sur elle. Toutefois, c’est aussi un moyen de l’inclure véritablement dans la discussion, qui jusqu’à présent n’a concerné que des sujets propres aux sorciers. Et il est vraiment intéressé par leur histoire.
La gêne s’est installée pendant quelques instants, suite aux révélations poignantes de la jeune sorcière. Heureusement, Thomas reprend la parole pour changer complètement de sujet. Les yeux du maître des ténèbres se posent sur lui, allumés d’une lueur d’intérêt. Le Trident de Poséidon ? Par les kamis ! C’est un artéfact d’une grande puissance, qui demande à être maîtrisé par un sorcier tout aussi fort. Shinji a un ouvrage qui le mentionne. Son contrôle sur l’eau est inégalable. Il fait d’ailleurs partie de sa liste des reliques à retrouver et protéger des mauvaises mains. Si ça l’intéresse ? Et comment ! Shinji ouvre la bouche pour répondre, mais la jeune Taichi le devance. Il lui adresse un regard consterné. Ce n’est pas à elle que Teru-san s’est adressé… Elle est bien présomptueuse.
▬ Vous supposez bien, Teru-san, rétorque Shinji après un bref froncement de sourcil destiné à la jeune sorcière. Il se trouve qu’il fait justement partie des reliques que je dois retrouver pour les soustraire à d’éventuelles mains avides. J’avoue être curieux des circonstances de cette trouvaille. Où votre ami l’a-t-il trouvé exactement ?
Le temps que Thomas lui réponde, il prend une nouvelle bouchée de son assiette. S’il n’a pas l’habitude du veau et des pommes de terre, il doit avouer que le plat est rudement bien préparé et les arômes sont variés. En bref, ses papilles sont plutôt satisfaites. Puis il poursuit.
▬ J’aimerais bien vous accompagner là-bas. Il faudrait juste voir au préalable avec le Secret s’il accepte que je m’absente pendant plusieurs jours. Enfin, je pense que nous aurons l’occasion d’en reparler.
L’idée de sortir du pays est à la fois angoissante et enthousiasmante. D’un côté, Shinji aime beaucoup le Japon et quitter sa terre natale le préoccupe. De l’autre, c’est pour une découverte majeure. Et… en toute honnêteté, ça lui ferait du bien de changer d’air. Après, s’il ne lui est finalement pas possible de voyager avec la Sagesse, il se contentera d’admirer l’objet une fois arrivé à Nakanoto.
Tout en continuant son plat, ses pensées se tourne vers l’autre invitée. S’il a bien retenu le récit de Thomas sur le bal d’Halloween, Jess Duchannes n’est pas une simple humaine, mais une vampire, comme deux autres personnes, une certaine Maria, et un certain Raphaël. Un statut qui le rend quelque peu méfiant, suite à sa récente mésaventure avec un chef de clan, surtout qu’il a toujours eu peur de ses congénères, depuis sa première rencontre avec l’un d’eux. Ce qui l’amène à se demander comment deux personnes aussi différentes qu’elle et Zuko, sur beaucoup de points, ont pu se rencontrer.
▬ Dites-nous, Duchannes-san. Vous avez l’air très proche de Tanaka-san. Comment vous êtes-vous rencontrés tous les deux ?
La jeune femme ne doit pas s’attendre à ce que la conversation dérive subitement sur elle. Toutefois, c’est aussi un moyen de l’inclure véritablement dans la discussion, qui jusqu’à présent n’a concerné que des sujets propres aux sorciers. Et il est vraiment intéressé par leur histoire.
Jess Duchannes#101674#101674#101674#101674#101674#101674#101674
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Dim 15 Sep 2019 - 21:37
Réunion Extra Familiale.
Feat Thomas Tel, Shinji Tsukishima, Zuko Tanaka & Taichi Tomoe Yukimura
D’ordinaire, j’aurais été bien plus loquace et me serait plus impliquée dans la conversation. J’étais, pour être honnête, sur mes réserves concernant ce qui se passait autour de moi. J’étais en train de déjeuner avec trois sorciers et un… changelin. Il y a encore quelques mois, pour moi, les sorciers étaient une légende, un mythe de notre passé et j’ignorais même ce qu’était un changelin. Mais me voilà, en leur compagnie, à découvrir par vague différentes informations sur l’Enclave, le monde de vie des sorciers… Attendez, ils ont une école? L'université? Mince alors… Je pris une gorgée de vin pour soulager ma gorge sèche. C’était énormément d’informations, je me demandais si j’étais bien placée pour les entendre. Les temps étaient compliqués et j’avais conscience que plus j’en savais moins je pourrais faire marche arrière. C’était… irréel. Enfin, des sorciers et des humains qui peuvent prendre forme animal ! Je croyais être une créature surnaturelle mais je n’étais qu’une parmi tant d’autres, bientôt les humains seront surpassés par des êtres plus évolués. Je restais stupéfaite. Si on refaisait les comptes, officiellement, nous avions connaissances de trois races vivants sur Terre. Les humains, les vampires et les lycans. Les conflits sont déjà très présents mais rajoutons à cela encore deux nouvelles espèces? Cinq peuples sur un même territoire, quand on dit que le monde est petit, ce n’est pas en vain.
La jeune Taichi-chan pouvait utiliser l'électricité? et elle peut… comme se téléporter? Et dire que les vampires de mon rang ou au sang pur s’égosiller de leurs capacités… Par notre condition surhumaine, un vampire aurait forcément gain de cause sur un sorcier mais tout de même, à les écouter, je n’irais pas parier là dessus malgré tout. C’était fantastique. Je crois que je ne réalisais pas vraiment l’étendue de leurs pouvoirs, des multiples combinaisons possibles qu’ils pouvaient gérer. Nous autres de l’aristocratie de la nuit ferions mieux de taire. Par exemple, avec ma simple télékinésie, que je ne pratique pas souvent ses derniers temps, c’est vrai, je doute pouvoir tenir tête à l’un de deux experts à table. Je me demandais même si la petite ne me donnerait pas du fils à retordre. Hmm, un peu d’exercice avec ce genre de partenaire pourrait être très constructif.
Zuko, à mes côtés, était aussi silencieux, il était cependant suspendu aux lèvres de sa jeune amie, lui aussi était en train d'accuser le coup à sa façon. Après ce qu’il venait d’apprendre, je pense que j’aurais aussi posé mon attention sur n’importe quoi capable de me distraire et occuper mon esprit.
Pour ma part, alors que je découvrais des plats typiques de France, je levais les yeux sur notre hôte. D’un regard entendu, je le remercie plus que je ne le pouvais le dire, depuis combien de temps n’avais-je pas mangé un bon plat français? J’humais l’odeur chaude du gratin… Quel délice. Je n’étais, certes pas soumise au même régime alimentaire que mes compagnons d’aujourd’hui mais, par les anciens que j’aimais la nourriture humaine ! Plus encore lorsqu’elle me ramenait dans mes jeunes années, quand Mère nous préparait ses petits plats gourmets. Je restais cependant sur le seuil de cette porte de mes souvenirs, ce ne serait pas bon de m’y perdre, cette légère touche d'amertume sur le bout de la langue. J’étais tellement heureuse que Zuko retrouve les siens, plus que je ne le laissais paraître, c’était un rêve que j’avais eu pendant un bon nombre de nuits noires mais qui peu à peu s’était étiolé pour ne devenir que de bribes d’espoir qui ne serait jamais comblé. Thomas capta mes prunelles brillantes, j'inclinais alors légèrement la tête et lever mon verre pour porter un toast silencieux. S’il y avait bien une chose dont la France pouvait se vanter, c’était bien sa gastronomie et son vin. Home, welcome home.
Au fils de la conversation, je devinais les efforts de la petite, pour une raison que je ne pouvais que comprendre, elle semblait vouloir sincèrement survoler le sujet douloureux de ce fameux accident, sans doute, aussi, gênée d’être ainsi au coeur de notre attention, d’autant plus qu’Elena avait dû filer d’urgence, nous laissant cette jeune demoiselle. Pauvre petite. Décidément, ces lycans étaient vraiment un vrai fléau… Je ne pouvais que bouillonner de l'intérieur. Moi, je savais d’où ils sortaient et qui en était responsable. Décidément, bien trop de pauvres âmes avaient soufferts de par sa main… Sans bruit, j’inspirais un bon coup, ignorant la colère qui me tenait au coeur, ne venais-je pas de perdre une amie dans les mêmes circonstances… Très empathique, mon coeur saignait pour cette enfant.
La complicité entre les deux jeunes étudiants était évidente. Je me laissais bien volontiers attendrir par leur tandem, ils étaient mignons.
Discrètement, alors que je goûtais aux délicieux mets présentés devant nous, je jetais un oeil sur l’ami de Thomas, Shinji Tsukishima. Il était facile de deviner qu’il avait été élevé dans une famille ayant une certaine situation. Chacun de ses gestes, chacune de ses paroles étaient mesurés, presque trop même. Oui, cela sentait le vécu. Si j’avais bien compris et retenu mes leçons, parmis les sorciers, il y avait aussi une élite. Ce jeune homme à l’allure sombre en faisait-il parti? Sans doute à l’entendre nous éblouir. Je frémis lorsqu’il décrit ses pouvoirs. Hmm, celui-ci cachait bien son jeu, il était la preuve vivante que les apparences sont trompeuses.
Pour une raison qui m'échappe encore, je m’interrogeais sur l’âge des mages ici présents. Je supposais qu’aucun ne devait vraiment faire son âge au yeux des humains tout comme moi. Enfin dans mon cas, même pour un vampire je semblais plus jeune, moins mature sans doute. Bref. Je ferais ma curieuse auprès de mon ami français en temps voulu.
Ho, et le mage japonais était antiquaire? Pouvoir étudier et découvrir des objets en tout genre, chargés d’histoire et donc de magie je suppose devait être très enrichissant. Je notais cette information dans un coin de ma tête, moi qui cherchait un cadeau unique pour un certain vampire aux yeux vairons. Est-ce qu’avoir l’amitié de l’enclaviste m’ouvrait la porte sur cette communauté? Je l’espérais un peu. En attendant, je restais scotchée à les entendre discuter de leur magie comme si c’était… bon d’accord, c’était de circonstance… normal.
Stop ! Une seconde ! Thomas venait-il de dire que le Trident de Poséidon avait-été retrouvé en méditerranée? Sans blague? Donc, quoi ça aussi c’était une réalité? J’allais finir par me croire dans “Once Upon A Time”...
Je ris contre le dos de ma main quand la jeune Taichi s’enchanta au commentaire de notre hôte. La petite avait doublée innocemment Tsukishima-san alors qu’il était le destinataire de l’invitation. Non, décidément, je commençais vraiment à apprécier cette petite. Il faut dire aussi qu’avec moi, il n’en faut pas des masses même si je n’accorde pas ma confiance facilement.
Je ravalais mon sourire quand le sorcier des ombres dirigea la conservation sur moi. J’avais, plus ou moins volontairement, laissé la question de la miss en suspens mais là, j’étais bien obligée d’intervenir. Je ne pouvais pas rester simple spectatrice lorsque l’on s’adresse directement à moi. Et je sentais ce jeune homme aussi curieux que je l’étais à son sujet.
Avec naturel, je tapotais ma serviette contre mes lèvres avant de me lancer et de décoiffer Zuko-kun au passage en glissant une main dans ses cheveux indisciplinés.
« Disons que je garde un oeil sur lui, c’est vrai. On a deux versions. L’officielle ; cet hiver il a glissé devant le restaurant où je travaille, le pauvre, j’ai essayé de l’aider autant que je pouvais mais… il n’en a pas eu vraiment besoin. N’est-ce pas? » lançais-je avec un clin d’oeil au principal intéressé.
« Ce n’est que plus tard ce jour là qu’il m’avoua que nous nous étions déjà rencontré, sans que je ne m’en rende compte. J’aime me promener dans la forêt pour prendre quelques photos et un beau jour, je suis tombée nez à nez avec un loup. Je ne me suis pas doutée une seule seconde que ce pouvait être un jeune homme. »
C’était amusant de repenser à notre rencontre. Je me souviens encore de l’excitation du moment, je le savais déjà, il n’était pas dangereux, c’était comme une évidence. J’espérais que ma version courte était suffisante, je lançais quand même une oeillade à mon petit camarade assis à côté de moi, si fallait être un peu plus généreux.
« Je vais être honnête avec vous, je n’étais pas vraiment rassurée lorsqu’il m’a parlé de vous, deux. J’ignorais pas ta nature mais j’avoue m’être posé des questions. Je veux bien croire au hasard mais Zuko-kun a fait beaucoup de rencontrer d’individus comme nous et j’étais inquiète qu’il ne tombe sur quelqu’un de mal attentionné à son égard. » J’offris un sourire à Thomas, pour m’excuser d’avoir été si méfiante.
« Mais je me suis trompée, et j’en suis ravie. Notre ami est plutôt bien entouré finalement. »
Cette fois-ci, c’est à Taichi-chan que j’adressais ma sympathie en essayant de lui soutirer un léger rictus.
La jeune Taichi-chan pouvait utiliser l'électricité? et elle peut… comme se téléporter? Et dire que les vampires de mon rang ou au sang pur s’égosiller de leurs capacités… Par notre condition surhumaine, un vampire aurait forcément gain de cause sur un sorcier mais tout de même, à les écouter, je n’irais pas parier là dessus malgré tout. C’était fantastique. Je crois que je ne réalisais pas vraiment l’étendue de leurs pouvoirs, des multiples combinaisons possibles qu’ils pouvaient gérer. Nous autres de l’aristocratie de la nuit ferions mieux de taire. Par exemple, avec ma simple télékinésie, que je ne pratique pas souvent ses derniers temps, c’est vrai, je doute pouvoir tenir tête à l’un de deux experts à table. Je me demandais même si la petite ne me donnerait pas du fils à retordre. Hmm, un peu d’exercice avec ce genre de partenaire pourrait être très constructif.
Zuko, à mes côtés, était aussi silencieux, il était cependant suspendu aux lèvres de sa jeune amie, lui aussi était en train d'accuser le coup à sa façon. Après ce qu’il venait d’apprendre, je pense que j’aurais aussi posé mon attention sur n’importe quoi capable de me distraire et occuper mon esprit.
Pour ma part, alors que je découvrais des plats typiques de France, je levais les yeux sur notre hôte. D’un regard entendu, je le remercie plus que je ne le pouvais le dire, depuis combien de temps n’avais-je pas mangé un bon plat français? J’humais l’odeur chaude du gratin… Quel délice. Je n’étais, certes pas soumise au même régime alimentaire que mes compagnons d’aujourd’hui mais, par les anciens que j’aimais la nourriture humaine ! Plus encore lorsqu’elle me ramenait dans mes jeunes années, quand Mère nous préparait ses petits plats gourmets. Je restais cependant sur le seuil de cette porte de mes souvenirs, ce ne serait pas bon de m’y perdre, cette légère touche d'amertume sur le bout de la langue. J’étais tellement heureuse que Zuko retrouve les siens, plus que je ne le laissais paraître, c’était un rêve que j’avais eu pendant un bon nombre de nuits noires mais qui peu à peu s’était étiolé pour ne devenir que de bribes d’espoir qui ne serait jamais comblé. Thomas capta mes prunelles brillantes, j'inclinais alors légèrement la tête et lever mon verre pour porter un toast silencieux. S’il y avait bien une chose dont la France pouvait se vanter, c’était bien sa gastronomie et son vin. Home, welcome home.
Au fils de la conversation, je devinais les efforts de la petite, pour une raison que je ne pouvais que comprendre, elle semblait vouloir sincèrement survoler le sujet douloureux de ce fameux accident, sans doute, aussi, gênée d’être ainsi au coeur de notre attention, d’autant plus qu’Elena avait dû filer d’urgence, nous laissant cette jeune demoiselle. Pauvre petite. Décidément, ces lycans étaient vraiment un vrai fléau… Je ne pouvais que bouillonner de l'intérieur. Moi, je savais d’où ils sortaient et qui en était responsable. Décidément, bien trop de pauvres âmes avaient soufferts de par sa main… Sans bruit, j’inspirais un bon coup, ignorant la colère qui me tenait au coeur, ne venais-je pas de perdre une amie dans les mêmes circonstances… Très empathique, mon coeur saignait pour cette enfant.
La complicité entre les deux jeunes étudiants était évidente. Je me laissais bien volontiers attendrir par leur tandem, ils étaient mignons.
Discrètement, alors que je goûtais aux délicieux mets présentés devant nous, je jetais un oeil sur l’ami de Thomas, Shinji Tsukishima. Il était facile de deviner qu’il avait été élevé dans une famille ayant une certaine situation. Chacun de ses gestes, chacune de ses paroles étaient mesurés, presque trop même. Oui, cela sentait le vécu. Si j’avais bien compris et retenu mes leçons, parmis les sorciers, il y avait aussi une élite. Ce jeune homme à l’allure sombre en faisait-il parti? Sans doute à l’entendre nous éblouir. Je frémis lorsqu’il décrit ses pouvoirs. Hmm, celui-ci cachait bien son jeu, il était la preuve vivante que les apparences sont trompeuses.
Pour une raison qui m'échappe encore, je m’interrogeais sur l’âge des mages ici présents. Je supposais qu’aucun ne devait vraiment faire son âge au yeux des humains tout comme moi. Enfin dans mon cas, même pour un vampire je semblais plus jeune, moins mature sans doute. Bref. Je ferais ma curieuse auprès de mon ami français en temps voulu.
Ho, et le mage japonais était antiquaire? Pouvoir étudier et découvrir des objets en tout genre, chargés d’histoire et donc de magie je suppose devait être très enrichissant. Je notais cette information dans un coin de ma tête, moi qui cherchait un cadeau unique pour un certain vampire aux yeux vairons. Est-ce qu’avoir l’amitié de l’enclaviste m’ouvrait la porte sur cette communauté? Je l’espérais un peu. En attendant, je restais scotchée à les entendre discuter de leur magie comme si c’était… bon d’accord, c’était de circonstance… normal.
Stop ! Une seconde ! Thomas venait-il de dire que le Trident de Poséidon avait-été retrouvé en méditerranée? Sans blague? Donc, quoi ça aussi c’était une réalité? J’allais finir par me croire dans “Once Upon A Time”...
Je ris contre le dos de ma main quand la jeune Taichi s’enchanta au commentaire de notre hôte. La petite avait doublée innocemment Tsukishima-san alors qu’il était le destinataire de l’invitation. Non, décidément, je commençais vraiment à apprécier cette petite. Il faut dire aussi qu’avec moi, il n’en faut pas des masses même si je n’accorde pas ma confiance facilement.
Je ravalais mon sourire quand le sorcier des ombres dirigea la conservation sur moi. J’avais, plus ou moins volontairement, laissé la question de la miss en suspens mais là, j’étais bien obligée d’intervenir. Je ne pouvais pas rester simple spectatrice lorsque l’on s’adresse directement à moi. Et je sentais ce jeune homme aussi curieux que je l’étais à son sujet.
Avec naturel, je tapotais ma serviette contre mes lèvres avant de me lancer et de décoiffer Zuko-kun au passage en glissant une main dans ses cheveux indisciplinés.
« Disons que je garde un oeil sur lui, c’est vrai. On a deux versions. L’officielle ; cet hiver il a glissé devant le restaurant où je travaille, le pauvre, j’ai essayé de l’aider autant que je pouvais mais… il n’en a pas eu vraiment besoin. N’est-ce pas? » lançais-je avec un clin d’oeil au principal intéressé.
« Ce n’est que plus tard ce jour là qu’il m’avoua que nous nous étions déjà rencontré, sans que je ne m’en rende compte. J’aime me promener dans la forêt pour prendre quelques photos et un beau jour, je suis tombée nez à nez avec un loup. Je ne me suis pas doutée une seule seconde que ce pouvait être un jeune homme. »
C’était amusant de repenser à notre rencontre. Je me souviens encore de l’excitation du moment, je le savais déjà, il n’était pas dangereux, c’était comme une évidence. J’espérais que ma version courte était suffisante, je lançais quand même une oeillade à mon petit camarade assis à côté de moi, si fallait être un peu plus généreux.
« Je vais être honnête avec vous, je n’étais pas vraiment rassurée lorsqu’il m’a parlé de vous, deux. J’ignorais pas ta nature mais j’avoue m’être posé des questions. Je veux bien croire au hasard mais Zuko-kun a fait beaucoup de rencontrer d’individus comme nous et j’étais inquiète qu’il ne tombe sur quelqu’un de mal attentionné à son égard. » J’offris un sourire à Thomas, pour m’excuser d’avoir été si méfiante.
« Mais je me suis trompée, et j’en suis ravie. Notre ami est plutôt bien entouré finalement. »
Cette fois-ci, c’est à Taichi-chan que j’adressais ma sympathie en essayant de lui soutirer un léger rictus.
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Taichi Tomoe Lizenko#101842#101842#101842#101842#101842#101842#101842
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Dim 13 Oct 2019 - 23:58
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Taichi ne se rend compte, que trop tard, que la question était plutôt pour Tsukishima-san que pour elle. Elle ne peut s’empêcher de rougir, face à la gaffe qu’elle vient de faire. Le froncement de sourcils de Tsukishima-san est bien clair, elle est allée bien trop vite dans ses conclusions. Son esprit lui rappelle pourtant qu’observer une relique, sauf pour un grand sorcier, ce n’est pas donné à tous. Dans un sens, sa curiosité est donc presque justifiable, mais sa naïveté est la seule coupable de son emballement.
Pourtant son cerveau note que la jeune femme, Jess-chan rit doucement derrière sa main. Peut-être que sa candeur et sa spontanéité sont malgré tout amusantes et touchantes ?
Elle écoute sagement, en mangeant son assiette, les dires de la sentinelle. Évitant soigneusement de réouvrir la bouche pour ne pas faire une nouvelle bourde involontaire. Le plat est succulent et la petite sorcière en profite avec plaisir. L’adolescente se prend même à se demander si elle serait capable de reproduire ce plat, juste pour son plaisir gustatif dans le confort de sa petite maison de ville. Elle qui adore cuisiner, il lui faudrait des invités pour goûter les plats qu’elle fait. Mais pour cela, il faudrait qu’elle réussisse à inviter des personnes chez elle ... que d’obstacle pour un bon repas !
La dernière question que la sentinelle pose s’adresse directement à Jess-chan. Taichi Tomoe tourne la tête vers elle pour boire ses paroles. Elle souhaite la connaître mieux, parce qu’elle est amie avec Zuko-kun. Donc elle doit être gentille, puisque Zuko-kun l’est.
C’est amusée, qu’elle découvre l’histoire de leur rencontre. Et son imagination s’emballe concernant l’apparence de loup de son ami. Est-il grand ? Ou au contraire petit ? De quelle couleur est son pelage ? Est-il mignon ou fait-il peur ? Elle qui redoute les loups, ne risque-t-elle pas d’avoir peur de lui sous sa forme animale ? Et pourquoi aurait-elle peur après tout ? Ce ne serait que Zuko-kun, peu importe son apparence physique.
La petite sorcière sourit légèrement, ravi d’entendre que Jess-chan était rassurée de savoir Zuko-kun bien entourée. Oh bien sûr, cette fois son cerveau ne s’emballe pas, comprenant bien qu’elle parle avant tout de Teru-san et de Tsukishima-san. Mais comme la jeune femme la regarde en souriant, la petite lui offre un beau sourire.
Elles ne se connaissent pas encore, pas vraiment, mais Taichi sent qu’elle peut lui faire confiance. C’est assez rare pour que sa méfiance le souligne dans son esprit. Comment peut-elle être sûre de pouvoir lui accorder sa confiance ? Son sourire ? Sa bienveillance actuelle ? Non. C’est plutôt le fait que Zuko-kun lui fait confiance qui l’incite à lui accorder la sienne. Parce qu’après tout, Zuko-kun est son meilleur ami, il ne doit pas se tromper en faisant lui-même confiance à Jess-chan.
D’un coup, comme bien souvent, une pensée, une question s’impose dans son esprit. Jess-chan, Tsukishima-san et Teru-san semblent se connaître. Et cette connexion n’avait à l’origine, elle le suppose, aucun lien avec Zuko-kun. Alors comment se sont-ils rencontrés ? Et surtout ... Jess-chan est-elle une humaine ou autre chose ? Des questions impertinentes, voire parfaitement déplacées vis-à-vis des autres invités et de leur hôte. Ce n’est probablement ni le lieu, ni le moment de les poser. Alors, et avec paresse, son esprit réfléchis à d’autres interrogations pouvant donner un sujet de conversation pour tout le monde. D’un coup, l’immense mur du salon lui revient en mémoire et la question est toute trouvée.
Doucement, elle ose reprendre la parole, d’une voix un peu plus timide que précédemment.
« - Dites, vous aimez écouter quoi comme musique ? »
Aucun rapport avec les sujets précédent, même il est possible de se demander d’où elle sort comme interrogation. Mais que dire, sinon que Taichi Tomoe sait très bien passer du coq à l’âne ?
Pourtant son cerveau note que la jeune femme, Jess-chan rit doucement derrière sa main. Peut-être que sa candeur et sa spontanéité sont malgré tout amusantes et touchantes ?
Elle écoute sagement, en mangeant son assiette, les dires de la sentinelle. Évitant soigneusement de réouvrir la bouche pour ne pas faire une nouvelle bourde involontaire. Le plat est succulent et la petite sorcière en profite avec plaisir. L’adolescente se prend même à se demander si elle serait capable de reproduire ce plat, juste pour son plaisir gustatif dans le confort de sa petite maison de ville. Elle qui adore cuisiner, il lui faudrait des invités pour goûter les plats qu’elle fait. Mais pour cela, il faudrait qu’elle réussisse à inviter des personnes chez elle ... que d’obstacle pour un bon repas !
La dernière question que la sentinelle pose s’adresse directement à Jess-chan. Taichi Tomoe tourne la tête vers elle pour boire ses paroles. Elle souhaite la connaître mieux, parce qu’elle est amie avec Zuko-kun. Donc elle doit être gentille, puisque Zuko-kun l’est.
C’est amusée, qu’elle découvre l’histoire de leur rencontre. Et son imagination s’emballe concernant l’apparence de loup de son ami. Est-il grand ? Ou au contraire petit ? De quelle couleur est son pelage ? Est-il mignon ou fait-il peur ? Elle qui redoute les loups, ne risque-t-elle pas d’avoir peur de lui sous sa forme animale ? Et pourquoi aurait-elle peur après tout ? Ce ne serait que Zuko-kun, peu importe son apparence physique.
La petite sorcière sourit légèrement, ravi d’entendre que Jess-chan était rassurée de savoir Zuko-kun bien entourée. Oh bien sûr, cette fois son cerveau ne s’emballe pas, comprenant bien qu’elle parle avant tout de Teru-san et de Tsukishima-san. Mais comme la jeune femme la regarde en souriant, la petite lui offre un beau sourire.
Elles ne se connaissent pas encore, pas vraiment, mais Taichi sent qu’elle peut lui faire confiance. C’est assez rare pour que sa méfiance le souligne dans son esprit. Comment peut-elle être sûre de pouvoir lui accorder sa confiance ? Son sourire ? Sa bienveillance actuelle ? Non. C’est plutôt le fait que Zuko-kun lui fait confiance qui l’incite à lui accorder la sienne. Parce qu’après tout, Zuko-kun est son meilleur ami, il ne doit pas se tromper en faisant lui-même confiance à Jess-chan.
D’un coup, comme bien souvent, une pensée, une question s’impose dans son esprit. Jess-chan, Tsukishima-san et Teru-san semblent se connaître. Et cette connexion n’avait à l’origine, elle le suppose, aucun lien avec Zuko-kun. Alors comment se sont-ils rencontrés ? Et surtout ... Jess-chan est-elle une humaine ou autre chose ? Des questions impertinentes, voire parfaitement déplacées vis-à-vis des autres invités et de leur hôte. Ce n’est probablement ni le lieu, ni le moment de les poser. Alors, et avec paresse, son esprit réfléchis à d’autres interrogations pouvant donner un sujet de conversation pour tout le monde. D’un coup, l’immense mur du salon lui revient en mémoire et la question est toute trouvée.
Doucement, elle ose reprendre la parole, d’une voix un peu plus timide que précédemment.
« - Dites, vous aimez écouter quoi comme musique ? »
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"Se faire petite"
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