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Sam 14 Juil 2018 - 11:40
Une éclaircie en pleine tempête
Libre
Je sortais de la salle d’examen avec le sourire. Les partiels du premier semestre avaient commencé pour ma part. Je venais donc de passer un de mes examens de français, que j’avais en compagnie de Professeur Smith. Pour le reste de la journée, je n’avais rien de prévu. J’avais donc décidé de profiter de mon après-midi afin de me reposer un peu avant de poursuivre la suite des partiels. En plus, cela aurait été très idiot de ma part de ne pas profiter du beau temps estival. Avec l’accord de mon père qui s’occupait tout seul du temple en cette période. Il comprenait l’importance que j’apportais à mes études bien que ce ne soit pas d’une extrême nécessité pour moi reprendre la direction du temple en temps voulu.
Je sortis alors de l’amphithéâtre où se déroulait l’examen et je me dirigeai vers la sortie. Je savais qu’il devait être proche de midi étant donné que la faim se faisait se sentir. Je me décidai donc à me diriger vers l’un des grands espaces de l’université. Là-bas il serrait possible de s’installer correctement au soleil et de profiter allégrement de mon bento préparé avec bonne humeur ce matin-même.
Sur le chemin, je profitai pour observer rapidement le monde qui s’asseyaient ici et là pour profiter du temps de midi. Il était toujours assez amusant de regarder les différents comportements des autres étudiants. Certains étaient contents et prenaient les partiels comme je le prenais moi. D’autres tiraient des mines dépitées, indiquant que leur examen ne s’était pas très bien passé. Il y avait aussi ceux étaient d’une nervosité maladive à cause de cette période qu’ils ne pouvaient s’empêcher d’aller relire leurs cours, que ce soit pour vérifier les réponses des questions de l’examen qu’ils venaient d’avoir ou pour se rappeler d’un détail en vue des prochains.
Les auras, forcément, étaient telles en fonctions des sentiments et des appréhensions de leurs propriétaires. Il était intéressant de voir que cette période de stress pouvait facilement les influencer. Ainsi donc, je me baladais parmi du bleu, du vert et du violet. Rouge et orange se faisaient plus rares mais ils étaient pourtant bien présents. Cela me faisait penser à ce qu’il se passait de plus en plus en ville. Rouge… C’était, semblait-il, la couleur des auras des Vampires. Je ne pouvais pas nier ce qu’il se passait. J’étais moi-même au courant de leurs existence. Et bien que je ne fusse encore tout à fait sûre de ce fait, j’associais le rouge aux Vampires et l’orange aux Lycans. Il ne restait à savoir pour le vert, le bleu et le violet.
Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le moment de penser à ça. Tout comme pour les partiels, il fallait mettre les événements derniers entre parenthèses pour profiter un peu de la magnifique journée qui s’offrait à nous tous, êtres vivants. Je m’arrêtais donc sur un banc, à mi-chemin entre les rayons du soleil et l’ombre d’un arbre. Je sortis mon bento de mon sac et, une fois bien installée, je l’ouvris pour constater à nouveau à quel point je m’étais gâtée. Itadakimasu !
Je sortis alors de l’amphithéâtre où se déroulait l’examen et je me dirigeai vers la sortie. Je savais qu’il devait être proche de midi étant donné que la faim se faisait se sentir. Je me décidai donc à me diriger vers l’un des grands espaces de l’université. Là-bas il serrait possible de s’installer correctement au soleil et de profiter allégrement de mon bento préparé avec bonne humeur ce matin-même.
Sur le chemin, je profitai pour observer rapidement le monde qui s’asseyaient ici et là pour profiter du temps de midi. Il était toujours assez amusant de regarder les différents comportements des autres étudiants. Certains étaient contents et prenaient les partiels comme je le prenais moi. D’autres tiraient des mines dépitées, indiquant que leur examen ne s’était pas très bien passé. Il y avait aussi ceux étaient d’une nervosité maladive à cause de cette période qu’ils ne pouvaient s’empêcher d’aller relire leurs cours, que ce soit pour vérifier les réponses des questions de l’examen qu’ils venaient d’avoir ou pour se rappeler d’un détail en vue des prochains.
Les auras, forcément, étaient telles en fonctions des sentiments et des appréhensions de leurs propriétaires. Il était intéressant de voir que cette période de stress pouvait facilement les influencer. Ainsi donc, je me baladais parmi du bleu, du vert et du violet. Rouge et orange se faisaient plus rares mais ils étaient pourtant bien présents. Cela me faisait penser à ce qu’il se passait de plus en plus en ville. Rouge… C’était, semblait-il, la couleur des auras des Vampires. Je ne pouvais pas nier ce qu’il se passait. J’étais moi-même au courant de leurs existence. Et bien que je ne fusse encore tout à fait sûre de ce fait, j’associais le rouge aux Vampires et l’orange aux Lycans. Il ne restait à savoir pour le vert, le bleu et le violet.
Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le moment de penser à ça. Tout comme pour les partiels, il fallait mettre les événements derniers entre parenthèses pour profiter un peu de la magnifique journée qui s’offrait à nous tous, êtres vivants. Je m’arrêtais donc sur un banc, à mi-chemin entre les rayons du soleil et l’ombre d’un arbre. Je sortis mon bento de mon sac et, une fois bien installée, je l’ouvris pour constater à nouveau à quel point je m’étais gâtée. Itadakimasu !
"Après-midi au soleil"
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Mer 18 Juil 2018 - 0:52
Cette journée était parfaite, les examens battaient leur plein et j'avais pris grand soin de ménager quelque peu mes chers étudiants en leur offrant le luxe d'un examen sans aucun piège dont j'avais pourtant eu l'idée. Toutefois, dire qu'il était des plus simples serait tout de même un peu fort de café. J'avais prévenu beaucoup d'élèves que l'examen serait d'une grande transparence, mais je me doutais également que beaucoup n'auraient pas fait l'effort pour le moment des lectures élémentaires comme Victor Hugo que je leur avais recommandé.
Deux élèves se détachaient bien du lot tout de même. Elles n'avaient pas un niveau de maîtrise comparable à celles et ceux qui pratiquaient le français depuis le collège, mais avaient acquis un niveau des plus honorable en un temps record. Je ne doutais donc pas de leur résultat lors de ce premier examen. Elles allaient maîtriser cette langue mieux que tous les autres de la classe à la fin de l'année c'était une évidence à mes yeux. Il me fallait organiser un voyage en France de plusieurs jours pour pouvoir leur offrir un authentique séjour linguistique.
Sans surprises, je fus sorti de mes pensées assez vite lorsque la jeune Yukimura vint à moi pour me rendre sa copie en première. Cet examen bien que compliqué lui aurait été assez ennuyeux je pense et je commençais donc la correction étant donné le temps qu'il me restait avant la fin du temps imparti. Il me fut un coup d'oeil pour me rendre compte des progrès de la jeune fille et le temps passé à corriger son travail n'a fait qu'appuyer mes soupçons. Sa copie bien qu'imparfaite était d'une très bonne facture et son talent indéniable.
Ce fût ensuite le tour de la jeune Manabu qui vint pour me rendre sa copie et encore une fois sans surprise j'ai pu voir que mon avis était le bon. Une copie tout à fait satisfaisante comme la jeune Yukimura.
Le temps filait à toute allure, mes étudiants venant les uns après les autres me rendre leurs devoirs l'empêchant alors de poursuivre mes corrections déjà amorcées. Une fois le temps écoulé j'ai récupéré l'ensemble des copies de ceux qui étaient encore en train de réfléchir sans demander mon reste avant de partir pour ma pause déjeuner. J'allais avoir beaucoup de travail devant moi pour le reste de l'après-midi, mais la correction de la copie de la jeune Yukimura et de la jeune Manabu m'avait donné le sourire pour la journée.
Je suis sortie avec mon attaché case où se trouvait bien entendu mon sandwich crème et concombre ainsi que mon thermos de thé bien chaud. C'est alors que j'ai aperçu miss Manabu qui sortait son déjeuné seule sur un banc. Je me suis alors avancé vers elle avec un grand sourire parfaitement mis en valeur par ma moustache.
John - Miss Manabu ? Désolé de vous déranger à un moment propice à la détente, mais je tenais à saluer vos efforts fait tout ce semestre. Je sais qu'il n'est pas d'usage d'annoncer un quelconque résultat aussi, je m'abstiendrais si ce n'est de vous dire que vous n'avez visiblement rencontré aucune difficultés.
Taichi Tomoe Lizenko#97967#97967#97967#97967#97967#97967#97967
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Dim 22 Juil 2018 - 2:46
Une éclaircie en pleine tempête
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Aujourd’hui, c’est le début de la première période de l’année universitaire que Taichi hait le plus : les examens.
Ce moment ennuyeux, désagréable au possible et surtout -le pire de tout- obligatoire. Contrairement aux enseignements qu’elle peut sécher selon son envie et les cours qu’elle priorise, les examens la petite doit tous les passer. Sans faire la moindre petite exception. Encore une fois, son cerveau lui hurle : injustice. Parce que le doyen lui fait un nouveau traitement de faveur, qui n’en ait pas un. En effet, sous prétexte qu’elle pouvait réussir ses examens sans difficulté, il l’enlève des listes de la session de rattrapage. L’adolescente se retrouve alors dans l’impossibilité de répartir ses examens sur deux sessions et donc ne pas se retrouver, comme ce jour-là, avec deux examens en parallèle. Heureusement qu’elle peut arriver avec une heure de retard au maximum.
La colère gronde dans son regard.
L’examen de français, voilà par quoi elle termine finalement sa matinée. Sauf qu’il est plus complexe que supposé et plus long. Alors oui elle a lu les œuvres recommandés, toutes sans la moindre exception. Parfois, elle ne s’est pas contentée des deux ou trois œuvres données, allant sur certains auteurs jusqu’à posséder l’entièreté de leur œuvre. Taichi l’avoue, son niveau dans cette langue n’est pas celui qu’elle veut. Elle ne progresse pas suffisamment rapidement à son goût, et ce n’est pas faute de faire des efforts.
Se concentrer, elle sait que c’est le plus compliqué pour elle à l’heure actuelle.
Non pas qu’elle ne le puisse pas, mais surtout qu’elle n’y arrive pas. Cela fait déjà longtemps qu’elle compose pour ces foutus examens. Il y a d’abord eu l’examen de biologie : long mais aisé. Une heure plus tard, elle avait pu entrer sans encombre dans l’amphithéâtre où avait lieu l’examen de codage. Celui-ci avait été d’une facilité déconcertante et seulement vingt petites minutes après son arrivée, elle avait rendu sa copie et filé. La matinée était pourtant encore loin de toucher à sa fin malheureusement. A ce moment-là, il lui restait encore deux examens à passer avant le déjeuner. L’examen de chimie appliquée et celui de français. L’un commençant à 9h30, l’autre à 10h. C’est l’examen de chimie qui continua donc le bal, ou plutôt la valse de cette première matinée. En une demi-heure, elle le finit. Et du courir dans un placard, le verrouiller et s’ouvrir un portail pour un autre placard.
Elle avait souri à ce moment-là. Oui son Shinwa no ākēdo était, et de très loin, son sort le plus pratique. Certes sa maîtrise n’est pas au top, ni même parfaite. Elle a besoin de très bien connaitre l’endroit d’arrivée. Et justement elle connait par cœur tous les placards de cette université. Ainsi elle pu entrer à l’heure, comme tout le monde, pour l’examen de français.
Après avoir lu et relu, ou plutôt parfois déchiffré, les questions et les textes, la petite se met enfin à répondre. Sans même s’en rendre compte, elle termine son examen et range ses affaires dans la foulée. Puis elle apporte, à son professeur particulier sa copie. Visiblement elle le sort de ses pensées, ce qui la fait sourire largement avant de quitter l’amphithéâtre et de retourner dans un placard. De là un petit portail plus tard, elle rentre chez elle et se prépare un bento pantagruélique. Une fois son déjeuner prêt, il est midi, elle retourne à l’université par le même portail. Après avoir bien vérifié que personne ne la voit, elle sort puis file en sautillant dehors.
Et là que voit-elle près d’un arbre ? Smith-sensei avec l’une de ses camarades de classe ! Comment s’appelle-t-elle déjà ? Ah oui ! Manabu-san. Après un instant d’hésitation, elle se dirige vers eux. Une fois à leur hauteur, elle s’incline avec respect avant de demander, sagement.
« - Smith-senseï, Manabu-san ... er ... puis-je me joindre à vous pour partager le déjeuner ? »
Une légère rougeur colora ses joues. Décidément, il va lui falloir redoubler d'effort pour réussir à ne plus rougir lorsqu’elle panique en présence des gens.
Ce moment ennuyeux, désagréable au possible et surtout -le pire de tout- obligatoire. Contrairement aux enseignements qu’elle peut sécher selon son envie et les cours qu’elle priorise, les examens la petite doit tous les passer. Sans faire la moindre petite exception. Encore une fois, son cerveau lui hurle : injustice. Parce que le doyen lui fait un nouveau traitement de faveur, qui n’en ait pas un. En effet, sous prétexte qu’elle pouvait réussir ses examens sans difficulté, il l’enlève des listes de la session de rattrapage. L’adolescente se retrouve alors dans l’impossibilité de répartir ses examens sur deux sessions et donc ne pas se retrouver, comme ce jour-là, avec deux examens en parallèle. Heureusement qu’elle peut arriver avec une heure de retard au maximum.
La colère gronde dans son regard.
L’examen de français, voilà par quoi elle termine finalement sa matinée. Sauf qu’il est plus complexe que supposé et plus long. Alors oui elle a lu les œuvres recommandés, toutes sans la moindre exception. Parfois, elle ne s’est pas contentée des deux ou trois œuvres données, allant sur certains auteurs jusqu’à posséder l’entièreté de leur œuvre. Taichi l’avoue, son niveau dans cette langue n’est pas celui qu’elle veut. Elle ne progresse pas suffisamment rapidement à son goût, et ce n’est pas faute de faire des efforts.
Se concentrer, elle sait que c’est le plus compliqué pour elle à l’heure actuelle.
Non pas qu’elle ne le puisse pas, mais surtout qu’elle n’y arrive pas. Cela fait déjà longtemps qu’elle compose pour ces foutus examens. Il y a d’abord eu l’examen de biologie : long mais aisé. Une heure plus tard, elle avait pu entrer sans encombre dans l’amphithéâtre où avait lieu l’examen de codage. Celui-ci avait été d’une facilité déconcertante et seulement vingt petites minutes après son arrivée, elle avait rendu sa copie et filé. La matinée était pourtant encore loin de toucher à sa fin malheureusement. A ce moment-là, il lui restait encore deux examens à passer avant le déjeuner. L’examen de chimie appliquée et celui de français. L’un commençant à 9h30, l’autre à 10h. C’est l’examen de chimie qui continua donc le bal, ou plutôt la valse de cette première matinée. En une demi-heure, elle le finit. Et du courir dans un placard, le verrouiller et s’ouvrir un portail pour un autre placard.
Elle avait souri à ce moment-là. Oui son Shinwa no ākēdo était, et de très loin, son sort le plus pratique. Certes sa maîtrise n’est pas au top, ni même parfaite. Elle a besoin de très bien connaitre l’endroit d’arrivée. Et justement elle connait par cœur tous les placards de cette université. Ainsi elle pu entrer à l’heure, comme tout le monde, pour l’examen de français.
Après avoir lu et relu, ou plutôt parfois déchiffré, les questions et les textes, la petite se met enfin à répondre. Sans même s’en rendre compte, elle termine son examen et range ses affaires dans la foulée. Puis elle apporte, à son professeur particulier sa copie. Visiblement elle le sort de ses pensées, ce qui la fait sourire largement avant de quitter l’amphithéâtre et de retourner dans un placard. De là un petit portail plus tard, elle rentre chez elle et se prépare un bento pantagruélique. Une fois son déjeuner prêt, il est midi, elle retourne à l’université par le même portail. Après avoir bien vérifié que personne ne la voit, elle sort puis file en sautillant dehors.
Et là que voit-elle près d’un arbre ? Smith-sensei avec l’une de ses camarades de classe ! Comment s’appelle-t-elle déjà ? Ah oui ! Manabu-san. Après un instant d’hésitation, elle se dirige vers eux. Une fois à leur hauteur, elle s’incline avec respect avant de demander, sagement.
« - Smith-senseï, Manabu-san ... er ... puis-je me joindre à vous pour partager le déjeuner ? »
Une légère rougeur colora ses joues. Décidément, il va lui falloir redoubler d'effort pour réussir à ne plus rougir lorsqu’elle panique en présence des gens.
"Partage ?"
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Lun 23 Juil 2018 - 12:17
Une éclaircie en pleine tempête
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Alors que je me m’apprêtais à prendre une première bouchée quand je remarquai la présence de mon professeur de Français, Smith-sensei. Comme toujours, il était de son aura verte chaleureuse et affichait un magnifique sourire. Celui-ci semblait être particulièrement de bonne humeur. Aurait-ce quelque chose à voir avec les examens qui venaient de se dérouler ? J’eus rapidement ma réponse, sans avoir besoin de poser la question.
Inconsciemment, je rougis au compliment que me fit mon professeur. Cela me touchait beaucoup mais, comme toujours, je n’appréciais pas d’être ainsi le centre de l’attention. Encore heureux qu’il n’y avait personne pour prendre connaissance de la teneur des propos du vieil homme qui se tenait devant moi.
Je pris quelques secondes pour reprendre contenance et je détaillai un peu plus Smith-sensei. Comme toujours, il était élégamment habillé dans un style anglais qui lui correspondait parfaitement.
Je baissai la tête. Le rouge me montait à nouveau aux joues. Pourquoi fallait-il que je sois si intimidée ?
Je relevai la tête en l’attende d’une réponse de la part de mon professeur. Cependant, nous fûmes interrompus pas une autre demoiselle à l’aura violette qui s’était inclinée respectueusement devant nous avant de demander si elle pouvait se joindre à nous. Pour ma part, je n’y voyais pas d’inconvénient. Mais je n’arrivais pas à la resituer.
C’est quand elle se redressa que cela me frappa. Elle ne venait pas souvent en cours mais elle était inoubliable par son jeune âge. Nul doute que l’écart d’âge, même minime, qu’il y avait en la jeune demoiselle et la plupart des élèves ne l’aidait pas à se sociabiliser. En effet, il est courant de la voir seule, dans son coin, et de ne pas adresser la parole aux autres… Quand elle venait en cours du moins. Cela ne m’avait pourtant pas empêchée de retenir son nom, tellement elle m’intriguait.
Le hasard faisait tellement bien les choses. Deux personnes de deux couleurs donc j’ignorais la signification devant moi. Une occasion inespérée. Mais allais-je oser leur poser la question à un moment où à un autre ? Peu de chance, très certainement.
Inconsciemment, je rougis au compliment que me fit mon professeur. Cela me touchait beaucoup mais, comme toujours, je n’appréciais pas d’être ainsi le centre de l’attention. Encore heureux qu’il n’y avait personne pour prendre connaissance de la teneur des propos du vieil homme qui se tenait devant moi.
Kei ▬ « Merci beaucoup, Professeur. Mais c’est normal de travailler. Et puis, sans vous et vos compétences, je n’apprendrai certainement pas aussi vite. »
Je pris quelques secondes pour reprendre contenance et je détaillai un peu plus Smith-sensei. Comme toujours, il était élégamment habillé dans un style anglais qui lui correspondait parfaitement.
Kei ▬ « Dirigiez-vous vers la cafétaria, Smith-sensei ? Ou cherchiez-vous un endroit où vous installer pour déjeuner ? Si tel est le cas, pourquoi ne pas rester ici… A vrai dire… »
Je baissai la tête. Le rouge me montait à nouveau aux joues. Pourquoi fallait-il que je sois si intimidée ?
Kei ▬ « J’aurais bien voulu vous poser quelques questions sur la France… Et l’Angleterre. Si vous n’y voyez aucun inconvénient, bien sûr ! »
Je relevai la tête en l’attende d’une réponse de la part de mon professeur. Cependant, nous fûmes interrompus pas une autre demoiselle à l’aura violette qui s’était inclinée respectueusement devant nous avant de demander si elle pouvait se joindre à nous. Pour ma part, je n’y voyais pas d’inconvénient. Mais je n’arrivais pas à la resituer.
C’est quand elle se redressa que cela me frappa. Elle ne venait pas souvent en cours mais elle était inoubliable par son jeune âge. Nul doute que l’écart d’âge, même minime, qu’il y avait en la jeune demoiselle et la plupart des élèves ne l’aidait pas à se sociabiliser. En effet, il est courant de la voir seule, dans son coin, et de ne pas adresser la parole aux autres… Quand elle venait en cours du moins. Cela ne m’avait pourtant pas empêchée de retenir son nom, tellement elle m’intriguait.
Kei ▬ « Avec plaisir, Yukimura-san. Je proposais justement à Smith-sensei de se joindre à moi. »
Le hasard faisait tellement bien les choses. Deux personnes de deux couleurs donc j’ignorais la signification devant moi. Une occasion inespérée. Mais allais-je oser leur poser la question à un moment où à un autre ? Peu de chance, très certainement.
"A trois, c'est mieux"
© Etilya sur DK RPG
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Lun 23 Juil 2018 - 13:18
Manabu-san était très brillante il est vrai, mais c'est lorsque nous commençâmes de discuter qu'il m'est revenu à l'esprit immédiatement une chose qui doit souvent l'handicaper. Sa grande timidité. À peine avions nous commencé à discuter qu'elle avait déjà rougit à plusieurs reprises. C'était évidemment très charmant de la voir ainsi, cela lui allant particulièrement bien au teint.
Elle me fit véritablement plaisir lorsqu'elle me retourna un compliment vis-à-vis de mes compétences d'enseignant. Plus je passais du temps avec eux, plus cela me rappelait le temps où j'étais formateur. Il y avait les mêmes exigences de la part des apprenants, mais les enjeux étaient tout de même très différents. Toutefois, je ne pouvais pas m'empêcher d'apprécier de plus en plus mon rôle de professeur. À croire que venir en aide aux jeunes gens allaient véritablement devenir ma nouvelle vocation.
John - Je vous en prie Manabu-san, vous êtes talentueuse, c'est un véritable plaisir d'enseigner à quelqu'un de douée pour le français.
C'est vrai qu'ensuite elle avait raison, je me dirigeais bel et bien vers la cafétéria, espérant pouvoir trouver Nawel avec qui manger. Cependant, sa proposition était intéressante et me donnait l'occasion de connaître un peu mieux mon élève, ou au moins de répondre à d'éventuelles interrogations qu'elle pouvait nourrir.
John - Et bien c'est avec plaisir que j'accepte ton invitation à partager ce banc.
Lui rétorquais-je avec un large sourire bonhomme, comme je savais si bien les faire pour donner un peu de douceur à une conversation.
En plus de cela j'avais eu parfaitement raison à son propos, elle avait bel et bien des questions à me poser. Elle voulait en savoir davantage sur la France et l'Angleterre, ce qui de mon point de vue est un sujet de conversation des plus agréables. C'est à ce moment-là que Yukimura-san s'est approchée de nous pour nous demander si elle pouvait se joindre à nous. Sa jeunesse et sa candeur étaient tout à fait adorable, bien que cachant une personnalité des plus complexes en réalité.
John - Je t'en prie Yukumira-san, joins-toi à nous, ce sera un véritable plaisir pour moi que de déjeuner avec mes deux élèves les plus prometteuses. Par ailleurs, comme je m'y attendais, beaucoup de zèle dans votre copie, vous avez fait bien plus de recherches que je ne l'aurais pensé.
Intérieurement, je l'avoue, je n'étais pas des plus rassurés non plus. Yukimura-san est une fille extrêmement intelligente, mais aussi très joueuse. L'étendue de ce qu'elle sait peut-être dangereux si elle ne prend pas garde à ce qu'elle dit. Je sais qu'elle est intelligente et sait également faire attention à tout un tas de choses, prendre en compte tout à un tas de paramètres. Mais personnes, pas même un génie, n'est à l'abri de faire une boulette comme disent les jeunes.
À cet instant, j'étais bordé par deux petites têtes extrêmement bien garni d'idées et d'ingéniosité ce qui n'était pas des plus engageants pour parler ouvertement de la France et de l'Angleterre avec sérénité ordinaire. La conversation en soi n'avait rien d'exceptionnel c'est certain, mais le moindre détail peut faire s'effondrer une belle histoire et ces deux élèves sont assidues et font bien leurs devoirs, plus que je n'en demande pour l'une d'elles.
Je commençais à manger mon sandwich tandis que ces jeunes filles m'accompagnaient dans ce repas en plein air. Je me laissais porter par le son du vent dans les arbres et l'aspect apaisant des nuages se déplaçant. Je songeais déjà à une petite balade dans le ciel pour occuper mon après-midi après avoir fini de corriger mes copies. Puis tout cela me fit revenir à une question plus simple que j'avais oublié de poser.
John - Et bien Manabu-san, de quoi vouliez que je vous parle sur la France et l'Angleterre ?
Taichi Tomoe Lizenko#98067#98067#98067#98067#98067#98067#98067
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Sam 28 Juil 2018 - 2:12
Une éclaircie en pleine tempête
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« - Avec plaisir, Yukimura-san. Je proposais justement à Smith-sensei de se joindre à moi. »
La jeune fille se redresse doucement, les joues encore plus rouges qu’avant. Un léger sourire vient fleurir ses lèvres, lui donnant l’air d’être encore plus jeune qu’elle ne l’est.
« - Je t’en prie Yukimura-san, joins-toi à nous, ce sera un véritable plaisir pour moi que de déjeuner avec mes deux élèves les plus prometteuses. Par ailleurs, comme je m’y attendais, beaucoup de zèle dans votre copie, vous avez fait bien plus de recherches que je ne l’aurais pensé. »
Et la voilà qui s’empourpre complètement. Elle n’est que peu habituée à ce genre de remarques, ni même à ces compliments. La petite ne sait même plus où se mettre. Instinctivement elle attrape son sac et le serre contre elle.
« - Ce … merci Smith-sensei, mais je doute d’être aussi douée que ça. Votre langue est encore compliquée pour moi, mais vous êtes un très bon professeur et je suis convaincue de pouvoir progresser grâce à vous. J’ai dévoré les œuvres de Zola et Hugo. Merci de me les avoir conseillés. »
La jeune fille est plus que sincère. Ces deux auteurs français l’ont tout simplement captivée. Elle a trouvé l’intégralité de leurs œuvres en e-book et sa tablette ne la quitte jamais. Elle s’assoit prêt de Manabu-san, sagement avant de sortir son bentô. Elle défit le nœud du tissu autour de sa boîte à repas, puis l’ouvre dévoilant ainsi un savant mélange de brochettes de poulet, de boulettes de bœuf pannées et fourrées avec un œuf de caille, de riz à la sauce tomate et de tranche de roulée de légumes en forme de fleur. Taichi était contente de son repas, elle a besoin de force pour passer le dernier examen de la journée.
Sans un bruit et comme d’un commun accord, le petit groupe commence à déjeuner. Seul le vent dans les feuilles vient troubler la quiétude du moment. Enfin jusqu’au moment où le professeur rompt le silence, sortant de sa méditation semble-t-il.
« - Et bien Manabu-san, de quoi vouliez que je vous parle sur la France et l’Angleterre ? »
Tient ces informations peuvent s’avérer très instructive et Taichi Tomoe a toujours soif d’apprendre. De plus elle l’aime bien son professeur-client aux allures de grand-père. Clairement elle ne lui dira jamais, il y a des informations qu’il vaut mieux ne pas divulguer. Elle pose son regard, totalement innocent, sur Smith-sensei, prête à être aussi attentive que possible à la future discussion. Puis elle regarde sa camarade de classe.
Manabu-san est une élève studieuse, elle le sait. En plus elle doute qu’elle ait loupé le moindre cours de français de tout le semestre. Après la petite sorcière doit l’avouer, elle ignore totalement ce qu’elle suit comme cursus. Peut-être que c’est l’occasion de lui demander ? Après tout hormis Zuko-kun, elle ne sonnait pas vraiment ses camarades. Une autre amie ne serait pas forcément de refus en plus. Enfin peut-être ce n’est qu’une idée qui lui traverse l’esprit au finale, la jeune adolescente n’a aucun moyen de savoir si la jeune Manabu-san peut être intéressée aussi.
La jeune fille se redresse doucement, les joues encore plus rouges qu’avant. Un léger sourire vient fleurir ses lèvres, lui donnant l’air d’être encore plus jeune qu’elle ne l’est.
« - Je t’en prie Yukimura-san, joins-toi à nous, ce sera un véritable plaisir pour moi que de déjeuner avec mes deux élèves les plus prometteuses. Par ailleurs, comme je m’y attendais, beaucoup de zèle dans votre copie, vous avez fait bien plus de recherches que je ne l’aurais pensé. »
Et la voilà qui s’empourpre complètement. Elle n’est que peu habituée à ce genre de remarques, ni même à ces compliments. La petite ne sait même plus où se mettre. Instinctivement elle attrape son sac et le serre contre elle.
« - Ce … merci Smith-sensei, mais je doute d’être aussi douée que ça. Votre langue est encore compliquée pour moi, mais vous êtes un très bon professeur et je suis convaincue de pouvoir progresser grâce à vous. J’ai dévoré les œuvres de Zola et Hugo. Merci de me les avoir conseillés. »
La jeune fille est plus que sincère. Ces deux auteurs français l’ont tout simplement captivée. Elle a trouvé l’intégralité de leurs œuvres en e-book et sa tablette ne la quitte jamais. Elle s’assoit prêt de Manabu-san, sagement avant de sortir son bentô. Elle défit le nœud du tissu autour de sa boîte à repas, puis l’ouvre dévoilant ainsi un savant mélange de brochettes de poulet, de boulettes de bœuf pannées et fourrées avec un œuf de caille, de riz à la sauce tomate et de tranche de roulée de légumes en forme de fleur. Taichi était contente de son repas, elle a besoin de force pour passer le dernier examen de la journée.
Sans un bruit et comme d’un commun accord, le petit groupe commence à déjeuner. Seul le vent dans les feuilles vient troubler la quiétude du moment. Enfin jusqu’au moment où le professeur rompt le silence, sortant de sa méditation semble-t-il.
« - Et bien Manabu-san, de quoi vouliez que je vous parle sur la France et l’Angleterre ? »
Tient ces informations peuvent s’avérer très instructive et Taichi Tomoe a toujours soif d’apprendre. De plus elle l’aime bien son professeur-client aux allures de grand-père. Clairement elle ne lui dira jamais, il y a des informations qu’il vaut mieux ne pas divulguer. Elle pose son regard, totalement innocent, sur Smith-sensei, prête à être aussi attentive que possible à la future discussion. Puis elle regarde sa camarade de classe.
Manabu-san est une élève studieuse, elle le sait. En plus elle doute qu’elle ait loupé le moindre cours de français de tout le semestre. Après la petite sorcière doit l’avouer, elle ignore totalement ce qu’elle suit comme cursus. Peut-être que c’est l’occasion de lui demander ? Après tout hormis Zuko-kun, elle ne sonnait pas vraiment ses camarades. Une autre amie ne serait pas forcément de refus en plus. Enfin peut-être ce n’est qu’une idée qui lui traverse l’esprit au finale, la jeune adolescente n’a aucun moyen de savoir si la jeune Manabu-san peut être intéressée aussi.
"Observation"
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Jeu 23 Aoû 2018 - 22:25
Une éclaircie en pleine tempête
Libre
Smith-sensei avait déjà accepté mon invitation quand nous acceptâmes avec entrain celle de Yukimura-san. D’ailleurs, cette dernière avait reçu un très beau compliment de la part de notre professeur de Français et n’avait pu s’empêcher de rougir. Moi-même je sentais mes joues se colorer pour elle. Je notais aussi que la manière de parler assez familière qu’utiliser notre professeur pour parler à la jeune élève. Je ne sais pas si c’était dû à son jeune âge ou si les deux se connaissaient assez pour que lui se laisse aller dans sa manière de lui adresser la parole. Je ne fis toutefois aucune remarque. Je n’avais pas à me mêler de ce qui ne me regardait pas.
Nous nous retrouvâmes tous les trois pour manger, Smith-sensei avec un sandwich et Yukimura-san et moi avec nos bentos. Un léger silence s’abattit sur le groupe lors que nous commencions à manger. Il n’était pas particulièrement gênant et me laissait le temps de réfléchir aux questions que je volais poser et à comment les formuler. Malheureusement, je devais avouer que je ne savais point par où commencer. Alors, quand Smith-sensei brisa le silence, je décidai simplement qu’il était plus simple d’exposer la situation et mes attentes.
Je me rendais compte de ce que je disais. Parler de moi me faisait toujours le même effet : je n’aimais simplement pas ça. J’avais donc terminé mon début d’exposition en baissant la tête, les joues en feu.
Tout d’un coup, je relevai la tête et je me tournai vers mon professeur pour continuer ma tirade.
Je repensais un instant à Lin et à Lucy pendant un instant.
A nouveau, j’avais baissé la tête alors que j’avais parlé de moi et de mes rencontres. J’avais même déposé mes baguettes un instant, alors que mon bento était à peine à moitié vide. La gêne que je m’infligeais m’empêcher de manger plus en cet instant. A la place, j’attendis simplement la réponse de Smith-sensei, sous l’œil curieux de la petite Yukimura. Enfin, ce n'était pas pire qu'avant. Sur ce point, Lucy-chan serait fier de moi.
Nous nous retrouvâmes tous les trois pour manger, Smith-sensei avec un sandwich et Yukimura-san et moi avec nos bentos. Un léger silence s’abattit sur le groupe lors que nous commencions à manger. Il n’était pas particulièrement gênant et me laissait le temps de réfléchir aux questions que je volais poser et à comment les formuler. Malheureusement, je devais avouer que je ne savais point par où commencer. Alors, quand Smith-sensei brisa le silence, je décidai simplement qu’il était plus simple d’exposer la situation et mes attentes.
Kei ▬ « Eh bien… Pour tout vous dire, vous savez peut-être que je suis actuellement étudiante en psychologie mais aussi que je suis Miko au temple Kazuhide. J’aide mon père autant que je peux au temple mais je me retrouve souvent à être une oreille attentive et une conseillère pour les passants.
Toutefois, vous n’êtes pas sans savoir, comme tout le monde ici, que Nakanoto est une ville très cosmopolite. Beaucoup de monde de diverses cultures se présente au temple et j’aimerai les aider aux mieux. »
Je me rendais compte de ce que je disais. Parler de moi me faisait toujours le même effet : je n’aimais simplement pas ça. J’avais donc terminé mon début d’exposition en baissant la tête, les joues en feu.
Tout d’un coup, je relevai la tête et je me tournai vers mon professeur pour continuer ma tirade.
Kei ▬ « Etant donné que vous venez d’Angleterre et que vous avez séjourné en France, je me suis dit que vous étiez une des personnes les mieux placé pour me parler de la vie en société, ce qui m’aiderait à les comprendre. »
Je repensais un instant à Lin et à Lucy pendant un instant.
Kei ▬ « J’ai… eu l’occasion de faire la connaissance de deux personnes, une française et une américaine qui sont devenues mes amies. Néanmoins, la différence de culture est flagrante et j’ai parfois du mal à les comprendre alors que je voudrais les aider… »
A nouveau, j’avais baissé la tête alors que j’avais parlé de moi et de mes rencontres. J’avais même déposé mes baguettes un instant, alors que mon bento était à peine à moitié vide. La gêne que je m’infligeais m’empêcher de manger plus en cet instant. A la place, j’attendis simplement la réponse de Smith-sensei, sous l’œil curieux de la petite Yukimura. Enfin, ce n'était pas pire qu'avant. Sur ce point, Lucy-chan serait fier de moi.
"Aveux"
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Ven 24 Aoû 2018 - 22:59
Comme je m’en étais douté en voyant sa copie, Yukimura-san avait bien plus approfondie que ce que je lui avais suggéré. Toutefois j’étais médusé lorsqu’elle m’a confirmé avoir parcouru l’ensemble de l’oeuvre des deux auteurs en si peu de temps finalement compte tenu de l’ensemble des matières qu’elle avait à travailler. Mais tout bon compliment était bon à prendre même s’il était exagéré.
John - Tu grandi bien trop mes talents de professeur Yukimura-san, tu as surtout un talent certain et un entêtement à faire toujours bien plus que je ne te conseil.
C’est ensuite la jeune Manabu-san qui a rompu le silence, elle qui était si discrète d’ordinaire, pour enfin me livrer le fond de son questionnement à propos de moi et de mon passé en Angleterre et en France.
Je dois bien avouer que lorsqu’elle daigne parler et poser une question, elle ne le fait pas à demi mesure en tout les cas. Ce fût une véritable bombe lancée entre mes mains que ce qu’elle me demandait en guise d’aide. Je m’étais préparer à répondre à tout un tas de questions sur les monuments, ou encore sur certaines tournures de phrases ou certaines platitudes, mais elle voulait pouvoir comprendre ces cultures pour aider des amies à elle.
C’était tout sauf une question évidente à traiter en réalité, car comprendre une autre culture est un travail de longue durée en générale où il vaut mieux se plonger dans la culture en question. Certains sont de véritables caméléon sociaux comme on dit, mais comment fait-on pour le devenir était une problématique sérieuse, tout aussi sérieuse que vouloir comprendre des cultures dans le cadre de son office au temple Kazuhide.
Elle avait raison sur un point, Nakanoto était une ville véritablement cosmopolite si on prenait le temps de regarder de plus prêt. Compte tenu de sa population et des origines de celle-ci, on pouvait bien voir qu’il y avait tout de même un fort pourcentage d’étrangers d’origine en tout cas, sans doute à grâce à l’université prestigieuse et privée.
Il me fallait prendre un peu de temps pour pouvoir répondre à une question aussi pointue que celle-ci.
John - Et bien… voilà une demande un peu spcécifique Miss Manabu. Je comprends parfaitement ce que vous désirez faire, mais il est quelque compliqué d’y répondre convenablement si rapidement. En effet chaque culture peut déstabiliser un tout un chacun aisément, d’autant plus lorsqu’elle peut être très différente comme les usages français et japonais de notre époque.
Je savais bien qu’une telle réponse n’allait faire que la décevoir alors il me fallait remédier immédiatement à cela.
John - Toutefois, j’avais dors et déjà prévu de programmer un voyage universitaire d’enrichissement linguistique. Aussi, je pourrais axer les prochain cours à venir sur la culture française en tout cas. Et si tu as le temps, vient aux cours du soir de français que je propose, ils sont bien plus orienté sur la culture que sur la langue.
Je parais ma tirade de l’un de mes plus beau sourires de confiance que j’avais dans mon arsenal de sourire de grand-père.
John - Mais puisque vous êtes toutes deux très intéressées par les cultures étrangères, je vous propose une bonne tasse de thé bien anglais avec une touche de citron, comme tout bon earl grey doit être dégusté à mon sens.
Je prenais mon thermos de thé ainsi que quelques tasses pour pouvoir en servir aux jeunes filles.
Taichi Tomoe Lizenko#98596#98596#98596#98596#98596#98596#98596
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Yens : 269
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Sam 8 Sep 2018 - 13:47
Une éclaircie en pleine tempête
Libre
« - Etant donné que vous venez d’Angleterre et que vous avez séjourné en France, je me suis dit que vous étiez une des personnes les mieux placé pour me parler de la vie en société, ce qui m’aiderait à les comprendre. »
La jeune fille écoute avec attention la question posée, ou plutôt la requête de Manabu-san. Comprendre la vie en société des occidentaux pour mieux les comprendre et pouvoir mieux aider les gens. C’est un but plus que louable selon la petite sorcière. En effet beaucoup de camarade de promotion viennent de l’étranger, principalement de l’occident et du nord de l’Afrique comme Assaad-san. Elle doit bien l’avouer les us et coutumes, sans parler des mœurs, des non-natif s’avèrent parfois bien à l’opposé de celle présente au Japon. De plus l’objectif des Miko dans les temples est d’aider et orienter le mieux possible les visiteurs.
« - J’ai eu l’occasion de faire la connaissance de deux personnes, une française et une américaine qui sont devenues mes amies. Néanmoins, la différence de culture est flagrante et j’ai parfois du mal à les comprendre alors que je voudrais les aider ... »
Taichi Tomoe avale sa bouché et contemple quelques secondes sa camarade de classe. Encore plus que son but de Miko, ce petit ajout touche l’adolescente. Son regard descend sur son bento et s’y fixe. Aider ses amis ... Elle aimerait aussi pouvoir le faire mais elle en est incapable.
Comment aider son unique ami Zuko-kun ? Les révélations qu’il a reçu il n’y a pas si longtemps sur qui il est et d’où il vient ... elle se souvient de comment il était secoué. Malheureusement ... seul le temps et les rencontres plus fréquentes avec son frère et aîné peuvent l’aider comme il le faut. Elle ne peut rien, comme toujours elle est impuissante. Pourtant Zuko-kun est son unique ami. Manabu-san et Assaad-san sont toutes deux de très bonnes camarades, cependant Taichi a peur de se livrer un peu plus à elles. Zuko-kun peut la comprendre partiellement, c’est un changelin et elle une sorcière, le secret est de mise. Il n’y a pas de secret commun avec ses deux jeunes femmes. Comment être elle-même, pleine et entière, en devant taire une partie de son être ?
Malgré ce que la petite sorcière veut montrer, elle est bien plus fragile qu’elle ne l’admet. La peur est sa prison. Elle lui vient entre autres des sanctions éventuellement qu’elle risque de la part du Secret si elle parle de sa condition de sorcière. Parallèlement son vécu lui a appris à la dur à se méfier des gens, une apparence peut en dissimuler une autre plus dangereuse encore.
C’est la voix de Smith-sensei qui la fini par la sortir de ses pensées sombres, l’obligeant à se reconcentrer sur la discussion ayant lieu autour d’elle. L’impression d’avoir loupé des brides de réponse la saisit, lui rappelant que la concentration est son point faible.
« - Toutefois, j’avais dors et déjà prévu de programmer un voyage universitaire d’enrichissement linguistique. Aussi, je pourrais axer les prochains cours à venir sur la culture française en tout cas. Et si tu as le temps, vient aux cours du soir de français que je propose, ils sont bien plus orientés sur la culture que sur la langue. »
La plus jeune regarde son professeur avec des yeux ronds. Un voyage d’enrichissement linguistique ? Rien qu’à son oreille cela sonne comme une promesse de découvertes et d’apprentissages nouveaux. Pourtant, sa vieille amie la peur ose lui rappeler qu’un voyage universitaire implique de ne pas être seule, ni loin de la foule bien au contraire. La petite sorcière se sent alors tiraillée entre son envie de participer à cette nouvelle aventure et sa panique de ne pas être capable de sortir de la chambre d’hôtel. Si jamais cela arrivait ... comment pourrait-elle le justifier à son professeur ? Impossible sans tout dire et surtout parler de la pire nuit de sa vie. Décidément, peut-être qu’elle devrait voir quelqu’un pour l’aider à l’oublier un peu.
« - Mais puisque vous êtes toutes deux très intéressées par les cultures étrangères, je vous propose une bonne tasse de thé bien anglais avec une touche de citron, comme tout bon earl gray doit être dégusté à mon sens. »
Taichi ne peut pas dire que Smith-sensei ne passe pas d’un sujet à un autre sans lien. Elle affiche un petit sourire sincère et accepte la tasse de thé offerte par ce dernier. En plus le thé va parfaitement avec son déjeuner. Après en avoir bu une gorgée, la plus jeune décide de poser elle aussi des questions.
« - Manabu-san, quelles sont les études que vous faites ? »
Bien qu’elle ne soit pas encore sûre de pouvoir se lier d’amitié avec elle autant qu’avec Zuko-kun, le point de départ de savoir ce qu’elle étudie est fondamental. En tout cas une chose est certaine : Manabu-san n’étudie pas l’informatique, ni les nouvelles technologies. Taichi Tomoe voit que sa camarade semble gênée par la question. Pourtant Manabu-san y répondre et permet alors à la plus jeune de découvrir un nouveau cursus. Ce qu’elle trouve particulièrement intéressant d’ailleurs.
« - Woua ! Vous avez beaucoup de courage et de patience Manabu-san. »
Elle sait bien qu’un compliment, même sincère va gêner encore plus sa camarade, mais Taichi Tomoe se refuse à dissimuler sa presque admiration. Suite à quoi elle se tourne vers leur professeur, pour lui aussi elle a une question. Et pour une fois, elle est totalement inoffensive.
« - Smith-sensei, quand pensez-vous que ce voyage pourrait se faire ? Vous avez déjà décidé d’un lieu en particulier ou pas encore ? »
La jeune fille écoute avec attention la question posée, ou plutôt la requête de Manabu-san. Comprendre la vie en société des occidentaux pour mieux les comprendre et pouvoir mieux aider les gens. C’est un but plus que louable selon la petite sorcière. En effet beaucoup de camarade de promotion viennent de l’étranger, principalement de l’occident et du nord de l’Afrique comme Assaad-san. Elle doit bien l’avouer les us et coutumes, sans parler des mœurs, des non-natif s’avèrent parfois bien à l’opposé de celle présente au Japon. De plus l’objectif des Miko dans les temples est d’aider et orienter le mieux possible les visiteurs.
« - J’ai eu l’occasion de faire la connaissance de deux personnes, une française et une américaine qui sont devenues mes amies. Néanmoins, la différence de culture est flagrante et j’ai parfois du mal à les comprendre alors que je voudrais les aider ... »
Taichi Tomoe avale sa bouché et contemple quelques secondes sa camarade de classe. Encore plus que son but de Miko, ce petit ajout touche l’adolescente. Son regard descend sur son bento et s’y fixe. Aider ses amis ... Elle aimerait aussi pouvoir le faire mais elle en est incapable.
Comment aider son unique ami Zuko-kun ? Les révélations qu’il a reçu il n’y a pas si longtemps sur qui il est et d’où il vient ... elle se souvient de comment il était secoué. Malheureusement ... seul le temps et les rencontres plus fréquentes avec son frère et aîné peuvent l’aider comme il le faut. Elle ne peut rien, comme toujours elle est impuissante. Pourtant Zuko-kun est son unique ami. Manabu-san et Assaad-san sont toutes deux de très bonnes camarades, cependant Taichi a peur de se livrer un peu plus à elles. Zuko-kun peut la comprendre partiellement, c’est un changelin et elle une sorcière, le secret est de mise. Il n’y a pas de secret commun avec ses deux jeunes femmes. Comment être elle-même, pleine et entière, en devant taire une partie de son être ?
Malgré ce que la petite sorcière veut montrer, elle est bien plus fragile qu’elle ne l’admet. La peur est sa prison. Elle lui vient entre autres des sanctions éventuellement qu’elle risque de la part du Secret si elle parle de sa condition de sorcière. Parallèlement son vécu lui a appris à la dur à se méfier des gens, une apparence peut en dissimuler une autre plus dangereuse encore.
C’est la voix de Smith-sensei qui la fini par la sortir de ses pensées sombres, l’obligeant à se reconcentrer sur la discussion ayant lieu autour d’elle. L’impression d’avoir loupé des brides de réponse la saisit, lui rappelant que la concentration est son point faible.
« - Toutefois, j’avais dors et déjà prévu de programmer un voyage universitaire d’enrichissement linguistique. Aussi, je pourrais axer les prochains cours à venir sur la culture française en tout cas. Et si tu as le temps, vient aux cours du soir de français que je propose, ils sont bien plus orientés sur la culture que sur la langue. »
La plus jeune regarde son professeur avec des yeux ronds. Un voyage d’enrichissement linguistique ? Rien qu’à son oreille cela sonne comme une promesse de découvertes et d’apprentissages nouveaux. Pourtant, sa vieille amie la peur ose lui rappeler qu’un voyage universitaire implique de ne pas être seule, ni loin de la foule bien au contraire. La petite sorcière se sent alors tiraillée entre son envie de participer à cette nouvelle aventure et sa panique de ne pas être capable de sortir de la chambre d’hôtel. Si jamais cela arrivait ... comment pourrait-elle le justifier à son professeur ? Impossible sans tout dire et surtout parler de la pire nuit de sa vie. Décidément, peut-être qu’elle devrait voir quelqu’un pour l’aider à l’oublier un peu.
« - Mais puisque vous êtes toutes deux très intéressées par les cultures étrangères, je vous propose une bonne tasse de thé bien anglais avec une touche de citron, comme tout bon earl gray doit être dégusté à mon sens. »
Taichi ne peut pas dire que Smith-sensei ne passe pas d’un sujet à un autre sans lien. Elle affiche un petit sourire sincère et accepte la tasse de thé offerte par ce dernier. En plus le thé va parfaitement avec son déjeuner. Après en avoir bu une gorgée, la plus jeune décide de poser elle aussi des questions.
« - Manabu-san, quelles sont les études que vous faites ? »
Bien qu’elle ne soit pas encore sûre de pouvoir se lier d’amitié avec elle autant qu’avec Zuko-kun, le point de départ de savoir ce qu’elle étudie est fondamental. En tout cas une chose est certaine : Manabu-san n’étudie pas l’informatique, ni les nouvelles technologies. Taichi Tomoe voit que sa camarade semble gênée par la question. Pourtant Manabu-san y répondre et permet alors à la plus jeune de découvrir un nouveau cursus. Ce qu’elle trouve particulièrement intéressant d’ailleurs.
« - Woua ! Vous avez beaucoup de courage et de patience Manabu-san. »
Elle sait bien qu’un compliment, même sincère va gêner encore plus sa camarade, mais Taichi Tomoe se refuse à dissimuler sa presque admiration. Suite à quoi elle se tourne vers leur professeur, pour lui aussi elle a une question. Et pour une fois, elle est totalement inoffensive.
« - Smith-sensei, quand pensez-vous que ce voyage pourrait se faire ? Vous avez déjà décidé d’un lieu en particulier ou pas encore ? »
"Questionnement"
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Sam 8 Sep 2018 - 15:17
Une éclaircie en pleine tempête
Libre
Le silence, légèrement gênant pour ma part, perdura encore quelques temps. Ceci dit, je comprenais pourquoi. La requête nécessitait évidemment un temps de réflexion de la part du Professeur de langues, le sujet n’étant pas d’une simplicité évidente. Je gardais donc la tête baissée tout en formant une petite boulette de riz avec mes baguettes. Puisque personne ne disait mot, autant en profiter pour manger un peu encore.
Finalement, Smith-sensei prit la parole et se mit à citer l’évidence. Bien sûr que ce ne serait pas quelque chose qui pouvait s’expliquer rapidement. Et bien sûr que les us et coutumes de deux pays pouvaient être diamétralement opposés. Cela ne me rassura absolument pas dans ma démarche.
Toutefois, la réponse ne s’arrêta pas là et je relevais la tête, les yeux pétillants, en entendant les paroles de mon professeur. Un voyage linguistique et réaxer les cours sur la culture française était bien plus que je l’espérais.
Pour accompagner mes paroles, je me levais, posant mon bento sur le banc, avant de me placer devant mon professeur et de m’incliner solennellement pour lui indiquer ma gratitude. Bien sûr que j’étais rouge de faire ça. Mais, actuellement, mon admiration et ma gratitude envers mon professeur dépassaient toute ma timidité et mon malaise.
Je retournai ensuite à ma place pour reprendre mon repas quand une tasse de thé nous fut proposée. J’acceptais volontiers avant de me saisir de la tasse qui me fut tendue et je soufflai doucement dessus avant de prendre une première gorgée. Délicieux et assez différent du thé que nous avions l’habitude de boire par ici. Et cela me permettrait peut-être de calmer les rougeurs que j’avais au niveau des joues
Je relevais la tête vers Taichi, un peu étonnée de cette question. Sans le vouloir, la chaleur se fit à nouveau sentir et je déviais légèrement le regard pour répondre.
Une lueur d’admiration apparut dans les yeux de la petite demoiselle et je dus reposer mon regard sur mon bento pour prendre une nouvelle boulette de riz. J’étais toujours capable de percevoir son aura violette toutefois. Celle qui me disait qu’elle n’était pas plus humaine que notre professeur. Deux couleurs inconnues. Deux espèces, en plus des humains, des lycans et des vampires. Toutes les cinq vivaient et se côtoyer, peut-être même sans le savoir… Aurais-je un jour l’occasion et le courage de poser la question ? Seul l’avenir nous le dira.
Entre-temps, la discussion était revenue sur le possible voyage à venir. Contente qu’il ne soit plus centré sur moi, je relevais la tête et écoutait attentivement ce que Smith-sensei avait à dire à ce sujet.
Finalement, Smith-sensei prit la parole et se mit à citer l’évidence. Bien sûr que ce ne serait pas quelque chose qui pouvait s’expliquer rapidement. Et bien sûr que les us et coutumes de deux pays pouvaient être diamétralement opposés. Cela ne me rassura absolument pas dans ma démarche.
Toutefois, la réponse ne s’arrêta pas là et je relevais la tête, les yeux pétillants, en entendant les paroles de mon professeur. Un voyage linguistique et réaxer les cours sur la culture française était bien plus que je l’espérais.
Kei ▬ « Arigatō, Smith-sensei. C’est bien plus que je n’attendais de votre part et je serais ravie de pouvoir un jour visiter la France. J’espère que vous aurez l’occasion de mener ce projet à termes ! »
Pour accompagner mes paroles, je me levais, posant mon bento sur le banc, avant de me placer devant mon professeur et de m’incliner solennellement pour lui indiquer ma gratitude. Bien sûr que j’étais rouge de faire ça. Mais, actuellement, mon admiration et ma gratitude envers mon professeur dépassaient toute ma timidité et mon malaise.
Kei ▬ « En ce qui concerne les cours du soir, je ne peux vous promettre de venir pour le moment. J’aimerai d’abord en discuter avec mon père afin de voir s’il sera possible de nous arranger sans ma présence au Temple. Mais je vous promets de vous tenir au courant le plus vite possible. »
Je retournai ensuite à ma place pour reprendre mon repas quand une tasse de thé nous fut proposée. J’acceptais volontiers avant de me saisir de la tasse qui me fut tendue et je soufflai doucement dessus avant de prendre une première gorgée. Délicieux et assez différent du thé que nous avions l’habitude de boire par ici. Et cela me permettrait peut-être de calmer les rougeurs que j’avais au niveau des joues
Taichi ▬ « Manabu-san, quelles sont les études que vous faites ? »
Je relevais la tête vers Taichi, un peu étonnée de cette question. Sans le vouloir, la chaleur se fit à nouveau sentir et je déviais légèrement le regard pour répondre.
Kei ▬ « Eh bien… Je fais des études de psychologies. Je dispose notamment de cours de psychologie, de philosophie, quelques notions de droits, de comptabilité et de sociologie. Mais ce dernier cours se cantonne au Japon. En cours optionnels, j’ai Anglais, Français et Gestion. J’aimerai devenir psychologue plus tard. Après, je ne sais pas encore si j’ouvrirai un cabinet. Il y a grandes chances que je reprenne la direction du Temple Kazuhide. Mais la psychologie me sera tout autant utile. Puis, j’ai toujours eu plus de facilité pour remarquer la nature profonde des gens. »
Une lueur d’admiration apparut dans les yeux de la petite demoiselle et je dus reposer mon regard sur mon bento pour prendre une nouvelle boulette de riz. J’étais toujours capable de percevoir son aura violette toutefois. Celle qui me disait qu’elle n’était pas plus humaine que notre professeur. Deux couleurs inconnues. Deux espèces, en plus des humains, des lycans et des vampires. Toutes les cinq vivaient et se côtoyer, peut-être même sans le savoir… Aurais-je un jour l’occasion et le courage de poser la question ? Seul l’avenir nous le dira.
Entre-temps, la discussion était revenue sur le possible voyage à venir. Contente qu’il ne soit plus centré sur moi, je relevais la tête et écoutait attentivement ce que Smith-sensei avait à dire à ce sujet.
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