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Sam 1 Sep 2018 - 12:21
Le vent est doux et agréable, les fleurs plient face à celui-ci en rythme, donnant de jolies vagues de couleurs dans cette grande clairière ce trouvant sur notre chemin nous menant vers le fameu restaurant du loup décontracté, du nom d'Ôkamiro.
Je me souviens encore de cette instant où je sentis cette odeur forte de prédation, lorsqu'il ce cachait derrière un arbre pour m'observer. Finalement, encore heureux que ce lycan était là, je m'étais tellement retrouvé absorbé par mon art, que je m'étais laissé prendre par la nuit, malgré les demandes de Raphaël de rentrer avant celle-ci. Le loup m'avait sûrement protégé d'une autre créatures que je n'avais pu sentir, tellement elle devait être éloigné, mais au vu de la vitesse où Ôkamiro c'était déplacé pour me ramener dans le parc, si cette créature était comme lui en plus agressive, je ne penses pas être encore au près de Raphaël actuellement.
Il sait très bien qu'il ne peut m'empêcher de sortir dans la forét, un lieu important pour moi qui me fait sentir plus biche qu'humaine, mais ne reste pas moins inquiet des risques qui peuvent peser sur moi, et je le comprends mais... La nature m'appelle et je ne peux m'empêcher de m'y retrouver tous les jours.
Je regarde tout au tour de nous attirer, comme à mon habitude, par toutes ces nuances de couleurs nous entourant. Je tourne alors le visage vers mon prédateur, puis prends délicatement sa main, comme pour l'assurer de ma présence et que je ne le laisserais plus seule. Des souvenir remonte de notre conversation, le soir de mon retour chez lui, je pensais vraiment ce que je lui avais dis, il ne doit en aucun cas penser qu'il doit être seule à supporter cette tristesse.
J'imagine que la perte d'un amour, est bien plus douloureux que celle d'une personne que l'on considère comme sa famille, et je ne peux le comprendre, car je ne sais se qu'est l'amour, je n'ai jamais ressenti cela et me demande toujours, quel est ce sentiment ? Mais la douleur de la perte de Kikyo était pour moi comme une épée dans le coeur... Et je penses que moi aussi j'ai besoin de soutien pour le supporter alors...
"On a besoin de se soutenir mutuellement" ai-je pensée à voix basse, sans même le remarquer.
Je ferme doucement les yeux pour sentir cette odeur délicate de fleurs, d'herbes, d'arbres ainsi que de feuilles mortes, la plus belle odeur que je connaisse, celle de la forêt, quel joie ce fut pour moi quand Raphaël m'annonça que le restaurant d'Ôkamiro est caché au milieu de ce lieu. Il m'avait également expliquer une choses qui a l'inverse de fait précédant, est plutôt inquiétant: Ôkamiro a pour habitude de servir uniquement des êtres vampirique ou lycan...
Que des créatures comportant des odeurs de prédation, dois-je me mettre de la crème de mente dans mon nez pour m'éviter de paniquer au contact odorant d'autant de créatures tel que Raphaël ou Ôkamiro ?
Je frissonne alors à l'idée de se choque de race, et commence à fouiller dans une de mes poches, pour vérifier la présence de ma crème de menthe qui me servait couramment à me détendre lors d'instants stressant pour moi qui puissent engendrer une crise de panique.
Je me souviens encore de cette instant où je sentis cette odeur forte de prédation, lorsqu'il ce cachait derrière un arbre pour m'observer. Finalement, encore heureux que ce lycan était là, je m'étais tellement retrouvé absorbé par mon art, que je m'étais laissé prendre par la nuit, malgré les demandes de Raphaël de rentrer avant celle-ci. Le loup m'avait sûrement protégé d'une autre créatures que je n'avais pu sentir, tellement elle devait être éloigné, mais au vu de la vitesse où Ôkamiro c'était déplacé pour me ramener dans le parc, si cette créature était comme lui en plus agressive, je ne penses pas être encore au près de Raphaël actuellement.
Il sait très bien qu'il ne peut m'empêcher de sortir dans la forét, un lieu important pour moi qui me fait sentir plus biche qu'humaine, mais ne reste pas moins inquiet des risques qui peuvent peser sur moi, et je le comprends mais... La nature m'appelle et je ne peux m'empêcher de m'y retrouver tous les jours.
Je regarde tout au tour de nous attirer, comme à mon habitude, par toutes ces nuances de couleurs nous entourant. Je tourne alors le visage vers mon prédateur, puis prends délicatement sa main, comme pour l'assurer de ma présence et que je ne le laisserais plus seule. Des souvenir remonte de notre conversation, le soir de mon retour chez lui, je pensais vraiment ce que je lui avais dis, il ne doit en aucun cas penser qu'il doit être seule à supporter cette tristesse.
J'imagine que la perte d'un amour, est bien plus douloureux que celle d'une personne que l'on considère comme sa famille, et je ne peux le comprendre, car je ne sais se qu'est l'amour, je n'ai jamais ressenti cela et me demande toujours, quel est ce sentiment ? Mais la douleur de la perte de Kikyo était pour moi comme une épée dans le coeur... Et je penses que moi aussi j'ai besoin de soutien pour le supporter alors...
"On a besoin de se soutenir mutuellement" ai-je pensée à voix basse, sans même le remarquer.
Je ferme doucement les yeux pour sentir cette odeur délicate de fleurs, d'herbes, d'arbres ainsi que de feuilles mortes, la plus belle odeur que je connaisse, celle de la forêt, quel joie ce fut pour moi quand Raphaël m'annonça que le restaurant d'Ôkamiro est caché au milieu de ce lieu. Il m'avait également expliquer une choses qui a l'inverse de fait précédant, est plutôt inquiétant: Ôkamiro a pour habitude de servir uniquement des êtres vampirique ou lycan...
Que des créatures comportant des odeurs de prédation, dois-je me mettre de la crème de mente dans mon nez pour m'éviter de paniquer au contact odorant d'autant de créatures tel que Raphaël ou Ôkamiro ?
Je frissonne alors à l'idée de se choque de race, et commence à fouiller dans une de mes poches, pour vérifier la présence de ma crème de menthe qui me servait couramment à me détendre lors d'instants stressant pour moi qui puissent engendrer une crise de panique.
Raphaël de La Roche#98615#98615#98615#98615#98615#98615#98615
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Sam 8 Sep 2018 - 20:14
Je souris à Chloris pour la rassurer, alors que nous approchions enfin du restaurant d’Okamirô. Nous étions partis une petite demi-heure plus tôt, à pieds. J’aurais pu nous y conduire en voiture, mais chacun préférait marcher. La raison de notre venue ? Chloris m’avait raconté quelques jours plus tôt sa mésaventure, à l’orée de la forêt. Heureusement qu’elle avait croisé la route de mon ami, sans quoi cet autre lycan l’aurait sans doute réduite en charpie. Je frissonnai à cette pensée et posai sur ma protégée un regard protecteur. Elle avait émis, suite à son récit, le désir de le retrouver pour le remercier de son aide. Et j’avais justement eu la même idée ; en tant qu’hôte de Chloris, je dirais même presque ancien tuteur, il me paraissait important de remercier le lycan pour son aide précieuse.
J’avais donc décidé que nous nous rendrions à son restaurant. Cela faisait plusieurs mois qu’il me demandait de passer. Jusque-là, je devais avouer que je n’avais pas eu le cœur de m’y rendre. Mais l’occasion était trop belle aujourd’hui pour la laisser passer. Et puis, je lui devais bien ça, après tout ce temps. Je la vis sortir la crème de menthe qu’elle utilisait pour se calmer. Je posai une main rassurante sur l’épaule de la jeune femme.
- Ne t’inquiète pas, ça va aller. Nous allons dans un restaurant civilisé, Okamirô ne permettrait pas qu’on t’indispose. De toute façon je reste près de toi, quoiqu’il arrive.
Sur ces mots confiants, je l’invitai à me suivre sur l’allée qui menait à l’entrée du restaurant. Le bâtiment était entièrement fait du même bois que les arbres de cette forêt. Résultat, il ne détonait absolument pas dans le paysage. De ma position, j’entendais la rivière s’écouler à proximité, grâce à mon ouïe fine. Le cadre était tout à fait idyllique et apportait une sensation de fraîcheur. C’était un peu un retour aux sources ; une habitation humaine en plein milieu de la nature. Mes yeux tombèrent sur le petit panneau à l’entrée du bâtiment. Je le lus à voix haute pour mon accompagnatrice.
- « Fangtasia. Tout client a le droit de passer un agréable moment ici. Tout client est considéré avec le même égard que les autres. Tout client mettant en péril les deux premières règles auront affaire au patron. » Tu vois, pas de raison de s’inquiéter.
J’ouvris la porte pour déboucher sur une grande salle magnifiquement décorée selon la tradition japonaise, parée de rouge et d’orange. Je contemplai d’un œil admiratif l’intérieur du restaurant. Je savais que c’était Jun qui avait tout financé ; il m’avait raconté sa première rencontre avec le chef cuisinier, et comment il l’avait embauché pour son propre compte. Je n’étais pas surpris. Jun avait toujours été fin gourmet, quand bien même la nourriture humaine ne nous sustentait pas. Et c’était également mon cas. Je venais, après tout, du pays de la plus grande gastronomie.
Le maître des lieux nous aperçut et son visage s’illumina aussitôt d’un sourire enjoué. Il s’approcha à grand pas pour venir nous saluer. Je lui serrai la main avec entrain, conscient que le lycan attendait ce moment depuis des lustres.
- Bonsoir, Okamirô-san. Désolé de ne pas être venu plus tôt. Je suis venu avec Chloris, nous voulions déjà te remercier pour l’aide que tu lui as offerte l’autre jour. Je ne sais pas ce qu’il se serait passé sans toi.
Probablement la même chose qu’à feu ma fiancée. Mon visage se para d’un voile de tristesse à cette pensée. Sa mort trouvait toujours moyen de me tourmenter même dans les moments les moins propices. Ce n’était guère évident pour moi de rester maître de mes émotions, pourtant il le fallait. Je ne voulais pas gâcher ce moment, Okamirô ne méritait pas ça.
- Et j’ai donc saisi l’occasion de venir goûter à tes plats si réputés. Depuis le temps que tu me le demandes, c’est bien la moindre des choses que je puisse faire pour t’exprimer ma reconnaissance. J’imagine que Junya est déjà venu ici ?
Mon regard parcourut la salle à la recherche d’une table qui nous conviendrait. J’avisai l’une d’elle, à l’écart des autres, éloignée de la porte d’entrée et donc des allers et venues. Tranquille et illuminée à la fois, elle me paraissait idéale pour Chloris. Je la consultai du regard pour avoir son avis.
J’avais donc décidé que nous nous rendrions à son restaurant. Cela faisait plusieurs mois qu’il me demandait de passer. Jusque-là, je devais avouer que je n’avais pas eu le cœur de m’y rendre. Mais l’occasion était trop belle aujourd’hui pour la laisser passer. Et puis, je lui devais bien ça, après tout ce temps. Je la vis sortir la crème de menthe qu’elle utilisait pour se calmer. Je posai une main rassurante sur l’épaule de la jeune femme.
- Ne t’inquiète pas, ça va aller. Nous allons dans un restaurant civilisé, Okamirô ne permettrait pas qu’on t’indispose. De toute façon je reste près de toi, quoiqu’il arrive.
Sur ces mots confiants, je l’invitai à me suivre sur l’allée qui menait à l’entrée du restaurant. Le bâtiment était entièrement fait du même bois que les arbres de cette forêt. Résultat, il ne détonait absolument pas dans le paysage. De ma position, j’entendais la rivière s’écouler à proximité, grâce à mon ouïe fine. Le cadre était tout à fait idyllique et apportait une sensation de fraîcheur. C’était un peu un retour aux sources ; une habitation humaine en plein milieu de la nature. Mes yeux tombèrent sur le petit panneau à l’entrée du bâtiment. Je le lus à voix haute pour mon accompagnatrice.
- « Fangtasia. Tout client a le droit de passer un agréable moment ici. Tout client est considéré avec le même égard que les autres. Tout client mettant en péril les deux premières règles auront affaire au patron. » Tu vois, pas de raison de s’inquiéter.
J’ouvris la porte pour déboucher sur une grande salle magnifiquement décorée selon la tradition japonaise, parée de rouge et d’orange. Je contemplai d’un œil admiratif l’intérieur du restaurant. Je savais que c’était Jun qui avait tout financé ; il m’avait raconté sa première rencontre avec le chef cuisinier, et comment il l’avait embauché pour son propre compte. Je n’étais pas surpris. Jun avait toujours été fin gourmet, quand bien même la nourriture humaine ne nous sustentait pas. Et c’était également mon cas. Je venais, après tout, du pays de la plus grande gastronomie.
Le maître des lieux nous aperçut et son visage s’illumina aussitôt d’un sourire enjoué. Il s’approcha à grand pas pour venir nous saluer. Je lui serrai la main avec entrain, conscient que le lycan attendait ce moment depuis des lustres.
- Bonsoir, Okamirô-san. Désolé de ne pas être venu plus tôt. Je suis venu avec Chloris, nous voulions déjà te remercier pour l’aide que tu lui as offerte l’autre jour. Je ne sais pas ce qu’il se serait passé sans toi.
Probablement la même chose qu’à feu ma fiancée. Mon visage se para d’un voile de tristesse à cette pensée. Sa mort trouvait toujours moyen de me tourmenter même dans les moments les moins propices. Ce n’était guère évident pour moi de rester maître de mes émotions, pourtant il le fallait. Je ne voulais pas gâcher ce moment, Okamirô ne méritait pas ça.
- Et j’ai donc saisi l’occasion de venir goûter à tes plats si réputés. Depuis le temps que tu me le demandes, c’est bien la moindre des choses que je puisse faire pour t’exprimer ma reconnaissance. J’imagine que Junya est déjà venu ici ?
Mon regard parcourut la salle à la recherche d’une table qui nous conviendrait. J’avisai l’une d’elle, à l’écart des autres, éloignée de la porte d’entrée et donc des allers et venues. Tranquille et illuminée à la fois, elle me paraissait idéale pour Chloris. Je la consultai du regard pour avoir son avis.
J'écris en #00cc66
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Dim 9 Sep 2018 - 3:52
Ma journée avait été encore très calme comme toujours et ce n’était pas plus mal dans le fond car le calme, c’était de loin ce que je préférai. J’avais tout réussi grâce à mon ami Junya, mais j’étais le mouton noir des lycans. Certain étaient passé pour faire leur show dans mon établissement étant donné qu’il acceptait les vampires. Toutefois, ils ont pu connaître l’amère déception de devoir repartir.
Ôkamiô - Carrément, à grand coup de griffes dans l’cul !
La journée n’avait pas été riche en client non plus, mais c’était devenue une habitude depuis l’ouverture encore récente à l’échelle des créatures surnaturelles, il fallait que le bouche à oreille fasse encore du chemin. Le crépuscule avait commencé à poindre doucement, aussi j’avais décidé qu’il n’allait pas tarder à devoir allumer les lampions.
Je n’ai en revanche pas encore eu le temps de faire ça que j’entendis les portes du restaurant s’ouvrir. Je suis allé voir ça grâce au comptoir de la cuisine donnant sur la salle et que ne fût le plaisir pour moi que de voir mon ami Raphael et…. Chloris ? Je ne m’étais pas figuré que le jour où il viendrait ce serait avec elle, mais après tout, pourquoi pas ? Ce fût l’une des rares fois où j’ai laissé mon visage devenir expressif avec un large sourire de satisfaction. Cela faisait des mois déjà que je venais presque tout les jours pour prendre des nouvelles sur son état de santé après la mort de son moitié. Chaque fois il avait dit qu’il ne pouvait pas encore, n’en avait pas la force. Je ne lui reprochais cependant rien de tout ça, car j’avais promis de cuisiner pour leur mariage alors, pas étonnant qu’il n’ait pas la force de venir manger à mon restaurant pendant son deuil.
Je suis tout de suite sorti de ma cuisine pour aller à leur rencontre et lui serrer la main tout comme saluer Chloris.
Ôkamiro - Salut Raphael, je t’ai dit que tu pouvais abandonné les “san” avec moi. Lui dis-je en souriant. Bonsoir Chloris, ravi de voir que tu vas toujours bien. Et ne vous en faites pas, j’ai fait ce qu’il y avait à faire c’est tout. Rétorquais-je avec toujours beaucoup d’apathie.
Ôkamiô - Hey ! Déconne pas ! C’est moi qui ait tout fait !
Il savait comment me caresser dans le sens du poil en tout cas, sans mauvais jeux de mots, mais il était toujours plaisant que d’être reconnu pour son travail.
Ôkamiro - Oui, il est venu lorsque j’ai ouvert, il ne voulait pas que je fasse zéro couvert pour l’ouverture, penses-tu.
Ôkamiô - C’est vrai que ça aurait été la loose intégral ouai ! Mais il est sympas Junya !
J’avais vu la table que convoitait du regard Raphael, sans doute pour être au calme. Et c’était une place tout à fait convenable en effet, mais je ne pouvais pas m’empêcher de songer à d’autres possibilité.
Ôkamiro - Oh… je peux vous proposer cette table-ci en effet, ou le comptoir avec la cuisine ouverte si vous voulez observer... mais je peux aussi vous proposer la terrasse... j’allais justement allumer les lampions ainsi que les brasero pour la chaleur.
Je restais accroché à leur réponse avant de les accompagner à l’endroit où ils passeraient leur soirée en tête à tête.
Ôkamiro - Je peux te proposer mon menu spéciale vampire Raphael, si tu veux bien sur... je n’ai pas réellement de carte, mais je peux servir du canard, du boeuf, du lapin, ou même du poisson... Dites-moi juste ce qui vous ferait plaisir et je m’occupe du reste.
Ôkamiô - Nous nous occupons du reste tu veux dire !
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Dim 9 Sep 2018 - 17:49
Nous sommes enfin arrivé devant le restaurant, Raphaël avait prit la peine pendant le trajet de me rassurer sur le sujet “prédation” d'après lui Okamiro protège ses clients si jamais certains essayent d’atteindre à leur vie, et je pu en avoir la certitude en entendant la lecture que me fit mon prédateur du panneau d'entrée du restaurant.
- « Fangtasia. Tout client a le droit de passer un agréable moment ici. Tout client est considéré avec le même égard que les autres. Tout client mettant en péril les deux premières règles auront affaire au patron. » Tu vois, pas de raison de s’inquiéter.
Je lui souris timidement pour lui montrer que j'avais compris, et pris mon courage à deux mains au moment où Raphaël ouvrit la porte du restaurant pour s'y engouffrer avec moi à sa suite.
Tout l'intérieur du restaurant est typiquement japonais, avec des ton de couleur rouge et orangé, je trouve ça plutôt joli quoique un peu agressif pour le rouge, il me fait penser au sang. Je tourne doucement le regard vers mon accompagnateur qui avait l'air émerveillé par la décoration des lieux, j'esquisse un sourire, intérieurement, heureuse de le voir ainsi, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu ce regard et c'était normal au vu des circonstances.
C'est alors à ce moment précis qu’Ôkamiro fit son entrée, un sourire se dessine immédiatement sur son visage à la vu de Raphaël, je me suis caché derrière lui, sortant légèrement le visage en direction du lycan pour vérifier timidement son identité, c'est bien lui, l’homme qui m'avait sauvé la vie. Je sors alors doucement de ma cachette pour faire face au loup lorsque Raphaël prononça mon nom et fait une révérence respectueuse pour lui montrer toute ma gratitude, comme me l'avais expliqué grand mère.
Raphaël prononça le nom de “Junya” je me demande bien qui cela peut-être… je lui demanderais tout à l'heure pendant le repas, s'il veut bien me l’expliquer.
Mon regard se dirige vers la table que propose mon prédateur, elle a l'air d'être bien placé au calme et loin des autres clients, cette table est pile ce dont j'ai besoin, mais Ôkamiro, devenue tout à coup bien plus bavard qu'à notre rencontre, eu l'idée de nous proposer de nous installer au bar pour le voir cuisiner ou sur la terrasse dehors… en effet dehors, dans le noir, c'est un lieu qui me plairait fortement mais... non, pour manger, je préfère rester à l'intérieur. Pouvoir le regarder cuisiner, par contre, est une idée qui m'intéresse immédiatement, cela pourrait me permettre de le voir à l’oeuvre et me détourner des odeurs de prédateurs qui nous entoure… c'est décidé ! Le bar sera parfait !
Je prends alors la main de Raphaël dans la mienne pour nous diriger vers les chaises que nous avait présenté le lycan, pour lui montrer mon choix. Nous nous installons alors pour entendre les propositions du cuisinier, je ne sais pas ce que va prendre le Raphaël mais pour ma part… je suis incapable de manger de viande, rien que leur odeur de chair cuite me dégoûte alors avoir le goût dans ma bouche…
“Je… je préférais ne pas voir de viande… si cela ne vous... dérangent pas Ôka-kun”
Tout à coup je me senti un peu mal de demander une chose pareil, la viande doit être quelque chose que Ôkamiro adore cuisiner, peut-être que cela risque de le déranger de d'avoir cuisiner uniquement des légumes et des fruits juste pour moi. Je me pince légèrement les lèvres dû à mon mal être. Pourtant je ne peux vraiment pas manger de viande, comment faire ?
Je tourne le visage en direction de mon prédateur pour essayer de lui montrer mon embara, et espérant être rassuré sur le faîte que je ne faisais rien de mal, tout en frottant mes mains entre mes jambes pour me détresser des odeurs de prédation qui nous entourent. "Il faut vraiment que j'arrête de stresser pour ce genre de chose..."
- « Fangtasia. Tout client a le droit de passer un agréable moment ici. Tout client est considéré avec le même égard que les autres. Tout client mettant en péril les deux premières règles auront affaire au patron. » Tu vois, pas de raison de s’inquiéter.
Je lui souris timidement pour lui montrer que j'avais compris, et pris mon courage à deux mains au moment où Raphaël ouvrit la porte du restaurant pour s'y engouffrer avec moi à sa suite.
Tout l'intérieur du restaurant est typiquement japonais, avec des ton de couleur rouge et orangé, je trouve ça plutôt joli quoique un peu agressif pour le rouge, il me fait penser au sang. Je tourne doucement le regard vers mon accompagnateur qui avait l'air émerveillé par la décoration des lieux, j'esquisse un sourire, intérieurement, heureuse de le voir ainsi, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu ce regard et c'était normal au vu des circonstances.
C'est alors à ce moment précis qu’Ôkamiro fit son entrée, un sourire se dessine immédiatement sur son visage à la vu de Raphaël, je me suis caché derrière lui, sortant légèrement le visage en direction du lycan pour vérifier timidement son identité, c'est bien lui, l’homme qui m'avait sauvé la vie. Je sors alors doucement de ma cachette pour faire face au loup lorsque Raphaël prononça mon nom et fait une révérence respectueuse pour lui montrer toute ma gratitude, comme me l'avais expliqué grand mère.
Raphaël prononça le nom de “Junya” je me demande bien qui cela peut-être… je lui demanderais tout à l'heure pendant le repas, s'il veut bien me l’expliquer.
Mon regard se dirige vers la table que propose mon prédateur, elle a l'air d'être bien placé au calme et loin des autres clients, cette table est pile ce dont j'ai besoin, mais Ôkamiro, devenue tout à coup bien plus bavard qu'à notre rencontre, eu l'idée de nous proposer de nous installer au bar pour le voir cuisiner ou sur la terrasse dehors… en effet dehors, dans le noir, c'est un lieu qui me plairait fortement mais... non, pour manger, je préfère rester à l'intérieur. Pouvoir le regarder cuisiner, par contre, est une idée qui m'intéresse immédiatement, cela pourrait me permettre de le voir à l’oeuvre et me détourner des odeurs de prédateurs qui nous entoure… c'est décidé ! Le bar sera parfait !
Je prends alors la main de Raphaël dans la mienne pour nous diriger vers les chaises que nous avait présenté le lycan, pour lui montrer mon choix. Nous nous installons alors pour entendre les propositions du cuisinier, je ne sais pas ce que va prendre le Raphaël mais pour ma part… je suis incapable de manger de viande, rien que leur odeur de chair cuite me dégoûte alors avoir le goût dans ma bouche…
“Je… je préférais ne pas voir de viande… si cela ne vous... dérangent pas Ôka-kun”
Tout à coup je me senti un peu mal de demander une chose pareil, la viande doit être quelque chose que Ôkamiro adore cuisiner, peut-être que cela risque de le déranger de d'avoir cuisiner uniquement des légumes et des fruits juste pour moi. Je me pince légèrement les lèvres dû à mon mal être. Pourtant je ne peux vraiment pas manger de viande, comment faire ?
Je tourne le visage en direction de mon prédateur pour essayer de lui montrer mon embara, et espérant être rassuré sur le faîte que je ne faisais rien de mal, tout en frottant mes mains entre mes jambes pour me détresser des odeurs de prédation qui nous entourent. "Il faut vraiment que j'arrête de stresser pour ce genre de chose..."
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Dim 16 Sep 2018 - 17:35
Okamiro me reprit sur la façon de m’adresser à lui, ce qui m’arracha un sourire. J’avais tellement l’habitude de la politesse locale que j’oubliais parfois de mettre de côté les formalités pour ceux qui m’étaient réellement proches. J’opinai pour lui montrer que j'avais compris et que je ferais attention à l’avenir.Aussitôt les salutations passées, le lycan retrouva son habituelle apathie. Le contraste était impressionnant, pourtant je savais que c’était une autre histoire lorsqu'il travaillait en cuisine.
Il me confirma que Junya avait répondu présent à l’ouverture du Fangtasia. Je n’étais pas surpris, et heureusement qu’il était là. Les relations entre vampires et lycans étaient extrêmement tendues, surtout avec l’histoire du virus. Moi-même je faisais mon possible pour les éviter. Le chef cuisinier était une exception, car je le connaissais bien, et surtout, c.était un ami de mon chef de clan.
Je laissai à Chloris le soin de choisir notre place. Elle opta finalement pour le bar, qui permettait de voir les cuisines. Elle semblait très enthousiaste à l’idée de voir Okamiro cuisiner. Mon ami nous fit des propositions de menu alors que nous prenions place. J’ouvris la bouche pour commenter, mais ma jeune protégée me devanca. Elle prit rapidement un air gêné, redoutant sans doute d’avoir commis un impair. Je lui souris pour la rassurer avant de compléter.
- Oui j’allais le dire. Chloris est végétarienne, donc si tu pouvais lui servir ton meilleur plat végétarien pour ravir ses papilles ce serait parfait ! Je tournai la tête vers la jeune femme. Prends tout ce qui te fait plaisir.
Je ne voulais pas qu’elle se mit des barrières pour une question de prix. Comme la très grande majorité des rang B, je possédais une fortune considérable, entre l’argent de mes parents et celui que je gagnais par mes propres moyens. Ainsi elle n’avait pas à s’inquiéter, elle ne pourrait jamais me faire dépenser assez pour me ruiner, et puis ça me faisait plaisir. Mes yeux revinrent sur Okamiro.
- Quant à moi… Je marquai une pause de quelques secondes réfléchissant à ce que je pourrais commander. Je ne suis pas difficile. Tu me connais assez bien. Je testerais bien ton menu spécial vampire. Pour le reste, je te laisse le soin de me surprendre.
Je faisais confiance au lycan. Il ne me connaissait certes pas par coeur, mais il aura probablement entendu parler de mes goûts culinaires par Junya. Et puis, c’était un professionnel. Il devait avoir l’habitude de conseiller ses clients. Je lui souris avant de me tourner vers Chloris.
- Tu veux boire quelque chose pour l’apéro ? Un jus de pomme verte, peut-être ? Pour ma part, je te prendrai un ver de vin rouge, ajoutai-je à l’attention d’Okamiro.
Celui-ci, bien équipé de nos commandes, s’éclipsa pour aller les préparer. Je jetai un oeil autour de nous, tant pour apprécier la décoration que pour me renseigner sur les autres clients du restaurant. Il n’y avait pas beaucoup de monde ce soir. Néanmoins, je surpris quelques regards indiscrets qui nous fixaient, probablement intrigués par l’odeur humaine de celle qui m’accompagnait. Le restaurant accueillait vampires et lycans habituellement. Ils ne devaient pas croiser souvent d’humain par ici. Je reportai mes yeux sur Chloris.
- ça va ?
Je la savais quelque peu anxieuse dès le départ, à l’idée de mettre les pieds dans un lieu fréquenté par des races de “prédateurs”, comme elle nous appelait. Le but de notre visite, outre remercier son sauveur, était de profiter de la cuisine du propriétaire. Je ne voulais pas que son plaisir fût gâché par un stress trop important. J’entendis le pas familier d’Okamiro et tournai la tête vers lui. Il déposa nos boissons devant chacun de nous, avant de repartir aussi sec pour les cuisines. Je pris mon verre et le levai devant moi, pour trinquer avec la jeune femme.
- Trinquons. A nos retrouvailles !
Nos verres s’entrechoquèrent dans un tintement cristallin. Puis je portai le mien à mes lèvres pour goûter ce fameux vin. Il s’agissait là d’un grand cru, sans aucun doute. Mais ce n’était guère surprenant, connaissant Okamiro. Un grand chef cuisinier savait toujours choisir soigneusement ses vins.
Il me confirma que Junya avait répondu présent à l’ouverture du Fangtasia. Je n’étais pas surpris, et heureusement qu’il était là. Les relations entre vampires et lycans étaient extrêmement tendues, surtout avec l’histoire du virus. Moi-même je faisais mon possible pour les éviter. Le chef cuisinier était une exception, car je le connaissais bien, et surtout, c.était un ami de mon chef de clan.
Je laissai à Chloris le soin de choisir notre place. Elle opta finalement pour le bar, qui permettait de voir les cuisines. Elle semblait très enthousiaste à l’idée de voir Okamiro cuisiner. Mon ami nous fit des propositions de menu alors que nous prenions place. J’ouvris la bouche pour commenter, mais ma jeune protégée me devanca. Elle prit rapidement un air gêné, redoutant sans doute d’avoir commis un impair. Je lui souris pour la rassurer avant de compléter.
- Oui j’allais le dire. Chloris est végétarienne, donc si tu pouvais lui servir ton meilleur plat végétarien pour ravir ses papilles ce serait parfait ! Je tournai la tête vers la jeune femme. Prends tout ce qui te fait plaisir.
Je ne voulais pas qu’elle se mit des barrières pour une question de prix. Comme la très grande majorité des rang B, je possédais une fortune considérable, entre l’argent de mes parents et celui que je gagnais par mes propres moyens. Ainsi elle n’avait pas à s’inquiéter, elle ne pourrait jamais me faire dépenser assez pour me ruiner, et puis ça me faisait plaisir. Mes yeux revinrent sur Okamiro.
- Quant à moi… Je marquai une pause de quelques secondes réfléchissant à ce que je pourrais commander. Je ne suis pas difficile. Tu me connais assez bien. Je testerais bien ton menu spécial vampire. Pour le reste, je te laisse le soin de me surprendre.
Je faisais confiance au lycan. Il ne me connaissait certes pas par coeur, mais il aura probablement entendu parler de mes goûts culinaires par Junya. Et puis, c’était un professionnel. Il devait avoir l’habitude de conseiller ses clients. Je lui souris avant de me tourner vers Chloris.
- Tu veux boire quelque chose pour l’apéro ? Un jus de pomme verte, peut-être ? Pour ma part, je te prendrai un ver de vin rouge, ajoutai-je à l’attention d’Okamiro.
Celui-ci, bien équipé de nos commandes, s’éclipsa pour aller les préparer. Je jetai un oeil autour de nous, tant pour apprécier la décoration que pour me renseigner sur les autres clients du restaurant. Il n’y avait pas beaucoup de monde ce soir. Néanmoins, je surpris quelques regards indiscrets qui nous fixaient, probablement intrigués par l’odeur humaine de celle qui m’accompagnait. Le restaurant accueillait vampires et lycans habituellement. Ils ne devaient pas croiser souvent d’humain par ici. Je reportai mes yeux sur Chloris.
- ça va ?
Je la savais quelque peu anxieuse dès le départ, à l’idée de mettre les pieds dans un lieu fréquenté par des races de “prédateurs”, comme elle nous appelait. Le but de notre visite, outre remercier son sauveur, était de profiter de la cuisine du propriétaire. Je ne voulais pas que son plaisir fût gâché par un stress trop important. J’entendis le pas familier d’Okamiro et tournai la tête vers lui. Il déposa nos boissons devant chacun de nous, avant de repartir aussi sec pour les cuisines. Je pris mon verre et le levai devant moi, pour trinquer avec la jeune femme.
- Trinquons. A nos retrouvailles !
Nos verres s’entrechoquèrent dans un tintement cristallin. Puis je portai le mien à mes lèvres pour goûter ce fameux vin. Il s’agissait là d’un grand cru, sans aucun doute. Mais ce n’était guère surprenant, connaissant Okamiro. Un grand chef cuisinier savait toujours choisir soigneusement ses vins.
J'écris en #00cc66
Invité
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Dim 16 Sep 2018 - 19:59
J’étais heureux qu’ils optent pour le bar, car je n’avais pas souvent de visites, malgré le fait qu’il y eut quelques clients ce soir. Toutefois la plupart étaient déjà sur le point de partir lorsque je jetai un coup d’oeil à l’avancement de leur repas.
Ôkamiro ▬ Oh… ne vous en faites pas… je n’ai pas vraiment de carte… donc si elle veut manger végétarien… il n’y a aucun problèmes… Je vais juste aller prendre l'addition des autres clients avant de vous servir.
Je suis allé prendre l’additions des clients tandis que je voyai bien le regards qu’ils lançaient à Chloris. Tout en leur murmurant alors les règles en encaissant leur argent. Je suis ensuite allé à la cave pour chercher une bonne bouteille de vin d’un coteau français dont je savais bien qu’il apprécie la saveur. Je me suis ensuite dirigé vers ma centrifugeuse pour faire un authentique jus de pommes vertes avant de m'atteler aux amuses bouches.
Les amuse bouches vampires étaient en réalité des chips de boudin, mais un boudin un peu spécial évidemment. Je le préparais avec de la chaire de porc pour ne pas trop différent du matériel principal, le sang humain. Je me fournissais en sang grâce à Junya et ses contacts dans le milieu pharmaceutique, les dons du sang en sommes. Cet assortiment était idéal pour commencer un bon repas, avec ce fin goût de sang et d’épices savamment incorporées. L’assortiment était composé grâce à différents boudins fait à partir de groupe sanguin humain différents.
Pour Chloris le choix fût totalement évident avec une reproduction de potager grâce à un pain noir grillé que j’émiettai avant d’y disposer de petites carottes, radis et panais frais, taillés avec un taille crayon pour leur donner une forme conique parfaite, un soupçons de fleur de sel et nous avions nos amuse bouches pour l’apéritif.
Ôkamiro ▬ Et voilà pour l’apéritif, je reviens avec vos entrées sous peu…
C’est maintenant que les choses sérieuses allaient pouvoir commencer et c’était tout simplement grisant que de cuisiner à nouveau pour un ami et sa compagne de soirée. Pour une bonne dégustation à deux, il faut également accorder les entrées et j’avais alors une idée d’entrée de soupe pour les deux qui me vint à l’esprit.
Pour Chloris, j’optai pour une soupe à base de choux-fleur. J’ai commencé à faire chauffer le lait et le cumin frais avant d’y faire cuir le choux-fleur. Pendant ce temps, je lançais les oignons à faire revenir dans un peu de beurre et de sel avec un peu de cumin toujours. J’ai commencé alors à faire chauffer un bouillon de viande avant d’y incorporer un peu de farine et du sang avec une pointe de vinaigre pour que le tout soit lié. Il fallait encore que je débite des lamelles de pommes de terre ainsi que préparer les pruneaux et raisins secs, ils étaient à ajouter à la fin. Je suis alors reparti sur mes oignons qui étaient tout simplement parfait avant des les incorporer dans la préparation avant de passer le tout au mixeur en ajoutant un peu d’eau aromatisé avec mes herbes fraîche et quelques légumes divers pour un bouillon de légume très parfumé.
Ôkamiô ▬ Ok pour les entrées, mais le plat est à moi !
Ôkamiro ▬ Oki doki...
J’avais à la cave de tome fraîche que je faisais moi-même et c’était idéal que d’en râper un soupçon pour venir donner un peu de gourmandise à cette soupe de choux-fleur. Il n’y avait que deux entrée à servir, mais je me démenait comme si j’avais une centaine de couverts à servir, c’était ça la cuisine pour moi ! Je lançais également bon nombre de préparations pour leurs plats à venir ainsi que leur desserts. La soupe pour Raphaël allait être très parfumée également avec une feuille de marjolaine et du poivre de cayenne afin de non pas couvrir mais sublimé le goût du sang. Je terminais ma finition alors en versant la soupe dans l’assiette creuse, disposant les lamelles de pommes de terres sur le dessus ainsi que les pruneaux et les raisins.
Ôkamiô ▬ Et voilà pour vous… Soupe de choux-fleur aromatique pour la demoiselle et soupe O positif, pomme de terre et pruneaux pour monsieur. “Bon Appétit” ai-je dis alors en français.
Je retournai ensuite aux fourneaux pour passer à la suite tandis que je les laissais profiter de leurs entrées.
Invité
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Mar 18 Sep 2018 - 10:51
L'ambiance est plutôt agréable et assise au comptoir je me sens immédiatement plus détendue, les odeurs de cuisines masque presque celle des prédateurs. Je respire un bon coup avant d'entendre Raphaël confirmer que je suis végétarienne et demander à Ôkamiro le meilleur plat qu'il puisse me faire, cette remarque me fait énormément plaisir bien entendu mais... Je me sens un peu gêné de cette attention. Je cale délicatement mes deux mains entre mes jambes, collé l'une contre l'autre, puis commence un va et vient pour les frictionner, un moyen de me détendre comme un autre. Mon regard est dirigé vers le bas et je commence à me demander comment aurait été ma vie si j'étais resté avec lui plutôt que de m’enfuir… je n'aurai sûrement pas rencontré Kikyo, ni appris toutes ses choses sur les fleurs pour ensuite devenir fleuriste, finalement on peut bien dire que c'est un mal pour un bien…
Je redresse le visage en sa direction, puis lui sourit maladroitement comme pour lui signifier mal être malgré moi.
- Tu veux boire quelque chose pour l’apéro ? Un jus de pomme verte, peut-être ? Pour ma part, je te prendrai un ver de vin rouge. Dit-il de manière pausé et détendu.
Je pose un index sur ma lèvre inférieur pour réfléchir à la réponse, mais rien n'est meilleur qu'un bon jus de pomme verte ! Cela m’a toujours rappelé ma forme animal lorsque je me promenait dans le jardin de mon prédateur et que je m’étirais le long du tronc d'un pommier pour en extirper le fruit et le déguster ensuite. J'acquiesce alors d'un signe de tête.
- Oh… ne vous en faites pas… je n’ai pas vraiment de carte… donc si elle veut manger végétarien… il n’y a aucun problèmes… Je vais juste aller prendre l'addition des autres clients avant de vous servir. Répond le lycan tout en se dirigeant vers les autres clients.
Je le suis alors des yeux instinctivement, puis remarques dans l'instant suivant que les regard des autres personnes peuplant le restaurant, sont tous tourné en ma direction. Un petit frisson parcours le long de mon dos, la peur commence à m'envahit doucement. Faites qu'ils ne me mangent pas ! Faite qu'ils ne me mangent pas ! je répète cette phrase en boucle le plus silencieusement possible entre mes dents tout en me retournant, le corps raid, face au bar.
- Ça va ? Ajoute Raphaël, l’air inquiet.
Il a sûrement entendu ma petite phrase étrange malgré la bassesse de ma voix et mes dents serré. Je le regarde du coin de l’oeil puis relève le menton en sa direction.
“Ou… oui, oui ! Ça va ne t'inquiète pas Raphaël-kun.”
Ôkamiro, pendant ce temps nous avez déjà préparé nos boissons et des apéritifs pour attendre la suite. Un joli potager miniatures, entièrement comestible se présente alors à moi, je suis émerveillé par tout ce qu'on peu réussi à faire avec la cuisine rien qu'en présentation.
“C'est très joli monsieur le loup, j’adore ce que vous faites !”
Raphaël propose par la suite de trinquer, ce que je m’empresse de faire avec lui. Je le fixe tout en dégustant mon verre de jus de pomme, il a l'air d’apprécier son vin, cela me fait plaisir, le voir sourire est bien plus agréable que de le voir ressasser son passé, à travers ses yeux. Mon jus de pomme est excellent et j’essaye d'en apprécier la moindre goûte, on dirait presque les pommes du jardin de Raphaël avant l’automne. Je prend en main une carottes et commence à la manger avec un morceau de ce pain étrangement noir, c'est agréable en bouche et je rougis de plaisir portant la main sur ma joue gauche.
Le lycan est déjà retourné dans sa cuisine et la passion de celle-ci l’emporte, il a l’air totalement différent lorsqu'il prend ses instruments de cuisine en main, comme… presque possédé mais plutôt positivement. Je souris légèrement en le regardant nous préparer nos plats, puis redirige mon attention sur mon prédateur, pourquoi ne pas en profiter pour engager un peu la conversation ? Même si je n'apprécie pas trop parler à l’oral je peux bien faire un effort pour lui !
“Comment vous êtes vous connu Ôkamiro et toi ?” J'étais intrigué par cette différence de caractère et surtout le faite que… l'un est un vampire et l'autre un lycan.
J’écoute tranquillement le récit du vampire, très intéressé par celui-ci, tout en appréciant les amuse gueule et mon verre. C'est agréable de le voir penser à autre choses que ses histoires de coeur. Je lui souris délicatement puis reprend une gorgé.
“Et les loup et les… vampires s’entendent toujours aussi bien ?” j'étais vraiment intrigué par cette différence entre les deux fusionné à cette entente.
Le lycan revient alors avec deux soupes dans notre direction. Je me met à penser qu'il est vraiment rapide nous n’avions pas encore totalement fini les apéritifs.
- Et voilà pour vous… Soupe de choux-fleur aromatique pour la demoiselle et O positif, pomme de terre et pruneaux pour monsieur. “Bon Appétit” ajoute-t-il avec le petit mot de fin en français. Sûrement pour marquer le faîte que nous sommes tout deux français, même si je ne comprends toujours pas vraiment cette signification.
Le liquide flottant dans mon assiette sent rudement bon, j’hume délicatement les arômes qui en sortent et en oublie totalement les odeurs effrayant qui m’entoure. Je souris légèrement en direction de l’assiette puis commence à goûter. C'est une explosion de saveurs, je n'avais encore jamais mangé quelques chose d'aussi bon. J'avance ma main gauche devant ma bouche pour retenir le liquide puis rougis de plaisir.
“Hum c'est vraiment bon !” C'est plus fort que moi, je n'ai pu m’empêcher de le dire à voix haute.
Je redresse le visage en sa direction, puis lui sourit maladroitement comme pour lui signifier mal être malgré moi.
- Tu veux boire quelque chose pour l’apéro ? Un jus de pomme verte, peut-être ? Pour ma part, je te prendrai un ver de vin rouge. Dit-il de manière pausé et détendu.
Je pose un index sur ma lèvre inférieur pour réfléchir à la réponse, mais rien n'est meilleur qu'un bon jus de pomme verte ! Cela m’a toujours rappelé ma forme animal lorsque je me promenait dans le jardin de mon prédateur et que je m’étirais le long du tronc d'un pommier pour en extirper le fruit et le déguster ensuite. J'acquiesce alors d'un signe de tête.
- Oh… ne vous en faites pas… je n’ai pas vraiment de carte… donc si elle veut manger végétarien… il n’y a aucun problèmes… Je vais juste aller prendre l'addition des autres clients avant de vous servir. Répond le lycan tout en se dirigeant vers les autres clients.
Je le suis alors des yeux instinctivement, puis remarques dans l'instant suivant que les regard des autres personnes peuplant le restaurant, sont tous tourné en ma direction. Un petit frisson parcours le long de mon dos, la peur commence à m'envahit doucement. Faites qu'ils ne me mangent pas ! Faite qu'ils ne me mangent pas ! je répète cette phrase en boucle le plus silencieusement possible entre mes dents tout en me retournant, le corps raid, face au bar.
- Ça va ? Ajoute Raphaël, l’air inquiet.
Il a sûrement entendu ma petite phrase étrange malgré la bassesse de ma voix et mes dents serré. Je le regarde du coin de l’oeil puis relève le menton en sa direction.
“Ou… oui, oui ! Ça va ne t'inquiète pas Raphaël-kun.”
Ôkamiro, pendant ce temps nous avez déjà préparé nos boissons et des apéritifs pour attendre la suite. Un joli potager miniatures, entièrement comestible se présente alors à moi, je suis émerveillé par tout ce qu'on peu réussi à faire avec la cuisine rien qu'en présentation.
“C'est très joli monsieur le loup, j’adore ce que vous faites !”
Raphaël propose par la suite de trinquer, ce que je m’empresse de faire avec lui. Je le fixe tout en dégustant mon verre de jus de pomme, il a l'air d’apprécier son vin, cela me fait plaisir, le voir sourire est bien plus agréable que de le voir ressasser son passé, à travers ses yeux. Mon jus de pomme est excellent et j’essaye d'en apprécier la moindre goûte, on dirait presque les pommes du jardin de Raphaël avant l’automne. Je prend en main une carottes et commence à la manger avec un morceau de ce pain étrangement noir, c'est agréable en bouche et je rougis de plaisir portant la main sur ma joue gauche.
Le lycan est déjà retourné dans sa cuisine et la passion de celle-ci l’emporte, il a l’air totalement différent lorsqu'il prend ses instruments de cuisine en main, comme… presque possédé mais plutôt positivement. Je souris légèrement en le regardant nous préparer nos plats, puis redirige mon attention sur mon prédateur, pourquoi ne pas en profiter pour engager un peu la conversation ? Même si je n'apprécie pas trop parler à l’oral je peux bien faire un effort pour lui !
“Comment vous êtes vous connu Ôkamiro et toi ?” J'étais intrigué par cette différence de caractère et surtout le faite que… l'un est un vampire et l'autre un lycan.
J’écoute tranquillement le récit du vampire, très intéressé par celui-ci, tout en appréciant les amuse gueule et mon verre. C'est agréable de le voir penser à autre choses que ses histoires de coeur. Je lui souris délicatement puis reprend une gorgé.
“Et les loup et les… vampires s’entendent toujours aussi bien ?” j'étais vraiment intrigué par cette différence entre les deux fusionné à cette entente.
Le lycan revient alors avec deux soupes dans notre direction. Je me met à penser qu'il est vraiment rapide nous n’avions pas encore totalement fini les apéritifs.
- Et voilà pour vous… Soupe de choux-fleur aromatique pour la demoiselle et O positif, pomme de terre et pruneaux pour monsieur. “Bon Appétit” ajoute-t-il avec le petit mot de fin en français. Sûrement pour marquer le faîte que nous sommes tout deux français, même si je ne comprends toujours pas vraiment cette signification.
Le liquide flottant dans mon assiette sent rudement bon, j’hume délicatement les arômes qui en sortent et en oublie totalement les odeurs effrayant qui m’entoure. Je souris légèrement en direction de l’assiette puis commence à goûter. C'est une explosion de saveurs, je n'avais encore jamais mangé quelques chose d'aussi bon. J'avance ma main gauche devant ma bouche pour retenir le liquide puis rougis de plaisir.
“Hum c'est vraiment bon !” C'est plus fort que moi, je n'ai pu m’empêcher de le dire à voix haute.
Raphaël de La Roche#98768#98768#98768#98768#98768#98768#98768
Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Mer 3 Oct 2018 - 22:40
Je souris au commentaire candide de Chloris alors qu’elle complimentait le travail du maître cuisinier. J’opinai pour appuyer son avis. Il fallait reconnaître que cette entrée en matière était déjà impressionnante, et il ne s’agissait que d’amuses bouches. Tandis que ma protégée goûtait à son entrée végétarienne, rougissant de plaisir, je m’attardai sur la mienne, un peu plus… adaptée à ma condition. En humant l’odeur, je pus reconnaître aisément les différents composants du plat et ne pouvais que saluer l’ingéniosité de son créateur. Il avait marié avec zèle du boudin de porc avec du sang humain, certainement fourni par Junya via les dons du sang. Je pris une amuse bouche pour y goûter. L’odeur enivrante réveilla mon instinct et mes iris se colorèrent en pourpre l’espace d’un instant. Je pris le temps de savourer ce met qui ravivait en moi des sensations trop longtemps ignorées. Je réalisai alors à quel point je m’étais négligé ces derniers temps. La question hésitante de Chloris me sortit de ma torpeur. Je posai mon regard bleu-vert sur elle et lui souris.
- C’est par un ami commun, Junya, que je l’ai rencontré. Junya l’avait engagé en tant que cuisinier personnel pendant plusieurs années. Étant très proche de lui, j’ai donc forcément eu l’occasion de faire la connaissance d’Okamiro. Et d’apprécier ses talents, d’ailleurs. Et par la force des choses nous sommes vite devenus amis également.
C’était une amitié d’autant plus incroyable que nous appartenions chacun à des races supposées ennemies. Mais Okamiro ne nous avait jamais témoigné le moindre ressentiment, à Junya et moi. Il devait faire partie de ces lycans qui estimaient que les vampires n’étaient pas tous responsables de leur sort funeste et parvenaient à faire la part des choses, avec un peu de recul. J’avalai un nouvel en-cas, laissant l’occasion à ma protégée de se renseigner sur nous.
- Eh bien… pour ne pas te mentir, non. Les lycans n’ont pas toujours existé, et ce sont quelques clans de vampires qui sont à l’origine de leur création. Ils leur ont fait subir des atrocités il y a des décennies, de ce que j’ai compris, et aujourd'hui encore beaucoup de lycans nous tiennent pour responsables. La majorité nous témoigne beaucoup de rancoeur, pour ne pas dire de haine.
Je ne souhaitais pas effrayer Chloris, ni l’impliquer plus que de raison dans nos querelles ancestrales. Cependant je souhaitais être honnête avec elle. Ça pourrait lui rendre service et lui éviter de commettre un impair auprès d’un lycan. Je lui souris toutefois pour la rassurer et nuancer mes propos.
- Okamiro fait partie des rares qui acceptent que nous soyons comme les humains : bons pour certains, mauvais pour d’autres. Je dois avouer que c’est assez reposant. Ce n’est pas toujours agréable de passer pour des monstres.
Je fus interrompus par le pas du chef cuisinier qui s’approchait pour apporter la suite de notre commande. Il déposa devant moi une soupe aux teintes pourpres. Nul besoin d’humer son contenu pour en connaître la nature. Je remerciai mon ami d’un mouvement de la tête avant de me saisir de ma cuillère pour goûter le breuvage. Et je ne pus qu’approuver la remarque de Chloris. C’était délicieux. Il avait su associer avec délicatesse le parfum puissant du sang au goût plus doux des pommes de terre, relevé par celui des pruneaux. C’était à la fois savoureux, requinquant et, fait exceptionnel pour de la nourriture “humaine”, nourrissant. A mesure que je buvais la soupe spéciale vampire, je sentais mon corps qui reprenait du poil de la bête. Et, je ne pouvais le nier, c’était agréable. Je ne reposai ma cuillière que lorsque j’eus terminé mon bol.
- Et bien, ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé avec autant d’enthousiasme… je jetai un oeil à l’assiette vide de Chloris. Et je vois que toi aussi tu as fait honneur à sa cuisine.
Je ne regrettais pas d’être venu, malgré les circonstances. Et j’aurais même souhaité avoir pu être plus tôt en état pour faire le déplacement. Mais l’heure n’était pas aux regrets, il me fallait profiter de l’instant présent. Je m’essuyai le coin de la bouche grâce à la serviette pourpre -une teinte judicieusement choisie- posée à côté de moi.
- Dis-moi Chloris, ma question va te paraître un peu soudaine, mais… Maintenant que tu es de retour, que songes-tu faire ? Je veux dire… est-ce que tu veux faire des études ? Ou bien travailler ? As-tu un projet d’avenir ?
Cette pensée m’était venu d’un coup et je l’avais exprimé spontanément. Mais peut-être qu’elle n’avait jamais rien envisagé. Ce ne serait pas un problème ; avec moi, elle était sûre de ne jamais manquer de rien. Cependant il était important de faire quelque chose qui nous tenait à coeur, dans la vie, quand bien même nous n’avions pas besoin d’en vivre. Et j’en savais quelque chose.
- C’est par un ami commun, Junya, que je l’ai rencontré. Junya l’avait engagé en tant que cuisinier personnel pendant plusieurs années. Étant très proche de lui, j’ai donc forcément eu l’occasion de faire la connaissance d’Okamiro. Et d’apprécier ses talents, d’ailleurs. Et par la force des choses nous sommes vite devenus amis également.
C’était une amitié d’autant plus incroyable que nous appartenions chacun à des races supposées ennemies. Mais Okamiro ne nous avait jamais témoigné le moindre ressentiment, à Junya et moi. Il devait faire partie de ces lycans qui estimaient que les vampires n’étaient pas tous responsables de leur sort funeste et parvenaient à faire la part des choses, avec un peu de recul. J’avalai un nouvel en-cas, laissant l’occasion à ma protégée de se renseigner sur nous.
- Eh bien… pour ne pas te mentir, non. Les lycans n’ont pas toujours existé, et ce sont quelques clans de vampires qui sont à l’origine de leur création. Ils leur ont fait subir des atrocités il y a des décennies, de ce que j’ai compris, et aujourd'hui encore beaucoup de lycans nous tiennent pour responsables. La majorité nous témoigne beaucoup de rancoeur, pour ne pas dire de haine.
Je ne souhaitais pas effrayer Chloris, ni l’impliquer plus que de raison dans nos querelles ancestrales. Cependant je souhaitais être honnête avec elle. Ça pourrait lui rendre service et lui éviter de commettre un impair auprès d’un lycan. Je lui souris toutefois pour la rassurer et nuancer mes propos.
- Okamiro fait partie des rares qui acceptent que nous soyons comme les humains : bons pour certains, mauvais pour d’autres. Je dois avouer que c’est assez reposant. Ce n’est pas toujours agréable de passer pour des monstres.
Je fus interrompus par le pas du chef cuisinier qui s’approchait pour apporter la suite de notre commande. Il déposa devant moi une soupe aux teintes pourpres. Nul besoin d’humer son contenu pour en connaître la nature. Je remerciai mon ami d’un mouvement de la tête avant de me saisir de ma cuillère pour goûter le breuvage. Et je ne pus qu’approuver la remarque de Chloris. C’était délicieux. Il avait su associer avec délicatesse le parfum puissant du sang au goût plus doux des pommes de terre, relevé par celui des pruneaux. C’était à la fois savoureux, requinquant et, fait exceptionnel pour de la nourriture “humaine”, nourrissant. A mesure que je buvais la soupe spéciale vampire, je sentais mon corps qui reprenait du poil de la bête. Et, je ne pouvais le nier, c’était agréable. Je ne reposai ma cuillière que lorsque j’eus terminé mon bol.
- Et bien, ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé avec autant d’enthousiasme… je jetai un oeil à l’assiette vide de Chloris. Et je vois que toi aussi tu as fait honneur à sa cuisine.
Je ne regrettais pas d’être venu, malgré les circonstances. Et j’aurais même souhaité avoir pu être plus tôt en état pour faire le déplacement. Mais l’heure n’était pas aux regrets, il me fallait profiter de l’instant présent. Je m’essuyai le coin de la bouche grâce à la serviette pourpre -une teinte judicieusement choisie- posée à côté de moi.
- Dis-moi Chloris, ma question va te paraître un peu soudaine, mais… Maintenant que tu es de retour, que songes-tu faire ? Je veux dire… est-ce que tu veux faire des études ? Ou bien travailler ? As-tu un projet d’avenir ?
Cette pensée m’était venu d’un coup et je l’avais exprimé spontanément. Mais peut-être qu’elle n’avait jamais rien envisagé. Ce ne serait pas un problème ; avec moi, elle était sûre de ne jamais manquer de rien. Cependant il était important de faire quelque chose qui nous tenait à coeur, dans la vie, quand bien même nous n’avions pas besoin d’en vivre. Et j’en savais quelque chose.
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Jeu 4 Oct 2018 - 16:31
Il était venu le temps de passer aux choses sérieuses pour satisfaire ces deux invités de marques pour qui il était impératif de faire bonne impression pour la première fois dans mon restaurant.
J’entendais du coin de l’oreille ce qu’il se disait de leur côté et je sentais qu’ils avaient véritablement apprécié mes amuses bouche ainsi que les entrées, mais tout cela n’allait être que le début d’une dégustation de qualité.
Ôkamiro ▬ Ravi que cela te plaise jeune fille.. Répondais-je au compliment de Chloris.
Ils parlaient de tout et de rien, mais Raphaël lui répondais sur ce qu’il pensait véritablement du litige qu’il y avait entre les lycans et les vampires. Une forme de conflit absurde selon moi, mais que je pouvais tout de même comprendre chez mes confrères. Je n’ai pas pour habitude d’intervenir dans les conversations des clients, mais comme ils étaient au comptoir, c’était l’idée que d'interagir avec eux.
Je m’avançais pour débarrasser leurs assiettes intégralement vidée, signe que cela leur avait beaucoup plu.
Ôkamiro ▬ Hmm… Certain des miens ont en effet la rancune tenace… beaucoup sont restés enfermés pendant des années, voir plus d’une décennie entre les mains de leurs tortionnaires… Mais comme le dit Raphaël… il faut comprendre que dans le monde, rien n’est tout blanc ou tout noir… et puis… on ne peut pas changer le passé…
Je retournai ensuite à ma besogne, mais comme il y avait beaucoup à faire, je n’allais pas chômer et il me fallait passer la vitesse supérieure. Je dénouai mon bandanas de mon poignet pour le passer sur ma tête et le fermé, passant ainsi le relais.
Ôkamiô ▬ Merci mec ! à mon tour !
Directement j’ai été chercher le canard fraîchement étouffé du matin, cela permet en ne le saignant pas de conserver le sang dans tout les muscles. J’allais préparer à Raphaël une variante vampire de la célèbre recette de canard au sang que j’avais appris à la Tour d’Argent. D’abord je badigeonnai le canard de beurre et de sel avant de l'enfourner pendant 20 minutes.
Pour le plat de Chloris, j’ai fait sécher des amandes au four pendant environs six minutes tout en faisant revenir des pommes de terres dans une poêle. Pendant que les pommes de terre cuisait doucement, j’en préparai d’autres qui deviendraient des pommes soufflée pour le plat de Raphael.
Je sortai des noix de cajou qui étaient à tremper pendant deux heures pour ensuite les mélanger à du cresson et du citron, de l’eau et assaisonnement, puis j’ai mixé le tout jusqu’à obtenir une texture lisse avant de la réserver au réfrigérateur.
Ôkamiô ▬ Hey Raph ! Tu t’fais trop d’mourons mon ami ! Laisse dire ceux qui aiment parler ! On a tous une part de monstre en nous, surtout ceux qui causent pour dire d’la merde ! Si jamais on vient te traîter d’monstre mon grand, tu m’dis et je lui ferais bouffer ses dents okay ?!
Je déteste tous ces lycans qui parlent, qui parlent et parlent encore, mais c’est Ôkamiro qui avait eu raison en devant apathique finalement, bien que cela me tue de dire ça, finalement s’en battre les couilles c’est encore la meilleure solution. Faut passer à autre chose dans la vie.
Ôkamiro ▬ Bien dit… pour une fois que nous sommes d'accord.
Le temps de les faire patienter, j’allais leur préparer des boissons de soirée. La jeune Chloris n’avait pas l’air portée sur l’alcool alors j’optai pour un jus de pommes fraîches à nouveau passées à la centrifugeuse. J’ajoutai un soupçon de gingembre et de citron pour enfin utiliser ma gazeuse artisanale et en faire une boisson pétillante que je versai dans une flûte de champagne. Je sortais un excellent cru de A positif d’après mes clients, pour y ajouter un soupçon d’un véritable cru de champagne et un peu de gingembre à nouveau, excellent anticoagulant naturel. Je leur apportai ensuite au comptoir.
Ôkamiô ▬ Et voilà les jeunes ! Cadeau de la maison !
Je sortai le canard, puis enfournai les pomme de terre pour Chloris. Il me fallait faire vite et vider le canard pour préparer un hachis son foie en y ajoutant du citron, de la madère et du cognac ainsi qu’un peu de AB négatif. J’ai découpé les cuisses afin de les braiser au four et pendant celui-ci j’ai commencé à lever les filets en tranches fines après avoir retiré la peau pour les déposer sur le hachis. J’ai utiliser ma force de lycan pour broyer ensuite la carcasse afin de préparer un consommé de canard au jus corsé avec lequel je mélangai un peu plus d’AB négatif. On fait ensuite cuir la préparation des filet tout en continuant de mélanger la sauce pour éviter les grumeaux.
Je sors enfin les pommes de terre du four pour les disposer dans l’assiette avec la préparation de cresson, puis je découpe du radis en tranche fine et les mets à tremper.
J’hache de l’estragon finement avant de le mélangé à du vinaigre de vin blanc et les amandes grillées et un filet d’huile d’olive. Je dispose le tout sur l’assiette avant de terminer par les radis sur les pommes de terre.
Enfin je sors les cuisses braisées du four pour les servir avec un salade et dans une autre assiette je sers les filets de canard avec un nappage de sauce et des pommes soufflées minutes.
Un travail de longue haleine mais fait en un temps records grâce à mes capacités hors normes de lycan.
Ôkamiô ▬ Bonne dégustation !
Invité
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Dim 14 Oct 2018 - 21:42
Après avoir apprécié cette soupe si succulente je repense aux réponses de mon prédateur.
J'étais triste d'apprendre de la part de Raphaël que tous les lycans et les vampires ne s'entendaient pas comme lui et Ôkamiro. Mais comment peut-on ne pas aimer ce lycan si gentil et impressionnant à la fois ? Il est étrange pour moi de me rappeler de cette instant ou ce loup avait totalement changé d'attitude et de voix lorsqu'il avait cherché à m'aider. Passé d'un air stoïque, détendue à excité et… déterminé ! C'est si… soudain et stupéfiants !
Je bus une dernière gorgé de mon délicieux jus de pommes, tout en me remémorant cette scène.
“Les vampires ont donc créé les hommes loup !?”
Je suis stupéfaite d'apprendre encore une fois une chose si étonnante.
“Mais comment ont-il réussi ? Et se sont sur des hommes… normaux ?”
Je n'arrive pas à croire qu'un… groupe de vampire ai pu réussir à créer d'autres espèces et tout en torturant ! J'inspire alors de stresse et de douleur imaginaire me mettant à la place de ces pauvres créatures puis regarde avec tristesse Ôkamiro cuisiner. ”Il a dû tellement souffrir le pauvre” ai-je chuchoté tout en le fixant.
Ce dernier se dirige justement vers nous, ayant entendu notre conversation, il ajoute son avis qui part dans le même sens que mon interlocuteur.
C'est alors que Raphaël me pose une question des plus sérieuse et auquel j'ai une réponse toute faite. Je souris timidement puis tourne délicatement mon visage vers lui pour lui répondre avec joie et un peu de gêne, me disant qu'il sera peut-être contre l'idée mais il le fallait ! Pour grand-mère Kikyo, je n'enterrerais pas son art avec elle.
“j'ai dans l'idée de reprendre une boutique de fleur dans le coin”
Stressé à l'idée de lui expliquer mon projet, je commence à frotter mes mains entre mes jambes pour me détendre.
“Je veux absolument empêcher la mort totalement du travail de grand mère et donc je souhaite le remettre en place à Nakanoto tout en… peut-être… l'enseignant plus tard, à d'autres jeunes qui le souhaiteraient. J'ai mis de l'argent de côté avec la revente de la boutique du village pour acheter une nouvelle boutique.
Je détourné le regard un instant et vois le lycan, avec un visage totalement différent, le bandeau sur le front, comme lorsqu'il a changé d'apparence et d'attitude pour me sauver. J'ouvre légèrement la bouche le voyant si passionné dans sa cuisine du plat de résistance. Il ajoute alors à Raphaël, du font de sa cuisine:
“Hey Raph ! Tu t’fais trop d’mourons mon ami ! Laisse dire ceux qui aiment parler ! On a tous une part de monstre en nous, surtout ceux qui causent pour dire d’la merde ! Si jamais on vient te traiter d’monstre mon grand, tu m’dis et je lui ferais bouffer ses dents okay ?!”
Sa manière de parler et d'être, est tellement différente de tout à l'heure, s'en est subjugant, et je ne peux donc m'empêcher de le fixer pendant un moment. Puis je le vois se rapprocher de nous avec deux flûtes à champagne en nous annonçant le cadeau de sa part. Je renifle légèrement le haut du verre et ne sens pas d'alcool mais surtout cette odeur de pomme que j'aime tant, ce qui me plaît fortement. Je regarde alors le verre de Raphaël puis penche légèrement la tête, intrigué par la couleur. *Ce doit être du sang mais… pétillant !? C'est étrange !* pensais-je.
Puis le lycan retourne à son travail.
Je souris à Raphaël puis lui tend mon verre.
“Tchin ! Je… je crois que c'est comme ça que font les… français ?”
Après un petit moment de discussion avec Raphaël, Ôkamiro reviens de nouveau avec nos plats. J'hume à nouveau ce délicieux fumé et me lèche légèrement les lèvres pour retenir la salive que s'accumule avec l'envie de manger ce plat paraissant si savoureux.
Je commence à enfiler une pommes de terre dans ma bouche et en apprécie toute sa saveur en la marchant lentement.
“Hum, tellement bon, on a pas envi de finir son plat, juste envie de le savourer le plus longtemps possible.”
Ajoutais-je tout en regardant le vampire goûter à son plat et l'apprécier à son tour.
J'étais triste d'apprendre de la part de Raphaël que tous les lycans et les vampires ne s'entendaient pas comme lui et Ôkamiro. Mais comment peut-on ne pas aimer ce lycan si gentil et impressionnant à la fois ? Il est étrange pour moi de me rappeler de cette instant ou ce loup avait totalement changé d'attitude et de voix lorsqu'il avait cherché à m'aider. Passé d'un air stoïque, détendue à excité et… déterminé ! C'est si… soudain et stupéfiants !
Je bus une dernière gorgé de mon délicieux jus de pommes, tout en me remémorant cette scène.
“Les vampires ont donc créé les hommes loup !?”
Je suis stupéfaite d'apprendre encore une fois une chose si étonnante.
“Mais comment ont-il réussi ? Et se sont sur des hommes… normaux ?”
Je n'arrive pas à croire qu'un… groupe de vampire ai pu réussir à créer d'autres espèces et tout en torturant ! J'inspire alors de stresse et de douleur imaginaire me mettant à la place de ces pauvres créatures puis regarde avec tristesse Ôkamiro cuisiner. ”Il a dû tellement souffrir le pauvre” ai-je chuchoté tout en le fixant.
Ce dernier se dirige justement vers nous, ayant entendu notre conversation, il ajoute son avis qui part dans le même sens que mon interlocuteur.
C'est alors que Raphaël me pose une question des plus sérieuse et auquel j'ai une réponse toute faite. Je souris timidement puis tourne délicatement mon visage vers lui pour lui répondre avec joie et un peu de gêne, me disant qu'il sera peut-être contre l'idée mais il le fallait ! Pour grand-mère Kikyo, je n'enterrerais pas son art avec elle.
“j'ai dans l'idée de reprendre une boutique de fleur dans le coin”
Stressé à l'idée de lui expliquer mon projet, je commence à frotter mes mains entre mes jambes pour me détendre.
“Je veux absolument empêcher la mort totalement du travail de grand mère et donc je souhaite le remettre en place à Nakanoto tout en… peut-être… l'enseignant plus tard, à d'autres jeunes qui le souhaiteraient. J'ai mis de l'argent de côté avec la revente de la boutique du village pour acheter une nouvelle boutique.
Je détourné le regard un instant et vois le lycan, avec un visage totalement différent, le bandeau sur le front, comme lorsqu'il a changé d'apparence et d'attitude pour me sauver. J'ouvre légèrement la bouche le voyant si passionné dans sa cuisine du plat de résistance. Il ajoute alors à Raphaël, du font de sa cuisine:
“Hey Raph ! Tu t’fais trop d’mourons mon ami ! Laisse dire ceux qui aiment parler ! On a tous une part de monstre en nous, surtout ceux qui causent pour dire d’la merde ! Si jamais on vient te traiter d’monstre mon grand, tu m’dis et je lui ferais bouffer ses dents okay ?!”
Sa manière de parler et d'être, est tellement différente de tout à l'heure, s'en est subjugant, et je ne peux donc m'empêcher de le fixer pendant un moment. Puis je le vois se rapprocher de nous avec deux flûtes à champagne en nous annonçant le cadeau de sa part. Je renifle légèrement le haut du verre et ne sens pas d'alcool mais surtout cette odeur de pomme que j'aime tant, ce qui me plaît fortement. Je regarde alors le verre de Raphaël puis penche légèrement la tête, intrigué par la couleur. *Ce doit être du sang mais… pétillant !? C'est étrange !* pensais-je.
Puis le lycan retourne à son travail.
Je souris à Raphaël puis lui tend mon verre.
“Tchin ! Je… je crois que c'est comme ça que font les… français ?”
Après un petit moment de discussion avec Raphaël, Ôkamiro reviens de nouveau avec nos plats. J'hume à nouveau ce délicieux fumé et me lèche légèrement les lèvres pour retenir la salive que s'accumule avec l'envie de manger ce plat paraissant si savoureux.
Je commence à enfiler une pommes de terre dans ma bouche et en apprécie toute sa saveur en la marchant lentement.
“Hum, tellement bon, on a pas envi de finir son plat, juste envie de le savourer le plus longtemps possible.”
Ajoutais-je tout en regardant le vampire goûter à son plat et l'apprécier à son tour.
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