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Sam 31 Aoû 2019 - 23:44
Je marchais sur le chemin forestier, un peu en contrebas de mon arbre, les mains remplies de petites prunes juteuses et odorantes. Je les avais trouvées sur une montagne voisine, déjà tombées de l’arbre. Il n’y en avait pas dans le coin et je m’étais dis que j’allais déposer ces fruits dans les environs pour en créer un petit bosquet. J’avais pris ma forme humaine pour plus de simplicité. Utiliser ma télékinésie tout en me déplaçant sous forme de pétales demandait pas mal d’énergie. Mes fleurs étant tombées, mes cheveux s’étaient récemment teintés du vert de mes feuilles. Tombant jusqu’à mes cuisses, ils cachaient en partie mon corps entièrement nu.
Soudain, des signaux me parvinrent d’arbres à proximité. Humain. Humain. Je me retournai soudainement, le regard farouche, comme un animal pris au piège. Il était bien là, cet humain. Je laissai échapper un petit cri étouffé et disparut aussitôt dans un nuage de pétale, laissant tombée mon fardeau sucré sur le sol. Il m’avait vue. J’ignorais si c’était mal, mais l’idée m’effrayait. Malgré tout, cela éveillait ma curiosité. Je tournai autour de lui, sous forme de pétales voletants.
C’était un jeune mâle au cheveux noir de jais, l’air un peu apathique. Ses yeux surpris avaient une forme étrange. Ils étaient plus grands que ceux des humains que je voyais d’habitude, et sa peau était plus pâle, également. Mais il y avait quelque chose de plus dans ses yeux. Ce n’était pas un homme comme les autres. Je ne savais trop l’expliquer. Il avait une part d’animalité en lui. J’avais le sentiment qu’il avait sa place dans cette forêt, comme les animaux qui y vivaient. Peut-être que je n’avais pas à avoir peur, après tout. J’hésitais. Je faillis fuir pour l’observer de loin, comme je le faisais souvent lorsque je croisais un humain, mais ma curiosité fut plus forte.
Je reconcentrai mes pétales en un corps humain à une cinquantaine de centimètres de lui, cette fois vêtue d’un hakama violet et d’un kimono gris orné de fleurs blanches. Je ne savais pas trop pourquoi, mais tous les humains que j’avais aperçu en ces lieux portaient des vêtements, même lorsqu’il faisait chaud. Je supposais donc que c’était important pour eux. Ces vêtements étaient ceux que je voyais lorsque je pensais à cette jeune fille dans le visage flottait sans cesse dans mon esprit, celle dont je prenais l’apparence.
Je fixai ses yeux orangés, essayant de comprendre en quoi il était différent. Il fallait que je dise quelque chose, j’imagine. Il m’était compliqué de parler. J’avais bien entendu quelques conversations à la volée, et j’avais fini par comprendre que chaque mot désignait un concept, une chose, mais je n’avais pas vraiment idée de quel mot employer pour parler d’une chose en particulier. J’étais encore maladroite avec la façon-même de parler. Physiquement, je n’étais pas entraînée à le faire. Mais peut-être pourrais-je essayer… ?
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Dim 1 Sep 2019 - 2:43
Le crépuscule commençait à naître, peignant le ciel d’été de ces teintes orangées. Il n’est pas très tard encore, mais je sais que nous n’avons pas de réservations pour ce soir alors c’était le moment rêver pour aller arpenter les bois avec une besace en quête de quelques fleurs, herbes ou champignons sauvages qui feront des merveilles dans de bons plats de saison.
Je restais attentif et mon comparse encore plus, car après tous les lycans qui peuvent rôder dans les bois ne sont pas tous saint d’esprit et à la nuit tombée, ils seront tous capable de se transformer entière. Le soleil est déjà assez bas presque totalement disparu et c’est même tout à fait possible que nous puissions nous-même nous transformer. Il n’était pas question de se faire contaminer pour une connerie sans nom. Par chance le Fangtasia semblait trop reculé dans les montagnes pour que les lycans rendus fous ne viennent jusqu’à lui.
Soudain il y eu comme une sorte de petite cris étouffé, très subtile et inperceptible. J’ai cru avoir rêvé.
Captivé par cette fragrance incongrue, j’orientai mon regard vers un endroit du sous-bois. Il y avait une étrange cohorte de pétale flottant au vent dans une danse hypnotique et surréaliste
Ce fut rapide, sortie de nulle part une jeune fille étrange avec un hakama violet et un kimono gris orné de fleurs blanches. Cette gamine, toute petite, chétive et menue, mais au visage sorti d’un conte de fée. Ses cheveux, d’une couleur aussi verte que certain arbre de la région en cette saison, lui tombaient jusqu’au cuisses. Elle était d’une grande beauté certes, mais qui n’avait d’égal que l’étrangeté de son corps.
Elle restait à nous dévisager tandis que je ne savais pas trop quoi faire devant une manifestation aussi singulière.
Ôkamiô ▬ Tu peux m’dire pourquoi on y va maintenant ?Nous ne prenions jamais la peine, que ce soit lui ou moi, lorsque nous sommes seuls de ne pas répondre à l’autre à voix haute.
Ôkamiro ▬ Parce qu’on a rien à faire...
Ôkamiô ▬ Ah..Ah... trop drôle. Nan mais pourquoi maintenant ?! Toute de suite ! Alors qu’on a rien branler d’la journée !Il le savait très bien en plus de ça, c’est juste qu’il aime s’entendre parler alors que nous avons appris ça dans plusieurs endroit du monde. C’est aussi un excellent moment pour aller pêcher comme au petit matin, mais là c'est un autre débat.
Ôkamiro ▬ Tu sais très bien pourquoi... c’est parce que lorsque le soleil se couche les plantes emmagasine leur nutriment et conservent leur énergie pour faire face à la nuit... c’est donc un excellent moment pour les cueillir...
Je restais attentif et mon comparse encore plus, car après tous les lycans qui peuvent rôder dans les bois ne sont pas tous saint d’esprit et à la nuit tombée, ils seront tous capable de se transformer entière. Le soleil est déjà assez bas presque totalement disparu et c’est même tout à fait possible que nous puissions nous-même nous transformer. Il n’était pas question de se faire contaminer pour une connerie sans nom. Par chance le Fangtasia semblait trop reculé dans les montagnes pour que les lycans rendus fous ne viennent jusqu’à lui.
Soudain il y eu comme une sorte de petite cris étouffé, très subtile et inperceptible. J’ai cru avoir rêvé.
Ôkamiô ▬ Nan moi aussi j’ai cru entendre quelque chose ! Au moindre problème tu noue le totem !Nous avons négliger d’entraîner notre audition, préférant nous baser sur l’olfaction qui est de loin plus gratifiante. Un chien a une truffe, mais c’est l’entrainement qui sait lui faire faire la différence entre du sucre et de la drogue. Il y avait une odeur subtile dans l’air, comme un parfum d’écorce et de pétale de sakura, étrange en un endroit pareil. C’est plutôt tard pour avoir encore des senteurs aussi subtiles qu’un pétale flottant dans l’air.
Captivé par cette fragrance incongrue, j’orientai mon regard vers un endroit du sous-bois. Il y avait une étrange cohorte de pétale flottant au vent dans une danse hypnotique et surréaliste
Ce fut rapide, sortie de nulle part une jeune fille étrange avec un hakama violet et un kimono gris orné de fleurs blanches. Cette gamine, toute petite, chétive et menue, mais au visage sorti d’un conte de fée. Ses cheveux, d’une couleur aussi verte que certain arbre de la région en cette saison, lui tombaient jusqu’au cuisses. Elle était d’une grande beauté certes, mais qui n’avait d’égal que l’étrangeté de son corps.
Ôkamiô ▬ Toi aussi t’as remarqué ?!Il n’y avait pas de cœur dans sa poitrine, pas d’odeur de sueur, ou autre liquide suintant d’un corps humain normalement constitué. Elle avait l’odeur de humus et des fleurs, comme si c’était ça la réalité de son corps, vraiment très étrange.
Elle restait à nous dévisager tandis que je ne savais pas trop quoi faire devant une manifestation aussi singulière.
Ôkamiô ▬ Tu devrais t’en sortir non ? Elle fait même pas un mètre soixante et doit peser trente kilos toute mouillée, ça devrait l’faire.A cet instant c’est vrai qu’il n’était pas nécessaire de traiter ça avec la force d’un alpha, cette fille n’ayant pas l’air bien méchante et encore moins dangereuse.
Ôkamiro ▬ Vous n’êtes pas humaine... vous êtes quoi ?Ce n’était pas chaleureux ni méchant, juste monocorde et véridique. Elle ne pouvait pas leurrer notre odorat ou notre ouïe à une distance pareil et il n'y avait aucune raison de lui laisser croire que nous la prenions pour une humaine tout à faire normale.
Etilya sur DK RPG
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Dim 8 Sep 2019 - 21:34
L’humain qui n’en était pas vraiment un parla. Évidemment, puisque c’était leur seul moyen de communiquer clairement. Les humains n’avaient pas de racines pour échanger avec leurs semblables, et ne pouvaient pas non plus s’envoyer de signaux odorants comme certains animaux, ou du moins, je ne les avais jamais vu le faire. Quelles étranges créatures… Je penchais légèrement la tête, réfléchissant. J’avais compris quelques bribes de sa phrase. Au moins celui qui permettait de s’adresser à une autre personne et la négation. Les promeneurs les utilisaient souvent. Qu’est-ce que je n’étais pas ? Je pris une inspiration et fit un premier essai, mais les sons sortirent de ma bouche sans que je parvinsse à former des mots correctement. Je fronçai les sourcils avec une moue insatisfaite. La façon dont former les syllabes m’échappait désespérément au moment où j’en avais le plus besoin. Je m’étais pourtant entraînée, dans l’espoir que je finirais par oser parler à un humain. La deuxième fois, bien que maladroite, fut plus concluante. Les mots m’échappèrent, prononcés lentement et distinctement, quoiqu’un peu timidement, et je levai les sourcils avec curiosité, dans l’attente de sa réponse. J’espérais pouvoir la comprendre au moins un peu.
« Humaine… est quoi ? »
Sa question, elle, était composée de mots simples. J’en compris rapidement le sens. Je répondis, en emphasant mes paroles par des gestes pour l’inciter à faire de même. Je posai ma main sur ma poitrine pour me désigner, puis montrai du doigt la direction de mon cerisier, un peu plus haut. Il était à une vingtaine de mètres du chemin et n’était donc pas visible d’ici, mais l’idée était là.
« Je. Arbre. »
Je m’approchai un peu plus, observant ses yeux cuivrés avec un intérêt non dissimulée, tournant autour de lui pour détailler ses cheveux, ses vêtements. J’osai même tendre le doigt pour effleurer brièvement l’étrange matière inconnue. Certes, j’en avais sur le dos, mais malgré leur contact différent, ils étaient composés de la même matière que ma peau ou mes cheveux. Les siens étaient différents. Ils n'étaient pas vivants.
« Vous… Quoi ? »
J’avais du mal à croire qu’il pût être un humain comme les autres. Quand je regardais ses yeux, j’y voyais quelque chose de sauvage et d’animal. Il sentait les sous-bois et les plantes aromatiques, mêlé à quelque chose de plus indéterminé qui renforçait mon sentiment sans que je ne susse pourquoi. Je connaissais cette odeur, mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Plus je l’observais, plus je lui trouvais quelque chose de familier, et moins rester ici, en face de lui, ne me faisait peur.
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Lun 9 Sep 2019 - 14:56
Elle se décida finalement à émettre des sons, très vaguement et peu sure d'elle, loin d’être intelligibles pour tout dire. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien être et d'où venait-elle pour ne pas connaître la langue ? Elle avait pourtant des habits typiquement japonais, anciens, certes, mais cela voulait dire qu’elle devait être lettrée.
Les yeux peuvent mentir, mais pas le nez sur ce coup-là. Elle portait des vêtements, mais il n'y avait pas d'odeur de ville de greffer dans le tissu, aucune, mise à part celle de la forêt, l'humus et l’écorce, avec toujours ces tonalités de cerisier. Nous ne sentions en aucun cas l’odeur de la soie que nous parvenions à percevoir d’ordinaire. Pas plus que nous n’entendions son cœur battre et ses veines envoyer le fluide vital à travers son corps.
Je plongeais mon regard dans le sien, elle qui nous regardait, nous tournait autour parfois, tâtait la marchandise du bout des doigts comme pour comprendre le tissu. Elle avait des yeux magnifique et complexe, d’un vert singulier veiné de rouge comme des bourgeons de sakura avant l’éclosion de ses fleurs. C’est alors qu’elle arriva à balbutier deux mots, comme pour montrer qu’elle avait compris la question.
Elle tandis le bras pour montrer la forêt ou quelque chose, peut-être une direction vague tout en disant qu'elle était un “arbre”. C’était une révélation bien singulière que voilà et il fallut un moment, toujours plongé dans ses yeux, pour faire le point sur la situation. En d’autres temps j’aurais sans doute cru à une grosse blague, mais là, nos sens nous crie qu’elle n’est pas humaine.
Je pris le temps de détailler sa personne avant de lui répondre. Pour une fois, cet aspect laconique qu’avait tout ce qui sortait de ma bouche allait jouer en ma faveur. Une formation monocorde et apathique tout autant qu’articulé, voilà ce qu’étaient les mots émanant de moi.
Croisant son regard, j’ai commencé par mes yeux de bête, devenant donc d'un bleu lunaire intense. Puis ce fut tout le reste de mon corps dont j’accélérai la transformation autant que faire se pouvait dans le but d’être transformé en une poignée de secondes.
Je plantais mon regard dans le sien pour lui assurer que j’étais toujours là, derrière les poils, les crocs et les griffes, commençant à articuler sommairement ce que je pouvais dire.
Ôkamiô ▬ Ferme les yeux et hume-là !J’écoutais mon compagnon alors. Je pris de grande bouffée d’air, avec la proximité qu’était la nôtre maintenant, rien ne pouvait échapper à notre flair. J’ouvris mes yeux d’un seul coup en comprenant ce qu’Ôkamiô avait voulu me dire en m'exhortant à tâter l'air de notre nez.
Les yeux peuvent mentir, mais pas le nez sur ce coup-là. Elle portait des vêtements, mais il n'y avait pas d'odeur de ville de greffer dans le tissu, aucune, mise à part celle de la forêt, l'humus et l’écorce, avec toujours ces tonalités de cerisier. Nous ne sentions en aucun cas l’odeur de la soie que nous parvenions à percevoir d’ordinaire. Pas plus que nous n’entendions son cœur battre et ses veines envoyer le fluide vital à travers son corps.
Je plongeais mon regard dans le sien, elle qui nous regardait, nous tournait autour parfois, tâtait la marchandise du bout des doigts comme pour comprendre le tissu. Elle avait des yeux magnifique et complexe, d’un vert singulier veiné de rouge comme des bourgeons de sakura avant l’éclosion de ses fleurs. C’est alors qu’elle arriva à balbutier deux mots, comme pour montrer qu’elle avait compris la question.
Ôkamiô ▬ On s’croirait dans Tarzan du trouve pas ?!C’était une réflexion aussi vraie que pitoyable. Cette fille était peut-être une sorte d'enfant sauvage qui avait trouvé ces vêtements dans la forêt en volant un campement d'étudiants.
Elle tandis le bras pour montrer la forêt ou quelque chose, peut-être une direction vague tout en disant qu'elle était un “arbre”. C’était une révélation bien singulière que voilà et il fallut un moment, toujours plongé dans ses yeux, pour faire le point sur la situation. En d’autres temps j’aurais sans doute cru à une grosse blague, mais là, nos sens nous crie qu’elle n’est pas humaine.
Ôkamiô ▬ Ouai mais un arbre ?! C’est quoi que ce délire total là ?! Comment un arbre peut devenir une fille ? J’pige plus rien ! Tu crois que c’est une illusion d’un vampire ou un truc du genre et qu’on nous fait une plaisanterie ?!C’est une possibilité, mais j’avais dans l’idée de laisser une chance à une vérité d’un autre genre d’exister. Peut-être que finalement il y avait autre chose par-delà les possibilités connus, un monde remplis de créatures et d’être inconnus à nous pour le moment. On dit souvent que l’œuvre de Dieu n’a pas à être comprise par nous autre vivant en bas, mais peut-être y avait-il une raison à l'existence de tant de choses inconnues.
Je pris le temps de détailler sa personne avant de lui répondre. Pour une fois, cet aspect laconique qu’avait tout ce qui sortait de ma bouche allait jouer en ma faveur. Une formation monocorde et apathique tout autant qu’articulé, voilà ce qu’étaient les mots émanant de moi.
Ôkamiro ▬ Je vais vous montrer... faut pas avoir peur...Je commençai alors à déboucler ma ceinture pour laisser lâche mon pantalon avant de me dévêtir intégralement. Si elle avait aussi peu de connaissance du langage et qu'elle demeurait dans les bois, j'osai espérer que la nudité ne serait pas un problème. J’ai posé le tout dans un coin avant de revenir vers elle.
Croisant son regard, j’ai commencé par mes yeux de bête, devenant donc d'un bleu lunaire intense. Puis ce fut tout le reste de mon corps dont j’accélérai la transformation autant que faire se pouvait dans le but d’être transformé en une poignée de secondes.
Je plantais mon regard dans le sien pour lui assurer que j’étais toujours là, derrière les poils, les crocs et les griffes, commençant à articuler sommairement ce que je pouvais dire.
Ôkamiro ▬ Moi... lycan...Le fait est que j’espérais que cela serait suffisant pour lui faire comprendre, tout en évitant de lui faire trop peur. Aussi, ai-je alors décidé de reprendre ma forme humaine, dans le but d’éviter de l’effrayer alors que je voulais en savoir beaucoup plus sur ce qu’elle pouvait être et où elle vivait.
Ôkamiro ▬ Tu comprends quand je te parles ainsi ? … peux-tu me dire où est-ce que tu vis ?Bien que ce n’était pas bien compliqué à comprendre de mon point de vue, je préférai en fait employer sa méthode pour être certain qu'elle allait comprendre ce que je voulais lui dire.
Ôkamiro ▬ Toi comprendre ?.... Où toi vivre ?J’étais tout aussi curieux envers elle qu’elle l’était envers nous. Aussi puisqu’elle ne s’était pas gênée pour nous toucher, je voulais voir le contact de ce tissu qui n’en avait pas l’odeur. J’étais étonné car pourtant on pourrait croire qu’il s’agit bel et bien d’un tissu au contact. C’était quelque part, un peu de sorcellerie comme supercherie.
Etilya sur DK RPG
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Dim 22 Sep 2019 - 17:53
L’humain commença à se dévêtir. Je ne bronchai pas, penchant la tête avec curiosité. La nudité était loin d’être un problème pour moi. Dans la forêt, c’était plutôt les vêtements qui avaient quelque chose d’inhabituel, propres à ceux qui venaient de cet endroit sans arbres au-delà des montagnes. Je me demandais plutôt où il voulait en venir, car je n’avais pas totalement compris ce qu’il voulait dire. Soudain, ses yeux changèrent, exprimant plus de cette part d’animalité que j’avais senti en lui. Son corps s’épaissit et se recouvrit rapidement de poils noirs épais. De mains et de pieds, ses extrémités devinrent des pattes munies de griffes imposantes. Je n’avais pas peur. Ce qu’il était devenu était bien moins effrayant que ce que l’apparence qu’il avait revêtu un peu plus tôt. Je fis alors le lien avec cette odeur familière qui émanait de lui, désormais plus présente. Je crois que je connaissais le mot humain pour ça.
« Loup... » soufflai-je, étonnée.
Il répondit par un autre mot. « Lycan ». Je le répétai lentement, m’assurant de le prononcer correctement chaque syllabe. Était-ce un autre mot pour loup ? Ou bien était-ce plus précis ? Je voyais bien que ce n’était pas un loup comme les autres. Il était bien plus grand, bien plus musculeux, et bien que se tenant moins droit qu’un humain, il s’appuyait principalement sur ses pattes arrières. Je n’avais jamais vu ce genre de créature. Mais elle appartenait indubitablement bien plus à la forêt qu’à l’extérieur. Je l’aurais bien examiné d’un peu plus près, mais à ma grande déception, il reprit aussitôt sa forme humanoïde.
Il reprit la parole, mais je ne compris pas grand-chose. Je sentais bien à l’intonation qu’il s’agissait de questions, mais les phrases étaient bien trop complexes pour mon maigre vocabulaire, d’autant plus que je n’avais aucune notion de grammaire. Je ne pouvais que saisir des mots et essayer de les assembler comme un puzzle en cherchant un lien entre eux. Je fronçai légèrement les sourcils, un peu désemparée. C’était terriblement frustrant d’avoir là un humain avec qui je pouvais communiquer, voire sympathiser, mais d’être bloquée par la barrière de la langue. Il dut saisir mon dilemme car il reprit plus lentement avec des mots simples. Je n’en compris qu’un : il voulait savoir où je vivais. J’esquissai un large sourire. Cela, je n’avais pas besoin de m’embarrasser de mots. Je pouvais juste le lui montrer, comme lui l’avait fait !
Je pris sa main et l’entraînai dans la côte, à l’écart du chemin, d’un pas rapide et guilleret, slalomant entre mes semblables. Lorsqu’on arriva au ruisseau et à mon cerisier, je disparus à nouveau dans un nuage de pétales, tourbillonnant autour de mon tronc. Mon rire cristallin retentit, un peu lointain, comme emporté par le vent. Je me matérialisai à nouveau, assise nue sur une de mes branches, un léger sourire aux lèvres.
« Arbre. »
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Dim 22 Sep 2019 - 19:08
Elle affichait une mine curieuse, mais également incroyablement perplexe lorsqu’il s’agissait de s’exprimer. Elle avait su émettre le mot “loup” assez rapidement lorsque nous nous sommes transformés, ce qui signifiait que d’une certaine manière, elle avait fait l’expérience de ce mot et savait le mettre en contexte. Toutefois, elle avait indubitablement une mauvaise connaissance de la parole, ou en tout cas un vocabulaire très peu fourni. C’est ce que m’a livré comme information son visage dubitatif lors de ma première allocution. Heureusement que je l’ai sentis venir et que je ne me suis répété de façon beaucoup plus simple et clair.
Il faut dire que je ne suis pas vraiment un grand bavard donc finalement on devrait pouvoir facilement trouver un équilibre pour nous comprendre au travers de phrases très simples.
Elle a très bien réagi à la sollicitation de me révéler son origine. A quoi pouvait bien ressembler l’endroit où elle vivait après tout ? J’étais curieux de le savoir.
Ôkamiô ▬ Vu son langage, sans doute une grotte sombre ou une carcasse de fourgon ahahah !Non il y avait autre chose, de plus curieux, de plus singulier derrière tout ça, c’était évident.
Elle nous a attrapé la main pour courir à travers la forêt, slalomant entre les arbres qui se dressaient sur notre chemin tout en riant et avec le sourire aux lèvres. Elle semblait incroyablement gaie à courir ainsi, et totalement dans son élément.
Nous parvînmes assez rapidement au bord d’un ruisseau où se dressait un arbre incroyablement grand, sans doute un cerisier d’un très grand âge. Je connaissais bien ce cerisier. Il y a plusieurs plantes et champignons dans les alentours que nous apprécions cuisiner. C’est là qu’elle a disparu en une volupte de pétale, mais ces derniers commencèrent à danser dans les airs tout en faisant parvenir une sorte de rire cristallin venant d’on ne sait où. Elle se matérialisa à nouveau, intégralement nue sur une branche de ce cerisier avant de ne dire qu’un seul mot : “arbre”.
C’était ça alors. La raison pour laquelle elle n’a pas de pouls, ni aucun des signes qui fait d’un être un vivant… et bien un être vivant. Elle est un arbre.
Ôkamiô ▬ D’accord… mais comment c’est possible ce putain de bordel ?!Il y a des choses en ce monde qui nous échappent encore et c’est très étrange. Je n’aurais jamais pensé qu’une forme de vie aussi singulière que celle-ci pouvait exister. Au moins elle avait le sourire. Sa nudité de maintenant n’était en rien un problème. Nous restâmes d’ailleurs assez indifférents moi comme mon partenaire à cela, sans doute à cause du fait que nous ne percevions aucun stimulus d’aucune sortes comme des phéromones ou un pouls.
Il fallait maintenant trouver un moyen de communiquer l’un avec l’autre et voir si nous pouvions nous mettre d’accord sur la plupart des choses qui nous entourent afin de pouvoir discuter. Je ne suis pas vraiment certain qu’elle arrive à répondre à une phrase trop complexe. Mais avant de faire en sorte de se mettre d’accord et d’agrémenter son vocabulaire, il fallait déjà saisir son nom.
Ôkamiro ▬ Lycan être espèce… comme loup être espèce… arbre être espèce… Moi être Okamiro.. Toi être...J’espérai bien qu’elle saurait combler le trou à la fin avant de pouvoir commencer à dénommer ce que nous voyons aux alentours pour nous mettre d’accord sur le vocabulaire de la forêt et essayer de nous comprendre un peu mieux.
Etilya sur DK RPG
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Mar 15 Oct 2019 - 18:29
L’humain… non, le lycan se tut en arrivant en pied de l’arbre. Je n’arrivais pas à savoir ce qu’il pensait. Quels êtres étranges… Au moins, les arbres étaient simples à comprendre. Ils avaient des besoins primaires qu’ils exprimaient un seul à la fois. Mais chez lui, je ne savais pas trop comment percevoir quoi que ce soit d’autres que ses instincts animaux. Ces derniers m’étaient familiers, mais le reste tenait trop de l’humain.
Il se remit à parler. Bien, visiblement, il essayait de m’apprendre des mots. J’approuvai la démarche d’un sourire. Soudainement, j’avais plus envie que jamais d’apprendre le langage des humains. Ce ne me serait pas très utile par la suite, mais ma curiosité me démangeait. Tout ça était si excitant et nouveau ! Pour simplifier les choses, je redescendis au pied de mon tronc dans une pluie de pétale d’un blanc rosé et me matérialisai à ses côtés. Bien… Il insistait sur le mot « espèce ». C’était comme… un type de d’animaux ou de plantes, j’imaginais. Un type d’êtres vivants, quoi. J’étais heureuse d’apprendre autant de nouveaux mots. Par contre, je ne comprenais pas trop ce qu’il voulait dire par « Okamiro ». Est-ce qu’il était de plusieurs espèces à la fois ? Je tentai de répondre pour vérifier mon hypothèse, sur un ton prudent.
« Okamiro être espèce ? »
Je penchai la tête de côté, essayant de faire passer mon incompréhension. J’étais un arbre. Ma vérité n’allait pas plus loin que ce constat. Certes, je ne me retrouvais pas tout à fait dans les autres arbres. Je n’en avais jamais vu d’autres qui avaient le pouvoir de protéger la forêt, ni qui pouvait se déplacer comme je le faisais. Et aucun ne pouvait émettre des sons, encore moins parler la langue des humains. Même s’il était quelque peu présomptueux de ma part de considérer que je parlais leur langue. A l’époque, le concept-même de nom m’était totalement étranger. Nous n’avions pas besoin de mettre des mots sur les choses, dans la forêt. L’individualité était une chose bien vague en ces lieux. Nous cohabitions, et même si nous étions nombreux, nous ne faisions partie qu’un seul immense tout et nous ne cherchions aucunement à marquer nos différences. L’idée d’avoir besoin de nommer chaque être était très humaine en soi. Je ne l’ai jamais vu que chez des espèces qui leur ressemblait de près ou de loin.
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Mer 16 Oct 2019 - 10:53
Evidemment, à quoi je pouvais bien m’attendre d’autre venant de cette fille, enfin si c’est bien une fille en soi, puisqu’elle semble vouloir dire qu’elle est un arbre, cet arbre pour être exact. Donc ce ne fût pas vraiment une surprise de voir qu’elle pensait maintenant que “ökamiro" était le nom de l'espèce. Le concept de prénom est une chose en soi. Il faut trouver un moyen de se faire d’avantage comprendre l’un de l’autre. Enrichir son vocabulaire quoi.
Nous étions en haute altitude et avions une vue superbe sur l’ensemble de la forêt. Je balayais la mer végétale avec ma main, tout proche d’elle pour qu’elle suive mon regard.
Courant à travers les bois, je profitais de chaque occasion pour nous arrêter et définir avec un mot pour chaque chose. Cailloux, rochers, arbres, champignons, plantes, ruisseau, rivières, fleuve, montagne, tout était bon à mettre un mot dessus.
Elle était tellement à l’aise dans les bois et semblait tout connaître sous un regard bien à elle qui était très touchant. Le plus compliqué fut ensuite de définir une espèce pour chaque chose, comme un pin d’un chêne, ou un sanglier d’un loup ou d’un ours, mais je ne désespérais pas d’arriver à agrémenter son esprit de mots sur lesquels elle pourrait se reposer pour parler. J’angoissais à l’idée que cela puisse prendre des années comme pour un enfant, mais elle assimilait les choses assez vite, comme une adulte bien faite donc. Nous repassâmes devant plusieurs rivières, plusieurs fois, ce qui me permis également de lui donner le nom que les hommes avaient donné à ces cours d’eau se frayant un chemin à travers les bois en direction d’un fleuve et de la mer.
La nuit nous fournit également un nombre incroyable de rencontre diverses et variées en termes d’insectes et d’animaux que je pouvais tout autant lui nommer. Tout comme au gré des clairières nous pouvions admirer les étoiles en nous posant un instant et ainsi donner des noms de constellations et aborder une nouvelle fois le concept de nom.
C’est fort de ces heures à déambuler dans le vaste montagneux boisée que je me décidais d’essayer à nouveau mon approche du début de soirée.
Ôkamiô ▬ Et ben bon courage mon vieux car c’est pas gagner ton histoire !Forcément, un peu de soutien aurait été trop demander de sa part alors que de nous deux c’est moi l’associale. Pourtant, il y avait quelque chose d’étrange avec cette fille. C’était sans doute le fait qu’elle ne parle pas vraiment qui faisait que je n’étais pas vraiment agacé à l’idée d’une conversation.
Ôkamiro ▬ Viens avec moi. lui dis-je tout en lui tendant la main.Je voulais lui faire découvrir la langue pour pouvoir commencer à converser un peu plus facilement l’un avec l’autre.
Nous étions en haute altitude et avions une vue superbe sur l’ensemble de la forêt. Je balayais la mer végétale avec ma main, tout proche d’elle pour qu’elle suive mon regard.
Ôkamiro ▬ La forêt...
Courant à travers les bois, je profitais de chaque occasion pour nous arrêter et définir avec un mot pour chaque chose. Cailloux, rochers, arbres, champignons, plantes, ruisseau, rivières, fleuve, montagne, tout était bon à mettre un mot dessus.
Elle était tellement à l’aise dans les bois et semblait tout connaître sous un regard bien à elle qui était très touchant. Le plus compliqué fut ensuite de définir une espèce pour chaque chose, comme un pin d’un chêne, ou un sanglier d’un loup ou d’un ours, mais je ne désespérais pas d’arriver à agrémenter son esprit de mots sur lesquels elle pourrait se reposer pour parler. J’angoissais à l’idée que cela puisse prendre des années comme pour un enfant, mais elle assimilait les choses assez vite, comme une adulte bien faite donc. Nous repassâmes devant plusieurs rivières, plusieurs fois, ce qui me permis également de lui donner le nom que les hommes avaient donné à ces cours d’eau se frayant un chemin à travers les bois en direction d’un fleuve et de la mer.
La nuit nous fournit également un nombre incroyable de rencontre diverses et variées en termes d’insectes et d’animaux que je pouvais tout autant lui nommer. Tout comme au gré des clairières nous pouvions admirer les étoiles en nous posant un instant et ainsi donner des noms de constellations et aborder une nouvelle fois le concept de nom.
C’est fort de ces heures à déambuler dans le vaste montagneux boisée que je me décidais d’essayer à nouveau mon approche du début de soirée.
Ôkamiro ▬ Moi être lycan... moi m’appeler Ôkamiro... toi être arbre, un sakura, toi t’appeler ? ...J’espérai que cette fois les présentations allaient pouvoir être bien plus profonde que la première fois et qu'elle avait assimiler assez de choses pour le moment pour pouvoir dialoguer sommairement.
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Sam 26 Oct 2019 - 13:03
Il me tendit la main, en me disant, il me semblait en tout cas, de le suivre. Je ne compris pas tout de suite pourquoi il me tendait la main et observai innocemment sa paume comme s’il avait quelque chose à me montrer. Je levai des yeux interrogateurs en confirmant qu’elle ne contenait rien, mais finis par saisir qu’il voulait que je fisse pareil. J’avais déjà vu des humains qui marchaient comme ça dans la forêt. Une de leurs pratiques, sans doute. Je supposais que c’était un signe de bonne entente. J’attrapai maladroitement sa main dans une position fort peu conventionnelle.
La forêt… C’était donc ainsi que les humains désignaient mon univers. J’appris bientôt bien d’autres mots pour définir mon environnement quotidien. Il passa la nuit à me montrer des objets en me donnant leur nom dans sa langue. Bien vite, c’était moi qui le traînait par la main en riant, pressée de pouvoir mettre des mots sur les choses que j’aimais. Des noms d’arbres, des noms d’animaux, la rivière Shimoda dans laquelle se joignait les eaux du ruisseau passant à côté de mon arbre, la rivière Nagaso qui sortait de la forêt pour rejoindre la ville et d’autres plus petits cours d’eau qui naissaient dans les montagnes, les étoiles dans le ciel. Je n’aurais jamais cru que les humains pourrait avoir un mot pour désigner chacun de ces petits point lumineux sur la voûte céleste. J’avais d’ailleurs eu un peu de mal à le comprendre, tandis qu’il pointait le ciel nocturne du doigt avec insistance. Mais j’apprenais vite. La communication devient peu à peu plus facile, même si ce je ne saisissais pas tout à fait tout ce qu’il disait. Par chance, le japonais est une langue plutôt simple. La grammaire et la conjugaison ne sont pas très compliquées. J’avais juste un peu de mal avec toutes ces petites particules ajoutées dans ses phrases. Elles ne me paraissaient pas avoir de sens, mais elles devaient bien vouloir dire quelque chose, non ?
La nuit était belle, en cette fin de printemps, et il faisait encore bon. Nous étions en pleine saison des lucioles. Leur lumière apparaissait ça et là, étoiles discrètes et silencieuses sous la canopée. La mer était visible de loin, du haut de la montagne. Il avait voulu m’emmener plus près, mais j’avais refusé. On ne pouvait y accéder sans traverser le territoire humain, et cela me faisait peur. Il y passait parfois des monstres rapides et vrombissants qu’il appelait voitures, et le sol y était dur comme de la roche sans être constitué de pierre. C’était un peu trop pour moi. J’avais fini par comprendre le concept de nom, que les humains avaient besoin de nommer chaque ensemble et sous-ensemble de chose, jusqu’à l’individu même. Cependant, je n’avais pas de nom individuel, comme tous les arbres de cette forêt. J’avais été même surprise d’apprendre que je pouvais avoir d’autres nom que celui d’arbre. Mon espèce s’appelait « sakura ». Je l’avais répété plusieurs fois, appréciant la sonorité du mot. Il me plaisait beaucoup.
« Sakura. Je appelle Sakura. »
Je hochai la tête. J’avais bien compris que ce n’était pas tout à fait ce qu’il demandait, mais je n’avais pas besoin d’un autre nom.
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Dim 27 Oct 2019 - 18:34
Un monde nouveau s’ouvrait à elle en quelque sort en acquérant du vocabulaire et pouvant donc s’exprimer avec d’autre personne. J’étais étonnant que très rapidement ce soit elle qui nous entraînait dans le moindre recoin de forêt dans le but que nous mettions un nom sur une chose qu’elle nous pointa du doigt. Cette hésitation qui avait été sienne, pour ne pas l’incompréhension d’une main tendue dans le but de l’emmener vers d’autre horizon était maintenant bien loin. Elle était passionnée d’apprendre des mots encore et encore et le japonais n’était vraiment pas compliqué pour se faire comprendre.
J’étais en train de penser à ce que ce serait si nous avions été en France et que la langue à lui apprendre était celle-ci. Impossible de se faire comprendre avant des mois avec des concepts de grammaire aussi tordus et de la conjugaison à ne plus savoir quoi en faire.
Elle était un arbre, j’avais maintenant compris le principe et elle revendiquait le nom de Sakura avec aisance. C’était le nom de l’espèce de son arbre, enfin d’elle-même je suppose. Du coup c’était un choix assez évident et beaucoup plus simple à appréhender.
Cette fille est un arbre, bien que je ne m’explique pas comment cela est possible. Sans doute une sorte d’œuvre divine donnant vie à la beauté de la nature, un peu comme une sorte d’ange de Dieu quelque part. Elle ne peut pas connaître la cuisine. Toutefois, il y avait deux choses que je gardais à l’esprit. Il me parait peu probable qu’elle ait déjà mangé quoi que ce soit à la façon des humains et d’un autre côté, le feu et la préparation de plantes pourrait la choquer au plus haut point. Il fallait que je la prépare à cela.
Une fois arrivé devant le Fangtasia, je passais à un autre niveau.
Nous entrâmes dans les restaurants et ce fut à nouveau de défiler des noms d’objets pour définir absolument tout ce qu’elle pouvait voir ou montrer du doigts. Que ce soit les lustre, les bougies éteintes, les lampes ou la vaisselle en passant par le matériel pour la cuisine ou les photos. J’attendais de voir sa réaction avec les herbes séchées ou les épices dans différents bocaux avant d’aller plus loin pour voir si elle était toujours intriguée et partante pour découvrir un peu plus de choses de ce monde.
J’étais en train de penser à ce que ce serait si nous avions été en France et que la langue à lui apprendre était celle-ci. Impossible de se faire comprendre avant des mois avec des concepts de grammaire aussi tordus et de la conjugaison à ne plus savoir quoi en faire.
Ôkamiô ▬ C’est clair que c’est pas simple, heureusement que t’es patient mon vieux ! Mais on pourrait l’emmener au Fangtasia non pour lui apprendre plus de mots avec tout ce qu’il y a là-bas ?C’était pas bête du tout, surtout pour voir à lui faire découvrir pourquoi pas la cuisine.
Elle était un arbre, j’avais maintenant compris le principe et elle revendiquait le nom de Sakura avec aisance. C’était le nom de l’espèce de son arbre, enfin d’elle-même je suppose. Du coup c’était un choix assez évident et beaucoup plus simple à appréhender.
Ôkamiro ▬ Un plaisir de te connaître... Forêt est ta maison, veux-tu voir ma maison ?Je lui tendis à nouveau la main pour qu’elle me suive et que nous l’entrainions jusqu’à un endroit, cette fameuse clairière un peu plus bas dans la montage avec un ruisseau de source alimentant notre étang et notre pompe.
Cette fille est un arbre, bien que je ne m’explique pas comment cela est possible. Sans doute une sorte d’œuvre divine donnant vie à la beauté de la nature, un peu comme une sorte d’ange de Dieu quelque part. Elle ne peut pas connaître la cuisine. Toutefois, il y avait deux choses que je gardais à l’esprit. Il me parait peu probable qu’elle ait déjà mangé quoi que ce soit à la façon des humains et d’un autre côté, le feu et la préparation de plantes pourrait la choquer au plus haut point. Il fallait que je la prépare à cela.
Une fois arrivé devant le Fangtasia, je passais à un autre niveau.
Ôkamiro ▬ C’est un bâtiment... les humains construisent ça pour vivre... comme arbre sert à écureuil... ce bâtiment est ma maison... mais aussi un restaurant... restaurant... un restaurant, c’est un endroit où les humains viennent pour manger...Je joignais le geste à la parole avec des mimes évident avec mes mains et ma bouche pour lui faire comprendre. Si elle avait observé des humains par le passé se promener dans les bois, elle avait dû déjà voir ce qu’il pouvait faire avec des sandwichs, des pique-nique, et d’un autre côté, les animaux mangent dans les bois également.
Ôkamiro ▬ Ôkamiro fait à manger pour d’autre humains ici...C’était plus simple de dire ça pour qu’elle comprenne que de dire que je suis cuisinier, sinon, nous n’avons pas fini en devant expliquer le concept de métier.
Nous entrâmes dans les restaurants et ce fut à nouveau de défiler des noms d’objets pour définir absolument tout ce qu’elle pouvait voir ou montrer du doigts. Que ce soit les lustre, les bougies éteintes, les lampes ou la vaisselle en passant par le matériel pour la cuisine ou les photos. J’attendais de voir sa réaction avec les herbes séchées ou les épices dans différents bocaux avant d’aller plus loin pour voir si elle était toujours intriguée et partante pour découvrir un peu plus de choses de ce monde.
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