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Ven 23 Nov 2018 - 10:57
Il me fait des compliments sur ma jalousie, que cela me va à merveille et que je suis là seule à lui faire cette effet. Je rougis légèrement à l'entente de tout cela puis, suite à mon souhait de changer de lieu pour finir notre soirée, je sens Riku se tendre. C'est inhabituel de sa part, lui qui, depuis que je l'ai retrouvé, reste toujours le plus calme et détendu possible, je le retrouve maintenant entrain de… stresser ?! Je souris, à l'idée d'avoir réussi à le déstabiliser.
Il prend donc, malgré tout, les devants et interpelle le servant pour lui demander de faire monter notre repas et lui dire avant gentillesse que nous allions le laisser tranquil pour ce soir. Je suis heureuse de voir qu'il a accepté ma proposition, je ne me sentais vraiment pas à l'aise et ai vraiment envie de me retrouver en tête à tête avec lui en toute tranquillité.
Riku fini par se lever et me tendre une main pour m'aider à me relever. Je lui souris délicatement, prend d'une main mon ombrelle puis de l'autre sa main et me redresse avec grâce, comme on me l'a appris et répété aussi souvent. La plus gracieuse des geisha et la plus apprécié et regardé. Nous nous sommes dirigé par la suite en direction de l'ascenseur pour monter par la suite dans notre chambre. Je sens une tension dans l'air. Riku-kun est véritablement stressé par le faire de ce retrouver en tête à tête avec moi dans notre chambre, je le sens, je le vois, mais pourquoi donc ? Nous avons déjà passé du temps ensemble seul dans une chambre, et ce il y a très peu de temps d'ailleurs. Qu'a-t-il changer ? Que je lui avoue mes sentiments ? A-t-il peur que je ne veuille plus ce soir ? Je pose une main sur ma joue à l'idée que ce genre de chose lui traverse l'esprit.
Juste avant de sortir, pour nous diriger vers la chambre, je lui attrape le bras et m'accroche à lui avec les deux miens. J'avais besoin l'avoir contre moi, je veux sentir le battement de son coeur, même indirectement. Et je le sens enfin, ce battement aussi rapide que le miens, ce coeur qui réagit enfin à la moindre de ses pensées à mon encontre. Je souris bêtement, et lui emboîte le pas vers notre chambre.
Une fois arrivé dans la chambre, nous n'avions plus qu'à attendre notre repas arriver. J'ai la tête qui tourne un peu, soit à cause de l'alcool, soit de cette situation. Je m'assoie sur le lit, les bras portés en arrière, la tête aussi, pour me remettre de cette sensation. Je me redresse croise les jambes et lui souris.
Sumire ▬ Tu es stressé Riku-kun ? C'est étrange venant de toi. As-tu peur que je ne souhaite quelque chose trop vite de toi ?Je souris avec un air légèrement vicieux puis plus délicatement.
Sumire ▬ Ne t'inquiète pas je veux seulement qu'on discute tranquillement.Je pose mes mains sur mes jambes puis regarde par la fenêtre cette nuit qui devrait être étoilé. Seulement, avec toutes les lumières de cette ville, on ne peut pas en voir une seule. Un sourire plus doux apparaît sur mon visage puis je le regarde de nouveau.
Sumire ▬ Vu que tu es prêtre, je me demande… Comment notre situation sera vu ?Je crois me rappeler que les prêtres ne doivent pas avoir de femme, ni même de petite amie, il doit se vouer entièrement à dieu et ne penser à personne d'autre que lui. Alors que à cette instant, elles sont clairement dirigé dans ma direction.
“Mon stresse est le sien.”
© Etilya sur DK RPG
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Ven 23 Nov 2018 - 14:52
Je faisais en sorte de garder ma contenance mais mon coeur s'emballa de plus en plus jusqu’à ce que finalement j’atteigne le point de calme absolu. Nous étions dans la chambre et elle ne voulait que parler ce qui me fit toute de suite revenir à mon calme. Elle arborait un air satisfait, comme si elle était contente d’avoir compris qu’elle avait provoqué en moi une sorte de réaction terriblement fulgurante. Ce n’est pas que je suis mal à l’aise avec ce genre de sujet, bien au contraire, mais avec Sumire, c’était différent de tout autre chose que j’avais pu connaître avant. Elle était si belle et d’une si haute éducation, transpirant littéralement de grâce et de noblesse qu’il m’était impensable de concevoir les choses comme si elle était n’importe qui d’autre.
Elle finit par poser une question bien lourde de sens, vis à vis du célibat des prêtres. J’avais presque peur de lui répondre, mais elle méritait bien la vérité. La situation dans laquelle nous étions maintenant n’était pas vraiment bonne à tout point de vue.
Riku ▬ Pour tout te dire, un prêtre se doit de respecter le célibat et ne peut donc se marier. De fait puisque les relations sexuelles ne se conçoivent pas hors mariage, elle lui sont proscrites également. Une règle absurde en soi.Il existe tout un tas de façon de gruger le système, même si cela revient à mentir. Je suis prêtre que j’ai embrassé les valeurs de l’Eglise dans l’idée d’être un prêtre réformateur, mais si cela s’avérait impossible, j’accepterai bien vite de quitter les ordres. Mentir à l’Eglise à cause d’une loi idiote ne m’empêcherait absolument pas de dormir, bien au contraire, mais puisque cela signifiait de me marier avec Sumire tout en falsifiant les dates de mariage pour que cela vienne avant mon ordination. Cela était risqué et il me faudrait un allié pour se rendre au diocèse en douce dans le but d’ajouter cette mention dans mon dossier de prêtre. C’était le seul avantage de certaines Eglise Catholique, comme l’orientale dont je dépendais, que de pouvoir accepter des hommes déjà marié à atteindre l’ordination.
De fait il faudra sans doute malheureusement nous montrer discret dans notre relation, du moins pour le moment.
Cela avait créé bien malgré moi un long silence du fait de ma réflexion.
Riku ▬ Je m’en veux de t’imposer une sorte de relation secrète pour l’instant. Mais ma paroisse n’abrite pas forcément que des personnes bienveillantes. Je conçois que les vampires qui y sont se moque du mariage des prêtres, pour certain suffisamment vieux pour avoir connu l’époque où il avait le droit à cela. Mais il existe des grenouilles de bénitier comme on dit qui ne se feront pas prier pour rapporter cela au Diocèse.Je me suis approché de la porte, entendant les bruits de pas et les roulettes du service d’étage, ouvrant pour le garçon nous apportant notre commande. Il y avait une bouteille de sake et d’autres petits snack en guise de nourriture. Un assortiment complet de petite brochette de dégustations diverses et variées. Je laissai un pourboire au garçon d’étage avant de refermer la porte derrière lui. J’ai ensuite apporté l’ensemble de ce que nous avions demandé sur la table avant de servir Sumire en sake. Je détaillai alors la chambre un peu plus qu’en entrant. Les deux lits n’étaient pas côte à côte en effet, mais faudrait-il les rapprocher l’un de l’autre ? La salle de bain avait l’air bien de là où j’étais, mais je n’allais pas me soustraire à Sumire pour juste jeter un coup d’oeil.
Riku ▬ Pardonne moi la question, mais pourquoi étais tu si stressée également ? En tant que Geisha et surtout avec ton physique, je ne dois pas être le seul homme à avoir atteint ton coeur ?
“Que faire ? Quoi dire ? ”
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 29 Nov 2018 - 10:41
Que notre relation reste discrète pour le moment… C'est bien ce que je me disais. Il est, normalement, impossible qu'un prêtre est un lien amoureux avec une femme, ou dû moins que cet amour soit présenté au grand jour. Je ne sais pas ce qu'il a en tête, mais, “pour le moment” ces quelques mots m'intriguent. Je croise les jambes de manière opposé à la position précédente, pose mon coude sur le genou à porté, et mon menton dans ma main.
Sumire ▬ Pour le moment ? As tu une idée derrière la tête ?Après un certain laps de temps sans un mot, il finit par me donner son point de vu et ajouter que certains paroissiens pourraient vouloir profiter de notre situation. Je n'aime pas cette idée, mais en effet, c'est fort probable, ce n'est pas parce qu'on est croyant que l'on a toujours que de bonnes attention, même envers son prêtre… Surtout, envers son prêtre, lorsqu'il se “détourne de dieu”.
Finalement, le service de chambre arrive. Riku-kun reste attentionnée, comme toujours, donne un pourboire au serveur puis me prépare une nouvelle coupelle de saké et me l'apporte, tout en observant les alentours, comme s'il cherchait quelque chose ou se posait des questions pour la suite. Je me redresse, sépare mon menton de ma main puis penche la tête, me demandant à quoi, peut-il bien penser actuellement. Puis une question mal aisante lui vient aux lèvres à mon sujet. Ai-je déjà eu quelqu'un d'autre, un autre homme, avait-il déjà atteint mon cœur ? Bien sûr que non, je n'ai jamais accepté que mes clients, ou qui que ce soit ne me touche. Forcément, cela limite fortement les possibilités.
Je lui souris timidement, retire mes chaussures, m'allonge d'un coup sûr le lit, les bras derrière la tête, je regarde le plafond fixement pour me remémorer tous les hommes que j'ai côtoyé jusqu'ici. Ce n'était jamais que pour le travail. Non pas celui de geisha, mais bien pour ce que mes parents m'avaient élevé, alors avoir un lien affectif n'était pas du tout dans mes optiques.
Sumire ▬ Tu sais Riku-kun, je n'ai jamais accepté d'être touché par aucun homme, hormis pour qu'il puisse lécher mon sang, que j'avais préalablement empoisonné. J'ai toujours était un appât vivant, alors les relations amoureuses, que je sois bien faite ou non, n'étaient pas envisageable. Surtout, que je n'ai vraiment pas eu l'occasion de réellement rencontrer des hommes pour ce genre de situation.Je tourne ensuite doucement mon visage vers lui, lui sourit maladroitement et lui retourne la question.
Sumire ▬ Et toi tu en as eu beaucoup ?
“Mon passé amoureux ?”
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Jeu 29 Nov 2018 - 11:43
Elle avait percuté rapidement à ces petits mots qu’étaient “pour le moment”, que naïvement j’avais laissé entendre dans mon discours. Ce n’était pourtant pas du tout au programme pour le moment que de révéler véritablement la manière dont nous pouvions vivre officiellement et ouvertement notre idylle. Cela devait passer par beaucoup de manipulation des faits et de mentir à certain ecclésiastiques, mais les lois de l’Eglise, bien que ses canons osent dire que ce qui est vrai pour elle est vrai pour les cieux, n’étaient selon moi que des lois des Hommes. Donc mentir pour le bien et l’amour ne serait pas un problème moral outre mesure pour moi, même envers des hommes d’Eglise.
Riku ▬ Hm. Disons qu’il y a toujours des solutions, surtout avec l’Eglise Orientale. Mais disons qu’il est beaucoup trop tôt pour l’instant pour ne serait-ce que les envisagerJe disais cela avec le plus gentil sourire et rire étouffé du monde, passant doucement ma main sur ma nuque comme un peu gêné du fond de ma pensé. Ce n’était pas comme si tout allait dépendre du fait qu’elle accepte ou non une demande mariage pour que nous puissions vivre au grand jour notre passion. C’était pourtant le seul moyen, à moins que je ne quitte l’Eglise ou ne fasse en sorte de devenir seulement diacre, mais je voulais pouvoir continuer de venir en aide à mes paroissiens.
C’est ensuite elle qui s’est allongé sur le dos, regardant fixement le plafond et les bras tendu en arrière. J’observait sa chevelure s’étalant doucement sur le lit, son corps se reposant enfin, sa robe soulignant particulièrement ses courbes flatteuses sous cet angle laissant peu de place à l’imagination. Elle n’avait jamais été autre chose qu’une sorte de bout de viande, un appât à vampire, un objet avec une destinée, une utilité seulement. C’était horrible et en même temps terrifiant de mon point de vue. Sur mes épaules reposerait peut être un jour tout le poid de devoir lui faire connaître un autre horizon et révéler en elle une sexualité inexistante pour le moment.
Ce fût évidemment à ce moment précis de tension qu’elle a choisi de me retourner ma propre question. Mais comment formuler la chose en étant le plus franc, sans lui faire peser le poid de son inexpérience à elle, ou passer pour quelqu’un de volage de mon côté.
Je bu d’un trait ma coupelle de sake pour me donner du courage pour ma réponse une fois encore, ce qui ne manquerait pas d’être perçu par Sumire.
Riku ▬ Je… je mentirai en niant le fait que j’ai connu plusieurs filles et femmes dans ma vie… ne serait-ce que du point de vue sexuel du terme. Mais personne depuis que je suis entré dans les ordres il y a quelques années.Son regard tourné vers moi n’était pas accusateur, bien au contraire, elle me retournais avec humour ma question tout en se doutant que j’en avais eu beaucoup. En tout cas c’est ce que son sourire m’évoquait.
Riku ▬ Après je n’ai pas collectionné les conquêtes pour autant, bien au contraire, je ne suis pas un cavaleur. Mais au gré de la vie, ici et là, oui j’ai pu accumulé pas mal d’expérience en la matière je dois bien te l’avouer… Je n’ai en revanche jamais réussi à créer une relation sentimentale plus puissante que celle d’une amitié à laquelle se rajouterait du sexe. Rien de comparable avec ne serait-ce que le début de notre relation d’aujourd’hui...Je suis allé me resservir du sake tout en prenant une brochette et en apportant une à Sumire qui était encore sur le lit.
Riku ▬ Tiens, si je continu à te faire boire sans manger, nous n’iront pas au bout de cette nuit ma chère Sumire...Dis-je avec un ton un peu taquin. Il ne faudrait pas que nous nous effrondrions sur les lits sans avoir fini de discuter tout les deux. Aussi je voulais relancer un peu le débat et la conversation, car une question brûlante voulait sortir depuis maintenant un moment.
Riku ▬ Dit-moi… est-ce que tu veux que nous dormions chacun dans un lit… ou… est-ce que tu souhaite que nous dormions ensemble en collant les deux lits ?
“Révélations”
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Jeu 29 Nov 2018 - 15:34
Il a bel et bien déjà une idée derrière la tête pour ce qui est de notre histoire de couple, mais préfère ne pas en parler immédiatement. Pourtant, je suis curieuse de connaître le fond de sa pensée sur le sujet, malgré ma compréhension sur son choix d'attendre. Notre histoire est juste naissante et je ne sais même pas moi-même comment va se passer cette situation. Alors de là à voir comment, sur le long terme, nous allons envisager de vivre notre amour au grand jour… C'est aller un peu vite en besogne. J'agite la tête en signe d'acquiescement et le laisse poursuivre.
Suite à mon retournement de questions, je le sens de nouveau stressé. Il se sent mal, car il est loin d'être aussi chaste que moi ? Cela, pourtant, ne m'étonnerait pas, il est tellement doux, avenant et beau, il doit sûrement avoir beaucoup de prétendante. Cette pensée me hérisse un peu le poil, je n'apprécie pas particulièrement l'idée d'imaginer une autre fille avec lui, mais je ne peux rien faire pour le passé, il est normal qu'il ait vécu en mon absence.
Il boit donc une longue gorgée de saké, au point de finir sa coupelle, il doit être vraiment mal alaise d'en parler. Je comprends qu'il n'a donc pas connu beaucoup de femme, quelques-unes, certes plus que moi, mais à vrai dire cela n'est pas bien difficile. Je me redresse pour être plus attentive à sa réaction et ses mots. Il n'est pas un coureur ça oui, je le crois bien, il n'en a pas l'air du moins, et n'a donc pas eu de relations sérieuses. Cela me rassure un peu, je n'avais pas envie d'entendre qu'il avait eu une longue histoire qui aurait fini malheureusement. Je ne sais pas pourquoi cette idée fait un pincement au cœur, mais ce n'est point le cas. J'eu donc un sourire soulagé.
Riku part se resservir du saké, prendre des brochettes et m'en apporter pour que je puisse éponger un peu l'alcool. Il n'a pas tord, je me sens un peu embrumé, et je ne veux pas que mes réactions soient dictées par la boisson. Je prends délicatement la brochette et commence à l'entame tout en le fixant du regard. Il semble tracassé par quelque chose et j'apprends rapidement que la question qui le turlupine est : “Comment allons-nous dormir ?”. J'avoue ne pas m'être posé la question et ne sais pas trop quoi en penser. Dormir directement ensemble, alors qu'on vient juste d'entamer notre histoire me semble un peu rapide, mais… nous n'avons pas non plus dormi dans la même salle jusqu'ici. Alors finalement, comment allons nous procéder ?
Sumire ▬ Je n'y avais pas pensé.Je pose mon index sur ma lèvre, pour signifier ma réflexion sur le sujet abordé, puis la tapote légèrement.
Sumire ▬ Je n'ai d'ailleurs pas de vêtements pour ce genre d'occasion, pas de pyjama pas de nuisette, je n'étais pas du tout préparer à ce que nous dormions dans la même chambre. Alors rapprocher les lits… Tu sais quoi Riku-kun ?Je prends un pose et lui arbore mon plus beau sourire.
Sumire ▬ À toi de choisir ce que tu préfères ! J'ai choisi de nous retrouver seul dans la chambre, choisi sur nous dormons proche ou non, et je te suivrais dans ton idée.Je me lève puis me place juste devant lui, la tête penchée, les mains liées dans le dos, laissant quelques mèches de cheveux tomber devant mon visage. J'attrape une mèche avec ma main droite avant de lui dire de manière délicate et amusée.
Sumire ▬ Le choix de Riku
Un petit rire mignon sort instinctivement.
“Le choix de Riku”
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Jeu 29 Nov 2018 - 21:36
Elle avait ce regard espiègle, celui à mis chemin entre la candeur de l’enfance et celui d’une femme malicieuse avec une idée derrière la tête. Elle me disait ouvertement qu’elle n’avait pas songé à cette idée, ce qui n’était pas étonnant, après tout, nous venions tout juste de ne faire plus qu’un couple maintenant. De fait, il était normal qu’elle n’ait pas pensé au fait de dormir tout les deux ensemble.
Le pire finalement était sa révélation. Elle n’avait pas prévu que nous partagions la même chambre à la base et n’avait pas prévu de quoi dormir en terme de vêtement. Cette nouvelle était terriblement troublante au demeurant mais révélait une chose des plus intéressante. Elle n’avait pas pour habitude de dormir habillée. Cette seule pensée était assez charmante que de l’imaginer dans son plus simple appareil avec seulement les couvertures pour la dissimuler. Toutefois, il ne fallait pas que je songe à cela car si nous rapprochions les lits, alors cela signifiait passer la nuit avec elle totalement nue à mes côtés. Ce n’était pas la tentation qui me questionnait alors, mais le fait de ne pas salir son honneur.
Elle se leva et se rapprocha de moi pour me répéter une nouvelle fois que c’était mon choix et seulement mon choix. Quoi que je choisisse, elle s’y plierait et sera en accord avec.
Riku ▬ Sumire-chan… c’est compliqué maintenant que tu m’a dit ça… je ne voudrait pas que tu te sente mal à l’aise à l’idée d’être nue avec moi dans la même pièce… alors dans le même lit...À ce moment-là, j’avoue que j’ai un peu prié intérieurement dans le but que le Seigneur me donne la force de faire le bon choix. Certes, il n’y avait pas de bon ou de mauvais choix, ce n’était pas comme si nous n’avions sans doute pas envie de passer plus de temps ensemble, mais le fait est qu’il y avait un gouffre entre le fait de discuter dans cette chambre, passer la nuit dans le même lit… et la passer dans le lit en étant nue de son côté.
Riku ▬ Tu.. tu sera nue tout de même… tu me dis cela avec tellement de désinvolture… alors qu’il y a encore peu tu était si gênée… Je ne veux pas te forcer à quoique ce soit. Si cela se trouve, nous pouvons demander à l'hôtel s’ils ont de quoi dormir à nous vendre...J’avais l’impression de perdre pied dans mes propres explications. Pour lutter contre ça, j’ai pris une petite lampée de sake à nouveau dans le but de me calmer. Je voulais beaucoup de chose avec Sumire, mais surement pas précipiter ces choses au point que cela ne cause du soucis à notre relation nouvelle.
Riku ▬ Je ne veux pas t’imposer quelque chose d’aussi important que dévoiler ton intimité… je tiens trop à toi pour précipiter les choses à ce niveau là.Je ne saurais même pas dire pourquoi j’ai dit toutes ces bêtises, sans doute l’alcool avait-il fini par faire son chemin et que je commençais à ne plus avoir les idées totalement claires. J’étais en train de parler pour ne rien, d’être totalement gêné par ce qu’elle avait dit, le choix que j’avais à faire, alors qu’il n’en était rien. Comment ai-je pu croire un seul instant que dormir nu était ce qu’elle avait sous entendu ? C’était n’importe quoi.
Riku ▬ Excuse moi Sumire-chan… je ne sais plus ce que je dis… nous pouvons parfaitement dormir habillé..Je me passais la main dans la nuque en signe de gêne totale et complète. C’était ahurissant que d’avoir dit autant de bêtise à la femme que j’aime. D’autant plus lorsque cela ne faisait maintenant qu’une petite heure que nous avions enfin sauté le pas. J’ai totalement pris mes rêves pour des réalité sur ce coup là, ou alors il valait mieux que j’arrête le sake pour ce soir.
Je me suis approché de la table pour prendre un bol de riz et y déposer quelques tranches de viandes qui avait été cuites et marinées avant de manger rapidement. Il me fallait me ressaisir un peu, je ne pouvais pas avoir l’air aussi bête après lui avoir montré autant de compétences dans la soirée. J’avais l’impression d’être aussi empoté qu’au jardin d’enfant…
Riku ▬ C.. collons les lits pour la nuit alors et dormons ensemble si tu le veux bien... Et si tu préfère avoir une tenue plus légère pour dormir, j’irai en acheter une à la boutique de l'hôtel, je ne doute pas qu’ils en ait.Voilà qui était bien mieux. Je commençais à retrouver mon calme et ma sérénité. Tout ce qu’il fallait que je fasse, c’était me concentrer, pas me détacher, mais rester calme et aborder la situation comme je le ferai pour n’importe quoi d’autre. Il ne faut surtout pas que je la laisse me mettre dans tous ces états, sinon, serait-je encore l’homme qu’elle aime ?
Je me suis approché de la table pour lui confectionner un petit bol tout en lui apportant des baguettes. Après lui avoir donner, je caresse délicatement sa joue gauche de ma main avant d’y déposer un tendre baiser.
Riku ▬ Il faudra tout de même s’organiser pour la douche de fait. Je te laisserai l’utiliser en première une fois que nous aurons fini de manger.Je retrouvais mon humeur un peu taquine, avec un ton assez sérieux ce qui faisait toute l’ambivalence de la phrase. Je redevenais maître de moi-même et la panique commençait à s’éloigner doucement, me permettant de retrouver un peu d’humour dans tout ça. J'espérai tout de même qu’elle ne me tiendrait pas trop rigueur de mon égarement.
“Verra, verra pas.”
© Etilya sur DK RPG
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Mar 18 Déc 2018 - 16:58
Ma proposition de le laisser faire son choix pour les lits eu l'air de le faire totalement perdre pied. Il est paniqué et paraît persuadé que j'insinue que je me dévêtirais totalement pour cette nuit. Comment peut-il imaginer une chose pareil ? En aucun cas je proposerai cela, et sûrement pas après lui avoir demandé de choisir comment nous allions dormir. Je lui ai pourtant expliqué que je n'ai jamais eu de rapport intime avec un homme, aucun homme n'a jamais eu le droit de me toucher, alors pourquoi voudrais je aller aussi vite ?
Je l'observe, continuer à s'enfoncer dans son idée, puis finit par le voir réaliser à quel point il s'est fourvoyé sur mes propos. Bien sûr que je peux dormir habillé ou un peu moins dévêtu mais sûrement pas totalement nue. Pas tout de suite, le temps viendra où cela arrivera sûrement avec lui mais pas dans l'immédiat.
Sumire ▬ Je suis une geisha, pas une catin, tu penses bien, Riku-kun, que je ne vais pas te dévoiler mon corps aussi vite et aussi facilement, surtout après toutes ses années d'abstinence.Ai-je ajouté avec un petit sourire amusé, suivi d'un soupir rassuré. Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il réagisse de la sorte.
Je le vois se redresser, puis se diriger vers la table, sur lequel est entreposé la nourriture, pour se prendre un bol de riz et un peu de viande. Il doit pensé être trop alcoolisé et avoir mal réagi à cause du saké, ce que je suis entrain de penser justement. C'est alors qu'il se décide enfin, il choisi que nous collions les lits pour cette nuit. Nous allons donc dormir coller l'un à l'autre. L'idée me provoque un léger frissons dans le bas de la colonne vertébrale. Puis me propose de m'acheter un vêtement pour la nuit ce que je refuse immédiatement d'un signe de main.
Sumire ▬ Ne t'inquiète dont pas pour cela, j'ai bien assez de couche sous ce genre de vêtement pour pouvoir me mettre dans une tenue légère sans pour autant être dénudé.Je lui souris délicatement pour le rassurer et l'aider à se détendre, puis il lance immédiatement le sujet “douche” tout en s'approchant de moi avec un bol de riz et me caressant délicatement la joue. Je pose ma main sur la sienne, contre ma joue puis souris timidement.
Sumire ▬ Les femmes d'abord, comme on peut dire très cher n'est ce pas ?Ai-je répondu, suivi d'un clin d'œil puis ensuite me redresser sur le lit, détacher mes cheveux en retirant le pique, prend le temps de manger le riz apporté, puis me lève pour me diriger vers la salle de bain.
Je rentre à l'intérieur, puis referme la porte coulissante derrière moi pour m'appuyer contre elle, une main posé sur ma poitrine. Je sens mon cœur s'affoler, ma main tremble légèrement, nous allons dormir coller l'un contre l'autre ! L'idée est agréable et à la fois effrayante, je ne sais pas comment je dors, si je ronfle, si je bouge beaucoup, si je prends de la place… J'ai peur de la gêner.
Je fini par me déshabiller entièrement et me diriger vers le bain. Un bain typiquement japonais, le genre de bain où on se lave avant d'y entrer et de s'y détendre. Je le laisse alors couler, vérifiant la température qui me conviendrait. Je fini par me l'avais à côté de la baignoire, observant par la même occasion le moindre des détails de mon corps. Tous ces tatouage dessiné de ma main qui partent un par un, je repense à la proposition passée de Riku, me faire tatouer pour de vrai. L'idée me plaît vraiment, mais j'ai peur de ne plus pouvoir avoir la joie de dessiner, de peindre mon corps. Et si je ne faisais qu'un ou deux petits tatouage ? Cela ne m'empêchera pas de peindre par la suite.
Mon corps est propre, j'entre donc enfin dans le bain pour m'y détendre et repenser à la réaction de Riku. Il devait être définitivement embrumé par l'alcool, c'est impossible que mon Riku puisse penser ainsi de moi.
Après quelques longues minutes passées dans le bain, mes muscles totalement détendu, je fini par en sortir et me rhabiller avec seulement le dessous de mes vêtements, sans ceinture, sans décore. Je me sens légère et à la fois un peu gêné de sortir vêtu de cette manière. Je laisse le reste de mes habits et déco sur le coin de la salle, plié soigneusement, puis ressort, les deux bras croisé contre mon torse, sous la poitrine, me dirige vers le lit, puis m'assois dessus en tailleur, rougissante de le regarder droit dans les yeux, sans aucun artifice, sans maquillage, ni peinture, ni décore.
“À nue, sans artifice”
© Etilya sur DK RPG
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Mar 18 Déc 2018 - 19:08
Mon dieu, une catin, elle ? Je m’en voulais soudainement qu’elle ait pu penser que c’était ce que j’avais insinuer sur elle dans ma maladresse. Il faut dire que j’étais nerveux avec elle sans pour autant vraiment parvenir à m’expliquer les raisons de cela. L’alcool n’avait pas aider, je n’étais pas vraiment embrumé, mais j’avais sans doute compris de travers ce qu’elle avait dit à cause de lui.
Riku ▬ Que Dieu me préserve d’un jour sous entendre que tu puisse être une femme de joie... Je m’en veux déjà que tu ait pu penser cela.Elle avait rassuré ma bêtise en me confiant qu’elle avait beaucoup de couches de vêtement sur elle, ce qui lui offrait une liberté de choix de se dévêtit pour n’être qu’en dessous de geisha. J’avoue que j’ai nourri sur l’instant quelques réserves sur mon choix, et si elle pensait de moi que j’étais devenu quelqu’un prompt à vouloir la mettre dans mon lit dans le seul but de pouvoir… non il ne valait mieux ne pas penser à ce genre de choses.
Elle avait convenu de passer la première à la douche, ce à quoi j'acquiesçai bien volontier. De toute façon, elle serait passé à la douche en première quoi qu’il en soit, ne serait-ce que par galanterie. Elle était parti dans la salle de bain tout de suite après pour aller prendre son bain ou sa douche. J’entendis l’eau se mettre à couler et étouffer doucement le bruit des vêtements glissant couche après couche et l’effeuillant lentement. Je pouvais presque m’imaginer la scène, mais je préférai m’abstenir et prendre un autre bol de riz et de la viande afin de reprendre un peu plus mes esprits.
Le temps qu’elle fût parti, j’ai bouché les lits pour les mettre l’un contre l’autre et refaire ceux-ci avec des draps pour lit double que j’ai trouvé dans l’un des placard à côté des lits. Une fois cela fait, j’ai décidé de préparer un bol tout spécialement pour Sumire et le laisser sous cloche pour ne pas trop qu’il se détériore. J’ai ensuite entendu l’eau s’arrêter de couler et le son de son corps s’immergeant dans le bain. J’avais assurément un peu de temps devant moi, alors j’ai décidé de pratiquer quelques étirements. Je me suis suspendu à la tringle de rideau dans le but d’effectuer quelque tractions afin de réfléchir un peu sur la bêtise dont j’avais pu faire preuve devant elle et me détendre un peu. C’était toujours très cathartique de faire quelques exercices physique pour que le corps et l’esprit s’accordent à nouveau.
Elle finit par sortir de la salle de bain, apprêtée sans aucuns artifice et en dessous de robe comme elle l’avait dit avant. Je ne su trop comment réagir sur le coup, ne laissant juste échappé qu’un simple..
Riku ▬ Tu es magnifique...C’était vrai, mille fois trop vrai. Elle était d’une beauté époustouflante avec ses robes, son maquillage et ses peintures, mais sa beauté naturelle était tellement d’une autre nature. Une fleur n’avait après tout besoin que de ses pétales pour être belle et bien pour Sumire c’était exactement la même chose. J’étais sous le charme de la voir au naturel, sans aucun artifices d’aucune sorte. Je me suis approché d’elle pour l’embrasser tendrement.
Riku ▬ Tu es radieuse sans aucun de tes artifices, j’espère pouvoir te voir aussi souvent comme cela que comme tout à l’heure.J’esquissai un sourire appuyé tout en lui donnant son bol pour qu’elle puisse commencer à se restaurer quelque peu. Après quoi, je suis entré dans la salle de bain.
Une fois à l’intérieur, je vis dans un coin de la pièce les affaires de Sumire, soigneusement pliés. J’ai commencé à me dévêtir et à plier méthodiquement mes affaires exactement comme elle avant de les placer à côté de ceux-ci. J’ai commencé à me nettoyer avec soin tout en pratiquant à nouveau quelques étirement qui furent les bienvenus. Après une longue journée de train, une nuit de chasse infructueuse, une petite session de parcours urbain et ma maladresse avec Sumire, j’étais vraiment tendu. Quelques abdos et pompes allaient me faire réfléchir un peu avant ces étirements.
Je me suis ensuite glissé dans le bain et que ce fût bon. Je ne comprenais pas comment les occidentaux ne pouvaient pas faire ça aussi souvent que possible. C’était de loin le meilleur moment de la journée pour quiconque avait longuement travaillé. J’étais là, à réfléchir dans mon bain, le laissant me dénouer tous les muscles fraîchement étirés. Mes pensées se sont soudainement mises à me faire imaginer Sumire auprès de moi dans ce bain, signe qu’il était définitivement temps de sortir de celui-ci pour aller manger et dormir ensuite.
Je suis sorti de l’eau, m’essuyant soigneusement avec une serviette que j’avais apporté avant d'enfiler un kimono de soirée sous lequel j’avais passé un pyjamas de nuit, avant de retourner dans la chambre auprès de Sumire. Je n’avais pas attaché mes cheveux en natte à l’arrière comme à mon habitude, préfèrent les laisser livrés à eux-même. On pouvait ainsi voir à quel point mes cheveux pouvaient être long à l’arrière, tombant pratiquement au milieu du dos.
“Seul à Seul”
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Mar 15 Jan 2019 - 13:37
Comme un souffle involontaire, Riku me complimente instinctivement, à la suite de ma sortie de la salle d’eau, précisant qu’il me trouve magnifique. Il apprécie apparemment me voir sans aucun décor même si pour ma part cela me donne l’impression de m’être totalement mise à nue physiquement et mentalement. Riku, attentionné comme à son habitude, me tend alors un bol de riz avec quelques morceau de poissons pour me sustenter. Je n’ai pas particulièrement faim juste après ce délicieux bain dont j’ai profité de chaque bulles en sa surface, mais je prends malgré tout avec plaisir cette nourriture, profitant de sa gentillesse et de son regard qui en dit long sur ses pensées vis à vis de ma tenue actuelle. Je rougis et souris légèrement à son dernier compliment.
Sumire ▬ Hey bien mon chère Riku, je pense qu’il y aura beaucoup d’autres opportunités pour me voir “comme tout à l’heure” et pourquoi pas, très prochainement, comme je suis maintenant.Ai-je ajouté avec un large sourire, montrant à quel point sa remarque me va droit au coeur.
Je m’assoie par la suite les lits qu’il avait rapproché pendant mon bain ainsi que redrappé et habillé pour notre futur nuit. Riku se retire alors pour prendre son bain à son tour, pendant que je me retrouve à présent seule avec mon bol de riz dans la main, hésitant à en prendre quelques bouché avant le couché. Je le pose sur la table de chevet à côté du lit, puis repense à toute cette histoire de vampire tuant les jeunes prostitué, me demandant pourquoi ? était-il affamé ? a-t-il était manipulé ? ou est-il simplement un fou assoiffé de sex et de sang ? Je prend une grande inspiration essayant de me détendre et de me préciser en mon fort intérieur que nous aurons le fin mot de l’histoire, sûrement très prochainement.
Après quelques minute de réflexion je fini par m'étendre sur toute la longueur du lit, en travers, sur le dos, laissant voler ma longue chevelure en arrière et s’étaler par la suite sur toute une partie du lit. Ces cheveux son vraiment gênant quand ils sont laissés à une certaine liberté, mais tellement beaucoup à regarder, avec toutes ces nuance de marron foncé à noir, et toute leur brillance qu’il m'a été permis de leur donner grâce à de nombreux produit de soin. J’attrape une mèche du bout des doigts pour la regarder et la caresser, toujours aussi doux, c’est parfait, au moins, malgré toute cette histoire je n’ai rien perdu de la beauté de mes cheveux. Je m’inquiète vraiment de paraître la plus pour cette soirée, pourtant je n’ai rien à ajouter pour l’avoir. Il m’aime clairement et me dévore du regard à chaque minute qu’il m’offre, ce qui est assurément réciproque. Je me pince les lèvres et sourit en repensant à ce torce nue que j’ai entrevue plus tôt dans la journée lorsque nous nous sommes préparé pour notre mission. Un corps si bien forgé par le sport et le travail aillant l’air si doux et délicat à la fois, j’ai tellement envi de le toucher, de le caresser, mais je ne dois pas aller si vite en besogne.
Je me retourne sur le ventre entraînement une partie de mes cheveux avec moi, finissant par me recouvrir entièrement comme une couverture de soie noir, les mains sous mon menton, je ramène alors mes jambes dans mon dos pour les faire aller et venir chacun à leur tour en attendant que l’objet de ma convoitise me revienne, ce qu’il ne tarda pas à faire. J’entends la porte s’ouvrir de nouveau mais n’ose pas tourner le regarde immédiatement dans sa direction. Je souris légèrement, ferme les yeux et essaie de l’imaginer s’approcher de moi pour écarter délicatement une mèche de cheveux cachant mon visage. Je fini malgré tout par me tourner vers lui, j’ai vraiment envi de le regarder, je n’arrive pas à m'empêcher.
Sumire ▬ Que souhaite-tu faire à présent ? allons nous dormir immédiatement ou discuter encore un peu ?Je me redresse, approche ma main de lui, et lui caresse le visage pour glisser ensuite ma main dans ses cheveux enfin détaché, me permettant de profiter de leur douceur également, puis je me décide à l’embrasser de nouveau tout en prenant son visage dans mes mains, caressant celui-ci, puis redescendant l’une de mes deux mains dans son cou. Je ne sais pas ce que je veux par la suite pour cette soiré, mais ce dont je suis certaine, c’est que je le veux lui, pour la suite, et que je ne veux plus jamais le perdre de vu.
“Que nous réserve la suite ?”
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Mar 15 Jan 2019 - 22:26
Le temps m’avait semblé bien long dans ce bain finalement, en comparaison des moments passés près de Sumire qui étaient si fugaces. Lorsque je suis retourné auprès d’elle, elle était allongée sur le ventre en travers des deux lits n’en formant plus qu’un. Ses jambes montées en l’air, comme une jeune fille réfléchissant sur tout un tas de sujet. Cela ne me laissait que peu de place à l’imagination, ses jambes si fines et belles se dévoilant à moi. Je ne pu m’empêcher de penser à quel point je pouvais être un homme chanceux d’avoir attiré dans ma vie une femme aussi magnifique à chaque instant de sa journée, mais surtout à l’esprit aussi vif. Toutefois, ce serait mentir que de dire qu’à ce moment précis c’était à son esprit que je pensais. Ses cheveux étaient si beaux et avaient l’air si doux que c’était dur de résister à l’envie d’écarter une mèche pour découvrir son visage lorsqu’elle s’est retournée vers moi.
Je vis tout de suite qu’elle avait à peine touché à son bol, sans doute à cause d’un manque évident d’envie de manger. Nous avions déjà bien grignoter avant de monter dans la chambre et commander à manger avait été de ce fait bien superflus et engendrait du gaspillage.
Elle s’est ensuite redressée pour me caresser le visage tendrement. Sa peau était si douce au contact de la mienne qu’il y avait quelque chose de terriblement enivrant dans ce geste pourtant anodin. Je plongeais mon regard dans le sien, me perdant dans le temps jusqu’à ce qu’elle décide de m’embrasser. Je n’avais finalement pas bien eu le temps de répondre à sa question, préférant me laisser porter par son engouement pour un baiser passionné. Je la basculait en arrière, la faisant se coucher sur le dos en travers du lit encore une fois sans pour autant cesser de l’embrasser. Tout ce qui comptait vraiment était l’instant que nous vivions à ce moment-là. Il n’y avait que nous, notre couple qui pouvait avoir de l’importance. C’est avec ces baisers que nous scellions une promesse tacite de ne jamais se perdre de vue comme avant.
Lorsque j’eus relâché ce baiser fougueux, je plongeais mes yeux dans les siens. Cet instant était si intense et en même temps si banal. Je lui souris tendrement.
Riku ▬ Je pense qu’il est temps de prendre un repos bien mérité ma tendre Sumire..Tandis que je disais cela, je la laissais se glisser sous les couvertures de ces lits très occidentaux. J’allais ranger rapidement ce que nous n’avions pas mangé et le mettait dans le couloir pour que le service d’étage le prenne avant d’éteindre les lumières.
Je vins m’installer auprès d’elle dans le lit tout en passant doucement mon bras au dessus d’elle sans aller jusqu’à risquer de toucher quoi que ce soit de dérangeant. Je voulais qu’elle puisse s’endormir doucement avec le sentiment d’être protégée et la certitude que je serais toujours là pour elle.
“Il est temps de dormir”
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