Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Invité
Invité
Lun 11 Fév 2019 - 15:41
Mon amie était bien perspicace et c’était de loin à la fois sa plus grande vertu et son plus grand défaut, car être trop perspicace avec moi était quelque chose que j’avais en horreur. Au bien entendu c’était surtout grâce à ses sorts qu’elle arrivait à être aussi douée, mais je n’aimais pas trop le fait de me retrouver dans la situation de l’arroseur arrosé. Je passais mon temps à lire la mémoire immédiate des gens pour savoir ce qu’ils pensent, mais je détestais qu’on applique cette idée à ma personne pour avoir un ascendant.
Bien que je pensais qu’elle avait cessé de faire cela pour l’heure, je vis à quel point elle était tout de même douée pour me sonder. Je ne tenais pas le moins du monde à aller voir Matthew… enfin John comme il se faisait appeler maintenant. Il était hors de question que j’aille le voir dans cette état de vulnérabilité extrême.
J’esquissais un sourire gênée lorsqu’elle en vint à parler de ma délicatesse légendaire. Il est vrai que d’ordinaire, je n’avais pas pour habitude de m’excuser tout court. Je venais parfois à me dire que j’étais sans doute dépourvue de beaucoup de qualités que les gens normaux avaient par défaut avec leurs amis. Avec d’autres personnes, je ne me serais jamais excusée de la sorte, mais en même temps, je ne serais pas allé voir d’autres personnes. Eiko était la seule à pouvoir me comprendre, plus que grâce à ses pouvoirs, j’ai toujours senti dans mon apprenti, ma protégée, qu’il y avait quelque chose, une part sombre en elle qu’elle ne révélait à personne. Par amitié, je m’étais toujours gardé d’aller chercher dans sa mémoire même si un jour où l’autre, cela finirait par arriver sans aucun doute.
Irina ▬ Ne t’en fais pas… cet égarement n’est que passager.Je me levais pour réajuster ma tenue actuelle maintenant que j’avais enfin les idées claires. Après avoir séché mes cheveux, je pris le temps de les mettre en un chignon serré dans le but qu’ils ne fassent pas n’importe quoi. Je prêtais une oreille attentive à l’intérêt que porta Eiko sur la mention des changelins. Bien entendu, tout amie aurait demandé si j’avais été au courant du fait que le père de mes enfants fût un changelin ou de savoir si ma fille actuelle en était une. Je n’ai pas vraiment compris sa question donc, comme si elle avait confondu les pères. Elle devait pourtant se souvenir de mon mari et père de Tomoe, qui était un sentinelle pour l’Enclave, bien que doublé d’un traître. J’hésitais donc à répondre directement à sa question de façon terre à terre, car au mieux, elle avait confondu à cause de la fatigue et au pire elle se demandait si ma fille mettrait en péril le secret de notre existence.
Irina ▬ A l’époque où j’ai connu Matthew… je n’avais pas pour habitude comme aujourd’hui de lire la mémoire immédiate des gens ou de fouiller l’ensemble de leur vie. Donc non, je n’en savais rien. Pour ta question sur Tomoe… je vais faire comme si tu étais fatiguée, car tu sais bien qui était son père et ce que j’ai fait de lui...Elle évoquait une chose intéressante en tout cas. Si on en suit les codes qui régissent l’Enclave, il était de mon devoir de faire part de ce que j’avais appris hier grâce à ma fille, mais toute information d’importance comme l’existence des changelins devait être communiqué. Rien n’obligeait Eiko de le faire, mais le sens du devoir civique aurait voulu qu’elle le dise. Son secret était pour moi la meilleure des consolations, car j’aurais toute la latitude de faire l’annonce comme je l’entendais. Je n’ai pas d’obligations en soi non plus à dire vrai, car l’Enclave est déjà au courant pour l’existence des changelins et de ce pub qu’a ouvert Matthew. Je me demande même si Thomas ne s’est pas déjà rendu là-bas pour l’occasion de l’ouverture de celui-ci.
J’avais fait part à la Sagesse de l’existence de ce lieu qui allait ouvrir à l’époque où je lui ai fait part du savoir que j’avais sur la nature de son frère.
Irina ▬ Ne t’en fais pas, l’Enclave est déjà au courant pour les changelins. Tout le reste est du domaine familiale, j’aurais donc un peu de latitude pour voir venir.Eiko était de retour en ville depuis longtemps maintenant, mais nous ne nous voyions que peu malgré tout, la cause était notamment tout le merdier qui pleuvait sur la région à cause des lycans. Toutefois, je commençais à cerner le personnage et ce qu’elle avait pu faire durant ces derniers mois. Son avertissement était donc totalement énigmatique. Elle savait bien à quel point je pouvais être prudente et patiente et il n’était pas hors de toute possibilité qu’elle s’attende prochainement à une autre relance de ma part pour la faire revenir au service de l’Enclave.
A la vue de sa réaction, totalement impassible, je savais bien donc que les changelins étaient du domaine du connu de son point de vue malgré que l’infos ne soit pas retomber de l’Enclave. Avec son activité de privée, je ne doutais donc pas qu’en se penchant sur l’affaire des lycans elle soit tombée sur des changelins sans aucuns doute. Elle ne tardera pas à me le faire savoir sans doute lors d’une prochaine conversation que nous aurons, dans un meilleur cadre. Toutefois, j’étais circonspect à l’idée qu’elle ait connaissance d’une chose que j’ignorais sur la région ou un quelconque danger pouvant m’atteindre.
Irina ▬ Selon toi, je devrais me montrer vigilante vis-à-vis d’une chose en particulier ?
“Surprise d’outre tombe”
© Etilya sur DK RPG
Eiko Tsukishima#99998#99998#99998#99998#99998#99998
Sorcier Sang-pur - Spécialiste
Race : Sorcière Sang Pur
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Lun 4 Mar 2019 - 22:46
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
Eiko lâcha un lourd soupire avant de laisser ta tête tomber en arrière sur le sofa, méditant sur la dernière question du Secret. La sorcière n’appréciait guère ce genre de situation mais elle n’avait d’autres choix que d’être honnête et sincère envers son amie après tout. Cette dernière voulait son avis, elle n’allait donc pas se gêner pour le lui donner.
Eiko ▬ Tu ne m’as pas comprise. Pour ta fille. Je sais parfaitement ce que tu as fait à son paternel, justement.C’était clair, au fond, Eiko se demandait simplement si la jeune fille, malgré les raisons de sa mère, ne lui en voudrait pas. La détective était bien placée pour connaître les sentiments contradictoirs que l’on peut ressentir pour un parent. Elle-même avait dû lutter, des années durant, contre la colère et l’amertume qui rongeaient son coeur, à l’endroit même où devait naturellement reposer l’amour d’une enfant pour ses parents. Aimer. Eiko avait-elle seulement éprouvait un jour un quelconque attachement sincère et vrai pour son père ou sa mère? Certainement que non. C’est un jeu facile de faire semblant d’aimer quelqu’un.
Eiko ▬ Pour répondre à ta question. Je te conseillerais en effet de faire attention. L’Enclave, les changelins. Evite de te retrouver entre deux feux. Toi, ou bien ta gamine et ton Matthew ou ton John qu’importe comment tu l’appelles désormais. Juste, ne fonce pas être baissée. Je te connais alors garde les pieds sur terre et n’agit pas sous le coup de l'impulsion. Protège toi, ne laisse pas ses émotions te guider. Ne crois pas que tu pourras te pointer ici à chaque fois que tu devras être consoler.Incapable, volontairement ou non, de simplement exprimer son inquiétude, la sorcière se faisait incisive, presque blessante et distante envers sa blonde amie. Mais elle devait la mettre en garde. Depuis plusieurs semaines, la sorcière avait un mauvais pressentiment. Beaucoup trop de vampire au sang pur s’étaient réuni sur le territoire japonais, était-ce la cause ou la raison de la multiplication d’incident avec des lycans, cela elle n’en pouvait être certaine. De plus en plus de changelins émergaient aussi, certains moins vigilants que les autres, et un bon nombre de sorciers attendaient de dévoiler leur non disparition. Rien ne laisser rien paraître mais Eiko aimait le dicton : ne jamais se fier aux apparences.
Eiko ▬ Ecoute. Tu le sais autant que moi, il y a quelque chose, là dehors - la sorcière tourna son minoi vers la fenêtre en face d’elles, le geste las - qui se prépare alors veille sur les tiens. Qu’ils ne fassent pas de vagues. Surtout ta gamine, l’Enclave va s’en servir contre toi un jour, alors… Fais ce qu’il faut pour éviter tous ces emmerdements.Une leçon qu’elle aurait dû apprendre elle-même il y a bien longtemps. Elle devait voir la vérité en face, ces emmerdements à elle n’étaient plus très loin et malgré ses grands airs, le crainte de perdre son frère la rongeait de jour en jour. Elle ne pouvait plus faire machine arrière.
Eiko ▬ Ne te lance pas là dedans si c’est pour venir dans mes pattes en chouinant dans six mois parce que ça tourne mal.Après cette dernière remarque assassine, la sorcière s'allume une cigarette, refoulant sa propre colère. Bon sang, Irina avait le chic pour la mettre dans tous ses états, n’importe quand.
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 4 Mar 2019 - 23:30
J’avais mal compris mon amie en effet. Elle s’inquiétait surtout de la façon dont ma psyché allait pouvoir encore flancher si tout ne se passait pas bien avec ma fille. Ce qu’elle ne voyait pas pour le coup c’était que mon état pathétique était davantage dû au contrecoup de toutes ses années à m’en vouloir plus qu’à cause de ce qui s’était passé lors de nos retrouvailles. Bien entendu, je savais bien qu’elle ne me contacterait pas pour le moment, le temps de mettre de l’ordre dans sa tête. J’avais détruit l’image que ma fille se faisait de sa vie toute entière en une seule nuit et c’était maintenant un champ de ruine dans son esprit.
C’était pertinent de sa part que de soulever le cas du père de Tomoe car j’avais laissé cet homme en vie dans un état des plus pitoyable et abominable. Si ma fille apprenait l’état dans lequel se trouvait son géniteur, elle ne me le pardonnerait sans doute jamais ou me verrait comme un véritable monstre.
J’avais suivi Matthew depuis que je l’avais repéré le mois précédent et depuis j’avais accumulé pas mal de donnée sur les changelins depuis l’ouverture récente de ce pub.
C’était pertinent de sa part que de soulever le cas du père de Tomoe car j’avais laissé cet homme en vie dans un état des plus pitoyable et abominable. Si ma fille apprenait l’état dans lequel se trouvait son géniteur, elle ne me le pardonnerait sans doute jamais ou me verrait comme un véritable monstre.
Irina ▬ Pour l’instant, elle ne m’a pas demandé ce qu’il était advenu de son père. Pour tout dire, je pense que je ne lui dirai pas. Elle n’a pas besoin de savoir dans quel état il se trouve. Tout ce qui compte c’est que la Justice l’avait déclaré coupable et condamné à mort sur le territoire. Je n’ai fait qu’accepter de remplir cette mission par delà les limites de notre Enclave.Ne pas foncer tête baissée… Voilà une idée intéressante venant de la sorcière qui a dénoncé au Secret une humaine témoin d’un duel de mage. Se rendait-elle compte d’à quel point elle avait elle même été l’esclave de ses sentiments en faisant croire à cette humaine que son Shinji était mort dans le seul but de tuer dans l’oeuf leur relation ? Il était évident que le mal être de mon amie depuis quelques années était dû à cela.
J’avais suivi Matthew depuis que je l’avais repéré le mois précédent et depuis j’avais accumulé pas mal de donnée sur les changelins depuis l’ouverture récente de ce pub.
Irina ▬ Pour les changelins, le risque est faible de se retrouver entre deux feux. Garde ça pour toi, mais officiellement après la dernière réunion de l’Enclave, nous avons décidé de renouer contact entre nos deux cultures. D’ici peu de temps… il n’est pas à exclure que les anciens rituels pour faire d’un changelin un familier ressortent du placard. Avec la crise actuelle, nos deux espèces ont besoin de renouer de tels liens pour survivre.Je pris un air tout à fait sérieux pour lui montrer que j’avais totalement repris le contrôle de moi-même. Je ne doutais plus de ma capacité maintenant à faire face et à gérer mes sentiments comme je savais le faire.
Irina ▬ Ne t’en fais pas pour mes émotions. Cette faiblesse exceptionnelle n’est pas prêt de se reproduire maintenant. J’avais besoin de ton franc parler pour faire le point.Il y avait quelque chose d’amusant en fin de compte dans ce qu’elle me dit. Je n’ai même pas pu me retenir de rire au éclats pour le coup, chose qui était plus rare qu’une aurore boréale au Japon. J’en avais les larmes aux yeux tant soudainement j’étais pris d’un fou rire. J’essayais d’imaginer l’Enclave utiliser ma fille contre moi dans cette histoire alors qu’elle était la meilleure amie du frère de la sagesse et une chouchoute aux yeux de notre nouvelle Ruse. Avec trois enclavistes sur les neuf qui étaient dors et déjà positionnés comme des protecteurs pour ma gamine, elle ne courrait aucun risque. Cette petite avait le chic pour s’attirer des ennuis ou flirter avec eux, mais elle avait un talent rare pour s’attirer l’amitié de tous ceux qu’elle rencontrait. En étant amie avec Zuko et cette Farah et sous la surveillance de Matthew, c’était comme si les changelins étaient déjà tout désignés pour être des protecteurs supplémentaires.
Irina ▬ Ne t’en fais pas pour elle et moi à ce niveau là. S’il y a des problèmes de l’Enclave à mon encontre, ce sera plutôt pour le problème que soulève mes actes contre Alyssa O’Brien.Je repris mon souffle après cette hilarité soudaine pour adopté à nouveau un ton des plus sérieux. Elle avait peur de quelque chose. Peut-être que les disparitions à cause des lycans infectés l’inquiétait un minimum, ne serait-ce qu’en sachant son frère sur cette enquête ou à patrouiller dehors. J’affichai même un sourire taquin.
Irina ▬ Revenir pleurer dans tes pattes n’est pas en projet, mais peut être que ce sera toi la prochaine fois. Shinji patrouille tous les soirs. Combien de temps lui faudra-t-il pour trouver sa belle et comprendre la vérité ?Je me suis joins à elle en allumant une cigarette. Je ne la toisais pas du regard, je ne me serais pas permise cela. Elle avait fait un mauvais choix pour de bonnes raisons selon elle. Un peu comme moi avec mes filles. Aujourd’hui pour elle comme pour moi c’était le retour du boomerang et nous n’avions pas anticipé son mouvement.
Je suis pratiquement certaine qu’elle a été en contact avec la Sagesse. Ce n’est qu’une question de temps pour qu’on ne fasse le lien avec moi et par extension avec toi tu ne crois pas ? Dans quel état seras-tu le jour où il viendra de demander des comptes ?
Irina ▬ Je ne te jette pas la pierre, mais peut-être que pour éviter le déluge de merde qui se prépare, nous devrions prendre les devants et les réunir nous-même pour éviter les reproches.
“Et Shinji dans tout ça ? ”
© Etilya sur DK RPG
Eiko Tsukishima#100175#100175#100175#100175#100175#100175
Sorcier Sang-pur - Spécialiste
Race : Sorcière Sang Pur
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Lun 1 Avr 2019 - 22:35
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
Plongée dans un profond silence, Eiko écoutait et observait son indésirable invitée avec attention, sa cigarette fermement pincée entre ses doigts. Maudite femme soit-elle. C’était comme si son mépris s’était transformé en quelque de chose moins agressif envers son instructrice de toujours. Faiblesse. Bien qu’elle faisait tout pour l’ignorer, la sorcière savait que sa blonde amie était, différemment, tout aussi importante que Shinji pouvait l’être. Face à cela, son visage resta impassible, concentré que le présent.
Le mensonge par omission. C’était une méthode très pratiquée par la détective. Et puis ne pas dire la vérité et mentir sont deux chose bien distinctes. Eiko concevait donc que son mentor décide de taire certains secrets à sa progéniture. Un court instant, la japonaise s'interrogeait sur cette Tomoe, imaginant alors une mimi Fujibayashi-sensei. La mère était déjà exceptionnellement… elle, alors sa fille… Un jour peut-être, Eiko finira par s’approchait réellement de cette adolescente pour assouvir sa curiosité. Le hasard voulu que la sorcière ne poursuivent ses pensées, l’annonce faite par la russe lui arracha son masque et laissa s’échapper sa surprise.
Renouer avec les changelins? Certes, leurs sangs n’étaient pas très différents mais Eiko n’avait jamais vraiment aimé ces histoires de familiers. Cette empreinte indélébile marquée au fer rouge sur l’âme du sorcier comme du changelin était une malédiction, similaire aux sentiments affectifs. Une fausse bonne idée, d’après la Tsukishima mais elle ne partagea pas ses pensées, une fois encore.
Elle grimaça, cependant, détournant son visage à la mention de l’humaine adorée de son frère. Malgré la distance qu’elle tenait entre elle et Le Secret, chacuns de ses mots étaient semblables à de légers coups de couteaux, suffisamment douloureux sans pour autant faire de dégâts. La détective était on-ne-peut-plus d’accord avec son amie. Sur tous les points, aussi difficile cela puisse être difficile à admettre. Qu’importe leurs plans, Shini et son humaine finiront par se retrouver alors… autant garder un minimum de contrôle avant de finir dans un état similaire à celui d’Irina-san ce soir.
Le mensonge par omission. C’était une méthode très pratiquée par la détective. Et puis ne pas dire la vérité et mentir sont deux chose bien distinctes. Eiko concevait donc que son mentor décide de taire certains secrets à sa progéniture. Un court instant, la japonaise s'interrogeait sur cette Tomoe, imaginant alors une mimi Fujibayashi-sensei. La mère était déjà exceptionnellement… elle, alors sa fille… Un jour peut-être, Eiko finira par s’approchait réellement de cette adolescente pour assouvir sa curiosité. Le hasard voulu que la sorcière ne poursuivent ses pensées, l’annonce faite par la russe lui arracha son masque et laissa s’échapper sa surprise.
Renouer avec les changelins? Certes, leurs sangs n’étaient pas très différents mais Eiko n’avait jamais vraiment aimé ces histoires de familiers. Cette empreinte indélébile marquée au fer rouge sur l’âme du sorcier comme du changelin était une malédiction, similaire aux sentiments affectifs. Une fausse bonne idée, d’après la Tsukishima mais elle ne partagea pas ses pensées, une fois encore.
Elle grimaça, cependant, détournant son visage à la mention de l’humaine adorée de son frère. Malgré la distance qu’elle tenait entre elle et Le Secret, chacuns de ses mots étaient semblables à de légers coups de couteaux, suffisamment douloureux sans pour autant faire de dégâts. La détective était on-ne-peut-plus d’accord avec son amie. Sur tous les points, aussi difficile cela puisse être difficile à admettre. Qu’importe leurs plans, Shini et son humaine finiront par se retrouver alors… autant garder un minimum de contrôle avant de finir dans un état similaire à celui d’Irina-san ce soir.
Eiko ▬ Tu as raison, Sensei.Sa voix, presque étouffée par la fumée toxique et l’inquiétude la trahissait. Elle tourna de nouveau son minoi vers la sorcière de l’Est, un nouveau masque sur ses traits. La vulnérabilité.
Eiko ▬ Ne crois pas que j’ignore les risques que tu as pris pour moi.Abandonnant sa cigarette à moitié consommée dans le cendrier, la jeune femme à la chevelure de jais lâcha un profond soupire avant de s’enfoncer étroitement dans le canapé. Inconsciemment, Eiko recherchait un semblant de réconfort dans cet endroit qui était pourtant son propre chez-soi.
Eiko ▬ Il faut que je lui dise qu’elle est ici. Il faut que je l’aide à la retrouver. C'est mon boulot non? N'excellais-je pas dans cela?A peine eut-elle fini sa phrase qu’une vive douleur lui noua l’estomac. Non décidément, elle qui s’était acharnée à tout contrôler à distance, elle s’était bien plantée. Le destin était plus fort qu’elle, si son frère devait retrouver cette… Alyssa. Qu’il la retrouve. Il était à demi-mort depuis ce foutu duel. Rien n’avait su lui redonner vie. Si la sorcière tardait tant à remettre la main sur Alyssa, ce n'était pas sans raison.
Eiko ▬ Si la Sagesse est concernée, il faudrait peut-être que tu prennes tes distances, tu ne crois pas? Tombée alors que ce pourquoi nous avons si durement travaillé va en fin de compte se produire. Je regrette suffisamment la tournure des événements.Mécaniquement, Eiko se replia sur elle-même, accoudée sur ses genoux, le menton reposant au creux de sa main. Presque faisait-elle la moue. De multiples scénarios prenaient vie dans ses iris, aucun n’était satisfaisant. Après un long moment d’absence, qu’Irina lui ait répondu ou non, la détective fini par revenir à elle et posant un vrai regard sur sa blonde amie.
Eiko ▬ Es-tu prête à ce que je lui dévoile cette vérité? Même si je ne te mentionne pas, il est loin d’être bête, il comprendra que j’ai reçu ton aide. Accepterais-tu, encore une fois de faire ça avec moi? pour moi? Irina...
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Jeu 4 Avr 2019 - 0:38
Eiko était assez silencieuse, comme toujours et toujours lorsqu’elle parlait, c’était pour être directe et acerbe. C’était des défauts pour beaucoup de gens mais pas pour moi. Bien au contraire. Il me faudrait beaucoup plus de personnes comme elle auprès de moi pour travailler et surtout par les temps qui courent dans la région. Mes remarques ont fait mouche, je l’avais bien vu. Je pense que c’était également une chose qu’elle aimait chez moi sans oser le dire, mais qui lui manquerait fortement si nous coupions tout contact.
Elle était tout à fait d’accord sur le fait que j’encourais quelques risques pour avoir agit ainsi avec Alyssa O’Brien. Toutefois, je pense qu’elle l’a pris comme un reproche à son égard alors que ce n’était qu’une boutade pour changer le sujet de conversation qui était porté jusque là sur ma fille. Elle n’était pas du genre à demander de l’aide d'ordinaire et encore moins à aller contre les règles imposées par l’Enclave. Alors me demander de gérer cette histoire rapidement en dessous des radars, sans faire de rapport d’incident, et sans m’en expliquer davantage, cela avait dû terriblement lui en coûter.
Mais par dessus tout j’adorais ça manière de s’exprimer. Evidemment qu’elle était la plus grande détective de tout le Japon, retrouver les gens était son gagne pain. Toutefois, il ne fallait pas faire de faux pas dans cette histoire.
Je réfléchissais alors à une possibilité. J’avais un dernier atout dans ma manche à jouer pour me dédouaner de tout çà. Trouver un homme de paille à qui faire porter tout le chapeau de la responsabilité de l’échec d’Alyssa. Il y avait tout un tas de brebis galeuses qui pourraient faire l’affaire, mais le mieux était d’attendre la bonne occasion.
C’était facile en fait, il suffisait de falsifier tout un tas de données informatiques pour le faire travailler à l'hôpital depuis des années, implanter son souvenir dans la mémoire du personnel, et enfin modifier la mémoire du pauvre bougre qui me servirait de bouc émissaire. Une banalité sans nom, mais qui allait me demander une bonne organisation et surtout la chance de trouver un coupable idéale que je peux faire sortir du circuit sans trop de mal pour lui inventer une vie. C’était un gros pari en soi.
Elle était tout à fait d’accord sur le fait que j’encourais quelques risques pour avoir agit ainsi avec Alyssa O’Brien. Toutefois, je pense qu’elle l’a pris comme un reproche à son égard alors que ce n’était qu’une boutade pour changer le sujet de conversation qui était porté jusque là sur ma fille. Elle n’était pas du genre à demander de l’aide d'ordinaire et encore moins à aller contre les règles imposées par l’Enclave. Alors me demander de gérer cette histoire rapidement en dessous des radars, sans faire de rapport d’incident, et sans m’en expliquer davantage, cela avait dû terriblement lui en coûter.
Mais par dessus tout j’adorais ça manière de s’exprimer. Evidemment qu’elle était la plus grande détective de tout le Japon, retrouver les gens était son gagne pain. Toutefois, il ne fallait pas faire de faux pas dans cette histoire.
Irina ▬ Je sens que je suis à deux doigts de la localiser… mais il me manque une pièce du puzzle pour ça. Quelque chose que je ne vois pas mais qui est tout proche j’en suis certaine. Mais avec les lycans.. mon enquête s’est ralentie.Je tirais sur ce tube de papier rempli à raz bord de tout un tas de saloperies nocives au possible pour quelqu’un voulant conserver sa santé. Toutefois, malgré la délectation soudaine que cela me procurait, je ne pouvais pas penser à autre chose qu’à cette histoire avec Alyssa O’Bien. Refaire sortir du placard toute sa vie allait être un véritable cauchemar. Je laissais ma tête partir en arrière sur le dossier du canapé, expulsant ce nuage de fumée, me disant qu’il faudrait retrouver ses parents pour rétablir leur mémoire d’origine à propos de leur fille chérie.
Cette Lindyia qui est entrée en contact avec Alyssa l’a été avec la Sagesse… il a dû la rencontrer donc.
Je réfléchissais alors à une possibilité. J’avais un dernier atout dans ma manche à jouer pour me dédouaner de tout çà. Trouver un homme de paille à qui faire porter tout le chapeau de la responsabilité de l’échec d’Alyssa. Il y avait tout un tas de brebis galeuses qui pourraient faire l’affaire, mais le mieux était d’attendre la bonne occasion.
C’était facile en fait, il suffisait de falsifier tout un tas de données informatiques pour le faire travailler à l'hôpital depuis des années, implanter son souvenir dans la mémoire du personnel, et enfin modifier la mémoire du pauvre bougre qui me servirait de bouc émissaire. Une banalité sans nom, mais qui allait me demander une bonne organisation et surtout la chance de trouver un coupable idéale que je peux faire sortir du circuit sans trop de mal pour lui inventer une vie. C’était un gros pari en soi.
Irina ▬ Je peux attendre de coincer un sorcier ayant fait une faute grave et lui faire porter le chapeau pour moi. Si j’arrive à gérer le truc, je pourrais lui faire avouer mes erreurs et me couvrir… Mais si ça foire… Il faudra bien assumer.Je me suis redressée dans le canapé tout en continuant de fumer pour me calmer et réfléchir un peu plus à la question d’une révélation.
Irina ▬ Si tu veux lui dire toute la vérité sur cette histoire, libre à toi, mais préviens moi avant que je sache à quoi m’attendre. Il est peu probable qu’il ne vienne pas me demander des comptes.C’est avec beaucoup de sensualité et d’aplomb que je pris sa demande d’être prêtre pour elle à nouveau que je lui ai envoyé une sorte de baiser dans le vent tout en soufflant ma fumée de cigarette.
Si tu veux attendre très bien, mais si j’ai une occasion de faire porter le chapeau à un sorcier méritant la mort, je la prendrais. Mais les chances de trouver une telle aubaine sont minces...
Irina ▬ Mais bien sur Eiko que je suis prête à me mouiller pour toi une fois encore.
“Un doute ?”
© Etilya sur DK RPG
Eiko Tsukishima#100315#100315#100315#100315#100315#100315
Sorcier Sang-pur - Spécialiste
Race : Sorcière Sang Pur
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Jeu 11 Avr 2019 - 20:38
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
Eiko ne manqua pas de remarquer l’éclat de génie dans l’oeil de son mentor. Cette dernière, perdue dans ses pensées, venait de mettre le doigt sur quelque chose. L’esprit de la russe était un esprit sur lequel la détective pouvait compter, presque autant que sur son coeur. Une fois ses pensées regroupées, le Secret dévoila alors à son élève une option pour les laver de tous soupçons, l’une comme l’autre. A première vue, son plan était envisageable, complexe, d’une rigueur militaire. La moindre erreur est les conséquences seraient désastreuses. Sans doute pire que dans la situation actuelle.
Irina était prête à assumer les responsabilités, sans l’ombre d’un doute mais souhaitait être mise dans la confidence après tout, elle était sur la bien plus impliquée que la fille Tsukishima. Au fond, rien si ce n’est sa parole relier la sorcière à cette affaire mais par principe et respect pour cette indésirable amie, Eiko était prête à lui laisser les rennes si le besoin s’en faisait ressentir. A regret, elle se rendait à l’évidence, son plan avait perdu de sa superbe dès qu’Irina y pris une trop grande importance. N’importe qui d’autre aurait payé le prix cher de l’échec de la psychiatre, la détective s’en serait assurée, pourtant, parce que la Fujibayashi était ce qu’elle était pour elle, Eiko n’avait rien fait de plus. Et c’est pour ce même motif qu’elle laissa sa colère se transformer en un poisson bien plus dangereux. Donc, travailler de concert avec sa complice était en effet la meilleure décision à prendre désormais, elle ne pouvait plus faire machine arrière au risque de plonger seule et ce pour de bon cette fois. La sorcière acquiesça en silence, mettre la théorie du secret en pratique relever de la seule chance de trouver le bon profil. Du reste, elle ne voulait rien savoir. Dans le cas contraire, si elle venait à se livrer et tout révéler à son frère, Irina serait prévenue. Après coup, certes, par un sms court et clair comme “Tu viens de perdre ton meilleur élément” par exemple.
Quand à la jeune O’Brien, si la grande détective ne l’avait pas encore retrouvée, sans doute était-ce pour la simple et bonne raison qu’elle ne voulait pas le faire, sans aucune mauvaise foi... Cette fille était le symbole, avec ou contre son gré, de bien des souffrance chez les deux sorciers au sang-pur.
Eiko aurait-elle agi différemment sans le deuil solitaire qu’elle avait dû surpasser? Elle aimait à croire que oui. Elle aurait sans doute même couvert leur histoire mais le destin avait fait d’elle une femme froide et calculatrice. Il était écrit qu’elle devait se retrouver pour la énième fois dans son canapé auprès d’une Veuve-Noire, à la tignasse dorée, lascive.
Sans crier gare, elle lui retira la cigarette du bec pour l’écraser dans le cendrier avant de lui revenir suffisamment proche pour que leur souffles se confondent.
Irina était prête à assumer les responsabilités, sans l’ombre d’un doute mais souhaitait être mise dans la confidence après tout, elle était sur la bien plus impliquée que la fille Tsukishima. Au fond, rien si ce n’est sa parole relier la sorcière à cette affaire mais par principe et respect pour cette indésirable amie, Eiko était prête à lui laisser les rennes si le besoin s’en faisait ressentir. A regret, elle se rendait à l’évidence, son plan avait perdu de sa superbe dès qu’Irina y pris une trop grande importance. N’importe qui d’autre aurait payé le prix cher de l’échec de la psychiatre, la détective s’en serait assurée, pourtant, parce que la Fujibayashi était ce qu’elle était pour elle, Eiko n’avait rien fait de plus. Et c’est pour ce même motif qu’elle laissa sa colère se transformer en un poisson bien plus dangereux. Donc, travailler de concert avec sa complice était en effet la meilleure décision à prendre désormais, elle ne pouvait plus faire machine arrière au risque de plonger seule et ce pour de bon cette fois. La sorcière acquiesça en silence, mettre la théorie du secret en pratique relever de la seule chance de trouver le bon profil. Du reste, elle ne voulait rien savoir. Dans le cas contraire, si elle venait à se livrer et tout révéler à son frère, Irina serait prévenue. Après coup, certes, par un sms court et clair comme “Tu viens de perdre ton meilleur élément” par exemple.
Eiko ▬ La Sagesse. Pourquoi fallait-il que ce soit lui…De tous les sorciers présents dans cette foutue ville, c’était avec lui qu’il fallait qu’il y est un lien. Non, décidément, le karma était bien réel.
Quand à la jeune O’Brien, si la grande détective ne l’avait pas encore retrouvée, sans doute était-ce pour la simple et bonne raison qu’elle ne voulait pas le faire, sans aucune mauvaise foi... Cette fille était le symbole, avec ou contre son gré, de bien des souffrance chez les deux sorciers au sang-pur.
Eiko aurait-elle agi différemment sans le deuil solitaire qu’elle avait dû surpasser? Elle aimait à croire que oui. Elle aurait sans doute même couvert leur histoire mais le destin avait fait d’elle une femme froide et calculatrice. Il était écrit qu’elle devait se retrouver pour la énième fois dans son canapé auprès d’une Veuve-Noire, à la tignasse dorée, lascive.
Sans crier gare, elle lui retira la cigarette du bec pour l’écraser dans le cendrier avant de lui revenir suffisamment proche pour que leur souffles se confondent.
Eiko ▬ Après tout ce temps. Je ne te comprends toujours pas.Avec une douceur qui n’était pas la sienne, elle joua un instant avec une mèche toujours humide, l’entourant plusieurs fois autour de son index, ses yeux plongés dans les siens en quête de réponse.
Eiko ▬ Lui dire la vérité est sans doute la meilleure chose à faire, pour moi. Mais pas pour toi. Il est trop tard pour espérer en sortir indemnes. Qu’importe nos efforts, ils sont voués à se retrouver désormais. Je ne suis pas certaine qu’inventer un nouveau mensonge pour en étouffer un autre soit judicieux mais si c’est là ton choix, je m’efforcerais de le respecter.Ainsi, si une fois encore les choses devaient mal tourner, elle n’en serait pas responsable. Elle n’aurait pas cette culpabilité sur la conscience après tout, elle donnait au Secret les clés de sa relation avec Shinji et de leur avenir à toutes les deux. Et au fond d’elle, Eiko savait qu’il ne lui resterait que son amie dans bien trop peu de temps et qu’elle serait alors la seule à subir ses ténèbres.
Eiko ▬ Et parce que je te le dois, je me plierais à ton souhait.Que son amie l’entende ou non, Eiko lui avait glissé une vérité bien plus profonde. Cette maudire femme était le fléau de sa vie. Rien n’était simple avec elle. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement être un pion comme tous les autres? Aussi insignifiante devait-elle l’être, pourquoi ne restait-elle pas à sa place? La jeune femme n’était pas prête à l’accepter mais cette sorcière ne l’avait pas seulement façonnée à son image.
Eiko ▬ Juste… ne me complique pas les choses, elles le sont déjà bien assez.La détective l’embrassa chastement sur le coin de sa bouche puis fit glisser son pouce à l’endroit même où ses lèvres avaient rencontré sa peau, comme pour en chasser toute trace.
Eiko ▬ Comment peux-tu être aussi insouciante? Tu t’impliques toujours trop et pour finir, tu te retrouves toujours ici. Tu risques toujours tout pour qui se retrouve là, désigna-t-elle le coeur de son amie, alors que crois-moi ni moi, ni ta fille, ni personne ne méritons un tel sacrifice. Tout le monde agit dans son propre intérêt, il est temps que tu t'y mettes.
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Ven 12 Avr 2019 - 17:06
J’adorai mon ancienne disciple maintenant totalement émancipée. Je l’avais formé, pour ne pas dire modelé selon ce que j’avais besoin, mes aspirations, une comme une sorte de fille dont je n’avais pas eu le luxe de pouvoir la faire me ressembler un minimum par le passé. J’ai peut être contribué à faire d’elle une personne avec aussi peu de scrupules que j’en avais à l’égard de qui que ce soit à l’époque de notre rencontre.
J’étais une sentinelle déjà endurcie par le poid de mon passé et elle une jeune et prometteuse sentinelle encore. Mais aujourd’hui, malgré le fait que j’avais le double de son âge, nous étions des amies, d’étranges amies diraient certain même. Nous nous détestions autant que nous nous aimions en fait et c’était là le jeu qui s’était créé entre nous. Trop talentueuses dans nos domaines pour ne pas être détestée par l’autre, mais trop indispensable au bon fonctionnement de notre psyché pour ne pas nous aimer. Nous étions deux aimants à double polarité, s’attirant autant que nous nous repoussons, un peu comme une longue valse que nous menions à bien depuis plus de quinze ans, avant même la naissance de ma fille.
Elle n’a pas apprécié ce petit coup de fumée avec ce baiser, puisqu’elle m’a arraché d’un coup sans prévenir ma cigarette pour l’écraser dans le cendrier sur la petite table basse. Nos regards étaient plongés l’un dans l’autre, sondant les méandres obscurs de nos deux esprits tortueux et damnés par nos mauvais choix successifs. Elle savait que j’avais repris possession de mes moyens et qu’à mon tour je commençais à jouer à son petit jeu de reproches et de piques habiles. Mais là il y avait autre chose.
Jamais Eiko ne s’était montrée aussi tactile avec moi, du moins, pas en étant totalement sobre. Ici était en train de se sceller notre destin à toutes les deux, les yeux dans les yeux, nos soufflent se mélangeant. Il y avait comme cette tension qui devint palpable. Il aurait fallu d’un rien pour que nos lèvres ne se lient ensembles pour jouer un accord sublime et éphémère. Je nous imaginais déjà, nos mains parcourant le corps de l’autre, scellant la fin de notre amitié dans une idylle d’un soir. Mais c’était loin d’être ce qu’il nous fallait en un moment pareil.
Elle avait raison. Quoi que nous fassions, à moins de trouver et tuer la petite O’Brien, il était inévitable que Shinji ne finisse par la retrouver. Mais pire encore, quoi qu’il arrive notre histoire allait être connue. La Sagesse avait rencontré Alyssa, je pouvais en être certaine avec l’esprit de la jeune Lindyia. Alors quoi qu’il arrive Shinji finirait par le savoir étant proche de lui également. Par effet ricochet, il saura qu’Eiko avait menti.
Le fil de l’affrontement entre Shinji et son rival repassait dans mon esprit. La jeune O’Brien le pensait mort à cause de l’intervention de la grande soeur, qui a ensuite tenté de manipuler en dénonçant une fille témoins d’un duel illicite de sorciers. Je l’avais vraiment trop bien formé pour son propre bien et le miens. Cette histoire m’avait coûté des années de falsification de dossiers et un bon médecin que j’avais été obligé de faire disparaître.
Eiko se dédouanait sur moi de sa responsabilité en cas de volonté de trouver un bouc émissaire pour son problème, mais c’était bien pour elle que je faisais tout ça. Qu’allait faire l’Enclave en apprenant ce que j’ai fait ? Me destituer de mon rang ? Impossible… Greed n’a qu’à que peu de scrupules pour faire bien pire encore que cela, Miyuki considérera que c’était un gachi d’énergie et Noor sera indifférente au sort de la petite… Non j’avais trois personne sur neuf qui se foutaient bien de la petite O’Brien et il faut huit vote pour destituer un membre de l’Enclave. J’aurais droit à un regard noir de Thomas le restant de mes jours surement, mais je m’en accomoderai bien. Altaïr n’était pas du genre à s’opposer à moi sachant que je lui avait fait passer l’entretiens, mais cela n’aurait plus été pareil sans doute…
En y réfléchissant bien, elle avait raison. La seule chose qui m’avait poussé à l’instant de lui suggérer cette alternative était de vouloir protéger mon amie. Encore une fois j’étais prête à faire tout les sacrifice pour cette jolie brune. Une amante, une amie, une pupille… elle pouvait être n’importe quelle de ses rôles, mais en vérité… C’était sans doute le fait d’être son mentor, qui avait réveillé en moi ce désir de tant la protéger, comme une mère. Je venais de revenir à Nakanoto et d’apprendre la mort de mes filles. Alors lorsque je suis devenu le Secret et qu’Eiko est venue avec un service important, faire disparaître une humaine témoin d’un duel de sorciers sans poser de questions, j’ai pensé qu’elle voulait se couvrir et j’ai failli à ma tâche. Ce jour là.. j’ai été un mauvais mentor, une mauvaise amie.
J’aurais voulu en placer une, mais elle avait pris l’ascendant sur la conversation et je n’osais plus la faire se taire. De plus son baiser, tendre, sur ma joue m’a laissé songeuse un instant.
Je laissais glisser mes doigts dans ses cheveux tout en redescendant pour croiser à nouveau son regard et lui répondre avec un accent russe à couper au couteau.
J’étais une sentinelle déjà endurcie par le poid de mon passé et elle une jeune et prometteuse sentinelle encore. Mais aujourd’hui, malgré le fait que j’avais le double de son âge, nous étions des amies, d’étranges amies diraient certain même. Nous nous détestions autant que nous nous aimions en fait et c’était là le jeu qui s’était créé entre nous. Trop talentueuses dans nos domaines pour ne pas être détestée par l’autre, mais trop indispensable au bon fonctionnement de notre psyché pour ne pas nous aimer. Nous étions deux aimants à double polarité, s’attirant autant que nous nous repoussons, un peu comme une longue valse que nous menions à bien depuis plus de quinze ans, avant même la naissance de ma fille.
Elle n’a pas apprécié ce petit coup de fumée avec ce baiser, puisqu’elle m’a arraché d’un coup sans prévenir ma cigarette pour l’écraser dans le cendrier sur la petite table basse. Nos regards étaient plongés l’un dans l’autre, sondant les méandres obscurs de nos deux esprits tortueux et damnés par nos mauvais choix successifs. Elle savait que j’avais repris possession de mes moyens et qu’à mon tour je commençais à jouer à son petit jeu de reproches et de piques habiles. Mais là il y avait autre chose.
Jamais Eiko ne s’était montrée aussi tactile avec moi, du moins, pas en étant totalement sobre. Ici était en train de se sceller notre destin à toutes les deux, les yeux dans les yeux, nos soufflent se mélangeant. Il y avait comme cette tension qui devint palpable. Il aurait fallu d’un rien pour que nos lèvres ne se lient ensembles pour jouer un accord sublime et éphémère. Je nous imaginais déjà, nos mains parcourant le corps de l’autre, scellant la fin de notre amitié dans une idylle d’un soir. Mais c’était loin d’être ce qu’il nous fallait en un moment pareil.
Elle avait raison. Quoi que nous fassions, à moins de trouver et tuer la petite O’Brien, il était inévitable que Shinji ne finisse par la retrouver. Mais pire encore, quoi qu’il arrive notre histoire allait être connue. La Sagesse avait rencontré Alyssa, je pouvais en être certaine avec l’esprit de la jeune Lindyia. Alors quoi qu’il arrive Shinji finirait par le savoir étant proche de lui également. Par effet ricochet, il saura qu’Eiko avait menti.
Le fil de l’affrontement entre Shinji et son rival repassait dans mon esprit. La jeune O’Brien le pensait mort à cause de l’intervention de la grande soeur, qui a ensuite tenté de manipuler en dénonçant une fille témoins d’un duel illicite de sorciers. Je l’avais vraiment trop bien formé pour son propre bien et le miens. Cette histoire m’avait coûté des années de falsification de dossiers et un bon médecin que j’avais été obligé de faire disparaître.
Eiko se dédouanait sur moi de sa responsabilité en cas de volonté de trouver un bouc émissaire pour son problème, mais c’était bien pour elle que je faisais tout ça. Qu’allait faire l’Enclave en apprenant ce que j’ai fait ? Me destituer de mon rang ? Impossible… Greed n’a qu’à que peu de scrupules pour faire bien pire encore que cela, Miyuki considérera que c’était un gachi d’énergie et Noor sera indifférente au sort de la petite… Non j’avais trois personne sur neuf qui se foutaient bien de la petite O’Brien et il faut huit vote pour destituer un membre de l’Enclave. J’aurais droit à un regard noir de Thomas le restant de mes jours surement, mais je m’en accomoderai bien. Altaïr n’était pas du genre à s’opposer à moi sachant que je lui avait fait passer l’entretiens, mais cela n’aurait plus été pareil sans doute…
En y réfléchissant bien, elle avait raison. La seule chose qui m’avait poussé à l’instant de lui suggérer cette alternative était de vouloir protéger mon amie. Encore une fois j’étais prête à faire tout les sacrifice pour cette jolie brune. Une amante, une amie, une pupille… elle pouvait être n’importe quelle de ses rôles, mais en vérité… C’était sans doute le fait d’être son mentor, qui avait réveillé en moi ce désir de tant la protéger, comme une mère. Je venais de revenir à Nakanoto et d’apprendre la mort de mes filles. Alors lorsque je suis devenu le Secret et qu’Eiko est venue avec un service important, faire disparaître une humaine témoin d’un duel de sorciers sans poser de questions, j’ai pensé qu’elle voulait se couvrir et j’ai failli à ma tâche. Ce jour là.. j’ai été un mauvais mentor, une mauvaise amie.
J’aurais voulu en placer une, mais elle avait pris l’ascendant sur la conversation et je n’osais plus la faire se taire. De plus son baiser, tendre, sur ma joue m’a laissé songeuse un instant.
Irina ▬ Eiko… je te proposais ça car je ne suis plus à cela prêt. Mais contrairement à toi, ce que je risque est de voir des visages boudeurs autour de la table de l’Enclave. La Sagesse fera un laïus comme quoi il faut arrêter de traiter les humains comme des êtres dont la vie n’a pas d’intérêt et certain iront en son sens. Toutefois je suis dans l’Enclave depuis plus longtemps que lui et j’ai la Puissance qui ne manquera pas de ricaner pendant un tel discours et dévier l’attention de moi… Le Temps elle-même ne fera que rappelé à quel point une vie humaine est dérisoir… En vérité tout ce que je risque, c’est de perdre mon meilleur élément.Je décidai de m’avancer vers elle, mais je ne lui ai pas rendu ce baiser sur la joue, mais sur le front. Je voulais lui montrer qu’elle pouvait toujours compter sur moi avec ce symbole de protection. Je n’étais pas du genre à faire cela et elle saurai surement ce que cela signifiait que je fasse ça. Pour nous autre les russes, il y a que deux baisers qui comptent vraiment… Celui de la mort et celui de la protection. Je ne fais plus confiance à personne depuis mon ex mari, à part en Eiko. Je n’ai qu’une seule et unique amie pour qui je serais prête à prendre beaucoup de risques.
Je laissais glisser mes doigts dans ses cheveux tout en redescendant pour croiser à nouveau son regard et lui répondre avec un accent russe à couper au couteau.
Irina ▬ C’est justement parce que je sais mieux que toi ce que tu vaux que j’ai pris tous ces risques. Mais soit. Si tu lui dit tout à ton petit frère, je serais présente pour t’épauler.
“Destins scellés”
© Etilya sur DK RPG
Eiko Tsukishima#100357#100357#100357#100357#100357#100357
Sorcier Sang-pur - Spécialiste
Race : Sorcière Sang Pur
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Dim 14 Avr 2019 - 17:28
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
Eiko n’apprécia pas pas la dernière remarque du Secret passant outre son soutien. Ce qu’elle valait? Là n’était pas la question. Pour la première fois depuis le tout début de cette tumultueuse histoire, Eiko se retrouvait face une évidence qu’elle s’était toujours refusée d’accepter jusque là. Shinji occupait la place la plus importante dans sa vie et ceux depuis toujours pourtant, Irina elle… n’avait pas de place, elle avait sa place et la sorcière ne savait reconnaître cela. Comme ce baiser, reflet d’un geste maternelle. Sauf qu’elle n’était pas sa mère et que toutes ses petites attentions étaient énervantes. Si, c’était exactement comme si Irina avait le rôle de la mère et Eiko celui de l’adolescente rebelle qui refuse de se confier. Pathétique.
Mais pourquoi était-elle soucieuse des répercussions après tout? Elle-même venait de souffler qu’il fallait penser à soi avant les autres. Ce qu’elle n’avait, en réalité, jamais fait malgré les apparences. Et cela lui avait coûtait très cher et cela irait de pire en pire. Vaincue, la sorcière poussa un soupir.
La sorcière était habituée à l’affection tactile de son amie mais ce soir, quelque chose au delà de ses angoisses concernant son frère la dérangeait. Pourquoi Irina était venue à elle? Elle n’avait pas seulement retrouver sa fille, elle avait aussi retrouvé ce Matthew? John? qu’importe. Cet homme.
Mais pourquoi était-elle soucieuse des répercussions après tout? Elle-même venait de souffler qu’il fallait penser à soi avant les autres. Ce qu’elle n’avait, en réalité, jamais fait malgré les apparences. Et cela lui avait coûtait très cher et cela irait de pire en pire. Vaincue, la sorcière poussa un soupir.
Eiko ▬ Je vais le perdre, c’est la seule évidence qui ressort de tout cela. J’assumerais tout. Je m’y prépare peu à peu. Alors, on verra bien. Tout à toujours été calculé et regarde où nous en sommes. Autant laisser libre cours au destin. C’est bien moins épuisant. C’était perdu d’avance, j’aurais dû m’en rendre compte dès le début, Shinji n’aurait pas tant souffert pour rien.La tension était plus que palpable. La japonaise n’était de celle qui baissée les bras, jamais. Pourtant ce soir, elle avait comme le sentiment d’être seule venue chercher de l’aider. Elle adressa un regard noire à son mentor. Elle était la raison même de sa solitude. Eiko avait assez à faire entre son frère et Irina, pourquoi devait-elle s’encombrer davantage avec d’autres parasites? Ce n’était pas vain si elle préférait les histoires d’un soir, pas qu’elle laisse beaucoup d’hommes poser les mains sur elle. Sur tous les plans de sa vie, la détective s’était bien assurée de ne pas être encombrée, par personne. Sauf cette maudite russe. Elle ne l’avait jamais lâchée.
Eiko ▬ Tu as gâcher ma soirée. Je te le ferais payer un jour ou l’autre.Une manie chez elle, Eiko venait de tout simplement de la préparer à une scène similaire sauf que cette fois-ci, elle serait prise, elle, d’une grande perte. Et au fond de son être, elle présentait que ce jour arrivait bien trop tôt. En attendant, Irina était à ses côtés, et le resterait même après qu’elle le veuille ou non. Elle était pourtant sincère, Irina avait constamment fait irruption dans sa vie comme elle l’avait fait ce soir. Avec insistance, sans aucune considération pour son élève, comme si elle lui appartenait et que ce lien était à sens unique alors que c’était littéralement faux.
La sorcière était habituée à l’affection tactile de son amie mais ce soir, quelque chose au delà de ses angoisses concernant son frère la dérangeait. Pourquoi Irina était venue à elle? Elle n’avait pas seulement retrouver sa fille, elle avait aussi retrouvé ce Matthew? John? qu’importe. Cet homme.
Eiko ▬ N’oublis pas d’éteindre la lumière en sortant !Le tour de ce qui pouvait être dit ayant été fait, Eiko n’était plus utile au Secret, elle pouvait donc disposer. Après un court instant à observer la femme blonde, elle se redressa, raide, comme à l’accoutumée et s'affairait à ranger la vaisselle sortie. Elle avait remis son masque, sa seconde peau, celle de l’indifférence et du silence. Irina avait épongé ses émotions fortes, l’affaire de l’humaine était bientôt clos, elles n’avaient plus rien à se dire. Eiko n’avait plus rien à dire, sauf peut-être reste mais elle était bien trop têtue et trop fière pour se montrer vulnérable surtout devant Irina. Lui tourner le dos, éviter son regard était plus facile. Elle s’était suffisamment exposée, il n’était pas nécessaire d’en rajouter.
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 14 Avr 2019 - 18:52
Elle était résolue, absolue, prête à recevoir le coup de la part de la guillotine de la part de son propre frère à cause de ses choix. C’était une chose prévisible qui allait lui arriver fatalement sans aucun doutes, une conséquence logique de ses choix vis à vis de la vie de son petit frère qu’elle a essayé de diriger, d’aiguiller vers une direction plus convenable pour sa famille. Ce n’était pas faute de la comprendre malgré tout. Je ne me verrai pas facilement accepter un compagnon humain pour ma fille et à sa place, il était également possible que j’intervienne en modifiant directement la mémoire et les sentiments dudit humain pour me retirer ce problème du pied.
C’était sans doute vrai de ce fait. Nous avions eu tort de faire ce que nous avons fait à son frère et à sa copine. Rien que de penser au fait qu’un sorcier au sang pur du lignage Tsukishima puisse ainsi diluer son patrimoine avec une espèce aussi proche du singe que l’homme me donnait la nausé. C’était incroyable avec l’éducation qu’il avait reçu de voir à quel point il était devenu proche d’une humaine au point de développer des sentiments amoureux pour elle. De loin cela aurait été plus simple si j’avais coincé mon subordonné pour lui extraire la substance de cette hérésie. Mais non, Eiko ne voulais pas qu’on touche à son petit frère qui lui est si cher à son pauvre petit coeur. Elle se plaint de mon attitude lorsque je l’a traite comme une enfant ou que je me comporte plus comme une mère que comme un mentor ou une amie. Mais comment juger de son comportement à elle envers son frère ?
Et maintenant elle me tournait le dos et je devais me défiler loin d’elle à un moment pareil, comme si madame de son grand coeur desséché m’avait fait la grâce de m’accorder l’honneur d’être en son auguste présence ? C’était tout simplement hors de question de me faire rabrouer comme si je n’était qu’une petite écervelée éconduite par un chagrin d’amour de collégienne. Il était hors de question que je la laisse me traiter ainsi moi son aînée et ce soir, soit elle allait se livrer à moi une bonne fois pour toute, soit j’allais chercher l’information que je m’étais retenu d’aller chercher avant !
Je me suis levée et sans dire un seul mot me suis approchée d’elle, arrivant dans son dos, la saisissant par les hanches. Il n’y avait plus de mentor, plus de maternalisme qui tienne ce soir. Je lui ai fait faire volte face tout en la toisant d’un regard noir.
Je n’avais jamais été aussi franche qu’en ce moment-même avec elle et de très loin pour tout dire. J’avais toujours perçu un secret qu’elle portait en elle et qu’elle ne voulait pas me révéler. J’aurais à bien des égards pu aller le chercher depuis tout ce temps, mais sans jamais sauter le pas, toujours pour respecter ma seule amie. C’était illusoire de croire qu’elle aurait eu autant de retenu que moi, mais cela me confortait dans ma supériorité de lui laisser ce pseudo-ascendant sur moi.
Ce soir, la mascarade était finie pour de bon.
En Russie, il n’y a que deux types de baisers qui comptent… c’était l’heure de vérité. Le temps était venu de voir si notre amitié était morte par ce baiser, ou cette querelle de gamine...
C’était sans doute vrai de ce fait. Nous avions eu tort de faire ce que nous avons fait à son frère et à sa copine. Rien que de penser au fait qu’un sorcier au sang pur du lignage Tsukishima puisse ainsi diluer son patrimoine avec une espèce aussi proche du singe que l’homme me donnait la nausé. C’était incroyable avec l’éducation qu’il avait reçu de voir à quel point il était devenu proche d’une humaine au point de développer des sentiments amoureux pour elle. De loin cela aurait été plus simple si j’avais coincé mon subordonné pour lui extraire la substance de cette hérésie. Mais non, Eiko ne voulais pas qu’on touche à son petit frère qui lui est si cher à son pauvre petit coeur. Elle se plaint de mon attitude lorsque je l’a traite comme une enfant ou que je me comporte plus comme une mère que comme un mentor ou une amie. Mais comment juger de son comportement à elle envers son frère ?
Et maintenant elle me tournait le dos et je devais me défiler loin d’elle à un moment pareil, comme si madame de son grand coeur desséché m’avait fait la grâce de m’accorder l’honneur d’être en son auguste présence ? C’était tout simplement hors de question de me faire rabrouer comme si je n’était qu’une petite écervelée éconduite par un chagrin d’amour de collégienne. Il était hors de question que je la laisse me traiter ainsi moi son aînée et ce soir, soit elle allait se livrer à moi une bonne fois pour toute, soit j’allais chercher l’information que je m’étais retenu d’aller chercher avant !
Je me suis levée et sans dire un seul mot me suis approchée d’elle, arrivant dans son dos, la saisissant par les hanches. Il n’y avait plus de mentor, plus de maternalisme qui tienne ce soir. Je lui ai fait faire volte face tout en la toisant d’un regard noir.
Irina ▬ Comment oses-tu me traiter ainsi après toute la considération que j’ai toujours eu pour toi et le ménagement que j’ai toujours eu envers tes sentiments dénués de plus de noblesse que les miens !Mes yeux brillaient d’une lueur verdâtre lugubres tandis que mes doigts de la main droite remontaient doucement, furetant jusqu’à gratter doucement le dessous de son menton. Elle savait que j’aurais déjà pu lui extraire quelques fragments de sa mémoire, mon sort était prêt pour d’ailleurs. Je pouvais aussi bien aller chercher mon information, comme elle pouvait répliquer avec son sort temporel, tout était possible en cet instant sacré, croisement de nos chemins.
Je n’avais jamais été aussi franche qu’en ce moment-même avec elle et de très loin pour tout dire. J’avais toujours perçu un secret qu’elle portait en elle et qu’elle ne voulait pas me révéler. J’aurais à bien des égards pu aller le chercher depuis tout ce temps, mais sans jamais sauter le pas, toujours pour respecter ma seule amie. C’était illusoire de croire qu’elle aurait eu autant de retenu que moi, mais cela me confortait dans ma supériorité de lui laisser ce pseudo-ascendant sur moi.
Ce soir, la mascarade était finie pour de bon.
Irina ▬ N’ait pas l’audace de croire que tu as pu me cacher tes secrets tout en prenant connaissance des miens parce que tu serais meilleure que moi ! Ce ne fut là qu’une bonté de ma part de te laisser accès à moi et de ne pas chercher à tout savoir de toi ! Mais je suis le Secret ! Tu crois sérieusement que je pourrais ignorer longtemps quelque chose que tu me cache si je décidais de tout savoir de toi ?!Malgré mon regard vide et teinté de cette lueur verte, entre calme absolue et colère déchaînée, je caressais tendrement sa joue. Avançant mes lèvres contre les siennes pour y déposé un baiser pourtant aussi chaste que celui que j’avais reçu plus tôt de sa part.
Tu veux que j’arrête de me montrer maternelle ou moralisatrice ?! Alors arrête de faire la même chose avec ton frère et de me prendre de haut !
En Russie, il n’y a que deux types de baisers qui comptent… c’était l’heure de vérité. Le temps était venu de voir si notre amitié était morte par ce baiser, ou cette querelle de gamine...
“Take your choise”
© Etilya sur DK RPG
Eiko Tsukishima#100363#100363#100363#100363#100363#100363
Sorcier Sang-pur - Spécialiste
Race : Sorcière Sang Pur
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Avatar : Yennefer de Vengerberg (The Witcher 3 )
Date d'inscription : 29/10/2018
Nombre de messages : 32
Emploi/loisirs : Détective Privé
Yens : 35
Lun 15 Avr 2019 - 0:09
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
Alors que la sorcière pensait sincèrement pouvoir s’enfermer dans son mutisme, son mentor l’obligea à lui faire face. Son regard noir ne permettait aucune objection venant de la jeune femme. Jamais elle n’avait eu à tenir un tel regard. Ses mots chargés de colère résonnèrent dans l’appartement silencieux alors qu’Eiko restait silencieuse. La main de la russe sous son menton était aussi dangereux pour elle qu’un couteau contre sa gorge. Instinctivement, elle tenta de lui échapper mais la lueur brillante dans les yeux d’Irina était claire. Rien ne l’empêcher de violer son intimité, sa mémoire, ses secrets. Il en était hors de question ! Pourtant, elle se retrouvait acculée, sa seule option était d’user de ses pouvoirs à son tour mais c’était bien là la dernière chose à faire. La détective était sans l’ombre d’un doute extrêmement douée pour manipuler les émotions des gens, Irina elle avait le don de jouer avec leur âme, leurs souvenirs. Oh, elle aurait parfaitement pu lancer une illusion, n’importe laquelle pour distraire son assaillante mais elle n’en fit rien. Elle n’avait jamais eu pareil confrontation avec elle, des disputes elles en avaient régulièrement, mais ça, c’était autre chose, c’était bien plus puissant et fragile à la fois. Et puis se défendre ne ferait que dévoiler qu’elle avait quelque chose à cacher.
Les mots de la sorcière de l’enclave blessèrent sa disciple, d’une certaine manière. Elle n’avait pas le droit de mentionner son frère ! Elle pouvait tout entendre, elle pouvait l’insulter mais elle n’avait pas le droit de mentionner son cadet, ni les erreurs qu’elle avait pu faire avec lui ! Tout ce qu’elle avait entrepris, c’était pour le protéger lui ! Eiko était à deux doigts de sortir de son silence quand le vert luisant dans les yeux du Secret s’estompa même s’il ne s’était pas tout à fait éteint.
Son geste tendre ne reflétait en aucune façon le sens de ses paroles et n’avait pu laisser prévoir ce baiser contre ses lèvres. Eiko resta figea, comme transformée en statue de sel. Son premier réflexe était de la repousser mais sa manie de tout contrôler était toujours latente en elle alors elle tenta un coup de poker. Avant qu’Irina ne puisse se retirer, elle enferma son visage entre ses mains et l’obligea alors à rester contre ses lèvres. Il n’y avait aucune tendresse dans son geste, elle était rude. Aucune passion n’était partagé, ce n’était que colère et remords. Pourquoi lui faisait-elle ça? Pourquoi voulait-elle la pousser à bout de cette façon? Eiko avait conscience qu’une fois ses lèvres libérées, il lui faudrait répondre aux attentes de la russe, sans quoi elle perdrait celle qui, après son frère comptait le plus à ses yeux. Et c’était bien pour cela qu’elle la détestait tant. Elle se jouait encore et toujours le même refrain. “Je te déteste tellement je t’aime”. L'aînée des Tsukishima avait appris qu’il n’était pas pire faiblesse que d’aimer. Les secondes s’écoulèrent mais elle ne parvenait pas à trouver une parade dans les rouages de son esprit. L’utilisation d’une stase temporelle ne repousserait que l'inévitable.
Irina l’avait mise au pied du mur sans crier gare et elle se retrouvait alors désarmée, le contrôle hors d’atteinte. Bon sang ! Qu’elle prenne ce qu’elle voulait savoir, qu’elle puise en elle le fardeau qu’elle terrait depuis des années. Elle n’en avait pas honte, c’était bien pire que cela. Elle avait faillit, elle avait été faible, elle avait souillée l’héritage de son sang et le karma le lui avait bien rendu. Mais jamais, jamais Eiko Tsukishima ne confesserait son secret de ses mots.
Pourtant, elle venait de le comprendre, si elle n’offrait pas sa vulnérabilité au Secret, il ne lui restait que des miettes du soutien qu’elle avait toujours été. Son exemple, à suivre comme à ne pas suivre. Si Irina l’avait laissé jouer avec ses émotions, lire en elle sa vie… Le combat intérieur de la sorcière se traduisait dans la force de ses lèvres. Ce baiser l’avait vaincue, Irina avait gagné mais qu’elle vienne cueillir sa victoire, qu’elle ose le faire.
Les mots de la sorcière de l’enclave blessèrent sa disciple, d’une certaine manière. Elle n’avait pas le droit de mentionner son frère ! Elle pouvait tout entendre, elle pouvait l’insulter mais elle n’avait pas le droit de mentionner son cadet, ni les erreurs qu’elle avait pu faire avec lui ! Tout ce qu’elle avait entrepris, c’était pour le protéger lui ! Eiko était à deux doigts de sortir de son silence quand le vert luisant dans les yeux du Secret s’estompa même s’il ne s’était pas tout à fait éteint.
Son geste tendre ne reflétait en aucune façon le sens de ses paroles et n’avait pu laisser prévoir ce baiser contre ses lèvres. Eiko resta figea, comme transformée en statue de sel. Son premier réflexe était de la repousser mais sa manie de tout contrôler était toujours latente en elle alors elle tenta un coup de poker. Avant qu’Irina ne puisse se retirer, elle enferma son visage entre ses mains et l’obligea alors à rester contre ses lèvres. Il n’y avait aucune tendresse dans son geste, elle était rude. Aucune passion n’était partagé, ce n’était que colère et remords. Pourquoi lui faisait-elle ça? Pourquoi voulait-elle la pousser à bout de cette façon? Eiko avait conscience qu’une fois ses lèvres libérées, il lui faudrait répondre aux attentes de la russe, sans quoi elle perdrait celle qui, après son frère comptait le plus à ses yeux. Et c’était bien pour cela qu’elle la détestait tant. Elle se jouait encore et toujours le même refrain. “Je te déteste tellement je t’aime”. L'aînée des Tsukishima avait appris qu’il n’était pas pire faiblesse que d’aimer. Les secondes s’écoulèrent mais elle ne parvenait pas à trouver une parade dans les rouages de son esprit. L’utilisation d’une stase temporelle ne repousserait que l'inévitable.
Irina l’avait mise au pied du mur sans crier gare et elle se retrouvait alors désarmée, le contrôle hors d’atteinte. Bon sang ! Qu’elle prenne ce qu’elle voulait savoir, qu’elle puise en elle le fardeau qu’elle terrait depuis des années. Elle n’en avait pas honte, c’était bien pire que cela. Elle avait faillit, elle avait été faible, elle avait souillée l’héritage de son sang et le karma le lui avait bien rendu. Mais jamais, jamais Eiko Tsukishima ne confesserait son secret de ses mots.
Pourtant, elle venait de le comprendre, si elle n’offrait pas sa vulnérabilité au Secret, il ne lui restait que des miettes du soutien qu’elle avait toujours été. Son exemple, à suivre comme à ne pas suivre. Si Irina l’avait laissé jouer avec ses émotions, lire en elle sa vie… Le combat intérieur de la sorcière se traduisait dans la force de ses lèvres. Ce baiser l’avait vaincue, Irina avait gagné mais qu’elle vienne cueillir sa victoire, qu’elle ose le faire.
Eiko ▬ Tu ne peux pas m’obliger à le dire. Alors, juste… Fais-le. Murmura-t-elle alors, les yeux clos. Irina ! Fais-le, qu’est-ce que tu attends ? FAIS-LE !Sa voix se brisa dans un dernier cri, la tête baissée alors qu’elle tenait les mains de son mentor contre son visage. Elle lui cédait les clés de son esprit. Sa pire faute, celle d’avoir aimer un humain. Sa punition, celle d’avoir perdu son enfant. Sa solitude et son deuil. Son pire cauchemar, celui de voir son frère faire les mêmes erreurs qu’elle.
Eiko ▬ Ne te gêne pas surtout, ne laisse aucune miette.C’était bien là, l’une des raisons qui l’avait poussé à jouer cette mascarade avec son mentor. Si ses parents venaient à apprendre son aventure et les conséquences qu’elle avait engendré sans doute aurait-elle simplement perdue leur bonnegrâce. Et cela serait pour finir une délivrance, mais perdre Irina à l’aube de Shinji… C’était bien trop dur.
Et par pitié, ne me juge pas, Irina.
© Etilya sur DK RPG
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|