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Ven 17 Mai 2019 - 18:36
En réalité, Anzu avait presque totalement oublié son assiette en vue de cette conversation, qui, elle le savait, pouvait potentiellement marquer un tournant dans son existence très calme et routinière jusque là. C'était devenu plus qu'un repas, finalement, presque une remise en perspective de son futur. Elle n'avait jamais vraiment songé à fonder une meute et voilà que cette énergumène croisait sa route, ce qui la forçait malgré tout à envisager d'autres possibilités, dont elle n'avait aucune idée des conséquences.
Très simplement, il lui expliqua que, sans une première touche de lourdeur évidemment lui signifiant son penchant pour les brunes, malgré leurs caractères éloignés, le cocktail pouvait pourtant se montrer positif. En effet, les deux personnages avaient des facettes complémentaires, qui pouvaient faire avancer leur destin et mieux s'apprivoiser en tant que duo mais aussi en tant qu'unité. La lycane, qui buvait doucement cette fois-ci son vin rouge raffiné, trouvait malgré le basique de son raisonnement, un certain sens.
-En même temps, dis moi qui pourrait potentiellement supporter quelqu'un avec un taux de testostérone aussi élevé que le tien ?
Elle lui offrit un sourire malicieux. C'est vrai. Peut-être qu'après tout, sa compagnie ne la gênerait pas tant que ça, et qu'elle se sentait prête à le canaliser le cas échéant. En soi, il était loin d'être idiot ou même irréfléchi, juste un grand perturbateur dans son genre. Elle ne comptait pas non plus le brider, loin de là, ce n'était pas dans sa nature de brider celle des autres. Et clairement, la lycane ne s'estimait pas être quelqu'un ayant acquis de droit, de tenir qui que ce soit en laisse.
Mais évidemment, comme on pouvait s'y attendre plus ou moins, celui-ci prit un malin plaisir à saisir l'occasion suite à ses déclarations cachées au fond d'elle, pour l'embêter encore plus, comme satisfait de ce qu'elle pouvait ressentir.
-Le bougre... Ne prends pas trop tes désirs pour une réalité... Tu risquerais de te casser les dents, lui répondit-elle avec un sourire espiègle.
-Hm... Ca me va. Mais tu sais, je ne te perçois pas du tout de cette façon. D'ailleurs, je vois plutôt la meute comme une grande famille, dans les bons comme les pires moments. Les omegas ne représentent pas seulement des cases à remplir. Et toi, tu es un Alpha. Ce qui fait de toi un égal par ce simple titre. Pas besoin de remettre cette équivalence en question. Potentiellement, cela ferait plutôt de nous des associés, on collaborerait d'égal à égal. Et puis, assujettir les autres, qu'importe leur rang, ce n'est pas ce que je veux. Alors ne te fais pas de bile mon grand.
Il lui signala cependant d'un signe du doigt, que même s'il avait l'air d'apprécier cette petite taquinerie, son assiette n'allait pas tarder à refroidir. Tout en la servant, elle revint alors directement à son repas tant convoîté, avant de l'observer attentivement et s'empara de ses baguettes pour en planter une dans son bout de viande afin d'en faire sa première victime. Comme le premier plat, ses yeux bleus s'agrandirent et elle sentit ses papilles pétiller sur sa langue. Ni une ni deux, elle poursuivit gaiement dans cette extase culinaire.
-C'est vraiment divin ! J'en reviens presque à ne pas regretter ta rencontre.
Elle lui balança un regard malin à l'éloquence de ce énième pique. Ce n'était évident pas pensé du tout. Elle était même plutôt contente, malgré ses manières de mâle conquérant. Mais tout de suite, sans vraiment lui laisser le temps de se remettre de ses émotions gustatives, le mufle reprit de plus belle dans son labeur, allant préparer le dessert. Anzu ne pouvait pas s'empêcher de zyeuter ce que son hôte allait lui préparer. Il savait pertinemment qu'elle était largement sensible au sucre et il fallait impérativement qu'il fasse fort. La femme l'attendait au quart de tour, comme un grand défi à relever même si elle savait d'avance qu'elle allait aimer en reconnaissant certains ingrédients s'aligner sur la table.
-Ôkamio, t'as intérêt de me faire frémir. Mais je suppose que tu sais toujours faire ça comme il se doit n'est-ce pas ?
C'était vraiment trop tentant de glisser sur la pente de la malice avec lui, c'en était presque perturbant.
Très simplement, il lui expliqua que, sans une première touche de lourdeur évidemment lui signifiant son penchant pour les brunes, malgré leurs caractères éloignés, le cocktail pouvait pourtant se montrer positif. En effet, les deux personnages avaient des facettes complémentaires, qui pouvaient faire avancer leur destin et mieux s'apprivoiser en tant que duo mais aussi en tant qu'unité. La lycane, qui buvait doucement cette fois-ci son vin rouge raffiné, trouvait malgré le basique de son raisonnement, un certain sens.
-En même temps, dis moi qui pourrait potentiellement supporter quelqu'un avec un taux de testostérone aussi élevé que le tien ?
Elle lui offrit un sourire malicieux. C'est vrai. Peut-être qu'après tout, sa compagnie ne la gênerait pas tant que ça, et qu'elle se sentait prête à le canaliser le cas échéant. En soi, il était loin d'être idiot ou même irréfléchi, juste un grand perturbateur dans son genre. Elle ne comptait pas non plus le brider, loin de là, ce n'était pas dans sa nature de brider celle des autres. Et clairement, la lycane ne s'estimait pas être quelqu'un ayant acquis de droit, de tenir qui que ce soit en laisse.
Mais évidemment, comme on pouvait s'y attendre plus ou moins, celui-ci prit un malin plaisir à saisir l'occasion suite à ses déclarations cachées au fond d'elle, pour l'embêter encore plus, comme satisfait de ce qu'elle pouvait ressentir.
-Le bougre... Ne prends pas trop tes désirs pour une réalité... Tu risquerais de te casser les dents, lui répondit-elle avec un sourire espiègle.
-Hm... Ca me va. Mais tu sais, je ne te perçois pas du tout de cette façon. D'ailleurs, je vois plutôt la meute comme une grande famille, dans les bons comme les pires moments. Les omegas ne représentent pas seulement des cases à remplir. Et toi, tu es un Alpha. Ce qui fait de toi un égal par ce simple titre. Pas besoin de remettre cette équivalence en question. Potentiellement, cela ferait plutôt de nous des associés, on collaborerait d'égal à égal. Et puis, assujettir les autres, qu'importe leur rang, ce n'est pas ce que je veux. Alors ne te fais pas de bile mon grand.
Il lui signala cependant d'un signe du doigt, que même s'il avait l'air d'apprécier cette petite taquinerie, son assiette n'allait pas tarder à refroidir. Tout en la servant, elle revint alors directement à son repas tant convoîté, avant de l'observer attentivement et s'empara de ses baguettes pour en planter une dans son bout de viande afin d'en faire sa première victime. Comme le premier plat, ses yeux bleus s'agrandirent et elle sentit ses papilles pétiller sur sa langue. Ni une ni deux, elle poursuivit gaiement dans cette extase culinaire.
-C'est vraiment divin ! J'en reviens presque à ne pas regretter ta rencontre.
Elle lui balança un regard malin à l'éloquence de ce énième pique. Ce n'était évident pas pensé du tout. Elle était même plutôt contente, malgré ses manières de mâle conquérant. Mais tout de suite, sans vraiment lui laisser le temps de se remettre de ses émotions gustatives, le mufle reprit de plus belle dans son labeur, allant préparer le dessert. Anzu ne pouvait pas s'empêcher de zyeuter ce que son hôte allait lui préparer. Il savait pertinemment qu'elle était largement sensible au sucre et il fallait impérativement qu'il fasse fort. La femme l'attendait au quart de tour, comme un grand défi à relever même si elle savait d'avance qu'elle allait aimer en reconnaissant certains ingrédients s'aligner sur la table.
-Ôkamio, t'as intérêt de me faire frémir. Mais je suppose que tu sais toujours faire ça comme il se doit n'est-ce pas ?
C'était vraiment trop tentant de glisser sur la pente de la malice avec lui, c'en était presque perturbant.
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Ven 17 Mai 2019 - 23:09
Elle avait du répondant cette Anzu, mais c’était de loin comme parlé avec Rosalie, un comme si toutes les brunes avaient en elles une sorte de gêne prodigieux pour être des casses-couilles qu’on adore avoir près de soi en fait. Elle avait le don pour avoir une réparti aussi aiguisé que mes couteaux et aussi rapide vive d’esprit que le feu de mes fourneaux. Un véritable tempérament pourtant habillé dans un écrin doux comme une délicate fleur.
C’est vrai que je ne suis pas le plus supportable des hommes, mais ceux que j’exaspèrent sont en réalité ceux qui se brident le plus dans leurs désirs.
Ôkamiro ▬ C’est finalement pas loin de la vérité pour une fois, mais c’est clair que tu vas te casser les dents sur cette proie si tu restes campé sur tes convictions...Il n’a pas tort non plus le petit. Anzu est une femme d’exception qui sait sans doute ce qu’elle veut sans vouloir vraiment se l’avouer non plus. Toutefois, elle était vraiment plus à l’aise que lors de notre rencontre dans sa pharmacie. C’est un peu comme si je commençais à avoir enfin un effet positif sur la petite qui comprenait enfin que l’important dans la vie c’est juste de faire ce qu’on a envie quand on en a envie.
Ôkamiô ▬ C’est une bonne nouvelle ça ! C’est une chose pour laquelle je pourrais mourir moi le libre arbitre ! C’est ce que j’incarne moi !C’était ça que j’étais en fin de compte et rien de plus. La partie brisée et refoulée contenant toutes les envies de liberté pendant les laboratoires. Ce ne fut pas une scission propre et franche à vrai dire et ma naissance avait pris du temps. Peut-être qu'un jour je pourrai à nouveau faire corps avec Okamiro et qu’on redeviendrait une unité, mais ce n’était pas là le propos. Ce qui comptait était l’idée de faire quelque chose de nous autre que rester neutre. Devenir l’Alpha d’une meute était une chose, mais il fallait aussi subvenir aux besoins de s’en remettre à d’autres d’Ôkamiro. Cela me changerait de faire en sorte de faire confiance à quelqu’un d’autre que mon indissociable partenaire de corps et d’être sur un pied d'égalité avec quelqu’un d’autre.
Ôkamiô ▬ Associés ça m’va !Elle ne pouvait pas voir mon large sourire, carnassier comme toujours, dû au fait que j'étais très heureux à l'idée de devenir son partenaire chef de meute. Mine de rien, entre elle, moi et Ôkamiro, cela faisait déjà trois membres en un sens... C’était déjà plus que la furie Ogawa et avec deux Alpha potentiels, c’était mieux que toutes les autres meutes de la péninsule de Noto.
Ce large sourire fut d’autant plus grand avec le commentaire plus que sincère et appréciable sur la nourriture qu’elle avait enfin commencé à déguster.
Ôkamiô ▬ Crois-nous, c’est pareil !J’ai toujours un dessert en construction mental. Je sais qu’elle aime le sucre, mais je n’aime pas le déséquilibre culinaire, c’est une offense à l’harmonie des goûts, mais en même temps le client est roi au Fangtasia. Il faut à chaque fois contre balancé du sucre avec de l’acidité pour équilibrer les goûts. Ma meringue allait être gorgée d’une touche d’acidité et les fruits rouges en plus de leur sucre allaient également en avoir donc ce serait idéal pour ne pas trop hésiter à sucrer ce dessert avec une chantilly.
J’ai constitué mon appareil à chantilly en un tour de main également dans le but de faciliter la tâche à Ôkamiro lorsqu'il allait dresser avec finesse ce dernier.
Ôkamiô ▬ Au risque de paraître obscène une fois de plus avec toi miss ! On est deux pour te faire frémir ! Alors tu vas en avoir des sensation fortes si t’es pas habitué à un tango à trois !Tandis que je fini de lui dire ces quelques mots, je dénouai d’un coup sec afin de le retirer et de laisser la place à mon alter ego qui avait maintenant toutes les cartes en main pour finir de faire vibrer de plaisir la petite !
Ôkamiô ▬ Gère là mon gars !C’était après un léger flottement que je repris les rênes de notre corps. Les fruits rouges... c’était une bonne idée mais il fallait aller plus loin que ça en fait. J’ai décidé de prendre la brunoise marinée aux fleurs pour en faire un appareil à sorbet et mettre le tout en sorbetière pendant que les meringues étaient au four. Comme Ôkamiô avait pratiquement tout fait, tout fut réglé en quelques gestes en souplesse. J’ai pris d’autres fruits rouges que je mis en centrifugeuse afin de faire un jus que je passai au chinois et torchon dans le bus d’éliminer les dernières impuretés. Je versai ce jus dans la chantilly avant de la lisser à nouveau avec délicatesse et souplesse pour la colorer en rouge rosé. Je l’ai laissé reposer au frais pour pouvoir attendre la fin du travail de la sorbetière et du four.
Il me fallait une idée géniale, mais pour le moment elle n’était pas encore arrivée dans mon esprit pour marquer la fin d’un repas comme Anzu le voudrait et avec une sensation de sucre forte sans que ce ne le soit vraiment et que le tout soit d’un équilibre et d’une justesse exemplaire.
Ôkamiro ▬ Je suis content que vous appréciez le repas Anzu-san... la suite ne devrait pas vous déplaire...Je me tournai vers elle pour voir un peu s’il elle avait besoin de quoi que ce soit, mais ce n’était pas le cas.
Ôkamiro ▬ Vous voulez tous les deux fonder une meute... mais vous etes au courant qu’il faut des omegas et que je ne compte que pour un demi finalement ? … vous avez d’autre omega dans votre collimateur ?
“Prémisse du dessert”
© Etilya sur DK RPG
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Dim 19 Mai 2019 - 15:52
Anzu ne s'en rendait pas compte, mais en sa présence, elle s'exprimait beaucoup plus librement que d'accoutumé. On pouvait lui découvrir un esprit joueur et taquin. Elle n'avait jamais eu la possibilité de relever cette facette de sa personnalité, toujours recroquevillée sur elle-même, toujours à manifester cette froideur et ce dédain légendaire envers ceux qui croisaient son chemin. On ne pouvait pas non plus dire qu'elle méprisait les gens, mais disons que cette armure s'était forgée dès son plus jeune âge, la bridant sur ce qu'elle pensait être elle.
Mais avec ce type de personne à ses côtés, elle se découvrait un peu plus, plus vive et plus libre de ses propos ou de ses actes, donc en conclusion, de disposer de sa propre personne sans craindre d'être jugée ou même utilisée. Décidement, la vie qu'elle avait choisi de suivre, en partie à cause de son père, lui avait plus ou moins supprimé la possibilité de s'épanouir auprès d'autres personnalités. Elle le sentait, malgré tout, que le contact de ses deux nouveaux amis ne pouvait que lui apporter du positif et peut-être même leur en rendre, comme un effet papillon subtil et efficace dans leur évolution.
Son point de vue semblait convenir à son congénère. De toute façon, comment aurait-elle pu priver cette personne de son libre arbitre alors qu'il ne vivait que pour ça ? Ca n'aurait jamais pu coller entre eux si ça avait été le cas et clairement, il n'aurait pas ramené le sujet sur le tapis s'il avait remarqué que notre lycane était une castratrice. Par chance, c'était loin d'être le cas.
Elle continuait de savourer cette sublime nourriture avec un sourire satisfait. Associés hein ? On pouvait toujours voir ce que ça allait donner à l'avenir. Ce n'est pas en restant dans cette satanée de zone de confort qu'elle pouvait espérer adoucir ses mauvais démons qui l'accompagnaient depuis trop longtemps maintenant. Comme une main tendue, il fallait saisir cette opportunité. Cette fois-ci elle en était intimement convaincue, ce choix était vraiment ce qu'il lui fallait. Ce qu'il leur fallait, à tous les trois.
Il ne manqua pas de rebondir sur sa petite blague à l'allusion douteuse en plus d'enfoncer le clou en mentionnant son partenaire pour lui laisser la place à nouveau. Cette remarque ne manqua pas de faire rire Anzu doucement. Ce gars avait trop de suite dans les idées pour pouvoir le suivre sur cette route. Mais à présent, l'Omega faisait son retour en un claquement de doigt pour la dernière mission qui lui était incombée : préparer le dessert. Aguerri et concentré comme jamais, il clôtura sa sucrerie avec quelques gestes mécaniques mais précis. En attendant que tout soit prêt, il en profita alors pour lui coller au même niveau qu'Ôkamio, une autre colle.
Ses yeux néons se mirent alors à l'observer sérieusement, effaçant quelque peu la lumière sur son visage qui apprivoisa une mine songeuse.
-Evidemment, que je suis au courant. Je suis quand même bien placée pour le savoir.
Elle posa ses baguettes et croisa les bras sur sa poitrine tout en passant une jambe sur l'autre. Elle adoptait très souvent cette posture quand quelque chose commençait à la chiffonner. Et ce qui la préoccupait était évidemment la question qu'il lui avait posé. En effet, pour le moment, elle ne voyait pas de potentiel candidat. Elle ne connaissait personne en ville, ce qui n'était pas étonnant dans sa situation. Mais pour autant, ce n'était pas désespéré. Il y avait toujours la possibilité de recruter en s'activant un peu. Ou même de transformer des humains mais cette idée ne l'enchantait pas tellement. Il devait y avoir des circonstances pour se permettre ce genre de choses, à savoir, changer radicalement l'existence d'un être avec ou sans autorisation. Elle soupira profondément.
-Déjà, malgré votre situation unique, vous ne comptez pas pour un demi Omega. Vous restez un être à part entière, vous restez donc légitime dans votre entièreté.. Ensuite, je dois avouer que vous marquez un point. Une meute a forcément besoin d'omegas, en toute logique. Etant restée solitaire jusqu'à maintenant, je n'ai pas eu la possibilité de croiser grand monde. Mais ça reste jouable, si l'on cherche à recruter du monde. On pourrait éventuellement transformer des humais mais là encore, je ne me permettrais pas d'imposer ce genre de vie, ou en tout cas pas sous certaines conditions hautement réfléchies.
Effectivement, elle ne se voyait pas briser l'existence de quelqu'un par pur égoïsme de remplir une meute, comme on se servirait d'un pion pour servir une armée. Non non, il fallait mesurer ce genre d'action, en pesant le pour et le contre si cet événement devait arriver, dans des critères déterminés. Et puis, on ne prouvait pas traiter ces cas comme on passerait un entretien d'embauche. Elle émit un petit « tcheuh » cynique à cette dernière idée.
-Mais ne vous en faites pas. Je sens qu'on peut se permettre d'être positifs à ce sujet. En tout cas, je le suis, il faudra simplement se montrer patients. Les omegas ne tombent pas non plus du ciel, à Nakanoto. Elle leva son verre, dans un signe d'encouragement. Tout ira bien.
Mais avec ce type de personne à ses côtés, elle se découvrait un peu plus, plus vive et plus libre de ses propos ou de ses actes, donc en conclusion, de disposer de sa propre personne sans craindre d'être jugée ou même utilisée. Décidement, la vie qu'elle avait choisi de suivre, en partie à cause de son père, lui avait plus ou moins supprimé la possibilité de s'épanouir auprès d'autres personnalités. Elle le sentait, malgré tout, que le contact de ses deux nouveaux amis ne pouvait que lui apporter du positif et peut-être même leur en rendre, comme un effet papillon subtil et efficace dans leur évolution.
Son point de vue semblait convenir à son congénère. De toute façon, comment aurait-elle pu priver cette personne de son libre arbitre alors qu'il ne vivait que pour ça ? Ca n'aurait jamais pu coller entre eux si ça avait été le cas et clairement, il n'aurait pas ramené le sujet sur le tapis s'il avait remarqué que notre lycane était une castratrice. Par chance, c'était loin d'être le cas.
Elle continuait de savourer cette sublime nourriture avec un sourire satisfait. Associés hein ? On pouvait toujours voir ce que ça allait donner à l'avenir. Ce n'est pas en restant dans cette satanée de zone de confort qu'elle pouvait espérer adoucir ses mauvais démons qui l'accompagnaient depuis trop longtemps maintenant. Comme une main tendue, il fallait saisir cette opportunité. Cette fois-ci elle en était intimement convaincue, ce choix était vraiment ce qu'il lui fallait. Ce qu'il leur fallait, à tous les trois.
Il ne manqua pas de rebondir sur sa petite blague à l'allusion douteuse en plus d'enfoncer le clou en mentionnant son partenaire pour lui laisser la place à nouveau. Cette remarque ne manqua pas de faire rire Anzu doucement. Ce gars avait trop de suite dans les idées pour pouvoir le suivre sur cette route. Mais à présent, l'Omega faisait son retour en un claquement de doigt pour la dernière mission qui lui était incombée : préparer le dessert. Aguerri et concentré comme jamais, il clôtura sa sucrerie avec quelques gestes mécaniques mais précis. En attendant que tout soit prêt, il en profita alors pour lui coller au même niveau qu'Ôkamio, une autre colle.
Ses yeux néons se mirent alors à l'observer sérieusement, effaçant quelque peu la lumière sur son visage qui apprivoisa une mine songeuse.
-Evidemment, que je suis au courant. Je suis quand même bien placée pour le savoir.
Elle posa ses baguettes et croisa les bras sur sa poitrine tout en passant une jambe sur l'autre. Elle adoptait très souvent cette posture quand quelque chose commençait à la chiffonner. Et ce qui la préoccupait était évidemment la question qu'il lui avait posé. En effet, pour le moment, elle ne voyait pas de potentiel candidat. Elle ne connaissait personne en ville, ce qui n'était pas étonnant dans sa situation. Mais pour autant, ce n'était pas désespéré. Il y avait toujours la possibilité de recruter en s'activant un peu. Ou même de transformer des humains mais cette idée ne l'enchantait pas tellement. Il devait y avoir des circonstances pour se permettre ce genre de choses, à savoir, changer radicalement l'existence d'un être avec ou sans autorisation. Elle soupira profondément.
-Déjà, malgré votre situation unique, vous ne comptez pas pour un demi Omega. Vous restez un être à part entière, vous restez donc légitime dans votre entièreté.. Ensuite, je dois avouer que vous marquez un point. Une meute a forcément besoin d'omegas, en toute logique. Etant restée solitaire jusqu'à maintenant, je n'ai pas eu la possibilité de croiser grand monde. Mais ça reste jouable, si l'on cherche à recruter du monde. On pourrait éventuellement transformer des humais mais là encore, je ne me permettrais pas d'imposer ce genre de vie, ou en tout cas pas sous certaines conditions hautement réfléchies.
Effectivement, elle ne se voyait pas briser l'existence de quelqu'un par pur égoïsme de remplir une meute, comme on se servirait d'un pion pour servir une armée. Non non, il fallait mesurer ce genre d'action, en pesant le pour et le contre si cet événement devait arriver, dans des critères déterminés. Et puis, on ne prouvait pas traiter ces cas comme on passerait un entretien d'embauche. Elle émit un petit « tcheuh » cynique à cette dernière idée.
-Mais ne vous en faites pas. Je sens qu'on peut se permettre d'être positifs à ce sujet. En tout cas, je le suis, il faudra simplement se montrer patients. Les omegas ne tombent pas non plus du ciel, à Nakanoto. Elle leva son verre, dans un signe d'encouragement. Tout ira bien.
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Dim 19 Mai 2019 - 17:37
La jeune et voluptueuse jeune femme et amie que nous recevions pour dîner bien qu’accueillant de prime abord ma remarque avec humour, cela ne l’a pas empêché de s’arrêter de manger pour réfléchir un peu plus sérieusement à ce que j’avais dit.
Ôkamiô ▬ Avoue surtout que t’as dit ça rien que pour admirer ses courbes lorsqu’elle croise les jambes et souligne ses formes lorsqu’elle réfléchit !Il n’avait pas tort en un sens, mine de rien. Il est vrai que nous avions très vite lui comme moi compris qu’elle avait ce petit tic nerveux lorsqu’elle commence à réfléchir sérieusement à quelque chose. A chaque fois elle croisait les bras sous sa poitrine et changeait ses jambes de position. Il est évident qu’avec le comptoir entre elle et nous, nous ne pouvions plus voir ses jambes se croiser, mais avec sa robe, il n’y avait pas de vue plus plongeante sur sa silhouette.
Au moins on voyait à quelque point c’était une femme honnête et gentille, pas comme toutes les autres. Elle avait à cœur que je me reconnaisse comme un individu à part entière. C’est typiquement le genre de femme à penser aux autres avant de penser à elle j’ai l’impression ou en tout cas à ses proches.
Ôkamiô ▬ J’suis pas sûr qu'à part nous elle ait grand monde !Ce n’était pas faux encore une fois. Maintenant, elle avait cette étincelle dans le regard, mais lorsque je suis entré dans sa pharmacie, ce n’était pas la même chose. Elle avait un regard dans le vague, comme un peu éteint de l’intérieur malgré la profondeur de son regard néon. Au fond elle a toujours été seule dans sa vie à ce qu’il semblerait, mais je suppose qu’avec des parents lycans ayant connus les laboratoires, c’était évident que ce ne serait pas simple comme enfance.
Cela posait également une question fondamentale en réalité. Est-ce qu’il y avait un intérêt de fonder une famille lorsqu'on est brisé ? Rosalie ne s’était pas encore remise d’être devenue un vampire et nous... et bien nous sommes brisé pour sans doute encore longtemps. En plus de ça, les lycans sont presque stériles donc avec elle, ce serait impossible de fonder une famille naturelle avec elle.
Ôkamiô ▬ Peut-être qu'Anzu nous aidera à ce niveau-là au pire !Je tournai mon regard vers une surface réfléchissante de la cuisine, les casseroles chromés suspendues.
Ôkamiro ▬ C’était vraiment très beauf ça...Fonder une meute est une chose, fonder une famille en est une autre. Là c’était même assez dérangeant comme remarque aux vues de l’état de nos relations étant encore loin de se positionner à ce niveau-là. Celui-ci était vraiment incorrigible parfois.
La sorbetière se rappela à notre souvenir ainsi que le four pour faire état de fin du temps de préparation. J’ai sorti les deux demie sphère du four. Ces meringues n’avaient pas craqué et était demeuré relativement lisse. Je les posai sur le côté pour refroidir assez vite et m’attarder sur le sorbet qui était terminé. C’est là que j’ai eu l’idée qui me manquait encore. Ce côté impertinent d'Ôkamiô, cette manie de balancer quelque chose d’inattendue.
J’ai fouillé dans nos étagères dans le but de trouver ce qui me manquait encore. C’était là, tout à fait parfait. Du sucre pétillant. J’ai sorti une casserole pour y faire un appareil à sucre et j’ai décidé de soufflé une petite bulle très fine. Grâce à une petite cheminé, j’ai déposé du sucre pétillant à l’intérieur.
Avec le sorbet j’allais faire deux demie-sphères pour faire entrer la sphère dans celle de meringue. J'ai donc placé le sorbet et j’ai placé ma bulle de sucre pétillant dedans avant de souder les deux demie-sphères et placer le tout en cellule pour qu’elles fusionnent parfaitement. C’était pile le temps pour que mes meringues refroidissent totalement.
Ôkamiro ▬ Je suis d’accord avec toi Anzu-san, on trouvera des omegas... Et s’il faut transformer des humains... Y a bien des humains qui accepteraient cette vie plutôt que de succomber...Quel mortel ne serait pas prêt à n'importe quoi pour échapper à son triste sort ?
J’ai sorti ma sphère de sorbet surpris pour la placer dans la sphère de meringue. Pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu'il manquait un peu de sucre encore pour la demoiselle et c’est là que j’ai eu l’idée de faire fondre un peu de chocolat blanc. Celui-ci était exquis, mais c’était toujours délicat de l’utiliser à cause du fort goût sucré. C'est pour ça que j'ai décidé de presser un citron et de faire passer à nouveau des fruits rouges en centrifugeuse pour obtenir du jus et le mélanger à mon chocolat blanc. Cela lui a donné une bonne couleur un peu rosée, mais plus rose que rouge ce qui allait faire un excellent contraste avec la chantilly.
J’ai donc laqué la sphère de meringue avec ce chocolat avant de placer le tout en cellule de refroidissement pour que le chocolat fige après avoir totalement lissé la sphère.
Ôkamiro ▬ Anzu-san... je suis content d’avoir fait ta rencontre...Cela était un brin mélodramatique dit comme ça, si ce n’avait été sans ma très grande nonchalance ou cette tonalité monocorde dans ma voix. Cela ne sonnait pas comme quelque chose de profond dans mon esprit, mais juste comme un bon mot à dire à une amie qu’on vient de rencontrer. Mais ce n’était pas mon genre de dire ça avec un très grand sourire et un ton enjoué.
J’ai sorti la sphère rose et j’ai commencé, en le faisant pour une fois dos à elle pour qu’elle ne puisse pas voir le rendu final avant le dessert, à poché ma chantilly avec un geste rapide et sûr pour faire des pétales ainsi concevoir une véritable rose à partir de cette sphère. J’ai ensuite réservé au frais pour que tout se tienne parfaitement. Je n’avais plus qu’à attendre qu’elle finisse son plat maintenant.
“Préparation à L'apothéose ”
© Etilya sur DK RPG
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Lun 20 Mai 2019 - 21:43
Le garçon semblait à présent perdu dans ses pensées, peut-être occupé à peser le pour ou le contre ou tout simplement dans une réflexion interne qui lui voilait le regard. Bien qu'elle ait pris l'habitude de ses yeux étrangement éteints, elle avait commencé à comprendre lorsque celui-ci était ailleurs qu'avec elle, enfoncé dans son conscient. Cela se traduisait simplement par un silence marqué et des yeux qui fixaient un point invisible, comme légèrement flouté par la réalité, avant de ré-apparaître mentalement. C'était souvent très bref et imperceptible mais en y prêtant attention, on pouvait aisément le remarquer. Et lorsqu'il daignait lever les yeux quelque part ou faire un mouvement, elle devinait que ce devait être dû à une discussion secrète entre lui et son camarade de corps qui répercutait ses actions ou des petites expressions fugaces.
Elle attendit alors patiemment sa réponse mais celui-ci préféra d'abord se remettre au travail, quand la machine du miracle le rappela à l'ordre. Elle n'allait pas protester de toute évidence et le laissa à son œuvre tandis qu'elle terminait son assiette avec un soupir de satisfaction.
Anzu observait alors les aliments se marier entre eux, dans une composition parfaite, en notant tous les délices qu'il prenait soin d'y incorporer. De la meringue, du sucre, et même du chocolat blanc... C'était vraiment trop beau pour elle et bien au delà de ce qu'elle espérait. Du sucre, plein de sucre, mais tranchée avec des notes acides pour ne pas que ça fasse trop sur son palais.
Il se décida enfin à lui répondre, lui intimant qu'il partageait plutôt son point de vue, ce qui en soit, les plaçait sur la même longueur d'onde. Ce qui faisait donc plaisir à constater. Il souleva également le mental humain, toujours accroché à leur petite vie monotone et très souvent prêts à tout pour la prolonger quand sonne le glas de la fin. Il ne pouvait qu'avoir raison, par évidence.
-Je suis bien d'accord. Les humains cherchent toujours à étirer le temps jusqu'à ce qu'ils claquent entre leurs doigts. Même quand ils savent que tout est voué à leur perte par nature. Pourtant ils persistent à s'accrocher à cet éphémère, très souvent lorsqu'ils comprennent que leur extinction est proche mais sans pour autant en avoir pris conscience avant, quand ils pouvaient en profiter. C'est ironique n'est ce pas ? Ils sont prêts à tout pour perdurer leur existence, sans vraiment comprendre la valeur de celle-ci. L'instinct de survie peut-être. L'orgueil de l'immortalité sûrement. L'incarnation de l'ironie, encore plus.
La lycane n'estimait pas réellement les humains, à vrai dire. Elles les trouvaient vraiment trop sûrs et imbus d'eux-mêmes, plongés dans leur sentiment de puissance, comme si tout leur appartenait, comme s'ils avaient tout connus. A vrai dire, elle les méprisait, ou plutôt, elle méprisait leur nature. Ils n'étaient sûrement pas tous les mêmes, ce serait idiot de les placer dans le même panier mais ils se ressemblaient bels et biens tous sur un point, quand la mort sonne, ils seraient prêts à tout sacrifier pour sauver leur fin.
-Mais je ne piocherais pas pour autant au hasard, même s'il s'agirait de constituer notre future meute. Je ne tiens pas à ramener des mouches en notre sein pour combler un orgueil. Donc là encore, mieux vaut être vigilants.
Pendant qu'il écoutait, il continuait de monter son œuvre avec beaucoup d'aisance et de rigueur. Très appliqué à son devoir. Les yeux d'Anzu lorgnaient de plus en plus ce qu'il lui préparait avec une hâte sans précédent. Quand tout à coup, de nulle part, il renouvela une autre petite déclaration avec gentillesse. Anzu, sous la surprise, le regarda étrangement avant de lâcher un doux rire, plein de couleurs et lui décocha un sourire radieux.
-Décidément, je suis vraiment gâtée ce soir ! Je te retourne le compliment, Ôkamiro-san. Moi aussi, je suis contente.
Même si l'expression du jeune homme laissait à penser le contraire des mots qui sortaient de sa bouche, elle savait pertinemment qu'il était sincère, ce qui attendrit et touchait particulièrement la louve. Si elle l'avait un peu mieux connu, elle l'aurait sûrement serré dans ses bras dans un élan de gentillesse -et peut-être d'alcool aussi-. Mais ça aurait été un peu trop dépasser les limites en l'état actuel. Anzu était d'abord une personne réservée et introvertie, pas une démonstrative qui sautait sur tout le monde pour un rien, mais ça lui faisait plaisir d'être appréciée et d'apprécier en retour. C'était un sentiment qu'elle n'avait pas pas pris le temps d'exploiter mais qui lui semblait d'emblée chaleureux, comme une douce flamme venant réchauffer les cœurs.
Et vue la discrétion dont il usait pour achever son dessert, elle se doutait bien que ça ne manquerait pas de lui plaire encore plus.
Elle attendit alors patiemment sa réponse mais celui-ci préféra d'abord se remettre au travail, quand la machine du miracle le rappela à l'ordre. Elle n'allait pas protester de toute évidence et le laissa à son œuvre tandis qu'elle terminait son assiette avec un soupir de satisfaction.
Anzu observait alors les aliments se marier entre eux, dans une composition parfaite, en notant tous les délices qu'il prenait soin d'y incorporer. De la meringue, du sucre, et même du chocolat blanc... C'était vraiment trop beau pour elle et bien au delà de ce qu'elle espérait. Du sucre, plein de sucre, mais tranchée avec des notes acides pour ne pas que ça fasse trop sur son palais.
Il se décida enfin à lui répondre, lui intimant qu'il partageait plutôt son point de vue, ce qui en soit, les plaçait sur la même longueur d'onde. Ce qui faisait donc plaisir à constater. Il souleva également le mental humain, toujours accroché à leur petite vie monotone et très souvent prêts à tout pour la prolonger quand sonne le glas de la fin. Il ne pouvait qu'avoir raison, par évidence.
-Je suis bien d'accord. Les humains cherchent toujours à étirer le temps jusqu'à ce qu'ils claquent entre leurs doigts. Même quand ils savent que tout est voué à leur perte par nature. Pourtant ils persistent à s'accrocher à cet éphémère, très souvent lorsqu'ils comprennent que leur extinction est proche mais sans pour autant en avoir pris conscience avant, quand ils pouvaient en profiter. C'est ironique n'est ce pas ? Ils sont prêts à tout pour perdurer leur existence, sans vraiment comprendre la valeur de celle-ci. L'instinct de survie peut-être. L'orgueil de l'immortalité sûrement. L'incarnation de l'ironie, encore plus.
La lycane n'estimait pas réellement les humains, à vrai dire. Elles les trouvaient vraiment trop sûrs et imbus d'eux-mêmes, plongés dans leur sentiment de puissance, comme si tout leur appartenait, comme s'ils avaient tout connus. A vrai dire, elle les méprisait, ou plutôt, elle méprisait leur nature. Ils n'étaient sûrement pas tous les mêmes, ce serait idiot de les placer dans le même panier mais ils se ressemblaient bels et biens tous sur un point, quand la mort sonne, ils seraient prêts à tout sacrifier pour sauver leur fin.
-Mais je ne piocherais pas pour autant au hasard, même s'il s'agirait de constituer notre future meute. Je ne tiens pas à ramener des mouches en notre sein pour combler un orgueil. Donc là encore, mieux vaut être vigilants.
Pendant qu'il écoutait, il continuait de monter son œuvre avec beaucoup d'aisance et de rigueur. Très appliqué à son devoir. Les yeux d'Anzu lorgnaient de plus en plus ce qu'il lui préparait avec une hâte sans précédent. Quand tout à coup, de nulle part, il renouvela une autre petite déclaration avec gentillesse. Anzu, sous la surprise, le regarda étrangement avant de lâcher un doux rire, plein de couleurs et lui décocha un sourire radieux.
-Décidément, je suis vraiment gâtée ce soir ! Je te retourne le compliment, Ôkamiro-san. Moi aussi, je suis contente.
Même si l'expression du jeune homme laissait à penser le contraire des mots qui sortaient de sa bouche, elle savait pertinemment qu'il était sincère, ce qui attendrit et touchait particulièrement la louve. Si elle l'avait un peu mieux connu, elle l'aurait sûrement serré dans ses bras dans un élan de gentillesse -et peut-être d'alcool aussi-. Mais ça aurait été un peu trop dépasser les limites en l'état actuel. Anzu était d'abord une personne réservée et introvertie, pas une démonstrative qui sautait sur tout le monde pour un rien, mais ça lui faisait plaisir d'être appréciée et d'apprécier en retour. C'était un sentiment qu'elle n'avait pas pas pris le temps d'exploiter mais qui lui semblait d'emblée chaleureux, comme une douce flamme venant réchauffer les cœurs.
Et vue la discrétion dont il usait pour achever son dessert, elle se doutait bien que ça ne manquerait pas de lui plaire encore plus.
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Mer 22 Mai 2019 - 22:26
Les humains, c’était très intéressant de voir comment elle considérait ces derniers en réalité et c’était des plus compréhensif en réalité. En fait je trouvais ce fond de pensée chez tellement de vampire que ce n’était pas si étonnant que cela de le retrouver chez la seule lycane qui n’a jamais goûté à une simple humanité. Elle avait néanmoins une sorte de compassion pour eux même si elle les trouvait toujours pathétique dans le fond ou prévisibles.
Je réfléchis alors au sort de ma Rosalie. Elle s’était retrouvée mêlée à la guerre pendant l'ascension de sa carrière et alors qu’elle se produisait dans un petit cabaret, elle avait subi un bombardement allié. Elle avait été grièvement blessée, mortellement blessée et s’était vue offrir l’immortalité et la vie de la part d’un vampire au sang pur. Quoi peut vraiment refuser de prolonger sa vie dans un moment où on la sent s’échapper de son corps. Malgré la grande piété de mon amie d’enfance, s’était laissée tenter et avait voulu vivre. C’était humain que de vouloir vivre le plus longtemps possible après tout. Si je n’étais pas devenu un lycan avec les laboratoires, j’aurais sans doute eu une femme et des enfants et je serais sans doute décédé comme mon ami Paul plus tôt dans l’année. Le fait est que je n’aurai pas pu continuer à cuisiner avec la fougue des vingt ans non plus pendant près de soixante ans non plus. Je suis un immortel qui contrairement à beaucoup de vampire a décidé de se trouver une passion, sans doute acquise grâce à mon humanité d'origine, me conduisant à devenir sans doute le meilleur chef cuisinier au monde, assimilant tant et tant de technique de par le mes voyages. Les humains ont un peu ce côté à vouloir tout, tout le temps, mais aussi à poursuivre leurs rêves de mortels malgré l'immortalité.
Ôkamiro ▬ C’est intéressant comme point de vue sur les humains Anzu-san... on pourrait croire entendre parler une vampire... cela sera utile pour avoir de bonnes relations avec eux... mais tu as bien raison également... il ne faut pas accorder une nouvelle vie immortelle à n’importe quoi et sans conditions...
Comme j’avais fini de préparer le dessert et qu’elle avait terminé son assiette, j’ai pris soin de la débarrasser. Le repas était assez copieux en général, mais elle attendait avec impatience le dessert qui allait lui réserver quelques surprises. Aussi ai-je décidé de briser ce repas avec une petite invitation au voyage au pays de la gastronomie. Le digestif est une coutume entre le plat et le dessert pour les longs repas afin de se nettoyer un peu le palais, briser les graisses dans l’estomacs et ainsi rompre le ballonnement potentiel. Je lui ai donc versé un petit verre de cognac, l’un des meilleurs, en guise de prélude à la fin du repas.
Ôkamiro ▬ Avant ton dessert, je te propose une dégustation de cognac en guise de digestif...
Nous étions mutuellement heureux de cette rencontre et c’était un prompt réconfort que d’avoir une amie, une véritable amie, de notre espèce.
Ôkamiô ▬ Sans sous-entendus, j’pense que notre union va donner de beaux fruits !
Ôkamiro ▬ Ôkamiô aussi dit qu’il est heureux de te connaître...
Quoi qu’il en soit après le cognac, j’ai été sortir le dessert de la cellule froide pour la servir à Anzu, cette magnifique rose en trompe l’œil qui allait lui réserver plusieurs surprises et une excellente expérience. En tout cas c’est ce que j’espérai.
“L'extase”
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 23 Mai 2019 - 21:56
Anzu se rappela elle-même à l'ordre. Que voulait-il dire par, penser comme les vampires ? Elle ne savait pas vraiment quoi penser, si cela s'avérait positif ou négatif. En remettant en question ses propos, elle estima qu'elle avait peut-être manqué d'empathie vis à vis des humains, même si elle pensait très exactement ce qu'elle disait. Au final, qui était-il pour émettre un jugement aussi cinglant à leur égard ? Très certainement parce qu'à force de les côtoyer, elle avait réalisé que c'était plus simple de les mépriser de cette manière, parce qu'ils s'étaient toujours méfiés d'elle, sans la connaître, tout ça parce qu'ils avaient peur des différences. Peur d'elle, de son physique attypique certainement mais aussi de sa démarche sauvage et indépendante. Ils n'avaient jamais cherché à tenter un contact avec elle, si ce n'est les regards furtifs pas très élogieux. Lorsqu'elle passait dans les couloirs de l'Université, c'était pour scinder une foule en deux, tant ils ne voulaient même pas avoir à croiser son regard ou même la frôler, comme si elle n'était qu'une sorte de virus dont personne ne voulait.
Ils n'avaient rien fait pour l'intégrer ou apprendre à la connaître en tant qu'individu. Les humains sont cruels et juchés sur leurs petites opinions pathétiques, avant de découvrir ce qu'il se cache vraiment. Ces petits êtres effrayés par ce qui leur est inconnu mais qui ne veulent pas non plus faire d'efforts pour entrer dans le monde des autres, comme si tout l'univers ne tournait qu'autour d'eux et de leurs idées, persuadés d'avoir raison sur tout alors et tord sur rien. Oui, les humains, elle les méprisait pour leurs faiblesses intolérables. Elle le pensait vraiment, même si au fond, elle trouvait ça plus triste qu'autre chose.
-Tu sais, je pense vraiment ce que je dis, au fond. C'est ce que j'en ai conclu à force de les côtoyer. Par exemple toi, je ne sais pas comment tu étais avant de connaître ta situation actuelle, mais être lycan, a sûrement pu t'ouvrir une vision des choses plus étendues et donc acquérir plus de tolérance et d'empathie. Cette vie qui s'est imposée à toi, tu ne l'as pas choisi mais ça t'a permis d'évoluer, dans plusieurs sens. Tout ça pour dire, que les humains ne prennent jamais le temps d'apprendre à connaître ce qui va au delà de leur connaissance. Ils écartent et méprisent, sans rien savoir, avec un jugement basé sur des convictions erronées. Ils ne prennent pas le temps et n'ont pas idée de le prendre... Je ne peux pas leur en vouloir... Mais je ne peux pas non plus m'empêcher de trouver ça pathétique. Ils sont puérils, tout en se pensant surpuissant, et ont peur des différences, quand ils pensent tout connaître. C'est ironique à souhait. Ce n'est qu'en se trouvant forcés d'explorer de nouveaux horizons, qu'ils sont contraints à s'ouvrir au monde, donc de comprendre, de tolérer et d'accepter. Après, ce cas ne s'applique pas qu'à eux... Il suffit de voir entre les lycans et les vampires... Je trouve ça juste très triste au final... Il n'y pas une race pour rattraper l'autre.
Elle marqua une pause, le regard partant à la dérive. Les gens, qu'importe leurs races, sont compliqués. Elle-même avait des préjugés qu'elle essayait de combattre du mieux qu'elle pouvait, mais l'intention était là, positive et c'était le principal.
-Après... Je n'ai jamais été humaine, je suis née ainsi, en louve, avec toutes ces forces. Mais je suppose qu'au final... Si quelqu'un m'avait tendue la main au moment où ma vie aurait dû s'éteindre alors que la vie n'attendait que moi, j'aurais très certainement sauté sur l'occasion. Je l'avoue. Et je peux tout de même les comprendre.
Sur ces mots sonnant comme un discours de miséricorde, l'omega la débarrassa et lui sortit un petit verre de cognac, très certainement pour aciliter la digestion et laisser place au dessert. Elle s'empara du verre qu'elle but rapidement. L'alcool coula dans son organisme pour lui brûler légèrement la gorge mais cette sensation fut chaude et délicieuse.
-J'espère bien ! Parce que maintenant, nous allons passer du temps à nous côtoyer, vous et moi.
Elle rit à nouveau de bon cœur et sentit que ce pour quoi elle brûlait d'envie depuis le début du repas, allait enfin pouvoir être à sa disposition dans quelques instants. Et quelle merveilleuse surprise ! Elégant, féminin et sensuel, ce dessert en jetait particulièrement de par son allure ! Anzu n'osait presque pas toucher à son assiette et prit donc le temps de savourer du regard cette œuvre d'art.
-Ôkamiro-san, tu es sûre qu'une telle prestance pour un dessert est bien convenable ? Je n'ose même pas y toucher !
Mais la tentation étant évidemment la plus forte, la lycane n'allait pas laisser le dessert s'ennuyer plus longtemps. Elle s'empara alors de sa cuillère et craqua la couche de meringue laqué du chocolat blanc fruité, qui offrit d'autres sous-couches pleine de saveurs visuellement... Elle porta ensuite son couvert à sa bouche et fut saisit d'une explosion de sensations qui se déversèrent sur sa langue. Le goût du chocolat blanc mixé aux fruits rouges, se mariait parfaitement à la meringue, au glacé puis aux notes acidulées. Et le must... Le sucre pétillant qui sautait partout sur son palais, presque enfantin. Ils avaient véritablement eu un coup de maître pour terminer en beauté !
-C'est vraiment sublime ! Je ne suis pas tellement acide mais au final, tout est vraiment harmonieux et bien dosé. C'est vraiment parfait. Mes félicitations aux chefs, c'est un délice !
Ils n'avaient rien fait pour l'intégrer ou apprendre à la connaître en tant qu'individu. Les humains sont cruels et juchés sur leurs petites opinions pathétiques, avant de découvrir ce qu'il se cache vraiment. Ces petits êtres effrayés par ce qui leur est inconnu mais qui ne veulent pas non plus faire d'efforts pour entrer dans le monde des autres, comme si tout l'univers ne tournait qu'autour d'eux et de leurs idées, persuadés d'avoir raison sur tout alors et tord sur rien. Oui, les humains, elle les méprisait pour leurs faiblesses intolérables. Elle le pensait vraiment, même si au fond, elle trouvait ça plus triste qu'autre chose.
-Tu sais, je pense vraiment ce que je dis, au fond. C'est ce que j'en ai conclu à force de les côtoyer. Par exemple toi, je ne sais pas comment tu étais avant de connaître ta situation actuelle, mais être lycan, a sûrement pu t'ouvrir une vision des choses plus étendues et donc acquérir plus de tolérance et d'empathie. Cette vie qui s'est imposée à toi, tu ne l'as pas choisi mais ça t'a permis d'évoluer, dans plusieurs sens. Tout ça pour dire, que les humains ne prennent jamais le temps d'apprendre à connaître ce qui va au delà de leur connaissance. Ils écartent et méprisent, sans rien savoir, avec un jugement basé sur des convictions erronées. Ils ne prennent pas le temps et n'ont pas idée de le prendre... Je ne peux pas leur en vouloir... Mais je ne peux pas non plus m'empêcher de trouver ça pathétique. Ils sont puérils, tout en se pensant surpuissant, et ont peur des différences, quand ils pensent tout connaître. C'est ironique à souhait. Ce n'est qu'en se trouvant forcés d'explorer de nouveaux horizons, qu'ils sont contraints à s'ouvrir au monde, donc de comprendre, de tolérer et d'accepter. Après, ce cas ne s'applique pas qu'à eux... Il suffit de voir entre les lycans et les vampires... Je trouve ça juste très triste au final... Il n'y pas une race pour rattraper l'autre.
Elle marqua une pause, le regard partant à la dérive. Les gens, qu'importe leurs races, sont compliqués. Elle-même avait des préjugés qu'elle essayait de combattre du mieux qu'elle pouvait, mais l'intention était là, positive et c'était le principal.
-Après... Je n'ai jamais été humaine, je suis née ainsi, en louve, avec toutes ces forces. Mais je suppose qu'au final... Si quelqu'un m'avait tendue la main au moment où ma vie aurait dû s'éteindre alors que la vie n'attendait que moi, j'aurais très certainement sauté sur l'occasion. Je l'avoue. Et je peux tout de même les comprendre.
Sur ces mots sonnant comme un discours de miséricorde, l'omega la débarrassa et lui sortit un petit verre de cognac, très certainement pour aciliter la digestion et laisser place au dessert. Elle s'empara du verre qu'elle but rapidement. L'alcool coula dans son organisme pour lui brûler légèrement la gorge mais cette sensation fut chaude et délicieuse.
-J'espère bien ! Parce que maintenant, nous allons passer du temps à nous côtoyer, vous et moi.
Elle rit à nouveau de bon cœur et sentit que ce pour quoi elle brûlait d'envie depuis le début du repas, allait enfin pouvoir être à sa disposition dans quelques instants. Et quelle merveilleuse surprise ! Elégant, féminin et sensuel, ce dessert en jetait particulièrement de par son allure ! Anzu n'osait presque pas toucher à son assiette et prit donc le temps de savourer du regard cette œuvre d'art.
-Ôkamiro-san, tu es sûre qu'une telle prestance pour un dessert est bien convenable ? Je n'ose même pas y toucher !
Mais la tentation étant évidemment la plus forte, la lycane n'allait pas laisser le dessert s'ennuyer plus longtemps. Elle s'empara alors de sa cuillère et craqua la couche de meringue laqué du chocolat blanc fruité, qui offrit d'autres sous-couches pleine de saveurs visuellement... Elle porta ensuite son couvert à sa bouche et fut saisit d'une explosion de sensations qui se déversèrent sur sa langue. Le goût du chocolat blanc mixé aux fruits rouges, se mariait parfaitement à la meringue, au glacé puis aux notes acidulées. Et le must... Le sucre pétillant qui sautait partout sur son palais, presque enfantin. Ils avaient véritablement eu un coup de maître pour terminer en beauté !
-C'est vraiment sublime ! Je ne suis pas tellement acide mais au final, tout est vraiment harmonieux et bien dosé. C'est vraiment parfait. Mes félicitations aux chefs, c'est un délice !
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Ven 24 Mai 2019 - 14:16
C’est ça qui était bien chez Anzu-san, sa compassion. Même si elle pensait vraiment que les humains étaient des êtres faibles et fondamentalement tournés égoïstement sur le petite personne, elle ne pouvait pas s’empêcher dans le fond de les plaindre d’être ainsi et de comprendre leur point de vue. Elle admit parfaitement que dans une situation analogue, elle préférerait également choisir la vie plutôt que de cesser d'être à tou jamais elle aussi.
Ôkamiô ▬ En même temps c’est pas simple de répondre à la mort qu’on la suit !
C’est vrai que même un vampire devant la mort doit être prêt à négocier sa vie et devient prêt à accepter beaucoup de choses sans doute dans le but de continuer de vivre. Le problème c’est que beaucoup d’immortels sont tellement tristes à voir que je ne peux pas m’empêcher de me demander si nous ne deviendrons pas un jour comme eux après avoir perdu toute forme d’humanité en nous...
Ôkamiro ▬ Il est bon de voir que tu arrives à faire varier ton point de vue... Toutefois je pense que tu te trompes sur un point... fondamentalement... à part notre scission mentale, nous n’avons pas changé... Nous étions investis et passionnés à ce que nous faisions et nous le sommes restés après... Je ne pense pas que ce que nous sommes nous définisse... il n’y a que nos choix et nos actes qui le font...
Nous comprimes à cet instant de la conversation pourquoi Anzu-san s’était montrée protectrice envers Mia lors de notre rencontre. Elle comprenait véritablement en parti son point de vue quelque part en pensant cela des humains.
Quoi qu’il en fût alors, c'était le moment de voir sa réaction face à cette rose aux pétales pochés et à la coche de chocolat rosé. Elle était comme une petite fille à ce moment-là, avec les yeux ronds et brillants d’une lueur étrange, un peu comme un matin de noël. Il est vrai que les trompes l’oeil sont souvent comme ça, difficile à manger. On n’ose pas souvent détruire le travail d’orfèvre que suppose certain des meilleurs. Lorsqu’elle a attaqué son dessert, sa réaction fut fulgurante et explosive, chaque arome pouvait se lire en réaction sur son visage très expressif lorsqu’elle était en confiance. Ces compliments ne furent que plus doux encore à entendre après cela.
J’eus un regard vers les surfaces réfléchissante de la cuisine pour voir mon homologue s’y refléter lorsqu’elle donna les compliments aux chefs de sa soirée.
Ôkamiô ▬ Encore un service exemplaire mon cher !
Je m’inclinais devant Anzu pour la remercier des compliments qu’elle nous faisait avant de commencer à mettre un peu d’ordre dans la cuisine. J’ai également mis quelque grain de café de à moudre pour faire couler une délicieuse boisson chaude pour clôturer cette soirée autour d’une tasse.
Je m’adossai à un de nos réfrigérateurs avant de tourner mon regard vers elle à nouveau pour rebondir encore sur notre discussion sérieuse.
Ôkamiro ▬ Tu sais Anzu-san... Je pense qu’avant déjà nous étions guidés vers la cuisine car elle réunissait les gens... tout ce qui a changé chez nous en devenant lycan, c’est que maintenant nous voulons unir les espèces surnaturelles avec... C’est d’ailleurs l’accomplissement de cette idéologie qui donne vie au Fangtasia dans un endroit reculé de toute présence humaine et connu du bouche à l’oreille surnaturel...
“Carte sur table”
© Etilya sur DK RPG
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Lun 27 Mai 2019 - 20:24
Evidemment, elle parlait vraiment d'un point de vue général et avait pourtant bien pris le temps de le mentionner. Cependant, Ôkamiro avait tenu à contredire son opinion en faisant part de son point à lui. Ce qui ne la dérangeait pas outre mesure et ne l'étonnait guère non plus. Elle se doutait aisément que son goût pour la cuisine était présent bien avant sa transformation. Ce qu'elle voulait surtout soulever, c'était le caractère et le comportement que pouvait adopter un « nouveau-né » après qu'il se soit vu offert une peau neuve. En effet, arbitrairement, cela conduit nécessairement à une remise en question de toutes ses bases et de ses idées reçues, acquises en tant que humain. C'était surtout ce levier qu'elle pointait et non les préférences. Les préférences elles, ont forcément plus de chances de persister, ce qui semblait logique au fond. Alors que les opinions elles... se voyaient intégralement chamboulées et persécutées. Comme une sorte de thérapie profonde lorsqu'on s'adapte et se conforme à un autre mode de vie bien différent du sien. Parlons même d'une autre culture, c'était un cas similaire à un changement radical de coutume et d'habitude de vie. Forcément, tout devait être passé en revue et recalculé, pour s'adapter, dans un nouveau monde.
Il rejoignit tout de même l'idée que rien n'était prédéfini et que l'évolution des choses amenait à changer de direction, mais que rien ne restait immuable. Dans un sens, c'était vrai. Cela dit, s'il n'y a pas de facteurs amenant à une modification psychologique et mental, on reste très souvent voué à demeurer ce qu'on est actuellement, sans remise en cause et sans chercher à se renouveler. Et c'était là, ce qu'elle reprochait très exactement aux humains.
-Je n'ai aucun doute à ce sujet. Je ne vois pas en quoi ta passion pour la cuisine aurait pu radicalement changer du tout au tout, même après ta transformation lente et périlleuse. Je reste également d'accord sur le fait que nos choix et nos actes nous définissent, à condition, évidemment... Qu'ils soient aussi bien interprétés, et dans quels buts. Par exemple, partons sur des extrêmes. Tu peux commettre un crime par amour mais en quoi, ça pourrait être excusable et mieux ? Même si la cause est compréhensive, tu tends quand même vers le vice. Tu peux participer à des œuvres caritatives, la fin sera forcément bénéfique mais si la cause première est simplement satisfaire ton égo, en quoi, encore une fois, est-ce noble ? Tout n'est pas tout noir ou tout blanc, tout n'est qu'une palette de couleurs sur différentes nuances. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est si difficile de déterminer lorsque quelqu'un est bon, ou même mauvais. Tout ne se range pas si gentiment dans des cases. Et ça s'applique pour tout le monde.
Anzu ne cachait pas sa perplexité sur toutes les espèces confondues. La seule pureté d'âme qu'elle pouvait reconnaître était celle des animaux, mais les hommes et les femmes. C'était bien compliqué de cerner quelqu'un, même en fonction de ses actes ou de ses actions. On peut essayer de s'en inspirer certes, mais il restait toujours une zone d'ombre, que même la personne concernée, ignorait lourdement.La conversation prenait une sacré tournure imprévisible décidément, mais ça ne faisait que souligner la personnalité méfiante de la jeune femme, envers les autres.
Sur ce ton légèrement tranché, ça ne l'empêchait certainement pas de savourer son plat, même si plus elle parlait de ce sujet, plus elle sentait les notes acidulées de son dessert sur sa langue, comme si les aliments interprétaient ses dires même au palais. Néanmoins, elle appréciait vraiment ses camarades et malgré ses incertitudes exacerbées, elle pouvait aisément se sentir en confiance avec ses deux compagnons. Elle leur accordait sa confiance et par ce biais, manifestaient ses inquiétudes. Il n'y avait aucun doute à ce propos, c'étaient des gens biens. Egarés et perdus dans le décor certes, mais des gens biens. Et c'était tout ce qui lui importait, même si le caractère de l'autre alpha la mettait parfois sur le vif. Mais en soit, même ça, ce n'était pas un problème.
-Tu sais, Ôkamiro... Je vais te faire une petite confidence. Elle lui sourit avec douceur. Ton projet et cette ambition, sont nobles. Et je partage totalement tes convictions. Nous n'avons plus à vivre dans cet engrenage infernal de haine, de sang, de tristesse, de douleur et de colère. Ca n'a que trop duré et il est temps d'y mettre un terme. Et ta façon de procéder, même si elle peut paraître banale pour plusieurs, me semble de mon côté, une très bonne opportunité pour travailler sur un climat plus serein et clément. Toi tu fais de la cuisine avec le cœur, dans cette idée de partage absolu. Je trouve ça beau et élégant. Elle reprit une bouchée de son dessert. De mon côté, je compte également participer à cet idylle. Hier, j'ai passé un « petit » entretien chez les Chevaliers de l'Ombre, pour les rejoindre dans leur quête. E ta vision des choses, m'encourage encore plus à m'y investir.
Elle n'était pas seule, maintenant, et elle le savait. Pour la première fois, tout paraissait plus lucide. Anzu avait toujours eu cette affection particulière pour la tolérance entre les races, malgré ses nombreux préjugés.
-Je ne te le cache pas, j'ai beaucoup de préjugés mais j'essaie de les combattre comme je le peux, et je sais pouvoir y arriver avec le temps. Et puis... Tu es le genre de personne, qui me pousse à me remettre en question, rien que maintenant. Si tu avais été humain, j'aurais très bien pu m'entendre avec toi également et passer au dessus de ton statut. Tu es loin des idées reçues que je me fais d'eux et tu es bien placé pour l'incarner et ça, ça me fait plaisir. Parfois, ça soulage de pouvoir se tromper, surtout quand c'est dans le bon sens du terme. Et c'est le cas. L'espoir n'est donc pas perdu.
Elle lui offrit un petit rire cristallin et enfantin. Oui, ça allait bien se passer pour elle. Pour eux.
Il rejoignit tout de même l'idée que rien n'était prédéfini et que l'évolution des choses amenait à changer de direction, mais que rien ne restait immuable. Dans un sens, c'était vrai. Cela dit, s'il n'y a pas de facteurs amenant à une modification psychologique et mental, on reste très souvent voué à demeurer ce qu'on est actuellement, sans remise en cause et sans chercher à se renouveler. Et c'était là, ce qu'elle reprochait très exactement aux humains.
-Je n'ai aucun doute à ce sujet. Je ne vois pas en quoi ta passion pour la cuisine aurait pu radicalement changer du tout au tout, même après ta transformation lente et périlleuse. Je reste également d'accord sur le fait que nos choix et nos actes nous définissent, à condition, évidemment... Qu'ils soient aussi bien interprétés, et dans quels buts. Par exemple, partons sur des extrêmes. Tu peux commettre un crime par amour mais en quoi, ça pourrait être excusable et mieux ? Même si la cause est compréhensive, tu tends quand même vers le vice. Tu peux participer à des œuvres caritatives, la fin sera forcément bénéfique mais si la cause première est simplement satisfaire ton égo, en quoi, encore une fois, est-ce noble ? Tout n'est pas tout noir ou tout blanc, tout n'est qu'une palette de couleurs sur différentes nuances. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est si difficile de déterminer lorsque quelqu'un est bon, ou même mauvais. Tout ne se range pas si gentiment dans des cases. Et ça s'applique pour tout le monde.
Anzu ne cachait pas sa perplexité sur toutes les espèces confondues. La seule pureté d'âme qu'elle pouvait reconnaître était celle des animaux, mais les hommes et les femmes. C'était bien compliqué de cerner quelqu'un, même en fonction de ses actes ou de ses actions. On peut essayer de s'en inspirer certes, mais il restait toujours une zone d'ombre, que même la personne concernée, ignorait lourdement.La conversation prenait une sacré tournure imprévisible décidément, mais ça ne faisait que souligner la personnalité méfiante de la jeune femme, envers les autres.
Sur ce ton légèrement tranché, ça ne l'empêchait certainement pas de savourer son plat, même si plus elle parlait de ce sujet, plus elle sentait les notes acidulées de son dessert sur sa langue, comme si les aliments interprétaient ses dires même au palais. Néanmoins, elle appréciait vraiment ses camarades et malgré ses incertitudes exacerbées, elle pouvait aisément se sentir en confiance avec ses deux compagnons. Elle leur accordait sa confiance et par ce biais, manifestaient ses inquiétudes. Il n'y avait aucun doute à ce propos, c'étaient des gens biens. Egarés et perdus dans le décor certes, mais des gens biens. Et c'était tout ce qui lui importait, même si le caractère de l'autre alpha la mettait parfois sur le vif. Mais en soit, même ça, ce n'était pas un problème.
-Tu sais, Ôkamiro... Je vais te faire une petite confidence. Elle lui sourit avec douceur. Ton projet et cette ambition, sont nobles. Et je partage totalement tes convictions. Nous n'avons plus à vivre dans cet engrenage infernal de haine, de sang, de tristesse, de douleur et de colère. Ca n'a que trop duré et il est temps d'y mettre un terme. Et ta façon de procéder, même si elle peut paraître banale pour plusieurs, me semble de mon côté, une très bonne opportunité pour travailler sur un climat plus serein et clément. Toi tu fais de la cuisine avec le cœur, dans cette idée de partage absolu. Je trouve ça beau et élégant. Elle reprit une bouchée de son dessert. De mon côté, je compte également participer à cet idylle. Hier, j'ai passé un « petit » entretien chez les Chevaliers de l'Ombre, pour les rejoindre dans leur quête. E ta vision des choses, m'encourage encore plus à m'y investir.
Elle n'était pas seule, maintenant, et elle le savait. Pour la première fois, tout paraissait plus lucide. Anzu avait toujours eu cette affection particulière pour la tolérance entre les races, malgré ses nombreux préjugés.
-Je ne te le cache pas, j'ai beaucoup de préjugés mais j'essaie de les combattre comme je le peux, et je sais pouvoir y arriver avec le temps. Et puis... Tu es le genre de personne, qui me pousse à me remettre en question, rien que maintenant. Si tu avais été humain, j'aurais très bien pu m'entendre avec toi également et passer au dessus de ton statut. Tu es loin des idées reçues que je me fais d'eux et tu es bien placé pour l'incarner et ça, ça me fait plaisir. Parfois, ça soulage de pouvoir se tromper, surtout quand c'est dans le bon sens du terme. Et c'est le cas. L'espoir n'est donc pas perdu.
Elle lui offrit un petit rire cristallin et enfantin. Oui, ça allait bien se passer pour elle. Pour eux.
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Mar 28 Mai 2019 - 22:38
Le sujet dérivait quelque peu de la direction initiale qu’elle avait prise à la base, mais c’était une question complexe et nous passions notre temps à répondre à côté ou de sans doute mal interpréter ce qui dit l’autre.
Ôkamiô ▬ Là je confirme que tu réponds à côté à coup sûr !
Qu’il était gentil de sa part que de me rappeler que je répondais sans cesse à côté de ce que pouvait dire les autres personnes avec qui je discutais. Ce n'était pas comme si j'en faisais exprès, mais c’était plus fort que moi sans doute. Une fois encore j’avais envie de corriger le tir pour dire que ce que je voulais dire, c’était que fondamentalement nous ne pensons pas que les gens changent, mais qu’ils se révèlent tel qu’ils sont vraiment une fois le pouvoir entre leurs mains.
Ôkamiô ▬ D’autant plus que vous êtes d'accord tous les deux !
Il est vrai que nous n’étions ne plus de cela pas en train d’opposer nos avis divergents, mais bel et bien de s’acharner sur quelques menus détails comme si cela allait être d’une importance capitale alors que c’était faux. Mettre des gens dans des cases était un métier à part entière finalement et il fallait manier les cases avec soin pour ne pas faire d’erreur et ensuite rester fixé sur une seule idée qui pouvait se révéler fausse. Mais je vis lors des dires d’Anzu que nous étions très proche en termes de pensé. Même si nous mettions des gens dans des cases pour nous arranger, nous étions toujours prêts à réviser notre jugement pour donner une autre chance à un individus, en modifiant notre point de vue.
C’est très vrai, le bien et le mal ne sont qu’une affaire de point de vue et j’ai bien connu cela en voyageant dans des pays vraiment pauvres. Voler une personne est mal, mais lorsqu’il s’agit de voler un bout de pain sur une étale alors qu’il s’agit de la seule chose que l’on puisse manger en une semaine, où est le mal ?
Ôkamiô ▬ Un chose est sûre ! Si on croise des vampires qui étaient décisionnaire dans ces camps de la mort qu’ils appelaient laboratoires ! ON leur arrache la tête avec les dents !
C’était une chose que nous partagions en effet et qui venait nuancer notre pensée au sujet des vampires. Nous avions la mémoire de plusieurs visages dont nous ignorions s’ils étaient encore en vie ou non, mais ce vampire à la chevelure d’argent paierait tot ou tard pour ses méfaits...
Tandis qu’en Anzu nous donnait le fond de sa pensée sur le restaurant et l’envie de liés les races par la nourriture, je me suis employé à lui faire une infusion de thé noir et fleur de sakura séchées tout en récupérant la pulpe des fruits rouge centrifugés que j’avais mais à sécher à la salamandre toute la soirée pour lui concocter un thé au fruit rouge parfumé et n’ayant pas besoin d’être sucré derrière.
Ôkamiro ▬ Tes paroles sont gentilles Anzu-san... j’espère que les gens t’entendent là où ils se trouvent...
Elle me surprit juste après avoir avaler une bouchée supplémentaire de son désert en me révélant qu’elle avait passé un petit entretien chez les chevaliers des ombres. Si nous fondions une meute ensemble, est-ce que cela allait signifier que nous étions alliés aux chevaliers des ombres d’office ? C’était un peu précipité comme pensée, mais pourtant, cela allait de soi.
Ôkamiô ▬ Tout doux bonhomme ! C’est pas ce qu’elle a dit !
Ôkamiro ▬ Tu as été prise ? … Cela signifie que la meute sera leur alliée d’office ?
Les préjugés ne peuvent pas être évités, c'est un mécanisme qui nous dépasse et va de lui-même pour nous permettre de nous faire une idée d’une personne et de la résumer aux paramètres qui nous parlent le plus et en soi c’est inévitable. Ce qu’il faut c’est éviter de s’attacher trop fort aux préjugés que l’on a pour rester ouvert au changement.
Ôkamiro ▬ Se tromper est normal... tout comme avoir un minimum de préjugés Anzu-san... En cuisine, plus on se trompe, plus on progresse... alors si tu es capable de te tromper, tu vas progresser...
Ce n’étais pas vraiment dans mon habitude, mais pourtant j’ai vaguement fait ce qui pourrait s’apparenter à un sourire à la fin de cette phrase. C’était un peu comme pour rebondir sur la joie qui commençait à transpirer de toute la personne que j’avais en face de moi et qui passait un très agréable moment.
Ôkamiro ▬ Je suis content que nous ayons décidé de fonder une meute avec toi Anzu-san... Je pense qu’ensemble nous allons pouvoir avancer à grand pas vers la paix... il faudrait que je te présente ma Rosalie... c’est une vampire... C’est celle qui remplace un chef de clan à leur fameux sénat... ça pourrait être bien si on pouvait avoir un chef de clan dans la poche...
“Meute et projet”
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