Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Invité
Invité
Sam 18 Avr 2020 - 14:00
La soirée commençait à avancer bon train. On venait tout juste de nous apporter nos entrées alors qu’enfin nous nous détendions l’un et l’autre. Bien entendu, ce n’était pas pour cela que j’allais partager mes peines et mes espoirs avec une autre personne, mais au moins c’était agréable de pour une fois n’avoir aucune pression sur les épaules. Le travail commençait à être très loin de moi ainsi que ma fille maintenant.
Sa remarque sur le fait que je devais tenir à Matthew était assez précise, insistante en un sens. Un gros coup de poker à mon avis.
Je suis comme ça. Tout est une histoire de paraître dans le monde et plus je suis en apparence dure, froide et intransigeante, plus on se donne à fond pour mon satisfaire sans risquer de me courroucer.
Comme lui-même me l’avait confié, il voulait passez plus de temps à aider sa communauté autant que possible au point d’investir une bonne partie de sa retraite dans un bar destiné à devenir un bar de changelin au fil des mois, lorsque les locaux humains se seront détachés de tout ça. Cela pourrait bien devenir un bar pour les rencontres entre les changelins et les sorciers également, ce qui n’était pas pour me déplaire.
La pédagogie était un vaste sujet sur lequel je l’avais lancé et qu’il ne semblait pas tarir de choses à dire. Nous sommes de façon totalement évidente très différents lui et moi dans nos approches. Comme je cherche l’excellence avant tout, je ne suis pas tendre. La vie est brutale et il faut forger des gens capables d’y faire face, voilà mon point de vue.
Les plaisanteries nous permettaient de passer le temps plus vite, sans quoi nous n’en serions pas déjà tout juste au plat de résistance.
Il voulait donc une histoire saugrenue... hm... je portais mon index et mon pouce à mon menton avant de réfléchir un peu au genre d’histoire que je pouvais détenir pouvant délayer un peu la soirée encore.
Sa remarque sur le fait que je devais tenir à Matthew était assez précise, insistante en un sens. Un gros coup de poker à mon avis.
Irina ▬ Tenir à qui ? John ? Ahahah ne me faites pas tant rire s’il vous plaît. Ce n’était là qu’une histoire cocasse de travail rien de plus.Chassez le naturel et il revient au galop. C’était plus fort que moi et il me fallait un masque en toute circonstance. Je n’avais pas résisté à jouer à nouveau sur le paraître dans le but de leurrer cet homme une fois encore comme si de rien n’était. Sa boutade sur le fait d’avoir des émotions était en effet des plus percutante et m’avait décroché un rire pendant ma propre réponse.
Je suis comme ça. Tout est une histoire de paraître dans le monde et plus je suis en apparence dure, froide et intransigeante, plus on se donne à fond pour mon satisfaire sans risquer de me courroucer.
Irina ▬ Et vous tenez vous à lui ? A moins qu’il ne soit qu’un collègue comme un autre.Quels étaient les rapports qu’ils pouvaient bien entretenir l’un et l’autre ? J’en étais assez curieuse. Matthew a ce talent pour mettre ceux qu’il rencontre en confiance et les faire parler de tout de rien, de leurs aspirations et espoirs. Il n’était pas étonnant qu’en guise de couverture ici il eut décidé de choisir le rôle d’un enseignant.
Comme lui-même me l’avait confié, il voulait passez plus de temps à aider sa communauté autant que possible au point d’investir une bonne partie de sa retraite dans un bar destiné à devenir un bar de changelin au fil des mois, lorsque les locaux humains se seront détachés de tout ça. Cela pourrait bien devenir un bar pour les rencontres entre les changelins et les sorciers également, ce qui n’était pas pour me déplaire.
Irina ▬ J’ai hâte néanmoins de fois si le Fior Nadur pourra être un repair sécurisant pour nos deux communauté une fois que les gens plus normaux se seront lassé d’un pub irlandais Japon... quel idée ahaha.
La pédagogie était un vaste sujet sur lequel je l’avais lancé et qu’il ne semblait pas tarir de choses à dire. Nous sommes de façon totalement évidente très différents lui et moi dans nos approches. Comme je cherche l’excellence avant tout, je ne suis pas tendre. La vie est brutale et il faut forger des gens capables d’y faire face, voilà mon point de vue.
Irina ▬ Vous savez, vous avez peut-être raison. Les Japonais sont très droits et rigoureux il est vrai, j’ai pu l’observer depuis le temps. Mais en Russie, l’éducation y est encore plus stricte et j’ai gardé cette attitude malgré le temps qui me sépare de mes jeunes années.Une fille qui ne me supporte pas et qui serait prompte à penser que cela est une manœuvre pour pouvoir l’observer surtout.
J’ai néanmoins d’autres problématiques m’empêchant pour l’instant de pouvoir accepter les interventions que le Doyen voudrait.
Les plaisanteries nous permettaient de passer le temps plus vite, sans quoi nous n’en serions pas déjà tout juste au plat de résistance.
Il voulait donc une histoire saugrenue... hm... je portais mon index et mon pouce à mon menton avant de réfléchir un peu au genre d’histoire que je pouvais détenir pouvant délayer un peu la soirée encore.
Irina ▬ Il y a bien une histoire à laquelle je pense, enfin plutôt à une anecdote sur une gros poisson qui dirige encore l’une des plus puissante nation du monde si vous voyez de qui je parle.Je me mis à rire doucement, de ce petit rire cristallin et bref comme je n’en est que lorsque je me laisse un peu aller.
Il s’avère que je l‘ai formé du temps du KGB et pour tout dire, je dois bien avouer qu’il faisait vraiment peine à voir dans ses débuts. Il était si... si émotif le pauvre... C’était à pleurer de rire. Cela ne l’est que d’autant plus aujourd’hui où il est responsable d’assassinats d’opposants politiques. Alors qu’il passe pour un grand et malfaisant homme aux yeux de tous, pour moi, il restera celui qui finissait en pleur après ses missions au début de sa carrière. Cela vous va comme histoire saugrenue ?
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 27 Avr 2020 - 4:02
Apparemment, j’avais lancé un coup dans l’eau. Elle semblait si amusée que je puisse affirmer qu’elle tienne à lui que j’en venais à douter de ma propre intuition. Mais sa voix la trahissait alors qu’elle avait évoqué cet épisode de son existence. Comme une étrange chaleur. Mais soit, j’acquiesçais à sa réponse, sans chercher à rebondir. Même si au fond, je me demandais encore quelle était la réelle teneur de leur lien d’antan et actuel. Surtout actuel. Comment étaient donc les retrouvailles ? Mais ça ne me regardait pas tellement, je ne fouinais pas impunément le passé des autres. Néanmoins, lorsqu’elle s’affranchit de ma propre remarque, je ne pus qu’écarquiller mon œil un peu décontenancé. Je mis même un certain temps avant de répondre, le temps que ça remonte jusqu’à mes neurones.
-Hum… L’attachement est une notion assez complexe pour moi.
J’étais un peu gêné à vrai dire. Je ne savais pas tellement décrire ce que je ressentais. Vis-à-vis de John ou même vis-à-vis de tout mon entourage actuel. Déjà parce que je ne m’exprimais jamais là-dessus et parce qu’au-delà de tout, j’évitais d’analyser mes émotions de trop près pour m’en défaire plus aisément et garder mes distances. Je me sentais même un peu piégé. Je me râclais donc la gorge afin d’y méditer tout en passant une main sur ma bouche.
-Je ne sais pas trop faire la part des choses je dirais… Peut-être qu’on évalue la profondeur d’un lien à la dimension qu’on porte à la peur de perdre la personne. Enfin, je suppose. Je n’en sais trop rien ! Vous savez, j’ai toujours eu tendance à laisser les gens que je rencontre derrière moi de par mes excursions. Je partage, je donne, j’apprends, je transmets… Toujours dans la perspective de dorer mes connaissances en les partageant avec les autres. Mais la plupart du temps, je m’arrange toujours pour créer une relation qui ne reste qu’en surface en épargnant la profondeur émotionnelle. Parce qu’un jour, je partirais ailleurs. Ou parce qu’un jour, ils en feront autant. Généralement je m’arrange pour que ce ne soit pas trop pénible de quitter. Enfin ça, je pense que vous l’avez aisément deviné.
C’était un sujet assez difficile. Je savais par exemple tenir à ma sœur, mais parce qu’elle faisait partie de mes racines et que j’ai eu l’occasion de créer cette osmose avec elle. Mais lors de mes voyages, mise à part Julie, tout était différent. Ça restait assez superficiel. Peut-être justement parce que livrer de l'importance à quelqu'un, était se rendre vulnérable par la même occasion. Quand Oxana, ma mère et Julie étaient parties en me laissant, le renfermement avait été automatique et s'était fortifié au fil des années. Je ne retrouvais plus le goût de l'attachement sincère et ouvert. J'avais évidemment tenté de retrouver cette sensation mais à chaque fois, j'échouais à ressentir cette singularité. Ou peut-être que je le désirais pas, au fond. J’avais bien gardé quelques contacts mais ils ne me manquaient pas plus que ça. J’avais l’impression d’être en décalage sur ce plan. Un blocage. Cependant, ça me ferait particulièrement plaisir de revoir des anciennes connaissances tout en sachant que rien n’aura changé. Mais ce n'était pas quelque chose qui me dérangeait, d'être un vagabond dans ma vie ou celle des autres.
-Concernant John, je peux affirmer avec certitude que je le tiens en très grande estime. Pas nécessairement en tant que changelin, ou même collègue, mais en tant que personne à part entière. S’il appelle, je réponds. S’il a besoin, je suis présent. S’il me demande de lui faire confiance, je lui fais confiance en fermant l’œil. C’est un homme que j’admire beaucoup, par rapport à sa sagesse et sa clarté d’esprit. Il mérite le respect.
De tout mon cercle de collègues, il était bien celui sur lequel je me sentais de compter totalement. Et il y avait une raison à cela. Idiote, peut-être, mais ça pesait dans la balance.
-Je lui porte de l’amitié, ça aussi, je peux l’affirmer. Je m’ennuierais un peu sans lui. Qui mis à part Smith pourrait me remettre à ma place quand je m’exprime un peu trop fort ?
Je me mis à rire à cette réflexion. Il avait le chic pour me remettre dans le droit chemin mais toujours avec tact et jamais injustement. Et ça me touchait particulièrement parce que…
-Il me rappelle mon grand-père.
Un voile de nostalgie m’enveloppa doucement. Mais pas celle qui serre le cœur, plutôt qui l’adoucit. Mais à peine avais-je réalisé ce que j’avais dit que je clignais ma prunelle une nouvelle fois gêné.
-Enfin vous voyez quoi.
Je passais une main distraite dans mon cou. Ah, c’est vrai. Le bar était aussi un projet de mon cher collègue. Personnellement, je trouvais que c’était plutôt une bonne idée. Et la perspective qu’elle soulevait en était une encore meilleure !
-Voyons, pourquoi vous moquez-vous Lady ? Un pub irlandais au Japon, c’est très exotique ! hahaha ! Mais je valide votre idée, ça me paraît tout à fait édifiant !
Lorsque j’étais à l'entrevue avec cette mademoiselle Arisugawa, la finalité avait été assez positive. Et si nous devions agencer cet endroit comme un lieu de rencontre pour nos deux communautés, nous ferions un pas vers les sorciers en leur ouvrant davantage nos portes et notre confiance. Pas mal du tout. Ça me bottait complètement ! D’ailleurs, j’étais également assez content qu’elle puisse remanier son point de vue concernant son éventuel investissement pour l’université.
-Exact ! Mais je vous rassure, on ne vous en tiendra pas rigueur, du moment que vous n’êtes pas une tortionnaire armée d’un fouet et que les résultats sont présents ! Et ça, Lady Secret, c’est sûrement quelque chose que vous savez faire mieux que quiconque quand il s’agit de donner des résultats concluants. Mais je peux comprendre que vous ayez d’autres priorités, c’est normal après tout.
Du coup, je la visualisais avec un fouet et une tenue de cuir machinalement dans mon esprit. C’était assez amusant et assez excitant à la fois. J’voulais bien me faire traumatiser de cette façon. Mais blague à part, il était évident que donner des cours ne devait être qu’une mince affaire par rapport à d’autres qui réclamaient perpétuellement ses investigations. Enfin, je supposais que de tenir le rôle du Secret était loin d’être une partie de plaisir.
J’écoutais donc attentivement une de ses anecdotes et ne pus m’empêcher de ricaner à son énoncé. Il y avait toujours de l’ironie lorsqu’elle s’exprimait, c’était assez amusant.
-Quel brave homme !
Et le pauvre aussi un peu. Si elle le voulait, elle pourrait l’humilier de telle sorte qu’il ne sortirait plus du placard dans lequel il irait s’enfermer. La honte suprême pouvait faire des dégâts. Je notais également son rire léger, à peine retenu mais sans pour autant être très expressif. Juste celui d’une femme qui se détend. Autant poursuivre sur cette note.
-A vrai dire, ça donne envie d’en avoir une autre. Une petite sympathique pour la route !
-Hum… L’attachement est une notion assez complexe pour moi.
J’étais un peu gêné à vrai dire. Je ne savais pas tellement décrire ce que je ressentais. Vis-à-vis de John ou même vis-à-vis de tout mon entourage actuel. Déjà parce que je ne m’exprimais jamais là-dessus et parce qu’au-delà de tout, j’évitais d’analyser mes émotions de trop près pour m’en défaire plus aisément et garder mes distances. Je me sentais même un peu piégé. Je me râclais donc la gorge afin d’y méditer tout en passant une main sur ma bouche.
-Je ne sais pas trop faire la part des choses je dirais… Peut-être qu’on évalue la profondeur d’un lien à la dimension qu’on porte à la peur de perdre la personne. Enfin, je suppose. Je n’en sais trop rien ! Vous savez, j’ai toujours eu tendance à laisser les gens que je rencontre derrière moi de par mes excursions. Je partage, je donne, j’apprends, je transmets… Toujours dans la perspective de dorer mes connaissances en les partageant avec les autres. Mais la plupart du temps, je m’arrange toujours pour créer une relation qui ne reste qu’en surface en épargnant la profondeur émotionnelle. Parce qu’un jour, je partirais ailleurs. Ou parce qu’un jour, ils en feront autant. Généralement je m’arrange pour que ce ne soit pas trop pénible de quitter. Enfin ça, je pense que vous l’avez aisément deviné.
C’était un sujet assez difficile. Je savais par exemple tenir à ma sœur, mais parce qu’elle faisait partie de mes racines et que j’ai eu l’occasion de créer cette osmose avec elle. Mais lors de mes voyages, mise à part Julie, tout était différent. Ça restait assez superficiel. Peut-être justement parce que livrer de l'importance à quelqu'un, était se rendre vulnérable par la même occasion. Quand Oxana, ma mère et Julie étaient parties en me laissant, le renfermement avait été automatique et s'était fortifié au fil des années. Je ne retrouvais plus le goût de l'attachement sincère et ouvert. J'avais évidemment tenté de retrouver cette sensation mais à chaque fois, j'échouais à ressentir cette singularité. Ou peut-être que je le désirais pas, au fond. J’avais bien gardé quelques contacts mais ils ne me manquaient pas plus que ça. J’avais l’impression d’être en décalage sur ce plan. Un blocage. Cependant, ça me ferait particulièrement plaisir de revoir des anciennes connaissances tout en sachant que rien n’aura changé. Mais ce n'était pas quelque chose qui me dérangeait, d'être un vagabond dans ma vie ou celle des autres.
-Concernant John, je peux affirmer avec certitude que je le tiens en très grande estime. Pas nécessairement en tant que changelin, ou même collègue, mais en tant que personne à part entière. S’il appelle, je réponds. S’il a besoin, je suis présent. S’il me demande de lui faire confiance, je lui fais confiance en fermant l’œil. C’est un homme que j’admire beaucoup, par rapport à sa sagesse et sa clarté d’esprit. Il mérite le respect.
De tout mon cercle de collègues, il était bien celui sur lequel je me sentais de compter totalement. Et il y avait une raison à cela. Idiote, peut-être, mais ça pesait dans la balance.
-Je lui porte de l’amitié, ça aussi, je peux l’affirmer. Je m’ennuierais un peu sans lui. Qui mis à part Smith pourrait me remettre à ma place quand je m’exprime un peu trop fort ?
Je me mis à rire à cette réflexion. Il avait le chic pour me remettre dans le droit chemin mais toujours avec tact et jamais injustement. Et ça me touchait particulièrement parce que…
-Il me rappelle mon grand-père.
Un voile de nostalgie m’enveloppa doucement. Mais pas celle qui serre le cœur, plutôt qui l’adoucit. Mais à peine avais-je réalisé ce que j’avais dit que je clignais ma prunelle une nouvelle fois gêné.
-Enfin vous voyez quoi.
Je passais une main distraite dans mon cou. Ah, c’est vrai. Le bar était aussi un projet de mon cher collègue. Personnellement, je trouvais que c’était plutôt une bonne idée. Et la perspective qu’elle soulevait en était une encore meilleure !
-Voyons, pourquoi vous moquez-vous Lady ? Un pub irlandais au Japon, c’est très exotique ! hahaha ! Mais je valide votre idée, ça me paraît tout à fait édifiant !
Lorsque j’étais à l'entrevue avec cette mademoiselle Arisugawa, la finalité avait été assez positive. Et si nous devions agencer cet endroit comme un lieu de rencontre pour nos deux communautés, nous ferions un pas vers les sorciers en leur ouvrant davantage nos portes et notre confiance. Pas mal du tout. Ça me bottait complètement ! D’ailleurs, j’étais également assez content qu’elle puisse remanier son point de vue concernant son éventuel investissement pour l’université.
-Exact ! Mais je vous rassure, on ne vous en tiendra pas rigueur, du moment que vous n’êtes pas une tortionnaire armée d’un fouet et que les résultats sont présents ! Et ça, Lady Secret, c’est sûrement quelque chose que vous savez faire mieux que quiconque quand il s’agit de donner des résultats concluants. Mais je peux comprendre que vous ayez d’autres priorités, c’est normal après tout.
Du coup, je la visualisais avec un fouet et une tenue de cuir machinalement dans mon esprit. C’était assez amusant et assez excitant à la fois. J’voulais bien me faire traumatiser de cette façon. Mais blague à part, il était évident que donner des cours ne devait être qu’une mince affaire par rapport à d’autres qui réclamaient perpétuellement ses investigations. Enfin, je supposais que de tenir le rôle du Secret était loin d’être une partie de plaisir.
J’écoutais donc attentivement une de ses anecdotes et ne pus m’empêcher de ricaner à son énoncé. Il y avait toujours de l’ironie lorsqu’elle s’exprimait, c’était assez amusant.
-Quel brave homme !
Et le pauvre aussi un peu. Si elle le voulait, elle pourrait l’humilier de telle sorte qu’il ne sortirait plus du placard dans lequel il irait s’enfermer. La honte suprême pouvait faire des dégâts. Je notais également son rire léger, à peine retenu mais sans pour autant être très expressif. Juste celui d’une femme qui se détend. Autant poursuivre sur cette note.
-A vrai dire, ça donne envie d’en avoir une autre. Une petite sympathique pour la route !
Invité
Invité
Jeu 30 Avr 2020 - 15:57
Une personnalité bien complexe ce Rhodes, tout en étant cliniquement très standard. Il préfère se détacher, pour rendre les séparations plus faciles et moins douloureuses, mais surtout pour lui. Limiter l’attachement pour éviter que ce soit plus difficile, mais surtout par peur de perdre quelque chose de précieux. En général c’est très révélateur que d’avoir un problème d’attachement de cette façon-là. Il a un profond sentiment d’abandon qui le poursuit et en restant le plus distant possible, il évite ainsi de créer des liens trop forts qui pourraient le faire souffrir si à nouveau il venait à les perdre. C’est une manœuvre d’évitement assez classique.
Eiko également ne m’avait toujours pas vraiment pardonné ce que j’ai fait, ce que j’ai révélé à son petit frère, tout comme Riven ne digérait pas facilement ma façon d’intervenir lors de la dernière réunion à l’enclave. Les réunions de crises sont toujours douloureuses. Tant d’erreur, tant de liens qui se brisent, c’est ainsi que va le monde ne fin de compte.
L’aventureux changelin me fit sourire alors lorsqu’il parla un peu de “John”, de comment il pouvait le percevoir et l’apprécier. C’était toujours amusant de voir l’effet de mon homme sur le reste du monde qui l’entourait. Mais j’ai eu un petit rire espiègle lorsqu’il parla du fait qu’il lui faisait penser à son grand-père.
Non, assurément, Matthew était un homme avec cette capacité presque surnaturel de s’attirer le respect des autres. C’était un peu comme s’il était tellement honorable que cela transpirait de sa personne et se dispersait dans l’air ambiant pour qu’on le sache. Certes, avec son métier il avait fait des choses pas reluisantes, mais cela ne rajoutait pour moi qu’un peu plus à tout l’attrait du personnage.
Un pub irlandais avait tout de même bien peu de chance d’arriver à subsister décemment dans une ville japonaise, même aussi cosmopolite. Mais ce n’était pas un mal lorsqu’on savait qu’il s’agissait d’un bar de changelin. Si c’était là le moyen de faire en sorte que ce lieu n’accepte à la longue que les changelins ou les sorciers, ce n’était pas plus mal.
La soirée filait à la vitesse de cette conversation extrêmement plaisante, parsemée de rires et de plaisanterie ou d’histoires du passé qui semblaient le ravir. Il en demandait toujours plus, mais nous avions encore le temps avant que le dessert ne nous soit apporté, alors pourquoi pas ?
Irina ▬ Ne vous en faites pas trop Sebastian, vous n’est pas le seul en ce moment à avoir fait le choix de limiter vos liens par peur de les perdre.Je lui avais répondu tout en croisant son regard de mes yeux aiguisés comme des bistouris.
Irina ▬ Je suis de par mon métier une maniaque du contrôle et j’ai fait en sorte que rien ne puisse m’atteindre si cela ne vient pas de mon fait. Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais je peux comprendre votre façon de voir les choses.Il n’y avait que très peu de choses qui pouvaient atteindre avant que je ne retrouve et ma fille et Matthew en tout cas, maintenant tout est un peu différent. J’ai procédé au rituel avec Matthew, ce qui nous a instantanément remis dans les circonstances de notre jeunesse. De fait, même si cela nous rend mutuellement plus forts l’un et l’autre, que je ne peux plus vraiment craindre pour moi ou lui, cela n’enlève pas la peur de le perdre. Quant à ma fille, je n’ai jamais autant été taraudée par le doute que depuis hier où nous nous sommes vus toutes les deux.
Eiko également ne m’avait toujours pas vraiment pardonné ce que j’ai fait, ce que j’ai révélé à son petit frère, tout comme Riven ne digérait pas facilement ma façon d’intervenir lors de la dernière réunion à l’enclave. Les réunions de crises sont toujours douloureuses. Tant d’erreur, tant de liens qui se brisent, c’est ainsi que va le monde ne fin de compte.
L’aventureux changelin me fit sourire alors lorsqu’il parla un peu de “John”, de comment il pouvait le percevoir et l’apprécier. C’était toujours amusant de voir l’effet de mon homme sur le reste du monde qui l’entourait. Mais j’ai eu un petit rire espiègle lorsqu’il parla du fait qu’il lui faisait penser à son grand-père.
Irina ▬ Il est vrai qu’il a pas mal blanchi depuis, mais tout de même, un grand-père ? Ahahah. En tout cas vous en parler avec beaucoup de tendresse et de fascination, c’est intéressant. Lui dis-je en souriantMatthew avait eu exactement le même effet à l’époque à Moscou. Je n’étais plus sûre de rien et en une soirée il m’avait redonné confiance en moi et en mes certitudes avant qu’on ne se mêle pour une nuit, puis une autre et ainsi de suite tout au long de son séjour, puis jusqu’à la fin de ma grossesse. Quel homme en ce monde fait des jumeaux à une jeune femme avant d’être capable de lui dire qu’il peut les assumer seul pour éviter à cette femme la disgrâce d’une famille intransigeante ?
Non, assurément, Matthew était un homme avec cette capacité presque surnaturel de s’attirer le respect des autres. C’était un peu comme s’il était tellement honorable que cela transpirait de sa personne et se dispersait dans l’air ambiant pour qu’on le sache. Certes, avec son métier il avait fait des choses pas reluisantes, mais cela ne rajoutait pour moi qu’un peu plus à tout l’attrait du personnage.
Un pub irlandais avait tout de même bien peu de chance d’arriver à subsister décemment dans une ville japonaise, même aussi cosmopolite. Mais ce n’était pas un mal lorsqu’on savait qu’il s’agissait d’un bar de changelin. Si c’était là le moyen de faire en sorte que ce lieu n’accepte à la longue que les changelins ou les sorciers, ce n’était pas plus mal.
La soirée filait à la vitesse de cette conversation extrêmement plaisante, parsemée de rires et de plaisanterie ou d’histoires du passé qui semblaient le ravir. Il en demandait toujours plus, mais nous avions encore le temps avant que le dessert ne nous soit apporté, alors pourquoi pas ?
Irina ▬ hm... voyons voir... Je pourrais vous raconter la fois où mon intrusion dans un bâtiment fédéral ne s’est pas passée exactement comme prévu...Je commençais donc à lui raconter dans les moindres détails comme j’avais conçu un plan excellent en me faisant parachuter sur le toit du gratte-ciel ciblé avant de descendre en rappel la façade jusqu’à l’étage que je voulais. Toutefois les vitres avaient été remplacées deux jours avant et nous n’avions pas été mis au courant. De fait, je n’ai pas pu entrer comme prévue.
Irina ▬ Le bruit que j’avais fait à force d’essayer de casser la fenêtre avait amené un garde de sécurité...Evidemment je poursuivis avec quelques détails croustillant sur la façon dont je me suis tiré de ce mauvais pas. Le fait est que la magie est bien pratique et que je me suis tout simplement occultée à lui. Toutefois, il avait bien vu le câble de rappel et ouvert la fenêtre pour voir de quoi il retournait. De fait j’ai pu me faufiler à l’intérieur, mais il était trop tard, il avait prévenu ses camarades. J’ai donc réécrit ses souvenirs pour faire un témoignage abracadabrant au sujet d’un laveur de carreau bien tardivement au travail encore.
Irina ▬ Tout c’est donc très bien fini, même si je doute que ce pauvre homme ait pu continuer et faire carrière. Il a peut-être même été envoyé en prison pour complicité, à vrai dire je ne sais pas vraiment.Malgré le fait que c’était sans doute dramatique je n’ai pas pu retenir ma personne de rire malgré l’aspect horrible de la chose, un peu comme un rire nerveux totalement inaproprié.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 9 Mai 2020 - 18:09
Alors comme ça, il y avait bien des personnes qu'elle craignait perdre ? Ce n'était pas réellement pour m'étonner en fin de compte. Sous la surface lisse de cet envoûtant visage, se dissimulaient d’innombrables histoires et surtout, de nombreux secrets inconnus. Je me demandais bien à qui elle pouvait accorder autant de crédit pour éprouver ne serait qu'une peur légère de les voir s'échapper. Un crédit que la Lady ne devait sûrement pas confier à n'importe qui, pour des raisons sûrement aussi étendues que l'horizon même.
-Je suppose que de part vos responsabilités, vous n'avez pas trop le choix si vous souhaitez survivre mentalement. Personnellement, je vous admire, j'en serais totalement incapable. Comme bon nombre d'entre tous j'imagine.
Contrairement à elle, je n'avais pas ce poids sur mes épaules. Jusque là, je n'avais eu qu'à m'occuper de moi-même en faisant totalement abstraction du reste. Mais elle, elle servait des causes bien plus grandes, qui me dépassaient certainement. Qu’est-ce qui poussait d'ailleurs quelqu'un à se lancer dans ces affaires au point même de s'oublier ? Néanmoins, je n'étais pas non plus aveugle. Et j'osais tendre la perche, quitte à ce que peut-être, elle me la retourne au fond du gosier.
-Qu'est ce qui vous tracasse Lady ?
Contrairement à son regard revolver, mon œil se voulait plus attentif et doux, même si l'acier qui lui servait de couleur n'en restait pas moins pénétrant. Elle comprenait. Et si elle comprenait, peut-être qu'elle se sentait actuellement dans une position délicate. De toute façon, si elle décidait de faire un rond de jambe en déviant le sujet ou alors en m'intimant de rester sagement à ma place, je n'insisterais pas. Il s'agissait seulement d'une invitation, et tout le monde avait le libre droit de la refuser ou de l'accepter.
J'eus toutefois un sourire malin alors qu'elle rebondissait sur le lien que je pouvais avoir vis à vis de John. Évidemment, je ne le voyais pas comme un grand-père. En tout cas, pas comme un homme qui serait englouti par le temps et bon à jeter au cimetière. Non, c'était plus émotionnel que ça.
-Il s'agit plutôt de son attitude plus que de son physique Lady Secret. Un homme droit et bienveillant. En tout cas, j'espère être conservé aussi bien que lui à son âge si le ciel ne me tombe pas avant sur la tête hahaha !
Étrangement, je ne me voyais pas vivre longtemps. Tellement de gens nourrissait le désir d'immortalité ou d'une longévité qui dépasserait la vie humaine. Pas que ce ne soit pas mon cas de mon côté à vrai dire. J'aurais adoré avoir des années supplémentaires à mon compteur pour ratisser toujours davantage l'univers et ses connaissances. Mais viendra le jour où ma santé ne sera plus aussi bonne qu'aujourd'hui et je me voyais déjà me tordre lamentablement une cheville pour tomber au fond d'un canyon malencontreusement. Je n'avais pas tellement la notion du danger et du risque et un jour, j'avais conscience que ça me coûterait cher. Et pourtant, je continuais comme un fanfaron à escalader cette montagne sinueuse pour aller toujours plus haut.
Je la laissais ensuite poursuivre sur sa seconde anecdote, dont la chute finale fut de très mauvais goût. D'autant plus lorsqu'elle se mit à rire en la concluant, ce qui me fit relever mes deux sourcils légèrement interloqué. Je me disais que les personnes devant qui elle avait dû se dresser, n'avait pas forcément passé un bon moment en sa compagnie. Je saluais donc ma bonne étoile de loin, conscient que j'aurais très bien pu y rester dans des circonstances certainement bien pires que ce pauvre homme.
D'un geste désinvolte, je poussais mon assiette vide sur le côté avant de lui sourire.
-Du coup, je m'estime bien assez chanceux d'avoir survécu à votre rencontre en plus de n'avoir essuyé aucun tort au passage.
Un peu comme si vous vous retrouviez dans la grotte d'un dragon et que vous vous en sortiez indemne. C'était un peu dans le même genre. Mais ça, je le devais seulement à mon statut de changelin. Enfin non, je le devais surtout à son bon vouloir.
-Je suppose que de part vos responsabilités, vous n'avez pas trop le choix si vous souhaitez survivre mentalement. Personnellement, je vous admire, j'en serais totalement incapable. Comme bon nombre d'entre tous j'imagine.
Contrairement à elle, je n'avais pas ce poids sur mes épaules. Jusque là, je n'avais eu qu'à m'occuper de moi-même en faisant totalement abstraction du reste. Mais elle, elle servait des causes bien plus grandes, qui me dépassaient certainement. Qu’est-ce qui poussait d'ailleurs quelqu'un à se lancer dans ces affaires au point même de s'oublier ? Néanmoins, je n'étais pas non plus aveugle. Et j'osais tendre la perche, quitte à ce que peut-être, elle me la retourne au fond du gosier.
-Qu'est ce qui vous tracasse Lady ?
Contrairement à son regard revolver, mon œil se voulait plus attentif et doux, même si l'acier qui lui servait de couleur n'en restait pas moins pénétrant. Elle comprenait. Et si elle comprenait, peut-être qu'elle se sentait actuellement dans une position délicate. De toute façon, si elle décidait de faire un rond de jambe en déviant le sujet ou alors en m'intimant de rester sagement à ma place, je n'insisterais pas. Il s'agissait seulement d'une invitation, et tout le monde avait le libre droit de la refuser ou de l'accepter.
J'eus toutefois un sourire malin alors qu'elle rebondissait sur le lien que je pouvais avoir vis à vis de John. Évidemment, je ne le voyais pas comme un grand-père. En tout cas, pas comme un homme qui serait englouti par le temps et bon à jeter au cimetière. Non, c'était plus émotionnel que ça.
-Il s'agit plutôt de son attitude plus que de son physique Lady Secret. Un homme droit et bienveillant. En tout cas, j'espère être conservé aussi bien que lui à son âge si le ciel ne me tombe pas avant sur la tête hahaha !
Étrangement, je ne me voyais pas vivre longtemps. Tellement de gens nourrissait le désir d'immortalité ou d'une longévité qui dépasserait la vie humaine. Pas que ce ne soit pas mon cas de mon côté à vrai dire. J'aurais adoré avoir des années supplémentaires à mon compteur pour ratisser toujours davantage l'univers et ses connaissances. Mais viendra le jour où ma santé ne sera plus aussi bonne qu'aujourd'hui et je me voyais déjà me tordre lamentablement une cheville pour tomber au fond d'un canyon malencontreusement. Je n'avais pas tellement la notion du danger et du risque et un jour, j'avais conscience que ça me coûterait cher. Et pourtant, je continuais comme un fanfaron à escalader cette montagne sinueuse pour aller toujours plus haut.
Je la laissais ensuite poursuivre sur sa seconde anecdote, dont la chute finale fut de très mauvais goût. D'autant plus lorsqu'elle se mit à rire en la concluant, ce qui me fit relever mes deux sourcils légèrement interloqué. Je me disais que les personnes devant qui elle avait dû se dresser, n'avait pas forcément passé un bon moment en sa compagnie. Je saluais donc ma bonne étoile de loin, conscient que j'aurais très bien pu y rester dans des circonstances certainement bien pires que ce pauvre homme.
D'un geste désinvolte, je poussais mon assiette vide sur le côté avant de lui sourire.
-Du coup, je m'estime bien assez chanceux d'avoir survécu à votre rencontre en plus de n'avoir essuyé aucun tort au passage.
Un peu comme si vous vous retrouviez dans la grotte d'un dragon et que vous vous en sortiez indemne. C'était un peu dans le même genre. Mais ça, je le devais seulement à mon statut de changelin. Enfin non, je le devais surtout à son bon vouloir.
Invité
Invité
Sam 9 Mai 2020 - 22:57
Les responsabilités et le devoir, voilà qui était une façon de me résumer facilement en simplement deux petits mots. Je crois bien que rien n’a jamais autant guidé mes pas que ces notions dans la vie. Que ce fusse entre la perte de mes jumeaux et Matthew et la naissance de mes filles ou après leur perte présumée à nouveau.
Est-ce que cela faisait de moi quelqu’un de digne à admirer pour autant ? Je n’en étais pas certaine du tout. Le fait est bel et bien que je dois assumer une très lourde responsabilité sur mes épaules, car le secret de toute une civilisation est en jeu. Le secret de l’existence des sorciers est fragile et ne tiens à pas grand-chose. Il perdure depuis la chasse aux sorcières et même la Sagesse semble prompte à se montrer si dispendieux à faire des alliances sans en référer ou soumettre au vote cela qu’il m’est presque impossible de surveiller ceux qui sont au courant de notre existence.
Toutefois, il y avait du vrai dans mes dires. Mes collègues étaient une calamité depuis peu. Thomas n’en faisait qu’à sa tête et pactisait avec n’importe qui. Une meute de loup, des vampires, sans que vraiment rien ne soit approuver par nous autre avant. Je connaissais la teneur de ces dires envers Dwight Hodgkin grâce à Okamiro qui avait ses entrées là-bas. Entre ça et Riven qui devenait intenable depuis un moment et voulait faire la morale, le Savoir qui avait caché un trouble psychique... c’était vraiment n’importe quoi. La folie. Faire en sorte que tout le monde garde le secret devenait une tâche impossible et personne ne semblait plus s’en soucier non plus. Le monde réel n’est pas celui des bisounours et il faut se réveiller un jour ou l’autre.
Il avait raison, John est un homme qui a un peu cet effet quand je le regardais de loin avant de savoir qui il était vraiment. Cela ne m’étonnait donc pas qu’il soit perçu comme une sorte de guide ou de mentor par ceux qu’il approchait, de figure bienveillante qui voulait le bien de ses proches. Cela était presque une évidence et pas une surprise le moins du monde que de savoir donc qu’il était le Sage d’un conseil tribal.
Matthew est vraiment d’une aide précieuse depuis que nous avons renouer le contact. Rien n’avait changé malgré les années c’était presque incroyable. Je me surprenais à pouvoir retomber amoureuse de lui en un instant comme si nous nous étions quittés la veille au soir.
Survivre hein... l’optique de tout le monde ne fin de compte. Nous sommes des êtres primitifs et nos réactions le sont toutes autant. Nous sommes conditionnés pour tout faire pour nous maintenir en vie dans un savant calcul entre l’importance qu’on porte à cette vie et celle de ceux qui nous sont chers.
Est-ce que cela faisait de moi quelqu’un de digne à admirer pour autant ? Je n’en étais pas certaine du tout. Le fait est bel et bien que je dois assumer une très lourde responsabilité sur mes épaules, car le secret de toute une civilisation est en jeu. Le secret de l’existence des sorciers est fragile et ne tiens à pas grand-chose. Il perdure depuis la chasse aux sorcières et même la Sagesse semble prompte à se montrer si dispendieux à faire des alliances sans en référer ou soumettre au vote cela qu’il m’est presque impossible de surveiller ceux qui sont au courant de notre existence.
Irina ▬ Mes collègues très cher, mes collègues.Ce n’était pas totalement vrai évidemment. C’était surtout ma fille qui me préoccupait le plus. Elle n’était pas des plus discrète et je savais qu’elle avait déjà divulguer le secret au frère de la Sagesse sans savoir leur lien, à une changeline sans savoir ce qu’elle était... Ma propre fille méritait déjà la prison ou la perte de pouvoir alors qu’elle n’avait même pas sa majorité, c’était un profond déshonneur.
Toutefois, il y avait du vrai dans mes dires. Mes collègues étaient une calamité depuis peu. Thomas n’en faisait qu’à sa tête et pactisait avec n’importe qui. Une meute de loup, des vampires, sans que vraiment rien ne soit approuver par nous autre avant. Je connaissais la teneur de ces dires envers Dwight Hodgkin grâce à Okamiro qui avait ses entrées là-bas. Entre ça et Riven qui devenait intenable depuis un moment et voulait faire la morale, le Savoir qui avait caché un trouble psychique... c’était vraiment n’importe quoi. La folie. Faire en sorte que tout le monde garde le secret devenait une tâche impossible et personne ne semblait plus s’en soucier non plus. Le monde réel n’est pas celui des bisounours et il faut se réveiller un jour ou l’autre.
Il avait raison, John est un homme qui a un peu cet effet quand je le regardais de loin avant de savoir qui il était vraiment. Cela ne m’étonnait donc pas qu’il soit perçu comme une sorte de guide ou de mentor par ceux qu’il approchait, de figure bienveillante qui voulait le bien de ses proches. Cela était presque une évidence et pas une surprise le moins du monde que de savoir donc qu’il était le Sage d’un conseil tribal.
Matthew est vraiment d’une aide précieuse depuis que nous avons renouer le contact. Rien n’avait changé malgré les années c’était presque incroyable. Je me surprenais à pouvoir retomber amoureuse de lui en un instant comme si nous nous étions quittés la veille au soir.
Survivre hein... l’optique de tout le monde ne fin de compte. Nous sommes des êtres primitifs et nos réactions le sont toutes autant. Nous sommes conditionnés pour tout faire pour nous maintenir en vie dans un savant calcul entre l’importance qu’on porte à cette vie et celle de ceux qui nous sont chers.
Irina ▬ En dépit de ce que je semble être, je fais tout ce que je fais dans l’unique but de protéger les miens. De part ce que vous êtes, je ne pouvais pas vous faire de mal sans risquer l’alliance très cher. De plus je n’éprouve pas plus que cela de plaisir à détruire une vie si ce n’est pas nécessaire.Je poussais mon assiette enfin terminée, bien attentive à ce qui pouvait se passer ensuite. Je n’étais certaine de vouloir en finir maintenant et j’étais tout à fait disposée à faire durer le plaisir en prenant un dessert.
Il aurait été dommage de supprimer de ce monde une personne aussi succulente que vous en plus de cela mr. Rhodes... Dis-je en faisant claquer ma langue contre mon palais.
Irina ▬ Si votre survie vous traquasse, pourquoi ne pas vous trouver l’un des miens pour faire le rituel ? Savez-vous tout ce qu’il peut vous apportez mr Rhodes ?
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 12 Mai 2020 - 22:06
Ses collègues ? Bah, je pouvais le comprendre amplement. Ce n'était pas la joie dans notre conseil non plus. Sans parler des affinités, la diversité de nos points de vue nous menaient parfois à nous prendre le bec. Nous n'étions pas d'accord sur tout mais la décision finale revenait toujours à notre chef. John était bien là pour temporiser mais je ne pouvais m'empêcher d'être un peu crispé par le tempérament d'Abraham. Exemple parfait lors de notre rencontre avec leur diplomate, c'était une vraie scène de ménage ! Notre fameuse veuve noire ainsi que le cerf avaient aussi investi dans cette tension.
-Ah ça ! M'en parlez pas ! Vous auriez dû être là lors de notre petite réunion nocturne avec votre collègue, c'était un peu houleux si j'ose dire. Il est compliqué de mener un navire quand l'équipage se chamaille, quitte même parfois à oublier la direction à prendre pour viser l'essentiel. On doit avoir les mêmes !
Même si au bout du compte on s'en était quand même sortis. Mais j'étais quand même assez satisfait que ma visite auprès de Miyuki Arisugawa ait eu pour rôle de consolider cette base encore fragile.
-J'ai encore un peu d'mal avec l'aspect de groupe. J'aime bien suivre mon instinct et décider par moi-même. Les habitudes ont la vie rude. Mais bon, on fait avec.
C'était d'autant plus probant quand vous aviez l'étiquette d'un solitaire endurci. Mais c'était une nouvelle forme d’existence à mener comme une expérience. Et puis, j'avais choisi. Là-dessus, j'osais croire que nous étions un peu pareil. Malgré notre caractère plutôt porté l'autonomie, nous désirions tout de même faire les choses biens. La preuve en est. Il est vrai que si elle m'avait tué ce soir là, ça aurait bien foutu la merde dans l'optique d'une alliance. C'était peut-être d'ailleurs pour cette raison que je n'avais pas nécessairement craint son arrivée avec ses grands sabots. Au fond, si elle était passée à l'acte, elle aurait failli à son rôle et ses responsabilités en plus de se mettre du monde à dos. Déjà que notre chef était bien réticent à l'idée d'une alliance...
Je ne pus m'empêcher toutefois d'éclater de rire à gorge déployée alors qu'elle me faisait nettement du charme ! Je portais donc une main à mon cœur dans un élan exagéré pour lui signifier ô combien ça me touchait.
-Je vous en prie, c'est bien trop d'honneur. J'ose croire que vous m'auriez presque regretté hahahaha ! En tout cas, il est certain qu'il n'y en a pas deux comme vous. Mais ça... Je suppose que vous le savez.
Je lui jetais un regard assez ardent pour répondre à son effronterie. Mais c'était alors qu'elle abordait un sujet tout à fait imprévisible. Ma survie ? Qu'est ce qu'elle entendait par là ?
-Je ne suis pas tant tracassé par ma survie. Je vis seulement au jour le jour, sans vraiment me poser de questions. Peut-être que je devrais. Surtout lorsqu'une certaine Lady fait son apparition une nuit chaude tout en exerçant des dons qui pourraient détruire n'importe qui.
Au passage, je commandais seulement une tarte aux pommes. J'adorais les tartes aux pommes, bien que je ne sois pas vraiment sucré, ça me rappelait une partie doucereuse de mon enfance.
-J'en ai une idée assez brève pour être honnête. Une connexion omniprésente, la longévité, la capacité même d'échapper à la mort... Très impressionnant en soi. Pourquoi ? Vous avez des candidats à me proposer ?
Je me mis à rire spontanément mais quelque chose me dérangeait.
-Mais il y a des conditions à remplir qui consistent déjà à établir un lien très fort entre les deux individus. Une parfaite confiance et un sentiment inébranlable. Je sais que ça fait parti de nos instincts, que nous sommes même destinés à cette relation depuis la nuit des temps mais...
Mais. Tout était dans le mais. Je n'arrivais déjà pas à construire des relations stables autour de moi alors effectuer un rituel avec un sorcier... Et à quel prix ? Ma liberté ? Tout se confondait un peu dans ma tête. Après tout, le lien entre sorciers et changelins ne corrompaient pas cette notion, à un détail près. La distance.
-Est-ce que je serais déjà capable d'obtenir une base aussi solide ? Est-ce que ça me maintiendra comme une ancre à mon pied qui m'empêcherait de voguer où j'en ai envie ? Tout ça, pour un type comme moi, me semble assez complexe à seulement envisager.
Cette fois-ci, je laissais mon œil un peu dériver dans le vide. J'étais plutôt songeur.
-Ah ça ! M'en parlez pas ! Vous auriez dû être là lors de notre petite réunion nocturne avec votre collègue, c'était un peu houleux si j'ose dire. Il est compliqué de mener un navire quand l'équipage se chamaille, quitte même parfois à oublier la direction à prendre pour viser l'essentiel. On doit avoir les mêmes !
Même si au bout du compte on s'en était quand même sortis. Mais j'étais quand même assez satisfait que ma visite auprès de Miyuki Arisugawa ait eu pour rôle de consolider cette base encore fragile.
-J'ai encore un peu d'mal avec l'aspect de groupe. J'aime bien suivre mon instinct et décider par moi-même. Les habitudes ont la vie rude. Mais bon, on fait avec.
C'était d'autant plus probant quand vous aviez l'étiquette d'un solitaire endurci. Mais c'était une nouvelle forme d’existence à mener comme une expérience. Et puis, j'avais choisi. Là-dessus, j'osais croire que nous étions un peu pareil. Malgré notre caractère plutôt porté l'autonomie, nous désirions tout de même faire les choses biens. La preuve en est. Il est vrai que si elle m'avait tué ce soir là, ça aurait bien foutu la merde dans l'optique d'une alliance. C'était peut-être d'ailleurs pour cette raison que je n'avais pas nécessairement craint son arrivée avec ses grands sabots. Au fond, si elle était passée à l'acte, elle aurait failli à son rôle et ses responsabilités en plus de se mettre du monde à dos. Déjà que notre chef était bien réticent à l'idée d'une alliance...
Je ne pus m'empêcher toutefois d'éclater de rire à gorge déployée alors qu'elle me faisait nettement du charme ! Je portais donc une main à mon cœur dans un élan exagéré pour lui signifier ô combien ça me touchait.
-Je vous en prie, c'est bien trop d'honneur. J'ose croire que vous m'auriez presque regretté hahahaha ! En tout cas, il est certain qu'il n'y en a pas deux comme vous. Mais ça... Je suppose que vous le savez.
Je lui jetais un regard assez ardent pour répondre à son effronterie. Mais c'était alors qu'elle abordait un sujet tout à fait imprévisible. Ma survie ? Qu'est ce qu'elle entendait par là ?
-Je ne suis pas tant tracassé par ma survie. Je vis seulement au jour le jour, sans vraiment me poser de questions. Peut-être que je devrais. Surtout lorsqu'une certaine Lady fait son apparition une nuit chaude tout en exerçant des dons qui pourraient détruire n'importe qui.
Au passage, je commandais seulement une tarte aux pommes. J'adorais les tartes aux pommes, bien que je ne sois pas vraiment sucré, ça me rappelait une partie doucereuse de mon enfance.
-J'en ai une idée assez brève pour être honnête. Une connexion omniprésente, la longévité, la capacité même d'échapper à la mort... Très impressionnant en soi. Pourquoi ? Vous avez des candidats à me proposer ?
Je me mis à rire spontanément mais quelque chose me dérangeait.
-Mais il y a des conditions à remplir qui consistent déjà à établir un lien très fort entre les deux individus. Une parfaite confiance et un sentiment inébranlable. Je sais que ça fait parti de nos instincts, que nous sommes même destinés à cette relation depuis la nuit des temps mais...
Mais. Tout était dans le mais. Je n'arrivais déjà pas à construire des relations stables autour de moi alors effectuer un rituel avec un sorcier... Et à quel prix ? Ma liberté ? Tout se confondait un peu dans ma tête. Après tout, le lien entre sorciers et changelins ne corrompaient pas cette notion, à un détail près. La distance.
-Est-ce que je serais déjà capable d'obtenir une base aussi solide ? Est-ce que ça me maintiendra comme une ancre à mon pied qui m'empêcherait de voguer où j'en ai envie ? Tout ça, pour un type comme moi, me semble assez complexe à seulement envisager.
Cette fois-ci, je laissais mon œil un peu dériver dans le vide. J'étais plutôt songeur.
Invité
Invité
Mer 13 Mai 2020 - 0:12
Il me faisait plutôt rire à rebondir aussi vite sur le problème que pouvaient poser les collègues que nous avions tout deux. Il devait en avoir gros sur le cœur à beaucoup de niveaux en réalité, c’est ce que je me suis dit à cet instant, car dans le cas contraire, on n’est pas aussi rapide à valider cette vérité.
On ne sera jamais capable de reconnaître cet état de fait, mais sur le coup, je pense que tout le monde a craint que plusieurs Enclaves ne veuillent vraiment s’en prendre à la nôtre. Cela s’était déjà vu par le passé depuis la Grande Chasse en réalité. Nous ne sommes pas une civilisation où tout le monde est beau et tout le monde est gentil. Certaines Enclaves se sont faites la guerre rien que pour savoir quoi faire contre les humains. Il n’était donc pas impossible que cela vienne à nouveau, surtout pour une histoire aussi grave que celle qui atteint la région.
Sebastian ne pouvait pas savoir que j’avais connaissance dans le moindre détail de ce qu’il s’était dit lors de cette assemblée. Ce n’est pas que je ne faisais pas confiance à Thomas, mais dans ce genre de choses, je ne peux faire confiance à personne. Plus le temps passe, moins notre Sagesse me semble apte à occuper son poste. Quantité de gens semblent connaître notre secret sans que cela ne le choque outre mesure. La motion de notre grand projet n’a pas encore été soumise au vote, je ne pouvais pas leur demander de se décider sans avoir dressé mon plan dans les moindres détails, mais il est certain que je ne laisserai pas le savoir de notre secret se répandre chez les lycans ou les vampires sans me battre et juguler cette hémorragie.
Je lui souris néanmoins. Il m’a apporté en une soirée une certain quiétude grâce à des performances physique et une insouciance que j’ai formidablement apprécié alors.
Je me laisse à tenter par une demande peu banale par ici et dans un restaurant aussi chic, mais je leur demande un colonel, un délicieux sorbet au citron dans une coupe de vodka. J’avais un instant de nostalgie pour ma patrie. En plus de cela, j’avais l’habitude d’être si acide avec les autres...
Irina ▬ Oh, je pense que je préférerai avoir Abraham en chef et seul décisionnaire que de devoir jongler avec les votes et la démocratie autour d’une table de neuf ahah !Concilier tous les caractères n’est jamais fini et je ne peux pas tenir vraiment rigueur non plus à mes collègues de penser ce qu’ils pensent en fin de compte. Beaucoup de choses se sont dites à la dernière réunion, mais surtout parce que tout le monde a eu une montée de stress avec cette annonce de délégation.
On ne sera jamais capable de reconnaître cet état de fait, mais sur le coup, je pense que tout le monde a craint que plusieurs Enclaves ne veuillent vraiment s’en prendre à la nôtre. Cela s’était déjà vu par le passé depuis la Grande Chasse en réalité. Nous ne sommes pas une civilisation où tout le monde est beau et tout le monde est gentil. Certaines Enclaves se sont faites la guerre rien que pour savoir quoi faire contre les humains. Il n’était donc pas impossible que cela vienne à nouveau, surtout pour une histoire aussi grave que celle qui atteint la région.
Sebastian ne pouvait pas savoir que j’avais connaissance dans le moindre détail de ce qu’il s’était dit lors de cette assemblée. Ce n’est pas que je ne faisais pas confiance à Thomas, mais dans ce genre de choses, je ne peux faire confiance à personne. Plus le temps passe, moins notre Sagesse me semble apte à occuper son poste. Quantité de gens semblent connaître notre secret sans que cela ne le choque outre mesure. La motion de notre grand projet n’a pas encore été soumise au vote, je ne pouvais pas leur demander de se décider sans avoir dressé mon plan dans les moindres détails, mais il est certain que je ne laisserai pas le savoir de notre secret se répandre chez les lycans ou les vampires sans me battre et juguler cette hémorragie.
Irina ▬ Parfois je me dis surtout que mes collègues n’ont simplement aucun respect pour les règles et les lois et que ceux qui se targuent d’être les plus sages sont en ce moment les plus inconscients. Que ce soient les suceurs de sangs ou canidés, ils semblent de plus en plus à savoir pour nous et cela m’irrite au point que parfois j’envisage de faire de certain des nouveaux nés mentalement parlant... m’enfin, c’est la vie ! Il faut faire avec ceux qu’on a sous la main. Si notre diplomate que vous avez rencontré trouve bon de livrer cette information à n’importe qui... soit... mais j’ose espérer alors que mes projets sauront le contrer.Des gens déterminés à faire ce qu’ils font, comme moi, il y en a des tonnes. Je n’ai en réalité rien de bien particulier. Je fais mon travail le mieux du monde, tout comme lui en réalité sans doute. Je suis une nécrosée marquée par de très nombreux traumatismes depuis l’enfance s’ayant construit une vie dénuée de lien pour éviter de souffrir. J’ai des tendances au sadisme à cause de ce que j’ai dû endurer, je méprise la vie humaine à cause des enseignements m’ayant formaté. Je suis bardée de défauts comme tout un chacun. Je suis une personne unique, mais bien banale et perdue dans le flot statistique.
Je lui souris néanmoins. Il m’a apporté en une soirée une certain quiétude grâce à des performances physique et une insouciance que j’ai formidablement apprécié alors.
Je me laisse à tenter par une demande peu banale par ici et dans un restaurant aussi chic, mais je leur demande un colonel, un délicieux sorbet au citron dans une coupe de vodka. J’avais un instant de nostalgie pour ma patrie. En plus de cela, j’avais l’habitude d’être si acide avec les autres...
Irina ▬ Vous avez raison, il faut un certain degré d’entente, sinon le lien n’est pas assez fort et comme on ne peut le pratiquer qu’une seule fois dans toute une vie, il vaut mieux qu’il soit assez fort pour prodiguer tout ce qu’il peut.Était-il assez fort pour accepter de faire entrer une personne dans son jardin secret au point de partager ses inquiétudes et ressentis ? Il n’y avait que lui pour le dire.
Irina ▬ ça ne vous empêchera pas de partir, mais affaiblira le lien petit à petit jusqu’à votre retour dans à proximité de votre... partenaire dirons-nous.C’est qu’il y avait toujours des clients mine de rien, même si j’avais fait en sorte de nous avoir de l’espace pour parler plus librement, c’était préférable de nous en tenir à nos manières.
Irina ▬ Mais pour tout dire, je songeais en effet à quelqu’un... quelqu’un d’important qui n’a pas dû vous laisser indifférent et qui peut sans doute s’accorder à merveille avec vous d’après ce que je sais de vous deux.Je laissais aller mon doigt sur le rebord de la coupe de glace alcoolisée qui m’avait été servi quelques instants plus tôt en même temps que la tarte aux pommes de messieurs pour faire planer le suspense.
Irina ▬ Arisugawa Miyuki.Dis-je pour rompre une tension avec une vérité qu’il savait déjà sans l’ombre d’un doute. Une archiviste et un chasseur de savoirs perdus. Y avait-il une plus belle combinaison pour un sorcier et un changelin ?
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 18 Mai 2020 - 22:30
La démocratie. Ouais. Quel beau bordel. Jongler entre neuf décisionnaires, entendre leur avis, composer avec leur personnalité, trouver une entente ou pas, procéder aux votes... Ouais, en fait je préférais encore laisser le libre arbitre à notre chef et compter sur John pour nuancer ses actions. Bon, les conseillers avaient également le droit d'émettre leur avis, sinon nous ne servirions à rien, mais le choix final revenait à Abraham. Et c'était bien de cette façon.
-Hmm, je suis d'accord. Vos réunions doivent être rythmées.
Nous n'étions peut-être pas aussi bien organisés qu'eux, certes, mais les changelins ne tergiversaient jamais longtemps. Sûrement parce que nous ne possédions pas autant de moyens non plus, nous étions vite amenés à prendre des décisions rapides et immédiates. Malheureusement, nous n'avions pas nécessairement la bénédiction dont était dotée les sorciers avec leurs sorts. Nos choix restaient très limités quand il s'agissait de rattraper une bourde alors qu'il suffisait au Secret d'intervenir avec ses talents. C'était donc pour cette raison que nos règles étaient corsées, voir très cruelles, afin d'anticiper un potentiel écart de la part de nos congénères. Ça ne nous faisait pas plaisir mais pour conserver notre existence, ces mesures étaient nécessaires. Il valait mieux que les changelins soient effrayés à l'idée d'une sanction terrible plutôt que d'arriver au point de l'appliquer. C'était assez triste mais des précautions strictes devaient être mises en place.
En tout cas, elle avait l'air d'en avoir assez gros sur les épaules. Il suffisait simplement de l'écouter parler de ses acolytes. Toutefois, quelque chose me chiffonnait.
-Hum, mais attendez, je saisis pas là, dis-je en fronçant des sourcils, vous êtes pas sensés vous concerter entre vous justement pour prendre des décisions de ce calibre ? Enfin je veux dire, au même titre que les changelins, les sorciers ont pris des précautions pour justement, disparaître de la circulation et se permettre une certaine sécurité. Alors peut-être que votre collègue a trouvé un atout avec les... « canidés » et les « chauves-souris » mais il s'agit quand même d'une démarche hyper risquée et dangereuse. Enfin je sais que ça reste un haut représentant de votre communauté mais... justement, c'est encore plus illogique. Y'a pas de sanction ou de contrôle chez les gros bonnets ? Ou même juste un avertissement ? En plus je suppose qu'effacer la mémoire d'un loup ou d'un vampire, ça doit pas être le même job que celle d'un humain ou un changelin.
On se croirait en politique. Fais ce que je dis pas ce que je fais.
-En tout cas je peux vous dire que si l'un des conseillers devaient faire ami-ami avec je ne sais qui pour divulguer notre existence sans aucune consultation, je peux vous affirmer qu'il se ferait trancher la gorge l'heure d'après. Ou au mieux, emprisonner. Quoique non, vaut mieux mourir en fait vue les conditions d'enfermement. En tout cas, je donnerais pas cher de sa peau.
J'étais un peu atterré, ça devait se remarquer rien qu'à mon expression. Je n'imaginais même pas ça chez nous. D'ailleurs, même moi, jamais je n'aurais osé une chose pareille. Beaucoup trop dangereux. Tout d'un coup, je me surprenais à penser que leur fonctionnement n'était pas aussi équilibré que ça, ce qui réduisait une certaine fiabilité. J'espérais juste que le « Petit Bleu » ne fasse pas la même chose au sujet de notre espèce. Je donnais pas cher de l'alliance récente sinon. Mais même sans parler de fuite à notre sujet. Concrètement, s'il livrait des informations confidentielles sur leur propre compte sachant que nous avons acquiescé pour un lien entre nos peuples... Cela pouvait également nous éclabousser dans la foulée. Et ça, c'était hors de question.
Autant dire, j'étais quelque peu agacé. Je l'avais remarqué au coup de fourchette que j'avais mis trop fort dans ma tarte aux pommes, ce qui fit crisser l'assiette. Quel bruit horrible.
-Enfin bref. C'est la vie comme vous dites. Mais la vie Lady, va de paire avec la mort. Enfin j'espère que ça ira, du moment que vous, vous savez ce que vous faites.
Je n'étais pas franchement le mieux placé pour discuter de responsabilités, mais tout de même, je remerciais ma lucidité naturelle. Mais soit. Je reprenais cette histoire de rituel. Comme je l'avais déjà anticipé, le lien devait être fort pour obtenir tous les bénéfices de la relation. Première épreuve pour ma part. Je doutais même du fait de pouvoir me lier ne serait-ce qu'avec Oxana si elle avait été une sorcière. En tout cas, actuellement, puisqu'une discussion profonde devait s'établir pour repartir sur un bon pied. Enfin tout ça pour dire que c'était déjà une sacré condition.
-Je vois.
La distance en soi n'était donc pas un problème, mais je prendrais quand même le risque de perdre cette faculté. Là comme ça, tout de suite, ça ne me donnait pas vraiment envie, sachant que cette démarche était unique et non renouvelable. Il ne faudrait pas se louper.
-Ah ? Et qui donc ?
J'étais assez curieux de connaître sa suggestion, bien que j'avais déjà une petite idée dans un coin de mon crâne. Je la laissais donc me faire mijoter alors qu'elle caressait le bord de son verre avant de faire tomber son verdict, presque fière. Je ne pus m'empêcher de retenir un rire amusé.
-Il est vrai que c'est une femme sensationnelle dôtée de savoir et d'intelligence. Mais pas que. Très investie, sérieuse, droite et loyale à sa cause. Elle est très impressionnante. Nous partageons, à n'en pas douter, cette passion commune pour la connaissance et j'en suis plus que ravi ! Je regrette vraiment pas ma petite escapade officieuse.
Toutefois, il y avait peut-être une ombre à cet engouement.
-Hm, par contre, nos caractères sont très opposés. Elle est toute en élégance, finesse et retenue. J'peux pas dire que ce soit vraiment mon cas. Mais l'idée n'est pas désagréable.
A voir. Je n'étais pas encore à l'aise avec cette optique, sachant que je ne l'avais vu qu'une fois en plus. Je n'étais pas du genre à tomber en émoi au premier rendez-vous et quelque chose me disait qu'elle n'était pas tout à fait dans cet état d'esprit non plus.
-Et vous ? Vous avez trouvé votre bonheur ?
J'étais à peu près certain que oui.
-Hmm, je suis d'accord. Vos réunions doivent être rythmées.
Nous n'étions peut-être pas aussi bien organisés qu'eux, certes, mais les changelins ne tergiversaient jamais longtemps. Sûrement parce que nous ne possédions pas autant de moyens non plus, nous étions vite amenés à prendre des décisions rapides et immédiates. Malheureusement, nous n'avions pas nécessairement la bénédiction dont était dotée les sorciers avec leurs sorts. Nos choix restaient très limités quand il s'agissait de rattraper une bourde alors qu'il suffisait au Secret d'intervenir avec ses talents. C'était donc pour cette raison que nos règles étaient corsées, voir très cruelles, afin d'anticiper un potentiel écart de la part de nos congénères. Ça ne nous faisait pas plaisir mais pour conserver notre existence, ces mesures étaient nécessaires. Il valait mieux que les changelins soient effrayés à l'idée d'une sanction terrible plutôt que d'arriver au point de l'appliquer. C'était assez triste mais des précautions strictes devaient être mises en place.
En tout cas, elle avait l'air d'en avoir assez gros sur les épaules. Il suffisait simplement de l'écouter parler de ses acolytes. Toutefois, quelque chose me chiffonnait.
-Hum, mais attendez, je saisis pas là, dis-je en fronçant des sourcils, vous êtes pas sensés vous concerter entre vous justement pour prendre des décisions de ce calibre ? Enfin je veux dire, au même titre que les changelins, les sorciers ont pris des précautions pour justement, disparaître de la circulation et se permettre une certaine sécurité. Alors peut-être que votre collègue a trouvé un atout avec les... « canidés » et les « chauves-souris » mais il s'agit quand même d'une démarche hyper risquée et dangereuse. Enfin je sais que ça reste un haut représentant de votre communauté mais... justement, c'est encore plus illogique. Y'a pas de sanction ou de contrôle chez les gros bonnets ? Ou même juste un avertissement ? En plus je suppose qu'effacer la mémoire d'un loup ou d'un vampire, ça doit pas être le même job que celle d'un humain ou un changelin.
On se croirait en politique. Fais ce que je dis pas ce que je fais.
-En tout cas je peux vous dire que si l'un des conseillers devaient faire ami-ami avec je ne sais qui pour divulguer notre existence sans aucune consultation, je peux vous affirmer qu'il se ferait trancher la gorge l'heure d'après. Ou au mieux, emprisonner. Quoique non, vaut mieux mourir en fait vue les conditions d'enfermement. En tout cas, je donnerais pas cher de sa peau.
J'étais un peu atterré, ça devait se remarquer rien qu'à mon expression. Je n'imaginais même pas ça chez nous. D'ailleurs, même moi, jamais je n'aurais osé une chose pareille. Beaucoup trop dangereux. Tout d'un coup, je me surprenais à penser que leur fonctionnement n'était pas aussi équilibré que ça, ce qui réduisait une certaine fiabilité. J'espérais juste que le « Petit Bleu » ne fasse pas la même chose au sujet de notre espèce. Je donnais pas cher de l'alliance récente sinon. Mais même sans parler de fuite à notre sujet. Concrètement, s'il livrait des informations confidentielles sur leur propre compte sachant que nous avons acquiescé pour un lien entre nos peuples... Cela pouvait également nous éclabousser dans la foulée. Et ça, c'était hors de question.
Autant dire, j'étais quelque peu agacé. Je l'avais remarqué au coup de fourchette que j'avais mis trop fort dans ma tarte aux pommes, ce qui fit crisser l'assiette. Quel bruit horrible.
-Enfin bref. C'est la vie comme vous dites. Mais la vie Lady, va de paire avec la mort. Enfin j'espère que ça ira, du moment que vous, vous savez ce que vous faites.
Je n'étais pas franchement le mieux placé pour discuter de responsabilités, mais tout de même, je remerciais ma lucidité naturelle. Mais soit. Je reprenais cette histoire de rituel. Comme je l'avais déjà anticipé, le lien devait être fort pour obtenir tous les bénéfices de la relation. Première épreuve pour ma part. Je doutais même du fait de pouvoir me lier ne serait-ce qu'avec Oxana si elle avait été une sorcière. En tout cas, actuellement, puisqu'une discussion profonde devait s'établir pour repartir sur un bon pied. Enfin tout ça pour dire que c'était déjà une sacré condition.
-Je vois.
La distance en soi n'était donc pas un problème, mais je prendrais quand même le risque de perdre cette faculté. Là comme ça, tout de suite, ça ne me donnait pas vraiment envie, sachant que cette démarche était unique et non renouvelable. Il ne faudrait pas se louper.
-Ah ? Et qui donc ?
J'étais assez curieux de connaître sa suggestion, bien que j'avais déjà une petite idée dans un coin de mon crâne. Je la laissais donc me faire mijoter alors qu'elle caressait le bord de son verre avant de faire tomber son verdict, presque fière. Je ne pus m'empêcher de retenir un rire amusé.
-Il est vrai que c'est une femme sensationnelle dôtée de savoir et d'intelligence. Mais pas que. Très investie, sérieuse, droite et loyale à sa cause. Elle est très impressionnante. Nous partageons, à n'en pas douter, cette passion commune pour la connaissance et j'en suis plus que ravi ! Je regrette vraiment pas ma petite escapade officieuse.
Toutefois, il y avait peut-être une ombre à cet engouement.
-Hm, par contre, nos caractères sont très opposés. Elle est toute en élégance, finesse et retenue. J'peux pas dire que ce soit vraiment mon cas. Mais l'idée n'est pas désagréable.
A voir. Je n'étais pas encore à l'aise avec cette optique, sachant que je ne l'avais vu qu'une fois en plus. Je n'étais pas du genre à tomber en émoi au premier rendez-vous et quelque chose me disait qu'elle n'était pas tout à fait dans cet état d'esprit non plus.
-Et vous ? Vous avez trouvé votre bonheur ?
J'étais à peu près certain que oui.
Invité
Invité
Mer 27 Mai 2020 - 0:06
Pour être rythmées, nos réunions l’étaient, peut-être même un peu trop pour notre propre bien, mais au moins, nous devions arriver à un certain consensus. Ce n’était pas un régime parfait, mais au moins, les plus compétents dans leur domaine étaient au pouvoir ce qui était des plus appréciable. Thomas était un idéaliste qui me sortait par les yeux à longueur de temps, surtout dans sa façon de faire des tractations sans nous en parler au préalable avant, mais au moins il savait rétablir un certain calme parmi les nôtres. Toutefois, la dernière réunion avait été très éprouvante et je n’étais pas vraiment impatiente de devoir en assumer une nouvelle rapidement. Pourtant il allait bien falloir, ne serait-ce que pour pouvoir mettre le nouvel Altruisme dans le bain.
Il était en tout cas plaisant de voir que ce jeune homme était tout à fait d’accord avec moi à ce sujet et qu’il n’y avait pas de crime plus terrible chez les changelins que de dévoiler le secret à n’importe qui sans avis du conseil. Ils avaient besoin de telles précautions dans leur cas à cause de l’absence de magie pour les aider. Je songeais alors qu’il était en effet très commode pour les sorciers de disposer facilement d’hommes capables de faire s’envoler les souvenirs malencontreux.
Il n’y avait que peu de choses dans ma vie que je n’arrivais pas à parfaitement maîtriser, à commencer par ma relation avec ma fille qui n’allait pas s’améliorer avant un long moment à mon humble avis. Sa visite récente n’avait pas encore fait sa route dans mon esprit, mais j’espérais largement que nous serions un jour une famille unie, bien que j’en doutais.
J’étais quelque peu amusée de voir sa réaction à ma suggestion et il ne tarda pas à faire quelques remarques sur le fait qu’il y avait de l’idée, mais qu’il n’était pas certain que cela puisse coller totalement avec elle.
Irina ▬ Devoir composer avec le sort est quelque chose que j’ai accepté depuis ma plus tendre enfance malheureusement. Ainsi vont les choses Mr. Rhodes.Thomas aurait raison de cette Enclave à lui seul si cela continuait ainsi et qu’il frayait avec n’importe qui tout en révélant notre existence. Qu’il le fasse avec des vampires pouvait encore passer ne serait-ce qu’à cause de l’aspect millénaire de ces créatures qui nous connaissaient avant, mais pour les lycans, où était son excuse ?
Irina ▬ Je suis d’accord avec vous, bien évidemment et je ne me suis pas privé à signifier que s’il faisait preuve d’autant de mépris pour le secret qui doit demeurer autour de nous, je me verrais contrainte et forcée de devoir apporter sur la table de l’Enclave une mesure bien extrême pour être certaine de contrôler l’information...Riven était dans la confidence depuis que les graines d’une folle idée s’étaient plantées en moi. Mais l’affaire n’était pas gagnée d’avance avec les réactions tièdes de certain autour de la table. Miyuki n’était pas contre une telle idée, dans la mesure où cela demeurait exécuté à la perfection. Toutefois, tous n’avaient pas adhéré. Il nous faut cinq personnes en tout et pour tout pour voter une telle proposition.
Il était en tout cas plaisant de voir que ce jeune homme était tout à fait d’accord avec moi à ce sujet et qu’il n’y avait pas de crime plus terrible chez les changelins que de dévoiler le secret à n’importe qui sans avis du conseil. Ils avaient besoin de telles précautions dans leur cas à cause de l’absence de magie pour les aider. Je songeais alors qu’il était en effet très commode pour les sorciers de disposer facilement d’hommes capables de faire s’envoler les souvenirs malencontreux.
Il n’y avait que peu de choses dans ma vie que je n’arrivais pas à parfaitement maîtriser, à commencer par ma relation avec ma fille qui n’allait pas s’améliorer avant un long moment à mon humble avis. Sa visite récente n’avait pas encore fait sa route dans mon esprit, mais j’espérais largement que nous serions un jour une famille unie, bien que j’en doutais.
J’étais quelque peu amusée de voir sa réaction à ma suggestion et il ne tarda pas à faire quelques remarques sur le fait qu’il y avait de l’idée, mais qu’il n’était pas certain que cela puisse coller totalement avec elle.
Irina ▬ Un lien peut être fort à bien des niveaux et pour bien des raisons mon cher Rhodes. Il n’y a pas de raison pour que cela ne colle pas entre vous. Je dis cela, car je connais bien vos esprits à tous les deux. Vous converger sur les valeurs les plus fortes et déterminantes de votre psyché à chacun, et ce qui vous oppose et qui est le plus visible en apparence, servirait à vous apporter un équilibre mutuel.
Ce n’est que mon avis, peut-être trop habituée à psychanalyser mon prochain peut-être, mais je l’estime assez fiable.
Quant à moi... je pense que vous connaissez parfaitement la réponse.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Jeu 28 Mai 2020 - 13:48
Même les plus dominants devaient se soumettre à un phénomène inébranlable : la vie, simplement. Je ne parlais pas seulement de sa longévité, mais également de ses événements qui la composaient tous les jours. En l'occurrence, là, il s'agissait d'accepter que tout ne pouvait être contrôlé, mais cette femme était tout de même capable de se servir de ses cartes pour fortifier son jeu, en composant avec des facteurs qui n'étaient pas forcément sous son emprise. De toute façon, il n'y avait pas trop le choix. Cette tendance s'appliquait à peu près dans tous les aspects de l'existence, longue ou courte.
-Vous savez, je peux comprendre son désir d'idéal et son envie de rallier les populations sous une même bannière. Je ne vais pas lui jeter la pierre, je suis moi-même un pacifiste endurci, voir même idyllique. J'ai la fâcheuse tendance de croire que si nous faisions juste l'effort d'apprendre à nous connaître les uns et les autres, de nous écouter, de nous comprendre, nous avancerions déjà plus sereinement avec tous les individus qui composent ce monde. Mais malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça, encore moins dans nos deux univers respectifs. Même entre nous, nous ne sommes même pas foutus de nous entendre et encore, si ce n'était que ça. On ne vit pas dan un monde de bisounours. Et malgré toute sa bonne volonté, j'espère effectivement que ses entrevues ne mettront personne en danger. Ce ne sera ni bon pour vous, ni bon pour nous. A un moment donné, il faut aussi avoir les pieds sur terre et agir consciencieusement. On ne peut pas se permettre de jeter à qui veut bien les entendre, des révélations de cette importance, les conséquences peuvent être dramatiques. Et on a assez morflé comme ça.
C'était un gars qui passait le plus clair de son temps le nez dans les nuages. Sacrée ironie. En tout cas, j'espérais bien qu'elle possède plus d'un tour dans sa manche. Bien que finalement, elle ne me répondit pas clairement sur la façon de gérer les frasques de ses collègues, ou même les siennes. Mais qu'est ce qu'elle voulait dire par extrême ? Enfin, je supposais que je n'avais pas vraiment de soucis à me faire pour le coup. Après tout, nous étions alliés.
D'ailleurs, elle avait l'air vraiment enthousiaste de sa trouvaille concernant ce fameux lien. J'étais toujours un peu perplexe, même si en soi, sa vision aiguisée était tout à fait juste. Il ne fallait pas réellement se fier aux apparences, je devais pourtant connaître la chanson depuis le temps.
-Ça me paraît être une bonne analyse. C'est une évaluation à vérifier !
Ca ne me gênait pas vraiment d'être passé au scanner. Ce qui en soi, était assez surprenant. D'habitude, je préférais largement taire ce que je ressentais. Certainement parce qu'il s'agissait de cette sorcière, je n'étais donc pas spécifiquement méfiant. Pourtant, je savais pertinemment qu'elle pouvait se servir de ma psyché contre moi à tous moments, pour des raisons multiples et variables. Mais étrangement, je ne m'en alarmais pas plus que ça, après tout, je l'avais laissé rentrer dans ma tête.
Un sourire narquois vint alors étirer mes lèvres.
- « Ce n'était là qu'une histoire cocasse de travail rien de plus. » disait-elle en détournant la conversation avec tact.
Je me mis à rire de bon cœur tout en répétant mot pour mot ce qu'elle avait répondu précédemment. Je n'avais pas cherché à creuser, cette femme là devait posséder la terrible habitude de tout masquer. Mais je fus assez satisfait de confirmer que je n'étais pas vraiment à côté de la plaque.
-Vous croyez que je ferais un bon psy ?
Je me mis une nouvelle fois à rire, tellement cette perspective était tout à fait inenvisageable. Je n'étais pas très doué avec les mots, même si en soi, je n'étais pas non plus mauvais quand il s'agissait d'analyser une situation ou même quelqu'un. Simplement, ce n'était pas tellement une activité dans laquelle je m'adonnais.
-Vous savez, je peux comprendre son désir d'idéal et son envie de rallier les populations sous une même bannière. Je ne vais pas lui jeter la pierre, je suis moi-même un pacifiste endurci, voir même idyllique. J'ai la fâcheuse tendance de croire que si nous faisions juste l'effort d'apprendre à nous connaître les uns et les autres, de nous écouter, de nous comprendre, nous avancerions déjà plus sereinement avec tous les individus qui composent ce monde. Mais malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça, encore moins dans nos deux univers respectifs. Même entre nous, nous ne sommes même pas foutus de nous entendre et encore, si ce n'était que ça. On ne vit pas dan un monde de bisounours. Et malgré toute sa bonne volonté, j'espère effectivement que ses entrevues ne mettront personne en danger. Ce ne sera ni bon pour vous, ni bon pour nous. A un moment donné, il faut aussi avoir les pieds sur terre et agir consciencieusement. On ne peut pas se permettre de jeter à qui veut bien les entendre, des révélations de cette importance, les conséquences peuvent être dramatiques. Et on a assez morflé comme ça.
C'était un gars qui passait le plus clair de son temps le nez dans les nuages. Sacrée ironie. En tout cas, j'espérais bien qu'elle possède plus d'un tour dans sa manche. Bien que finalement, elle ne me répondit pas clairement sur la façon de gérer les frasques de ses collègues, ou même les siennes. Mais qu'est ce qu'elle voulait dire par extrême ? Enfin, je supposais que je n'avais pas vraiment de soucis à me faire pour le coup. Après tout, nous étions alliés.
D'ailleurs, elle avait l'air vraiment enthousiaste de sa trouvaille concernant ce fameux lien. J'étais toujours un peu perplexe, même si en soi, sa vision aiguisée était tout à fait juste. Il ne fallait pas réellement se fier aux apparences, je devais pourtant connaître la chanson depuis le temps.
-Ça me paraît être une bonne analyse. C'est une évaluation à vérifier !
Ca ne me gênait pas vraiment d'être passé au scanner. Ce qui en soi, était assez surprenant. D'habitude, je préférais largement taire ce que je ressentais. Certainement parce qu'il s'agissait de cette sorcière, je n'étais donc pas spécifiquement méfiant. Pourtant, je savais pertinemment qu'elle pouvait se servir de ma psyché contre moi à tous moments, pour des raisons multiples et variables. Mais étrangement, je ne m'en alarmais pas plus que ça, après tout, je l'avais laissé rentrer dans ma tête.
Un sourire narquois vint alors étirer mes lèvres.
- « Ce n'était là qu'une histoire cocasse de travail rien de plus. » disait-elle en détournant la conversation avec tact.
Je me mis à rire de bon cœur tout en répétant mot pour mot ce qu'elle avait répondu précédemment. Je n'avais pas cherché à creuser, cette femme là devait posséder la terrible habitude de tout masquer. Mais je fus assez satisfait de confirmer que je n'étais pas vraiment à côté de la plaque.
-Vous croyez que je ferais un bon psy ?
Je me mis une nouvelle fois à rire, tellement cette perspective était tout à fait inenvisageable. Je n'étais pas très doué avec les mots, même si en soi, je n'étais pas non plus mauvais quand il s'agissait d'analyser une situation ou même quelqu'un. Simplement, ce n'était pas tellement une activité dans laquelle je m'adonnais.
Contenu sponsorisé
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|