Metuselah Shidara
2 participants
Metuselah Shidara#103490#103490#103490#103490#103490#103490
Vampire Level A - Chef du clan Shidara
Race : Vampire
Avatar : Gemini Saint
Date d'inscription : 25/08/2014
Nombre de messages : 140
Emploi/loisirs : Chef de la Famille Shidara
Yens : 199
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Avatar : Gemini Saint
Date d'inscription : 25/08/2014
Nombre de messages : 140
Emploi/loisirs : Chef de la Famille Shidara
Yens : 199
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Jeu 19 Mar 2020 - 0:42
Metuselah イ Shidara
ォ Un seul être manquant et tout se dépeuple. サ
feat Gemini Saint (saint seiya) | Fiche d'identité ᚕ Nom(s) : Shidara ᚕ Prénom(s) : Metuselah ᚕ Date de naissance : 1er décembre du calendrier Grégorien (il aime rappeler que son signe astrologique n'est point le Capricorne, mais l'Ophiucus). An 162 avant Jesus Christ. ᚕ Surnom(s) : Le Doyen. Le Vioque. L'enfoiré, Le Démon Blanc. Mais les amis et la famille peuvent l'appeler Metu. ᚕ Orientation sexuelle : hétérosexuel. ᚕ Race : Vampire de rang A. ᚕ Métier : Scientifique, il dirige en sous-main de nombreuses sociétés humaines basées sur tout ce qui est recherche, en plus d'avoir traîné dans certaines affaires. Assez ironiquement, il a aussi participé a l'installation des Yakuza et a leurs codes d'honneur. ᚕ Nationalité Metisse japonais et russe(?) ᚕ Famille/meute :Shidara ᚕ Pouvoir(s) : High Speed Regenerator “The gift of immortality” L'une des capacités de Metuselah, qu'il tend à éviter mais qui est, malheureusement, particulièrement puissante en lui, n'est autre que sa faculté à se régénérer de n'importe quel blessure. Un pouvoir si puissant, de fait, que il a pu utiliser son propre sang comme élément lors de la création des lycans, notamment pour permettre à ses cobayes, à l'origine, juste de survivre aux expérimentations. En effet, la capacité de Metuselah à se guérir confère également à ses gênes -notamment son propre sang- la faculté de guérir des blessures. Un don qu'il utilise souvent pour tenter de faire survivre ses cobayes , avec un taux de succès assez élevé. Lilith a énoncé l'idée que la régénération des lycans est une conséquence direct de cette aptitude de Metuselah, et une des raisons indirect qui fait que, ironiquement, les bêtes sont ses "enfants". Une petite plaisanterie de Ahren est souvent d'appeler son père « le phénix blanc », car ses larmes ont le même attribut. Sa régénération est handicapée par les armes anti-vampires, bien que l'effet sur d'autres espèces semble dépendre des points faibles des dites espèces. Biokynésie “Being stylish is very important, you know.” Le corps est une arme, Metuselah serait le premier à le dire. Le vampire possède un contrôle léger sur son corps, pouvant modifier à sa guise son apparence... dans une certaine mesure. Changer de cheveux, de couleur de peau, allonger (ou pas) ses ongles, etc. Des changements mineurs, indéniablement. De fait, le vampire s'en sert principalement pour jouer de son apparence physique -et au lit pour ses exploits nocturnes-. A son souvenir, son utilisation en situation de combat direct fut si rare que la dernière fois fut pour allonger ses ongles et s'en faire des griffes. En revanche, il s'en sert très très très (trop) souvent dans la vie de tout les jours. Il s'en sert également pour faciliter ses expériences. Seraphim Potestas “I am the God father.” Metuselah possède la capacité de plier à sa volonté la lumière ambiante, et de l'absorber dans ses cellules pour plus tart. Le jour, de par la lumière omniprésente, Metuselah peut utiliser ce qui est ambiant pour réaliser des évènements naturels de lumière, tel des lasers ou des illusions visuels (semblable a des mirages). Un flash fait parfois tout aussi bien l’affaire, d’ailleurs. La nuit, toutefois, là ou les vampires sont au plus puissant, le vampire peut matérialiser la lumière comme une extension de lui-même, tel un nouveau membre, jusqu'à l' équivalent d'un objet de 20 mètre cube. Incapable de manipuler les composants transportés par la lumière, l'absorber comme la manipuler ne change guère ces derniers. Il est à noter que sous la lune, la lumière matériel étant une extension de lui-même, elle est ainsi destructible et opposable physiquement. |
Physique
ォLa beauté est la nourriture de l'oeil est la tristesse de l'âme. サ
Fort peu de vampire sont laids, il est vrai.
Il est vrai également que cette race possède une supériorité physique que Metuselah pourrait volontiers définir comme inégale: la jeunesse éternelle, une peau immaculée d'autres choses que de blessures volontairement conservées, un regard écarlate de toute beauté, et le choix intéressant entre le flegme absolue née du temps ou la furie dans le désir suicidaire suintant de son comportement.
Alors, que dire quand il s'agit d'un vampire que même ses semblables trouve beau?
Grand, avoisinant le mètre 86, Metuselah a toujours tranché par sa taille au fil des époques. Fut un temps, il était même considéré comme un géant, et encore aujourd'hui, il parait plus grand qu'il ne l'est réellement: outre sa musculature, fine et déliée, forgée par la guerre, les combats et les arts martiaux, qu'il dissimule sous ses vêtements, le vampire a toujours porté de quoi le rendre un tantinet impressionnant : Manteaux amples, cannes ou lames selon les époques, vêtements près du corps, affinant encore plus sa silhouette, il est difficile, en le voyant, d'imaginer les muscles effroyablement condensés de son corps, cachant une forme physique qui se veut constamment au top.
Toutefois, il existe une chose avec lequel Metuselah joue volontiers: son apparence. En effet, toujours bien habillé, il ne désire en rien paraître dangereux. Sa réputation et son aura naturel tend à rendre son entourage assez nerveux comme cela. Non, ce que Metuselah va chercher, c'est la majesté, une tenue adéquat, des vêtements nobles quelque soit l'époque. Il ira souvent chercher soit des tenues d'un blanc immaculé (au grand dam des blanchisseurs, le vieux vampire insistant sur le coté immaculé), ou sombre, tel un présage de mauvais augure...
Au naturel, Metuselah a les yeux écarlates, avec une trace, dans son regard, qui détone des autres vampires: une lueur flamboyante dans les pupilles, brillant intensément, trahit le plaisir de vivre du doyen. Un visage fin et jeune, encadré de longs cheveux blancs descendant jusqu'aux hanches, et qui sont extrêmement précieux pour le vampire. En effet, le vieux vampire adore ses cheveux, et ne les coupe que pour fêter un événement digne d'intérêt... La dernière fois qu'il les a coupés datait du jour de naissance d'Ahren, donc autant dire que cela fait un bail à présent...
Il en prend extrêmement soin, et seul quatre personnes ont eu le droit de les couper sans être marqué du sceau de l'infamie. Actuellement, seul deux sont encore en vie.
Naturellement blanc, teintés d'argent sous la lumière de la lune, il est parfois même difficile de repérer ses mèches avec son propre corps, la peau du vampire étant aussi blanc que le marbre au naturel.
Pour plaisanter, un de ses fils avait établi un jour que en mettant un kimono féminin, et avec les cheveux noirs, Metuselah pourrait presque convenir en tant que Yamato Nadeshiko, tant ses traits fins et sa peau blanche pouvait donner le change.
Son père lui a prouvé qu'il avait raison.
Enfin, tout cela, c'est à l'origine...
En effet, le pouvoir de modifier son propre corps n'est pas le plus utilisé pour le combat, noon... Ni même pour ses expériences, en fait. Non, le pouvoir de Metuselah, la principale utilité de ses dons de Sang-Pur, c'est... pour la cosmétique.
Qui n'a jamais rêvé de concevoir sa propre pigmentation pour pouvoir se bronzer à souhait ou changer sa couleur de cheveux du jour au lendemain?
Beau, stylé et majestueux. Et en plus, capable de changer sa présentation d'un claquement de doigt. Peut-être même que il fut conçu avec ce mot en tête par le Créateur? Intemporel. Pourtant...
Pourtant, où réside la beauté?
Il est vrai également que cette race possède une supériorité physique que Metuselah pourrait volontiers définir comme inégale: la jeunesse éternelle, une peau immaculée d'autres choses que de blessures volontairement conservées, un regard écarlate de toute beauté, et le choix intéressant entre le flegme absolue née du temps ou la furie dans le désir suicidaire suintant de son comportement.
Alors, que dire quand il s'agit d'un vampire que même ses semblables trouve beau?
Grand, avoisinant le mètre 86, Metuselah a toujours tranché par sa taille au fil des époques. Fut un temps, il était même considéré comme un géant, et encore aujourd'hui, il parait plus grand qu'il ne l'est réellement: outre sa musculature, fine et déliée, forgée par la guerre, les combats et les arts martiaux, qu'il dissimule sous ses vêtements, le vampire a toujours porté de quoi le rendre un tantinet impressionnant : Manteaux amples, cannes ou lames selon les époques, vêtements près du corps, affinant encore plus sa silhouette, il est difficile, en le voyant, d'imaginer les muscles effroyablement condensés de son corps, cachant une forme physique qui se veut constamment au top.
Toutefois, il existe une chose avec lequel Metuselah joue volontiers: son apparence. En effet, toujours bien habillé, il ne désire en rien paraître dangereux. Sa réputation et son aura naturel tend à rendre son entourage assez nerveux comme cela. Non, ce que Metuselah va chercher, c'est la majesté, une tenue adéquat, des vêtements nobles quelque soit l'époque. Il ira souvent chercher soit des tenues d'un blanc immaculé (au grand dam des blanchisseurs, le vieux vampire insistant sur le coté immaculé), ou sombre, tel un présage de mauvais augure...
Au naturel, Metuselah a les yeux écarlates, avec une trace, dans son regard, qui détone des autres vampires: une lueur flamboyante dans les pupilles, brillant intensément, trahit le plaisir de vivre du doyen. Un visage fin et jeune, encadré de longs cheveux blancs descendant jusqu'aux hanches, et qui sont extrêmement précieux pour le vampire. En effet, le vieux vampire adore ses cheveux, et ne les coupe que pour fêter un événement digne d'intérêt... La dernière fois qu'il les a coupés datait du jour de naissance d'Ahren, donc autant dire que cela fait un bail à présent...
Il en prend extrêmement soin, et seul quatre personnes ont eu le droit de les couper sans être marqué du sceau de l'infamie. Actuellement, seul deux sont encore en vie.
Naturellement blanc, teintés d'argent sous la lumière de la lune, il est parfois même difficile de repérer ses mèches avec son propre corps, la peau du vampire étant aussi blanc que le marbre au naturel.
Pour plaisanter, un de ses fils avait établi un jour que en mettant un kimono féminin, et avec les cheveux noirs, Metuselah pourrait presque convenir en tant que Yamato Nadeshiko, tant ses traits fins et sa peau blanche pouvait donner le change.
Son père lui a prouvé qu'il avait raison.
Enfin, tout cela, c'est à l'origine...
En effet, le pouvoir de modifier son propre corps n'est pas le plus utilisé pour le combat, noon... Ni même pour ses expériences, en fait. Non, le pouvoir de Metuselah, la principale utilité de ses dons de Sang-Pur, c'est... pour la cosmétique.
Qui n'a jamais rêvé de concevoir sa propre pigmentation pour pouvoir se bronzer à souhait ou changer sa couleur de cheveux du jour au lendemain?
Beau, stylé et majestueux. Et en plus, capable de changer sa présentation d'un claquement de doigt. Peut-être même que il fut conçu avec ce mot en tête par le Créateur? Intemporel. Pourtant...
Pourtant, où réside la beauté?
Caractère
ォ Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, vous êtes avec moi.サ
Metuselah... est un génie.
Aussi douloureux cela soit-il de le reconnaître pour autrui, c'est un fait. Rapide dans ses apprentissages, curieux de nature,, constamment en réflexion, chercheur assidue et doté d'une compréhension du monde supérieur à la moyenne, capable de faire des calculs et des prototypes dans sa tête avant leurs mises en application, il est quasiment douloureux de jauger à quel point le vieux vampire a été béni par le monde. Intelligence et beauté, richesse et pouvoir.
Insupportable existence, n'est-ce pas?
Malheureusement, Metuselah en est conscient. Douloureusement conscient. Se jugeant supérieur à la moyenne des gens, voyant la majorité de ses vis-à-vis comme des sauvages ou des attardés, il est fort rare , pour quoi que ce soit, d'obtenir le respect dû à un individu égal. Même à rang égal, ou supérieur, même à puissance égale, ou supérieur.
Metuselah porte le principe simple: tu as beau être le premier dans ton domaine, lui est bon en tout. De ce simple constat, même quelqu'un jugé supérieur à lui n'aura de sa part qu'une légère considération... Au même titre que toutes les autres races. Reconnaître le talent est une chose, reconnaître le rang par le talent en est une autre.
Un point important, toutefois, est la vision de Metuselah sur les autres espèces. En soit, il leur porte, à tous, un respect certain, quoique limité. En effet, considérant qu'ils ne sont pas nés aussi grandiose que sa propre personne, il ne peut s'empêcher d'apprécier leurs actions , et reconnaît leurs potentiels. De fait, il est même reconnu par certains de sa famille que le doyen porte plus de considération en lui pour les autres espèces que pour les siens.
Il est vrai, c'est indéniable, qu'il est plus difficile pour un ou une vampire d'attirer son attention qu'un humain. Tout comme il a parfaitement conscience de ne posséder aucun respect pour sa propre espèce.
Toutefois, s'il est fort difficile d'obtenir son respect, il est plus aisé d'obtenir son appréciation. Après tout, étant naturellement supérieur à tout individu, pourquoi donc devrait-il haïr ceux qui se situent en-dessous? Parce qu'il est insulté? Voyons, voyons. Insultes, comme copies, ne sont que les manifestations les plus sincères de l'appréciation de son travail, de la jalousie de sa supériorité naturelle.. Et les lycans en sont, de ce fait, un parfait exemple.
Son chef d’œuvre. Être parvenu à lâcher en ce monde une espèce à part entière, un exploit que nul ne pouvait assurer auparavant. N'était-elle pas, à plus d'un titre, un œuvre divin, digne de sa Sublime Existence?
Et, tel Dieu, il aime ses créations, ses enfants, et chaque reproche n'est qu'une ode, à ses oreilles, de sa perfection, supérieure à ses yeux à sa propre race.
Quoi de plus satisfaisant que de se dire que l'on ai conçu une vie supérieur à soit-même? Ou presque. A son plus grand regret, il a oublié de les doter d'intelligence... Mais bon.
Ça ne les rend que plus mignon, après tout.
Vieux, Metuselah ne porte que peu d'attentions aux évolutions temporelles des sociétés, qu'il juge d'un œil très critique, mais apporte toute son expertise avec grand plaisir à tout ce qui est technique. De ce fait, non seulement on peut le retrouver assez aisément en sous-mains de divers projets scientifiques, mais de plus, il n'hésite pas, si nécessaire, à mettre la main à la pâte et à expérimenter. Peut-être à cause de cela -combiné avec le fait qu'il sache pertinemment être insupportable-, Metuselah ne prête que peu d'attention à l'opinion d'autrui sur sa personne, et agit comme bon lui semble.
Très souvent de bonne humeur, un sourire éternel aux lèvres, il est très très difficile, pour Metuselah, de manifester une quelconque colère ou tristesse. Que cela soit son ego ou son manque de liens, il a beaucoup de mal à se laisser aller à ses sentiments, qui ont, inconsciemment, énormément de mal à s'exprimer.
Car, bien que le vieux vampire ne l'avouera jamais, il existe en lui une vieille blessure que fort peu ont réussi à trouver et à comprendre. Sa verve, son sens de l'humour, sa flegme et son mépris est une évidence pour tous, et avec sa façon d'être, fort légitime. Toutefois...
Toutefois, même lui a une faiblesse. Une fissure capable de le briser avec une telle aisance que, en deux mille ans d'existence, ce fut le seul facteur entraînant de sa part une frénésie sanguinaire dépassant les Berserker les plus fous.
Assez ironiquement, son ego surdimensionné l'a doté de certaines qualités insoupçonnables. Ainsi, il juge comme en-deçà de son existence de trahir sa parole. Une parole est l'honneur d'un individu, sa valeur, et de ce fait, le vieux vampire n'a jamais manqué une seule fois de la respecter, quelque soit le temps mit et les sacrifices nécessaires. De ce même principe, il n'est guère du genre à élaborer une opération en sous-mains pour détruire quelqu'un, ce qui serait une preuve de faiblesse à ses yeux.
Après tout, seuls les faibles frappent dans le dos. Non, Metuselah ne voit même pas de raison de s'opposer directement, car c'est un croyant du Karma... Et que quiconque se croyant capable de le provoquer ou de manifester un quelconque comportement déplacé à son égard, à fort intérêt à ne jamais faire preuve de faiblesse.
Car le doyen est un homme patient et qui ne pardonne pas. Et s'il y a quelque chose de connu chez lui, c'est bien qu'il paye toujours ses dettes... Et s'assure d'être payé en retour.
Dans la même optique, la famille est, aux yeux de Metuselah, importante. Une partie de sa chaire et de son sang, qui sont un aspect de lui, ces hérauts quand il n'est point la. Leur manquer de respect, c'est lui manquer de respect...
... Et leur mauvais comportement serait un geste déplacé de sa part.
... Qui aime bien châtie bien, non?
Il existe, toutefois, quelque chose que le vampire recherche constamment, la seule chose qu'il juge comme digne d'être admirée et respectée plus que lui-même. Une sorte de quête qu'il s'est donné de 'la' trouver quelque part, et qu'il ne trouve que trop rarement à son goût.
Bien que sa rareté ne le rende que plus précieux encore à ses yeux.
Sa notion , purement personnel, de « pureté ».
Histoire
ォ L'histoire n'est qu'à moitié dite si une seule personne la raconte サ
Rapport de Hajun, Sorcier Porteur de la Magie de Destruction, , en l'an 161 avant Jesus Christ
Ici est mon dernier message envers ma communauté. J'annonce ma retraite du monde humain et surnaturel en ce jour, pour aller vivre en Ermite, en Inde. Je plaide quiconque lisant ce message de ne jamais chercher à me recontacter.
Il est temps pour moi de régler une vieille de dette. Une dette de Sang, en échange d'une Vie sauve, j'en sauve une autre.
Quelque chose a perdu pied. J'ignore comment ni pourquoi, mais Kaguya, Princesse du Clan Shidara, envers qui j'ai une dette, a sollicité mon aide.
Vous n'ignorez pas, je pense, le conflit actuel du clan Shidara et Izbranov. Il se trouve que les héritiers respectifs, sensés s'affronter dans ce conflit futur, ont eu une idylle. Une idylle d'où est né le conflit, un désastre des intérêts respectifs, alors même que des échanges entre les pays avaient débutés. Ce couple a décidé , afin de préserver le clan Emishi envoyé en Russie en gage de bonne volonté, de s'affronter en publique: au Vainqueur la Légitimité.
Hors, le couple a eu un enfant, qui me fut confié. Un bébé Sang-pur, que je devrais protéger jusqu’à mon Dernier Souffle. Un Héritage, un Hommage, un Devoir.
Le couple ne survivra pas. Cela me fut annoncé. Ils se préparent à périr chacun des mains de l'autre, la paix sera donc assuré entre les Suceurs.
En vertu des pouvoirs que je possède, je renie donc mes devoirs pour élever ce que j'aurai désiré être mon fils. Toutes rencontres futurs à mon encontre sera donc sous serment ou sous malédiction.
Je vous offre, à tous, ma Bénédiction.
Rapport de Kâan, Sorcier de l'Enclave, en l'an 148 avant Jesus-Christ
Comme promis, j'ai rencontré le Sage de la Dévastation, Hajun. Sous serment de ne représenter aucun danger pour lui et son environnement, nous pûmes dialoguer en tant qu'ami, comme autrefois.
Il disait vrai. S'isolant dans les montagnes de l'Inde, il se contente d'une vie frugale, digne de son surnom, en s'occupant du Suceur qui lui fut confié. Au départ, je dois admettre ma frayeur, en le voyant, qu'il ne tente de m'occire, toutefois, le jeune garçon semble très bien disposé envers notre communauté. En effet, il semble parfaitement maître de lui-même, peu frénétique et bien éduqué. Bien que je craignis que ma vie soit absorbée par l'enfant, toutefois, le Sage l'a bien éduqué. Il se nourrit actuellement principalement d'animaux, et de quelques humains errants en recherche de connaissance auprès de son mentor. Ce dernier fait en sorte que il y ai aussi peu de mort que possible, ce qui est fort honorable
J'ajouterai même qu'il est incroyablement mature pour un jeune de son âge promit à l'immortalité. Pour une raison mystérieuse, toutefois, il semblerait être mû autant par le respect que la crainte envers son tuteur. Notre ancien collègue ne paraît guère être un enseignant des plus patient. Pourtant, il semble respecter notre Communauté et la craindre, je puis donc affirmer pour l'instant que nous nous entendîmes extrêmement bien malgré nos différences.
Le Sage de la Dévastation semble toutefois s'être assagi. De part sa décision, toutes tentatives d'exécutions non mobilisés par les leaders eux-mêmes seront possibles dans les prochaines années. Pour l'instant, il est encore enclin à abattre ceux qui voudraient troubler son repos, ou à périr en essayant de sauver le rejeton.
Lettre de Hajun, Sage de la Dévastation, à Kâan, frère d'arme, deux ans après.
Mon vieil ami, nous fûmes trompés, ou les deux familles ont un savoir et des traqueurs plus efficaces que je ne le pensais. Les Shidara et les Izbranov savent que nous sommes la.
J'ignore s'ils connaissent l'existence de l'enfant, néanmoins, et je ne compte point le découvrir. Je les attends, de pied ferme, et mourrai probablement en les affrontant. L'enfant a seize ans, il a donc atteint la majorité. Je puis, le cœur reposé, le laisser décider s'il se joindra à mes adversaires ou si il périra à mes cotés.
En souvenir de notre amitié, je vais te confier un dernier secret: tu trouveras, avec ce message, une clé, et un présent pour mon fils. Le moment venu, le jour de Gloire, je te conjure de donner cela à qui de droit. Toi qui a le Destin, je laisse l'instant adéquat entre tes mains. Mais fais-le pour lui, Cela sera ma dernière volonté.
Avec toute mon affection,
Hajun.
Rapport de Shidara Yukihime, Chef d'Escouade, rang B, à la Famille Principale, l'an 144 avant Jesus Christ.
Nous avons échoué. L'humain est mort, non sans avoir causé un véritable désastre parmi nos rangs. Nous avons reconnu l'homme autrefois récupéré et soigné par ma très chère... tante, néanmoins, il semblerait qu'il n'eut pas une once de reconnaissance à notre égard.
Force est toutefois de reconnaître son talent: à lui seul, il a abattu cinq vampires de mon rang, et me blessa gravement dans ma tâche, avant que nous ne l'abattions. Il autodétruisit toutefois son corps, comme s'il craignait de laisser une quelconque trace. Le reste est... flou.
L'enfant était clairement en ces lieux, car nous avons pu retrouvé des éléments de tout âge ne s'accordant pas avec la durée de vie de l'Enchanteur. Toutes ses traces menant vers d'éventuels lieux, cependant, ont apparemment disparus. Nous avons toutefois pu retrouver un nom.
Metuselah.
Shidara Metuselah.
Tablette de la Légende de la Pyramide de Sang, conçue en l'an 50 avant Jesus Christ.
Hedjet. Du nom de Hedj, le blanc, la pureté. Nul meilleur terme ne saurait définir au mieux l'Amant d'Akasha, la Reine de la Pyramide de Sang.
Tout débuta avec Semerkhet. Nul ne sait s'il s'agit du Septième Souverain, toutefois, mais Grand était ses pouvoirs: Immortel, maudit par les dieux, il en était devenu un lui-même[...]. D'une grande stature, pâle, ses canines acérées pouvaient déchiqueter un homme de cinq pied de haut et le dévorer en quelques secondes[...]. Mais son plus grand pouvoir venait de sa Divine Amante. Tant qu'elle était présente, il était Invincible, dépassant de loin ce que tout être en ce monde était capable de faire[...].
Grand fut son pouvoir, Grand fut son nom, qu'il soit à jamais honoré.
Toutefois, même lui pâlissait en comparaison de la Déesse qui avait renié les siens pour l'accompagner. D'un âge méconnu, probablement née depuis les confins du monde, la belle Akasha était tout ce qu'un homme pouvait désirer. Le port altier, la poitrine et les hanches généreuses, le corps orné d'or [...] ne présentait nul défaut. Elle était, à tout point de vue, au-delà de l'humanité, et au-delà de son propre mari.
Toutefois, un autre Dieu vint réclamer son Emprise.
Infiniment beau, grand de six pouces, le corps dénué de toute imperfection, il était, en tout point de vue, son égal et son opposé.
Car si la Belle Akasha avait la peau semblable au bronze romain, reflétant de la même manière le soleil, son semblable était d'un marbre étincelant. Des yeux de feu, des cheveux dénués de toute couleur ou salissure, [...]il était son égal, et en tant que tel, réclama l'insensé.
Le dieu se moqua de la déesse et réclama ses trésors. Son savoir. Sa vie.
Mais, Semerkhet, loué soit son nom, s'éleva pour protéger celle qui veillait sur lui. Il était son champion, son gardien, et son amant. Il se jeta sur le Dieu.
Mais que peut un humain, aussi puissant soit-il, aussi béni par une déesse soit-il, face à une déité comparable? Il fut puni pour ce blasphème, pourfendu par Râ lui-même, et le Dieu, en hommage à son courage, décida de prendre sa place au coté de la déesse.
Il fut nommé Hedjet, le Blanc.
Les débuts furent houleux, et les conflits, nombreux, car la Belle Akasha, dans sa grande frustration, se refusait toujours à lui. Par la force, il s'empara de tout ses biens, puis de son honneur, puis de sa liberté.
Elle appela ses semblables à l'aide, mais Hedjet, dans son ingéniosité, brisa chaque tentatives. Elle tenta de le tuer, mais si elle fut celle ayant accordé son puissant pouvoir à Semerkhet, elle n'était point faite pour les épreuves de force.
Le Puissant Hedjet, amusé au début, se lassa de ces vaines tentatives, puis cessa de lui apporter son attention pour se concentrer sur les trésors en sa possession.
De fléau, le Dieu Blanc devint bon, dispensant sa Sagesse aux humains pour certaines épreuves. Il porta son amour, son affection, sur des humaines plutôt que sur la Belle Akasha, qu'il finit par laisser totalement libre.
Ce fut quand il lui annonça qu'elle pouvait partir, si elle le désirait, que l'Immortelle réalisa le total opposé de son vécu.
Malgré tout ses mauvais traitements, elle ne put plus se passer de lui. Pour une étrange raison, elle cessa peu à peu de résister, et se mit à le suivre et à lui obéir. Elle avait veillé sur Semerkhet, elle veillerait sur Hedjet.
Le matin venu, elle consuma sa passion envers lui.
'L'Amour ne s'embarrasse point de raison sans devenir Calcul.' disait Hedjet. Loué soit sa parole.
On raconte que les Seigneurs de la Pyramide de Sang voyageaient, parfois, entre la Grèce, la Perse et l'Egypte, afin de réunir savoirs et trésors, dans le plus grand secret, puis, avec le temps, leur influence sur leur peuple diminua, puis disparu.
La pyramide ferma ses huis, devenant l'un des multiples domaines des pharaons.
Jusqu'à ce jour, aucun pillard n'est parvenu à retrouver la Légendaire Pyramide.
Lettre de Dame Akasha Gremory à Dame Aurora Orchidea Di Altiero .
Ma Dame.
Point plus tart qu'hier, vous accueillîtes sous votre toit mon époux, Hedjet. Bien que je vous sois reconnaissante de l'accueil que vous nous fîtes sur votre domaine, il est de mon devoir de vous prévenir de vous méfier de mon nouveau compagnon. Voyez-vous, pour reprendre vos expressions, mon bel est venu, il a vu, et il prit ce qu'il désirait de moi.
J'ai grande crainte -que dis-je, deux fois cette crainte!- que son mauvais comportement ne lui fasse défaut en votre présence, et donc vous supplie de lui pardonner, à l'avance, les écarts qu'il fera, sans nul doute.
Je profite également de ma missive pour vous quémander un petit service: bien que je côtoie Hedjet depuis à présent prêt de dix années, beaucoup de ces buts et de ces désirs demeurent une inconnue pour mon esprit, et l'Homme refuse de s'ouvrir à moi, alors que je me suis ouverte à lui.
Bien que fortement peinée de faire ces requêtes à vous, qui fût autant une amie qu'une maîtresse, sachez que je ne tiendrai nulle rigueur et comprendrais parfaitement un éventuel refus de votre part.
Chaleureusement,
Akasha Gremory, Dame de la Pyramide de Sang.
Lettre de Dame Aurora Orchidea Di Altiero à Dame Akasha Gremory
Ma chère amie
Ce fut longtemps que je n’eus l'occasion de converser avec vous! Cela me peine que vous m'évitiez, mais je comprend tout à fait votre aversion pour certains membres de notre famille. Après tout, il est vrai que certains d'entre nous tentèrent de forcer votre main dans le creux de personnes que vous ne désiriez point.
Tout de même, aimer un humain, que cela est prolixe! Enfin, le bon vieux temps, à présent, très chère.
Sachez que je suis enchantée de constater que vos goûts se soient sensiblement améliorés. Semerkhet était un amant rustre -quoi qu’intègre- qui ne parvenait guère à tenir autre chose dans une discussion que sa queue face à nos charmes de femmes. Sa nature misérable d'ancien humain le rendait également bien indigne de vous. De l'orichalque offert à un cochon, si vous me pardonnez l'expression.
Hedjet, en ce sens, est un agréable changement, qui, si cela peut vous rassurer, est un convive extraordinairement agréable! Si l'on excepte ces tentatives de me séduire, il est, pour ainsi dire, parfait. Et encore, ces tentatives, je dois le reconnaître, sont devenues rapidement un petit jeu entre nous dont nous connaissons le résultat à l'avance.
Enfin, je m'égare... Donc! Rassurez-vous, Hedjet est un hôte des plus exquis et cultivé, en plus de détenir une curiosité remarquable. Rendez-vous compte: pendant prêt de cent ans, il voyagea dans les contrées de l'empire Parthes, à déterrer les secrets des anciens empires perses et à apprendre les avancées scientifiques de leurs époques, ainsi que leurs écrits! Le récit qu'il me fit du Héro Arash Kamangir, point plus tart qu'hier, dénote qu'une culture barbare, d'une curiosité et d'une intelligence fabuleuse... En plus d'un talent de conteur naturel décent, quoique améliorable.
Comme vous le savez, très chère, Rome et Egypte ont une excellente relation, et j’entends avoir la même relation avec votre nouvel amant, qui possède... de dangereux points communs avec ma personne. Une perle rare que vous avez là! N'aurai-je point été déjà marié, j'aurai probablement été tenté de répondre à ses -forts amusantes- avances.
A défaut, je lui enseigne un peu plus de nos mœurs, et vous encourage à en faire de même pour vous rapprocher de lui. Malgré sa condition et sa remarquable intelligence, il semble méconnaître son peuple. Nous avons la un moyen de nous associer, à travers vous, un vampire Sang-Pur errant. Ne gâchez pas pareil opportunité.
Dans un contexte plus sérieux, toutefois, très chère, je crains que le respect que nous avions lors de votre départ avec cet humain fut à peu prêt égal au respect qu'il vous portait en arrivant dans votre demeure. Sachez, ma chère, que Hedjet, bien qu'il ne l'avouera jamais, est un homme de respect. Un concept qui, semble-t-il, vous échappe, et qui l'amène à ne point s'ouvrir à vous.
Si je puis vous offrir un conseil, à vous qui fûtes ma vassale, c'est de ne point prêter attention à ce qu'il peut rechercher. Votre affection pour lui vient de votre haine, de vos différences, et seul le temps -dont nous avons en quantité- nouera vos liens sous le regard des Divinités.
Puisse l'immortalité vous sourire éternellement,
Vénérable Aurora Orchidea Di Altiero.
Mémoires de Shidara Lilith, en l'an 300 après Jésus-Christ.
Une proie facile. Miam.
Enfin, il fallait remercier l'espion, plutôt, qui avait pour mission de surveiller la Vénérable. Vraiment, ces sombres idiots de Di Altiero étaient, comme toutes ces familles orgueilleuses, incroyablement aisés à introduire...
D'un autre coté, je dois reconnaître que non seulement cela nous était utile, mais que dire, sinon que j'étais bénie entre toute?
Tout le monde n'avait pas le fabuleux pouvoir de lire dans la vie des gens tel un livre ouvert, après tout.
Mais tout de même... Un couple de vampire sang-pur isolé, à peine liée à la famille Principale, dans un coin paumé du monde, quelle aubaine...
Mais tout d'abord, observer mes proies. Mon... 'père' avait eu la magnifique idée de m'envoyer la-bas sous l'excuse d'une éventuelle alliance avec un membre de sa famille. Autant dire que la possibilité, l'idée même, me donnait envie de vomir, malheureusement, le comportement aurait été indigne de ma personne, de ma race, et de mon rang.
Et biologiquement impossible, aussi. La seule excuse qui m'aurait donné envie de tester...
Enfin, ça allait encore. La Vénérable était une garce accueillante, au moins, qui savait faire des courbettes. Pareil pour les autres membres de sa famille. C'était toutefois ennuyant que je doive passer des semaines pour lui soutirer des informations sur mes... futurs casse-croûtes.
Si cela avait été un mois de plus, j'aurais probablement abandonné tous mes plans pour me ruer dans leur repère en vaporisant tout sur mon passage, mais même moi n'était pas assez folle pour attaquer deux sang-pur sur leur domaine... Pas sans connaissances préalables, en tout cas. Dehors, j'étais plus qu'avide de plonger ma lame dans n'importe quel orifice. L’œil, de préférence. Il y avait un coté amusant dans la façon dont le globe se retrouvait percé et que une partie restait sur la lame. Ça avait une allure d’œuf à la coque, c'était amusant.
... Ho, ca commence.
Tout de même, les idées de l'Altiero me dépasse. Des combats de type coliseum mais vampiriques, dans son domaine, vraiment? C'était une... MAGNIFIQUE IDÉE!
Il faudrait présenter cela au chef de famille. De quoi obtenir ainsi une occasion tout à fait légitime de fracasser le crane de mes... hum... des sous-races qui constituent les lâches de ma famille.
Mh...
très chiant ce premier affrontement. Et ce type qui essaie pitoyablement d'impressionner son 'Imperium'... Risible...
... Second affrontement... meh. Bon, au moins il apprécie mon apparence celui la. Pauvre con. Bah, je peux bien lui sourire.
Troisième affrontement...
...
...
Le Sage de la Dévastation? Attendez.
Ce nom me dit quelque chose, mais où?
Pas grave.
Il semblerait que j'ai trouvé ma proie...
...
Tiens tiens. Il ignore ainsi son propre pouvoir? Original. Un vampire qui ignore ce qu'il est.
Monseigneur viole mais flirte derrière?... Avide de savoir mais ne s'intéresse pas aux gens?...
C'est quoi ce phénomène de société, la? Il est...
il est...
Il est pire que moi.
Mémoires de Shidara Lilith, en l'an 330 après Jésus-Christ.
Un rayon de destruction pur détruisit la tête et le torse de la vampiresse, avant que mes crocs ne se plongent en elle.
Pendant deux longues années, j'ai supporté la Vénérable et ce Nero Di Altiero qu'ils m'avaient présenté en tant que fiancé potentiel, apparemment le plus motivé par ma présence.
Pendant deux longues années, j'ai supporté les courbettes, les politesses, les mièvreries et les tentatives de séductions désastreuses de ce misérable insecte ne méritant même pas le sang de ses veines. Juste pour lire en eux. Juste pour en savoir plus. Juste pour remplir le rôle de taupe que ma famille m'avait collé, cachant mon Don le plus dangereux avec le meilleur de mes talents.
Deux longues années à sourire et à restreindre mon envie de prendre leurs têtes et de l'éclater dans l'or fondu de leurs palaces de merde, juste pour qu'ils deviennent des œuvres d'arts muettes et à peine bon à servir de décor.
Durant ces deux ans passées, au départ, ce petit Hedjet -ou Metuselah, comme le disait son histoire- était le seul qui ne me donnait pas des envies de meurtre.
De fait, sa présence, dans le peu de cas ou je le croisa, était des plus sereines, en plus d'être... de plus en plus flou.
Je suis toujours hallucinée par le fait que, le temps passant, bien que évitant la discussion avec lui -un fait qu'il me rendait bien, il semblait avoir délicieusement peur de moi-, je ... lu de moins en moins en lui.
Tout du moins, c'était ce que je croyais, avant de me souvenir, après mon départ, que mon pouvoir était permanent. Ce qui signifiait donc que ce n'était pas que je ne lisais plus.
C'était que je ne pouvais plus le comprendre. Son livre était toujours ouvert, mais sa façon de raisonner me dépassait.
Sa vie ne faisait aucun sens. Ces actes étaient un paradoxe vivant. Seuls certains membres du Clan Di Altiero semblaient s'entendre avec lui, mais leurs comportements étaient mieux placés que à mon égard. Et la garce...
Akasha Gremory.
Impossible à comprendre. Cette ... putain de bas étage était autrefois amoureuse d'un humain, puis une fois soumise, avait écarté les jambes docilement pour le nouveau venu, juste pour se protéger? Il n'y avait pas d'autres options.
Comprendre les gens, c'était chose aisé.
Comprendre cet homme ne l'était pas.
Dès que je fus parti de Rome, cela m'avait hanté, longuement. J'avais eu du mal a me reposer. A boire du sang. La même question me hantait sans cesse. Les mêmes mots tournaient en boucle dans ma tête.
Pourquoi? Comment? Que désirait-il?
Il était à mon goût, c'était indéniable. Son apparence, agréable, sa présence, un havre de paix, et ses... hum, méthodes, j'avais bien envie de les accomplir avec lui.
Pendant des années, j'ai essayé de le comprendre. De comprendre ce qui s'était passé en moi. Puis, j'ai craqué.
Et me voici, en Egypte, à tuer Akasha Gremory de sang-froid, en pleine absence de son amant.
Pour être sincère, c'était tout à fait volontaire. Je ne me serais jamais attaqué au couple inopinément. Les facultés de la petite garce à se synchroniser et à amplifier les aptitudes de son partenaire était bien trop dangereux à confronter avec le dit partenaire de dangerosité équivalente.
C'était aisé, pour ne pas dire enfantin. Aussi sang-pur soit la putain, elle n'était malheureusement point doté d'expérience guerrière, et évitait le conflit au maximum.
Faible.
Indigne.
Alors même que le corps de la garce devint cendre, s'écroulant sous mes mains, je ne pus que regarder la mort d'une sang-pur que j'avais moi-même causé.
Une mort qui me provoquait une joie immense, c'était un fait.
Je ne bougea point, stoppée dans le temps. Des minutes. Des heures.
Seul le bruit de pas sur la pierre de la pyramide me fit prendre conscience d’où j'étais à nouveau, me faisant me tourner vers le nouveau venu.
Metuselah Gremory.
Le sourire qui parut sur mon visage, à cet instant, était incontrôlable.
J'étais tellement heureuse de le revoir.
Quand je le vis se stopper, s'immobiliser, crier, puis pleurer, toutefois je ne compris point. Encore une inconnue.
Celui que je considérais digne de me servir, le seul depuis ma naissance à vrai dire, pleurait la mort d'une moins que rien? Plutôt que d'apprécier ma présence?
Dans l'espoir de le rassurer, de lui faire comprendre que j'étais sa nouvelle amie, je décida de lui dire , de lui avouer ce que je ressentais.
Je lui ordonna de devenir mien, car tel était son destin. Il l'ignorait juste pour l'instant, il était donc de mon devoir de lui apprendre, non?
Avec un cri de rage, le bel homme se rua sur moi.
Avec un soupir, je leva la main vers lui, prête à dévaster son foyer.
Puisqu'il refusait de comprendre...
Metuselah Shidara#103491#103491#103491#103491#103491#103491
Vampire Level A - Chef du clan Shidara
Race : Vampire
Avatar : Gemini Saint
Date d'inscription : 25/08/2014
Nombre de messages : 140
Emploi/loisirs : Chef de la Famille Shidara
Yens : 199
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Avatar : Gemini Saint
Date d'inscription : 25/08/2014
Nombre de messages : 140
Emploi/loisirs : Chef de la Famille Shidara
Yens : 199
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Jeu 19 Mar 2020 - 0:42
Suite
ォ Car la fin n'est qu'un nouveau début サ
Confession d'un chrétien lydien le 345 après Jesus-Chrit.
Ô Seigneur, je suis perdu.
En ce jour sacré que vous avez conçu, dans votre grande bonté, j'ai rencontré un homme... Cet homme était... Perdu, et infiniment triste. Pauvre, malgré un charme frappant venant de lui.
Je n'ai jamais vu un homme aussi triste, Seigneur. De quoi ternir sa beauté... angélique. Un ange triste. Est-ce un déchu, que Vous auriez abandonné de votre lumière?
Notre père, qui êtes aux cieux, que Votre Nom soit sanctifié, et que Votre Pardon atteigne cet individu. Il semble avoir une peine qui date , mais qui semble le ronger depuis longtemps, un deuil que je ne pourrais jamais aider à soulager... Aussi, je vous en conjure, aidez ce pauvre hère...
Quand je l'ai croisé, il était à la forge, à frapper de l'Electrum... C'était tellement absurde que cela m'a fait rire. Il a réussi, par un moyen qui m'est inconnu, à réunir assez d'argent pour racheter ladite forge... Et il était, là, sous mes yeux, les larmes aux joues, à frapper sur l'enclume et à refondre les pièces.
Je demande pardon pour avoir rit, tant cela me paraissait stupide... mais l'air sur son visage... Et quand j'ai vu ce qu'il était en train de concevoir...
Pardonnez à ce pauvre hère, seigneur, car cet étranger s'apprête à accomplir une vengeance...
Message de Kâan, retrouvée le 380 après Jesus Christ
Bonjour Metuselah.
Bien que tu dois m'avoir oublié à présent, je fus l'un des amis de Hajun, l'homme qui t'a élevé. Celui-ci, sache-le, t'aimait assez pour te faire don d'un dernier présent: cette clé qui accompagne le message. Il m'a confié ses dernières volontés, te transmettre cette clé. C'est chose qui sera faite, bien après ma mort.
En vertu du lien qui nous uni, sache que nous comptons sur ta discrétion. L'homme qui était ton père, Hajun, était ton père adoptif, un puissant sorcier capable de raser des villages entiers avec sa magie. Je pense que tu as pu expérimenter, à la dure, ce que donnait ce type de pouvoir .
Il a refusé de me dire qui était réellement tes parents, et notre communauté, où il était réputé pour sa puissante force de frappe, savait qu'il s'était retiré par un pacte de sang.
Toutefois, il t'aimait, sache-le. Tu étais le fils qu'il n'a jamais eu. Le vase Canope désormais en ta possession renferme son Sort favori. Un moyen de t'aider a forger ta Voie même en son absence. Fais-en bon usage.
Il t'aimait assez pour affronter les siens. En sa mémoire, j'aurai une demande à te faire, pour l'avenir: ne dis jamais que tu nous as connu. Que tu sais ce que nous sommes.
N'oublie jamais que nous existons, mais tout savoir n'est pas bon à dire.
Je te laisse découvrir ce que la clé ouvre. Mais une fois que tu aura trouvé et passé le seuil...
La, ton Destin pourra commencer.
Et la femme qui t'a réduit à l'impuissance avant de partir en fait partie, que tu le veuilles ou non.
En souvenir du bon vieux temps, voici trois conseils qui, je le sais, te tiendront à cœur :
Soit toujours l'ami des autres espèces.
Tu n'as pas encore rencontré ton Âme Sœur.
Ne te retiens plus.
Kâan, Sorcier du Destin.
Mémoires de Shidara Yukihime, rang B, en l'an 440 après Jésus-Christ
... C'était stupide.
Cette scène était stupide.
Ma vie était pleine de détails divers, tous plus stupide les unes que les autres, mais la, je pense frôler une dangereuse limite.
Quand la Princesse est revenue, guillerette, d'Egypte, elle avait mentionné que "son petit trésor" viendrait la revoir, qu'elle lui avait tout dit et l'avait lié à elle... la connaissant, je m'étais toujours demandée ce que cela signifié.
D'autant plus étrange que elle m'avait étrangement regardée en disant cela, souriant de façon carnassière, comme à son habitude.
Aaah, princesse, si seulement vous pouviez me prendre dans votre lit en me souriant ainsi...
Si seulement cet... cet homme n'était pas dans votre esprit depuis votre retour. Un homme qui transforme ma toute-puissante princesse en petite fille en pleine amourette de jeunesse... C'était stupide.
Inconcevable. Insultant.
Pourtant, je ne comprends ce qui c'est passé.
Déjà, le type qui a débarqué en début de soirée avait la clé du palace Shidara. Ce qui signifiait que il a littéralement ouvert la grande porte avant de se rendre à la salle principale, ou se trouvait la réunion familiale annuelle.
Ce type est rentré dans la salle en portant sur lui une armure... dorée? Si cela n'était pas le matériau, cela y ressemblait furieusement. Les cheveux d'un blanc argenté, les yeux d'un rouge flamboyant, la stature finement sculpté, un homme que même moi je dus reconnaître, l'espace d'un instant, comme étant doté d'un charisme impressionnant. Assez, tout du moins, pour faire taire la salle entière à son arrivée.
Il était sale, la saleté du voyage mal géré. Mais malgré sa négligence et son armure, associé à une indéniable puanteur...
Son regard était clair et terrifiant. Quand j'ai tenté de lire son âme avec, je n'ai vu que de la circonspection et du mépris. Pire, encore.
Je pouvais lire "vous êtes indignes de moi".
Sous l'insulte sous-jacente, nombreux ont commencé à se montrer agressif.
Jusqu’à ce que la Princesse se lève, ignorant ce que disait les siens, son père compris.
Il n'a fallu qu'à un instinct de survie sur-développé de ma part pour esquiver la déflagration venant de Lilith Shidara, dirigée droit vers l'inconnu.
La suite devint floue. Les deux ont commencés à se battre, j'en suis certaine, mais quelque chose... Quelque chose clochait. Bien que il était certains que Lilith Shidara ai un pouvoir redoutable, capable de détruire un corps sans problème, l'homme... résistait.
La ou le bras était sensé disparaître, je n'ai vu que de la peau se déchirer avec de la chaire, alors que l'armure semblait même ... étonnamment solide.
De joueuse, ma princesse devint sérieuse, et ce fut sans doute la première fois depuis très longtemps que je pus la voir frapper pour tuer.
Pourtant, l'homme résistait. C'était absurde. J'ai beau le voir, ensanglanté, à genou, le bras gauche brisé, le simple fait que son corps résiste au pouvoir de Lilith me terrifiait. Le fait qu'il n'abandonne pas, et pire encore, de revoir ses blessures se refermer et son corps guérir à vu d’œil, me terrifiait. C'était la première fois que je voyais un corps vivant après avoir reçu de plein fouet le pouvoir de ma Dame. Il semblerait que son armure ne soit pas que brillante, mais imaginer qu'il puisse exister quelques chose capable de lui résister me donnait le frisson.
Et je n'étais pas la seule.
Alors même que le combat semblait achevé, l'homme agenouillé et couvert de blessures, ce fut notre Chef révéré qui se leva de son trône pour aller porter le coup de grâce, louant les prouesses de sa fille face au stupide intrus. Un prélude avant une exécution.
Pourtant, la où je m’apprêtai à suivre le mouvement, je fus la seule à noter que notre Héritière n'y prêtait pas attention, fixant l'inconnu dans les yeux...
Les yeux. Cette flamme, cette lueur dansante.
Je réalisa trop tart qui était l'intrus, alors que le chef de famille s'approchait du duo, par ce simple détail.
Et par une mission encore beaucoup trop fraîche a mon goût dans la mémoire malgré les siècles.
L'Héritier hoqueta en premier lieu. Une toux en apparent bénigne... Même si les vampires ne toussent pas, sur l'instant, cela n'attira guère mon attention. Toutefois, cela se manifesta de plus en plus, saisissant la curiosité de tous.
S'arrêtant de respirer, la gorge de l'Homme se déforma hideusement, comme si … comme si quelque chose remontait le long de son gosier. La gueule du nouveau venu s'ouvrit en grand, et sous mes yeux ébahis, quelque chose en sorti.
Un petit vase canope, de la taille d'un poing. Vomi des entrailles de l'Homme, encore maculé de liquides gastriques. Encore intact aussi, présageant du processus d'ingestion récent.
La scène était tellement singulière que seul une poignée d'entre nous tentèrent de s'approcher, avant d'être arrêter par le Chef de Clan. L'Héritier réapparut regarda le vase... Et l'écrasa de ses pieds, brisant le conteneur.
Je n’eus pas le temps de réagir, hormis pour me coucher au sol, ayant reconnu au dernier instant où j'avais vu des objets pareillement illustrés/.
Une onde de choc frappa tout le monde, d'une capacité qu'il n'avait point utilisé jusqu'à présent, fauchant le lieu et le palace. Je ne dus qu'à mes sens surhumains de pouvoir observer la naissance de cette onde, partant directement de sous ses pieds. A l'endroit précis ou le vase fut brisé. Comme un truc... Comme un truc de sorcier.
Sous la surprise et la nature, la salle entière se prit la vague de puissance, les envoyant se fracasser contre le mur. Loin de s'arrêter la, des mains lumineuses jaillirent, frappant tout le monde, sans distinctions, même moi, m'écrasant encore plus au sol. Je reconnu bien malgré moi la première attaque, l'ayant expérimenté il y a plus de cinq cents ans de cela...
Le Sage de la Dévastation. Encore lui. Confirmant, ainsi, mes craintes.
Mais pourquoi ?
Pourquoi Lilith riait-elle de sa situation? Pourquoi riait-elle du renversement de situation? Pourquoi ne ripostait-elle plus? Pourquoi sentais-je que si je m'opposais à présent, ce serait ma vie qui serait happé par ma Maîtresse?
Pourquoi serai-je donc hanté à entendre dans mon esprit ma Princesse adorée rire de sa déchéance?
Pourtant, je n’eus guère le choix. Une fois que plus personne ne tenta de se relever, les frappes cessèrent. Me relevant, je dus annoncer les mots fatidiques, choquantes, que seule moi pouvait prononcer.
Et je me haïrais à jamais pour cela.
Longue Vie à Metuselah, Fils de Shidara Kaguya... Longue vie à notre Seigneur et Maître.
J'ignore encore qui toucha le premier le sol entre mes larmes et mon genou...
Lettre de Karl von Reizel à Dame Aurora Orchidea Di Altiero, en l'an 720 après Jésus-Christ
Dame Di Altiero, mes hommages.
Tout d'abord, sachez que comme vous me l'aviez conseillé, nous avons donné sa chance au maître des Shidara. Vous nous aviez promis un homme digne de son rang, néanmoins, vos promesses sont loin d'avoir été tenue.
Négligeant aux mœurs de la politesse, nous tentâmes de passer outre afin de voir la personne se trouvant derrière. Bien que il me fallu concéder, comme vous l'aviez recommandé, de faire table rase de toute bienséance élémentaire, un détail qui ne m'a guère enchanté. J'irai même plus loin, sa grossièreté et son humour déplacé n'avait d'égales que son orgueil, et notre respecté Maître n'est guère passé loin de le renvoyer dans son île perdu avec une certaine violence.
Oeil pour oeil, dent pour dent. Une logique simple que notre peuple tend à oublier, de fait, Néanmoins, force est de reconnaître que le Shidara est un individu doté du principe élémentaire de cette convenance. Aurait-on agit comme mon instinct me le suggérait, il aurait été fort probable que cela aurait donné naissance à un ennemi de longue haleine. Étant un de vos... amis, Lord Albericht concéda à lui laisser la chance de nous prouver sa valeur. Il est dit en Asie que Siddharta Gautama n'accordait que trois pardons. Il a été décidé que nous suivrions ce même engagement.
Le résultat fut... intéressant. Bien que son orgueil nous donna l'insidieux désir de handicaper à vie et lui présenter sa médiocrité en face, il aurait été une erreur indéniable de notre part de le faire, car c'est la première fois de mon existence où je pus admirer un être capable de regarder Lord Albericht de face, sans sourciller, ni baisser la tête.
Un autre que lui aurait fini énucléer pour l'affront, mais passer à l'acte, même dans notre propre demeure, m'aurait sans nul doute valu une victoire pyrrhique, car Metuselah Shidara est ainsi.
Oeil pour oeil, dent pour dent.
Il apparut toutefois que, comme pour vous, ce petit jeu de domination entre les deux leader devint prolixe, comme si pour la première fois, Albericht von Reizel avait... reconnu quelqu'un.
J’ignore ce que notre Seigneur a lu en son cœur, mais cela a eu l'air d'être fort apprécié.
Respectueusement,
Karl Von Reizel.
PS: comme promis, voici ci-joint une cuvée de sang de ma réserve personnelle. Un Von Reizel tient toujours parole, et Metuselah Shidara était, quoique rustre, intéressant, comme vous l'aviez promis.
Lettre de Albericht von Reizel à Metuselah Shidara, en l'an 798 après Jésus-Christ
Lord Shidara, mes hommages.
Mes esgourdes ont une vent de la formidable nouvelle de votre futur portée. J'ose espérer pour vous un héritier digne de votre prestance, une Damoiselle ne vous conviendrait guère, je le crains.
Sachez toutefois, ami, que ma réflexion a enfin portée ses fruits, comme promis. Aussi, je me permet de vous donner ma décision:
Je serais enchanté d'accueillir à mes cotés le clan Hakuran, afin d'en faire mes veilleurs. Malgré mes talents, je pense tout comme vous que un clan commun défendant les intérêts de leurs leaders respectifs sera un message fort pour nos alliances futurs.
En effet, bien que je serai ravi de fiancer nos futurs héritiers, la distance entre nos deux pays empêchera définitivement l'union pour devenir éventuellement absorption, ce qui sera à éviter. Je vous concède toutefois que il serait stupide de ne point clore notre engouement par un mariage, aussi désirerais-je proposer une clause à notre accord: permettre à notre engeance de se détourner de cette voie si c'est leur désir. Nous restons père, après tout.
J'ai toutefois bien retenu le premier symbole, et je songerais, si j'ai une fille, à l'appeler Lena, vu que vous ne m'aviez point communiquer le nom que vous m'auriez recommandé si j'ai un fils. Pour ma part, je vous suggère d'appeler votre enfant Ahren si c'est un fils, et Sakura s'il s'agit d'une fille.
Il m’apparaît par ailleurs que vous n'avez point communiqué votre désir concernant le présent que je pourrais vous accorder, je me permet donc d'égaler avec un Trésor qui, je le pense, vous intéressera plus que n'importe quel matière.
Par amitié, et par considération à votre égard, je me permet donc de vous révéler votre Peur la plus intime. C'est un savoir que vous êtes unique, à ma connaissance, à pouvoir apprécier à sa juste valeur.
Mon ami, votre peur est...
Journal d'un tenancier japonais, en l'an 1150 après Jésus-Christ
Mon cher journal, j'ai encore du mal à croire ce qui s'est passé.
Aujourd'hui, trois personnes sont rentrés dans mon bar. Trois gredins de bon aloi, si je puis me permettre, l'un richement habillé même si fort sobre, et ces deux comparses sapés plus simplement.
Ils étaient parfait.
Ce n'est pas un compliment, ni même un reproche, cher journal, car je n'ai pas d'autres termes pour les définir. Mais parfait serait le terme qui leurs conviendrait le plus. Des dents blanches, des yeux scintillants pour les trois, une peau dorée ou de la pâleur d'une geisha, l'ensemble physique était très épars.
Mais sans aucune impureté. On aurait dit des... enfin, comme des hommes, mais plus.
J'ai vu des trucs bizarres. Senti un courant d'air alors qui fait sec, vu des étincelles... Seul le nobliau, le grand type avec des cheveux... Ah oui, il y a ça aussi.
Leurs cheveux étaient différents. L'un était aux cheveux de blé, l'autre blanc comme sa peau. Le troisième était un peu plus commun, un peu plus discret que les autres... J'en ai oublié son code couleur.
C'est bizarre, journal. Quand je les ai servis, ils discutaient de trucs... bizarre. Le nobliau les dévorait du regard, c'était flippant, j'avais la sensation qu'il les déshabillait presque des yeux. D'ailleurs, quand je leur ai proposé une chambre, j'aurai juré qu'il allait accepter de se joindre à eux.
Il parlait peu, laissant les deux autres raconter leurs vies et s'enivrer sans fin. Mais il posait souvent des question, et mon neveu, quels questions! Tu savais que ça existait, toi, un piaf qui répète ce qu'on dit? Bah apparemment... j'étais le seul à l'ignorer.
J'ai même pas pu écouter en cachette. Bon, ouai, au début, j'ai essayer.
Ils m'ont gaulé. Les trois.
Moment gênant au possible.
Je te laisse, chez journal, j’entends un bruit sur le toit, jvais voir ce que c'est.
...
Pour ceux qui liront ce journal, sachez que la curiosité est un vilain défaut. (écriture différente)
Lettre de Ahren Shidara à Albericht von Reizel, en l'an 1550 après Jésus-Christ
Lord von Reizel,
Tout d'abord, sachez que je suis en parfaite santé. Bien que très vexé par les voyages parentales auprès de votre prestigieux pays ces derniers siècles, ou ils ont succéder leurs aides à une certaine paysanne en France qui s'est fait connaître sous le nom de Jeanne d'Arc, avant de soutenir la défende de Vlad III Basarab en Roumanie, les deux, à ma connaissance, sous votre supervision de surcroît.
Sachez que mon jeune frère, Karna, se porte très bien. Bien que né en Inde et nommé selon le fameux héro du Mahabharata, je déplore qu'il ne présente guère les nombreuses qualités du fils de Surya. Sachez toutefois que une fois mature, il sera une force à reconnaître parmi les siens, car il détient le potentiel de surpasser même ma mère en combat direct, ce qui est un éloge venant de Père lui-même.
Par ailleurs, je souhaiterai vous faire part, de part cette missive, d'un projet que je proposa à mon père il y a quelques années, et qu'il a, à mon grand désarroi, renié. En effet, j’eus pour idée l’Égalisation des Qualia pour l'Humanité.
Pardonnez-mois, je pars peut-être trop vite en besogne... Voyez-vous, les Qualia sont un nom que je donna à nos parties de sens qui sont à chacun. Le meilleur exemple serait que la façon dont vous percevez et réagissez au "rouge", couleur fortement symbolique, n'est pas la même que celle que moi je perçois. Il m'est donc venu l'idée d'offrir a l'humanité et au peuple vampirique un moyen d'égaler leurs "Qualia", une entreprise ardue, mais que je jugea faisable.
Toutefois, mon père, non content de me refuser son soutien, m'interdit mes recherches, jugeant que cela s'opposait à tout ce en quoi il croyait. Un principe qui me dépasse. Vous qui dirigez votre famille d'une main de fer, n'est-ce point des plus évidents que des individus partageant la même vision du monde sont libérés de conflits et des désaccord, permettant à un guide de diriger uniformément. N'est-ce point la un beau projet?
Vous qui connaissez mon père depuis des années, j'espère que vous saurez le convaincre, car il reste sourd à mes suggestions..
Lettre de Albericht von Reizel à Ahren Shidara, en l'an 1550 après Jésus-Christ
Jeune Ahren.
Sache que, bien que peiné de ta décision, je la comprends et t'encourage à poursuivre ta voie. La promesse que je passa avec ton géniteur il y a des siècles au sujet de fiançailles futures sont certes d'une date éloignée, mais le rêve ne nous a jamais quitté, rêve que tu quittes à présent. Il te restera toujours une place parmi nous si tu désires nous joindre en notre Saint-Empire Germanique, rassure-toi.
J'en suis heureux pour ton frère, la vie de Barbare est sans aucun doute passionnante à vivre...
Je me permet toutefois de m'arrêter sur ton projet, indéniablement un beau projet, toutefois, cela renferme une lacune sous-jacente, car cela implique de considérer que le monde peut être mit sur un pied d'égalité. Cela ne sera nullement nécessaire, car pourquoi désirer uniformiser des fourmis, jeune homme?
Ton innocence et tes rêves sont mignons, mais ton père a raison, il faudrait te réveiller à présent. L'égalité n'est que la morale des supérieurs qui s'en recherche le besoin d'en avoir une. Tu n'en as guère besoin, Héritier des Shidara.
Quand à Metuselah Shidara lui-même, jeune impudent, sache que tu mérites le soufflet pour avoir quémander aussi misérablement à autrui des informations sur un membre de ta propre famille. Prend garde, mon pardon est limité.
Cordialement,
Albericht von Reizel.
Mémoires de Tokugawa Yoshimune, en l'an 1751 après Jésus-Christ
Ma mort approche, je le sens...
Ce sera probablement ma dernière nuit, et par conséquent, ma dernière occasion d'avouer mon crime envers l'humanité.
J'ai vendu le clan ninja d'Iga au Démon Blanc, dans tout les sens du terme. Je les ai déplacé dans la province de Kii, ou la famille de monstre qui vit la-bas devrait les soumettre et les convertir... Oui, je les ai vendus, afin de permettre, je le concède, que mes enfants soient sauvés de cette étrange maladie. Depuis mon Glorieux Ancêtre, les conditions de vie des ninja d'Iga ont diminués remarquablement, amenant des graines de révolte. Le Démon Blanc m'a parlé qu'il désirait des hommes de l'ombre, des ninja.
Notre pays n'a plus besoin de ces méthodes archaïques, j'ai donc commit l'erreur de les lui céder.
L'un des ninjas du village d'Iga est parvenu jusqu'au palais il y a de cela plusieurs jours. Il m'a raconté comment le Démon Blanc, non content de les modifier, les tourmentait à sa guise, testant leurs limites. Alors, j'ai réalisé la monstruosité de mon acte.
Il est mort quelques heures après, non sans m'avoir confier une singulière histoire.
Une histoire d'amour entre la princesse du clan Iga, Saki, et le plus puissant guerrier du clan Shidara, Karna.
Une histoire qui a tournée au massacre. Les membres du clan encore humain, massacrés. La Princesse et le Prince tout deux abattus par le Démon Blanc lui-même et sa femme.
Je regrette. Je sais que si cela était à refaire, il est fort probable que je réitère l'acte, mais... je regrette.
J'ai envoyé des humains à l’abattoir, et je ne pourrais jamais l'avouer à quiconque, car Il a promit d'abattre ceux qui sauraient.
J'ose espérer que quelqu'un trouvera ce mémoire et qu'il aura dès lors oublier sa promesse, car le monde doit savoir.
Aaah, j’entends le cliquetis de son armure...
Il arrive.
Journal de ????, retrouvée en vers le début du XIXeme siècle après Jesus Christ et confiée à la Vénérable du clan di Altiero.
Cher journal. Ma vie est finie.
L'enfant que j'ai eu avec cet homme est en sûreté, à présent. J'ai rejoins mon époux avec elle, abandonnant mon voyage. J'ai... J'ai commis énormément d'erreurs dans ma vie, à n'en pas douter, mais jamais je ne regretterais cela.
Ils arrivent. Les Exécuteurs. Je sais que ce n'est pas de sa faute, car ce n'est pas son style. Je le connais bien trop pour qu'il s'abaisse à ce genre de bassesse, surtout envers une femme qu'il a doté de son affection.
Elle en est la preuve vivante, et un mémoriel éternel. Trente ans que je n'ai pu le voir, faisant que même lui n'a jamais pu voir son existence. J'espère juste que mes lettres lui sont parvenus, même si au vu de leurs arrivés prochaines, quelqu'un d'autre a du les recevoir. Ô, journal, si tu savais tout le mal que je lui ai fait... Je l'ai éloigné des siens, et clamé pour mienne, dans mon incommensurable folie. Tout du moins, aurai-je voulu le faire.
Comment pourrait-on me le reprocher? La différence entre lui et moi est la même qu'entre le Ciel et la Terre, et il semblait tellement épanoui en ma présence, que j'avais la certitude de son amour. Je l'ai toujours, d'ailleurs, bien que le temps ai résorbé cela. Toutefois, bien que nous soyons vu moins souvent, j'ose dire avec fierté que la flamme entre nous n'a jamais failli.
Cent ans. Il avait juré que en se séparant cent ans de moi, soit notre lien serait à jamais brisé, soit il abandonnerait les siens pour me rejoindre. Le temps de vérifier si j'étais bien... 'sa' réincarnation.
Quel ironie. Un homme aussi puissant, avec une faiblesse tellement évidente... Je m'en veux, je l'avoue, d'avoir jouer de cette faiblesse.
Mais en amour comme à la guerre, il n'y a pas de règles, et mon enfant en est la preuve vivante. Bien que je rêve que les deux se revoient un jour, je sais ce qu'il en est en réalité, cruelle comme elle est.
Au final... Peut-être n'est-ce pas si mal. Une partie de moi , ainsi que mon époux, devrait quémander son aide à la famille di Altiero.
Mais une autre partie ne peut se résoudre à le faire, car je sais ce qui se passera si cela a lieu.
La jalousie. Une jalousie féminine, purement et simplement, preuve inaltérable de l'affection envers un individu.
La jalousie d'une femme folle, mais le plus grand pilier de repos de cet homme dans sa famille.
Je ne peux mettre à bas les relations entre deux clans, pas pour mon égoïsme. Toutefois, le fils aîné de mon amant a promis de m'aider.
Il m'a donné sa parole. Quelque soit ce qui se passerait, quelque soit la vengeance de cette harpie, il a promit que l'enfant survivrait.
Et si il y a une chose que le monde entier doit reconnaître, c'est qu'un Shidara n'a qu'une seule parole.
Mon seul regret sera été de ne pas avoir su rendre à mon époux et à Sir Williams l'affection qu'ils me portaient.
Au revoir, cher journal.
Rapport de laboratoire par un fidèle du clan Shidara, an 1949 avant jésus Christ.
Cible de l'observation: Code:Breaker 08.
Description humaine: cheveux blonds, 170 cm, 50 kilos(?). B97-W60-H91.
Type: lycan Alpha.
Observation: Huitième réussite dans la création de la Bête. Régénération accrus, capacités physiques accrus, perceptions accrus. La soif de sang est manquante, bien que l'on puisse dénoter un laisser-allé une fois transformé.
Observation: Contacter Reinfield , Dwight Hodgkin et Izbranova pour la poursuite des recherches. Transformation complète réussie.
Instructions reçus: Laboratoire rendu inutile par décision du Maître Shidara. Nécessité de voir les sujets agir en situation de liberté rendu et à l'air libre. Potentialité d'oppositions et de traques face a des vampires et des hunters recherchés.
La transmission des données seront terminés dans un ans. Ordre du maître de libérer les Code:Breaker dès que cela sera conclu.
Code:Breaker 08 est particulièrement belle, tant en spécimen qu'en apparence, j'ose espérer qu'elle survivra.
Notes personnels de Caliban Shidara sur la destruction du laboratoire Renfield en 1965
Ah. Quel déplorable situation. Père a annoncé la destruction du laboratoire humain. Comme quoi, il ne faut jamais laisser un mortel faire le travail d'un monstre, surtout quand il s'agit de donner naissance à un autre monstre.
Oh, ce n'est guère une question d'aptitude, après tout je suis prêt à reconnaître Nikola Tesla comme un génie incontestable... Mais d'attribut. D'affinité, oserai-je dire. J'ignore ce que ces hunters désiraient accomplir, mais ce sont des chasseurs, des tueurs.
Je ne pense guère demander un jour à des médecins de prendre un arc et d'aller dans les bois chasser de l'ours. C'est un peu ce qui est arrivé la. Avec un ours moins poilu (quoique), pas très paisible et assez d'hormones dans les veines pour décupler trois fois sa taille d'origine.
Enfin. Il faudra que j'annonce la nouvelle à la Izbranova. Je suppose. De la famille, je suis le seul que son leader n'émeut pas. Il faut dire, la ou mon père flirterait volontiers avec -je les soupçonne d'avoir coucher ensemble d'ailleurs, même s'il ne l'a jamais avoué-, elle est amusante, à tenter de garder son calme et sa froideur. Mais vous savez ce qu'on dit sur les nordiques: fraîches a l'extérieur, chaude de l'intérieur. Je suis impatient de tester cette théorie.
Toutefois, j'ai noté que quelque chose clochait.
Mon père... recherche quelque chose dans ses expériences. Quelque chose qu'il n'a admit à personne. Je suis moi-même un petit Arsène Lupin, c'est vrai, mais j'ai noté aussi ce qui était caché, et quelque chose ne va définitivement pas.
Bien que la création d'une race à part entière soit respectable, quelque chose ne correspond pas aux actes de mon père. Il adore créer, c'est un fait, et il est vrai que à chaque réussite, ses cris de joies faisaient chaud au cœur, avant de regarder chaque création avec une affection peu dissimulée, mais... Mais il manque quelque chose.
Il y a peu, il a tenté de convertir des cadavres en lycan. Selon lui, il existerait dans ce monde des "aberrations", des entités ni humaines, ni vampires, ni lycan, qui déploient des capacités uniques et naissent tous plus bizarrement les un que les autres.
Il désire créer une Aberration, et les lycans sont le processus capable de l'amener à sa réussite. J'ignore ce qu'il désire concevoir, mais venant d'un homme plaçant la famille avant tout les autres, une telle volonté me terrifie. Car j'ignore ce qu'il serait prêt à sacrifier pour y parvenir...
Le laboratoire Shidara, et le laboratoire Renfield qui furent tout deux détruits... J'ignore s'il a participé à la seconde, même si j'en doute, mais s'il a fomenté leurs destructions...
Quelque chose s'est mal passé dans ces laboratoires. Quelque chose que Père ne désirait pas reconnaître comme ses créations, sans désirer les détruire.
Je ne serais guère étonné que des Aberrations en sortent avec les lycans. Il a du tenter quelque chose... et il a échoué.
Et si mes prédictions sont bonnes, l'actuel laboratoire finira de la même manière. Il faudra que j'en parle à Ahren.
?????????????
Depuis plus de deux milles ans, je suis né.
Depuis mille six cents soixante-dix ans, j'ai arrêté de vivre.
Je suis né de parents inconnus, puis ai été élevé par un sorcier ermite... Je me suis toujours demandé ce que moi, un vampire, je faisais avec un sorcier, mais il était... terrifiant.
Les gens ne s'imaginent pas à quel point ils sont juste quand ils disent que la paume de Buddha peuvent raser des montagnes. Mon corps se souvient encore des punitions de cet époque, et même aujourd'hui, si mon esprit ne saurait le craindre, mon corps serait toujours terrifié en sa présence. Si il était la pour frapper, bien sur. Oncle Hajun frappait rarement, en général.
Mais il m'a apprit la notion de respect.
Ce dernier m'a forcé à partir à ma majorité, ou je suis allé en Perse. Je reçus mon éducation intellectuel la-bas, parmi les Parthes, ou j’appris les mathématiques et les joies de la science. J'ai toujours, en ce jour, un grand respect pour cet empire et les peuples qui le composait. Toutefois, je n'étais pas chez moi. Je voyagea souvent, instable.
Ce n'est qu'en Egypte ou je trouva ma place.
Pays ou je me suis installé, ou je me sentais chez moi. J'ai trouvé une compagne, que j'ai finis par aimer, car tout nous opposait. Les débuts furent... conflictuels, mais cela s'améliora. Aujourd'hui , on appellerait ça le syndrome de Stockholm.
L'Italie était un pays intéressant. Ma relation avec la Doyenne est une forme étrange d'amitié, entre le flirt et la confiance, durant depuis bientôt deux millénaires. Mais je crois que le plus passionnant était les combats dont se livrait la famille vampirique à l'époque. Des arènes où coulaient le sang. C'est la ou je pu tester mon Kalaripayatt contre les styles de combat européen. J'ai adopté, par la suite, le pankration dans mon style de combat, même si je ne suis guère un... passionné du combat, sentir mon sang bouillir fait toujours son petit effet.
Longtemps, j'ai omis mes pouvoirs. De fait, je crois que la première fois que je m'en suis réellement servit en combat direct à leur plein potentiel, ce fut pour survivre à ma première confrontation avec Lilith. Mon unique regret, à cet époque, fut de ne pas avoir pu conserver les cendres d'Akasha avant de fuir. Cela me hante toujours...
J'ai tout simplement oublié.
Ma haine pour Lilith, à l'époque était trop grande. Je me suis conçu une armure, un symbole de guerre et de destruction pour moi, que je porte encore dans de très rares occasion pour me battre. C'est comme un switch: une fois le métal sur mon corps, je ne suis plus un noble vampire, mais un guerrier avide de sang. Je l'améliore dès que je puis, en gardant ce thème doré qui me tient à cœur... cela me rappelle ses yeux. D'abord en Electrum, je testa le Tumbaga, avant de finalement le renforcer avec de l'iridium.
On pourrait dire que je suis arriéré et médiéval, mais c'est le seul objet que j'ai de ces époques lointaines qu'il me reste et me tienne tant à cœur...
Et cela a commencé juste pour abattre une seule femme.
Grâce a un vieil ami de mon père, je l'ai retrouvée. Pendant le voyage, lentement, pendant des années, j'ai apprit à me contrôler, à peaufiner mes talents en allant de champs de batailles en champs de batailles. En tentant de me restreindre pour me battre contre d'autres humains, avec assurance de ne jamais en mourir.
Tout cela pour me préparer à ma vengeance. Si cette femme était obsédée par ma possession, je l'étais par sa défaite.
Et le second combat fut une victoire. C'est également la que j'appris d’où venait mon sang, ma mère. Par un concours des choses, j’eus le choix entre abattre ma propre sœur ou l'épouser.
Je n'avais pas le choix. Je l'aurai laissé en vie, Lilith Shidara aurait abattu mes futurs amantes. Je dus accepter... Non sans règles et accords passés au préalable.
Même aujourd'hui, bien que ma haine se soit atténuée et que je ne visualise plus ma vie sans Lilith, je me demande si j'ai fait le bon choix. Je l'aime, à présent, cela ne fait aucun doute.
Mais des fois je me demande si Akasha partageait le même type d'amour à mon égard que celui que je ressens pour Lilith... Et cela me fait souffrir.
Cela doit être pour cela que , au fond, je recherche une forme d'affection vers d'autres femmes. Quelque chose plus proche d'Akasha. Car...
Car que j'en oublie celle que j'ai aimé.
Deux mille ans. Deux mille ans pour que l'image, le corps, l'odeur, la voix, tout cela s'évanouisse, lentement, dans une écharpe de brume.
Lentement. Doucement. Inexorablement.
Je me hais. je me déteste. Albericht avait raison. L'oubli est ma plus grande crainte. Être oublié, et oublier ceux qui me sont chères.
J'oublie, avec le temps, comment était Akasha Gremory. Je sais juste que je me souviens toujours et me souviendrais toujours de son nom, que je me souviendrais toujours que je l'aimais, et qu'elle m'aimait en retour. Que je ne la reverrais jamais.
Pourtant, un mince filin d'espoir me fait toujours tenir. Une simple phrase, clamée par le Sorcier du Destin. Une illusion m'empêchant de sombrer dans la folie, je pense. De céder.
L’Allemagne et l'Italie, suite à cela, fut un havre de repos pour moi. Non seulement je pus développé mes expériences et mon savoir en compagnie du chef de famille, mais je suis également parvenu à m'accorder avec lui... Oh, bien sûr, un individu comme lui ne pourra jamais avoir d'ami, triste que cela est. La Vénérable, à cet égard, est en revanche une des seuls personnes que je puisse sans honte qualifier d'amis.
Peut-être parce que je sais que, tout comme moi, elle préférerait périr que de trahir la confiance que je lui porte. Un principe fort rare, parmi notre peuple âgé.
Pourtant, je puis dire avec assurance être l'une des seuls personnes qu'il ai jamais jugé comme un égal. Une égalité qui nous amènera, plus tart, à une alliance lors de la guerre la plus sanglante de l'humanité..
Ce fut en rentrant d’Allemagne que je les croisa. Deux aberrations. Deux créatures dont j'ignorais l'existence. Des entités fascinantes, aux facultés uniques. Encore aujourd'hui, je déplore la mort de l'un d'entre eux, car des personnalités aussi rares -et qui plus est, agréables et détendus-, sont précieux. Il serait... déplacé de ma part de présenter mes condoléances au survivant, mais mes pensées l'accompagnent.
Et puis, ce sont de bons camarades de boissons, donc ça gâcherait l'instant. J'ai de nouveaux alcools à tester, après tout.
Toutefois, si je leur en suis reconnaissant, c'est aussi pour m'avoir aiguiller vers une tentative de... créer un être humain.
Ma première cible fut Karna, mon fils cadet. Sa révolte avec le clan Iga ne devait pas rester impuni. J'ai donc du le travailler... disons, au corps.
Caliban est un bien meilleur garçon. Même si je déplore la perte du plus grand combattant du clan Shidara. Surtout avec une brute comme le Dwight Hodgkin dans le coin...
Ensuite, l'on me convia à la création des lycans. C'était parfait. Je pus tenter... quelque chose.
La création d'une certaine entité. Une renaissance. Une résurrection.
J'ai réussi la création des lycans, ma plus grande fierté.
J'ai échoué mon rêve, ma plus grande Honte.
Nul ne le saura jamais.
Et toi, mon enfant ?
ォ Pour critiquer les gens il faut les connaitre, et pour les connaitre il faut les aimer サ
Je suis... ᚕ Pseudo : Vlad, Metu, etc. ᚕ Age : 28 ans maintenant. ᚕ Disponibilités : Généralement les soirs quand j'ai assez d'énergie XD ᚕ Prédéfini ? ... Sort of? ᚕ Double compte ? Non. Mon rewind est déjà assez XD ᚕ Comment t'es arrivé.e) ? J'ai vu de la lumière et je suis rentré. ᚕ Tu penses quoi du forum ? Chui toujours la o/ ᚕ Code du règlement : |
ゥ Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Ven 3 Avr 2020 - 12:47
Petit 1 : Salut ! Ouais je vais pas dire "bienvenue" t'es là depuis des lustres.
Petit 2 : Ce nouveau kit... magnifique ! Je trouve même qu'il colle mieux à l'image que j'ai dans ma tête de Metu (et ça, ça compte !)
Petit 3 : Je te tire mon chapeau ! Le style que tu as utilisé est divin, ça permet de rendre fluide la lecture de milliers d'année comme si je buvais ma tasse de café tranquillou !
Gros poutou !
Petit 2 : Ce nouveau kit... magnifique ! Je trouve même qu'il colle mieux à l'image que j'ai dans ma tête de Metu (et ça, ça compte !)
Petit 3 : Je te tire mon chapeau ! Le style que tu as utilisé est divin, ça permet de rendre fluide la lecture de milliers d'année comme si je buvais ma tasse de café tranquillou !
Gros poutou !
Raphaël de La Roche#104274#104274#104274#104274#104274#104274#104274
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Mar 9 Juin 2020 - 9:27
Et je passe pour la modération !
Nous avons vu ensemble tous les détails ces derniers mois.
Plus rien ne retient la validation de cette mise à jour désormais.
Un grand bravo pour la refonte de Metuselah o/
Nous avons vu ensemble tous les détails ces derniers mois.
Plus rien ne retient la validation de cette mise à jour désormais.
Un grand bravo pour la refonte de Metuselah o/
Validation
« By Raphy »
Bienvenue officiellement parmi nous !
Heeeey Macarenaaaaa !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi
Enjoy !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi
→ Recenser son avatar Cette étape est obligatoire. Du moins si tu ne veux pas qu'on te pique ton avatar ~Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à solliciter le staff.
→ Référencer son Métier cette étape est optionnelle mais recommandée (y compris les Étudiants, surtout si vous avez un métier à mi-temps)
→ Référencer ses/son pouvoir (Pour les vampires, sorciers et changelins)
→ Faire sa fiche de Relation (et/ou une demande de rp !)
→ Intervenir dans Flood ! Ou sur la Discord ! On ne mord pas ~
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|