Rencontre au Cercle [02/07/2018]
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Fabricio Flores#105463#105463#105463
Lycan Oméga - Solitaire
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Dim 21 Mar 2021 - 11:58
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
Visiblement, elle voulait bien qu’on r’commence depuis l’début. Elle dit qu’c’était aussi d’sa faute. J’supposais que oui. Ou peut-être que non. J’devais avouer qu’après cette scène, j’avais un peu oublié comment avait commencé la dispute. Mais j’avais dit des trucs qu’il n’fallait pas et elle m’avait bousculé, alors que j’m’y attendais pas. Ça m’avait rappelé mon enfer chez les Shidara et la colère avait pris l’dessus. Encore heureux qu’j’m’étais r’saisi à temps. Sinon, pouf ! Plus d’Taichi.
Le silence commençait à être long. J’savais pas quoi répondre pour r’lancer la discussion. Au bout d’un moment, la p’tite se leva et alla vers le bar. J’avais déjà vu Vil sortit s’servir là-bas, surtout après une dispute avec Mia. Mais il m’avait jamais proposé d’verre pour l’instant. Peut-être parc’qu’on s’connaissait pas assez. En tout cas, Taichi m’en servit un, sans m’demander mon avis, et me l’apporta. On trinqua. Et j’la vis vider son verre cul sec. Je tardais pas à l’imiter. Mauvaise idée. C’était la première fois que j’goutais d’l’alcool. Ça brulait la gorge et m’fit tousser. Oh bordel ! Comment on pouvait avaler ça aussi vite ?
En tout cas, ça devait être ce qu’il lui manquait pour délier sa langue. Elle reprit la parole. Partir du principe qu’elle avait eu la même chance qu’moi ? Dis, ma grande, t’étais pas en train d’inverser les rôles, là ? Parce que si tu pensais qu’j’avais eu de la chance, tu fourrais aussi l’doigt dans l’œil ! J’te connaissais pas mais tu m’connaissais pas non plus. Ceci dit, j’comprenais qu’elle n’avait pas eu une vie facile. On avait d’ailleurs un point en commun : on avait été tous les deux abandonnés par not’e mère biologie. Puis, on avait pas eu d’enfance joyeuse.
J’comprenais aussi pourquoi elle avait eu si peur. Non pourquoi elle avait peur de moi. C’était pas compliqué de comprendre. Même si elle n’avait fait que l’mentionner rapidement. Enfin, ça avait été une délivrance, au final. Puisqu’elle s’était trouvé une famille. C’était p’être pas la meilleure façon de l’dire mais l’idée y était. Et il y avait l’retour d’sa mère biologie qui v’nait chambouler le tout. Là, j’étais un peu jaloux. Parc’que ma mère biologique, j’aurai aimé la connaitre, la rencontrer. Au moins pour lui dire à quel point j’la haïssais. P’être qu’elle aurait pu aussi m’expliquer pourquoi et qu’j’aurai compris pourquoi elle avait nous avait abandonné. Je l’aurai p’être pardonné aussi. Mais il y avait peu d’chances que j’la retrouve un jour.
J’me trouvais bien bavard, tout à coup. J’sais pas c’qui provoquait ça mais j’me r’tins de justesse. Il y avait des choses que j’voulais partager avec personne. Et ça, c’était compris d’dans.
Ouais, à cette époque, j’étais bien bas. J’avais eu d’la chance pour une fois. On allait dire ça.
Ouais. J’étais vraiment bavard sur le coup. A par Mia, j’n’avais raconté ça à personne d’autre. Mais j’suppose que l’alcool et le fait qu’elle s’était confiée avaient dû aider.
Le silence commençait à être long. J’savais pas quoi répondre pour r’lancer la discussion. Au bout d’un moment, la p’tite se leva et alla vers le bar. J’avais déjà vu Vil sortit s’servir là-bas, surtout après une dispute avec Mia. Mais il m’avait jamais proposé d’verre pour l’instant. Peut-être parc’qu’on s’connaissait pas assez. En tout cas, Taichi m’en servit un, sans m’demander mon avis, et me l’apporta. On trinqua. Et j’la vis vider son verre cul sec. Je tardais pas à l’imiter. Mauvaise idée. C’était la première fois que j’goutais d’l’alcool. Ça brulait la gorge et m’fit tousser. Oh bordel ! Comment on pouvait avaler ça aussi vite ?
En tout cas, ça devait être ce qu’il lui manquait pour délier sa langue. Elle reprit la parole. Partir du principe qu’elle avait eu la même chance qu’moi ? Dis, ma grande, t’étais pas en train d’inverser les rôles, là ? Parce que si tu pensais qu’j’avais eu de la chance, tu fourrais aussi l’doigt dans l’œil ! J’te connaissais pas mais tu m’connaissais pas non plus. Ceci dit, j’comprenais qu’elle n’avait pas eu une vie facile. On avait d’ailleurs un point en commun : on avait été tous les deux abandonnés par not’e mère biologie. Puis, on avait pas eu d’enfance joyeuse.
J’comprenais aussi pourquoi elle avait eu si peur. Non pourquoi elle avait peur de moi. C’était pas compliqué de comprendre. Même si elle n’avait fait que l’mentionner rapidement. Enfin, ça avait été une délivrance, au final. Puisqu’elle s’était trouvé une famille. C’était p’être pas la meilleure façon de l’dire mais l’idée y était. Et il y avait l’retour d’sa mère biologie qui v’nait chambouler le tout. Là, j’étais un peu jaloux. Parc’que ma mère biologique, j’aurai aimé la connaitre, la rencontrer. Au moins pour lui dire à quel point j’la haïssais. P’être qu’elle aurait pu aussi m’expliquer pourquoi et qu’j’aurai compris pourquoi elle avait nous avait abandonné. Je l’aurai p’être pardonné aussi. Mais il y avait peu d’chances que j’la retrouve un jour.
Fabricio ▬ « J’accepte pas tes excuses. Parce que tu me reproches d’avoir pensé que tu avais eu une belle vie. Mais tu es limite en train d’faire pareil. Qui te dit qu’j’ai eu d’la chance, dans ma vie ? Ma mère m’a abandonné à mon père à ma naissance et mon père est mort quand j’étais gamin.
J’ai été envoyé d’famille en famille. Personne ne se souciait d’moi. J’étais pas le p’tit américain blanc parfait. A l’école, c’était pas mieux. J’ai fini pas n’plus y aller. Un jour, des gars plus vieux qu’moi m’ont embêté. J’me suis défendu et l’un d’eux est tombé. J’coirs que j’lui ai brisé la nuque. J’ai pas fait express. J’voulais juste qu’ils m’foutent la paix.
J’ai fini par fuir. J’ai trouvé un travail sur un bateau. Enfin, si on peut appeler ça un travail. J’étais pas payé et on m’faisait trimer jusqu’à épuisement. J’me suis r’trouvé à la rue en Espagne sans un sou. Et… »
J’me trouvais bien bavard, tout à coup. J’sais pas c’qui provoquait ça mais j’me r’tins de justesse. Il y avait des choses que j’voulais partager avec personne. Et ça, c’était compris d’dans.
Fabricio ▬ « J’ai fini par être kidnappée par une vampire. Elle m’a ramené chez elle, de force. Là-bas, j’étais limite un animal. Limite, j’avais droit à un panier par terre. C’était pas une vie. J’en avais tellement marre qu’un jour, j’ai fini par d’mander à son père de me transformer. Il avait bossé sur la transformation des lycans et il avait encore de quoi. C’était risqué. Un tout ou rien. Soit je survivais et j’avais une chance d’m’échapper là. Soit j’y restais, et j’pouvais enfin avoir la paix. »
Ouais, à cette époque, j’étais bien bas. J’avais eu d’la chance pour une fois. On allait dire ça.
Fabricio ▬ « Tu t’en doutes… J’ai survécu. J’ai pu m’échapper de là. J’étais perdu dans la forêt, incapable de r’prendre forme humaine. C’est là qu’j’ai croisé la copine de Vil. Elle m’a aidé. J’ai fini par rejoindre sa meute. On est pas vraiment une famille mais j’ai un toit. Et une personne qui prend soin d’moi. Ça f’sait longtemps qu’j’n’avais pas connu ça… »
Ouais. J’étais vraiment bavard sur le coup. A par Mia, j’n’avais raconté ça à personne d’autre. Mais j’suppose que l’alcool et le fait qu’elle s’était confiée avaient dû aider.
"A coeur ouvert"
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Taichi Tomoe Lizenko#105525#105525#105525#105525#105525#105525#105525
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Lun 29 Mar 2021 - 13:21
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
La surprise se peint sur le visage de l’adolescente lorsque Fabricio-san n’accepte pas ses excuses. Sa première pensée est de se demande ce qu’elle avait encore fait de travers. Son cerveau se repasse ses paroles dans l’espoir d’y voir plus clair. Néanmoins, l’alcool bien que lui ayant donné du courage manquant, est loin d’aider sa réflexion à s’agencer convenablement.
Les mots de son camarade d’attente apporte la solution à sa question, et elle baisse le regard, s’en voulant d’avoir commis cet impair stupide. Déjà parce que ce n’était pas dans ce sens qu’elle voulait le dire, mais visiblement sa capacité de communication n’évoluait que très peu avec le temps. Surtout que sa culpabilité augmente à chaque parole prononcée par Fabricio-san, lui prouvant à quel point elle avait mal tourné sa phrase.
Sa vie était un véritable cauchemar à ses yeux. La petite ignore si elle aura seulement la force de le regarder en face à nouveau après ce qu’il venait de lui confier. Jamais elle n’aurait pu imaginer tout cela. A tel point que la sorcière ne savait pas le moins du monde comment le réconforter, ni même si elle le pouvait. Néanmoins, son cerveau lui décide qu’elle peut agir même à son faible niveau. Spontanément, sans crier gare et sans réflexion préalable non plus, malgré une hésitation légitime, elle l’enlace doucement.
« Je suis tellement désolée pour toi Fabricio-san. J’aimerai vraiment pouvoir t’aider … je … je crois que je comprends un peu pourquoi tu es devenu un … un loup. J’espère sincèrement que tout ira bien dans ta … meute pour toi. Que ça sera comme un nouvelle famille sur laquelle tu pourras compter et qui prendra bien soin de toi.
Jarlsonfel-sensei est vraiment génial. Il est gentil, attentif et protecteur même s’il peut être colérique et bourru aussi. Je ne connais pas sa copine, mais je suis sûre que ça doit être quelqu’un de vraiment bien et qu’elle sera là pour toi. »
Doucement elle s’écarte de lui, rougissant grandement face à ce geste dont elle ne sait que trop bien l’origine. L’alcool avait décidément un pouvoir étrange sur la petite adolescente. Pouvoir qu’elle ne comprenait absolument pas, et que parfois elle détestait au plus haut point. Pourtant elle ne pouvait pas revenir en arrière, cela ne faisait pas partis de ces sorts. Et puis la magie temporelle ne l’attirait pas dans le fond.
« Maintenant on … on peut peut-être … enfin seulement si tu es d’accord hein ! Enfin je veux dire … je ne suis pas très claire là … Jarlsonfel-sama m’a déjà dit qu’il fallait que je reste focus … mais c’est pas simple du tout. Pardon je … je disgresse.
On pourrait être … peut-être … un peu … ami ? J’aimerai vraiment t’aider à te sentir … bien et entouré. Que tu puisses voir que la vie …. Enfin elle est pas aussi moche et pourri que ce que tu as déjà vécu. Pas toujours. Je ne dis pas que c’est tout rose non plus hein ! Juste que … que il y a de bons moments et du positif aussi. »
Taichi Tomoe se mordille la lèvre inférieure et joue avec une mèche de cheveux. Sa nervosité est gigantesque à ses yeux. Son Dragon intérieur lui souffle sans trêve qu’elle est en train de demander à un monstre de lycan d’être ami avec elle. Son cerveau refuse de voir le paradoxe, pourtant réel. Comment va-t-elle gérer l’angoisse et la peur que va provoquer la présente de ce jeune lycan, s’il accepte sa proposition ?
Les mots de son camarade d’attente apporte la solution à sa question, et elle baisse le regard, s’en voulant d’avoir commis cet impair stupide. Déjà parce que ce n’était pas dans ce sens qu’elle voulait le dire, mais visiblement sa capacité de communication n’évoluait que très peu avec le temps. Surtout que sa culpabilité augmente à chaque parole prononcée par Fabricio-san, lui prouvant à quel point elle avait mal tourné sa phrase.
Sa vie était un véritable cauchemar à ses yeux. La petite ignore si elle aura seulement la force de le regarder en face à nouveau après ce qu’il venait de lui confier. Jamais elle n’aurait pu imaginer tout cela. A tel point que la sorcière ne savait pas le moins du monde comment le réconforter, ni même si elle le pouvait. Néanmoins, son cerveau lui décide qu’elle peut agir même à son faible niveau. Spontanément, sans crier gare et sans réflexion préalable non plus, malgré une hésitation légitime, elle l’enlace doucement.
« Je suis tellement désolée pour toi Fabricio-san. J’aimerai vraiment pouvoir t’aider … je … je crois que je comprends un peu pourquoi tu es devenu un … un loup. J’espère sincèrement que tout ira bien dans ta … meute pour toi. Que ça sera comme un nouvelle famille sur laquelle tu pourras compter et qui prendra bien soin de toi.
Jarlsonfel-sensei est vraiment génial. Il est gentil, attentif et protecteur même s’il peut être colérique et bourru aussi. Je ne connais pas sa copine, mais je suis sûre que ça doit être quelqu’un de vraiment bien et qu’elle sera là pour toi. »
Doucement elle s’écarte de lui, rougissant grandement face à ce geste dont elle ne sait que trop bien l’origine. L’alcool avait décidément un pouvoir étrange sur la petite adolescente. Pouvoir qu’elle ne comprenait absolument pas, et que parfois elle détestait au plus haut point. Pourtant elle ne pouvait pas revenir en arrière, cela ne faisait pas partis de ces sorts. Et puis la magie temporelle ne l’attirait pas dans le fond.
« Maintenant on … on peut peut-être … enfin seulement si tu es d’accord hein ! Enfin je veux dire … je ne suis pas très claire là … Jarlsonfel-sama m’a déjà dit qu’il fallait que je reste focus … mais c’est pas simple du tout. Pardon je … je disgresse.
On pourrait être … peut-être … un peu … ami ? J’aimerai vraiment t’aider à te sentir … bien et entouré. Que tu puisses voir que la vie …. Enfin elle est pas aussi moche et pourri que ce que tu as déjà vécu. Pas toujours. Je ne dis pas que c’est tout rose non plus hein ! Juste que … que il y a de bons moments et du positif aussi. »
Taichi Tomoe se mordille la lèvre inférieure et joue avec une mèche de cheveux. Sa nervosité est gigantesque à ses yeux. Son Dragon intérieur lui souffle sans trêve qu’elle est en train de demander à un monstre de lycan d’être ami avec elle. Son cerveau refuse de voir le paradoxe, pourtant réel. Comment va-t-elle gérer l’angoisse et la peur que va provoquer la présente de ce jeune lycan, s’il accepte sa proposition ?
"Ami ?"
Etilya sur DK RPG
Fabricio Flores#105568#105568#105568
Lycan Oméga - Solitaire
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Mar 6 Avr 2021 - 21:33
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
A peine ai-je terminé mon histoire que j’sens deux bras venir m’enlacer. J’me crispe, instinctivement. J’ai pas l’habitude du contact. Enfin si, mais av’c autant d’douceur et d’délicatesse. C’étaient plutôt les coups j’avais l’habitude de r’cevoir avant… Bah avant qu’Mia m’prenne sous son aile. Et, puis, elle n’était pas vraim’nt du genre tactile. Du coup, bah. Ça m’a fait bizarre, d’abord. Mais c’était agréable. J’ai fini par m’détendre pendant qu’Taichi sortait encore des excuses. J’avais pas b’soin pitié. Bordel. Mais j’avais pas l’courage d’la r’pousser. Cette fille, c’était un peu une p’tit chose fragile. On avait pas envie d’lui faire du mal. Et j’men voulais encore de la frayeur qu’lui avait causé.
Elle s’recula un peu et j’récupérais mon espace vital. Ce qui… Bah j’sais pas si c’était mieux ou pas, du coup. Encore une fois, c’était agréable mais j’avais pas… Plus l’habitude. J’pourrais p’être un jour m’y r’faire. A petite dose. Elle commença à r’parler. J’sais pas où elle voulait en v’nir. Elle parlait dans tous les sens, là. Vil lui avait dit d’se focus ?Ouais, c’était pas du tout un mauvais conseil, visiblement. Hein ? Être ami ? Oh merde… J’me sentais rougir. Encore heureux qu’ça s’voyait moins av’c ma peau. J’devais faire quoi ? J’restais sans mots. Merde. Je… Euh…
Ah oui… J’avais pas plus de répondant d’habitude ? Mais j’devais avouer qu’la situation était inédite. Elle voulait être amie avec moi. J’savais pas quelle mouche l’avait piquée. Mais elle d’vait pas avoir la lumière à tous les étages. Sans méchanceté, hein. C’est juste. Bah, j’imaginais pas qu’elle m’sortirais ça. Pas avec le… Non, les mauvais départs qu’on avait pris. Et puis… J’avais jamais eu d’amis. Enfin, j’pensais. Il m’semblait. Si c’était l’cas, ça r’montait à si loin. Si j’acceptais, ça s’rait ma première amie. Là, j’avoue que j’savais pas c’que j’ressentais.
Oh, bordel. Mais ça va aller d’penser ainsi à voix haute ? Bon, du coup, j’avais pas dit oui. J’avais pas dit non. Euh… Joker. Parlons d’autre chose encore un peu.
C’était nouveau. C’était presque irréel. Parfois, j’avais l’impression qu’j’allais me réveiller à nouveau dans les bois et m’rendre compte que j’avais simplement rêvé. Pire encore, que j’étais en réalité encore chez les Shidara. Que la vie était cruelle de m’faire espérer ainsi. C’était tellement… Inattendu. J’avais juste peur de tout gâcher. Pendant un instant, j’relevais mes g’noux contre mon torse et je plongeais ma tête dedans.
Elle s’recula un peu et j’récupérais mon espace vital. Ce qui… Bah j’sais pas si c’était mieux ou pas, du coup. Encore une fois, c’était agréable mais j’avais pas… Plus l’habitude. J’pourrais p’être un jour m’y r’faire. A petite dose. Elle commença à r’parler. J’sais pas où elle voulait en v’nir. Elle parlait dans tous les sens, là. Vil lui avait dit d’se focus ?Ouais, c’était pas du tout un mauvais conseil, visiblement. Hein ? Être ami ? Oh merde… J’me sentais rougir. Encore heureux qu’ça s’voyait moins av’c ma peau. J’devais faire quoi ? J’restais sans mots. Merde. Je… Euh…
Fabricio ▬ « Ouais… P-être… »
Ah oui… J’avais pas plus de répondant d’habitude ? Mais j’devais avouer qu’la situation était inédite. Elle voulait être amie avec moi. J’savais pas quelle mouche l’avait piquée. Mais elle d’vait pas avoir la lumière à tous les étages. Sans méchanceté, hein. C’est juste. Bah, j’imaginais pas qu’elle m’sortirais ça. Pas avec le… Non, les mauvais départs qu’on avait pris. Et puis… J’avais jamais eu d’amis. Enfin, j’pensais. Il m’semblait. Si c’était l’cas, ça r’montait à si loin. Si j’acceptais, ça s’rait ma première amie. Là, j’avoue que j’savais pas c’que j’ressentais.
Fabricio ▬ « J’crois bien que… Tu s’rais… ma première amie. »
Oh, bordel. Mais ça va aller d’penser ainsi à voix haute ? Bon, du coup, j’avais pas dit oui. J’avais pas dit non. Euh… Joker. Parlons d’autre chose encore un peu.
Fabricio ▬ « Tu sais… Faut pas être désolée. Ma vie n’est plus si merdique que ça. J’ai un toit. J’suis nourri. C’est du donnant-donnant. J’connais rien d’autre, en vrai. Mais… Pour la première fois, j’crois bien quelqu’un s’inquiète pour moi. J’ai pas vraiment l’habitude. »
C’était nouveau. C’était presque irréel. Parfois, j’avais l’impression qu’j’allais me réveiller à nouveau dans les bois et m’rendre compte que j’avais simplement rêvé. Pire encore, que j’étais en réalité encore chez les Shidara. Que la vie était cruelle de m’faire espérer ainsi. C’était tellement… Inattendu. J’avais juste peur de tout gâcher. Pendant un instant, j’relevais mes g’noux contre mon torse et je plongeais ma tête dedans.
"Je ne sais plus quoi faire. Et-ce que je peux y croire ?"
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Taichi Tomoe Lizenko#105686#105686#105686#105686#105686#105686#105686
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Ven 16 Avr 2021 - 1:26
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
La gêne de Fabricio-san est perceptible, même par la jeune adolescente légèrement alcoolisée qu’est Taichi Tomoe en cet instant. Penchant la tête sur le côté, elle ne sait pas ce qu’elle pourrait faire pour la dissiper, ne comprenant pas l’origine de cette dernière. Son esprit suppose pourtant qu’elle en est responsable, d’une façon ou d’une autre. Cependant, il n’est pas dans la meilleure des formes pour souffler à la petite sorcière la bonne attitude à adopter pour aider.
Le peut-être que fini par prononcer le jeune loup, la rassure un peu, sans pour autant être pleinement franc. Taichi ignore ce qu’il y a, mais quelque chose le retient d’accepter totalement la proposition. Peut-être qu’il ne reste que par politesse et qu’il n’ose pas le lui dire ? Combien de personne avant lui avait pu agir ainsi avec elle ? Elle savait que souvent, sans le faire exprès, l’adolescente agaçait les gens autour d’elle, ou les ennuyait. La sorcière se fustigea mentalement, se disant qu’elle n’aurait pas dû croire à quelque chose qui n’est qu’éphémère.
La surprise qu’elle affiche après sur son visage enfantin, est aussi grande que le soulagement qu’elle ressent au plus profond d’elle-même. Elle serait sa première amie ? Le sourire qui s’épanouie sur ses lèvres en dit long sur ce que la petite en pense. Taichi Tomoe se sent presque fière d’être la première à devenir son amie. Même si paradoxalement, son cœur hurle que c’est extrêmement triste d’accepter qu’il n’a pas eu d’ami avant elle. L’adolescente trépigne un peu, en imaginant tout ce qu’elle pourrait lui montrer en ville, ou faire avec lui.
Toute fois son esprit écarte certaines options, du moins dans un premier temps. Elle ne désire pas non plus jouer trop avec le feu … ou le loup dans le cas présent.
« Tu verras on s’habitue vite à ce qu’on s’inquiète pour soi ! Alors on est pas toujours d’accord, parfois c’est agaçant mais bon … c’est toujours pour notre bien tu sais ?
Tu vas voir tu vas adorer ta nouvelle vie j’en suis convaincue ! »
C’est une réponse enthousiaste, mais loin d’égaler celle qui se prépare ensuite.
« Si on est ami, je vais te montrer pleins d’endroits trop sympa ! Alors ils sont souvent désert … j’aime pas trop les gens tu vois ? Enfin pas dans le sens où je suis acariâtre non, mais j’ai une forte tendance à l’agoraphobie en fait, c’est donc plus que je n’aime pas avoir des gens autour de moi.
Peut-être que je pourrai faire un très très gros efforts et t’emmener au parc d’attraction ? Tu y a déjà été toi, dans un parc d’attraction ? Moi j’ai essayé … mais j’ai fait une crise de panique et je me suis enfuis très vite après. Du coup … je sais juste qu’on y trouve des barbes à papa. Tu connais ?
Et puis je t’aiderai en japonais. Faut au moins que tu saches le lire pour bien te repérer en ville, et aussi le parler parce qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui parlent l’espagnol en ville je crois. Donc ça serait mieux pour que tu sois compris. Et puis comme ça tu seras autonome, libre de te balader sans avoir besoin d’un ou d’une baby-sitter pour t’aider. Ca serait cool non ? Comme ça tu pourrai faire ce que tu as envie de faire. Ca te donnerai une nouvelle liberté.
Et avec ça … tu verras, y’aura plus rien d’impossible !
Par contre … j’ai … peur des loups comme tu peux être. Alors on évitera de se voir le soir d’accord ? Encore plus quand ça sera la pleine lune. Comme ça tu seras tranquille avec les tiens, et moi je serai plus rassurée. Enfin c’est que pour un premier temps hein ! Promis je vais faire des efforts pour ne plus avoir peur. Et puis tu n’es pas un méchant loup toi, alors ça ira ! »
Le grand sourire sincère qu’elle adresse à Fabricio-san après cette longue tirade est désarmant de spontanéité et d’optimisme. Taichi Tomoe n’a aucun moyen de savoir ce qui pourrait se passer à l’avenir. Ce n’est pas l’avenir qui lui fait peur, dans le fond, mais le passé et ce qu’il recèle de secrets et blessures. La petite sorcière a confiance. Après tout, qu’est-ce qu’il pourrait se passer de grave pendant une quarantaine qu’elle ne supporte déjà plus ? De plus, un nouvel ami, c’est quelque chose qui se fête pour elle.
Le peut-être que fini par prononcer le jeune loup, la rassure un peu, sans pour autant être pleinement franc. Taichi ignore ce qu’il y a, mais quelque chose le retient d’accepter totalement la proposition. Peut-être qu’il ne reste que par politesse et qu’il n’ose pas le lui dire ? Combien de personne avant lui avait pu agir ainsi avec elle ? Elle savait que souvent, sans le faire exprès, l’adolescente agaçait les gens autour d’elle, ou les ennuyait. La sorcière se fustigea mentalement, se disant qu’elle n’aurait pas dû croire à quelque chose qui n’est qu’éphémère.
La surprise qu’elle affiche après sur son visage enfantin, est aussi grande que le soulagement qu’elle ressent au plus profond d’elle-même. Elle serait sa première amie ? Le sourire qui s’épanouie sur ses lèvres en dit long sur ce que la petite en pense. Taichi Tomoe se sent presque fière d’être la première à devenir son amie. Même si paradoxalement, son cœur hurle que c’est extrêmement triste d’accepter qu’il n’a pas eu d’ami avant elle. L’adolescente trépigne un peu, en imaginant tout ce qu’elle pourrait lui montrer en ville, ou faire avec lui.
Toute fois son esprit écarte certaines options, du moins dans un premier temps. Elle ne désire pas non plus jouer trop avec le feu … ou le loup dans le cas présent.
« Tu verras on s’habitue vite à ce qu’on s’inquiète pour soi ! Alors on est pas toujours d’accord, parfois c’est agaçant mais bon … c’est toujours pour notre bien tu sais ?
Tu vas voir tu vas adorer ta nouvelle vie j’en suis convaincue ! »
C’est une réponse enthousiaste, mais loin d’égaler celle qui se prépare ensuite.
« Si on est ami, je vais te montrer pleins d’endroits trop sympa ! Alors ils sont souvent désert … j’aime pas trop les gens tu vois ? Enfin pas dans le sens où je suis acariâtre non, mais j’ai une forte tendance à l’agoraphobie en fait, c’est donc plus que je n’aime pas avoir des gens autour de moi.
Peut-être que je pourrai faire un très très gros efforts et t’emmener au parc d’attraction ? Tu y a déjà été toi, dans un parc d’attraction ? Moi j’ai essayé … mais j’ai fait une crise de panique et je me suis enfuis très vite après. Du coup … je sais juste qu’on y trouve des barbes à papa. Tu connais ?
Et puis je t’aiderai en japonais. Faut au moins que tu saches le lire pour bien te repérer en ville, et aussi le parler parce qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui parlent l’espagnol en ville je crois. Donc ça serait mieux pour que tu sois compris. Et puis comme ça tu seras autonome, libre de te balader sans avoir besoin d’un ou d’une baby-sitter pour t’aider. Ca serait cool non ? Comme ça tu pourrai faire ce que tu as envie de faire. Ca te donnerai une nouvelle liberté.
Et avec ça … tu verras, y’aura plus rien d’impossible !
Par contre … j’ai … peur des loups comme tu peux être. Alors on évitera de se voir le soir d’accord ? Encore plus quand ça sera la pleine lune. Comme ça tu seras tranquille avec les tiens, et moi je serai plus rassurée. Enfin c’est que pour un premier temps hein ! Promis je vais faire des efforts pour ne plus avoir peur. Et puis tu n’es pas un méchant loup toi, alors ça ira ! »
Le grand sourire sincère qu’elle adresse à Fabricio-san après cette longue tirade est désarmant de spontanéité et d’optimisme. Taichi Tomoe n’a aucun moyen de savoir ce qui pourrait se passer à l’avenir. Ce n’est pas l’avenir qui lui fait peur, dans le fond, mais le passé et ce qu’il recèle de secrets et blessures. La petite sorcière a confiance. Après tout, qu’est-ce qu’il pourrait se passer de grave pendant une quarantaine qu’elle ne supporte déjà plus ? De plus, un nouvel ami, c’est quelque chose qui se fête pour elle.
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Ven 23 Avr 2021 - 19:52
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
On s'habituait vite, hein ? J’étais pas sûr d’le vouloir. Parc’que plus j’allais m’y habituer, plus j’allais avoir mal quand on allait m’abandonner. J’voulais pas connaître autr’chose que le mépris et l’abandon. Ca, j’étais habitué. J’savais comment gérer. L’reste…
Le problème, comment r’pousser c’machin ? Elle semblait si p’tite, si fragile. J’étais pas un monstre. J’avais pas l’coeur de fuir, d’la laisser alors qu’elle semblait si mal en cet instant. Ouais, on était mal parti. Mais ça n’changeait rien, visiblement. Peut-être parce que j’savais trop bien que ça s’faisait, la douleur qu’c’était. P’être pour ça que j’voulais pas l’infliger à quelqu’un d’autre.
Me montrer plein d’trucs ? Des lieux déserts ? Mouais, cette idée m’plaisait bien. Hum ? Elle n’aimait pas trop les gens. Ah ! Elle n’était pas bien dans la foule. Enfin, de c’que j’comprenais. Hum… Non, du coup. Pas besoin d’faire des efforts pour le parc d’attraction. Bien que… J’n’étais jamais allé dans un parc. J’savais même pas à quoi ça s’ressemblait. Enfin si, j’en avais déjà vu, de loin. Mais ça m’avait jamais tenté. Pas avec autant d’monde pouvant m’regarder de travers.
M’aider en japonais ? Ca, par contre, j’prenais. Avec Mia, ça allait. elle parlait espagnol. Mais quand j’croisais quelqu’un d’autre. La réunion où l’alpha m’avait trainé, par exemple. Et l’autre asperge qui parlait vite avec ses mots compliqués. Sérieusement. Encore heureux qu’on m’traduisait un peu. Au moins, l’autre meute… Euh… Les Hirano, il m’semblait. Ils avaient fait l’effort d’parler lentement. J’avais pu suivre un peu. J’avoue que comprendre les fous d’cette ville allait m’aider… Un peu.
Ouais, sinon, j’avais bien compris qu’t’avais peur des loups. Mais c’est pas comme si j’comptais t’revoir à minuit. Soyons d’accord tout d’suite. De toute façon, la nuit, j’dormais dans l’canapé d’Mia. J’étais pas idiot au point de m’balader la nuit. Et croiser un d’ces lycans fous ? Ouais, non… J’suis pas suicidaire non plus. Faire des efforts ? Si tu veux. Enfin, j’suppose que ça doit être vachement emmerdant d’avoir peur d’une bête. A part les malades, c’était pas méchant, ces bêtes-là. Peut-être aller au zoo pour le constater.
J’restais un moment à réfléchir avant de constater que l’silence était d’retour. Hu ? Elle s’était tu ? Euh… J’fallais que j’réponde ? Oh. Involontairement, j’baissais la tête. J’savais pas quoi dire. J’étais pas doué pour la conversation. J’avais pas l’habitude. Des questions, j’savais. Mais là, j’en avais aucune. Et ce silence commençait à être pesant alors qu’elle m’regardait avec un grand sourire. J’étais vraiment, mais vraiment mal, là.
Le problème, comment r’pousser c’machin ? Elle semblait si p’tite, si fragile. J’étais pas un monstre. J’avais pas l’coeur de fuir, d’la laisser alors qu’elle semblait si mal en cet instant. Ouais, on était mal parti. Mais ça n’changeait rien, visiblement. Peut-être parce que j’savais trop bien que ça s’faisait, la douleur qu’c’était. P’être pour ça que j’voulais pas l’infliger à quelqu’un d’autre.
Me montrer plein d’trucs ? Des lieux déserts ? Mouais, cette idée m’plaisait bien. Hum ? Elle n’aimait pas trop les gens. Ah ! Elle n’était pas bien dans la foule. Enfin, de c’que j’comprenais. Hum… Non, du coup. Pas besoin d’faire des efforts pour le parc d’attraction. Bien que… J’n’étais jamais allé dans un parc. J’savais même pas à quoi ça s’ressemblait. Enfin si, j’en avais déjà vu, de loin. Mais ça m’avait jamais tenté. Pas avec autant d’monde pouvant m’regarder de travers.
M’aider en japonais ? Ca, par contre, j’prenais. Avec Mia, ça allait. elle parlait espagnol. Mais quand j’croisais quelqu’un d’autre. La réunion où l’alpha m’avait trainé, par exemple. Et l’autre asperge qui parlait vite avec ses mots compliqués. Sérieusement. Encore heureux qu’on m’traduisait un peu. Au moins, l’autre meute… Euh… Les Hirano, il m’semblait. Ils avaient fait l’effort d’parler lentement. J’avais pu suivre un peu. J’avoue que comprendre les fous d’cette ville allait m’aider… Un peu.
Ouais, sinon, j’avais bien compris qu’t’avais peur des loups. Mais c’est pas comme si j’comptais t’revoir à minuit. Soyons d’accord tout d’suite. De toute façon, la nuit, j’dormais dans l’canapé d’Mia. J’étais pas idiot au point de m’balader la nuit. Et croiser un d’ces lycans fous ? Ouais, non… J’suis pas suicidaire non plus. Faire des efforts ? Si tu veux. Enfin, j’suppose que ça doit être vachement emmerdant d’avoir peur d’une bête. A part les malades, c’était pas méchant, ces bêtes-là. Peut-être aller au zoo pour le constater.
J’restais un moment à réfléchir avant de constater que l’silence était d’retour. Hu ? Elle s’était tu ? Euh… J’fallais que j’réponde ? Oh. Involontairement, j’baissais la tête. J’savais pas quoi dire. J’étais pas doué pour la conversation. J’avais pas l’habitude. Des questions, j’savais. Mais là, j’en avais aucune. Et ce silence commençait à être pesant alors qu’elle m’regardait avec un grand sourire. J’étais vraiment, mais vraiment mal, là.
Fabricio ▬ « Désolé… J’ai… pas l’habitude des conversations. J’sais pas quoi répondre. »
"Sans mots"
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Mar 27 Avr 2021 - 18:37
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Le silence se prolongeait. Il n’était au début pas gênant, mais changea rapidement. La tête sur le côté et souriante, Taichi Tomoe observa Fabricio-san baisser la sienne. Qu’avait-elle dit cette fois pour le gêner ? Heureusement, la réponse vint d’elle-même. Un oh de surprise se dessina alors sur ses lèvres. Il n’avait pas l’habitude des conversations ? Cela lui parut tellement étrange sur l’instant, que l’adolescente ne sut pas quoi y répondre.
Son esprit, toujours vif, cherchait comment dissiper l’atmosphère pesante qui s’était installée. Une rapide coup d’œil à sa montre lui appris qu’elle avait encore un peu de temps avant de rentrer chez elle, faute de voir Jarlsonfel-sensei. Alors l’idée la plus simple jaillit, offrant une solution tranquille à la situation. Mais à ses yeux, elle avait une chose importante à faire en premier.
« C’est pas grave, tu n’as pas à être gêné pour ça tu sais Fabricio-san. Tu as seulement besoin d’un peu de temps pour découvrir ce que tu n’as jamais eu l’occasion de connaître. Voilà tout. »
C’était des paroles qu’elle souhaitait rassurante, pour qu’il se sente à l’aise et relativement bien. La sorcière savait qu’elle avait tendance à beaucoup parler, alors elle prit intérieurement la décision de le faire un peu moins avec lui. Au moins le temps qu’il se sente bien en sa présence. Elle ne doutait pas qu’avec le temps, et de la patience, son camarade ira beaucoup mieux dans un futur proche. D’ici là, elle l’aidera à son rythme et en tâchant de ralentir la cadence pour elle. Même si elle avait conscience que ce n’était pas gagné dans son cas.
« Et si tu me disais ce que tu sais en japonais ? Comme ça je pourrai voir comment je peux t’aider à progresser au mieux. J’ai encore un peu de temps avant de rentrer chez moi, je peux commencer à t’apprendre deux ou trois choses si tu es partant. »
S’il lui disait non, Taichi ne lui en tiendrai absolument pas rigueur. Elle rentrerai alors chez elle un peu plus tôt qu’elle ne l’avait envisager, rien de plus. Dans le cas contraire, elle avait hâte de commencer à l’aider. La jeune sorcière avait parfaitement conscience, que pour un étranger, sa langue natale était le pire des casse-tête à l’oral, comme à l’écrit. Du moins, si le second cas n’était pas considéré comme pire que le premier. Il fallait du temps pour apprendre sa langue, encore plus pour la maîtriser. Maintenant, elle ne doutait pas des capacités de Fabricio-san à apprendre rapidement pour se fondre dans la masse. La petite allait mettre un point d’honneur à le faire progresser, même si elle savait qu’au tout début elle devrait parler lentement et avec des mots simples.
Son esprit, toujours vif, cherchait comment dissiper l’atmosphère pesante qui s’était installée. Une rapide coup d’œil à sa montre lui appris qu’elle avait encore un peu de temps avant de rentrer chez elle, faute de voir Jarlsonfel-sensei. Alors l’idée la plus simple jaillit, offrant une solution tranquille à la situation. Mais à ses yeux, elle avait une chose importante à faire en premier.
« C’est pas grave, tu n’as pas à être gêné pour ça tu sais Fabricio-san. Tu as seulement besoin d’un peu de temps pour découvrir ce que tu n’as jamais eu l’occasion de connaître. Voilà tout. »
C’était des paroles qu’elle souhaitait rassurante, pour qu’il se sente à l’aise et relativement bien. La sorcière savait qu’elle avait tendance à beaucoup parler, alors elle prit intérieurement la décision de le faire un peu moins avec lui. Au moins le temps qu’il se sente bien en sa présence. Elle ne doutait pas qu’avec le temps, et de la patience, son camarade ira beaucoup mieux dans un futur proche. D’ici là, elle l’aidera à son rythme et en tâchant de ralentir la cadence pour elle. Même si elle avait conscience que ce n’était pas gagné dans son cas.
« Et si tu me disais ce que tu sais en japonais ? Comme ça je pourrai voir comment je peux t’aider à progresser au mieux. J’ai encore un peu de temps avant de rentrer chez moi, je peux commencer à t’apprendre deux ou trois choses si tu es partant. »
S’il lui disait non, Taichi ne lui en tiendrai absolument pas rigueur. Elle rentrerai alors chez elle un peu plus tôt qu’elle ne l’avait envisager, rien de plus. Dans le cas contraire, elle avait hâte de commencer à l’aider. La jeune sorcière avait parfaitement conscience, que pour un étranger, sa langue natale était le pire des casse-tête à l’oral, comme à l’écrit. Du moins, si le second cas n’était pas considéré comme pire que le premier. Il fallait du temps pour apprendre sa langue, encore plus pour la maîtriser. Maintenant, elle ne doutait pas des capacités de Fabricio-san à apprendre rapidement pour se fondre dans la masse. La petite allait mettre un point d’honneur à le faire progresser, même si elle savait qu’au tout début elle devrait parler lentement et avec des mots simples.
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Jeu 1 Juil 2021 - 12:35
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
J’jetais un regard en biais pour voir s’réaction. Elle était visiblement surprise. Tellement qu’elle n’répondit pas de suite. Bon, un moyen de la faire taire. Fallait l’noter. Je préférais avoir des cartes en main, au cas où. Parc’que j’savais pas pourquoi, mais j’étais certain que j’allais la revoir. Déjà parce qu’on avait une personne « proche » en commun. Ensuite parc’que j’avais l’impression qu’elle ne comptait pas m’lâcher. Bizarre, hein ? Deux cas incurable trainant ensemble. Cette pensée m’fit rire. Même si j’essayais de n’pas l’montrer en m’mordant les joues.
Elle finit par rouvrir la bouche. Je n’écoutais pas vraiment. J’avais l’impression que c’était une réponse par défaut. Faite pour pas blesser l’autre, avec un rien d’pitié dans le fond. L’genre de truc qui me donnait pas envie d’entendre. J’détestais ça. J’me r’tins quand même de rouler des yeux. Franchement, là, j’avais pas envie d’me disputer plus. Trop fatiguant. J’raccrochais tout d’même avec à la conversation. Elle avait changé d’sujet. Hu ? Ce que je connaissais en japonais ? Euh… Comment dire ça ? Uh… Pas envie de réfléchir. Autant être honnête. Je me débrouillais. J’étais bien obligé. Après tout c’temps passé enfermé, sans liberté, chez ces sangsues qui m’prenait pour un vulgaire animal de compagnie. Ça ne parlait que japonais, là-bas.
Je fis une grimace en repensant à l’autre asperge que j’avais rencontré avec Mia, il y avait trois jours. Elle faisait qu’ça, pratiquement, parler vite avec des mots à coucher dehors. Encore heureux qu’il y avait les autres. La blonde un peu trop familière avait fait des efforts. Son… fils, je crois, en avait fait aussi. Et l’autre grincheux, Jean qui rit, Jean qui pleure, qui semblait être deux dans sa tête avait même traduit un peu. Une tête à claque, mais moins que sa… compagne ? Elle, elle m’avait épuisé. Elle semblait pas méchante, mais elle était tellement énervante, en y repensant.
Mon regard se posa sur la jeune fille. Euh… Ah oui, elle faisait partie de ces tarés. J’avais pas dit que j’voulais plus m’disputer, moi ?
Elle finit par rouvrir la bouche. Je n’écoutais pas vraiment. J’avais l’impression que c’était une réponse par défaut. Faite pour pas blesser l’autre, avec un rien d’pitié dans le fond. L’genre de truc qui me donnait pas envie d’entendre. J’détestais ça. J’me r’tins quand même de rouler des yeux. Franchement, là, j’avais pas envie d’me disputer plus. Trop fatiguant. J’raccrochais tout d’même avec à la conversation. Elle avait changé d’sujet. Hu ? Ce que je connaissais en japonais ? Euh… Comment dire ça ? Uh… Pas envie de réfléchir. Autant être honnête. Je me débrouillais. J’étais bien obligé. Après tout c’temps passé enfermé, sans liberté, chez ces sangsues qui m’prenait pour un vulgaire animal de compagnie. Ça ne parlait que japonais, là-bas.
Fabricio ▬ « En vrai… Ça va encore. Je sais l’parler, simplement. C’est juste que je cherche parfois encore mes mots. Le comprendre aussi, tant que la personne parle pas trop vite et n’utilise pas des mots trop compliqués… »
Je fis une grimace en repensant à l’autre asperge que j’avais rencontré avec Mia, il y avait trois jours. Elle faisait qu’ça, pratiquement, parler vite avec des mots à coucher dehors. Encore heureux qu’il y avait les autres. La blonde un peu trop familière avait fait des efforts. Son… fils, je crois, en avait fait aussi. Et l’autre grincheux, Jean qui rit, Jean qui pleure, qui semblait être deux dans sa tête avait même traduit un peu. Une tête à claque, mais moins que sa… compagne ? Elle, elle m’avait épuisé. Elle semblait pas méchante, mais elle était tellement énervante, en y repensant.
Fabricio ▬ « Par contre, je sais pas le lire… Encore moins l’écrire. Franchement… ce sont des barbares. Quelle idée d’utiliser trois manières différentes d’écrire ? S’avaient pas envie d’faire plus simple, non ? Pour moi, ils sont fous. Il y a même deux alpha… non, ce sont des Syllabaires. Deux manières différentes d’écrire les mêmes sons. Tarés… clairement… »
Mon regard se posa sur la jeune fille. Euh… Ah oui, elle faisait partie de ces tarés. J’avais pas dit que j’voulais plus m’disputer, moi ?
Fabricio ▬ « Désolé… J’voulais pas dire ça… Mais faut avouer que, là, vous avez cherché à faire compliqué… »
"Tarés"
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Dim 18 Juil 2021 - 23:07
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Taichi Tomoe hocha la tête doucement. Ainsi donc, il avait un niveau correct, mais manquait de vocabulaire ? Elle pouvait l’aider à en acquérir, ce n’était pas un problème. Savoir qu’elle pouvait parler sa langue, lentement certes, et qu’il comprendrait c’était un plus non négligeable. Elle devrait seulement ajuster son propre vocabulaire, ou lui donner le mot complexe avec une définition ou son équivalence en plus simplifié. Rien de très sorcier au final.
« C’est pas un souci, on travaillera sur le vocabulaire. Et pour les mots compliqués, je trouverai un mot plus simple qui parle de la même chose, ou je te donnerai la définition pour que tu puisses voir de quoi je te parle. »
En le regardant faire la grimace, l’adolescente eu le sentiment qu’il se souvenait d’un moment où il y avait eu beaucoup de mots compliqués, lui rendant la compréhension difficile. Elle en était désolée. Il fallait dire que beaucoup de ses compatriotes, parfois même elle comprise, avait tendance à ne pas vraiment considérer les gaijins. C’était à eux de s’adapter, l’inverse n’était que très rarement fait. La petite ne comprenait pas toujours cet état de fait d’ailleurs, mais elle n’agissait pas pour autant contre.
Lorsque son compagnon du moment reprit la parole, elle ne put s’empêcher de sourire et réussi à étouffer son rire montant. Oui, elle savait que sa langue n’était pas dans les plus faciles d’apprentissage. Il était impossible de lire et comprendre, sans connaitre par cœur les syllabaires et leur correspondance. Ici tout se faisait dans la petite enfance, elle-même n’y avait pas coupé. L’éducation des Yukimura était très pointilleuse sur cela, il fallait tout maîtriser aussi rapidement que possible. Taichi ne se souvenait que trop bien de ces longues journées à étudier avec un précepteur alors qu’elle n’avait qu’une envie : s’amuser.
De fait, pour avoir elle-même appris de nombreuses autres langues pour le plaisir et le divertissement, elle savait la difficulté de la sienne. Elle ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Pour quelqu’un ne connaissant pas le sens d’apprentissage de sa langue, cette dernière était seulement un calvaire.
« Ne t’en fait pas Fabricio-kun, je comprends. C’est vrai que ma langue n’est pas simple à apprendre. Mais sache que je pourrais en dire autant de la tienne lorsque je l’ai apprise, elle me semblait tout aussi barbare. Cependant, avec un peu de temps et de persévérance, tu verras que ça ira très bien, c’est juste une question d’habitude.
C’est vrai, il y a deux syllabaires principaux : les hiragana et les katakana. En fait, cela sert principalement lors de la rédaction. Les hiragana sont privilégiés pour écrire les mots d’origine japonaise, les katakana sont pour les mots étrangers souvent anglais pour les japoniser. Suite à quoi se rajoute les kanjis, qui sont des mots complets, venant du chinois au départ et qui sert à transcrire aussi des mots japonais d’origine. Par exemple, pour parler du ciel, on va dire ‘sora’, pour l’écrire on privilégiera le kanji, plutôt que les hiragana ou les katakana.
Pour pouvoir lire le japonais, il faut d’abord connaître les deux syllabaires et au moins 1500 kanji. Il faut prendre le temps de le faire. Donc si tu veux, je t’aiderai à les apprendre. On fera un seul syllabaire à la fois, avec quelques kanji en même temps. »
La petite sorcière sourit légèrement. Elle allait avoir beaucoup de travail avec Fabricio-kun, beaucoup plus qu’avec Farah-chan. Il fallait dire que cette dernière ne cherchait qu’à s’améliorer. L’idée de rechercher ses vieux syllabaires d’apprentissages s’imposa à son esprit. Elle n’avait plus qu’à remettre la main dessus. Après il lui faudrait des cahiers d’écriture pour les enfants de premier cycle, pour faire travailler son nouvel ami correctement au début.
« C’est pas un souci, on travaillera sur le vocabulaire. Et pour les mots compliqués, je trouverai un mot plus simple qui parle de la même chose, ou je te donnerai la définition pour que tu puisses voir de quoi je te parle. »
En le regardant faire la grimace, l’adolescente eu le sentiment qu’il se souvenait d’un moment où il y avait eu beaucoup de mots compliqués, lui rendant la compréhension difficile. Elle en était désolée. Il fallait dire que beaucoup de ses compatriotes, parfois même elle comprise, avait tendance à ne pas vraiment considérer les gaijins. C’était à eux de s’adapter, l’inverse n’était que très rarement fait. La petite ne comprenait pas toujours cet état de fait d’ailleurs, mais elle n’agissait pas pour autant contre.
Lorsque son compagnon du moment reprit la parole, elle ne put s’empêcher de sourire et réussi à étouffer son rire montant. Oui, elle savait que sa langue n’était pas dans les plus faciles d’apprentissage. Il était impossible de lire et comprendre, sans connaitre par cœur les syllabaires et leur correspondance. Ici tout se faisait dans la petite enfance, elle-même n’y avait pas coupé. L’éducation des Yukimura était très pointilleuse sur cela, il fallait tout maîtriser aussi rapidement que possible. Taichi ne se souvenait que trop bien de ces longues journées à étudier avec un précepteur alors qu’elle n’avait qu’une envie : s’amuser.
De fait, pour avoir elle-même appris de nombreuses autres langues pour le plaisir et le divertissement, elle savait la difficulté de la sienne. Elle ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Pour quelqu’un ne connaissant pas le sens d’apprentissage de sa langue, cette dernière était seulement un calvaire.
« Ne t’en fait pas Fabricio-kun, je comprends. C’est vrai que ma langue n’est pas simple à apprendre. Mais sache que je pourrais en dire autant de la tienne lorsque je l’ai apprise, elle me semblait tout aussi barbare. Cependant, avec un peu de temps et de persévérance, tu verras que ça ira très bien, c’est juste une question d’habitude.
C’est vrai, il y a deux syllabaires principaux : les hiragana et les katakana. En fait, cela sert principalement lors de la rédaction. Les hiragana sont privilégiés pour écrire les mots d’origine japonaise, les katakana sont pour les mots étrangers souvent anglais pour les japoniser. Suite à quoi se rajoute les kanjis, qui sont des mots complets, venant du chinois au départ et qui sert à transcrire aussi des mots japonais d’origine. Par exemple, pour parler du ciel, on va dire ‘sora’, pour l’écrire on privilégiera le kanji, plutôt que les hiragana ou les katakana.
Pour pouvoir lire le japonais, il faut d’abord connaître les deux syllabaires et au moins 1500 kanji. Il faut prendre le temps de le faire. Donc si tu veux, je t’aiderai à les apprendre. On fera un seul syllabaire à la fois, avec quelques kanji en même temps. »
La petite sorcière sourit légèrement. Elle allait avoir beaucoup de travail avec Fabricio-kun, beaucoup plus qu’avec Farah-chan. Il fallait dire que cette dernière ne cherchait qu’à s’améliorer. L’idée de rechercher ses vieux syllabaires d’apprentissages s’imposa à son esprit. Elle n’avait plus qu’à remettre la main dessus. Après il lui faudrait des cahiers d’écriture pour les enfants de premier cycle, pour faire travailler son nouvel ami correctement au début.
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Dim 1 Aoû 2021 - 15:51
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
Elle me proposa de travailler mon vocabulaire, pour que j’puisse plus facilement comprendre les gens. Si elle voulait, ça pouvait t’jours être utile. Elle essaya aussi d’me rassurer. Hein ? C’ment ça, ma langue n’est pas facile ? On a qu’un seul alphabet, déjà. Et pas un tas d’symbole pour r’présenter les mots ! Juste un simple alphabet ! C’est pas la mer à boire, hein ! Enfin… J’me contentais de hausser un sourcil. Si ça lui f’sait plaisir de penser ça… Et puis, elle avait peut-être pas tort. En y réfléchissant bien, quand t’as l’habitude d’avoir des trucs pour r’présenter les sons, devoir les former avec des lettres… Ouais, allez… J’lui accordais ce point.
Donc… Ah oui, deux syllabaires, représentant les mêmes sons, deux fois la même chose. Mais un pour les mots jap’, l’autre pour les mots étrangers. Mouais… C’était vraiment s’compliquer la vie pour l’plaisir. Surtout quand on rajoute ces machins… Kanjis pour représenter les mots. Sur le papier, c’était facile. C’était juste… énormément d’choses à connaitre. Et ça r’semblait clairement à du par cœur, à mes yeux… Pardon ? 1500 ? Mon dieu… J’allais mourir. Mon teint d’vait être bien blanc, là. Mais comment faisaient-ils, ces fous ? Et Taichi qui souriait. Achevez-moi de suite…
J’rompais le contact, c’lui d’nos regards. J’poussais un long soupir d’lassitude. Allez… J’avais déjà fait un bon morceaux déjà. Fallait bien continuer. D’toute façon, c’est pas comme si j’allais rentrer en Europe à la nage et à pattes. A choisir… Erf… Peste ou Cholera ? C’était l’impression qu’ça m’donnait.
Ca me désespérait déjà. Bon, fallait juste me mettre en condition. D’toute façon, elle n’allait pas nous lancer dans cette… aventure maintenant, si ? Non, elle allait prévoir des cours. Enfin, c’était c’que j’me disais. Et des cours, ça s’prépare pas en une seconde. En fait… J’oubliais qu’elle m’avait d’mander mon avis. Et, en un instant, j’me d’mandais comment on était passé du début c’te rencontre à… ça. Et dire que j’apprêtais à signer pour la revoir. Enfin, elle avait l’air proche de Vil… Qui était proche de Mia… Qui m’accueillait sous son toit et dans sa meute, visiblement. Alors…. Bah, c’était pas comme si j’allais jamais la revoir, en fait. J’étais même certain du contraire.
Ouais, enfin… Il faudrait d’abord que je rassemble mon courage avant, hein…
Donc… Ah oui, deux syllabaires, représentant les mêmes sons, deux fois la même chose. Mais un pour les mots jap’, l’autre pour les mots étrangers. Mouais… C’était vraiment s’compliquer la vie pour l’plaisir. Surtout quand on rajoute ces machins… Kanjis pour représenter les mots. Sur le papier, c’était facile. C’était juste… énormément d’choses à connaitre. Et ça r’semblait clairement à du par cœur, à mes yeux… Pardon ? 1500 ? Mon dieu… J’allais mourir. Mon teint d’vait être bien blanc, là. Mais comment faisaient-ils, ces fous ? Et Taichi qui souriait. Achevez-moi de suite…
Fabricio ▬ « Mille… Mille cinq cents ? »
J’rompais le contact, c’lui d’nos regards. J’poussais un long soupir d’lassitude. Allez… J’avais déjà fait un bon morceaux déjà. Fallait bien continuer. D’toute façon, c’est pas comme si j’allais rentrer en Europe à la nage et à pattes. A choisir… Erf… Peste ou Cholera ? C’était l’impression qu’ça m’donnait.
Fabricio ▬ « Y a du boulot… »
Ca me désespérait déjà. Bon, fallait juste me mettre en condition. D’toute façon, elle n’allait pas nous lancer dans cette… aventure maintenant, si ? Non, elle allait prévoir des cours. Enfin, c’était c’que j’me disais. Et des cours, ça s’prépare pas en une seconde. En fait… J’oubliais qu’elle m’avait d’mander mon avis. Et, en un instant, j’me d’mandais comment on était passé du début c’te rencontre à… ça. Et dire que j’apprêtais à signer pour la revoir. Enfin, elle avait l’air proche de Vil… Qui était proche de Mia… Qui m’accueillait sous son toit et dans sa meute, visiblement. Alors…. Bah, c’était pas comme si j’allais jamais la revoir, en fait. J’étais même certain du contraire.
Fabricio ▬ « Je veux bien… »
Ouais, enfin… Il faudrait d’abord que je rassemble mon courage avant, hein…
"Pacte"
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Taichi Tomoe Lizenko#106234#106234#106234#106234#106234#106234#106234
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
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Sam 7 Aoû 2021 - 19:30
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
L’adolescente constate que Fabricio-kun est assez attentif à ce qu’elle peut lui dire. Certes elle parle toujours en espagnol, lui facilitant donc la compréhension, mais elle a son attention ce qui est un plus non négligeable. C’était un bon présage pour la suite de leur rencontre et surtout pour les cours qu’elle a bien l’intention de lui donner ultérieurement.
Lorsqu’elle aborda le sujet des kanji, elle le vit pâlir à vue d’œil. La petite était incapable de trancher si c’était dû à l’apprentissage par cœur ou au nombre minimal à connaître dans un premier temps. La réponse à son interrogation muette tomba d’elle-même : la quantité à connaître. Pour valider la réponse, elle hocha simplement la tête. Il rompit ensuite rapidement le contact oculaire qu’ils avaient jusque-là. Après un long soupire, clairement de lassitude pour la jeune fille, il finit par lâcher qu’il y avait du travail.
En effet, il y en avait. Il allait avoir au moins autant de travail, qu’elle n’en avait avec Tsukishima-sensei lors de ses leçons de maîtrise, ou avec Jarlsonfel-sensei pour les entrainements. Rien n’arrivait tout cuit dans le bec, il fallait travailler pour l’avoir. Taichi Tomoe le savait et était persuadée que Fabricio-kun aussi. Il n’y avait pas de mystère, pour obtenir quelque chose, il fallait le mériter. L’apprentissage d’une langue était un long travail de patience et de compréhension. Et l’adolescente allait accorder le temps qu’il fallait à Fabricio-kun pour qu’il puisse progresser et devenir vraiment autonome.
Son accord, arrivant finalement, tire un large sourire à la petite. Bien entendu, elle n’allait rien faire maintenant, elle avait besoin d’un peu de préparation en amont avant qu’ils se posent pour le premier court ensemble.
« Super Fabricio-kun ! Tu verras, ce n’est pas aussi terrible que ça en a l’air. Et puis on prendra le temps qu’il te faut. Tu vis ici maintenant, donc que tu mettes deux semaines ou deux mois ne changera pas grand-chose. De plus tu verras, ce n’est pas aussi compliquer que ça en a l’air. »
L’adolescente mentait légèrement. Ayant déjà donné des cours de nippon, bien à l’abri derrière son ordinateur, elle savait que ce ne serait pas aussi facile que cela non plus. Cependant, il fallait bien commencer quelque part, et les syllabaires avec les kanjis étaient les basiques de sa langue. Impossible donc d’y échapper, quoiqu’on puisse en dire ou en penser.
« Est-ce que tu as une adresse mail, ou un numéro de téléphone pour que je puisse te contacter et qu’on décide quand on commence les leçons et où on se retrouve ? Sinon, je peux toujours passer par Jarlsonfel-sensei, c’est moins pratique, mais ce n’est pas un souci. »
Ce n’était que des informations pratiques, mais néanmoins nécessaire pour organiser la suite des choses. Encore plus, si la petite prenait en compte au sens strict son emploi du temps. Heureusement, elle savait pouvoir faire quelques entorses afin de pouvoir tout gérer. Au pire du pire, elle pouvait toujours envisager des cours du soir… en dehors des périodes de pleine lune. Regardant rapidement l’heure, la petite se demande ce que peut bien faire Jarlsonfel-sensei justement. Pour quelqu’un qui devait revenir rapidement, trois heures c’était loin d’être rapide !
« J’ignore ce que peut faire Jarlsonfel-sensei mais… j’ai peur que toi et moi soyons venu pour rien aujourd’hui. »
Lorsqu’elle aborda le sujet des kanji, elle le vit pâlir à vue d’œil. La petite était incapable de trancher si c’était dû à l’apprentissage par cœur ou au nombre minimal à connaître dans un premier temps. La réponse à son interrogation muette tomba d’elle-même : la quantité à connaître. Pour valider la réponse, elle hocha simplement la tête. Il rompit ensuite rapidement le contact oculaire qu’ils avaient jusque-là. Après un long soupire, clairement de lassitude pour la jeune fille, il finit par lâcher qu’il y avait du travail.
En effet, il y en avait. Il allait avoir au moins autant de travail, qu’elle n’en avait avec Tsukishima-sensei lors de ses leçons de maîtrise, ou avec Jarlsonfel-sensei pour les entrainements. Rien n’arrivait tout cuit dans le bec, il fallait travailler pour l’avoir. Taichi Tomoe le savait et était persuadée que Fabricio-kun aussi. Il n’y avait pas de mystère, pour obtenir quelque chose, il fallait le mériter. L’apprentissage d’une langue était un long travail de patience et de compréhension. Et l’adolescente allait accorder le temps qu’il fallait à Fabricio-kun pour qu’il puisse progresser et devenir vraiment autonome.
Son accord, arrivant finalement, tire un large sourire à la petite. Bien entendu, elle n’allait rien faire maintenant, elle avait besoin d’un peu de préparation en amont avant qu’ils se posent pour le premier court ensemble.
« Super Fabricio-kun ! Tu verras, ce n’est pas aussi terrible que ça en a l’air. Et puis on prendra le temps qu’il te faut. Tu vis ici maintenant, donc que tu mettes deux semaines ou deux mois ne changera pas grand-chose. De plus tu verras, ce n’est pas aussi compliquer que ça en a l’air. »
L’adolescente mentait légèrement. Ayant déjà donné des cours de nippon, bien à l’abri derrière son ordinateur, elle savait que ce ne serait pas aussi facile que cela non plus. Cependant, il fallait bien commencer quelque part, et les syllabaires avec les kanjis étaient les basiques de sa langue. Impossible donc d’y échapper, quoiqu’on puisse en dire ou en penser.
« Est-ce que tu as une adresse mail, ou un numéro de téléphone pour que je puisse te contacter et qu’on décide quand on commence les leçons et où on se retrouve ? Sinon, je peux toujours passer par Jarlsonfel-sensei, c’est moins pratique, mais ce n’est pas un souci. »
Ce n’était que des informations pratiques, mais néanmoins nécessaire pour organiser la suite des choses. Encore plus, si la petite prenait en compte au sens strict son emploi du temps. Heureusement, elle savait pouvoir faire quelques entorses afin de pouvoir tout gérer. Au pire du pire, elle pouvait toujours envisager des cours du soir… en dehors des périodes de pleine lune. Regardant rapidement l’heure, la petite se demande ce que peut bien faire Jarlsonfel-sensei justement. Pour quelqu’un qui devait revenir rapidement, trois heures c’était loin d’être rapide !
« J’ignore ce que peut faire Jarlsonfel-sensei mais… j’ai peur que toi et moi soyons venu pour rien aujourd’hui. »
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