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Mer 6 Mai 2020 - 20:09
Cette histoire de virus était une plaie et bien que nous n’ayons fondamentalement rien fait pour en arriver là, nous pouvions reconnaître que nous avions mis du sel sur la blessure. J’étais de l’avis d’Ôkamiô sur le fait que nous n’avions pas menti, juste rien dit au sujet d’un possible problème. Je ne voyais pas plus que lui le mal à ne parler d’une chose qu’une fois que nous sommes certains du fait que le sujet a une existence concrète. Nous ne sommes pas des hommes à nourrir une passion pour l’abstrait ou l’hypothétique.
Toutefois, je pouvais reconnaître et comprendre l’état dans lequel se trouvaient les filles, à croire que c’était une sorte de trahison alors que non. Elles en firent tout un foin, mais c’était peut-être bien dans la nature des femmes que d’être plus angoissées et à vouloir agir et savoir tout ce qui était possible de leur tomber dessus. Anzu devait gérer son père et non l’inverse. Quant à Rosalie elle avait été transformée pour ne pas mourir. C’est deux filles avaient un fardeau immense sur les épaules et beaucoup d’angoisses refoulées, pour ne pas dire ignorées, dans le simple but de paraître fortes aux yeux des autres.
Ce n’était pas facile d’arriver à nous suivre Ôkamiô et moi en fait, mais notre avantage sur les filles, et le reste du monde, c’était que nous n’avions jamais eu depuis notre renaissance à avoir honte de nous. Nous évoluons dans un monde avec une autre personne capable de sonder nos âmes et nos pensées dans leurs intégralité. C’était un sérieux avantage. Nous avons l’habitude de longue date de nous comprendre parfaitement, l’autre relevant les faiblesses de l’un et vice et versa. C’est ce qui nous donnait cette tendance à dire ce que nous pensions sans vraiment nous soucier de ce que pouvaient bien dire les autres autour de nous. Chez moi, cela signifiait une certaine nonchalance, en raison d’une absence de passion dans les rapports avec les autres et donc une tendance à la vérité absolue habillée d’un cynisme assez froid tandis que pour mon partenaire c’était tout l’inverse. Toutefois, nous n’étions pas des menteurs, en aucune façon.
Je mangeais le repas préparé qui avait un goût des plus remarquable et parfaitement exécuté, comme nous le souhaitions. L’appétit revenait et une belle pièce de viande était toujours très appréciable d’autant plus avec ce goût prononcé de malte qui donnait au tout le goût d’une scène de film autour d’un verre.
Nous l’écoutions avec la plus grande attention alors qu’elle se confiait un peu plus à nous sur le fait qu’elle nous considérait comme un ami et qu’elle ferait attention à l’avenir à bien conscillier le fait que tout n’est pas simple avec nous. De notre côté, c’était simple de pouvoir essayer de faire un peu plus preuve de ce qu’elle attendait chez un partenaire et un membre de sa meute.
Anzu avait à peine touché à son assiette mais j’espérai bien qu’elle daigne manger de ce plat spécialement conçu pour elle et les amateurs de bon whisky à la base. Mais nous avions un dessert à préparer également et il était temps de se mettre dessus. Nous avions terminé notre assiette de toute façon pendant qu’elle parlait. Je prends d’abord quelques marrons glacés que je réduits en une pâte, une poudre. Je monte rapidement une chantilly maison avant d’y incorporer la poudre de marron glacé, je mets ça de côté au frais pour plus tard et je m'occupe de la suite.
Toutefois, je pouvais reconnaître et comprendre l’état dans lequel se trouvaient les filles, à croire que c’était une sorte de trahison alors que non. Elles en firent tout un foin, mais c’était peut-être bien dans la nature des femmes que d’être plus angoissées et à vouloir agir et savoir tout ce qui était possible de leur tomber dessus. Anzu devait gérer son père et non l’inverse. Quant à Rosalie elle avait été transformée pour ne pas mourir. C’est deux filles avaient un fardeau immense sur les épaules et beaucoup d’angoisses refoulées, pour ne pas dire ignorées, dans le simple but de paraître fortes aux yeux des autres.
Ce n’était pas facile d’arriver à nous suivre Ôkamiô et moi en fait, mais notre avantage sur les filles, et le reste du monde, c’était que nous n’avions jamais eu depuis notre renaissance à avoir honte de nous. Nous évoluons dans un monde avec une autre personne capable de sonder nos âmes et nos pensées dans leurs intégralité. C’était un sérieux avantage. Nous avons l’habitude de longue date de nous comprendre parfaitement, l’autre relevant les faiblesses de l’un et vice et versa. C’est ce qui nous donnait cette tendance à dire ce que nous pensions sans vraiment nous soucier de ce que pouvaient bien dire les autres autour de nous. Chez moi, cela signifiait une certaine nonchalance, en raison d’une absence de passion dans les rapports avec les autres et donc une tendance à la vérité absolue habillée d’un cynisme assez froid tandis que pour mon partenaire c’était tout l’inverse. Toutefois, nous n’étions pas des menteurs, en aucune façon.
Je mangeais le repas préparé qui avait un goût des plus remarquable et parfaitement exécuté, comme nous le souhaitions. L’appétit revenait et une belle pièce de viande était toujours très appréciable d’autant plus avec ce goût prononcé de malte qui donnait au tout le goût d’une scène de film autour d’un verre.
Nous l’écoutions avec la plus grande attention alors qu’elle se confiait un peu plus à nous sur le fait qu’elle nous considérait comme un ami et qu’elle ferait attention à l’avenir à bien conscillier le fait que tout n’est pas simple avec nous. De notre côté, c’était simple de pouvoir essayer de faire un peu plus preuve de ce qu’elle attendait chez un partenaire et un membre de sa meute.
Ôkamiô ▬ Mouai on f’ra des efforts !Au moins elle infirmait le fait qu’elle ne s’installait pas finalement juste pour être proche des filles. Il fallait bien avouer que nous ne savions pas encore si elles allaient survivre de toute façon, mais les travaux n’étaient encore fini. Il nous faudrait du temps pour que tourne comme sur des roulettes et que cela ait l’air d’une véritable colonie de loups. Est-ce qu’on en a vraiment envie d’avoir autant de monde ?
Ôkamiô ▬ Mon gars ! La force d’un loup c’est pas les griffes, les crocs ou la vitesse !! C'est la meute !C’était le secret que mon partenaire énonçait à mon esprit comme une vérité qu’il avait toujours connue mais qui sonnait plus juste aujourd’hui.
Ôkamiro ▬ Nous serons vigilants Anzu-san... il ne faut pas s’inquiéter tant qu’il n’y a pas de raison de l’être outre mesure... j’ai parfois quelques sursauts qui font que nous changeons de place... mais étrangement cela ne va pas plus loin et ne rend pas Ôkamiô plus agressif non plus... on en a conclu pour le moment, depuis aujourd’hui, que si c’était un symptôme, alors cela n’était pas comme pour ce qu’on sait du virus... mais tu as raison... d’ailleurs ça doit être pour ça que Mr. Dwight Hodgkin nous a pris du sang avant notre départ de sa propriété le soir du combat et tout à l’heure... et puis... si ce chef de clan rencontre celui qui est médecin demain c’est peut-être qu’il a quelque chose...C’était amusant de voir comment les filles s’étaient instantanément entendu au sujet de notre cas et faisait corps contre nous. Cette seule pensé a suffi à faire jaillir un sourire fugace bien rare sur mon visage d’ordinaire si inexpressif.
Ôkamiro ▬ C’est amusant de voir que vous vous entendrez surement bien toutes les deux Rosalie et toi... et ce n’est pas comme si elle n’allait pas venir régulièrement ou nous y aller donc vous aurez l’occasion de reparler...Il était préférable de lancer un sujet plus doux et plus léger tout de suite plutôt que de se murer dans un silence évoquant l’accord tacite de faire attention vis-à-vis d’un sujet si sérieux. Cette pirouette était digne de mon partenaire.
Anzu avait à peine touché à son assiette mais j’espérai bien qu’elle daigne manger de ce plat spécialement conçu pour elle et les amateurs de bon whisky à la base. Mais nous avions un dessert à préparer également et il était temps de se mettre dessus. Nous avions terminé notre assiette de toute façon pendant qu’elle parlait. Je prends d’abord quelques marrons glacés que je réduits en une pâte, une poudre. Je monte rapidement une chantilly maison avant d’y incorporer la poudre de marron glacé, je mets ça de côté au frais pour plus tard et je m'occupe de la suite.
Ôkamiro ▬ En admettant qu’elles survivent... les laisser vivre chez elles seraient dangereux non ? … pendant qu’on ramener tes affaires on a fait un arrêt chez elle pour voir l’état et leur intérieur était saccagé... mais ça reste loin d’ici, on pourrait arriver trop tard si elle ne contrôle pas leur transformation et veulent chasser... d’un autre côté les faire quitter leur maison et venir ici pourraît être difficile à expliquer... t’as réfléchi à ça ? Ou si elles meurent...Ce n’était pas si simple que ça de faire disparaître des jeunes filles, mais il fallait qu’on aborde la question...
Etilya sur DK RPG
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Dim 10 Mai 2020 - 2:51
La louve continuait de fixer son partenaire d'un air sérieux, dans l'attente qu'il prenne en compte tout de même un minimum son inquiétude. Elle ne lui réclamait pas des rapports quotidiens, seulement de veiller à son état et de lui faire part si quoique ce soit était inhabituel. C'était important, pour elle.
Anzu l'écoutait alors tranquillement, et poussa un petit soupir de soulagement alors qu'ils se mettaient au moins d'accord sur ce fait. De plus, ce Bradley Dwight Hodgkin avait déjà anticipé en lui prenant un échantillon de son sang pour l'envoyer à son congénère compétent. Quand bien même ce phénomène étrange d'échange de position imprévisible était là, cette simple précaution, mais nécessaire à son sens, tranquillisa davantage la jeune femme. La pression accumulée jusque là s'évapora légèrement et ses épaules se décrispèrent, un peu plus sereine. Désormais, il fallait patienter en espérant que la situation ne s'aggrave pas et que ce vieux médecin des temps anciens ne détecte rien de trop anormal qui pourrait les alarmer.
Machinalement, l'Alpha se frotta les mains, les bras toujours accoudés sur le comptoir.
-Tu as raison. Nous verrons bien.
Le visage de la jeune femme se détendit, alors qu'il faisait mention de leur rencontre avec Rosalie. A son grand étonnement, ses lèvres s'étirèrent à l'évocation de la facilité qu'elles avaient eu de se ranger du même côté à l'annonce de sa potentielle contamination. Ce qui était tout bonnement à marquer d'une pierre blanche, il était si rare de le voir sourire. Mais Anzu ne perdit pas le nord pour autant et un air espiègle se dessina soudainement sur son expression.
-Que veux-tu, elle m'a tout l'air d'être une femme de caractère et sensée ! C'est plutôt positif ! Il est vrai que je suis plutôt curieuse d'apprendre à la connaître un peu plus. D'ailleurs, tu ne m'avais pas dit qu'elle était aussi jolie et charismatique... Je dois avouer que tu as bon goût mon cher Ôkamiro.
Son buste s'allongea vers son ami, toujours aussi effrontée, rapprochant son visage du sien à quelques centimètres.
-Dis plutôt que tu auras surtout l'occasion de la voir bien plus souvent...
Sur ces sous-entendus malicieux, un rire léger sonna dans la bouche pulpeuse de la louve tout en se reculant légèrement. Et elle aurait tout le loisir de voir ces deux amants se tourner autour dans un jeu de séduction et de maladresse en inédit ! Toutefois, si elles s'étaient entendues sur le moment, c'était seulement parce qu'il s'agissait de leur ami respectif, à qui elles tenaient toutes les deux. Rien ne garantissait une entente entre ces deux femmes de trempe. Mais elles avaient au moins l'air d'avoir des principes en commun et surtout, un caractère similaire. Anzu ne savait pas encore ce que cela donnerait à l'avenir mais si cette vampire était importante pour son ami, il lui était plus facile de l'accepter dans son entourage. De toute manière, avec l'alliance récente formée, il était évident que tout ce beau monde serait amené à régulièrement se croiser et se fréquenter. Mais cela ne dérangeait pas du tout Anzu, qui se sentait déjà plus légère.
Sur cette note joyeuse, la jeune femme engloutit son assiette qu'elle avait bien trop longtemps laissée de côté. L'appétit revenait, signe que sa gourmandise revenait pointer le bout de son museau. Détecteur infaillible pour prendre la température du moral de notre Alpha. Mais il y avait encore un point important à traiter. Et décisif pour la suite des événements. Les jeunes filles qui reposaient encore là-haut. A dire vrai, Anzu n'y avait pas du tout réfléchi.
-Hm... Ça me semble risqué de les y renvoyer alors qu'on ne sait même pas à quoi s'attendre si elles s'éveillent dans leurs nouveaux... Corps. Il vaudrait mieux les garder sous notre toit pour s'assurer qu'elles deviennent autonomes. Ça me semblerait plus correct. Sinon, on pourrait inventer que ces petites travaillent pour nous et que nous leur assurons le gîte et le couvert... Ça pourrait passer... Après... Tu trouves ça normal toi deux gamines qui ont l'air livré à elles-mêmes dans une maison au fond des bois ? Personnellement, si j'ai des enfants un jour, ça ne me viendrait pas à l'idée de les laisser seules dans ces conditions. Je ne suis même pas certaine que quelqu'un se soucie de leur sort de leur vivant...
Il était vrai que tout cela était délicat. Arracher deux filles à une famille sans éveiller les soupçons s'avéraient bien laborieux... Mais Anzu n'avait pas vraiment détecté d'autres odeurs sur leurs corps ensanglantées. Elle n'était donc pas certaine qu'elles aient même un tuteur à disposition. Tout ceci demeurait bien étrange en fin de compte. Si la lycane devait avoir des rejetons un jour, il lui serait impossible de les laisser dans une telle situation. C'était même hors de question. Quel intérêt sinon ? Après, peut-être que leurs parents étaient amenés à voyager, qu'est ce qu'ils en savaient au juste ?
-Est-ce que tu as trouvé des indices qui pourraient nous informer sur leurs parents ou autres membres de la famille ? Peut-être que nous devrions prendre le temps d'être plus regardant plus tard...
Anzu l'écoutait alors tranquillement, et poussa un petit soupir de soulagement alors qu'ils se mettaient au moins d'accord sur ce fait. De plus, ce Bradley Dwight Hodgkin avait déjà anticipé en lui prenant un échantillon de son sang pour l'envoyer à son congénère compétent. Quand bien même ce phénomène étrange d'échange de position imprévisible était là, cette simple précaution, mais nécessaire à son sens, tranquillisa davantage la jeune femme. La pression accumulée jusque là s'évapora légèrement et ses épaules se décrispèrent, un peu plus sereine. Désormais, il fallait patienter en espérant que la situation ne s'aggrave pas et que ce vieux médecin des temps anciens ne détecte rien de trop anormal qui pourrait les alarmer.
Machinalement, l'Alpha se frotta les mains, les bras toujours accoudés sur le comptoir.
-Tu as raison. Nous verrons bien.
Le visage de la jeune femme se détendit, alors qu'il faisait mention de leur rencontre avec Rosalie. A son grand étonnement, ses lèvres s'étirèrent à l'évocation de la facilité qu'elles avaient eu de se ranger du même côté à l'annonce de sa potentielle contamination. Ce qui était tout bonnement à marquer d'une pierre blanche, il était si rare de le voir sourire. Mais Anzu ne perdit pas le nord pour autant et un air espiègle se dessina soudainement sur son expression.
-Que veux-tu, elle m'a tout l'air d'être une femme de caractère et sensée ! C'est plutôt positif ! Il est vrai que je suis plutôt curieuse d'apprendre à la connaître un peu plus. D'ailleurs, tu ne m'avais pas dit qu'elle était aussi jolie et charismatique... Je dois avouer que tu as bon goût mon cher Ôkamiro.
Son buste s'allongea vers son ami, toujours aussi effrontée, rapprochant son visage du sien à quelques centimètres.
-Dis plutôt que tu auras surtout l'occasion de la voir bien plus souvent...
Sur ces sous-entendus malicieux, un rire léger sonna dans la bouche pulpeuse de la louve tout en se reculant légèrement. Et elle aurait tout le loisir de voir ces deux amants se tourner autour dans un jeu de séduction et de maladresse en inédit ! Toutefois, si elles s'étaient entendues sur le moment, c'était seulement parce qu'il s'agissait de leur ami respectif, à qui elles tenaient toutes les deux. Rien ne garantissait une entente entre ces deux femmes de trempe. Mais elles avaient au moins l'air d'avoir des principes en commun et surtout, un caractère similaire. Anzu ne savait pas encore ce que cela donnerait à l'avenir mais si cette vampire était importante pour son ami, il lui était plus facile de l'accepter dans son entourage. De toute manière, avec l'alliance récente formée, il était évident que tout ce beau monde serait amené à régulièrement se croiser et se fréquenter. Mais cela ne dérangeait pas du tout Anzu, qui se sentait déjà plus légère.
Sur cette note joyeuse, la jeune femme engloutit son assiette qu'elle avait bien trop longtemps laissée de côté. L'appétit revenait, signe que sa gourmandise revenait pointer le bout de son museau. Détecteur infaillible pour prendre la température du moral de notre Alpha. Mais il y avait encore un point important à traiter. Et décisif pour la suite des événements. Les jeunes filles qui reposaient encore là-haut. A dire vrai, Anzu n'y avait pas du tout réfléchi.
-Hm... Ça me semble risqué de les y renvoyer alors qu'on ne sait même pas à quoi s'attendre si elles s'éveillent dans leurs nouveaux... Corps. Il vaudrait mieux les garder sous notre toit pour s'assurer qu'elles deviennent autonomes. Ça me semblerait plus correct. Sinon, on pourrait inventer que ces petites travaillent pour nous et que nous leur assurons le gîte et le couvert... Ça pourrait passer... Après... Tu trouves ça normal toi deux gamines qui ont l'air livré à elles-mêmes dans une maison au fond des bois ? Personnellement, si j'ai des enfants un jour, ça ne me viendrait pas à l'idée de les laisser seules dans ces conditions. Je ne suis même pas certaine que quelqu'un se soucie de leur sort de leur vivant...
Il était vrai que tout cela était délicat. Arracher deux filles à une famille sans éveiller les soupçons s'avéraient bien laborieux... Mais Anzu n'avait pas vraiment détecté d'autres odeurs sur leurs corps ensanglantées. Elle n'était donc pas certaine qu'elles aient même un tuteur à disposition. Tout ceci demeurait bien étrange en fin de compte. Si la lycane devait avoir des rejetons un jour, il lui serait impossible de les laisser dans une telle situation. C'était même hors de question. Quel intérêt sinon ? Après, peut-être que leurs parents étaient amenés à voyager, qu'est ce qu'ils en savaient au juste ?
-Est-ce que tu as trouvé des indices qui pourraient nous informer sur leurs parents ou autres membres de la famille ? Peut-être que nous devrions prendre le temps d'être plus regardant plus tard...
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Lun 11 Mai 2020 - 0:31
Anzu semblait commencer à se détendre enfin et ce n’était pas pour nous déplaire le moins du monde que de constater ce changement palpable. Ses quelques mots étaient un prompt réconfort. Le simple fait qu’elle dise que nous pouvions voir ça avec le temps et comment cela pouvait évoluer par la suite signifiait sans doute qu’elle nous laissait le bénéfice du doute.
Elle fut une bonne fois pour toute détendue lorsqu’elle afficha sa réaction face à notre analyse du rapprochement immédiat qu’il y avait eu entre elle et Rosalie.
C’était peut-être l'effet du virus, ou pas, mais la pulsion fulgurante de ce sous-entendus, cet attachement qui nous lie avec Rosalie, cette animalité primitive qui fit bouillir notre corps a permis à mon comparse de changer immédiatement de place avec moi à nouveau et sans l’aide de notre bandana...
Sous le coup de cette pulsion, j’ai attrapé les lèvres d’Anzu avec les miennes pour lui voler un baiser elle qui était si proche. Nos yeux se sont teintés de carmins instantanément et mon sourire carnassier était sans équivoquent sur qui elle avait en face d’elle l’espace d’un instant avant que la sauce ne retombe et que je ne libère la place à mon double.
Cette transposition de rôle n’allait pas jouer en notre faveur, mais ça n’avait rien à voir avec de la colère ou de la rage ce que nous espérions, se porté au crédit de notre théorie. Je n’ai pas voulu faire de vague sur ce coup-là et je me suis plutôt reconcentré sur la préparation en cours feignant l’air de rien qu’il ne s’était rien passé.
La louve avait retrouvé l’appétit, suffisamment pour commencer à dévorer son assiette, ce qui était bon signe. Anzu venait souvent manger ici. Déjà, parce qu’il n’y avait pas foule, la mayonnaise n’ayant pas encore prise. Les vampires étaient plus hésitants que jamais à venir à cause du virus et du fait que le restaurant était reculé. Alors autant dire que c’était calme et depuis que nous étions une meute tous les deux, elle venait manger pour ainsi dire tous les jours avec nous. Les gens se révèlent lorsqu’ils mangent, c’est finalement quelque chose d’intime. Anzu était une gourmande par nature, surtout niveau dessert. C’était son péché mignon le sucre, un peu comme si elle rattrapait son enfance avec des pâtisseries. L'anxiété chez elle, c'était le coupe-faim ultime. Si elle mange, elle va bien, c’était aussi simple.
Les filles étaient notre sujet phare du jour après notre problème de santé possible. Elle avait bien réfléchi à la question à en juger par sa réponse.
Je lançai dans une casserole le reste de la bouteille de vieux whisky à chauffer à feu doux pour ne pas le détériorer avant d’y ajouter des feuilles de gélatine. Une fois celle-ci bien fondue et incorporée, j’y ajoutai une partie de la chantilly et crème de marron que je lie au maximum. Je versai la préparation dans des coupes en les remplissant à moitié. Je mis en cellule de refroidissement.
J’imbibai les biscuits dans le reste de vieux whisky pour qu’ils en absorbent tous les arômes profonds et pendant ce temps-là, je préparai des brisures de marrons glacés.
Elle fut une bonne fois pour toute détendue lorsqu’elle afficha sa réaction face à notre analyse du rapprochement immédiat qu’il y avait eu entre elle et Rosalie.
Ôkamiô ▬ Moi j’suis curieux de les voir apprendre à se connaître d'une façon moins biblique ! Ahahah !Cette réflexion était véritablement digne de lui, mais je ne pouvais vraiment m’attendre à mieux de sa part. Elle s’est rapprochée de notre visage pour nous toiser de prêt et souligner que c'était pour que nous la voyions davantage en particulier. Cela ne provoqua qu’une seule réaction dans notre corps.
C’était peut-être l'effet du virus, ou pas, mais la pulsion fulgurante de ce sous-entendus, cet attachement qui nous lie avec Rosalie, cette animalité primitive qui fit bouillir notre corps a permis à mon comparse de changer immédiatement de place avec moi à nouveau et sans l’aide de notre bandana...
Sous le coup de cette pulsion, j’ai attrapé les lèvres d’Anzu avec les miennes pour lui voler un baiser elle qui était si proche. Nos yeux se sont teintés de carmins instantanément et mon sourire carnassier était sans équivoquent sur qui elle avait en face d’elle l’espace d’un instant avant que la sauce ne retombe et que je ne libère la place à mon double.
Cette transposition de rôle n’allait pas jouer en notre faveur, mais ça n’avait rien à voir avec de la colère ou de la rage ce que nous espérions, se porté au crédit de notre théorie. Je n’ai pas voulu faire de vague sur ce coup-là et je me suis plutôt reconcentré sur la préparation en cours feignant l’air de rien qu’il ne s’était rien passé.
La louve avait retrouvé l’appétit, suffisamment pour commencer à dévorer son assiette, ce qui était bon signe. Anzu venait souvent manger ici. Déjà, parce qu’il n’y avait pas foule, la mayonnaise n’ayant pas encore prise. Les vampires étaient plus hésitants que jamais à venir à cause du virus et du fait que le restaurant était reculé. Alors autant dire que c’était calme et depuis que nous étions une meute tous les deux, elle venait manger pour ainsi dire tous les jours avec nous. Les gens se révèlent lorsqu’ils mangent, c’est finalement quelque chose d’intime. Anzu était une gourmande par nature, surtout niveau dessert. C’était son péché mignon le sucre, un peu comme si elle rattrapait son enfance avec des pâtisseries. L'anxiété chez elle, c'était le coupe-faim ultime. Si elle mange, elle va bien, c’était aussi simple.
Les filles étaient notre sujet phare du jour après notre problème de santé possible. Elle avait bien réfléchi à la question à en juger par sa réponse.
Je lançai dans une casserole le reste de la bouteille de vieux whisky à chauffer à feu doux pour ne pas le détériorer avant d’y ajouter des feuilles de gélatine. Une fois celle-ci bien fondue et incorporée, j’y ajoutai une partie de la chantilly et crème de marron que je lie au maximum. Je versai la préparation dans des coupes en les remplissant à moitié. Je mis en cellule de refroidissement.
Ôkamiro ▬ C’est vrai que toi tu es née louve... et bien, ce que nous avons appelé le premier changement Ôkamiô et moi... c‘est affreusement douloureux... c’est un peu comme si tout ton corps se détruisait de l‘intérieur et de l’extérieur et se recrée en même temps... une bête te ronge les entrailles et les déchire pour sortir et se nourrir... il faut du temps pour contrôler la bête intérieure... quand elle peut sortir ou non... les renoyer chez elles ne seraient en effet pas une bonne idée...Je récupère les jaunes d’œuf que je bats avec du mascarpone énergiquement tout en y ajoutant du sucre glace et un peu de sucre pétillant pour changer un peu la texture en bouche.
Ôkamiro ▬ Les prendre avec nous ici n’est pas un problème... par contre on ne pourra rien dire sur un job ici... cet endroit n‘est sur aucun cadastre de la région grâce à mr. Ryan...Je tiquais en revanche sur le fait qu’elle parlait d’avoir des enfants un jour, bien que ce fut sur le ton de la petite chance infime.
Ôkamiô ▬ Ce qui est sûr c'est que j'serais pas contre avoir des marmots avec elle ahah !C’était juste pas croyable d’entre ça venant de lui alors qu’il lui avait déjà volé un baiser plus tôt.
Ôkamiô ▬ Une chose est sûr c’est pas avec Rosy qu’on pourra avoir une descendance mon vieux ! Et c’est pas comme si notre nana était du genre prude et conventionnelle non ?! Moi j’dis ça, j’dis rien !Il valait mieux ne rien dire pour le moment plutôt que de dire n'importe quoi en tout cas. Ce n’était ni le moment ni l’endroit pour avoir une telle discussion intérieure. Je tournais mon regard vers son reflet me regardant dans l’inox immaculé d’une casserole suspendue.
J’imbibai les biscuits dans le reste de vieux whisky pour qu’ils en absorbent tous les arômes profonds et pendant ce temps-là, je préparai des brisures de marrons glacés.
Ôkamiro ▬ Le fait est que nous pensions qu‘elles étaient seules chez elle... il y avait des cadres de photos de famille dans leur maison... mais nous n‘avons capté aucune odeur récente de leurs parents, mais des odeurs de sang anciennes à certain endroit d’eux et en quantité... ils ont dû être tués chez eux... ce qui me fait penser... j’ai déjà croisé une de ces filles avec un sac de courses se dirigeant vers le bois alors que je descendais en ville... leur maison est en périphérie et la plus reculée de la route forestière... vu l'heure ça devait être des courses faites après la fin du lycée... je pense qu'elles n'ont personne en fait Anzu... Dans le doute on a pris des vêtements propres dans leurs affaires chez elles en revenant de chez toi avec tes meubles et tes affaires... je crois qu‘elle sont entasser dans un coin à l‘étage avec tes affaires si tu veux les changer... mais je crois que ces gamines n’ont plus que nous en fait...
Etilya sur DK RPG
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Mer 13 Mai 2020 - 0:31
Alors que la louve s'amusait à les charrier sur leur douce Rosalie, elle ne s'était décemment pas attendue de se faire prendre à son propre jeu. L'espace d'un instant, Anzu s'était figée sur place et ses grands yeux bleus s'étaient écarquillés sous l'effet de surprise. Cet irrécupérable énergumène qui lui servait de partenaire s'était octroyé la malice de capturer ses lèvres en échangeant sa place sans même que l'autre n'utilise son bandeau. Pourtant, elle savait que c'était lui rien qu'au regard carmin et à son sourire provocateur reconnaissable entre tous, qu'il lui avait lancé avant de disparaître. Cela n'avait duré qu'une seconde. Mais une seconde qui semblait s'être cristallisé dans l'espace temps beaucoup plus longtemps. Elle ne s'y était tellement pas préparée qu'elle en était restée bouche bée avant de percuter. Seulement trop tard, l'omega avait déjà fait son retour et poursuivait sa cuisine comme si rien ne s'était passé. Certainement pour neutraliser immédiatement une potentielle tornade en approche.
Par réflexe, Anzu avait porté la main à sa bouche pour réaliser et de là, contre toute attente, ses joues s'empourprèrent soudainement d'un rose léger qui n'échapperait sûrement pas à la vigilance de son ami. Alors elle se contenta de tourner la tête un peu gênée en vociférant des vacheries inaudibles dans un râlement bas. Il fallait toujours qu'il agisse sans prévenir et cette fois-ci, elle n'avait pas eu le temps de lui en coller une. Mais surtout, surtout, cela n'avait pas été si... Désagréable ? Ah ! Anzu pesta une ultime fois avant de se mettre à tousser pour reprendre le sujet de conversation sérieusement. Il paierait plus tard, comme d'habitude.
En attendant, il fallait revenir aux filles. Il est vrai que la louvé étant née alpha, n'était jamais par cette case si éprouvante que lui décrivait Ôkamio. Elle n'osait même pas imagé le calvaire que cette « première transformation » devait être. Elle avait eu cette chance que sa forme totale ne soit pas si douloureuse à faire jaillir. A vrai dire, cela s'était même plutôt bien passé.
-Tu as raison. Sur ce point, vous serez certainement plus amenés à gérer cette étape laborieuse... Ou en tout cas, vous l'avez vécu pour veiller, même si on aura sûrement besoin de les maîtriser. Pour la suite, il s'agira d'un enseignement sur la durée que nous devrons mettre en œuvre pour les initier au mieux. J'ai eu la chance de pouvoir en bénéficier de la part de mes parents, bien que cela reste tout de même intense.
Cela lui faisait étrange de revenir sur ces fragments de mémoire. Ses souvenirs d'enfance rejaillissaient comme une fontaine rien qu'en l'énonçant de loin. La technique préférée de son père consistait de la mettre à rude épreuve en l'attachant bien méchamment et en la forçant à prendre sur elle mentalement alors qu'il s'occupait de la frapper. En y songeant, elle n'était pas certaine que ces méthodes soient vraiment morales. Mais son paternel n'avait connu qu'un seul schéma d'éducation et il s'agissait d'une violence exacerbée au sein du laboratoire. Elle n'en était pas morte mais cela avait eu pour effet de la construire dans cet élan perpétuel de brutalité. Mais après tout, ils étaient également des bêtes terribles donc, cela s'avérait sûrement nécessaire en fin de compte. Le tout était d'entreprendre des méthodes efficaces en fonction de la réaction des gamines. Et si la violence devait être inscrit au programme, alors elle n'y verrait aucun inconvénient.
Toutefois, elle avait oublié ce léger détail concernant le restaurant. Il ne figurait nulle part.
-Merde...
Sa canine vint mordre sa lèvre inférieure, à la recherche d'un motif crédible. Mais finalement, peut-être qu'ils n'en auront pas besoin de ce qu'elle comprenait.
-C'est ce que je me disais. Je n'ai pas senti d'odeurs spécifiques sur elle, autre que le sang, évidemment. En tout cas, c'est une bonne nouvelle. Enfin, si on peut appeler ça comme ça. Si ces petites n'ont aucune famille, cela nous ôte une épine du pied. Dans l'éventualité où elles survivent, nous n'aurons donc aucun mal à les garder ici. Et dans le cas où elles devraient y rester, nous n'aurons qu'à faire le nécessaire en faisant disparaître les corps.
Quelle horrible façon d'annoncer la suite des événements. Mais il ne fallait pas non plus trop faire dans le sentimentalisme. Il s'agissait là de la triste réalité qui s'offrait à elles et les deux lycans en avaient parfaitement conscience.
-J'irais jeter un œil dans mes affaires alors.
La louve remerciait son ami d'être aussi prévenant. Dans le feu de l'action, elle n'avait même pas pensé à quelque chose d'aussi logique que des vêtements à mettre.
Par réflexe, Anzu avait porté la main à sa bouche pour réaliser et de là, contre toute attente, ses joues s'empourprèrent soudainement d'un rose léger qui n'échapperait sûrement pas à la vigilance de son ami. Alors elle se contenta de tourner la tête un peu gênée en vociférant des vacheries inaudibles dans un râlement bas. Il fallait toujours qu'il agisse sans prévenir et cette fois-ci, elle n'avait pas eu le temps de lui en coller une. Mais surtout, surtout, cela n'avait pas été si... Désagréable ? Ah ! Anzu pesta une ultime fois avant de se mettre à tousser pour reprendre le sujet de conversation sérieusement. Il paierait plus tard, comme d'habitude.
En attendant, il fallait revenir aux filles. Il est vrai que la louvé étant née alpha, n'était jamais par cette case si éprouvante que lui décrivait Ôkamio. Elle n'osait même pas imagé le calvaire que cette « première transformation » devait être. Elle avait eu cette chance que sa forme totale ne soit pas si douloureuse à faire jaillir. A vrai dire, cela s'était même plutôt bien passé.
-Tu as raison. Sur ce point, vous serez certainement plus amenés à gérer cette étape laborieuse... Ou en tout cas, vous l'avez vécu pour veiller, même si on aura sûrement besoin de les maîtriser. Pour la suite, il s'agira d'un enseignement sur la durée que nous devrons mettre en œuvre pour les initier au mieux. J'ai eu la chance de pouvoir en bénéficier de la part de mes parents, bien que cela reste tout de même intense.
Cela lui faisait étrange de revenir sur ces fragments de mémoire. Ses souvenirs d'enfance rejaillissaient comme une fontaine rien qu'en l'énonçant de loin. La technique préférée de son père consistait de la mettre à rude épreuve en l'attachant bien méchamment et en la forçant à prendre sur elle mentalement alors qu'il s'occupait de la frapper. En y songeant, elle n'était pas certaine que ces méthodes soient vraiment morales. Mais son paternel n'avait connu qu'un seul schéma d'éducation et il s'agissait d'une violence exacerbée au sein du laboratoire. Elle n'en était pas morte mais cela avait eu pour effet de la construire dans cet élan perpétuel de brutalité. Mais après tout, ils étaient également des bêtes terribles donc, cela s'avérait sûrement nécessaire en fin de compte. Le tout était d'entreprendre des méthodes efficaces en fonction de la réaction des gamines. Et si la violence devait être inscrit au programme, alors elle n'y verrait aucun inconvénient.
Toutefois, elle avait oublié ce léger détail concernant le restaurant. Il ne figurait nulle part.
-Merde...
Sa canine vint mordre sa lèvre inférieure, à la recherche d'un motif crédible. Mais finalement, peut-être qu'ils n'en auront pas besoin de ce qu'elle comprenait.
-C'est ce que je me disais. Je n'ai pas senti d'odeurs spécifiques sur elle, autre que le sang, évidemment. En tout cas, c'est une bonne nouvelle. Enfin, si on peut appeler ça comme ça. Si ces petites n'ont aucune famille, cela nous ôte une épine du pied. Dans l'éventualité où elles survivent, nous n'aurons donc aucun mal à les garder ici. Et dans le cas où elles devraient y rester, nous n'aurons qu'à faire le nécessaire en faisant disparaître les corps.
Quelle horrible façon d'annoncer la suite des événements. Mais il ne fallait pas non plus trop faire dans le sentimentalisme. Il s'agissait là de la triste réalité qui s'offrait à elles et les deux lycans en avaient parfaitement conscience.
-J'irais jeter un œil dans mes affaires alors.
La louve remerciait son ami d'être aussi prévenant. Dans le feu de l'action, elle n'avait même pas pensé à quelque chose d'aussi logique que des vêtements à mettre.
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Ven 15 Mai 2020 - 16:44
J’étais concentré sur mon ouvrage alors que nous étions encore en train de discuter, mais surtout en train de faire l’autruche de mon point de vue à cause du comportement de mon acolyte.
Nous ? Nous devrions aider ces filles à gérer leur premier changement ? Cela ne serait si simple que ça et c’était même une véritable corvée.
Ôkamiô ▬ Mets moi tout sur le dos mon vieux si tu veux ! Mais moi je viens de voir un truc intéressant !Je me demandais bien de quoi il pouvait bien encore parler alors que je faisais tout pour me concentrer sur le dessert qui devait conclure ce repas sur une note positive et définitivement calmer notre amie.
Ôkamiô ▬ Arrêtes ! C'était trop flag là ! Elle est devenue toute rouge mec ! Elle a adoré ce baiser moi j’te l’dis ! On aurait dû se la jouer French Kiss elle en aurait vu de toutes les couleurs !J’avais du mal à garder mon calme fasse à ce brouhaha dans ma tête à cause de lui, mais je ne pouvais pas douter de ce qu’il avait vu. Nous ne sommes pas forcément conscients de tout ce que nous pouvons percevoir dans un champ périphérique, mais la personnalité en stand-by est beaucoup plus alerte que celle aux commandes et il était plus qu’évident qu’il avait bien vu ça.
Nous ? Nous devrions aider ces filles à gérer leur premier changement ? Cela ne serait si simple que ça et c’était même une véritable corvée.
Ôkamiô ▬ C’est comme ça dans une meute ! T’inquiète mon grand je gère !Elles vont vivre un calvaire inimaginable avant de devenir réellement ce qu’elles sont au fond d’elles-mêmes, enfin dans l’hypothèse où elles viennent à survivre. Pour le moment, je ne voyais guère ce que nous pouvions faire pour les aider lorsque le moment serait venu, mais ce qui était certain c’est que nous n’en viendrons jamais aux extrémités de nos bourreaux.
Ôkamiro ▬ Gérer la transformation après leur premier changement ne sera pas une tâche facile... et nous ne connaissons que les châtiments corporels qui nous étaient infligés pour nous pousser à nous transformer du temps des laboratoires...Cette seule pensée suffisait à faire frissonner notre corps dont la mémoire physique était encore vivace, comme si les souvenirs de ces douleurs dataient d’hier seulement.
Ôkamiro ▬ Il n’y avait pas de sang des parents dans la maison mais il y avait une odeur résiduelle subtile oui... comme nous le disions, y a des chances qu’ils soient décédés brutalement chez eux... je suis pas certain que ces filles soient bien chez elles... l’odeur était tellement subtile qu’il est peu probable que la mort soit récente et il n’y avait aucune autre odeur... je pense pas qu’elles aient le moindre tuteur ni même d’agent sociaux qui viennent les voir, mais on ne sait jamais... si elles n’ont plus que nous alors il n’y a pas de soucis pour les garder... mais si elles veulent continuer leurs études faudra trouver une parade...Je faisais une pause pour pouvoir réfléchir un peu, mais il me semblait bien que le système éducatif japonais était l’un des plus stricte qui soit. Elles sont d’une famille d’étrangers installés ici pour sans doute divers raisons, mais surement le travail. Personne n’aime les gaijin et en tant que métisse je savais de quoi je parlais.
Ôkamiro ▬ Même si elles sont socialement rejetées par la façon dont tourne la société et de leurs origines je pense qu’elles ne pourront pas manquer les cours sans répercutions à moins de ne trouver une excuse... mais nous ne sommes pas des tuteurs légaux... t’as une idée pour ce problème ? Sans compter qu’on ne peut pas vraiment les renvoyer à l’école avec des humains sans leurs avoir appris à se contrôler... il nous faut une raison pour qu’elles manquent les cours sur une longue durée... mais je suis pour qu’elles restent là, à l’abri des regards aussi longtemps que nécessaire oui... c’est le mieux pour elles...Je sortis de la cellule de refroidissement les coupes et je déposais les biscuits et les brisures dedans que je recouvre de l’appareil au mascarpone. Je terminais ensuite la crème de marron par-dessus et je lissais avec une spatule avant de saupoudrer de cacao amer. Je décorais avec un marron glacé et c’est près à servir.
Ôkamiro ▬ Je pense que tu devrais apprécier ce dessert...Je vins m’assoir à nouveau au comptoir tout en apportant les deux coupes pour les déguster ensemble maintenant que les choses allaient mieux.
Etilya sur DK RPG
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Ven 22 Mai 2020 - 20:57
Si leur survie devenait concrète, autant être honnête, la galère sera de mise. Anzu n'avait jamais eu à gérer une première transformation, ou en tout cas, beaucoup moins éprouvante. De un, parce qu'elle était née louve, de deux, parce qu'elle était aussi entourée de personnes aimantes. Au moins, sur ces deux points, un entrait facilement dans les paramètres. Bien que bourru, Ôkamio avait des bonnes intentions. Quant à la jeune femme, personne n'avait à douter de sa bienveillance.
Elles seront au moins bien entourées, bien que la tâche imputée soit rude et lourde.
-Rien ne sera facile, Ôkamiro. Il faudra nous armer de patience et rester attentifs. On avisera au fil du temps, avec tact et mesure. Mais je nous fais confiance. Dans tous les cas, cela ne reflétera sûrement pas le carnage des laboratoires.
Il n'y avait pas moyen de reproduire ces atrocités. Anzu en avait également fait l'expérience à travers son père, mais toutes ces épreuves n'avaient été qu'un échantillon de la maltraitance subie comparé à lui ou à eux. Son propre apprentissage l'aiderait sûrement à trouver un juste milieu. Pas trop tendre, mais pas trop violent non plus. La louve avait bien conscience que cette période de leur existence restait encore sensible à bien des égards. Alors elle veillerait à faire attention.
La conversation se creusa davantage sur comment justifier la présence de ces enfants ici. Même cet aspect, n'était pas du tout évident. En tant que native, Anzu ne s'était jamais vraiment penchée sur le sujet non plus. Il leur faudrait des parades, que ce soit au niveau des cours, le statut légal vis à vis d'elles, une absence qui pouvait potentiellement ne pas passer inaperçue...
-Mais comment est-ce possible qu'au Japon, des gamines soient livrées à elle-même ? Ça n'a aucun sens. L'école par exemple, personne ne se serait rendu compte de rien ? Et les factures ? Qui les gère financièrement ? Tu n'as pas trouvé de courriers non plus ? A moins qu'elles se soient émancipées mais... bon...
Elle se pinça la lèvre. Une enquête plus approfondie s'imposera sûrement également. On ne pouvait pas vraiment affirmer que la lycane avait un côté maternel, mais elle s'était découverte naturellement un côté protecteur. Cela lui paraissait vraiment ahurissant. Néanmoins, elle se demandait bien comment ces mortelles avaient pu se trouver dans une telle situation. Et pourtant, ce n'était que des humaines. Anzu se surprit alors à avoir autant de compassion, tout en passant totalement outre leur nature propre.
-C'est logique. Interdiction de les laisser retourner à l'école sans qu'elles ne puissent se contrôler.
Quant au motif... Ses yeux bleus fixèrent intensément son ami, alors qu'une idée venait de germer dans son esprit. Autant proposer, ça pourrait peut-être fonctionner.
-Tu m'as bien dit que tu avais une amie psychiatre, c'est bien ça ? On pourrait faire passer leur absence sur le compte d'une dépression sévère ou autre maladie mentale. En tout cas, ce qui nous arrangerait le mieux pour qu'on leur foute la paix un moment. De toute façon, le traumatisme pointera forcément le bout de son nez avec tous ces changements. Encore faudrait-il que ton amie accepte. De plus, si ton intuition est la bonne, on pourrait aussi faire passer ça sur le compte de la disparition de leurs parents.
Ca se tenait, non ?
-Et cela pourrait justifier plus facilement le pourquoi nous deviendrons ses tuteurs légaux. Oui parce que nous allons devoir passer par là. Le problème, c'est que je n'ai aucune idée des démarches et surtout, du temps que ça peut bien prendre. Et je n'ai personne sous le coude dans ce domaine.
Ses doigts vinrent tapoter la surface lisse du comptoir, en pleine réflexion.
-Après, on n'est pas forcément obligés d'emprunter la voie légale. Je suppose que chez les vampires, ils doivent bien avoir des experts en la matière pour évincer l’administration et les lois dans le but de se couvrir. Avec notre nouvelle alliance acquise, cela doit bien pouvoir se trouver.
Tous les moyens étaient bons pour plier le problème rapidement et brouiller les pistes. Anzu jeta ensuite un regard intéressé en direction des deux coupes que son partenaire venait amener. Il se décida ensuite à la rejoindre histoire de savourer un bon dessert dans une ambiance clémente et détendue. Sa bouche se mouva dans un rictus en coin. Ôkamiro n'aimait pas la confrontation, mais maintenant que c'était plus calme et qu'il n'était plus occupé, il l'accompagnait. Ce qui amusa la jeune louve. Néanmoins, heureusement qu'il était là pour temporiser les deux énergumènes.
-Je n'ai même pas besoin de goûter pour savoir que je vais aimer !
Elles seront au moins bien entourées, bien que la tâche imputée soit rude et lourde.
-Rien ne sera facile, Ôkamiro. Il faudra nous armer de patience et rester attentifs. On avisera au fil du temps, avec tact et mesure. Mais je nous fais confiance. Dans tous les cas, cela ne reflétera sûrement pas le carnage des laboratoires.
Il n'y avait pas moyen de reproduire ces atrocités. Anzu en avait également fait l'expérience à travers son père, mais toutes ces épreuves n'avaient été qu'un échantillon de la maltraitance subie comparé à lui ou à eux. Son propre apprentissage l'aiderait sûrement à trouver un juste milieu. Pas trop tendre, mais pas trop violent non plus. La louve avait bien conscience que cette période de leur existence restait encore sensible à bien des égards. Alors elle veillerait à faire attention.
La conversation se creusa davantage sur comment justifier la présence de ces enfants ici. Même cet aspect, n'était pas du tout évident. En tant que native, Anzu ne s'était jamais vraiment penchée sur le sujet non plus. Il leur faudrait des parades, que ce soit au niveau des cours, le statut légal vis à vis d'elles, une absence qui pouvait potentiellement ne pas passer inaperçue...
-Mais comment est-ce possible qu'au Japon, des gamines soient livrées à elle-même ? Ça n'a aucun sens. L'école par exemple, personne ne se serait rendu compte de rien ? Et les factures ? Qui les gère financièrement ? Tu n'as pas trouvé de courriers non plus ? A moins qu'elles se soient émancipées mais... bon...
Elle se pinça la lèvre. Une enquête plus approfondie s'imposera sûrement également. On ne pouvait pas vraiment affirmer que la lycane avait un côté maternel, mais elle s'était découverte naturellement un côté protecteur. Cela lui paraissait vraiment ahurissant. Néanmoins, elle se demandait bien comment ces mortelles avaient pu se trouver dans une telle situation. Et pourtant, ce n'était que des humaines. Anzu se surprit alors à avoir autant de compassion, tout en passant totalement outre leur nature propre.
-C'est logique. Interdiction de les laisser retourner à l'école sans qu'elles ne puissent se contrôler.
Quant au motif... Ses yeux bleus fixèrent intensément son ami, alors qu'une idée venait de germer dans son esprit. Autant proposer, ça pourrait peut-être fonctionner.
-Tu m'as bien dit que tu avais une amie psychiatre, c'est bien ça ? On pourrait faire passer leur absence sur le compte d'une dépression sévère ou autre maladie mentale. En tout cas, ce qui nous arrangerait le mieux pour qu'on leur foute la paix un moment. De toute façon, le traumatisme pointera forcément le bout de son nez avec tous ces changements. Encore faudrait-il que ton amie accepte. De plus, si ton intuition est la bonne, on pourrait aussi faire passer ça sur le compte de la disparition de leurs parents.
Ca se tenait, non ?
-Et cela pourrait justifier plus facilement le pourquoi nous deviendrons ses tuteurs légaux. Oui parce que nous allons devoir passer par là. Le problème, c'est que je n'ai aucune idée des démarches et surtout, du temps que ça peut bien prendre. Et je n'ai personne sous le coude dans ce domaine.
Ses doigts vinrent tapoter la surface lisse du comptoir, en pleine réflexion.
-Après, on n'est pas forcément obligés d'emprunter la voie légale. Je suppose que chez les vampires, ils doivent bien avoir des experts en la matière pour évincer l’administration et les lois dans le but de se couvrir. Avec notre nouvelle alliance acquise, cela doit bien pouvoir se trouver.
Tous les moyens étaient bons pour plier le problème rapidement et brouiller les pistes. Anzu jeta ensuite un regard intéressé en direction des deux coupes que son partenaire venait amener. Il se décida ensuite à la rejoindre histoire de savourer un bon dessert dans une ambiance clémente et détendue. Sa bouche se mouva dans un rictus en coin. Ôkamiro n'aimait pas la confrontation, mais maintenant que c'était plus calme et qu'il n'était plus occupé, il l'accompagnait. Ce qui amusa la jeune louve. Néanmoins, heureusement qu'il était là pour temporiser les deux énergumènes.
-Je n'ai même pas besoin de goûter pour savoir que je vais aimer !
Invité
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Mer 27 Mai 2020 - 15:12
La seule chose qu’on pouvait faire pour ces gamines, c’était d’être présent dans les étapes de leur vie nouvelle. C’était dur, mais facile comme choix. La patience n’était pas une vertu de mon compagnon, mais sa passion serait une arme bien précieuse dans cette histoire et il était certain qu’il ne se laisserait pas faire par deux gamines et qu’il imposera sa force, son aura pour les faire entrer dans le rang.
Anzu semblait réellement troublée et surprise par tout ce qui se passait au niveau de la vie des filles, ou plutôt qui s’était passé. Elle avait du mal à comprendre le pourquoi du comment de cette histoire. J’étais encore en train de préparer notre dessert alors, mais je me suis retourné momentanément vers elle lorsqu’elle souleva ce fait.
Irina... voilà qui était une idée intéressante sortant de la bouche d’Anzu. Nous pouvions bien lui demander un petit coup de main, d’autant qu’elle était habituée à traiter avec des vampires et nous.
Je nous servis et accueillis sa remarque avec joie le temps de nous assoir et de manger un peu en sa compagnie.
Ôka² ▬ Rien ne sera jamais plus comme du temps des laboratoires !Telle était la promesse que nous nous étions fait Oka et moi. Ce n’était pas négociable un seul instant et même si la loi de la vie naturelle et du plus fort s’appliquerait, rien ne serait jamais comparable à la torture que nous avons endurée.
Anzu semblait réellement troublée et surprise par tout ce qui se passait au niveau de la vie des filles, ou plutôt qui s’était passé. Elle avait du mal à comprendre le pourquoi du comment de cette histoire. J’étais encore en train de préparer notre dessert alors, mais je me suis retourné momentanément vers elle lorsqu’elle souleva ce fait.
Ôkamiro ▬ On voit bien que t’as grandi dans les bois toi... les japonais sont parmi les plus sectaires qui soit... si t’es pas un natif, t’es un gaijin, voilà la vérité et c’est pareil pour tout le monde bien que les métisses comme nous ont plus de chance... ces filles doivent être des parias socialement à cause de leurs origines...Anzu nous avait dit une fois au détour d’une conversation qu’elle avait vécue dans la forêt d’Aokigaara sous l’idée de son père qui en avait fait son territoire. Une cabane planquée dans la forêt du suicide, il n’y avait pas mieux pour se retirer de tout et ne pas avoir d’enfance normale du tout.
Ôkamiro ▬ Les jeunes peuvent être vraiment cruels entre eux et je sais de quoi je parle... je pensais que ça aurait été mieux avec le temps, mais je me suis aperçu que les mentalités de la région n’ont pas beaucoup changé depuis 1935... même si la ville se modernise depuis le début du siècle, les traditions sont encore là et même s’il y a beaucoup plus d’étrangers qu’avant, les mœurs restent vivaces...Ce n’était pas comme ça que nous souhaitions que le monde tournasse, mais nous n’y pouvions rien au final, mise à part les aider maintenant à retrouver une certaine forme de stabilité.
Je ne veux pas faire de pari, mais je suis convaincu qu’elles se sont retrouvées à devoir se gérer seules à la mort de leurs parents et qu’il n’y a eu aucune aide pour des étrangères comme elles...
Irina... voilà qui était une idée intéressante sortant de la bouche d’Anzu. Nous pouvions bien lui demander un petit coup de main, d’autant qu’elle était habituée à traiter avec des vampires et nous.
Ôkamiô ▬ J’dois t’rappeler qu’elle est aussi intransigeante ?! Elle fera rien de complaisant !Ce n’était pas faux ça, c’était même un problème.
Ôkamiro ▬ Le problème avec elle, c’est son professionnalisme forcené qui fera qu’elle ne fera rien de complaisant pour nous, alors il est presque à préférer qu’elles aient un pet au casque comme on dit...Alors que je terminais la préparation, elle émit une idée bien intéressante vis-à-vis de moyens peu légaux qui pouvaient aussi s’offrir à nous.
Je nous servis et accueillis sa remarque avec joie le temps de nous assoir et de manger un peu en sa compagnie.
Ôkamiro ▬ Nous pouvons demander à Dwight Hodgkin puisque nous avons une alliance... par contre je connais quelqu’un d’autre qui pourrait nous aider... le chef de clan qui a réussi a faire que ce restaurant soit construit et n’apparaisse nulle part... dans aucun registre... il doit avoir le bras long et l’habitude du coin... mais nous sommes en alliance exclusive avec Dwight Hodgkin... mais si les deux parvenaient à un accord... nous pourrions peut-être nous allier également à lui ? Il s’agit de Junya Ryan, c’est un ami...
Etilya sur DK RPG
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Jeu 28 Mai 2020 - 14:47
Ôkamiro tenait à mettre des choses au clair concernant l'abandon présumé de ces jeunes filles. Les sourcils de la louve se levèrent en même temps alors qu'il soumettait sa propre expérience dans ce pays. Autant dire, elle était presque estomaquée par ce que ses oreilles entendaient. C'était une parfaite contradiction dans sa propre morale, bien qu'elle avait pertinemment conscience que tout le monde n'avait pas les mêmes principes et que sa vision n'était pas universelle. Selon elle, la cruauté était tout de même présente dans ces faits.
Il était vrai qu'elle avait vécu la quasi totalité de son existence isolée de la civilisation, en forêt profonde et hostile pour les hommes qui oseraient s'y aventurer. Son contact jusque là avait donc été très limité et cela expliquait par ailleurs cette difficulté à sociabiliser en débarquant à Nakanoto.
D'autant plus qu'elle avait hérité du teint halé de sa mère, ce qui n'était pas réellement pour arranger son contact avec autrui. Ainsi, elle comprit alors à ses dépends qu'en plus de son handicap relationnel, les japonais ne toléraient pas ou très peu, les étrangers.
-Hum, je vois. Ceci expliquerait donc pourquoi elles seraient livrées à elle-même dans un pays qui se proclame moderne et évolué, répondit-t'elle très railleuse.
Dans un sens, elle pouvait bien comprendre. Tout le monde était soumis à des préjugés, qu'on en ait conscience ou non. Elle la première, Anzu était passée par là, même si actuellement, ce point là s'était beaucoup amélioré. C'était en parti grâce à Riku, qui lui avait ouvert les yeux sur l'origine véritable de sa colère et rancune. Une haine tenace, qui finalement, ne découlait pas tant de l'influence de son père, mais plutôt de son impuissance face au meurtre de sa mère, sous ses yeux effarés. Il lui avait fallu trouver des coupables et ils lui avaient été logique de jeter la misère sur les vampires et les mortels. Toutefois, sa bête noire demeurera encore et toujours ce Shidara Metuselah. Cela, ce n'était clairement pas quelque chose qui disparaîtra tout de suite. Mais au final, sa vision s'était davantage ouverte et même si tout n'était pas non plus réglé, elle s'en portait mieux. Au point de penser que l'attitude des japonais envers les « gajin » était ridicule et irrationnelle.
-Je trouve ça très triste. Mais si tel est vraiment le cas concernant leur abandon, on ne crachera pas sur la facilité que ça nous apportera si nous devions les prendre en charge. Un problème en moins.
Mais combien de personnes comme ces filles étaient également dans leur cas ? Elle préférait ne même pas y réfléchir. Néanmoins, son idée semblait rendre perplexe son partenaire. Apparemment, cette femme ne faisait pas les choses sans avoir un bon motif de les faire. Mais là-dessus, Anzu ne se faisait pas vraiment de soucis.
-Ôkamiro... Sincèrement... Tu penses vraiment qu'elles accueilleront les nouvelles conditions de leur existence sans broncher ? Paisiblement ? Sereinement ? Même avec toute notre bienveillance, le choc sera là. Ça reste une situation traumatisante et des séquelles sont à prévoir. Alors si votre psychiatre a besoin d'un problème à résoudre pour que nous puissions obtenir une foutue ordonnance, pour justifier leur absence et les cloîtrer chez nous, alors elle en aura un, voir même plusieurs. D'ailleurs à bien y penser, son intervention ne sera pas de trop pour les aider à apprivoiser leur nouvelle vie.
Anzu ne voyait pas réellement d'autres solutions à vrai dire. A part jouer sur l'aspect psychologique désastreux de ces filles pour trouver une excuse... Qu'est ce qui s'offrait comme autre possibilité ? Pas grand chose.
-Enfin sauf si tu as une meilleure idée après.
Peut-être que lui trouverait autre chose, après tout, pourquoi pas. Elle était ouverte. Mais lorsque l'omega mentionna Dwight Hodgkin, la lycane fit une petite moue. Elle lui avait déjà demandé un service du bout des lèvres, ça ne ferait pas un peu beaucoup ? A moins que ce ne soit plus sa fierté et son égo qui parlent. Néanmoins, un autre candidat semblait propice à la demande. Celui qui avait aidé à la démarche de ce restaurant. Junya Ryan. Il est vrai que cet endroit ne figurait pas sur le cadastre grâce à lui, il devait donc bien posséder des contacts dans l'administration. C'était le bon plan. Enfin, Ôkamiro souleva tout de même le point que le récent allié exigeait l'exclusivité. Mais en quoi était-ce réellement un soucis ? Ce n'était qu'un petit service, rien de plus.
-Hum, tu crois vraiment que c'est nécessaire de les consulter à ce sujet ? S'il est ton ami, on peut faire passer cette requête comme celle émanant d'un proche, simplement. Après tout, il a aidé à l'élaboration de cet endroit. Tu penses qu'il est utile de rendre des comptes à notre cher level A ? C'est d'ailleurs étonnant que tu n'aies pas pensé à une alliance officielle plus tôt avec cet homme, plutôt que Dwight Hodgkin.
A bien y penser, effectivement, c'était plutôt étrange. Mais soit, elle n'était pas contre l'idée de trouver un autre allié de taille mais elle n'était pas certaine que Bradley le tolère. Il avait bien fait comprendre qu'il réclamait l'exclusivité ou rien. La jeune femme ne le connaissait pas mais quelque chose lui disait qu'il ne fallait pas le contrarier dans ses conditions et pouvait amplement comprendre cette exigence aussi.
-Le level A a été très clair sur cette notion d'intérêt à double sens uniquement. Il ne partage pas. Je ne veux pas prendre ce risque alors que nous venons de conclure. Le mieux serait de simplement demander ce service à ton ami et de s'arrêter là. On va attendre un peu avant de chercher à trouver d'autres alliés. Je ne veux pas perdre celui que nous avons récemment acquis. Il serait quelque peu embêtant et risqué d'enrayer notre pacte. Déjà parce que nous avons son appui financier, son domaine comme territoire étiré et aussi une source d'informations. Mais aussi, histoire d'éviter de faire des vagues inutiles en le contrariant. De plus, nous nous sommes engagés. Et il m'a tout l'air d'être une sacrée tête brûlée qui n'apprécie pas qu'on déroge à ses conditions.
Pas qu'elle le craignait, mais si elle pouvait ne pas se le mettre à dos après lui avoir fait un serment, c'était quand même mieux. Elle avait aussi une parole d'honneur et tenait à s'y conformer en bonne et due forme. En tout cas, pour le moment.
Il était vrai qu'elle avait vécu la quasi totalité de son existence isolée de la civilisation, en forêt profonde et hostile pour les hommes qui oseraient s'y aventurer. Son contact jusque là avait donc été très limité et cela expliquait par ailleurs cette difficulté à sociabiliser en débarquant à Nakanoto.
D'autant plus qu'elle avait hérité du teint halé de sa mère, ce qui n'était pas réellement pour arranger son contact avec autrui. Ainsi, elle comprit alors à ses dépends qu'en plus de son handicap relationnel, les japonais ne toléraient pas ou très peu, les étrangers.
-Hum, je vois. Ceci expliquerait donc pourquoi elles seraient livrées à elle-même dans un pays qui se proclame moderne et évolué, répondit-t'elle très railleuse.
Dans un sens, elle pouvait bien comprendre. Tout le monde était soumis à des préjugés, qu'on en ait conscience ou non. Elle la première, Anzu était passée par là, même si actuellement, ce point là s'était beaucoup amélioré. C'était en parti grâce à Riku, qui lui avait ouvert les yeux sur l'origine véritable de sa colère et rancune. Une haine tenace, qui finalement, ne découlait pas tant de l'influence de son père, mais plutôt de son impuissance face au meurtre de sa mère, sous ses yeux effarés. Il lui avait fallu trouver des coupables et ils lui avaient été logique de jeter la misère sur les vampires et les mortels. Toutefois, sa bête noire demeurera encore et toujours ce Shidara Metuselah. Cela, ce n'était clairement pas quelque chose qui disparaîtra tout de suite. Mais au final, sa vision s'était davantage ouverte et même si tout n'était pas non plus réglé, elle s'en portait mieux. Au point de penser que l'attitude des japonais envers les « gajin » était ridicule et irrationnelle.
-Je trouve ça très triste. Mais si tel est vraiment le cas concernant leur abandon, on ne crachera pas sur la facilité que ça nous apportera si nous devions les prendre en charge. Un problème en moins.
Mais combien de personnes comme ces filles étaient également dans leur cas ? Elle préférait ne même pas y réfléchir. Néanmoins, son idée semblait rendre perplexe son partenaire. Apparemment, cette femme ne faisait pas les choses sans avoir un bon motif de les faire. Mais là-dessus, Anzu ne se faisait pas vraiment de soucis.
-Ôkamiro... Sincèrement... Tu penses vraiment qu'elles accueilleront les nouvelles conditions de leur existence sans broncher ? Paisiblement ? Sereinement ? Même avec toute notre bienveillance, le choc sera là. Ça reste une situation traumatisante et des séquelles sont à prévoir. Alors si votre psychiatre a besoin d'un problème à résoudre pour que nous puissions obtenir une foutue ordonnance, pour justifier leur absence et les cloîtrer chez nous, alors elle en aura un, voir même plusieurs. D'ailleurs à bien y penser, son intervention ne sera pas de trop pour les aider à apprivoiser leur nouvelle vie.
Anzu ne voyait pas réellement d'autres solutions à vrai dire. A part jouer sur l'aspect psychologique désastreux de ces filles pour trouver une excuse... Qu'est ce qui s'offrait comme autre possibilité ? Pas grand chose.
-Enfin sauf si tu as une meilleure idée après.
Peut-être que lui trouverait autre chose, après tout, pourquoi pas. Elle était ouverte. Mais lorsque l'omega mentionna Dwight Hodgkin, la lycane fit une petite moue. Elle lui avait déjà demandé un service du bout des lèvres, ça ne ferait pas un peu beaucoup ? A moins que ce ne soit plus sa fierté et son égo qui parlent. Néanmoins, un autre candidat semblait propice à la demande. Celui qui avait aidé à la démarche de ce restaurant. Junya Ryan. Il est vrai que cet endroit ne figurait pas sur le cadastre grâce à lui, il devait donc bien posséder des contacts dans l'administration. C'était le bon plan. Enfin, Ôkamiro souleva tout de même le point que le récent allié exigeait l'exclusivité. Mais en quoi était-ce réellement un soucis ? Ce n'était qu'un petit service, rien de plus.
-Hum, tu crois vraiment que c'est nécessaire de les consulter à ce sujet ? S'il est ton ami, on peut faire passer cette requête comme celle émanant d'un proche, simplement. Après tout, il a aidé à l'élaboration de cet endroit. Tu penses qu'il est utile de rendre des comptes à notre cher level A ? C'est d'ailleurs étonnant que tu n'aies pas pensé à une alliance officielle plus tôt avec cet homme, plutôt que Dwight Hodgkin.
A bien y penser, effectivement, c'était plutôt étrange. Mais soit, elle n'était pas contre l'idée de trouver un autre allié de taille mais elle n'était pas certaine que Bradley le tolère. Il avait bien fait comprendre qu'il réclamait l'exclusivité ou rien. La jeune femme ne le connaissait pas mais quelque chose lui disait qu'il ne fallait pas le contrarier dans ses conditions et pouvait amplement comprendre cette exigence aussi.
-Le level A a été très clair sur cette notion d'intérêt à double sens uniquement. Il ne partage pas. Je ne veux pas prendre ce risque alors que nous venons de conclure. Le mieux serait de simplement demander ce service à ton ami et de s'arrêter là. On va attendre un peu avant de chercher à trouver d'autres alliés. Je ne veux pas perdre celui que nous avons récemment acquis. Il serait quelque peu embêtant et risqué d'enrayer notre pacte. Déjà parce que nous avons son appui financier, son domaine comme territoire étiré et aussi une source d'informations. Mais aussi, histoire d'éviter de faire des vagues inutiles en le contrariant. De plus, nous nous sommes engagés. Et il m'a tout l'air d'être une sacrée tête brûlée qui n'apprécie pas qu'on déroge à ses conditions.
Pas qu'elle le craignait, mais si elle pouvait ne pas se le mettre à dos après lui avoir fait un serment, c'était quand même mieux. Elle avait aussi une parole d'honneur et tenait à s'y conformer en bonne et due forme. En tout cas, pour le moment.
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Ven 29 Mai 2020 - 17:52
Le fait est que les japonais ne sont pas vraiment moins progressistes que n’importe qui d’autre dans le monde, mais il n’est pas faux non plus de dire qu’ils sont assez hostiles envers les étrangers. Ce n’était pas pour autant inobservable à travers le reste du monde non plus et nous avions de l’expérience en la matière pour tout dire.
Nous avions tout de même de la chance que ces filles agressées par des vampires fussent celles qui vivaient tout au bout d’un chemin de résidence forestières, assez reculée donc, tout en cumulant le fait qu’elles soient orphelines et que tout le monde s’en moque.
Elle n’y était pas du tout et pour le coup, nous étions bien placés pour savoir quel genre de traumatisme pouvait provoquer le changement de nature brutal.
Je n’aurais su vraiment dire si c’était une bonne chose que de vouloir lier les deux vampires ou si nous en avions vraiment besoin. Tout ce que je savais c’était que nous avions un accord d’exclusivité entre notre meute et son clan. Toutefois, elle n’avait pas tort non plus sur le fait que ce pouvait être un simple geste entre amis. L’accord ne disait pas que nous ne pouvions pas être amis avec d’autre vampires, juste que nous ne pouvions rien faire de trop important pour eux impliquant une sorte d’accord.
Ôkamiro ▬ C’est culturel on va dire dans ce cas... ainsi vont les choses... tu sais que nous avons voyagé à travers le monde... oui de toute façon les photos au-dessus du comptoir sont assez évocatrices... mais c’est partout pareil en fait tu sais... c’est le propre de l’humain...Si la ville s’était désintéressée de ces filles à plusieurs niveaux au point qu’elles devaient gérer leur vie seules malgré leur statut de lycéenne, c’était une aubaine pour nous. C’était vraiment triste à dire dans le fond, mais il ne fallait pas cracher dans la soupe comme disait notre grand-mère.
Nous avions tout de même de la chance que ces filles agressées par des vampires fussent celles qui vivaient tout au bout d’un chemin de résidence forestières, assez reculée donc, tout en cumulant le fait qu’elles soient orphelines et que tout le monde s’en moque.
Ôkamiro ▬ C’est clairement arrangeant en effet...Si elles arrivaient à survivre, alors nous aurions assez de marge de manœuvre pour les accueillir ici sans mal.
Ôkamiô ▬ Et si elles claquent on n'aura pas de mal à faire disparaître les corps !C’était incroyablement froid et sans âmes, mais ce n’était pas faux pour autant. Il avait raison. Nous sommes au plus profond des bois, dans une partie de la montagne où il n’y a pas de passage de randonneurs. Le seul chemine est finalement celui que nous faisons avec notre pick-up et que les clients commençaient doucement à reconnaître et à emprunter.
Elle n’y était pas du tout et pour le coup, nous étions bien placés pour savoir quel genre de traumatisme pouvait provoquer le changement de nature brutal.
Ôkamiro ▬ C’est pas ce que j’ai dit... je dis juste qu’on ne pourrait pas faire autrement que leur faire rencontrer Irina et qu’elle dresse un bilan complet...Irina était une femme dévouée à faire les choses correctement et à ne pas se laisser abusée d’aucune manière que ce soit. Si nous voulions le soutien de la médecine, nous n’aurions de toute façon pas le choix que de faire appel à elle, faute de lycan médecin.
Je n’aurais su vraiment dire si c’était une bonne chose que de vouloir lier les deux vampires ou si nous en avions vraiment besoin. Tout ce que je savais c’était que nous avions un accord d’exclusivité entre notre meute et son clan. Toutefois, elle n’avait pas tort non plus sur le fait que ce pouvait être un simple geste entre amis. L’accord ne disait pas que nous ne pouvions pas être amis avec d’autre vampires, juste que nous ne pouvions rien faire de trop important pour eux impliquant une sorte d’accord.
Ôkamiro ▬ Eh bien je ne sais pas trop... Dwight Hodgkin ne risque pas de prendre la mouche ? … de toute façon le bras droit de Junya... Raphael vient souvent ici donc ce sera facile de lui en parler en tout cas... il pourra faire ça pour nous... enfin... s’il va mieux...Il faut dire que le pauvre Raphael n’avait pas eu de chance depuis le mois d’avril. La mort d’Emeraude, puis le corps du lycan retrouvé récemment qui s’avérait être le responsable de cela d’après ce que m’avait rapporté Rosalie, de ce que Bradley lui avait dit. Mais il y avait aussi son amie ayant perdu son compagnon. Pas vraiment de chance...
Ôkamiro ▬ Je te fais confiance au sujet des pactes, c’est toi l’alpha après tout...
Ôkamiô ▬ Tu m’oublies un peu vite !
Ôkamiro ▬ Oui bon c’est quand même Anzu qui a géré l’entente... donc tu as sans doute raison sur le fait qu’on devrait attendre et au pire les laisser voir ça entre eux... Dis-je en regardant dans un reflet mon partenaire.
Etilya sur DK RPG
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Dim 31 Mai 2020 - 18:03
Un instant, Anzu se mit à regarder tous ces beaux souvenirs accrochés au mur de son ami. Il avait voyagé partout, grâce à son talent et son amour pour la cuisine. Il avait également rencontré du beau monde et avait eu le loisir de constater l'évolution des civilisations sur un temps imparti. Et pourtant, il finit par conclure que c'était partout la même chanson, bien que ce soit différents d'un endroit à l'autre. C'était le propre de l'humain. C'était le propre de toutes les espèces, rien n'était parfait.
Et ces petites avaient été les victimes de ces frasques, mais nous l'étions tous plus ou moins, toujours avec des reflets qui différaient. Personne n'était épargné. A cette pensée, la jeune femme leva de nouveaux ses pupilles bleues vers le cuisinier. Il était si cruel que leur sort les arrangeait finalement, sachant que si ces filles devaient y laisser la vie, cela ne perturberait pas la face du monde. Leur souffle respectif s'éteindrait, comme une bougie arrivant sur sa fin, sans laisser ne serait-ce qu'une trace ou un souvenir de leur passage sur Terre. Seuls Anzu et Ôkamiro seraient les témoins de leur départ précipité par les événements. Quelle tristesse misérable.
Un peu perdue dans ses réflexions, elle finit par reprendre néanmoins le fil de ses pensées. En effet, elle n'avait pas compris où il voulait en venir mais le principal était qu'ils demeuraient d'accord tous les deux sur le suivi de ces jeunes filles.
-Nous sommes d'accord alors. Elles auront le droit à un bilan.
Anzu allongea son buste et fit glisser ses coudes sur le comptoir pour poser sa tête dans ses bras. Elle avait sommeil et ne se rappelait même pas de la dernière nuit réparatrice à laquelle elle avait eu le droit ces derniers temps. Trop longtemps, sûrement.
-Dwight Hodgkin a été clair. L'exclusivité. Et autant te dire qu'il n'a pas l'air fin. Alors nous respecterons cet engagement. Je tiens à notre entente. Pas d'alliance en dehors de la nôtre et je reste sur mes positions. Je ne veux pas déroger à ma parole d'honneur.
La louve était ferme sur cette décision. Un pacte était un pacte et elle en avait signé les conditions. Elle ne souhaitait pas que cela tourne au vinaigre pour une histoire d'administration illégale. C'était alors qu'il mentionna un autre prénom inconnu à ses oreilles. Raphaël ? Il venait souvent ici de ce qu'elle comprenait mais n'avait aucune idée de qui était cet homme. Enfin, tout comme ce Junya finalement, elle ne l'avait pas rencontré non plus.
-Le mieux est de demander à ton ami s'il est possible qu'il nous rende ce service ou bien son bras droit. Je ne connais aucun des deux, il serait donc préférable que tu vois ça personnellement. Mais si ça les dérange, alors j'irais voir notre allié.
Finalement, il y avait moyen que tout rentre dans l'ordre, pourvu seulement que les enfants survivent.
-Si ça ne te dérange pas, je vais manger le dessert et aller me reposer avant d'affronter la ravissante réunion qui se profile.
Et ces petites avaient été les victimes de ces frasques, mais nous l'étions tous plus ou moins, toujours avec des reflets qui différaient. Personne n'était épargné. A cette pensée, la jeune femme leva de nouveaux ses pupilles bleues vers le cuisinier. Il était si cruel que leur sort les arrangeait finalement, sachant que si ces filles devaient y laisser la vie, cela ne perturberait pas la face du monde. Leur souffle respectif s'éteindrait, comme une bougie arrivant sur sa fin, sans laisser ne serait-ce qu'une trace ou un souvenir de leur passage sur Terre. Seuls Anzu et Ôkamiro seraient les témoins de leur départ précipité par les événements. Quelle tristesse misérable.
Un peu perdue dans ses réflexions, elle finit par reprendre néanmoins le fil de ses pensées. En effet, elle n'avait pas compris où il voulait en venir mais le principal était qu'ils demeuraient d'accord tous les deux sur le suivi de ces jeunes filles.
-Nous sommes d'accord alors. Elles auront le droit à un bilan.
Anzu allongea son buste et fit glisser ses coudes sur le comptoir pour poser sa tête dans ses bras. Elle avait sommeil et ne se rappelait même pas de la dernière nuit réparatrice à laquelle elle avait eu le droit ces derniers temps. Trop longtemps, sûrement.
-Dwight Hodgkin a été clair. L'exclusivité. Et autant te dire qu'il n'a pas l'air fin. Alors nous respecterons cet engagement. Je tiens à notre entente. Pas d'alliance en dehors de la nôtre et je reste sur mes positions. Je ne veux pas déroger à ma parole d'honneur.
La louve était ferme sur cette décision. Un pacte était un pacte et elle en avait signé les conditions. Elle ne souhaitait pas que cela tourne au vinaigre pour une histoire d'administration illégale. C'était alors qu'il mentionna un autre prénom inconnu à ses oreilles. Raphaël ? Il venait souvent ici de ce qu'elle comprenait mais n'avait aucune idée de qui était cet homme. Enfin, tout comme ce Junya finalement, elle ne l'avait pas rencontré non plus.
-Le mieux est de demander à ton ami s'il est possible qu'il nous rende ce service ou bien son bras droit. Je ne connais aucun des deux, il serait donc préférable que tu vois ça personnellement. Mais si ça les dérange, alors j'irais voir notre allié.
Finalement, il y avait moyen que tout rentre dans l'ordre, pourvu seulement que les enfants survivent.
-Si ça ne te dérange pas, je vais manger le dessert et aller me reposer avant d'affronter la ravissante réunion qui se profile.
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