Une grande tribulation est lancée [EVENT] (03/07/2018)
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Sacha Drexler#105030#105030#105030#105030#105030#105030
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Dim 1 Nov 2020 - 20:10
Une grande tribulation est lancée
Event
Comme me l’a demandé le charmant, mais néanmoins intimidant lieutenant Essaadi, je réalise des moulages de toutes les empreintes de pas autour du véhicule. Bien que nombres d’entre elles possèdent la même pointure, je ne peux pas exclure pour le moment le fait d’avoir plusieurs individus différents pour une seule pointure. Les caractéristiques d’enfoncement de l’empreinte, dont je m’occuperai plus largement au labo m’aideront à clarifier ce point.
Donc Manenheim travaillait sur un remède pour les boules de poils. Intéressant comme information. J’en déduis que c’est justement son, ou ses prototypes, de recherche qui se trouvait dans le coffre. D’où la panique du chef des Chevaliers en constatant l’absence de la valise ou mallette de ce cher docteur. Ceux qui ont attaqué la voiture étaient donc très bien informés. Mieux que les Chevaliers et que l’Ordre, à moins que ça ne soit un détournement d’information en notre sein. Je n’aime pas cette hypothèse, mais je ne peux malheureusement pas encore l’écarter.
Me fournir un échantillon de l’ADN du vampire … je sais que l’on doit avoir un échantillon quelque part au labo. Après je ne suis pas censé l’avoir, après tout je n’ai pas officiellement l’étiquette Ordre Renfield sur le front, je ne vais donc pas me battre si on m’en fourni un sans effort.
Je tourne la tête pendant que mon moulage durcis légèrement, et mes yeux se pose naturellement sur la lame sacrée perdue. Quand je pense que Purge est là … à quelques centimètres de moi et que je ne peux pas la prendre et la ramener en sécurité. Bande d’écervelé ! Comment je vais bien pouvoir faire pour qu’on la récupère sans que je ne sois mise en cause ? Est-ce qu’il n’y aurait pas un crétin des îles de l’Ordre infiltré parmi les flics pouvant me servir de bouc émissaire ? Ça serait bien ! Il faudra que je vérifie dans le listing des membres du QG de Nakanoto.
Je hais plus que tout me sentir aussi impuissante !
Tout en m’afférant à la suite de mes modelages d’empreinte, je tends l’oreille pour écouter ce qu’il peut se dire et le témoignage du témoin. Malgré tout je suis un peu trop loin pour tout bien entendre. Avec un coup d’œil, je mémorise l’allure du jeune homme et puisque j’ai entendu son nom complet, il me sera aisé d’en apprendre plus après. Du peu que j’arrive à entendre, il vient dans le secteur tous les jours pour s’entrainer. Néanmoins je garde dans un coin de ma tête l’autre information que j’ai capté : il y avait une lumière peu avant son arrivé sur les lieux. Ce qui implique que soit les hunters sont encore dans le secteur, mais trop loin pour ne pas être vu, soit ils avaient un moyen de locomotion. Donc encore plus de complices potentiels.
Je manque de m’étrangler en entendant la demande de ce blondinet. Avoir la garde de Purge ?! Mais comment on va faire pour la récupérer si le lieutenant accepte ? Non pas s’il accepte, quand il va accepter est plus juste. Je dois malheureusement admettre que les arguments avancés sont vraiment bons et pertinents. Si je n’avais pas besoin de récupérer cette arme, je me rangerai à son avis. Mais comment par Saint Michel, on va faire pour récupérer Purge avec tout ça ? On a théoriquement Vilhelm Jarlsonfel infiltré chez les Chevaliers mais … mais je ne sais pas. Quelque chose m’intrigue … m’inquiète en fait.
On sait maintenant que notre arme est efficace, le lycan mort en atteste. Pourtant, notre hunter et l’arme ne sont pas de retour, pire il fait le mort. Ce qui n’est pas bon signe du tout, sachant qu’il n’y a aucune preuve de son décès. Peut-on, dans ces circonstances, lui faire confiance pour récupérer Purge pour nous et la ramener à bon port ? J’ai bien peur que non. Il va falloir trouver une solution viable sans que je ne puisse y être affilié de près ou de loin. Sinon ma couverture est foutue.
Un crissement de pneu me fait détourner la tête de ma tâche. Je découvre donc une jeune femme, habillé comme dans un autre temps tout en étant très classe. Machinalement, je récupère mon moulage, l’étiquette et l’emballe dans un sachet à indice. Qu’est-ce qu’elle peut faire ici ? Je me redresse et vérifie que j’ai fait le tour des empreintes. Tout en me postant devant Purge, j’écoute avec le plus grand soin ce que cette nouvelle venue dit. Ainsi j’apprends qu’elle se nomme Grace Lautner, il va falloir faire des recherches sur elle. Parce que son titre me semble un peu trop ronflant pour ne rien cacher. Puisqu’elle demande un compte-rendu, je ne vais pas m’en mêler. Bien que j’ai demandé une dépanneuse pour remorquer la voiture jusqu’au garage de la police scientifique, je ne veux pas prendre le risque que Purge soit définitivement perdue. Parallèlement je n’ai pas de contenant pour la transporter sans risque. Et bien on va faire du bricolage. Je retourne donc à ma voiture rapidement, et récupère de la ficelle et des couvertures neuves encore sous blister que je ramène sur le capot.
Je refais quelques clichés de l’angle de l’arme dans le pare-brise, par rapport au volant ainsi qu’au siège. Ca m’aidera à représenter la scène en 3D plus tard, même si avec ma mémoire ça ne devrait pourtant pas me poser de problème. Ensuite j’ai besoin d’un homme fort, sachant manier les armes blanches … Je tourne la tête vers Le chef des Chevaliers, pas le choix y’a que lui à disposition. Mais l’idée qu’il manipule Purge me répugne. Je m’avance donc vers lui.
« Excusez-moi de vous déranger Madame, mais Monsieur Hermansson, puis-je vous demander votre assistance s’il vous plait ? Pour ne pas prendre le risque de perdre l’arme blanche dans le transport, je voudrais que vous l’enleviez si vous voulez bien. Puisque vous avez une arme à votre côté, je suppose que vous savez manier un peu les armes de ce type. Du moins assez pour ne pas vous blesser et risquer de contaminer les indices.
Accepteriez-vous de m’aider à préserver cet indice capital ? »
Heureusement qu’Enzio et Holga ne m’entendent pas, sinon je crois que je leur aurai fait faire une crise cardiaque. Déjà rien que moi, me l’entendre dire, j’ai l’impression de saigner des oreilles. Faut juste que je me dise que c’est que pour la bonne cause, ne pas perdre Purge. Enfin … ne pas la perdre c’est vite dit. Une fois au QG de ces adorateurs des sangsues … j’ignore si on pourra la récupérer.
Donc Manenheim travaillait sur un remède pour les boules de poils. Intéressant comme information. J’en déduis que c’est justement son, ou ses prototypes, de recherche qui se trouvait dans le coffre. D’où la panique du chef des Chevaliers en constatant l’absence de la valise ou mallette de ce cher docteur. Ceux qui ont attaqué la voiture étaient donc très bien informés. Mieux que les Chevaliers et que l’Ordre, à moins que ça ne soit un détournement d’information en notre sein. Je n’aime pas cette hypothèse, mais je ne peux malheureusement pas encore l’écarter.
Me fournir un échantillon de l’ADN du vampire … je sais que l’on doit avoir un échantillon quelque part au labo. Après je ne suis pas censé l’avoir, après tout je n’ai pas officiellement l’étiquette Ordre Renfield sur le front, je ne vais donc pas me battre si on m’en fourni un sans effort.
Je tourne la tête pendant que mon moulage durcis légèrement, et mes yeux se pose naturellement sur la lame sacrée perdue. Quand je pense que Purge est là … à quelques centimètres de moi et que je ne peux pas la prendre et la ramener en sécurité. Bande d’écervelé ! Comment je vais bien pouvoir faire pour qu’on la récupère sans que je ne sois mise en cause ? Est-ce qu’il n’y aurait pas un crétin des îles de l’Ordre infiltré parmi les flics pouvant me servir de bouc émissaire ? Ça serait bien ! Il faudra que je vérifie dans le listing des membres du QG de Nakanoto.
Je hais plus que tout me sentir aussi impuissante !
Tout en m’afférant à la suite de mes modelages d’empreinte, je tends l’oreille pour écouter ce qu’il peut se dire et le témoignage du témoin. Malgré tout je suis un peu trop loin pour tout bien entendre. Avec un coup d’œil, je mémorise l’allure du jeune homme et puisque j’ai entendu son nom complet, il me sera aisé d’en apprendre plus après. Du peu que j’arrive à entendre, il vient dans le secteur tous les jours pour s’entrainer. Néanmoins je garde dans un coin de ma tête l’autre information que j’ai capté : il y avait une lumière peu avant son arrivé sur les lieux. Ce qui implique que soit les hunters sont encore dans le secteur, mais trop loin pour ne pas être vu, soit ils avaient un moyen de locomotion. Donc encore plus de complices potentiels.
Je manque de m’étrangler en entendant la demande de ce blondinet. Avoir la garde de Purge ?! Mais comment on va faire pour la récupérer si le lieutenant accepte ? Non pas s’il accepte, quand il va accepter est plus juste. Je dois malheureusement admettre que les arguments avancés sont vraiment bons et pertinents. Si je n’avais pas besoin de récupérer cette arme, je me rangerai à son avis. Mais comment par Saint Michel, on va faire pour récupérer Purge avec tout ça ? On a théoriquement Vilhelm Jarlsonfel infiltré chez les Chevaliers mais … mais je ne sais pas. Quelque chose m’intrigue … m’inquiète en fait.
On sait maintenant que notre arme est efficace, le lycan mort en atteste. Pourtant, notre hunter et l’arme ne sont pas de retour, pire il fait le mort. Ce qui n’est pas bon signe du tout, sachant qu’il n’y a aucune preuve de son décès. Peut-on, dans ces circonstances, lui faire confiance pour récupérer Purge pour nous et la ramener à bon port ? J’ai bien peur que non. Il va falloir trouver une solution viable sans que je ne puisse y être affilié de près ou de loin. Sinon ma couverture est foutue.
Un crissement de pneu me fait détourner la tête de ma tâche. Je découvre donc une jeune femme, habillé comme dans un autre temps tout en étant très classe. Machinalement, je récupère mon moulage, l’étiquette et l’emballe dans un sachet à indice. Qu’est-ce qu’elle peut faire ici ? Je me redresse et vérifie que j’ai fait le tour des empreintes. Tout en me postant devant Purge, j’écoute avec le plus grand soin ce que cette nouvelle venue dit. Ainsi j’apprends qu’elle se nomme Grace Lautner, il va falloir faire des recherches sur elle. Parce que son titre me semble un peu trop ronflant pour ne rien cacher. Puisqu’elle demande un compte-rendu, je ne vais pas m’en mêler. Bien que j’ai demandé une dépanneuse pour remorquer la voiture jusqu’au garage de la police scientifique, je ne veux pas prendre le risque que Purge soit définitivement perdue. Parallèlement je n’ai pas de contenant pour la transporter sans risque. Et bien on va faire du bricolage. Je retourne donc à ma voiture rapidement, et récupère de la ficelle et des couvertures neuves encore sous blister que je ramène sur le capot.
Je refais quelques clichés de l’angle de l’arme dans le pare-brise, par rapport au volant ainsi qu’au siège. Ca m’aidera à représenter la scène en 3D plus tard, même si avec ma mémoire ça ne devrait pourtant pas me poser de problème. Ensuite j’ai besoin d’un homme fort, sachant manier les armes blanches … Je tourne la tête vers Le chef des Chevaliers, pas le choix y’a que lui à disposition. Mais l’idée qu’il manipule Purge me répugne. Je m’avance donc vers lui.
« Excusez-moi de vous déranger Madame, mais Monsieur Hermansson, puis-je vous demander votre assistance s’il vous plait ? Pour ne pas prendre le risque de perdre l’arme blanche dans le transport, je voudrais que vous l’enleviez si vous voulez bien. Puisque vous avez une arme à votre côté, je suppose que vous savez manier un peu les armes de ce type. Du moins assez pour ne pas vous blesser et risquer de contaminer les indices.
Accepteriez-vous de m’aider à préserver cet indice capital ? »
Heureusement qu’Enzio et Holga ne m’entendent pas, sinon je crois que je leur aurai fait faire une crise cardiaque. Déjà rien que moi, me l’entendre dire, j’ai l’impression de saigner des oreilles. Faut juste que je me dise que c’est que pour la bonne cause, ne pas perdre Purge. Enfin … ne pas la perdre c’est vite dit. Une fois au QG de ces adorateurs des sangsues … j’ignore si on pourra la récupérer.
"Gros efforts"
Etilya sur DK RPG
Nassim Essaadi#105055#105055#105055#105055#105055#105055#105055
Changelin chauve-souris - Conseiller
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Emploi/loisirs : Lieutenant de police
Yens : 30
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Mar 10 Nov 2020 - 16:05
Une grande tribulation est lancée
EVENT
Le comportement du témoin fut suffisant pour ternir commencer à ternir le peu de bonne humeur que le lieutenant disposait encore. Sa journée avait déjà été assez longue ainsi. Ce n’était pas la peine d’en rajouter une couche. Toutefois, le jeune homme montra un rien de bonne volonté en donnant plus de détails. Détails qui frappèrent Nassim de plein fouet. Aaren, qui était venu écouter aussi ce qu’avait à raconter l’étudiant, formula tout haut ce que notre colosse pensait. Il hocha de la tête, pour acquiescer avant de répondre au jeune homme qui s’impatientait.
Nassim donna ses ordres et deux hommes vinrent chercher le jeune homme. A nouveau seul avec le Chef des Chevaliers, il se tourna vers lui, l’air grave. Ce dernier lui avait demandé d’avoir la garde de l’arme du crime.
Le crissement de pneus interrompit Nassim qui détourna le regard au loin. Une voiture s’était arrêtée au seuil du périmètre de sécurité. Un de ses hommes s’approcha et le lieutenant attendit donc les informations qui en découleraient. Informations qui ne vinrent pas. Pire encore, il vit la voiture avancer, comme si de rien était. Nassim serra les poings. N’avait-il pas donné des ordres ?
La voiture alla se garer juste derrière la sienne. Une jeune femme en descendit et elle se dirigea vers eux, pour parler à Aaren, comme s’il n’existait pas. Le policier qui l’avait laissé passer n’avait pas pensé à lui dire qui était la personne chargée de l’enquête ? Cette fois-ci, ses muscles se contractèrent. Et ce fut pire encore quand il entendit ce qu’elle avait à dire. Consultante des forces armées japonaise ? Agent de liaison du maire ? Ainsi, depuis tout ce temps, il n’avait pas bougé le petit doigt et voilà qu’il se mettait à agir, envoyant une demoiselle qui arrivait ainsi la bouche en cœur ?
Nassim inspira un bon coup. Il avait personnellement envie d’aller le trouver, le maire. Et cela allait très certainement finir mal. Il tenta tant bien que mal de garder en tête qu’il n’avait pas de griefs contre cette demoiselle mais c’était, en cet instant, délicat. Bien, il n’avait qu’à la laisser entre les mains d’Aaren, le temps qu’il se calme. Ce fut hélas le moment où la jeune scientifique vient requérir l’aide du Chevalier pour extraire l’arme du véhicule. Soit. C’était le karma qui lui rendait son action du matin. Sauf que là, il le payait bien.
Le ton de Nassim était brut, sec. Son regard n’avait rien d’amical.
Nassim ▬ « Et bien, J’ai l’impression que vous avez échappé de peu à une possible mort. Vous pouvez disposer. Je vais demander à deux de mes hommes de bien vouloir vous raccompagner. Oh… Vous viendrez demain pour signer une déposition. Ne vous inquiétez pas. Vous aurez droit à une jolie attestation indiquant que vous êtes venue en tant que témoin d’une scène de crime. Et si votre entraineur vous dit quelque chose, il pourra toujours venir discuter avec moi. »
Nassim donna ses ordres et deux hommes vinrent chercher le jeune homme. A nouveau seul avec le Chef des Chevaliers, il se tourna vers lui, l’air grave. Ce dernier lui avait demandé d’avoir la garde de l’arme du crime.
Nassim ▬ « A vrai dire, je n’osais pas vous le demander encore. Vous êtes plus à même de la manier et d’en tirer des conclusions. Je suppose que sous disposez aussi d’experts. Faites-moi juste le plaisir de me transmettre au plus vite le rapport. Je n’ai pas particulièrement envie que cette affaire traine en longueur. La situation est déjà bien trop critique ai… »
Le crissement de pneus interrompit Nassim qui détourna le regard au loin. Une voiture s’était arrêtée au seuil du périmètre de sécurité. Un de ses hommes s’approcha et le lieutenant attendit donc les informations qui en découleraient. Informations qui ne vinrent pas. Pire encore, il vit la voiture avancer, comme si de rien était. Nassim serra les poings. N’avait-il pas donné des ordres ?
La voiture alla se garer juste derrière la sienne. Une jeune femme en descendit et elle se dirigea vers eux, pour parler à Aaren, comme s’il n’existait pas. Le policier qui l’avait laissé passer n’avait pas pensé à lui dire qui était la personne chargée de l’enquête ? Cette fois-ci, ses muscles se contractèrent. Et ce fut pire encore quand il entendit ce qu’elle avait à dire. Consultante des forces armées japonaise ? Agent de liaison du maire ? Ainsi, depuis tout ce temps, il n’avait pas bougé le petit doigt et voilà qu’il se mettait à agir, envoyant une demoiselle qui arrivait ainsi la bouche en cœur ?
Nassim inspira un bon coup. Il avait personnellement envie d’aller le trouver, le maire. Et cela allait très certainement finir mal. Il tenta tant bien que mal de garder en tête qu’il n’avait pas de griefs contre cette demoiselle mais c’était, en cet instant, délicat. Bien, il n’avait qu’à la laisser entre les mains d’Aaren, le temps qu’il se calme. Ce fut hélas le moment où la jeune scientifique vient requérir l’aide du Chevalier pour extraire l’arme du véhicule. Soit. C’était le karma qui lui rendait son action du matin. Sauf que là, il le payait bien.
Nassim ▬ « Je suis la personne en question. »
Le ton de Nassim était brut, sec. Son regard n’avait rien d’amical.
Nassim ▬ « L’agent qui vous a laissé rentrer ne vous a pas donné les détails ? J’aurais pensé. »
"Humeur massacrante"
Etilya sur DK RPG
Aaren S. Hermansson#105096#105096#105096#105096#105096#105096
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Dim 22 Nov 2020 - 10:28
Tandis que le joggeur répondait aux questions de Nassima, un agent héla le lieutenant pour lui révéler la présence d'un troisième tas de cendre, au pied d'un arbre. Les griffures verticales qui zébraient le tronc suggérait qu'un vampire avait expiré son dernier souffle ici, s'accrochant à l'arbre au moment de son agonie. Bien que Hunter, Aaren déplorait la mort de ces gens. Jusqu'à preuve du contraire, ils n'étaient coupables d'aucun crime. Par ailleurs, la disparition du chef de clan, si son identité se confirmait, était un drame, qui risquait d'être perçu comme une déclaration de guerre.
Le lieutenant Essaadi commenta le récit du joggeur avec un certain cynisme, arrachant le norvégien à ses pensées. Aaren sentait l'irritation du policier qui montait, lentement mais sûrement. La journée s'éternisait pour beaucoup de monde, alors que la patience, elle, s'amenuisait. Il accepta néanmoins de lui confier la garde de l'épée. Le maghrébin y avait même pensé avant qu'il formulât sa demande. Il exigeait simplement un rapport en retour. Ce à quoi il ne voyait aucun inconvénient. Il opina pour lui confirmer son accord.
Tandis que Nassim parlait, une étrange marque au sol à un mètre de là éveilla son intérêt. Trois points équidistants, qui lui rappelaient la base d'un trépied. Il fronça les sourcils. Voilà qui demandait plus amples investigations. Mais le vrombissement d'un moteur l'arracha à sa contemplation. Il leva les yeux vers l'objet de cette interruption. Une voiture s'était approchée pour s'arrêter aux limites de la scène de crime, stoppée par les agents qui assuraient la sécurité des lieux. Certainement un véhicule de passage, qui allait devoir faire un détour pour arriver à destination. Il se reconcentra sur la conversation.
"Vous aurez un accès total à nos conclusions. Vous êtes même le bienvenu dans nos locaux si votre présence s'avère nécessaire."
Il désigna ensuite la marque repérée tantôt.
"J'ai remarqué cette trace sur le sol, évoquant la présence d'un trépied. Pourriez-vous étendre la zone de sécurité jusque là ? Je ne sais pas si c'est important, cependant, la présence d'un tel appareil me paraît suspecte compte tenu de..."
Une voix féminine l'interrompit, requérant son attention. Son regard céleste se posa sur la nouvelle venue. Une jeune femme fort apprêtée, à la chevelure flamboyante, dont l'accent trahissait ses origines européennes. Elle ne s'adressait qu'à lui pour demander un rapport complet de la situation, ce qui ne manqua pas d'irriter le lieutenant Essaadi. Et son discours le laissa dubitatif. Une consultante étrangère ? Connaissant l'appréhension, si ce n'était le mépris, des japonais pour les non-natifs, cela le surprenait. Et le Maire aurait omis de le prévenir de cette visite providentielle ? Il échangea un regard avec Nassim. La police aussi, à en juger par son expression contrariée.
"Bonjour, Miss Lautner. Je vous laisse voir ça avec le lieutenant Essaadi."
Nassim répondit aussitôt d'un ton sec pour se désigner comme la personne chargée de l'enquête. Le norvégien retint une grimace. Il allait devoir temporiser l'animosité apparente du policier pour éviter tout conflit. Mais avant qu'il n'intervînt, la jeune scientifique les interrompit pour demander l'assistance du scandinave. Elle avait besoin de lui pour extirper l'arme fichée dans le siège conducteur.
"Bien sûr, miss."
Aaren se rapprocha de la voiture, veillant à ne pas marcher sur les indices, bien qu'ils fussent déjà prélevés ou photographiés. Il tendit la main gauche pour saisir l'arme par la garde. Il jaugea quelques secondes la force nécessaire pour la retirer de son socle singulier, en faisant pivoter son poignet. Puis il tira, juste assez pour l'extirper sans effort, aidé par sa force qui sortait de l'ordinaire. Bien que cette arme fut impliquée dans un triple meurtre, il vouait toujours un grand respect pour ces lames légendaires, et cela se voyait. Il plaça le plat de la lame devant ses yeux pour l'observer de plus près. Puis il rejoignit le petit groupe.
"Tenez. Je vous invite à faire vos prélèvements sur place. Le lieutenant Essaadi m'a chargé de la conserver dans nos locaux, elle repartira donc avec moi."
Le norvégien tendit l'épée à la scientifique, avant de se recentrer sur la conversation. L'ambiance électrique était palpable. Il n'avait pas suivi tout l'échange depuis la sollicitation de Miss Drexler, mais il se doutait qu'il n'était pas très chaleureux. Il réorienta le sujet sur les faits.
"Pour en revenir à votre question, nous avons pour l'instant trois victimes, des vampires. L'identité de l'une d'elle doit être confirmée : Kjell Manenheim, médecin et chef du clan norvégien. Une arme de hunter a tué au moins le conducteur. Il y a du sang humain et quatre pointures différentes. Une inscription à caractère religieux sur la lame, une autre sur le pare-brise, laissent penser à un acte de foi fanatique. Le coffre a été fouillé, et son contenu, que je suspecte être le vaccin sur lequel le médecin travaillait, a été emporté. L'unique témoin, celui qui a découvert la scène, a aperçu une vive lumière, ce qui l'a attiré ici. Cela suppose que les responsables sont partis peu de temps avant son arrivée. Cette marque au sol suggère la présence d'un trépied, peut-être celui d'un luminaire."
Il s'arrêta là, laissant quelques secondes de silence à son interlocutrice pour enregistrer cet important flux d'informations.
"Avez-vous des questions jusque-là ?"
Invité
Invité
Jeu 3 Déc 2020 - 21:22
Le nom du lieutenant Essaadi ne m'était pas inconnu mais étonnamment, quelque chose de primordial semblait m'échapper. N'était-il pas sensé être un changelin ? Si je n'avais pas nécessairement besoin de scruter ses énergies pour comprendre que ma présence l'agaçait, je ne détectais rien d'ordinaire. Il me semblait si... Humain ? Etait-ce réellement lui ? Cela ne pouvait qu'être cet homme étant donné les informations que j'avais pu consulter auprès du Secret concernant les représentants de nos cousins éloignés. Mais alors cela voulait dire que... J'étais donc incapable de différencier l'empreinte énergétique entre un changelin et un simple mortel ? Leur magie était-elle tellement incrustée à faible dose dans leur molécule qu'il m'était donc impossible de la détecter ? C'était aussi fabuleux que frustrant. Il me faudrait absolument approfondir le sujet mais ce n'était pas là l'ordre du jour.
Le chef des chevaliers des ombres s'effaça par la suite pour reprendre le dialogue avec une jeune femme que je devinais être une scientifique. Je me trouvais ainsi face à ce géant qui me jaugeait de sa hauteur, apparemment mécontent de ma venue. Je ne pouvais que comprendre son sentiment. Il était bien désagréable de se voir éclipser de cette manière, sachant que les forces militaires tendaient également à prendre totalement le contrôle de la situation. Je le graciais donc d'une révérence légère et humble en gage de mon respect avant de me redresser, les mains jointes. Je dressais ensuite mon regard de miel imperturbable dans sa direction. Il ne servait à rien de se montrer hostile en ces circonstances. Nous étions tous dans une posture délicate, bien plus qu'il ne pouvait le penser puisque ironiquement, nous faisions partie du même monde. Toutefois, contrairement à moi il l'ignorait mais nous étions bien trop entourés pour que je puisse m'étendre sur nos relations actuelles entre sorciers et changelins. Même si en soi, rien n'était encore bien déterminé.
Si j'y mettais le ton, je parviendrais peut-être toutefois à me faire comprendre habilement en évitant d'attirer trop l'attention.
-Veuillez m'excuser, lieutenant Essaadi. J'ai bien-sûr eu vent de vos compétences et de vos actions concernant la sécurité de nos citoyens. Votre détermination et votre dévouement vous honorent. Toutefois, permettez-moi d'éclairer la raison de ma présence ici. Nous sommes face à une situation sans précédent et l'armée y répond sur ordre d'une autorité qui nous dépasse. Je ne suis que l'antenne entre cette ville, le maire et surtout mes supérieurs. J'ai bien conscience que les circonstances sont difficiles et déplaisantes. Le maire s'entête à proférer qu'il maîtrise la situation mais nous constatons bien tous que cela n'est pas le cas. Lui-même perd la main sur les décisions. La noirceur s'étire sur nous doucement et sachez-le, l'armée japonaise ne compte pas s'arrêter à cette quarantaine et ne s'embarrassera d'aucune autorisation pour intervenir en y mettant des moyens fracassants. Autant vous dire que personne ne souhaite en arriver là.
Mes prunelles se teintèrent d'une lueur inquiète parce que si je devais mentir sur mon identité, ma langue ne formulait actuellement que la vérité.
-Je vous demande donc assistance lieutenant Essaadi, pour que notre collaboration se passe dans les meilleures conditions possibles et que nous puissions avancer rapidement. Il en va de la sécurité de nos semblables. Il s'agit de notre but le plus primordial et je sais que vous pouvez pleinement le comprendre.
Je ne saurais dire si le message était passé, que déjà Hermansson revint vers moi pour me dresser l'état des lieux de la situation. Le bilan était catastrophique. Fujibayashi-sama ne s'attendait certainement pas à un tel désastre. Le hunter me confirma au passage l'évocation de cette lumière que je savais de nature magique, contrairement à eux. Évidemment, au premier constat, il était évident que la piste des Renfield pouvait être engagé. Cette scène de crime faisait d'eux les candidats idéaux. Toutefois... Que venait faire l'usage non autorisé d'un sortilège dans cette histoire ? N'était-ce qu'une sorte de complot pour nous diriger vers une mauvaise piste ? Cela m'en avait tout l'air, mais dans quel projet ?
-Quel désastre... mais que viendrait faire un luminaire dans cette affaire ?
Je murmurais surtout pour moi-même, bien que j'y réfléchissais à voix haute. S'agirait-il d'un artefact magique ? Il me fallait impérativement m'approcher de la scène pour en saisir toutes les nuances encore fraîches avant qu'elles ne s'évaporent.
-Le champ d'action ne se limite sûrement pas à ce simple périmètre... Je reviendrai vers vous si interrogations il y a. En attendant, je vous remercie pour ces informations précieuses.
Je me tournais donc cette fois-ci vers le lieutenant.
-Pouvez-vous m'accompagner sur le lieu de l'événement lieutenant Essaadi ? Je vais avoir besoin de votre expertise.
Une attitude sûrement bien directive pour une simple agent de liaison mais je devais absolument vérifier tout ce qui pouvait être à ma portée. En soi, ses services ne m'étaient pas indispensables, il me fallait surtout son autorisation. Néanmoins, il n'était pas vain de le faire participer afin qu'il puisse se sentir utile et que son expression sévère s'adoucisse quelque peu. C'était important pour nos rapports à l'avenir. De ce fait, je pourrais faire appel à mes talents habituels en plus de pouvoir m'entretenir plus confortablement avec le représentant.
Le chef des chevaliers des ombres s'effaça par la suite pour reprendre le dialogue avec une jeune femme que je devinais être une scientifique. Je me trouvais ainsi face à ce géant qui me jaugeait de sa hauteur, apparemment mécontent de ma venue. Je ne pouvais que comprendre son sentiment. Il était bien désagréable de se voir éclipser de cette manière, sachant que les forces militaires tendaient également à prendre totalement le contrôle de la situation. Je le graciais donc d'une révérence légère et humble en gage de mon respect avant de me redresser, les mains jointes. Je dressais ensuite mon regard de miel imperturbable dans sa direction. Il ne servait à rien de se montrer hostile en ces circonstances. Nous étions tous dans une posture délicate, bien plus qu'il ne pouvait le penser puisque ironiquement, nous faisions partie du même monde. Toutefois, contrairement à moi il l'ignorait mais nous étions bien trop entourés pour que je puisse m'étendre sur nos relations actuelles entre sorciers et changelins. Même si en soi, rien n'était encore bien déterminé.
Si j'y mettais le ton, je parviendrais peut-être toutefois à me faire comprendre habilement en évitant d'attirer trop l'attention.
-Veuillez m'excuser, lieutenant Essaadi. J'ai bien-sûr eu vent de vos compétences et de vos actions concernant la sécurité de nos citoyens. Votre détermination et votre dévouement vous honorent. Toutefois, permettez-moi d'éclairer la raison de ma présence ici. Nous sommes face à une situation sans précédent et l'armée y répond sur ordre d'une autorité qui nous dépasse. Je ne suis que l'antenne entre cette ville, le maire et surtout mes supérieurs. J'ai bien conscience que les circonstances sont difficiles et déplaisantes. Le maire s'entête à proférer qu'il maîtrise la situation mais nous constatons bien tous que cela n'est pas le cas. Lui-même perd la main sur les décisions. La noirceur s'étire sur nous doucement et sachez-le, l'armée japonaise ne compte pas s'arrêter à cette quarantaine et ne s'embarrassera d'aucune autorisation pour intervenir en y mettant des moyens fracassants. Autant vous dire que personne ne souhaite en arriver là.
Mes prunelles se teintèrent d'une lueur inquiète parce que si je devais mentir sur mon identité, ma langue ne formulait actuellement que la vérité.
-Je vous demande donc assistance lieutenant Essaadi, pour que notre collaboration se passe dans les meilleures conditions possibles et que nous puissions avancer rapidement. Il en va de la sécurité de nos semblables. Il s'agit de notre but le plus primordial et je sais que vous pouvez pleinement le comprendre.
Je ne saurais dire si le message était passé, que déjà Hermansson revint vers moi pour me dresser l'état des lieux de la situation. Le bilan était catastrophique. Fujibayashi-sama ne s'attendait certainement pas à un tel désastre. Le hunter me confirma au passage l'évocation de cette lumière que je savais de nature magique, contrairement à eux. Évidemment, au premier constat, il était évident que la piste des Renfield pouvait être engagé. Cette scène de crime faisait d'eux les candidats idéaux. Toutefois... Que venait faire l'usage non autorisé d'un sortilège dans cette histoire ? N'était-ce qu'une sorte de complot pour nous diriger vers une mauvaise piste ? Cela m'en avait tout l'air, mais dans quel projet ?
-Quel désastre... mais que viendrait faire un luminaire dans cette affaire ?
Je murmurais surtout pour moi-même, bien que j'y réfléchissais à voix haute. S'agirait-il d'un artefact magique ? Il me fallait impérativement m'approcher de la scène pour en saisir toutes les nuances encore fraîches avant qu'elles ne s'évaporent.
-Le champ d'action ne se limite sûrement pas à ce simple périmètre... Je reviendrai vers vous si interrogations il y a. En attendant, je vous remercie pour ces informations précieuses.
Je me tournais donc cette fois-ci vers le lieutenant.
-Pouvez-vous m'accompagner sur le lieu de l'événement lieutenant Essaadi ? Je vais avoir besoin de votre expertise.
Une attitude sûrement bien directive pour une simple agent de liaison mais je devais absolument vérifier tout ce qui pouvait être à ma portée. En soi, ses services ne m'étaient pas indispensables, il me fallait surtout son autorisation. Néanmoins, il n'était pas vain de le faire participer afin qu'il puisse se sentir utile et que son expression sévère s'adoucisse quelque peu. C'était important pour nos rapports à l'avenir. De ce fait, je pourrais faire appel à mes talents habituels en plus de pouvoir m'entretenir plus confortablement avec le représentant.
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Sam 5 Déc 2020 - 21:36
Alors même que l’agent de liaison militaire Lautner venait juste de mettre les pieds dans le plat et que les investigations allaient toujours plus avant pour essayer de comprendre ce qu’il s’est passé en ce lieu, un officier revint des bois.
Il s’agit ni plus ni moins que du coéquipier de Nassim, bien qu’il ne soit pour sa part qu’officier. Ce jeune homme n’en n’a pas l’air moins expérimenté pour autant. Toutefois, cet homme a l’air pâle et pour le moins choqué. En raison de la proximité de chacun sur la scène de crime et de son état, il ne parvient pas vraiment à faire en sorte que seul Nassim soit capable d’entendre et tous peuvent apprécier ses mots.
Officier ▬ Inspecteur... je crois qu’on a un problème, on devrait agrandir la zone de recherche... je suis tombé sur un truc qui dépasse les compétences de notre efficace, mais néanmoins humble police de Nakanoto...Ses mains sont tremblantes et il prend le temps de respirer en de longues poses dans son discours comme pour garder sa contenance.
Officier ▬ C’est à cinq-cents mètres environ... plus vers le nord... je... heu... je ne sais pas quoi en penser mais il s’est passé quelque chose de grave... Vous devriez venir voir ça vous-même...Il se veut suffisamment insistant pour ensuite repartir avec ceux qui le suivrons.
C’est une zone boisée qui est assez sauvage au nord de Nakanoto, en dehors de la route sur laquelle a eu lieu cet homicide de vampire, cette dernière menant à un aérodrome, il n’y a rien et pas de trace d’urbanisation ce qui a laissé la forêt très dense. Un quad ne saurait se frayer un chemin sans risque entre les arbres. L’officier sert de guide avec sans lampe torche, mais au bout d’un moment, à l’approche des cinq-cents mètres parcourus, une lueur étrange filtre de la végétation.
Il est difficile de progresser à cause d’arbres semblant couchés les uns sur les autres, mais c’est bien ça qui a dû retourner l’officier. Très vite, les spectateurs venus jusqu’ici peuvent constater que tous les arbres ont été couchés et forment une sorte de clairière comme s’ils avaient été projeter depuis le centre de ce cercle parfait suite à un impact au sol.
Cette clairière fait environs cinquante-mètre de diamètre et les arbres couchés semblent comment malades et pourris tout comme le tapis végétal de la forêt. Par endroit on peut percevoir l’origine de ces lueurs lointaines qui provenaient de ce qui pourrait s’apparenter à des arcs électriques passant d’un arbre à l’autre au sol, mais de couleurs difficiles à décrire, oscillant du vert au pourpre en passant par des couleurs semblant irréelles.
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Dim 20 Déc 2020 - 3:34
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Event
Ne surtout pas pensez que tu ne vas pas pouvoir examiner totalement Purge mais que d’autres le feront … ça va bien se passer. On récupérera Purge … oui … Oui un jour. Enzio va tellement tomber de haut en apprenant ça. Je ne donne pas cher de la peau des larbins qui passeraient à proximité de son bureau. Je l’entends déjà jurer et prévoir d’en toucher deux mots au Sénéchal le plus hostile à son poste : Hannibal.
Dans l’absolu … même moi je vais en prendre pour mon grade probablement.
Purge … par … partira … avec LUI ?! Mais c’est une vaste plaisanterie ? Heureusement que je reste physiquement impassible et professionnelle.
« Entendu Monsieur Hermansson. Si jamais j’ai besoin de mesures, ou prélèvements complémentaires, me sera-t-il possible de venir les réaliser dans vos locaux s’il vous plaît ? »
Je prends aussi délicatement que possible Purge dans mes mains et … et je dois me faire violence pour ne pas partir en courant avec. Trop de monde, trop suspect comme réaction. Je ne peux pas me compromettre pour elle, malgré toute sa valeur. Avec l’aide d’un collègue, j’étale les couvertures sur le sol et réalise de nouvelles photos de cette arme si précieuse. Puis je fais les relevés d’usages. J’hésite à réaliser un moulage de la lame, mais si jamais les crétins adorateurs des sangsues veulent faire des prélèvements eux aussi …. Je ne peux pas compromettre une preuve. J’emballe donc, avec toutes les précautions dont je dispose, Purge.
J’ai la désagréable sensation que plus jamais on ne pourra la récupérer. Espérons que mon mauvais présentiment ne se confirme pas.
J’écoute le résumé fait par Hermansson. Très factuel et juste. Rien à redire. Je mémorise son idée, concernant l’utilisation du trépied. Bien qu’il puisse s’agir de tellement d’autres possibilités … En revanche, l’officier qui vient, blanc comme un linge. Un truc qui dépasse ces compétences hein ? Parce que cette scène de crime entière ne le fait pas ? Elargir la scène de crime ? Encore ? Sur cinq-cents mètres ? Mais c’est une blague ! Ca va être au milieu des bois ! Comment je vais faire des relevés moi pour faire correctement mon job ?
Avant de suivre le groupe, je mets les indices et Purge dans le coffre de ma voiture que je verrouille. L’idée de partir avec me tente grandement, mais il vaut mieux que je continue d’avancer dans les clous et donc me faire à l’idée de confier l’arme anti-vampire aux Chevaliers des Ombres. Je me joins alors au groupe, avec ma mallette de relevés, au cas où.
La végétation est dense, ce qui nous ralentis considérablement. Notre force est d’avancer dans les pas de notre guide impromptu. D’après les cartes de la zones que j’ai observé, on se dirige vers un ancien aérodrome abandonné. Que peut-il bien y avoir là-bas d’intéressant pour nous ? Un lueur filtre à travers le feuillage dense, donnant une atmosphère singulière à notre avancée. Qu’est-ce donc ? Des arbres couchés bloquent le chemin, et comme mes camarades de randonnés, je les escalade pour savoir d’où proviens cette lueur.
Je ne sais trop quoi penser de ce que je vois. On se trouve maintenant dans une clairière … un peu comme un cratère en fait. Environ cinquante mètres de diamètre donc à peu près cent cinquante mètres de circonférence, ce cratère donne l’impression d’être … mort. Les arbres sont malades ou quelque chose du genre, certains sont même pourris, comme tous les végétaux autour. Des arcs de nature étrange, peut-être électrique même si de part leur couleur changeant cela peut-être hautement improbable aussi.
Comme mes collègues je regarde cette scène un peu irréelle. Je mémorise instantanément tout ce sur quoi mes yeux se posent. Peut-être qu’en décrivant la scène à Enzio il pourra me donner une explication. Explication qui m’échappe complètement à l’heure actuelle.
« Mais qu’est-ce c’est ? »
Je m’efforce d’être le plus attentive possible. Toute information est bonne à prendre vu le contexte.
Dans l’absolu … même moi je vais en prendre pour mon grade probablement.
Purge … par … partira … avec LUI ?! Mais c’est une vaste plaisanterie ? Heureusement que je reste physiquement impassible et professionnelle.
« Entendu Monsieur Hermansson. Si jamais j’ai besoin de mesures, ou prélèvements complémentaires, me sera-t-il possible de venir les réaliser dans vos locaux s’il vous plaît ? »
Je prends aussi délicatement que possible Purge dans mes mains et … et je dois me faire violence pour ne pas partir en courant avec. Trop de monde, trop suspect comme réaction. Je ne peux pas me compromettre pour elle, malgré toute sa valeur. Avec l’aide d’un collègue, j’étale les couvertures sur le sol et réalise de nouvelles photos de cette arme si précieuse. Puis je fais les relevés d’usages. J’hésite à réaliser un moulage de la lame, mais si jamais les crétins adorateurs des sangsues veulent faire des prélèvements eux aussi …. Je ne peux pas compromettre une preuve. J’emballe donc, avec toutes les précautions dont je dispose, Purge.
J’ai la désagréable sensation que plus jamais on ne pourra la récupérer. Espérons que mon mauvais présentiment ne se confirme pas.
J’écoute le résumé fait par Hermansson. Très factuel et juste. Rien à redire. Je mémorise son idée, concernant l’utilisation du trépied. Bien qu’il puisse s’agir de tellement d’autres possibilités … En revanche, l’officier qui vient, blanc comme un linge. Un truc qui dépasse ces compétences hein ? Parce que cette scène de crime entière ne le fait pas ? Elargir la scène de crime ? Encore ? Sur cinq-cents mètres ? Mais c’est une blague ! Ca va être au milieu des bois ! Comment je vais faire des relevés moi pour faire correctement mon job ?
Avant de suivre le groupe, je mets les indices et Purge dans le coffre de ma voiture que je verrouille. L’idée de partir avec me tente grandement, mais il vaut mieux que je continue d’avancer dans les clous et donc me faire à l’idée de confier l’arme anti-vampire aux Chevaliers des Ombres. Je me joins alors au groupe, avec ma mallette de relevés, au cas où.
La végétation est dense, ce qui nous ralentis considérablement. Notre force est d’avancer dans les pas de notre guide impromptu. D’après les cartes de la zones que j’ai observé, on se dirige vers un ancien aérodrome abandonné. Que peut-il bien y avoir là-bas d’intéressant pour nous ? Un lueur filtre à travers le feuillage dense, donnant une atmosphère singulière à notre avancée. Qu’est-ce donc ? Des arbres couchés bloquent le chemin, et comme mes camarades de randonnés, je les escalade pour savoir d’où proviens cette lueur.
Je ne sais trop quoi penser de ce que je vois. On se trouve maintenant dans une clairière … un peu comme un cratère en fait. Environ cinquante mètres de diamètre donc à peu près cent cinquante mètres de circonférence, ce cratère donne l’impression d’être … mort. Les arbres sont malades ou quelque chose du genre, certains sont même pourris, comme tous les végétaux autour. Des arcs de nature étrange, peut-être électrique même si de part leur couleur changeant cela peut-être hautement improbable aussi.
Comme mes collègues je regarde cette scène un peu irréelle. Je mémorise instantanément tout ce sur quoi mes yeux se posent. Peut-être qu’en décrivant la scène à Enzio il pourra me donner une explication. Explication qui m’échappe complètement à l’heure actuelle.
« Mais qu’est-ce c’est ? »
Je m’efforce d’être le plus attentive possible. Toute information est bonne à prendre vu le contexte.
"Interrogation"
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Mer 10 Fév 2021 - 21:07
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EVENT
La nouvelle arrivée désamorça du mieux qu’elle put la colère du Lieutenant. En vérité, en cet instant, il se sentait las, dépassé. Et Il ne se sentait pas, il l’était, tout simplement. Et, après mure réflexion, il aurait été injuste de passer sa colère sur elle, qui n’était qu’une simple messagère, un simple pion, comme lui. Toute cette histoire lui semblait soudainement comme une simple farce et il en était l’un des dindons. Le Maire, toujours le Maire. Si Nassim n’était pas du genre pacifiste, il aurait peut-être succombé bien avant à l’envie de lui refaire le portrait. Il faisait le beau devant les citoyens, mais pas devant la police. Et en ce qui concernait l’armée… Les mauvais présages de la demoiselle ne lui annonçaient rien de bon. En plus, il avait un problème certain avec le discours de la jeune femme. Le changelin avait l’intuition qu’elle ne lui disait pas tout, mais qu’elle ne mentait pas. Il avait aussi une horrible impression de sous-entendu intentionnel. Il faut dire que pour les changelins, la langue de bois avec son expérience, c’était naturel. Après cette journée et tous ses évènements, il fallait qu’il demande les lumières du Sage du Conseil. Sans aucun doute, il tenterait d’aller le trouver le lendemain. Pour l’instant, ce dont il avait besoin en cet instant, c’était d’une bonne nuit de sommeil. Nuit qui n’était pas encore prête à arriver. Très bien… Il allait mettre un peu d’eau dans son vin. Ou du moins, il allait essayer du mieux qu’il le pouvait encore en cet instant.
Aaren revient entre-temps, résumant avec clarté les conclusions qu’ils avaient pu tirer en cet instant. Le colosse se contenta d’hocher la tête, confirmant silencieusement. Prestonn murmura rapidement quelque chose et Nassim fronça les sourcils. Il ne dit rien pour l’instant, ayant surtout cru plus rêver qu’autre chose. Non, il n’y avait vraiment quelque chose qui clochait. Cette bonne femme en savait bien plus qu’elle ne le montrait. Elargir le périmètre ? D’accord, il avait hâte de savoir ce qui la poussait à lui souffler cette idée. Si bien que, quand elle lui demanda de l’accompagner, il accepta sur le champ.
La voix du géant était maintenant plus douce, il avait pris sur lui. Ce n’était pas son comportement qui allait aider à aller se coucher plus vite. Parce qu’il était toujours certain d’être loin d’en avoir terminé. Alors qu’il commençait à se déplacer, un officier s’approcha de lui, pâle. Il avait visiblement trouvé quelque chose et il en était encore sous le choc. Cela l’empêcha d’être discret. Mais Nassim ne lui en tient pas rigueur. Ce dernier commença en disant qu’il fallait agrandir la zone de recherche. Sans le vouloir, le regard du Lieutenant glissa sur Abigail et ses soupçons se transformait tout doucement en certitude. Son attention revint ensuite sur l’officier, dont le discours était erratique. Mais qu’est-ce qui avait bien pu le mettre dans cet état ? Nassim posa amicalement une main sur son épaule, pour l’aider à se calmer et à garder contenance.
L’officier continua ses explications lacunaires. Il n’avait visiblement pas les mots pour s’expliquer en cet instant, si bien qu’il les pria de l’accompagner jusqu’à sa découverte. Nassim acquiesça silencieusement et ils s’éloignèrent, ensemble, de la voiture et de la route, dans une zone boisée où la nature disposait de ses droits. Sans aucun doute, il n’aurait pas été possible de s’y rendre autrement qu’à pied. De temps en temps, en bon gentleman qu’il pouvait parfois être, il aidait Prestonn et Drexler à avancer parmi les branchages. Au loin, une lueur suspecte commençait à se voir et l’inspecteur fronça automatiquement les sourcils. Ce genre de lueur en plein milieu d’une forêt était étrange. Ils s’en approchèrent encore un peu et ce fut maintenant des troncs couchés qui entravaient le passage. L’incompréhension de Nassim était maintenant au maximum… Jusqu’à ce qu’il réalise réellement ce qu’il avait sous les yeux. Ce n’était pas naturel… C’était tout, sauf naturel. Décidément, il fallait qu’il ait trouver John le plus vite possible. Cela sentait tout, sauf bon. C’était… magique… Et cette réalisation lui fit ajouter Riven sur la liste des personnes à voir en urgence.
Aaren revient entre-temps, résumant avec clarté les conclusions qu’ils avaient pu tirer en cet instant. Le colosse se contenta d’hocher la tête, confirmant silencieusement. Prestonn murmura rapidement quelque chose et Nassim fronça les sourcils. Il ne dit rien pour l’instant, ayant surtout cru plus rêver qu’autre chose. Non, il n’y avait vraiment quelque chose qui clochait. Cette bonne femme en savait bien plus qu’elle ne le montrait. Elargir le périmètre ? D’accord, il avait hâte de savoir ce qui la poussait à lui souffler cette idée. Si bien que, quand elle lui demanda de l’accompagner, il accepta sur le champ.
Nassim ▬ « Bien sûr. Allons-y. »
La voix du géant était maintenant plus douce, il avait pris sur lui. Ce n’était pas son comportement qui allait aider à aller se coucher plus vite. Parce qu’il était toujours certain d’être loin d’en avoir terminé. Alors qu’il commençait à se déplacer, un officier s’approcha de lui, pâle. Il avait visiblement trouvé quelque chose et il en était encore sous le choc. Cela l’empêcha d’être discret. Mais Nassim ne lui en tient pas rigueur. Ce dernier commença en disant qu’il fallait agrandir la zone de recherche. Sans le vouloir, le regard du Lieutenant glissa sur Abigail et ses soupçons se transformait tout doucement en certitude. Son attention revint ensuite sur l’officier, dont le discours était erratique. Mais qu’est-ce qui avait bien pu le mettre dans cet état ? Nassim posa amicalement une main sur son épaule, pour l’aider à se calmer et à garder contenance.
L’officier continua ses explications lacunaires. Il n’avait visiblement pas les mots pour s’expliquer en cet instant, si bien qu’il les pria de l’accompagner jusqu’à sa découverte. Nassim acquiesça silencieusement et ils s’éloignèrent, ensemble, de la voiture et de la route, dans une zone boisée où la nature disposait de ses droits. Sans aucun doute, il n’aurait pas été possible de s’y rendre autrement qu’à pied. De temps en temps, en bon gentleman qu’il pouvait parfois être, il aidait Prestonn et Drexler à avancer parmi les branchages. Au loin, une lueur suspecte commençait à se voir et l’inspecteur fronça automatiquement les sourcils. Ce genre de lueur en plein milieu d’une forêt était étrange. Ils s’en approchèrent encore un peu et ce fut maintenant des troncs couchés qui entravaient le passage. L’incompréhension de Nassim était maintenant au maximum… Jusqu’à ce qu’il réalise réellement ce qu’il avait sous les yeux. Ce n’était pas naturel… C’était tout, sauf naturel. Décidément, il fallait qu’il ait trouver John le plus vite possible. Cela sentait tout, sauf bon. C’était… magique… Et cette réalisation lui fit ajouter Riven sur la liste des personnes à voir en urgence.
Nassim ▬ « Je ne sais pas ce que c’est… Mais je ne suis pas certain qu’il soit raisonnable d’avancer. Qui sait ce qui pourrait nous arriver si on s’avance de trop dans ce périmètre. »
"Humeur massacrante"
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Dim 14 Fév 2021 - 11:52
La jeune scientifique le questionna sur la possibilité de réaliser d'éventuels prélèvements supplémentaires dans les locaux des chevaliers. Aaren n'y voyait aucune objection, bien sûr, toutefois cela ne se ferait pas sans surveillance. Non pas qu'il mettait en doute la fiabilité de la demoiselle, mais si Renfield était bien impliqué et que l'arme leur appartenait, ils feraient absolument tout pour la récupérer. Par précaution, il demandera à ses propres experts de faire une autre série de prélèvements, si jamais la police passait à côté de quelque chose.
"Bien sûr Miss."
Il rejoignit ensuite le lieutenant et la nouvelle venue. Dès lors que le chef des chevaliers eut terminé de résumer la situation et énoncer les différents indices récupérés, la dénommée Lautner exprima aussitôt son effroi, mais aussi sa surprise concernant certains détails pour le moins curieux. Ce luminaire, en particulier. Et Aaren partageait justement sa perplexité. Les neurones du Hunter tournaient en permanence pour élucider le mystère de ce présumé projecteur.
"Je l'ignore. Je suspecte fortement ce luminaire d'être la source lumineuse qui a attiré l'attention du témoin. Mais pourquoi utiliser un projecteur sur le lieu d'une scène de crime ? Lorsqu'on commet un meurtre, on cherche un maximum de discrétion. Hors, braquer les feux d'un projecteur sur la scène de crime est le meilleur moyen d'attirer l'attention en pleine nuit… La preuve. Les coupables n'auraient pas pris ce risque sans une très bonne raison. Reste à déterminer laquelle."
Il ne savait pas si la jeune femme l'avait écouté. Elle poursuivit sa propre réflexion à haute voix, semblait-il plus pour elle-même que les enquêteurs présents. Il fronça légèrement les sourcils. Le champ d'action ? Elle ne pouvait parler du fameux luminaire. Il y avait donc autre chose qui l'amenait sur place ? Il garda ses interrogations pour lui, mais comptait bien y revenir plus tard. Il croisa le regard du lieutenant et devina que lui aussi partageait sa réflexion.
Miss Lautner se détourna de lui en le remerciant, pour se tourner vers Nassim Essadi et lui demander son expertise sur la scène de crime. Mais ils n'eurent pas le temps de faire plusieurs pas avant qu'un officier particulièrement agité ne les interrompît. Le nordique fronça à nouveau les sourcils. Les tremblements du policier ne présageait rien de bon quant à l'événement qui l'avait plongé dans cet état. Il les invita finalement à constater par eux-même. C'était effectivement le mieux à faire dans la situation. Aaren laissa le petit groupe prendre un temps d'avance pour récupérer l'épée désormais emballée et retourner à la voiture des chevaliers où l'attendait un officier chargé de sa protection.
"Cette arme de Hunter rentrera avec nous. Gardez-la précieusement jusqu'à mon retour. Personne ne doit y toucher, excepté vous et moi."
Le scandinave tendit l'arme, que l'autre chevalier saisit religieusement en s'inclinant, comprenant l'enjeu. Puis Aaren rattrapa son retard en quelques grandes enjambées, pour se retrouver à la hauteur du lieutenant lorsqu'ils franchirent la lisière de la forêt. Leur progression ralentit considérablement à mesure qu'il s'enfonçait vers le cœur de la sylve. Les branchages et les troncs rapprochés rendaient la marche délicate, et il était facile de se prendre les pieds dans les racines. Le norvégien retenait autant que possible les feuillages qui risquaient d'aveugler les autres randonneurs.
Il sut qu'ils approchaient de l'événement lorsqu'un filet de lumière surréaliste perça entre deux arbres. A partir de là, de nombreux mastodontes furent découverts couchés, voire déracinés, contaminés par un mal inconnu. Le regard rivé sur les doyens déchus, l'expression perplexe, Aaren fut pris d'un mauvais pressentiment. Effectivement, quelque chose de grave s'était produit. Des forces prodigieuses étaient à l'œuvre de ce désastre. Il s'arrêta brutalement en même temps que les autres lorsqu'ils arrivèrent au cœur d'une clairière qui, il le sentait, n'avait pourtant pas lieu d'être.
Au centre, un cercle parfait d'une cinquantaine de mètres de diamètre se dessinait, laissant supposer un impact d'une violence inouïe. Des arbres couchés s'échappaient par moment des arcs lumineux, dont les teintes variaient entre le vert malade et le pourpre sanglant. Le tout formait une scène totalement surnaturelle, qui laissait aux spectateurs un profond sentiment de malaise. Il n'avait jamais rien vu de semblable, et pourtant les vampires de haut rang démontraient des capacités toujours plus originales les uns que les autres. Il avait la profonde conviction que ceci n'était pas d'origine vampirique. Mais il reconnaissait bien là une forme de magie. D'autres forces sinistres étaient en jeu, et c'était bien ce qui l'inquiétait.
Ce fut la scientifique qui brisa en premier le silence, par une question toute légitime, spontanée, que tout le monde se posait. Ce fut Nassim qui lui répondit en premier, invitant à la prudence. Effectivement, nul ne savait ce dont ces arcs sinistres étaient capables. Mieux valait rester à distance. Il sortit son téléphone pour prendre une courte vidéo du phénomène, dans le but de la montrer à Jorgen ; il ne savait pas combien de temps la scène demeurerait intacte. Il l'aurait bien envoyée aussitôt, mais le gouvernement avait coupé la liaison internet...
"Je suis de l'avis du lieutenant" dit-il en rangeant son appareil. "Restons à distance, et sécurisons les lieux pour que personne n'y parvienne par mégarde. Je suggère de poster des officiers à la lisière. Il vaut mieux éviter que la nouvelle se répande, et ainsi susciter plus d'effroi. Nous avons déjà bien à faire avec le virus et la quarantaine. Et si cette… magie que l'on aperçoit est à l'origine de ce désastre, je n'ose imaginer ce qu'elle pourrait faire sur un être humain. Il ne faut prendre aucun risque. De toute façon, je doute que quiconque ici ait les compétences pour en tirer des conclusions."
Son regard se braqua toutefois sur Grace Lautner, alors que ses paroles énigmatiques remontaient à la surface de sa mémoire. Elle qui avait parlé de champ d'action et de périmètre, prédisant ainsi l'élargissement de la scène de crime, avait certainement une meilleure idée de ce qu'il se passait ici. Mais était-elle disposée à la partager ?...
Invité
Invité
Dim 14 Fév 2021 - 15:40
Le lieutenant Essaadi finit par se montrer moins glacial. Evidemment, son attitude n’était que le résultat d’un désarroi profond que ma présence ne faisait qu’exacerber finalement. Mais je fus ravie de constater son effort qui relevait d’un professionnalisme consciencieux. Quant aux propos du chef des chevaliers des ombres, sa théorie ne tombait pas dans l’oreille d’une sourde. Je pouvais admettre que cette supposition se tenait. Cet objet n’avait pas été mis là au hasard, ne faisant que soutenir ma pensée selon laquelle la scène de crime se propulsait au-delà de ce qui se présentait actuellement sous nos yeux. Sa clarté d’esprit était très vive, je ne pouvais décemment pas lui arracher et je fus soulagée qu’il fasse partie de nos alliés. Un tel homme avec l’œil aussi aguerri pouvait se révéler embêtant même s’il n’était qu’un mortel. Il ne fallait jamais négliger un être avec une telle substance de réflexion.
Mais alors que je me détournais du petit cercle pour réclamer la présence du changelin à mes côtés, nous fûmes très rapidement interpelés par un sergent en panique. Je n’avais pas besoin d’user de ma magie pour le voir, ses yeux transpiraient la crainte et ses mains tremblaient comme s’il avait rencontré la mort même. Un mauvais pressentiment me parcourut l’échine tandis que nous nous hâtions tant bien que mal à travers les branches pour arriver au point d’amorce. Au fur et à mesure, je pouvais ressentir cette pression qui semblait se coller contre ma peau, que moi seule en cet instant pouvait en deviner malheureusement l’origine. Cette sensation des plus mordantes sur mon âme était d’origine magique. Je fis donc aisément le lien avec la manifestation colorée sur laquelle je devais me renseigner de base. Le malaise tendait à s’étirer au creux de ma gorge alors que mes prunelles ouvertes sur les énergies environnantes percevaient de plus en plus nettement une source d’énergie terrible, forte et monstrueuse en nous rapprochant. J’avais l’impression que mes indicateurs s’alarmaient en me hurlant de faire demi-tour avant que la vérité ne me frappe trop fort. Mais je devais aller jusqu’au bout. Jusqu’au bout de…
La petite troupe s’arrêta net tandis que je me crispais sur place sans pouvoir retenir mon propre
choc.
-Oh mon dieu…
Evidemment, la réaction des autres restait similaire à la mienne dans une interrogation légitime. Mais ce que je pouvais voir, moi, était des plus terrifiants. Je me pétrifiais sur place devant ce spectacle inédit. Ce cercle d’un diamètre époustouflant et ces arbres morts qui tendaient leurs branches vers l’extérieur comme pour tenter d’échapper à leur propre sort, criaient de l’agonie. La vie les avait quittés tel un ouragan venant les arracher à leur repos. Un ouragan dont l’empreinte était magique. Magique. Mais pas n’importe laquelle. Je pris une légère inspiration pour canaliser mes efforts sur cette vue d’ensemble en constatant en premier lieu que cette lumière dans le ciel provenait plutôt du sol. La terre poursuivait même de se mourir à tel point que je pouvais encore voir des relents d’un poison qui ne m’avait été donné de constater qu’une fois dans mon existence. Le sort incarnait celui de la nécromancie. Mon sang se glaça à ce constat. Comment était-ce possible ? Comment une telle puissance pouvait-elle exister dans une magie aussi funeste que la nécromancie ? Et surtout pourquoi ? La signature énergétique inclinait la supposition qu’ils étaient plusieurs. Cela n’était pas possible autrement. Le point d’impact au centre de ce cimetière devait être la concentration de plusieurs magiciens qui avaient concentrés leurs forces respectives. Cela devait être ainsi. Je sentais mes jambes s'enraciner dans une crainte immense. Cette image était bien trop effrayante et brutale à tel point que mes oreilles bourdonnaient. Mais l’initiative de monsieur Hermansson me ramena bien vite dans mes dispositions initiales. Je ne devais pas me laisser perturber. Mes prunelles se tournèrent ainsi vers le haut gradé des chevaliers mais la sévérité avait cette fois-ci regagnée mes traits sérieux.
- Le luminaire aurait peut-être servi de diversion pour couvrir cette démonstration... Dans tous les cas, cet élément n’était pas celui du hasard. Il y avait donc bien des coulisses prévues à la scène de crime. Mais je ne parviens pas à faire le lien logique entre ce qui se trouve devant nous et ces meurtres.
Quel rapport pouvait-il y avoir entre un ordre qui répugnait les êtres surnaturels et des sorciers ? Un arrangement. Dans quel but ? Un projet ? Lequel ? Mes pensées tambourinaient fortement contre les parois de mon crâne. Je réfléchissais tout en retournant mon attention vers les arcs de cercle verdâtres qui jouaient entre les branches de ces arbres déchus. Je devais consulter Fujibayashi-sama, au plus vite. Il me fallait quitter les lieux rapidement pour l’informer dans l’immédiat. Ce problème devait être absolument pris en charge et réduire impérativement le chemin qui mènerait à une implication des sorciers. Nous devions couper le cordon, maintenant.
Ma nuque pivota ensuite en direction de la scientifique, cette fois-ci, pour imprimer son visage et l’identifier. Cette femme avait été au première loge et je ne comptais pas attendre qu’elle puisse poser un problème. Les deux hommes passaient encore, ils seraient mis dans la confidence assurément incessamment sous peu mais elle… Je préférai m’en méfier. Elle en savait déjà trop même si elle n’en saisissait pas le fond. Ou peut-être que si. Comment s’en assurer ?
Toutefois, je préférai continuer de me faire violence pour rester dans l’attente des théories de mes « collègues » en m’évitant de paraitre trop pressée par le temps. Il valait mieux rester sur cet appui. J’en profitai donc au passage pour manigancer les pistes pour semer le doute tout du moins pour l’audience qui devait absolument être écartée de notre voie. Je composais donc avec mon talent de détective mise sous couverture.
-Croyez-vous que des vampires soient également les auteurs du crime de ce seigneur Kjell Manenheim et des autres ? Peut-être… Peut-être que ses recherches étaient controversées au point de tendre à l’éliminer en alliance avec ces fanatiques pour le neutraliser. J'admets que cela me semble trouble mais pas nécessairement impossible.
J’opérais cette théorie avec un naturel déconcertant. En tout cas, c’était ce que j’aurais secrètement espéré. Peut-être que vouloir y croire me permettait d’arborer avec brio cette fausse piste.
Mais alors que je me détournais du petit cercle pour réclamer la présence du changelin à mes côtés, nous fûmes très rapidement interpelés par un sergent en panique. Je n’avais pas besoin d’user de ma magie pour le voir, ses yeux transpiraient la crainte et ses mains tremblaient comme s’il avait rencontré la mort même. Un mauvais pressentiment me parcourut l’échine tandis que nous nous hâtions tant bien que mal à travers les branches pour arriver au point d’amorce. Au fur et à mesure, je pouvais ressentir cette pression qui semblait se coller contre ma peau, que moi seule en cet instant pouvait en deviner malheureusement l’origine. Cette sensation des plus mordantes sur mon âme était d’origine magique. Je fis donc aisément le lien avec la manifestation colorée sur laquelle je devais me renseigner de base. Le malaise tendait à s’étirer au creux de ma gorge alors que mes prunelles ouvertes sur les énergies environnantes percevaient de plus en plus nettement une source d’énergie terrible, forte et monstrueuse en nous rapprochant. J’avais l’impression que mes indicateurs s’alarmaient en me hurlant de faire demi-tour avant que la vérité ne me frappe trop fort. Mais je devais aller jusqu’au bout. Jusqu’au bout de…
La petite troupe s’arrêta net tandis que je me crispais sur place sans pouvoir retenir mon propre
choc.
-Oh mon dieu…
Evidemment, la réaction des autres restait similaire à la mienne dans une interrogation légitime. Mais ce que je pouvais voir, moi, était des plus terrifiants. Je me pétrifiais sur place devant ce spectacle inédit. Ce cercle d’un diamètre époustouflant et ces arbres morts qui tendaient leurs branches vers l’extérieur comme pour tenter d’échapper à leur propre sort, criaient de l’agonie. La vie les avait quittés tel un ouragan venant les arracher à leur repos. Un ouragan dont l’empreinte était magique. Magique. Mais pas n’importe laquelle. Je pris une légère inspiration pour canaliser mes efforts sur cette vue d’ensemble en constatant en premier lieu que cette lumière dans le ciel provenait plutôt du sol. La terre poursuivait même de se mourir à tel point que je pouvais encore voir des relents d’un poison qui ne m’avait été donné de constater qu’une fois dans mon existence. Le sort incarnait celui de la nécromancie. Mon sang se glaça à ce constat. Comment était-ce possible ? Comment une telle puissance pouvait-elle exister dans une magie aussi funeste que la nécromancie ? Et surtout pourquoi ? La signature énergétique inclinait la supposition qu’ils étaient plusieurs. Cela n’était pas possible autrement. Le point d’impact au centre de ce cimetière devait être la concentration de plusieurs magiciens qui avaient concentrés leurs forces respectives. Cela devait être ainsi. Je sentais mes jambes s'enraciner dans une crainte immense. Cette image était bien trop effrayante et brutale à tel point que mes oreilles bourdonnaient. Mais l’initiative de monsieur Hermansson me ramena bien vite dans mes dispositions initiales. Je ne devais pas me laisser perturber. Mes prunelles se tournèrent ainsi vers le haut gradé des chevaliers mais la sévérité avait cette fois-ci regagnée mes traits sérieux.
- Le luminaire aurait peut-être servi de diversion pour couvrir cette démonstration... Dans tous les cas, cet élément n’était pas celui du hasard. Il y avait donc bien des coulisses prévues à la scène de crime. Mais je ne parviens pas à faire le lien logique entre ce qui se trouve devant nous et ces meurtres.
Quel rapport pouvait-il y avoir entre un ordre qui répugnait les êtres surnaturels et des sorciers ? Un arrangement. Dans quel but ? Un projet ? Lequel ? Mes pensées tambourinaient fortement contre les parois de mon crâne. Je réfléchissais tout en retournant mon attention vers les arcs de cercle verdâtres qui jouaient entre les branches de ces arbres déchus. Je devais consulter Fujibayashi-sama, au plus vite. Il me fallait quitter les lieux rapidement pour l’informer dans l’immédiat. Ce problème devait être absolument pris en charge et réduire impérativement le chemin qui mènerait à une implication des sorciers. Nous devions couper le cordon, maintenant.
Ma nuque pivota ensuite en direction de la scientifique, cette fois-ci, pour imprimer son visage et l’identifier. Cette femme avait été au première loge et je ne comptais pas attendre qu’elle puisse poser un problème. Les deux hommes passaient encore, ils seraient mis dans la confidence assurément incessamment sous peu mais elle… Je préférai m’en méfier. Elle en savait déjà trop même si elle n’en saisissait pas le fond. Ou peut-être que si. Comment s’en assurer ?
Toutefois, je préférai continuer de me faire violence pour rester dans l’attente des théories de mes « collègues » en m’évitant de paraitre trop pressée par le temps. Il valait mieux rester sur cet appui. J’en profitai donc au passage pour manigancer les pistes pour semer le doute tout du moins pour l’audience qui devait absolument être écartée de notre voie. Je composais donc avec mon talent de détective mise sous couverture.
-Croyez-vous que des vampires soient également les auteurs du crime de ce seigneur Kjell Manenheim et des autres ? Peut-être… Peut-être que ses recherches étaient controversées au point de tendre à l’éliminer en alliance avec ces fanatiques pour le neutraliser. J'admets que cela me semble trouble mais pas nécessairement impossible.
J’opérais cette théorie avec un naturel déconcertant. En tout cas, c’était ce que j’aurais secrètement espéré. Peut-être que vouloir y croire me permettait d’arborer avec brio cette fausse piste.
Sacha Drexler#105280#105280#105280#105280#105280#105280
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Mar 23 Fév 2021 - 15:38
Une grande tribulation est lancée
Event
Le bon sens fait parler tout le monde ici et personne ne souhaite entrer plus en amont dans cette … clairière de mort. Une seconde … L’ami des sangsue parle de magie ? Et on analyse ça comment ? Je ne suis pas magicienne, ni sorcière, je n’ai -pour une fois- pas les compétences requises pour l’analyse. Du coin de l’œil, j’ai noté la crispation de Miss Launter … Aurait-elle plus d’informations que nous ? Saurait-elle quelque chose sur ce qui s’est joué ici ? Je doute qu’elle en touche à mot à qui que ce soit de présent ici … à part le Lieutenant Essaadi et l’ami des sangsues Hermansson. Je doute de pouvoir obtenir cette information donc, peu importe ce sur quoi elle porte.
Sa remarque est judicieuse en tout cas. Le trépied dont on a pu constaté l’utilisation autour de la scène primaire -ou secondaire du coup ?- avait en effet probablement pour but de détourner l’attention de ce qui se passait dans cet endroit. Mais dans quel but ? Conduire la police, et ceux qui seraient intéressés, sur une piste moins importante ? Ce qui voudrait dire que cet endroit, a plus d’intérêt que la mort du chef de clan. Ayant mon appareil photo autour du cou, je prends quelques clichés en rafale, que j’ajouterai à mon rapport. Bien que je ne sache pas vraiment ce que je vais pouvoir mettre dedans concernant cet emplacement.
J’aurai au moins la satisfaction d’avoir une représentation à l’instant t de ce qu’il y a ici. Et pour compléter, parce qu’il ne faut jamais faire les choses à moitié, je prends une vidéo à mon tour … comme Hermansson. Peut-être qu’en visionnant plus attentivement cette vidéo, et après le choc de cette vision passé, il sera possible d’en tirer quelque chose. Du moins, je l’espère fortement.
La piste évoquée, et surtout lancée, par Miss Lautner se tient. Après tout, même si je répugne à l’admettre, l’Ordre c’est déjà compromis une fois par le passé avec les sangsues. Alors dans l’absolu … pourquoi pas une nouvelle fois ? J’en sais suffisamment sur les vampires pour savoir qu’ils peuvent posséder de très grands pouvoirs mais … d’aussi destructeur … mortel ? Il n’y a rien dans les dossiers de l’Ordre en tout cas, pas pour quelque chose de similaire. La nature est en train de pourrir, de mourir littéralement alors que tout autour elle est florissante.
Cela me donne l’impression de … d’un film de zombie, où la vie est aspirée des victimes. Ou bien d’être dans de la sciences fictions avec une manipulation génétique à la pointe la plus néfaste, afin d’éradiquer un ennemi en le privant de ressources de façon contrôler. Ce sont deux hypothèses absolument ubuesque mais que je ne peux pas écarter, tout comme le fait qu’un vampire peut être responsable de ça … ou non.
Il doit y avoir une explication plus rationnelle, mais comment la mettre en relief ? Peut-être en … Oui c’est une idée. Je n’ai pas forcément besoin de m’aventurer dans le périmètre pour le faire et il doit me rester de quoi réaliser le stockage, ainsi que le transport jusqu’au laboratoire. Néanmoins il me faut l’autorisation préalable. Il faut comprendre ce qui s’est passé dans cette clairière !
Je me tourne vers Hermansson et le lieutenant Essaadi, ainsi que miss Lautner puisqu’elle est avec eux. Sait-on jamais, elle lâchera peut-être quelque chose malgré elle en réaction à me demande ?
« Lieutenant Essaadi, vous permettez que je retourne sur nos pas, prendre de quoi réalisé des échantillons sur le pourtour de cette nouvelle zone ? Il me semble nécessaire de comprendre ce qui est arrivé ici, quoique cela puisse être.
Madame, je partage votre observation. Au regard des indices que j’ai prélevé … je ne peux pas affirmer qu’il y ait un lien direct entre la scène de crime et cet endroit. »
C’est étrange mais … je me sens vraiment concernée et investi dans ma tâche de membre de la police scientifique. Au-delà de mon rôle pour l’Ordre. J’ai réellement envie de résoudre cet énigme. Peu importe les alliances nécessaires pour.
Sa remarque est judicieuse en tout cas. Le trépied dont on a pu constaté l’utilisation autour de la scène primaire -ou secondaire du coup ?- avait en effet probablement pour but de détourner l’attention de ce qui se passait dans cet endroit. Mais dans quel but ? Conduire la police, et ceux qui seraient intéressés, sur une piste moins importante ? Ce qui voudrait dire que cet endroit, a plus d’intérêt que la mort du chef de clan. Ayant mon appareil photo autour du cou, je prends quelques clichés en rafale, que j’ajouterai à mon rapport. Bien que je ne sache pas vraiment ce que je vais pouvoir mettre dedans concernant cet emplacement.
J’aurai au moins la satisfaction d’avoir une représentation à l’instant t de ce qu’il y a ici. Et pour compléter, parce qu’il ne faut jamais faire les choses à moitié, je prends une vidéo à mon tour … comme Hermansson. Peut-être qu’en visionnant plus attentivement cette vidéo, et après le choc de cette vision passé, il sera possible d’en tirer quelque chose. Du moins, je l’espère fortement.
La piste évoquée, et surtout lancée, par Miss Lautner se tient. Après tout, même si je répugne à l’admettre, l’Ordre c’est déjà compromis une fois par le passé avec les sangsues. Alors dans l’absolu … pourquoi pas une nouvelle fois ? J’en sais suffisamment sur les vampires pour savoir qu’ils peuvent posséder de très grands pouvoirs mais … d’aussi destructeur … mortel ? Il n’y a rien dans les dossiers de l’Ordre en tout cas, pas pour quelque chose de similaire. La nature est en train de pourrir, de mourir littéralement alors que tout autour elle est florissante.
Cela me donne l’impression de … d’un film de zombie, où la vie est aspirée des victimes. Ou bien d’être dans de la sciences fictions avec une manipulation génétique à la pointe la plus néfaste, afin d’éradiquer un ennemi en le privant de ressources de façon contrôler. Ce sont deux hypothèses absolument ubuesque mais que je ne peux pas écarter, tout comme le fait qu’un vampire peut être responsable de ça … ou non.
Il doit y avoir une explication plus rationnelle, mais comment la mettre en relief ? Peut-être en … Oui c’est une idée. Je n’ai pas forcément besoin de m’aventurer dans le périmètre pour le faire et il doit me rester de quoi réaliser le stockage, ainsi que le transport jusqu’au laboratoire. Néanmoins il me faut l’autorisation préalable. Il faut comprendre ce qui s’est passé dans cette clairière !
Je me tourne vers Hermansson et le lieutenant Essaadi, ainsi que miss Lautner puisqu’elle est avec eux. Sait-on jamais, elle lâchera peut-être quelque chose malgré elle en réaction à me demande ?
« Lieutenant Essaadi, vous permettez que je retourne sur nos pas, prendre de quoi réalisé des échantillons sur le pourtour de cette nouvelle zone ? Il me semble nécessaire de comprendre ce qui est arrivé ici, quoique cela puisse être.
Madame, je partage votre observation. Au regard des indices que j’ai prélevé … je ne peux pas affirmer qu’il y ait un lien direct entre la scène de crime et cet endroit. »
C’est étrange mais … je me sens vraiment concernée et investi dans ma tâche de membre de la police scientifique. Au-delà de mon rôle pour l’Ordre. J’ai réellement envie de résoudre cet énigme. Peu importe les alliances nécessaires pour.
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