Mikhaïl Saïanski#104327#104327#104327#104327#104327#104327#104327
Changelin furet - civil
Race : Changelin furet
Couleur : #7A728A
Avatar : Asahina Tsubaki (Brothers Conflict)
Date d'inscription : 14/06/2020
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Emploi/loisirs : Faire le pitre
Yens : 53
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Dim 14 Juin 2020 - 19:29
Mikhaïl Saïanski
« Donner c'est donner, reprendre c'est reprendre »
feat Asahina Tsubaki (Brothers Conflict) | Fiche d'identité ᚕ Nom(s) : Saïanski ᚕ Prénom(s) : Mikhaïl, Adrian ᚕ Date de naissance : 21/03/1996 (22 ans) ᚕ Surnom(s) : Mike, Mikky, Mimi, Mickey, Milka, zolatka, le pitre, le clown... ᚕ Orientation sexuelle : bisexuel ᚕ Race : changelin ᚕ Métier : voleur ᚕ Nationalité : russe ᚕ Pouvoir(s) : Transformation en Mustelia putorius furo - furet (première forme, celle du père) + seconde forme Lynx lynx lynx (Lynx boréal d'Europe) Agilité : tel le furet, il se faufile partout, esquive, vous glisse des doigts, grimpe comme un petit singe pour mieux vous narguer du sommet de sa gloire. |
Physique
« La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre »
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Mike n'est pas bien grand. A dix-sept ans, il avait déjà atteint sa taille adulte, qui ne dépassera jamais le mètre soixante-sept, pour un poids plume de soixante kilos. Il complexe d'ailleurs, car les jumelles le dépassent de quelques centimètres, ce qui porte préjudice à son autorité. Heureusement, son petit calibre lui permet de passer inaperçu parmi les japonais.
Du moins, de dos. Parce que son visage est clairement occidental. Ses cheveux châtains clairs en bataille sont teints en gris/blonds cendré. Ses magnifiques yeux clairs, un gris tirant vers le bleu, brillent de malice. Et avec la circonférence bleu foncé, ils paraissent parfois violet selon la luminosité, à l'instar d'Elizabeth Taylor. Ses lèvres fines dessinent très souvent un ravissant sourire, qui lui donne un charme fou, dont il a conscience et dont il s'amuse. Il ressemble beaucoup à sa mère, même s'il n'a pas hérité de sa blondeur. Il a d'ailleurs des traits androgynes, si bien qu'il peut se faire passer pour une femme, avec le bon accoutrement. Il l'a d'ailleurs déjà fait, ne serait-ce que pour le métier. Et puis, ses soeurs l'ont vite découvert, et il est passé par tous les stades de la poupée. Franchement, il n'est plus à ça près.
Sa silhouette élancée est taillée pour la course. Il est mince, chose étonnante car il mange comme quatre, rarement très équilibré, et grignote sans cesse entre les repas. Bien que plus petites que la moyenne, ses jambes disposent de la musculature fine d'un coureur. Tout son corps est fait pour se faufiler partout et se carapater illico presto au moindre signe de danger. Ses bras ne sont pas très musclés, juste assez pour se débrouiller seul. Mais ce n'est clairement pas lui qui gagnerait un duel de force. Il ne faut toutefois pas se fier à son poids plume ; il sait se défendre, et il a d'autres atouts pour l'emporter.
Côté vestimentaire, il est plutôt jean-baskets, sweat à capuche, mais aussi chemises aux tons clairs, voire même pastels, surmontées d'une veste noire, blanche ou grise. Ses couleurs tournent autour du gris, blanc, noir, et plus surprenant, mauve et rose, qu'il porte étrangement bien.
Sous sa forme de furet, son pelage est de type zibeline chocolat roan, semi-angora. Pour les profanes, ça correspond à une fourrure à poils mi-longs, couleur chocolat parsemée de blanc -surtout au niveau des flancs-, avec le patron d'origine du putois : ses pattes et sa queue sont foncées, et sa tête présente un masque foncé autour des yeux. Il mesure 53 cm de long et pèse 1,6 kg.
Sous sa forme de lynx, son pelage est assez classique, beige tacheté de noir, plus clair au niveau du ventre. On distingue nettement les deux touffes de poils sur ses oreilles. Il mesure 69 cm à l'épaule, 107 cm de long et pèse 23kg. Clairement pas le même gabarit.
Du moins, de dos. Parce que son visage est clairement occidental. Ses cheveux châtains clairs en bataille sont teints en gris/blonds cendré. Ses magnifiques yeux clairs, un gris tirant vers le bleu, brillent de malice. Et avec la circonférence bleu foncé, ils paraissent parfois violet selon la luminosité, à l'instar d'Elizabeth Taylor. Ses lèvres fines dessinent très souvent un ravissant sourire, qui lui donne un charme fou, dont il a conscience et dont il s'amuse. Il ressemble beaucoup à sa mère, même s'il n'a pas hérité de sa blondeur. Il a d'ailleurs des traits androgynes, si bien qu'il peut se faire passer pour une femme, avec le bon accoutrement. Il l'a d'ailleurs déjà fait, ne serait-ce que pour le métier. Et puis, ses soeurs l'ont vite découvert, et il est passé par tous les stades de la poupée. Franchement, il n'est plus à ça près.
Sa silhouette élancée est taillée pour la course. Il est mince, chose étonnante car il mange comme quatre, rarement très équilibré, et grignote sans cesse entre les repas. Bien que plus petites que la moyenne, ses jambes disposent de la musculature fine d'un coureur. Tout son corps est fait pour se faufiler partout et se carapater illico presto au moindre signe de danger. Ses bras ne sont pas très musclés, juste assez pour se débrouiller seul. Mais ce n'est clairement pas lui qui gagnerait un duel de force. Il ne faut toutefois pas se fier à son poids plume ; il sait se défendre, et il a d'autres atouts pour l'emporter.
Côté vestimentaire, il est plutôt jean-baskets, sweat à capuche, mais aussi chemises aux tons clairs, voire même pastels, surmontées d'une veste noire, blanche ou grise. Ses couleurs tournent autour du gris, blanc, noir, et plus surprenant, mauve et rose, qu'il porte étrangement bien.
Sous sa forme de furet, son pelage est de type zibeline chocolat roan, semi-angora. Pour les profanes, ça correspond à une fourrure à poils mi-longs, couleur chocolat parsemée de blanc -surtout au niveau des flancs-, avec le patron d'origine du putois : ses pattes et sa queue sont foncées, et sa tête présente un masque foncé autour des yeux. Il mesure 53 cm de long et pèse 1,6 kg.
- Spoiler:
Sous sa forme de lynx, son pelage est assez classique, beige tacheté de noir, plus clair au niveau du ventre. On distingue nettement les deux touffes de poils sur ses oreilles. Il mesure 69 cm à l'épaule, 107 cm de long et pèse 23kg. Clairement pas le même gabarit.
- Spoiler:
Caractère
« Le ridicule ne tue pas »
"Mon cher Adrian,
Je t'écris encore aujourd'hui. Oui, je sais ce que tu vas me dire. Encore. Mais tu sais à quel point je suis têtue.
Aujourd'hui, je veux te parler de notre fils. Il te ressemble tellement ! Pas tant physiquement, là il tient surtout de moi, en dehors de sa chevelure. Mais tout le reste, son comportement, sa façon de parler, ça me rappelle toi, mon cher et tendre.
A première vue, notre fils passe pour un jeune homme insouciant, nonchalant, un grand gamin qui n'a que faire de ce qu'il se passe autour de lui. Très espiègle comme toi, il cherche en permanence la petite bête chez les autres. Sa nature provocatrice finira par lui attirer des ennuis. Il ne cherche pas pour autant à humilier ses victimes -sauf s'il a une dent contre elle. Il ne s'acharne pas non plus, et lorsqu'on lui demande, un ami ou ses soeurs par exemple, il s'arrête aussitôt. Il donne parfois l'impression de foncer tête baissée, mais c'est quelqu'un de réfléchi, comme sa mère. Il ne prendra jamais de risque inconsidéré. Surtout s'il n'en vaut pas la peine.
Sa philosophie est très proche de la tienne. Pour lui, le Bien et le Mal, c'est relatif. Est-ce vraiment mal de voler, si c'est pour nourrir sa famille et subvenir à ses besoins ? Cela porte préjudice à quelqu'un, certes, mais au moins, "c'est pour la bonne cause", comme il me le répète souvent. Clairement, commettre des délits pour les siens, cela ne lui pose pas vraiment de problème, s'il n'a pas d'autre choix. Nous, les filles et moi, passons en premier. Ensuite viennent ses rares amis, et puis, les changelins. Le reste, il s'en fiche éperdument.
Oui, notre fils est réaliste, comme toi. Il a conscience que le monde va mal. Mais cela ne l'empêche pas de positiver. Il relativise beaucoup. "ça aurait pu être pire !", m'a-t-il déclaré une fois en rentrant avec une lèvre gonflée. "Y'a pas de raison que ça se passe mal !" Il dit ça pour me rassurer, mais je sais les risques qu'il prend.
Mikhaïl vole, mais ce n'est pas un mauvais garçon. Il n'aime pas particulièrement la violence, bien qu'il reconnaisse que ça peut servir parfois. Comme toi, il préfère éviter d'y avoir recours. Et puis, même s'il n'est pas de nature serviable, même s'il ne pense qu'à la survie de ses proches, il ne restera pas non plus sans réagir si la vie d'une personne est en danger, et qu'il peut prendre le risque de l'aider.
Il tient sa promesse, tu sais. Chaque jour, il veille à ce que ses soeurs n'aient besoin de rien. Qu'elles rient. Qu'elles s'épanouissent. Elles adorent quand il fait le pitre, depuis toujours, alors il est devenu le clown de service. Il n'a pas peur de se tourner au ridicule, devant elles, et par habitude devant les autres. C'est un roi de l'auto-dérision, à tel point que ça déstabilise souvent ceux qu'il affronte. "Le ridicule ne tue pas", répète-t-il souvent. Il s'occupe aussi beaucoup de moi -à tel point que je culpabilise parfois. Il porte un tel poids sur ses épaules… et je suis incapable de l'en décharger...
Notre Mikhaïl est quelqu'un de fidèle et loyal. Le clan a payé sa dette en nous acceptant, mais lui considère qu'il leur doit notre survie. Il fera donc tout pour honorer la décision du chef, et surtout, pour ne pas être un poids. Dévoué à ses soeurs, dévoué à sa mère, dévoué au clan… Je crains qu'il ne s'oublie, bien souvent. Il a assez peu de temps pour lui-même. Mais il le passe à se cultiver. Il aime beaucoup lire, à mon image, quelque soit le domaine, et la lecture, avec le jeu et le cinéma, est un refuge serein dans lequel il puise toutes ses ressources.
Notre fils est quelqu'un de calme et patient. Il ne s'emporte jamais. Comme moi, il évite les conflits -sauf entre ses soeurs, car "il vit dans le champ de bataille". Quand il sent que l'ambiance s'alourdit, en général il change de sujet, souvent avec une plaisanterie. Sinon, il s'en va en haussant les épaules. Cette tendance à fuir lui vaut parfois d'être qualifié de lâche. Mais il s'en fiche. Il préfère discuter à tête reposée, plutôt que se disputer inutilement.
S'il a bien un défaut, c'est la procrastination. Déjà tout petit, il attendait le dernier moment pour faire ses devoirs. Eh bien, c'est toujours pareil. Tout ce qui touche à la paperasse, ou aux responsabilités, il repousse au lendemain, jusqu'à ce qu'il n'ait plus le choix. Cela souligne aussi son côté paresseux. Car s'il est plutôt actif, il traverse également des phases de profonde paresse, à l'image de son animal totem. Ses professeurs disaient qu'il aurait pu aller loin, s'il n'était pas si flemmard pour étudier. "Esprit brillant mais feignant" signaient-ils souvent sur son bulletin.
Et sa manie de manger tout et n'importe quoi ne s'arrange pas avec le temps. Comment fait-il pour rester toujours aussi mince ? C'est injuste !
Mais derrière ses airs de clown se cache une grande sensibilité. Il a cette compréhension naturelle de l'autre, encore plus que moi. Quand une des filles pleure par exemple, ou bien un ami proche, il ne posera pas de question. Il sait exactement comment réagir pour faire passer le malaise -plaisanter, consoler, ou simplement écouter. En une seconde, il range sa pitrerie habituelle pour se montrer sérieux, présent pour celui ou celle qui en a besoin. Sans jamais chercher d'explications.
Il fait le pitre, mais je sais que ce n'est qu'une façade. Il s'est construit cet univers de plaisanteries, de ridicule et de dérision, au départ pour ses soeurs, mais c'est devenu un prétexte. Cet univers est devenu son refuge. Il s'y cache pour rester hors d'atteinte des événements. Il paraît toujours détaché, comme si ça ne l'affecte pas, mais je sais que c'est faux. Il ne parle jamais de ce qu'il ressent vraiment, et je me dis que d'un côté, c'est pour ne pas considérer la réalité de ce qui l'atteint.
Quand ça ne va pas, physiquement ou moralement, il préfère s'isoler pour épargner aux autres sa mauvaise humeur. Ce qui fait de lui un malade très capricieux d'ailleurs ! Et quand il se croit seul, avec son casque sur la tête pour écouter sa musique, l'autre facette transparaît. Il fixe le ciel d'un regard nostalgique, triste. Je le sais car je l'ai déjà aperçu à son insu. J'ai déjà vu cette ombre dans ses yeux. Quelque chose de noir, qui me déplait. Je ne l'ai jamais vu vraiment en colère, et c'est bien ce qui m'inquiète. Il garde tout. J'espère toujours qu'il finira par hurler un grand coup, évacuer une bonne fois pour toute ses émotions négatives.
Je crois que… que vous lui manquez terriblement, Natasha et toi. La séparation a créé une brèche profonde dans son coeur, une grande fragilité qu'il comble avec son comportement insouciant. J'ai peur, Adrian. Peur qu'il ne nourrisse une terrible rancoeur envers les responsables. Peur que cette haine le pousse à chercher justice, et que ça le détruise un jour.
Si seulement vous étiez encore là..."
Histoire
« Pour chaque éclat de rire, il faut une larme. »
Chapitre 1 : давным-давно - Il était une fois
Il était une fois, un prince qui s'ennuyait fermement dans son grand palais doré. Ses parents cherchaient à le marier à une jeune et jolie princesse, mais…"
Roxanna ▬ Ah non ! Pas encore une histoire de prince et de princesse !
Marya ▬ Oui, c'est tellement surfait aujourd'hui !
Vous voyez le jeune homme en pleine galère devant trois gamines assoiffées de connaissance, et deux jumelles qui cachent à peine leur hilarité ? C'est moi, Mikhaïl, surnommé Mike par le plus grand nombre -Mimi pour mes soeurs.
Je fermai le livre en soupirant.
Moi ▬ Bon, bah quoi alors ? Des pirates ?
Lana ▬ Mais c'est toujours la même chose, avec les pirates… "tching tching, boum boum, pan pan". On veut de l'originalité !
Roxanna ▬ Oui d'abord !
Kristina & Katrina ▬ Un peu d'imagination !
Pffff. Non mais elles étaient jamais contentes. Fallait que je leur raconte une histoire de princesse tous les soirs, mais aujourd'hui, non, ça leur plaisait pas ! Et les jumelles ne m'aidaient pas du tout ! Bon, alors, qu'est-ce que je pouvais bien inventer pour les satisfaire. Mmmm, un bon mensonge se basait toujours sur l'existant… Même chose pour les histoires. OK. Je déposai le livre et m'installai en tailleur, les yeux grands ouverts pour capter leur attention.
Moi ▬ "Il était une fois…"
Toutes en choeur ▬ Encore ?!
Moi ▬ … un gentleman cambrioleur.
Silence. Enfin ! Victoiiiiire !
Il aimait dérober des objets précieux, et autres possessions de valeurs, chez les riches habitants de sa ville natale. Il lui arrivait même de s'éloigner, parfois à des milliers de kilomètres, pour assouvir ses besoins de cleptomane.
Lana ▬ ça veut dire quoi cleptomane ?
Marya & Roxanna ▬ Chuuuuuut !
Moi ▬ Il tomba alors sur une belle propriété en bordure de la forêt. Elle semblait inhabitée au premier abord, l'idéal pour s'y introduire sans se faire prendre. Il fit le tour du domaine pour son repérage, puis revint le soir suivant pour passer à l'acte. Mais alors qu'il se glissait par la fenêtre… il tomba nez à nez avec une ravissante jeune fille.
Silence. Mes soeurs me fixaient, captivées. Même les jumelles saluaient ma prestation.
Moi ▬ Le jeune voleur, perturbé, en perdit son équilibre et lui tomba dessus. Si elle poussa d'abord un cri effrayé, la demoiselle fut ensuite prise d'une crise de fou rire, amusée par la maladresse de l'intrus. Elle aurait pu hurler "au voleur !", alerter ses parents, mais elle n'en fit rien. Car le jeune voleur était si confiant qu'il n'avait même pas pris la peine de masquer ses traits. Et elle le trouvait indubitablement charmant.
Je souris en voyant Roxanna se mordre la lèvre inférieure. Le pire c'est que mes parents se sont vraiment rencontrés dans ces circonstances. Et ce fut le coup de foudre mutuel. Bien sûr au début, il ne s'est rien passé. D'abord, mon père est revenu régulièrement, en douce, puis officiellement. Le courant est bien passé avec les parents de ma mère, la nature de changelin aidant pour beaucoup. Ils ont quand même tiré la tronche en apprenant la vraie histoire de leur rencontre, lors d'un repas de famille bien arrosé.
Moi ▬ Quelques années plus tard, ils se marièrent, et eurent bientôt un premier enfant.
Bon, en vrai ils se sont mariés plus vite que ça, notamment parce que ma mère était enceinte. ça aurait fait tâche, dans la petite bourgeoisie, une fille enceinte non mariée. Même si tout le monde était changelin, mes grands-parents maternels étaient un peu vieux jeu. Et donc, le fameux premier enfant, c'était qui, à votre avis ? Non, vous n'y êtes pas. Moi, je suis né deux ans plus tard. L'aîné, c'était ma soeur, Natasha. Ma si chère Nat. Quand je suis née, elle s'est tout de suite positionnée en parfaite grande soeur. Et le peu d'années d'écart que nous avions nous liait profondément.
Moi ▬ Très vite la famille s'aggrandit, et bientôt deux marmots s'affrontaient sans relâche, débordant d'imagination, surtout pour faire des bêtises.
Bon, d'accord. C'était surtout moi qui faisait des bêtises. Natasha tenait plus de maman ; calme et raisonnée. Mais moi, j'étais comme papa : un pitre polisson qui cherchait toujours à épater la galerie. Elle me courait après surtout pour me rattraper et me frotter son poing sur le cuir chevelu pour me punir. M'enfin, elle ne m'en voulait jamais longtemps, surtout avec mes yeux de furet battu. Surtout quand je fus en âge de me transformer complètement et de façon prolongée. Vous imaginez un renardeau polaire poursuivant un adorable fureton, l'un bousculant les chaises, l'autre escaladant les meubles, tout ça sous les yeux amusés du père, et la mère effarée qui tente de les calmer ? Ouais, c'était clairement la belle époque.
Et puis y'avait les jumelles, Kristina et Katrina, arrivées trois ans après moi. C'était mon tour de jouer au grand frère ! J'étais ravi. Mais j'ai vite déchanté. En grandissant, elles se révélées, oh charmantes oui, mais tyranniques ! Elles ne manquaient pas une occasion pour me faire la misère. Bon, j'exagère un peu. Je les adore, mais quand même, si elles pouvaient se montrer moins chipies parfois, ce serait bien aussi.
Autant vous dire que le quotidien était animé à la maison. Et les repas de famille aussi. Mes parents ont attendu un peu plus longtemps avant d'avoir un autre enfant. Faut dire que quatre marmots, ça fatiguait vite. Marya n'est arrivé que cinq ans après les jumelles. Elle était plus sage que nous, au grand soulagement de ma mère, mais elle s'est aussi révélée plus fourbe avec les années. Oh, rien de bien méchant. Du genre à me faire porter le chapeau, si vous voyez ce que je veux dire…
Roxanna est arrivée trois ans après Marya et s'est révélée plus sage et plus délicate, bien que toujours chipie. A mon grand soulagement d'ailleurs. Elle ne faisait presque pas de bêtise, par contre elle était très complice avec les filles pour m'embêter. M'enfin, je les aime, ces petites fripouilles !
Moi ▬ Le voleur et sa princesse coulaient un amour heureux, avec leur grande famille. Lui n'avait pas cessé ses activités illicites, bien qu'il prît moins de risque. Il fallait tout de même nourrir toutes ces bouches ! Il lui arrivait de s'absenter quelques temps, pour aller quelque part, parfois trèèèès loin ! Au cours d'un de ses voyages en Asie, il sauva un prince de la mort. Ils lièrent une belle amitié, qui jamais ne s'effila, malgré la distance. Car il ne s'absentait jamais trop longtemps, trop attaché à ses enfants.
Ah, ça, on ne pouvait rêver meilleur père. Certes, il pouvait s'absenter, mais chaque retour était un événement. Il nous ramenait plein de souvenirs de ses voyages. Et il passait toujours du temps avec nous. Je l'ai déjà surpris une fois à apprendre quelques toujours à Nat, dans le dos de maman, car elle en aurait été folle sinon. Et moi, j'ai voulu faire pareil. J'ai fait du chantage à mon père pour apprendre aussi ses tours, sinon je le dénonçais à maman. Haha, j'étais déjà sacrément dégourdi. ça l'a plus fait rire qu'autre chose. Mais on avait un moment rien qu'à nous. Et puis, c'est lui qui m'a aidé pour ma transformation, tandis que maman s'occupait plutôt de Marya. Toutes ces heures passées à m'entraîner avec lui nous ont tellement rapproché. Je le voyais comme mon héros, à travers mes yeux d'enfant. Un modèle, certes pas des plus honnêtes, mais profondément gentil.
Je voulais lui ressembler, depuis tout petit. C'est pas pour ça que je marche dans ses pas aujourd'hui, avec mon activité de voleur. En vrai, quand j'étais petit, je rêvais d'être acteur. Ces stars du cinéma me faisaient tellement envie. Et quand on est comédien, faut savoir tout jouer. En soit, m'entraîner et apprendre avec mon père n'était qu'un moyen parmi tant d'autre d'atteindre mes aspirations... Ah, quand on est petit, on n'imagine pas à quel point les étoiles dans le ciel sont si inaccessibles.
Ouais, je sais, de loin, on dirait un conte de fées, un genre de robin des bois à la Disney avec sa famille de changelin, qui filait le parfait amour et s'en sortait toujours sans inquiétude. Un gentleman cambrioleur pacifiste qui, malgré ses méfaits, charmait son petit monde. "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", n'est-ce pas !
Ce n'est vrai que dans les contes de fées.
Chapitre 2 : до свидания - Au revoir
Moi ▬ Mais un jour… Je me rapprochai des filles, en prenant un ton mystérieux, limite inquiétant. Le prince voleur se fit un ennemi insoupçonnable, par mégarde. Il vola quelque chose qui, il le réalisa seulement après, incriminait un sombre individu, surnommé le Lord Noir. Mais surtout, il ne sut jamais trop comment son grand ennemi avait trouvé sa piste. Alors, le voleur se décida à quitter le pays, et toute sa famille partit pour une grande aventure.
C'est là que l'écart se creuse entre l'histoire et la réalité. Je m'inspirais grandement de mon propre passé pour les divertir. Mais je ne pouvais décemment pas leur raconter aussi fidèlement. Ce n'était pas des événements que des petites filles pouvaient entendre. Surtout lorsque ça les concernait de près.
Ce jour funeste est resté profondément gravé dans mon esprit, comme marqué au fer rouge. Mon père revint un soir, l'air très inquiet. Je n'ai jamais su pourquoi. Aujourd'hui encore, je me posais souvent la question. Qui avait-il contrarié ? Dans quelles circonstances ? Il nous pressa de faire nos valises, avec la consigne de n'emporter que le stricte minimum. Il avait quand même pris cinq minutes pour m'offrir mon cadeau d'anniversaire, une semaine en avance. Et aussi pour me murmurer quelques mots à l'oreille.
Quoiqu'il arrive, promets-moi de toujours bien t'occuper de tes soeurs, Mikhaïl.
La suite des événements est restée confuse dans mon esprit. Mais certaines choses ne s'oublient jamais. Une détonation. Natasha qui s'écroulait. Des hurlements. Le mien, celui de ma mère, celui de mon père, les pleurs de mes soeurs. Une autre détonation. Le corps de mon père qui s'affaissait, et la neige qui rougissait. Son regard tourné vers moi, ses lèvres qui s'animaient sans un son. "N'oublie pas, zolatka".
J'étais là, tétanisé par la peur, dépassé par les événements. Je n'ai rien fait. Ma soeur et mon père se sont battus. Mais je n'ai rien fait. Ma soeur et mon père se sont fait abattre, et je n'ai rien fait. J'aurais pu les aider. Les sauver. Mais je n'ai rien fait.
Mon monde s'est écroulé. Plus de Natasha. Plus de papa. Plus de maison. J'ai dû tout quitter. Les familles de mes parents. Mes amis. Mon amour de jeunesse -une belle danseuse prénommé Nina. Tout à cause de cet homme. Je n'ai jamais oublié son visage. Il ne se passe pas un jour sans que je ne me repasse la scène. Sans que j'imagine une alternative. Que je lui rende la monnaie de sa pièce. Cet homme qui m'a tout pris. Je me suis fait une promesse. Un jour, il paiera.
Je ne me souviens plus comment on a réussi à fuir. Parrain, le frère de ma mère, nous a aidé. Mon père l'avait mis dans la confidence de ses plans, aussi, il les a appliqué à la lettre. Il devait nous emmener très loin en Asie, au Japon plus précisément, où vivait un vieil ami de mon père. Mais impossible désormais de prendre l'avion. Alors on est partis sur la route, mon oncle, ma mère enceinte, et mes quatre petites soeurs.
Moi ▬ Au cours de leur long voyage vers l'Asie, ils firent d'étonnantes rencontres, découvrirent des endroits merveilleux, et croisèrent même un dragon. Ils mirent en déroute une bande de pillards, sauvèrent une princesse d'un calif machiavélique, et s'illustrèrent par leur ingéniosité en résolvant l'énigme du sphinx tibétain.
Bon, je romançais un peu beaucoup, je reconnais. Mais il fallait bien un peu de fantaisie pour combler les trous et satisfaire leur soif d'aventure. Et les éloigner de la vérité. Surtout Marya, qui risquait de se souvenir de cet épisode dramatique. Roxanna, elle, était trop petite à l'époque pour comprendre. En réalité, ces semaines de périples furent les plus rudes de ma vie. Ma mère était inconsolable. Mes soeurs ne cessaient de pleurer. Roxanna ne comprenait pas pourquoi papa ne venait pas quand elle l'appelait. Et moi, je les consolais, je faisais de mon mieux pour les gérer, maintenant que Nat et papa n'étaient plus là. J'avais une promesse à tenir. Dieu que c'était difficile.
Nous avons rejoint le Japon, affaiblis par la faim. Parrain et moi nous étions privés pour ma mère et mes soeurs, ne consommant que le stricte minimum pour nous permettre de tenir jusqu'au bout. Il avait l'adresse de cet ami de papa sur lui -vous voyez de qui je parle ? Le prince qu'il a sauvé. Il nous y a mené, tant bien que mal, grimpant toujours plus au Nord de l'île principal, pour rejoindre une ville appelée Nakanoto. C'est là que vivait le clan Atsushi.
Parrain négocia difficilement notre accueil. Il s'y reprit plusieurs fois, allant même jusqu'à se mettre à genou, le front collé au sol. Finalement, l'ami de papa accepta, contre l'avis de sa femme, pour honorer sa dette et la mémoire de mon père. Pour la première fois depuis un mois, ma vie prenait enfin une note positive. Seulement, je ne me sentais pas à ma place. La mère Atsushi m'avait clairement fait comprendre que nous n'étions pas les bienvenus. Et leur premier fils à qui ils me confièrent, Kaïto, semblait plutôt du même avis que sa maternelle.
Enfin, les Atsushi avaient trois filles, et un second fils. Mes soeurs séchèrent rapidement leurs larmes en les rencontrant. Je les vis sourire pour la première fois depuis un mois, malgré mes efforts, piètres certes vu mon état, pour les divertir. Alors, je pouvais bien tout accepter, du moment qu'elles pouvaient rire de nouveau.
Chapitre 3 : Мастер Фокс - Maître Renard
Moi ▬ Et finalement, ils gagnèrent un pays reculé de l'Asie orientale, dont le nom se perdit à travers les âges. Et dans ce pays, vivait le prince que le voleur avait sauvé longtemps auparavant. Le seigneur les accueillit à bras ouvert et leur offrir l'hospitalité et sa protection. Ils purent ainsi s'installer, pour un repos bien mérité, après une année à vagabonder dans le monde. Ainsi commença une nouvelle vie dans ce lieu inconnu, et ils ne tardèrent pas à se faire de nouveaux amis, tandis que le voleur, lui, reprit ses activités, pour le compte du prince.
Nous avons pu commencer une nouvelle vie ici, au Japon. Un pays à la culture diamétralement différente de la Russie, tant par ses croyances que ses moeurs. Et son climat, aussi, un peu plus chaud. M'enfin, il y avait toujours une forêt et de la neige en hiver, donc ce n'était pas si dépaysant. L'intégration fut compliquée, au début. Déjà, ma mère accoucha de Lana après quelques mois, et l'absence de son mari généra un baby-blues que je dus apprendre à gérer. J'avais perdu mon habituelle humeur tapageuse, et je n'avais plus vraiment le coeur à faire des farces. Là dessus, je dirais que c'est Kaïto qui, en premier, raviva ma facette d'ange diabolique. Il ne loupait pas une occasion pour me tyraniser -non, j'en avais visiblement pas assez avec mes soeurs- et surtout me mettre au défi.
Mais là dessus, je l'ai bien bluffé. Il n'a rien dit, le bougre, mais moi j'ai bien compris ! Un jour il me demanda de lui ramener une bague. Il pensait se foutre de moi en me voyant galérer, manque de peau pour lui, ma forme de furet m'octroie une incroyable agilité. Et en plus mon père m'avait déjà formé aux bases du cambriolage. Alors, ce ne fut pas bien compliqué d'escalader les immeubles. Si vous m'aviez vu, un vrai singe ! Enfin bref, je lui ai apporté la bague, l'air victorieux, manquant de me prendre un coup au passage d'ailleurs -il était monté sur des ressorts ou quoi ? Son sourire amusé fut une belle récompense. On peut dire qu'il m'a vraiment adopté à partir de ce jour.
Nous avons sympathisé avec les années. J'ai vite retrouvé mon âme de pitre avec son naturel enjoué et aussi farceur que moi. Nous ne manquions pas une occasion pour se charrier. Une farce d'un côté, retour à l'envoyeur le lendemain. Je n'irais pas jusqu'à dire que sans lui je n'aurais pas retrouvé mon âme de clown, mais disons que c'était un catalyseur. Un sacré bon catalyseur.
Un jour, son attitude a changé. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé exactement. Je n'ai jamais cherché à savoir. Je ne suis pas du genre à poser des questions, ma curiosité trouve vite ses limites. Mais il ne riait plus comme avant. Malgré les grands airs qu'il se donnait, j'ai senti que quelque chose l'avait profondément meurtri. Peut-être parce que moi aussi, j'étais une âme blessée. Un jour que je comptais le surprendre dans sa chambre, selon nos habitudes, je l'ai trouvé dans un état second, les mains en sang et le regard fou. Je n'ai jamais su ce qui l'a mis dans cet état. Je ne lui ai jamais demandé. Je me suis contenté de poser ma veste sur ses épaules avant de le soigner, calmement. C'était la seule chose à faire pour l'aider. Je dirais que cet épisode nous a un peu rapproché, d'une certaine manière. J'aurais préféré pour lui qu'il en soit autrement.
Chapitre 4 : Волк, горностай и ведьма - Le loup, l'hermine et la sorcière
Moi ▬ Ainsi, la petite famille trouva rapidement ses marques, et rapidement, les rires incessant des enfants emplirent les rues de cette contrée perdue. Ils n'entendirent plus jamais parler du Lord Noir, et ne cherchèrent jamais à retourner dans leur pays natal. Car finalement, ils se sentaient bien ici, et ne tardèrent pas à se faire de nouveaux amis.
C'est vrai, j'ai rencontré pas mal de monde. Enfin, la plupart sans lendemain. Des passants, des victimes d'un jour, ou des clients aussi. Mais certains ont pris un peu plus de place dans ma vie que je ne l'aurais pensé. Oui, je suis quelqu'un de sociable, enjoué, populaire, qui se fait facilement des amis. Mais au final, je ne parle jamais vraiment de moi. Du vrai moi. Et c'est rare que je m'attache réellement à quelqu'un.
Le premier qui me vient à l'esprit, c'est le propriétaire de l'Arcadénium. Un jour où mes soeurs m'avaient quelque peu usé les nerfs, me forçant à prendre ma forme de Lynx pour rétablir l'ordre, j'ai décidé de prendre un peu l'air et de m'accorder un rare moment rien qu'à moi. C'est en déambulant dans les rues du quartier commerçant, certes à l'affût de quelques poches à alléger, que je suis tombée sur une salle d'arcade. ça faisait tellement longtemps que j'en avais pas vu que je me suis aussitôt laissé tenté. J'ai fait la connaissance du propriétaire, un certain Daisuke Kudô, très aimable, avec une âme d'enfant -mais pas aussi grande que la mienne, ah non ! J'ai passé un bon moment à jouer. J'ai tellement apprécié que j'ai décidé de revenir de temps en temps, et c'est un peu devenu mon repère quand j'ai besoin de me changer les idées.
Y'a aussi la petite hermine de janvier ! Je l'ai croisée encore une fois sous forme de furet, en me promenant dans la forêt. Ouais, par les temps qui courent, c'était pas hyper hyper safe. Mais bon, l'appel de la nature, toussa, on y résiste pas quand on est changelin ! Puis en cas de gros gros pépin, j'avais toujours ma forme de Lynx -je l'ai apprise avec Parrain. Et donc, j'ai repéré dans le crépuscule naissant, une petite forme blanche. Ce fut très fugace, car sa fourrure se fondait parfaitement dans le décor. Mais j'ai repéré sa petite queue noire. Un autre mustélidé. Cette fois, j'étais curieux, donc j'ai réussi à la rattraper, et dès le premier contact, on s'est mutuellement compris. C'était un changelin, comme moi. On a joué un peu ensemble, on se comprenait, grâce à la proximité de l'espèce. Puis on est parti, mais on s'est recroisé à plusieurs reprises. Aujourd'hui encore, je sais pas à quoi elle ressemble en humaine.
Hum, et y'a aussi la petite Taichi. C'est un peu particulier dans son cas, parce que… elle ne me connaît que sous forme de furet. Un soir, j'ai ressenti le besoin de me dégourdir les pattes, aussi me suis-je aventuré dans les rues le museau dressé, en quête de quelque foyer à squatter pour profiter de la générosité des gens. Et c'est ainsi que je suis tombée sur une jeune ado. Elle me fit aussitôt penser à Lana, version supérieure. Adorable, naïve, et le coeur sur la main. Elle m'a vite pris d'affection et m'a même donné à manger, avant de me faire des câlins. J'avoue que, recevoir gratuitement des câlins d'une fille, c'est tellement le pied… Ahem. Depuis, j'aime bien lui rendre visite de temps en temps, pour gratter quelque chose à grignoter et quelques caresses. Si je squatte chez elle à son insu ? … Ouais, carrément.
Chapitre 5 : И новая страница переворачивает - Et une nouvelle page se tourne
Moi ▬ Et c'est ainsi que se terminent les aventures du gentleman cambrioleur et de sa folle famille. Enfin, qui sait, peut-être qu'on entendra encore parler d'eux un jour !
Voilà, j'arrivais enfin au bout. J'ai fini par trouver mon rythme, ici. Ma vie oscille entre les contrats, les missions, les incidents du quotidien à gérer, les études de mes soeurs à surveiller. Oh, j'allais oublier le petit dernier de la famille, Fenris. Un jeune chien d'un an que mes soeurs ont trouvé dans la rue quand il avait trois mois. Je me souviens l'avoir trouvé sur le canapé à bouffer mes chaussons. "C'est quoi ça ?" avais-je demandé. Ce à quoi Marya m'avait rétorqué "un chiot". MDR. Elle a un peu trop de répartie cette petite. Enfin bref. J'ai fini par accepté le nouveau venu. Je l'ai même baptisé moi-même. Après la septième tentative de mes soeurs, fixées sur "Choupinou", j'ai eu pitié de lui. C'est donc le seul autre mâle de la famille. Mais il ne m'est pas vraiment d'un grand soutien. Oh, il m'adore. Mais il aime encore plus mes soeurs, et se rend souvent complice de leurs caprices...
Le seul événement qui vint troubler mon quotidien, c'est la disparition de mon oncle. Un matin, y'a quelques années, il est parti travailler, et il n'est jamais revenu. ça a beaucoup affecté ma mère. Elle adorait son frère. Elle a replongé dans sa dépression, alors qu'elle commençait à revivre. Dire que quelques mois plus tôt, Parrain m'avait appris sa forme de naissance. Faut croire que la vie ne m'avait pas pris assez.
Enfin, bon. Je dirais aujourd'hui que je vis plutôt bien. Enfin. Du moins, je m'efforce de le montrer. Je fais rire mes soeurs, je m'occupe de ma mère, je suis dévoué au clan. Enfin, je cherche surtout à me rendre utile. Ne pas être un poids. Je me sens déjà assez redevable, et vu l'attitude de la mère Atsushi, j'aime autant me faire discret.
Mais, quelque part au fond de moi, une ombre plane. Celle d'un jour funeste. Celle d'un visage. Celle de la culpabilité. Et une promesse que je n'oublie pas.
Lana ▬ Mais, ça s'arrête pas comme ça quand même. Qu'est-ce qui leur arrive après ?
Je souris tendrement à Lana avant de me lever et déposer un baiser sur son front. Je gratte la tête de Fenris avant de me relever. C'était l'heure de se coucher, elles m'avaient promis de dormir après une histoire. Mais, je pouvais bien leur laisser un petit espoir.
Moi ▬ ça, zaïtchik, ce sera pour une autre histoire.
Et toi, mon enfant ?
« La Big Boss »
Je suis... ᚕ Pseudo : Raph, Raphy, Raphy-ki, Etilya ᚕ Age : bientôt 27. Déjà ôo ᚕ Disponibilités : en terme d'écriture, le soir en semaine, sinon les week-ends/jours fériés ᚕ Prédéfini ? Non ᚕ Double compte ? Raphaël, Mia, Shinji, Farah, Aaren, Raiden (ça fait du peuple) ᚕ Comment t'es arrivé(e) ? J'oublie à force XD ᚕ Tu penses quoi du forum ? ᚕ Code du règlement : |
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 22 Juin 2020 - 16:08
Re bienvenue !!! Rolala celui-ci va me plaire Je peux te réserver un rp pour plutard ? :3
Invité
Invité
Mer 24 Juin 2020 - 19:56
Bienvenue avec ce perso ~
Mikhaïl Saïanski#104420#104420#104420#104420#104420#104420#104420
Changelin furet - civil
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Couleur : #7A728A
Avatar : Asahina Tsubaki (Brothers Conflict)
Date d'inscription : 14/06/2020
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Emploi/loisirs : Faire le pitre
Yens : 53
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Avatar : Asahina Tsubaki (Brothers Conflict)
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Dim 28 Juin 2020 - 23:32
Merciiiii
Pas de souci Judith, je t'en réserve un hehe
J'ai terminé les corrections, ma fiche est enfin terminée o/
Pas de souci Judith, je t'en réserve un hehe
J'ai terminé les corrections, ma fiche est enfin terminée o/
Invité
Invité
Lun 29 Juin 2020 - 18:56
*réserve Mike pour toute la vie* Voilà.
Invité
Invité
Sam 11 Juil 2020 - 13:58
Validation
« By John »
Bienvenue officiellement parmi nous !
Salutation à toi nouveau venu et bienvenu dans le cercle !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi
Enjoy !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
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→ Recenser son avatar Cette étape est obligatoire. Du moins si tu ne veux pas qu'on te pique ton avatar ~Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à solliciter le staff.
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