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Mar 13 Avr 2021 - 16:58
Excuses autour du feu
Quelle journée incroyable. D’abord avec ma sœur nous nous réveillons
dans un endroit inconnu, chez des personnes qui nous ont sauvé d’une mort certaine. Ensuite nous découvrons que cette habitation désordonnée et en travaux n’est autre que le premier étage d’un restaurant tenu par Ôkamiro et où vit également Anzu, nos deux sauveurs. Puis on nous apprend que nous sommes devenues autre chose Anya et moi, que plus rien ne sera jamais comme avant car notre humanité s’est éteinte sous les coups rageurs de ces vampires comme on souffle une bougie. Enfin, et c’est bien le pire pour la fin, on nous informe qu’il est hors de question pour nous de quitter cet endroit tant que nous n’aurons pas fait notre première transformation, ce qui peut arriver n’importe quand, dans une minute comme dans un mois et qu’il faut qu’on apprenne à maîtriser nos capacités.
Moi qui suis si pleine de certitudes pour une fois je ne suis plus sûre de rien. Le monde que je tenais pour acquis la veille n’est aujourd’hui plus qu’un champ de ruine. Rien de ce qui semblait vrai avant n’est authentique aujourd’hui et je doute de tout. Je n’ai plus de repère. Il n’y a qu’une seule chose dont je suis certaine en fait, c’est de la nécessité de présenter de plus ample excuse à Ôkamiro pour mon comportement de ce matin au réveil.
J’ai ruminé toute la journée en attendant de pouvoir me décider à l’approcher tandis qu’Anzu nous a couvé moi et Anya toute la journée comme une mère inquiète. C’est une femme bien. J’envie son assurance et ses certitudes.
Le chef est en train de s’afférer en cuisine, à croire qu’il ne sort jamais de cet endroit. Je ne l’ai pas approché de la journée, pensant qu’il en avait déjà bien assez de nous. C’est penaude, presque la queue entre les jambes que je me décide à venir dans l’encadrement de la porte de la cuisine.
”Ôkamiro-san... est-ce que je peux vous parler ?”
Je m’attends à beaucoup d’indifférence de sa part, voir à de la colère si c’est son autre lui qui est actuellement à la tête de leur duo. Toutefois, je ne leur laisse pas le temps de me répondre et j’enchaîne tout de suite.
”En fait, je tiens absolument à vous parler !”
Je me montre aussi convainquant que possible et surtout déterminée. Il n’est pas question qu’il me renvoie comme ça. Je ne suis pas une petite fille, une gamine ignare incapable de réfléchir ou de formuler sa pensée.
dans un endroit inconnu, chez des personnes qui nous ont sauvé d’une mort certaine. Ensuite nous découvrons que cette habitation désordonnée et en travaux n’est autre que le premier étage d’un restaurant tenu par Ôkamiro et où vit également Anzu, nos deux sauveurs. Puis on nous apprend que nous sommes devenues autre chose Anya et moi, que plus rien ne sera jamais comme avant car notre humanité s’est éteinte sous les coups rageurs de ces vampires comme on souffle une bougie. Enfin, et c’est bien le pire pour la fin, on nous informe qu’il est hors de question pour nous de quitter cet endroit tant que nous n’aurons pas fait notre première transformation, ce qui peut arriver n’importe quand, dans une minute comme dans un mois et qu’il faut qu’on apprenne à maîtriser nos capacités.
Moi qui suis si pleine de certitudes pour une fois je ne suis plus sûre de rien. Le monde que je tenais pour acquis la veille n’est aujourd’hui plus qu’un champ de ruine. Rien de ce qui semblait vrai avant n’est authentique aujourd’hui et je doute de tout. Je n’ai plus de repère. Il n’y a qu’une seule chose dont je suis certaine en fait, c’est de la nécessité de présenter de plus ample excuse à Ôkamiro pour mon comportement de ce matin au réveil.
J’ai ruminé toute la journée en attendant de pouvoir me décider à l’approcher tandis qu’Anzu nous a couvé moi et Anya toute la journée comme une mère inquiète. C’est une femme bien. J’envie son assurance et ses certitudes.
Le chef est en train de s’afférer en cuisine, à croire qu’il ne sort jamais de cet endroit. Je ne l’ai pas approché de la journée, pensant qu’il en avait déjà bien assez de nous. C’est penaude, presque la queue entre les jambes que je me décide à venir dans l’encadrement de la porte de la cuisine.
”Ôkamiro-san... est-ce que je peux vous parler ?”
Je m’attends à beaucoup d’indifférence de sa part, voir à de la colère si c’est son autre lui qui est actuellement à la tête de leur duo. Toutefois, je ne leur laisse pas le temps de me répondre et j’enchaîne tout de suite.
”En fait, je tiens absolument à vous parler !”
Je me montre aussi convainquant que possible et surtout déterminée. Il n’est pas question qu’il me renvoie comme ça. Je ne suis pas une petite fille, une gamine ignare incapable de réfléchir ou de formuler sa pensée.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Mer 14 Avr 2021 - 10:37
La journée a été vraiment crevante. En réalité, c’est cette semaine qui nous met au bord du gouffre niveau fatigue. La transformation, la réunion, leur réveil... ce n’était vraiment pas une bonne semaine en fait. Nous sommes encore un peu sur les nerfs à cause de ce qu’il s’est passé tout à l’heure alors qu’elles venaient de se réveiller. Nous avions dit que nous passions là-dessus, mais en réalité l’énervement de mon partenaire était encore palpable.
Pour tromper l’ennuis et nous calmer, nous avons passé la journée en cuisine afin de faire des préparations pour le soir dans le cas éventuel où des clients se présenteraient à l’improviste. Mais plus encore, nous avions quatre bouches à nourrir quotidiennement maintenant et bien que cela ne représente rien à côté de tenir son restaurant, il fallait faire des tests des aujourd’hui pour savoir un peu ce que ces demoiselles peuvent bien aimer manger. Donc, autant voir large et préparer un véritable buffet.
Je repense au passé, à quelqu’un en particulier alors que je suis aux fourneaux. Ingrid.
Ôkamiô ▬ Arrête de penser à elle bordel de merde !Est-ce ma faute ? Elle nous a battu sur un défi de cuisine avec des enfants après tout, elle saurait forcément mieux que nous ce que nous pourrions préparer à ces filles.
Ôkamiô ▬ Oh putain, mais arrête de dire qu’elle nous a battu en plus de ça !Je tourne mon regard vers une photo, une des rares qui figure sur le mur côté cuisine et non pas côté salle. C’est une photo d’Ingrid se tenant à nos côtés, sa main appuyée sur notre tête en se réjouissant de sa victoire. Puis mon regard passe sur une autre photo de nous avec elle, où elle ne se prive pas pour feindre de pleurer à chaudes larmes alors qu’Ôkamiô soulève un prix de concours de cuisine juste après l’avoir battu. Ce sont de beaux souvenir qui suffisent à nous mettre le sourire. Elle qui est coincée dans son pays à servir son seigneur et maître ainsi que sa famille. Cela ne manque pas de nous faire penser à prendre des vacances prochainement pour nous y rendre.
Ôkamiô ▬ Bonne idée ! On va l’écraser !C’est alors que nous entendons quelque chose qui me fait tourner la tête ainsi qu’Ôkamiô que je vois dans le reflet du métal froid. C’est la petite Kaiya qui se trouve dans le cadre de la porte. Qu’est-ce qu’elle nous veut ?
Elle tient à nous parler ? À nous ? De quoi ?
Ôkamiô ▬ On s’en branle ! Fous-là hors de notre cuisine putain ! J’veux pas la voir moi !Cependant elle fait preuve juste avant que nous ne puissions répondre d’une force de caractère admirable qui suffit à retenir notre attention. Un peu comme si nous étions physiquement deux dans la cuisine je tourne mon regard vers l’inox où je vois se refléter mon compagnon qui hausse nonchalamment les épaules.
Ôkamiro ▬ Très bien nous t’écoutons... de quoi tu veux nous parler ?
Etilya sur DK RPG
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Jeu 15 Avr 2021 - 19:26
Excuses autour du feu
LLorsque j’arrive dans le cadre de la porte, avant de manifester ma présence, je vois le chef des lieux en train de regarder une photo. Je n’avais même pas vu qu’il y avait des photos de ce côté du mur. En réalité, il me vient une chose à l’esprit, ou plutôt une fulgurance qui me transperce la rétine. Contrairement au côté exposé aux clients de l’établissement, même si certaine sont très personnelles, ici les photos ont l’air bien plus intimes. Il fixe une photo qui je crois représente une femme se trouvant avec lui, mais de mon point d’observation furtif, je n’arrive pas à vraiment en voir davantage.
J’ai rassemblé mon courage à deux mains dans le but de venir le voir et je ne sais pas trop quoi faire d’autre que lui montrer que je ne suis pas une enfant, mais une femme et que j’ai besoin de parler et de faire le point. J’ai lu assez d’ouvrages et de manuel sur les sciences sociales ou la psychologie pour savoir qu’il n’est pas bon de rester autant dans le flou de mon côté et sur un drame pour notre relation à tous les deux... ou trois. Ce n’est pas vraiment évident de se projeter dans une conversation avec eux ! Je pique une crise intérieure avant même d’avoir commencé à lui parler, leur parler, oh je ne sais plus ! C’est la première fois que je me trouve devant une personne qui présente un trouble de la personnalité !
Il se retourne vers moi et avec sa nonchalance je comprends qu’il s’agit d’Ôkamiro, c’est lui qui est plus sombre et dont la remarque m’a presque brisé le cœur en comparaison de son alter ego plus énergique et passionné.
“Je... Je suis venue pour vous présenter mes excuses à tous les deux une nouvelle fois ! Je tombe alors au sol, comme s’il s’agissait de la personne la plus importante qui soit dans ce monde à qui je demande le pardon. La fureur d’Ôkamiô et la terrible non-considération d’Ôkamiro sont des choses que je ne tiens plus jamais à voir à mon encontre. Il faut que je me fasse à l’idée que je suis dépendante d’eux maintenant, ainsi que d’Anzu bien entendu. ” Je n’aurais jamais dû dire tout ça dès mon réveil. C’était un manque de respect. Je... je sais qu’il faut des limites... sinon on peut faire n’importe quoi... je ne voulais vraiment pas vous blesser avec mes remarques... j’étais simplement curieuse... Je n’arrive pas à retenir une nouvelle fois mes larmes qui s’écoulent encore et encore, humidifiant le sol froid de marbre de la cuisine. Je me liquéfie en une floppée d’excuses dont j’ai du mal à croire qu’elles viennent de moi. Je me sens ridicule et toute petite.
J’ai rassemblé mon courage à deux mains dans le but de venir le voir et je ne sais pas trop quoi faire d’autre que lui montrer que je ne suis pas une enfant, mais une femme et que j’ai besoin de parler et de faire le point. J’ai lu assez d’ouvrages et de manuel sur les sciences sociales ou la psychologie pour savoir qu’il n’est pas bon de rester autant dans le flou de mon côté et sur un drame pour notre relation à tous les deux... ou trois. Ce n’est pas vraiment évident de se projeter dans une conversation avec eux ! Je pique une crise intérieure avant même d’avoir commencé à lui parler, leur parler, oh je ne sais plus ! C’est la première fois que je me trouve devant une personne qui présente un trouble de la personnalité !
Il se retourne vers moi et avec sa nonchalance je comprends qu’il s’agit d’Ôkamiro, c’est lui qui est plus sombre et dont la remarque m’a presque brisé le cœur en comparaison de son alter ego plus énergique et passionné.
“Je... Je suis venue pour vous présenter mes excuses à tous les deux une nouvelle fois ! Je tombe alors au sol, comme s’il s’agissait de la personne la plus importante qui soit dans ce monde à qui je demande le pardon. La fureur d’Ôkamiô et la terrible non-considération d’Ôkamiro sont des choses que je ne tiens plus jamais à voir à mon encontre. Il faut que je me fasse à l’idée que je suis dépendante d’eux maintenant, ainsi que d’Anzu bien entendu. ” Je n’aurais jamais dû dire tout ça dès mon réveil. C’était un manque de respect. Je... je sais qu’il faut des limites... sinon on peut faire n’importe quoi... je ne voulais vraiment pas vous blesser avec mes remarques... j’étais simplement curieuse... Je n’arrive pas à retenir une nouvelle fois mes larmes qui s’écoulent encore et encore, humidifiant le sol froid de marbre de la cuisine. Je me liquéfie en une floppée d’excuses dont j’ai du mal à croire qu’elles viennent de moi. Je me sens ridicule et toute petite.
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Jeu 15 Avr 2021 - 20:01
La jeune fille se décide enfin à dessouder ses lèvres pour nous faire part de ses intentions et ce qu’elle avait à nous dire. Toutefois, je dois bien avouer que je n’étais pas prêt, ni Ôkamiô d’ailleurs, à ce qu’elle était venue nous dire. Elle s’effondre ensuite au sol d’un coup ce qui dans un léger mouvement réflexe nous fait bouger vers elle avant de nous rendre compte qu’elle est bien droite sur ses genoux, le front contre le sol en train de nous présenter des excuses.
Je viens à la hauteur de la petite et la soulève pas le col de sa tenue pour la remettre debout d’un seul coup.
Je reviens assez vite sur la demoiselle qui a le visage encore humide et je lui jette un torchon propre pour qu’elle puisse un peu se remettre d’aplomb.
Ôkamiô ▬ Mais bordel de merde elle fout quoi là !Je me tourne vers le reflet de mon partenaire pour lui envoyer un regard entendu, car il s'est pourtant évident. Il n’y pas de moyen de présenter de plus grandes excuses, pas dans la culture nippone en tout cas. C’est à la limite d’être gênant au bout d’un moment, surtout lorsque je me rends compte qu’elle est en train de pleurer et très certainement de morver sur le sol.
Ôkamiô ▬ Oh merde !Elle se sent aussi honteuse que ça d’avoir dit ce qu’elle a dit tout à l’heure ? C’est surement à cause de la réaction d’Ôkamiô qui a été un peu trop loin.
Ôkamiô ▬ Hey mec n'abuse pas ! J’ai peut-être piqué une crise sur le coup ! Mais toi franchement t’oublie qu’avec ta voix et ton ton tu fais parfois froid dans l’dos !Je ne suis pas bien convaincu, mais il a peut-être raison sur ce coup-là. Nous ne pouvons pas nier avoir été, lui comme moi, un peu loin dans nos réprimandes. C'est un peu comme avec Anzu. Elle a accepté de comprendre un peu notre point de vue au retour de la réunion avec Ogawa et Hirano. Nous sommes passés pour les méchants de l’histoire et l’autre pour une espèce de victime alors que c’est elle qui traque les vampires sans de poser de question et tue comme une bête sauvage.
Je viens à la hauteur de la petite et la soulève pas le col de sa tenue pour la remettre debout d’un seul coup.
Ôkamiro ▬ Hey hey hey... calmes toi un peu veux-tu...Je me retourne une nouvelle fois vers le mur plein de photos, encore avec de grands chefs, mais surtout en cuisine ou avec le sourire aux lèvres de tout le monde. Ce ne sont pas des photos trophées comme de l’autre côté ou des photos souvenir un peu solennels, mais bien des tranches de notre vie qui ne regarde que nous. Ingrid, j’aurais bien besoin d’un coup de main de ta part, toi qui as l’habitude de gérer de jeunes vampires, qu’est-ce que ça va être avec ces lycanes ?
Je reviens assez vite sur la demoiselle qui a le visage encore humide et je lui jette un torchon propre pour qu’elle puisse un peu se remettre d’aplomb.
Ôkamiro ▬ On n’aurait pas dû réagir de façon aussi stupide et haineuse... la nuit avait été longue et pleine de souvenirs remontés en surface et la légèreté avec laquelle tu as pris c'était la goutte d’eau, mais nous aurions dû régir un peu mieux... repartons du bon pied alors... tu veux bien ?Je me tourne un peu vers les préparations qui sont en train de mijoter pour le véritable banquet privé que nous avons prévu pour ce soir. Je vais vers la centrifugeuse ainsi que vers l’azote liquide pour faire saisir en un instant les petites meringues. Puis c’est au tour de la sorbetière de sonner, mais nous sommes pris.
Ôkamiro ▬ Tu veux bien arrêter la machine qui sonne et sortir le compartiment ?
Etilya sur DK RPG
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Ven 16 Avr 2021 - 11:17
Excuses autour du feu
Cet homme, ce chef, il m’a attrapé et soulevé comme un rien pour me remettre debout sur mes jambes. Elles flagellent encore et je ne suis pas sûre de moi devant lui. Il m’impressionne alors même que ce n’est pas l’Alpha qui se trouve devant moi. Il a l’air plus que gêné par mes états d’âmes et mon comportement devant lui. Ce n’est pas étonnant, il ne semble en fait pas très sociable. Il me lance un torchon presque au visage dans le but de sécher mes larmes. Je ne manque pas de l’utiliser afin de retrouver une image un peu moins gênante de moi-même.
Après ça, il se lance dans des excuses de sa part, en profitant à demi-mot pour dire que lui comme son alter ego ont réagi de façon un peu trop vive par rapport à ce qu’ils auraient fait en temps normal. Il souhaite même que nous repartions eux et moi du bon pied et je ne peux pas espérer mieux car c’est précisément ce que je suis venu chercher en venant le voir pour parler. Ce n’est pas évident de converser avec lui et j’ai l’impression qu’il veut me faire sortir de sa cuisine pour clore le débat assez vite.
Il se lance dans des préparations qui semblent l’appeler. Une centrifugeuse ainsi qu’une sorte de petite cuve d’azote liquide ? Puis une sonnerie qui retentit et à laquelle il me demande de répondre au plus vite. Je me précipite devant cet appareil pour le faire arrêter de sonner. En l’ouvrant, je vois un compartiment dans lequel se trouve un sorbet. C’est marrant, mais dans cette partie de la cuisine, il y a en fait des outils que je reconnais très bien puisque nous en faisons usage au lycée en cours de chimie, mais il y en a de plus complexe que j’ai pu voir dans des manuels de l’université.
”Je ne savais pas qu’on pouvait utiliser tout ça en cuisine ! À quoi ça peut bien vous servir ? C’est du matériel de chimie tout ça ?! “
En sortant le compartiment de son emplacement, je vais pour l’apporter au chef et je passe devant les photos qu’il regardait à mon arrivée. Il s’agit d’une très belle femme. Les cheveux blancs, ou argentés en tenue de chef de cuisine, mais différente de celle d’Ôkamiro. Elle a des yeux qui me saisissent et me glacent le sang. Des yeux rouges intenses et dans son sourire aux côtés du chef de cuisine, je vois des canines comme celles qui en voulaient à moi et ma sœur. Je manque presque de lâcher le sorbet avant de me ressaisir et de le poser sur un plan de travail. Je me raccroche de mes deux mains pour ne pas tomber. Le souvenir de cette nuit est encore terriblement présent dans mon esprit.
Je me tourne vers le chef.
”Que... Que faites-vous avec un vampire ?! Ce sont des monstres !
Après ça, il se lance dans des excuses de sa part, en profitant à demi-mot pour dire que lui comme son alter ego ont réagi de façon un peu trop vive par rapport à ce qu’ils auraient fait en temps normal. Il souhaite même que nous repartions eux et moi du bon pied et je ne peux pas espérer mieux car c’est précisément ce que je suis venu chercher en venant le voir pour parler. Ce n’est pas évident de converser avec lui et j’ai l’impression qu’il veut me faire sortir de sa cuisine pour clore le débat assez vite.
Il se lance dans des préparations qui semblent l’appeler. Une centrifugeuse ainsi qu’une sorte de petite cuve d’azote liquide ? Puis une sonnerie qui retentit et à laquelle il me demande de répondre au plus vite. Je me précipite devant cet appareil pour le faire arrêter de sonner. En l’ouvrant, je vois un compartiment dans lequel se trouve un sorbet. C’est marrant, mais dans cette partie de la cuisine, il y a en fait des outils que je reconnais très bien puisque nous en faisons usage au lycée en cours de chimie, mais il y en a de plus complexe que j’ai pu voir dans des manuels de l’université.
”Je ne savais pas qu’on pouvait utiliser tout ça en cuisine ! À quoi ça peut bien vous servir ? C’est du matériel de chimie tout ça ?! “
En sortant le compartiment de son emplacement, je vais pour l’apporter au chef et je passe devant les photos qu’il regardait à mon arrivée. Il s’agit d’une très belle femme. Les cheveux blancs, ou argentés en tenue de chef de cuisine, mais différente de celle d’Ôkamiro. Elle a des yeux qui me saisissent et me glacent le sang. Des yeux rouges intenses et dans son sourire aux côtés du chef de cuisine, je vois des canines comme celles qui en voulaient à moi et ma sœur. Je manque presque de lâcher le sorbet avant de me ressaisir et de le poser sur un plan de travail. Je me raccroche de mes deux mains pour ne pas tomber. Le souvenir de cette nuit est encore terriblement présent dans mon esprit.
Je me tourne vers le chef.
”Que... Que faites-vous avec un vampire ?! Ce sont des monstres !
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Ven 16 Avr 2021 - 12:22
La petite ne met pas longtemps à retrouver une attitude plus détendue et tranquille, ou du moins en apparence ce qui est beaucoup mieux ainsi. Je ne suis un grand fan des effusions, alors autant dire qu’une jeune fille en pleurs sur le sol de notre cuisine, c’était vraiment le comble. Au moins elle sait reprendre vite ses esprits, ce qui est pour le mieux. Un point encore plus positif même, elle ne se laisse absolument pas démonter et elle fait ce qu’on lui demande ce qui assure à notre sorbet de se tenir et de pouvoir être utiliser ce soir. Une pure préparation maison à base de fleurs de cerisier, qui sont à tremper dans un sirop depuis déjà quelques semaines. Il est important d’avoir des macérations en permanence et en rotation les unes avec les autres pour pouvoir faire ce qu’on veut en temps voulu. Cela n’en reste pas moins un produit de saison, aux saveurs délicates que j’espère sera hautement apprécié en dessert.
Cette gamine est en effet bien curieuse et à peine avions nous décidé de repartir sur des bases saines que le naturel revient au galop. Elle est étonnée de trouver des appareils si modernes et scientifiques au sein d’une cuisine au côté de tout un tas d’ustensiles traditionnelles d’un peu partout dans le monde. Hum. Que pourrait-elle bien répondre à cette petite ? Qu’est-ce tu dirais dans ces moment-là Ingrid ?
Alors que je suis sur le point de me tourner vers elle pour lui parler directement et surtout lui proposer un petit cours de cuisine improvisé et lui présenter cet équipement qui l’intrigue, elle est bloquée devant la photo de mon amie. Celle-là même où elle a un large sourire de satisfaction, sa main sur notre tête après la victoire. Puis elle s’emporte à nouveau, perdue et terrorisée. Oui, c’est de la peur dans son visage. Le ton monte dans l’instant et elle lâche cette bombe digne d’Ogawa. Notre situation actuelle semble faire passer d’un seul coup, sans même nouer le bandana autour de notre cou ou de notre tête Ôkamiô. Notre aura prend le relais et impose un moment d’arrêt à cette petite alors que tout notre corps se raidit d’une autre manière. Il est en place.
Je fais craquer ma nuque et m’approche d’elle, faisant rayonner cette pesante autorité sur son être d’un simple regard.
Je me gratte la tête alors que ce changement soudain est vraiment contraignant, comme à l’époque avant notre totem... Je tourne à nouveau notre regard vers elle, il faut qu’on parle calmement de la chose pour bien qu’elle comprenne. Je tire un tabouret de sous un plan de travail pour l’inviter à s’assoir et je fais de même pour nous.
Cette gamine est en effet bien curieuse et à peine avions nous décidé de repartir sur des bases saines que le naturel revient au galop. Elle est étonnée de trouver des appareils si modernes et scientifiques au sein d’une cuisine au côté de tout un tas d’ustensiles traditionnelles d’un peu partout dans le monde. Hum. Que pourrait-elle bien répondre à cette petite ? Qu’est-ce tu dirais dans ces moment-là Ingrid ?
Ôkamiro ▬ Je ne vois pas en quoi cuisine et science ne peuvent pas cohabiter... bien au contraire... plus tu en sais sur un produit, plus tu peux procéder des associations audacieuses que tu n’aurais jamais envisager... c’est l’essence même de la cuisine moléculaire que d’apporter le regard et l’expertise scientifique à l’art culinaire...Oui, c’est bien le genre de choses qu’elle pourrait sortir à un esprit curieux et surpris par tout ça.
Alors que je suis sur le point de me tourner vers elle pour lui parler directement et surtout lui proposer un petit cours de cuisine improvisé et lui présenter cet équipement qui l’intrigue, elle est bloquée devant la photo de mon amie. Celle-là même où elle a un large sourire de satisfaction, sa main sur notre tête après la victoire. Puis elle s’emporte à nouveau, perdue et terrorisée. Oui, c’est de la peur dans son visage. Le ton monte dans l’instant et elle lâche cette bombe digne d’Ogawa. Notre situation actuelle semble faire passer d’un seul coup, sans même nouer le bandana autour de notre cou ou de notre tête Ôkamiô. Notre aura prend le relais et impose un moment d’arrêt à cette petite alors que tout notre corps se raidit d’une autre manière. Il est en place.
Je fais craquer ma nuque et m’approche d’elle, faisant rayonner cette pesante autorité sur son être d’un simple regard.
Ôkamiô ▬ Ma petite tu vas te calmer tout de suite ! J’veux plus jamais entendre ça, ni ici ni nulle part !D’un regard oblique, je vois le reflet d’Ôkamiro dans l’inox du récipient à sorbet sur le plan de travail alors que je suis penché sur elle. Il n’est pas question de faire un esclandre aussi violent qu’hier, le message passe tout de suite.
On parle pas comme ça des gens qu’on connaît putain !
Ôkamiô ▬ Le monde est plein d’enfoirés ! C'est clair ! Et ce qui t’es arrivé à toi et ta sœur c’est moche ! Carrément moche mêm et ceux qui vous ont fait ça ne pourront plus jamais le faire à personne d’autre. Mais putain faut pas mettre toute une race dans le même sac !Comme elle se calme un peu, sans vraiment avoir le choix en réalité, j’en fais de même, ce qui suffit à faire revenir Ôkamiro aux commandes.
Je me gratte la tête alors que ce changement soudain est vraiment contraignant, comme à l’époque avant notre totem... Je tourne à nouveau notre regard vers elle, il faut qu’on parle calmement de la chose pour bien qu’elle comprenne. Je tire un tabouret de sous un plan de travail pour l’inviter à s’assoir et je fais de même pour nous.
Ôkamiro ▬ Il faut clairement qu’on aborde le sujet car sinon tu vas garder à l’idée tout un tas de mauvaises choses et je ne tiens pas particulièrement à ce que vous deveniez racistes toi ou ta sœur...
Etilya sur DK RPG
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Sam 17 Avr 2021 - 14:16
Excuses autour du feu
Ce chef bien étrange a une manière de parler de sa cuisine comme si tout était une évidence et relevait du normal. Je ne me suis jamais poser la question de savoir si la science et la cuisine peuvent se rapprocher ou non en réalité, mais il me semblait évident jusqu’à sa réponse que c’étaient deux choses bien distinctes. Il me parle de cuisine moléculaire, un terme que j’entends pour la première fois et qui éveil en moi un grand intérêt. Les cuisiniers sont-ils des chimistes du goûts se servant des techniques de la science moderne dans le but de repousser encore plus loin leur art ? C’est ce qui ressort de son discours. J’ai une floppée de questions qui me viennent en tête sans que je n’arrive à faire pour l’instant le tri. Il faut que je les lui pose !
Toutefois, la photo de cette vampire m’a figé sur place et je n’ai pas pu penser qu’à autre chose que la nuit où ces créatures nous ont attaqué et presque tué moi et Anya. La colère monte en moi au point de sentir mon corps réagir à cela dans quelques soubresauts incompréhensibles. J’explose dans une colère que je ne connais pas avant que le chef ne vienne à moi.
Ce n’est plus le même. Il n’a pas de bandana sur la tête, mais je sais qu’il s’agit d’Ôkamiô devant moi qui avance, avec ses yeux rouges et son aura de puissant alpha qui m’oppresse et m’écrase. Je n’arrive pas à lutter contre une telle force de caractère, face à cette évidente suprématie naturelle du chef de meute qu’il est. Je baisse la tête et mon corps semble se calmer dans l’instant comme si ses commandements faisaient loi sur mon esprit et mon corps. C’est un sentiment qu’il est difficile d’expliquer encore avec des mots, ce n’est pas humainement compréhensible je pense comme effet sur la personnalité et le corps. C’est mon alpha et j’obéis.
Il commence à me faire une violente leçon de morale sur le fait qu’on ne parle pas des gens comme ça et qu’il ne veut plus entendre ce genre de choses. Je n’arrive pas à me contenir totalement et il faut que je lui réponde.
”Mais c’est...”
Je n’ai pas le temps le temps de finir qu’il reprend immédiatement avec un ton volcanique et ératique qu’il y a beaucoup de terribles personnes dans le monde, mais qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Je n’arrive pas à comprendre ces dires à ce moment-là, car tout ce que je vois dans mon esprit alors que je pense à un vampire, c’est à ces sourires terribles et carnassier à notre encontre. À ces coups de griffes et à ces rires diaboliques dans la nuit noir alors qu’ils s’amusaient juste de notre funeste destin.
En un instant, la pression retombe et je vois à nouveau le regard placide d’Ôkamiro qui me dévisage. Il a envie de parler plus calmement et de tirer tout ça au clair. Ses mots sont terribles alors qu’il parle du fait qu’il ne souhaite pas que nous devenions des racistes ma sœur et moi.
”Cela n’a rien à voir voyons ! Les vampires sont des suceurs de sang ! Des mangeurs d’hommes ! Ça n’a rien à voir !
Toutefois, la photo de cette vampire m’a figé sur place et je n’ai pas pu penser qu’à autre chose que la nuit où ces créatures nous ont attaqué et presque tué moi et Anya. La colère monte en moi au point de sentir mon corps réagir à cela dans quelques soubresauts incompréhensibles. J’explose dans une colère que je ne connais pas avant que le chef ne vienne à moi.
Ce n’est plus le même. Il n’a pas de bandana sur la tête, mais je sais qu’il s’agit d’Ôkamiô devant moi qui avance, avec ses yeux rouges et son aura de puissant alpha qui m’oppresse et m’écrase. Je n’arrive pas à lutter contre une telle force de caractère, face à cette évidente suprématie naturelle du chef de meute qu’il est. Je baisse la tête et mon corps semble se calmer dans l’instant comme si ses commandements faisaient loi sur mon esprit et mon corps. C’est un sentiment qu’il est difficile d’expliquer encore avec des mots, ce n’est pas humainement compréhensible je pense comme effet sur la personnalité et le corps. C’est mon alpha et j’obéis.
Il commence à me faire une violente leçon de morale sur le fait qu’on ne parle pas des gens comme ça et qu’il ne veut plus entendre ce genre de choses. Je n’arrive pas à me contenir totalement et il faut que je lui réponde.
”Mais c’est...”
Je n’ai pas le temps le temps de finir qu’il reprend immédiatement avec un ton volcanique et ératique qu’il y a beaucoup de terribles personnes dans le monde, mais qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Je n’arrive pas à comprendre ces dires à ce moment-là, car tout ce que je vois dans mon esprit alors que je pense à un vampire, c’est à ces sourires terribles et carnassier à notre encontre. À ces coups de griffes et à ces rires diaboliques dans la nuit noir alors qu’ils s’amusaient juste de notre funeste destin.
En un instant, la pression retombe et je vois à nouveau le regard placide d’Ôkamiro qui me dévisage. Il a envie de parler plus calmement et de tirer tout ça au clair. Ses mots sont terribles alors qu’il parle du fait qu’il ne souhaite pas que nous devenions des racistes ma sœur et moi.
”Cela n’a rien à voir voyons ! Les vampires sont des suceurs de sang ! Des mangeurs d’hommes ! Ça n’a rien à voir !
Codage par Libella sur Graphiorum
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Sam 17 Avr 2021 - 15:22
La petite est vraiment dans tous ses états à cause de cette photographie d’Ingrid. Ce n’est pas évident, mais il faut tuer dans l’oeuf cette façon de voir les vampires avant que cela ne devienne un poison pour sa propre vie et ne devienne comme Ogawa. Ce n’est pas bon d’être focaliser sur une haine n’étant qu’un voile d’illusion qu’on se monte à soi-même pour ne pas affronter le traumatisme. Il faut que nous trouvions les bons mots pour toucher cette fille et faire en sorte qu’elle comprenne.
Toutefois, elle a avancé une chose bien censée. Les vampires sont des suceurs de sang, c’est un fait indéniable et ils ne peuvent pas s’en passer. Il en va de leur “survie” si l’on peut dire. Il ne me semble pas qu’ils puissent vraiment mourir de faim, mais la faim peut suffire à les rendre fou et pour certains, cela les transforme irrémédiablement en bête sauvage. Mais pour cela, il faut bien que je lui face comprendre une chose qui est essentiel pour sa vie future.
Ôkamiô ▬ Elle n’a pas l’air conne ! Tu devrais jouer là-dessus !Il me revient en tête lorsque nous avons été chercher des affaires pour les filles pendant leur coma avoir vu des prix d’excellence scolaire dans une chambre. C’est sans doute elle vu les questions et les certitudes de la conversation au réveil. Il faut jouer sur ce même terrain avec un peu d’histoire.
Ôkamiro ▬ Ok, t’as l’air intelligente alors on va faire un petit exercice de réflexion ensemble... tu me réponds par oui ou par non à mes questions... Adolf Hitler était-il le chancelier d’Allemagne ?Je laisse un temps de flottement pour au-delà de la surpise lui laisser me répondre par l’affirmative avant d’enchaîner.
Ôkamiro ▬ Était-il nazi ?La rhétorique est fumeuse, mais je la laisse entrer dans le jeu, même si peut-être commence-t-elle à voir où je veux en venir.
Ôkamiro ▬ Tous les Allemands sont-ils nazis ?Mais c’est là que l’exercice prend tout son sens alors que beaucoup de gens s’arrêtent ici pour leur démonstration, satisfaits qu’ils sont d’avoir mouché une personne avec un point godwin.
Ôkamiro ▬ Comment tu le sais ?Je m’attends à toute forme de surprise possible venant de sa part, car elle ne se doutait surement pas que je finirais avec une autre question, mais surtout avec ce genre de question-là. Bien assis sur ma position, je me répère.
Ôkamiro ▬ Tu as bien entendu. Comment sais-tu que tous les Allemands ne sont pas des nazis ?J’affiche un visage toujours très impassible, voir éteint sur notre visage alors que cette question est véritablement là pour avoir un effet de levier sur elle. Il est ridicule de dire ou penser que tous les Allemands puissent-être des nazis. Cela relève du bon sens au-delà de la simple facilité de trouver une personne de ce peuple qui n’est pas un nazi. De même que c’était le cas du temps de la seconde guerre. Alors pourquoi venir à penser que tous les vampires sont des monstres ?
Toutefois, elle a avancé une chose bien censée. Les vampires sont des suceurs de sang, c’est un fait indéniable et ils ne peuvent pas s’en passer. Il en va de leur “survie” si l’on peut dire. Il ne me semble pas qu’ils puissent vraiment mourir de faim, mais la faim peut suffire à les rendre fou et pour certains, cela les transforme irrémédiablement en bête sauvage. Mais pour cela, il faut bien que je lui face comprendre une chose qui est essentiel pour sa vie future.
Ôkamiro ▬ Toutefois, je ne peux pas te contredire sur le fait que les vampires sont des suceurs de sang... le loup est un mangeur de viande... s’il arrive à un loup de tuer un humain cela reste rare, mais il reste à devoir tuer des animaux pour vivre... les vampires ont besoin de sang pour vivre, mais ils n’ont pas besoin de tuer des humains pour cela... certain essayent de s’astreindre même à se nourrir sur des animaux, mais à l’époque d’aujourd’hui peu sont encore à tuer des humains pour se nourrir... en réalité même avant... il suffit pour eux de croiser le chemin de plusieurs humains dans une même journée... tu les juges avec un filtre moral qui n’est pas bon... ce ne sont pas des tueurs en série mue par le plaisir de faire du mal aux humains... ce sont des maillons d’une chaîne alimentaire dans laquelle ils se placent comme des prédateurs des humains... ce n’est pas la même chose... en outre maintenant tu as également changé de place dans la chaîne alimentaire pour devenir un superprédateur, je suppose que tu connais le terme...
Etilya sur DK RPG
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Dim 18 Avr 2021 - 18:20
Excuses autour du feu
Le chef, bien qu’affichant une mine taciturne et peu engageante, me met en confiance d’entrée de jeu avec son air très calme. Nous nous faisons face l’un et l’autre, assis sur des tabourets en inox et je me demande à quelle sauce je vais être mangée. Je sais que je suis dans mon bon droit en fait.
Il commence d’une façon bien intrigante. Un exercice de réflexion ? Je ne savais même pas que cet homme pouvait en être capable. Enfin, pas que je pense qu’il soit idiot bien au contraire. Mais il est plus de la trempe d’un artisan que d’un chercheur comme Anzu et cela m’étonne qu’il demande à faire un petit exercice. Je ne vois pas d’inconvénient à cela, d’autant plus que nous sommes coincées ici pendant une durée indéterminée et que je n’ai vraiment pas envie de finir par perdre de mon avance. Tout entrainement réflexif est bon à prendre. Il me surprend néanmoins par la façon dont il commence. Adolf Hitler, pourquoi me parle-t-il de lui ? Je sais bien entendu de qui il s’agit, un Austro-Hongrois qui a acquis le pouvoir en devant chancelier de l’Allemagne.
”Oui il l’était” Que je lui réponds. Je ne vois pas vraiment où il veut en venir encore.
La suite en revanche m’ouvre un peu plus les yeux et me fait arquer un sourcil dubitatif. Il veut vraiment aller dans ce genre de raisonnement ? Je le vois venir à des kilomètres et c’est petit.
”Oui il l’était.”
Sans surprise la dernière question finit par tomber comme pour être l’effet d’une bombe sur mon esprit surement, mais ce n’est qu’une sorte d’argument fallacieux qui n’a pas sa place dans cette conversation. Il n’est pas si malin que ça en fait.
”Bien sûr que non.”
Toutefois, il finit par me surprendre car avant même que je ne puisse enchaîner et lui dire combien son petit exercice était nul il poursuit avec une question qui me déstabilise. Comment je le sais ? Devant mon incompréhension, il reformule à nouveau sa question.
”Je... je ne sais pas, cela semble évident que tout un peuple ne pas partager la même idéologie, la même envie et volonté de nuire à d’autres...”
Il n’y a que le bon sens qui peut m’apporter une preuve de ça car à moins de rencontrer chaque Allemand pour le savoir, alors que selon toute probabilité ils ne peuvent pas être mauvais dans leur ensemble. En une question toute simple, il retourne ma pensée. Comment-je pu être aussi aveuglée par ma colère contre les vampires qui nous ont attaqué pour avoir un tel mode de pensée. Ce n’est pas moi ça.
Alors que je comprends parfaitement ce qu’il veut dire, il enchaîne avec une explication du fond de sa pensée, explicitant ce tourbillon de réflexion qui se déchaîne en moi. Les vampires, comme les lycans ne sont pas au niveau des humains et il faut prendre en compte les lois de la nature. Si les vampires font partis de ce monde, c’est qu’ils y ont surement une place dans un équilibre très précis et subtil. On ne juge pas une bête pour ce qu’elle fait pour se nourrir. Toutefois, il ne faut pas nier le fait qu’il y a des monstres et il en est conscient.
”Je crois que je comprends parfaitement votre point de vue. Il va me falloir un peu de temps pour me sortir ces images de la tête dès que je pense aux vampires. Il ne fait aucun doute que vous êtes dans le vrai et je tiens à vous remercier.”
Il commence d’une façon bien intrigante. Un exercice de réflexion ? Je ne savais même pas que cet homme pouvait en être capable. Enfin, pas que je pense qu’il soit idiot bien au contraire. Mais il est plus de la trempe d’un artisan que d’un chercheur comme Anzu et cela m’étonne qu’il demande à faire un petit exercice. Je ne vois pas d’inconvénient à cela, d’autant plus que nous sommes coincées ici pendant une durée indéterminée et que je n’ai vraiment pas envie de finir par perdre de mon avance. Tout entrainement réflexif est bon à prendre. Il me surprend néanmoins par la façon dont il commence. Adolf Hitler, pourquoi me parle-t-il de lui ? Je sais bien entendu de qui il s’agit, un Austro-Hongrois qui a acquis le pouvoir en devant chancelier de l’Allemagne.
”Oui il l’était” Que je lui réponds. Je ne vois pas vraiment où il veut en venir encore.
La suite en revanche m’ouvre un peu plus les yeux et me fait arquer un sourcil dubitatif. Il veut vraiment aller dans ce genre de raisonnement ? Je le vois venir à des kilomètres et c’est petit.
”Oui il l’était.”
Sans surprise la dernière question finit par tomber comme pour être l’effet d’une bombe sur mon esprit surement, mais ce n’est qu’une sorte d’argument fallacieux qui n’a pas sa place dans cette conversation. Il n’est pas si malin que ça en fait.
”Bien sûr que non.”
Toutefois, il finit par me surprendre car avant même que je ne puisse enchaîner et lui dire combien son petit exercice était nul il poursuit avec une question qui me déstabilise. Comment je le sais ? Devant mon incompréhension, il reformule à nouveau sa question.
”Je... je ne sais pas, cela semble évident que tout un peuple ne pas partager la même idéologie, la même envie et volonté de nuire à d’autres...”
Il n’y a que le bon sens qui peut m’apporter une preuve de ça car à moins de rencontrer chaque Allemand pour le savoir, alors que selon toute probabilité ils ne peuvent pas être mauvais dans leur ensemble. En une question toute simple, il retourne ma pensée. Comment-je pu être aussi aveuglée par ma colère contre les vampires qui nous ont attaqué pour avoir un tel mode de pensée. Ce n’est pas moi ça.
Alors que je comprends parfaitement ce qu’il veut dire, il enchaîne avec une explication du fond de sa pensée, explicitant ce tourbillon de réflexion qui se déchaîne en moi. Les vampires, comme les lycans ne sont pas au niveau des humains et il faut prendre en compte les lois de la nature. Si les vampires font partis de ce monde, c’est qu’ils y ont surement une place dans un équilibre très précis et subtil. On ne juge pas une bête pour ce qu’elle fait pour se nourrir. Toutefois, il ne faut pas nier le fait qu’il y a des monstres et il en est conscient.
”Je crois que je comprends parfaitement votre point de vue. Il va me falloir un peu de temps pour me sortir ces images de la tête dès que je pense aux vampires. Il ne fait aucun doute que vous êtes dans le vrai et je tiens à vous remercier.”
Codage par Libella sur Graphiorum
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Mar 20 Avr 2021 - 17:34
Elle semble bien comprendre l’idée que nous essayons de lui transmettre. Evidemment on ne s’attend pas à ce que cela vienne en un jour. C’est souvent un processus lent. Il faut déjà qu’elle arrive à surmonter ce qu’il s’est passé et déjà, ce ne sera pas une mince à faire. Mais je suis content de voir qu’elle peut se dire capable de comprendre et revenir à une pensée plus positive.
D’abord on fait fondre un chocolat de très grande qualité dans de l’eau avant de le mettre en siphon. Comme le palais d’un lycan est beaucoup plus délicat et sensible que n’importe lequel autre, avant, nous prenons le temps de faire infuser des fleurs de cerisier séchées. C’est à Kaiya que nous donnons la charge de surveiller l’infusion et de la minuter.
Ce qui est intéressant surtout avec cette technique, c’est le fait qu’il soit extrêmement pauvre en calorie et donc a une valeur nutritionnelle incroyablement bonne. Cela ne change rien pour un lycan, évidemment, mais c’est une approche moderne qui marche beaucoup dans le monde de la haute.
Pendant que la gelée prend, on se met à la préparation d’une chantilly. Ce qui n’a rien de compliqué et nous passons rapidement sur cette étape-là. Mais en parallèle, nous nous mettons également sur la conception d’une tuile cylindrique en chocolat grâce à un tube en inox sur lequel nous faisons le montage du diamètre du verre en cône pour que la tuile puisse entrer. Grâce à ça, on va pouvoir plus tard couler la chantilly dedans.
Une fois la gelée prise, nous prenons de petite cuillère à melon pour tailler des billes dedans avant de les piquer à la seringue pour y ajouter un mélange kirsh, chocolat et jus de citron dans une proportion 1/6, 2/6 et 3/6. Puis nous mélangeons les billes à la chantilly avec douceur.
Pour le dressage on prend la coupe avec notre génoise sans cuisson sur laquelle on pose la tuile de chocolat. On coule comme prévu la chantilly avec les billes de cerises fourrées. Enfin nous disposons la réduction caramélisée sous forme de petites gouttes seulement sur la préparation.
Ôkamiro ▬ Parfait alors si tu le veux bien maintenant... il est temps pour nous de reprendre cette petite cour improvisée de cuisine moléculaire pour te montrer un peu que science et cuisine sont fait pour s’entendre...La cuisine moléculaire, la technicité scientifique permet de faire de véritables merveilles qui peuvent surprendre même des chefs pâtissiers ou cuisiniers sur leur terrain. Souvent il s’agit de techniques élaborées demandant une grande précision d’exécution. Nous allons lu montrer que nous ne sommes pas des petits joueurs. La forêt noire est un dessert qui a des marqueurs très précis, mais le biscuit sans cuisson, c’est juste amusant de lui montrer ce qu’on peut faire avec une pompe à vide.
D’abord on fait fondre un chocolat de très grande qualité dans de l’eau avant de le mettre en siphon. Comme le palais d’un lycan est beaucoup plus délicat et sensible que n’importe lequel autre, avant, nous prenons le temps de faire infuser des fleurs de cerisier séchées. C’est à Kaiya que nous donnons la charge de surveiller l’infusion et de la minuter.
Ôkamiro ▬ Lorsqu’un légume, un fruit ou une fleur séchée est plongée dans l’eau pour infuser, elle libère tous ses arômes en se réhydratant... Mais on va apporter aussi de la fraîcheur avec une fleur ou deux fraîche qu’on va broyer d’accord ?Une fois la préparation terminée et mise dans le siphon, nous ajoutons deux cartouches de gaz avant de tout de suite le mettre dans des verres à en cône pour revisiter la présentation puis sous une cloche reliée à la pompe à vide. Ensuite on fait le vide et le chocolat en refroidissant va se solidifier après avoir gagné en volume suite à la manipulation et aura une texture de biscuit moelleux, mais sans cuisson.
Ce qui est intéressant surtout avec cette technique, c’est le fait qu’il soit extrêmement pauvre en calorie et donc a une valeur nutritionnelle incroyablement bonne. Cela ne change rien pour un lycan, évidemment, mais c’est une approche moderne qui marche beaucoup dans le monde de la haute.
Ôkamiro ▬ Tu peux prendre la porte à droite des escaliers... c’est la réserve... tu y prends un bocal de cerises...Ce sont des cerises mise en réserve dans un sirop de cerise depuis un moment. Une fois le bocal en main, je lui montre ce qu’on va faire avec car on pourrait les mettre dans la forêt noire, mais nous avons décidé d’en faire une moléculaire. Donc rien ne sera simple. Nous lançons une poêle à chauffer avant de mettre des cerises avec un fond de sirop pour dedans pour les faire un peu caraméliser. Puis nous déglaçons au Kirsh, un des marqueurs essentiels d’une bonne forêt noire. Une fois que c’est fait, on sort les cerises et la moitié du jus utilisé pour les mixer avec de l’eau afin d’obtenir une sorte de jus que nous passons ensuite au chinois pour éliminer les dépôts. On met ça en casserole à nouveau à chauffer pour y faire fondre de la gélatine. On verse dans un récipient pour faire une épaisseur d’environs un demi centimètre et on réserve au frais.
Pendant que la gelée prend, on se met à la préparation d’une chantilly. Ce qui n’a rien de compliqué et nous passons rapidement sur cette étape-là. Mais en parallèle, nous nous mettons également sur la conception d’une tuile cylindrique en chocolat grâce à un tube en inox sur lequel nous faisons le montage du diamètre du verre en cône pour que la tuile puisse entrer. Grâce à ça, on va pouvoir plus tard couler la chantilly dedans.
Une fois la gelée prise, nous prenons de petite cuillère à melon pour tailler des billes dedans avant de les piquer à la seringue pour y ajouter un mélange kirsh, chocolat et jus de citron dans une proportion 1/6, 2/6 et 3/6. Puis nous mélangeons les billes à la chantilly avec douceur.
Pour le dressage on prend la coupe avec notre génoise sans cuisson sur laquelle on pose la tuile de chocolat. On coule comme prévu la chantilly avec les billes de cerises fourrées. Enfin nous disposons la réduction caramélisée sous forme de petites gouttes seulement sur la préparation.
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