Discussion sur l'oreiller [08/07/2018]
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Daisuke Kûdo#106203#106203#106203#106203#106203#106203
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Lun 2 Aoû 2021 - 17:38
Discussion sur l'oreillier
Feat Nathan Arcand & Daisuke Kûdo
Je m’affalais sur le divan. La journée avait été sympathique et calme. J’avais été cherché Kazuo le matin et nous étions parti mangé chez Lacroix-san en compagnie de ‘Ka-san. Malgré tout, je n’avais pas pu m’empêcher d’être un peu tendu, parce que c’était la première fois que ces deux-là se rencontraient depuis que le Kabu était un louveteau et que la véritable première rencontre n’était pas ce qu’on pouvait appelé « un bon souvenir » pour lui. Toutefois, il semblait que le lien de meute avait fait des merveilles. Peut-être même un peu trop. Disons que la journée fut tout de même un peu forte en émotion, malgré la tranquillité certaine du moment.
Du coup, après ça, j’avais raccompagné le Kabu chez lui avant de me précipiter chez moi. J’avais un autre rendez-vous très important et j’avais hâte d’y être. D’ailleurs, il n’allait pas tarder. Il était même en bas, comme l’indiquait la sonnette retentissante. D’un bond, je me levais et je descendis au rez-de-chaussée palier par palier. +J’ouvris la porte et me jetais sur Nathan, le prenant dans les bras et le soulevant comme si c’était une plume. Mes lèvres se posèrent sur les siennes et j’inspirai un grand coup son o… Eurk ! C’était quoi ça ?
Je le posais doucement avant de le renifler avec attention. C’était quoi, cette odeur de vampire posée partout sur lui ? Bordel, il avait du trainer avec l’un d’eux pendant un bon moment pour que ça se pose sur lui ainsi. Il était au courant ? Bon, il savait pour le surnaturel. C’était peut-être possible. Toutefois, il me regardait d’un air étrange. Ah oui, se faire renifler ainsi par une personne, ça devait être un poil bizarre.
Je m’arrêtai pour lui prendre la main et le faire monter. Quitte à s’expliquer, autant être bien installé. Une fois posé, je le fis s’installer à mes côtés… Ouais, fallait peut-être que je l’envoie prendre une douche et que je lui lave ses vêtements, en fait. Ou que je fournisse des efforts pour éviter plus de bizarrerie. Nathan semblait déjà se poser des questions ainsi. Devant son regard mi-perturbé, mi accusateur, je poussais un long soupire et je pris la parole.
Il haussa les sourcils, étonné. Visiblement, il ne le savait pas encore.
Du coup, après ça, j’avais raccompagné le Kabu chez lui avant de me précipiter chez moi. J’avais un autre rendez-vous très important et j’avais hâte d’y être. D’ailleurs, il n’allait pas tarder. Il était même en bas, comme l’indiquait la sonnette retentissante. D’un bond, je me levais et je descendis au rez-de-chaussée palier par palier. +J’ouvris la porte et me jetais sur Nathan, le prenant dans les bras et le soulevant comme si c’était une plume. Mes lèvres se posèrent sur les siennes et j’inspirai un grand coup son o… Eurk ! C’était quoi ça ?
Je le posais doucement avant de le renifler avec attention. C’était quoi, cette odeur de vampire posée partout sur lui ? Bordel, il avait du trainer avec l’un d’eux pendant un bon moment pour que ça se pose sur lui ainsi. Il était au courant ? Bon, il savait pour le surnaturel. C’était peut-être possible. Toutefois, il me regardait d’un air étrange. Ah oui, se faire renifler ainsi par une personne, ça devait être un poil bizarre.
Je m’arrêtai pour lui prendre la main et le faire monter. Quitte à s’expliquer, autant être bien installé. Une fois posé, je le fis s’installer à mes côtés… Ouais, fallait peut-être que je l’envoie prendre une douche et que je lui lave ses vêtements, en fait. Ou que je fournisse des efforts pour éviter plus de bizarrerie. Nathan semblait déjà se poser des questions ainsi. Devant son regard mi-perturbé, mi accusateur, je poussais un long soupire et je pris la parole.
Daisu ▬ « Désolé… C’est juste que… Tu empestes le vampire. Je sais pas comment tu as fait ton compte. Mais tu as du trainer longtemps avec l’un d’entre eux… »
Il haussa les sourcils, étonné. Visiblement, il ne le savait pas encore.
"Séance reniflades"
Etilya sur DK RPG
Nathan Chris Arcand#106238#106238#106238#106238#106238#106238
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Sam 7 Aoû 2021 - 19:33
Discussion sur l’oreiller
Feat Daisuke Kûdo
J’avançais tranquillement en direction de l’Arcadénium après avoir quitté Bonsecours. J’y avais passé ma journée, comme prévu initialement puisque Dai-kun devait passer la sienne avec sa famille de cœur. J’avoue que cette jeune fille, Alyssa Mitsutsuki m’avait tout de même un peu remué. Elle m’avait fait beaucoup de peine et quelque part avait réveillé la mienne.
J’étais adopté, donc la situation était différente mais… penser que ma mère biologique avait mis autant de distance entre nous, juste pour protéger mon père biologique et moi, cela me faisait mal. J’ai appris sa lettre par cœur à force de la lire et de la relire. J’aurai aimé la rencontrer, pouvoir lui parler et comprendre mieux son choix. J’aimerai aussi revoir mon frère d’adoption, même si j’ai conscience que c’est impossible. Penser à tout cela me fait mal au cœur et il n’est pas question que ça entache ma soirée avec Dai-kun !
Quand je pense à ce que je m’apprête à aborder comme sujet avec lui. Rien que d’y penser j’appréhende. Je sais qu’il va tout faire pour me dissuader, mais ma décision est déjà prise. C’est son accord que je veux, pas sa bénédiction. C’est bien la première fois dans ma vie que je suis aussi certain de quelque chose. Je veux passer toute ma vie avec lui, et pour cela il n’y a pas 36 solutions.
Je m’arrête devant ma destination et sonne. Je n’attends pas longtemps avant de voir Dai-kun arriver. Il me saute littéralement dessus, me prenant dans ses bras et me soulevant comme si je ne pesais rien du tout. Son accueil me fait chaud au cœur et me fait sourire largement. C’est avec plaisir que je lui rends son baiser avant qu’il… mais qu’est-ce qu’il fait ?
Il me repose sur le sol et me… renifle ? C’est quoi cette attitude bizarre ? J’ai pourtant pris une douche aujourd’hui, donc je ne pue pas normalement. C’est quoi le problème ? Je le laisse prendre ma main et m’emmener à l’étage. Il est vraiment étrange ce soir. On s’installe confortablement quand son canapé. Je n’arrive pas à savoir comment je dois prendre le fait qu’il m’ait renifler ainsi. Visiblement Dai-kun doit s’en douter puisqu’il me donne enfin un début d’explication, enfin… je ne suis pas certain qu’elle m’aide d’ailleurs.
J’empeste le vampire ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? J’ai passé ma journée à Bonsecours, j’ai pas croisé de vampire, pas que je sache. J’hausse les sourcils, ayant du mal à voir qui j’aurai pu croiser qui pourrait en être un ou une. J’ai vu le Père Riku, mais c’est un hunter donc impossible qu’il soit un vampire. J’ai croisé pas mal de résidents, dit bonjour à Manabu-chan et Manabu-kun qui étaient là pour donner un coup de main aussi, et… Alyssa ? C’est bien avec elle que j’ai passé le plus de temps ! Pourtant… elle n’avait pas l’air d’être une vampire le moins du monde.
« J’empeste carrément ? Tu n’exagères pas un peu ? J’ai passé ma journée à Bonsecours, j’ai croisé et passé du temps avec pas mal de gens tu sais ? Un peu plus avec la pupille du Père Riku. Il m’a demandé de l’aider à s’inscrire à l’université. Honnêtement, elle est gentille mais elle a clairement un problème de contrôle sur elle-même. Elle a même fondu en larmes à un moment.
Tu veux dire qu’elle serait une vampire ? Pourtant, elle avait l’air super humaine ! Elle avait même peur de moi au début. »
Je le voyais froncer encore un peu son nez en me regardant. Visiblement cette odeur, que je ne sens pas, le dérange vraiment. Bien, soit. Au pire je peux toujours lui emprunter des affaires.
« Tu veux que je prenne une douche ? J’ai pas envie que tu passes la soirée à me renifler comme ça. J’aimerai qu’on puisse profiter pleinement tous les deux. »
J’étais adopté, donc la situation était différente mais… penser que ma mère biologique avait mis autant de distance entre nous, juste pour protéger mon père biologique et moi, cela me faisait mal. J’ai appris sa lettre par cœur à force de la lire et de la relire. J’aurai aimé la rencontrer, pouvoir lui parler et comprendre mieux son choix. J’aimerai aussi revoir mon frère d’adoption, même si j’ai conscience que c’est impossible. Penser à tout cela me fait mal au cœur et il n’est pas question que ça entache ma soirée avec Dai-kun !
Quand je pense à ce que je m’apprête à aborder comme sujet avec lui. Rien que d’y penser j’appréhende. Je sais qu’il va tout faire pour me dissuader, mais ma décision est déjà prise. C’est son accord que je veux, pas sa bénédiction. C’est bien la première fois dans ma vie que je suis aussi certain de quelque chose. Je veux passer toute ma vie avec lui, et pour cela il n’y a pas 36 solutions.
Je m’arrête devant ma destination et sonne. Je n’attends pas longtemps avant de voir Dai-kun arriver. Il me saute littéralement dessus, me prenant dans ses bras et me soulevant comme si je ne pesais rien du tout. Son accueil me fait chaud au cœur et me fait sourire largement. C’est avec plaisir que je lui rends son baiser avant qu’il… mais qu’est-ce qu’il fait ?
Il me repose sur le sol et me… renifle ? C’est quoi cette attitude bizarre ? J’ai pourtant pris une douche aujourd’hui, donc je ne pue pas normalement. C’est quoi le problème ? Je le laisse prendre ma main et m’emmener à l’étage. Il est vraiment étrange ce soir. On s’installe confortablement quand son canapé. Je n’arrive pas à savoir comment je dois prendre le fait qu’il m’ait renifler ainsi. Visiblement Dai-kun doit s’en douter puisqu’il me donne enfin un début d’explication, enfin… je ne suis pas certain qu’elle m’aide d’ailleurs.
J’empeste le vampire ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? J’ai passé ma journée à Bonsecours, j’ai pas croisé de vampire, pas que je sache. J’hausse les sourcils, ayant du mal à voir qui j’aurai pu croiser qui pourrait en être un ou une. J’ai vu le Père Riku, mais c’est un hunter donc impossible qu’il soit un vampire. J’ai croisé pas mal de résidents, dit bonjour à Manabu-chan et Manabu-kun qui étaient là pour donner un coup de main aussi, et… Alyssa ? C’est bien avec elle que j’ai passé le plus de temps ! Pourtant… elle n’avait pas l’air d’être une vampire le moins du monde.
« J’empeste carrément ? Tu n’exagères pas un peu ? J’ai passé ma journée à Bonsecours, j’ai croisé et passé du temps avec pas mal de gens tu sais ? Un peu plus avec la pupille du Père Riku. Il m’a demandé de l’aider à s’inscrire à l’université. Honnêtement, elle est gentille mais elle a clairement un problème de contrôle sur elle-même. Elle a même fondu en larmes à un moment.
Tu veux dire qu’elle serait une vampire ? Pourtant, elle avait l’air super humaine ! Elle avait même peur de moi au début. »
Je le voyais froncer encore un peu son nez en me regardant. Visiblement cette odeur, que je ne sens pas, le dérange vraiment. Bien, soit. Au pire je peux toujours lui emprunter des affaires.
« Tu veux que je prenne une douche ? J’ai pas envie que tu passes la soirée à me renifler comme ça. J’aimerai qu’on puisse profiter pleinement tous les deux. »
"Plaît-il ?"
Etilya sur DK RPG
Daisuke Kûdo#106242#106242#106242#106242#106242#106242
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Dim 8 Aoû 2021 - 20:46
Discussion sur l'oreillier
Feat Nathan Arcand & Daisuke Kûdo
Bon… Il ne le savait pas encore. Si j’exagérai ? Même pas. On était même pas collé que je pouvais le sentir. Bon, c’était parce que je savais qu’elle était là que je n’arrivais pas à faire abstraction. Hum… A bon secours ? Le Père Riku traine dans le coin, non ? C’était à côté de l’église. On y était aller, quelques jours plus tôt, avec Taena-san, pour y conduire un pauvre SDF un peu farfelu, à mon avis. Il se met à me parler d’une pupille. Père Riku en charge d’une enfant ? Hum, pas si enfant que ça si elle s’inscrivait à l’université. Un peu tard, d’ailleurs, vu que la rentrée était il y a trois mois. Bonne merde à elle. Intérieurement, j’éclatais de rire. Parce que tu pensais directement que j’étais pas humain au début, peut-être ? Hum… Elle avait eu peur. Bon, j’avoue que côté force, elle devait gagner haut-la-main. A moins que… Je fronçais les fsourcils… J’espère que j’étais en train de me faire des idées.
Nathan parle d’ue douche. Oui, bonne idée. J’avoue que ça me perturbe. Pour que ça soit autant imprégné, il avait du la prendre à bras. J’étais pas jaloux, mais alors pas du tout. Par contre, ça m’intriguait beaucoup. J’acquiesçait d’un signe de tête et je me levais pour lui préparer de quoi se changer. Pyjama, comme la dernière fois. Vu l’heure, il allait surement rester. Un essui aussi. Et hop, tout dans la salle-de-bain. Je le laissais rentrer. C’est fou comme ça faisait écho à une autre soirée passée ensemble. Hélas, elle n’avait pas été des plus agréable.
Il fermait la porte et je m’assis contre, de l’autre côté. Après tout, ce n’était pas pour autant qu’on ne pouvait plus discuter.
Je levais le regard sur le plafond, entrant en pleine réflexion.
Je repensais à son inscription.
Nathan parle d’ue douche. Oui, bonne idée. J’avoue que ça me perturbe. Pour que ça soit autant imprégné, il avait du la prendre à bras. J’étais pas jaloux, mais alors pas du tout. Par contre, ça m’intriguait beaucoup. J’acquiesçait d’un signe de tête et je me levais pour lui préparer de quoi se changer. Pyjama, comme la dernière fois. Vu l’heure, il allait surement rester. Un essui aussi. Et hop, tout dans la salle-de-bain. Je le laissais rentrer. C’est fou comme ça faisait écho à une autre soirée passée ensemble. Hélas, elle n’avait pas été des plus agréable.
Il fermait la porte et je m’assis contre, de l’autre côté. Après tout, ce n’était pas pour autant qu’on ne pouvait plus discuter.
Daisu ▬ « Sinon, pour te répondre. Tu pensais que j’étais lycan les premières fois que nous nous sommes rencontrés ? Il me semble pas. Un vampire, c’est pareil. Si tu n’as pas d’odorat pour le découvrir, à moins de le surprendre le fait. Et puis, tu m’as dit qu’elle avait fondu en larmes. Je suppose donc que tu l’as pris à bras pour la consoler. Et c’est ainsi qu’on se retrouve avec une autre odeur sur soi. »
Je levais le regard sur le plafond, entrant en pleine réflexion.
Daisu ▬ « C’est étrange, tout de même. Une vampire qui est sous la tutelle d’un Hunter. Elle doit avoir perdu ses parents. Si elle l’avait pas l’habitude de côtoyer des humains… Ou même tout simplement du monde, c’est peut-être pour cette raison qu’elle semblait avoir peur. »
Je repensais à son inscription.
Daisu ▬ « Je la plains vraiment. Ca va pas être facile, à l’université. Elle va aussi avoir trois mois de cours à rattraper. Elle va être bien occupée. »
"Rappel, explications, suppositions"
Etilya sur DK RPG
Nathan Chris Arcand#106267#106267#106267#106267#106267#106267
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Jeu 12 Aoû 2021 - 22:30
Discussion sur l’oreiller
Feat Daisuke Kûdo
Dai-kun acquiesce à ma proposition comme si c’était la meilleure idée du siècle. Je le laisse donc trouver des affaires à me prêter et une serviette de bain, puis j’entre dans sa salle de bain pour me doucher… pour la seconde fois aujourd’hui.
Je ferme la porte derrière moi et l’entends s’assoir contre, pendant que je commence à me déshabiller. Sa première question me surprend un peu. En effet je n’ai pas supposé qu’il était un lycan de suite. C’est venu par la suite, et la soirée à laquelle cette situation fait écho a confirmé ce que je soupçonnais. Ainsi donc les vampires sont sur le même mode ? Il est vrai que j’ai peu de comparaison, Akitsuna-san est du genre original, donc probablement pas représentatif le moins du monde de la globalité des siens.
J’entre dans la douche, ajustant l’eau pour qu’elle soit tiède, puis commence à me laver. Le tout, en écoutant la suite des paroles de Dai-kun.
« Bien sûr que je l’ai prise dans mes bras pour la consoler. Je sais que ce n’est pas commun au Japon, mais c’est tellement la logique la plus évidente pour moi. D’ailleurs ça l’a aidé à se calmer, et à retrouver un peu de contenance. Ça m’a fait mal au cœur de la voir ainsi … »
Alors que je me frotte les cheveux, je ne peux m’empêcher de me dire que ma situation n’est pas forcément plus brillante sur ce point précis. Elle s’était mise en larmes quand elle avait dû remplir l’encart concernant ses parents. Que pouvais-je dire concernant les miens ? A la prochaine rentrée devrais-je encore utiliser mon nom d’adoption ? Ne risquais-je pas qu’ils me retrouvent avant que je n’ai eu l’occasion de tout lui avouer ? Comment le prendra-t-il ? Ce n’est pas comme si j’allais parler d’une nouvelle recette de cuisine…
La voix de mon boyfriend me ramène au moment présent. Je me rince les cheveux rapidement et me lave le corps.
« Je ne pense pas qu’elle n’ait pas l’habitude de côtoyer des humains, au contraire même. Je crois, maintenant que je sais que c’est une vampire, qu’elle n’avait pas peur de moi mais pour moi. Je pense qu’elle ne voulait surtout pas me faire de mal. Ce qui colle avec sa première réaction d’ailleurs. Elle a tenté de m’envoyer porter un message étrange au Père Riku, comme si j’étais une chouette.
Quand à ses parents… je n’en sais rien. Elle ne m’a rien dit de particulier, mais je pense qu’elle est orpheline. Quant elle a pleuré, c’était parce qu’elle ne savait pas quoi mettre dans la fiche d’inscription concernant ses parents. A dire vrai, j’ignore ce que j’y mettrai l’année prochaine… Je crois que ne pas connaître ses parents lui fait énormément de mal. Ce que je comprends d’une certaine façon. »
Je me rince, puis sort de la douche en m’essuyant. Bien occupé ? C’était peu de le dire !
« Bien occupée est un euphémisme ! Elle a choisit de s’inscrire dans deux cursus différents. En plus, ce ne sont même pas des cursus complémentaires et tous deux sont ultra exigeants. Il s’agit de Droit et Médecine. Elle va être dans une galère colossale ! Déjà qu’avec mon cursus et mes deux matières optionnelles, je constate que c’est tendu par moment… mais pour elle je n’ose même pas y penser ! »
Je sors de la salle de bain en faisant attention de ne pas faire tomber Dai-kun en arrière. Je lui souris légèrement, un brin de malice dans le regard, et je ne m’empêche pas de le taquiner pour le coup.
« C’est mieux là ? Plus d’odeur dérangeante ? J’ai le droit à un vrai baiser du coup ? Puisque le premier tu l’as brusquement abrégé à cause d’une sombre histoire d’odeur de vampire. »
Je ferme la porte derrière moi et l’entends s’assoir contre, pendant que je commence à me déshabiller. Sa première question me surprend un peu. En effet je n’ai pas supposé qu’il était un lycan de suite. C’est venu par la suite, et la soirée à laquelle cette situation fait écho a confirmé ce que je soupçonnais. Ainsi donc les vampires sont sur le même mode ? Il est vrai que j’ai peu de comparaison, Akitsuna-san est du genre original, donc probablement pas représentatif le moins du monde de la globalité des siens.
J’entre dans la douche, ajustant l’eau pour qu’elle soit tiède, puis commence à me laver. Le tout, en écoutant la suite des paroles de Dai-kun.
« Bien sûr que je l’ai prise dans mes bras pour la consoler. Je sais que ce n’est pas commun au Japon, mais c’est tellement la logique la plus évidente pour moi. D’ailleurs ça l’a aidé à se calmer, et à retrouver un peu de contenance. Ça m’a fait mal au cœur de la voir ainsi … »
Alors que je me frotte les cheveux, je ne peux m’empêcher de me dire que ma situation n’est pas forcément plus brillante sur ce point précis. Elle s’était mise en larmes quand elle avait dû remplir l’encart concernant ses parents. Que pouvais-je dire concernant les miens ? A la prochaine rentrée devrais-je encore utiliser mon nom d’adoption ? Ne risquais-je pas qu’ils me retrouvent avant que je n’ai eu l’occasion de tout lui avouer ? Comment le prendra-t-il ? Ce n’est pas comme si j’allais parler d’une nouvelle recette de cuisine…
La voix de mon boyfriend me ramène au moment présent. Je me rince les cheveux rapidement et me lave le corps.
« Je ne pense pas qu’elle n’ait pas l’habitude de côtoyer des humains, au contraire même. Je crois, maintenant que je sais que c’est une vampire, qu’elle n’avait pas peur de moi mais pour moi. Je pense qu’elle ne voulait surtout pas me faire de mal. Ce qui colle avec sa première réaction d’ailleurs. Elle a tenté de m’envoyer porter un message étrange au Père Riku, comme si j’étais une chouette.
Quand à ses parents… je n’en sais rien. Elle ne m’a rien dit de particulier, mais je pense qu’elle est orpheline. Quant elle a pleuré, c’était parce qu’elle ne savait pas quoi mettre dans la fiche d’inscription concernant ses parents. A dire vrai, j’ignore ce que j’y mettrai l’année prochaine… Je crois que ne pas connaître ses parents lui fait énormément de mal. Ce que je comprends d’une certaine façon. »
Je me rince, puis sort de la douche en m’essuyant. Bien occupé ? C’était peu de le dire !
« Bien occupée est un euphémisme ! Elle a choisit de s’inscrire dans deux cursus différents. En plus, ce ne sont même pas des cursus complémentaires et tous deux sont ultra exigeants. Il s’agit de Droit et Médecine. Elle va être dans une galère colossale ! Déjà qu’avec mon cursus et mes deux matières optionnelles, je constate que c’est tendu par moment… mais pour elle je n’ose même pas y penser ! »
Je sors de la salle de bain en faisant attention de ne pas faire tomber Dai-kun en arrière. Je lui souris légèrement, un brin de malice dans le regard, et je ne m’empêche pas de le taquiner pour le coup.
« C’est mieux là ? Plus d’odeur dérangeante ? J’ai le droit à un vrai baiser du coup ? Puisque le premier tu l’as brusquement abrégé à cause d’une sombre histoire d’odeur de vampire. »
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Ven 13 Aoû 2021 - 11:52
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Feat Nathan Arcand & Daisuke Kûdo
De l’autre côté de la porte, je pus entendre l’eau coulé. Nathan s’indigna tout de suite à ma remarque, ce qui me fit sourire. Bien sûr qu’il l’avait pris à bras. Il était vrai que ce genre d’affection n’était pas très japonaise. On le collait pas des inconnus ainsi, surtout pas à la première rencontre. Chez Nathan, c’était plus spontané. ‘Ka-san était comme ça aussi. Je savais qu’elle avait assez bien voyagé et qu’elle était devenue plus tactile. Elle fournissait tout de même des efforts, ici. Cela n’empêchait pas d’avoir droit à un gros câlin à chaque fois qu’elle me voyait. Ou devrais-je appeler ça des tentatives d’assassinat, peut-être.
Un silence se fit de l’autre côté. Je n’entendais jusque que le ruissellement de l’eau dans la douche. Je tournais légèrement la tête vers la porte. Hum… Pourquoi ce silence soudain ? Etais-tu en train de réfléchir, Nathan ? Visiblement, oui. Il reprit la parole, exposant ses pensées. D’après lui, elle n’avait pas peur de lui mais peur de lui faire mal. Bizarrement, j’étais certain que mon visage avait du devenir trois teinte plus blanc. Nath’… Je sais pas si tu t’en rendais compte mais tu m’inquiétais, là. Porter un message étrange au Père Riku ? Calme, Daisu. Ne pas la pister pour aller l’égorger. Ne pas faire ton Ogawa ! Rester sur la conversation.
Alors, donc cette petite comptait suivre deux cursus ? A mon humble avis, du suicide ! Elle allait surement vite décroché et abandonner l’un des deux. Surtout quand les deux cursus étaient aussi incompatibles. A moins qu’elle ne puisse se dédoubler, j’étais certain qu’elle ne pourrait pas tout suivre. Je n’avais pas fréquenter les cours de l’université de Nakanoto, mais je savais, à force de l’entendre, que le niveau était assez élevé. Et sire que mon Alpha voulait se replonger dans les cours.
Doucement, la porte s’ouvrit. Je relevais la tête pour apercevoir le visage de mon petit ami. Il avait u sourire sur le visage et les yeux pétillants de malice. Il me taquina alors sur mon comportement. Franchement, c’était bien parce qu’il n’avait pas notre odorat qu’il ne pouvait pas comprendre. D’un bond, je me relevai et me retournai avant de le prendre à bras. Sa peau dégageait maintenant une légère odeur d’océan très agréable à mes narines. Ce n’était pas pour rien que je prenais ce gel douche. Je posais mes lèvres sur les siennes et le soulevait à nouveau.
Bah oui ! Pourquoi se faire taquiner si je pouvais pas le rendre à mon tour. Je laissais échapper un rire avant de m’engouffrer à mon tour dans la salle de bain. Pas besoin de douche, pour ma part. Juste pour me changer pour la nuit et être plus à l’aise. Là seule différence était que je ne fermais pas la porte avant de me déshabiller. Mais j’avais un autre rapport avec la nudité. Une fois le pyjama mis, je sortais et prit Nathan dans mes bras, comme une princesse, pour l’amener dans le divan.
Un silence se fit de l’autre côté. Je n’entendais jusque que le ruissellement de l’eau dans la douche. Je tournais légèrement la tête vers la porte. Hum… Pourquoi ce silence soudain ? Etais-tu en train de réfléchir, Nathan ? Visiblement, oui. Il reprit la parole, exposant ses pensées. D’après lui, elle n’avait pas peur de lui mais peur de lui faire mal. Bizarrement, j’étais certain que mon visage avait du devenir trois teinte plus blanc. Nath’… Je sais pas si tu t’en rendais compte mais tu m’inquiétais, là. Porter un message étrange au Père Riku ? Calme, Daisu. Ne pas la pister pour aller l’égorger. Ne pas faire ton Ogawa ! Rester sur la conversation.
Alors, donc cette petite comptait suivre deux cursus ? A mon humble avis, du suicide ! Elle allait surement vite décroché et abandonner l’un des deux. Surtout quand les deux cursus étaient aussi incompatibles. A moins qu’elle ne puisse se dédoubler, j’étais certain qu’elle ne pourrait pas tout suivre. Je n’avais pas fréquenter les cours de l’université de Nakanoto, mais je savais, à force de l’entendre, que le niveau était assez élevé. Et sire que mon Alpha voulait se replonger dans les cours.
Doucement, la porte s’ouvrit. Je relevais la tête pour apercevoir le visage de mon petit ami. Il avait u sourire sur le visage et les yeux pétillants de malice. Il me taquina alors sur mon comportement. Franchement, c’était bien parce qu’il n’avait pas notre odorat qu’il ne pouvait pas comprendre. D’un bond, je me relevai et me retournai avant de le prendre à bras. Sa peau dégageait maintenant une légère odeur d’océan très agréable à mes narines. Ce n’était pas pour rien que je prenais ce gel douche. Je posais mes lèvres sur les siennes et le soulevait à nouveau.
Daisu ▬ « Bien mieux ! Il ne manquait qu’un petit truc : mon odeur. Maintenant, tout les autres lycans sauront que nous sortons ensemble. »
Bah oui ! Pourquoi se faire taquiner si je pouvais pas le rendre à mon tour. Je laissais échapper un rire avant de m’engouffrer à mon tour dans la salle de bain. Pas besoin de douche, pour ma part. Juste pour me changer pour la nuit et être plus à l’aise. Là seule différence était que je ne fermais pas la porte avant de me déshabiller. Mais j’avais un autre rapport avec la nudité. Une fois le pyjama mis, je sortais et prit Nathan dans mes bras, comme une princesse, pour l’amener dans le divan.
Daisu ▬ « Bon, et si on parlait d’autre chose que cette vampirette histoire de la laissait en paix ? Déjà qu’elle ne pas plus avoir l’occasion de dormir, maintenant. »
"Taquineries sur taquineries"
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Mar 7 Sep 2021 - 16:58
Discussion sur l’oreiller
Feat Daisuke Kûdo
C’est d’un bond que mon boyfriend se lève avant de m’enlacer et m’embrasser. C’était nettement plus agréable que le premier qu’il m’a donné tout à l’heure ! J’ai toujours l’impression d’être un poids plume pour lui quand il me soulève… c’est comme j’arrive à occulter le fait qu’il est lycan en temps normal, mais ce genre de petite chose me le rappelle à chaque fois. Je ne peux m’empêcher de rire à sa boutade… que je devine ne pas en être une.
« Tu sais que tu es encore plus mignon comme ça ? Je veux dire possessif. »
Je n’ai pas le temps d’apercevoir bien son visage, puisqu’il s’engouffre à son tour dans la salle de bain pour se changer. J’avoue que j’en profite pour le regarder. Son corps me fait toujours autant d’effets, et m’attire toujours autant que la première fois que je l’ai vu, à la piscine. J’ai de la chance d’avoir réussi à passer tous les barrages qu’il mettait entre nous finalement. J’ai conscience que ce dont je vais lui parler va clairement plomber l’ambiance… Je pense qu’il ne s’attend pas à ce genre de discussions. Je suis tellement dans mes pensées, que je mets quelques secondes à percuter comment il me porte jusqu’au divan. Malgré moi je rougis, incapable sur l’instant de protester ou au contraire d’abuser de cette position.
« Oui… Oui tu as raison. Je pourrai te la présenter si tu veux. Elle est gentille, bien qu’un peu perdue. »
On s’installe donc dans le divan, mon dos contre son torse et ses bras autour de mes épaules. Je sais qu’il ne voit pas mon visage, mais je ne doute pas un instant qu’il sent mon changement d’expression faciale. Je ne sais même pas par où commencer à dire vrai… Aucun des sujets dont je veux lui parler n’est simple à aborder. M’enfin peut-être que certains sont plus simples que d’autre malgré tout.
« J’ai été au quartier général où tu bosses, hier soir… tard. Très tard pour être franc. Pas la peine de me faire la leçon Dai-kun, je sais que tu n’aimes pas que je me ballade la nuit à cause de ce qui se passe. Sauf que en journée, je n’ai pas le temps. J’ai vu Monsieur Hermansson… Je lui ai dit pour nous… parce qu’il m’a demandé qui m’avait conseillé de lui parler. Enfin… c’était après avoir eu la pire peur de ma vie. Il peut être vraiment flippant en fait. »
Je me tais un instant. Quand je repense au moment où il m’a prit pour un espion de Renfield… tout dans son attitude, de sa posture à son intonation montrait qu’il était prêt à m’éliminer si jamais je représentais une menace pour les siens. Ses yeux ne montraient aucun doute, aucune hésitation à faire ce qu’il devrait si cela était nécessaire. Seuls mes réactions de peurs et de stupeurs ont permis de le faire fléchir au final. J’en frissonne.
« Il m’a pris par surprise, pensant que j’étais… aucune importance en fait. Après cet instant… terrifiant, il est devenu bien plus gentil, plus avenant. On est allé dans son bureau, après qu’il ait demandé à l’un de tes camarades de rester un peu plus tard pour pouvoir me raccompagner.
Il m’a écouté lui expliquer mon problème… celui avec mes parents adoptifs tu sais ? Il m’a posé des tas de questions aussi. Certaines me faisant réalisé que j’ai été… utopique quand j’ai quitté le Canada. Si mes parents adoptifs décidaient de se mettre vraiment à ma recherche, ils n’ont aucun mal à me retrouver. Monsieur Hermansson m’a dit qu’il allait chercher ce qu’il pourrait faire pour m’aider, sans que ça n’engendre trop de risque pour les Chevaliers des Ombres. Je crois que ça l’a légèrement surpris que je refuse catégoriquement de quitter le Japon. Il faut dire qu’il a raison, me faire sortir du pays, est la solution la plus facile.
Mais avec toi, je ne pense pas qu’il sera aisé à mes parents adoptifs de m’approcher… enfin sauf s’ils ont l’aide de leur organisation. Dans ce cas là… je ne veux pas que tu t’interposes Dai-kun. Je sais que tu peux te défendre, mais on sait tous les deux maintenant que tu peux être tué. Et je ne veux pas te perdre. Jamais. Je crois que je peux tenir si ce n’est qu’un éloignement temporaire… mais si je te perds… non ça je ne le supporterai pas. Ca serait au-dessus de mes forces. »
Je me tais à nouveau. Je ne suis pas certain que ma pensée, et mon explication soient très clairs. C’est peut-être tout bêtement le résultat de ma propre confusion. Je me détache de ses bras pour lui faire face, retrouvant dans son regard à la fois ma confusion, mais aussi sa farouche flamme de détermination. J’esquisse un léger sourire. Je sais qu’il va essayer de me faire changer d’avis et ce n’est peut-être pas par là que j’aurai dû commencer mais… allons-y.
« Je veux rester à tes côtés éternellement Dai-kun. »
Maintenant advienne que pourra.
« Tu sais que tu es encore plus mignon comme ça ? Je veux dire possessif. »
Je n’ai pas le temps d’apercevoir bien son visage, puisqu’il s’engouffre à son tour dans la salle de bain pour se changer. J’avoue que j’en profite pour le regarder. Son corps me fait toujours autant d’effets, et m’attire toujours autant que la première fois que je l’ai vu, à la piscine. J’ai de la chance d’avoir réussi à passer tous les barrages qu’il mettait entre nous finalement. J’ai conscience que ce dont je vais lui parler va clairement plomber l’ambiance… Je pense qu’il ne s’attend pas à ce genre de discussions. Je suis tellement dans mes pensées, que je mets quelques secondes à percuter comment il me porte jusqu’au divan. Malgré moi je rougis, incapable sur l’instant de protester ou au contraire d’abuser de cette position.
« Oui… Oui tu as raison. Je pourrai te la présenter si tu veux. Elle est gentille, bien qu’un peu perdue. »
On s’installe donc dans le divan, mon dos contre son torse et ses bras autour de mes épaules. Je sais qu’il ne voit pas mon visage, mais je ne doute pas un instant qu’il sent mon changement d’expression faciale. Je ne sais même pas par où commencer à dire vrai… Aucun des sujets dont je veux lui parler n’est simple à aborder. M’enfin peut-être que certains sont plus simples que d’autre malgré tout.
« J’ai été au quartier général où tu bosses, hier soir… tard. Très tard pour être franc. Pas la peine de me faire la leçon Dai-kun, je sais que tu n’aimes pas que je me ballade la nuit à cause de ce qui se passe. Sauf que en journée, je n’ai pas le temps. J’ai vu Monsieur Hermansson… Je lui ai dit pour nous… parce qu’il m’a demandé qui m’avait conseillé de lui parler. Enfin… c’était après avoir eu la pire peur de ma vie. Il peut être vraiment flippant en fait. »
Je me tais un instant. Quand je repense au moment où il m’a prit pour un espion de Renfield… tout dans son attitude, de sa posture à son intonation montrait qu’il était prêt à m’éliminer si jamais je représentais une menace pour les siens. Ses yeux ne montraient aucun doute, aucune hésitation à faire ce qu’il devrait si cela était nécessaire. Seuls mes réactions de peurs et de stupeurs ont permis de le faire fléchir au final. J’en frissonne.
« Il m’a pris par surprise, pensant que j’étais… aucune importance en fait. Après cet instant… terrifiant, il est devenu bien plus gentil, plus avenant. On est allé dans son bureau, après qu’il ait demandé à l’un de tes camarades de rester un peu plus tard pour pouvoir me raccompagner.
Il m’a écouté lui expliquer mon problème… celui avec mes parents adoptifs tu sais ? Il m’a posé des tas de questions aussi. Certaines me faisant réalisé que j’ai été… utopique quand j’ai quitté le Canada. Si mes parents adoptifs décidaient de se mettre vraiment à ma recherche, ils n’ont aucun mal à me retrouver. Monsieur Hermansson m’a dit qu’il allait chercher ce qu’il pourrait faire pour m’aider, sans que ça n’engendre trop de risque pour les Chevaliers des Ombres. Je crois que ça l’a légèrement surpris que je refuse catégoriquement de quitter le Japon. Il faut dire qu’il a raison, me faire sortir du pays, est la solution la plus facile.
Mais avec toi, je ne pense pas qu’il sera aisé à mes parents adoptifs de m’approcher… enfin sauf s’ils ont l’aide de leur organisation. Dans ce cas là… je ne veux pas que tu t’interposes Dai-kun. Je sais que tu peux te défendre, mais on sait tous les deux maintenant que tu peux être tué. Et je ne veux pas te perdre. Jamais. Je crois que je peux tenir si ce n’est qu’un éloignement temporaire… mais si je te perds… non ça je ne le supporterai pas. Ca serait au-dessus de mes forces. »
Je me tais à nouveau. Je ne suis pas certain que ma pensée, et mon explication soient très clairs. C’est peut-être tout bêtement le résultat de ma propre confusion. Je me détache de ses bras pour lui faire face, retrouvant dans son regard à la fois ma confusion, mais aussi sa farouche flamme de détermination. J’esquisse un léger sourire. Je sais qu’il va essayer de me faire changer d’avis et ce n’est peut-être pas par là que j’aurai dû commencer mais… allons-y.
« Je veux rester à tes côtés éternellement Dai-kun. »
Maintenant advienne que pourra.
"Parce qu’il faut bien commencer quelque part"
Etilya sur DK RPG
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Lun 13 Sep 2021 - 14:16
Discussion sur l'oreillier
Feat Nathan Arcand & Daisuke Kûdo
Ainsi, j’étais mignon quand j’étais possessif ? Je ne pus m’empêcher de sourire un peu plus encore, si c’était possible, en rentrant dans la salle-de-bain. Et bien, j’allais tâcher de l’être plus souvent, alors. Le pauvre n’était pas sorti de l’auberge.
Après cela, j’avais donc pris ma douche avant de m’habiller, de porter Nathan comme une princesse et de nous installer dans le divan. Il était légèrement rouge et il n’osait ni protester, ni profiter. Lui aussi, il est mignon, quand il veut. On finit par laisser de côté le sujet de la vampirette qu’il avait croisé plus tôt. A ce moment-là, je pensais qu’on allait parler de sujet plus léger. Mais visiblement, non. Nathan récupéra bien vite son air sérieux avant de m’annoncer qu’il avait été voir Senpai. Je ne dis aucun commentaire sur l’heure. C’était pas raisonnable de sa part mais ce qui était fait… Je me concentrais plutôt sur ce qu’il disait. Et là, actuellement, c’était une description plutôt correcte de mon instructeur. Après, les seules fois où je l’avais vu vraiment sérieux au point d’en être effrayant, c’était sur les photos dans le journal. Mais je n’avais bizarrement pas de difficulté à imaginer comment avait dû être cette rencontre au coin d’une rue.
Il avait ensuite discuté dans le bureau. A deux, ils avaient parlé des parents adoptifs de mon petit blond. Et la situation n’était pas des meilleurs. J’entendais ce qu’il disait. Mais je ressentais surtout les signaux de son corps affichant sa détresse. En partant, il n’avait rien prévu. Si ces parents décidaient de venir le chercher par la peau du cou, ils savaient exactement où chercher. Pire encore… Il ne voulait pas que j’intervienne s’ils venaient le chercher. Mais… ça serait au-dessus de mes forces. Je ne pouvais pas promettre ça. Je ne pouvais même pas l’imaginer. Mes craintes les plus profondes, celles qui m’avait fait garder autant que possible mes distances… Je ne pouvais pas le perdre non plus. L’idée même de ne plus jamais le revoir, qu’il disparaisse comme ‘Ka-san avait disparu, sans donner de nouvelle. Je n’allais pas pouvoir l’endurer. Le perdre serait perdre la personne de trop. Instinctivement, mon étreinte se resserra. Je plongeais ma tête dans son cou et je pris une longue inspiration.
Tout. Toutes les disparitions me revenaient en mémoire. Sawa, Rum, Adriel, Ruby… Tant de personne que j’avais croisé. Tant de personne dont je n’avais plus de nouvelles. Et le silence radio de ‘Ka-san et d’Heiji… Je sentis une larme coulait sur ma joue tandis que les mots semblaient coincer au niveau de ma gorge. Je pris une seconde inspiration. Des images d’un homme et d’une femme blonde venant m’enlever Nathan me passait à travers l’esprit. Je me retins de justesse de le serrer encore plus fort et de risquer de lui casser une côte.
Je frottais rapidement une autre larme. J’exagérais peut-être. Mais je ne mettais pas encore remis. J’étais détruit. Trop de pertes en trop peu de temps. Je m’étais décidé à dire oui au bonheur, à ne plus repousser Nathan. Je n’avais pas envie de le voir glisser entre les doigts.
Je sentais mes yeux rougis et humides. Pourtant, je relevais la tête. Sur mon visage, toute trace de sourire avait disparu. Pourtant, en cet instant, j’avais envie que les prunelles de Nathan soient ancrées dans les miennes. Doucement, je portais ma main à sa joue et je lui fis tourner la tête.
Je n’avais pas besoin de réponse. Ses yeux me le criaient.
Et, sur un coup de tête, je l’embrassais, avec passion et fougue. Le genre de baiser que je n’avais jamais donné auparavant.
Après cela, j’avais donc pris ma douche avant de m’habiller, de porter Nathan comme une princesse et de nous installer dans le divan. Il était légèrement rouge et il n’osait ni protester, ni profiter. Lui aussi, il est mignon, quand il veut. On finit par laisser de côté le sujet de la vampirette qu’il avait croisé plus tôt. A ce moment-là, je pensais qu’on allait parler de sujet plus léger. Mais visiblement, non. Nathan récupéra bien vite son air sérieux avant de m’annoncer qu’il avait été voir Senpai. Je ne dis aucun commentaire sur l’heure. C’était pas raisonnable de sa part mais ce qui était fait… Je me concentrais plutôt sur ce qu’il disait. Et là, actuellement, c’était une description plutôt correcte de mon instructeur. Après, les seules fois où je l’avais vu vraiment sérieux au point d’en être effrayant, c’était sur les photos dans le journal. Mais je n’avais bizarrement pas de difficulté à imaginer comment avait dû être cette rencontre au coin d’une rue.
Il avait ensuite discuté dans le bureau. A deux, ils avaient parlé des parents adoptifs de mon petit blond. Et la situation n’était pas des meilleurs. J’entendais ce qu’il disait. Mais je ressentais surtout les signaux de son corps affichant sa détresse. En partant, il n’avait rien prévu. Si ces parents décidaient de venir le chercher par la peau du cou, ils savaient exactement où chercher. Pire encore… Il ne voulait pas que j’intervienne s’ils venaient le chercher. Mais… ça serait au-dessus de mes forces. Je ne pouvais pas promettre ça. Je ne pouvais même pas l’imaginer. Mes craintes les plus profondes, celles qui m’avait fait garder autant que possible mes distances… Je ne pouvais pas le perdre non plus. L’idée même de ne plus jamais le revoir, qu’il disparaisse comme ‘Ka-san avait disparu, sans donner de nouvelle. Je n’allais pas pouvoir l’endurer. Le perdre serait perdre la personne de trop. Instinctivement, mon étreinte se resserra. Je plongeais ma tête dans son cou et je pris une longue inspiration.
Daisu ▬ « Je ne pourrais pas… »
Tout. Toutes les disparitions me revenaient en mémoire. Sawa, Rum, Adriel, Ruby… Tant de personne que j’avais croisé. Tant de personne dont je n’avais plus de nouvelles. Et le silence radio de ‘Ka-san et d’Heiji… Je sentis une larme coulait sur ma joue tandis que les mots semblaient coincer au niveau de ma gorge. Je pris une seconde inspiration. Des images d’un homme et d’une femme blonde venant m’enlever Nathan me passait à travers l’esprit. Je me retins de justesse de le serrer encore plus fort et de risquer de lui casser une côte.
Daisu ▬ « Je ne pourrais pas… je te l’ai dit… C’était la raison… mon refus… Perdre quelqu’un… Je ne le supporterai… pas. »
Je frottais rapidement une autre larme. J’exagérais peut-être. Mais je ne mettais pas encore remis. J’étais détruit. Trop de pertes en trop peu de temps. Je m’étais décidé à dire oui au bonheur, à ne plus repousser Nathan. Je n’avais pas envie de le voir glisser entre les doigts.
Daisu ▬ « Tu ne peux pas m’empêcher de m’interposer. Comme je ne peux pas t’enfermer pour ta protection. On a décidé de se mettre ensemble, tu te souviens ? Alors ça veut dire qu’on affrontera tout ensemble. Si on doit courir dans toute la ville pour les fuir, je le ferais avec toi sur mon dos. Si je dois m’installer au QG avec toi, je le ferais. Si tu dois quitter le pays, on le quittera ensemble. Tu as dit que j’étais mignon quand je suis possessif ? En cet instant, j’ai fortement envie de l’être. Je ne veux plus laisser quelqu’un disparaitre de ma vie sans rien faire. Surtout si cette personne… c’est toi. »
Je sentais mes yeux rougis et humides. Pourtant, je relevais la tête. Sur mon visage, toute trace de sourire avait disparu. Pourtant, en cet instant, j’avais envie que les prunelles de Nathan soient ancrées dans les miennes. Doucement, je portais ma main à sa joue et je lui fis tourner la tête.
Daisu ▬ « Tu veux être éternellement avec moi… Tu as en tête de devenir un lycan, n’est-ce pas ? »
Je n’avais pas besoin de réponse. Ses yeux me le criaient.
Daisu ▬ « J’ai peur… Parce que c’est risqué. Tu pourrais y rester. Mais tu le souhaites réellement… Et moi aussi, tout au fond. Je ne peux donc pas t’en empêcher… »
Et, sur un coup de tête, je l’embrassais, avec passion et fougue. Le genre de baiser que je n’avais jamais donné auparavant.
"Te perdre, c'est être détruit."
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Sam 18 Sep 2021 - 3:31
Discussion sur l’oreiller
Feat Daisuke Kûdo
Alors que je parle, je sens les bras de Dai-kun se resserrer autour de moi. Je devine qu’il n’est pas très bien par rapport à ce que je dis. Je le laisse enfouir sa tête dans mon cou. Ses cheveux me chatouillent un peu, je sens qu’il inspire profondément comme si… comme si je pouvais disparaitre en fait. Ce que je n’ai absolument pas l’intention de faire.
Je l’entends murmurer qu’il ne pourrait pas. C’est fou comme il se pense plus faible qu’il ne peut l’être. Je sais qu’il tiendrait, parce que ça ne serait pas définitif et que je ne le laisserai pas sans nouvelles. Je ne veux pas prendre le risque de le perdre non plus, je préfèrerai rester ici avec lui, mais… mais je ne peux pour le moment pas ignorer ma famille adoptive.
Je suis d’abord surpris, puis triste d’avoir provoqué autant de peine en lui. Encore plus en sentant ses larmes sur mon cou. C’est bien la dernière chose que je veuille. Ce que je lui demande doit lui rappeler ceux et celles qui l’on perdu, mais ce n’est pas pareil. Pas vraiment.
« Tu ne me perdras pas Dai-kun. »
Comment est-ce que je peux affirmer ça alors que je n’en ai pas la moindre idée ? Je ne sais pas comment les choses vont évoluer ! Je suis certain qu’il imagine forcément le pire, sans vraiment envisager le meilleur. Je l’écoute m’affirmer que je ne peux pas plus l’empêcher de s’interposer que lui m’enfermer pour me protéger. Il n’a pas tort, je ne peux pas l’y forcer, quand bien même je sais que ça serait le mieux pour lui. J’hoche légèrement la tête. Bien entendu que je me souviens qu’on a décidé de se mettre ensemble ! Comment j’aurai pu oublier ça ?! J’ai tellement ramé pour réussir à passer outre sa carapace que ce jour-là est devenu le plus beau de ma vie.
Je souris très doucement. Je l’imagine bien le faire. Mais je sais aussi que quitter le Japon, quitter sa famille et sa meute, ça lui déchirerait le cœur. Et je ne veux pas lui imposer cela… je ne peux pas. Sa main vient doucement sur ma joue pour que je tourne la tête vers lui.
Je ne réponds pas à sa question. Il n’en a pas vraiment besoin en fait. Je suis certain que tout sur mon visage le lui crie. Oui c’est exactement ce que j’ai en tête. C’est même précisément ce que je veux au plus profond de moi. Je comprends qu’il puisse avoir peur, moi-même j’ai cette sensation. J’ignore totalement ce que je vais devoir endurer pour devenir un lycan. Mais ma décision est prise et je ne changerai pas d’avis. Ce qui me surprend c’est que Dai-kun ne s’y oppose pas comme je le craignais… Mieux ! Il me donne son accord tacite en un sens.
Il s’empare alors avec passion et fougue de mes lèvres, dans un baiser qu’on n’avait encore jamais partagé. Le temps est comme suspendu, alors qu’on échange toute la profondeur de nos sentiments. Je sais que je suis à ma place, ici, auprès de lui, à ses côtés. Je romps notre échange, par manque de souffle uniquement, parce que j’aurai aimé qu’il ne se termine jamais. Je me tourne totalement vers lui, et appuie mon front au sien, laissant nos nez se toucher.
« Je ne veux pas que tu me perdes, et je ne veux pas que tu passes ton temps à t’inquiéter pour moi non plus. Je veux vieillir avec toi, sans changer pour autant. Oui je veux devenir un lycan, même si je n’ai qu’une idée très approximative de ce que ça va impliquer au moment du changement.
Je veux prendre ce risque pour toi, pour nous. Je survivrai, j’en suis convaincu. Ce n’est pas une transformation qui va t’aider à te débarrasser de moi voyons ! »
J’embrasse son nez en souriant un peu, avant d’essuyer tendrement ses joues, pour faire disparaître les sillons creusés par les larmes que j’ai déclenché un peu plus tôt.
« Je sais que tu as perdu bien trop de personne pour être persuadé de ne pas pouvoir en subir plus Dai-kun. Moi je sais que tu es bien plus fort que tu ne le penses. Je sais aussi que même si tu l’affirmes, partir du Japon, quitter ta meute, ta famille serait un crève-cœur. Et je refuse de te faire vivre ça. Je sais ce que c’est que d’être coupé de sa famille, sans retour en arrière. Je ne peux pas te faire ça. Je ne veux pas que tu puisses regretter à cause du manque que tu ressentirais.
Je suis tellement désolé de raviver ta mémoire douloureuse sur le sujet. Te faire du mal est la dernière chose que je veuille. Au contraire, je veux que tu sois heureux et souriant. Parfois jaloux peut-être, souvent possessif et taquin. Te voir sourire, jusque dans tes prunelles, suffit à mon bonheur tu sais ? Parce que je sais que tu es heureux. Et c’est l’une des seules choses qui m’importe.
On va trouver un moyen, avec l’aide de ton supérieur, pour que tout se passe bien. Il faut seulement tenir jusqu’à début décembre, après on sera tranquille de ce côté. Et ne crois pas que parce que tu as plus de force et de résistance que moi, je ne m’inquiète pas pour toi ! Tu as raison, je ne peux pas t’empêcher de t’interposer si jamais c’est nécessaire. Mais je peux te promettre une chose : je reviendrai toujours à toi. »
Je l’enlace à mon tour, nichant mon visage dans son cou, respirant son odeur qui m’apaise tellement. J’y dépose un tendre baiser, avant de murmurer.
« Merci… merci de ne pas t’opposer à mon souhait. Merci de… comprendre et de partager ce besoin avec moi. »
J’aimerai que le temps s’arrête, juste quelques instants, pour qu’on puisse tout mettre de côté… simplement être ensemble. Pourquoi rien n’est jamais simple ? Une question me brûle les lèvres, mais je me retiens de la poser pour le moment. Nous pouvons prendre le temps. Et pour le moment, je veux seulement le consoler.
Je l’entends murmurer qu’il ne pourrait pas. C’est fou comme il se pense plus faible qu’il ne peut l’être. Je sais qu’il tiendrait, parce que ça ne serait pas définitif et que je ne le laisserai pas sans nouvelles. Je ne veux pas prendre le risque de le perdre non plus, je préfèrerai rester ici avec lui, mais… mais je ne peux pour le moment pas ignorer ma famille adoptive.
Je suis d’abord surpris, puis triste d’avoir provoqué autant de peine en lui. Encore plus en sentant ses larmes sur mon cou. C’est bien la dernière chose que je veuille. Ce que je lui demande doit lui rappeler ceux et celles qui l’on perdu, mais ce n’est pas pareil. Pas vraiment.
« Tu ne me perdras pas Dai-kun. »
Comment est-ce que je peux affirmer ça alors que je n’en ai pas la moindre idée ? Je ne sais pas comment les choses vont évoluer ! Je suis certain qu’il imagine forcément le pire, sans vraiment envisager le meilleur. Je l’écoute m’affirmer que je ne peux pas plus l’empêcher de s’interposer que lui m’enfermer pour me protéger. Il n’a pas tort, je ne peux pas l’y forcer, quand bien même je sais que ça serait le mieux pour lui. J’hoche légèrement la tête. Bien entendu que je me souviens qu’on a décidé de se mettre ensemble ! Comment j’aurai pu oublier ça ?! J’ai tellement ramé pour réussir à passer outre sa carapace que ce jour-là est devenu le plus beau de ma vie.
Je souris très doucement. Je l’imagine bien le faire. Mais je sais aussi que quitter le Japon, quitter sa famille et sa meute, ça lui déchirerait le cœur. Et je ne veux pas lui imposer cela… je ne peux pas. Sa main vient doucement sur ma joue pour que je tourne la tête vers lui.
Je ne réponds pas à sa question. Il n’en a pas vraiment besoin en fait. Je suis certain que tout sur mon visage le lui crie. Oui c’est exactement ce que j’ai en tête. C’est même précisément ce que je veux au plus profond de moi. Je comprends qu’il puisse avoir peur, moi-même j’ai cette sensation. J’ignore totalement ce que je vais devoir endurer pour devenir un lycan. Mais ma décision est prise et je ne changerai pas d’avis. Ce qui me surprend c’est que Dai-kun ne s’y oppose pas comme je le craignais… Mieux ! Il me donne son accord tacite en un sens.
Il s’empare alors avec passion et fougue de mes lèvres, dans un baiser qu’on n’avait encore jamais partagé. Le temps est comme suspendu, alors qu’on échange toute la profondeur de nos sentiments. Je sais que je suis à ma place, ici, auprès de lui, à ses côtés. Je romps notre échange, par manque de souffle uniquement, parce que j’aurai aimé qu’il ne se termine jamais. Je me tourne totalement vers lui, et appuie mon front au sien, laissant nos nez se toucher.
« Je ne veux pas que tu me perdes, et je ne veux pas que tu passes ton temps à t’inquiéter pour moi non plus. Je veux vieillir avec toi, sans changer pour autant. Oui je veux devenir un lycan, même si je n’ai qu’une idée très approximative de ce que ça va impliquer au moment du changement.
Je veux prendre ce risque pour toi, pour nous. Je survivrai, j’en suis convaincu. Ce n’est pas une transformation qui va t’aider à te débarrasser de moi voyons ! »
J’embrasse son nez en souriant un peu, avant d’essuyer tendrement ses joues, pour faire disparaître les sillons creusés par les larmes que j’ai déclenché un peu plus tôt.
« Je sais que tu as perdu bien trop de personne pour être persuadé de ne pas pouvoir en subir plus Dai-kun. Moi je sais que tu es bien plus fort que tu ne le penses. Je sais aussi que même si tu l’affirmes, partir du Japon, quitter ta meute, ta famille serait un crève-cœur. Et je refuse de te faire vivre ça. Je sais ce que c’est que d’être coupé de sa famille, sans retour en arrière. Je ne peux pas te faire ça. Je ne veux pas que tu puisses regretter à cause du manque que tu ressentirais.
Je suis tellement désolé de raviver ta mémoire douloureuse sur le sujet. Te faire du mal est la dernière chose que je veuille. Au contraire, je veux que tu sois heureux et souriant. Parfois jaloux peut-être, souvent possessif et taquin. Te voir sourire, jusque dans tes prunelles, suffit à mon bonheur tu sais ? Parce que je sais que tu es heureux. Et c’est l’une des seules choses qui m’importe.
On va trouver un moyen, avec l’aide de ton supérieur, pour que tout se passe bien. Il faut seulement tenir jusqu’à début décembre, après on sera tranquille de ce côté. Et ne crois pas que parce que tu as plus de force et de résistance que moi, je ne m’inquiète pas pour toi ! Tu as raison, je ne peux pas t’empêcher de t’interposer si jamais c’est nécessaire. Mais je peux te promettre une chose : je reviendrai toujours à toi. »
Je l’enlace à mon tour, nichant mon visage dans son cou, respirant son odeur qui m’apaise tellement. J’y dépose un tendre baiser, avant de murmurer.
« Merci… merci de ne pas t’opposer à mon souhait. Merci de… comprendre et de partager ce besoin avec moi. »
J’aimerai que le temps s’arrête, juste quelques instants, pour qu’on puisse tout mettre de côté… simplement être ensemble. Pourquoi rien n’est jamais simple ? Une question me brûle les lèvres, mais je me retiens de la poser pour le moment. Nous pouvons prendre le temps. Et pour le moment, je veux seulement le consoler.
"Ne pleure plus"
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Mer 6 Oct 2021 - 19:11
Discussion sur l'oreillier
Feat Nathan Arcand & Daisuke Kûdo
« Tu ne me perdras pas Dai-kun. »
Ces quelques mots sonnaient comme une mélodie religieuse et sainte à mes oreilles. Une ode à l’accalmie. Je m’accrochais, autant que je pouvais, à ce petit espoir que me soufflait mon petit copain à l’oreille. Et l’idée de vivre éternellement tous les deux… En vrai, était-ce réaliste ? Alors que cela faisait que quelques mois que nous nous rencontrions fréquemment, que je niais mes propres sentiments. Parce qu’il m’a plu, ce jeune homme, depuis la première rencontre. Et de ce que j’avais compris, c’était déjà réciproque. Sans compter la transformation qui avait ses risques aussi…
Je n’eus pas le temps de continuer dans mes réflexions, Nathan reprit la parole, dans une longue tirade. Il voulait pas que je passe mon temps à m’inquiéter ? C’était déjà raté ! La transformation ? Je pouvais éventuellement lui parler de la mienne. Je ne savais même plus si on avait abordé le sujet, déjà. Les premiers mois n’avaient pas été les plus faciles, je l’avoue.
Je me pus m’empêcher de sourire. Jaloux, taquin et possessif ? Avec plaisir. Si on m’en donnait l’autorisation, en plus. J’allais pas me faire prier. En vrai, cette tirade, c’était ce sont j’avais besoin en cette instant.
Prie d’une envie soudaine, je pris Nathan, pour l’allonger dans le canapé et je vins à califourchon sur sa taille. Je bloquais quelques instants ses poignets et je commencer à l’embrasser rapidement sur son visage, son nez, son cou, sans qu’il puisse réellement opposer de résistance. Je finis par plaquer mes lèvres sur les siennes, dans un baiser chaste et lent, plus délicat, avant de me reculer légèrement pour mieux voir son visage rougi par ce moment.
Je tirais une grimace au souvenir de la mienne. J’étais rester facilement allongé quelques jours, chez ‘Ka-san. J’étais même tombé dans les pommes, suite à la douleur. Bon, j’avouais aussi que je changeais un peu de sujet. Mais j’avais besoin de penser à l’avenir et à de bonnes choses pour l’instant.
Ces quelques mots sonnaient comme une mélodie religieuse et sainte à mes oreilles. Une ode à l’accalmie. Je m’accrochais, autant que je pouvais, à ce petit espoir que me soufflait mon petit copain à l’oreille. Et l’idée de vivre éternellement tous les deux… En vrai, était-ce réaliste ? Alors que cela faisait que quelques mois que nous nous rencontrions fréquemment, que je niais mes propres sentiments. Parce qu’il m’a plu, ce jeune homme, depuis la première rencontre. Et de ce que j’avais compris, c’était déjà réciproque. Sans compter la transformation qui avait ses risques aussi…
Je n’eus pas le temps de continuer dans mes réflexions, Nathan reprit la parole, dans une longue tirade. Il voulait pas que je passe mon temps à m’inquiéter ? C’était déjà raté ! La transformation ? Je pouvais éventuellement lui parler de la mienne. Je ne savais même plus si on avait abordé le sujet, déjà. Les premiers mois n’avaient pas été les plus faciles, je l’avoue.
Je me pus m’empêcher de sourire. Jaloux, taquin et possessif ? Avec plaisir. Si on m’en donnait l’autorisation, en plus. J’allais pas me faire prier. En vrai, cette tirade, c’était ce sont j’avais besoin en cette instant.
Prie d’une envie soudaine, je pris Nathan, pour l’allonger dans le canapé et je vins à califourchon sur sa taille. Je bloquais quelques instants ses poignets et je commencer à l’embrasser rapidement sur son visage, son nez, son cou, sans qu’il puisse réellement opposer de résistance. Je finis par plaquer mes lèvres sur les siennes, dans un baiser chaste et lent, plus délicat, avant de me reculer légèrement pour mieux voir son visage rougi par ce moment.
Daisu ▬ « On a encore du temps. Avant toute chose, on a pas mal de chose à faire. Il faudra te trouver un Alpha, déjà. Je pense en discuter avec la mienne pour avoir son avis à ce sujet, si tu veux bien. Et puis, il va falloir que tu te prépares aussi à la transformation. Parce que, comme tu l’as dit, tu n’as aucune idée de comment ça se passe. Avoir le ressenti des autres te permettra de t’en faire une. Je peux déjà te dire que c’est tout sauf agréable. »
Je tirais une grimace au souvenir de la mienne. J’étais rester facilement allongé quelques jours, chez ‘Ka-san. J’étais même tombé dans les pommes, suite à la douleur. Bon, j’avouais aussi que je changeais un peu de sujet. Mais j’avais besoin de penser à l’avenir et à de bonnes choses pour l’instant.
"Changement de sujet"
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Dim 10 Oct 2021 - 20:28
Discussion sur l’oreiller
Feat Daisuke Kûdo
Surpris n’est je crois pas suffisant pour décrire ce que je ressens lorsque Dai-kun m’allonge sur le canapé et s’installe à califourchon sur moi. Je sens mes joues en feu, si ça n’est pas la totalité de mon visage en fait lorsque je constate qu’il me bloque les poignets. Parce qu’il pense vraiment qu’en l’état je suis physiquement capable de lui résister ? Outre le fait que je ne le veuille pas, je n’ai pas encore la force pour. C’est déjà un petit miracle que j’arrive à peu près à le suivre lorsqu’on va faire du parkour ensemble… à moins qu’il ne s’adapte à moi en fait.
Je deviens carrément écarlate lorsque je sens ses lèvres parcourir mon visage, s’attarder sur mon nez, avant d’aller dans mon cou. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds. J’arrive… à peine à réfléchir, j’ai presque oublié le sujet de notre discussion en fait. Ses lèvres reviennent sur les miennes, me donnant un baiser doux et chaste, que je lui rends avec plaisir. Lorsqu’il le rompt, et s’écarte de moi, je vois son petite sourire. Celui-là qui me fait encore plus rougir si c’est seulement envisageable. Les tomates n’ont plus qu’à bien se tenir, j’arrive pour leur faire concurrence !
Pas mal de chose à faire ? Parce que devenir lycan est si… complexe ? Il faut préparer quoi ? Y’a un genre de… rituel ou autre chose ? Me trouver un Alpha ? Mais de quoi diable me parles-tu Dai-kun ? Pour la première fois depuis longtemps, il vient de me perdre joyeusement. Je dois admettre, qu’à part mon désir de devenir comme lui, je n’ai aucune idée de ce que ça implique, ni même de comment ça fonctionne. Tout le surnaturel, même si je suis curieux et avide d’en apprendre d’avantage… reste malgré tout un peu obscure pour moi. Mes connaissances sont relativement limitées. Et comme j’avais un peu peur d’aborder le sujet avec mon boyfriend… ça n’aidait pas vraiment.
« Un… Alpha ? Qu’est-ce que c’est ? Tu n’en es pas un toi ? Tu veux discuter de ça avec qui au juste ? »
Je crois que mon incompréhension se lit sur mon visage, après avoir chassé mes rougeurs. J’ai la vague sensation d’être totalement ignorant en plus. Un parfait crétin.
« Le ressenti des autres ? Qui donc ? Tout sauf agréable ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ? C’est aussi difficile que ça ? Pourquoi tu grimaces comme ça ? Ta transformation est un aussi mauvais souvenir que ça ? »
J’ignore si je dois m’inquiéter vraiment, ou si ça n’est quelque part que pour me faire un peu peur et me tester. En même temps, Dai-kun ne s’y oppose pas, alors je ne vois pas pour quelle raison il voudrait tester ma détermination sur le sujet. En même temps, il ne serait pas le seul et certainement pas le plus opposé à la situation, compte-tenu des circonstances. Peut-être qu’avant de devenir un lycan, je devrais commencer par comprendre ce que ça implique. Alors autant que je pose mes premières questions, même si elles sont naïves.
« Dit-moi, ça fonctionne comment une meute de lycans d’ailleurs ? Et ce… Alpha dont tu parles pourquoi je dois en trouver un ? Il y a beaucoup de lycan ici ? Je veux dire de ta meute hein. Enfin, il n’y a peut-être pas que ta meute en ville, si ? Qu’est-ce que je dois absolument savoir avant de commencer quoi que ce soit ? »
Je deviens carrément écarlate lorsque je sens ses lèvres parcourir mon visage, s’attarder sur mon nez, avant d’aller dans mon cou. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds. J’arrive… à peine à réfléchir, j’ai presque oublié le sujet de notre discussion en fait. Ses lèvres reviennent sur les miennes, me donnant un baiser doux et chaste, que je lui rends avec plaisir. Lorsqu’il le rompt, et s’écarte de moi, je vois son petite sourire. Celui-là qui me fait encore plus rougir si c’est seulement envisageable. Les tomates n’ont plus qu’à bien se tenir, j’arrive pour leur faire concurrence !
Pas mal de chose à faire ? Parce que devenir lycan est si… complexe ? Il faut préparer quoi ? Y’a un genre de… rituel ou autre chose ? Me trouver un Alpha ? Mais de quoi diable me parles-tu Dai-kun ? Pour la première fois depuis longtemps, il vient de me perdre joyeusement. Je dois admettre, qu’à part mon désir de devenir comme lui, je n’ai aucune idée de ce que ça implique, ni même de comment ça fonctionne. Tout le surnaturel, même si je suis curieux et avide d’en apprendre d’avantage… reste malgré tout un peu obscure pour moi. Mes connaissances sont relativement limitées. Et comme j’avais un peu peur d’aborder le sujet avec mon boyfriend… ça n’aidait pas vraiment.
« Un… Alpha ? Qu’est-ce que c’est ? Tu n’en es pas un toi ? Tu veux discuter de ça avec qui au juste ? »
Je crois que mon incompréhension se lit sur mon visage, après avoir chassé mes rougeurs. J’ai la vague sensation d’être totalement ignorant en plus. Un parfait crétin.
« Le ressenti des autres ? Qui donc ? Tout sauf agréable ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ? C’est aussi difficile que ça ? Pourquoi tu grimaces comme ça ? Ta transformation est un aussi mauvais souvenir que ça ? »
J’ignore si je dois m’inquiéter vraiment, ou si ça n’est quelque part que pour me faire un peu peur et me tester. En même temps, Dai-kun ne s’y oppose pas, alors je ne vois pas pour quelle raison il voudrait tester ma détermination sur le sujet. En même temps, il ne serait pas le seul et certainement pas le plus opposé à la situation, compte-tenu des circonstances. Peut-être qu’avant de devenir un lycan, je devrais commencer par comprendre ce que ça implique. Alors autant que je pose mes premières questions, même si elles sont naïves.
« Dit-moi, ça fonctionne comment une meute de lycans d’ailleurs ? Et ce… Alpha dont tu parles pourquoi je dois en trouver un ? Il y a beaucoup de lycan ici ? Je veux dire de ta meute hein. Enfin, il n’y a peut-être pas que ta meute en ville, si ? Qu’est-ce que je dois absolument savoir avant de commencer quoi que ce soit ? »
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