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Mia Luna Ogawa#93281#93281#93281#93281#93281#93281#93281
Lycan Alpha - Meute Ogawa
Race : Lycan Alpha
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Yens : 332
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Sam 12 Mar 2016 - 19:08
La silhouette s’immobilisa devant les grilles, l’air déterminé. Mia avait eu beaucoup de temps pour réfléchir. Sa confrontation avec Shidara, origines de tous les tourments de sa race, ainsi que les derniers sombres événement avaient renforcé ses convictions. Les vampires devaient être combattus à tout prix et éliminés au plus vite. Depuis son évasion, elle ne rêvait que de ça, nuit et jour. Plonger ses crocs dans leur chair, déchirer leur gorge et se repaître de leur sang avant qu’ils ne tombent en poussière… Tant de pensées sanguinaires qui, il y a longtemps, n’auraient jamais pu tracer leur route dans son esprit. Mais les temps changent, et les vampires en étaient les uniques responsables. Mais pour les combattre, elle aurait besoin d’aide. Ça lui avait pris du temps à l’accepter. Tout Alpha qu’elle était, les sang-purs représentaient de redoutables adversaires, et surtout Shidara. Alors, une idée avait germé dans son esprit. Il lui faudrait créer sa propre meute. Eventuellement s’allier à d’autres meutes s’ils en croisaient, bien que le sens du territoire était assez développé chez ses congénères. Ils étaient en général peu enclins à partager.
Un bruit métallique trancha le silence. Mia mit une main devant sa bouche pour faciliter l’allumage de sa cigarette. Pouvoir fumer sans redouter de mettre sa santé en danger… C’était un avantage. Fumer lui calmait les nerfs. Et depuis quelques temps, elle était énervée, comme en témoignaient les tas de cendres éparpillés autour de la ville. Elle fixa un point dans l’enceinte du Pensionnat. Tsss, comment un lycan pouvait vivre ici franchement ? C’était une aberration. Des vampires, des humains et des lycans au même endroit. Ça lui donnait la gerbe. Elle attendit patiemment qu’une heure s’écoule. Il valait mieux attendre le coucher du soleil, et puis, qui sait, il était probablement encore en cours. Lui. Akatsuki, celui qu’elle avait choisi comme premier Oméga de sa meute.
Une brise fraîche se leva. La louve ne cilla même pas. Même vêtue d’un short et d’un chemisier, elle n’avait pas froid. Son corps produisait constamment de la chaleur, donc sa température interne était plus élevée et elle pouvait résister à des températures glaciales sans problème. Le vent vint jouer avec ses mèches ébènes, lui fouettant parfois le visage. Impassible, immobile, elle attendait. Puis lorsque le soleil eut enfin franchi la ligne régulière de l’horizon, elle se décida à bouger. D’un bond puissant, elle passa par-dessus la grille et atterrit souplement de l’autre côté. Oui, comme ça. Elle avait choisi un lieu désert, non surveillé. Qui voudrait bien s’introduire ici, hein ? Et de toute façon, qui pourrait lui résister ? Elle tourna la tête vers le seul témoin. Un vampire à l’odeur. Il avait de la chance, elle n’avait pas le temps de le chasser.
« Toi. Dis-moi où logent les étudiants, et grouille, je suis pas patiente. »
Il lui montra un bâtiment du doigt avant de s’enfuir aussi vite que sa vitesse le lui permettait. Tsss. Minable. Un jour elle aurait sa peau à lui aussi. Elle s’approcha du bâtiment, l’air décontracté. Elle leva les yeux et huma l’air. Oui, à présent elle différenciait son odeur de celles des autres occupants. Elle commença à faire le tour du bâtiment, regardant par les fenêtres pour trouver l’argenté. L’odeur lui semblait plus forte vers l’ouest. Finalement, elle s’arrêta devant l’une d’entre elle. Un simple coup d’œil lui suffit. Elle s’adossait au mur juste à côté, avant d’écraser sa cigarette par terre et de donner deux coups sur la vitre.
« Ramène toi, l’argenté. T’as encore des leçons à apprendre. »
Un bonsoir aussi, c’était possible. Hum, la politesse ne faisait pas parti de ses qualités. En général, elle saluait les autres avec un accès de mauvaise humeur, dans le meilleur des cas. Quand elle aperçut la tête de l’oméga à travers la fenêtre, elle le fixa en haussant un sourcil.
« T’as l’air surpris. T’as pas oublié de ce qu’on discutait la dernière fois ? Faut encore que j’t’apprenne à être un vrai lycan. »
Elle n’était pas non plus douée pour trouver les mots encourageants. Et même elle avait tendance à sortir des propos plus vexants qu’autre chose. Eh bien quoi, il devrait se réjouir, elle daignait s’occuper de lui et l’aider à contrôler sa transformation. Mia se plaça face à lui, ses deux iris argents dardés sur lui. Elle croisa les bras, l’air moqueur.
« Remets-toi. Et stresse pas on va y aller en douceur pour commencer. Allez, suis-moi je t’emmène au lac. »
En douceur était une expression pour elle. Elle ne le ménagerait pas. Mais disons qu’elle aurait pu choisir une nuit de pleine lune si elle avait voulu. Sur ce, elle tourna les talons, les mains dans les poches, nullement gênée de débarquer sans prévenir, et parfaitement sûre d’elle. Il la suivrait. Après tout, elle était la seule à lui avoir tendu la main, non ? Même si, en l’occurrence, c’était plus forcé qu’autre chose.
Un bruit métallique trancha le silence. Mia mit une main devant sa bouche pour faciliter l’allumage de sa cigarette. Pouvoir fumer sans redouter de mettre sa santé en danger… C’était un avantage. Fumer lui calmait les nerfs. Et depuis quelques temps, elle était énervée, comme en témoignaient les tas de cendres éparpillés autour de la ville. Elle fixa un point dans l’enceinte du Pensionnat. Tsss, comment un lycan pouvait vivre ici franchement ? C’était une aberration. Des vampires, des humains et des lycans au même endroit. Ça lui donnait la gerbe. Elle attendit patiemment qu’une heure s’écoule. Il valait mieux attendre le coucher du soleil, et puis, qui sait, il était probablement encore en cours. Lui. Akatsuki, celui qu’elle avait choisi comme premier Oméga de sa meute.
Une brise fraîche se leva. La louve ne cilla même pas. Même vêtue d’un short et d’un chemisier, elle n’avait pas froid. Son corps produisait constamment de la chaleur, donc sa température interne était plus élevée et elle pouvait résister à des températures glaciales sans problème. Le vent vint jouer avec ses mèches ébènes, lui fouettant parfois le visage. Impassible, immobile, elle attendait. Puis lorsque le soleil eut enfin franchi la ligne régulière de l’horizon, elle se décida à bouger. D’un bond puissant, elle passa par-dessus la grille et atterrit souplement de l’autre côté. Oui, comme ça. Elle avait choisi un lieu désert, non surveillé. Qui voudrait bien s’introduire ici, hein ? Et de toute façon, qui pourrait lui résister ? Elle tourna la tête vers le seul témoin. Un vampire à l’odeur. Il avait de la chance, elle n’avait pas le temps de le chasser.
« Toi. Dis-moi où logent les étudiants, et grouille, je suis pas patiente. »
Il lui montra un bâtiment du doigt avant de s’enfuir aussi vite que sa vitesse le lui permettait. Tsss. Minable. Un jour elle aurait sa peau à lui aussi. Elle s’approcha du bâtiment, l’air décontracté. Elle leva les yeux et huma l’air. Oui, à présent elle différenciait son odeur de celles des autres occupants. Elle commença à faire le tour du bâtiment, regardant par les fenêtres pour trouver l’argenté. L’odeur lui semblait plus forte vers l’ouest. Finalement, elle s’arrêta devant l’une d’entre elle. Un simple coup d’œil lui suffit. Elle s’adossait au mur juste à côté, avant d’écraser sa cigarette par terre et de donner deux coups sur la vitre.
« Ramène toi, l’argenté. T’as encore des leçons à apprendre. »
Un bonsoir aussi, c’était possible. Hum, la politesse ne faisait pas parti de ses qualités. En général, elle saluait les autres avec un accès de mauvaise humeur, dans le meilleur des cas. Quand elle aperçut la tête de l’oméga à travers la fenêtre, elle le fixa en haussant un sourcil.
« T’as l’air surpris. T’as pas oublié de ce qu’on discutait la dernière fois ? Faut encore que j’t’apprenne à être un vrai lycan. »
Elle n’était pas non plus douée pour trouver les mots encourageants. Et même elle avait tendance à sortir des propos plus vexants qu’autre chose. Eh bien quoi, il devrait se réjouir, elle daignait s’occuper de lui et l’aider à contrôler sa transformation. Mia se plaça face à lui, ses deux iris argents dardés sur lui. Elle croisa les bras, l’air moqueur.
« Remets-toi. Et stresse pas on va y aller en douceur pour commencer. Allez, suis-moi je t’emmène au lac. »
En douceur était une expression pour elle. Elle ne le ménagerait pas. Mais disons qu’elle aurait pu choisir une nuit de pleine lune si elle avait voulu. Sur ce, elle tourna les talons, les mains dans les poches, nullement gênée de débarquer sans prévenir, et parfaitement sûre d’elle. Il la suivrait. Après tout, elle était la seule à lui avoir tendu la main, non ? Même si, en l’occurrence, c’était plus forcé qu’autre chose.
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Jeu 2 Juin 2016 - 18:19
Quelqu'un, ou quelque chose, cogna contre la vitre. Deux fois.[H-RP: Eh bin, dur la reprise, je me souvenais tout juste des codes pour la mise en page xD]
« Ramène toi, l’argenté. T’as encore des leçons à apprendre. »
Akatsuki se figea instantanément après son sursaut de surprise. Un frisson glacé parcourut tout son corps et ses muscles se contractèrent. Voilà typiquement le ton qui ne devait jamais lui être adressé sous peine de quelques représailles. Mais ce n'était pas franchement le moment pour sauter sur quelqu'un, là tout de suite ...
Et, attends, cette voix ... Il leva la tête, ferma les yeux et renifla l'air, comme s'il en avait toujours eu l'habitude. Odeur de tabac froid avec un relent de mousse fraîche et d'humus, un peu chien mouillé aussi. Oui, pas de doute, c'était elle. L'expression de son regard ne s'adoucit pas vraiment, exprimant une certaine irritation, de toute façon il n'y pouvait rien, que ce soit elle ou non, il ne pouvait juste pas accepter ça mais ... encore une fois "mais", il n'était pas en position de répliquer.Il fit jouer sa mâchoire pour la délasser un peu, fit craquer les vertèbres de son cou et se dirigea à pas de loup vers la fenêtre, les oreilles aux aguets. Il ne se redressa qu'au moment d'arriver à la fenêtre.
« T’as l’air surpris. T’as pas oublié de ce qu’on discutait la dernière fois ? Faut encore que j’t’apprenne à être un vrai lycan.Elle ne lui laissa que le temps d'ouvrir la bouche et de débloquer la fenêtre. « Remets-toi. Et stresse pas on va y aller en douceur pour commencer. Allez, suis-moi je t’emmène au lac. »
Oh bordel... Ça bourdonnait bizarrement à ses tympans, elle devait encore être en train de lui imposer des choses, valait mieux ne pas y prêter attention... Akatsuki redressa la tête d'un mouvement sec, son regard prit une autre expression et un sourire mauvais lui vint aux lèvres. Alleeez, qu'on s'amuse un peu ... Il ouvrit la fenêtre, passa un bras dans l'ouverture et se pencha.
"Eh, grande gueule, ça te dit pas une petite castagne avant de partir ?"
Maintenant, elle pouvait le voir. Son visage trop allongé, ses pommettes et ses dents trop acérées. On pouvait d'ailleurs remarquer une belle trace rouge sur le haut de sa joue droite ainsi qu'à l'arcade et une commissure de ses lèvres bien abîmé. Il semblait s'être habillé à l'arrache, ou d'avoir arraché ses vêtements, à voir.
A deux doigts de la transformation, il sentait ses muscles bouger, comme s'ils cherchaient à savoir dans quelle position s'arrêter, comme le fait qu'il croyait que ses oreilles et sa queue n'allaient pas tarder à pointer le bout de leur nez.
"Y'a du vampire, ptet de l'humain aussi, ah et le responsable du secteur lycan devrait pas tarder. Faut voir, ça peut devenir intéressant une petite chasse, non ?
Disons qu'au moment de l'interclasse, il était parti au quart de tour suite à un mot de travers. Le pauvre homo sapiens pur souche en avait pris pour son grade, mais un suceur de sang tout gentillet avait trouvé bon de venir à sa rescousse. Quelle erreur, juste à sentir son odeur, Akatsuki avait sorti les crocs, le regard dément. La suite n'avait pas forcément tourné à son avantage quand le nombre d'adversaires dépassa les trois. le dernier crochet qu'il s'était pris l'avait assez secoué pour le sortir de sa rage et qu'il prenne conscience qu'il valait mieux disparaître. C'est de cette façon qu'il avait fini à se cloîtrer dans cette salle, attendant le bon moment pour aller chercher ses affaires.
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Mar 12 Juil 2016 - 11:32
Mia appréciait cette sensation de toute puissance, cet ascendant qu’elle avait sur Akatsuki. Elle avait très vite compris qu’il était plutôt anti-autorité et elle en jouait. Il n’aimait pas les ordres, il n’aimait pas qu’on lui impose quoi que ce soit, et ça se sentait. Mais comme elle était plus forte et nettement plus âgée que lui, il ne pipait mot. Et c’était presque jouissif. Elle avait sentit l’atmosphère se tendre à tendre à son injonction. Il n’avait pas aimé et c’était tant mieux. Ça devrait peut-être le motiver à se contrôler, de vouloir lui taper dessus. Quand elle comprit qu’il ne la suivait pas, elle se retourna et le fixa un sourcil haussé, de cette expression qui signifiait “magne toi le cul ou je t’emmène par la peau du coup comme un louv’teau”. L’argenté osa faire une proposition. Son sang chanta dans ses veines. L’idée de casser du vampire ne lui déplaisait pas, au contraire. Seulement... La lycane plissa les yeux. Détailla son apparence peu soignée et ses traits déformés. Nota la marque sur son visage. Et sourit. Ce sourire narquois, le menton légèrement levé.
« Et bien quoi, l’argenté a besoin d’action ? T’essairais pas d’reculer quand même ? Ou d’te défiler ? »
Elle se rapprocha de la fenêtre et prit le menton du jeune homme entre son pousse et son index et le força à tourner la tête sur le côté.
« Ouh. T’as dû recevoir un sacré coup pour qu’ça laisse encore une marque. Ou alors… ta régénération se limite à ça. J’me souvenais pas qu’les omégas étaient si fragile. »
Ses mots puaient la provocation et le mépris. Elle aurait cicatrisé en quelques minutes à peine, et sans doute même quand elle était encore une oméga. Lui subissait encore la douleur sourde provoquée par ce type de blessure. Elle laissa échappé un sifflement désaprobateur. Puis elle l’attrapa par le col et le tira vers elle pour le faite passer par la fenêtre.
« Tu veux t’castagner mais tu sais même pas comment te battre comme un vrai lycan. Tu t’ contrôle même pas en lycan. Ta p’tite proposition est bien tentante mais tu vois j’dois d’abord t’apprendre les rudiments de… »
Elle fixa la porte une seconde avant que celle-ci ne s’ouvre à la volée. Elle haussa un sourcil. L’odeur déjà forte de vampire s’amplifia aussitôt, lui faisant plisser le nez et gronder. Le premier étudiant les aperçut.
« Il s’enfuit par la fenêtre avec une pote à lui ! Prenez le en tenaille !»
Pote à lui. Il l’avait bien regardée ? Elle avait vraiment l’air de vouloir être pote avec quelqu'un en cet instant précis ? Elle n’était déjà pas de bonne humeur ses derniers temps, alors si en plus on la provoquait… Elle fit demi-tour pour entraîner Akatsuki vers les grilles sans se presser. Mais elle n’avait pas fait trois pas que des étudiants -vampires à l’odeur- arrivèrent à vitesse surhumaine et lui barrèrent le chemin. OK. Elle avait fait des efforts. Elle avait même laissé un sursis à l’un d’entre eux. Mais s’il y avait une chose qu’il ne fallait jamais, jamais faire, quand bien même elle était de bonne humeur, c’était de se mettre sur son chemin. Elle s’arrêta et fixa les inconscients. D’autres arrivèrent, parmis eux quelques humains téméraires, accompagnés de deux lycans ainsi qu’un lycan plus âgé en retrait. Qui s’arrêta en la voyant. Oh, enfin un mec intelligent. Elle masquait son aura d’alpha depuis son entrée, ce qui devait expliquer pourquoi les autres ne la craignaient pas plus que ça. Mais ce lycan devait sentir qu’elle était bien plus dangereuse qu’elle ne le laissait paraître. En tout ça faisait une bonne douzaine de belligérants. Mia haussa son deuxième sourcil.
« J’sais pas c’que tu leur as fait mais ils ont l’air sacrément remontés. Bon … ils me gavent. »
Elle s’écarta de l’argenté et toisa les étudiants miteux qui osaient s’interposer. Le rapport était de 6 contre 1. Mais pas contre elle. Elle valait 6 adversaires à elle toute seule. Mais ils ne semblaient pas le comprendre. Quand la première ligne sauta sur elle, un sourire mauvais étira ses traits. Ses yeux, qui hésitaient depuis quelques minutes entre l’argent t l’azur, devinrent totalement bleus. Et son aura d’alpha explosa. Les lycans gémirent. Les vampires écarquillèrent les yeux. Les humains se demandèrent ce qu’il se passait. Et elle se transforma en alpha.
Ses vêtements gémirent avant de se déchirer et devenir de vulgaires lambeaux. Un grognement féroce et menaçant s’échappa de sa gueule pourvue de crocs impressionnants et ses griffes rétractiles et acérées crissèrent sur la pierre qui recouvrait l’allée. Ses iris saphir pulsaient d’une lueur sauvage et mortelle, transperçaient ceux de leurs ennemis et les glaçaient d’effroi. En quelques secondes, la Mia humaine qu’ils avaient vue avait disparu. À sa place se tenait une alpha à la fourrure noire comme la nuit, excepté le bout de la queue et une zone sur son front en forme de croissant de lune, tout deux argentés. Dark Moon.
« Première leçon. J’vais t’montrer comment s’bat un vrai lycan » dit-elle par télépathie à l’attention de l’argenté.
Et elle bondit.
« Et bien quoi, l’argenté a besoin d’action ? T’essairais pas d’reculer quand même ? Ou d’te défiler ? »
Elle se rapprocha de la fenêtre et prit le menton du jeune homme entre son pousse et son index et le força à tourner la tête sur le côté.
« Ouh. T’as dû recevoir un sacré coup pour qu’ça laisse encore une marque. Ou alors… ta régénération se limite à ça. J’me souvenais pas qu’les omégas étaient si fragile. »
Ses mots puaient la provocation et le mépris. Elle aurait cicatrisé en quelques minutes à peine, et sans doute même quand elle était encore une oméga. Lui subissait encore la douleur sourde provoquée par ce type de blessure. Elle laissa échappé un sifflement désaprobateur. Puis elle l’attrapa par le col et le tira vers elle pour le faite passer par la fenêtre.
« Tu veux t’castagner mais tu sais même pas comment te battre comme un vrai lycan. Tu t’ contrôle même pas en lycan. Ta p’tite proposition est bien tentante mais tu vois j’dois d’abord t’apprendre les rudiments de… »
Elle fixa la porte une seconde avant que celle-ci ne s’ouvre à la volée. Elle haussa un sourcil. L’odeur déjà forte de vampire s’amplifia aussitôt, lui faisant plisser le nez et gronder. Le premier étudiant les aperçut.
« Il s’enfuit par la fenêtre avec une pote à lui ! Prenez le en tenaille !»
Pote à lui. Il l’avait bien regardée ? Elle avait vraiment l’air de vouloir être pote avec quelqu'un en cet instant précis ? Elle n’était déjà pas de bonne humeur ses derniers temps, alors si en plus on la provoquait… Elle fit demi-tour pour entraîner Akatsuki vers les grilles sans se presser. Mais elle n’avait pas fait trois pas que des étudiants -vampires à l’odeur- arrivèrent à vitesse surhumaine et lui barrèrent le chemin. OK. Elle avait fait des efforts. Elle avait même laissé un sursis à l’un d’entre eux. Mais s’il y avait une chose qu’il ne fallait jamais, jamais faire, quand bien même elle était de bonne humeur, c’était de se mettre sur son chemin. Elle s’arrêta et fixa les inconscients. D’autres arrivèrent, parmis eux quelques humains téméraires, accompagnés de deux lycans ainsi qu’un lycan plus âgé en retrait. Qui s’arrêta en la voyant. Oh, enfin un mec intelligent. Elle masquait son aura d’alpha depuis son entrée, ce qui devait expliquer pourquoi les autres ne la craignaient pas plus que ça. Mais ce lycan devait sentir qu’elle était bien plus dangereuse qu’elle ne le laissait paraître. En tout ça faisait une bonne douzaine de belligérants. Mia haussa son deuxième sourcil.
« J’sais pas c’que tu leur as fait mais ils ont l’air sacrément remontés. Bon … ils me gavent. »
Elle s’écarta de l’argenté et toisa les étudiants miteux qui osaient s’interposer. Le rapport était de 6 contre 1. Mais pas contre elle. Elle valait 6 adversaires à elle toute seule. Mais ils ne semblaient pas le comprendre. Quand la première ligne sauta sur elle, un sourire mauvais étira ses traits. Ses yeux, qui hésitaient depuis quelques minutes entre l’argent t l’azur, devinrent totalement bleus. Et son aura d’alpha explosa. Les lycans gémirent. Les vampires écarquillèrent les yeux. Les humains se demandèrent ce qu’il se passait. Et elle se transforma en alpha.
Ses vêtements gémirent avant de se déchirer et devenir de vulgaires lambeaux. Un grognement féroce et menaçant s’échappa de sa gueule pourvue de crocs impressionnants et ses griffes rétractiles et acérées crissèrent sur la pierre qui recouvrait l’allée. Ses iris saphir pulsaient d’une lueur sauvage et mortelle, transperçaient ceux de leurs ennemis et les glaçaient d’effroi. En quelques secondes, la Mia humaine qu’ils avaient vue avait disparu. À sa place se tenait une alpha à la fourrure noire comme la nuit, excepté le bout de la queue et une zone sur son front en forme de croissant de lune, tout deux argentés. Dark Moon.
« Première leçon. J’vais t’montrer comment s’bat un vrai lycan » dit-elle par télépathie à l’attention de l’argenté.
Et elle bondit.
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Mar 12 Juil 2016 - 20:56
Bordel, on pouvait lui dire qu'il avait mauvais caractère, elle était deux fois pire que lui ! En tout cas niveau arrogance, y'avait pas photo, peut-être qu'il était plus enclin à péter des câbles, mais quand on le faisait pas chier, il n'était pas aussi fouteur de merde ... enfin il en avait l'impression.
Quand elle lui prit le menton de sorte à le regarder comme si elle jaugeait un chien de combat, il releva clairement sa lèvre supérieure pour dévoiler des canines trop pointues pour un humain, mais étant entre ses mains, il se retint à temps de grogner. Elle aurait pris ça très très mal et il n'avait pas franchement envie de se retrouver en sandwich entre ses poursuivants et elle. Mais bien entendu, elle en rajouta une couche en l'insultant et remettant en doute ses dons paranormaux. Comme si en plus du fait qu'il ne savait pas se contrôler, il n'avait aucune compétence potable. Il oscillait entre l'envie de lui planter ses crocs dans le visage et celui de se défendre en prétextant que les coups qu'il avait reçu ne dataient pas de plus de dix minutes. Mais non, il n'était pas aussi pitoyable que ça, il n'allait pas rentrer dans son jeu, du moins pas en l'aidant à le rabaisser.
Il détestait cela, malgré son tempérament et ses compétences physiques, il ne pouvait pas se permettre de l'attaquer comme ça. Même si elle n'avait pas sorti tout son pouvoir, il sentait sa domination dormante et plus encore, la volonté de son loup de se faire tout petit. Son corps était d'ailleurs de plus en plus tiraillé car il n'arrivait pas à décider s'il voulait se dissimuler à ses yeux ou justement de montrer. Tous ces picotements devenaient insupportables, ses blessures n'étaient rien à côté, il avait connu bien pire.
La gorge et la mâchoire toujours aussi serrées, il déglutit pour se redonner de la contenance sachant que se pouvait être très mal interprété. Par dessus le marché, elle le tira par la fenêtre sans lui demander son avis et il se retrouva à glisser la tête la première dans un position totalement inconfortable et totalement exposé à elle. Heureusement, il avait tout de même de bons réflexes et se remit sur ses pieds sans grande difficulté.
Ses poursuivants avaient retrouvé sa trace, voilà ce qui allait la décider à prendre une décision et il eut du mal à y croire, mais elle préféra prendre la direction de la sortie, comme si de rien n'était. Ok, elle voulait se la jouer cool du genre "allez, j'suis gentille, je vous pourris pas la gueule" en partant tranquillement. Non mais genre, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il la soupçonnait même de ne pas se presser pour leur laisser le temps de les rattraper et d'avoir cette bagarre sur un terrain plus à leur avantage, plus dégagé.
Et elle continuait à le traîner comme un chien en laisse, il allait vraiment falloir que ça cesse. Mais pour l'instant, ce n'était pas le moment et il ne voyait tout simplement pas comment faire pour que cela soit à son avantage. Malheureusement, il savait aussi que dans des moments moins posés, il serait capable de lui sauter dessus peut importe ses chances de gagner. Il arrivait à passer par dessus son instinct de plus en plus souvent non ?
On leur coupait maintenant la route et à l'instant où elle s'arrêta, il comprit ce qui allait se passer. Elle le lâcha et sa puissance monta crescendo. Elle dévoilait l'alpha en elle.
Il ne se souvenait pas de l'avoir vu en forme lupine, mais une forme alpha était tout autre chose, la puissance n'était certainement pas la même. Il regarda la transformation se faire, mi-fasciné, mi-angoissé, se rendant en même temps compte qu'il y avait en lui encore une part d'adolescent terrorisé face à un véritable lycan.
C'est son message télépathique qui le sortit de l'espèce de transe dans laquelle il était. On lui avait parlé de cette façon tellement rarement - que pour le prodiguer des menaces en fait - qu'il trouvait ça encore insupportable. Ce genre de bourdonnement suivi d'une voix qui n'était pas la sienne mais qui parlait pourtant dans sa tête, il avait l'impression qu'on pourrait le contrôler seulement de cette façon, c'est tout bonnement horrible. Il avait été à deux doigts de la schizophrénie quelques temps dans le passé et ce n'était pas sans le lui rappeler.
Secouant la tête pour se débarrasser de cette impression, il serra de nouveau la mâchoire, sentant qu'elle était en train de s'allonger et dévoila ses dents en relevant ses lèvres qui étaient plus semblables à des babines à cet instant.
Laisser le loup passer s'emparer de son corps ou ne pas laisser le loup s'emparer de son corps ... Il fallait pourtant qu'il le fasse, au moins pour apprendre, essayer. Mia était là, elle saurait quoi faire pour l'en sortir. Attends, ... était-il déjà en train de compter sur elle après tout ce qu'il pouvait penser de mal à son égard ?!
Ses os se déplaçaient, crans par crans, vertèbres par vertèbres et peu à peu le lycan argenté aux flancs d'un blanc immaculé se montra. Il secoua une dernière fois la tête, révélant les fines rayures noires qui ornaient son crâne, sortit les crocs et poussa un grognement avant de se lancer dans le tas à son tour.
Les pattes devant, griffes acérées en premier plan, il sauta sur les intrus qui étaient encore debout et réussit à en faire tomber un sur deux, l'autre avait été bousculé et projeté sur la côté. A califourchon sur sa proie, il continua à grogner en lui bloquant les reines de ses pattes arrières, étranglant son cou de sa main gauche et enfonçant ses griffes dans son visage. On avait l'impression qu'il aurait voulu le lui arracher. Penché sur lui, lui donnant un cou à bout portant lorsqu'il bougeait trop, il vint mettre sa tête ç quelques centimètres de la sienne. L'autre pouvait sentir son haleine chaude et ses grognement jusqu'au plus profond de son être.
Le lycan semblait hésiter, aux griffes, aux crocs ? En tout cas, on voyait clairement ses griffes pénétrant la peau comme s'il s'agissait d'une plaquette de beurre, laissant couler des sillons de sang par les trous. Sa truffe remua, il humait la liquide rouge avec intérêt.
A cet instant, un autre adversaire lui sauta au cou. Toutes griffes dehors, lui aussi, il les lui planta dans les épaules comme pour le tirer en arrière. La patte du lycan dérapa sur le visage de sa première proie et le défigura pour de bon. Akatsuki, attiré en arrière, finit par se laisser aller dans le mouvement et d'en profiter pour rouler sur lui-même et d'écraser la bête qu'il avait sur le dos au passage avant de revenir dessus. Il la planta et dans la précipitation, lui arracha la moitié de la chair de son bras et partait pour continuer sa besogne.
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Mar 4 Oct 2016 - 20:32
Mia ne rechignait pas à le martyriser un peu. Pire que ça, ça l’amusait. Oh, ce n’était qu’en bon enfant. Le lycan n’avait pas à se plaindre. Là, elle était gentille. Et plus ça agaçait l’oméga, mieux ça lui convenait. Dieu seul sait ce qui la poussait à agir ainsi devant lui. Certainement qu’elle appréciait de lui montrer qui était le patron ici. Le pouvoir d’Alpha… c’était presque enivrant. Dommage qu’il y avait des responsabilités avec. Mia détestait ce genre de responsabilités. Et l’argenté ne lui facilitait pas la tâche, il fallait dire… Un oméga qui ne contrôlait pas sa transformation. Peuh.
La libération complète de son pouvoir d’Alpha lui procura un vif soulagement. Et même plus que ça… une sorte de complaisance. Oh oui, elle aimait sentir la peur de ses ennemis lorsqu’ils la voyaient sous sa forme lupine, la complète. Celle de la louve noire immense, qui culminait à bien plus de deux mètres au garrot lorsqu’elle se dressait sur ses pattes arrières. Même l’argenté, qui pourtant était actuellement un allié, sembla affecté par son aura. Mia s’était jetée tête baissée dans le tas formé de vampires et de lycans, les humains ayant prudemment reculé devant sa masse effrayante. Grand bien leur en fit, car ils n’auraient jamais survécu aux coups de griffes qu’elle offrit à ses adversaires. Leur régénération rapide se mit aussitôt à l’œuvre, et leurs premières blessures se refermaient déjà. Après un saut vers l’arrière, elle s’arrêta pour toiser ses ennemis de ses iris bleus, dans lesquels brillaient une lueur sauvage. Des lycans qui faisaient front aux côtés de vampires…
« Traîtres ! » fusa sa voix télépathique dans les esprits communs des lycans ; tous les lycans présents, y compris l’argenté, pouvaient l’entendre. « Des lycans qui s’battent aux côtés des vampires, c’est inacceptable ! »
Elle se rua sur ses ennemis en poussant un grognemant bestial. Elle corrigerait vite cette erreur. Son attaque fut néanmoins repoussée par une barrière de crocs et de griffes. Les lycans semblaient protéger ces vampires, qui constituaient le maillon faible. Elle atterrit souplement dans un soulevement de poussière et se positionna de trois quarts. Ses yeux se plissèrent et la lueur dangereuse s’accentua.
« Vos Alphas vous ont appris quoi au juste ? Z’êtes des louv’teaux paumés, c’est pitoyable. »
Son ton exprimait le mépris le plus total. Elle trouvait tout autant inacceptable que des omégas fussent laissé à l’abandon sans avoir reçu d’enseignements. C’était le meilleur moyen pour qu’ils se fassent lobotomiser par ses ennemis ; les vampires trouvaient toujours comment mettre la main sur des âmes perdues telles que les leurs. Elle commença à décrire un cercle autour d’eux, avec un grondement sourd en guise de musique d’ambiance.
« J’devrais vous achever maint’nant, ça vous évit’rais des souffrances inutiles. »
Ses yeux se fixèrent dans ceux d’un lycan. Elle avait fait mouche. La peur s’était accentuée et avait momentanément envahi ses pupilles. Elle poussa un bruit semblable à un ricanement chez les lupins. Elle profita de cet instant de perturbation chez eux pour sauter, toutes griffes dehors. Comme elle s’y attendait, ils esquivèrent tous en se ruant chacun dans une direction différente. Elle venait de les diviser, exactement comme elle le souhaitait. Elle bondit aussitôt sur le plus faible du lot, qui malgré sa rapidité ne parvint pas à fuir. Elle planta ses crocs dans son bras et l’envoya valdinguer en tournant sur elle-même. Avec un membre à moitié arraché, il n’était pas près de revenir dans le combat. Elle bondit aussitôt sur un lycan et enchaîna une série de coups de griffes. Sa gueule claqua à quelques milimètres de la gorge de son adversaire, qui l’avait stoppé in extremis avec ses pattes avant. Il amorça un mouvement vers le bas pour lui déchirer la trachée mais elle se laissa aller pour atténuer les dégâts, et s’éloigna agilement d’un bon en grognant. Elle fit quelques pas sur le côté en léchant ses babines imprégnées de sang, puis elle se ramassa et bondit, plus agacée que jamais. Cette fois-ci elle ne retint pas ses coups et propulsa ses pattes arrières à la première occasion, d’une force prodigieuse. Le corps du lycan se retrouva un arbre, sonné. Et un autre en moins. Elle se tourna alors vers les autres. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle reprit contact avec la réalité qui l’entourait. Et qu’elle remarqua la forme lupine de l’argenté.
Elle l’avait déjà vu une fois, mais le voir en pleine action, en plein combat, c’était différent. Elle nota même, lorsqu’il tourna la tête, les fines lignes noires qui marquaient son crâne. Elle pouvait apprécier sa musculature solide en action, ses yeux qui brillaient de bestialité et ses pattes puissantes qui assénaient de terribles coups sur ses adversaires. A ses critères, il constituait ce qu’on pouvait appeler chez les lycans un beau mâle. Sans arrières pensées, simple constatation.
Une masse féroce la percuta et le lycan attaquant enfonça ses crocs à la base de sa nuque. Elle poussa un couinement de surprise et de douleur. Elle avait baissé sa garde pendant une fraction de seconde et il en avait profité. Malgré la paralysie partielle –un point sensible chez les lycans chez les loups également – elle arqua son corps pour basculer sur le côté. D’un coup de patte, et en écrasant à moitié son adversaire au sol, elle se libéra de son emprise. Ecumante de rage, toute raison la quitta pour une fraction de seconde et elle déchaîna toute sa sauvagerie sur l’insolent. Le sang gicla pour décorer le paysage façon Halloween, et sourde aux couinements et aux suppliques de sa victime, elle ne s’arrêta que lorsqu’il ne bougea plus. Elle poussa alors un hurlement sinistre, truffe levée vers la lune. Puis la folie sanguinaire s’évapora et elle reprit ses esprits. Elle renifla l’oméga. Il était encore en vie, bien que très mal en point. Elle pourrait l’égorger et mettre fin à ses jours, juste là…
Et puis elle se souvint de l’argenté. Il s’acharnait sur un adversaire au bras à moitié arraché. Elle dressa l’oreille. Il lui semblait entendre de l’agitation au loin. Son hurlement irréfléchi ne devait pas y être étranger. Il était temps de décamper. Il y avait un moment pour se battre, et un autre pour s’arrêter.
« Oy, l’argenté. Ils ont eu leur compte, on s’casse maint’nant. »
Comme il ne dégnait pas réagir à ses propos, elle le gratifia d’une claque façon gorille qui l’envoya percuter le tronc le plus proche. Elle se rapprocha de lui et le surplomba de sa masse grondante.
« C’est bon, t’es réveillé ? On va avoir de la compagnie et j’ai pas envie d’attirer plus l’attention sur nous. Alors quand j’dis on y va, c’est qu’on y va. C’est clair ? »
Elle s’écarta et après un bref coup d’œil vers les belligérants hors d’état de nuire, elle prit la direction du portail.
La libération complète de son pouvoir d’Alpha lui procura un vif soulagement. Et même plus que ça… une sorte de complaisance. Oh oui, elle aimait sentir la peur de ses ennemis lorsqu’ils la voyaient sous sa forme lupine, la complète. Celle de la louve noire immense, qui culminait à bien plus de deux mètres au garrot lorsqu’elle se dressait sur ses pattes arrières. Même l’argenté, qui pourtant était actuellement un allié, sembla affecté par son aura. Mia s’était jetée tête baissée dans le tas formé de vampires et de lycans, les humains ayant prudemment reculé devant sa masse effrayante. Grand bien leur en fit, car ils n’auraient jamais survécu aux coups de griffes qu’elle offrit à ses adversaires. Leur régénération rapide se mit aussitôt à l’œuvre, et leurs premières blessures se refermaient déjà. Après un saut vers l’arrière, elle s’arrêta pour toiser ses ennemis de ses iris bleus, dans lesquels brillaient une lueur sauvage. Des lycans qui faisaient front aux côtés de vampires…
« Traîtres ! » fusa sa voix télépathique dans les esprits communs des lycans ; tous les lycans présents, y compris l’argenté, pouvaient l’entendre. « Des lycans qui s’battent aux côtés des vampires, c’est inacceptable ! »
Elle se rua sur ses ennemis en poussant un grognemant bestial. Elle corrigerait vite cette erreur. Son attaque fut néanmoins repoussée par une barrière de crocs et de griffes. Les lycans semblaient protéger ces vampires, qui constituaient le maillon faible. Elle atterrit souplement dans un soulevement de poussière et se positionna de trois quarts. Ses yeux se plissèrent et la lueur dangereuse s’accentua.
« Vos Alphas vous ont appris quoi au juste ? Z’êtes des louv’teaux paumés, c’est pitoyable. »
Son ton exprimait le mépris le plus total. Elle trouvait tout autant inacceptable que des omégas fussent laissé à l’abandon sans avoir reçu d’enseignements. C’était le meilleur moyen pour qu’ils se fassent lobotomiser par ses ennemis ; les vampires trouvaient toujours comment mettre la main sur des âmes perdues telles que les leurs. Elle commença à décrire un cercle autour d’eux, avec un grondement sourd en guise de musique d’ambiance.
« J’devrais vous achever maint’nant, ça vous évit’rais des souffrances inutiles. »
Ses yeux se fixèrent dans ceux d’un lycan. Elle avait fait mouche. La peur s’était accentuée et avait momentanément envahi ses pupilles. Elle poussa un bruit semblable à un ricanement chez les lupins. Elle profita de cet instant de perturbation chez eux pour sauter, toutes griffes dehors. Comme elle s’y attendait, ils esquivèrent tous en se ruant chacun dans une direction différente. Elle venait de les diviser, exactement comme elle le souhaitait. Elle bondit aussitôt sur le plus faible du lot, qui malgré sa rapidité ne parvint pas à fuir. Elle planta ses crocs dans son bras et l’envoya valdinguer en tournant sur elle-même. Avec un membre à moitié arraché, il n’était pas près de revenir dans le combat. Elle bondit aussitôt sur un lycan et enchaîna une série de coups de griffes. Sa gueule claqua à quelques milimètres de la gorge de son adversaire, qui l’avait stoppé in extremis avec ses pattes avant. Il amorça un mouvement vers le bas pour lui déchirer la trachée mais elle se laissa aller pour atténuer les dégâts, et s’éloigna agilement d’un bon en grognant. Elle fit quelques pas sur le côté en léchant ses babines imprégnées de sang, puis elle se ramassa et bondit, plus agacée que jamais. Cette fois-ci elle ne retint pas ses coups et propulsa ses pattes arrières à la première occasion, d’une force prodigieuse. Le corps du lycan se retrouva un arbre, sonné. Et un autre en moins. Elle se tourna alors vers les autres. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle reprit contact avec la réalité qui l’entourait. Et qu’elle remarqua la forme lupine de l’argenté.
Elle l’avait déjà vu une fois, mais le voir en pleine action, en plein combat, c’était différent. Elle nota même, lorsqu’il tourna la tête, les fines lignes noires qui marquaient son crâne. Elle pouvait apprécier sa musculature solide en action, ses yeux qui brillaient de bestialité et ses pattes puissantes qui assénaient de terribles coups sur ses adversaires. A ses critères, il constituait ce qu’on pouvait appeler chez les lycans un beau mâle. Sans arrières pensées, simple constatation.
Une masse féroce la percuta et le lycan attaquant enfonça ses crocs à la base de sa nuque. Elle poussa un couinement de surprise et de douleur. Elle avait baissé sa garde pendant une fraction de seconde et il en avait profité. Malgré la paralysie partielle –un point sensible chez les lycans chez les loups également – elle arqua son corps pour basculer sur le côté. D’un coup de patte, et en écrasant à moitié son adversaire au sol, elle se libéra de son emprise. Ecumante de rage, toute raison la quitta pour une fraction de seconde et elle déchaîna toute sa sauvagerie sur l’insolent. Le sang gicla pour décorer le paysage façon Halloween, et sourde aux couinements et aux suppliques de sa victime, elle ne s’arrêta que lorsqu’il ne bougea plus. Elle poussa alors un hurlement sinistre, truffe levée vers la lune. Puis la folie sanguinaire s’évapora et elle reprit ses esprits. Elle renifla l’oméga. Il était encore en vie, bien que très mal en point. Elle pourrait l’égorger et mettre fin à ses jours, juste là…
Et puis elle se souvint de l’argenté. Il s’acharnait sur un adversaire au bras à moitié arraché. Elle dressa l’oreille. Il lui semblait entendre de l’agitation au loin. Son hurlement irréfléchi ne devait pas y être étranger. Il était temps de décamper. Il y avait un moment pour se battre, et un autre pour s’arrêter.
« Oy, l’argenté. Ils ont eu leur compte, on s’casse maint’nant. »
Comme il ne dégnait pas réagir à ses propos, elle le gratifia d’une claque façon gorille qui l’envoya percuter le tronc le plus proche. Elle se rapprocha de lui et le surplomba de sa masse grondante.
« C’est bon, t’es réveillé ? On va avoir de la compagnie et j’ai pas envie d’attirer plus l’attention sur nous. Alors quand j’dis on y va, c’est qu’on y va. C’est clair ? »
Elle s’écarta et après un bref coup d’œil vers les belligérants hors d’état de nuire, elle prit la direction du portail.
Invité
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Ven 14 Oct 2016 - 22:36
Lors de sa transformation, Akatsuki avait simplement laissé faire. Il avait eu besoin de la puissance de la bête en cet instant et en plus, la femelle alpha était là. Autant il détestait la façon dont elle le prenait de haut, autant il lui faisait tellement confiance là-dessus qu'il en était effrayé. De toute façon, combien de temps aurait-il résisté à l'Appel ? Au moins, en laissant le loup prendre le dessus dans se battre, il arrivait à garder conscience quelques temps avant que sa moitié humaine ne se fasse avaler.
Ce devait être au moment où le loup avait reniflé l'odeur du sang de sa proie avec délectation qu'il avait senti ses premières absences, il s'était alors battu à nouveau, mais le fait de devoir contrôler la bête tout en se défendant ... ou attaquant, il ne faisait pas le poids. Il fallait avouer qu'il avait surtout laissé la bête en lui charger comme elle l'entendait, Akatsuki avait toujours du mal à faire face à cette férocité qui l'engloutissait et qui lui faisait faire des choses horribles. S'il n'en tenait qu'à lui, il aurait effectivement brandi le poing, envoyé valser ses adversaires mais il ne se serait pas attardé. Et au lieu de cela, il avait regardé ses griffes s'enfoncer dans la peau du visage de sa proie, continuant malgré que celles-ci soient entrées en contact avec l'os du crâne. Ces choses-là ce n'était pas lui, pas vraiment ... Il fallait cruellement qu'il apprenne à comprendre qui il était. Était-il une bête ? Un homme ? Les deux ? Était-il seul dans ce corps ? Était-ce vraiment lui qui était à l'origine de tels massacres ?!
Toutes ces observations et ses analyses lui vinrent alors qu'il courait derrière l'énorme lycan qu'était Mia.
Quand elle l'avait interpellé la première fois, ce n'est qu'une toute petite partie de sa personne - recluse au fond de sa tête et de son corps - qui l'entendit, mais cette tout petite partie ne se sentait pas asse forte pour essayer de reprendre le contrôle. Au moment où l'Alpha lui avait asséné un coup magistral et qu'il s'était pris un arbre de plein fouet, sa bête avait été un peu sonné, sûrement que le pouvoir du dominant l'avait rappelé à l'ordre pour lui rappeler qu'il devait obéir. La conscience humaine d'Akatsuki avait alors tenté de reprendre le dessus, mais il fallut plusieurs secondes pour cela. Il avait pourtant réussi à faire amorcer le mouvement dans son corps mais pas à garder le contact. Là dessus, le pouvoir de l'alpha obligeant la bête à écouter l'alpha, celle-ci avait suivi le mouvement et petit à petit, la partie humaine avait réussi à se mettre aux commandes... Simplement parce qu'elle avait été là ... et qu'elle l'avait frappé aussi ...
Oscillant entre le quatre pattes et la bipédie, le lycan essayait de suivre l'alpha qu'il avait encore beaucoup de mal à appeler "son" alpha. Elle alla à une vitesse incroyable, passait dans les zones d'ombres sans jamais s'arrêter et arrivait, comme par miracle, à passer inaperçu. Manquant lui-même de pratique, il ne faisait que copier ses moindres gestes, histoire de ne pas se faire repérer comme un gros boulet. Entre le fait qu'ils devaient être poursuivis et qu'ils ne devaient surtout pas se faire voir par les humains sous cette forme, son cœur battait à cent à l'heure.
Elle finit quand même par s'arrêter, après de longues minutes de course. Lorsqu'il arriva à ses côtés, il essaya dans l'instant de reprendre se forme humaine en se concentrant le plus possible et repoussant de son mieux la bête. Mais ce n'était pas quelque chose qu'il avait souvent l'occasion de faire, d'être conscient à cet instant de la transformation. S'ébrouant sans relâche pour s'aider à rester maître de lui-même, il ne prêtait plus trop d'attention à ce qui l'entourait.
Mia Luna Ogawa#94039#94039#94039#94039#94039#94039#94039
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Mer 2 Nov 2016 - 20:18
Le coup que Mia lui avait administré semblait avoir fait effet. L’oméga reprit ses esprits, du moins en partie, et quand elle sentit son attention fixée sur lui, elle put repartir en direction du lac. Car c’était là qu’elle avait l’intention de l’amener, dès le départ. Ces étudiants n’avaient représenté qu’une distraction, presque une perte de temps. Elle sauta gracieusement par-dessus le portail comme s’il ne s’agissait que d’une petite clôture. La puissance du lycan se ressentait dans le moindre de ses muscles. Sa masse noire, uniquement tranchée d’argentée à deux endroits, étaient presque invisible dans l’obscurité naissance de la nuit. Et elle se déplaçait silencieusement, slalomant entre les obstacles qui jonchaient son chemin, sautant souplement par-dessus d’autres qu’elle ne pouvait contourner, se glissant parfaitement dans les ombres pour échapper au regard des passants insomniaques.
En revanche, l’oméga ne semblait pas aussi rompu à l’art de se fondre dans le paysage. Pendant tout le trajet, elle l’entendit souffler, briser des brindilles sous ses pattes, bousculer des obstacles… Il était atrocement bruyant. Il se ferait repérer en moins de deux par une proie aux oreilles bien averties. C’était limite effarant. Comment un lycan pouvait être aussi… piètre prédateur ? Certes il arrivait tout de même à tuer, mais probablement que des humains sans défense –ce qui n’était pas forcément une bonne chose. Mia gronda. Elle avait donc tant de choses à lui apprendre…
Mia ne ralentit le rythme que lorsqu’ils arrivèrent en vue du lac. Alors la course effrenée s’arrêta progressivement. Elle pouvait entendre le cœur du lycan qui battait à tout rompre. Et il manquait d’endurance en plus de ça… Certes, elle courait probablement plus vite que lui, étant une Alpha, m’enfin, il pourrait faire de l’exercice plus souvent ! Elle se tourna vers lui, à peine essoufflée, et le toisa, à moitié sur deux pattes. Il commença à s’ébrouer. Elle renifla. Stoïque, elle le laissa faire pendant quelques instants. Puis elle poussa un grognement réprobateur.
« T’as pas l’air très maître de tes mouvements, l’argenté. Entre ça et la discrétion… j’pensais pas avoir autant de travail avec toi. »
Elle se mit à marcher en cercle autour de lui, assez indifférente à son conflit interne. Sa voix télépathique propre aux lycans s’élevait dans le crâne de l’oméga sans scrupule.
« Tu sais c’est quoi ton problème ? Tu te fais peur. Le loup gagne toujours la partie sur une proie effrayée. Parce qu’elle fait des erreurs en cédant à la panique. »
Elle n’hésitait pas à le rabaisser au rang de proie. Car la conscience humaine de l’oméga en était une pour l’instinct de lycan qui le dominait en ce moment-même. Elle arrêta son manège et se dressa sur ses pattes arrières, le surplombant de sa masse d’Alpha.
« Leçon numéro deux : on ne lutte pas contre son instinct. »
Et elle lui balança un coup de patte qui l’envoya cogner contre l’arbre le plus proche -encore. Elle l’avait compris il y a longtemps. Si elle souffrait tant au début, si elle perdait tant ses moyens à chaque transformation, si elle ne gagnait jamais la partie, enfermée dans le centre, c’était parce qu’elle refoulait ses instincts bestiaux. Elle luttait contre elle-même, contre ce qu’elle était devenu. Jusqu’au jour où elle avait compris. Compris qu’il ne servait à rien de lutter contre sa propre nature. Compris qu’il lui suffisait de s’accepter et de fusionner avec la bête en elle pour devenir lycane. Et c’était ce qu’elle avait l’intention de lui apprendre, ce soir. En deux enjambée elle fut sur lui. Elle l’attrapa par la gorge.
« T’as peur de ce que t’es. T’es une mauviette, alors ? Regarde-toi. Ridicule ! »
Elle le balança de nouveau par terre. Oh non, elle ne prenait pas de pincette avec lui. C’était pas son style. Et elle n’avait pas le temps d’y aller molo. Déjà, elle ne lui demandait pas tout de suite de se contrôler parfaitement et de pouvoir l’affronter.
« Ça sert à rien de te rej’ter. T’es plus un humain ! Tant que tu l’auras pas accepté, tant que tu refouleras ton instinct, tu pourras jamais être un lycan. Un vrai. »
Elle cessa de le malmener et se positionna à quatre pattes. Elle se tut, attendant la réaction de son souffre-douleur. Elle souhaitait le pousser dans ses retranchements pour lui inculquer la leçon du jour : pour être lycan, il fallait s’accepter.
En revanche, l’oméga ne semblait pas aussi rompu à l’art de se fondre dans le paysage. Pendant tout le trajet, elle l’entendit souffler, briser des brindilles sous ses pattes, bousculer des obstacles… Il était atrocement bruyant. Il se ferait repérer en moins de deux par une proie aux oreilles bien averties. C’était limite effarant. Comment un lycan pouvait être aussi… piètre prédateur ? Certes il arrivait tout de même à tuer, mais probablement que des humains sans défense –ce qui n’était pas forcément une bonne chose. Mia gronda. Elle avait donc tant de choses à lui apprendre…
Mia ne ralentit le rythme que lorsqu’ils arrivèrent en vue du lac. Alors la course effrenée s’arrêta progressivement. Elle pouvait entendre le cœur du lycan qui battait à tout rompre. Et il manquait d’endurance en plus de ça… Certes, elle courait probablement plus vite que lui, étant une Alpha, m’enfin, il pourrait faire de l’exercice plus souvent ! Elle se tourna vers lui, à peine essoufflée, et le toisa, à moitié sur deux pattes. Il commença à s’ébrouer. Elle renifla. Stoïque, elle le laissa faire pendant quelques instants. Puis elle poussa un grognement réprobateur.
« T’as pas l’air très maître de tes mouvements, l’argenté. Entre ça et la discrétion… j’pensais pas avoir autant de travail avec toi. »
Elle se mit à marcher en cercle autour de lui, assez indifférente à son conflit interne. Sa voix télépathique propre aux lycans s’élevait dans le crâne de l’oméga sans scrupule.
« Tu sais c’est quoi ton problème ? Tu te fais peur. Le loup gagne toujours la partie sur une proie effrayée. Parce qu’elle fait des erreurs en cédant à la panique. »
Elle n’hésitait pas à le rabaisser au rang de proie. Car la conscience humaine de l’oméga en était une pour l’instinct de lycan qui le dominait en ce moment-même. Elle arrêta son manège et se dressa sur ses pattes arrières, le surplombant de sa masse d’Alpha.
« Leçon numéro deux : on ne lutte pas contre son instinct. »
Et elle lui balança un coup de patte qui l’envoya cogner contre l’arbre le plus proche -encore. Elle l’avait compris il y a longtemps. Si elle souffrait tant au début, si elle perdait tant ses moyens à chaque transformation, si elle ne gagnait jamais la partie, enfermée dans le centre, c’était parce qu’elle refoulait ses instincts bestiaux. Elle luttait contre elle-même, contre ce qu’elle était devenu. Jusqu’au jour où elle avait compris. Compris qu’il ne servait à rien de lutter contre sa propre nature. Compris qu’il lui suffisait de s’accepter et de fusionner avec la bête en elle pour devenir lycane. Et c’était ce qu’elle avait l’intention de lui apprendre, ce soir. En deux enjambée elle fut sur lui. Elle l’attrapa par la gorge.
« T’as peur de ce que t’es. T’es une mauviette, alors ? Regarde-toi. Ridicule ! »
Elle le balança de nouveau par terre. Oh non, elle ne prenait pas de pincette avec lui. C’était pas son style. Et elle n’avait pas le temps d’y aller molo. Déjà, elle ne lui demandait pas tout de suite de se contrôler parfaitement et de pouvoir l’affronter.
« Ça sert à rien de te rej’ter. T’es plus un humain ! Tant que tu l’auras pas accepté, tant que tu refouleras ton instinct, tu pourras jamais être un lycan. Un vrai. »
Elle cessa de le malmener et se positionna à quatre pattes. Elle se tut, attendant la réaction de son souffre-douleur. Elle souhaitait le pousser dans ses retranchements pour lui inculquer la leçon du jour : pour être lycan, il fallait s’accepter.
Invité
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Dim 27 Nov 2016 - 11:21
Pourquoi était-il ici ? Pourquoi avoir suivi cette alpha arrogante qui ne faisait que le descendre, chaque minute un peu plus. La répugnance qu'elle avait envers lui se voyait même dans ses traits lupins. Mais putain, qu'est ce qu'il venait faire là ?! Il attendait vraiment de celle-là d'apprendre à devenir un vrai lycan ?! Et pourquoi, hein ? Pourquoi vouloir en devenir un vrai ?! Ok, il était dangereux, il le savait, plus d'une fois il s'était réveillé couvert de sang humain et elle, c'était la seule à lui avoir "proposé" son aide. Était-ce de bonté de coeur ? Oh non, c'était juste qu'un lycan dégénéré, comme elle voulait le décrire, risquait d'attirer l'attention et de la mettre elle en danger, voilà tout.
Mais à quoi ça lui servirait de devenir un "vrai" lycan ? Rentrer dans ce monde de bêtes qu'il côtoyait de loin, dans l'ombre, jusqu'à ce qu'on vienne lui chercher des noises. Depuis qu'il avait quitté l'ombre, il avait été effectivement reconnu comme un loup-garou de Nakanoto et à présent, s'il voulait survivre à ses futures rencontres sans attendre après cette fille, il allait devoir apprendre.
Oui, il se faisait peur. Il avait l'impression d'être un cannibale, un dévoreur de chair et le comble, c'est qu'il en était un. Il fallait qu'il se contrôle avant d'y prendre goût. C'est ça qui lui faisait le plus peur, prendre goût au sang et ne pas réussir à redevenir humain, enfin, reprendre forme humaine. Et si sa bête réussissait à prendre le contrôle hors de sa forme lupine, comme lui le contrôlait en ce moment même ? Oui, il était effrayé bon sang !! Il avait partagé sa geôle seul avec cette bête pendant beaucoup trop longtemps. Sa bête aurait pu apprendre aussi, elle aurait pu être tellement différente, s'il elle n'avait pas vécu ses premières années enfermée alors qu'elle ne pensait qu'à découvrir la forêt, son environnement naturel. Elle était devenue folle, comme lui était si souvent au bord de la folie. Il ne fallait pas qu'il sombre, il ne fallait pas laisser tomber.
Elle tournait autour de lui, il avait l'impression qu'elle évaluait sa proie. Sa bête n'aimait pas du tout ça, elle n'était pas une proie,... ça non. Elle était là, derrière. Elle semblait se calmer, mais la connaissant, Akatsuki n'était guère rassuré. Quand elle se calmait et qu'elle semblait tâtonner les défenses, c'est qu'elle se préparait.
Akatsuki avait le regard fixé devant lui, mais son esprit devait à la fois contenir la bête et suivre les paroles mentales de la lycane. Il tenait la bête en cage pour le moment et il prit exemple sur elle : il se calma le plus possible, respirait lentement, relâchait un peu la pression pour pouvoir remonter des défenses en béton à la prochaine attaque.
Et concentré sur ce combat, il ne vit pas le coup arriver. La louve-garou l'envoya en plein sur un arbre robuste. La colonne vertébrale d'Akatsuki en prit un coup.
Non, non ...! Elle ne comprenait pas ! Il laissait déjà trop son instinct le guider ! Il fallait voir le massacre qu'il avait commencé au pensionnat ! Si jamais il laissait la bête faire, elle allait tout défoncer sur son passage ! Même sous forme humaine il se laissait emporter par se fureur !
"Mauviette". "Proie effrayée". "Si fragile". "Pathétique". "Couard". "Faible". "Chien". "Pas digne".
Il se retrouva à nouveau au sol.
"T’es plus un humain"... D'autres paroles lui revinrent en tête... "Laisse l'humain en toi disparaître". Puis d'autres : Pas digne d'avoir été mordu, pas fait pour être un loup ...
Toutes ses phrases, tous ces souvenirs et les coups qu'ils prenaient en même temps ne le rendaient que plus abasourdi, il se perdait en lui-même alors qu'il avait besoin de sa concentration. Qu'est ce qu'était un loup-garou si ce n'est une bête ?
Elle chargea. En lui-même, Akatsuki se retrouva la souffle coupé et bientôt, son regard s'éteignit. Calmement, presque innocemment, ses yeux se fixèrent sur Mia et la seconde d'après il était sur elle ! Un grognement rauque, puissant et raisonnant dans sa cage thoracique et il plaqua l'alpha à terre avec toute sa force et planta ses crocs aussi profondément que possible dans la première chose qu'il trouva. Il mordait pour tuer. Ses griffés acérées frappaient, écorchaient la chair et s’enfonçaient dedans. Impossible de savoir le temps qui passa lors de cette attaque... Une seconde ? Deux ? Dix ? Plusieurs minutes ?
Akatsuki avait été mis K.O., sa bête était en furie, mais son adversaire était un alpha...
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Ven 2 Déc 2016 - 15:49
La plus grande frustration de Mia dans cette histoire, c’était de ne pas arriver à se faire comprendre. Chaque mot télépathique qu’elle lui envoyait semblait loin de la réalité. La vérité, c’était qu’elle ne se souvenait même plus de la façon dont elle avait réussi à se maîtriser. Ça remontait à si loin, l’époque où elle était une oméga, enfermée dans une cage avec les autres, un cobaye que l’on torturait toujours plus, pour atteindre la soi-disant perfection. Elle avait failli devenir folle de ce traitement. Peut-être même qu’elle était folle, dans un sens. En tout cas ça l’avait profondément marquée ; le genre de marque qui ne s’effacera jamais. Une trace indélébile dans son esprit de la monstruosité des vampires. La maîtrise de son côté bestial, ça lui était venu naturellement, d’un seul coup, mais elle ne savait plus ni comment elle s’y était prise, ni combien de temps ça avait duré. En fait c’était peut-être trop présomptueux de sa part de vouloir « former » un oméga laissé à l’abandon. Sa condition d’Alpha était assez récente ; deux ans tout au plus. Il lui avait fallu dix ans pour se hisser jusqu’au rang d’Alpha. Dix ans à chasser les vampires, dix ans à découvrir le monde sous un nouveau jour, dix ans de liberté retrouvée, dix ans à apprendre à se connaître en tant que lycan. Alors que l’argenté lui… en réalité elle ne savait rien de lui.
Elle avait senti sa peur quand elle l’avait projeté contre l’arbre. Pas une peur viscérale comme celle que ressentait une proie chassée, non, c’était autre chose. Elle ne savait pas quoi, elle ne comprenait pas et ça la frustrait d’autant plus. Elle continuait de lui parler durement dans son esprit, elle tentait de le faire réagir. Mais quand le regard de l’oméga s’éteignit brusquement, elle comprit que ça n’avait pas eu l’effet escompté. Elle ne le voyait plus dans ces yeux furieux. La bête immaculée lui sauta férocement dessus, si vite qu’elle n’eut pas le temps de réagir. Elle couina puis gronda quand les crocs de l’oméga se plantèrent sauvagement dans son épaule, pas loin de la gorge. Elle commença à se débattre ses griffes non rétractiles lacérant la chaire de son opposant. Sa gueule claqua à plusieurs reprises près de l’oreille du lycan. Elle sentait ses griffes pénétrer sa chaire, la déchirer, sans cesse. Elle grognait sous la douleur à chaque assaut, mais elle n’allait pas se laisser faire. Elle était une Alpha et elle avait connu bien pire. Soudain ses pattes arrières, plus souples que celles des loups, se glissèrent sous son attaquant et elle poussa de toutes ses forces pour se dégager. Le buste du lycan s’éloigna et elle en profita pour se redresser à moitié et lui mordre l’épaule à son tour en grognant. Elle se tordit pour déplacer le lycan par la seule force de sa gueule et ses pattes retrouvèrent le sol. Elle le lâcha et lui infligea un coup de griffes.
« Pas mal. Mais c'est pas toi que je veux ! »
Elle se redressa sur ses quatre pattes, indifférente au sang qui coulaient de ses plaies ; de toute façon elles se refermaient déjà. Elle ne laissa pas l’occasion à son opposant de contre-attaquer. Elle bondit avant et ce fut à son tour de le dominer. Ils échangèrent de nombreux coup de gueule et leurs pattes griffues se rencontrèrent à plusieurs reprises, tandis que chacun tentait de prendre l’aval sur l’autre. Mia se retenait, car elle ne souhaitait pas trop l’abîmer. Seul un lycan pouvait en tuer un autre, pour l’instant, et c’était d’autant plus vrai pour les Alphas, plus puissants. Elle couina lorsqu’il érafla son flanc droit et évita de peu sa gueule qui se referma à quelques millimètres de sa gorge. Elle sentait une véritable rage sanguinaire chez ce lycan. Encore plus qu’au pensionnat. Ce n’était pas ce qu’elle avait senti chez l’Akatsuki qu’elle connaissait. Cette situation commençait à la fatiguer. Pourquoi est-ce qu’il ne reprenait pas le contrôle ? Pourquoi le pousser dans ses retranchements n’avait pas fonctionné ? Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ? Ou alors, chez elle ? Peut-être qu’elle ne pouvait simplement pas le comprendre, et que sans cette compréhension mutuelle, elle ne pouvait pas lui apprendre cette leçon.
La rage de l’oméga, son regard fou furieux, sa hargne et sa violence… Et le sale caractère d’Akatsuki… N’étaient-ils pas plus semblables qu’elle ne voulait se l’avouer ? C’était sans pour ça qu’ils ne se supportaient pas ; ils étaient trop semblables. Peut-être qu’il lui rappelait l’oméga qu’elle avait été, il y avait longtemps. Au début, elle était effrayée aussi ; par les autres lycans autant que par elle-même. Des vieux souvenirs remontèrent à la surface ; des sensations oubliées. Elle gronda. Ça n’allait pas. Ça n’allait pas ! Soudain la puissance de ses assauts décupla. Elle voulait mettre un terme à cette mascarade. A ce flux de souvenirs ridicules qui l’envahissait. Elle attrapa un bras du lycan dans sa gueule et pivota sur elle-même pour le projeter sur le sol à quelques mètres. Elle bondit sur lui et le rua de coup de griffes, déjouant ses coups de gueule avec la sienne, déchirant toujours plus sa chaire. Le pelage autrefois blanc du lycan était teinté de rouge à de nombreux endroits ; son sang et celui de Mia. Elle lui infligea une claque magistrale pour l’assommer à moitié, puis plaqua sa tête contre le sol avec une patte, pour l’empêcher de la mordre de nouveau. Elle déploya toute la puissance de son aura d’Alpha pour compresser l’esprit de la bête. Puis elle prit sa gorge entre ses crocs et commença à serrer. Elle le sentait se débattre. Elle savait ce qu’il ressentait ; cette angoisse de sentir sa trachée compressée. Les tentatives pour trouver son souffle. Mais elle continuait d’y enfoncer ses crocs. Elle irait jusqu’au bout s’il le fallait. Jusqu’à ce qu’il cessât de bouger. Quand elle sentit que sa force le quittait, elle s’écarta, essoufflée, et recula de quelques pas.
« T’es plus vraiment humain, mais t’es pas non plus un animal ou une bête sans âme. T’es un lycan. »
La langue pendante, elle tentait de reprendre un rythme cardiaque normal. La chaleur de son corps fumait dans la fraîcheur du soir, surtout après un combat aussi intense. Sa voix télépathique n’exprimait plus de mépris, ni de colère ou d’agacement. Juste de la fatigue et une profonde lassitude. Ce combat avait duré plus de vingt minutes. Et elle n’avait pas avancé.
« Je peux mater la bête autant de fois que nécessaire, t’aider autant que possible, mais je peux pas faire le travail à ta place, Akatsuki. »
C’était la première fois qu’elle l’appelait par son prénom. Ce combat l’avait fatiguée, tant physiquement que moralement. Ces souvenirs l’avaient usée. Elle ne voulait plus y repenser. Elle s’ébroua pour les chasser de son esprit. Elle ne savait pas si Akatsuki était revenu à lui ou si la bête allait repartir à l’assaut. Mais de toute façon ce n’était pas aujourd’hui qu’elle pourrait lui enseigner quelque chose d’utile. Elle n’avait jamais été très pédagogue de toute façon.
Elle avait senti sa peur quand elle l’avait projeté contre l’arbre. Pas une peur viscérale comme celle que ressentait une proie chassée, non, c’était autre chose. Elle ne savait pas quoi, elle ne comprenait pas et ça la frustrait d’autant plus. Elle continuait de lui parler durement dans son esprit, elle tentait de le faire réagir. Mais quand le regard de l’oméga s’éteignit brusquement, elle comprit que ça n’avait pas eu l’effet escompté. Elle ne le voyait plus dans ces yeux furieux. La bête immaculée lui sauta férocement dessus, si vite qu’elle n’eut pas le temps de réagir. Elle couina puis gronda quand les crocs de l’oméga se plantèrent sauvagement dans son épaule, pas loin de la gorge. Elle commença à se débattre ses griffes non rétractiles lacérant la chaire de son opposant. Sa gueule claqua à plusieurs reprises près de l’oreille du lycan. Elle sentait ses griffes pénétrer sa chaire, la déchirer, sans cesse. Elle grognait sous la douleur à chaque assaut, mais elle n’allait pas se laisser faire. Elle était une Alpha et elle avait connu bien pire. Soudain ses pattes arrières, plus souples que celles des loups, se glissèrent sous son attaquant et elle poussa de toutes ses forces pour se dégager. Le buste du lycan s’éloigna et elle en profita pour se redresser à moitié et lui mordre l’épaule à son tour en grognant. Elle se tordit pour déplacer le lycan par la seule force de sa gueule et ses pattes retrouvèrent le sol. Elle le lâcha et lui infligea un coup de griffes.
« Pas mal. Mais c'est pas toi que je veux ! »
Elle se redressa sur ses quatre pattes, indifférente au sang qui coulaient de ses plaies ; de toute façon elles se refermaient déjà. Elle ne laissa pas l’occasion à son opposant de contre-attaquer. Elle bondit avant et ce fut à son tour de le dominer. Ils échangèrent de nombreux coup de gueule et leurs pattes griffues se rencontrèrent à plusieurs reprises, tandis que chacun tentait de prendre l’aval sur l’autre. Mia se retenait, car elle ne souhaitait pas trop l’abîmer. Seul un lycan pouvait en tuer un autre, pour l’instant, et c’était d’autant plus vrai pour les Alphas, plus puissants. Elle couina lorsqu’il érafla son flanc droit et évita de peu sa gueule qui se referma à quelques millimètres de sa gorge. Elle sentait une véritable rage sanguinaire chez ce lycan. Encore plus qu’au pensionnat. Ce n’était pas ce qu’elle avait senti chez l’Akatsuki qu’elle connaissait. Cette situation commençait à la fatiguer. Pourquoi est-ce qu’il ne reprenait pas le contrôle ? Pourquoi le pousser dans ses retranchements n’avait pas fonctionné ? Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ? Ou alors, chez elle ? Peut-être qu’elle ne pouvait simplement pas le comprendre, et que sans cette compréhension mutuelle, elle ne pouvait pas lui apprendre cette leçon.
La rage de l’oméga, son regard fou furieux, sa hargne et sa violence… Et le sale caractère d’Akatsuki… N’étaient-ils pas plus semblables qu’elle ne voulait se l’avouer ? C’était sans pour ça qu’ils ne se supportaient pas ; ils étaient trop semblables. Peut-être qu’il lui rappelait l’oméga qu’elle avait été, il y avait longtemps. Au début, elle était effrayée aussi ; par les autres lycans autant que par elle-même. Des vieux souvenirs remontèrent à la surface ; des sensations oubliées. Elle gronda. Ça n’allait pas. Ça n’allait pas ! Soudain la puissance de ses assauts décupla. Elle voulait mettre un terme à cette mascarade. A ce flux de souvenirs ridicules qui l’envahissait. Elle attrapa un bras du lycan dans sa gueule et pivota sur elle-même pour le projeter sur le sol à quelques mètres. Elle bondit sur lui et le rua de coup de griffes, déjouant ses coups de gueule avec la sienne, déchirant toujours plus sa chaire. Le pelage autrefois blanc du lycan était teinté de rouge à de nombreux endroits ; son sang et celui de Mia. Elle lui infligea une claque magistrale pour l’assommer à moitié, puis plaqua sa tête contre le sol avec une patte, pour l’empêcher de la mordre de nouveau. Elle déploya toute la puissance de son aura d’Alpha pour compresser l’esprit de la bête. Puis elle prit sa gorge entre ses crocs et commença à serrer. Elle le sentait se débattre. Elle savait ce qu’il ressentait ; cette angoisse de sentir sa trachée compressée. Les tentatives pour trouver son souffle. Mais elle continuait d’y enfoncer ses crocs. Elle irait jusqu’au bout s’il le fallait. Jusqu’à ce qu’il cessât de bouger. Quand elle sentit que sa force le quittait, elle s’écarta, essoufflée, et recula de quelques pas.
« T’es plus vraiment humain, mais t’es pas non plus un animal ou une bête sans âme. T’es un lycan. »
La langue pendante, elle tentait de reprendre un rythme cardiaque normal. La chaleur de son corps fumait dans la fraîcheur du soir, surtout après un combat aussi intense. Sa voix télépathique n’exprimait plus de mépris, ni de colère ou d’agacement. Juste de la fatigue et une profonde lassitude. Ce combat avait duré plus de vingt minutes. Et elle n’avait pas avancé.
« Je peux mater la bête autant de fois que nécessaire, t’aider autant que possible, mais je peux pas faire le travail à ta place, Akatsuki. »
C’était la première fois qu’elle l’appelait par son prénom. Ce combat l’avait fatiguée, tant physiquement que moralement. Ces souvenirs l’avaient usée. Elle ne voulait plus y repenser. Elle s’ébroua pour les chasser de son esprit. Elle ne savait pas si Akatsuki était revenu à lui ou si la bête allait repartir à l’assaut. Mais de toute façon ce n’était pas aujourd’hui qu’elle pourrait lui enseigner quelque chose d’utile. Elle n’avait jamais été très pédagogue de toute façon.
Invité
Invité
Jeu 29 Déc 2016 - 17:35
Tout cela avait commencé par des provocations de l'alpha, l'abandon d'Akatsuki et la fureur de la bête. Il y eut un combat pendant quelques instants, puis Mia, avec une énergie décuplée, y avait mis fin comme si tout cela n'avait été qu'une mascarade, mais bien qu'elle était en guérison, on voyait qu'elle n'avait pas été épargné. Lorsqu'elle l'avait attrapé par le bras pour l'envoyer valser à plusieurs mètres de là, le monstre avait été sonné par le choc de sa réception et éprouvé par des craquements dans ses os. Il n'avait plus fait que subir ses assauts sans pouvoir y répondre comme au départ, mais continuait à vouloir lui tenir tête. Mais lorsque la lycane le plaqua au sol pour de bon, Akatsuki et sa bête sentirent le pouvoir de l'alpha les envahir.
...c'est pas toi que je veux !
T’es plus vraiment humain...
...c'est pas toi que je veux !
...mais t’es pas non plus un animal
...c'est pas toi que je veux !
T’es un lycan !
Akatsuki reprenait conscience alors que la bête était exténuée et devenait un peu plus craintive seconde après seconde. Comme s'il émergeait d'un brouillard, ces mots commençaient à arriver jusqu'à lui. Simplement, effectivement, logiquement, elle ne voulait pas faire face à la bête, pas comme ça, pas s'il se comportait comme un possédé. La voix qu'elle avait à présent, il ne l'avait jamais entendue. Elle semblait inquiète et l'encourageait à sa façon à reprendre le contrôle. Il ne pouvait pas dire le contraire, elle l'aidait à présent. Elle tenait la bête entre ses crocs, la soumettait comme elle pouvait et lui ouvrait donc un passage pour reprendre le dessus.
...Akatsuki.
C'est con comme le simple fait de l'entendre prononcer son nom de cette voix plutôt posée lui redonnait courage et espoir. Ok, il était temps d'arrêter de se morfondre et d'y aller !
Comme s'il prenait son souffle, il essaya de retrouver son calme pour partir à l'assaut et dès qu'il se sentit près, il attaqua l'autre moitié de lui-même, forçant le passage... Et il réussit du premier coup, dans un élan d'énergie !
Reprenant donc contact avec la réalité, avec ses sens et son corps, il esquissa quelques gestes. Il était fortement blessé, mais sa gorge était libre.
Mia... S'il te plait... .
Sa voix non plus n'était pas la même, c'était une voix douce, un peu enrayée et pas très rassurée, mais c'était bien lui. Il ne savait plus ce qu'il voulait lui dire, il était effondré moralement et physiquement, mais il était conscient. Plus ou moins volontairement, il commença à se transformer en humain à nouveau.
...c'est pas toi que je veux !
T’es plus vraiment humain...
...c'est pas toi que je veux !
...mais t’es pas non plus un animal
...c'est pas toi que je veux !
T’es un lycan !
Akatsuki reprenait conscience alors que la bête était exténuée et devenait un peu plus craintive seconde après seconde. Comme s'il émergeait d'un brouillard, ces mots commençaient à arriver jusqu'à lui. Simplement, effectivement, logiquement, elle ne voulait pas faire face à la bête, pas comme ça, pas s'il se comportait comme un possédé. La voix qu'elle avait à présent, il ne l'avait jamais entendue. Elle semblait inquiète et l'encourageait à sa façon à reprendre le contrôle. Il ne pouvait pas dire le contraire, elle l'aidait à présent. Elle tenait la bête entre ses crocs, la soumettait comme elle pouvait et lui ouvrait donc un passage pour reprendre le dessus.
...Akatsuki.
C'est con comme le simple fait de l'entendre prononcer son nom de cette voix plutôt posée lui redonnait courage et espoir. Ok, il était temps d'arrêter de se morfondre et d'y aller !
Comme s'il prenait son souffle, il essaya de retrouver son calme pour partir à l'assaut et dès qu'il se sentit près, il attaqua l'autre moitié de lui-même, forçant le passage... Et il réussit du premier coup, dans un élan d'énergie !
Reprenant donc contact avec la réalité, avec ses sens et son corps, il esquissa quelques gestes. Il était fortement blessé, mais sa gorge était libre.
Mia... S'il te plait... .
Sa voix non plus n'était pas la même, c'était une voix douce, un peu enrayée et pas très rassurée, mais c'était bien lui. Il ne savait plus ce qu'il voulait lui dire, il était effondré moralement et physiquement, mais il était conscient. Plus ou moins volontairement, il commença à se transformer en humain à nouveau.
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