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Ven 8 Sep 2017 - 21:26
Alors que Shang ne savait pas trop quoi faire, qu'il souhaitait presque partir en prenant ses jambes à son cou, l'éclat de rire de la jeune femme le surprit. Il la regardait rire sans vraiment trop savoir quoi faire, était-il si comique que cela dans ses bêtises ? Il ne put s'empêcher de sourire à son tours en se frottant l'arrière de la nuque légèrement gêné. Le contact humain, social, n'avait jamais été son fort. C'était une réel détresse. Desfois, le lien se créer sans qu'il ne comprenne ce qui c'était passé, c'était justement arrivé avec Lucy. Cependant, ce genre de cas était rare. La plupart du temps, Shang se contentait donc de ne pas ouvrir la bouche. Pourquoi l'avait-il donc ouverte cette fois-ci ? Il ne le savait pas lui même. Sûrement qu'à force de croiser cette jeune femme à chacun de ses passages, il avait souhaité établir un contact. Il aurait mieux fait de repartir dans sa grotte.
« Je suis désolée. Je n’ai pas pu me retenir. Ce n’était pas méchant. »
Il redressa la tête pour la regarder boire une gorgée de thé. Il brassa l'air de sa main pour lui signifier que cela ne lui avait posé aucun problème. De plus, son rire était emprins d'une bonté devant laquelle Shang ne pouvait se refermer vexé. Bien au contraire, malgré sa gêne et son mal être intérieur d'être incapable d'établir un simple contact, il était prêt à rire de lui-même.
« Sans vouloir vous vexer, je peux constater que vous n’avez pas été entrainé à l’art subtil et délicat de la conversion. L’éloquence est une compétence qui n’est pas innée. « L’art de manipuler les mots pour manipuler l’Homme », comme dirait mon Professeur. Que pensez-vous de cette citation, Lin-san ? »
A cette remarque, Shang reprit sa tasse dans les mains pour se cacher en buvant une gorgée.
« Je pense, pour ma part, que nous accordons trop d’importance aux mots. Je ne nie pas qu’ils nous permettent de plus facilement communiquer et de mettre des mots sur nos émotions. Mais ils ont une valeur très subjective. « Douleur » n’a pas la même définition pour chaque personne. De même que « Aimer » ou encore « Bleu ». Vous voyez ? »
En reposant sa tasse, il hocha la tête. Il l'écoutait attentivement, parler il ne savait pas le faire mais écouter c'était dans ses compétences. De plus, elle avait une analyse très intéressante et tellement réaliste.
« Un autre exemple de l’importance des mots, c’est que nous nous laissons blesser par eux. Pourtant, ils ne font que refléter des choses, ils sont éphémères et trompeurs. Un geste, une image disposent de plus de valeurs. Comme disait un grand écrivain, « Ce que nous nommons rose sous un autre nom sentirait tout aussi bon ». Ne vous formalisez pas pour si peu. »
Shang avait finis par l'écouter en regardant le fond de sa tasse. Kei avait raison, la parole était un art délicat et abstrait qui dicte la vie de tout un chacun. On ne s'en rend pas compte mais les mots ont un impact enrichissant comme dévastateur. C'était souvent incontrolable. Les seuls êtres capablent de les controlaient pouvaient en faire aussi un usage bon ou mauvais. Shang soupira. De toute manière, il le savait encore et encore tout ça ce n'était pas son truc. Le jeune homme parlait souvent de manière crus et direct pour éviter le moindre problème. Ainsi quand il devait développer le fond de sa pensée, il n'y arrivait pas comme avait pu le constater la jeune femme.
Avant qu'il ne réponde à la jeune femme, il fronça les sourcils pendant un moment pour réfléchir aux meilleurs moyens d'exprimer son point de vue, à son tours.
-La vérité, on a essayé de m'entraîner à cet art subtil et délicat, comme vous le dites si bien, de la conversation. Mais ça n'a jamais été mon fort. Je découvre aujourd'hui que cela viens d'une partie de votre explication. Je ne parle pas, j'agis car en parlant je fais n'importe quoi.
Il se redressa sur sa chaise.
-Je crois en la citation de votre professeur : "L'art de manipuler les mots pour manipuler l'Homme". C'est l'une des utilisations du langage que je ne tolère pas. Comme vous l'avez si bien expliqué par la suite, les mots sont à mes yeux dévastateur. Regardez-moi il y a deux secondes. Il esquissa un franc sourire. De plus, je remarque souvent autours de moi que la pire des blessures n'est pas la blessure physique mais belle et bien la blessure psychologique qu'entraîne les paroles. Encore une fois, vous l'avez si bien dit, chaque mot n'a pas la même valeur pour tout le monde. Il est si facile de détruire quelqu'un tout en laissant indifférente une autre. Et les meilleures des orateurs ont la technique pour détruire avec toutes les paroles.
Il fronça les sourcils pour réfléchir subjectivement sur la raison pour laquelle le langage n'était pas son fort. Il trouva vite la réponse.
-Le problème derrière les mots, se sont juste les êtres humains. Voilà pourquoi je préfère rester dans mon coin. Je ne parle pas et tout va très bien. Il ne faut pas non plus suivre mon langage corporel, parlons-en de ça aussi. Du langage corporel, de ce qu'il révèle chez quelqu'un ou pas. Les tics que quelqu'un peut avoir. Indirectement c'est tout aussi éphémère qu'une parole et tout aussi trompeur. Donc, encore là, rien qui n'aide pour être à l'aise avec une personne. Donc on oublie l'art de la conversation et l'art corporel. Que reste-t-il alors ? Presque rien. On en vient à la même conclusion : vos mieux rester dans son coin. Cela ne veux pas dire être seul. A mes yeux, le plus bel art c'est juste la présence d'une personne. Une main sur une épaule, n'est-ce pas mieux ? Donc non, je ne contrôle par l'art de la conversation, je contrôle juste ma présence.
Considérant déjà qu'il en avait trop dit, il prit une dernière gorgée de thé. Indirectement, Kei avait réveillé en lui, l'une de ces plus grandes craintes. Il s'était une nouvelle fois retrouvé complétement désemparée. Ne sachant que faire, quoi dire, où poser sa main, où poser son pied. Cela ne venait pas de sa personne, elle était douce et très prévenante. Cela venait juste de lui. Établir le contact avec une personne c'était un calvaire pour lui. Non pas qu'il aimait personne. Il savait juste pas quoi dire ou faire pour être de bonne compagnie. Très vite, il était donc venue plus sécurisant pour lui de ne juste plus chercher à établir un quelconque contact avec qui que se soit. Ces pensées crispé le jeune homme comme jamais. Si Kei n'avait pas était si douce et agréable, Shang serrait en réalité déjà partis. Il avait même déjà envie de fuir, il avait fait déjà beaucoup d'effort. Même parler de ses pensées lui demander beaucoup d'effort.
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Ven 15 Sep 2017 - 20:17
Excusez-moi, Mademoiselle ?
Feat Shang Lin & Kei Manabu
Shang avait écouté avec une attention particulière. Il avait même attendu que j’ai fini de dire ce que j’avais à dire. Il m’avait laissé aller jusqu’au bout de mon raisonnement. D’ailleurs, s’il n’était qu’un rien embarrassé avant que je prenne la parole, son état avait empiré. Cependant, il était évident d’en comprendre la cause.
Alors qu’il me répondait, j’ai compris qu’il comprenait mon point de vue. Mais il se focalisait sur le mal. Comme si rien de bien ne pouvait s’écouler des mots, des paroles ou des gestes. Il était donc important de lui monter un autre point de vue. Même si je me doutais bien que cela ne serait point facile. Tout le monde n’est pas réceptif de la même manière aux dures vérités de la vie.
Cependant, il fallait tout d’abord qu’il se calme à nouveau pour pouvoir poursuivre la conversation. De ce fait, je décidais d’effectuer moi-même un exercice de respiration pour l’aider à calmer et vider son esprit. Je commençais par attirer son attention d’un simple signe avant de placer mes mains l’une sur l’autre au niveau de mon ventre. Fermant, les yeux, je pris une grande et longue inspiration en écartant les mains. Ensuite, je bloquais ma respiration tout en plaçant mes mains l’une en face de l’autre, au niveau de mon cou. En même temps, je rouvrais les yeux et lui fis un petit sourire. Il ne me restait plus qu’à expirer lentement mes mains, comme si j’appuyais sur une table. Maintenant, d’un simple geste, je l’invitais à m’imiter avec qu’il puisse vider son esprit. Je l’incitais à recommencer jusqu’au moment où il redevint calme. Une fois qu’il eut réussi, je lui offris un nouveau sourire avant de reprendre la conversation.
Je pris une pause pour resservir du thé et en boire une gorgée.
Je lui adressais encore une fois un grand sourire.
A ces mots, je ne pus m’empêcher de rougir comme une idiote. Je pris une gorgée de thé pour reprendre contenance. J’avais le contrôle de moi-même, cela serait idiot de le perdre maintenant.
Alors qu’il me répondait, j’ai compris qu’il comprenait mon point de vue. Mais il se focalisait sur le mal. Comme si rien de bien ne pouvait s’écouler des mots, des paroles ou des gestes. Il était donc important de lui monter un autre point de vue. Même si je me doutais bien que cela ne serait point facile. Tout le monde n’est pas réceptif de la même manière aux dures vérités de la vie.
Cependant, il fallait tout d’abord qu’il se calme à nouveau pour pouvoir poursuivre la conversation. De ce fait, je décidais d’effectuer moi-même un exercice de respiration pour l’aider à calmer et vider son esprit. Je commençais par attirer son attention d’un simple signe avant de placer mes mains l’une sur l’autre au niveau de mon ventre. Fermant, les yeux, je pris une grande et longue inspiration en écartant les mains. Ensuite, je bloquais ma respiration tout en plaçant mes mains l’une en face de l’autre, au niveau de mon cou. En même temps, je rouvrais les yeux et lui fis un petit sourire. Il ne me restait plus qu’à expirer lentement mes mains, comme si j’appuyais sur une table. Maintenant, d’un simple geste, je l’invitais à m’imiter avec qu’il puisse vider son esprit. Je l’incitais à recommencer jusqu’au moment où il redevint calme. Une fois qu’il eut réussi, je lui offris un nouveau sourire avant de reprendre la conversation.
Kei ▬ « Je pense qu’il y a une chose que vous omettez dans votre manière de voir les choses. C’est que rien n’est totalement noir ou blanc. Il y a toujours la lumière dans les ténèbres et les ténèbres dans la lumière. L’un ne peut se passer de l’autre. »
Je pris une pause pour resservir du thé et en boire une gorgée.
Kei ▬ « Pour en revenir à l’art de l’éloquence, je suis forcé d’admettre qu’il y a des gens qui s’en servent pour blesser ou faire mal, pour apporter de faux espoirs ou pour nous manipuler. Mais il existe des gens qui s’en servent pour faire le bien et aider les autres, pour les guider ou encore pour les soutenir. Il en va de même pour les mots. Il y a ceux qui blessent, mais il y a aussi ceux qui soignent ou font plaisir aux gens. »
Je lui adressais encore une fois un grand sourire.
Kei ▬ « Enfin, il ne faut pas oublier que les mots sont des outils. Que vous les maitrisiez ou non, l’important est ce que veut faire votre cœur. S’il a envie de blesser, il blessera. Mais s’il y a envie de faire plaisir, c’est une autre histoire. En ce qui vous concerne, je pense bien que votre cœur est pur et généreux. Et même si votre compliment est maladroit, il m’a énormément touchée. »
A ces mots, je ne pus m’empêcher de rougir comme une idiote. Je pris une gorgée de thé pour reprendre contenance. J’avais le contrôle de moi-même, cela serait idiot de le perdre maintenant.
Kei ▬ « Dites-moi, Lin-san, qu’aimez-vous faire pour passer le temps ? »
"Coeur"
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Ven 8 Déc 2017 - 15:39
Obéissant – ça lui arrivait oui – il suivit silencieusement les instructions de la jeune femme qui avait su sentir son trouble sans aucune difficulté. Il était donc aussi prévisible ? Il fronça les sourcils pendant un instant, il avait pourtant appris à cacher visuellement ces troubles. Il ferma les yeux pour ne pas trop y penser, autant écouter et récupérer rapidement son calme pour ne plus y penser. Ainsi lentement, il posa ces mains jointe sur son ventre pour prendre une longue inspiration avant de remonter lentement vers sa gorge pour expirer calmement. Il recommença une nouvelle fois, satisfait de sentir chacun de ces nerfs tendus se décontracter et son cœur reprendre un rythme normal. Il recommença encore comprenant le bien que cela lui faisait et quand il rouvrit les yeux pour voir Kei hochait la tête satisfaite, il ne put s’empêcher de sourire en coin. Nul besoin d’un merci, le geste suffisait. De plus, elle le lui rendit avec bienveillance. Le chapitre était donc clos.
Sans reprendre du thé - s’il continuait à ce rythme il n’allait jamais réussir à rentrer chez lui sans sautiller – il écouta la jeune femme. Il aimait beaucoup cet échange, elle avait une vision des choses différentes de la sienne mais, elle lui en donnait la raison en remettant totalement en cause sa propre vision. Ce n’était pas vraiment désagréable, un peu tiquant mais, il devait admettre qu’elle avait raison. Shang le savait, il était assez stricte. Tout avait une place, on était bon ou méchant, doué ou pas. Il n’y avait que de rare entre-deux qu’il n’acceptait que partiellement. Après tout, on ne pouvait pas mettre de côté et se débarrasser de tout le monde, il fallait donc ronger son frein.
- Enfin, il ne faut pas oublier que les mots sont des outils. Que vous les maîtrisiez ou non, l’important est ce que veut faire votre cœur. S’il a envie de blesser, il blessera. Mais s’il y a envie de faire plaisir, c’est une autre histoire. En ce qui vous concerne, je pense bien que votre cœur est pur et généreux. Et même si votre compliment est maladroit, il m’a énormément touchée.
Alors que Kei rougissait doucement en gênant un tout petit peu notre gros Shang, ce dernier se mit à sourire doucement. Si elle savait lire dans les cœurs tout irait bien dans ce cas-là. Il avait justement le cœur gonflée par ce compliment même s’il ne savait pas trop comment y répondre sans se cacher à son tour derrière sa tasse.
- Dites-moi, Lin-san, qu’aimez-vous faire pour passer le temps ?
Il releva la tête. C’était que le sujet de conversation dérivait. Il savait que Kei avait la main sur la joute depuis tout à l’heure, cela ne le dérangeait pas, il aimait bien se laisser guider dans un domaine qu’il connaissait pas. Malgré tout, il sentait très bien qu’elle avait changer sciemment de sujet. Il se mit à sourire doucement avant de se mettre à réfléchir. Qu’aimait-il faire ?
Pour passer le temps… Je travail. il ne put s’empêcher de rire doucement à cette idée. Donc quand j’ai du temps, j’aime cuisiner. Rien de bien folichon, je pars voir mes parents ou mon grand-père et je m’occupe rapidement d’eux. Sinon, j’aime rester chez moi, je viens ici me vider l’esprit aussi. Enfin… il se gratta la tête je ne fais pas vraiment grand-chose d’intéressant. Je m’occupe les mains. Et vous Manabu-san ?
Sans vraiment y faire attention, notre hunter sentis son téléphone vibrer dans sa poche mais il l’ignora sans aucun remord. Il profitait d’un instant qu’il n’aurait probablement pas l’occasion de revivre de sitôt, n’importe qui s’était, il devait attendre. Il se mordit l’intérieur de la joue : et si c’était le travail ? Tant pis, jour de repos, il y avait d’autre hunter ici bas. Il passa donc sa main dans sa poche pour mettre son téléphone en silencieux tout en écoutant la réponse de la jeune femme.
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Mar 9 Jan 2018 - 22:42
Excusez-moi, Mademoiselle ?
Feat Shang Lin & Kei Manabu
Le changement de sujet apporta une touche de légèreté à l’ambiance. Non pas que le sujet précédent n’était pas intéressant. Mais il était peut-être un rien trop sérieux et personnel. La preuve étant la nervosité à laquelle Lin-san avait succombé auparavant. On y reviendrait, c’était sûr. Mais pas maintenant.
A la place, j’écoutais attentivement les mots de Shang, qui me contait, avec une certaine décontraction, les activités récurrentes qu’il appréciait, à mon sens, effectuer. Cela me permettait d’ailleurs d’attendre à le connaitre. Travailleur et attentionné était deux nouveaux mots qui me venaient en tête pour le définir, en plus de nerveux et légèrement maladroit. Tout doucement, son portrait se dessinait dans mon esprit, en juxtaposition de l’aura bleu que j’observais. Cependant, il n’était pas question que je m’arrête à ces quelques éléments et notions. Pour connaitre une personne, il fallait gratter un pu la surface et voir un peu ce qu’elle avait au fond d’elle. Certes, je trichais et avais déjà un rapide aperçu sans devoir creuser. Mais il existait toujours des détails que les auras ne voulaient pas me révéler. Ou il me manquait une information cruciale.
Je pris une courte pause, pour réfléchir à ce que j’étais en train de dire, histoire de ne rien oublier.
Sur ces mots, j’offris un sourire un sourire à Shang.
A la place, j’écoutais attentivement les mots de Shang, qui me contait, avec une certaine décontraction, les activités récurrentes qu’il appréciait, à mon sens, effectuer. Cela me permettait d’ailleurs d’attendre à le connaitre. Travailleur et attentionné était deux nouveaux mots qui me venaient en tête pour le définir, en plus de nerveux et légèrement maladroit. Tout doucement, son portrait se dessinait dans mon esprit, en juxtaposition de l’aura bleu que j’observais. Cependant, il n’était pas question que je m’arrête à ces quelques éléments et notions. Pour connaitre une personne, il fallait gratter un pu la surface et voir un peu ce qu’elle avait au fond d’elle. Certes, je trichais et avais déjà un rapide aperçu sans devoir creuser. Mais il existait toujours des détails que les auras ne voulaient pas me révéler. Ou il me manquait une information cruciale.
Kei ▬ « Et bien… Comme je vous l’ai déjà dit, je suis étudiante en Psychologie à l’université de Nakanoto et je suis Miko du temple. De ce fait, mon emploi du temps se retrouve souvent chargé. En semaine, je me lève tôt pour balayer la cour du temple. Ensuite, je me rends à l’université pour suivre mes cours. A côté, je passe énormément de temps à lire aussi. Il est toujours intéressant de voir et lire les avis et réflexions d’autres. »
Je pris une courte pause, pour réfléchir à ce que j’étais en train de dire, histoire de ne rien oublier.
Kei ▬ « Une fois mes cours terminés, je reviens ici au Temple pour aider mon père. Il y a assez bien de choses à faire ici. Que ce soit aider les personnes qui demande de l’aide, tenir le temple et sans compter les autres tâches quotidiennes. Il m’arrive cependant d’avoir du temps pour moi. J’en profite alors pour rencontrer d’autres personnes et de faire leur connaissance. Il m’arrive parfois aussi de me balader en ville. »
Sur ces mots, j’offris un sourire un sourire à Shang.
Kei ▬ « J’avoue que cela est très plaisant d’être Miko. Il arrive souvent d’aider pour les festivals pour tout ce qui a attrait au traditionnel. Cela me demande aussi de l’entrainement, vu que je participe aux danses et aux rituels. A ce sujet, aimez-vous les festivals ? »
"Miko"
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Sam 13 Jan 2018 - 15:19
Shang écoutait attentivement le programme de la jeune femme. C'était qu'elle ne chaumait pas non plus, il ne put s'empêcher de sourire en la regardant raconter. Il hochait la tête pour approuver ces dires concernant la lecture. Il avait eut une époque où il lisait beaucoup... il avait pourtant mis de côté cet activité considérant qu'elle lui faisait perdre du "temps". Temps précieux pour autre chose et pourtant, il devait bien songer à s'y remettre un de ces jours. Il était vrais que c'était une bonne façon de recueillir des avis et des réflexions intéressantes pour sa vie de tous les jours. Et puis même, c'était très apaisant. Il devait cependant avouer qu'il était loin de lire de grand philosophe, il était beaucoup plus porté sur les romans. Donc en soit, rien de bien folichon pour se cultiver mais très intéressant pour passer le temps - ou des nuits blanches.
Il remarqua par la même occasion que la jeune femme semblait très dévoué au temple mais également, à son père, qu'elle aidait à merveille. N'avait-elle que lui ? Après tout, il n'avait encore entendu aucune allusion à la mère de la jeune miko. Il se retient cependant de poser la question. Il considérait qu'il n'en avait tout simplement encore le droit. Pensait-il l'avoir un jour ? Qui sait. Il se remit à sourire en imaginant la jeune femme danser au rituel. Elle devait plutôt bien se débrouiller passionné qu'elle était par les lieux et doté de la douceur qu'elle avait. Shang était en soit, obnubilé par les paroles de la jeune miko qu'il préférait écouter plutôt que de parler. Pourtant, ce n'était pas vraiment dans les envies de l'étudiante qui retourna de nouveau l'intention vers lui. Les festivals ?
- Je pense que vous l'avez remarquez... mais, je ne suis pas très "foule". Donc les festivals... Il m'arrive de faire des efforts quand ma mère me force mais sinon je préfère éviter.
Il haussa les épaules. Bien avant d'être hunter, la foule le dérangeait. C'était un amas de monde qui prenait toute la place en se poussant les uns des autres. Il détestait ça. Il n'appréciait pas du tout d'être bousculé, il considérait être assez visible pour être évité. Et puis, en devenant hunter, c'était devenu plus important. Il savait le danger que pouvait représenter autant de monde. C'était le meilleur moyen d'agir dans l'ombre d'une personne sans se faire remarquer. Non vraiment, il n'était pas festival. Il lui arrivait de faire plaisir à sa mère et de l'accompagner. Il aimait la voir marcher d'étale en étale, elle en profitait toujours pour trouver de belle fleur pour la table ou pour dénicher des petites pétites qu'il n'aurait même pas remarqué de lui-même. Et pourtant, il finissait toujours pas gacher ces moments de bonheur en surveillant les environs à la pemière occasion. Sa mère se plaignait toujours de son manque de zen. De plus, il était déjà venu à un festival pour une mission. ça avait été un vrais calvaire. Comme trouver une aiguille dans une bote de foin !
Il regarda la cour par la fenêtre. Il commençait à y avoir un peu plus de monde. L'heure de la journée avançait au fil de leur conversation, c'était donc normale.
- Même le temple, je le préfère très tôt le matin. Il est si calme.
Il sourit, il venait d'avoir une idée pour arrêter de boire autant de thé !
- Je ne peux pas vous proposer une balade mais, une petite promenade dans la cour du temple vous irez ? Je commence à ne plus tenir en place avec autant de thé dans l'organisme.
Alors qu'elle acceptait, Shang était presque déjà debout. Il sentait son organisme complétement prêt à faire tout et n'importe quoi. Il était tellement reposé après sa méditation puis, requinqué par le thé qu'il était même prêt à partir s'entraîner chez le patriarche. Pourtant, il ne se voyait pas du tout quitter la bonne compagnie de Kei. Il respira un bon coup, les mains dans les poches, en marchant tranquillement au côté de cette dernière.
- Vous aidez votre père au temple depuis toute petite ou s'est venu avec l'âge ?
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Sam 10 Fév 2018 - 23:34
Excusez-moi, Mademoiselle ?
Feat Shang Lin & Kei Manabu
Alors que je venais de poser la question sur les festivals, la réponse ne se fit pas attendre. Shang n’était pas foule. Toutes les activités extérieures au milieu de monde était donc déconseillée. C’était pourtant dommage, plein de choses agréables pouvait arriver dans une foule : Des rencontres, des bonnes discussions, des bons souvenirs, des nouveaux amis… Cependant, je pouvais comprendre la nécessité d’un homme, ou d’une femme, d’avoir besoin de s’isoler de temps à autre. Moi-même j’aimais profiter du calme que le temple proposait de bon matin avant d’aller me rendre à l’université…
La discussion dévia soudainement quand Shang proposa d’aller nous promener dans la cour. La demande fut si soudaine et spontanée que je ne pus réprimer mon rire. Entre deux éclats, je pus cependant accepter.
Avec douceur, je me levais en m’aidant de la table et je rejoignais Lin-san, mains jointes devant moi comme j’vais l’habitude de me tenir. Je ne pris pas la peine de débarrasser la table pour le moment, cela pouvait bien attendre un peu. A la place, je me dirigeais vers le Shoji afin de l’ouvrir pour mon inviter et nous passâmes dans le couloir pour rejoindre la sortie. C’est à ce moment-là que la discussion se redirigea sur moi.
Une sensation d’inconfort me pris. Le sujet m’était un peu trop personnel pour que je puisse m’étaler dessus. Je n’aimais simplement pas parler de moi, simplement. Je décidais donc de dévier la conversation.
Oui, nourriture. Un bon sujet de conversation. Pas trop personnel. Du moins, moins que de parler de l’âge auquel j’ai commencé à aider au temple ou que de donner la raison. Parler de ma mère, même si sa mort remontait à sa naissance, était trop délicat pour moi.
Je tournais le regard en direction de mon interlocuteur et j’attendais avec impatience sa réponse.
La discussion dévia soudainement quand Shang proposa d’aller nous promener dans la cour. La demande fut si soudaine et spontanée que je ne pus réprimer mon rire. Entre deux éclats, je pus cependant accepter.
Kei ▬ « Avec plaisir. Marcher nous fera du bien. »
Avec douceur, je me levais en m’aidant de la table et je rejoignais Lin-san, mains jointes devant moi comme j’vais l’habitude de me tenir. Je ne pris pas la peine de débarrasser la table pour le moment, cela pouvait bien attendre un peu. A la place, je me dirigeais vers le Shoji afin de l’ouvrir pour mon inviter et nous passâmes dans le couloir pour rejoindre la sortie. C’est à ce moment-là que la discussion se redirigea sur moi.
Kei ▬ « Eh bien… Il n’est pas rare qu’une fille de prêtre aide ses parents quand ces derniers considèrent qu’elle est assez mature pour cela. »
Une sensation d’inconfort me pris. Le sujet m’était un peu trop personnel pour que je puisse m’étaler dessus. Je n’aimais simplement pas parler de moi, simplement. Je décidais donc de dévier la conversation.
Kei ▬ « Nous avons parlés Philosophie, vie courante, festivals et de la vie au temple. Et-ce que vous aimez manger, Lin-san ? Il me semble me souvenir que vous aimez cuisiner. »
Oui, nourriture. Un bon sujet de conversation. Pas trop personnel. Du moins, moins que de parler de l’âge auquel j’ai commencé à aider au temple ou que de donner la raison. Parler de ma mère, même si sa mort remontait à sa naissance, était trop délicat pour moi.
Kei ▬ « J’aime bien cuisiner aussi. J’aimerais aussi pouvoir tester quelques recettes européennes ou américaines. Il parait d’ailleurs que la cuisine française est la meilleure qui soit. Je n’ai, hélas, jamais eu l’occasion d’y gouter. Et vous ? »
Je tournais le regard en direction de mon interlocuteur et j’attendais avec impatience sa réponse.
"Cuisine"
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Lun 30 Avr 2018 - 19:15
Mains jointes derrière le dos, droit, Shang écoutait attentivement la jeune femme à ses côtés. Il était vrai qu’il ne connaissait rien aux pratiques des gérants de temple. Ce n’était pourtant par surprenant que la progéniture du prêtre aide voir reprenne le flambeau plus tard. Après tout, c’était ce qui se produisait forcément dans une famille d’hunter. Cela pouvait sauter d’une génération à une autre mais, au fond il y avait forcément une personne qui ne pouvait échapper au devoir.
Pendant un instant, il prit la peine de regarder au-dessus de sa tête la position du soleil et le temps qu’il faisait. Le temps avaient bien filé au fil de leur conversation et son retour à la réalité risquait d’être mouvementé. Habituellement, il finissait toujours par avoir des « nouvelles » - bonnes ou mauvaises – dans les environs de dix heures. Dix heures devaient être passés, à voir la position du soleil, Shang pariait même pour onze heures et quelques.« Nous avons parlés Philosophie, vie courante, festivals et de la vie au temple. Est-ce que vous aimez manger, Lin-san ? Il me semble me souvenir que vous aimez cuisiner. »
Shang ne put s’empêcher de rire sous cape.
S’il aimait manger ? Quelle question. Bien-sûr. C’était même très important dans son hygiène de vie. Il était important de savoir que chaque muscle devait avoir un apport énergétique suffisant pour leur développement et leur stabilité. Notre bonhomme était très grand de nature. De ce fait, dès tout jeune il avait eu tendance à bruler beaucoup de calorie. Sa chaleur corporelle naturelle n’aidait pas non plus. Il fallait avouer que notre hunter était une vrais bouillotte qui avait donc connu une période très gênante dans l’adolescence liait à sa transpiration. Doublé à ses entrainements intensifs avec le patriarche, le problème de son rapport à la nourriture avait dû être abordé.
Sous les conseils de son père et du patriarche surtout, il avait donc adopté un tout nouveau régime alimentaire adapté à ses dépenses et à ses objectifs. Il s’était donc mis à engloutir la nourriture de sa mère avant de se mettre à la cuisine. Son activité de « cuisinier à demi temps » pour lui-même lui permettait de se contrôler et de subvenir convenablement à ses besoins. Mais surtout, il avait appris à aimer manger, à respecter son régime tout en se faisant plaisir. Conclusion : manger c’était la vie.« J’aime bien cuisiner aussi. J’aimerais aussi pouvoir tester quelques recettes européennes ou américaines. Il parait d’ailleurs que la cuisine française est la meilleure qui soit. Je n’ai, hélas, jamais eu l’occasion d’y gouter. Et vous ? »
Sans vraiment pouvoir s’en empêcher, Shang déposa sur la jeune femme un regard plein de tendresse avant de répondre.Il réside un léger problème dans la nourriture française, elle est constituée d’une trop grosse quantité d’aliment avec des apports trop conséquent. Conséquence, j’en mange que très rarement mais, quand je me fais ce petit plaisir, je vous confirme que c’est un délice. Je n’ai encore trouvé aucun concurrent à la nourriture française et j’ai un objectif personnel important. Il releva son doigt sur cette phrase. Manger de la nourriture française cuisiné par un vrai chef français. Si vous partagez cette envie, on pourrait y aller ensemble.
Le jeune homme n’avait aucune arrière-pensée déplacé. Il pensait vraiment que cela pouvait être un agréable moment et une expérience étonnante. Il devait bien exister à Nakanoto un restaurant français. Notre hunter sortait très peu et aimé beaucoup cuisiner seul dans sa cuisine mais, il pouvait faire une petite exception de temps en temps.
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Jeu 10 Mai 2018 - 15:48
Excusez-moi, Mademoiselle ?
Feat Shang Lin & Kei Manabu
La réponse se fit sans appel. Selon Lin-san, la cuisine française était délicieuse mais pas saine. Enfin, pour moi, le trop d’aliment n’était surement pas propre à la cuisine française, cela pouvait s’appliquer à tous.
Je me permis un petit sourire envers Shang avant de continuer la ballade. Ce dernier m’avait tout de même invitée, à sa manière, à aller au restaurant.
J’écoutai attentivement la réponse de Lin-san. Je savais que Nakanoto était une ville très appréciée des étrangers et cela ne n’étonnerait absolument si un occidental été venu ouvrir un restaurant dans la région. Je me demandai tout de même, parfois, ce qu’ils pouvaient bien trouver à la ville. Certes, la ville était très charmante. Mais d’un point de vue touristique, Tokyo ou la région d’Osaka devaient être plus intéressant. Enfin, je n’allais pas me plaindre de la mixité culturelle qu’il y avait en ville. J’adorais échanger avec les autres. En apprendre plus sur eux. Même si j’avais parfois un peu de mal à m’adapter. Nombreux étrangers se montraient souvent trop familier à mon goût. Mais je ne pouvais pas vraiment les blâmer.
Je regardai un peu le ciel et je me demandai soudainement quelle heure il était. Je parlais de nourriture mais ne faudrait-il justement pas que je prépare le repas pour ce midi ? D’un geste rapide mais délicat, je relevai ma manche pour regarder ma montre. 11h38. Oui, j’allais devoir songer sérieusement à me rendre en cuisine.
Je m’arrêtai à nouveau pour attendre la réponse de mon interlocuteur. Que la discussion continue ou non, j’étais de toute façon très contente d’avoir pu parler un peu avec lui. De toute façon, quelque chose me dit que nous nous allions nous reparler très prochainement.
Kei ▬ « Désolé de vous décevoir, mon cher. Mais je pense que vous vous trompez sur votre jugement. Le fautif n’est pas la gastronomie française mais celui qui la prépare. En effet, n’importe quel cuisinier quel que soit la cuisine, peut préparer plus que ne devrait manger une personne. Le problème sera le même si vous mangez trop de curry ou de sushis. L’important est d’être raisonnable dans ce qu’on mange et à ne pas abuser des bonnes choses. »
Je me permis un petit sourire envers Shang avant de continuer la ballade. Ce dernier m’avait tout de même invitée, à sa manière, à aller au restaurant.
Kei ▬ « Quant à votre proposition, ce serait un plaisir pour moi d’aller manger français avec vous. Connaissez-vous un français qui a ouvert un restaurant dans les environs ? »
J’écoutai attentivement la réponse de Lin-san. Je savais que Nakanoto était une ville très appréciée des étrangers et cela ne n’étonnerait absolument si un occidental été venu ouvrir un restaurant dans la région. Je me demandai tout de même, parfois, ce qu’ils pouvaient bien trouver à la ville. Certes, la ville était très charmante. Mais d’un point de vue touristique, Tokyo ou la région d’Osaka devaient être plus intéressant. Enfin, je n’allais pas me plaindre de la mixité culturelle qu’il y avait en ville. J’adorais échanger avec les autres. En apprendre plus sur eux. Même si j’avais parfois un peu de mal à m’adapter. Nombreux étrangers se montraient souvent trop familier à mon goût. Mais je ne pouvais pas vraiment les blâmer.
Je regardai un peu le ciel et je me demandai soudainement quelle heure il était. Je parlais de nourriture mais ne faudrait-il justement pas que je prépare le repas pour ce midi ? D’un geste rapide mais délicat, je relevai ma manche pour regarder ma montre. 11h38. Oui, j’allais devoir songer sérieusement à me rendre en cuisine.
Kei ▬ « Lin-san. Avez-vous des projets particuliers pour ce midi ? Sinon, que diriez-vous de manger un morceau avec nous ? Cela nous permettrait de continuer cette discussion. Uniquement si vous en avez envie, bien sûr. »
Je m’arrêtai à nouveau pour attendre la réponse de mon interlocuteur. Que la discussion continue ou non, j’étais de toute façon très contente d’avoir pu parler un peu avec lui. De toute façon, quelque chose me dit que nous nous allions nous reparler très prochainement.
"L'heure du repas approche"
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 15 Jan 2019 - 19:45
« Désolé de vous décevoir, mon cher. Mais je pense que vous vous trompez sur votre jugement. Le fautif n’est pas la gastronomie française mais celui qui la prépare. En effet, n’importe quel cuisinier quel que soit la cuisine, peut préparer plus que ne devrait manger une personne. Le problème sera le même si vous mangez trop de curry ou de sushis. L’important est d’être raisonnable dans ce qu’on mange et à ne pas abuser des bonnes choses. »
Et voilà le fond du problème… Comment se retenir face à autant de merveille. Shang avait toujours été très raisonnable sur sa nourriture, il ne mangeait ni trop, ni pas assez mais, une fois devant de la cuisine bien effectuée et gourmande, il ne pouvait garder sa maîtrise très longtemps. Il ne put donc s’empêcher de sourire légèrement gêné avant de se gratter le sommet du crâne.
Il était intéressant de remarquer comment la jeune femme savait manier l’art de la conversation pour éviter tout silence embarrassant. S’il n’y avait pas un mot, c’était toujours adéquat et non perturbant.
« Quant à votre proposition, ce serait un plaisir pour moi d’aller manger français avec vous. Connaissez-vous un français qui a ouvert un restaurant dans les environs ? »
« Et bien… Il se trouve que non. Je ne sors jamais au restaurant. Je pense que c’est facile à trouver en ville… à voir, si on court le risque de tester et d’être déçu ! »
La gastronomie française était tellement réputée dans le monde que trouvait un ou deux restaurants n’était jamais bien compliqué en soit. Un petit français avait bien dû décider un jour de partir vivre la grande aventure à l’étranger. Il allait faire des recherches dans les jours qui viennent pour trouver la petite pépite de Nakanoto. Cela lui donnerait même l’occasion d’arpenter une rue sans aucune traque dans le mire.
C’était malheureux finalement de réaliser qu’il connaissait mieux les bars de la ville – notamment les plus dangereux – que les restaurants. Il n’osait même pas traduire cette réflexion à voix haute. Que pourrait bien penser la jeune femme de ce mode de vie. Expliquer que c’était pour le travail et non pour sa consommation personnel – même si cela arrivait plus fréquemment ces derniers temps – était bien trop compliqué pour être réalisable.
« Lin-san. Avez-vous des projets particuliers pour ce midi ? Sinon, que diriez-vous de manger un morceau avec nous ? Cela nous permettrait de continuer cette discussion. Uniquement si vous en avez envie, bien sûr. »
L’envie était plus que présente. Il était bien tenté de s’octroyer une journée de repos. C’était même à envisager très sérieusement finalement. Il soupira doucement. Ce n’était pas si facile que cela finalement. Il prit en main son téléphone. Il savait très bien ce qu’il allait y trouver mais, il fallait bien qu’il en soit assuré avant de refuser la proposition vraiment alléchante de la jeune étudiante.
Il haussa un sourcil contrarié, il n’avait pas été présent une seule matinée. Il n’était tout de même pas le seul hunter de l’ordre… Toutes ces histoires commençaient même à lui taper sur le système. Il sentait très bien le vent tourner à Nakanoto et le danger roder à des endroits inédits dont il n’avait pas connaissance. Pourquoi cela ? Parce qu’on l’envoyait au casse-pipe sans plus d’information que le strict nécessaire.
Plus les mois passaient, plus Shang sentait son allégeance pour l’ordre vaciller. Il les avait rejoints dans le but de protéger la ville. Travailler dans l’ignorance comme un vulgaire clébard de seconde zone lui héritait le poil. L’ordre cachait quelque chose. Et Shang savait très bien que ce n’était pas joli. Cependant, il savait très bien qu’aucune information sombre ne lui serrait accorder.
L’hunter respirait l’honneur à des kilomètres à la ronde, toucher à ses principes revenaient automatiquement à le perdre. Mais bien au-delà de sa personne, la plupart des hommes de l’ordre travaillait dans l’ignorance. C’était même remarquable, aucun ne posaient de question, ils recevaient ce vulgaire message d’appel au poste et basta. Ils allaient récupérer les informations complémentaires – taille, sexe, âge, corpulence, accoutrement – et le début de la chasse pouvait commencer.
Il soupira en se passant la main sur le visage, on lui annonçait de venir prendre son poste. Pire que ça, on lui accordait une nouvelle mission avec un partenaire. Plus que de devoir exécuter une personne dans la journée – comme il était indiqué sommairement et à travers les lignes dans le premier message – il devait, en prime, s’informer pour un rendez-vous qui aurait lieu le lendemain.
« J’aurai beaucoup apprécié cuisiner et manger à vos côtés. Malheureusement, j’ai déjà fait beaucoup d’écart sur mon emploi du temps. Je le recommencerai avec plaisir, cependant ! »
Il ne savait même pas comment garder contact avec elle. Il y avait bien ces moments au temple. Mais, ils étaient toujours cours et de plus en plus rare dans les temps qui court. Il sortit de sa poche un petit bout de papier tout effrité, et se permit avec un mini stylo qu’il gardait toujours sur lui, son numéro.
« Envoyez-moi vite un message pour qu’on organise ce fameux restaurant. Pendant ce temps, je vais me dépêcher de trouver une petite pépite pour nos papilles. »
Invité
Invité
Mar 19 Fév 2019 - 21:31
Excusez-moi, Mademoiselle ?
Feat Shang Lin & Kei Manabu
Lin-san semblait enchanté à l’idée de diner un jour avec moi. J’en étais ravie. Nous nous entendions bien et c’était le signe d’un début de relation fortement agréable. Ce début de matinée à discuter, débattre et rire ensemble en était bien la preuve.
D’ailleurs, je ris à nouveau à la remarque de Lin-san. Il n’y avait rien de drôle en soit. Il ne connaissait pas de restaurant et n’avait même pas l’habitude d’y aller. Mais cela me faisait rire. Et c’était agréable de rire.
Hélas, le temps était venu pour nous de nous séparer. Le devoir appelait Shang. Je lui fis un sourire pour lui dire que je comprenais.
Je récupérais le morceau de papier qu’il me tendit et je pus apercevoir le numéro inscrit dessus. Je le gardais bien précieusement en main afin qu’il ne s’envole pas subitement.
Avec un dernier sourire et un regard doux, je lui souhaitais une bonne journée.
Je le regardais partir, un peu triste. J’aurais bien voulu que ce moment se prolonge un peu. C’était fortement agréable de discuter avec quelqu’un comme lui. Une fois qu’il fut hors de vue, je lâchais un léger soupire avant de sortir mon téléphone et d’écrire un message au numéro inscrit sur le papier
Je rangeais mon téléphone avant de me diriger vers la cuisine. J’avais toujours un repas à préparer ! Je m’installais donc à table et commençait à m’affairer pour la préparation. C’est au moment où je m’occupais des oignons que mon père me rejoint dans la pièce. Il remarqua bien vite mon sourire sur mes lèvres.
Et c'est sur cette phrase que tous les deux, sourires aux lèvres, nous nous mirent à préparer le repas à deux, en silence.
D’ailleurs, je ris à nouveau à la remarque de Lin-san. Il n’y avait rien de drôle en soit. Il ne connaissait pas de restaurant et n’avait même pas l’habitude d’y aller. Mais cela me faisait rire. Et c’était agréable de rire.
Kei ▬ « Avec vous, ce serait un plaisir de tester un restaurant. Et si ce dernier ne nous plait pas, il suffira de recommencer l’expérience avec un autre. »
Hélas, le temps était venu pour nous de nous séparer. Le devoir appelait Shang. Je lui fis un sourire pour lui dire que je comprenais.
Kei ▬ « Ce n’est pas grave. Je comprends tout à fait que vous ayez des obligations. Après tout, j’ai moi-même les devoirs d’une jeune Miko. Je ne peux donc pas vous reprocher de partir quand le monde a besoin de vous. »
Je récupérais le morceau de papier qu’il me tendit et je pus apercevoir le numéro inscrit dessus. Je le gardais bien précieusement en main afin qu’il ne s’envole pas subitement.
Kei ▬ « Je promets de vous envoyer un message le plus vite possible ! »
Avec un dernier sourire et un regard doux, je lui souhaitais une bonne journée.
Kei ▬ « Faites attention à vous, Lin-san. »
Je le regardais partir, un peu triste. J’aurais bien voulu que ce moment se prolonge un peu. C’était fortement agréable de discuter avec quelqu’un comme lui. Une fois qu’il fut hors de vue, je lâchais un léger soupire avant de sortir mon téléphone et d’écrire un message au numéro inscrit sur le papier
Lin Shang
Aujourd'hui
Cher Lin-san,
Cette matinée passée avec vous était un réel plaisir et une bouffée d’air frais. J’espère qu’il en aura été de même pour vous.
J’ai vraiment hâte de vous revoir. Sachez que vous pouvez venir me déranger quand vous voulez, ce sera toujours un plaisir de passer du temps ensemble.
A très vite, j’espère.
Manabu Kei.
Cette matinée passée avec vous était un réel plaisir et une bouffée d’air frais. J’espère qu’il en aura été de même pour vous.
J’ai vraiment hâte de vous revoir. Sachez que vous pouvez venir me déranger quand vous voulez, ce sera toujours un plaisir de passer du temps ensemble.
A très vite, j’espère.
Manabu Kei.
11:54
Je rangeais mon téléphone avant de me diriger vers la cuisine. J’avais toujours un repas à préparer ! Je m’installais donc à table et commençait à m’affairer pour la préparation. C’est au moment où je m’occupais des oignons que mon père me rejoint dans la pièce. Il remarqua bien vite mon sourire sur mes lèvres.
Kei ▬ « Tu sembles bien heureuse, ma fille. »
Père ▬ « Oui, Père. J’ai fait une merveilleuse rencontre aujourd’hui. »
Kei ▬ « Oh ? Je vois ! Et bien nous penserons à remercier Kazuhide. »
Et c'est sur cette phrase que tous les deux, sourires aux lèvres, nous nous mirent à préparer le repas à deux, en silence.
"Fin d'un bon moment. Promesse d'une nouvelle rencontre."
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