Quand on pense au loup ... 08/05/2018
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Alessio O. Di Altiero#96330#96330#96330#96330#96330#96330#96330
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Mer 15 Nov 2017 - 23:17
Le parc est animé en cet après-midi, il ne fait pourtant pas aussi beau que ça. Certes la luminosité est importante, mais le soleil -lui- ne perce pas à travers les épais nuages.
J’observe tous les parents, et nounous, discuter entre eux, comme si il n’y avait personne autour. Et vos enfants vous allez continuer à les ignorer longtemps ? Cela m’agace au plus haut point, comment un parent peut-il ne pas garder un œil sur son enfant ? Faut-il est irresponsable au point de supposer que leur enfant ne craint rien ? Vos charmants enfants ne sont pas en sécurité dehors ! A la réflexion, ils ne le sont même pas chez vous … Mais au moins dans votre maison, ils ne peuvent pas disparaître aussi facilement qu’ici sauf exception.
Surtout que cette ville est … un point névralgique de la communauté surnaturelle et secrète. Comme si, inconsciemment tous, on s’était donné rendez-vous en ce lieu.
Il y a de nombreux vampires et des hunters à ne plus savoir quoi en faire. Normal pour la localisation de leur siège social en même temps. Il paraît qu’on peut même y rencontrer des lycans. Cette espèce reste une énigme pour moi, compte tenu du fait que je n’ai pas eu l’occasion d’un croiser un membre.
Je porte alors mon attention sur les enfants. Ces petites têtes blondes, brunes dans le cas présent, aux allures d’anges dissimulant avec brio leur attitude de mini-démon. Ils sont tous en train de jouer et de chahuter ensemble. Les jeux, pourtant nombreux du parc, ne semblent pas suffisant pour les occuper. J’en vois certains jouer aux billes, pendant que d’autres jouent à chat, sans oublier ceux qui sont dans l’imaginaire pur autour du petit train.
Sur ma gauche, le toboggan et le mur d’escalade accolé, sont pris d’assaut par un groupe de garçons –de tous âges- visiblement persuadés d’entrer dans une forteresse ennemie.
A ma droite, ce sont des filles qui sautent à la corde, jouent à la marelle ou à l’élastique, mais surtout se racontent des secrets qui leur semble tellement important. Secrets dont elles auront déjà oublié la teneur avant la fin de la journée.
Certains de ces bambins s’amusent aussi à des jeux disons … plus dangereux. Après tout, il faut bien entendre qu’un parc pour jouer c’est tout à fait inutile ! Entrer et sortir du lieu grillagé, c’est tellement mieux ! C’est à se demander si la clôture entourant l’endroit n’est pas tout bonnement mitée, vu le nombre impressionnant de mini-monstres qu’elle laisse passer. Je crois qu’ils sont en train de jouer au loup. L’un des enfants, un garçon d’environ 10 ans, court après les autres -qui rient ou hurlent au choix- en criant « ahou » et en maintenant ses bras en hauteur, les doigts repliés pour simuler des … griffes ?
Je n’ai certes pas rencontré énormément de loup dans ma courte vie mais … ils ne ressemblent pas à ça. Quant aux lycans et bien … je suppose qu’extérieurement rien ne les distingue des humains. Enfin tant qu’ils sont calmes bien sûr. Les rapports que j’ai pu avoir, des quelques membres de ma famille si étendue qui ont eu à faire à eux, racontent qu’ils changent de forme et d’aspect quand l’envie leur prend. Je doute que ça soit aussi simple, ils doivent avoir une sorte de déclencheur et pas juste une envie.
Je m’installe sur un banc pour profiter de toute cette animation, préférant être au milieu des enfants qu’à proximité des inattentifs parents. Après tout, pouvoir dire aux parents « vous aviez qu’à mieux surveiller votre enfant », au moment où ils s’aperçoivent que le dit bambin a disparu de leur champ de vision, est tellement amusant. Je ferme un instant les yeux, pour mieux capter les bruits alentours. Je concède que distinguer quelque chose parmi tous les cris des petits s’avère être un exercice très ardu.
En les rouvrant, clignant ainsi plusieurs fois à cause de la luminosité, je constate qu’un enfant est visiblement en difficulté. Cette petite fille, d’environ 6 ans, est montée dans un arbre pour échapper à une bande de gamins plus grands et tellement plus puérils. La cohorte de petits durs s’éloigne, contents de leur bêtise, laissant la fillette pleurer dans l’arbre. Elle ne semble pas être capable de descendre seule. Ce qui m’amène à me demander comment elle a pu monter seule ? Aurait-elle été un chat dans une autre vie ? Cela expliquerait sa capacité à monter et à ne pas savoir comment redescendre sans aide extérieure. Je tourne la tête pour avoir les … -oserais-je ?- pantins discutant sans aucun regard pour le monde les entourant. Un soupire de lassitude, et d’agacement, passe mes lèvres jusqu’alors closes. Je me lève et va aider cette pauvre enfant à descendre de son perchoir improvisé, puisqu’elle n’est point un oisillon dans l’apprentissage du vol.
Une fois qu’elle a retrouvé la terre ferme, je lui offre un mouchoir pour qu’elle essuie ses larmes ainsi que son petit nez en trompette. Je lui fais un grand sourire pour la rassurer. Elle accepte le petit bout de tissus, encore hoquetante suite à sa mésaventure. Je jette un coup d’œil au troupeau de parents, ne possédant ni la vue ni l’ouïe, les siens doivent être dedans. Mon regard retourne sur la petite, à peine calmée, et tout en gardant mon sourire je lui propose.
« - Je t’emmène voir tes parents ? »
Bizarrement la sensation que mon geste, altruiste, va se retourner contre moi s’insinue avec une rapidité que je n’aurai cru possible. Ma bonté me perdrait-elle ?
J’observe tous les parents, et nounous, discuter entre eux, comme si il n’y avait personne autour. Et vos enfants vous allez continuer à les ignorer longtemps ? Cela m’agace au plus haut point, comment un parent peut-il ne pas garder un œil sur son enfant ? Faut-il est irresponsable au point de supposer que leur enfant ne craint rien ? Vos charmants enfants ne sont pas en sécurité dehors ! A la réflexion, ils ne le sont même pas chez vous … Mais au moins dans votre maison, ils ne peuvent pas disparaître aussi facilement qu’ici sauf exception.
Surtout que cette ville est … un point névralgique de la communauté surnaturelle et secrète. Comme si, inconsciemment tous, on s’était donné rendez-vous en ce lieu.
Il y a de nombreux vampires et des hunters à ne plus savoir quoi en faire. Normal pour la localisation de leur siège social en même temps. Il paraît qu’on peut même y rencontrer des lycans. Cette espèce reste une énigme pour moi, compte tenu du fait que je n’ai pas eu l’occasion d’un croiser un membre.
Je porte alors mon attention sur les enfants. Ces petites têtes blondes, brunes dans le cas présent, aux allures d’anges dissimulant avec brio leur attitude de mini-démon. Ils sont tous en train de jouer et de chahuter ensemble. Les jeux, pourtant nombreux du parc, ne semblent pas suffisant pour les occuper. J’en vois certains jouer aux billes, pendant que d’autres jouent à chat, sans oublier ceux qui sont dans l’imaginaire pur autour du petit train.
Sur ma gauche, le toboggan et le mur d’escalade accolé, sont pris d’assaut par un groupe de garçons –de tous âges- visiblement persuadés d’entrer dans une forteresse ennemie.
A ma droite, ce sont des filles qui sautent à la corde, jouent à la marelle ou à l’élastique, mais surtout se racontent des secrets qui leur semble tellement important. Secrets dont elles auront déjà oublié la teneur avant la fin de la journée.
Certains de ces bambins s’amusent aussi à des jeux disons … plus dangereux. Après tout, il faut bien entendre qu’un parc pour jouer c’est tout à fait inutile ! Entrer et sortir du lieu grillagé, c’est tellement mieux ! C’est à se demander si la clôture entourant l’endroit n’est pas tout bonnement mitée, vu le nombre impressionnant de mini-monstres qu’elle laisse passer. Je crois qu’ils sont en train de jouer au loup. L’un des enfants, un garçon d’environ 10 ans, court après les autres -qui rient ou hurlent au choix- en criant « ahou » et en maintenant ses bras en hauteur, les doigts repliés pour simuler des … griffes ?
Je n’ai certes pas rencontré énormément de loup dans ma courte vie mais … ils ne ressemblent pas à ça. Quant aux lycans et bien … je suppose qu’extérieurement rien ne les distingue des humains. Enfin tant qu’ils sont calmes bien sûr. Les rapports que j’ai pu avoir, des quelques membres de ma famille si étendue qui ont eu à faire à eux, racontent qu’ils changent de forme et d’aspect quand l’envie leur prend. Je doute que ça soit aussi simple, ils doivent avoir une sorte de déclencheur et pas juste une envie.
Je m’installe sur un banc pour profiter de toute cette animation, préférant être au milieu des enfants qu’à proximité des inattentifs parents. Après tout, pouvoir dire aux parents « vous aviez qu’à mieux surveiller votre enfant », au moment où ils s’aperçoivent que le dit bambin a disparu de leur champ de vision, est tellement amusant. Je ferme un instant les yeux, pour mieux capter les bruits alentours. Je concède que distinguer quelque chose parmi tous les cris des petits s’avère être un exercice très ardu.
En les rouvrant, clignant ainsi plusieurs fois à cause de la luminosité, je constate qu’un enfant est visiblement en difficulté. Cette petite fille, d’environ 6 ans, est montée dans un arbre pour échapper à une bande de gamins plus grands et tellement plus puérils. La cohorte de petits durs s’éloigne, contents de leur bêtise, laissant la fillette pleurer dans l’arbre. Elle ne semble pas être capable de descendre seule. Ce qui m’amène à me demander comment elle a pu monter seule ? Aurait-elle été un chat dans une autre vie ? Cela expliquerait sa capacité à monter et à ne pas savoir comment redescendre sans aide extérieure. Je tourne la tête pour avoir les … -oserais-je ?- pantins discutant sans aucun regard pour le monde les entourant. Un soupire de lassitude, et d’agacement, passe mes lèvres jusqu’alors closes. Je me lève et va aider cette pauvre enfant à descendre de son perchoir improvisé, puisqu’elle n’est point un oisillon dans l’apprentissage du vol.
Une fois qu’elle a retrouvé la terre ferme, je lui offre un mouchoir pour qu’elle essuie ses larmes ainsi que son petit nez en trompette. Je lui fais un grand sourire pour la rassurer. Elle accepte le petit bout de tissus, encore hoquetante suite à sa mésaventure. Je jette un coup d’œil au troupeau de parents, ne possédant ni la vue ni l’ouïe, les siens doivent être dedans. Mon regard retourne sur la petite, à peine calmée, et tout en gardant mon sourire je lui propose.
« - Je t’emmène voir tes parents ? »
Bizarrement la sensation que mon geste, altruiste, va se retourner contre moi s’insinue avec une rapidité que je n’aurai cru possible. Ma bonté me perdrait-elle ?
Mia Luna Ogawa#96374#96374#96374#96374#96374#96374#96374
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Sam 6 Jan 2018 - 16:01
Rechercher la quiétude et la tranquillité au parc n’était peut-être pas une si bonne idée que ça, finalement. Mia appréciait les espaces verts, emprunts d’odeurs naturelles et agréables, d’une fraîcheur revigorante, mais elle les aimait surtout déserts. Or là, elle avait visiblement mal choisi son moment. Plusieurs décennies de captivité puis une autre passée en solitaire à chasser ses ennemis mortels n’avaient certainement pas participé à l’élaboration de sa sociabilité. Si bien que la foule dans les lieux trop fréquentés avait vite tendance à lui taper sur le système. Ce qui n’était certes pas un exploit en soit.
Ce qu’elle regrettait particulièrement, c’était les parents irresponsables qui emmenaient leurs enfants jouer ici, pour pouvoir discuter tranquillement entre amis pendant que leurs rejetons faisaient les quatre cents coups et se crêpaient mutuellement le chignon. Si elle n’était déjà pas particulièrement maternelle, elle détestait encore plus lorsqu’ils venaient dans ses pattes. La plupart du temps il lui suffisait de râler un bon coup l’air sombre et ils s’enfuyaient en riant, criant ou pleurant, selon les caractères.
Les bras croisés, une cigarette en main, elle observait les passants un peu à l’écart, appuyée contre le dossier d’un banc. Elle avait eu la chance d’en trouver un assez éloigné de la marmaille pour y trouver un soupçon de tranquillité. C’était le minimum syndical pour pouvoir remettre de l’ordre dans ses idées, notamment en ce qui concernait le virus. Elle repensait encore et encore à sa conversation avec Akatsuki. Si le savoir impliqué, et donc potentiellement exposé à ce fléau, ne lui plaisait guère, elle devait toutefois reconnaître qu’il avait raison. Si elle-même se trouvait infectée, Dieu seul sait ce qu’il adviendrait… Déjà en se contrôlant, elle pouvait faire des dégâts, mais si en plus elle pétait les plombs…
Un marmot passa trop près d’elle, lui écrasant le bout du pied dans sa course. Elle râla un bon coup en houspillant l’impertinent, mais celui-ci était déjà bien loin, trop plongé dans son jeu du chat et de la souris pour prêter attention à une adulte plus grognon que la moyenne. Mia déplorait le manque de surveillance des parents, surtout dans le climat actuel. Malgré les rumeurs de plus en plus solides qui circulaient, les humains ne semblaient pas plus alarmés que ça. Visiblement, ils ne craignaient pas de voir leurs enfants devenir la proie d’une bête assoiffée de sang. S’il n’y avait que ça… un simple enlèvement était déjà si vite arrivé.
Soudain, une odeur différente des autres l’interpella. Elle se sortit de sa contemplation du parterre de fleur pour en rechercher l’origine, les sourcils froncés. Mais la fréquentation du parc représentait un obstacle de taille pour l’identification du propriétaire de cette odeur qui l’indisposait. Ceci dit, elle pouvait déjà faire une hypothèse quant à sa race ; il n’y en avait qu’une pour lui faire cet effet. A présent sur ses gardes, elle guettait les allées du parc. Un prédateur rôdait dans les parages, et avec une telle foule, l’attention était vite distraite. Il suffirait d’un rien pour laisser à ce vampire l’occasion d’emmener discrètement une proie.
Des cris et des pleurs un peu plus loin attirèrent un instant son attention. Mais il ne s’agissait que de gamins qui s’amusaient à embêter une pauvre fille. Celle-ci avait trouvé refuge dans un arbre pour échapper à leur méchanceté, et se retrouvait désormais piégée sur sa branche, incapable de descendre. Et pas un seul parent pour lui venir en aide, bien sûr. Tssss… Elle secoua la tête, sidérée, écrasant sa cigarette sous son pied. Peut-être y serait-elle allée, à force d’impatience, si un autre homme à la surprenante chevelure rousse ne se fut porté volontaire. Franchement, ils…
Mia releva vivement les yeux. Cette odeur ! Son regard tranchant comme l’acier identifia enfin son propriétaire. Qui se trouvait justement être le « sauveur » de cette malheureuse enfant. Mia voyait clairement dans son jeu. Aussi, en le voyant poser ses mains sur la gamine, son sang ne fit qu’un tour. Telle une furie, elle bondit de son siège. Elle avala la distance en quelques secondes, juste assez lentement pour ne pas éveiller les interrogations des humains.
« N’y pense même pas ! lance-t-elle en s’interposant entre le vampire et sa proie. »
Ses yeux lançaient des éclairs. Campée solidement sur ses jambes, elle toise son ennemi, l’air menaçant. Il n’a rien d’un japonais, ce qui explique qu’elle n’ait pas tiqué tout de suite, étant inconnu du bataillon. C’était la première fois qu’elle le voyait qui plus est. Plus surprenant encore, à présent assez proche de lui, elle pouvait sentir son aura imposante. Elle plissa les yeux. Etait-elle tombée sur un si gros poisson ? Un représentant de cette élite qu’elle exécrait par-dessus tout ? Dommage qu’il y eût tant de monde autour d’eux. Elle se serait fait un plaisir de lui régler son compte. Au lieu de ça, elle pointa un doigt menaçant sur lui.
« T’avises même pas de t’approcher. Les humains sont peut-être naïfs, mais moi je suis pas dupe. Je vois très clair dans ton jeu. »
Son ton se faisait tout aussi menaçant que son attitude. Seule la proximité de la foule la retenait de lui sauter à la gorge.
Ce qu’elle regrettait particulièrement, c’était les parents irresponsables qui emmenaient leurs enfants jouer ici, pour pouvoir discuter tranquillement entre amis pendant que leurs rejetons faisaient les quatre cents coups et se crêpaient mutuellement le chignon. Si elle n’était déjà pas particulièrement maternelle, elle détestait encore plus lorsqu’ils venaient dans ses pattes. La plupart du temps il lui suffisait de râler un bon coup l’air sombre et ils s’enfuyaient en riant, criant ou pleurant, selon les caractères.
Les bras croisés, une cigarette en main, elle observait les passants un peu à l’écart, appuyée contre le dossier d’un banc. Elle avait eu la chance d’en trouver un assez éloigné de la marmaille pour y trouver un soupçon de tranquillité. C’était le minimum syndical pour pouvoir remettre de l’ordre dans ses idées, notamment en ce qui concernait le virus. Elle repensait encore et encore à sa conversation avec Akatsuki. Si le savoir impliqué, et donc potentiellement exposé à ce fléau, ne lui plaisait guère, elle devait toutefois reconnaître qu’il avait raison. Si elle-même se trouvait infectée, Dieu seul sait ce qu’il adviendrait… Déjà en se contrôlant, elle pouvait faire des dégâts, mais si en plus elle pétait les plombs…
Un marmot passa trop près d’elle, lui écrasant le bout du pied dans sa course. Elle râla un bon coup en houspillant l’impertinent, mais celui-ci était déjà bien loin, trop plongé dans son jeu du chat et de la souris pour prêter attention à une adulte plus grognon que la moyenne. Mia déplorait le manque de surveillance des parents, surtout dans le climat actuel. Malgré les rumeurs de plus en plus solides qui circulaient, les humains ne semblaient pas plus alarmés que ça. Visiblement, ils ne craignaient pas de voir leurs enfants devenir la proie d’une bête assoiffée de sang. S’il n’y avait que ça… un simple enlèvement était déjà si vite arrivé.
Soudain, une odeur différente des autres l’interpella. Elle se sortit de sa contemplation du parterre de fleur pour en rechercher l’origine, les sourcils froncés. Mais la fréquentation du parc représentait un obstacle de taille pour l’identification du propriétaire de cette odeur qui l’indisposait. Ceci dit, elle pouvait déjà faire une hypothèse quant à sa race ; il n’y en avait qu’une pour lui faire cet effet. A présent sur ses gardes, elle guettait les allées du parc. Un prédateur rôdait dans les parages, et avec une telle foule, l’attention était vite distraite. Il suffirait d’un rien pour laisser à ce vampire l’occasion d’emmener discrètement une proie.
Des cris et des pleurs un peu plus loin attirèrent un instant son attention. Mais il ne s’agissait que de gamins qui s’amusaient à embêter une pauvre fille. Celle-ci avait trouvé refuge dans un arbre pour échapper à leur méchanceté, et se retrouvait désormais piégée sur sa branche, incapable de descendre. Et pas un seul parent pour lui venir en aide, bien sûr. Tssss… Elle secoua la tête, sidérée, écrasant sa cigarette sous son pied. Peut-être y serait-elle allée, à force d’impatience, si un autre homme à la surprenante chevelure rousse ne se fut porté volontaire. Franchement, ils…
Mia releva vivement les yeux. Cette odeur ! Son regard tranchant comme l’acier identifia enfin son propriétaire. Qui se trouvait justement être le « sauveur » de cette malheureuse enfant. Mia voyait clairement dans son jeu. Aussi, en le voyant poser ses mains sur la gamine, son sang ne fit qu’un tour. Telle une furie, elle bondit de son siège. Elle avala la distance en quelques secondes, juste assez lentement pour ne pas éveiller les interrogations des humains.
« N’y pense même pas ! lance-t-elle en s’interposant entre le vampire et sa proie. »
Ses yeux lançaient des éclairs. Campée solidement sur ses jambes, elle toise son ennemi, l’air menaçant. Il n’a rien d’un japonais, ce qui explique qu’elle n’ait pas tiqué tout de suite, étant inconnu du bataillon. C’était la première fois qu’elle le voyait qui plus est. Plus surprenant encore, à présent assez proche de lui, elle pouvait sentir son aura imposante. Elle plissa les yeux. Etait-elle tombée sur un si gros poisson ? Un représentant de cette élite qu’elle exécrait par-dessus tout ? Dommage qu’il y eût tant de monde autour d’eux. Elle se serait fait un plaisir de lui régler son compte. Au lieu de ça, elle pointa un doigt menaçant sur lui.
« T’avises même pas de t’approcher. Les humains sont peut-être naïfs, mais moi je suis pas dupe. Je vois très clair dans ton jeu. »
Son ton se faisait tout aussi menaçant que son attitude. Seule la proximité de la foule la retenait de lui sauter à la gorge.
Alessio O. Di Altiero#96418#96418#96418#96418#96418#96418#96418
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Sam 13 Jan 2018 - 20:41
Ma bonté me joue, en effet, un vilain tour. Une jeune femme, d’environ une vingtaine d’année, brune avec une démarche aussi éloignée du mannequin, que le silence l’est du parc, s’interpose entre la fillette et moi. Me bousculant au passage, sans la moindre correction, me faisant ainsi passé d’accroupie à assis les fesses sur le sol.
« - N’y pense même pas ! »
Son ton est dur comme la pierre et aussi tranchant que l’acier. A n’en pas douter, mon action ne lui a pas plus le moins du monde. Fermement campée entre la petite et moi, elle me toise de toute sa hauteur, me menaçant du regard sans le moindre état d’âme. Étonnement, son odeur est … différente de manière très nette de celle des parents nous entourant.
Cette odeur est … comment la décrire ? Multiple.
D’abord, surpassant toutes les autres, une forte odeur de tabac mi-chaud, mi-froid. Probablement l’odeur la plus récente. Elle provient aussi bien de sa main tendue vers toi, que de ses vêtements. J’en déduis donc que c’est une fumeuse régulière. Ensuite il se distingue une odeur plus douce, plus boisée, rappelant l’humus en forêt. Je suppose donc qu’elle va souvent en forêt, possiblement pour faire des randonnées ou simplement se balader. Bien que plus douce, et agréable, elle ne dissimule en rien ses consœurs.
La dernière odeur que je perçois est … dérangeante. A mi-chemin entre le chien mouillé par une pluie trop drue et le loup dominant sa meute. Cela me laisse perplexe et je ne sais quoi émettre comme hypothèse pour l’expliquer. Ce n’est pas une odeur « annexe », c’est son odeur propre, celle qui s’échappe par tous les pores de sa peau légèrement bronzée.
« - T’avises même pas de t’approcher. Les humains sont peut-être naïfs, mais moi je suis pas dupe. Je vois très clair dans ton jeu. »
Sa voix déjà abrupte, il y a quelques minutes, se fait menaçante à l’extrême rejoignant ainsi sa posture dans une agression passive et non dissimulée. Cependant elle ne bouge pas plus. Comme si quelqu’un, ou quelque chose, la retenait de m’attaquer délibérément.
Incrédule, face à tant de violence retenue, je me redresse et époussette rapidement mon fessier de la poussière, avant de lui adresser un sourire désolé.
« - Je suis sincèrement désolé madame mais je pense que vous vous trompez sur mes intentions. »
La sensation, hautement désagréable, de danger persiste. Mon instinct, bien que je l’écoute assez peu dernièrement, me hurlerait presque que partir au plus vite de ce parc. Et pourtant, en totale opposition il me conseil de ne surtout pas partir.
Comme si le danger était de nature mortel, mais que mon emplacement actuel m’en préservait pour l’instant. C’est très contradictoire et de fait perturbant. Car bien que mon instinct m’informe d’un danger proche, je ne vois rien qui représente une menace pour moi dans mon environnement immédiat.
A l’exception de cette jeune femme menaçante à l’odeur très particulière.
« - Je ne lui ai fait aucun mal et n’avais pas l’intention de lui en faire, rassurez-vous. Elle n’arrivait pas à descendre de cet arbre, je l’ai donc aidé à le faire. Je lui ai passé un mouchoir et tenté de la rassurer. Suite à quoi, j’ai proposé de l’emmener voir ses parents. Je suis ravi de voir, qu’en tant qu’adulte responsable, vous surveilliez votre fille contrairement aux autres parents. »
Tout en formulant la fin de ma phrase, je jette un œil à la fillette juste derrière elle. A la réflexion faite, il n’y a presque aucune chance d’un lien mère-fille entre elles deux. Autant la jeune femme est brune, d’origine européenne avec la forme de ses yeux, autant la petite fille est typiquement asiatique avec ses cheveux noir d’encre et ses yeux bridés. Pourtant le lien familial n’est pas forcément à exclure pour autant. L’adulte à l’odeur dérangeante peut être sa tante, ou une demi-sœur, faisant du baby-sitting au parc pour soulager les autres adultes de son entourage.
Je me ré-accroupie pour faire face à l’enfant, qui s’est quelque peu calmée entre temps. Je lui souris avec gentillesse.
« - Je te laisse entre de bonnes mains, mais fait attention la prochaine fois en te perchant. Cela peut être dangereux de monter aux arbres à ton âge. »
Doucement, elle s’approche de moi, passe ses petits bras autour de mon cou et dépose un bisou mouillé sur ma joue. Puis elle s’écarte en souriant un peu. Je lui ébouriffe affectueusement les cheveux, avant de me redresser. Du coin de l’œil je vois la petite retourner jouer. Ignorant totalement la jeune femme qui me fait toujours face.
Me serais-je trompé dans mon hypothèse ? Cette jeune femme n’aurait, finalement, rien à voir avec l’enfant ? Mais alors pourquoi diable est-elle venue aussi vite jusqu’à nous ? Et surtout pourquoi les cheveux de ma nuque restent-il dressés ? Je suis en danger, je ne peux pas ignorer les signaux –hurlements- de mon instinct de survie, même s’il est rouillé et moi peu attentif.
D’un coup, mon cerveau –bien qu’un peu long à la détente-, me rappelle mes réflexions précédentes. Nakanoto est clairement une ville carrefour pour les races surnaturelles et les hunters. L’odeur de cette jeune femme est immodérément canine. L’humus forestier et la cigarette ne peuvent le cacher. Quelque chose me dérange … comme si j’avais déjà lu une information sur le sujet. Mais quoi donc ?
Après quelques minutes de réflexion, observant mon vis-à-vis avec une grande attention, mais sans animosité ni frayeur, une lumière s’allume dans mon esprit. Mais bien sûr ! Dans les rares rapports de famille sur les rencontres avec des lycans. Tous disaient, de manière unanime, que les lycans possédaient une odeur canine prononcée et typique. Impossible à rater ou à ignorer.
Sauf pour moi, visiblement.
J’en déduis que cette jeune femme est une lycan. Et qu’elle a une dent contre les vampires en général, puisque c’est bien la première fois que je la rencontre. Que je rencontre quelqu’un de sa race tout court en fait.
« - Ne vous méprenez pas sur mon compte. Je n’ai pas l’intention de faire du mal à quiconque ici. Je ne suis pas de ce genre-là. »
« - N’y pense même pas ! »
Son ton est dur comme la pierre et aussi tranchant que l’acier. A n’en pas douter, mon action ne lui a pas plus le moins du monde. Fermement campée entre la petite et moi, elle me toise de toute sa hauteur, me menaçant du regard sans le moindre état d’âme. Étonnement, son odeur est … différente de manière très nette de celle des parents nous entourant.
Cette odeur est … comment la décrire ? Multiple.
D’abord, surpassant toutes les autres, une forte odeur de tabac mi-chaud, mi-froid. Probablement l’odeur la plus récente. Elle provient aussi bien de sa main tendue vers toi, que de ses vêtements. J’en déduis donc que c’est une fumeuse régulière. Ensuite il se distingue une odeur plus douce, plus boisée, rappelant l’humus en forêt. Je suppose donc qu’elle va souvent en forêt, possiblement pour faire des randonnées ou simplement se balader. Bien que plus douce, et agréable, elle ne dissimule en rien ses consœurs.
La dernière odeur que je perçois est … dérangeante. A mi-chemin entre le chien mouillé par une pluie trop drue et le loup dominant sa meute. Cela me laisse perplexe et je ne sais quoi émettre comme hypothèse pour l’expliquer. Ce n’est pas une odeur « annexe », c’est son odeur propre, celle qui s’échappe par tous les pores de sa peau légèrement bronzée.
« - T’avises même pas de t’approcher. Les humains sont peut-être naïfs, mais moi je suis pas dupe. Je vois très clair dans ton jeu. »
Sa voix déjà abrupte, il y a quelques minutes, se fait menaçante à l’extrême rejoignant ainsi sa posture dans une agression passive et non dissimulée. Cependant elle ne bouge pas plus. Comme si quelqu’un, ou quelque chose, la retenait de m’attaquer délibérément.
Incrédule, face à tant de violence retenue, je me redresse et époussette rapidement mon fessier de la poussière, avant de lui adresser un sourire désolé.
« - Je suis sincèrement désolé madame mais je pense que vous vous trompez sur mes intentions. »
La sensation, hautement désagréable, de danger persiste. Mon instinct, bien que je l’écoute assez peu dernièrement, me hurlerait presque que partir au plus vite de ce parc. Et pourtant, en totale opposition il me conseil de ne surtout pas partir.
Comme si le danger était de nature mortel, mais que mon emplacement actuel m’en préservait pour l’instant. C’est très contradictoire et de fait perturbant. Car bien que mon instinct m’informe d’un danger proche, je ne vois rien qui représente une menace pour moi dans mon environnement immédiat.
A l’exception de cette jeune femme menaçante à l’odeur très particulière.
« - Je ne lui ai fait aucun mal et n’avais pas l’intention de lui en faire, rassurez-vous. Elle n’arrivait pas à descendre de cet arbre, je l’ai donc aidé à le faire. Je lui ai passé un mouchoir et tenté de la rassurer. Suite à quoi, j’ai proposé de l’emmener voir ses parents. Je suis ravi de voir, qu’en tant qu’adulte responsable, vous surveilliez votre fille contrairement aux autres parents. »
Tout en formulant la fin de ma phrase, je jette un œil à la fillette juste derrière elle. A la réflexion faite, il n’y a presque aucune chance d’un lien mère-fille entre elles deux. Autant la jeune femme est brune, d’origine européenne avec la forme de ses yeux, autant la petite fille est typiquement asiatique avec ses cheveux noir d’encre et ses yeux bridés. Pourtant le lien familial n’est pas forcément à exclure pour autant. L’adulte à l’odeur dérangeante peut être sa tante, ou une demi-sœur, faisant du baby-sitting au parc pour soulager les autres adultes de son entourage.
Je me ré-accroupie pour faire face à l’enfant, qui s’est quelque peu calmée entre temps. Je lui souris avec gentillesse.
« - Je te laisse entre de bonnes mains, mais fait attention la prochaine fois en te perchant. Cela peut être dangereux de monter aux arbres à ton âge. »
Doucement, elle s’approche de moi, passe ses petits bras autour de mon cou et dépose un bisou mouillé sur ma joue. Puis elle s’écarte en souriant un peu. Je lui ébouriffe affectueusement les cheveux, avant de me redresser. Du coin de l’œil je vois la petite retourner jouer. Ignorant totalement la jeune femme qui me fait toujours face.
Me serais-je trompé dans mon hypothèse ? Cette jeune femme n’aurait, finalement, rien à voir avec l’enfant ? Mais alors pourquoi diable est-elle venue aussi vite jusqu’à nous ? Et surtout pourquoi les cheveux de ma nuque restent-il dressés ? Je suis en danger, je ne peux pas ignorer les signaux –hurlements- de mon instinct de survie, même s’il est rouillé et moi peu attentif.
D’un coup, mon cerveau –bien qu’un peu long à la détente-, me rappelle mes réflexions précédentes. Nakanoto est clairement une ville carrefour pour les races surnaturelles et les hunters. L’odeur de cette jeune femme est immodérément canine. L’humus forestier et la cigarette ne peuvent le cacher. Quelque chose me dérange … comme si j’avais déjà lu une information sur le sujet. Mais quoi donc ?
Après quelques minutes de réflexion, observant mon vis-à-vis avec une grande attention, mais sans animosité ni frayeur, une lumière s’allume dans mon esprit. Mais bien sûr ! Dans les rares rapports de famille sur les rencontres avec des lycans. Tous disaient, de manière unanime, que les lycans possédaient une odeur canine prononcée et typique. Impossible à rater ou à ignorer.
Sauf pour moi, visiblement.
J’en déduis que cette jeune femme est une lycan. Et qu’elle a une dent contre les vampires en général, puisque c’est bien la première fois que je la rencontre. Que je rencontre quelqu’un de sa race tout court en fait.
« - Ne vous méprenez pas sur mon compte. Je n’ai pas l’intention de faire du mal à quiconque ici. Je ne suis pas de ce genre-là. »
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Dim 11 Fév 2018 - 23:13
La force de la lycane eut tôt fait de mettre à terre son ennemi, qui rencontra durement le sol, tombant ainsi sur le derrière, dans une position fort gracieuse. Il lui fallut un peu de temps pour digérer les invectives de Mia et comprendre ce qui lui arrivait. Les yeux gris de Mia, teinté d’une lueur bleutée, ne quittait pas cette créature nocturne. A présent près de lui, elle distinguait parfaitement toutes les nuances de son odeur vampirique. Associant souffre et vanille, elle dégageait aussi une fragrance de carbone chauffé, semblable à un feu de cheminée. Mia sentit une nausée naître au creux de son ventre. L’odeur des vampires lui faisait souvent cet effet. Elle se frotta le nez du dos de la main, toisant l’occidental de son regard sombre et menaçant.
Celui-ci reprit ses esprits et se redressa, débarrassant son fessier de la poussière de l’allée. Puis il s’adressa à elle en souriant, osant la contredire. Elle serra les dents, retenant un grondement courroucé. Il la prenait vraiment pour une conne, en plus. Elle ne répondit rien, son regard parlant pour elle ; elle ne se laisserait pas berner par ses belles paroles. Il ne savait visiblement pas à qui il avait affaire. La voix masculine chassa de nouveau le silence pour se justifier. L’issue de son discours laissa Mia un instant sans voix ; sa fille ?? Avait-elle vraiment une tête à avoir des gosses ? Le temps que l’homme dise au revoir à l’enfant, elle se reprenait déjà. Au moins, son intervention avait porté ses fruits. Le vampire devait juger que la situation était trop en sa défaveur pour poursuivre son but, car il laissa l’enfant rejoindre ses parents sans même chercher à l’enlever. Il baissait facilement les bras, dis-donc.
Mia partit soudain dans un éclat de rire. Mais il n’avait rien de joyeux ; c’était plutôt un rire mauvais, goguenard. Elle fixa son ennemi dans les yeux, l’air moqueur.
« Ma fille ? T’as d’la merde dans les yeux ma parole. En plus, si j’avais eu une fille et que tu l’avais touchée ne serait-ce que d’un cheveu, tu serais déjà plus qu’un petit tas de cendre. »
Son ton était menaçant et sans équivoque. Mais plus que tout, emprunt d’une indéniable vérité. Mia n’était pas une femme à avoir des enfants. Elle les trouvait bruyants, puants, et insupportables. Qui plus est, son instinct maternel approchait du zéro absolu. Toutefois, si elle avait pu en avoir, elle aurait effectivement égorgé le premier qui oserait toucher sa progéniture. Surtout s’il s’agissait d’un vampire. Elle était déjà capable de le faire pour protéger un membre de sa meute, même si l’occasion ne s’était encore jamais présentée.
« T’as vraiment aucune idée de qui j’suis ? » dit-elle en haussant un sourcil, l’air tout sauf respectueuse.
Il n’avait visiblement jamais croisé de lycan auparavant. Heureusement pour lui, il y avait foule dans le parc à cette heure ; ça lui accordait un sursis. Cependant, s’il avait le malheur de s’éloigner de cet espace vert, elle le traquerait, jusqu’à l’isoler dans une ruelle sombre, assez loin pour qu’il ne puisse pas fuir ni appeler à l’aide. Et elle lui règlerait son compte, comme tous les autres avant lui. Et elle ne risquait pas de lâcher prise ; à présent qu’elle l’avait dans sa ligne de mire, il n’y avait plus qu’une finalité. Même si, par un quelconque miracle, il pourrait quitter indemne ce lieu public, elle finirait par le retrouver à son odeur. Il ne pourrait pas éternellement être entouré. Et elle en profiterait.
A l’expression qu’il prit en la regardant, elle déduisit qu’il avait additionné deux et deux. Ses lèvres s’étirèrent en un rictus méprisant. Ah, il n’était peut-être pas si idiot que ça, finalement. Elle croisa les bras, dans une attitude dénuée de considération. Elle n’en restait pas moins menaçante, même si elle commençait à se moquer de lui.
« Ah, on dirait que t’as compris. »
Son expression se durcit de nouveau. Elle s’approcha de lui, posant un index sur son torse. Elle ne pouvait pas lui sauter dessus devant toute cette foule, au risque d’attirer l’attention, de déclencher un mouvement de panique, ou encore alerter d’éventuels hunters ou autres agents garants de l’ordre. Elle n’oubliait pas que pour beaucoup, les lycans restaient des bêtes sauvages, des monstres, dans les esprits. Elle n’allait certainement pas leur donner raison.
« Epargne ta salive. Je suis pas aussi naïve que ces gens. Il n’y a qu’un seul genre de vampire, ici, et partout ailleurs. Celui qui mérite juste de finir dans une urne. »
Elle était plus petite que lui, bien sûr. Mais elle n’en perdait pas sa dangerosité. Tout en elle appelait à la prudence. Le moindre faux pas pouvait coûter la vie, et beaucoup l’avaient appris à leur dépens.
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Sam 17 Fév 2018 - 20:10
La jeune femme éclate de rire après le départ de la petite. Ce n’est pas un rire appréciable, c’est un rire moqueur à n’en pas douter. Elle me fixe, tout comme je le fais vis-à-vis d’elle, avant de lancer de manière encore plus menaçante si possible quelques mots bien choisis. Il me parait évident que si mon hypothèse de départ s’était avéré exacte, oui j’aurai probablement eu mal … possiblement très mal.
Tout en ne cessant de me fixer, elle hausse un sourcil de manière très irrespectueuse et semble clairement étonnée que je n’ai jamais rencontré un membre de son espèce. Je me doute à son attitude que même si je la quitte ici sans heurt, elle me traquera pour régler le différend dont elle me considère coupable. Jamais, je n’aurai une paix véritable et il va me falloir me fier à nouveau à mon instinct … et à la foule environnante. Car oui, j’ai parfaitement conscience que cette dernière est en grande partie responsable de l’absence d’attaque de la louve à mon égard. La populace est donc un sauf conduit pour moi de manière récurrente, puisqu’elle avait déjà jouée ce rôle avec Vilhelm notamment.
« - Ah, on dirait que t’as compris. »
La phrase est cinglante, tout comme l’expression qu’elle arbore. Sans la moindre gêne, elle s’approche de moi et pose son index sur mon torse. C’est une façon pour elle, je pense, de me montrer qu’elle veut ma tête au bout d’une pique. Qu’elle n’a ni respect, ni crainte à mon égard, seulement de la haine presque à l’état pure.
« -Epargne ta salive. Je ne suis pas aussi naïve que ces gens. Il n’y a qu’un seul genre de vampire, ici, et partout ailleurs. Celui qui mérite juste de finir dans une urne. »
Même si je suis plus grand physiquement qu’elle, rien n’enlève sa dangerosité. Il va donc me falloir user de prudence, de diplomatie même, car je le sens le moindre faux pas pourrait me coûter très cher.
Alors pour calmer un peu cette tension néfaste entre nous deux, j’affiche un aimable sourire. Malgré le danger et les menaces qui émanent d’elle, la sensation de danger mortel s’est estompée. Je sais maintenant à qui j’ai à faire, ou presque, il me reste un point à éclaircir à savoir son rang au sein de sa meute. Cela viendra très certainement en temps voulu, rien ne presse. Cependant je n’ai pas peur d’elle, malgré tous ses efforts visibles pour me montrer qui peut prendre le dessus sur l’autre.
La menacer n’est probablement pas une solution, elle doit même en avoir l’habitude et cela ne ferai qu’aller dans son sens et renforcer sa haine originelle. Le contre-pied me semble donc plus approprié et bien plus à mon avantage qu’au sien. Néanmoins je ne fais, malheureusement ou heureusement tout dépend, pas parti de ceux qui use de beaucoup de prudence en situation précaire. Certes une bonne dose de lucidité et des mots bien choisit permettent de limiter tout débordement. J’en ai bien eu la preuve avec mon vieil ami.
Maintenant … peut-être que ce parc n’est pas des plus appropriés pour la discussion qui s’engage. Aussi bien à cause des nombreuses oreilles indiscrètes que des enfants autour de nous, qui gênent assurément nos mouvements.
C’est bien ma vaine ça, de tomber par hasard sur une louve. Je suis étonné d’ailleurs de ne pas encore avoir une réputation de vampire malchanceux.
Elle serait pourtant fort bien justifiée.
Je pose donc une main sur son épaule avec douceur et gentillesse. Comme je pourrai le faire avec une « amie » de longue date. Affichant toujours un sourire, de mon autre main je prends sa main, qui me pointait, et y dépose un baiser, avant de la lui rendre.
« - Je suppose que vous n’avez pas eu beaucoup de rendez-vous agréable avec les membres de mon espèce. Nous ne sommes pas tous des assoiffés sans considération pour la vie. Et nous n’avons pas non plus tous participé à votre création. »
J’enlève ma main de son épaule. Trop de proximité n’est pas forcément bonne.
« - Je vous présente mes excuses pour le malentendu de tout à l’heure. J’aurai dû comprendre plus rapidement que vous n’aviez aucun lien de sang avec cette enfant. C’est bien la première fois que je rencontre un membre de votre espèce.»
Sans me départir un seul instant de mon sourire, ni la lâcher du regard, je réajuste ma veste.
« - J’ai vaguement suivit la création des vôtre de l’Europe. Pour être honnête avec vous, je ne me sentais que très peu concerné par ce qui arrivait, n’étant pas impliqué et que tout se passait assez loin de chez moi. »
Un instant de pause. Phrases courtes et courtoisies, des armes parfaitement sous estimées.
« - Je ne pense pas qu’être dans une urne soit un bon état pour les miens. C’est assez définitif d’ailleurs. J’aimerais deviser plus calmement avec vous, si cela vous siée. »
Je lui indique avec politesse le portique signalant la fin de l’aire de jeux où nous nous trouvons.
« - Afin de mieux nous entendre parler, je vous propose de quitter l’aire de jeux. Nous y serons plus à notre aise. »
Comme pour l’encourager à me suivre, je quitte moi-même l’air de jeux. Jouer aux échecs avec une louve pour sauver ma tête. Dans quelle galère me suis-je encore fourré ?
Tout en ne cessant de me fixer, elle hausse un sourcil de manière très irrespectueuse et semble clairement étonnée que je n’ai jamais rencontré un membre de son espèce. Je me doute à son attitude que même si je la quitte ici sans heurt, elle me traquera pour régler le différend dont elle me considère coupable. Jamais, je n’aurai une paix véritable et il va me falloir me fier à nouveau à mon instinct … et à la foule environnante. Car oui, j’ai parfaitement conscience que cette dernière est en grande partie responsable de l’absence d’attaque de la louve à mon égard. La populace est donc un sauf conduit pour moi de manière récurrente, puisqu’elle avait déjà jouée ce rôle avec Vilhelm notamment.
« - Ah, on dirait que t’as compris. »
La phrase est cinglante, tout comme l’expression qu’elle arbore. Sans la moindre gêne, elle s’approche de moi et pose son index sur mon torse. C’est une façon pour elle, je pense, de me montrer qu’elle veut ma tête au bout d’une pique. Qu’elle n’a ni respect, ni crainte à mon égard, seulement de la haine presque à l’état pure.
« -Epargne ta salive. Je ne suis pas aussi naïve que ces gens. Il n’y a qu’un seul genre de vampire, ici, et partout ailleurs. Celui qui mérite juste de finir dans une urne. »
Même si je suis plus grand physiquement qu’elle, rien n’enlève sa dangerosité. Il va donc me falloir user de prudence, de diplomatie même, car je le sens le moindre faux pas pourrait me coûter très cher.
Alors pour calmer un peu cette tension néfaste entre nous deux, j’affiche un aimable sourire. Malgré le danger et les menaces qui émanent d’elle, la sensation de danger mortel s’est estompée. Je sais maintenant à qui j’ai à faire, ou presque, il me reste un point à éclaircir à savoir son rang au sein de sa meute. Cela viendra très certainement en temps voulu, rien ne presse. Cependant je n’ai pas peur d’elle, malgré tous ses efforts visibles pour me montrer qui peut prendre le dessus sur l’autre.
La menacer n’est probablement pas une solution, elle doit même en avoir l’habitude et cela ne ferai qu’aller dans son sens et renforcer sa haine originelle. Le contre-pied me semble donc plus approprié et bien plus à mon avantage qu’au sien. Néanmoins je ne fais, malheureusement ou heureusement tout dépend, pas parti de ceux qui use de beaucoup de prudence en situation précaire. Certes une bonne dose de lucidité et des mots bien choisit permettent de limiter tout débordement. J’en ai bien eu la preuve avec mon vieil ami.
Maintenant … peut-être que ce parc n’est pas des plus appropriés pour la discussion qui s’engage. Aussi bien à cause des nombreuses oreilles indiscrètes que des enfants autour de nous, qui gênent assurément nos mouvements.
C’est bien ma vaine ça, de tomber par hasard sur une louve. Je suis étonné d’ailleurs de ne pas encore avoir une réputation de vampire malchanceux.
Elle serait pourtant fort bien justifiée.
Je pose donc une main sur son épaule avec douceur et gentillesse. Comme je pourrai le faire avec une « amie » de longue date. Affichant toujours un sourire, de mon autre main je prends sa main, qui me pointait, et y dépose un baiser, avant de la lui rendre.
« - Je suppose que vous n’avez pas eu beaucoup de rendez-vous agréable avec les membres de mon espèce. Nous ne sommes pas tous des assoiffés sans considération pour la vie. Et nous n’avons pas non plus tous participé à votre création. »
J’enlève ma main de son épaule. Trop de proximité n’est pas forcément bonne.
« - Je vous présente mes excuses pour le malentendu de tout à l’heure. J’aurai dû comprendre plus rapidement que vous n’aviez aucun lien de sang avec cette enfant. C’est bien la première fois que je rencontre un membre de votre espèce.»
Sans me départir un seul instant de mon sourire, ni la lâcher du regard, je réajuste ma veste.
« - J’ai vaguement suivit la création des vôtre de l’Europe. Pour être honnête avec vous, je ne me sentais que très peu concerné par ce qui arrivait, n’étant pas impliqué et que tout se passait assez loin de chez moi. »
Un instant de pause. Phrases courtes et courtoisies, des armes parfaitement sous estimées.
« - Je ne pense pas qu’être dans une urne soit un bon état pour les miens. C’est assez définitif d’ailleurs. J’aimerais deviser plus calmement avec vous, si cela vous siée. »
Je lui indique avec politesse le portique signalant la fin de l’aire de jeux où nous nous trouvons.
« - Afin de mieux nous entendre parler, je vous propose de quitter l’aire de jeux. Nous y serons plus à notre aise. »
Comme pour l’encourager à me suivre, je quitte moi-même l’air de jeux. Jouer aux échecs avec une louve pour sauver ma tête. Dans quelle galère me suis-je encore fourré ?
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Mar 6 Mar 2018 - 20:19
Malgré la menace qui pointait à travers son attitude et ses mots tranchants comme une lame bien aiguisée, le vampire ne semblait pas particulièrement inquiété. Pire, il avait l’air de se jouer de la situation. En soit, ça ne l’étonnait pas ; ils étaient tous fourbes et s’amusaient du malheur des autres, donc pourquoi devrait-il, lui, prendre au sérieux le danger qu’elle représentait ? Il était bien trop orgueilleux et sûr de lui pour penser qu’elle pourrait vraiment, un jour, avoir raison de lui. Elle ne demandait pourtant qu’à lui prouver. Mais le lieu n’était pas propice pour un règlement de compte à OK corral.
Elle retint un haut-le-cœur en le voyant sourire, avec son expression mielleuse, enjouée, parfaitement indifférent à la situation. Typique. Son écœurement s’amplifia drastiquement ; un baise-main ? Il n’était pas sérieux tout de même ? Ce fut tellement inattendu qu’elle en resta coite. Elle le fixa de son regard sauvage, le laissant parler sans l’interrompre -une première-, tentant encore de réaliser l’affront qu’il venait de lui faire. Et la façon dont il parlait de son espèce. « création » « vôtres » « très peu concerné » Tous ces mots lui semblaient brandi en insultes. Elle n’était malheureusement pas objective, et tout ce qu’il pourrait bien argumenter pour sauver sa peau ne ferait que l’enfoncer. Car, quand on partait d’une idée préconçue, il était difficile de rester réceptif à une autre version de l’histoire.
Quand il se détourna pour s’éloigner de l’air de jeu, elle fixa son dos pendant quelques secondes, comme si ce simple contact visuel suffirait à le réduire en cendre. Puis son sang-chaud ne fit qu’un tour et la rage reprit le dessus. Il avait osé la toucher. ça, elle ne l’oublierait pas. Elle le rattrapa donc à grandes enjambées, contenant à peine ses émotions. Elle posa à son tour une main sur son épaule, le forçant à se retourner. Puis elle l’attrapa par la gorge et le plaqua contre l’arbre le plus proche.
« Tu fais ton malin, avec tes grands airs de faux-cul et tes sourires mielleux, mais ça marche pas avec moi. Profite encore du temps qu’il te reste pour jouer les aristos. La prochaine fois que tu me touches, j’te décroche la tête, foule ou pas. »
Jamais ses iris n’avaient exprimé tant de hargne et de dégoût qu’en cet instant -à part, peut-être, lorsqu’il s’agissait de Shidara. Cet homme incarnait tout ce qu’elle avait en horreur. Un sang-pur, qui visiblement ne se prenait pas pour de la merde et devait donc avoir un certain rang dans son clan. Un arrogant qui se riait du danger et se croyait jusqu’au bout le maître du jeu. Un aristocrate qui estimait que tout lui était dû et que personne ne pouvait s’opposer à lui. Il allait tomber des nues, avec la lycane.
« J’suis bête, de toute façon la prochaine fois qu’on se croise, tu meurs. Parce que les crevures de ton genre, je les traque, comme les bêtes sanguinaires qu’ils sont, et je les élimine, le plus lentement possible. »
Un sourire sadique étira ses lèvres à cette douce pensée. Elle l’imaginait déjà pétri de peur, réclamant sa pitié, suppliant de l’achever. Certes, ce ne serait pas aussi idyllique ; les sang-purs étaient bien plus coriaces que leurs homologues de rang inférieur, elle en avait parfaitement conscience. Mais ça faisait rêver, tout de même. Et en attendant d’arriver à ce jour funeste, elle se délectait de cette possibilité. Elle resserra sa prise sur la gorge de son ennemi.
« Ce jour-là, tu te sentiras bien plus concerné, tu peux m’croire. »
Elle avait repris les mots du vampire pour frapper fort. Mia était vindicative ; elle avait le goût de la vengeance sur la langue, chaque jour de son existence. Elle ne vivait plus que pour ça, quasiment. Et il n’y avait rien en ce monde pour la détourner de son objectif. Elle était prête à tout ; la fin justifiait les moyens. Sachant qu’adopter trop longtemps cette attitude risquait d’attirer l’attention, elle finit par relâcher sa poigne et libérer le cou du vampire. Cependant, elle garda une proximité menaçante avec lui. Elle avait beau exécrer son espèce, elle se devait de supporter un peu plus longtemps sa présence, ne serait-ce que pour obtenir un peu plus d’information. Elle ne pourrait pas jusqu’à prétendre être convaincu par ses arguments, mais elle pouvait au moins faire un effort, pour la bonne cause.
« Tiens, puisque ta langue a l’air bien pendue, tu vas pouvoir me dire ce que tu fais vraiment ici » lança-t-elle en croisant les bras. « Et j’te conseille de pas me balader, c’est pas dans ton intérêt. »
La menace était claire ; il avait intérêt à être convainquant et à laisser de côté ses sourires enjôleurs qui n’auraient pour effet qu’attiser la haine de Mia. Et surtout ne pas mentir ; elle le sentirait, et il le paierait chèrement, tôt ou tard.
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Lun 2 Avr 2018 - 22:21
Surprise.
Cette jeune femme, lycane de sa meute, m’attrape à la gorge et me plaque violement contre un arbre. L’incrédulité est bien la seule attitude qui me vient sur le moment et avec elle, toute la palette d’expression associée. Sur l’instant, l’incompréhension se dispute à la forte l’impression qu’elle me fait. Je pourrai bouger, je le sais et ce malgré la pression qu’elle exerce sur ma gorge. Mon corps refuse pourtant de le faire, comme si ne pas bouger était l’unique réponse à avoir face à cette agression.
Parallèlement à mon immobilité, mon sourire aimable et chaleureux s’est fané. Il laisse place à un visage nettement moins avenant de ma part. La concentration remplace la surprise, avec son amie l’attention. Je ne suis pas dupe le moins du monde quant à ses intentions. Elle n’hésitera pas à provoquer un combat, dans l’espoir de me réduire littéralement en cendre. Je suis un ennemi mortel à ses yeux, celui qu’on hait du plus profond de son âme et qui pousse au dépassement.
A travers ce simple geste, issus de sa rage cristalline, je peux capter toute sa rancune, son ressentis, son dégout et sa haine vis-à-vis de moi. Non … pas de moi personnellement, mais pour ce que je représente.
Les Vampires.
« - Tu fais ton malin, avec tes grands airs de faux-cul et tes sourires mielleux, mais ça marche pas avec moi. Profite encore du temps qu’il te reste pour jouer les aristos. La prochaine fois que tu me touches, j’te décroche la tête, foule ou pas. »
Plus aucun doute n’est permis, elle connait sa force, la maîtrise et n’a pas peur de l’utiliser. Son moteur est sa rage intérieure, celle qui la consume à son insu. Si elle avait pu me tuer d’un regard, je serai déjà en cendre, tellement son regard est brûlant. Malgré pourtant toute sa volonté manifeste pour engendrer une crainte en moi vis-à-vis d’elle … je continue de ne pas la craindre. Est-ce une bonne chose ? J’en doute au fond. Je sais qu’elle pourrait me tuer et pourtant … ça ne m’effraie point. Peut-être parce qu’au fond de moi, j’assimile la mort à une délivrance, à une bonne chose, une chance de rejoindre ma défunte épouse et notre enfant.
« - J’suis bête, de toute façon la prochaine fois qu’on se croise, tu meurs. Parce que les crevures de ton genre, je les traque, comme les bêtes sanguinaires qu’ils sont, et je les élimine, le plus lentement possible. »
Ses mots ne m’atteignent même pas, ils sont comme un écho lointain de ce qu’il pourrait arriver. Je reste impassible, écoutant ses paroles, les prenant en considération sans m’en offusquer. Ces mots et ses gestes doivent lui faire du bien, montrer qu’elle se sent plus puissante que moi et donc capable de faire ce qu’elle dit. Mais l’est-elle vraiment pour autant ?
Rien n’est moins sûr.
Un sourire, on ne peut plus sadique, éclaire son visage. Je devine sans grande peine ce qui la fait sourire ainsi. Elle doit s’imaginer en train de me tuer à petit feu, comme un chat jouant avec la souris avant de la manger. Je suppose qu’elle espère qu’il y aura supplication de ma part pour sauver ma vie. Supplique à laquelle elle ne répondrai qu’avec une mort encore plus lente. Et j’en suis convaincu son aveuglement lui fait croire à cette fable. Je ne pense sincèrement pas qu’elle ait jamais combattu des vampires de mon niveau par le passé.
Elle ressert sa prise sur ma gorge, prise que je sens réellement et légèrement cette fois.
« - Ce jour-là, tu te sentiras bien plus concerné, tu peux m’croire. »
Je me sens déjà bien plus concerné jeune fille. Mais tes menaces, aussi explicite soit-elle, me laisse stoïque. En reprenant mes paroles, elle espère me porter un coup au moral, alors que ça n’est pas le cas. J’ai appris à garder la tête froide, à entendre et comprendre mes vis-à-vis, elle n’est pas la première à me menacer ainsi. Et je sais qu’elle ne sera pas la dernière, loin de là. Elle me lâche enfin, elle doit avoir compris qu’il était plus que temps de cesser ce petit jeu pour ne pas trop attirer l’attention. Ou qu’elle estime m’avoir suffisamment effrayé pour pouvoir me lâcher.
J’hésite entre les deux.
Cependant, au lieu de s’éloigner vraiment –comme son dégout le lui commande surement-, elle reste proche. Comme si cela pouvait me dissuader de faire la moindre tentative stupide.
« - Tiens, puisque ta langue a l’air bien pendue, tu vas pouvoir me dire ce que tu fais vraiment ici. Et j’te conseille de pas me balader, c’est pas dans ton intérêt. »
Que peut-elle savoir de mes intérêts ? Au fond pour ma part faire une tentative folle, ou lui mentir serait peut-être une excellente chose et dans mon intérêt justement. C’est pas comme si il n’y avait personne pour me remplacer à la tête du clan. De plus je n’ai aucune raison de lui répondre sur le pourquoi de ma venue au parc. Je n’ai pas de compte à lui rendre et un combat pourrait-être amusant, bien que risqué. Mais où serait le fun si il n’y avait pas de risque ?
Pour elle, sa menace est explicite, elle a raison sur ce point. Par contre, là où elle se trompe c’est qu’elle ne me convainc pas plus que ça. Il n’est pas forcément dans mon intérêt de m’ouvrir à elle, surtout que la raison de ma présence dans ce parc ne la regarde en rien. J’étais seulement venu faire du bien à mon âme. Ce qui soyons honnête a très peu de chance de paraitre vrai pour elle.
Je la fixe de mon regard azur, sans peur et sans animosité. Au fond, il est fort probable que nous nous équilibrions en termes de force même si j’ai peut-être un léger avantage sur l’expérience. Nous sommes à égalité, ça n’est qu’évidence. Pour moi du moins.
« - Je vois ta haine de ma race. Je la suppose légitime, même si je doute de pouvoir prendre la véritable mesure de ce que tu as pu traverser pour en arriver là. Sache pourtant que la réciproque n’est pas vrai dans mon cas, je n’ai aucune animosité vis-à-vis des tiens. »
Je reprends ma marche, pour quitter comme je le faisais avant qu’elle ne me plaque contre un arbre, l’air de jeux des enfants. Je préfère m’éloigner un peu d’eux, au cas où mon interlocutrice ne décide à nouveau de laisser libre court à son animosité et que surtout la situation dégénère.
« - Je ne me suis pas sentis concerné par la création des tiens, c’est vrai. Cependant je ne prends pas votre existence à la légère. Tu le sais, vu les menaces que tu m’offres, que toi et tes semblables êtes capables de nous infliger de gros dégâts voir de nous tuer. Je pense que tu as suffisamment d’expérience dans ce domaine d’ailleurs. »
C’est un fait, elle n’a pas peur de ma race et semble savoir précisément comment tuer avec tout un tas de subtilité, plus ou moins agréable pour sa victime.
« - Ensuite plusieurs points. Je ne suis pas un faux-culs, je pense tout ce que je t’ai dit et mes sourires ne sont pas mielleux mais seulement chaleureux. Je ne joue pas l’aristo, j’en suis un. J’espère bien avoir la chance de te recroiser sans être obligé de me défendre. »
Sortis de l’air de jeux, je me tourne vers elle, pour ancrer mon regard au sien.
« - Quant à la raison qui m’a fait venir profiter de la vie présente dans le parc, au fond elle ne te concerne pas. Cependant comme je t’estime mon égale, je veux bien te la livrer en partie. J’observais les enfants, imaginant mon fils décédé jouant avec eux en riant. Entendre leurs rires et les voir s’amuser en toute insouciance me fait du bien. Je me doute que pour ta part ce soit difficile de le concevoir, mais je n’avais aucunes autres idées en tête. »
Cette jeune femme, lycane de sa meute, m’attrape à la gorge et me plaque violement contre un arbre. L’incrédulité est bien la seule attitude qui me vient sur le moment et avec elle, toute la palette d’expression associée. Sur l’instant, l’incompréhension se dispute à la forte l’impression qu’elle me fait. Je pourrai bouger, je le sais et ce malgré la pression qu’elle exerce sur ma gorge. Mon corps refuse pourtant de le faire, comme si ne pas bouger était l’unique réponse à avoir face à cette agression.
Parallèlement à mon immobilité, mon sourire aimable et chaleureux s’est fané. Il laisse place à un visage nettement moins avenant de ma part. La concentration remplace la surprise, avec son amie l’attention. Je ne suis pas dupe le moins du monde quant à ses intentions. Elle n’hésitera pas à provoquer un combat, dans l’espoir de me réduire littéralement en cendre. Je suis un ennemi mortel à ses yeux, celui qu’on hait du plus profond de son âme et qui pousse au dépassement.
A travers ce simple geste, issus de sa rage cristalline, je peux capter toute sa rancune, son ressentis, son dégout et sa haine vis-à-vis de moi. Non … pas de moi personnellement, mais pour ce que je représente.
Les Vampires.
« - Tu fais ton malin, avec tes grands airs de faux-cul et tes sourires mielleux, mais ça marche pas avec moi. Profite encore du temps qu’il te reste pour jouer les aristos. La prochaine fois que tu me touches, j’te décroche la tête, foule ou pas. »
Plus aucun doute n’est permis, elle connait sa force, la maîtrise et n’a pas peur de l’utiliser. Son moteur est sa rage intérieure, celle qui la consume à son insu. Si elle avait pu me tuer d’un regard, je serai déjà en cendre, tellement son regard est brûlant. Malgré pourtant toute sa volonté manifeste pour engendrer une crainte en moi vis-à-vis d’elle … je continue de ne pas la craindre. Est-ce une bonne chose ? J’en doute au fond. Je sais qu’elle pourrait me tuer et pourtant … ça ne m’effraie point. Peut-être parce qu’au fond de moi, j’assimile la mort à une délivrance, à une bonne chose, une chance de rejoindre ma défunte épouse et notre enfant.
« - J’suis bête, de toute façon la prochaine fois qu’on se croise, tu meurs. Parce que les crevures de ton genre, je les traque, comme les bêtes sanguinaires qu’ils sont, et je les élimine, le plus lentement possible. »
Ses mots ne m’atteignent même pas, ils sont comme un écho lointain de ce qu’il pourrait arriver. Je reste impassible, écoutant ses paroles, les prenant en considération sans m’en offusquer. Ces mots et ses gestes doivent lui faire du bien, montrer qu’elle se sent plus puissante que moi et donc capable de faire ce qu’elle dit. Mais l’est-elle vraiment pour autant ?
Rien n’est moins sûr.
Un sourire, on ne peut plus sadique, éclaire son visage. Je devine sans grande peine ce qui la fait sourire ainsi. Elle doit s’imaginer en train de me tuer à petit feu, comme un chat jouant avec la souris avant de la manger. Je suppose qu’elle espère qu’il y aura supplication de ma part pour sauver ma vie. Supplique à laquelle elle ne répondrai qu’avec une mort encore plus lente. Et j’en suis convaincu son aveuglement lui fait croire à cette fable. Je ne pense sincèrement pas qu’elle ait jamais combattu des vampires de mon niveau par le passé.
Elle ressert sa prise sur ma gorge, prise que je sens réellement et légèrement cette fois.
« - Ce jour-là, tu te sentiras bien plus concerné, tu peux m’croire. »
Je me sens déjà bien plus concerné jeune fille. Mais tes menaces, aussi explicite soit-elle, me laisse stoïque. En reprenant mes paroles, elle espère me porter un coup au moral, alors que ça n’est pas le cas. J’ai appris à garder la tête froide, à entendre et comprendre mes vis-à-vis, elle n’est pas la première à me menacer ainsi. Et je sais qu’elle ne sera pas la dernière, loin de là. Elle me lâche enfin, elle doit avoir compris qu’il était plus que temps de cesser ce petit jeu pour ne pas trop attirer l’attention. Ou qu’elle estime m’avoir suffisamment effrayé pour pouvoir me lâcher.
J’hésite entre les deux.
Cependant, au lieu de s’éloigner vraiment –comme son dégout le lui commande surement-, elle reste proche. Comme si cela pouvait me dissuader de faire la moindre tentative stupide.
« - Tiens, puisque ta langue a l’air bien pendue, tu vas pouvoir me dire ce que tu fais vraiment ici. Et j’te conseille de pas me balader, c’est pas dans ton intérêt. »
Que peut-elle savoir de mes intérêts ? Au fond pour ma part faire une tentative folle, ou lui mentir serait peut-être une excellente chose et dans mon intérêt justement. C’est pas comme si il n’y avait personne pour me remplacer à la tête du clan. De plus je n’ai aucune raison de lui répondre sur le pourquoi de ma venue au parc. Je n’ai pas de compte à lui rendre et un combat pourrait-être amusant, bien que risqué. Mais où serait le fun si il n’y avait pas de risque ?
Pour elle, sa menace est explicite, elle a raison sur ce point. Par contre, là où elle se trompe c’est qu’elle ne me convainc pas plus que ça. Il n’est pas forcément dans mon intérêt de m’ouvrir à elle, surtout que la raison de ma présence dans ce parc ne la regarde en rien. J’étais seulement venu faire du bien à mon âme. Ce qui soyons honnête a très peu de chance de paraitre vrai pour elle.
Je la fixe de mon regard azur, sans peur et sans animosité. Au fond, il est fort probable que nous nous équilibrions en termes de force même si j’ai peut-être un léger avantage sur l’expérience. Nous sommes à égalité, ça n’est qu’évidence. Pour moi du moins.
« - Je vois ta haine de ma race. Je la suppose légitime, même si je doute de pouvoir prendre la véritable mesure de ce que tu as pu traverser pour en arriver là. Sache pourtant que la réciproque n’est pas vrai dans mon cas, je n’ai aucune animosité vis-à-vis des tiens. »
Je reprends ma marche, pour quitter comme je le faisais avant qu’elle ne me plaque contre un arbre, l’air de jeux des enfants. Je préfère m’éloigner un peu d’eux, au cas où mon interlocutrice ne décide à nouveau de laisser libre court à son animosité et que surtout la situation dégénère.
« - Je ne me suis pas sentis concerné par la création des tiens, c’est vrai. Cependant je ne prends pas votre existence à la légère. Tu le sais, vu les menaces que tu m’offres, que toi et tes semblables êtes capables de nous infliger de gros dégâts voir de nous tuer. Je pense que tu as suffisamment d’expérience dans ce domaine d’ailleurs. »
C’est un fait, elle n’a pas peur de ma race et semble savoir précisément comment tuer avec tout un tas de subtilité, plus ou moins agréable pour sa victime.
« - Ensuite plusieurs points. Je ne suis pas un faux-culs, je pense tout ce que je t’ai dit et mes sourires ne sont pas mielleux mais seulement chaleureux. Je ne joue pas l’aristo, j’en suis un. J’espère bien avoir la chance de te recroiser sans être obligé de me défendre. »
Sortis de l’air de jeux, je me tourne vers elle, pour ancrer mon regard au sien.
« - Quant à la raison qui m’a fait venir profiter de la vie présente dans le parc, au fond elle ne te concerne pas. Cependant comme je t’estime mon égale, je veux bien te la livrer en partie. J’observais les enfants, imaginant mon fils décédé jouant avec eux en riant. Entendre leurs rires et les voir s’amuser en toute insouciance me fait du bien. Je me doute que pour ta part ce soit difficile de le concevoir, mais je n’avais aucunes autres idées en tête. »
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Jeu 10 Mai 2018 - 1:56
Aucune animosité ? Bien sûr que non. Les vampires n’avaient jamais vu les lycans comme des ennemis, une race à haïr et à éliminer. Non. Ils les avaient toujours considérés comme des jouets, des cobayes, des chiens de laboratoire. Ils les avaient conçus dans le but d’en faire des toutous obéissants, des molosses quasi invulnérables qui leur obéiraient au doigt et à l’œil. Forcément, cette sangsue ne pouvait pas ressentir de l’animosité à son égard. Bien qu’il ait affirmé n’avoir strictement rien à voir avec la création des lycans… Mia ne pouvait pas le comprendre.
Il reconnaissait toutefois sa puissance et le danger qu’elle représentait pour les siens. Il serait bien l’un des seuls, au moins, il mourrait en toute connaissance de cause. Sans doute pas maintenant, car ce n’était ni le lieu, ni le moment adéquat pour un affrontement en bonne et due forme. Mais à leur prochaine rencontre, très certainement.
« J’espère bien avoir la chance de te recroiser sans être obligé de me défendre. »
Cette phrase était juste tellement absurde, tellement ridicule vue la situation, qu’elle arracha à Mia un grand éclat de rire, à s’en tordre les côtes. Jamais elle n’avait entendu quelque chose d’aussi énorme de la bouche d’un vampire. Dans le genre suicidaire, celui-là était probablement le champion. Il ne tenait visiblement pas à son intégrité… Enfin, en soit, elle s’en fichait. Son fou rire aurait pu se prolonger, s’il n’avait pas plongé son regard dans le sien pour lui faire un aveu totalement inattendu.
Mia haussa un sourcil, dubitative. Son fils décédé ? Etait-ce encore une ruse ? Que lui racontait-il encore comme chimère ? Pourtant, le regard bleu glace de son ennemi naturel ne reflétait nulle duperie, nulle once de fourberie. Seulement une grande souffrance qui témoignait d’une indéniable vérité. La lycan connaissait ce reflet ; c’était le sien, quand elle repensait à sa pauvre Sachi. Mais son esprit était incapable d’admettre la véracité d’un cœur meurtri chez un vampire.
« Ton fils, admettons. Ça fait un vampire de moins sur cette terre, j’vais pas m’en plaindre. C’est même plutôt réjouissant. »
Cruelle. Oui, c’était le mot qui convenait le mieux. Si encore, elle avait eu un semblant de sympathie pour un vampire jugé « innocent », elle aurait pu lui dire qu’au moins, son enfant n’aurait pas souffert de ses propres mains -une bien maigre consolation, certes. Mais Mia était trop rongée par le chagrin et haine. Elle souffrait trop, depuis trop longtemps, pour faire preuve de compassion envers un être qui représentait son pire ennemi. C’était injuste, c’était exagéré, c’était cruel. Mais son esprit était lui aussi meurtri ; les décennies de détention et de tortures l’avaient brisée, laissée à moitié folle, et elle s’était reconstruite seule, sans guide, sans personne pour lui apprendre la stricte vérité. Et son esprit ne pouvait pas reconnaître des décennies de mensonges, d’inventions, de chimères. Alors il occultait la vérité ; il continuait de croire que les vampires étaient des monstres, et qu’ils méritaient de souffrir autant qu’elle.
Ainsi elle reléguait le chagrin sans doute avéré de ce vampire au rang de détail. C’était certes malheureux pour lui, d’un point de vue extérieur, mais jouissif pour elle. Elle considérait même en un sens qu’il n’avait aucune légitimité. Sans-cœur, oui, certainement. Elle n’en avait plus depuis longtemps.
« Ta parole n’engage que toi, et je sais très bien ce qu'elle vaut. Mais j’parlais pas de ta présence, ici, au parc, mais plutôt en ville. Enfin, j’sais même pas pourquoi j’prends la peine de te demander en fait. On sait très bien que tu dirais pas la vérité, ce serait pas dans ton intérêt. Dévoiler tes plans à ton ennemi, qui serait assez con ? Mais t’inquiète pas, ça va pas en rester là. J’en aurai le cœur net. »
Elle le toisa d’un air déterminé. A défaut de pouvoir lui arracher la tête tout de suite, elle pourrait se renseigner sur lui. Un blanc-bec rouquin à Nakanoto, ça ne passait pas inaperçu. Il y avait bien quelqu’un en ville qui finirait par vendre la mèche.
« Ptet même que je vais attendre avant de te réduire en cendre. Même si je doute que tu cracherais le morceau si je te cuisinais aux petits oignons… Je trouverai bien comment t’arracher tes petits secrets. Tout le monde a ses faiblesses. »
Elle ne le lâcherait plus. Peut-être qu’elle ne s’occuperait pas de son cas tout de suite ; elle avait après tout d’autres priorités -Shidara et le virus, notamment. Mais elle avait tout son temps. Avec près d’un siècle d’existence sans vieillir, ce n’était pas ce qui lui manquait.
Il reconnaissait toutefois sa puissance et le danger qu’elle représentait pour les siens. Il serait bien l’un des seuls, au moins, il mourrait en toute connaissance de cause. Sans doute pas maintenant, car ce n’était ni le lieu, ni le moment adéquat pour un affrontement en bonne et due forme. Mais à leur prochaine rencontre, très certainement.
« J’espère bien avoir la chance de te recroiser sans être obligé de me défendre. »
Cette phrase était juste tellement absurde, tellement ridicule vue la situation, qu’elle arracha à Mia un grand éclat de rire, à s’en tordre les côtes. Jamais elle n’avait entendu quelque chose d’aussi énorme de la bouche d’un vampire. Dans le genre suicidaire, celui-là était probablement le champion. Il ne tenait visiblement pas à son intégrité… Enfin, en soit, elle s’en fichait. Son fou rire aurait pu se prolonger, s’il n’avait pas plongé son regard dans le sien pour lui faire un aveu totalement inattendu.
Mia haussa un sourcil, dubitative. Son fils décédé ? Etait-ce encore une ruse ? Que lui racontait-il encore comme chimère ? Pourtant, le regard bleu glace de son ennemi naturel ne reflétait nulle duperie, nulle once de fourberie. Seulement une grande souffrance qui témoignait d’une indéniable vérité. La lycan connaissait ce reflet ; c’était le sien, quand elle repensait à sa pauvre Sachi. Mais son esprit était incapable d’admettre la véracité d’un cœur meurtri chez un vampire.
« Ton fils, admettons. Ça fait un vampire de moins sur cette terre, j’vais pas m’en plaindre. C’est même plutôt réjouissant. »
Cruelle. Oui, c’était le mot qui convenait le mieux. Si encore, elle avait eu un semblant de sympathie pour un vampire jugé « innocent », elle aurait pu lui dire qu’au moins, son enfant n’aurait pas souffert de ses propres mains -une bien maigre consolation, certes. Mais Mia était trop rongée par le chagrin et haine. Elle souffrait trop, depuis trop longtemps, pour faire preuve de compassion envers un être qui représentait son pire ennemi. C’était injuste, c’était exagéré, c’était cruel. Mais son esprit était lui aussi meurtri ; les décennies de détention et de tortures l’avaient brisée, laissée à moitié folle, et elle s’était reconstruite seule, sans guide, sans personne pour lui apprendre la stricte vérité. Et son esprit ne pouvait pas reconnaître des décennies de mensonges, d’inventions, de chimères. Alors il occultait la vérité ; il continuait de croire que les vampires étaient des monstres, et qu’ils méritaient de souffrir autant qu’elle.
Ainsi elle reléguait le chagrin sans doute avéré de ce vampire au rang de détail. C’était certes malheureux pour lui, d’un point de vue extérieur, mais jouissif pour elle. Elle considérait même en un sens qu’il n’avait aucune légitimité. Sans-cœur, oui, certainement. Elle n’en avait plus depuis longtemps.
« Ta parole n’engage que toi, et je sais très bien ce qu'elle vaut. Mais j’parlais pas de ta présence, ici, au parc, mais plutôt en ville. Enfin, j’sais même pas pourquoi j’prends la peine de te demander en fait. On sait très bien que tu dirais pas la vérité, ce serait pas dans ton intérêt. Dévoiler tes plans à ton ennemi, qui serait assez con ? Mais t’inquiète pas, ça va pas en rester là. J’en aurai le cœur net. »
Elle le toisa d’un air déterminé. A défaut de pouvoir lui arracher la tête tout de suite, elle pourrait se renseigner sur lui. Un blanc-bec rouquin à Nakanoto, ça ne passait pas inaperçu. Il y avait bien quelqu’un en ville qui finirait par vendre la mèche.
« Ptet même que je vais attendre avant de te réduire en cendre. Même si je doute que tu cracherais le morceau si je te cuisinais aux petits oignons… Je trouverai bien comment t’arracher tes petits secrets. Tout le monde a ses faiblesses. »
Elle ne le lâcherait plus. Peut-être qu’elle ne s’occuperait pas de son cas tout de suite ; elle avait après tout d’autres priorités -Shidara et le virus, notamment. Mais elle avait tout son temps. Avec près d’un siècle d’existence sans vieillir, ce n’était pas ce qui lui manquait.
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Mer 27 Juin 2018 - 17:15
La lycane face à moi éclate de rire quand je lui affirme espérer la recroiser sans être obligé de me défendre. Je fronce les sourcils, je n’apprécie pas vraiment qu’elle se moque aussi ouvertement. Cependant son fou rire se tait lorsque je lui donne la raison de ma présence au parc. Durant quelques secondes, elle me donne l’impression d’être perdue par mon aveu, puis elle semble se reprendre. J’ai la sensation que deux parties d’elle-même se sont affrontées brièvement.
« - Ton fils, admettons. Ça fait un vampire de moins sur cette terre, j’vais pas m’en plaindre. C’est même plutôt réjouissant. »
Io … mi dispiace ? Ma … cosa … come ? Per ... perché ? I miei occhi sono vuoti e il mio cuore è congelato dall’accordo di queste parole. E ... è a conoscenza di ... parlare di un bambino ? Un bambino innocente ? Come puo lei ? Lei è ... senza cuore ? Non posso ... solo ... pensare ... che ... un bambino rimane un bambino ? Non importa la sua razza. Le sue parole sono come un pugnale nel mio cuore. L’impressione che la mia vecchia ferita si stia di nuovo aprendo e sanguinando di nuovo. Che donna crudele !
(Je … pardon ? Mais … que … comment ? Pou … pourquoi ? Mon regard est vide et mon cœur se glace à l’entente de ces mots. C’est … a-t-elle conscience de … de parler d’un enfant ? D’un bébé innocent ? Comment peut-elle ? Est-elle … sans cœur ? Ne … ne peut-elle … concevoir … que … qu’un enfant reste un enfant ? Peu importe sa race. Ses paroles sont comme un poignard dans mon cœur. L’impression que ma vieille blessure se rouvre en grand et recommence à saigner. Quelle femme cruelle !)
Je la regarde, presque sans la voir, tellement ses paroles m’ont … affectés. Mes pensées ont du mal à s’organiser de manière réellement cohérentes … ragazza mostruosa ! (fille de monstre) Son attitude, flirtant entre l’indifférence et la satisfaction, me glace un peu plus encore. Je vois ses lèvres bouger, mais je n’entends pas ses mots. Ont-ils seulement un intérêt ? Elle devient muette, tant il moi dolore è acuto (ma douleur est vive). Pendant quelques instants, le monde même m’entourant semble ne plus exister. Le temps, lui-même, paraît se suspendre. Comme pour me laisser un moment de répit, un tout petit instant pour réorganiser mes pensées … enfouir à nouveau ma peine et ma douleur au fond de mon cœur. Cet instant de grâce s’étiole plus rapidement qu’il ne le faudrait.
Mon environnement recommence à bouger devant mes yeux. Il licantropo decrepito (la lycane décérébrée) est de nouveau visible face à moi. Peu importe ce qu’elle dit, ou peut penser … cette … cagna (garce) et son air déterminé comme si c’était moi qui l’avait agressé ! Elle se croit forte ? Invincible peut-être même ! Je prends conscience que mon ouïe est loin d’être nulle, et que ses paroles ne me traversent plus à présent. La colère commence son lent parcours dans mon être, allant attiser avec passion, le feu crépitant dans mon cœur.
« - Ptet même que je vais attende avant de te réduire en cendre. Même si je doute que tu cracherais le morceau si je te cuisinais aux petits oignons … Je trouverai bien comment t’arracher tes petits secrets. Tout le monde a ses faiblesses. »
Sans vraiment l’avoir calculé, j’éclate de rire. Tout le monde a ses faiblesses hein ? Tu peux toujours t’amuser à trouver les miennes, vu quelles sont dans un passé lointain et peu atteignable pour toi ! Et les rares qui sont actuelles sont parfaitement capable de se sauvegarder seules. Tu ne peux pas m’atteindre ni atteindre les miens … Mon hilarité s’efface aussi rapidement qu’elle est venue. Et c’est avec une condescendance sans borne que je la regarde. Une rage froide, glacée, irrigue mes veines, faisant ainsi céder le barrage de bonne entente que je souhaitais initialement maintenir.
Questo licantropo decrepito, gelido e sena cuore, sentirà parlare del paese. (Cette abjecte, frigide et sans cœur de lycane décérébré va entendre parler du pays) Sans élever la voix le moins du monde, je m’adresse à elle, avec autant de considération pour sa personne, qu’un lion en aurait pour un insecte.
« - Tout le monde a ses faiblesses hein ? Il mio povero piccolo idiota di licantropo ... (Ma pauvre petite idiote de lycane) tu te crois donc tant que ça à l’abri ? Sans la moindre faiblesse ? Tu n’as aucune chance de m’atteindre malgré toutes tes tentatives puériles d’adolescente en crise. Tu te penses forte ? Reviens donc sur terre. Tu n’es qu’une enfant, perdu dans le noir, incapable de trouver son chemin et pleurnichant en demandant silencieusement de l’aide. »
Ragazza mostruosa (fille monstrueuse) … tu ne sais rien. Tu ne comprends rien. Tu vas voir ce que c’est. Ta douleur n’est pas grand-chose à mes yeux, comme la mienne l’a été pour toi. Tu penses être capable de maintenir ton arrogance longtemps ? Cette façade de protection, totalement dépassée, puisqu’elle ne te protège en rien. Sans vraiment le vouloir, ou plutôt sans rien faire contre, mes mains se nimbent d’un halo de chaleur intense. Le bout de mes doigts s’enflamme légèrement, témoins ardent de ma rage interne. La lueur, que je sais présente dans mon regard, est loin d’être encourageante, bien au contraire même.
« - Tu n’es même pas capable de rester cohérente avec toi-même. Tu oses railler le décès d’un enfant … mio figlio (mon enfant), un bambino totalment innocente (un bébé totalement innocent) ? Mais qu’as-tu fait plus tôt hein ? N’est-ce pas pour « protéger » cette fillette, humaine et supposée innocente, que tu m’as agressé ? N’es-tu donc pas en contraction avec toi-même ? Oh non, mi dispiace (désolé), la race prime c’est bien ça ? Tu penses que parce que je ne suis pas de la tienne je suis foncièrement mauvais. Comment peux-tu oser croire pouvoir protéger qui que ce soit avec cette attitude ? Sais-tu seulement ce que protéger veux dire, ragazzina (gamine) ? »
Je la toise durement, je sais que je ne considère même plus sa race dans mon approche. Ce n’est qu’une femme, le cœur asséché et aigri, que le père que je suis ne peut voir en peinture. Aucune importance qu’elle tienne compte de nos races, ce n’est qu’una ragazza senza cervello. (une fille sans cervelle) Avec un sourire condescendant et la colère glacée dans ma voix, je reprends la parole, ne la laissant pas en placer une.
« - Tu te sens puissantes en dénigrant les autres, n’est-ce pas ? Au final tu agis comme ceux qui furent tes bourreaux, qui qu’ils ont pu être. Tu te montres à leur égale, aussi dénuée de cœur qu’eux, tout aussi cruelle. Je plains sincèrement ta famille, et plus particulièrement tes parents. Parce qu’au fond de moi, je sais que ton père, notamment, aurait honte de ton attitude. Honte de tes paroles. Honte de ce que tu es devenue. Sei solo un licantropo decrepito abietto, gelido e senza cuore. (Tu n’es qu’une abjecte, frigide et sans coeur de lycane décérébré) »
Sans lui tourner le dos, je commence à reprendre ma route. Elle ne vaut même pas l’attention que je lui ai accordé. Si elle n’est même pas capable, malgré son passé difficile je le devine, de faire la différence entre un vampire qui mérite d’être entre ses griffes et un enfant qui ne mérite rien d’autre que de pouvoir vivre … Je ne donne pas cher de sa meute, si meute il y a. Elle peut ne rien faire, sans agir que pour elle, pour son ressentis et sa colère … non sa haine. Elle prétend vouloir rééquilibrer la balance pour ce qui lui a été fait ? Qu’elle commence par ouvrir les yeux sur ce qu’elle devient, ce qu’elle est, qui je l’imagine aisément est très loin de ce qu’elle fût.
Je m’éloigne d’elle, comme de la peste, décidant que pour ma part, rester en sa compagnie n’a plus aucune utilité. Malgré mes pseudo efforts, mes mains continuent d’irradier la douce chaleur de la lave. Je la sens, loin sous nos pieds, mais je refuse de faire appel à cette tendre compagne. Il y aurait bien trop de dégâts, et surtout cela serait gâcher de l’énergie et du temps pour quelqu’un qui ne vaut ni l’un ni l’autre. Comme pour être certain d’avoir la paix, je décide d’accéléré un coup et d’effectuer de nombreux détours, laissant ça et là des morceaux de ma chemise pour mieux tromper son odorat. Ma rage sourde reflue doucement, comme par vague. Lorsque, finalement, je me retrouve au pied du mur d’enceinte de ma Demeure, elle n’est plus qu’une ombre tapis au fond de mon âme. Suffisamment loin pour ne plus me dominer, mais suffisamment proche pour me submerger. Un coup d’œil par-dessus mon épaule, puis je saute, me retrouvant de l’autre côté. Sans me faire voir des patrouilleurs, connaissant leur trajet de ronde par coeur, je me glisse jusqu’à mes appartements. Je prends une douche rapide, change de vêtements et regarde par la fenêtre. Aucune trace de cette folle. Très bien, j’ai besoin de me changer les idées. J’apprécierai grandement de ne plus la croiser pendant un très très long moment.
Je quitte à nouveau ma Demeure par le même chemin que celui de mon entrée, et prends la direction des bars. Je pense qu’avec ce qui vient de se passer … une bonne cuite me fera le plus grand bien !
« - Ton fils, admettons. Ça fait un vampire de moins sur cette terre, j’vais pas m’en plaindre. C’est même plutôt réjouissant. »
Io … mi dispiace ? Ma … cosa … come ? Per ... perché ? I miei occhi sono vuoti e il mio cuore è congelato dall’accordo di queste parole. E ... è a conoscenza di ... parlare di un bambino ? Un bambino innocente ? Come puo lei ? Lei è ... senza cuore ? Non posso ... solo ... pensare ... che ... un bambino rimane un bambino ? Non importa la sua razza. Le sue parole sono come un pugnale nel mio cuore. L’impressione che la mia vecchia ferita si stia di nuovo aprendo e sanguinando di nuovo. Che donna crudele !
(Je … pardon ? Mais … que … comment ? Pou … pourquoi ? Mon regard est vide et mon cœur se glace à l’entente de ces mots. C’est … a-t-elle conscience de … de parler d’un enfant ? D’un bébé innocent ? Comment peut-elle ? Est-elle … sans cœur ? Ne … ne peut-elle … concevoir … que … qu’un enfant reste un enfant ? Peu importe sa race. Ses paroles sont comme un poignard dans mon cœur. L’impression que ma vieille blessure se rouvre en grand et recommence à saigner. Quelle femme cruelle !)
Je la regarde, presque sans la voir, tellement ses paroles m’ont … affectés. Mes pensées ont du mal à s’organiser de manière réellement cohérentes … ragazza mostruosa ! (fille de monstre) Son attitude, flirtant entre l’indifférence et la satisfaction, me glace un peu plus encore. Je vois ses lèvres bouger, mais je n’entends pas ses mots. Ont-ils seulement un intérêt ? Elle devient muette, tant il moi dolore è acuto (ma douleur est vive). Pendant quelques instants, le monde même m’entourant semble ne plus exister. Le temps, lui-même, paraît se suspendre. Comme pour me laisser un moment de répit, un tout petit instant pour réorganiser mes pensées … enfouir à nouveau ma peine et ma douleur au fond de mon cœur. Cet instant de grâce s’étiole plus rapidement qu’il ne le faudrait.
Mon environnement recommence à bouger devant mes yeux. Il licantropo decrepito (la lycane décérébrée) est de nouveau visible face à moi. Peu importe ce qu’elle dit, ou peut penser … cette … cagna (garce) et son air déterminé comme si c’était moi qui l’avait agressé ! Elle se croit forte ? Invincible peut-être même ! Je prends conscience que mon ouïe est loin d’être nulle, et que ses paroles ne me traversent plus à présent. La colère commence son lent parcours dans mon être, allant attiser avec passion, le feu crépitant dans mon cœur.
« - Ptet même que je vais attende avant de te réduire en cendre. Même si je doute que tu cracherais le morceau si je te cuisinais aux petits oignons … Je trouverai bien comment t’arracher tes petits secrets. Tout le monde a ses faiblesses. »
Sans vraiment l’avoir calculé, j’éclate de rire. Tout le monde a ses faiblesses hein ? Tu peux toujours t’amuser à trouver les miennes, vu quelles sont dans un passé lointain et peu atteignable pour toi ! Et les rares qui sont actuelles sont parfaitement capable de se sauvegarder seules. Tu ne peux pas m’atteindre ni atteindre les miens … Mon hilarité s’efface aussi rapidement qu’elle est venue. Et c’est avec une condescendance sans borne que je la regarde. Une rage froide, glacée, irrigue mes veines, faisant ainsi céder le barrage de bonne entente que je souhaitais initialement maintenir.
Questo licantropo decrepito, gelido e sena cuore, sentirà parlare del paese. (Cette abjecte, frigide et sans cœur de lycane décérébré va entendre parler du pays) Sans élever la voix le moins du monde, je m’adresse à elle, avec autant de considération pour sa personne, qu’un lion en aurait pour un insecte.
« - Tout le monde a ses faiblesses hein ? Il mio povero piccolo idiota di licantropo ... (Ma pauvre petite idiote de lycane) tu te crois donc tant que ça à l’abri ? Sans la moindre faiblesse ? Tu n’as aucune chance de m’atteindre malgré toutes tes tentatives puériles d’adolescente en crise. Tu te penses forte ? Reviens donc sur terre. Tu n’es qu’une enfant, perdu dans le noir, incapable de trouver son chemin et pleurnichant en demandant silencieusement de l’aide. »
Ragazza mostruosa (fille monstrueuse) … tu ne sais rien. Tu ne comprends rien. Tu vas voir ce que c’est. Ta douleur n’est pas grand-chose à mes yeux, comme la mienne l’a été pour toi. Tu penses être capable de maintenir ton arrogance longtemps ? Cette façade de protection, totalement dépassée, puisqu’elle ne te protège en rien. Sans vraiment le vouloir, ou plutôt sans rien faire contre, mes mains se nimbent d’un halo de chaleur intense. Le bout de mes doigts s’enflamme légèrement, témoins ardent de ma rage interne. La lueur, que je sais présente dans mon regard, est loin d’être encourageante, bien au contraire même.
« - Tu n’es même pas capable de rester cohérente avec toi-même. Tu oses railler le décès d’un enfant … mio figlio (mon enfant), un bambino totalment innocente (un bébé totalement innocent) ? Mais qu’as-tu fait plus tôt hein ? N’est-ce pas pour « protéger » cette fillette, humaine et supposée innocente, que tu m’as agressé ? N’es-tu donc pas en contraction avec toi-même ? Oh non, mi dispiace (désolé), la race prime c’est bien ça ? Tu penses que parce que je ne suis pas de la tienne je suis foncièrement mauvais. Comment peux-tu oser croire pouvoir protéger qui que ce soit avec cette attitude ? Sais-tu seulement ce que protéger veux dire, ragazzina (gamine) ? »
Je la toise durement, je sais que je ne considère même plus sa race dans mon approche. Ce n’est qu’une femme, le cœur asséché et aigri, que le père que je suis ne peut voir en peinture. Aucune importance qu’elle tienne compte de nos races, ce n’est qu’una ragazza senza cervello. (une fille sans cervelle) Avec un sourire condescendant et la colère glacée dans ma voix, je reprends la parole, ne la laissant pas en placer une.
« - Tu te sens puissantes en dénigrant les autres, n’est-ce pas ? Au final tu agis comme ceux qui furent tes bourreaux, qui qu’ils ont pu être. Tu te montres à leur égale, aussi dénuée de cœur qu’eux, tout aussi cruelle. Je plains sincèrement ta famille, et plus particulièrement tes parents. Parce qu’au fond de moi, je sais que ton père, notamment, aurait honte de ton attitude. Honte de tes paroles. Honte de ce que tu es devenue. Sei solo un licantropo decrepito abietto, gelido e senza cuore. (Tu n’es qu’une abjecte, frigide et sans coeur de lycane décérébré) »
Sans lui tourner le dos, je commence à reprendre ma route. Elle ne vaut même pas l’attention que je lui ai accordé. Si elle n’est même pas capable, malgré son passé difficile je le devine, de faire la différence entre un vampire qui mérite d’être entre ses griffes et un enfant qui ne mérite rien d’autre que de pouvoir vivre … Je ne donne pas cher de sa meute, si meute il y a. Elle peut ne rien faire, sans agir que pour elle, pour son ressentis et sa colère … non sa haine. Elle prétend vouloir rééquilibrer la balance pour ce qui lui a été fait ? Qu’elle commence par ouvrir les yeux sur ce qu’elle devient, ce qu’elle est, qui je l’imagine aisément est très loin de ce qu’elle fût.
Je m’éloigne d’elle, comme de la peste, décidant que pour ma part, rester en sa compagnie n’a plus aucune utilité. Malgré mes pseudo efforts, mes mains continuent d’irradier la douce chaleur de la lave. Je la sens, loin sous nos pieds, mais je refuse de faire appel à cette tendre compagne. Il y aurait bien trop de dégâts, et surtout cela serait gâcher de l’énergie et du temps pour quelqu’un qui ne vaut ni l’un ni l’autre. Comme pour être certain d’avoir la paix, je décide d’accéléré un coup et d’effectuer de nombreux détours, laissant ça et là des morceaux de ma chemise pour mieux tromper son odorat. Ma rage sourde reflue doucement, comme par vague. Lorsque, finalement, je me retrouve au pied du mur d’enceinte de ma Demeure, elle n’est plus qu’une ombre tapis au fond de mon âme. Suffisamment loin pour ne plus me dominer, mais suffisamment proche pour me submerger. Un coup d’œil par-dessus mon épaule, puis je saute, me retrouvant de l’autre côté. Sans me faire voir des patrouilleurs, connaissant leur trajet de ronde par coeur, je me glisse jusqu’à mes appartements. Je prends une douche rapide, change de vêtements et regarde par la fenêtre. Aucune trace de cette folle. Très bien, j’ai besoin de me changer les idées. J’apprécierai grandement de ne plus la croiser pendant un très très long moment.
Je quitte à nouveau ma Demeure par le même chemin que celui de mon entrée, et prends la direction des bars. Je pense qu’avec ce qui vient de se passer … une bonne cuite me fera le plus grand bien !
Mia Luna Ogawa#97678#97678#97678#97678#97678#97678#97678
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Ven 29 Juin 2018 - 19:25
La pique de Mia eut l’effet escompté ; elle plongea le vampire dans un état de sidération. Il était choqué par la cruauté de ses paroles, et il souffrait également. Oui, il souffrait. C’était comme un soulagement pour Mia, de voir un de ses bourreaux affligé comme elle le fut par le passé. C’était mérité, pour elle. D’un point de vue extérieur, il n’avait rien fait de mal. Mais il représentait pour elle des décennies de torture et d’emprisonnement. Elle assista progressivement à la métamorphose de l’expression du vampire, passant de la sidération, au choc, puis à la colère sourde et brûlante. Oh, oui, c’était ça son vrai visage, elle le savait. Il le montrait enfin.
Mais le ton changea rapidement. La dernière réplique de la lycane provoqua une violente hilarité chez le sang-pur. Son sourire s’effaça et elle fronça les sourcils. Le rire du vampire cessa tout aussi rapidement qu’il fut venu. Il suivit une seconde de silence pendant laquelle ils se toisèrent, lui avec condescendance, elle avec mépris. Il s’exprima d’un ton hautain, lui balançant même une phrase dans une langue étrangère qui ressemblait beaucoup à son espagnol natal. Elle en comprit donc le sens général, malheureusement pour lui. Son expression s’assombrit. Oh, s’il croyait qu’il était le premier à se montrer aussi condescendant avec elle, il se trompait. Elle avait l’habitude. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle se laisserait insulter sans rien dire.
Oui, elle se croyait inatteignable, car jamais elle n’avait connu de défaite face à un vampire. Elle avait été blessée à maintes reprises, en captivité, puis en liberté. Mais elle n’avait jamais frôlé la mort depuis qu’elle était lycanthrope. Il est vrai qu’elle ne s’était jamais frottée à un sang-pur auparavant, mais elle ne demandait qu’à dépasser ses limites. Cependant le portrait qu’il faisait d’elle ralluma l’étincelle de rage qui rougeoyait toujours dans son être. Une adolescente en crise ? Une enfant perdue dans le noir pleurnichant et demandant de l’aide ? Mais il avait fumé quoi ?
En fait non, il fumait presque littéralement. Elle aperçut des flammes au bout de ses doigts. Ainsi donc il maîtrisait le feu. C’était un détail important pour la suite. Quand bien même cet échange ne finirait pas en affrontement, dans l’avenir elle agirait en conséquence. Mia disposait certes d’une guérison très rapide, elle ne se connaissait certes aucune faiblesse physique -dans le sens mortelle-, elle n’en restait pas moins sensible à la douleur, bien qu’habituée. Et pendant les dizaines d’années de sa captivité, elle n’avait pas connu pire souffrance que celle infligée par le feu. L’odeur de la peau, des cheveux, des poils brûlés, elle s’en souvenait encore très bien et rien que d’y penser, ça lui portait au cœur. Elle pensera la prochaine fois à confronter ce rouquin près d’une étendue d’eau, ou par temps de pluie, histoire de pouvoir éteindre rapidement les flammes qui voudraient consumer ses vêtements ou sa fourrure.
Elle n’eut pas le temps de répliquer qu’il enchaîna déjà sur la suite, employant encore une fois des mots proches de l’espagnol, qu’elle identifia comme de l’italien. Et qu’elle comprit parfaitement. Enfin les premiers tout du moins. Un bebé totalmente inocente traduisit son cerveau. Il lui faisait des leçons sur l’art de protéger. Mais il ne savait rien d’elle, absolument rien ! Au même titre qu’il affirmait qu’elle ne savait rien de lui. Il ne comprendrait jamais sa race, de toute façon. De la même manière qu’elle ne tolérerait jamais les vampires.
Il en rajouta une couche, le ton glacial, le regard mauvais, digne de l’image qu’elle se faisait des vampires. Quand bien même il se défendait à juste titre, il ne faisait que renforcer ses faux acquis sur les siens. Jusque-là, les mots de l’européen l’avaient laissé somme toute indifférente, quoiqu’un peu furieuse, pour le principe. Mais il toucha une corde sensible.
Honte de ce que tu es devenue. C’était un vampire, sa vérité ne valait rien, ses mots ne devraient pas l’atteindre. Pourtant l’évocation de son père disparu il y a presque un siècle suffit pour rappeler ses maigres souvenirs de lui. De ce qu’il était, de son amour pour sa fille, et du vide qu’il avait laissé après son départ. Et son air dur et réprobateur, l’unique fois où elle s’était montrée injuste envers sa chère cousine Sachi. Me haces avergonzar, Mia Luna. lui avait-il dit. (Tu me fais honte, Mia Luna.) C’était à son tour de plonger dans un état de sidération.
Petite, comme tous les enfants, elle voulait rendre son paternel fier d’elle. Même après son départ, même après des années d’absence, même après qu’elle se fît une raison en acceptant qu’il ne reviendrait pas, elle avait travaillé, elle avait protégé sa cousine pour qu’il continuât, là où il était, d’être fier d’elle. Alors l’idée insupportable qu’il pût l’observer de là-haut lui effleura l’esprit. Elle se prit la tête entre les mains en la secouant vivement. Non, non ! Il avait disparu, il était mort depuis longtemps. Il n’était plus de ce monde. Il n’avait pas le droit de parler de son père, il ne savait pas.
Pourquoi réagissait-elle ainsi aux mots d’une pourriture de vampire ? Ils ne devraient pas l’atteindre. Dans le fond, peut-être qu’il y avait un soupçon de son subconscient qui se souvenait de l’enfant, de l’adolescente, de la jeune femme qu’elle fût. Et qui savait, qui voyait ce qu’elle était aujourd’hui. Qu’elle n’agissait pas selon les principes d’éducation inculqués par son père et ses parents adoptifs. Son oncle et sa tante…
Non. Elle ne devait pas penser aux disparus. Cette vie était révolue, cette enfant était morte dans les geôles, en même temps que sa cousine. Sachi. Qu’aurait-elle voulu, si elle avait vécu ? … Elle devait cesser de se poser des questions sans réponse. Une rage destructrice chassa brutalement ses tourments intérieurs. Comment pouvait-elle se laisser atteindre de la sorte ? Elle était furieuse. Contre elle, contre ce vampire. Où était-il passé d’ailleurs ? Elle regarda à droite puis à gauche, mais ne le vit pas. Combien de temps avait duré son introspection ? Elle n’avait même pas fait attention à son départ, certainement juste après son ultime réplique. Elle allait lui faire payer. Il n’avait pas le droit de parler de son père !
Elle eut beau chercher, pister, fouiller les alentours, le bougre avait laissé tout un tas de fausses pistes derrière lui. Intelligent de surcroît. Tant pis. Elle aurait tôt fait de le retrouver et de lui faire passer l’envie de ses psychanalyses à deux balles. Elle poussa un cri de rage en shootant dans une canette vide qui s’encastra dans un tronc d’arbre à plusieurs mètres de là. Les poings serrés et la respiration saccadée, elle fulminait. Il ne servait à rien de rester ici. Alors elle rentra chez elle.
A peine arrivée, elle se déshabilla et se rua sous la douche. Comme si l’eau pouvait chasser ses emmerdes, ses problèmes, ses ennemis. La purifier. Elle ferma les yeux tandis que l’eau chaude fouettait les muscles de son dos. Malgré ses efforts pour repousser l’influence des mots de cette sangsue italienne, elle se sentait mal. Elle sera les mâchoires et crispa les doigts, le front appuyé contre le carrelage de la cabine. Pourquoi ? Pourquoi ? Finalement, quelque part, il subsistait peut-être une trace de la petite Mia Luna, qui s’était perdue dans le noir…
Mais le ton changea rapidement. La dernière réplique de la lycane provoqua une violente hilarité chez le sang-pur. Son sourire s’effaça et elle fronça les sourcils. Le rire du vampire cessa tout aussi rapidement qu’il fut venu. Il suivit une seconde de silence pendant laquelle ils se toisèrent, lui avec condescendance, elle avec mépris. Il s’exprima d’un ton hautain, lui balançant même une phrase dans une langue étrangère qui ressemblait beaucoup à son espagnol natal. Elle en comprit donc le sens général, malheureusement pour lui. Son expression s’assombrit. Oh, s’il croyait qu’il était le premier à se montrer aussi condescendant avec elle, il se trompait. Elle avait l’habitude. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle se laisserait insulter sans rien dire.
Oui, elle se croyait inatteignable, car jamais elle n’avait connu de défaite face à un vampire. Elle avait été blessée à maintes reprises, en captivité, puis en liberté. Mais elle n’avait jamais frôlé la mort depuis qu’elle était lycanthrope. Il est vrai qu’elle ne s’était jamais frottée à un sang-pur auparavant, mais elle ne demandait qu’à dépasser ses limites. Cependant le portrait qu’il faisait d’elle ralluma l’étincelle de rage qui rougeoyait toujours dans son être. Une adolescente en crise ? Une enfant perdue dans le noir pleurnichant et demandant de l’aide ? Mais il avait fumé quoi ?
En fait non, il fumait presque littéralement. Elle aperçut des flammes au bout de ses doigts. Ainsi donc il maîtrisait le feu. C’était un détail important pour la suite. Quand bien même cet échange ne finirait pas en affrontement, dans l’avenir elle agirait en conséquence. Mia disposait certes d’une guérison très rapide, elle ne se connaissait certes aucune faiblesse physique -dans le sens mortelle-, elle n’en restait pas moins sensible à la douleur, bien qu’habituée. Et pendant les dizaines d’années de sa captivité, elle n’avait pas connu pire souffrance que celle infligée par le feu. L’odeur de la peau, des cheveux, des poils brûlés, elle s’en souvenait encore très bien et rien que d’y penser, ça lui portait au cœur. Elle pensera la prochaine fois à confronter ce rouquin près d’une étendue d’eau, ou par temps de pluie, histoire de pouvoir éteindre rapidement les flammes qui voudraient consumer ses vêtements ou sa fourrure.
Elle n’eut pas le temps de répliquer qu’il enchaîna déjà sur la suite, employant encore une fois des mots proches de l’espagnol, qu’elle identifia comme de l’italien. Et qu’elle comprit parfaitement. Enfin les premiers tout du moins. Un bebé totalmente inocente traduisit son cerveau. Il lui faisait des leçons sur l’art de protéger. Mais il ne savait rien d’elle, absolument rien ! Au même titre qu’il affirmait qu’elle ne savait rien de lui. Il ne comprendrait jamais sa race, de toute façon. De la même manière qu’elle ne tolérerait jamais les vampires.
Il en rajouta une couche, le ton glacial, le regard mauvais, digne de l’image qu’elle se faisait des vampires. Quand bien même il se défendait à juste titre, il ne faisait que renforcer ses faux acquis sur les siens. Jusque-là, les mots de l’européen l’avaient laissé somme toute indifférente, quoiqu’un peu furieuse, pour le principe. Mais il toucha une corde sensible.
Honte de ce que tu es devenue. C’était un vampire, sa vérité ne valait rien, ses mots ne devraient pas l’atteindre. Pourtant l’évocation de son père disparu il y a presque un siècle suffit pour rappeler ses maigres souvenirs de lui. De ce qu’il était, de son amour pour sa fille, et du vide qu’il avait laissé après son départ. Et son air dur et réprobateur, l’unique fois où elle s’était montrée injuste envers sa chère cousine Sachi. Me haces avergonzar, Mia Luna. lui avait-il dit. (Tu me fais honte, Mia Luna.) C’était à son tour de plonger dans un état de sidération.
Petite, comme tous les enfants, elle voulait rendre son paternel fier d’elle. Même après son départ, même après des années d’absence, même après qu’elle se fît une raison en acceptant qu’il ne reviendrait pas, elle avait travaillé, elle avait protégé sa cousine pour qu’il continuât, là où il était, d’être fier d’elle. Alors l’idée insupportable qu’il pût l’observer de là-haut lui effleura l’esprit. Elle se prit la tête entre les mains en la secouant vivement. Non, non ! Il avait disparu, il était mort depuis longtemps. Il n’était plus de ce monde. Il n’avait pas le droit de parler de son père, il ne savait pas.
Pourquoi réagissait-elle ainsi aux mots d’une pourriture de vampire ? Ils ne devraient pas l’atteindre. Dans le fond, peut-être qu’il y avait un soupçon de son subconscient qui se souvenait de l’enfant, de l’adolescente, de la jeune femme qu’elle fût. Et qui savait, qui voyait ce qu’elle était aujourd’hui. Qu’elle n’agissait pas selon les principes d’éducation inculqués par son père et ses parents adoptifs. Son oncle et sa tante…
Non. Elle ne devait pas penser aux disparus. Cette vie était révolue, cette enfant était morte dans les geôles, en même temps que sa cousine. Sachi. Qu’aurait-elle voulu, si elle avait vécu ? … Elle devait cesser de se poser des questions sans réponse. Une rage destructrice chassa brutalement ses tourments intérieurs. Comment pouvait-elle se laisser atteindre de la sorte ? Elle était furieuse. Contre elle, contre ce vampire. Où était-il passé d’ailleurs ? Elle regarda à droite puis à gauche, mais ne le vit pas. Combien de temps avait duré son introspection ? Elle n’avait même pas fait attention à son départ, certainement juste après son ultime réplique. Elle allait lui faire payer. Il n’avait pas le droit de parler de son père !
Elle eut beau chercher, pister, fouiller les alentours, le bougre avait laissé tout un tas de fausses pistes derrière lui. Intelligent de surcroît. Tant pis. Elle aurait tôt fait de le retrouver et de lui faire passer l’envie de ses psychanalyses à deux balles. Elle poussa un cri de rage en shootant dans une canette vide qui s’encastra dans un tronc d’arbre à plusieurs mètres de là. Les poings serrés et la respiration saccadée, elle fulminait. Il ne servait à rien de rester ici. Alors elle rentra chez elle.
A peine arrivée, elle se déshabilla et se rua sous la douche. Comme si l’eau pouvait chasser ses emmerdes, ses problèmes, ses ennemis. La purifier. Elle ferma les yeux tandis que l’eau chaude fouettait les muscles de son dos. Malgré ses efforts pour repousser l’influence des mots de cette sangsue italienne, elle se sentait mal. Elle sera les mâchoires et crispa les doigts, le front appuyé contre le carrelage de la cabine. Pourquoi ? Pourquoi ? Finalement, quelque part, il subsistait peut-être une trace de la petite Mia Luna, qui s’était perdue dans le noir…
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