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Dim 3 Juin 2018 - 22:40
Vous pourriez vous demander ce que je fous là hein ... on a plus l'habitude de me voir dans les bars que dans des salons de thé, sans parler d'un café-lecture ... je dois tellement bouquiner à cause de mon rôle du Savoir qu'ouvrir un livre dans mon temps libre, si ce n'est pas un manga, c'est mort ... et puis de la musique classique ... je suis sûre que je vais avoir l'impression d'entrer dans le bureau de mon père pfff ... mais bon, tout ça, c'est pour la bonne cause !
Je vous explique : j'ai appris de source sûre - une pote de karaoké humaine - qu'ici se trouvait une perle rare... non, je parle pas d'un thé oriental hyper rare qui coûte la peau du cul, non, je parle du proprio de l'enseigne. Alister DeBelair. Un beau et élégant étranger, Kyaaaaa ! Et donc, pour pouvoir pousser ce petit cri jouissif de fangirl, il fallait que je vois ce personnage de mes propres yeux. One me l'avait décrit dans les grandes lignes et je savais déjà qu'il n'était pas blond comme certains occidentaux, mais il parait que ses yeux valaient le détour... comme ceux de ce cher Shin' ... snif ... Enfin, quitte à devoir supporter l'ambiance salon de thé et bouquins poussiéreux ... pour un séduisant jeune homme (rhouuuu !) je serais prête à faire l'effort d'apprendre à connaître et à apprécier son monde. D'ailleurs, ça me faisait rire quand je draguais des humains, parce que en fait techniquement, je pourrais être leur mère des fois ... mais je m'en bats les coucougnettes, l'amour n'a pas d'âge, pas de rides, pas de couches-culottes ! ... Enfin si, peut-être, j'suis pas pédophile...
Bref, voilà que je pénétrais dans le salon de thé, ma foi, désert, retirant mes lunettes de soleil rondes du style années 60, mais gardais mon bandana dans mes cheveux, mes deux nattes touchant presque le sol. J'avais de grosses boots aux pieds - ça tenait chaud mais c'était classe - des collants roses flashy et une mini-jupe crayon flower power. En haut, je portais un top bandeau et une veste de cuir. Je laissais traîner un regard dans la pièce, les lunettes à la main, curieuse : ouais, c'était plutôt classe ... et ces fauteuils, j'avais déjà trop envie de les essayer, mais ça se voyait d'ici que c'étaient pas des trucs dans lesquels on s'enfonçait avec délectation. En tout cas, le rendu était très réussi, ça faisait couverture de magazine. Et puis, il faisait frais ! C'était une aubaine vu les journées ne ce moment ! Je me demande comment ça se faisait qu'il n'y avait personne ... l'heure peut-être ? En tout cas, j'allais pas m'en plaindre, j'aurais monsieur pour moi toute seuuuule ! (smiley big sourire)
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Jeu 7 Juin 2018 - 0:30
6:15, levé pour Alister DeBelair tandis que la chaîne hi-fi marque sa sortie du lit en une mélodie des plus entrainantes.
- Ambiance:
Aujourd'hui était une de ces matinées réservées à la traque aux level E. L'un d'entre eux, aperçus près des bas-fonds avait trouvé refuge dans une maison abandonnée où il avait trainé une jeune femme la nuit dernière. Alister n'avait pas trouvé utile d'interrompre sa chasse, même si cela aurait pu sauver la tragique élue, le monstre aurait été dans son élément et aurait probablement pris la fuite pour disparaître de nouveau.
Il prit donc la décision de terminer son observation et d'entrer dans la phase "pratique" en cette matinée, et si le Hunter respectait ses estimations, il serait rentré avant 8h30, heure d'ouverture du Salon. Il prit une douche d'à peine cinq minutes, aidé par ses habitudes militaires, et avala un petit déjeuner sans prendre la peine de s'habiller en un temps tout aussi court. Chaque minute gagnée en ôtait une au repos de la vermine à crocs qui dormait en l'insalubre demeure, et il avait très envie de pouvoir faire encore un peu de sport avant d'ouvrir les Fleurs du Mal.
Pour la mission, il s'habilla d'un t-shirt et pantalon noir, enfila un fin gilet de protection et un baudrier serti de coutelas, grenades, et colts à silencieux, (ces derniers ustensiles en cas de témoins gênants) avant de s'occuper de passer une pierre à aiguiser sur la lame de son arme Hunter.
Une fois Égoïste Élégant brillant d'un éclat dangereux, il le rangea dans sa canne et gagna l'Audi stationnée dans le garage jouxtant son établissement avant de filer vers les bas quartiers de Nakanoto. Il put voir quelques regards jaloux se tourner vers son véhicule qui fendait les avenues à vive allure, car ces recoins sont pleins de brigands, mais en stationnant aux abords de la localisation du level E il prit soin d'activer les modules moins "règlementaires" de son Audi. Quelques alarmes ne suffisaient pas à DeBelair, qui avait trouvé judicieux de placer un gaz paralysant dans le volant qui s'activerait si les circuits de l'engin venait à être trafiqués, de quoi réserver une petite surprise à tout voleur.
Il s'agissait d'une mansarde en ruines, dont les fenêtres étaient fermées par des planches en bois vermoulues, et la porte d'entrée taguée de part et d'autres de signes plus ou moins malpolis. Plusieurs seringues trainaient à terre, ainsi que des... préservatifs. Charming. Il enjamba ce joyeux bordel de ses chaussures en cuir souple, serrant un peu plus fort sa poigne sur son arme.
L'intérieur n'avait rien à envier aux façades tant les odeurs de pourri dégageaient des imageries empiriques peu ragoûtantes. Quelque fut le nombre de victimes de ce monstre, il devait se compter en dizaines, mais comme de partout dans le monde, prendre les pauvres en chasse était toujours une tactique plus sûre pour tout tueur. Encore une preuve de l'horreur des vampires et de la nécessité d’en occire toute trace.
Il inspecta les étages inférieurs en un pas félin, tentant de ne pas éveiller les soupçons du logeur, mais rapidement un fracas au-dessus de sa tête vint lui indiquer qu'on l'avait repéré.
Sans perdre de temps, il fonça à son tour dans les escaliers, dégainant son fouet en un cliquetis métallique intimidant, et couru en direction du son émit. De nouveau ses sens furent assaillis et son regard se fronça en découvrant une pièce munie d'un matelas tâché de sang ; des cadavres partout. Cinq au bas mot, dont un encore frais. Celui de la femme qu'il avait vue hier.
Derrière lui, Alister DeBelair sentit l'air se rompre juste à temps pour parer le coup de griffe d'une goule livide et de riposter en lui enfonçant un coutelas dans l’œil gauche. Le monstre siffla et recula à toute vitesse dans le couloir, avant d'arracher l'arme blanche sans sembler ressentir la moindre douleur. Come on...
Le vampire toisa un moment son ennemi du regard, avant de foncer sur lui de nouveau, le Hunter riposta en couvrant un vaste espace de son fouet argenté, sans atteindre celui qui changea de direction au dernier moment pour lui décocher un coup de poing au ventre. Alister émit un grognement étouffé, mais réussit à se saisir d'un magnum à l'aide duquel il tira deux coups dans le crâne de son adversaire, sans grand effet, mais lui autorisant de se replacer et d'envoyer son arme s'enrouler autour du cou du vampire qui chargeait encore.
Il fallait savoir varier ses approches, chaton.
Alors que le corps du buveur de sang courait vers un DeBelair tout sourire, sa tête volait déjà dans les airs, et bientôt tout le level E se dissolvait en cendres.
Les lames d'Egoïste pouvaient aussi bien charcuter que trancher, il suffisait d'en avoir le coup de main...
L'échange de coup fut d'une courte durée, mais suffisante pour affaiblir l'anglais, à qui le poing du vampire avait rappelé la force surhumaine de ces derniers. Ce fut donc d'un pas titubant, et soupçonnant des côtes brisées, qu'il regagna son véhicule.
(Non sans avoir déposé un cocktail molotov à retardement dans l'habitacle. Si les autorités locales n'étaient pas fichues de gérer des attaques de loup, découvrir des cadavres vidés de leur sang leur procurerait une attaque)
De retour au salon de Thé, il s'habilla d'un costume trois-pièce noir à chemise blanche, et banda son bas-ventre. Il se rendrait au QG plus tard pour les soins, pour l'heure il avait un travail à accomplir, mais fuma tout de même une dose conséquente d'opium pour tenir le coup. Rien de tel que les tâches ménagères pour vous rappeler votre statut de pauvre mortel sujet aux moindres blessures.
Au milieu de sa journée, et comme il prenait un nouvel anti-douleur, une demoiselle colorée entrait dans l'établissement. Ses cheveux enserrés en un bandana étaient d'un bleu électrique (il pourrait presque jurer les avoir vu s'embraser, mais soupçonnait l'opium) ses vêtements flashy et ses chaussures s'apparentaient à celles portées par les goths londoniens.
Un gentleman sachant néanmoins se tenir, il ne montra aucune surprise et se dirigea en sa direction d'un pas assuré.
S'adressant à la jeune femme d'un ton poli, combattant la douleur qui s'élançait en ses côtes lorsqu'il se courbait (il avait connu pire, mais quand même), il parla :
- Pleased to meet you, young lady. Quel thé, ou café, amène votre style coloré en l'établissement ? Je suis Alister DeBelair, n'hésitez pas à demander renseignements, je me ferais le devoir de vous servir.
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