Reap what you sow [25/06/2018] [FT Jess]
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Metuselah Shidara#101764#101764#101764#101764#101764#101764
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Mar 1 Oct 2019 - 0:39
Assit dans son fauteuil, devant sa fenêtre, admirant les étoiles, Metuselah se massa le crâne.
Bien que cela l'ennuyait de le reconnaître, cette ampleur concernant les lycans avaient prit des proportions inconcevable. C'était attendu, bien évidemment, au niveau des loups-garous, ainsi qu'au niveau des vampires, et au Sénat, il était parvenu bon gré mal gré à associer tout le monde vers un but commun. Bien que le processus se soit avéré houleux, il était parvenu d'une main de maître à leur donner une décision forçant même les plus récalcitrants à mettre la main à la patte.
Savoir que les hunters étaient dans le coups, forcément, allait de mise. Il fallait dire que c'était l'occasion rêvé de se dédouaner de tout, surtout que en y allant en tant que sauveur et non en tant que annihilateur, ils se mettaient du bon coté de la barrière.
Le problème étant le suivant : si on en était au point ou même les Sorciers mettaient leur nez dans l'affaire, c'était que même eux trouvait la situation dangereuse pour leurs sociétés. De fait, deux théories s'ouvraient à lui.
Soit c'était un camps ou un fragment de camps qui était responsable de cela, soit il s'agissait d'une résultante isolée d'un esprit soit fort machiavélique, soit d'un benêt simpliste qui avait déclenché ce qu'on appelle quotidiennement un battement d'aile de papillon.
Il y avait une troisième option, mais Metuselah préférait ne pas y songer. D'une part, car il s'agissait de lui-même, et d'autres part, parce que il avait à l'heure d'aujourd'hui aucune façon de vérifier.
Dire qu'il était impatient de recevoir l'échantillon promit par Rosalie Archet était insuffisant : seul dans son laboratoire, il se ferait un plaisir d'étudier cela.
Jour et nuit.
Le sang pouvait donner des informations précises. Mais plus les composants envoyés par Dwight Hodgkin était important -poil, dents, foies, etc-, plus Metuselah saurait analyser tout cela en profondeur.
Lui-même. Hors de question de laisser cela à des scientifiques à la noix seulement doté de quelques siècles. En passant, il avait une petite idée de demande à faire à une petite maligne de l'informatique...
Un petit hacking des familles.
Et bien évidemment, il devait s'occuper de la personne qu'il attendait actuellement...
Posant les mains sur ses épaules, lui faisant un petit massage, la voix de Lilith résonna dans le silence vide de la pièce.
Tu es tendu, Metu. Cela fait deux cents ans que tu n'avais pas été tendu ainsi. Une femme ?
Pas en bien malheureusement...
Sans même qu'il se retourne, il sentir les mains posés sur son épaule s'arrêter un instant. La voix de Lilith se fit plus enjouée. Sans même se retourner, l'homme pouvait presque voir son sourire carnassier s'afficher sur son visage.
Oooh, mon pauvre Metu... Une bonne femme est une femme qui te satisfasse... ou qui meurt. Désires-tu que je... résolve ce problème ?
Résoudre le problème, hein ? En effet, au vu des reproches qu'il avait à lui faire, l'idée lui passa un instant par la tête.
Toutefois, il fit un signe de tête négatif.
Cela ne sera point nécessaire, mon aimée. Elle devrait arriver dans peu de temps, et... Disons que cela faisait longtemps. C'est entre moi et elle cependant.
Faisant une moue, la vampiresse soupira avant de partir vers la porte, sa robe traînant derrière elle.
Bien que le chef de faille la savait déçue, et qu'il lui faudrait probablement... compenser cela plus tart, il ne pouvait pas permettre à Lilith de se mêler de cette affaire.
La connaissant, elle résoudrait le problème lycanthropie à coup de rayons destructeurs dans la gueule, avant de les détruire cellule par cellule.
Un plan que Metuselah Shidara préférait garder sous la main.
Regardant les étoiles à nouveau, faisant tranquillement tournoyer sa canne entre ses doigts, il ouvrit la fenêtre à l'aide du manche argenté , avant de fermer les yeux.
Le vent frais dans le courant de la nuit était toujours fort agréable. Un plaisir passager certes simple, mais plaisant tout de même.
Jess Duchannes... Que vais-je bien faire de toi...
Jess Duchannes#101786#101786#101786#101786#101786#101786#101786
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Sam 5 Oct 2019 - 21:42
Boum.Boum.
Boum.Boum.
Boum.Boum.
...
Cela faisait bientôt dix minutes que je me tenais là, immobile, à quelques mètres de la porte des enfers. Le temps était comme suspendu, je restais inerte, figée comme une statue de pierre, les battements de mon coeur résonnant dans ma tête. J’avais suffisamment repousser l’échéance, le diable explicitement fait comprendre que la balle était dans mon camps. C’était à mon tour de tenir parole. J’entendais dans le fin fond de mon esprit les multiples voix de mon entourage me mettant en garde, me demandant de ne pas faire cette folie. “N’y vas pas. Tu n’en sortiras pas indemne. Passe à autre chose. Personne ne t’y oblige.” Si je devais lister le nom de tous ceux qui ont tenté de me convaincre de renoncer… Au delà de la néfaste rancœur que j’éprouvais pour Metuselah Shidara entre son comportement ignoble à notre première rencontre et qu’il aime se prendre pour dieu, il y avait une force invisible qui me tirer lentement vers lui. Comme si cet instant se voulait inéluctable. Qu’importe les différentes routes que nous aurions plus emprunter, il était écrit que je serais suffisamment folle pour me rendre ici ce soir.
Une brise légère caressa mon visage, me ramenant peu à peu à la réalité. Je baissais les yeux sur la bague de Sachio en quête de soutien et de réconfort. Il était trop tard pour faire marche arrière, personne ne pouvait jouer un pareil tour à l’un des plus vieux vampires. Je me remémorais nos dernières minutes avec mon aimé.
Nous étions chez moi, lui droit comme un i et face à la fenêtre pour fumer sa cigarette. Il s’était presque énervé tout seul dans son coin alors que je pouvais clairement voir ses doigts tremblaient et presque l’empêcher d’allumer son briquet. Je l’avais observé pendant quelques instants sans dire un mot, secouant seulement la tête quand il me demanda, gêné, si ça m’embêter. C’était une première, il avait tendance à s’isoler s’il devait de polluer les poumons, mais il n’avait clairement pas besoin de cela ce soir. Je savais qu’il ne me pardonnait pas vraiment ma décision, qu’il avait énormément de mal à accepter mon choix. C’était on-ne-peut-plus normal. Je ne voulais cependant pas me rendre chez le chef Japonais avec ce poids. J’avais besoin de lui, même s’il avait besoin d'un peu d'espace pour faire le tri dans ses idées. Je fini par le rejoindre doucement, passant mes bras autour de son torse alors que je me blotissais dans son dos. Je le serrais de toutes mes forces l’espace de quelques secondes avant de rompre enfin le silence. J’avais marmonnais son nom, je savais qu’il m’avait entendu mais il resta muet, plongé dans son mutisme. Il m’avait déjà exposé son ressenti sur le sujet, sans doute n’avait-il rien d’autre ajouter. On se ressemblait énormément sur ce point, ce qu’il pouvait être borné. Je l’aimais aussi pour cela, il ne démordait jamais. Dans un sens, c’était presque mignon. Je doute qu’il apprécie que je pense cela dans un moment pareil par contre.
En absence de réponses donc de sa part, je me suis lancée dans un monologue, levant le voile sur absolument tout ce que j’avais pu encore laissé flou. J’ai parlé pendant de longues minutes, revenant sur les plus sombres moments de mon existence mais aussi les plus beaux. Et dans ces derniers, il était toujours présent. C’était le message que je voulais lui faire passer. Avec lui à mes côtés, je pouvais faire l’impossible. J’avais cette certitude en moi qui ne m’avait plus quitté depuis de mon coeur l’avait reconnu. Une fois ma tirade finie, je l'obligeais à se retourner, maintenant qu’il avait fini sa dose de nicotine et à le tirer de son calme presque glaciale. Lorsqu’il posa enfin les yeux sur moi, je ne voyais aucune trace d’irritabilité. Ses iris brillaient d’amour et d’inquiétude. Je n’attendais aucune réponse spécifique de sa part, mais il était absolument important qu’il comprenne que je venais de définitivement laisser mon âme entre ses mains et qu’ainsi, qu’importe ce qu’il pourrait se passer là bas, je lui reviendrais entière ou plus forte. Sans permission, je me suis hissée sur la pointe des pieds, glissant mes mains dans sa nuque pour l’attirer contre les lèvres. Très légèrement et sans mal, je plantais mes crocs dans sa chaire pour n’extraire que quelques goûtes de son sang. Juste assez pour réchauffer mon corps et enfin il s’anima, me rendant mon étreinte.
Puis à mon instar, il libéra son coeur à son tour, ne mâchant pas ses mots sur ce qu’il pensait de tout cela et qu’encore une fois que ce que je m'apprêtais à faire était complètement stupide mais qu’il me soutiendrait, toujours. Il me pardonna aussi de ne pas avoir été parfaitement franche sur certains détails de ma vie plutôt alors que je l’avais poussé dans ce sens dès le début. C’était tout ce que je voulais pour l’instant, c’était ce petit sourire et l’amour brûlant dans ses yeux. J’avais tenté à plusieurs reprises de partir après cela mais sans grandes convictions. Lorsque nous sommes enfin parvenus à sortir de notre bulle, je lui avais demandé de ne pas m’accompagner. Chaque seconde à ses côtés me rappelait que je pouvais encore changer d’avis et m’enfuir avec lui. Cette fois, je l’avais quitté le coeur en paix, sans aucune omission, ce week-end en tête à tête n’avait pas été ombragé par de quelconque semi-vérités.
Dans un heureux hasard, mon téléphone vibra dans ma poche, il venait de m’envoyer un message. “Bottes lui les fesses !” suivi d’un énorme cœur rouge. Je lâchais un rire et m’empresser de lui répondre rapidement “Compte sur moi” avec l'emoji clin d’œil suivi d'un baiser.
J'inspirais profondément et lentement, m’insultant de toutes sortes de noms. Pourquoi n’ai-je pas simplement pu tourner la page et laisser cette histoire derrière nous, comme tous me l’avait conseillé et surtout lui? Je n’avais jamais autant regretter d’être aussi têtue, Sachio avait raison, j’étais une sacrée tête de mule… Mais je ne tenais jamais de promesses si je ne savais pas les tenir. Il est l’heure.
Déterminée, je m’élançais, le pas sûr pour ne m’arrêter que devant l’immense porte d’entrée. A peine ai-je levé la main vers le heurtois qu’il m’échappa. Je lâchais un halètement lorsque je découvris pour la première fois les traits de la reconnue Lilith Shidara. Elle avait ouvert le dernier rempart entre moi et son détestable époux comme si elle m’avait attendue des heures. A choisir entre la peste et le choléra, je ne sais pas lequel des aînés japonais j’aurais préféré me voir ouvrir. Je n’étais absolument pas préparer à tomber nez à nez avec cette démone. Comme pour beaucoup des pires d’entre nous, il serait facile de lui donner le bon dieu sans confession dans sa robe blanche immaculée et ses cheveux dorés. Mais mon instinct me soufflait déjà que son apparence d’ange n’était qu’une farce. Un frisson balaya mon coeur entier lorsqu’elle m'offrit un sourire carnassier. Elle détaillait mon visage, presque tendrement, comme en quête d’un vieux souvenir. Je craignais qu’elle me étreigne. Et comme si elle avait su lire en moi, elle vit un pas en avant, le visage de plus en plus dur.
« Regardez qui voilà. »
Aurais-je été plus offensée si elle avait exprimé sa déception? L’animosité entre nous était puissante alors que je ne lui avais adressé aucun mot et que cela ne faisait qu’une seconde que nous venions de nous rencontrer. J’allais devoir pourtant bel et bien me faire violence, j’avais beau haïr le mari de tout mon être, je ne devais pas moins en rester bien élevée. Même si l’envie de me risquer de la prendre à son propre jeu était alléchante, je me contentais de très légèrement m’incliner en me présentant officiellement auprès de la maîtresse de maison. Par pitié, qu’on en finisse, je n’avais pas encore eu à affronter Metuselah que sa femme ouvrait le bal.
Elle laissa le silence s'installer pendant de longues secondes avant que je puisse percevoir le bouts de ses chaussures dans mon champs de vision. D’une main odieusement douce, elle tira mon menton vers le haut afin que je lui fasse face.
«Vous avez toutes cette lueur dans les yeux» murmura-t-elle presque prise d’une soudaine mélancolie avant de poursuivre la voix remplis de venin « Mais tu es son portrait craché ».
Plusieurs questions se bousculaient dans ma tête. De qui parlait-elle? Qu’est-ce que c’était censé vouloir dire? Avant que je ne puisse dire quoique ce soit, elle fit volte face et fila dans la maison, m’abandonnant à sa suite.
« Dépêche toi, ma douce colombe, il t’attend depuis si longtemps. »
Tu m'en diras tant... Je déglutis, nerveuse comme jamais et accélérer le pas pour la rattraper. Je ne pris même pas le temps de contempler la demeure, qui regorgeait de richesse en tout genre. Ce n’était pas étonnant vu l’âge de mes hôtes… Quelqu’un le savait-il seulement?
Trop rapidement, elle frappa gracieusement une porte entrouverte sans se glissa à l’intérieur de la pièce, elle resta dans l'ombre, me laissant la place pour que je pénètre dans l'antrede son diable de mari.
« J'espère que tu n'avais pas l'intention de retourner dans les bras de ton petit copain ce soir. Quelque chose me dit que tu vas rester ici plus que tu ne l'aurais voulu, pauvre petite chose. »
Une nouvelle fois, elle laissa courir son regard noir sur ma personne avant de murmurer très doucement mais amèrement.
« Telle mère, telle fille. » puis elle ferma la porte.
Mon cœur cessa de battre alors que je me retournais vers le néant. Qu'est-ce que c'était sensé vouloir dire, bon sang? Comment avait-elle connu ma mère? Pourquoi semblait-elle, comme m'aimer, pour me haïr la seconde suivante? Par les anciens, cette femme avait le don de faire naître en moi une tornade d'incompréhension. Je ne comprenais rien. Mais je n'ai pas eu plus de temps pour m'interroger. Je n'oubliais à qui appartenait l'odeur qui m'agressa presque pour mieux faucher les dernières certitudes que j'avais. Merde.
Metuselah Shidara#102144#102144#102144#102144#102144#102144
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Mar 5 Nov 2019 - 1:49
Oh, lune... Astre scientifiquement vide, mais symboliquement si fort, si présent. Symbole de mystère, bijoux de la nuit... et vecteur de fantastique.
Alors qu'il attendait, patiemment, réfléchissant à comment engager « la chose » avec la petite Duchannes, ses pensées se perdirent dans la lune. Il savait que ce n'était qu'un petit bout de caillou reflétant la lumière du soleil, bien sûr. De fait, il avait usé de la lumière de cette réflection pour créer les vampires, indirectement, donc autant dire que il connaissait, mieux que quiconque, le palais de Tsukuyomi.
Pourtant, c'était la seule chose en ce monde qu'il pouvait réellement observer en ne pensant à rien, cédant au temps qui coule autour de lui sans y prêter attention. Oh, bien sûr, ses sens restaient fonctionnels, mais qu'était la seconde de perception face a l'éternité perdue dans le reflet de l'Astre Ennemi ?
Songeant au sang qui avait coulé ces derniers jours, au Sénat, cette mascarade … non, cette ersatz d'organisation qui ne tenait que sur la non-violence de ses membres. Toutefois, assez ironiquement, Metuselah ne leur en voulait pas.
C'était une nouvelle époque. Une époque ou un individu comme lui finirait tôt ou tart certainement à l'échafaud, emportant avec lui Tout le Mal du Monde.
Angra Mainyu. Un surnom qu'il devrait utiliser, au final.
Avec un petit rire, ses pensées glissèrent vers sa propre organisation. Sur comment utiliser la jeune damoiselle.
Il est des choses qu'elle ne pourrait jamais accéder. Mais il est des choses qu'il saurait lui accorder. Peut-être.
Il avait tenu sa parole. Il avait donné. Fut insulté. La moindre parcelle de son trésor scientifique, de sa générosité, accueilli avec haine et circonspection.
De quoi le décourager d'aller plus loin. De fait, une seule chose l'amenait à poursuivre...
Sa femme, toutefois, l'interrompit, manifestant son existence discrètement, ce qui lui fit hausser un sourcil.
Elle avait amenée la jeune demoiselle jusqu'ici ? Tiens donc. Voila qui était exceptionnel. La nature nihiliste de la jeune femme l'amenait généralement à ignorer autrui, sauf s'ils s'avéraient intéressant.
Hors, être intéressant aux yeux de Lilith était loin d'être une bénédiction. Toutefois, il devait reconnaître les raisons : Jessica était une belle femme, indéniablement. Et qui ne manquait guère de... courage ? Stupidité ?
Lui-même commençait à douter, il envoya toutefois un sourire de circonstance a sa femme.
Ah, je vois que tu as escorté notre invitée ? Fort bien, fort bien. Je te remercie, ma chérie.
Cependant, il dénota que la jeune femme murmura des mots à son invité. Rien de grave. Il ne fallait point savoir lire dans les pensées pour, à défaut, lire sur les lèvres de son épouse.
Saisissant sa canne d'ébène, la faisant tournoyer du bout du doigt, une vieille habitude du vieux vampire lorsqu'il était... détendu.
Il se leva de son fauteuil, s'arrêtant un instant, dos à sa fenêtre, fixant Jessica Duchannes de son regard embrasé. La lune brillant derrière lui, bien qu'assombrissant ses traits, ne pouvait que favoriser sa petite lueur dansante dans ses iris .
Un plaisir, mon enfant. Un réel plaisir... Alors, comment cela s'est passé ? Lesquels ont donc menacé de me tuer si je te faisais du mal?
Penchant la tête sur le coté, le sourire amusé, presque moqueur.
S'avançant tranquillement vers elle, l'air de n'être guère inquiété par les éventuels réponses -les menaces de mort, c'était très surfait-, il se demandait indirectement si certains avaient essayé de la convaincre de rebrousser chemin. De trahir sa parole.
Il était heureux de constater qu'il n'en était rien. A moins qu'elle ne soit venu lui faire un adieu. Auquel cas, il devrait lui reconnaître des couilles plus larges que certains membres du Sénat.
Entre donc. Assied-toi si tu le désires. Nous avons nombre de point sur lequel discuter. Mais d'abord, met-toi à ton aise. A boire, peut-être ?
Son sourire aimable était... ancestral, chez lui. Son ton, chaleureux, comme s'il revoyait une vieille amie.
Ce qui, dans un certains sens, était le cas, assez ironiquement.
D'un geste de la main, il l'invita à faire dans cette salle comme dans sa propre demeure, avant de lui-même se diriger vers son petit buffet pour se servir un verre.
A l'écoute de la demoiselle, bien évidemment.
Je t'écoute donc , mademoiselle Duchannes... Quoique non, nous nous connaissons trop bien à présent. Ma chère Jessica.
Donne-moi donc les raisons de ta présence en ce lieu, voyons.
Pour une fois que tu te permets de rentrer comme le veux la bienséance... J'ose espérer avoir quelque chose à me mettre sous les canines pour les prochains jours ?
Petit tacle gratuit sur leurs seconde rencontre. Il lui devait bien cela.
Ton désinvolte, sourire serein.
Si on ne connaissait pas aussi bien, on pourrait lui donner le bon dieu sans concession.
Jess Duchannes#102501#102501#102501#102501#102501#102501#102501
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Lun 6 Jan 2020 - 22:39
Je me sentais ridiculement petite soudainement, alors qu’il se tenait face à moi, en contre jour, la seule lueur flamboyante de ses yeux qui brillaient me permettait de deviner les traits de son visage. L’ombre aussi noire sur sa mine que dans la pénombre dehors, il savourait enfin ma venue, comme le l’avait pourtant affirmer sa terrible dame. Je secouais la tête, me moquant de sa question. Menacé de le tuer? C’était peu dire. Il était cependant lucide, c’était ce que j’admirais chez lui. Il savait tenir le rôle qu’on aimait lui coller. Je me contentais alors de répondre à sa question, sans détour.
« Eh bien, disons certains, plutôt remontés, comme Bradley Dwight Hodgkin entre autres. »
Mon ami de longue date était une carte maîtresse dans mon jeu, enfin un bouclier plutôt puissant pour dire vrai. L’avoir revu, il y a quelques jours de cela, le savoir en soutien n’était pas négligeable. Je ne lui demanderait jamais cette faveur, mais je savais qu’il était prêt à beaucoup pour faire payer cher à son homologue s’il le fallait. Au fond, je n’étais pas certaine que Shidara broncherait à ma remarque mais au moins c’était limpide comme de l’eau de roche.
Je tendais mon corps alors qu’il s’approchait de moi, l’air amusé sous mon commentaire. Connard. tout cela n’était qu’un stupide jeu pour lui, pour se distraire de sa vie triste et sans saveur.
Il m’invita à prendre place, comme l’on invite une amie à sa table, et me proposa même un verre. J’acceptais sans grande conviction, refuser son offre ne serait pas de bonne augure, je pouvais simplement faire semblant sans toucher au verre. Il n’allait quand même pas tenter de m'empoisonner aussi rapidement? Si?
Les bras croisés devant moi, alors que j’étais assise droite comme un i dans la chaise, je levais les yeux au ciel lorsqu’il insista pour utiliser mon prénom. Je frémis, c’est vrai, de dégoût alors que mon prénom roulait sur sa langue. Comme si le simple fait de l’entendre le dire était une torture.
Je poussais mon souffle après son sarcasme, même s’il n’avait pas tord. La première fois, je n’étais pas entrée dans cette demeure par l’entrée principale. Je n’étais cependant pas dupe, sous son air de rien, charmant et presque agréable, je pouvais lire la laideur de son âme pourrie de l’intérieur.
« Vous savez parfaitement pourquoi je suis là, Messire. Je viens honorer notre accord. »
Quel accord. Il est vrai que j’avais énormément douté de ce démon après notre entrevue imprévue entre ses murs. Je n’avais que cru à moitié ses promesses et pourtant, malgré tout, il nous avait tous réuni afin d’informer le monde que, pour la faire courte, ses expériences lui avaient échappés. Il était peut-être l’un des plus puissants mais ses ailes de cire commençaient à fondre alors qu’il s’amusait à flirter avec le soleil. Tout ce que je voulais, c’était une place de choix pour le voir brûler.
« Etes-vous seulement satisfait de cet arrangement? Maintenant que je me tiens là devant vous. Seule. »
Que vas-tu faire de moi, Metuselah? Quel jeu tordu as-tu imaginer dans ton esprit aliéné?
Je me tenais droite devant lui, inflexible sous son calme et son sourire malveillant. S’il n’était pas ce qu’il était, l’on aurait pu le confondre avec un ange. Mais je n’étais pas dupe, le diable était tapis derrière ses prunelles rougeoyantes et familières.
Tout chez lui me hurlait qu’il fallait que je sorte de là avant d’ouvrir la boîte de pandore et pourtant, je restais plantée là, comme si qu’importe notre histoire, ce affrontement devait avoir lieu. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe. Nous nous toissions l’un l’autre, en attendant que le destin ne s’accomplisse enfin.
« On commence quand? » demandai-je, la voix base, le bout des doigts chargés d’énergie contre mon verre.
Metuselah Shidara#104296#104296#104296#104296#104296#104296
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Jeu 11 Juin 2020 - 23:29
Avec un sourire serein sur le visage, Metuselah fixait la jeune femme. Sans dire un seul mot, l'écoutant avec une attention toute religieuse.
Il fallait avoir un instinct de survie assez développer pour constater que il avait commencer, lentement mais surement, à marcher dans la salle, son verre de vin en main. Un pas calme, mesuré, patient.
Apprendre que certains étaient remonté n'était point nouveau. Apprendre également que ce chère Bradley avait songé faire fi de leurs marché, également. Cet homme n'en faisait réellement qu'a sa tête, à un point ou le Doyen ne comprenait pas pourquoi il n'avait pas frappé à sa porte pour le menacer de mort. A dire vrai, il y avait songé.
Et tout aussi vrai, il s'en moquait bien. Les paroles de chacun leur appartenait, et ce n'était pas avec le Chef de famille qu'il avait conclu un marché.
C'était avec la petite Duchannes, ici présente, prête à honorer son marché. A un détail prêt.
Est-ce que Metuselah lui-même avait envie qu'elle l'honore ?
Était-ce bien pour lui, et pire encore, pour elle ?
Une intéressante question. Mais une question qu'il verrait assouvi sous peu.
Aussi, quand elle lui demanda confirmation, il s'arrêta de marcher.
Était-il satisfait ? Non, bien sur que non.
Comment pouvait-il être satisfait d'une trahison ?
Satisfait ? Bien sûr que non.
Sans s'arrêter de sourire -pouvait-il seulement arrêter?- , il se pencha vers elle. Doucement. Tout n'était que douceur. Douceur et volupté, après tout.
Tout le monde n'était qu'une pièce de théâtre, et dans cette pièce, à cet instant précis, il avait une leçon à donner.
Par respect. Par considération. Parce que cela l'amusait. Tant que ces sentiments l'habitaient encore.
Dit-moi, Jessica, comment pourrai-je être satisfait devant une si belle trahison ?
Avec un coup sec, sa canne frappa le sol, mettant l'accent sur ses mots.
Sa voix, quoique sereine, presque amusée, camouflait quelque chose de plus particulier. Une sorte de... d'agacement.
Je peine à croire que l'Enclave vous ai autorisés à briser leurs secret... depuis combien de temps existez-vous, Duchannes ? Cent ans ? Deux cents ans ?
Les sorciers étaient un mythe, et l'Enclave était méconnu de beaucoup. Par quel folie avez-vous trahit vos camarades, pauvre conne ?
Un nouveau coup de canne sur le sol.
Quelque chose, en lui, dans son regard, avait légèrement changé en parlant.
Il avait envie de punir la jeune femme. De lui briser littéralement les genoux, de la voir ramper, s'excuser, et lui de la faire supplier pour sa survie.
La voix du Doyen, bien que toujours calme, avait perdu toute chaleur.
Ce n'est pas un mot que l'on lâche à la légère, et vous auriez été de ma famille, je vous aurai fracassé les rotules pour une telle bourde. Grâce à vous, la moitié des personnes présentes ont pu deviner que les sorciers avaient un lien, proche ou éloigné, avec tout cela.
D'autant plus que comme vous le savez très bien, ma participation n'était guère attendue. Certains vont faire le lien, chercher ce que le mot signifie, et ceux qui savent, qui ne l'ont pas entendu pendant des siècles, vont comprendre très vite.
Satisfait, moi ? Une bonne question... Je m'attendais à une opposition de votre part, mais pas à une telle trahison envers une communauté que je porte en plus haute estime que votre misérable existence.
Comme si sa vue l'insupportait, Metuselah se détourna de la jeune femme. Lui tournant le dos sciemment.
Lui offrant l'opportunité, si elle le désirait, de l'attaquer. De tomber encore plus bas.
De ramper sous la terre de sa fierté.
Nous commencerons dès que vous vous sentirez apte à apprendre. Et à garder des secrets. A recevoir la rétribution de vos actes.
Avec le plus grand calme, il alla se rasseoir dans son fauteuil, plaçant sa canne devant lui et ses deux mains sur le pommeau, son regard enflammé la fixant.
La jaugeant.
Jaugeant sa valeur, ses qualités. Ses défauts.
Avant d'appliquer le clou final. Saupoudrée de sarcasme.
Ou peut-être que, avec tous vos précieux amis, vous sentez-vous pardonnée d'avance par ceux qui sont déjà venu ici ?
Etes-vous ici pour l'intérêt, ou pour l'honneur, Duchannes ? Sachez que selon votre réponse, je puis toujours vous libérer de vos obligations...
Il vous suffit de … passer cette porte. Simple, non?
Le regard fixe, les flammes dansantes dans l'obscurité, seul présence de son mécontentement malgré son sourire éternel, il observait toujours son vis-à-vis.
Et il était certains que la porte derrière Jessica Duchannes était toujours accessible. Un choix.
Une Traversé des Chemin.
Restera-t-elle une sombre merde de caniveaux ou s'élèvera-t-elle vraiment au rang de femme, lui prouvant que il n'avait pas eu tort de l'épargner cette nuit-la, dans cette ruelle?
Jess Duchannes#106557#106557#106557#106557#106557#106557#106557
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Dim 31 Oct 2021 - 23:34
Le temps suspendu, je restai de marbre alors que le maître des lieux, d'un semblant de calme olympien se pencha vers moi. Il cracha son venin derrière cette douce masquerade. J'ignorais ce qu'il le retenait de me mettre en pièce alors que je comprenais avec aisance qu'il n'avait que cette idée en tête. Cet homme avait l'esprit impénétrable, pour moi en tout cas et pour l'instant. Ne me restait qu'à savoir si j'étais vraiment prête à tout pour assouvir cette soif de haine à son égard. J'aurais très bien pû renoncer et m'éloigner comme tout le monde me l'avait conseillé pourtant… j'étais là. Plus vulnérable que jamais.
Trahison ? Je serrais les dents lorsqu'il reprit mes mots et frappa le sol de sa canne. Le son grave du choc me fit frissonner, mon instinct naturel éveillé. Il n'avait pas tort sur le principe, le simple fait d'avoir mentionné l'Enclave au milieu d'une assemblée de vampires n'était pas sans conséquence. Pour personne. Au moment, je m'était sentie prête à en payer le prix, les choses n'avaient pas changé, mais j'étais certes de plus en plus prise de culpabilité, envers mes nouveaux amis. Cependant, le Roi de la nuit ne m'accordait-il pas trop de crédit ? Qui m'avait vraiment entendu, sinon ceux qui me connaissaient ou qui étaient intéressés ? C'était sans doute présomptueux de ma part de penser cela, mais ce mot tabou était tombé dans les bonnes oreilles. Dans tous les cas, c'était à l'Enclave de décider quel prix aurais-je à payer pour ce crime.
Et Sidara pensait-il vraiment que m'insulter me ferait sortir de mes gonds ? Cela l'avait rendu furieux et j'étais assez folle pour m'en délecter. Je restai muette devant ses mots sévères. Je ne remettais pas en doute ses paroles, j'étais loin de pouvoir affirmer le connaître mais je savais une chose. Il n'use pas de mensonge. Il me l'avait prouvé à plusieurs reprises, aussi déplaisantes eurent-elles été. C'était à moi d'interpréter correctement les choses, si j'avais si peu de valeur à ses yeux, il ne se serait pas donné la peine de tout ceci et m'aurait fait disparaître sans un bruit avec intelligence pour que rien ne puisse remonter jusqu'à lui. J'étais une épine dans son pied, insignifiante mais un seul faux pas suffisait à réveiller la piqûre. Non, il y avait autre chose. Il semblait disposé à faire preuve de … patience ? Aussi mince semblait-elle être en cette circonstance. Pourquoi se donnait-il la peine de me faire la leçon ? Au mieux, j'étais une emmerdeuse à ses yeux.
Si un regard pouvait tuer, lequel de nous deux serait-il mort en premier ? Même le dos tournait, il fallait être stupide pour le penser accessible. Un si vieux vampire avait plus d'un tour dans son sac. Il n'était pas question d'esquisser le moindre geste à son encontre. J'étais peut-être, impulsive et irréfléchie parfois, je n'étais pas sotte et irrespectueuse. Quelle erreur ne serait-ce que de l'attaquer dans le dos, en ces lieux. Notre dignité ne nous le permettait pas.
Le seigneur japonais ne cessa ses attaques et son jugement, m'accusant encore et toujours, dégageant de plus en plus les nuances de son mécontentement. Je restai droite sous ses yeux assassins. Il continua à me sermonner comme une enfant pourtant il l'avait lui même souligné, je n'étais pas des siens. Il finit contre toute attente à me suggérer de prendre la porte. Pardon ? Etait-il sérieux ? Etait-ce là sa punition ? Me foutre dehors si vite ? Pour la première fois depuis le commencement de son monologue, je fis tomber le masque et esquissa un sourire sarcastique. Il se fichait de moi.
J'inspirai profondément avant de prendre une assise plus détendue, mes jambes croisées l'une sur l'autre, mon attention fixée sur le liquide qui dansait dans mon verre. Je n'avais pas l'intention de prendre la poudre d'escampette dans l'immédiat, je le regretterai d'une façon ou d'une autre de toute façon mais il était trop tard pour changer le cours des choses… Même si l'on se battait de toutes nos forces pour choisir son destin, c'était écrit. Et rien ni personne ne pouvait changer la fatalité. Le silence s'étira quelques instants, avant que je ne daigne enfin lever mes prunelles sur son sourire éternel.
« Apprendre à recevoir la rétribution de mes actes… » Le repris-je doucement, presque pensive en portant le cristal contre mes lèvres, cependant au moment où la senteur de ma boisson emplit mon odorat, je coupai net mon geste pour finalement le reposer à sa place.
« Ma présence devant vous devrait suffire à prouver que j'en suis apte. Vos menaces sont inutiles, rien n'a le pouvoir de vous arrêter si vous ne le décidez pas, je le sais déjà. Mon entorse au sénat n'est qu'un prétexte de plus, je suppose en fin de compte… » J'affrontai son regard de braise, ne cherchant plus à savoir s'il comptait me tailler en pièce ou non. Personne n'interviendrait, aucun incident politique n'en découlerait mise à part une vengeance personnelle.
« Mais je suis là aussi pour ça, non ? Alors, je vous en prie, Maître, apprenez-moi. » Annonçais-je comme une évidence, oh combien l'idée de lui donner ce pouvoir pouvait me révulser. Je serais bien idiote de ne pas profiter des miettes de son savoir. En échange d'une partie de mon âme. Personne ne peut prétendre en sortir indemne après avoir passé du temps aux côtés de Metuselah Sidara. Comme je le disais, rien ne pourrait me protéger ici, autant l'accepter et… advienne que pourra. Je me tenais debout devant lui, plus prête que jamais.
Metuselah Shidara#106690#106690#106690#106690#106690#106690
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Dim 21 Nov 2021 - 1:47
Arquant un sourcil, Metuselah pencha la tête sur le coté, retenant tant bien que mal son désir de soupirer.
Ses doigts tapotèrent la tête de sa canne, son cerveau essayant de trouver un moyen de faire repérer à la femme l'erreur qu'elle avait commise. Il se doutait qu'elle n'était pas idiote. Il l'espérait, du moins. Il aurait réellement mal jugé la jeune femme si cela était le cas. Mais de toute évidence, elle avait un réelle problème à réfléchir jusqu'au fond des choses. Tout comme elle n'avait, de toute évidence, pas compris que les paroles du doyen n'était en rien une menace. Oh non, il n'allait pas brouiller ses relations avec Alessio pour ça. C'était un avertissement.
Un avertissement savamment ignoré, juste parce que de toute évidence, elle ne portait aucune affection dans son cœur à son égard.
Il ne pouvait guère lui en vouloir, il avait failli la violer, après tout. Mais de la à l'accuser de saisir des prétextes pour la blâmer, la jeune femme se surestimait un peu trop.
En revanche, le sarcasme qu'il put pressentir en l'appelant Maitre le fit s'hérisser les cheveux du col de sa nuque. Une envie passagère de faire en sorte qu'elle l'appelle « Maître » sans sarcasme lui traversa l'esprit.
Deux raisons calmèrent son désir. De un, Alessio, ce petit feu follet, lui en voudrait certainement de toucher ainsi à une de ses suivantes. De deux, quelque chose le troublait.
Son nom, Duchannes. L'infime considération du sentiment qu'il avait autrefois porté à une femme détenant le même nom était un étaux certains sur son coté belliqueux.
Dans une certaine mesure, du moins.
Ne te surestime pas. Penses-tu vraiment que j'aurai besoin d'un prétexte si je désirais te briser? De te menacer ?
Se lâchant à son envie de soupirer, il se passa la main sur le visage, réfléchissant sur comment lui enseigner la base de ce qui pourtant était la vie en communauté vampirique. Il la savait jeune, effroyablement jeune, mais c'était une erreur que des humains d'un âge fort peu avancé aurait commit.
Tu demandes à apprendre, mais tu refuses mes mots. Fort bien. Tu n'es toutefois pas partie, je vais donc... changer d'approche.
Se levant doucement, il s'approcha de sa fenêtre, admirant la lune dans le ciel illuminant la nuit. Tournant donc partiellement le dos à Jess, la laissant pour ainsi dire libre de ses mouvements dans sa totalité.
Comparé à tout à l'heure, il était calme. Bien plus calme, presque serein.
Seul le reflet de ses yeux, flammes dansant dans ses rubis, trahissaient ce sentiment de désapprobation intense qu'il ressentait en ce moment.
Laisse-moi te faire un petit cours d'histoire. L'enclave des sorciers est un concept méconnu de beaucoup, y compris des nôtres. De fait, comme tu dois probablement le savoir pour les avoir fréquenter, ils ont disparu il y a longtemps, envolés, officiellement non-existant.
Cela fait bien cinq cents ans que le mot d'Enclave, pour ne pas dire sorcier, n'était pas réapparu dans une conversation, dans une situation ou la Mascarade, ce secret de notre existence que nous cachons au mortel, est en danger des mains de lycans.
Il lui porta, enfin, un regard, accompagné d'un sourire en coin .
Rajoutant le petit détail qu'il manquait.
Et cela, venant d'une petite jeune n'ayant même pas atteint ses deux centenaires. Etrange corrélation à placer dans un sénat vampirique, n'est-ce pas ?
Toujours debout, il ne se déplaça pas, faisant même un petit geste de la main afin d'inviter la jeune femme. Un geste étrange, qui fit sens peu de temps après.
Tu n'es pas idiote, Jessica Duchannes. Mais tu es aveuglée. Je vais donc m'éclipser, et te poser une simple question.
Songe que la moitié des vampires de ce sénat soit ne connaissent pas les Sorciers et le terme d'Enclave, soit ont trouvé très étrange le fait que toi, très chère, tu sois au courant -heureusement pour toi, tu as ma... griffe sur ta personne, ainsi que celle d'Alessio di Altiero-. Ils vont donc probablement t'éviter dans une certaine mesure.
Du sénat entier, on va partir sur un quart seulement, pour des raisons divers, qui vont se pencher sur le sujet. Un quart de vampire aimant le pouvoir et sachant jouer du cœur des autres. Par curiosité où par savoir.
Je vais donc te demander une petite effort d'imagination. Une situation pessimiste éventuelle, pour ainsi dire.
Conte-moi, très chère, comment ce petit quart en question va agir ?
Puis, se rappelant un petit détail, il rajouta.
Ah, sachant que le sang de sorcier est un nectar pour certains d'entre nous, que leur potentiels capacités est remarquable et que ils sont... humains.
Je t'écoute, très cher. Pas de moi, pas de toi, mais conte-moi ce qu'il pourrait advenir de tes amis.
Conte-moi, jeune sotte, la raison même de leur existence ayant amené leurs espèce entière à disparaître du jour au lendemain. A ne réapparaitre que pour le Secret en danger.
Conte moi la rétribution de tes actes.
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