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Sam 22 Fév 2020 - 23:35
Taena-san sembla perturbée quand je mentionnai le fait que Shidara recherchait un remède au virus. Je comprenais totalement l’ironie de la situation. Difficile de croire que le vieux vampire cherchait à aider ses créations. Il y avait toujours un rapport malsain quand il en parlait, comme s’il avait un certain amour pour les lycans, alors qu’il avait été le tortionnaire des humains qu’ils étaient avant. Même moi, je trouvais cela à vomir, mais en vérité, tout ce qui touchait à cet homme avait tendance à susciter cet effet chez moi. Cependant, si on écartait tout sentiment étrange qu’il pouvait ressentir envers les loups, il avait tout intérêt à découvrir ce remède avant tout le monde. Les vampires étaient terrorisés par ces créatures qui pouvaient les tuer sans sourciller et ne pouvaient plus se maîtriser. Qui détenait la solution à cela se plaçait en position de puissance sur la scène politique vampirique et obtiendrait une certaine reconnaissance de la part du peuple comme de l’aristocratie. C’était en vérité une très bonne manière de redorer son blason. Je supposais que sa manière théâtrale d’étaler ses recherches devant le Sénat n’était pas étranger à ce fait.
J’écoutais les idées de la jeune lycane avec attention, sans trop savoir quoi en penser. Je ne connaissais pas assez l’Ordre Renfield pour cela. Leurs intentions avaient toujours été hostiles mais aussi mystérieuses. Les prisonniers venus de leurs rangs préféraient mourir que parler, et il n’y avait jamais eu de traître disposé à parler de son plein gré de leur organisation. Tout ce que je savais, c’est qu’ils avaient sans doute une vision beaucoup plus dure des vampires, car contrairement aux Chevaliers, ils ne semblaient pas avoir de logique particulière dans leurs attaques. En d’autres termes, un bon vampire devait être un vampire mort. Quelque chose du genre. Difficile à croire qu’ils aient pu s’allier avec Shidara et Izbranova. Il devait y avoir de sacrés enjeux à l’époque.
En tout cas, il était plutôt rassurant de savoir que Manenheim disposait des clés pour travailler sur le remède. Sa réputation de médecin le précédait et je lui faisais bien plus confiance à cet homme qu’à Shidara. L’abnégation qui émanait du chef nordique était déjà très étonnante de la part d’un vampire, alors d’un level A comme lui… C’était un grand mystère. Il avait même épousé une level D au nez et à la barbe du reste du clan, ce qui le laissait sans héritier au sang-pur, au grand dam de ses aristocrates, quoique les autres level A du clan devaient se frotter les mains. Même moi, je n’étais pas aussi ouverte que lui. Sa manière de concevoir la hiérarchie et l’humanité arrivait au moins un siècle trop tôt.
Je me tournai soudain vers Ôkamiro tandis qu’il semblait réfléchir à voix haute. Mais oui, ça, c’était un point rassemblant qui n’avait pas été contredit par un autre cas jusqu’à maintenant !
“Tu penses donc qu’il faudrait être un humain devenu directement lycan alpha dans un laboratoire pour avoir des prédispositions contre le virus ?”
Nous n’avions encore aucune confirmation qu’Ôka résistait bien au virus, mais cela restait un point intéressant à soulever. A ma connaissance, les alphas directement apparus en laboratoire étaient très peu, ce qui expliquait qu’il n’y eût pas de cas du virus qui les concernait à part Hirano et Ôkamiro, pas de cas connu en tout cas. J’avais envie de croire cette hypothèse, car elle était rassurante pour la suite concernant la santé de mon compagnon. Malgré l’annonce d’un remède, je préférais encore qu’il ne fût pas atteint du tout.
Sa deuxième hypothèse concernant l’Ordre Renfield était également intéressante, d’autant plus que jusqu’à maintenant, personne ne l’avait juste envisagé.
“Leur échapper ? Tu penses qu’ils n’avaient pas l’intention de répandre le virus en ville ?”
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Dim 23 Fév 2020 - 15:47
Finalement, il y avait bien des mortels bien plus entreprenants dans leur quête de destruction massive que les vampires même. C'était un fait difficilement digérable pour la louve, qui ne les voyait que comme des faibles. Mais l'évidence, était presque là. Elle ne savait pas grand chose de cet Ordre, mais elle en savait assez pour conclure qu'ils étaient prêts à tout pour écraser le monde du surnaturel. C'était l'essence même de leur motivation, à vrai dire.
D'abord le virus et puis ensuite une arme capable de tuer des lycans... Comme le soulignait son ami, la coïncidence était bien trop belle... Peut-être que la situation leur aurait effectivement échappé, au point même de concevoir une alternative de cette envergure pour dissimuler leurs actions. Cela n'empêche qu'au final, cela restait dans leur intérêt que de semer l'effroi dans tous les coins de rue pour mettre en lumière leur monde et mieux saisir l'opportunité de tension pour mettre leur œuvre à exécution contre le surnaturel. La vigilance était certes à son paroxysme mais le manque d'organisation et surtout, d'agissement était une faille à exploiter pour ces illuminés. A moins que... Ce n'était pas réellement leur but ? Peut-être que leur motivation demeurait toute autre en amont et ils s'étaient vus obligés d'intervenir pour mettre fin à leur bavure.
-Les signes pointent vers eux, en effet. Cela ferait une sacré coïncidence.
Ces imbéciles étaient en train malgré tout de resserrer l'étau autour de leur culpabilité en tentant d'effacer leur manigance. S'ils étaient vraiment coupables, ils ne tarderaient pas à manger le revers de la médaille en pleine face. Il n'y aura aucun traitement de faveur, tout le monde y passera.
Mais Anzu devait aussi éclaircir un point sur sa consoeur, avant de véhiculer une fausse idée.
-Asuna-san a été mordue par un infecté. Elle m'a montrée la trace de morsure qui ne parvient pas à guérir. Cet événement date déjà d'il y a un an. Nous savons donc de source certaine qu'elle a été exposée au virus. Mais comme je le disais, elle n'a pas déclaré de symptôme particulier suite à cette attaque. Aucun changement de comportement inhabituel, ni même physiologique, si ce n'est cette cicatrice qui fait foi de sa contamination. Je suppose que l'infection dort en elle mais qu'elle ne s'est pas déclarée pour une raison que nous ignorons. Même le level A médecin n'a pas encore de réponse à donner, il lui manque un échantillon d'alpha sain et d'un autre dont la maladie s'est propagée pour émettre ses suppositions.
En d'autres termes, elle n'était donc pas à proprement dit « malade ». Pas encore, mais le danger guettait.
Archet-san rebondit alors sur la possibilité que d'être devenu alpha dans un laboratoire était lié au fait qu'il puisse y résister. Anzu se demandait comment valider cette possibilité, à part elle-même s'exposer au virus pour en avoir le cœur net. La jeune femme était née alpha donc dans cette hypothèse, la contamination aurait donc raison d'elle. Mais ce n'était pas un peu risqué tout de même ?
-Il y a forcément un lien avec les laboratoires et les circonstances. Même si nous ne savons pas ce qu'il en est réellement avec Ôkamio-san, peut-être qu'il gardera le virus sans le contracter tout de suite comme Asuna-san.
Mais Ôkamiro-san lui, n'était pas un alpha... Il restait donc potentiellement en danger, quitte à affecter même son partenaire.
-C'est plausible. Peut-être que l'Ordre Renfield cherchait de base à viser une cible en particulier... jusqu'à ce que cela dégénère dramatiquement.
Mais qui et pourquoi ? Encore un mystère qui s'épaississait dans toute sa complexité.
D'abord le virus et puis ensuite une arme capable de tuer des lycans... Comme le soulignait son ami, la coïncidence était bien trop belle... Peut-être que la situation leur aurait effectivement échappé, au point même de concevoir une alternative de cette envergure pour dissimuler leurs actions. Cela n'empêche qu'au final, cela restait dans leur intérêt que de semer l'effroi dans tous les coins de rue pour mettre en lumière leur monde et mieux saisir l'opportunité de tension pour mettre leur œuvre à exécution contre le surnaturel. La vigilance était certes à son paroxysme mais le manque d'organisation et surtout, d'agissement était une faille à exploiter pour ces illuminés. A moins que... Ce n'était pas réellement leur but ? Peut-être que leur motivation demeurait toute autre en amont et ils s'étaient vus obligés d'intervenir pour mettre fin à leur bavure.
-Les signes pointent vers eux, en effet. Cela ferait une sacré coïncidence.
Ces imbéciles étaient en train malgré tout de resserrer l'étau autour de leur culpabilité en tentant d'effacer leur manigance. S'ils étaient vraiment coupables, ils ne tarderaient pas à manger le revers de la médaille en pleine face. Il n'y aura aucun traitement de faveur, tout le monde y passera.
Mais Anzu devait aussi éclaircir un point sur sa consoeur, avant de véhiculer une fausse idée.
-Asuna-san a été mordue par un infecté. Elle m'a montrée la trace de morsure qui ne parvient pas à guérir. Cet événement date déjà d'il y a un an. Nous savons donc de source certaine qu'elle a été exposée au virus. Mais comme je le disais, elle n'a pas déclaré de symptôme particulier suite à cette attaque. Aucun changement de comportement inhabituel, ni même physiologique, si ce n'est cette cicatrice qui fait foi de sa contamination. Je suppose que l'infection dort en elle mais qu'elle ne s'est pas déclarée pour une raison que nous ignorons. Même le level A médecin n'a pas encore de réponse à donner, il lui manque un échantillon d'alpha sain et d'un autre dont la maladie s'est propagée pour émettre ses suppositions.
En d'autres termes, elle n'était donc pas à proprement dit « malade ». Pas encore, mais le danger guettait.
Archet-san rebondit alors sur la possibilité que d'être devenu alpha dans un laboratoire était lié au fait qu'il puisse y résister. Anzu se demandait comment valider cette possibilité, à part elle-même s'exposer au virus pour en avoir le cœur net. La jeune femme était née alpha donc dans cette hypothèse, la contamination aurait donc raison d'elle. Mais ce n'était pas un peu risqué tout de même ?
-Il y a forcément un lien avec les laboratoires et les circonstances. Même si nous ne savons pas ce qu'il en est réellement avec Ôkamio-san, peut-être qu'il gardera le virus sans le contracter tout de suite comme Asuna-san.
Mais Ôkamiro-san lui, n'était pas un alpha... Il restait donc potentiellement en danger, quitte à affecter même son partenaire.
-C'est plausible. Peut-être que l'Ordre Renfield cherchait de base à viser une cible en particulier... jusqu'à ce que cela dégénère dramatiquement.
Mais qui et pourquoi ? Encore un mystère qui s'épaississait dans toute sa complexité.
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Lun 24 Fév 2020 - 16:03
Le virus. Une vaste question que cette histoire de mal infectant les lycans depuis déjà presque deux ans maintenant si nous nous souvenions bien. Ce n’était pas facile tous les jours d’être dans la peau de l'un des nôtres évidemment, mais moins encore depuis que la maladie se répandait dans nos rangs. Finalement, ce qui était le plus étonnant dans tout ça, c’était bien qu’aucun des nôtres ne semblait avoir fait des études de médecine dans l’idée d’un jour pouvoir se guérir ou mettre à profit le temps de notre immortalité présumée jusqu’à ce jour pour percer les secrets de notre conception. Cela aurait été bien pratique d’avoir un médecin, un expert en génétique ou que savais-je encore dans cette histoire de virus. Le fait était que nous étions totalement impuissants et dans l’obligation de nous en remettre à d’autres pour nous aider.
Logiquement, nous émettions une hypothèse avec ce qu’avaient dit les deux femmes avec nous ce soir. Notre compagne, si nous pouvions nommée Rosie ainsi, et notre partenaire, en ce qui concernait Anzu.
Le fait qu’Asuna puisse disposer d’une blessure qui a laissé une marque était très étrange en fait. Un lycan guérit toujours très bien de ses blessures, peut importait l’aspect et la provenance, ça ne laissait jamais de marque. Il y avait donc vraiment quelque chose de singulier dans tout ça.
Nous nous tournâmes alors vers Rosalie avant de faire le point sur Anzu.
Lorsque nous repensons aux laboratoires, cela ne manque pas de déchaîner la colère de mon partenaire, lui qui réclame vengeance depuis des décennies maintenant.
Logiquement, nous émettions une hypothèse avec ce qu’avaient dit les deux femmes avec nous ce soir. Notre compagne, si nous pouvions nommée Rosie ainsi, et notre partenaire, en ce qui concernait Anzu.
Ôkamiô ▬ C’est marrant ça ! On dirait qu’on parle de la même chose !Il y avait une similitude en effet dans la façon que nous avions de voir les deux femmes en effet. Mais ce n’était pas le moment de penser à une telle chose.
Le fait qu’Asuna puisse disposer d’une blessure qui a laissé une marque était très étrange en fait. Un lycan guérit toujours très bien de ses blessures, peut importait l’aspect et la provenance, ça ne laissait jamais de marque. Il y avait donc vraiment quelque chose de singulier dans tout ça.
Nous nous tournâmes alors vers Rosalie avant de faire le point sur Anzu.
Ôkamiro ▬ A vrai dire... nous n’y connaissons rien du tout en la matière, mais c’est ce que ressent Okamio à l’intérieur... c’est une question d‘instinct ou je ne sais trop quoi... dire qu’il y a forcément un lien avec les laboratoire est peut-être présomptueux... mais c'est ce que vous dites qui nous y fait penser en tout cas... Le fait est qu’Ôkamiô est beaucoup plus souvent en contrôle, mais qu'il ne dénote rien de bien spécial depuis une semaine autre que mes montées... Quoi qu’on en dise, nous avons un corps d’alpha et réagissons comme tel... c’est du moins mon avis...La question du virus était déjà bien compliquée à traiter, mais là, l’intention qui pouvait se cacher derrière l’était d’autant plus.
Lorsque nous repensons aux laboratoires, cela ne manque pas de déchaîner la colère de mon partenaire, lui qui réclame vengeance depuis des décennies maintenant.
Ôkamiô ▬ Oh oui mon gars ! T’inquiète pas que lorsqu’on saura où les trouver il n’y aura pas assez d’magie sur terre pour les protéger de nous ! J’compte bien faire la peau à chaque blaireau encore là-bas !Mais on fait bien un virus pour quelque chose de précis. Donc l’Ordre devait forcément avoir un but derrière tout ça.
Ôkamiro ▬ Eh bien... Je ne suis pas un savant, un chercheur ou même un militaire hein... pas plus qu’Ôkamiô, mais... je serais étonné que ce soit leur but premier que de répendre un virus de la sorte en fait, pas vous ? Je veux dire... Si vous étiez à leur place, est-ce que ce serait vraiment une bonne chose de répandre un virus qui rend fous les lycans ? Je ne pense pas...Le bruit d’une voiture arrivant sur le domaine se faisait entendre. A cette heure tardive, ce ne pouvait être que le maître des lieux qui arrivait. Il n’y aurait peut-être plus beaucoup de temps pour parler tous les trois avant qu’il n’arrive pour prendre Anzu avec lui.
Là visiblement il y a au moins alpha de contaminé, ce qui veut dire que toutes les victimes survivant à ses attaques sont autant de potentiels lycans s’ils survivent à la transformation... des lycans qui seront également sous l’effet du virus potentiellement rapidement... du coup c’est un effet vraiment nul pour une organisation qui aurait réussi à rester secrète si longtemps au nez et à la barbe des vampires et lycans... Si vous préparer du haddock, vous ne salez pas votre plat... c’est pareil là... j’ai du mal à imaginer que le virus devait être relâché. Et si c'était le cas, qu'il devait causer cela à la base...
Etilya sur DK RPG
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Mar 25 Fév 2020 - 16:25
Une riche discussion avec Aaren et Vilhelm. Je pensais bien que nous pouvions aller de l’avant, mais qui tiendrait parole ? J’avais confiance dans les deux hommes, mais le nouveau loup avait déjà raconté la vérité à Ogawa ce qui plaçait cette meute avec un avantage alors qu’ils n’étaient pas alliés avec des chasseurs ou qui que ce soit.
Ogawa... Voilà une fillette qui ne m’avait pas laissé indifférent dans toute cette histoire. Ma première rencontre avec des autochtones de la région. Elle avait du chien celle-là. Plus de couilles que beaucoup de mec que j’ai pu croiser et au bout de tant de siècles ce n’était pas une mince à faire. Pourtant elle avait quelque chose d’encore enfantin. Sans doute la maturité pour prendre du recul.
Je songeais au fait que je n’avais jamais eu de réponse de sa part après les textos visant à l’inviter à une réunion de seigneurs vampires, puis à annuler à cause de la mort de l’un des leurs. Je me demandais encore si elle serait venue à une telle rencontre. Est-ce qu’elle aurait mis l’égo de côté pour avancer ?
Mia Ogawa... vas-tu me pousser à mourir ou à vivre ? Ah ah. J’étais curieux de savoir le fin mot de l’histoire...
Nous sommes tombés d’accord sur beaucoup de choses ce soir-là. Une sorte de réunion au sommet en un sens. Il ne fallait pas que la nature de l’arme et sa conception ne tombe entre de mauvaises mains. Vilhelm avait bien évidemment souhaité être le premier à pouvoir forger une arme tueuse de lycan, toutefois, avec sa nouvelle nature, plus rien n’était certain maintenant. Si cela avait le même effet que les armes tueuses de vampires, il ne pourrait pas toucher le métal. Il était passé de l’autre côté de la barrière.
Quant à moi, j’étais convaincu que les chevaliers des ombres devraient se pourvoir en arme tueuses de lycans. Le seul moyen de pouvoir atteindre l’équilibre des forces était de faire en sorte de pouvoir assurer son point de vue par la force. Les loups se pareraient presque du manteau de la brebis innocente, mais ce sont des tueurs dans l’âme tout comme nous autres vampires maintenant. Il faut qu’ils acceptent tous qu’ils ont des congénères avec des pulsions et qu’un nouveau lycan est souvent soumis à des envies de tuer très forte.
Ce n’est pas vraiment en faisait l’autruche sur le fait qu’ils sont des tueurs qu’ils vont avancer. M’enfin. C’était leur problème, pas le mien.
La voiture me ramena à la maison bien vite et j’avais encore à parler à propos de tout ça. Cependant, les fruits que pouvaient donner la discussion à venir avaient leur intérêt. Je pouvais conclure une alliance ce soir avec une meute, mais quelles pourraient être les conditions ? C’était encore à débattre.
J’entrais dans mon manoir comme un cowboy dans un saloon, sans ménagement pour les portes avant de me diriger vers un attroupement d’hommes et Rider me faisant son rapport de soirée. Nos invités étaient dans le boudoir avec Rosalie... très bien. J’ordonnais le confinement immédiat pour le reste de la nuit, en cas de soucis nous étions parés. Je m’allumais un cigare tout en me rendant là où la louve m’attendait surement.
J’entrais à nouveau dans le boudoir sans ménagement en faisant le détail de ceux qui étaient là du regard.
Ogawa... Voilà une fillette qui ne m’avait pas laissé indifférent dans toute cette histoire. Ma première rencontre avec des autochtones de la région. Elle avait du chien celle-là. Plus de couilles que beaucoup de mec que j’ai pu croiser et au bout de tant de siècles ce n’était pas une mince à faire. Pourtant elle avait quelque chose d’encore enfantin. Sans doute la maturité pour prendre du recul.
Je songeais au fait que je n’avais jamais eu de réponse de sa part après les textos visant à l’inviter à une réunion de seigneurs vampires, puis à annuler à cause de la mort de l’un des leurs. Je me demandais encore si elle serait venue à une telle rencontre. Est-ce qu’elle aurait mis l’égo de côté pour avancer ?
Mia Ogawa... vas-tu me pousser à mourir ou à vivre ? Ah ah. J’étais curieux de savoir le fin mot de l’histoire...
Nous sommes tombés d’accord sur beaucoup de choses ce soir-là. Une sorte de réunion au sommet en un sens. Il ne fallait pas que la nature de l’arme et sa conception ne tombe entre de mauvaises mains. Vilhelm avait bien évidemment souhaité être le premier à pouvoir forger une arme tueuse de lycan, toutefois, avec sa nouvelle nature, plus rien n’était certain maintenant. Si cela avait le même effet que les armes tueuses de vampires, il ne pourrait pas toucher le métal. Il était passé de l’autre côté de la barrière.
Quant à moi, j’étais convaincu que les chevaliers des ombres devraient se pourvoir en arme tueuses de lycans. Le seul moyen de pouvoir atteindre l’équilibre des forces était de faire en sorte de pouvoir assurer son point de vue par la force. Les loups se pareraient presque du manteau de la brebis innocente, mais ce sont des tueurs dans l’âme tout comme nous autres vampires maintenant. Il faut qu’ils acceptent tous qu’ils ont des congénères avec des pulsions et qu’un nouveau lycan est souvent soumis à des envies de tuer très forte.
Ce n’est pas vraiment en faisait l’autruche sur le fait qu’ils sont des tueurs qu’ils vont avancer. M’enfin. C’était leur problème, pas le mien.
La voiture me ramena à la maison bien vite et j’avais encore à parler à propos de tout ça. Cependant, les fruits que pouvaient donner la discussion à venir avaient leur intérêt. Je pouvais conclure une alliance ce soir avec une meute, mais quelles pourraient être les conditions ? C’était encore à débattre.
J’entrais dans mon manoir comme un cowboy dans un saloon, sans ménagement pour les portes avant de me diriger vers un attroupement d’hommes et Rider me faisant son rapport de soirée. Nos invités étaient dans le boudoir avec Rosalie... très bien. J’ordonnais le confinement immédiat pour le reste de la nuit, en cas de soucis nous étions parés. Je m’allumais un cigare tout en me rendant là où la louve m’attendait surement.
J’entrais à nouveau dans le boudoir sans ménagement en faisant le détail de ceux qui étaient là du regard.
Bradley ▬ Rosalie, faudra qu’on débrief la soirée ! Y a des choses à dire et ta méconnaissance de certains faits vont être gênant, donc on verra ça demain. Dis-je sans même décrocher le cigare d’entre mes dents.Mon regard se posa ensuite sur cette jolie et grande femme assise avec ces peintures sur la tronche.
Bradley ▬ Vous, avez moi.Je tournais les talons après ce ton sifflant avant de sortir et d’emprunter les escaliers menant à mon bureau en espérant bien qu’elle suivait.
Etilya sur DK RPG
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Dim 8 Mar 2020 - 13:09
Je réfléchis. Une cible en particulier ? Une fois de plus, quel intérêt auraient-ils eu à rendre fou un lycan en particulier, le rendant par là-même plus dangereux ? Je ne connaissais pas les objectifs des Renfields, mais cela me paraissait un peu tiré par les cheveux, surtout s’ils étaient déjà en train d’élaborer une arme leur permettant de tuer les lycans. Il aurait été plus sage d’attendre qu’elle fût finalisée et de passer à l’attaque avec les meilleurs chances dans leur camp, non ? Je n’avais jamais pensé à la possibilité que c’eût pu être une erreur de leur part, mais plus j’y réfléchissais, plus les éléments semblaient coller. Il y avait trop d’absurdités dans toute cette histoire. Cet effet du virus qui jouait en leur défaveur, ce tollé qui risquait d’attirer l’attention sur eux alors qu’ils avaient été si prudents jusqu’à maintenant, au point qu’on avait très peu d’informations sur eux… L’idée était séduisante, car si c’était un accident, cela les rendait plus faillibles qu’on ne le pensait.
« Je suis d’accord, maintenant que tu le dis. Ce virus rend les lycans plus difficiles à affronter pour eux, et leur Ordre n’a jamais été autant sous le feu des projecteurs alors qu’ils sont d’habitude extrêmement discrets et prudents. Peut-être même que l’effet de ce virus n’est pas celui qu’ils voulaient produire. Cette surenchère de violence n’a aucun sens.
La situation d’Ôka restait inquiétante à mes yeux. Tout cela n’était qu’hypothèses. Restait à attendre qu’elles se confirment, mais je me voyais mal attendre les bras croisés pendant que le virus s’installait à son aise dans le corps de mon compagnon. Et même si nos hypothèses sur les alphas étaient justes, cela ne voulait pas dire que la présence d’un oméga dans ce corps partagé n’allait pas jouer en leur défaveur. C’était une nette différence avec Asuna, qui était elle une Alpha en permanence. Et si le virus profitait des phases où Ôkamiro prenait le dessus pour gagner du terrain ?
Ce fut le moment que Bradley choisit pour faire son entrée, et pas des plus aimables. Je soupirai. C’était une alliance, qu’il voulait, non ? Il ne gagnait rien à traiter ses invités comme des subalternes. En tout cas, il s’était passé quelque chose d’important, quelque chose qu’il ne tenait à ce que la meute Taena-Lacroix apprît tout de suite. Je plissai les yeux. « Ma méconnaissance de certains faits », sérieusement ? Il me cachait encore des choses ? A son ton, j’avais presque l’impression que c’était de ma faute. Oh, oui, nous allions débriefer et il allait cracher le morceau. Mais si c’était encore quelque chose de capital que j’aurais dû savoir en tant que diplomate, il allait m’entendre...
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