Le Narrateur#106159#106159#106159#106159#106159
Vieux sage
Race : PNJ
Date d'inscription : 14/01/2008
Nombre de messages : 2078
Emploi/loisirs : Fondateur
Yens : 2214
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Jeu 15 Juil 2021 - 10:04
Concours de concepts d'aberration
« Quelles étrange créatures allez-vous rencontrer à Nakanoto ? »
Il nous semble que nous vous avons fait largement attendre ainsi. Il est grand temps pour nous de passer à l’étape suivante de ce nouveau concours d'aberrations ! Comme vous le savez déjà, le but était d’offrir trois nouvelles places pour trois nouvelles aberrations en ville. Pour cela, nous avons recueilli les différents concepts proposés et nous comptions vous les présenter anonymement afin de vous laisser le loisir de choisir celle que vous préfériez le plus.
Toutefois… Eh bien… Il s’avère que nous n'avons eu que trois participants pour les trois places offertes. De ce fait, c’est avec grand plaisir que nous passons l’étape du vote pour se rendre directement aux résultats ! Nous félicitons grandement Kaiya, Anzu et Metuselah pour les concepts proposés et nous les invitons grandement à se rendre à la boutique pour aller demander leur prochain compte, si les conditions sont réunies, afin de faire venir leurs créatures.
Toutefois… Eh bien… Il s’avère que nous n'avons eu que trois participants pour les trois places offertes. De ce fait, c’est avec grand plaisir que nous passons l’étape du vote pour se rendre directement aux résultats ! Nous félicitons grandement Kaiya, Anzu et Metuselah pour les concepts proposés et nous les invitons grandement à se rendre à la boutique pour aller demander leur prochain compte, si les conditions sont réunies, afin de faire venir leurs créatures.
Concepts
Ne partez pas si vite ! Même si nous n’avons pas eu l’occasion de voter pour connaître vos aberrations préférées, nous allons tout de même vous présenter les concepts. Nous vous laissons apprécier la lecture.
Concept n°6: L'Enchanteresse
Concept n°7: L'Archange
Concept n°8 : Skofnung
Concept n°6: L'Enchanteresse
- Spoiler:
- Les hommes tremblent encore en entendant son nom. Celle qui est née de ce vide duquel elle pourrait revenir un jour. De ce néant que les hommes côtoient chaque jour jusqu’à ce qu’ils la rejoignent complètement. La Mort. Une ombre qui gravite autour de nous, insaisissable et pourtant bien présente. Nous l’avions choisie, elle, ainsi que tant d'autres, pour nourrir Mictlantecuhtli. Nous désirions si fort qu’il calme sa colère, qu’il cesse de réclamer tant de sacrifices. La terreur se lisait dans les yeux de tous ceux qui allaient rejoindre les abysses pour sustenter la faim du terrible dieu. Mais plus encore dans les yeux de celle qui allait bientôt renaître, investie de la volonté de la Mort elle-même, épouse terrible, sublime et puissante. Elle était là, au pied de ce puits abyssal situé en haut de la montagne, porte symbolique du début de son voyage. C’était un trou sans fond qui ne réclamait pas de retour. Les murmures des familles commençaient à psalmodier et ce fut sur cet élan que s’avançait la dernière offrande pieds et poings liés pour être poussée au fond, dans cette fosse qui puait la putréfaction. Elle rejoignait ainsi les os de nos ancêtres qui trempaient encore dans cette bouillasse infâme faite de chair et de sang. A ce contact brûlant, les hurlements déchirent l’obscurité. Son corps se mit à fondre sous une douleur effroyable avec des cris inhumains qui sonnaient à nos oreilles comme une réussite. Son corps peinait à se redresser pour percevoir la surface, elle avait seulement eu le temps de voir l’artefact brillant qui tombait à son tour dans l’antre et qui nous permettrait enfin de mettre un terme à la colère du dieu. Les plaintes finissaient toutefois par cesser et nous avons quitté le temple.
Mais ce jour-là est née une chose qu’aucun homme ne pouvait comprendre. Nous avions engendré une abomination qui ne saurait jamais se rassasier de la faim. Nous n’avions pas imaginé le massacre que cela nous coûterait.
Elle avait remonté les abysses, disloquée, dévorée, écrasée. Elle avait grimpé pour rejoindre la terre qui l’avait bannie. Une rage intense, mais surtout une voracité inextinguible qui rongeait tout son être à peine animé. Mais ce n’était pas une faim habituelle. Elle était faible, si faible au début ! Son apparence n’était que difformité et ces mouvements profondément inhumains étaient suffisants pour rendre fou n’importe quel homme sain qui aurait assisté à ce spectacle innommable. Cet être rampant pour sa survie faisait se flétrir la nature à son contact et regagnait en force grâce à son absorption. Elle pouvait structurer son corps avec des membres rigides bien que déformés et plus proches d’un insecte avec ses os en pointes terminant ses membres. Et puis elle n’avait qu’à tendre la main pour se nourrir de toute la vitalité à sa portée. Chaque parcelle de vie s’effaçait sur son sillage. Elle se servait de l’essence vitale de tous les êtres vivants pour gagner en puissance et se régénérer. Elle arrivait toutefois à retrouver une forme dont elle se souvenait à peine. Celle de son corps d’avant, au plus proche de ce qu’elle pouvait désirer de son reflet d’autrefois... Il lui suffisait même de toucher un fruit pour le faire moisir, une pierre pour l'effriter ou un homme pour le putréfier. Nous avions bien compris qu’elle tirait ses forces en vous dépossédant de votre énergie.
La peur avait eu tôt fait de nous atteindre. Mictlantecuhtli n’était pas satisfait et il avait envoyé son épouse en personne pour satisfaire sa faim. Mictecacihuatl, tel est son nom maintenant. A cette apparition divine, nous n’avions donc pas tardé à nous plier devant cette toute-puissance. Elle était une déesse qui faisait l’honneur à son peuple de prendre une enveloppe de chair pour marcher parmi les hommes. Cela ne pouvait annoncer que des gloires et des honneurs. Mais nous avions tort. Les sacrifices se multipliaient, mais les offrandes n’étaient jamais suffisantes. Par conséquent, la maladie se propageait à une vitesse fulgurante qui foudroya quantité de nos hommes. Nous étions victimes de sa malédiction. Un simple contact avec cette divinité suffisait à faire germer des maladies physiques et mentales. Sa malédiction amplifiait sur plusieurs mois et le seul remède que nous ayons trouvé, était la mort.
Puis au fil du temps, elle devenait plus violente et monstrueuse. Insatiable est le mot juste. Elle en voulait toujours plus, bien plus que n’importe quel autre dieu. Mécontente de nos offrandes, elle fit alors s’abattre une terrible maladie parmi les hommes qui ravagea le royaume, ce qui sonna l’heure de la révolte chez nous. Les morts s’entassaient par milliers, par millions. Elle se servait des cadavres qu’elle pouvait manipuler à sa guise pour garder son palais, nous infligeant le devoir de terrasser de nos propres mains des frères, des sœurs, des parents ou des enfants que la déesse avait déjà dévoré.
Alors dans un ultime effort pour lutter contre elle, tous les survivants se sont lancés dans un dernier assaut en se servant de l’artefact retrouvé dans la fosse où tout avait commencé pour affaiblir la déesse. Nous avions vu juste sur cette théorie. Toutefois, nous ne pouvions pas la tuer. Comment tuer la mort ? Nous avions donc décidé de l’enfermer, la sceller dans un tombeau qui serait sa prison éternelle, avec l’artefact. Sa faiblesse demeurait surtout dans l’incapacité de se nourrir après tout. Mais le plus étrange, ce fut au moment de l’emprisonner. Elle a parlé. Elle disait, vraiment tout bas… “Je n’avais pas le choix. Je.. n’avais pas le choix. Ne me... laissez jamais… sortir”. Je vous assure, j’ai vu cette lueur d'humanité au fond de ses yeux. Ce n’était pas feint, j’en mettrais ma main à couper. Un regard qui nous suppliait de la libérer de son état. C’était si… si troublant après tant d’horreur. Mais c’était trop tard. Alors par précaution, nous avons gravé ces mots sur l’entrée du sanctuaire, un avertissement.
Jamais ne meurt ce qui à jamais dort...
Concept n°7: L'Archange
- Spoiler:
- Ce que vous lisez, je l’écris alors qu’il ne me reste plus beaucoup de temps à passer sur ce monde, je vais bientôt rejoindre les autres sur les bûchers de l’inquisition, ou pire encore... Ils nous traquent sans merci depuis des années, mais c’est à cause de mon ancêtre que je me trouve ainsi que mes frères dans une telle situation. L’Enclave romaine est tombée, littéralement. La Grande Chasse fait trop de victime et nous avons fabriqué une arme redoutable que l’ennemi utilise contre nous aujourd’hui.
Après le Concile de Nicée, mes ancêtres se sont rendus compte que le christianisme allait devenir une force incroyable avec laquelle il faudrait compter. Ils ont décidé d’influencer les humains et de les aider à asseoir cette religion avec les siècles, mais surtout au moment des croisades. Il fallait une force de frappe incroyable pour ravager les ennemis de la foi chrétienne. Dans leur folie, ils se sont penchés sur les anciens rites pour donner vie à l’impensable, ils ont trouvé un moyen après de nombreux échecs. Tirant l’énergie même du soleil pour leur fabrication, ils ont façonné ce qui devait avoir l’air d’un être divin aux yeux des hommes, capable de propager la parole et la puissance de Dieu sur Terre.
Ces idiots ont décidé de la baptiser Uriel, comme l’archange porteur de la flamme divine, ce qu’il était d’une certaine façon. Cet être est capable d’utiliser la toute-puissance du soleil pour préparer une attaque dévastatrice qui fait pleuvoir le feu sur la terre et ravage tout sur son passage. Les écrits de notre Enclave racontaient autrefois comment ils se sont servis de lui pour balayer une ville en orient en un instant. Il suffit à Uriel d’attendre le Zénith, accumulant de l’aube jusqu’à ce moment l’énergie du soleil. Au moment où l’astre est au plus haut dans le ciel, il est pour ainsi dire invincible. Nous avons fait l’erreur de l’attaquer à cette heure-là par le passé et il a décimé nos forces pendant cette brève minute où le soleil est à sa plus forte intensité. Nous avons compris qu’il est faible sans le soleil, mais nous ne l’avons jamais trouvé de nuit, à croire qu’il se cache volontairement dans le but de ne pas risquer d’être attrapé et tué.
Tout aurait pu bien se dérouler pour nous malgré le fait que ces quelques fous aient décidé de trahir l’interdiction de créer des aberrations, si seulement ils n’avaient pas été trop loin...
Ils ont fait en sorte qu’Uriel croit sincèrement être un ange créé par Dieu. Ils lui ont donné des millénaires de faux souvenirs, comme s’il avait assisté à la création de l’univers, du Paradis et des Hommes comme n’importe quel ange pour enfin être désigné par le Tout-Puissant en personne pour garder son Eglise sur Terre. Ils ont conçu un fanatique, un être de pure foi, qui n’obéit qu’à la ligne de conduit de l’Eglise. Ils ont fait en sorte qu’il reconnaisse deux choses comme une autorité sur lui, la crosse du Pape et le Pape lui-même. Quelle bande d’idiots...
Lorsque le Pape a décidé de déclarer ouverte la chasse aux sorcières et sorciers, leur petit faiseur de miracle, leur arme de destruction massive à l’allure d’un ange s’est retournée contre eux et au final, contre nous tous. Lui qui a gardé le secret de l’existence des sorciers infiltrés au Vatican, il n’a fallu qu’un discours du Pape pour que tous les noms qu’il avait en tête ne soient couchés sur des lettres d’arrêt.
Nous étions si bien installés à la lumière, nous avons voulu nous approcher trop près du Soleil et aujourd’hui nous brûlons tous sous ses rayons. Uriel n’a aucune pitié pour nous autres sorciers, car il poursuit une œuvre divine ordonnée par le Pape en personne. Un sorcier a réussi à dérober et remplacer la crosse du Pape par une fausse, mais Uriel a ravagé la ville dans laquelle il se trouvait retranché avant qu’il ne puisse utiliser la crosse pour reprendre contrôle de l’archange déchaîné. Aujourd’hui, je n’ai aucune idée d’où peut bien se trouver cette maudite crosse, mais sans elle, nous ne pouvons pas empêcher Uriel de nous tuer lorsqu’il nous trouve. D’un autre côté, il nous est impossible maintenant d’approcher à nouveau le château Saint-Ange. Nous avons beaucoup trop d’ennemis parmi les humains également.
J’écris ces mots au plus vite. Le Zénith n’est plus très loin et l’alerte a retenti, Uriel est là, avec des chevaliers de l’Inquisition. Nous ne tiendrons plus longtemps. Ne vous fiez pas à un ange, même capable de vous guérir de tout et n’importe quoi parce que vous avez la foi. Il est capable du meilleur, mais surtout du pire. Aucune aberration en ce monde ne doit être créé. Ce n’est pas pour rien que cela demeure interdit. Nous ne devons pas nous prendre pour des dieux à vouloir créer la vie et surtout pas une vie dotée d’autant de pouvoirs que c’est le cas pour les êtres comme Uriel.
Il faut…
Concept n°8 : Skofnung
- Spoiler:
- Skofnung est une Epée de Hunter conçue il y a longtemps avec la particularité de se synchroniser avec son propriétaire et d'absorber son "essence" (sa mémoire principalement) à la mort de ces derniers.
Le temps aidant, il a fini par absorbé les corps et développer une personnalité basé sur les mémoires et personnalités des personnes avec qui il s'était synchronisé. Il est également lié à une pierre à aiguisée, seule capable de soigner les blessures qu'il inflige.
Pour des raisons mystérieuses, il possède également certaines limites: il est incapable de faire du mal à une femme, et bien que son apparence humaine soit indifférent envers la lumière du jours, la lame déteste cette dernière.
Dans plusieurs légendes, il est mention d'épées chantantes. Conscientes. Skofnung est cette épée. A l'origine conçue pour abattre les vampires, l'épée inconsciente était un bout de métal vide, malgré une qualité propre surclassant bon nombre de ses pairs (l'épée elle-même étant surnommée " La meilleure de toutes les épées qui ont été portées dans les pays du Nords").
L'arme est toutefois née non pas dans le nord, mais dans les terres celtiques, plus précisément en Irlande. Sur ses terres, il fut porté par des membres de la classe des druides, ceux spécialisés à la chasse des entités surnaturelles. Il assimila avec le temps leurs talent au chant religieux, devenant, sous Cathbad, la première épée chantante du monde connue.
Par la suite, le mythe de druides détenant des épées chantantes se multiplia, et Skofnung fut porté par de nombreuses personnes. En passant entre les mains du Druide Taliesin, il finit cependant par sortir des terres celtes pour se rendre en Bretagne Toutefois, de la Bretagne, il finit par la suite d'invasions saxonnes et nordiques, sur les terres du nord.
Ce fut la ou se cimenta l'épée, qui commença à "changer". Sa conscience se stabilisa grâce au sacrifice de 12 Berserker, qui définirent sa personnalité en premier lui, et donc il en absorba les corps.
On lui donna alors le nom de Skofnung. Après avoir bâti son histoire dans le nord, il finit toutefois par disparaître.
La raison étant qu'il était parvenu à une assimilation rendant possible la création d'un corps humanoïde (recouvrant la lame elle-même). D'arme, il était devenu... autre chose. Une conséquence de ses capacités imprévues à sa création.
Les dernières traces que l'on a de Skofnung se trouvent toutefois dans le Kalevala. tenue par le héro tragique Kullervo, il échangea avec ce dernier de nombreuses paroles, conseils, et même un marché en quelque sorte: il lui permettrait d'accomplir sa vengeance, en échange de sa vie.
Depuis ces jours perdus, Skofnung parcourt le monde, et il arrive parfois qu'il vienne en aide aux personnes qu'il juge dignes. Il place l'humanité en première position d'importance, et ,bien que il n'ai consciemment aucun ressentiment envers les autres espèces, aidera toujours les humains face à eux.
Un de ses objectifs personnels est de retrouver la technique de création des Armes de Hunter.
Invité
Invité
Ven 16 Juil 2021 - 15:37
Bon une validation par défaut, mais je me permets de vous dire un grand merci ! C'est super !
Félicitation aux deux autres, vos personnages sont top !
Félicitation aux deux autres, vos personnages sont top !
Invité
Invité
Mar 27 Juil 2021 - 22:57
J'en connais qui vont être heureux de voir ton aberration débarquer, Kaiya ! -spoiler : j'en fais partie.
Et bravo Jean-François, concept très original
Et bravo Jean-François, concept très original
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