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Dim 23 Avr 2017 - 11:11
La nuit s’était installée, enveloppant les contours d’obscurité. Le ciel paré de ses étoiles ne semblait pas pouvoir illuminer le cœur de la forêt où je marchais depuis quelques minutes.
Le chemin avait été long pour venir jusqu’ici : plusieurs heures de bateau pour rejoindre les côtes japonaises, puis plusieurs heures de train et de bus. J’aimais voyager comme les humains, pour profiter des paysages qui défilaient plus ou moins vite selon le mode de transport. Cela m’impressionnait toujours de voir comme la perspective d’un lieu pouvait changer suivant l’angle sous lequel on le regardait. Le prisme de la vie, en quelque sorte… Et puis, ma mère me coupant les vivres dès que je partais trop longtemps (enfin d’après son point de vue, comme si j’allais du coup rentrer ventre à terre, la queue entre les pattes), c’était quand même beaucoup plus économique.
J’étais descendue à quelques arrêts de Nakanoto, pour me dégourdir les jambes et m’imprégner des environs de la ville. Elle semblait bien tranquille en ces heures tardives. Peu de personnes dans les rues, un calme omniprésent qui m’apaisait après le bruit constant des roues de métal ou de gomme. Il me fallut une bonne heure à pas tranquilles pour voir les délimitations de la ville. Si je n’avais pas appris ce qu’il se tramait ici avant de venir, jamais je n’aurais pu le soupçonner. Pourtant, une école de vampires se trouvait non loin, et si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, tout avait basculé peu de temps auparavant. Malgré l’astucieux système des bloodtablets, les humains avaient appris l’existence de notre race. Aussi, il fourmillait ici des Hunter, et cette peste de Lycan. Non mais quelle idée de créer des créatures pareilles.
Je soupirais, puis inspirais. L’air frais et légèrement humide s’engouffra dans mes poumons et je fermais les yeux. J’avais l’impression d’être le être vivant à des kilomètres à la ronde.
Après avoir fait un tour rapide dans la ville, me disant que j’aurais tout le temps de l’explorer plus en profondeur plus tard, je sortis le papier avec un plan détaillé pour trouver mon chemin. Ma demi-sœur avait choisi, avec sa colocataire de l’époque, une maison à l’écart de la ville pour faire grandir ses enfants. Je marchais donc encore, m’enfonçant plus dans la forêt. Enfin, je vis apparaitre l’imposante demeure. Le moins que l’on pouvait dire, c’était qu’elles n’avaient pas fait les choses à moitié ! Un petit manoir victorien, rien que ça. Dans la nuit noire, l’endroit paraissait imposant, et j’imaginais sans crainte que les petits humains ne devaient pas oser s’approcher tant il ressemblait à un « manoir fantôme ».
Sortant la clé, je montais sur le perron et ouvris la porte. Je n’avais pas tellement besoin d’allumer la lumière pour me diriger, mais j’appuyais tout de même sur l’interrupteur. Abandonnée depuis un moment, la maison était pourtant en très bon état : tout était rangé au rez-de-chaussée, et baignées dans la lumière artificielle, la chaleur que ces pièces avaient pu dégager à une époque me saisit. Ne m’attardant pas plus que nécessaire, je posais mon sac de voyage et m’écroulais dans le canapé qui faisait face à la cheminée. Aussitôt, le sommeil accueillit.
Le soleil pointait le bout de son rayon lorsque je rouvris les yeux. Je décidais de me prendre une douche et de me changer, avant de partir à la rencontre de cette fameuse école qui avait totalement transformé une ville. Suivant d’autres indications, je me retrouvais rapidement devant les grilles de l’établissement. « Alors voilà l’endroit où la vie de ma sœur à basculée plus d’une fois » pensais-je. Une brève hésitation, puis finalement je décidais d’entrer dans l’enceinte de l’école. Avais-je vraiment le droit d’être ici ? Si je croisais des élèves, allaient-ils penser que je suis une nouvelle ? Et allais-je tomber sur des personnes qui connaissaient Denna, ou Mogariane, ou peu importe son nom à ce moment-là ? Je décidais de me diriger en premier lieu vers ce qui semblait être un parc.
Ma nouvelle aventure commençait ici.
Le chemin avait été long pour venir jusqu’ici : plusieurs heures de bateau pour rejoindre les côtes japonaises, puis plusieurs heures de train et de bus. J’aimais voyager comme les humains, pour profiter des paysages qui défilaient plus ou moins vite selon le mode de transport. Cela m’impressionnait toujours de voir comme la perspective d’un lieu pouvait changer suivant l’angle sous lequel on le regardait. Le prisme de la vie, en quelque sorte… Et puis, ma mère me coupant les vivres dès que je partais trop longtemps (enfin d’après son point de vue, comme si j’allais du coup rentrer ventre à terre, la queue entre les pattes), c’était quand même beaucoup plus économique.
J’étais descendue à quelques arrêts de Nakanoto, pour me dégourdir les jambes et m’imprégner des environs de la ville. Elle semblait bien tranquille en ces heures tardives. Peu de personnes dans les rues, un calme omniprésent qui m’apaisait après le bruit constant des roues de métal ou de gomme. Il me fallut une bonne heure à pas tranquilles pour voir les délimitations de la ville. Si je n’avais pas appris ce qu’il se tramait ici avant de venir, jamais je n’aurais pu le soupçonner. Pourtant, une école de vampires se trouvait non loin, et si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, tout avait basculé peu de temps auparavant. Malgré l’astucieux système des bloodtablets, les humains avaient appris l’existence de notre race. Aussi, il fourmillait ici des Hunter, et cette peste de Lycan. Non mais quelle idée de créer des créatures pareilles.
Je soupirais, puis inspirais. L’air frais et légèrement humide s’engouffra dans mes poumons et je fermais les yeux. J’avais l’impression d’être le être vivant à des kilomètres à la ronde.
Après avoir fait un tour rapide dans la ville, me disant que j’aurais tout le temps de l’explorer plus en profondeur plus tard, je sortis le papier avec un plan détaillé pour trouver mon chemin. Ma demi-sœur avait choisi, avec sa colocataire de l’époque, une maison à l’écart de la ville pour faire grandir ses enfants. Je marchais donc encore, m’enfonçant plus dans la forêt. Enfin, je vis apparaitre l’imposante demeure. Le moins que l’on pouvait dire, c’était qu’elles n’avaient pas fait les choses à moitié ! Un petit manoir victorien, rien que ça. Dans la nuit noire, l’endroit paraissait imposant, et j’imaginais sans crainte que les petits humains ne devaient pas oser s’approcher tant il ressemblait à un « manoir fantôme ».
Sortant la clé, je montais sur le perron et ouvris la porte. Je n’avais pas tellement besoin d’allumer la lumière pour me diriger, mais j’appuyais tout de même sur l’interrupteur. Abandonnée depuis un moment, la maison était pourtant en très bon état : tout était rangé au rez-de-chaussée, et baignées dans la lumière artificielle, la chaleur que ces pièces avaient pu dégager à une époque me saisit. Ne m’attardant pas plus que nécessaire, je posais mon sac de voyage et m’écroulais dans le canapé qui faisait face à la cheminée. Aussitôt, le sommeil accueillit.
Le soleil pointait le bout de son rayon lorsque je rouvris les yeux. Je décidais de me prendre une douche et de me changer, avant de partir à la rencontre de cette fameuse école qui avait totalement transformé une ville. Suivant d’autres indications, je me retrouvais rapidement devant les grilles de l’établissement. « Alors voilà l’endroit où la vie de ma sœur à basculée plus d’une fois » pensais-je. Une brève hésitation, puis finalement je décidais d’entrer dans l’enceinte de l’école. Avais-je vraiment le droit d’être ici ? Si je croisais des élèves, allaient-ils penser que je suis une nouvelle ? Et allais-je tomber sur des personnes qui connaissaient Denna, ou Mogariane, ou peu importe son nom à ce moment-là ? Je décidais de me diriger en premier lieu vers ce qui semblait être un parc.
Ma nouvelle aventure commençait ici.
Shinji Tsukishima#95477#95477#95477#95477#95477#95477#95477
Sorcier Sang-pur - Spécialiste - Sentinelle
Race : Sorcier
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Yens : 129
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Ven 12 Mai 2017 - 11:57
- HRP:
- Voilà, j'espère que ça t'ira =) je suis désolée, Shinji n'est pas très sociable xD ah et à propos, les bloodtablets n'existent plus dans le contexte actuel, si je ne dis pas de bêtise x) les vampires s'arrangent avec les dons de sang xD
Parfois, Shinji se demande si le Secret n’a pas une dent contre lui. Certes, en tant que sentinelle, il se doit de surveiller toutes les activités suspectes et de les rapporter ; de garder un œil et une oreille sur les humains ; d’alerter si jamais certains assistent à des démonstrations magiques ou traînent trop près de leurs activités de sorciers. Mais ces derniers temps, il ne cesse d’être envoyé d’un bout à l’autre de la ville. Il n’est pas la seule sentinelle ; il y en a d’autres qui se battraient presque pour remplir une mission pour le compte du Secret. Shinji sait qu’on a beaucoup venté ses mérites à son supérieur, mais tout de même… Il suspecte sa sœur de faire tout son possible pour l’empêcher d’avoir une minute à lui, de peur qu’il ne les utilise pour retrouver Alyssa. Elle n’a pas tort ; c’est ce qu’il ferait, si seulement il en avait le temps… Car entre les missions du Secret et les services demandés par Thomas, son « second » supérieur actuellement, il n’a pas vraiment le temps de souffler. Car bien sûr il est souvent au magasin ; il faut bien faire vivre son commerce. Et la dernière lubie du Secret a été de l’envoyer requérir des informations dans l’université. Rien que ça.
D’un côté, Shinji comprend la logique ; cette école est réputée tant par la diversité des disciplines enseignées que par les rumeurs qui courent sur ses résidents… Il semblerait que ce soit une concentration de créatures surnaturelles. Même certains sorciers y sont inscrits, certains en mission, d’autres de leur propre chef pour ce qu’on appelle « le rite de passage », cette tradition qui veut qu’on se fonde dans la masse des humains pendant plusieurs années afin de prouver qu’on peut cacher son existence à cette vieille race ennemie. Mais justement, pourquoi le Secret ne s’est-il pas adressé à l’un d’eux ? Il y a fort à parier que ces sorciers de faction depuis plus longtemps que lui ont plus d’informations… Enfin, le jeune homme suppose qu’il doit aussi recueillir des informations auprès d’eux. Il regarde la liste des sorciers qui ont investi les lieux. Certains sont membres du personnel, voire enseignants, d’autres sont étudiants. Shinji soupire. Il va passer ses prochaines heures à courir d’un bout à l’autre du campus. Tout en restant discret… ce qui ne serait pas une mince affaire, vu qu’il n’a officiellement rien à faire dans cette école.
Dieu que cette école est immense… Elle n’en a pas l’air de l’extérieur, mais une fois qu’on se trouve dans son enceinte, c’est une véritable cité dans une ville. Ce n’est pas pour rien que les humains l’appellent « cité universitaire ». Shinji a du se perdre une bonne dizaine de fois, malgré le plan fourni par son supérieur. Enfin au moins il a réussi à rencontrer presque tous les sorciers en faction. Seulement maintenant, il fait déjà nuit et il est épuisé. L’avantage, c’est qu’il ne manque pas d’ombres dans lesquelles se fondre. L’inconvénient, c’est que s’il croise quelqu’un il risque d’avoir du mal à expliquer sa présence ici, tard le soir, d’autant plus qu’il n’a rien à y faire. Officiellement. Sa magie Via Umbrae -le sort lui permettant de voyager dans les ombres- lui offre la vision d’un espace vert en périphérie de l’école. Il décide d’en sortir pour se poser un peu. Il a bien mérité un quart d’heure pour souffler… Juste un peu, avant de repartir pour l’appartement de son magasin. Parce que lancer un sort à répétition pompe dans ses réserves magiques et ça l’épuise, à force.
Shinji s’assoit sur un banc, les bras croisés, et le dos appuyé contre le dossier, il prend le temps de faire le point sur sa journée. Déjà, la plupart des sorciers de l’université s’accordent sur un point : il n’y a pas que des humains qui la fréquentent. Ils n’ont aucun moyen de vérifier leurs soupçons, mais Shinji pense comme eux. Il est fort probable qu’un certain nombre de vampires s’y baladent. Un sorcier a même cru reconnaître un lycan. Il n’a en revanche aucune information concernant les changelins. Les changelins… ses pensées vagabondent vers Morikawa Sawa, et bien sûr le jeune Tanaka Zuko. Sa rencontre avec ce dernier était d’ailleurs mémorable… Il semblerait que le destin s’amuse à l’obliger de se dévoiler à tout va. Au fil de ses pensées, ses yeux se ferment et il finit par s'endormir.
C'est la lumière du jour et les chants d'oiseaux qui le réveillent tôt le matin. Il est surpris de s'être assoupi au beau milieu d'un parc. Il devait vraiment être épuisé... Il doit être plus vigilent sur la fréquence de ses sorts. Il inspire profondément et pousse un long soupire, ouvre les yeux, s'étire légèrement, puis lève le regard. Et sursaute violemment quand il s’aperçoit de la présence d’une inconnue.
Depuis combien de temps est-elle là ? Il ne l'a pas entendu approcher ; il devait vraiment bien dormir. Il n’a pas senti sa présence avant de la voir. Le cœur battant, il se contente de l’observer en silence, le regard méfiant. Ses yeux encore bouffis doivent s'habituer à la lumière, donc il met un temps à distinguer précisément ses traits. Elle n'a pas l'air d'être d'ici. Il espère soudain qu'elle ne l'a pas vu "arriver"... avant de se souvenir que c'était la veille. Depuis combien de temps est-elle ici ? Mais il n’est ni assez sociable, ni assez à l’aise avec les autres pour engager la conversation –car c’est ce que voudrait la bienséance, non ? De nervosité, il lisse son long manteau noir sans la quitter des yeux.
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Lun 15 Mai 2017 - 16:00
Quand Elisabteh découvre son nouvel environnement
Feat Elisabeth Kawakami, Shinji Tsukishima & Kei Manaku (Libre)
Je m’étais levée assez tôt aujourd’hui afin d’aider mon père au temple. Dure était la vie d’une Miko étudiante. Il fallait souvent se lever aux aurores afin d’effectuer mes tâches quotidiennes : Prier, balayer, préparer le temple pour les visiteurs. Ensuite seulement, je me préparais pour mes cours en m’habillant. Une fois habillée, mon cartable en main, je souhaitais une bonne journée à mon père et je me rendais gaiement jusqu’au campus de la ville.
Aujourd’hui, par contre, le soleil n’était même pas encore levé que j’avais déjà terminé mes tâches. M’étant réveillée relativement tôt à cause d’un cauchemar, je me suis décidée à sortir du lit pour me préparer et m’occuper l’esprit. Bien que je me m’en rappelai très vite plus, le sentiment et les sensations que ce dernier m’avait procurés semblaient rester ancrés dans mon cœur et dans ma tête. Bien sûr, pressée de les chasser, je m’étais mis à l’ouvrage malgré l’heure matinale et avait fini de faire ce que j’avais à faire bien avant que les premiers rayons ne soient présents.
Décidant qu’il était absurde d’attendre longuement, je m’étais tout de suite rendue dans ma chambre afin de me changer et de préparer mon sac pour partir. Comme il n’était pas prévu qu’il pleuve aujourd’hui, je m’habillais d’une légère robe d’un rose très pâle accompagné d’un gilet noir pour couvrir le froid matinal.
Les rues de Nakanoto étaient relativement calmes. Ceci dit, il y avait peu de monde qui se promenait en ville à l’aube. Il y avait déjà un peu plus de monde du côté du campus. Mais je savais que certains étudiants aimaient profiter de l’ouverture très matinale de la bibliothèque pour y travailler. Avançant à travers le campus, je m’amusais à observer les quelques couleurs qui se trouvaient déjà sur les lieux. Du vert, du bleu, du violet… Je fus surprise par la présence d’un peu d’orange et d’un rien de rouge aussi. En tout cas, j’appréciais énormément le mélange de couleurs qui s’offrait à moi. Et c’était principalement la raison pour laquelle j’aimais observer la foule.
Etant donné qu’il était encore relativement tôt, je me décidais de me rendre dans un parc situé non loin. Cela me permettrait de me reposer un peu, de profiter de l’air frais et même d’avancer un peu sur le dernier livre que je lisais actuellement. Cependant, deux auras attiraient mon attention une fois que j’avais mis les pieds dans l’espace vert et je me dirigeais vers elle. La première était d’un rouge intense et émanait d’une jeune femme que je trouvais très belle. Je ne voyais pas les traits de son visage, me trouvant dans son dos, si bien que je me fiais juste à l’impression de chaleur de son aura dégageait.
A côté se trouvait l’homme propriétaire de l’autre aura. Ce dernier semblait froid et mystérieux. Son aura, elle, était violette, petite et terne. Elle me faisait penser à une petite flamme prête à s’éteindre au moindre coup de vent et cela me rendait triste. Je décidais alors d’avancer encore un peu, signalant ma présence…
Aujourd’hui, par contre, le soleil n’était même pas encore levé que j’avais déjà terminé mes tâches. M’étant réveillée relativement tôt à cause d’un cauchemar, je me suis décidée à sortir du lit pour me préparer et m’occuper l’esprit. Bien que je me m’en rappelai très vite plus, le sentiment et les sensations que ce dernier m’avait procurés semblaient rester ancrés dans mon cœur et dans ma tête. Bien sûr, pressée de les chasser, je m’étais mis à l’ouvrage malgré l’heure matinale et avait fini de faire ce que j’avais à faire bien avant que les premiers rayons ne soient présents.
Décidant qu’il était absurde d’attendre longuement, je m’étais tout de suite rendue dans ma chambre afin de me changer et de préparer mon sac pour partir. Comme il n’était pas prévu qu’il pleuve aujourd’hui, je m’habillais d’une légère robe d’un rose très pâle accompagné d’un gilet noir pour couvrir le froid matinal.
Les rues de Nakanoto étaient relativement calmes. Ceci dit, il y avait peu de monde qui se promenait en ville à l’aube. Il y avait déjà un peu plus de monde du côté du campus. Mais je savais que certains étudiants aimaient profiter de l’ouverture très matinale de la bibliothèque pour y travailler. Avançant à travers le campus, je m’amusais à observer les quelques couleurs qui se trouvaient déjà sur les lieux. Du vert, du bleu, du violet… Je fus surprise par la présence d’un peu d’orange et d’un rien de rouge aussi. En tout cas, j’appréciais énormément le mélange de couleurs qui s’offrait à moi. Et c’était principalement la raison pour laquelle j’aimais observer la foule.
Etant donné qu’il était encore relativement tôt, je me décidais de me rendre dans un parc situé non loin. Cela me permettrait de me reposer un peu, de profiter de l’air frais et même d’avancer un peu sur le dernier livre que je lisais actuellement. Cependant, deux auras attiraient mon attention une fois que j’avais mis les pieds dans l’espace vert et je me dirigeais vers elle. La première était d’un rouge intense et émanait d’une jeune femme que je trouvais très belle. Je ne voyais pas les traits de son visage, me trouvant dans son dos, si bien que je me fiais juste à l’impression de chaleur de son aura dégageait.
A côté se trouvait l’homme propriétaire de l’autre aura. Ce dernier semblait froid et mystérieux. Son aura, elle, était violette, petite et terne. Elle me faisait penser à une petite flamme prête à s’éteindre au moindre coup de vent et cela me rendait triste. Je décidais alors d’avancer encore un peu, signalant ma présence…
"Flammes"
© Etilya sur DK RPG
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Sam 27 Mai 2017 - 22:49
Tout était paisible autour de moi, à croire que j’étais seule dans cette partie du monde. Tandis que je déambulais, je me demandais par où j’allais bien pouvoir commencer mes recherches. Y avait-il beaucoup de ces créatures immondes, le lycans ? Et quelles autres bizarreries pouvaient bien être dissimulées dans cette petite ville aux allures tranquilles ? Ma sœur m’avait fait part de la situation qu’elle connaissait en partant, mais qui pouvait savoir comment et à quel point la situation pouvait avoir dégénérée depuis ?
Non, ne pas penser au pire. Après tout, les choses s’étaient peut-être arrangées maintenant ! Les vampires avaient surement repris « leurs droits » et « sécurisé la zone » ! Bon, l’optimisme n’était vraiment pas mon fort…
J’inspirais profondément et l’air frais qui entra dans mes poumons dissipa mes angoisses naissantes.
« Une chose à la fois Eli, prends déjà tes marques et… » Mes pensées s’arrêtèrent net. Quelle était cette odeur ? Je me croyais seule à déambuler, mais vraisemblablement, je ne l’étais pas. Une brise de vent me confirma la présence de quelque chose d’inconnu. C'était humain, mais bizarre.
Piquée par la curiosité, je décidais de suivre l’odeur jusqu’à me retrouver à quelques mètres d'un jeune homme profondément endormit. Drôle d’endroit pour faire un somme… Enfin, je ne serais pas la seule farfelue du coin.
N’ayant rien à faire d’autre pour le moment, et voulant reposer un peu mes jambes, je décidais de m’assoir sur l’herbe et d’attendre que la belle aux bois dormants ne se décide à se réveiller (sans le baiser du prince charmant). Ce garçon semblait bien jeune et bien sombre, et cette odeur particulière m'intriguais. Les Hunters ne sentaient pas ça... Là, ça me chatouillait le nez, pourtant c'était définitivement un humain... Bizarre autant qu'étrange. Était-il l’un des étudiants de cette école ? Peut-être pourrait-il me renseigner sur l'état actuel de la situation à Nakanoto une fois réveillé.
Au bout d’un moment, le jeune homme finit par ouvrir les yeux. Il parut surprit de me trouver là et je sentis aussitôt sa méfiance. Son regard était encore endormi, mais je pouvais imaginer ses sens aux aguets. Il ne me lâchait pas du regard et lissât son manteau, comme d’un geste nerveux, comme pour se calmer ou se rassurer. Ne voulant pas l’effrayer, je décidais de rester assise et de le saluer.
« Bonjour, je m’appelle Elisabeth » dis-je, butant un peu sur la prononciation de mon prénom. Ah oui, je n’avais pas tellement pensé à ça en débarquant : le japonais était peut-être la langue de mon père, mais je ne l’avais pas connu et parlais somme toute assez basiquement par rapport aux natifs. Heureusement, les quelques semaines passées avec ma sœur, ma nièce et mon neveu m’avaient été bénéfiques.
« Tu es étudiant ici ? Je viens d'arriver en ville... J'avais entendu parlé de cette école mais je ne pensais pas m'y perdre en m'y aventurant!" Dis-je d'un ton léger pour le dérider. J'avais essayé de détendre l'atmosphère, mais sans grande conviction sur la réussite de la manœuvre.
Je n’eus pas le temps de juger sa réaction que déjà je sentais une seconde présence en approche. Cette fois c'était sans aucun doute une humaine. Je la laissais s’approcher un peu avant de me retourner, toujours assise, appuyée sur un bras. Elle était vêtue d’une robe rose pâle et d’un gilet noir. Cela lui allait bien, mais sans savoir pourquoi, peut-être à cause d’une effluve discrète, je l’imaginais bien en kimono. M’avait-elle entendue en arrivant ? Dans le doute, je me présentais de nouveau.
« Eh bien, les gens sont bien matinaux par ici ! Moi, c’est Elisabeth. »
Ma première journée commençait bien et me promettait d’être riche en émotions !
Non, ne pas penser au pire. Après tout, les choses s’étaient peut-être arrangées maintenant ! Les vampires avaient surement repris « leurs droits » et « sécurisé la zone » ! Bon, l’optimisme n’était vraiment pas mon fort…
J’inspirais profondément et l’air frais qui entra dans mes poumons dissipa mes angoisses naissantes.
« Une chose à la fois Eli, prends déjà tes marques et… » Mes pensées s’arrêtèrent net. Quelle était cette odeur ? Je me croyais seule à déambuler, mais vraisemblablement, je ne l’étais pas. Une brise de vent me confirma la présence de quelque chose d’inconnu. C'était humain, mais bizarre.
Piquée par la curiosité, je décidais de suivre l’odeur jusqu’à me retrouver à quelques mètres d'un jeune homme profondément endormit. Drôle d’endroit pour faire un somme… Enfin, je ne serais pas la seule farfelue du coin.
N’ayant rien à faire d’autre pour le moment, et voulant reposer un peu mes jambes, je décidais de m’assoir sur l’herbe et d’attendre que la belle aux bois dormants ne se décide à se réveiller (sans le baiser du prince charmant). Ce garçon semblait bien jeune et bien sombre, et cette odeur particulière m'intriguais. Les Hunters ne sentaient pas ça... Là, ça me chatouillait le nez, pourtant c'était définitivement un humain... Bizarre autant qu'étrange. Était-il l’un des étudiants de cette école ? Peut-être pourrait-il me renseigner sur l'état actuel de la situation à Nakanoto une fois réveillé.
Au bout d’un moment, le jeune homme finit par ouvrir les yeux. Il parut surprit de me trouver là et je sentis aussitôt sa méfiance. Son regard était encore endormi, mais je pouvais imaginer ses sens aux aguets. Il ne me lâchait pas du regard et lissât son manteau, comme d’un geste nerveux, comme pour se calmer ou se rassurer. Ne voulant pas l’effrayer, je décidais de rester assise et de le saluer.
« Bonjour, je m’appelle Elisabeth » dis-je, butant un peu sur la prononciation de mon prénom. Ah oui, je n’avais pas tellement pensé à ça en débarquant : le japonais était peut-être la langue de mon père, mais je ne l’avais pas connu et parlais somme toute assez basiquement par rapport aux natifs. Heureusement, les quelques semaines passées avec ma sœur, ma nièce et mon neveu m’avaient été bénéfiques.
« Tu es étudiant ici ? Je viens d'arriver en ville... J'avais entendu parlé de cette école mais je ne pensais pas m'y perdre en m'y aventurant!" Dis-je d'un ton léger pour le dérider. J'avais essayé de détendre l'atmosphère, mais sans grande conviction sur la réussite de la manœuvre.
Je n’eus pas le temps de juger sa réaction que déjà je sentais une seconde présence en approche. Cette fois c'était sans aucun doute une humaine. Je la laissais s’approcher un peu avant de me retourner, toujours assise, appuyée sur un bras. Elle était vêtue d’une robe rose pâle et d’un gilet noir. Cela lui allait bien, mais sans savoir pourquoi, peut-être à cause d’une effluve discrète, je l’imaginais bien en kimono. M’avait-elle entendue en arrivant ? Dans le doute, je me présentais de nouveau.
« Eh bien, les gens sont bien matinaux par ici ! Moi, c’est Elisabeth. »
Ma première journée commençait bien et me promettait d’être riche en émotions !
Shinji Tsukishima#95616#95616#95616#95616#95616#95616#95616
Sorcier Sang-pur - Spécialiste - Sentinelle
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Dim 2 Juil 2017 - 15:55
Petit à petit ses yeux s’accoutument à la luminosité du petit matin et les traits de l’inconnue se font moins flous. Il parvient à distinguer la forme de ses yeux, si peu bridés par rapport à la population locale. Il en déduit qu’elle n’est pas japonaise, du moins pas entièrement. Il remarque ensuite sa couleur de cheveux, qui tire sur le rose auburn. Un choix quelque peu discutable selon les goûts du sorcier, cependant c’est loin d’être rare sur l’archipel nippon, ses habitants ayant un attrait prononcé pour l’excentricité vestimentaire. On peut facilement croiser une jeune personne avec une teinture verte, voire encore plus extravagante. Rien qui ne soit dans les principes de Shinji et de sa famille, en somme. Il note également ses yeux bleus, une couleur rare ici qui témoignent bien de ses origines occidentales. Quoi qu’en ce qui le concerne, il arbore lui-même des iris d’un doré assez exceptionnel ; mais ce n’est pas si rare, chez les sorciers japonais. La magie a ses propres caprices.
Lorsqu’elle prend la parole pour se présenter, les derniers doutes de Shinji s’envolent. Son accent anglais typique lui laisse la certitude qu’elle n’a pas grandie ici. Elle maîtrise toutefois de bonnes bases, et si la prononciation laisse parfois à désirer, la structure grammaticale reste correcte. Il en déduit qu’elle a eu l’occasion de pratiquer le japonais, soit récemment, soit par le passé. Elle ne vient sans doute pas de s’installer, mais ce ne doit pas être très ancien.
Sa formulation suivante interpelle Shinji, qui se redresse, l’expression froissée. Sur l’instant, sa familiarité l’offusque. Puis il finit par se dire qu’étant ici depuis peu, elle doit avoir un peu de mal à retenir les différentes façons de s’adresser à une personne en fonction de leur proximité et de leur rang respectif. En l’occurrence, ce qu’on considère ici comme du tutoiement est un peu prématuré lorsqu’on ne connait pas la personne. Shinji croise les doigts sans quitter la jeune femme du regard.
▬ Non je ne suis pas un étudiant. Pardonnez ma franchise, mais faites attention à votre langage. Ici, il n’est pas coutume de s’adresser avec tant de familiarité au premier venu. J’imagine que vous n’êtes pas installée depuis longtemps au Japon, et que vous n’êtes donc pas très familière des règles de conversation, mais soyez prudente, certaines personnes ici s’offusquent rapidement si on ne les respecte pas.
Il n’a pas pu s’empêcher de lui faire la remarque. Il est lui-même assez posé pour prendre du recul et ne pas tenir compte du manque de pratique d’une étrangère, mais ce serait différent avec une autre personne. Il pense notamment à ses parents, très à cheval sur ce genre de règles. Elle pourrait s’attirer les foudres des mauvaises personnes si elle ne fait pas plus attention à la façon dont elle adresse la parole à untel ou unetelle. Shinji a d’ailleurs un peu de mal avec la méthode de présentation occidentale. Souvent, ils commencent par donner leur prénom, alors qu’ici, on donne plus souvent son nom de famille seul. Il s’apprête à répondre à sa salutation, quand une autre jeune femme fait irruption dans son champ de vision. Il porte ses iris dorés sur la nouvelle venue, silencieux. Décidément, le parc de l’Université est bien plus fréquenté qu’il n’y paraît…
Le voilà donc confronté non pas à une, mais deux femmes. Lui qui est loin d’être à l’aise avec le genre féminin, le voilà servi… Il reste un moment silencieux à les observer tour à tour. Les deux sont très différentes. La nouvelle venue est une japonaise de pure souche, avec ses yeux bridés, ses longs cheveux sombres et lisses, et ses iris foncés. Réalisant qu’il lui faudrait peut-être dire quelque chose, il réajuste le col de son manteau avant de prendre la parole.
▬ Tsukishima Shinji. Enchanté.
Bon, l’enthousiasme n’y est pas, mais il s’est présenté, c’est déjà ça. Il ne faut pas trop lui en demander non plus. Il n’est jamais le premier à lancer une conversation. Son côté solitaire y est pour quelque chose. On lui a toujours appris à rester à sa place, à distance de ceux qui ne partagent pas les mêmes valeurs. Encore plus des populations étrangères aux sorciers. Alors, il se contente de rester silencieux comme à son habitude, n’ayant strictement aucun sujet à aborder pour alimenter le début de conversation qui s’installe.
Lorsqu’elle prend la parole pour se présenter, les derniers doutes de Shinji s’envolent. Son accent anglais typique lui laisse la certitude qu’elle n’a pas grandie ici. Elle maîtrise toutefois de bonnes bases, et si la prononciation laisse parfois à désirer, la structure grammaticale reste correcte. Il en déduit qu’elle a eu l’occasion de pratiquer le japonais, soit récemment, soit par le passé. Elle ne vient sans doute pas de s’installer, mais ce ne doit pas être très ancien.
Sa formulation suivante interpelle Shinji, qui se redresse, l’expression froissée. Sur l’instant, sa familiarité l’offusque. Puis il finit par se dire qu’étant ici depuis peu, elle doit avoir un peu de mal à retenir les différentes façons de s’adresser à une personne en fonction de leur proximité et de leur rang respectif. En l’occurrence, ce qu’on considère ici comme du tutoiement est un peu prématuré lorsqu’on ne connait pas la personne. Shinji croise les doigts sans quitter la jeune femme du regard.
▬ Non je ne suis pas un étudiant. Pardonnez ma franchise, mais faites attention à votre langage. Ici, il n’est pas coutume de s’adresser avec tant de familiarité au premier venu. J’imagine que vous n’êtes pas installée depuis longtemps au Japon, et que vous n’êtes donc pas très familière des règles de conversation, mais soyez prudente, certaines personnes ici s’offusquent rapidement si on ne les respecte pas.
Il n’a pas pu s’empêcher de lui faire la remarque. Il est lui-même assez posé pour prendre du recul et ne pas tenir compte du manque de pratique d’une étrangère, mais ce serait différent avec une autre personne. Il pense notamment à ses parents, très à cheval sur ce genre de règles. Elle pourrait s’attirer les foudres des mauvaises personnes si elle ne fait pas plus attention à la façon dont elle adresse la parole à untel ou unetelle. Shinji a d’ailleurs un peu de mal avec la méthode de présentation occidentale. Souvent, ils commencent par donner leur prénom, alors qu’ici, on donne plus souvent son nom de famille seul. Il s’apprête à répondre à sa salutation, quand une autre jeune femme fait irruption dans son champ de vision. Il porte ses iris dorés sur la nouvelle venue, silencieux. Décidément, le parc de l’Université est bien plus fréquenté qu’il n’y paraît…
Le voilà donc confronté non pas à une, mais deux femmes. Lui qui est loin d’être à l’aise avec le genre féminin, le voilà servi… Il reste un moment silencieux à les observer tour à tour. Les deux sont très différentes. La nouvelle venue est une japonaise de pure souche, avec ses yeux bridés, ses longs cheveux sombres et lisses, et ses iris foncés. Réalisant qu’il lui faudrait peut-être dire quelque chose, il réajuste le col de son manteau avant de prendre la parole.
▬ Tsukishima Shinji. Enchanté.
Bon, l’enthousiasme n’y est pas, mais il s’est présenté, c’est déjà ça. Il ne faut pas trop lui en demander non plus. Il n’est jamais le premier à lancer une conversation. Son côté solitaire y est pour quelque chose. On lui a toujours appris à rester à sa place, à distance de ceux qui ne partagent pas les mêmes valeurs. Encore plus des populations étrangères aux sorciers. Alors, il se contente de rester silencieux comme à son habitude, n’ayant strictement aucun sujet à aborder pour alimenter le début de conversation qui s’installe.
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Mar 4 Juil 2017 - 15:56
Quand Elisabteh découvre son nouvel environnement
Feat Elisabeth Kawakami, Shinji Tsukishima & Kei Manaku (Libre)
Alors que je m’apprêtais à souhaiter le bonjour, la jeune femme se retourna vers moi. Il était marrant de toujours constater comme les auras rouges savaient toujours que vous n’étiez pas loin. Cependant, je pus enfin voir ses traits fins et ses magnifiques yeux bleus. La demoiselle était d’une beauté éblouissante, sublimée par les quelques rayons du soleil qui venaient caresser son visage. Alors qu’elle s’exclamait de ma présence et se présentait de manière très familière, je pus dénoter qu’elle n’avait rien de japonais, ni dans les traits, ni dans l’accent et encore moins dans la façon d’être. Elle me faisait penser à ma nouvelle amie, une personne charmante et très familière. Cela allait parfaitement bien à la sensation de chaleur que me procurait son aura.
A côté, le jeune homme, qui semblait extrêmement froid, distant et réservé se présenta par pure politesse. Il contrastait énormément avec Elisabeth qui se montrait plus enthousiaste de rencontrer du monde. Faisant une légère révérence donc j’avais le secret, je me présentais avec un petit sourire.
Je me redressais pour adresser mon sourire à chacun avant de reprendre.
Je regardais rapidement Elisabeth, puis longuement Shinji. Sa petite flamme était toujours là, vacillante et cela me fascinait toujours autant. Je me forçais tout de même à ne pas me montrer trop insistante même si l’envie de l’aider à raviver sa flamme me tentait malicieusement. Cependant, il était évident que Tsukishima-san était quelqu’un de mystérieux et de réservé. Il n’allait pas me dire tout ce qu’il avait sur le cœur si je lui demandais. Une légère peine m’envahit à l’idée que je ne pourrais peut-être pas pouvoir l’aider. Enfin… pas tout de suite en tout cas.
Ainsi commença la conversation alors qu’une légère brise se leva, apportant la fraicheur de la rosée sur nos visages. Fermant les yeux et écoutant le murmure du vent, je ne pus m’empêcher de sourire à nouveau. Je dirigeais ensuite doucement vers le banc qui se trouvait à côté de celui de Shinji et je m’assis, tournée vers les deux autres personnes ici présentes, attendant patiemment d’en connaitre un peu plus sur eux… Enfin, s’ils le permettaient.
A côté, le jeune homme, qui semblait extrêmement froid, distant et réservé se présenta par pure politesse. Il contrastait énormément avec Elisabeth qui se montrait plus enthousiaste de rencontrer du monde. Faisant une légère révérence donc j’avais le secret, je me présentais avec un petit sourire.
Kei ▬ « Manabu Kei, ravie de faire votre connaissance. A tous les deux. »
Je me redressais pour adresser mon sourire à chacun avant de reprendre.
Kei ▬ « J’espère que vous voudriez bien excuser ma venue. Quelque chose chez vous a fortement attiré mon attention. »
Je regardais rapidement Elisabeth, puis longuement Shinji. Sa petite flamme était toujours là, vacillante et cela me fascinait toujours autant. Je me forçais tout de même à ne pas me montrer trop insistante même si l’envie de l’aider à raviver sa flamme me tentait malicieusement. Cependant, il était évident que Tsukishima-san était quelqu’un de mystérieux et de réservé. Il n’allait pas me dire tout ce qu’il avait sur le cœur si je lui demandais. Une légère peine m’envahit à l’idée que je ne pourrais peut-être pas pouvoir l’aider. Enfin… pas tout de suite en tout cas.
Kei ▬ « Êtes-vous élèves ici ? Ou venez-vous juste profiter des espaces verts que propose l’Université ? »
Ainsi commença la conversation alors qu’une légère brise se leva, apportant la fraicheur de la rosée sur nos visages. Fermant les yeux et écoutant le murmure du vent, je ne pus m’empêcher de sourire à nouveau. Je dirigeais ensuite doucement vers le banc qui se trouvait à côté de celui de Shinji et je m’assis, tournée vers les deux autres personnes ici présentes, attendant patiemment d’en connaitre un peu plus sur eux… Enfin, s’ils le permettaient.
"Faisons connaissances"
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Mar 18 Juil 2017 - 23:27
« Méfiance ». C’est le seul mot qui me venait pour décrire le jeune homme en face de moi. Maintenant qu’il était réveillé, je pouvais voir ses magnifiques prunelles dorées. Portait-il des lentilles ou était-ce sa couleur naturelle ? Je ne risquais pas de le lui demander, vu son rappel à l’ordre sur mes manières. « Détends-toi un peu gamin, on n’est pas tous des coincés » pensais-je en me mordant la langue. Gentille, Eli, gentille. Heureusement que mon éducation française avait été stricte, sans quoi mes prunelles auraient virées au rouge devant tant de dédain.
Je préférais donc me taire, surtout avec l’entrée en scène de l’autre personnage qui semblait tout à fait différente. Voilà quelqu’un de bien aimable et à qui je m’empressais de rendre son sourire, une fois qu’elle fût redressée après son salut. Je remarquais non sans mal que ses paroles s’adressaient plus à notre jeune mâle qu’à moi-même, certainement parce que des vampires, elle devait en croiser pléthore ici, qu’elle le sache ou non.
Une fois notre jeune nouvelle amie installée, l’âme encline à quelque chagrin, je décidais de reporter mon attention sur le garçon.
« C’est amusant que vous parlez de personne qui pourraient s’offusquer, comme si vous vous sentiez au-dessus de cela, alors que vous le faites vous-même (instant de réflexion pour me souvenir de son nom) Tsukishima sama. Je pensais que le Japon savait un peu mieux accueillir ses visiteurs étrangers. » J’insistais bien sur le « sama » qui n’avait rien à faire là, et employait tous les keigo que j’avais pu mémoriser, mon ton froid et cassant couronnant le tout. On pouvait dire sans avoir peur de se tromper que nous avions pris un mauvais départ.
Déviant le regard à nouveau, je vis que la jeune fille, après avoir pris la parole, avait fermé les yeux et semblait gouter pleinement à la fraicheur de cette douce matinée. Malgré moi, je me radoucis devant tant d’insouciance, de fragilité et de pureté.
« Kei… Je peux t’appeler Kei ? Je ne suis pas étudiante, mais j’avais envie de découvrir cet endroit dont j’ai beaucoup entendu parler. A vrai dire je ne suis arrivée en ville qu’hier soir mais je suis déjà intriguée par votre environnement. Pardon, c’est sans doute indiscret mais, tu ne vivrais pas dans un temple ou un sanctuaire par hasard ? »
J'adorais surtout les sanctuaires, la paix qui régnait toujours dans ces lieux... Sans jamais savoir pourquoi, une fois le torî passé, je ne pouvais plus que chuchoter ou me taire. Peut-être par peur de briser par ma simple présence une fine couche de verre invisible qui recouvrait tout autour? Comme si j'avais pu être le ciseau acéré qui, d'un coup brutal, venait couper un mince et fragile ruban de soie.
Balayant mes pensées en secouant la tête et fatiguée de garder les jambes croisées, je décidais de me relever et de m’étirer. Mon corps avait beau être solide, j’étais tout courbaturée de mes longues heures de voyage et de marche et avait besoin d’étendre un peu mes muscles. Il faut bien avouer que mon jean ajusté n’aidait pas à la respiration de ces derniers, et en étendant mes bras, je fis glisser mon châle, dévoilant mon top légèrement décolleté. Je m’étais vraiment habillée sans réfléchir, mon ami Shinji risquait de ne pas être content… Oh, et puis je commençais à avoir faim aussi, mais quelque chose me disait qu’il allait falloir attendre un peu avant que je ne puisse me restaurer « convenablement ».
« L’un de vous ne saurait pas où trouver de la nourriture par hasard ? Je n’ai rien mangé depuis des lustres et j’aurais bien besoin d’un guide ou deux. »
Sans savoir pourquoi, je sentais que Kei allait m’accompagner, mais l’invitation englobait aussi clairement le boudeur, j’étais donc curieuse de voir sa réaction. Comptait-il nous suivre ou, mieux encore !, nous aider ? J’avoue que je le trouvais intriguant et restait fixé sur lui pour savoir s’il allait prendre la tangente, ou bien son courage à deux mains.
Autour de nous, l’air commençait très doucement à se réchauffer, me laissant pressentir, à mon grand dam, que les rumeurs sur les étés caniculaires japonais n’étaient pas que des on-dit.
Je préférais donc me taire, surtout avec l’entrée en scène de l’autre personnage qui semblait tout à fait différente. Voilà quelqu’un de bien aimable et à qui je m’empressais de rendre son sourire, une fois qu’elle fût redressée après son salut. Je remarquais non sans mal que ses paroles s’adressaient plus à notre jeune mâle qu’à moi-même, certainement parce que des vampires, elle devait en croiser pléthore ici, qu’elle le sache ou non.
Une fois notre jeune nouvelle amie installée, l’âme encline à quelque chagrin, je décidais de reporter mon attention sur le garçon.
« C’est amusant que vous parlez de personne qui pourraient s’offusquer, comme si vous vous sentiez au-dessus de cela, alors que vous le faites vous-même (instant de réflexion pour me souvenir de son nom) Tsukishima sama. Je pensais que le Japon savait un peu mieux accueillir ses visiteurs étrangers. » J’insistais bien sur le « sama » qui n’avait rien à faire là, et employait tous les keigo que j’avais pu mémoriser, mon ton froid et cassant couronnant le tout. On pouvait dire sans avoir peur de se tromper que nous avions pris un mauvais départ.
Déviant le regard à nouveau, je vis que la jeune fille, après avoir pris la parole, avait fermé les yeux et semblait gouter pleinement à la fraicheur de cette douce matinée. Malgré moi, je me radoucis devant tant d’insouciance, de fragilité et de pureté.
« Kei… Je peux t’appeler Kei ? Je ne suis pas étudiante, mais j’avais envie de découvrir cet endroit dont j’ai beaucoup entendu parler. A vrai dire je ne suis arrivée en ville qu’hier soir mais je suis déjà intriguée par votre environnement. Pardon, c’est sans doute indiscret mais, tu ne vivrais pas dans un temple ou un sanctuaire par hasard ? »
J'adorais surtout les sanctuaires, la paix qui régnait toujours dans ces lieux... Sans jamais savoir pourquoi, une fois le torî passé, je ne pouvais plus que chuchoter ou me taire. Peut-être par peur de briser par ma simple présence une fine couche de verre invisible qui recouvrait tout autour? Comme si j'avais pu être le ciseau acéré qui, d'un coup brutal, venait couper un mince et fragile ruban de soie.
Balayant mes pensées en secouant la tête et fatiguée de garder les jambes croisées, je décidais de me relever et de m’étirer. Mon corps avait beau être solide, j’étais tout courbaturée de mes longues heures de voyage et de marche et avait besoin d’étendre un peu mes muscles. Il faut bien avouer que mon jean ajusté n’aidait pas à la respiration de ces derniers, et en étendant mes bras, je fis glisser mon châle, dévoilant mon top légèrement décolleté. Je m’étais vraiment habillée sans réfléchir, mon ami Shinji risquait de ne pas être content… Oh, et puis je commençais à avoir faim aussi, mais quelque chose me disait qu’il allait falloir attendre un peu avant que je ne puisse me restaurer « convenablement ».
« L’un de vous ne saurait pas où trouver de la nourriture par hasard ? Je n’ai rien mangé depuis des lustres et j’aurais bien besoin d’un guide ou deux. »
Sans savoir pourquoi, je sentais que Kei allait m’accompagner, mais l’invitation englobait aussi clairement le boudeur, j’étais donc curieuse de voir sa réaction. Comptait-il nous suivre ou, mieux encore !, nous aider ? J’avoue que je le trouvais intriguant et restait fixé sur lui pour savoir s’il allait prendre la tangente, ou bien son courage à deux mains.
Autour de nous, l’air commençait très doucement à se réchauffer, me laissant pressentir, à mon grand dam, que les rumeurs sur les étés caniculaires japonais n’étaient pas que des on-dit.
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Sam 19 Aoû 2017 - 1:37
Autant dire que le courant ne passe pas très bien entre Shinji et la dénommée Elisabeth. L’un est trop à cheval sur les coutumes et l’autre trop affirmée pour se laisser rabrouer de la sorte. Le sorcier n’est déjà pas très sociable de base, mais si en plus on joue la carte de la provocation… Ce n’est pas vraiment le meilleur moyen d’attirer son intérêt. Dans le meilleur de cas, il se contente de se désintéresser totalement de vous.
L’intervention de l’autre jeune femme dévie temporairement l’attention de Shinji, qui plante sur elle ses iris dorés. Ses paroles et son regard observateur l’interpellent. Il fronce légèrement les sourcils. Elle semble parler de lui en particulier. A quoi fait-elle allusion au juste ? Au moins, il peut apprécier la politesse courante de la japonaise. Il commence à se détendre, même si, pour une étrange raison, le regard scrutateur de Kei Manabu le met mal à l’aise.
Malheureusement, il faut que l’étrangère en rajoute une couche, employant des keigos sur le ton de l’hypocrisie. La provocation est flagrante et totale. C’est encore une chose qu’il faut éviter avec les Tsukishima, pour qui l’honneur est une valeur fondamentale. Ce ton peu aimable et effronté éveille les foudres du sorcier. Son regard s’assombrit, devenant un orage menaçant. On peut sentir en cet instant les ténèbres qui l’habitent se manifester. Sa puissance magique d’ordinaire bien contenue alourdit momentanément l’atmosphère. Si elle avait été une sorcière, il lui aurait probablement fait comprendre les rudiments de la politesse japonaise par la force –ou en l’occurrence la puissance magique. Toutefois, elle n’en est pas une, et il est hors de question de s’emporter et risquer de se dévoiler. Sa colère finit par passer et il se désintéresse d’elle, tournant la tête et fixant son regard sur le lampadaire le plus proche. Une simple étrangère ne vaut pas la peine qu’il sorte de ses gonds.
Il écoute d’une oreille discrète ce qu’elle dit à l’attention de la japonaise. Elle ne peut visiblement pas s’empêcher d’être aussi familière avec les gens qu’elle vient de rencontrer. Heureusement que Manabu-san est plus tolérante que notre sorcier. Il repense aux paroles d’Elisabeth. « Je pensais que le Japon savait un peu mieux accueillir ses visiteurs étrangers. » Si elle pensait tomber sur un accueil chaleureux avec lui, elle pouvait toujours rêver, il n’est pas l’homme de la situation. Manabu-san en revanche, elle, semble parfaite dans ce rôle.
▬ Je ne suis pas un étudiant, juste de passage, répond-il à la question de Manabu-san.
Ce n’est guère très informateur, ceci dit il n’a jamais été doué pour entretenir la conversation. Au moins, il répond aux questions qu’on lui pose, c’est déjà une bonne chose. Petit à petit ses pensées vagabondes jusqu’à la remarque qu’avait faite Kei Manabu un peu plus tôt. « Quelque chose chez vous a fortement attiré mon attention. » Qu’a-t-elle voulu dire ? De quoi peut bien s’agir ce quelque chose ? Son regard dévie progressivement sur la japonaise. Mais il capte au passage Elisabeth qui s’étire, et son châle qui, en tombant, dévoile son décolleté. Il s’empresse de détourner à nouveau le regard. Il ne va pas la critiquer sur sa tenue vestimentaire ; même des jeunes japonaises de bonne famille s’habillaient ainsi de nos jours. ça ne l’en rend pas moins mal à l’aise pour autant. Dans l’éducation qu’il a reçu, ce n’est pas convenable d’afficher ainsi ses formes.
L’étrangère s’enquiert alors d’un éventuel lieu de restauration à proximité. Shinji lui aurait bien répondu qu’il n’en savait fichtrement rien, vu qu’il ne connait pas le campus, mais il n’en fait rien. A dire vrai, si au début cette idée ne lui paraît pas engageante, après réflexion ce serait l’occasion idéale d’obtenir des réponses à ses questions. Et puis… s’il s’est endormi sur ce banc la veille au soir, ça signifie qu’il n’a rien avalé depuis le repas du midi. Et donc, il commence à avoir faim lui aussi. « Il faut toujours nourrir convenablement le corps pour alimenter efficacement l’esprit » comme dit toujours sa mère. Et chez les sorciers c’est particulièrement vrai, puisqu’il leur faut des nutriments pour reconstituer leur réserve de magie. Il sent un regard sur ses épaules ; levant les yeux, il remarque que l’étrangère le fixe, comme si elle le mettait au défi. Que croit-elle ? Qu’il dirait oui ou non à cause d’elle ?
▬ Je ne connais pas vraiment le campus, répond-il en se levant. J’y ai mis les pieds pour la première fois hier seulement. Mais il me semble qu’il y a plusieurs points de restauration. Je ne saurais me rappeler où avec précision, mais je suis certain que c’est dans cette direction.
Il désigne d’une main une allée du parc. On peut en effet distinguer plus loin quelques bâtiments. Les centres de restauration sont souvent faciles d’accès, pour permettre aux étudiants de s’alimenter sans devoir courir à la pause déjeuner. Il a cru reconnaître la veille des petites cafétérias à différents endroits, l’idéal pour prendre un petit déjeuner. Il invite les jeunes femmes à le suivre et garde un instant le silence avant de se mettre au niveau de la japonaise.
▬ Dites-moi, Manabu-san. A quoi faisiez-vous référence, en disant que quelque chose chez nous a attiré votre attention ?
Il ne peut se défaire de cette sensation étrange quand elle l’a observée à son arrivée. Comme si elle lisait en lui. C’est une perspective effrayante pour quelqu’un d’aussi secret que lui. Son regard doré guette donc avec un intérêt certain la réponse de son interlocutrice.
L’intervention de l’autre jeune femme dévie temporairement l’attention de Shinji, qui plante sur elle ses iris dorés. Ses paroles et son regard observateur l’interpellent. Il fronce légèrement les sourcils. Elle semble parler de lui en particulier. A quoi fait-elle allusion au juste ? Au moins, il peut apprécier la politesse courante de la japonaise. Il commence à se détendre, même si, pour une étrange raison, le regard scrutateur de Kei Manabu le met mal à l’aise.
Malheureusement, il faut que l’étrangère en rajoute une couche, employant des keigos sur le ton de l’hypocrisie. La provocation est flagrante et totale. C’est encore une chose qu’il faut éviter avec les Tsukishima, pour qui l’honneur est une valeur fondamentale. Ce ton peu aimable et effronté éveille les foudres du sorcier. Son regard s’assombrit, devenant un orage menaçant. On peut sentir en cet instant les ténèbres qui l’habitent se manifester. Sa puissance magique d’ordinaire bien contenue alourdit momentanément l’atmosphère. Si elle avait été une sorcière, il lui aurait probablement fait comprendre les rudiments de la politesse japonaise par la force –ou en l’occurrence la puissance magique. Toutefois, elle n’en est pas une, et il est hors de question de s’emporter et risquer de se dévoiler. Sa colère finit par passer et il se désintéresse d’elle, tournant la tête et fixant son regard sur le lampadaire le plus proche. Une simple étrangère ne vaut pas la peine qu’il sorte de ses gonds.
Il écoute d’une oreille discrète ce qu’elle dit à l’attention de la japonaise. Elle ne peut visiblement pas s’empêcher d’être aussi familière avec les gens qu’elle vient de rencontrer. Heureusement que Manabu-san est plus tolérante que notre sorcier. Il repense aux paroles d’Elisabeth. « Je pensais que le Japon savait un peu mieux accueillir ses visiteurs étrangers. » Si elle pensait tomber sur un accueil chaleureux avec lui, elle pouvait toujours rêver, il n’est pas l’homme de la situation. Manabu-san en revanche, elle, semble parfaite dans ce rôle.
▬ Je ne suis pas un étudiant, juste de passage, répond-il à la question de Manabu-san.
Ce n’est guère très informateur, ceci dit il n’a jamais été doué pour entretenir la conversation. Au moins, il répond aux questions qu’on lui pose, c’est déjà une bonne chose. Petit à petit ses pensées vagabondes jusqu’à la remarque qu’avait faite Kei Manabu un peu plus tôt. « Quelque chose chez vous a fortement attiré mon attention. » Qu’a-t-elle voulu dire ? De quoi peut bien s’agir ce quelque chose ? Son regard dévie progressivement sur la japonaise. Mais il capte au passage Elisabeth qui s’étire, et son châle qui, en tombant, dévoile son décolleté. Il s’empresse de détourner à nouveau le regard. Il ne va pas la critiquer sur sa tenue vestimentaire ; même des jeunes japonaises de bonne famille s’habillaient ainsi de nos jours. ça ne l’en rend pas moins mal à l’aise pour autant. Dans l’éducation qu’il a reçu, ce n’est pas convenable d’afficher ainsi ses formes.
L’étrangère s’enquiert alors d’un éventuel lieu de restauration à proximité. Shinji lui aurait bien répondu qu’il n’en savait fichtrement rien, vu qu’il ne connait pas le campus, mais il n’en fait rien. A dire vrai, si au début cette idée ne lui paraît pas engageante, après réflexion ce serait l’occasion idéale d’obtenir des réponses à ses questions. Et puis… s’il s’est endormi sur ce banc la veille au soir, ça signifie qu’il n’a rien avalé depuis le repas du midi. Et donc, il commence à avoir faim lui aussi. « Il faut toujours nourrir convenablement le corps pour alimenter efficacement l’esprit » comme dit toujours sa mère. Et chez les sorciers c’est particulièrement vrai, puisqu’il leur faut des nutriments pour reconstituer leur réserve de magie. Il sent un regard sur ses épaules ; levant les yeux, il remarque que l’étrangère le fixe, comme si elle le mettait au défi. Que croit-elle ? Qu’il dirait oui ou non à cause d’elle ?
▬ Je ne connais pas vraiment le campus, répond-il en se levant. J’y ai mis les pieds pour la première fois hier seulement. Mais il me semble qu’il y a plusieurs points de restauration. Je ne saurais me rappeler où avec précision, mais je suis certain que c’est dans cette direction.
Il désigne d’une main une allée du parc. On peut en effet distinguer plus loin quelques bâtiments. Les centres de restauration sont souvent faciles d’accès, pour permettre aux étudiants de s’alimenter sans devoir courir à la pause déjeuner. Il a cru reconnaître la veille des petites cafétérias à différents endroits, l’idéal pour prendre un petit déjeuner. Il invite les jeunes femmes à le suivre et garde un instant le silence avant de se mettre au niveau de la japonaise.
▬ Dites-moi, Manabu-san. A quoi faisiez-vous référence, en disant que quelque chose chez nous a attiré votre attention ?
Il ne peut se défaire de cette sensation étrange quand elle l’a observée à son arrivée. Comme si elle lisait en lui. C’est une perspective effrayante pour quelqu’un d’aussi secret que lui. Son regard doré guette donc avec un intérêt certain la réponse de son interlocutrice.
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Sam 19 Aoû 2017 - 17:55
Quand Elisabteh découvre son nouvel environnement
Feat Elisabeth Kawakami, Shinji Tsukishima & Kei Manaku (Libre)
Une ambiance électrique était palpable parmi mes deux interlocuteurs. Je ne savais pas si j’avais particulièrement bien fait de me mêler de tout cela. Je suppose que j’étais trop intriguée par le garçon pour les laisser. Je ne fis cependant aucune remarque, pour l’instant. Je me contentais d’observer Tsukishima-san. J’avais l’impression que la petite flamme allait incessamment se transformer en brasier pour consumer l’étrangère jusqu’à l’âme. Il n’était rien de dire qu’il paraissait quelque peu effrayant, ainsi. La colère se lisait dans son regard.
Ne pouvant plus poser le regard sur Tsukishima sans avoir un frisson dans le dos, je fermais un instant les yeux et je pris une grande inspiration. C’est à ce moment que Elisabeth-san m’interpella. Sans le vouloir, je grimaçais et je fis quelques signes pour faire comprendre à la demoiselle que ses manières me mettaient mal-à-l’aise. Je repensais à nouveau à ma nouvelle amie qui m’avait vivement conseillée de dire quand quelque chose me dérangeait.
Sans ajouter un mot, je détournais le regard pour tomber sur Tsukishima-san et je ne pus, malgré moi, m’empêcher de rougir. Ce dernier semblait plus calme qu’il y a quelques instants.
Le silence se fit pendant un instant. Pour ma part, j’étais toujours un rien trop gênée pour parler, Tsukishima-san n’avait clairement pas l’intention de rompre le silence et la demoiselle s’étirait sans retenue pour se dégourdir les membres. Sans grand étonnement, c’est elle qui reprit la discussion, pour demander s’il y avait un endroit dans le coin où déjeuner. Shinji, en galant homme, lui indiqua des bâtisses non loin et nous invita à nous y rendre. J’acceptais la proposition d’un simple signe de tête et me mis en route calmement. Tsukishima arriva ensuite à ma hauteur, une question lui brulant les lèvres. A l’entendre, je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire. Discrètement, je lui répondis le plus honnêtement que je pouvais le faire.
Sans rien ajouter d’autres, pour le moment, je laissais Tsukishima pour rejoindre Elisabeth afin de reprendre la discussion normalement.
Ne pouvant plus poser le regard sur Tsukishima sans avoir un frisson dans le dos, je fermais un instant les yeux et je pris une grande inspiration. C’est à ce moment que Elisabeth-san m’interpella. Sans le vouloir, je grimaçais et je fis quelques signes pour faire comprendre à la demoiselle que ses manières me mettaient mal-à-l’aise. Je repensais à nouveau à ma nouvelle amie qui m’avait vivement conseillée de dire quand quelque chose me dérangeait.
Kei ▬ « Je… Je ne suis pas vraiment… à l’aise par tant de familiarité… quand on se connait à peine. Kei-san, à la rigueur. Mais ça reste… un peu trop familier… S’il-vous plait. »
Sans ajouter un mot, je détournais le regard pour tomber sur Tsukishima-san et je ne pus, malgré moi, m’empêcher de rougir. Ce dernier semblait plus calme qu’il y a quelques instants.
Kei ▬ « Sinon, je suis effectivement Miko et fille du Kannushi du Temple Kazuhide. »
Le silence se fit pendant un instant. Pour ma part, j’étais toujours un rien trop gênée pour parler, Tsukishima-san n’avait clairement pas l’intention de rompre le silence et la demoiselle s’étirait sans retenue pour se dégourdir les membres. Sans grand étonnement, c’est elle qui reprit la discussion, pour demander s’il y avait un endroit dans le coin où déjeuner. Shinji, en galant homme, lui indiqua des bâtisses non loin et nous invita à nous y rendre. J’acceptais la proposition d’un simple signe de tête et me mis en route calmement. Tsukishima arriva ensuite à ma hauteur, une question lui brulant les lèvres. A l’entendre, je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire. Discrètement, je lui répondis le plus honnêtement que je pouvais le faire.
Kei ▬ « J’ai vu en vous, une petite flamme vacillante, prêtre à s’éteindre au moindre coup de vent. C’est cela qui a attiré mon attention, tout simplement. »
Sans rien ajouter d’autres, pour le moment, je laissais Tsukishima pour rejoindre Elisabeth afin de reprendre la discussion normalement.
Kei ▬ « Dites-nous, Elisabeth-san, d’où venez-vous ? Europe ou Amérique ? »
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Date d'inscription : 22/11/2016
Nombre de messages : 335
Emploi/loisirs : Antiquaire
Yens : 129
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Mar 11 Sep 2018 - 22:30
La dénommée Manabu Kei porte à Shinji un intérêt particulier, ce qui le met mal à l’aise. D’où lui vient ce soudain excès de curiosité ? Il est vrai que Shinji peut paraître étrange, ainsi vêtu de noir, de la tête aux pieds. Pourtant, il passe relativement inaperçu, tant qu’on ne remarque pas ses yeux d’un doré surprenant. C’est peut-être ça, finalement, qui intrigue la jeune fille. Il arrive parfois qu’une mutation survienne chez des humains, donnant cette couleur pour le moins singulière à leurs iris. Ce doit être la première fois qu’elle en voit. Bien sûr, ce n’est pas simplement la génétique qui est à l’œuvre, chez le sorcier. La magie se montre souvent capricieuse et donne aux yeux une apparence hors du commun.
L’humaine exprime ouvertement son malaise face à l’européenne, gênée par sa familiarité. Shinji ne peut retenir un air suffisant, content qu’il ne soit pas le seul dans cette situation. Il fixe la gaijin quelques secondes. « je t’avais prévenu » son regard semble dire. C’est tout de même effarant que les étrangers ne se renseignent pas un minimum sur la culture du pays de leur destination. La moindre des choses, quand on est accueilli par son peuple, c’est de respecter ses coutumes. Puis l’attention de Shinji se reporte sur la japonaise. Celle-ci croise son regard et se met à rougir, ce que Shinji peine à déchiffrer. Elle leur apprend qu’elle est Miko au temple de Kazuhide, et que son père en est le Kannushi.
L’intérêt de Shinji s’éveille. Comme tout japonais issu d’une famille conservatrice, amoureuse des traditions, il nourrit des croyances envers les kamis. Il lui arrive régulièrement de prier pour l’un d’eux, même s’il visite rarement les temples urbains, trop fréquentés par les humains. Il s’incline respectueusement devant elle. Il n’oublie pas qu’elle est humaine, mais il n’oserait jamais manquer de respect aux ferventes prêtresses des dieux.
Puis ils prennent la route pour les boutiques de la cité universitaire, pour répondre au besoin d’Elisabeth. Shinji en profite pour interroger la miko. Mais elle lui sort des paroles encore plus énigmatiques. Il fronce les sourcils. Il ne mettrait pas en doute la parole d’une miko. Elles sont réputées pour voir plus loin que les yeux des simples mortels. Toutefois, il ne peut s’empêcher de se poser de nouvelles questions. Pour l’instant, c’est Kei qui a le monopole et se rapproche de l’étrangère pour lui demander d’où elle vient exactement. Celle-ci leur parle de l’Angleterre et de l’Europe en général. Shinji n’écoute son discours que d’une oreille. Il se fiche pas mal de ses origines.
Finalement ils arrivent en vue des premières boutiques alimentaires et ça semble ravir l’européenne qui ne tarde pas à s’adresser aux commerçants pour se renseigner sur les mets qu’ils proposent. Shinji l’observe de loin d’un regard neutre, blasé et désintéressé. Quand il sent le regard de Kei peser de sur ses épaules, il se tourne vers elle pour la fixer à nouveau.
▬ Une petite flamme vacillante… qu’entendiez-vous par là, Manabu-san ?
Shinji ne perd pas le Nord, déterminé à tirer tout ça au clair. Déjà, le terme de flamme l’intrigue. Ça pourrait désigner tout et n’importe quoi. Même si, en l’occurrence, il s’agit souvent d’une métaphore pour désigner l’âme des êtres vivants. Mais ses autres paroles attisent sa curiosité. « Prête à s’éteindre au moindre coup de vent. » Qu’entendait-elle par-là, au juste ? Le ventre de Shinji se met à gargouiller, lui rappelant que son dernier vrai repas n’appartient plus qu’à un passé trop lointain. Une idée germe dans son esprit.
▬ Je vous propose de discuter autour d’un petit-déjeuner, si toutefois vous avez faim. Ou simplement boire un thé. Je règlerai pour nous deux.
S’il lui offre quelque chose, elle acceptera peut-être d’éclairer sa lanterne. Il se dirige vers un stand pour commander deux thés et deux petits déjeuners traditionnels. Il a pris pour lui un tamago kake gohan, avec un peu de sauce soja salée, des nori et du nattô. Il invite ensuite l’humaine à s’assoir à la petite table la plus proche. Shinji n’aime pas spécialement manger devant quelqu’un qu’il ne connait pas, cependant là, il a trop faim pour faire son difficile. Une fois installé, il se saisit de ses baguettes pour entamer son petit déjeuner, et plante son regard doré sur Manabu-san, l’invitant à poursuivre.
L’humaine exprime ouvertement son malaise face à l’européenne, gênée par sa familiarité. Shinji ne peut retenir un air suffisant, content qu’il ne soit pas le seul dans cette situation. Il fixe la gaijin quelques secondes. « je t’avais prévenu » son regard semble dire. C’est tout de même effarant que les étrangers ne se renseignent pas un minimum sur la culture du pays de leur destination. La moindre des choses, quand on est accueilli par son peuple, c’est de respecter ses coutumes. Puis l’attention de Shinji se reporte sur la japonaise. Celle-ci croise son regard et se met à rougir, ce que Shinji peine à déchiffrer. Elle leur apprend qu’elle est Miko au temple de Kazuhide, et que son père en est le Kannushi.
L’intérêt de Shinji s’éveille. Comme tout japonais issu d’une famille conservatrice, amoureuse des traditions, il nourrit des croyances envers les kamis. Il lui arrive régulièrement de prier pour l’un d’eux, même s’il visite rarement les temples urbains, trop fréquentés par les humains. Il s’incline respectueusement devant elle. Il n’oublie pas qu’elle est humaine, mais il n’oserait jamais manquer de respect aux ferventes prêtresses des dieux.
Puis ils prennent la route pour les boutiques de la cité universitaire, pour répondre au besoin d’Elisabeth. Shinji en profite pour interroger la miko. Mais elle lui sort des paroles encore plus énigmatiques. Il fronce les sourcils. Il ne mettrait pas en doute la parole d’une miko. Elles sont réputées pour voir plus loin que les yeux des simples mortels. Toutefois, il ne peut s’empêcher de se poser de nouvelles questions. Pour l’instant, c’est Kei qui a le monopole et se rapproche de l’étrangère pour lui demander d’où elle vient exactement. Celle-ci leur parle de l’Angleterre et de l’Europe en général. Shinji n’écoute son discours que d’une oreille. Il se fiche pas mal de ses origines.
Finalement ils arrivent en vue des premières boutiques alimentaires et ça semble ravir l’européenne qui ne tarde pas à s’adresser aux commerçants pour se renseigner sur les mets qu’ils proposent. Shinji l’observe de loin d’un regard neutre, blasé et désintéressé. Quand il sent le regard de Kei peser de sur ses épaules, il se tourne vers elle pour la fixer à nouveau.
▬ Une petite flamme vacillante… qu’entendiez-vous par là, Manabu-san ?
Shinji ne perd pas le Nord, déterminé à tirer tout ça au clair. Déjà, le terme de flamme l’intrigue. Ça pourrait désigner tout et n’importe quoi. Même si, en l’occurrence, il s’agit souvent d’une métaphore pour désigner l’âme des êtres vivants. Mais ses autres paroles attisent sa curiosité. « Prête à s’éteindre au moindre coup de vent. » Qu’entendait-elle par-là, au juste ? Le ventre de Shinji se met à gargouiller, lui rappelant que son dernier vrai repas n’appartient plus qu’à un passé trop lointain. Une idée germe dans son esprit.
▬ Je vous propose de discuter autour d’un petit-déjeuner, si toutefois vous avez faim. Ou simplement boire un thé. Je règlerai pour nous deux.
S’il lui offre quelque chose, elle acceptera peut-être d’éclairer sa lanterne. Il se dirige vers un stand pour commander deux thés et deux petits déjeuners traditionnels. Il a pris pour lui un tamago kake gohan, avec un peu de sauce soja salée, des nori et du nattô. Il invite ensuite l’humaine à s’assoir à la petite table la plus proche. Shinji n’aime pas spécialement manger devant quelqu’un qu’il ne connait pas, cependant là, il a trop faim pour faire son difficile. Une fois installé, il se saisit de ses baguettes pour entamer son petit déjeuner, et plante son regard doré sur Manabu-san, l’invitant à poursuivre.
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