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Mer 6 Sep 2017 - 22:30
Pliée. Dépliée. Repliée. Roulée en boule. Déchiquetée. Jetée dans la corbeille.
À part d’horribles factures, bien souvent, le courrier de Maria se résumait à quelques lettres de sa famille. Pour le reste du monde, le papier, c’était du passé ! Après tout, pourquoi attendre des semaines, quand on pouvait tout faire en instantané avec quelques boutons … Et puis, ce n’est pas comme si elle était assez célèbre pour rameuter des dizaines de fans au premier coin de rue qui la suivraient jusque chez elle. Encore heureux, il faudrait trouver un garde du corps autrement, ce qu'elle préférait éviter à moins que ce ne soit absolument nécessaire. Elle avait juré être capable de vivre de ses propres moyens ; elle devait tenir parole. Sans quoi, elle risquait la grande déprime.
Parmi les papiers, rien pour faire taire l'angoisse qui lui occupait l'esprit ces derniers temps. À force de tisser des liens, elle avait réalisé que finalement, elle avait beau avoir dépassé le seuil étouffant de la prison familiale, elle avait beau avoir recueilli certaines informations, elle avançait bien peu dans ses recherches personnelles, ce qui l'avait poussé à s'installer ici. La raison en étant bien simple. Elle ignorait jusqu'à quelle famille la sienne appartenait. Aux yeux des siens, elle n'existait tout simplement pas. Et du côté de ses parents ... Eh bien, repenser à la lettre la mettait de mauvaise humeur, donc aussi bien éviter. On voulait la protéger. Mais quel chemin la protégeait-elle, vraiment ?
Dans ces moments d'amertume, Maria ne pouvait se fier qu’au ciel pour rêver, puisque l'océan était trop loin. L’horizon lui semblait alors infini. Mais l’orage grondait ...
Entre ces quatre murs, elle étouffait. Elle ne pouvait tout simplement pas réfléchir. Elle préféra donc enfiler ses chaussures et marcher au-delà des murs, au-delà de la cité. L'air lui semblait plus frais là dehors. Bien sûr, ce n'était pas prudent. Qui sait ce qui pouvait bien rôder dans les environs ? Mais la pluie torrentielle en découragerait plus d'un à quitter son nid. Et puis ... La forêt n'était pas bien loin. En cas de problème, elle pouvait toujours faire un détour par ses chemins détrempés pour retourner à la civilisation. Pour l'heure, elle voulait simplement profiter d'un moment de silence pour se recentrer.
Elle avait un parapluie, mais … Elle le referma, préférant remonter son écharpe rouge sur ses joues pâles, laissant la pluie effleurer sa peau. Seulement quelques minutes. Elle attraperait peut-être la mort, mais tant pis.
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Jeu 7 Sep 2017 - 20:47
Quelques flaques d'eau
Libre (Feat Maria Blanchet & Zuko Tanaka)
Les nerfs…
J’étais en pleine course en direction de la forêt, défoulant toute la colère qui était en moi, malgré la pluie torrentielle qu’il y avait. Sans même y avoir prêter attention, je m’étais retrouvé à l’entrée du bois. J’étais en sueur. J’étais trempé. J’étais essoufflé. Quoi qu’il arrivait maintenant, j’étais bon pour être malade demain. Me redressant, je repensais à la dispute que j’avais eu avec mes parents juste avant d’aller courir.
Je donnais un coup dans un pauvre arbre qui ne m’avait absolument rien fait. Bon sang ! Quelle idée j’avais eu. Il aurait milles fois mieux valu aller chez Daisu-nii. Bon, il ne m’aurait pas laisser passer mes nerfs sur ses bornes. Mais au moins, j’aurais été au chaud. Pas complétement trempé sous la pluie.
Oui… Qu’est-ce que j’allais faire ? Je n’avais pas franchement envie de retourner à la maison, pour le moment. Mais je ne pouvais pas me permettre de rester ainsi pendant des heures non plus. Une idée me vient soudainement à l’esprit et je souris. Bon, avant, il fallait prévenir mes parents quand même. Même si on s’était énervé, ce n’était plus une raison pour qu’ils s’inquiètent. Je me mis à l’abri sous un arbre avant de sortir mon téléphone de mon sac. J’écrivis ensuite le sms en le dictant tout haut, inconsciemment.
La réponse ne se fit pas attendre. Je m’en doutais un peu. Ma mère me disait de faire attention et de rentrer dès que j’en avais envie. Je rangeais alors mon téléphone avant de me déshabiller à l’abri des regards. Une fois que j’étais sûr que mon sac était bien à l’abri, je me transformais en loup européen avant de me rouler à terre. La boue et mes poils me protègeraient du froid. C’est alors que je commençais ma petite promenade sous la pluie. Enfin, je courais et je glissais pour être plus exact, ce qui n’était pas vraiment une petite promenade, du coup. Dans tous les cas, je m’amusais. Jusqu’au moment où je glissais jusqu’au pieds d’une demoiselle.
Je levais la tête pour regarder la demoiselle donc le charme était inégalable. Elle devait avoir la vingtaine, d’après ce que je pouvais voir. Elle avait le teint pâle, comme une poupée de porcelaine. Ses longs cheveux étaient aussi blancs que la neige et ses yeux rouges avaient l’air de transpercer mon âme. Malheureusement, j’étais incapable de voir le bas de son visage, emmitouflé dans un rougeoyant châle…
J’étais en pleine course en direction de la forêt, défoulant toute la colère qui était en moi, malgré la pluie torrentielle qu’il y avait. Sans même y avoir prêter attention, je m’étais retrouvé à l’entrée du bois. J’étais en sueur. J’étais trempé. J’étais essoufflé. Quoi qu’il arrivait maintenant, j’étais bon pour être malade demain. Me redressant, je repensais à la dispute que j’avais eu avec mes parents juste avant d’aller courir.
Zuko ▬ « Rah ! »
Je donnais un coup dans un pauvre arbre qui ne m’avait absolument rien fait. Bon sang ! Quelle idée j’avais eu. Il aurait milles fois mieux valu aller chez Daisu-nii. Bon, il ne m’aurait pas laisser passer mes nerfs sur ses bornes. Mais au moins, j’aurais été au chaud. Pas complétement trempé sous la pluie.
Zuko ▬ « Qu’est-ce que je fais, maintenant ? »
Oui… Qu’est-ce que j’allais faire ? Je n’avais pas franchement envie de retourner à la maison, pour le moment. Mais je ne pouvais pas me permettre de rester ainsi pendant des heures non plus. Une idée me vient soudainement à l’esprit et je souris. Bon, avant, il fallait prévenir mes parents quand même. Même si on s’était énervé, ce n’était plus une raison pour qu’ils s’inquiètent. Je me mis à l’abri sous un arbre avant de sortir mon téléphone de mon sac. J’écrivis ensuite le sms en le dictant tout haut, inconsciemment.
Zuko ▬ « Suis pas loin de la forêt. Je ne rentre pas tard. Pas besoin de venir me chercher »
La réponse ne se fit pas attendre. Je m’en doutais un peu. Ma mère me disait de faire attention et de rentrer dès que j’en avais envie. Je rangeais alors mon téléphone avant de me déshabiller à l’abri des regards. Une fois que j’étais sûr que mon sac était bien à l’abri, je me transformais en loup européen avant de me rouler à terre. La boue et mes poils me protègeraient du froid. C’est alors que je commençais ma petite promenade sous la pluie. Enfin, je courais et je glissais pour être plus exact, ce qui n’était pas vraiment une petite promenade, du coup. Dans tous les cas, je m’amusais. Jusqu’au moment où je glissais jusqu’au pieds d’une demoiselle.
Je levais la tête pour regarder la demoiselle donc le charme était inégalable. Elle devait avoir la vingtaine, d’après ce que je pouvais voir. Elle avait le teint pâle, comme une poupée de porcelaine. Ses longs cheveux étaient aussi blancs que la neige et ses yeux rouges avaient l’air de transpercer mon âme. Malheureusement, j’étais incapable de voir le bas de son visage, emmitouflé dans un rougeoyant châle…
"Promenade"
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Dim 17 Sep 2017 - 3:30
On dit souvent qu’il faut faire attention à ce que l’on souhaite, parce que cela pourrait bien se réaliser. Comme si l'univers tendait l'oreille et qu'il voulait vous prouver que vous aviez tort. Eh bien, cela n’aurait pas pu être plus vrai, cette fois. Lorsque Maria ressentit une présence, elle ouvrit les yeux, mais il était déjà trop tard. Elle maudit son écharpe, même si c'était un peu idiot. Elle avait voulu jouer au petit chaperon rouge, eh bien, la voilà vernie.
Merde, merde, merde. Ce chien, non, ce loup, était beaucoup trop gros. Un lycan, c’était un lycan, il n’y avait pas d’autre explication. Le peu qu'elle en savait sur le sujet ? C'était suffisant pour détruire le léger espoir qu'aurait pu lui laisser la lueur d'intelligence qu'elle lisait au fond de ce regard. Les lycans étaient dangereux. Même ceux qui n'étaient pas fous ... Ils voulaient tuer les vampires. Peut-être ne savait-il pas encore, pour sa nature, cela expliquerait pourquoi il ne l'attaquait pas. Pour le moment.
Elle eut un mouvement de recul, mais courir ne servirait à rien. Il était trop près. Elle était trop lente. En s’arrêtant à moitié dans son mouvement, son pied glissa. Elle eut beau battre des bras, la bouche entrouverte, elle ne put pas s’empêcher de tomber sans grande élégance. MERDE. L'eau. Elle s’était juré de ne pas pleurer. Même si personne n'aurait pu le voir au travers de la pluie. Mais cela n’avait plus d’importance maintenant. Elle allait mourir. Tremblante, terrifiée même, elle posa ses mains contre ses yeux, elle ne voulait pas voir ce qui allait se passer. D'habitude, elle savait rester froide et calculatrice, pour tenter de s'en sortir. Et elle avait bien réussi jusqu'à présent. Mais pas cette fois. C'était trop d'émotions à supporter. Un échec de plus à ajouter à la longue liste. Pourtant, sa voix faible traversa ses lèvres.
« J-je vous préviens ... Je ne suis pas du tout comestible ! »
Idiote. Il allait la faire souffrir, et elle trouvait le moyen de faire la conversation, pire, une mauvaise blague ? Aussi bien renier le peu de dignité qu'il lui restait, s'agenouiller et supplier qu'on ne lui fasse pas de mal. Cela aurait eu à peu près le même résultat, non ? Rien d'autre ne pourrait la sortir de ce mauvais pas. Les corbeaux ne parlent pas avec les loups. Et si jamais elle se trompait ... Elle n'apparaissait que comme une jeune fille normale, ou presque puisqu'elle lui adressait la parole, qui avait trop peur parce qu'un loup se retrouvait si près d'un point urbain comme Nakanoto et qu'elle avait eu le malheur de se trouver sur sa route.
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Mer 27 Sep 2017 - 17:15
Quelques flaques d'eau
Libre (Feat Maria Blanchet & Zuko Tanaka)
De toute les réactions que j’ai pu avoir, celle-là était bien la pire. La demoiselle semblait apeurée alors qu’elle me fixait avec insistace. C’était moi qui la mettait dans un tel état ? Franchement, j’avais envie de me retransformer pour la calmer mais ce n’était clairement pas une bonne idée. Tout d’abord parce que j’allais me retrouver entièrement nu devant elle. Ensuite parce qu’il n’était pas raisonnable que tout Nakanoto soit au courant de ma condition. Entre Jess, Tsukishima-san et Miss Oreille-de-Loup, ça suffisait, non ?
Quoi qu’il en soit, je n’avais toujours pas bougé d’un poil. La demoiselle, par contre, tenta de reculer mais elle finit par simplement tomber en arrière, finissant allongée dans la boue. Mince… C’était de ma faute, non ? Enfin, si je ne l’avais pas tout simplement paniquée, elle ne serait pas tombée. Oh ! Elle était en train de pleurer, non ? Elle s’était faite mal ? Elle s’était blessée ? J’aurais tellement voulu lui demander et m’excuser de l’avoir effrayée sans le vouloir.
Mais… Mais ! Mais je ne voulais pas la manger ! Quelle idée ! Jamais il me serait venu à l’esprit de faire un truc pareil ! J’m’en voulais tellement sur le coup. J’aurais tellement voulu aller me rhabiller pour revenir m’excuser. Mais bon, sans expliquer ce que j’étais, ça serait un rien compliqué. Sinon, je pouvais toujours lui faire un câlin. Mais je n’étais pas sûr qu’elle apprécierait que je m’approche ainsi. Non, il fallait que je lui fasse comprendre que je ne voulais pas lui faire de mal. Mais comment ?
Soudainement, il me vint une idée. Je me bougeais, sans m’approcher, pour m’allonger, plaçant ma tête sur les pattes avant. Aussi, dans cette position, je devais lever légèrement le regard pour voir celui de la demoiselle. Il ne restait plus qu’à faire un petit aboiement plaintif. Peut-être qu’elle aurait moins peur. En tout cas, j’allais surement avoir l’air encore moins menaçant que d’habitude.
J’espérais de tout cœur que la demoiselle se calmerait en m’entendant. Je n’avais pas aboyé de manière menaçante. C’était tout mou et tout gentil comme glapissement, pas du tout effrayant ! Du moins, je l’espérais. Je voulais la consoler. Ça me faisait tellement mal au cœur de la voir ainsi. Mais qu’est-ce que je pouvais bien faire sinon ?
Quoi qu’il en soit, je n’avais toujours pas bougé d’un poil. La demoiselle, par contre, tenta de reculer mais elle finit par simplement tomber en arrière, finissant allongée dans la boue. Mince… C’était de ma faute, non ? Enfin, si je ne l’avais pas tout simplement paniquée, elle ne serait pas tombée. Oh ! Elle était en train de pleurer, non ? Elle s’était faite mal ? Elle s’était blessée ? J’aurais tellement voulu lui demander et m’excuser de l’avoir effrayée sans le vouloir.
Maria ▬ « J-je vous préviens ... Je ne suis pas du tout comestible ! »
Mais… Mais ! Mais je ne voulais pas la manger ! Quelle idée ! Jamais il me serait venu à l’esprit de faire un truc pareil ! J’m’en voulais tellement sur le coup. J’aurais tellement voulu aller me rhabiller pour revenir m’excuser. Mais bon, sans expliquer ce que j’étais, ça serait un rien compliqué. Sinon, je pouvais toujours lui faire un câlin. Mais je n’étais pas sûr qu’elle apprécierait que je m’approche ainsi. Non, il fallait que je lui fasse comprendre que je ne voulais pas lui faire de mal. Mais comment ?
Soudainement, il me vint une idée. Je me bougeais, sans m’approcher, pour m’allonger, plaçant ma tête sur les pattes avant. Aussi, dans cette position, je devais lever légèrement le regard pour voir celui de la demoiselle. Il ne restait plus qu’à faire un petit aboiement plaintif. Peut-être qu’elle aurait moins peur. En tout cas, j’allais surement avoir l’air encore moins menaçant que d’habitude.
Zuko ▬ « Awaouawou ! »
J’espérais de tout cœur que la demoiselle se calmerait en m’entendant. Je n’avais pas aboyé de manière menaçante. C’était tout mou et tout gentil comme glapissement, pas du tout effrayant ! Du moins, je l’espérais. Je voulais la consoler. Ça me faisait tellement mal au cœur de la voir ainsi. Mais qu’est-ce que je pouvais bien faire sinon ?
"Consolation"
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Lun 9 Oct 2017 - 4:27
Chaque seconde semblait s’étirer dans l’air, s’égrenant dans une mini éternité. Mais Maria aurait eu beau avoir plus de temps, elle ne voyait pas comment elle aurait pu trouver une échappatoire quelconque à cette horrible situation dans laquelle elle était tombée, une fois de plus. À croire qu’elle avait la poisse. Elle était juste un peu trop audacieuse, à vrai dire. Malheureusement, arrêter le temps n’était pas dans ses cordes …
Bon, euh, il se décidait ou pas, là ? Non pas qu’elle était contrariée de ce répit, mais si on allait la tuer, aussi bien en finir au plus vite, non ? Bien qu’elle doute qu’on lui laisse ce luxe. Mais puisqu’elle était bien trop fragile, peut-être que ce lycan jugerait mal la force à appliquer et lui briserait le cou plutôt que de jouer avec elle comme une misérable souris. C’était le seul espoir qu’il lui restait, vraiment. Elle avait abandonné la lutte. Elle en avait assez, de se battre pour son existence imparfaite.
Et soudain, contre toute attente, un hurlement plaintif lui parvint. Cela lui faisait penser à quelqu’un qui pleurerait. Ou quelque chose du genre. Lentement, Maria retira ses mains de ses grands yeux mouillés, et la scène qui se découvrait devant elle n’était franchement pas un spectacle à lequel elle pouvait s’attendre ! Ce pauvre animal avait l’air presque aussi effrayé qu’elle … C’était sa chance ! Elle aurait dû prendre ses jambes à son cou, si elles arrivaient encore à la porter. Mais, les rumeurs devaient avoir un fond de vérité. Elle devait être folle. Car elle ne bougea pas d’un pouce.
Quelques secondes plus tard, elle retira son écharpe et la tendit vers le loup. Comme cela, elle pourrait retirer sa main à temps, si tout cela n’était qu’un piège. En théorie. Lorsque cela lui sembla sûr, elle tendit à nouveau sa main hésitante vers la tête qui lui était tendue, puis décida plutôt d’apposer ses doigts frêles contre le museau chaud du loup. Cela la réchaufferait un peu, en attendant qu’elle trouve la force de se relever. Un sourire timide et incertain trouva son bout de chemin jusqu’à ses lèvres. Avant qu’elle éclate tout simplement d’un rire doux.
« Ma mère me tuerait, si elle me voyait dans un état pareil. Mais on s’en fiche, hein. »
Il restait un peu de tristesse, dans son cœur et dans ses mots, mais au moins, elle n’était plus tout à fait seule, non ? Mais pourquoi fallait-il qu’elle soit bien plus à l’aise avec les animaux qu’avec les autres personnes, hm ? Ah. C'est ce que des années d'isolement devait causer ...
« Enfin ... D-Désolée ... d'avoir été autant effrayée ... »
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Lun 18 Déc 2017 - 0:46
Quelques flaques d'eau
Libre (Feat Maria Blanchet & Zuko Tanaka)
Aaaaaaaaaaaaah ? Elle retirait enfin ses mains qui cachaient son visage et me regardait enfin d’un air étonné. Bon, vu qu’elle pensait il y a encore quelques secondes que je voulais la manger, je suppose que me voir allongé ainsi comme un gentil toutou devait être surprenant. Moi, je continuais de la fixer, attendant qu’elle fasse un geste. Bizarrement, je sentais que ça ne le ferait pas si je bougeais en premier. Un début d’instinct animal ? Peut-être… Je n’avais toujours pas assez de réponses pour me permettre de réfléchir là-dessus.
Entre-temps, la demoiselle s’était décidée à retirer son écharpe et me la tendait avec une certaine précaution. Doucement j’approchais ma truffe du tissu avant d’inspirer un grand coup. Humm ! Quelle délicieuse odeur, très délicate. Un agréable mélange de senteurs. Il me sembla reconnaitre l’odeur de la cannelle, tout de même. Pour le reste, cela devait surement être différents parfums de fleurs dont je ne connaissais pas le nom ou l’existence. Soudainement l’odeur changea légèrement, il y avait une pointe de parfum qui me rappelait sans le vouloir Jess-nee-san. Puis, je sentis quelque chose frôler ma truffe, avant que cela remonte légèrement sur mon museau. Une caresse ! Je tendis encore plus la tête, autant que possible pour faire glisser les doigts sur mon poil. Finalement, c’est un léger rire qui retentit dans les bois, troublant le bruit de la pluie qui tombaient encore sur les feuilles et le sol.
La demoiselle prit parole, commençant à me parler avant de s’excuser. Bon, je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire de se défendre pour avoir eu peur. Même si franchement, j’étais un peu vexé, je l’avoue. J’avais tant l’air que ça d’une vulgaire bête sauvage ? M’enfin… Si je n’avais pas déboulé ainsi devant elle, je suppose qu’elle n’aurait pas eu aussi peur… J’étais donc un peu responsable aussi, je suppose…
En tout cas, j’étais sur et certain de pouvoir enfin me lever, je m’approchais doucement d’elle avant de m’assoir à ses côtés. Je sentis soudainement un froid au niveau de mes pattes… De l’eau… Une flaque ! Mince ! J’aurais pu faire attention où je m’asseyais, quand même ! En y regardant de plus près, je remarquais que la flaque était en fait assez large et que la demoiselle était tombée en plein dedans. Mais c’est qu’elle allait attraper froid ainsi ! Elle n’avait pas de poils comme le mien pour la protéger ! Elle devait bouger de là ! Je poussais un nouveau gémissement avant de la pousser doucement du museau. Je sortis ensuite de l’eau pour me poser au sec sous un arbre, l’invitant tant bien que mal à m’imiter. S'il le fallait, j'étais même prêt à lui piquer son écharpe !
Entre-temps, la demoiselle s’était décidée à retirer son écharpe et me la tendait avec une certaine précaution. Doucement j’approchais ma truffe du tissu avant d’inspirer un grand coup. Humm ! Quelle délicieuse odeur, très délicate. Un agréable mélange de senteurs. Il me sembla reconnaitre l’odeur de la cannelle, tout de même. Pour le reste, cela devait surement être différents parfums de fleurs dont je ne connaissais pas le nom ou l’existence. Soudainement l’odeur changea légèrement, il y avait une pointe de parfum qui me rappelait sans le vouloir Jess-nee-san. Puis, je sentis quelque chose frôler ma truffe, avant que cela remonte légèrement sur mon museau. Une caresse ! Je tendis encore plus la tête, autant que possible pour faire glisser les doigts sur mon poil. Finalement, c’est un léger rire qui retentit dans les bois, troublant le bruit de la pluie qui tombaient encore sur les feuilles et le sol.
La demoiselle prit parole, commençant à me parler avant de s’excuser. Bon, je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire de se défendre pour avoir eu peur. Même si franchement, j’étais un peu vexé, je l’avoue. J’avais tant l’air que ça d’une vulgaire bête sauvage ? M’enfin… Si je n’avais pas déboulé ainsi devant elle, je suppose qu’elle n’aurait pas eu aussi peur… J’étais donc un peu responsable aussi, je suppose…
En tout cas, j’étais sur et certain de pouvoir enfin me lever, je m’approchais doucement d’elle avant de m’assoir à ses côtés. Je sentis soudainement un froid au niveau de mes pattes… De l’eau… Une flaque ! Mince ! J’aurais pu faire attention où je m’asseyais, quand même ! En y regardant de plus près, je remarquais que la flaque était en fait assez large et que la demoiselle était tombée en plein dedans. Mais c’est qu’elle allait attraper froid ainsi ! Elle n’avait pas de poils comme le mien pour la protéger ! Elle devait bouger de là ! Je poussais un nouveau gémissement avant de la pousser doucement du museau. Je sortis ensuite de l’eau pour me poser au sec sous un arbre, l’invitant tant bien que mal à m’imiter. S'il le fallait, j'étais même prêt à lui piquer son écharpe !
Zuko ▬ « Awwouaw ! »
"A l'abri !"
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Jeu 29 Mar 2018 - 6:26
Avec toutes ces émotions, Maria en avait presque oublié la pluie, si ce n’est que ses vêtements étaient toujours trempés. Maintenant qu’il était clair que sa vie n’était pas en danger, peut-être serait-il temps de quitter cette flaque d’eau dans laquelle elle était tombée. Sinon, cela ne changerait pas grand-chose au change, si elle devenait malade. Son compagnon canidé semblait du même avis, la poussant avec le museau en continuant d’aboyer comme pour l’encourager. Du bout des doigts, d’une main tremblante, elle ramassa son parapluie et l’ouvrit à nouveau avant de se relever doucement. Il lui suffisait d’avancer, un pas à la fois.
Elle réussit à atteindre le refuge des grandes branches sans trop de difficulté, mais le doute avait eu le temps de s’installer. Saurait-elle retrouver son chemin pour quitter les sentiers obscurs ? La forêt lui semblait bien moins sûre et accueillante, tout à coup, après cette belle frayeur. Bah … Elle verrait bien au moment venu ... Pour le moment, Maria se contenta de s’asseoir dans l’herbe fraîche, laissant échapper un petit soupir de soulagement. C’était un début. Elle appuya un peu plus sa silhouette frêle contre le flanc du loup noir, frottant ses mains l'une contre l'autre, à la recherche de chaleur. Ses paupières étaient tout à coup bien plus lourdes. Aaaah, ce serait si simple de les refermer pour ne jamais les ouvrir à nouveau. Si ses cendres se répandaient dans la forêt, en naîtrait-il un rosier quelque part ? Mais elle n’était pas dépressive à ce point pour se laisser emporter par le vent. Elle voulait découvrir ses origines, ce qui expliquerait peut-être sa faiblesse mis à part les gènes de sa mère, et aussi tenter de prouver sa valeur. Un simple bout de papier ne devrait pas être suffisant pour tout remettre en question.
« Pff ! Ce n'est vraiment pas croyable, tu es supposée être une immortelle ma grande. » marmonna-t-elle. « C’est décidé ! Si un jour, je ne peux plus me relever, je deviendrai un oiseau pour de bon ! »
Elle volerait loin de ce corps lourd et imparfait, sous l’étendue infinie du ciel. Pour le moment, elle devait juste se reposer un peu. La chance lui avait déjà suffisamment servi de cadeaux sur un plateau d’argent. Un prince charmant ne sortirait pas de nulle part pour la ramener à l’abri, et elle ne pensait pas qu’elle pouvait demander au loup de la porter. C’était déjà une bonne chose qu’il tolère sa présence malgré sa nature profonde. L’instinct animal était parfois une chose bien étrange. Elle aurait pu utiliser son pouvoir de transposition, mais elle préférait ne pas risquer de s'affaiblir, et puis ce serait déloyal envers une créature qui lui avait fait preuve d’un peu de bonté … Elle aurait dû apporter son portable, mais c'était l'inconvénient de partir sur un coup de tête hein ...
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Ven 20 Avr 2018 - 21:04
Quelques flaques d'eau
Libre (Feat Maria Blanchet & Zuko Tanaka)
Je la regardai avec attention. La demoiselle s’était finalement levée, son parapluie en main. J’avouai, sur le coup, que je n’étais pas sûr qu’il lui soit encore utile. Trempée comme elle était. Moi, j’étais déjà bon pour un bon gros rhume demain matin, alors elle… M’enfin…
Elle finit par s’installer à côté de moi, à l’abri des branches. Protégé par notre abri de fortune, elle s’appuya sur moi en fermant les yeux. J’en profitais pour frotter ma tête contre la sienne. Je n’allais surement pas l’aider à se réchauffer. Après tout, mon poil était aussi trempé qu’elle. Mais il y avait quelque chose de réconfortant. Quelque chose… Je ne sais quoi de descriptible. Malgré la pluie, malgré le froid, c’était agréable de se trouver là et de partager ce petit moment de silence.
Soudain, elle se mit à marmonner. C’était tout léger, mais avec ma tête contre la sienne, je pus parfaitement entendre ce qu’elle dit. Je me reculai alors pour la regarder tandis que l’information faisait travailler mon cerveau. Immortelle voulait dire vampire, non ? Donc, c’était une vampiresse, comme Jess-san. Ou un Lycan ? Je ne savais pas si ces derniers étaient immortels aussi. J’avais oublié de poser la question à Williams-san.
Quoiqu’il en soit, je savais que Jess-san allait surement s’énerver. Je lui avais promis de faire attention un maximum, et j’avais croisé depuis sa première rencontre un sorcier, une lycane et, maintenant, une autre vampiresse d’après moi. Après, je sais que tous les vampires ne sont pas des monstres sanguinaires. Il suffisait déjà de voir ma confidente. Mais il existait tout de même des vampires mauvais, comme pour humains. Et il existait aussi des vampires fous. Cette idée me donnait froid dans le dos. Enfin, la demoiselle n’avait pas l’air de vouloir me sauter violemment dessus pour m’égorger. C’était déjà ça.
En la regardant plus attentivement, elle semblait plus épuisée qu’autre chose et je ne savais pas si c’était bon signe. Et une chose était certaine, l’heure venue pour moi de renter, je serai surement incapable de la laisser seule. Que faire ? Rah… Jess me tuerait certainement si elle savait ce que j’envisageais maintenant.
Avant que je me décide à changer d’avis, je me détachai un peu de la demoiselle pour aller chercher mon sac. Si, habituellement, je gambadais joyeusement à travers les arbres, ici, je sprintai pour ne pas laisser la demoiselle seule trop longtemps. Arrivé à ma cachette, je pris mon sac à dos dans la gueule avant de retourner moins rapidement jusqu’à l’abri de la vampiresse, le sac me ralentissant. A mon grand soulagement, elle n’avait pas bougé. Je m’approchai alors doucement, pour me remettre à côté d’elle. Une fois installé, je déposai le sac à mes pattes et je regardai la demoiselle, haletant suite à l’effort.
Elle finit par s’installer à côté de moi, à l’abri des branches. Protégé par notre abri de fortune, elle s’appuya sur moi en fermant les yeux. J’en profitais pour frotter ma tête contre la sienne. Je n’allais surement pas l’aider à se réchauffer. Après tout, mon poil était aussi trempé qu’elle. Mais il y avait quelque chose de réconfortant. Quelque chose… Je ne sais quoi de descriptible. Malgré la pluie, malgré le froid, c’était agréable de se trouver là et de partager ce petit moment de silence.
Soudain, elle se mit à marmonner. C’était tout léger, mais avec ma tête contre la sienne, je pus parfaitement entendre ce qu’elle dit. Je me reculai alors pour la regarder tandis que l’information faisait travailler mon cerveau. Immortelle voulait dire vampire, non ? Donc, c’était une vampiresse, comme Jess-san. Ou un Lycan ? Je ne savais pas si ces derniers étaient immortels aussi. J’avais oublié de poser la question à Williams-san.
Quoiqu’il en soit, je savais que Jess-san allait surement s’énerver. Je lui avais promis de faire attention un maximum, et j’avais croisé depuis sa première rencontre un sorcier, une lycane et, maintenant, une autre vampiresse d’après moi. Après, je sais que tous les vampires ne sont pas des monstres sanguinaires. Il suffisait déjà de voir ma confidente. Mais il existait tout de même des vampires mauvais, comme pour humains. Et il existait aussi des vampires fous. Cette idée me donnait froid dans le dos. Enfin, la demoiselle n’avait pas l’air de vouloir me sauter violemment dessus pour m’égorger. C’était déjà ça.
En la regardant plus attentivement, elle semblait plus épuisée qu’autre chose et je ne savais pas si c’était bon signe. Et une chose était certaine, l’heure venue pour moi de renter, je serai surement incapable de la laisser seule. Que faire ? Rah… Jess me tuerait certainement si elle savait ce que j’envisageais maintenant.
Avant que je me décide à changer d’avis, je me détachai un peu de la demoiselle pour aller chercher mon sac. Si, habituellement, je gambadais joyeusement à travers les arbres, ici, je sprintai pour ne pas laisser la demoiselle seule trop longtemps. Arrivé à ma cachette, je pris mon sac à dos dans la gueule avant de retourner moins rapidement jusqu’à l’abri de la vampiresse, le sac me ralentissant. A mon grand soulagement, elle n’avait pas bougé. Je m’approchai alors doucement, pour me remettre à côté d’elle. Une fois installé, je déposai le sac à mes pattes et je regardai la demoiselle, haletant suite à l’effort.
"J'espère ne pas regretter"
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Mar 24 Avr 2018 - 1:18
Maria parlait peut-être beaucoup toute seule, mais c’était un peu thérapeutique. D’accord, parfois, c’était aussi bien de passer un petit moment dans le silence, mais si elle ne faisait rien, même quelque chose d’aussi simple, elle risquait de s’endormir. Ce ne serait pas très malin dans une température pareille. Toutefois, elle ne s’attendait pas vraiment à recevoir une réaction en retour. Pelotonnée contre le loup, elle n’avait pas raté le mouvement des muscles puissants. Une bonne chose, cela l’avait empêchée de tomber une deuxième fois ! Maintenant qu’elle était observée ainsi, elle fronça les sourcils. Il y avait décidément quelque chose qui clochait. Ce n’était peut-être pas un lycan, mais si elle était capable de voir à travers les yeux des corbeaux, alors … Avant qu’elle n’ait le temps de poser une question, l’animal était déjà en train de détaler au pas de course.
Bon. Dans ce cas, peut-être devrait-elle rentrer à son tour. Ce serait plus sage que tenter de le rattraper. Elle avait déjà suffisamment froid, inutile d’attendre que sa respiration soit douloureuse. Si elle n’était pas tombée non plus … Enfin Maria ne pouvait vraiment s’en prendre qu’à elle-même. Elle aurait besoin de sang et de repos, au chaud, au moins sous une bonne couverture ou un kotatsu peut-être bien. Elle ne devrait pas rester seule dans cet état. Chidori serait-elle encore au salon de thé à cette heure-ci ? De toute façon, c’était l’endroit qu’elle préférait encore dans cette ville. Elle s’y sentait bien. Elle était un peu moins à l’aise à l’idée de demander ce service à son amie, mais elle n’avait pas vraiment le choix.
Le bruit de clapotis dans les flaques d’eau la ramena au moment présent. Sous la pluie, les odeurs étaient masquées, alors … Il y avait peu de chance qu’on l’ait trouvée par simple hasard. C’était malin, comment reconnaître un loup parmi tant d’autres, hein ? Elle était bête de ne pas y avoir pensé plus tôt, mais comme il s’agissait sûrement de son camarade, elle pouvait rectifier son erreur. Maria se pencha donc et enroula son écharpe autour du cou du loup, avec un sourire un peu faible, tentant d’ignorer le battement de cœur près de son oreille. Elle pouvait encore attendre un peu. C’est à ce moment qu’elle remarqua le sac à dos déposé à ses pieds. Il n’était pas là, tout à l’heure, elle en était certaine. Son regard fit plusieurs aller-retour entre le sac et le loup, battant des cils sans comprendre. Peut-être devrait-elle y jeter un coup d’œil ?
« Qu’est-ce que tu me rapportes là ? » demanda-t-elle en se frottant les yeux du revers de la main. Heureusement qu’ils étaient déjà rouges. Tout cela n'aurait servi à rien, si elle l'effrayait tout à coup.
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Jeu 26 Avr 2018 - 17:47
Quelques flaques d'eau
Libre (Feat Maria Blanchet & Zuko Tanaka)
Doucement, elle prit son écharpe qu’elle me passa autour de mon cou. J’émis un petit couinement d’incompréhension. J’avais mes poils ! Je ne risquais pas de prendre froid. Mais elle, par contre… Ce n’était pas une bonne idée ! Je reniflai alors un grand coup pour me plaindre un peu plus et je compris. Comme ça, j’avais son odeur sur moi ! Elle pouvait facilement me reconnaitre à l’odeur comme ça
Soudainement, elle remarqua mon sac, à ses pieds. Son regard fit alors quelques allers-retours entre ce qui contenait toutes mes affaires et moi. Elle se demandait clairement pourquoi je lui avais apporté ça. Ça ne serait pas simple de lui faire comprendre que je ramenais juste mes affaires jusqu’à moi pour perdre moi de temps. Pour une fois, il valait mieux que je le garde. Puis ne serait-ce que pour aider la dame si ça n’allait vraiment pas pour elle.
Je me contentai de poser ma tête sur son bras. Si l’envie lui prenait de fouiller mon sac, je n’aurais qu’à l’empêcher. Gentiment, bien sûr ! Je n’allais pas me mettre à la mordre ou l’empêcher. De toute façon, un vampire pouvait très bien m’envoyer valser si l’envie lui prenait. Bien que, vu l’état de la demoiselle. J’avais tout de même des doutes. Je me demandais de plus en plus s’il ne fallait pas plutôt l’aider à rentrer en ville.
Décidé, je me permis rapidement de lui lécher la joues avant de reprendre mon sac et d’aller me cacher derrière un arbre. La transformation fut immédiate, comme toujours. Je me dépêchai alors de m’habiller en évitant de salit la belle écharpe rouge plus qu’elle l’était. Je savais que je ne devais pas me dévoiler ainsi. Mais c’était plus fort que moi. Décidément, j’étais maintenant bien loin du petit garçon qui avait peur que son secret soit découvert. Enfin, avant comme maintenant je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir envie de me transformer et de me balader. C’était déjà ça.
Je me rebouclai ma ceinture avant de passer mon haut puis l’écharpe et je sortis de ma cachette sans même remarquer que j’avais un peu de boue sur le visage. Avec attention, je m’approchais de la demoiselle pour ne pas lui faire peur. Après tout, j’étais un loup puis un humain, ce n’était pas quelque chose de très… courant !
Je remarquai maintenant la couleur sang des iris de la demoiselle. Comme je le pensai, c’était un Vampire. Je me permis donc un petit sourire en pensant à Jess. Non, elle n’était surement pas folle comme un… Un… Level E ? Je n’étais plus sûr. Mais, par principe, je faisais attention. Enfin, je suppose qu’avec l’écharpe, ça devrait aller.
Soudainement, elle remarqua mon sac, à ses pieds. Son regard fit alors quelques allers-retours entre ce qui contenait toutes mes affaires et moi. Elle se demandait clairement pourquoi je lui avais apporté ça. Ça ne serait pas simple de lui faire comprendre que je ramenais juste mes affaires jusqu’à moi pour perdre moi de temps. Pour une fois, il valait mieux que je le garde. Puis ne serait-ce que pour aider la dame si ça n’allait vraiment pas pour elle.
Je me contentai de poser ma tête sur son bras. Si l’envie lui prenait de fouiller mon sac, je n’aurais qu’à l’empêcher. Gentiment, bien sûr ! Je n’allais pas me mettre à la mordre ou l’empêcher. De toute façon, un vampire pouvait très bien m’envoyer valser si l’envie lui prenait. Bien que, vu l’état de la demoiselle. J’avais tout de même des doutes. Je me demandais de plus en plus s’il ne fallait pas plutôt l’aider à rentrer en ville.
Décidé, je me permis rapidement de lui lécher la joues avant de reprendre mon sac et d’aller me cacher derrière un arbre. La transformation fut immédiate, comme toujours. Je me dépêchai alors de m’habiller en évitant de salit la belle écharpe rouge plus qu’elle l’était. Je savais que je ne devais pas me dévoiler ainsi. Mais c’était plus fort que moi. Décidément, j’étais maintenant bien loin du petit garçon qui avait peur que son secret soit découvert. Enfin, avant comme maintenant je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir envie de me transformer et de me balader. C’était déjà ça.
Zuko ▬ « J’arrive. Encore quelques secondes. »
Je me rebouclai ma ceinture avant de passer mon haut puis l’écharpe et je sortis de ma cachette sans même remarquer que j’avais un peu de boue sur le visage. Avec attention, je m’approchais de la demoiselle pour ne pas lui faire peur. Après tout, j’étais un loup puis un humain, ce n’était pas quelque chose de très… courant !
Je remarquai maintenant la couleur sang des iris de la demoiselle. Comme je le pensai, c’était un Vampire. Je me permis donc un petit sourire en pensant à Jess. Non, elle n’était surement pas folle comme un… Un… Level E ? Je n’étais plus sûr. Mais, par principe, je faisais attention. Enfin, je suppose qu’avec l’écharpe, ça devrait aller.
Zuko ▬ « Ça va ? Vous n’avez pas l’air bien… »
"Transformation"
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