L'Enfant et la Bête 13/04/2018
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Taichi Tomoe Lizenko#106846#106846#106846#106846#106846#106846#106846
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
Race : Sorcière
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
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Mar 1 Fév 2022 - 23:02
L'Enfant et la Bête
Feat Vilhelm A. Jarlsonfel & Taichi Tomoe Yukimura
L’adolescente laisse son nouveau sensei partir chercher dans sa chambre un oreiller supplémentaire ainsi qu’une couverture nécessaire pour la nuit. Après avoir posé sa question clef, elle observe Jarlsonfel-sensei poser les accessoires de nuit puis s’assoir dans le fauteuil face à elle. Elle voit dans son regard qu’il a plus de questions qu’il ne saurait le formuler sur l’instant. Pourtant la réponse qu’il lui donne la surprend un peu, mais la rend reconnaissante. Difficile pour elle de l’admettre, mais son attention déjà fragile en temps normal risquait de s’effriter de plus en plus au cours des heures à venir.
Cela ne l’empêche pas elle de poser la seule question qui surpasse toutes les autres à ses yeux. Le silence qui s’en suit est de glace. Taichi Tomoe ignore si elle a bien fait de lâcher la bride à sa curiosité. L’air à la fois perdu et triste de son sensei la laisse penser qu’elle devrait s’excuser et retirer sa question. Néanmoins, avant qu’elle ne rouvre la bouche pour le faire, l’homme face à elle reprend la parole.
« Installe toi, je vais te raconter une histoire. »
Un peu surprise, la demoiselle s’exécute sans un mot. Taichi prend donc le coussin et le mets sous sa tête, s’emmitouflant en parallèle dans la couverture. Allongée sur le canapé, ne laissant plus dépasser que sa tête de la couverture, elle patiente. Le frisson qu’elle ressent en voyant la hache, trouver le chemin des genoux de son conteur d’un soir qui se met à caresser machinalement le tranchant, n’est pas seulement dû à la peur qu’elle lui inspire. La lame noire luit lugubrement dans la pénombre, mais étrangement cela n’effraie plus autant la petite. Elle sait ce dont l’arme est capable, ce qu’elle transmet comme énergie négative, pourtant la savoir là, prête à veiller sur eux malgré tout est rassurant.
Le récit commence alors, la transportant dans un pays qu’elle aimerait pouvoir voir de ses propres yeux, mais dont l’une de ses phobies l’en empêche. Le jeune garçon aux cheveux d’argent, elle sait que c’est son sensei, bien qu’il ne se nomme pas. Peut-être qu’il est plus facile pour lui de tout raconter avec ce point de vu ? Pour en venir à devenir un tueur de vampire, il lui semblait qu’il fallait vivre quelque chose d’intense, négatif ou positif.
Le portrait de l’éducation qu’il avait reçu ne fit pas broncher l’adolescente. Elle savait ce que c’était que de recevoir une éducation avec tout ce qu’il y avait de mieux sans être en phase avec les valeurs qu’on lui inculquait. Ce décalage, elle l’avait vécu dans ses plus jeunes années. L’envie de connaître autre chose, de sortir du carcan dans lequel on l’avait mise, elle connaissait aussi. Malgré tout réussir à tenir les standards imposés, jusqu’à manquer se perdre. Taichi resserra la couverture sur elle en entendant que la tempête dans l’histoire approchait. Elle le savait, tout allait trop bien, le pire allait arriver.
La première gerbe d’étincelles qui jaillit de la hache la fait sursauter et elle se cache sous la couverture, avant de réapparaître légèrement, ses yeux seul surmontaient la couverture désormais. L’histoire reprend, incluant un nouveau personnage plus sombre que ceux dépeint avant. Un homme qui ressemblait à son sensei, sans pour autant l’être. Un membre de sa famille à n’en pas douter, même si la jeune sorcière ne voyait pas encore le lien familiale les unissant. La sensation que cet oncle, venu du côté obscure de la famille, amenait avec lui le danger et en même temps représentait la clef de la cage dorée, s’imposa directement.
Le regard absent de Jarlsonfel-sensei ne laisse aucun doute à la sorcière sur là il où se trouve mentalement. Loin très loin de son petit salon, loin du Japon. Il est quelque part de retour dans son pays natal, regardant les évènements qu’elle devine tragique dans ses souvenirs. Taichi Tomoe s’en veut de lui faire revivre ce passé douloureux, de rouvrir une plaie qui n’a probablement jamais vraiment cicatrisé. Elle n’a pas peur, malgré les faits, malgré Hécatombe qui crache ses étincelles sans retenue. L’adolescente est seulement, et profondément, triste. Elle se découvre, ne sachant pas trop comment elle pourrait le consoler.
Les yeux de l’adolescente sont pleins de larmes. Ces dernières sont à la fois dû à la peine qu’elle ressent pour son sensei, que pour ceux qui sont tombés à cause de ce vampire de malheur. Les mots ne franchissent pas ses lèvres, malgré tout ce qu’elle voudrait lui dire pour le rassurer et le consoler. Jarlsonfel-sensei se lève et dépose un baiser sur son front, et elle le laisse remonter la couverture sur son épaule.
Bien sûr, la petite sorcière est d’accord, il est plus que temps de dormir. Elle n’a pas l’intention de se laisser hanter par plus de fantôme qu’elle n’en a déjà. Les frères de son sensei n’avait rien à envier à sa sœur aînée. Dans ces cauchemars à elle, ce n’était pas un vampire mais un loup, un lycan qui tenait le premier plan. La lumière éteinte, Taichi se lève rapidement et enlace sans prévenir son sensei juste avant qu’il n’entre dans sa chambre.
« Merci d’avoir partagé votre passé avec moi. Dormez bien Jarlsonfel-sensei. »
Ensuite elle retourne sagement sur le canapé, se lovant dans la couverture. Sa peine persiste un moment, venant du plus profond de son cœur et de sa mémoire, sa sœur venant se mêler à l’histoire tragique de son sensei. Cependant la fatigue finit par gagner et un sommeil légèrement agité la cueille. Il termine par devenir paisible, lorsque dans ses rêves, Hécatombe vient la défendre contre le lycan.
Cela ne l’empêche pas elle de poser la seule question qui surpasse toutes les autres à ses yeux. Le silence qui s’en suit est de glace. Taichi Tomoe ignore si elle a bien fait de lâcher la bride à sa curiosité. L’air à la fois perdu et triste de son sensei la laisse penser qu’elle devrait s’excuser et retirer sa question. Néanmoins, avant qu’elle ne rouvre la bouche pour le faire, l’homme face à elle reprend la parole.
« Installe toi, je vais te raconter une histoire. »
Un peu surprise, la demoiselle s’exécute sans un mot. Taichi prend donc le coussin et le mets sous sa tête, s’emmitouflant en parallèle dans la couverture. Allongée sur le canapé, ne laissant plus dépasser que sa tête de la couverture, elle patiente. Le frisson qu’elle ressent en voyant la hache, trouver le chemin des genoux de son conteur d’un soir qui se met à caresser machinalement le tranchant, n’est pas seulement dû à la peur qu’elle lui inspire. La lame noire luit lugubrement dans la pénombre, mais étrangement cela n’effraie plus autant la petite. Elle sait ce dont l’arme est capable, ce qu’elle transmet comme énergie négative, pourtant la savoir là, prête à veiller sur eux malgré tout est rassurant.
Le récit commence alors, la transportant dans un pays qu’elle aimerait pouvoir voir de ses propres yeux, mais dont l’une de ses phobies l’en empêche. Le jeune garçon aux cheveux d’argent, elle sait que c’est son sensei, bien qu’il ne se nomme pas. Peut-être qu’il est plus facile pour lui de tout raconter avec ce point de vu ? Pour en venir à devenir un tueur de vampire, il lui semblait qu’il fallait vivre quelque chose d’intense, négatif ou positif.
Le portrait de l’éducation qu’il avait reçu ne fit pas broncher l’adolescente. Elle savait ce que c’était que de recevoir une éducation avec tout ce qu’il y avait de mieux sans être en phase avec les valeurs qu’on lui inculquait. Ce décalage, elle l’avait vécu dans ses plus jeunes années. L’envie de connaître autre chose, de sortir du carcan dans lequel on l’avait mise, elle connaissait aussi. Malgré tout réussir à tenir les standards imposés, jusqu’à manquer se perdre. Taichi resserra la couverture sur elle en entendant que la tempête dans l’histoire approchait. Elle le savait, tout allait trop bien, le pire allait arriver.
La première gerbe d’étincelles qui jaillit de la hache la fait sursauter et elle se cache sous la couverture, avant de réapparaître légèrement, ses yeux seul surmontaient la couverture désormais. L’histoire reprend, incluant un nouveau personnage plus sombre que ceux dépeint avant. Un homme qui ressemblait à son sensei, sans pour autant l’être. Un membre de sa famille à n’en pas douter, même si la jeune sorcière ne voyait pas encore le lien familiale les unissant. La sensation que cet oncle, venu du côté obscure de la famille, amenait avec lui le danger et en même temps représentait la clef de la cage dorée, s’imposa directement.
Le regard absent de Jarlsonfel-sensei ne laisse aucun doute à la sorcière sur là il où se trouve mentalement. Loin très loin de son petit salon, loin du Japon. Il est quelque part de retour dans son pays natal, regardant les évènements qu’elle devine tragique dans ses souvenirs. Taichi Tomoe s’en veut de lui faire revivre ce passé douloureux, de rouvrir une plaie qui n’a probablement jamais vraiment cicatrisé. Elle n’a pas peur, malgré les faits, malgré Hécatombe qui crache ses étincelles sans retenue. L’adolescente est seulement, et profondément, triste. Elle se découvre, ne sachant pas trop comment elle pourrait le consoler.
Les yeux de l’adolescente sont pleins de larmes. Ces dernières sont à la fois dû à la peine qu’elle ressent pour son sensei, que pour ceux qui sont tombés à cause de ce vampire de malheur. Les mots ne franchissent pas ses lèvres, malgré tout ce qu’elle voudrait lui dire pour le rassurer et le consoler. Jarlsonfel-sensei se lève et dépose un baiser sur son front, et elle le laisse remonter la couverture sur son épaule.
Bien sûr, la petite sorcière est d’accord, il est plus que temps de dormir. Elle n’a pas l’intention de se laisser hanter par plus de fantôme qu’elle n’en a déjà. Les frères de son sensei n’avait rien à envier à sa sœur aînée. Dans ces cauchemars à elle, ce n’était pas un vampire mais un loup, un lycan qui tenait le premier plan. La lumière éteinte, Taichi se lève rapidement et enlace sans prévenir son sensei juste avant qu’il n’entre dans sa chambre.
« Merci d’avoir partagé votre passé avec moi. Dormez bien Jarlsonfel-sensei. »
Ensuite elle retourne sagement sur le canapé, se lovant dans la couverture. Sa peine persiste un moment, venant du plus profond de son cœur et de sa mémoire, sa sœur venant se mêler à l’histoire tragique de son sensei. Cependant la fatigue finit par gagner et un sommeil légèrement agité la cueille. Il termine par devenir paisible, lorsque dans ses rêves, Hécatombe vient la défendre contre le lycan.
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