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Lun 26 Mar 2018 - 0:16
C’était le genre de journée que le jeune garçon voulait passer sous sa couette et dans ses rêves. Nous connaissons tout ce genre de matin, quand la nuit a été mauvaise, que nous devons continuer à dormir pour ne pas croiser la terrible vérité. Il n’avait pas fait de cauchemar, il s’était seulement réveillé toute la nuit à cause d’une douleur lancinante au visage. Sa brûlure, datant pourtant, lui faisait mal de temps en temps et aujourd’hui cela était le cas. Il se leva alors quand le soleil pointait ses premiers rayons sur la terre, le pensionnat commençait à se réveiller également, des personnes rigolé déjà, malgré l’heure matinale, dans les couloirs. Lui n’avait aucune attache ici, même ses parents ne venait pas le voir et lui n’en avait pas envie.
Il tira lentement sa couette, tapant sur son coussin pour faire son lit et plia son pyjama avant de le poser sur son lit. Il attrapa ses vêtements pour la journée. Il n’allait pas mettre son uniforme. Il n’avait pas école aujourd’hui, il allait se balader dans la ville et ne voulait pas porter ses vêtements réglementaires. Il enfila donc un tee-shirt noir, un jean et des chaussures de la même couleur. Il prit son écharpe grise, blanche et noir et enfila rapidement sa veste, attrapa son sac et dos et sortis de sa chambre.
Ses yeux se perdaient devant lui alors que certaines personnes le regardaient. Il les ignorait, ses cheveux étaient certes bicolores, mais ce n’était pas une excuse pour le regardait ouvertement. Il se fit alors bousculer à l’épaule, il tourna seulement les yeux pour regardaient qui s’était, un mec. Les cheveux noirs, grand et qui faisait son fort, il posa alors ses yeux noir sur Louka, ses yeux brillaient d’une lueur de dominant. Peut-être qu’il s’attendait à ce que le jeune aux yeux vairons s’excuse platement, malheureusement pour le brun, ce n’était pas le genre du bicolore qui le fixait sans aucun sentiment. Cela lui arrivait souvent, il ne jamais attention à ce qui l’entoure, quand il croise quelqu’un comme lui, c’est logique qu’il se rentre dedans.
Il soupira en détournant la tête et marmonna un « désolé ». Il grogna et continua d’avancer dans le couloir, vivement qu’il sorte de ce lycée pour être tranquille dans les rues.
Quelques minutes plus tard, le jeune garçon sortait d’une boulangerie, un croissant dans les mains. Il n’avait pas pris le temps de déjeuner et avait croisé la rue de cette boulangerie. Alors qu’il mangeait tranquillement tout en marchant, il se demandait où il pouvait se rendre. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas revêtu son apparence reptilienne de serpent. Il tourna la tête pour regarder en direction de la forêt. Cela pouvait se faire, il ne voyait que peu de personne quand il y aller, il n’y aurait sûrement personne. Puis, il n’avait qu’à aller bien assez loin pour ne croiser personne. Il passa une main dans ses cheveux en jetant le papier du croissant dans une poubelle.
Une fois arrivé à la forêt, il y entra en prenant une grande bouffée d’air. L’odeur de la forêt lui faisait bien, les bruits des oiseaux étaient pour lui semblable à de la musique. Cela lui faisait du bien. Il marchait calmement, les mains dans les poches jusqu’à rejoindre des buissons bien fournis. Louka tourna alors la tête pour regarder autour de lui, vérifiant silencieusement que personne ne se trouve autour de lui. Personne. Il souffla doucement et s’étira en fermant les yeux. Il devait visualiser sa forme de serpent, le serpent corail, noir, rouge et jaune. Un serpent venimeux.
Il se transforma en serpent, rampant lentement au sol, il sortait sa langue pour sentir ce qui l’entourait. Il était devenu un véritable serpent, il rampait sur le sol, évitant les cailloux. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas pris cette forme qu’il devait se réhabituer à faire attention à tout. Tandis qu’il continuait ramper, perdu dans ses pensées, il ne faisait pas attention qu’un homme s’approchait de là où il se trouvait. Ce n’est que quand il sentit les vibrations au sol qu’il se dépêcha de ramper à l’abri.
Soudainement, une douleur lancinante lui prit dans tout son corps, partant de sa queue. Il couina brusquement en se retransformant soudainement en humain, en position assis, il se tenait le pied douloureusement. Il leva soudainement ses yeux vairons vers l’homme :
« Vous ne pouvez pas regarder où vous marchez ?! »
Il fronça soudainement en écarquillant les yeux. Il regarda de nouveau l’homme, il l’avait vue se transformer en humain. Il se gratta la nuque en grondant. Qu’il était idiot parfois ! Il aurait dû se concentrer ! Cet homme savait désormais ça nature de changelin. Il posa une main sur son front en marmonnant qu’il était idiot et qu’il aurait dû réfléchir.
Il tira lentement sa couette, tapant sur son coussin pour faire son lit et plia son pyjama avant de le poser sur son lit. Il attrapa ses vêtements pour la journée. Il n’allait pas mettre son uniforme. Il n’avait pas école aujourd’hui, il allait se balader dans la ville et ne voulait pas porter ses vêtements réglementaires. Il enfila donc un tee-shirt noir, un jean et des chaussures de la même couleur. Il prit son écharpe grise, blanche et noir et enfila rapidement sa veste, attrapa son sac et dos et sortis de sa chambre.
Ses yeux se perdaient devant lui alors que certaines personnes le regardaient. Il les ignorait, ses cheveux étaient certes bicolores, mais ce n’était pas une excuse pour le regardait ouvertement. Il se fit alors bousculer à l’épaule, il tourna seulement les yeux pour regardaient qui s’était, un mec. Les cheveux noirs, grand et qui faisait son fort, il posa alors ses yeux noir sur Louka, ses yeux brillaient d’une lueur de dominant. Peut-être qu’il s’attendait à ce que le jeune aux yeux vairons s’excuse platement, malheureusement pour le brun, ce n’était pas le genre du bicolore qui le fixait sans aucun sentiment. Cela lui arrivait souvent, il ne jamais attention à ce qui l’entoure, quand il croise quelqu’un comme lui, c’est logique qu’il se rentre dedans.
Il soupira en détournant la tête et marmonna un « désolé ». Il grogna et continua d’avancer dans le couloir, vivement qu’il sorte de ce lycée pour être tranquille dans les rues.
Quelques minutes plus tard, le jeune garçon sortait d’une boulangerie, un croissant dans les mains. Il n’avait pas pris le temps de déjeuner et avait croisé la rue de cette boulangerie. Alors qu’il mangeait tranquillement tout en marchant, il se demandait où il pouvait se rendre. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas revêtu son apparence reptilienne de serpent. Il tourna la tête pour regarder en direction de la forêt. Cela pouvait se faire, il ne voyait que peu de personne quand il y aller, il n’y aurait sûrement personne. Puis, il n’avait qu’à aller bien assez loin pour ne croiser personne. Il passa une main dans ses cheveux en jetant le papier du croissant dans une poubelle.
Une fois arrivé à la forêt, il y entra en prenant une grande bouffée d’air. L’odeur de la forêt lui faisait bien, les bruits des oiseaux étaient pour lui semblable à de la musique. Cela lui faisait du bien. Il marchait calmement, les mains dans les poches jusqu’à rejoindre des buissons bien fournis. Louka tourna alors la tête pour regarder autour de lui, vérifiant silencieusement que personne ne se trouve autour de lui. Personne. Il souffla doucement et s’étira en fermant les yeux. Il devait visualiser sa forme de serpent, le serpent corail, noir, rouge et jaune. Un serpent venimeux.
Il se transforma en serpent, rampant lentement au sol, il sortait sa langue pour sentir ce qui l’entourait. Il était devenu un véritable serpent, il rampait sur le sol, évitant les cailloux. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas pris cette forme qu’il devait se réhabituer à faire attention à tout. Tandis qu’il continuait ramper, perdu dans ses pensées, il ne faisait pas attention qu’un homme s’approchait de là où il se trouvait. Ce n’est que quand il sentit les vibrations au sol qu’il se dépêcha de ramper à l’abri.
Soudainement, une douleur lancinante lui prit dans tout son corps, partant de sa queue. Il couina brusquement en se retransformant soudainement en humain, en position assis, il se tenait le pied douloureusement. Il leva soudainement ses yeux vairons vers l’homme :
« Vous ne pouvez pas regarder où vous marchez ?! »
Il fronça soudainement en écarquillant les yeux. Il regarda de nouveau l’homme, il l’avait vue se transformer en humain. Il se gratta la nuque en grondant. Qu’il était idiot parfois ! Il aurait dû se concentrer ! Cet homme savait désormais ça nature de changelin. Il posa une main sur son front en marmonnant qu’il était idiot et qu’il aurait dû réfléchir.
Alessio O. Di Altiero#96897#96897#96897#96897#96897#96897#96897
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Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
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Dim 22 Avr 2018 - 2:11
Je laisse échapper un soupire.
Me voilà enfermé dans mon bureau, obligé de satisfaire mes devoirs de Chef que je néglige depuis mon arrivée au Japon. Il faut dire que je n’ai pas non plus rien fait durant ce temps. J’ai rencontré mon vieil ami scandinave, découvert l’existence des sorciers, rencontrer des humaines forts à l’écoute ainsi que pris contact avec deux membres des Backloyd Ryan et l’une des deux filles Shidara. Autant pour mes voisins européens c’est un plaisir de profiter de leur présence, autant pour la jeune asiatique … le doute est totalement permis. Sans oublier ma rencontre la plus mouvementée : la louve.
Un frisson me partout la colonne vertébrale rien qu’en y repensant.
Mais au fond … je subodore que ce tête à tête soit le plus flippant que je vais affronter. J’ai convoqué un membre de mon clan résident ici, Jess Duchannes, mais je ne pense pas que ça soit une rencontre déplaisante. Par contre l’entrevue avec ma fiancée, c’est une tout autre histoire. Rien que d’y penser, j’en aie des sueurs froides.
Je ferme les yeux pour mieux écouter les bruits de la maisonnée, A l’ouïe, je déduis que personne n’est proche de mon bureau. C’est donc le moment idéal pour prendre la tangente et me soustraire une nouvelle fois à mon devoir pour profiter de cette belle matinée. Pourquoi ne pas aller faire un petit tour en forêt ? Ça me rappellera les promenades improvisées en Italie.
Je me glisse donc par la fenêtre ouverte et, comme lorsque j’étais plus jeune et voulait esquiver mes obligations, je fais le mur. Je quitte ma demeure, traverse le par cet me dirige naturellement vers la forêt. En espérant ne pas faire de mauvaise rencontre ou de rencontre nécessitant un minimum de diplomatie, dont je n’ai pas envie de faire usage.
J’entre dans la forêt et hume l’air. Son odeur chargée d’humus et de bois m’apaise, comme elle l’a toujours fait. Cependant je dénote des fragrances différences de celles dont je peux avoir l’habitude de par chez moi. Il y a plus d’odeurs différentes allant du chien mouillé aux odeurs de feu de bois, en passant par celles des nombreux animaux qui vivent ici.
J’avance dans la forêt, ne me souciant pas réellement de ce qui m’entoure. Enfin du moins jusqu’à ce que je me retrouve assis par terre face à un jeune homme.
« - Vous ne pouvez pas regarder où vous marchez ?! »
Jeune homme qui une seconde avant n’était pas là ! Il n’y avait qu’un serpent dans les mêmes tons que la chevelure du garçon. Mais alors comment ?
Trop de vin peut-être ? Un verre de sang de mauvaise qualité ?
Je commence à me poser de sérieuses questions sur ma santé mentale.
Comment un serpent pourrait devenir un jeune homme ? C’est grotesque ! Enfin … sauf si c’est comme dans les contes que la Vénérable me contait lorsque j’étais enfant. Pourtant … ce n’était que des contes. Ou état-ce finalement bien plus que cela ? Un reliquat d’un passé lointain et partiellement oublié ?
Je détaille toujours le garçon face à moi, qui pose une main sur son front en marmonnant. Visiblement il semble mécontent de la situation et se masse le pied … comme si je venais de lui … écraser ? Décidément j’ai le chic pour sortir et tomber –totalement fortuitement- sur des rencontres inattendues.
« - Je suis … désolé. Mais vous … enfin … vous sortez d’où ? Pardon si ma question vous semble … incongrue, mais il n’y avait personne d’autre que moi il y a quelques minutes. Enfin aucun humain. Vous étiez quoi juste avant ? Le serpent dont les couleurs ressemblent à vos cheveux ? »
Bon ok. J’avoue pousser le questionnement un peu loin peut-être. Mais en même temps … autant en avoir le cœur net tout de suite. Qui est-il ?
Me voilà enfermé dans mon bureau, obligé de satisfaire mes devoirs de Chef que je néglige depuis mon arrivée au Japon. Il faut dire que je n’ai pas non plus rien fait durant ce temps. J’ai rencontré mon vieil ami scandinave, découvert l’existence des sorciers, rencontrer des humaines forts à l’écoute ainsi que pris contact avec deux membres des Backloyd Ryan et l’une des deux filles Shidara. Autant pour mes voisins européens c’est un plaisir de profiter de leur présence, autant pour la jeune asiatique … le doute est totalement permis. Sans oublier ma rencontre la plus mouvementée : la louve.
Un frisson me partout la colonne vertébrale rien qu’en y repensant.
Mais au fond … je subodore que ce tête à tête soit le plus flippant que je vais affronter. J’ai convoqué un membre de mon clan résident ici, Jess Duchannes, mais je ne pense pas que ça soit une rencontre déplaisante. Par contre l’entrevue avec ma fiancée, c’est une tout autre histoire. Rien que d’y penser, j’en aie des sueurs froides.
Je ferme les yeux pour mieux écouter les bruits de la maisonnée, A l’ouïe, je déduis que personne n’est proche de mon bureau. C’est donc le moment idéal pour prendre la tangente et me soustraire une nouvelle fois à mon devoir pour profiter de cette belle matinée. Pourquoi ne pas aller faire un petit tour en forêt ? Ça me rappellera les promenades improvisées en Italie.
Je me glisse donc par la fenêtre ouverte et, comme lorsque j’étais plus jeune et voulait esquiver mes obligations, je fais le mur. Je quitte ma demeure, traverse le par cet me dirige naturellement vers la forêt. En espérant ne pas faire de mauvaise rencontre ou de rencontre nécessitant un minimum de diplomatie, dont je n’ai pas envie de faire usage.
J’entre dans la forêt et hume l’air. Son odeur chargée d’humus et de bois m’apaise, comme elle l’a toujours fait. Cependant je dénote des fragrances différences de celles dont je peux avoir l’habitude de par chez moi. Il y a plus d’odeurs différentes allant du chien mouillé aux odeurs de feu de bois, en passant par celles des nombreux animaux qui vivent ici.
J’avance dans la forêt, ne me souciant pas réellement de ce qui m’entoure. Enfin du moins jusqu’à ce que je me retrouve assis par terre face à un jeune homme.
« - Vous ne pouvez pas regarder où vous marchez ?! »
Jeune homme qui une seconde avant n’était pas là ! Il n’y avait qu’un serpent dans les mêmes tons que la chevelure du garçon. Mais alors comment ?
Trop de vin peut-être ? Un verre de sang de mauvaise qualité ?
Je commence à me poser de sérieuses questions sur ma santé mentale.
Comment un serpent pourrait devenir un jeune homme ? C’est grotesque ! Enfin … sauf si c’est comme dans les contes que la Vénérable me contait lorsque j’étais enfant. Pourtant … ce n’était que des contes. Ou état-ce finalement bien plus que cela ? Un reliquat d’un passé lointain et partiellement oublié ?
Je détaille toujours le garçon face à moi, qui pose une main sur son front en marmonnant. Visiblement il semble mécontent de la situation et se masse le pied … comme si je venais de lui … écraser ? Décidément j’ai le chic pour sortir et tomber –totalement fortuitement- sur des rencontres inattendues.
« - Je suis … désolé. Mais vous … enfin … vous sortez d’où ? Pardon si ma question vous semble … incongrue, mais il n’y avait personne d’autre que moi il y a quelques minutes. Enfin aucun humain. Vous étiez quoi juste avant ? Le serpent dont les couleurs ressemblent à vos cheveux ? »
Bon ok. J’avoue pousser le questionnement un peu loin peut-être. Mais en même temps … autant en avoir le cœur net tout de suite. Qui est-il ?
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Mer 25 Avr 2018 - 6:43
Louka se sentait mal, les yeux baissés, il continuait à marmonner. Il se souvint alors des paroles de ses parents, ils lui ont toujours dit de faire attention, que personne ne devait découvrir sa véritable nature. Cela était dangereux si l’existence des changelin venait à être découverte, après tout, à la connaissance du jeune garçon, aucune autre race fantastique n'existait en ce monde. Sa mère lui a pourtant raconté les légendes sur les vampires, elle lui disait souvent que les vampires étaient en réalité des chauves-souris changelins qui avaient pris l’habitude de vivre comme les animaux. Bien entendu il fit des recherches sur les vampires et compris que beaucoup de personnes croyaient croyait. Pourtant, ses recherches sur les changes lins ne lui donnèrent aucune autre connaissance, peu de personnes croyaient en l’existence des changes lins.
Se massant toujours le pied, la douleur commençant lentement à partir, il leva ses yeux vairons sur l’inconnu qui venait juste de lui écraser le pied. Il était grand, même assis il pouvait le voir. Sa peau pâle contrastait étrangement avec les cheveux roux qu’il arborait et les yeux bleu clair du jeune garçon arboraient la même couleur que l’œil bleu du jeune garçon. Celui-ci sortis de ses pensées en entendant la voix de l’homme :
« Je suis… Désolé. Mais vous… enfin …Vous sortez d’où ? Pardon si ma question vous sembles … Incongrue, mais il n’y avait personne d’autre que moi il y a quelques minutes. Enfin aucun humain. Vous étiez quoi juste avant ? Le serpent dont les couleurs ressemblent à vos cheveux ? »
« Vous sortez d’où ? », voilà une question bien étrange, le jeune garçon se mordit la langue pour s’empêcher de répondre avec arrogance. Il ne devait pas être méchant avec les autres et ce n’est pas parce qu’il est de mauvaise humeur qu’il doit la passer sur la première venue. Se relevant lentement, il grogna doucement en passant une main dans ses cheveux. À entendre son interlocuteur, il n’avait pas fait attention à la race du serpent alors même qu’il l’avait vue . Il était au courant que la race des serpents-corails est l’une des espèces les plus venimeuses du monde . Regardant l’homme roux dans les yeux, Louka n’afficha aucune émotion en disant calmement :
« Quand vous voyez un serpent avec des couleurs vives vous lui marchez dessus ? Mauvaise idée. »
Après tout, le changelin était au courant que la plupart des personnes ne savaient pas différencier un serpent venimeux d’un autre non venimeux. Pourtant tout le monde devrait le savoir, enfin, la plupart des personnes ont la décence de ne pas approcher les reptiles ce qui est plutôt bien. Croisant les bras, il se mit à réfléchir. L’homme l’avait vue en serpent, il avait également remarqué qu’aucun humain ne se trouvait à proximité et qu’il était apparu comme par magie… Il ne pouvait pas y faire grand-chose :
« Si je vous dis que oui, ce serpent était bien moi vous n’allez pas me croire. Alors dites-vous que vous avez rêvé ou que je suis arrivé par les broussailles derrière moi. Une dernière chose, vous m’avez écrasé en serpent, c’est un serpent corail, l’un des serpents à l’avenir, faite attention où vous marchez la prochaine fois. Couleur vive égale venimeux pour les reptiles. »
Il ne savait pas quoi dire d’autre, il voulait paraître confiant alors qu’il était totalement paniqué à l’intérieur de lui, il ne savait pas quoi faire d’autre que de dire la vérité … Il était pour lui impossible de mentir après tout… Il baissa rapidement les yeux afin de remettre ses idées en place et pouvoir regonfler la confiance quasi inexistante chez lui.
Se massant toujours le pied, la douleur commençant lentement à partir, il leva ses yeux vairons sur l’inconnu qui venait juste de lui écraser le pied. Il était grand, même assis il pouvait le voir. Sa peau pâle contrastait étrangement avec les cheveux roux qu’il arborait et les yeux bleu clair du jeune garçon arboraient la même couleur que l’œil bleu du jeune garçon. Celui-ci sortis de ses pensées en entendant la voix de l’homme :
« Je suis… Désolé. Mais vous… enfin …Vous sortez d’où ? Pardon si ma question vous sembles … Incongrue, mais il n’y avait personne d’autre que moi il y a quelques minutes. Enfin aucun humain. Vous étiez quoi juste avant ? Le serpent dont les couleurs ressemblent à vos cheveux ? »
« Vous sortez d’où ? », voilà une question bien étrange, le jeune garçon se mordit la langue pour s’empêcher de répondre avec arrogance. Il ne devait pas être méchant avec les autres et ce n’est pas parce qu’il est de mauvaise humeur qu’il doit la passer sur la première venue. Se relevant lentement, il grogna doucement en passant une main dans ses cheveux. À entendre son interlocuteur, il n’avait pas fait attention à la race du serpent alors même qu’il l’avait vue . Il était au courant que la race des serpents-corails est l’une des espèces les plus venimeuses du monde . Regardant l’homme roux dans les yeux, Louka n’afficha aucune émotion en disant calmement :
« Quand vous voyez un serpent avec des couleurs vives vous lui marchez dessus ? Mauvaise idée. »
Après tout, le changelin était au courant que la plupart des personnes ne savaient pas différencier un serpent venimeux d’un autre non venimeux. Pourtant tout le monde devrait le savoir, enfin, la plupart des personnes ont la décence de ne pas approcher les reptiles ce qui est plutôt bien. Croisant les bras, il se mit à réfléchir. L’homme l’avait vue en serpent, il avait également remarqué qu’aucun humain ne se trouvait à proximité et qu’il était apparu comme par magie… Il ne pouvait pas y faire grand-chose :
« Si je vous dis que oui, ce serpent était bien moi vous n’allez pas me croire. Alors dites-vous que vous avez rêvé ou que je suis arrivé par les broussailles derrière moi. Une dernière chose, vous m’avez écrasé en serpent, c’est un serpent corail, l’un des serpents à l’avenir, faite attention où vous marchez la prochaine fois. Couleur vive égale venimeux pour les reptiles. »
Il ne savait pas quoi dire d’autre, il voulait paraître confiant alors qu’il était totalement paniqué à l’intérieur de lui, il ne savait pas quoi faire d’autre que de dire la vérité … Il était pour lui impossible de mentir après tout… Il baissa rapidement les yeux afin de remettre ses idées en place et pouvoir regonfler la confiance quasi inexistante chez lui.
- Spoiler:
- Code couleur de Louka 9999ff :3
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Mar 1 Mai 2018 - 21:08
Le jeune homme face à moi se masse le pied un long moment. Puis sans crier gare, le voilà qui lui lance une phrase sonnant comme une leçon.
« - Quand vous voyez un serpent avec des couleurs vives vous lui marchez dessus ? Mauvaise idée. »
En effet ce n’est pas la meilleure idée que j’ai eue depuis ce matin. Mais vu l’effet du venin de serpent sur mon organisme … ça ne fait pas parti des choses auxquelles je doive faire vraiment attention. Visiblement le fait que je l’ai vu sous deux formes différentes, lui pose souci. Je me souviens de vieilles histoires, à la limite des contes de fées que j’ai pu lire petit ou entendre. On me parlait de métamorphes, de maître de changement de formes. La réalité serait-elle comme celle des sorciers ? Ils existeraient mais cachés pour leur sauvegarde ? Piste intéressante.
En même temps au vu des évènements récent, si mon hypothèse s’avère exacte, ils n’ont aucune raison valable pour se montrer en pleine lumière. Si certains peuvent prendre l’aspect des loups, ils pourraient être assimilés aux lycans et chasser de la même façon, même sans raison. La nature méfiante de l’humain ne l’encourage que très rarement à aller vers ceux & celles qu’il ne connait pas. Encore moins lorsque sa nature diffère de la sienne.
Le jeune homme reprend la parole, me sortant de ma rêverie momentanée.
« - Si je vous dis que oui, ce serpent était bien moi vous n’allez pas me croire. Alors dites-vous que vous avez rêvé ou que je suis arrivé par les broussailles derrière moi. Une dernière chose, vous m’avez écrasé en serpent, c’est un serpent corail, l’un des serpents à l’avenir, faite attention où vous marchez la prochaine fois. Couleur vive égale venimeux pour les reptiles. »
J’ai une nouvelle fois l’étrange impression qu’on me donne une leçon. J’avoue que cela m’agace un peu et même beaucoup. Ce n’est qu’un gosse, ce que je ne suis plus.
« - Je vous crois quand vous me dites que ce serpent c’était bien vous. De plus c’est infiniment plus logique que votre explication douteuse qui suit ce que je soupçonne être la vérité. »
Je me relève et enlève la poussière et autre reliquat du sol de la forêt. Et je regarde ce jeune homme dans les yeux. Alors comme ça les couleurs vives sont égales à la dangerosité ? Toi tu n’as donc pas noté ni mes cheveux ni mes yeux.
« - Je ne crains que peu le venin des serpents, qu’ils soient corail ou d’une autre espèce. Je sais que les couleurs vives sont souvent, dans la nature, associée au danger et à un avertissement. Pourtant nombres d’animaux mimes ces couleurs pour leur protection. »
Je le laisse intégrer l’information sur le mimétisme des animaux entre eux. Mon agacement n’a au final pas lieu de passer à de l’énervement. Ce n’est qu’un gosse, probablement encore au collège ou au lycée. Il est plus que temps qu’il comprenne qu’il est très loin d’être le seul être surnaturel de cette ville. Je suis même étonné que ses parents le laissent sortir sans contrôle, vu les évènements en ville. La forêt n’est pas plus sûre pour autant. Après tout on parle d’attaque de lycans, la forêt est leur terrain de chasse. Ce blanc-bec n’est clairement pas apte à se défendre face à ce type de prédateur.
« - Tu n’es pas plus dangereux pour moi qu’un moustique l’est pour un crocodile gamin. Tu me fais la leçon sur les couleurs vives qui sont signes de danger. Mes cheveux et mes yeux ne sont donc pas suffisamment voyant pour toi ? Dans ces bois, tu es en bas de la chaîne alimentaire. »
Mes paroles sont sèches et durs. J’ai l’impression de faire la morale à mon neveu, il y a quelques années. Qu’est-ce que les gosses ont tous à défier leurs aînés ? L’agacement engendre un changement de couleur de mes yeux, qui prennent une couleur grenat, faisant écho à ma chevelure.
« - Les évènements en ville ne te mettent donc pas de plombs dans la tête ? Tu n’as aucune défense digne de ce nom et tu t’aventures seul dans les bois sur le terrain de chasse des lycans ? Tu n’es qu’un inconscient ! Quant à ta mauvaise humeur visible, ton flegme qui n’est que façade, sache que sur terre il y a plus mortel que toi. »
Pour faire bonne mesure, je montre clairement et sans la moindre ambiguïté mes canines. Gamin, continue sur cette pente et tu vas faire un somme en forêt … une fois que j’aurai pris mon repas.
« - Quand vous voyez un serpent avec des couleurs vives vous lui marchez dessus ? Mauvaise idée. »
En effet ce n’est pas la meilleure idée que j’ai eue depuis ce matin. Mais vu l’effet du venin de serpent sur mon organisme … ça ne fait pas parti des choses auxquelles je doive faire vraiment attention. Visiblement le fait que je l’ai vu sous deux formes différentes, lui pose souci. Je me souviens de vieilles histoires, à la limite des contes de fées que j’ai pu lire petit ou entendre. On me parlait de métamorphes, de maître de changement de formes. La réalité serait-elle comme celle des sorciers ? Ils existeraient mais cachés pour leur sauvegarde ? Piste intéressante.
En même temps au vu des évènements récent, si mon hypothèse s’avère exacte, ils n’ont aucune raison valable pour se montrer en pleine lumière. Si certains peuvent prendre l’aspect des loups, ils pourraient être assimilés aux lycans et chasser de la même façon, même sans raison. La nature méfiante de l’humain ne l’encourage que très rarement à aller vers ceux & celles qu’il ne connait pas. Encore moins lorsque sa nature diffère de la sienne.
Le jeune homme reprend la parole, me sortant de ma rêverie momentanée.
« - Si je vous dis que oui, ce serpent était bien moi vous n’allez pas me croire. Alors dites-vous que vous avez rêvé ou que je suis arrivé par les broussailles derrière moi. Une dernière chose, vous m’avez écrasé en serpent, c’est un serpent corail, l’un des serpents à l’avenir, faite attention où vous marchez la prochaine fois. Couleur vive égale venimeux pour les reptiles. »
J’ai une nouvelle fois l’étrange impression qu’on me donne une leçon. J’avoue que cela m’agace un peu et même beaucoup. Ce n’est qu’un gosse, ce que je ne suis plus.
« - Je vous crois quand vous me dites que ce serpent c’était bien vous. De plus c’est infiniment plus logique que votre explication douteuse qui suit ce que je soupçonne être la vérité. »
Je me relève et enlève la poussière et autre reliquat du sol de la forêt. Et je regarde ce jeune homme dans les yeux. Alors comme ça les couleurs vives sont égales à la dangerosité ? Toi tu n’as donc pas noté ni mes cheveux ni mes yeux.
« - Je ne crains que peu le venin des serpents, qu’ils soient corail ou d’une autre espèce. Je sais que les couleurs vives sont souvent, dans la nature, associée au danger et à un avertissement. Pourtant nombres d’animaux mimes ces couleurs pour leur protection. »
Je le laisse intégrer l’information sur le mimétisme des animaux entre eux. Mon agacement n’a au final pas lieu de passer à de l’énervement. Ce n’est qu’un gosse, probablement encore au collège ou au lycée. Il est plus que temps qu’il comprenne qu’il est très loin d’être le seul être surnaturel de cette ville. Je suis même étonné que ses parents le laissent sortir sans contrôle, vu les évènements en ville. La forêt n’est pas plus sûre pour autant. Après tout on parle d’attaque de lycans, la forêt est leur terrain de chasse. Ce blanc-bec n’est clairement pas apte à se défendre face à ce type de prédateur.
« - Tu n’es pas plus dangereux pour moi qu’un moustique l’est pour un crocodile gamin. Tu me fais la leçon sur les couleurs vives qui sont signes de danger. Mes cheveux et mes yeux ne sont donc pas suffisamment voyant pour toi ? Dans ces bois, tu es en bas de la chaîne alimentaire. »
Mes paroles sont sèches et durs. J’ai l’impression de faire la morale à mon neveu, il y a quelques années. Qu’est-ce que les gosses ont tous à défier leurs aînés ? L’agacement engendre un changement de couleur de mes yeux, qui prennent une couleur grenat, faisant écho à ma chevelure.
« - Les évènements en ville ne te mettent donc pas de plombs dans la tête ? Tu n’as aucune défense digne de ce nom et tu t’aventures seul dans les bois sur le terrain de chasse des lycans ? Tu n’es qu’un inconscient ! Quant à ta mauvaise humeur visible, ton flegme qui n’est que façade, sache que sur terre il y a plus mortel que toi. »
Pour faire bonne mesure, je montre clairement et sans la moindre ambiguïté mes canines. Gamin, continue sur cette pente et tu vas faire un somme en forêt … une fois que j’aurai pris mon repas.
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Mar 8 Mai 2018 - 1:07
Louka était inquiet, inquiet de savoir qu’un être humain l’a vu se transformer. Regardant alors l’homme aux cheveux rouges devant lui, il espérait qu’il pense qu’il a rêvé, cela était surement mieux pour la sauvegarde de l’espèce. Bien qu’il doute fortement que les gens croient un gars qui dit avoir vu un serpent se transformer en humain, ils le prendraient pour un fou à coup sûr.
« Je vous crois quand vous dites que ce serpent c’était bien vous. De plus c’est infiniment plus logique que votre explication douteuse qui suit ce que je soupçonne être la vérité »
Le cœur du changelin manqua alors un battement, il était sérieux . Il croyait vraiment que cette personne le croyait quand il disait qu’il était le serpent ? Il se gratta la nuque en baissant la tête, il devait vraiment se dépatouiller pour sortir de cette situation. Son père aurait surement été plus discret, il ne serait pas passé près d’un passage où des humains pouvaient passer. Si à la place de cet homme, c’aurait été un humain promenant un chien, Louka serait certainement mort à cette heure-là. Alors qu’il était en train de réfléchir sur comment se sortir de cette situation, l’homme lui parla ce qui le fit sortir de ses pensées :
« Je ne crains que peu le venin des serpents, qu’ils soient corail ou d’une autre espèce. Je sais que les couleurs vives sont souvent, dans la nature, associé au danger et à un avertissement. Pourtant nombres d’animaux mimes ces couleurs pour leur protection. »
Il n’avait pas tort, beaucoup d’animaux, surtout les poissons, affichent des couleurs vives pour faire fuir les prédateurs même s’ils ne sont pas venimeux. Mais le début de la phrase de l’homme étonna le jeune garçon. Il ne craignait que peu le venin des serpents . Cela était pourtant impossible… Aucun humain n'était immunisé contre le venin, quelques que soit l'espèce animale qui le mord. Même lui, pourtant un changelin qui se transforme à un serpent classé dans l’un des plus venimeux, il craignait le venin des autres. Il était complètement perdu devant cet humain qui semblait visiblement agacé.
« Tu n’es pas plus dangereux pour moi qu’un moustique l’est pour un crocodile gamin. Tu me fais la leçon sur les couleurs vivent qui sont signes de danger. Mes cheveux et mes yeux ne sont donc pas suffisamment voyant pour toi ? Dans ces bois, tu es en bas de la chaîne alimentaire. »
Louka regardait l’homme alors qu’il se rendait compte qu’il lui avait fait la leçon. Ce n’était pas dans ses habitudes de vouloir paraître fort, mais il avait était totalement paniqué quand il avait été surpris après s’être transformer. Il serra les poings pour s’empêcher de trembler et baissa les yeux en tendant à se calmer. Son interlocuteur était beaucoup plus âgé que lui, ce qui pouvait être compréhensible sur son agacement face à un gamin qui lui fait la leçon. Il leva alors les yeux pour regarder ses cheveux d’une couleur rouge, mais ce qu’il remarqua ensuite le fit reculer. Ses yeux auparavant presque blancs étaient devenus rouges, le changelin commençait à se dire qu’il était en train de rêver. Les paroles de l’homme le firent encore un peu reculer jusqu’à que son dos touche les broussailles, ce qui le stoppa.
« Les événements en ville ne te mettent donc pas du plomb dans la tête ? Tu n’as aucune défense digne de ce nom et tu t’aventure dans les bois sur le terrain de chasse des lycans ? Tu n’es qu’un inconscient ! Quant à ta mauvaise humeur visible, ton flegme qui n’est qu’une façade, sache que sur terre, il y a plus mortel que toi. »
C’est alors que l’homme ouvrit la bouche pour découvrir des canines ce qui eut pour réaction de figer le changelin. Est-ce l’une des créatures dont sa mère lui parlait quand il était jeune ? Un vampire ? Lui qui croyait que ces créatures n’étaient qu’une invention de l’homme en avait un devant lui qui semblait remonter contre lui. Louka baissa la tête, serrant les dents et fermant les yeux, il tenter de tout assimiler. Un homme qui l’avait vu se transformer était en train de lui faire la leçon (il avait tout à fait raison) et il semblait être également un être surnaturel. C’était trop d’information d’un coup, il plia les jambes pour s’asseoir sur l’herbe alors qu’il fixait le sol, la tête baissée.
Il avait été inconscient, l’homme n’avait pas tort. Mais même avec ses histoires de bête tueuse, il avait eu besoin de se transformer pour ce calmé. À la place de cela, il venait de passer ses nerfs sur un inconnu qui n’avait rien demandé. Levant alors la tête, ses yeux vairons regardèrent son interlocuteur alors que ses poings étaient serrés pour empêcher son corps de trembler.
« Je suis désolé, je n’aurais pas dû vous faire la morale, cela n’était pas mon but. Je… Je suis juste effrayé de savoir qu’un être humain découvre ma véritable nature. Mes parents m’ont toujours inculqué le fait que nous devions dissimuler notre nature afin de ne pas se voir chasser et pour préserver l’espèce. Mais apparemment, vous n’êtes pas non plus humain… Pas vrai ? »
Il était inquiet, inquiet de savoir qu’il était tombé sur plus fort que lui. Il avait maintenant conscience que cet être devant lui pouvait se montrer beaucoup plus dangereux, il pouvait le tuer avant même qu’il est pu réagir.
« Je vous crois quand vous dites que ce serpent c’était bien vous. De plus c’est infiniment plus logique que votre explication douteuse qui suit ce que je soupçonne être la vérité »
Le cœur du changelin manqua alors un battement, il était sérieux . Il croyait vraiment que cette personne le croyait quand il disait qu’il était le serpent ? Il se gratta la nuque en baissant la tête, il devait vraiment se dépatouiller pour sortir de cette situation. Son père aurait surement été plus discret, il ne serait pas passé près d’un passage où des humains pouvaient passer. Si à la place de cet homme, c’aurait été un humain promenant un chien, Louka serait certainement mort à cette heure-là. Alors qu’il était en train de réfléchir sur comment se sortir de cette situation, l’homme lui parla ce qui le fit sortir de ses pensées :
« Je ne crains que peu le venin des serpents, qu’ils soient corail ou d’une autre espèce. Je sais que les couleurs vives sont souvent, dans la nature, associé au danger et à un avertissement. Pourtant nombres d’animaux mimes ces couleurs pour leur protection. »
Il n’avait pas tort, beaucoup d’animaux, surtout les poissons, affichent des couleurs vives pour faire fuir les prédateurs même s’ils ne sont pas venimeux. Mais le début de la phrase de l’homme étonna le jeune garçon. Il ne craignait que peu le venin des serpents . Cela était pourtant impossible… Aucun humain n'était immunisé contre le venin, quelques que soit l'espèce animale qui le mord. Même lui, pourtant un changelin qui se transforme à un serpent classé dans l’un des plus venimeux, il craignait le venin des autres. Il était complètement perdu devant cet humain qui semblait visiblement agacé.
« Tu n’es pas plus dangereux pour moi qu’un moustique l’est pour un crocodile gamin. Tu me fais la leçon sur les couleurs vivent qui sont signes de danger. Mes cheveux et mes yeux ne sont donc pas suffisamment voyant pour toi ? Dans ces bois, tu es en bas de la chaîne alimentaire. »
Louka regardait l’homme alors qu’il se rendait compte qu’il lui avait fait la leçon. Ce n’était pas dans ses habitudes de vouloir paraître fort, mais il avait était totalement paniqué quand il avait été surpris après s’être transformer. Il serra les poings pour s’empêcher de trembler et baissa les yeux en tendant à se calmer. Son interlocuteur était beaucoup plus âgé que lui, ce qui pouvait être compréhensible sur son agacement face à un gamin qui lui fait la leçon. Il leva alors les yeux pour regarder ses cheveux d’une couleur rouge, mais ce qu’il remarqua ensuite le fit reculer. Ses yeux auparavant presque blancs étaient devenus rouges, le changelin commençait à se dire qu’il était en train de rêver. Les paroles de l’homme le firent encore un peu reculer jusqu’à que son dos touche les broussailles, ce qui le stoppa.
« Les événements en ville ne te mettent donc pas du plomb dans la tête ? Tu n’as aucune défense digne de ce nom et tu t’aventure dans les bois sur le terrain de chasse des lycans ? Tu n’es qu’un inconscient ! Quant à ta mauvaise humeur visible, ton flegme qui n’est qu’une façade, sache que sur terre, il y a plus mortel que toi. »
C’est alors que l’homme ouvrit la bouche pour découvrir des canines ce qui eut pour réaction de figer le changelin. Est-ce l’une des créatures dont sa mère lui parlait quand il était jeune ? Un vampire ? Lui qui croyait que ces créatures n’étaient qu’une invention de l’homme en avait un devant lui qui semblait remonter contre lui. Louka baissa la tête, serrant les dents et fermant les yeux, il tenter de tout assimiler. Un homme qui l’avait vu se transformer était en train de lui faire la leçon (il avait tout à fait raison) et il semblait être également un être surnaturel. C’était trop d’information d’un coup, il plia les jambes pour s’asseoir sur l’herbe alors qu’il fixait le sol, la tête baissée.
Il avait été inconscient, l’homme n’avait pas tort. Mais même avec ses histoires de bête tueuse, il avait eu besoin de se transformer pour ce calmé. À la place de cela, il venait de passer ses nerfs sur un inconnu qui n’avait rien demandé. Levant alors la tête, ses yeux vairons regardèrent son interlocuteur alors que ses poings étaient serrés pour empêcher son corps de trembler.
« Je suis désolé, je n’aurais pas dû vous faire la morale, cela n’était pas mon but. Je… Je suis juste effrayé de savoir qu’un être humain découvre ma véritable nature. Mes parents m’ont toujours inculqué le fait que nous devions dissimuler notre nature afin de ne pas se voir chasser et pour préserver l’espèce. Mais apparemment, vous n’êtes pas non plus humain… Pas vrai ? »
Il était inquiet, inquiet de savoir qu’il était tombé sur plus fort que lui. Il avait maintenant conscience que cet être devant lui pouvait se montrer beaucoup plus dangereux, il pouvait le tuer avant même qu’il est pu réagir.
Alessio O. Di Altiero#97688#97688#97688#97688#97688#97688#97688
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Sam 30 Juin 2018 - 19:21
Ma menace non dissimulée a son effet. Le gamin baisse la tête et s’assois sur le sol, comme vidé de son énergie. Pourtant ses poings serrés et son regard vif me montrent tout le contraire. Il semble enfin réalisé son manque de discernement. On va dire mieux vaut tard que jamais … enfin je suppose.
« - Je suis désolé, je n’aurais pas dû vous faire la morale, cela n’était pas mon but. Je … je suis juste effrayé de savoir qu’un être humain découvre ma véritable nature. Mes parents m’ont toujours inculqué le fait que nous devions dissimuler notre nature afin de ne pas se voir chasser et pour préserver l’espèce. Mais apparemment, vous n’êtes pas non plus humain … Pas vrai ? »
Alors là … je reste un instant coi. Il doute encore du fait que je ne suis pas un humain ? Mes canines ne sont donc pas suffisantes pour en conclure sur ma race ? Cependant en parallèle, il a l’attitude de la personne se sachant en danger, sachant qu’il ne pourra rien faire si je décide de passer à l’attaque. Je soupire et me passe une main dans les cheveux, terminant par me frotter la nuque. En même temps je ferme un instant les yeux. J’ai peut-être été un peu excessif dans ma réaction. En rouvrant les yeux, je savais que le carmin a laissé place à nouveau aux orbes de saphir. Mon agacement est là, toujours présent, mais je reprends la main dessus. Je m’accroupis donc au niveau du gamin.
« - Non je ne suis pas un humain. Je suis un vampire. En effet, tu n’aurais pas dû me faire la morale, mais je pense que la peur que tu ressens te servira de leçon à l’avenir. N’est-ce pas ? »
Ma voix reste sèche, mais elle ne possède plus totalement son caractère menaçant de tout à l’heure. Pourtant, mes canines restent bien visibles, elles, comme pour qu’il n’oublie pas trop vite ce qu’il a en face de lui.
« - Je peux comprendre ce que tes parents t’ont inculqué. Mais ne penses-tu pas, que tu as repris forme humaine trop vite après que je t’ai marché sur le bout de ta queue ? Tu es partie du postulat que tu étais seul dans ces bois, alors qu’au fond, tu sais que ce n’était pas le cas. Ca n’en était que l’illusion. »
J’ai l’impression de me retrouver face à mon neveu il y a quelques dizaines d’années. A devoir rappeler ce que doit être la prudence, la maîtrise de soi et le respect des autres. Pourquoi les enfants ne peuvent pas écouter quand on le leur dit une fois ? Il faut toujours répéter. Ces points sont pourtant capitaux …Je me radoucie donc un peu plus, parce qu’au fond, ce gamin … ce change-forme, n’est pas plus mature que mon neveu n’a pu l’être par le passé.
« - Je ne vais pas te mordre, tu peux donc cesser de trembler. Je me nourrirai plus tard, sur une proie qui passera à ma porter et sera encore plus vulnérable que toi. Je m’occuperai de ce détail, une fois t’avoir raccompagné en sureté. Contrairement à toi, je peux faire face aux menaces actuelles. »
Je me redresse et attends qu’il se lève à son tour. Je vais supposer qu’il n’est pas seulement venu en forêt pour faire joujou, mais probablement dans un but d’apaisement ou de découvert … au final peu importe. J’ai besoin de marcher un peu pour que mon agacement disparaisse totalement, avec ou sans compagnie, ce n’est qu’un point de détail.
« - Nous allons faire un détour avant de sortir de la forêt. Tu devais y être venu pour une bonne raison, je suppose. De plus tu ne peux pas te défendre en cas de problème. Comme j’ai, personnellement, besoin de me calmer … je vais te guider dans la forêt. Après quoi je t’accompagnerai chez toi, où là où tu devras rentrer. »
Si Vittoria ou Daegan me voyaient aucun doute sur les attitudes face à la mienne, peut-être un peu trop paternaliste. Ils riraient à gorges déployées. C’est bon la famille …
« - Je suis désolé, je n’aurais pas dû vous faire la morale, cela n’était pas mon but. Je … je suis juste effrayé de savoir qu’un être humain découvre ma véritable nature. Mes parents m’ont toujours inculqué le fait que nous devions dissimuler notre nature afin de ne pas se voir chasser et pour préserver l’espèce. Mais apparemment, vous n’êtes pas non plus humain … Pas vrai ? »
Alors là … je reste un instant coi. Il doute encore du fait que je ne suis pas un humain ? Mes canines ne sont donc pas suffisantes pour en conclure sur ma race ? Cependant en parallèle, il a l’attitude de la personne se sachant en danger, sachant qu’il ne pourra rien faire si je décide de passer à l’attaque. Je soupire et me passe une main dans les cheveux, terminant par me frotter la nuque. En même temps je ferme un instant les yeux. J’ai peut-être été un peu excessif dans ma réaction. En rouvrant les yeux, je savais que le carmin a laissé place à nouveau aux orbes de saphir. Mon agacement est là, toujours présent, mais je reprends la main dessus. Je m’accroupis donc au niveau du gamin.
« - Non je ne suis pas un humain. Je suis un vampire. En effet, tu n’aurais pas dû me faire la morale, mais je pense que la peur que tu ressens te servira de leçon à l’avenir. N’est-ce pas ? »
Ma voix reste sèche, mais elle ne possède plus totalement son caractère menaçant de tout à l’heure. Pourtant, mes canines restent bien visibles, elles, comme pour qu’il n’oublie pas trop vite ce qu’il a en face de lui.
« - Je peux comprendre ce que tes parents t’ont inculqué. Mais ne penses-tu pas, que tu as repris forme humaine trop vite après que je t’ai marché sur le bout de ta queue ? Tu es partie du postulat que tu étais seul dans ces bois, alors qu’au fond, tu sais que ce n’était pas le cas. Ca n’en était que l’illusion. »
J’ai l’impression de me retrouver face à mon neveu il y a quelques dizaines d’années. A devoir rappeler ce que doit être la prudence, la maîtrise de soi et le respect des autres. Pourquoi les enfants ne peuvent pas écouter quand on le leur dit une fois ? Il faut toujours répéter. Ces points sont pourtant capitaux …Je me radoucie donc un peu plus, parce qu’au fond, ce gamin … ce change-forme, n’est pas plus mature que mon neveu n’a pu l’être par le passé.
« - Je ne vais pas te mordre, tu peux donc cesser de trembler. Je me nourrirai plus tard, sur une proie qui passera à ma porter et sera encore plus vulnérable que toi. Je m’occuperai de ce détail, une fois t’avoir raccompagné en sureté. Contrairement à toi, je peux faire face aux menaces actuelles. »
Je me redresse et attends qu’il se lève à son tour. Je vais supposer qu’il n’est pas seulement venu en forêt pour faire joujou, mais probablement dans un but d’apaisement ou de découvert … au final peu importe. J’ai besoin de marcher un peu pour que mon agacement disparaisse totalement, avec ou sans compagnie, ce n’est qu’un point de détail.
« - Nous allons faire un détour avant de sortir de la forêt. Tu devais y être venu pour une bonne raison, je suppose. De plus tu ne peux pas te défendre en cas de problème. Comme j’ai, personnellement, besoin de me calmer … je vais te guider dans la forêt. Après quoi je t’accompagnerai chez toi, où là où tu devras rentrer. »
Si Vittoria ou Daegan me voyaient aucun doute sur les attitudes face à la mienne, peut-être un peu trop paternaliste. Ils riraient à gorges déployées. C’est bon la famille …
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Mar 28 Aoû 2018 - 15:42
Louka leva les yeux quand il remarqua que l'être surnaturel en face de lui s'était accroupi pour être à sa hauteur. Il se sentait comme un gamin pris en faute venant d'être réprimandé et qui était apeuré. L'inconnu s'était même accroupi comme s'il était en train de parler à un gamin apeuré. Le changelin leva les yeux vers lui pour le regarder dans les yeux et l'écouta parler en silence.
« - Non je ne suis pas un humain. Je suis un vampire. En effet, tu n’aurais pas dû me faire la morale, mais je pense que la peur que tu ressens te servira de leçon à l’avenir. N’est-ce pas ? »
Il avait tout à fait raison, il avait eu la peur de sa vie. Il le regardait toujours, il était donc un vampire, les créatures dont sa mère utilisait quand il était petit pour qu'il puisse aller dormir. Elle les utilisait pour lui faire peur et menacer de les appeler s'il n'allait pas dormir. Bien entendue, en grandissant il n'en avait plus peur, pensant que ce n'était que des légendes créer pour rendre la vie ne serait-ce qu'un peu moins banale. Mais voilà, le hasard avait fait qu'il se retrouvait devant l'un d'eux qui venait de lui faire la morale. Il baissa rapidement la tête pour regarder ses pieds, à la place de la peur il y avait maintenant la gêne de s'être emporté aussi rapidement pour rien.
« Oui je suis désolé, j'ai réagi trop rapidement. Ca me servira de leçon. »
La voix du vampire était resté sèche bien que beaucoup moins menaçante qu'avant. Il semblait vouloir faire comprendre à Louka de ne pas oublier qui il avait devant lui. Croyez-moi, il n'oubliera pas de sitôt qui il a en face de lui, cette première rencontre avec un autre être surnaturel restera graver dans son esprit pour le reste de sa vie avec un peu de chance.
« - Je peux comprendre ce que tes parents t’ont inculqué. Mais ne penses-tu pas, que tu as repris forme humaine trop vite après que je t’ai marché sur le bout de ta queue ? Tu es partie du postulat que tu étais seul dans ces bois, alors qu’au fond, tu sais que ce n’était pas le cas. Ca n’en était que l’illusion. »
C'est vrai, il a pris forme humaine trop vite après qu'il lui a marché sur le bout de la queue. Mais outre la douleur, il avait été également surpris et n'avait pas pensé à autre chose qu'à quelque chose qui l'attaquait. Cela est plus facile de se défendre contre quelque chose quand on est humain qu'un serpent. Bien entendue il aurait pu écouter son instinct et se retourner pour mordre, mais son venin est des plus mortels aux mondes et il ne veut tuer personne. Il est également vrai qu'il avait l'illusion qu'il était seul, que cette forêt ne contenait pas d'être humain... C'était bien bête de penser cela.
« - Je ne vais pas te mordre, tu peux donc cesser de trembler. Je me nourrirai plus tard, sur une proie qui passera à ma porter et sera encore plus vulnérable que toi. Je m’occuperai de ce détail, une fois t’avoir raccompagné en sureté. Contrairement à toi, je peux faire face aux menaces actuelles. »
Le vampire se releva alors tandis que Louka le regardait, son visage s'était, semble-t-il, un peu adoucit ce qui le rassura. Il fronca alors à ses paroles, arrêter de trembler ? Ses yeux se baissèrent sur ses mains qui, effectivement, trembler. Il ne s'en était pas rendu compte et c'est quand il se leva qu'il arrêta de trembla. Il s'étira en soupirant doucement de sa propre bêtise de s'être pensé seul. Il regarda l'homme devant lui en mettant ses mains dans ses poche.
« - Nous allons faire un détour avant de sortir de la forêt. Tu devais y être venu pour une bonne raison, je suppose. De plus tu ne peux pas te défendre en cas de problème. Comme j’ai, personnellement, besoin de me calmer … je vais te guider dans la forêt. Après quoi je t’accompagnerai chez toi, où là où tu devras rentrer. »
Oui, il était venu dans cette forêt pour se détendre de tout plein de choses. Puis il pourrait poser des questions à cet inconnu... Les questions lui tournaient dans la tête, il en avait pleins, sa curiosité avait été piqué et il devait la calmer. Il passa une main dans ses cheveux en souriant légèrement tout en regardant le vampire.
« Je ne veux pas vous embêtez, mais merci de m’accompagner, il est vrai que je me penser en sécurité en serpent face aux attaques… Puis je pouvais me cacher facilement si une menace apparait… »
« - Non je ne suis pas un humain. Je suis un vampire. En effet, tu n’aurais pas dû me faire la morale, mais je pense que la peur que tu ressens te servira de leçon à l’avenir. N’est-ce pas ? »
Il avait tout à fait raison, il avait eu la peur de sa vie. Il le regardait toujours, il était donc un vampire, les créatures dont sa mère utilisait quand il était petit pour qu'il puisse aller dormir. Elle les utilisait pour lui faire peur et menacer de les appeler s'il n'allait pas dormir. Bien entendue, en grandissant il n'en avait plus peur, pensant que ce n'était que des légendes créer pour rendre la vie ne serait-ce qu'un peu moins banale. Mais voilà, le hasard avait fait qu'il se retrouvait devant l'un d'eux qui venait de lui faire la morale. Il baissa rapidement la tête pour regarder ses pieds, à la place de la peur il y avait maintenant la gêne de s'être emporté aussi rapidement pour rien.
« Oui je suis désolé, j'ai réagi trop rapidement. Ca me servira de leçon. »
La voix du vampire était resté sèche bien que beaucoup moins menaçante qu'avant. Il semblait vouloir faire comprendre à Louka de ne pas oublier qui il avait devant lui. Croyez-moi, il n'oubliera pas de sitôt qui il a en face de lui, cette première rencontre avec un autre être surnaturel restera graver dans son esprit pour le reste de sa vie avec un peu de chance.
« - Je peux comprendre ce que tes parents t’ont inculqué. Mais ne penses-tu pas, que tu as repris forme humaine trop vite après que je t’ai marché sur le bout de ta queue ? Tu es partie du postulat que tu étais seul dans ces bois, alors qu’au fond, tu sais que ce n’était pas le cas. Ca n’en était que l’illusion. »
C'est vrai, il a pris forme humaine trop vite après qu'il lui a marché sur le bout de la queue. Mais outre la douleur, il avait été également surpris et n'avait pas pensé à autre chose qu'à quelque chose qui l'attaquait. Cela est plus facile de se défendre contre quelque chose quand on est humain qu'un serpent. Bien entendue il aurait pu écouter son instinct et se retourner pour mordre, mais son venin est des plus mortels aux mondes et il ne veut tuer personne. Il est également vrai qu'il avait l'illusion qu'il était seul, que cette forêt ne contenait pas d'être humain... C'était bien bête de penser cela.
« - Je ne vais pas te mordre, tu peux donc cesser de trembler. Je me nourrirai plus tard, sur une proie qui passera à ma porter et sera encore plus vulnérable que toi. Je m’occuperai de ce détail, une fois t’avoir raccompagné en sureté. Contrairement à toi, je peux faire face aux menaces actuelles. »
Le vampire se releva alors tandis que Louka le regardait, son visage s'était, semble-t-il, un peu adoucit ce qui le rassura. Il fronca alors à ses paroles, arrêter de trembler ? Ses yeux se baissèrent sur ses mains qui, effectivement, trembler. Il ne s'en était pas rendu compte et c'est quand il se leva qu'il arrêta de trembla. Il s'étira en soupirant doucement de sa propre bêtise de s'être pensé seul. Il regarda l'homme devant lui en mettant ses mains dans ses poche.
« - Nous allons faire un détour avant de sortir de la forêt. Tu devais y être venu pour une bonne raison, je suppose. De plus tu ne peux pas te défendre en cas de problème. Comme j’ai, personnellement, besoin de me calmer … je vais te guider dans la forêt. Après quoi je t’accompagnerai chez toi, où là où tu devras rentrer. »
Oui, il était venu dans cette forêt pour se détendre de tout plein de choses. Puis il pourrait poser des questions à cet inconnu... Les questions lui tournaient dans la tête, il en avait pleins, sa curiosité avait été piqué et il devait la calmer. Il passa une main dans ses cheveux en souriant légèrement tout en regardant le vampire.
« Je ne veux pas vous embêtez, mais merci de m’accompagner, il est vrai que je me penser en sécurité en serpent face aux attaques… Puis je pouvais me cacher facilement si une menace apparait… »
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Ven 23 Nov 2018 - 12:46
« - Je ne veux pas vous embêter, mais merci de m’accompagner, il est vrai que je me pensais en sécurité en serpent face aux attaques ... Puis je pouvais me cacher facilement si une menace apparait ... »
J’acquiesce à son remerciement, même si dans le fond, je ne le fais pas par charité. En effet sous sa seconde peau, il pouvait se cacher voire même rester à la vue de l’ennemi, sans pour autant être en danger. Cependant les lycans vivent majoritairement dans un monde d’odeur sous leur forme animale ... j’ignore si les change-forme ont une odeur qui diffère de l’animal qu’ils incarnent. Je marche sans me presser, ce gamin à mes côtés, voyant bien qu’il brûle d’envie de m’interroger.
Est-ce que je vais l’empêcher de le faire ? Non, même pas. Ai-je vraiment envie de répondre à des questions ... à ses questions ? Absolument pas. Mais bon si le faire permet de lui mettre un peu de plomb dans la tête ... ça peut en valoir le coût.
Décidément, la ville de Nakanoto est vraiment très surprenante. Non seulement notre Sénat est situé ici pour le siècle en cours, mais en plus les Sorciers sont localisés ici, probablement pas uniquement mais notamment. Sans oublier bien sûr les lycans qui ne semblent pas avoir envie de quitter cette ville pour une grande majorité d’entre eux. C’est devenu une sorte d’épicentre des créatures surnaturelles, surtout si j’ajoute la présence de Change-forme à ce tableau. J’ai bien fait de venir en personne voir ce qui se passait.
Perdu dans mes pensées, je déambule avec le gamin à mes côtés dans la forêt. Malgré tout mon agacement, qui retombe petit à petit, je reste néanmoins attentif aux sons et odeurs qui nous entourent. Rien n’annonce un quelconque problème à venir, mais prudence est mère de sureté dit-on. Pour le moment je profite du silence, afin d’apaiser le volcan en moi, et de laisser le temps au gamin de reprendre un peu ses esprits. Cependant je ne suis point dupe, il faudra bien briser le silence à un moment donné.
Au bout d’un petit moment, je décide de le faire moi-même. Au moins, de cette façon, je peux orienter la conversation dans la direction qui m’accommode. Commençons par le début.
« - Comment t’appelles-tu jeune homme ? Je me nomme Alessio pour ma part. Et que fais-tu en forêt à cette heure-ci ? Tu ne suis donc pas de classe ? »
Voilà parfait pour une entrée en matière. Il n’a pas besoin de savoir qui je suis, mon prénom et le fait que je suis un vampire suffisent amplement. Nous arrivons près d’un croisement de chemin forestier et naturellement je prends celui qui ramène vers l’entrée de la forêt. Il reste encore un bon moment avant de quitter les frondaisons, aussi j’écoute ce qu’il me répond.
Pourquoi de nos jours, les enfants n’en font plus qu’à leur tête ? Les enfants ... non les gens. J’ai un magnifique spécimen, s’avérant être mon petit frère, qui agit ainsi. Parfois il y a des règles à respecter, généralement elles sont rarement faites pour être ignorées ou seulement pour faire jolie.
Quand je pense que je souhaite toujours, malgré mon deuil et ma situation plus que complexe, avoir une descendance ... Je me demande bien pourquoi Vittoria sourit seulement quand je lui pose la question. Jamais de réponse, juste un sourire. Elle veut que je comprenne quoi ? Que oui j’en aurai et qu’ils me feront tournés en bourrique ? Je doute d’y être prêt dans ce cas. La preuve avec ce garçon. J’étais à deux doigts de le saigner à blanc ... pour une simple rebuffade.
Bon il faut que je suive le flot de ses interrogations, et que je sélectionne avec soin celles qui auront une réponse. Il est clair, comme de l’eau de roche, que je n’ai pas la moindre intention de lui offrir toutes les réponses.
Invité
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Lun 3 Déc 2018 - 12:24
Ses yeux regardaient le vampire aux cheveux rouges tandis qu’ils avançaient dans la forêt, Louka reconnaissait le chemin qui permettait de sortir de la forêt. Mais ses pensées tournaient dans sa tête, il se demandait si l’homme savait s’il y avait d’autre créature à Nakanoto, des créatures outre que changelin et vampire. Il devait déjà avalait le fait qu’il venait de rencontrer un vampire et bien entendue, il n’avait personne pour parler de cela, ses parents le prendraient certainement pour un fou. Il secoua légèrement la tête et regarde l’homme qui était en train de parler.
« - Comment t’appelles-tu jeune homme ? Je me nomme Alessio pour ma part. Et que fais-tu en forêt à cette heure-ci ? Tu ne suis donc pas de classe ? »
Alessio, un prénom Italien. Louka le regardait et hocha la tête. Il n’avait pas cours aujourd’hui et c’était pour cela qu’il était venu dans la forêt. Il était un bonne élève et il suivait les cours quand il les avait. Mais il savait parfaitement que même s’il sécher les cours, ses parents ne lui diraient rien puisqu’ils se fichaient bien de savoir ce que leur fils faisait. Il regarda devant lui en marchant et mit ses mains dans les poches.
« Je m’appelle Louka, je n’ai pas cours aujourd’hui, sinon je ne serais pas venu ici Monsieur. »
Alors qu’ils continuaient à marcher, le changelin s’arrêta soudainement et s’approcha d’un buisson où il enfouit sa main, il ressortie son sac et le glissa sur ses épaules. Lorsqu’il se transformait et qu’il avait son sac il le dissimulait toujours dans un buisson avant de devenir reptile. Il regarda le vampire et se remit à côté de lui afin de marcher, sa main vint gratter la peau de sa nuque alors que ses yeux regardaient le sol, il avait des question et cela le gênait légèrement de les poser… Mais il devait le faire, simplement parce qu’il ne sait pas quand l’occasion de rencontrer un vampire allait de nouveau faire surface.
« Dites-moi monsieur Alessio, avez-vous déjà rencontré d’autres vampires ? Et des changelins ? Outre ma famille je n’ai pas connaissance que d’autre changelin vive à Nakanoto mais je me trompe très certainement… »
Il savait parfaitement que les changelins ne parlaient pas ouvertement de leur forme surnaturelle tout simplement pour garder le droit de vivre une vie tranquille. Ils se mélangeaient donc aux humains qui n’étaient absolument pas conscient de ce que les changelins étaient. Pour eux ce n’étaient que des êtres imaginaires qui ne vivaient que dans les comptes, s’ils savaient la vérité, cela se terminerais surement mal pour certains humains qui auraient parfaitement peur et qui tenterait de faire sortir les êtres surnaturelles de la ville… Les créatures surnaturelles seraient alors vue comme des monstres par certains humains et Louka ne voulait pas de cela… Déjà qu’il n’était pas très sociable, si en plus de cela les gens le voyait comme un monstre….
« - Comment t’appelles-tu jeune homme ? Je me nomme Alessio pour ma part. Et que fais-tu en forêt à cette heure-ci ? Tu ne suis donc pas de classe ? »
Alessio, un prénom Italien. Louka le regardait et hocha la tête. Il n’avait pas cours aujourd’hui et c’était pour cela qu’il était venu dans la forêt. Il était un bonne élève et il suivait les cours quand il les avait. Mais il savait parfaitement que même s’il sécher les cours, ses parents ne lui diraient rien puisqu’ils se fichaient bien de savoir ce que leur fils faisait. Il regarda devant lui en marchant et mit ses mains dans les poches.
« Je m’appelle Louka, je n’ai pas cours aujourd’hui, sinon je ne serais pas venu ici Monsieur. »
Alors qu’ils continuaient à marcher, le changelin s’arrêta soudainement et s’approcha d’un buisson où il enfouit sa main, il ressortie son sac et le glissa sur ses épaules. Lorsqu’il se transformait et qu’il avait son sac il le dissimulait toujours dans un buisson avant de devenir reptile. Il regarda le vampire et se remit à côté de lui afin de marcher, sa main vint gratter la peau de sa nuque alors que ses yeux regardaient le sol, il avait des question et cela le gênait légèrement de les poser… Mais il devait le faire, simplement parce qu’il ne sait pas quand l’occasion de rencontrer un vampire allait de nouveau faire surface.
« Dites-moi monsieur Alessio, avez-vous déjà rencontré d’autres vampires ? Et des changelins ? Outre ma famille je n’ai pas connaissance que d’autre changelin vive à Nakanoto mais je me trompe très certainement… »
Il savait parfaitement que les changelins ne parlaient pas ouvertement de leur forme surnaturelle tout simplement pour garder le droit de vivre une vie tranquille. Ils se mélangeaient donc aux humains qui n’étaient absolument pas conscient de ce que les changelins étaient. Pour eux ce n’étaient que des êtres imaginaires qui ne vivaient que dans les comptes, s’ils savaient la vérité, cela se terminerais surement mal pour certains humains qui auraient parfaitement peur et qui tenterait de faire sortir les êtres surnaturelles de la ville… Les créatures surnaturelles seraient alors vue comme des monstres par certains humains et Louka ne voulait pas de cela… Déjà qu’il n’était pas très sociable, si en plus de cela les gens le voyait comme un monstre….
Alessio O. Di Altiero#99538#99538#99538#99538#99538#99538#99538
Vampire Level A - Chef du clan di Altiero
Race : Vampire
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Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
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Jeu 20 Déc 2018 - 17:32
Le gamin se prénomme ainsi Louka et il me donne même du monsieur maintenant. Voilà un coup de vieux auquel je ne m’attendais en aucun cas. Je capte du coin de l’œil un de ses mouvements vers un buisson proche. De ce dernier il sort un sac à dos, probablement son sac de classe, même s’il affirme ne pas avoir de cours aujourd’hui.
« - Dites-moi monsieur Alessio, avez-vous déjà rencontré d’autres vampires ? Et des changelins ? Outre ma famille je n’ai pas connaissance que d’autres changelins vivent à Nakanoto mais je me trompe très certainement ... »
Si j’ai ... qu’est-ce que c’est que cette question bizarre ? Rencontré des vampires ... si seulement parfois je pouvais les éviter plutôt ! Il y en a à tous les coins de rues dans cette ville, à chaque carrefour, dans chaque bâtiment ! Comment peut-il ne pas en avoir croisé ? Stop. Il en a automatiquement croisé, juste il doit ignorer qu’ils en sont. Qu’est-ce que je pourrai bien lui dire ? Oui j’en rencontre, fortuitement ou de façon totalement prévue, ce n’est pas comme si je pouvais échapper à mes congénères. J’avoue, pourtant, que parfois l’idée est fort séduisante.
Quant aux changelins ... j’ignorais qu’ils existaient réellement jusqu’à tomber littéralement sur celui-là. Je suppose qu’il en existe d’autres, je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas le cas. Après quant à savoir où ils sont et qui ils sont ... on ne va pas abuser non plus. Et dire que je ne voulais pas répondre à toutes ces questions ... Décidément il va falloir que je remette sérieusement de l’ordre dans mes priorités.
« - Oui je passe mon temps à rencontrer des membres de ma race. C’est même difficile de les éviter. Je ne connais aucun autre changelins, mais je pense qu’il en existe d’autres que toi et ta famille. Le monde est bien plus vaste que tu peux le supposer et peuplé de bien plus de race aussi. »
Il ne regarde dont jamais les informations ? Ce n’est pas comme si un combat entre un vampire et un lycan n’avait pas fait la une durant plusieurs semaines ... ni mit tout notre monde secret en danger. Comment a-t-il pu passer à côté de tout le battage médiatique qui en a résulté ? Sans même mentionner les ravages de la soirée d’Halloween. Elle aussi a fait parler d’elle longtemps et beaucoup. Ce n’est pas un serpent, mais un ours en hibernation en réalité ce gamin.
On approche de la sortie de la forêt plus lentement que je ne le pensais à l’origine. Il va probablement me poser d’autres questions d’ici là. Qu’il le fasse, j’aviserai au cas par cas pour répondre. Oh et il faut juste que je règle un léger détail avant qu’il ne reprenne.
« - Oublie le monsieur, c’était mon père qu’on appelait ainsi. »
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