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Mar 4 Sep 2018 - 23:23
Au rythme où ça allait, peut-être n’allait-il plus avoir besoin de cumuler deux emplois… Le R.H. de l’entreprise de déménagement faisait de plus en plus appel à lui, du coup il avait plus de missions et bossait presque à plein temps. C’était moins stable que travailler dans le bâtiment, mais étonnamment, ça se passait mieux : il avait peut-être plus de contact avec la clientèle - qui était pas toujours facile - mais il n’avait pas à supporter un tas de demeurés. Bon, disons aussi que vu son caractère, il le faisait souvent bosser en binôme avec le même mec, un type du genre pas prise de tête mais sérieux, en gros qui pouvait s’occuper de la relation client. Pour ce qui était des boulots de livraison, s’il pouvait s’en passer, c’était tant mieux.
Et vu qu’il n’était pas du genre dépensier, peut-être qu’il allait gagner assez pour payer sa dette au propriétaire de son logement plus tôt que prévu … après de là à le quitter pour trouver un meilleur appart, il y avait de la marge. Réussir à trouver à louer sans un garant et sans boulot fixe, c’était quasiment mission impossible. Mais bref, ça ne servait à rien de réfléchir jusque là. Il avait déjà du boulot, un boulot où ça se passait pas mal, alors il pouvait au moins savourer ça.
C’était la fin de la journée, il venait de finir de bosser et son collègue l’avait déposé en route, avant de rentrer au siège social de l’entreprise. Akatsuki n’avait que deux rues à traverser pour arriver chez lui, autant dire qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il se passe un truc sur son chemin…
Comme il se gérait beaucoup mieux qu’il n’y a quelques mois, Akatsuki savait à présent mieux tenir ses sens en éveil, il repéra donc l’odeur de cette personne de loin. Croiser d’autres lycans, ça ne lui arrivait pas tous les jours, malgré le fait qu’il y ait plusieurs meutes dans la ville, il ne fut donc pas si étonné de ne pas encore l’avoir rencontré. Après, ce n’était pas non plus la première fois qu’il rencontrait un congénère par hasard … mais un lycan sentant le vampire, c’était quand même pas méga commun …
Sur le coup, Akatsuki se demanda s’il ne s’agissait pas de l’un de ses gros toutous à leur mémère, obéissant, au doigt à et l’oeil, d’un vampire. Rien qu’à cette pensée, il eut un grimace de dégoût. Obéir à un vampire … en fait, juste obéir à quelqu’un, ça le débectait - d’où le fait qu’il lui était difficile de garder un travail - mais tant que ça allait dans son sens, il pouvait réussir à le supporter, mais ces lycans là, c’étaient des erreurs de la nature ! Limite pour lui, les lycans libres étaient vrais et ceux appartenant aux vampires restaient des sujets d’expérience écoeurants, des déchets misérables à en vomir… Mais il évitait d’aborder ce sujet avec Mia, même si elle haïssait les vampires, il ne savait pas trop ce qu’elle voyait en ces loups-garous soumis à l’ennemi … Et puis en vrai, il avait bien conscience qu’il aurait pu être l’un d’eux si les circonstances avaient été différentes, c’était peut-être pour ça qui ne pouvait pas accepter qu’ils existent ...
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Mer 5 Sep 2018 - 1:03
C’était une journée comme les autres et comme les autres, elle n’avait rien d’exceptionnelle, c’était même l’inverse. Chaque jour je commençai par briquer la cuisine de fond en comble pour le service éventuelle du midi, mais comme le restaurant été des plus particulier, je savais qu’il y avait peu de passage à l’improviste. Une fois la cuisine brillante comme un sou neuf, je mettais de l’ordre dans la salle, puis sur la terrasse et enfin j’allai m’occuper de mes plantes aromatiques dans la serre.
Ce moment de la journée est en général très agréable que de travailler sur une terrasse de bon matin avec la rosée encore fraîche. On peut sentir toutes les odeurs émanant de la forêt et du sous-bois, portée par l’humidité de l’air frais.
Je pars ensuite de la maison et je monte dans mon pickup pour rouler jusqu’en ville et aller voir mes exploitations agricole pour sélectionner les meilleurs produits pour la journée. En fonction des plus beau et goutu, je commençai à dresser une carte mentale pour la journée en fonction de mes inspirations du moment. Comme toujours, il n’y avait rien eu de bien différent des autres jours, mais c’était ma vie.
Ôkamiô - Notre vie plutôt !
Ôkamiro - Tout juste…
Je suis allé voir Raphael pour essayer de le motiver encore une fois à venir au restaurant pour lui changer un peu les idées depuis la disparition d’Emeraude. Mais encore une fois ce fût une tentative vaine et inutile, mais il ne fallait pas se décourager. Suite à ce nouvel échec, j’ai décidé de me promener un peu et c’est à cet instant que je l’ai senti.
C’était une odeur âcre, une odeur forte de sueur, mélangé à différents arôme de produits bas de gamme. En plus d’être suivi par un lycan, c’était surement un de mes congénère qui pratiquait un métier physique ou qui sortait d’une séance de sport. Le fait de sentir certain produit me donnait à penser qu’il ne pouvait pas s’agir d’un lycan infecté par le virus et qu’il était donc tout à fait lucide.
Le monde était tout sauf facile pour un lycan qui travaillait pleine pour les vampires, “faibles, traîtres, pourritures, vermines” c’était des noms d’oiseaux que j’entendais tellement souvent dans la bouches des miens à l’encontre des lycans comme moi.
Ôkamiô - Si jamais il tente quoi que ce soit, on lui rentre dans le lard ! A l’odeur, c’est même pas un alpha !
Ôkamiro - Moi non plus je te signale..
Ôkamiô - Mais moi j’en suis un ! Nous en sommes un ! Et si jamais ça s’envenime, tu connais la manoeuvre, tu me laisse la main et moi je lui casse la gueule.
J’ai continué néanmoins ma route comme si de rien n’était, car ce n’était pas la première fois que je percevais cette odeur si particulière. Je l’avais déjà senti auparavant, mais mélangée à d’autres odeurs de lycans dont une d’alpha ce qui me laissait dans l’idée qu’il ou elle devait faire parti d’une meute. Ce n’était pas l’odeur d’Asuna-san alors ce n’était pas sa meute, tout ce que j’espérais alors c’était qu’il ne faisait pas parti de la meute de la folle Ogawa dont on m’avait parlé. Depuis mon retour j’avais tout fait pour ne pas risquer de croiser son chemin. Après tout c’était la folle furieuse détestant les vampires et moi j’étais tellement docile vis à vis d’eux que j’avais fini par ouvrir un restaurant dédié aux vampires et aux lycans. Si cette folle venait à savoir ça, je ne sais pas ce qu’il se passerait.
Ôkamiô - t’en fais pas mon grand, si elle vient nous les briser au resto, je te jure qu’à elle aussi je lui casse la gueule !
C’était une idée amusante, mais pour l’heure j’avais quelqu’un au cul, et à l’odeur fort peu agréable...
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Ven 7 Sep 2018 - 10:18
Mais quelque chose le perturbait ... Ce mec... Il était indéniablement omega, mais une forte odeur d'alpha l'imprégnait également. Est ce qu'il était en couple avec un alpha ? Ce qui expliquerait la présence élevée de la fragrance, ... il imaginait que c'était pas impossible, malgré la différence de niveau hiérarchique, ... Mais en fait, avoir un alpha était-il compatible avec l'idée que ce lycan était un toutou à suceurs de sang ? Il en savait foutrement rien, ni même si une seule de ses théories était véridique et malgré le fait que ces questions lui rongeaient le crâne, il n'allait certainement pas aborder ce type pour avoir des réponses...
D'ailleurs, celui-ci l'avait forcément repéré. Le vent n'était pas franchement présent, donc sa propre odeur avait du lui arriver. Mais il ne semblait pas y réagir. Peut-être était-il légèrement plus tendu à présent ? Il était incapable de le confirmer. Mais du coup, il était certainement dans la même situation que lui, à attendre qu'il se passe un truc ou non. Parce que clairement, s'il ne l'avait pas encore senti, il était franchement une daube qui allait vite crever.
Mais pendant ce temps, il le rattrapait, tous deux allant dans la même direction, mais Akatsuki n'avait aucune envie de le doubler. Il préférait garder à l'oeil ses potentiels ennemis. Mais ça ne l'arrangeait pas de rester planté derrière lui, à une distance raisonnable ou non, pendant des lustres. Il avait bien le droit de rentrer chez lui, bordel ! Surtout qu'il ne rêvait que d'une bonne douche ... mais il n'en avait pas... les bains publics ? Clairement, il préférerait, se laver au lavabo était pas méga rafraîchissant.
Et c'était complètement débile d'attendre derrière ce mec. Ayant décidé cela, Akatsuki jura intérieurement et reprit un rythme de marche naturel, voire quelque peu plus vif. Il rattrapa rapidement l'individu et finit par le dépasser, lui exposant le nom de l'entreprise pour laquelle il bossait. Bien entendu, il était sur le qui-vive et n'allait certainement pas lui tourner le dos une fois devant. Alors, à l'instant où il le doubla, il darda sur lui un regard noir, presque assassin. Il lui signifiait que si combat il devait y avoir, il était prêt. La nuit n'était pas encore tombé, ce ne serait pas le plus féroce des combats, en transformation partielle, et ce n'était certes pas l'endroit approprié, surtout face aux rumeurs qui allaient bon train... mais ce n'était clairement pas pour ce secret à la con qu'il se laisserait attaquer par derrière.
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Dim 9 Sep 2018 - 4:14
Cette odeur fugace n’était plus très loin de moi, pour ne pas dire à côté. En réalité c’était tout à côté de moi même puisqu’il a fini par me dépasser. Il m’a lancé un de ces regards noir de ceux qui veulent montrer qu’ils sont prêt à en découdre. Ce à quoi je lui opposai un regard totalement blasé comme à mon habitude, mais je ne savais pas encore de quoi il retournait. Peut-être qu’il savait que j’étais le loup cuistot qui travaillait pour les vampires et que cela faisait de lui l'énième prétendant au fait de venir me casser la gueule.
Ôkamiô - Qu’il ose un peu celui-là ! Et je lui brise les os !
Je demeurai pourtant décontracté au possible, les mains dans les poches tout en le regardant me dévisager. Il me jaugeait sans doute, ou alors il jouait à qui pisse le plus loin, comme ce jeu d’enfant à celui qui détourne le regard en premier et qui perd. Comme je n’avais pas vraiment le temps pour ces conneries je détournais le regard, ce qui suffirait à lui montrer ma docilité. Toutefois c’est en détournant le regard que celui-ci se porta sur la vitrine où je pouvais voir le reflet d’Ôkamiô le bras tendu vers le reflet de l’autre. Lui était prêt à en découdre si d’aventure la nécessité se faisait sentir.
Ôkamiro - Calme toi un peu, on ne va pas faire d'esclandre dans un lieu publique.
Ôkamiô - C’est lui qui vient faire chier bordel !
Tout n’était pas rose dans ce monde c’est certain et j’avais déjà bel et bien senti son odeur avec celle qu’on m'avait désigné comme étant Ogawa la folle. J’avais parcouru brièvement une partie de son territoir pour m’impregner des différentes odeurs à éviter en sommes. Mais voilà qu’aujourd’hui quelqu’un de sa meute m’était peut être tombé dessus et allait pouvoir lui signaler la chose. C’était tout simplement formidable que d’avoir en tête la possibilité que cette folle ne vienne à mon restaurant pour y foutre le merdier.
Ôkamiô - T’en fais pas mon vieux, si jamais on la sens un jour, tu me laisse le contrôle direct et je la remballe ok ?
Ôkamiro - Hm.. oui tu as raison, cela vaut mieux je pense.
Mon regard revint alors sur lui comme pour lui répondre. Je laissais partir mes épaules dans un léger roulis sans énergie pour contrebalancer son regard assassin et de défis, montrant ainsi ma totale nonchalance à l’idée même d’un combat. Je ne savais pas vraiment ce que cela allait pouvoir bien donner, mais de toute façon la nuit n’était pas tombé et donc nous ne pouvions rien faire de bien méchant.
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Ven 21 Sep 2018 - 23:19
Attends ... c'était quoi cette expression ?! Il se foutait de sa gueule, c'est ça ?! Il le prenait pas au sérieux ?! Non mais il se prenait pour qui ce type ?!! La pression montait en lui, alors qu'il hésité à s'arrêter pour faire face à l'autre lycan. Comme une cocotte minute qui arrive à ébullition, Akatsuki essaya de la laisser s'échapper avant que ça ne pète. Ouais, réfléchissons deux secondes... Ce regard blasé ne signifiait pas forcément qu'il le prenait de haut, il en avait peut-être juste rien à foutre mais dans ce cas, ... Akatsuki se sentit un peu nul à jouer les durs, alors qu'apparemment qu'il était le seul des deux à se monter la tête.
Putain ! Mais même langage corporel semblait pas cohérent ! Il n'était même pas sur la défensive, alors que lui-même venait clairement de le défier ... il n'avait jamais vu d'omega aussi peu réactif ! Celui-là gardait les mains dans ses poches et avait détourné les yeux dès que leurs regards s'étaient croisés, lui laissant totalement la possibilité de l'attaquer par surprise. Enfin par surprise, c'était un lycan quand même, il ne l'aurait pas comme ça, mais sortir ne serait-ce que les mains de ses poches lui ferait perdre un précieux temps ... Ce mec était trop bizarre ... Sans parler de son odeur ... C'était un omega pourtant, merde ! Il y avait un truc qui clochait, il en était persuadé, même en dehors de l'odeur de vampire. Il était de plus en plus persuadé que ce mec était réellement dangereux et se sachant plus fort que lui, il ne lui accordait pas la moindre attention ... mais quand même ! Il avait baissé les yeux si facilement ! Peut-être que cette odeur de vampire était un indice en fait... peut-être était-ce un comportement normal pour un loup-garou soumis aux vampires ?
Il ralentit sans trop s'en rendre compte, occupé à essayer de savoir si ce lycan était un danger ou pas. Et tant qu'il n'avait pas compris quel type dangereux ...
Donc, n'y tenant plus, il s'arrêta net, quasiment en plein dans le passage de l'autre. Il se campa solidement sur ses deux pieds, fier et prêt à réagir, et le jaugea une nouvelle fois, laissant cette fois son agressivité de côté autant que possible. Après tout, le territoire de sa meute était proche et il se demandait s'il ne devait pas le lui faire remarquer. Ils n'avaient pas encore fait la chasse aux lycans étrangers, mais on ne devait jamais dire jamais.
Il laissa glisser son sac à dos de l'épaule, le tenant nonchalamment à la main, histoir ede pouvoir le lâcher rapidement si besoin et l'affronta du regard :
- Eh, l'erreur ambulante, qui est ce que t'es ?!
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Sam 22 Sep 2018 - 5:22
Toute cette journée si parfaitement banale avait si bien commencée, mais toute chose a une fin il semblerait dans ce monde. C’est en tout cas la façon dont j’ai pris ma rencontre avec cet autre lycan. J’ai eu l’impression qu’il n’a pas bien réagi à ma nonchalance, pourtant signe évident que je n’avait rien à faire de lui et d’un quelconque affrontement. Cela semblait avoir eu en réalité l’effet totalement inverse étant donné qu’il s’est retourné pour me bloquer la route, fier de lui, me toisant du regard, avant de me parler.
Ôkamiô ▬ Et bien lui on peut dire qu’il y va franco !
Ôkamiro ▬ Hm… je suppose que tu veux dire…. “Qui es-tu”... ou “t’es qui” ?
Je ne sais pas si c’était un défaut de langage, ou un étranger maîtrisant mal la langue, mais de toute façon, cela n’avait pas d’importance en soi. Le soleil n’était pas encore couché, aussi un quelconque affrontement serait véritablement peu probant et inutile, mais s’il était de la meute Ogawa comme je le présumais, tout était possible de sa part.
Je préférai ne pas me montrer hostile et demeurer avec les mains dans les poches aussi apathique qu’à mon habitude. J’avais évidemment noté ce qu’il m’avait dit, mais j’avais eu l’habitude d’être gratifié de sobriquets de la sorte avec mes accointances avec les vampires. Aussi ai-je préféré ne pas du tout relevé ce qu’il avait si subtilement sous entendu vis-à-vis de ma personne.
Ôkamiô ▬ Attends, tu vas le laisser nous parler comme ça ? T’es sérieux ?!
Je détournais les yeux à nouveau vers la vitre reflétant mon image, enfin celle d’Ôkamiô, celle-ci devenant progressivement l’image d’un lycan sous sa forme alpha la plus terrible. Il bouillait intérieurement de lui faire avaler ses dents une par une, mais il était tout simplement hors de question d’en venir aux mains, surtout si cela menait à faire venir son alpha dans le restaurant.
Mon regard se fixa à nouveau sur mon interlocuteur, plongeant dans le sien et nous dévisageant mutuellement. Je lui rétorquai alors sur un ton parfaitement monocorde et dénué de la moindre once de motivation..
Ôkamiro ▬ Je suis… un cuisinier… un cuisinier pour personnes particulières… voilà qui je suis… et… toi, tu es ?
Ôkamiô ▬ Laisse-le moi, je vais me le fumer !
Je savais que notre échange allait surement se dérouler sur le fil du rasoir, car à la moindre de mes faiblesse, Ôkamiô était prêt à prendre les commandes et cela n’aurait pas été bon dpour nous.
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Dim 30 Sep 2018 - 14:06
Il se foutait de sa gueule ce mec … Quel type reprendrait son “potentiel ennemi” sur sa formulation de phrase ?! Et genre, depuis quand on le faisait chier avec sa façon de parler ?! Il avait rien pigé de ce qu’il lui demandait, que ce soit la formulation ou la question en elle-même, ou alors il jouait au con avec lui … s’il avait tourné sa phrase comme ça, c’était intentionnel, parce qu’il lui avait posé deux questions à la fois : “qui” et “quoi”. ... Hm, c’était ptet sur le “quoi” qu’il comprenait pas. Il savait qu’Akatsuki avait senti le lycan en lui, mais c’était pas sur ça qu’il voulait une réponse, mais sur son comportement, son odeur bizarre mêlant lycan et vampire.
La suite de sa réponse le laissa dans l’incompréhension. Déjà, après l’avoir fait chier si sa façon de parler, il répondait à côté de la plaque. Enfin, c’est ce qu’il crut au départ. Bon, après Akatsuki ne savait pas réellement quelle réponse il attendait, … un prénom, un nom de meute peut-être ? De toute façon, il n’en connaissait que peu … Mais alors, le fait que l’autre lui réponde simplement qu’il était cuisinier, il ne s’y attendait franchement pas … Pour “personnes particulières”, hein … Qu’est ce qu’il voulait entendre par … Ah. Il y avait peut-être un rapport avec son odeur. Il parlait de personnes surnaturelles ? Sur le coup, il pensait aux vampires, peut-être aussi aux lycans qui aimaient la bonne viande ? Il ne préparait pas de l’humain au moins, hein ?! Quant à ces fameux sorciers dont il avait connaissance, Akatsuki ne les voyait pas avoir un régime alimentaire particulier … Les araignées, bave et crapaud et tout, c’était un mythe, hein ?
Face à cette discussion, Akatsuki se détendit un peu. Vu la façon dont ils se “parlaient”, ce mec n’avait pas l’intention de lui sauter dessus et lui-même évitant à présent de trop chercher la bagarre, il essayait de rester calme… sans pour autant baisser sa garde devant un inconnu tout aussi dangereux que lui.
A bien y réfléchir, il avait peut-être intérêt à en apprendre plus de ce mec. Par les temps qui couraient, il valait mieux connaître ceux qui nous entouraient. Et s’il pouvait donner des infos à Mia, c’était du bénef’. Il servirait un peu à quelque chose au moins.
Après cette conclusion et ce long silence qui s'était écoulé, il reprit la parole, tout en ne sachant pas vraiment ce qu’il allait dire. Mais il était clair qu’il ne prit pas la peine de répondre à sa question.
“Personnes particulières” ? Tu nourris tes créateurs ? demanda-t-il évasivement, histoire de voir ce qu’allait répondre l’autre, tout du moins si celui-ci comprenait qu’il voulait parler des vampires, et voir comment celui-ci réagissait à l’utilisation de ce mot pour les désigner. En plus, c’était ptet bizarre, mais moins dangereux que de parler de suceurs de sang en pleine rue. C’est sacrément chelou ton truc.
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Lun 1 Oct 2018 - 11:59
Il semblait s’être calmé quelque peu, tout du moins c’est ce que j’espérais car se lancer dans un pugilat bestiale sans issues possibles était d’un ennuis mortel. Je n’avais qu’une seule hâte, à savoir retrouver ma très chère cuisine que j’aimais tant. Pour ça il allait falloir que la conversation ne s’éternise pas trop et je ne savais pas encore ce que ce type me voulait.
Ôkamiô ▬ Si il se passe quoi que ce soit je t’ai dit, je me charge de lui
Il semblait vouloir me cuisiner un peu sur ce que j’avais à dire et qui j’étais vraiment, ce qui m’amusait un peu dans le fond bien étant en même temps particulièrement emmerdant.
Ôkamiro ▬ Et bien… si on considère que mes créateurs sont morts… non je ne cuisine pas pour eux… En revanche si tu sous entend que je cuisine pour la même espèce… c’est ça, tu as compris.
J’avais décidé de faire fis de tout ce qui s’était passé pendant mon emprisonnement dans le centre de recherche vampire. Ce n’était pas facilement tout les jours et tout ce refoulement avait fini par créer Ôkamiô, mais il était hors de question de traiter toute une espèce de la même façon sous le prétexte que certain on été malfaisant. Si je suivait une logique aussi vaseuse, autant tuer des humains à tour de bras, car on peut pas dire que cette espèce ait fait de bons choix dans son existence.
Ôkamiô ▬ Tu l’as dit mon gars ! Guerre et meurtre dans tout les sens… à part au Japon où c’est tranquille niveau crime, c’est le bordel partout !
J’ai alors pris le parti de lui tendre ma carte. Celle-ci était noire avec une mâchoire aux crocs proéminents rouges en dessous de laquelle se trouvait écrit “Fangtasia”. Au dos de cette même carte se trouvait une série d’indications, de règles. Tout client a le droit de passer un agréable moment ici. Tout client est considéré avec le même égard que les autres. Tout client mettant en péril les deux premières règles auront affaire au patron. C’était les trois règles de l'établissement que j’avais pris grand soin à imaginer d’un bout à l’autre. C’était un pari risqué que de lui donner ma carte avec l’emplacement de mon restaurant d’indiqué sur une mini carte des montagnes de Nakanoto. Toutefois, peut-être que ça ne lui dirait justement pas du tout que d’y venir au vu de sa façon d’être. Je n’ai pas pour habitude de juger les gens sur ce qu’ils ont l’air d’être, mais je ne peux pas non plus véritablement imaginer qu’il dispose de fonds lui permettant le luxe d’un restaurant gastronomique.
Ôkamiro ▬ Je tiens à te prévenir, c’est un restaurant gastronomique...
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Ven 19 Oct 2018 - 19:17
Finalement, ce mec avait pas l’air bien dangereux - dans le sens lycan du terme, parce qu’aucun d’eux n’était réellement sans risques - et son attitude n’avait pas eu pour but de l’énerver, Akatsuki avait fini par la comprendre. Mais rien que ce qu’il venait de lui dévoile prouvait que ce mec était chelou. Nourrir les vampires … C’était ahurissant. Un lycan qui préparait de la bouffe pour des suceurs de sang… Bref ! Il fallait qu’il s’enlève de la tête que ce n’est pas parce que l’on tient un service pour les vampires qu’on est forcément à leur botte … en tout cas, il le comprenait comme ça. Et puis après tout, il ne devait pas avoir tant de concurrence dans ce domaine, c’était pas si bête finalement ...?
Lui-même n’avait pas eu de contact avec les vampires depuis qu’il s’était échappé du trou où on l’avait enfermé depuis sa transformation. Il s’en était pas si mal sorti après tout, il n’était pas devenu totalement psychopathe, ni un esclave terrorisé par eux, ni même claustrophobe. Mais il s’en tenait loin et les évitait par précaution. Le fait de côtoyer Mia ne l’aidait pas à s’en faire une meilleure idée, mais il s’en foutait.
Mais une impression lui restait. Ce mec était bizarre. Ok, il était cuisinier, mais de la manière dont il lui tendait sa carte - d’ailleurs, rien que les couleurs utilisées, ça annonçait clairement l’ambiance “vampirique” du truc,même sans le design des dents - il devait aussi en être le gérant … et un omega bossant à son compte face à des clients vampires ? Putain, ce mec avait du cran si on y réfléchissait …
Akatsuki haussa seulement un sourcil lorsque l’autre lui signifia qu’il s’agissait d’un restaurant gastronomique. Il se foutait de sa gueule là, c’est ça ? Il avait beau essayer de déchiffrer son expression, il n’en était même pas sûr. Il regarda la carte sérieusement, d’un côté et de l’autre, mais ne sut qu’en faire par la suite. Il repensa au fait que l’info pourrait être intéressante un jour ou l’autre et décida de la garder. Une fois la carte mise machinalement dans sa poche, Akatsuki releva la tête vers l’autre lycan.
Finalement peu importait qui il était. Ce mec ne cherchait pas la bagarre et n’avait pas l‘air de vouloir revendiquer quoi que ce soit. Il était bizarre, certes, mais après tout, qu’est ce qu’il en avait à foutre ? Alors, il lui tourna le dos, et reprit sa route, lui faisant vaguement un signe de la main en repartant.
Bon alors, qu’est ce qu’il avait prévu pour la soirée déjà ? Une douche, déjà pour commencer … Lui au moins, il sentait pas le vampire ...
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