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Mer 24 Avr 2019 - 2:12
Elle était terriblement mignonne à s’offusquer d’un rien comme un petit clin d’oeil avec des sous-entendus évidents. C’était presque comme une enfant boudant de mon point de vue. Lorsqu’elle a craché le mélange sans doute à cause de ma remarque, je n’ai pas pu m’empêcher de lever mon verre vers elle comme un trophée de guerre gagné que ce qu’elle avait fait dans la tasse.
J’étais vraiment grisé par cette envie de faire de moi un homme poli envers une jolie femme, c’était une invitation évidente à en découvrir davantage sur moi. Elle me voulait, c’était évident maintenant.
Ôkamiro ▬ hm… Je ne suis pas vraiment convaincu par ta pensé.Je ne pouvais qu’avoir un sourire tout à fait satisfait par la situation, continuant de la dévorer des yeux, cette petite perle exotique dans cette mer de femmes identiques et sans saveur. C’était un peu comme un met de choix dans un marché de bas étage, une friandise pour les yeux que je devinais tout à fait succulente en dégustation.
Ôkamiô ▬ Nan… le sérieux et moi c’est pas vraiment ça ! C’est Ôkamiro qui est le fleur bleu de nous deux, lui et sa vampire. Moi ! J’suis plutôt du genre hédoniste convaincu !C’était évidemment pour me faire comprendre que j’avais l’air d’un véritable nigot qu’elle me dit ça de cette manière, un peu comme on conseil un gamin. Je n’aimais pas vraiment ce ton là avec moi, c’était insultant surtout.
C’est avec une nonchalance falsifiée, pour ne pas dire en pavanant avec un sourire satisfait que je lui répondis.
Ôkamiô ▬ T’es un joli brin de femme c’est certain, c’était qu’une proposition pour passer du bon temps entre alpha, tu dois pas en croiser souvent dans l’coin ! Mais ok mam’zelle ! S’il faut que je m’la joue gentleman à la française pour toi, ça peut valoir le coup !J’humais son parfum, ses senteurs, son haleine sucrée, elle était une passionnée de sucre c’était certain. J’avais déjà quelques idées de plats qui me vinrent en tête pour une véritable sucreuse conpulsive. Ce serait surement génial que de cuisiner pour elle et de relever le défi de goût de sucre prononcé tout en gardant de l’harmonie dans le plat.
Ôkamiô ▬ Oh oh… Tu aimes te faire inviter à dîner ? Ma foi, avec plaisir ! Crois moi tu seras pas déçue ! Que ce soit du pékin lambda à un président, j’ai toujours tout donné pour satisfaire la clientèle !La blague fut de très courte durée mine de rien avec elle. Toute suite après, la question qui fâche. Qu’est-ce que je pouvais bien souhaiter moi ? C’était bien la première fois que j’avais à me poser la question ou qu’on me la posait. J’suis pas du genre à réfléchir sur ce qu’il se passe moi, c’est l’action mon truc !
Ôkamiô ▬ Hm.. je vois qu’tu perds pas l’nord toi ! Ce que je souhaite...Je pris une gorgée de thé, la dernière, avant de poser la tasse là où elle se trouvait avant et je finis par me poser dans un coin, sur un meuble supportant mon poids.
Ôkamiro ▬ Pourtant on a déjà parlé souvent de ce que tu voulais vraiment. Lors de nos séances.Ouai ouai… il avait raison, mais ce n’était pas la même chose avec un psy et là avec une jolie alpha qui s’intéressait à nous ou en tout cas à ce je voulais moi.
Ôkamiô ▬ J’avoue que ça m’inquiète pas trop cette histoire de malades. J’suis capable d’éviter les morsures et de cogner assez fort pour tuer. Mais c’est vrai que j’irai bien arracher le coeur palpitant de celui qui a lâché ce virus sur nos frères et soeurs !Je pris un instant de pose. J’avais bien compris le vrai sens de sa question. Mais je ne voulais pas trop y songer. Je me marrais bien à penser que j’avais une bonne raison d’être là et de partager son notre corps à deux. Grâce à ça mine de rien on avait été capable de libérer les nôtres dans la section du laboratoire.
Ôkamiô ▬ Je sais ce que vous vouliez dire doc’, mais j’y pense pas trop. J’suis là, il est là, c’est tout ce qui compte. Sans le traumatisme, pas de moi, sans moi pas de libération du laboratoire ainsi que nos frères et soeurs de section de l’époque. C’est aussi simple que ça. Je suis la colère, la passion frénétique, l’audace et la témérité, il est la tempérance, le calme et le détachement. Alpha et omega. Y a rien à vouloir.Cette seule question avait jeté un froid et durcit mon visage. Il n’y avait plus de sourire, mais pas d'indifférence comme dans le visage d’Ôkamiro, c’était une sorte de mélancolie cynique d’un vieux lycan désabusé voulant juste profiter de son existence et de la cuisine avec son compagnon de chambré psychique.
“Amertume”
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 25 Avr 2019 - 22:10
Mais dans quel genre de situation était-elle donc tombé ? A la base, c'était elle qui avait demandé à s'entretenir avec son invité, par curiosité et par esprit de solidarité. Et au final, elle se retrouvait dans la même pièce qu'un énergumène fini incontrôlable ! Anzu sentait qu'elle perdait peu à peu le but de cette conversation qui devenait de plus en plus inconfortable. Elle avait beau posséder de naissance un titre qui la hissait d'emblée en haut de la chaîne alimentaire, ça n'empêchait rien au fait qu'elle savait pertinemment manquer de contrôle. Elle était jeune et par rapport à l'autre d'en face qui faisait pratiquement quatre fois son âge, son expérience vécue était bien limitée. Pas nécessairement en qualité d'Alpha dont elle assumait pleinement ses responsabilités, mais plutôt par rapport aux liens qu'elle entretenait avec les « autres ». Les seuls liens consentis avec le monde extérieur se basaient la plupart du temps sur des regards nuancés de crainte et de peur envers elle, et du mépris qu'elle jetait dans leur figure en retour. Ou bien des conversations qui se limitaient à ses clients quand on lui tendait une foutue ordonnance et encore, il lui suffisait juste de lire pour comprendre le besoin sans forcément être obligée d'échanger puis de tendre le bras pour ramener l'objet convoîté. En soit, sa solitude l'isolait et elle ne parvenait pas nécessairement à comprendre ni à mesurer l’interaction sociale, qui lui demandait déjà beaucoup d'effort, et encore plus dans le cas présent.
Elle avait beau le remettre à sa place, elle avait la désagréable impression que ça l'incitait à y mettre encore plus de volonté ! Son sourcil tressautait nerveusement, trahissant un agacement notable. Un hédéoniste ? Tu parles ! Il devait bouffer à tous les rateliers pour satisfaire son égo de mâle. Pour la pharmacienne, l'hédéonisme était ironiquement le schéma ennemi du plaisir direct, soit le but même de ce train de vie, là où les couleurs deviennent forcément fades au fur et à mesure, où l'on termine frustré comme un alcoolique ne pouvant étancher sa soif d'alcool. Plus et toujours plus. Ca lui faisait presque pitié. Il pouvait bien se moquer de l'omega, lui au moins, devait savoir ce qu'était le bonheur, ou au moins un semblant.
Plus il ouvrait la bouche, plus Anzu se raidissait sur place. Elle était vraiment perturbée et ne savait pas vraiment sur quel pied danser avec ce gars et même s'il devait se comporter comme un -je cite- « gentleman », étrangement, elle devinait d'avance que c'était peine perdue. Mais malgré son attitude très rentre dedans et dragueur, l'Alpha n'avait pas pu résister à son invitation. Elle était très faible quand il s'agissait de nourriture et se sentait encore plus faible lorsqu'il annonça la couleur du menu. Mais elle se surprit à penser également qu'il ne devait pas non plus être quelqu'un de désagréable pour autant. Juste extravagant. Peut-être que ça lui permettra de lâcher un peu de leste envers elle-même.
Puis soudainement, la tension avait monté d'un cran. Anzu savait aussi qu'elle devait apprendre à travailler sur son tact. Elle le devina à la transformation instantanée de son visage plus dur et sérieux. C'était vraiment possible de la part de cet Alpha ? « Mais » Sa réaction l'a prit complètement au dépourvu. Elle découvrit soudainement un homme inquiet des siens voir même protecteur. C'en fut presque touchant. Mais tout de même trop peu inquiet pour lui-même -l'égo du mâle sûrement-.
Un petit rire franc secoua légèrement les épaules de la jeune femme. Il y avait des gens comme ça, irrécupérables.
-Vous savez, personne n'est infaillible... Et surtout, il ne faut jamais sous-estimer ses ennemis. Alors, restez sur vos gardes. Vous n'êtes pas le seul concerné. Elle faisait très clairement allusion à son hôte dont il partageait le corps. Et puis, pour l'instant, la seule chose que vous devez arracher, c'est cet air sinistre sur votre visage.
Evidemment, il lui avait répondu à côté de la plaque de prime à bord, mais il était loin de ne pas avoir saisi le sens de sa question. Elle sentit, énormément d'amertume dans ses seconds propos. Après tout, il avait totalement raison. Personne n'était quelqu'un pour choisir qui devait ou non disparaître sous prétexte qu'il avait rentabilisé sa mission de sauvetage. Comme un mouchoir qu'on jetterait à la poubelle, une fois utilisé. Ce sinistre événement lui avait donné naissance, il avait sauvé ses semblables, ainsi que l'homme dont il portait le corps et il comptait simplement, comme tout individu normalement constitué, poursuivre sa vie, aussi décadente soit-elle. Elle baissa les yeux, un peu penaude. Il y avait tellement d'humanité là-dedans. Cette situation était délicate et elle en avait bien conscience. Elle se mit à soupirer calmement.
-Hm... Vous marquez un point. Toutefois, que ce soit pour vous ou votre petit protégé, il arrivera à un moment donné où vous voudrez, l'un comme l'autre, être libres de vos propres actes. Pour le moment, ça vous convient, ou alors peut-être que vous vous contentez tout simplement de fermer les yeux sur votre cas actuellement, mais que se passera t-il, ensuite ?
Une nuance compatissante s'imprégna dans son regard. C'était trop compliqué. A moins de fournir un corps à l'un et effectuer un transfert d'esprit comme dans les films de science fiction, elle ne voyait pas de solution. Sa main serra fermement le bord de son bureau. Quelle frustration. Néanmoins, elle comptait bien poursuivre cette conversation qui prenait une autre tournure intéressante. Et c'était bien la première fois depuis le début de leur rencontre qu'elle lui reconnaissant un côté presque... Fragile ?
-Je pense qu'il n'y a pas de mal à vouloir poursuivre ses envies, qu'importe l'avis des autres. Mais votre situation reste néanmoins... Délicate. Vous êtes deux, dans l'histoire. Et on ne peut décemment pas négliger les souhaits de chacun d'entre vous.
Selon un instinct régi par la loi du plus fort, le naturel reprendra sa source dans la volonté de vouloir vivre, librement, sans aucune contrainte. Et là, l'équilibre se brisera. Ils seront forcément confrontés à ça. Et ils allaient devoir s'y préparer.
Elle avait beau le remettre à sa place, elle avait la désagréable impression que ça l'incitait à y mettre encore plus de volonté ! Son sourcil tressautait nerveusement, trahissant un agacement notable. Un hédéoniste ? Tu parles ! Il devait bouffer à tous les rateliers pour satisfaire son égo de mâle. Pour la pharmacienne, l'hédéonisme était ironiquement le schéma ennemi du plaisir direct, soit le but même de ce train de vie, là où les couleurs deviennent forcément fades au fur et à mesure, où l'on termine frustré comme un alcoolique ne pouvant étancher sa soif d'alcool. Plus et toujours plus. Ca lui faisait presque pitié. Il pouvait bien se moquer de l'omega, lui au moins, devait savoir ce qu'était le bonheur, ou au moins un semblant.
Plus il ouvrait la bouche, plus Anzu se raidissait sur place. Elle était vraiment perturbée et ne savait pas vraiment sur quel pied danser avec ce gars et même s'il devait se comporter comme un -je cite- « gentleman », étrangement, elle devinait d'avance que c'était peine perdue. Mais malgré son attitude très rentre dedans et dragueur, l'Alpha n'avait pas pu résister à son invitation. Elle était très faible quand il s'agissait de nourriture et se sentait encore plus faible lorsqu'il annonça la couleur du menu. Mais elle se surprit à penser également qu'il ne devait pas non plus être quelqu'un de désagréable pour autant. Juste extravagant. Peut-être que ça lui permettra de lâcher un peu de leste envers elle-même.
Puis soudainement, la tension avait monté d'un cran. Anzu savait aussi qu'elle devait apprendre à travailler sur son tact. Elle le devina à la transformation instantanée de son visage plus dur et sérieux. C'était vraiment possible de la part de cet Alpha ? « Mais » Sa réaction l'a prit complètement au dépourvu. Elle découvrit soudainement un homme inquiet des siens voir même protecteur. C'en fut presque touchant. Mais tout de même trop peu inquiet pour lui-même -l'égo du mâle sûrement-.
Un petit rire franc secoua légèrement les épaules de la jeune femme. Il y avait des gens comme ça, irrécupérables.
-Vous savez, personne n'est infaillible... Et surtout, il ne faut jamais sous-estimer ses ennemis. Alors, restez sur vos gardes. Vous n'êtes pas le seul concerné. Elle faisait très clairement allusion à son hôte dont il partageait le corps. Et puis, pour l'instant, la seule chose que vous devez arracher, c'est cet air sinistre sur votre visage.
Evidemment, il lui avait répondu à côté de la plaque de prime à bord, mais il était loin de ne pas avoir saisi le sens de sa question. Elle sentit, énormément d'amertume dans ses seconds propos. Après tout, il avait totalement raison. Personne n'était quelqu'un pour choisir qui devait ou non disparaître sous prétexte qu'il avait rentabilisé sa mission de sauvetage. Comme un mouchoir qu'on jetterait à la poubelle, une fois utilisé. Ce sinistre événement lui avait donné naissance, il avait sauvé ses semblables, ainsi que l'homme dont il portait le corps et il comptait simplement, comme tout individu normalement constitué, poursuivre sa vie, aussi décadente soit-elle. Elle baissa les yeux, un peu penaude. Il y avait tellement d'humanité là-dedans. Cette situation était délicate et elle en avait bien conscience. Elle se mit à soupirer calmement.
-Hm... Vous marquez un point. Toutefois, que ce soit pour vous ou votre petit protégé, il arrivera à un moment donné où vous voudrez, l'un comme l'autre, être libres de vos propres actes. Pour le moment, ça vous convient, ou alors peut-être que vous vous contentez tout simplement de fermer les yeux sur votre cas actuellement, mais que se passera t-il, ensuite ?
Une nuance compatissante s'imprégna dans son regard. C'était trop compliqué. A moins de fournir un corps à l'un et effectuer un transfert d'esprit comme dans les films de science fiction, elle ne voyait pas de solution. Sa main serra fermement le bord de son bureau. Quelle frustration. Néanmoins, elle comptait bien poursuivre cette conversation qui prenait une autre tournure intéressante. Et c'était bien la première fois depuis le début de leur rencontre qu'elle lui reconnaissant un côté presque... Fragile ?
-Je pense qu'il n'y a pas de mal à vouloir poursuivre ses envies, qu'importe l'avis des autres. Mais votre situation reste néanmoins... Délicate. Vous êtes deux, dans l'histoire. Et on ne peut décemment pas négliger les souhaits de chacun d'entre vous.
Selon un instinct régi par la loi du plus fort, le naturel reprendra sa source dans la volonté de vouloir vivre, librement, sans aucune contrainte. Et là, l'équilibre se brisera. Ils seront forcément confrontés à ça. Et ils allaient devoir s'y préparer.
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Jeu 25 Avr 2019 - 23:28
Je commençais à l’agacer c’était évident, mais beaucoup de jeunes femmes d’aujourd’hui n’aimaient pas le style rentre dedans, c’est comme ça. Il me fallait me faire une raison à ce niveau là, cette fille ne me laissera pas de chances de conclure l’affaire. Que ce soit à cause de ses mouvements de sourcils plus que flagrants ou les tensions fugaces qui avaient crispé son visage à certaines invitations salaces peu dissimulées que j’avais fait avant.
Plus je parlais, plus elle se crispait encore et encore en devenant de plus en plus dubitative vis à vis de la tournure de la conversation. C’était en soit très révélateur de façon dont les gens pouvaient me percevoir.
Elle avait marqué un point de fait. Je n’étais pas imbattable, pas infaillible et loin d’être seul dans cette histoire. Nous étions deux. Deux mecs paumés dans une un monde de merde et qui avaient connu l’enfer sur Terre. C’était ça qui avait brisé l’homme prometteur que nous étions destinés à devenir, le vieil homme que serions peut-être à l’heure actuel. Mais elle avait tort sur un point, je n’oublie jamais la présence d’Ôkamiro.
Libres de nos actes, c’était une bonne idée, mais nous étions tellement habitués à cohabiter ensemble maintenant que nous trouverions sans doute le temps long l’un sans l’autre.
Plus je parlais, plus elle se crispait encore et encore en devenant de plus en plus dubitative vis à vis de la tournure de la conversation. C’était en soit très révélateur de façon dont les gens pouvaient me percevoir.
Ôkamiro ▬ La subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine...C’était vrai, totalement vrai, il avait milles fois raison, ce qui ne manqua pas de me faire esquisser un sourire rapide avant le sérieux de la conversation.
Elle avait marqué un point de fait. Je n’étais pas imbattable, pas infaillible et loin d’être seul dans cette histoire. Nous étions deux. Deux mecs paumés dans une un monde de merde et qui avaient connu l’enfer sur Terre. C’était ça qui avait brisé l’homme prometteur que nous étions destinés à devenir, le vieil homme que serions peut-être à l’heure actuel. Mais elle avait tort sur un point, je n’oublie jamais la présence d’Ôkamiro.
Libres de nos actes, c’était une bonne idée, mais nous étions tellement habitués à cohabiter ensemble maintenant que nous trouverions sans doute le temps long l’un sans l’autre.
Ôkamiro ▬ J’avoue que si tu n’étais plus là je ne saurais pas trop quoi faire.Je voulais lui montrer quand même que ça allait alors j’ai commencé à afficher à nouveau ce sourire sur de moi comme je sais les faire. D’un bon je suis passé de mon meuble à la chaise devant son bureau en prenant place sur le dossier de celle-ci.
Ôkamiô ▬ Et loi donc mon gars ! Sans toi pour me calmer.. la vache.. j’aurais été dans la merde tellement de fois !
Ôkamiô ▬ J’vais vous dire doc’ ! Je pense qu’après cinquante ans de suivi psy par une vamp’ on a compris un truc !J’ai vu un paquet d’oreos sur son bureau ce qui était idéal pour poursuivre l’explication sur notre cas. Sans même demander, j’ai pris l’un d’eux avant de m’adresser à nouveau à elle.
Lorsqu’on était dans le laboratoire, non seulement Je suis né, mais Ôkamiro aussi, une version incomplète de lui même !
Ôkamiô ▬ Voilà, ça c’est nous avans le laboratoire ! Dis-je en lui montrant l’oreos et avant de le séparer en deux. Et ça c’est ce qu’à produit les traitements reçus et le replis sur soi lors de l’époque du laboratoire. Ce qui signifie qu’il n’est pas vraiment plus le locataire d’origine que moi en vrai, c’est juste la personnalité principale. Moi je suis plutôt comme ça ! Dis-je en montrant la partie où toute la crème était restée.J’ai enfourné la partie neutre de cet oreos avant de délicatement tendre celle avec la crème à mon interlocutrice avant de lui glisser celui-ci entre les lèvres. Nous étions tous les deux dans la même galère lui et moi en fait, incapable de recoller les morceaux de notre passé. Incapables de redevenir celui que nous étions mais oeuvrant pourtant comme un véritable binôme, fonctionnant plutôt bien de surcroît. Je me suis ensuite rapproché suffisamment près de son visage pour pouvoir sentir son souffle chaud.
Je suis le côté passionné ! Vif ! Rebel devant l’éternel ! La tête brûlé de nous deux quoi. Comme lors de la fracture toute cette colère a été refoulée, je suis né de celle-ci.
Ôkamiô ▬ Vous savez doc’ faut pas vous en faire pour nous, on s’est entraîné à se passer la main sur la demande de l’autre, c’est juste que ne jamais sortir en plusieurs semaines est frustrant. Je néglige pas ses souhaits et lui tempère les miens.Je conclus cette phrase par un petit clin d’oeil bien que je lui aurais bien volé un baiser en d’autres circonstances. Mais elle était là pour m’écouter un peu et ne pas juste voir l’être énergique que je suis. Je me suis ensuite reculé pour être à nouveau pleinement sur la chaise bien qu’assis sur son dossier.
Et même si l’un des miens serait de perdre un peu de mon temps avec vous d’une autre manière… je sais bien qu’il faudra que j’y mette les formes.
Ôkamiô ▬ Vous savez doc’ on peut vraiment bien parler avec vous ! Et vous êtes sympas pour une alpha ! D’habitude toutes les femelles prennent les mâles de haut tout de suite, mais ça… c’est se tromper sur nous. Même si je suis l’énergumène que vous avez vu, il y a Ôkamiro derrière qui m’aide toujours à visualiser l’objectif et à ne pas perdre pied. C’est pour ça que nous n’avons jamais perdu contre qui que ce soit. Être deux est notre plus sûr moyen de survivre en fait ! C’est peut être ça finalement l’idée de la meute… mais on a jamais décidé d’en rejoindre une ou de fonder la nôtre… mais avec ce virus, c’est p’être mieux de plus être seul.Il fallait bien conclure sur une note plus gaie ce monologue interminable et incroyablement triste et cliché que je venais de faire à une parfaite inconnue en guise de premier contact, c’était tout simplement pitoyable.
Toujours pas partante pour m’aider à me sentir moins seul doc’ ?
“Sérieux et salace”
© Etilya sur DK RPG
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Mer 1 Mai 2019 - 15:57
En réaction, l'Alpha reprit cette attitude sûr de lui, affichant à nouveau un sourire colgate et alla s'installer de lui-même sur sa chaise, derrière son bureau. Il ne manquait pas d'air, Anzu avait bien du mal à s'y habituer. Mais elle n'en dit rien. Elle le laissa faire à sa guise et il lui expliqua son point de vue en s'emparant de ses gâteaux sur son bureau. Sa mine se renfrogna. Décidément, il faisait un peu trop comme chez lui. Elle décida de passer outre son comportement -encore une fois- et croisa à nouveau les jambes, signe qu'elle l'écoutait attentivement.
Pour venir contredire ce que la belle louve venait de lui répondre, il lui fit comprendre en schématisant ses idées sur son oréo, que leurs deux personnalités étaient en soi, complémentaires et qu'ils parvenaient à se stabiliser de part leurs caractères diamétralement opposés. Il manipulait la sucrerie en identifiant le biscuit à Ôkamiro, supposant que cela faisait de lui la moitié la plus terre à terre et l'autre partie, soit la crème, qui représentait la fougue. Et ça, en joignant les deux, dans une unité parfaite, créant un tout équilibré.
Techniquement, cette petite démonstration, aussi basique soit-elle, avait quand même le mérite d'être très explicite. Mieux encore, cette situation avait suscité de l'admiration chez Anzu. Deux êtres bien distincts et complètement différents, avec le même corps, parvenaient à cohabiter, s'entraider et même à s'entendre. Son discours enfin terminé, elle fut quelque peu décontenancée lorsque sa main amena un morceau du biscuit directement à la bouche pulpeuse de la lycane, ce qui eut pour effet de rougir légèrement son teint halé. Elle ne savait pas d'où lui venait cette réaction mais elle espérait simplement que cela ne se voit pas grâce aux marques bleues de son visage. Elle mordit dedans avec plaisir et engloutit le reste en deux crocs. Cependant, comme si ça ne suffisait pas, celui-ci se rapprocha davantage de la chercheuse, un peu gênée par cette proximité. Dans un léger réflexe, elle se recula instinctivement. Il était beaucoup trop près, et ça lui déplaisait fortement.
Néanmoins, il avait eu la délicatesse de se retourner à nouveau dans son siège. Il lui intima même un clin d'oeil au passage mais à ce moment précis, Anzu était déjà partie loin dans ses pensées. Elle médita un moment à ses paroles. En analysant un temps soit peu ce qu'il venait de dire, elle se surprit à éprouver un soupçon de jalousie. Mais ce sentiment était en soi, totalement déplacé. Avant qu'ils n'arrivent ici, ils avaient traversé une histoire douloureuse mais la chance avait fait qu'ils avaient pu plus ou moins s'en sortir, à deux. A deux. Son regard tomba dans un vide propre à elle-même. Pour elle qui avait toujours été seule, elle envia ses deux congénères. Un binôme ? Une équipe ? Une...Meute ? Anzu n'avait jamais réalisé à quel point, rien ni personne ne la reliait au monde extérieur. Tout ce qu'elle avait su faire, c'était se fondre dans la masse en ignorant les autres. Et elle était confrontée à ce jour, à deux personnes en symbiose qui vivaient perpétuellement ensemble, sans pouvoir se passer l'un de l'autre. Qu'est ce qu'il y avait de plus ? Qu'est ce que ça apportait de plus ? Sa mine s'assombrit et elle devint totalement songeuse. Tout ça lui était fatalement inconnu et elle ne savait pas comment se départir de toutes ces informations qu'elle venait d'entendre. Égoïstement, elle ramena tout ça à sa propre existence, à comparer leur vie à la sienne.
-Vous savez... dit-elle dans un murmure presque imperceptible, je suis plutôt confuse. Tout ce que vous me racontez là, m'est totalement inconnu. Je ne soupçonnais pas à quel point les liens entre deux personnes pouvaient être aussi forts, même si ça doit être compliqué parfois. J'ai toujours été habituée à être seule dans ma vie. Du coup, je ne comprends pas bien... Mais je suppose, que vous ne vous séparerait pas de la relation qui vous unie, quoiqu'il arrive. Non ?
Son aura devint de plus sombre encore, en proie à des démons intérieurs qui commençaient à s'éveiller, doucement. Elle s'était trompée, largement trompée. C'était rare mais ça arrivait. Il n'avait pas besoin de son aide, c'était totalement faux. Il avait déjà ce qu'il lui fallait. Ce qu'il LEUR fallait. Ce dont ils avaient besoin...
-Finalement, ce dont vous avez besoin, c'est seulement de vous deux. Elle le gratifia d'un sourire sincère. Je suis contente que ça puisse rouler pour vous, dans ce cas. C'est moi qui dois vous remercier d'avoir eu cette conversation... Même si votre attitude m'horripile complètement. Elle le toisa de son bleu infini. Et puis... Si vous commenciez déjà par m'appeler par mon prénom ? Je ne suis pas docteur.
Son assurance revint au triple galop, elle l'avait une nouvelle fois remis à sa place histoire de reprendre ses esprits et se tirer de ses pensées dans lesquelles elle ne voulait pas s'emmêler. En soit, ce n'était qu'un prétexte pour détourner l'attention. Anzu n'était pas vraiment quelqu'un qu'on pouvait qualifier de « sympa ». Disons qu'elle était simplement ouverte aux discussions et qu'elle avait sainte horreur de porter un jugement à la volée. Son intérêt tiqua cependant lorsqu'il énonça vaguement la rencontre avec d'autres Alphas. Nouvelle dans la ville, elle n'avait eu qu'une courte occasion d'en rencontrer une. Elle croisa alors les bras et l'encouragea à parler.
-Comment sont les autres Alphas ? Qui avez-vous rencontré ? Ne me dites pas qu'ils sont tous comme vous, je ne veux pas risquer une syncope. Elle émit un petit rire moqueur. Il ne faut jamais sous-estimer qui que ce soit ! Et je ne vous sous-estime pas du tout. Vous avez l'avantage d'être deux, après tout. Elle attrapa un autre oréo sur sa table avant de l'ingurgiter rapidement. Hm... C'est vrai que de nos jours, la solitude peut facilement rendre vulnérable mais... J'ai au moins le loisir de pouvoir tout décider, pour moi toute seule, même si parfois, ce serait plutôt pas mal d'avoir un peu de compagnie. Déjà, je vous laisse l'occasion de vous sentir moins seul le temps d'un resto, vous devriez vous en estimez heureux.
Elle passa sa main dans sa longue tignasse, dont s'échappa des effluves de shampoing agréables. Elle se sentait tout de même coupable. Coupable et à la fois fragile. Ce type ne la connaissait pas, et elle lui laissait le loisir d'entrevoir quelques séquelles. Enfin après tout, il l'avait aussi laissé voir quelques aspects de sa personne également. Au final, il lui plaisait bien, malgré sa lourdeur incontournable, elle se dit que ça faisait partie de lui et ne voyait pas d'inconvénient à en apprendre davantage sur lui et même son compère. Après tout, grâce à son dynamisme, ça avait au moins le mérite de mettre directement l'ambiance.
-Pour la suite, on verra déjà ce que ça donne, Monsieur l'Alpha.
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Pour venir contredire ce que la belle louve venait de lui répondre, il lui fit comprendre en schématisant ses idées sur son oréo, que leurs deux personnalités étaient en soi, complémentaires et qu'ils parvenaient à se stabiliser de part leurs caractères diamétralement opposés. Il manipulait la sucrerie en identifiant le biscuit à Ôkamiro, supposant que cela faisait de lui la moitié la plus terre à terre et l'autre partie, soit la crème, qui représentait la fougue. Et ça, en joignant les deux, dans une unité parfaite, créant un tout équilibré.
Techniquement, cette petite démonstration, aussi basique soit-elle, avait quand même le mérite d'être très explicite. Mieux encore, cette situation avait suscité de l'admiration chez Anzu. Deux êtres bien distincts et complètement différents, avec le même corps, parvenaient à cohabiter, s'entraider et même à s'entendre. Son discours enfin terminé, elle fut quelque peu décontenancée lorsque sa main amena un morceau du biscuit directement à la bouche pulpeuse de la lycane, ce qui eut pour effet de rougir légèrement son teint halé. Elle ne savait pas d'où lui venait cette réaction mais elle espérait simplement que cela ne se voit pas grâce aux marques bleues de son visage. Elle mordit dedans avec plaisir et engloutit le reste en deux crocs. Cependant, comme si ça ne suffisait pas, celui-ci se rapprocha davantage de la chercheuse, un peu gênée par cette proximité. Dans un léger réflexe, elle se recula instinctivement. Il était beaucoup trop près, et ça lui déplaisait fortement.
Néanmoins, il avait eu la délicatesse de se retourner à nouveau dans son siège. Il lui intima même un clin d'oeil au passage mais à ce moment précis, Anzu était déjà partie loin dans ses pensées. Elle médita un moment à ses paroles. En analysant un temps soit peu ce qu'il venait de dire, elle se surprit à éprouver un soupçon de jalousie. Mais ce sentiment était en soi, totalement déplacé. Avant qu'ils n'arrivent ici, ils avaient traversé une histoire douloureuse mais la chance avait fait qu'ils avaient pu plus ou moins s'en sortir, à deux. A deux. Son regard tomba dans un vide propre à elle-même. Pour elle qui avait toujours été seule, elle envia ses deux congénères. Un binôme ? Une équipe ? Une...Meute ? Anzu n'avait jamais réalisé à quel point, rien ni personne ne la reliait au monde extérieur. Tout ce qu'elle avait su faire, c'était se fondre dans la masse en ignorant les autres. Et elle était confrontée à ce jour, à deux personnes en symbiose qui vivaient perpétuellement ensemble, sans pouvoir se passer l'un de l'autre. Qu'est ce qu'il y avait de plus ? Qu'est ce que ça apportait de plus ? Sa mine s'assombrit et elle devint totalement songeuse. Tout ça lui était fatalement inconnu et elle ne savait pas comment se départir de toutes ces informations qu'elle venait d'entendre. Égoïstement, elle ramena tout ça à sa propre existence, à comparer leur vie à la sienne.
-Vous savez... dit-elle dans un murmure presque imperceptible, je suis plutôt confuse. Tout ce que vous me racontez là, m'est totalement inconnu. Je ne soupçonnais pas à quel point les liens entre deux personnes pouvaient être aussi forts, même si ça doit être compliqué parfois. J'ai toujours été habituée à être seule dans ma vie. Du coup, je ne comprends pas bien... Mais je suppose, que vous ne vous séparerait pas de la relation qui vous unie, quoiqu'il arrive. Non ?
Son aura devint de plus sombre encore, en proie à des démons intérieurs qui commençaient à s'éveiller, doucement. Elle s'était trompée, largement trompée. C'était rare mais ça arrivait. Il n'avait pas besoin de son aide, c'était totalement faux. Il avait déjà ce qu'il lui fallait. Ce qu'il LEUR fallait. Ce dont ils avaient besoin...
-Finalement, ce dont vous avez besoin, c'est seulement de vous deux. Elle le gratifia d'un sourire sincère. Je suis contente que ça puisse rouler pour vous, dans ce cas. C'est moi qui dois vous remercier d'avoir eu cette conversation... Même si votre attitude m'horripile complètement. Elle le toisa de son bleu infini. Et puis... Si vous commenciez déjà par m'appeler par mon prénom ? Je ne suis pas docteur.
Son assurance revint au triple galop, elle l'avait une nouvelle fois remis à sa place histoire de reprendre ses esprits et se tirer de ses pensées dans lesquelles elle ne voulait pas s'emmêler. En soit, ce n'était qu'un prétexte pour détourner l'attention. Anzu n'était pas vraiment quelqu'un qu'on pouvait qualifier de « sympa ». Disons qu'elle était simplement ouverte aux discussions et qu'elle avait sainte horreur de porter un jugement à la volée. Son intérêt tiqua cependant lorsqu'il énonça vaguement la rencontre avec d'autres Alphas. Nouvelle dans la ville, elle n'avait eu qu'une courte occasion d'en rencontrer une. Elle croisa alors les bras et l'encouragea à parler.
-Comment sont les autres Alphas ? Qui avez-vous rencontré ? Ne me dites pas qu'ils sont tous comme vous, je ne veux pas risquer une syncope. Elle émit un petit rire moqueur. Il ne faut jamais sous-estimer qui que ce soit ! Et je ne vous sous-estime pas du tout. Vous avez l'avantage d'être deux, après tout. Elle attrapa un autre oréo sur sa table avant de l'ingurgiter rapidement. Hm... C'est vrai que de nos jours, la solitude peut facilement rendre vulnérable mais... J'ai au moins le loisir de pouvoir tout décider, pour moi toute seule, même si parfois, ce serait plutôt pas mal d'avoir un peu de compagnie. Déjà, je vous laisse l'occasion de vous sentir moins seul le temps d'un resto, vous devriez vous en estimez heureux.
Elle passa sa main dans sa longue tignasse, dont s'échappa des effluves de shampoing agréables. Elle se sentait tout de même coupable. Coupable et à la fois fragile. Ce type ne la connaissait pas, et elle lui laissait le loisir d'entrevoir quelques séquelles. Enfin après tout, il l'avait aussi laissé voir quelques aspects de sa personne également. Au final, il lui plaisait bien, malgré sa lourdeur incontournable, elle se dit que ça faisait partie de lui et ne voyait pas d'inconvénient à en apprendre davantage sur lui et même son compère. Après tout, grâce à son dynamisme, ça avait au moins le mérite de mettre directement l'ambiance.
-Pour la suite, on verra déjà ce que ça donne, Monsieur l'Alpha.
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Mer 1 Mai 2019 - 17:51
Elle m’écoutait parler, ce qui était assez bon en soi car trop rare. Après, je dois bien avouer également que je ne suis pas un mec du genre vraiment bavard. Plus qu’Ôkamiro bien entendu, mais ce n’est pas spécialement difficile de l’être. Cette femme avait quelque chose d’apaisant en elle en fait, quelque chose qui pousse à la respecter. Certes c’était une alpha, mais c’était au-delà de ça. Après tout, Asuna était une alpha et je la trouvais... bien trop soulante. Nan cette fille avait quelque chose de séduisant, un franc parlé mais avec du velours pour enrober.
Ôkamiro ▬ Si tu continues à penser comme ça, je vais penser que tu es en train de tomber sous le charme mon vieux.
Ôkamiô ▬ N’importe quoi ! Tu m’imagines moi ! En laisse avec une bonne femme ! Même pas en rêve !
Déjà qu’il avait ses vues sur la délicieuse Rosalie... Bon j’avoue que c’est une jolie brin de fille pour une vampire et qu’elle a du répondant. Cette Anzu aussi avait un petit “je ne sais quoi” qui n’était pas désagréable. Ce ne serait pas vraiment le genre à se mettre en couple, pas vraiment plus que moi, mais il y avait moyen de peut-être... non mais attend... J’délire ou quoi là. Il m’est impossible de penser qu’elle et moi ça pourrait donner quelque chose autre que sexuel, mais pour ça faudrait déjà faire plus ample connaissance. Si elle n'était pas du genre à se coucher au premier rencart, je prends le risque de devenir mielleux et de me faire avoir par des sentiments à la con.
C’est là qu’elle a brisé le silence de sa réflexion après nous avoir tant écouté avant. Elle n’était pas plus à l’aise que nous avec le reste du monde ne fait. Ainsi elle en livra un peu plus sur elle, sur ses blessures. Elle avait selon ses dires été seule toute sa vie et ne comprenait pas grande chose sur les liens qui unissaient les gens entre eux, un peu comme nous quoi. Ôkamiro et moi sommes très liés par la force des choses, parce qu’on se dit qu’un jour on arrivera peut-être à recoller les morceaux de notre vie brisée, sait-on jamais. Mais nous ne nous exposions pas vraiment à voir des gens autrement que dans un raccord de clients et restaurateur.
Ôkamiô ▬ Pour tout vous dire Doc’, nan on s’séparerait pas même si on pouvait. Mais... je pige pas ! Vous m’dites que vous avez toujours été seule, mais avec deux parents lycans vous auriez dû connaître la meute depuis toujours, comment ça s’fait que j’sente pourtant pas d’autres lycans sur vous... comment ça s’fait que vous me parlez de solitude ?
Ôkamiro ▬ Mince, c’est terrible indiscret ça comme question, excuse toi tout de suite !
Ôkamiô ▬ Désolé, ça m’regarde pas.
Elle était clairement plus sombre, pas vraiment mélancolique, mais la joie l’avait un peu quitté soudainement. J’avais sans doute fait une boulette car en plus de ça, j’en avais rajouté une couche. J’avançais ma main vers elle pour lui faire une tape sur l’épaule avant d’être arrêté dans mon mouvement lorsqu’elle reprit la parole juste derrière. C’était quoi mon problème ? Depuis quand je me montrais aussi compatissant ?
Elle avait vraiment raison sur notre cas, ça roulait, parfois avec quelques sentiers un peu turbulant mais ça allait dans l’ensemble. Mais je sentais que derrière il y avait quelque chose qui la hantait dans le choix de ces mots, comme si pour elle ce n’était pas le cas. Mais son audace du début revint d’un seul coup en nous demandant de l’appeler par son prénom. Je ne pouvais pas m’empêcher de lui sourire largement avec satisfaction.
Ôkamiô ▬ C’est toi qui voulais que je mette les formes non ?! Ahaha... Mais ok, ce sera Anzu alors.
Ah... la question sur les autres alphas. Je ne savais pas vraiment grand-chose sur les alphas du coin mis à part Asuna que j’avais rencontré déjà. Ce que je savais c’est qu’il y avait une sale teigne nommé Ogawa qui se baladait et qui était de loin la plus énervée de toutes les lycanes. Une sorte de furie sanguinaire ayant juré de tuer tous les vampires qu’elle croise. Elle avait en tout cas beaucoup d’humour en reprenant cette oreo avant de le croqué comme le précédent. Elle était envoutante, sexy on peut le dire, mais aussi terriblement seule et triste à l’intérieur, c’est ce qu’elle me renvoyait en tout cas. Elle était sans doute typiquement le genre de femme à se cacher derrière des rires pour faire oublier ses blessures.
Ôkamiro ▬ Je vois que t’as retenu quelque chose de nos séances...
C’était bien vrai. A force de se faire analyser, on devient aussi très doué pour analyser les gens et je sentais vraiment quelque chose qui me touchait chez elle. Je décidais de lui rendre un peu le sourire mais en gardant à l’idée de la faire parler un peu plus tard sur elle.
Ôkamiô ▬ Rassures toi, on est unique dans notre genre ! Mais pour ce qui est des alphas on ne connait qu’Hirano Asuna, une boule de nerf hystérique et surexcitée. Et... Ogawa Mia... de réputation seulement, une sorte de furie sanguinaire complètement folle qui aime dire à qui veut qu’elle tuera tous les vampires.
P’être que pour se sentir moins seul on d’vrai fonder une meute ensemble en fait Ahahah !
Je riais à demi-mot en fait car l’idée n’était pas totalement idiote en fait. Elle était seule et nous aussi. Ôkamiro ne voulait pas avoir de responsabilités et moi je voulais diriger, mais peut être que fonder une meute d’égale à égale avec l’autre Alpha était peut-être la meilleure solution. En tout cas, ça ne se déciderait pas ce soir.
Ôkamiô ▬ Une chose est certaine, une fois que tu seras venu, tu reviendras à notre restaurant, mais le prix n’est pas non plus... donné ahah, peut être que j’aurai droit à une chance contre un autre repas alors Ahaha
“Proposition et Tentation”
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Ven 3 Mai 2019 - 22:57
Abruptement il appuya sur un point sensible qui ne manqua pas de heurter Anzu. En effet, lorsque sa mère lui donna naissance, ses parents étaient partis s’exiler à l'abri des regards indiscrets, afin d'éviter qu'on apprenne la nouvelle. Elle avait vécu une enfance heureuse et épanouie mais au moment de sa petite adolescence, la matriarche disparue sans crier gare dans des circonstances funestes et cruelles. Le désespoir avait donc enveloppé les épaules de son père, qui avait sombré dans une dépression au point tel qu'il avait même délaissé l'idée d'engranger la mort dans les rangs vampiriques, mais gardant toujours plus intensément cette rancoeur et cette haine viscérale qu'il vomissait sur eux. Quant à la jeune femme, quelque chose en elle s'était brisée et elle ne parvenait pas à le réparer. Elle avait ramassé sa peine et sa douleur pour s'occuper de père qui laissait trainer la carcasse de son existence. La chercheuse avait donc été contrainte très jeune, à se débattre avec ses démons en plus de se mesurer à lui. En effet, elle n'avait pas pris le même sentier que lui, estimant que cette haine démesurée en devenait pathétique. Mais son Alpha de père, lui, n'avait jamais accepté un tel engouement pour la tolérance entre les races. Dans un sens, même s'il l'accompagnait dans sa vie, Anzu avait toujours été mortellement seule que ce soit sur le plan émotionnel ou celui de ses convictions, elle n'avait jamais vraiment eu personne pour partager et recevoir.
Un barrage s'était donc forgé autour de son caractère bien trempé, entre elle et le reste du monde, bien que son aspect impassible ne correspondait pas du tout à sa personnalité plutôt douce. Elle n'était pas non plus aux abois parce qu'elle en avait pris l'habitude mais elle sentait qu'il lui manquait tout de même quelque chose. Mais comparé à ces deux là, elle n'était pas non plus la plus à plaindre sur cette planète. Le monde était cruel. Mais même si les gens disaient que le temps effaçaient les blessures, la lycane pensait surtout qu'elle les dissimulait, autre part, dans un coffre fort qu'on n'avait pas nécessairement envie d'avoir sous le nez.
Il se reprit soudainement, trahissant qu'une petite conscience intérieure lui avait intimé qu'il avait poussé le bouchon un peu loin. Un petit sourire en coin glissa sur sa bouche.
-On dirait que vous vous êtes faits sermonner.
L'atmosphère se détendit cependant quelques secondes après. Ca avait l'air de lui plaire de prononcer son prénom à sa demande. Pourquoi pas. Après tout, elle lui avait bien donné l'autorisation. Mine de rien, ça installait une légère proximité supplémentaire en espérant qu'il ne dépasse pas non plus les limites trop vite en brûlant les étapes. Quoique, c'était peut-être trop lui demander ? Il lui parla rapidement des autres lycans desquels il avait apparemment, brièvement connaissance. Il était vrai qu'ils venaient tout juste de revenir, ils n'avaient sûrement pas eu le temps de croiser grand monde. Elle prit soin de noter le nom d'Asuna Hirano dans un coin de son esprit, une Alpha dont elle n'avait pas encore entendu parler jusqu'à présent. La présentation qu'il en faisait n'était pas très flatteuse mais Anzu préférait réserver son opinion. Après tout, ce type était légèrement macho sur les bords. Il évoqua également le nom de Mia Ogawa. Ah, cette personne lui parlait davantage ayant eu l'occasion de collaborer très brièvement avec elle sur les infectés. En soi, sa description avait quelque chose de véridique mais bien trop tranché sur les bords.
-Je ne connais pas cette Asuna Hirano. Par contre, j'ai déjà rencontré Mia Ogawa. Certes, elle a l'air d'avoir un caractère bien trempé, mais on ne peut pas vraiment se permettre de la juger à ce niveau. Chacun vit les choses différemment et contrairement à vous deux, elle a conservé cette rancune. On ne peut pas lui en vouloir. Au fond, je suis certaine que c'est une bonne personne. Elle est simplement.. Blessée Et en colère.
Elle le pensait vraiment. Cette femme lui faisait énormément penser à son père et sa folie furieuse. Ce n'étaient que des victimes, au fond. Victimes des caprices d'un vampire qui se prenait pour un Dieu. Un Dieu qui cherchait à tuer son ennui en dépit de la douleur qu'il infligeait impunément. Rien que d'y penser, Anzu réprima une montée de dégout, lui laissant un goût amer dans la bouche.
Soudainement, l'Alpha ponctua sa phrase par une déclaration lourde de sens. En réaction, Anzu écarquilla les yeux, ne sachant pas trop quoi en dire. Est-ce qu'il était sérieux ? Ou est-ce qu'il était encore en train de jouer avec ses nerfs ? Elle ne parvenait pas à se décider sur le fond exact de ses pensées. Cela dit, ce n'était pas aussi stupide que ça en avait l'air. Outre le fait que son comportement de playboy lui hérissait le poil, l'idée même de renforcer leurs rangs restait envisageable, avec la situation actuelle.
-Ma foi, pourquoi pas. Mais attention, j'ai horreur qu'on soit dans mes pattes.
Elle avait lâché ça sur le ton de la plaisanterie mais il persistait néanmoins un fond sérieux dans ses propos. Les Lycans, sans exception, allaient devoir songer à s'épauler. Leur situation était critique. Mais est-elle critique au point de rameuter un énergumène comme lui dans son clan ? Certes, niveau force, ça en valait largement la peine mais elle craignait que cet idiot incontrôlable ne lui fasse perdre les pédales. Mais bon.
-Oh ? Alors tu ne plaisantais pas du tout quand tu disais que vous saviez cuisiner. C'est un genre de 5 étoiles, c'est ça ? J'ai le sens du sacrifice lorsqu'il s'agit d'un bon repas, ne t'en fais pas pour ça.
Elle lui jeta un petit clin d'oeil quand quelqu'un toqua à la porte de son bureau. Sa collègue venait la chercher, la boutique arrivait en heure de pointe et elle avait complètement zappé qu'elle était à l'heure actuelle, en service. Le temps était passé plus rapidement qu'elle ne le pensait. C'était l'heure d'y retourner. Elle s'empara alors d'un bout de papier et d'un crayon et griffonna son numéro de téléphone privé dessus qu'elle tendit à l'énergumène.
-Je dois y retourner. Appelle moi quand tu te sentiras prêt à m'inviter.
Elle descendit de son bureau pour l'inviter à partir en se dirigeant vers la porte.
-Ah et si Ôkamiro pouvait revenir, histoire de ne pas attirer l'attention, ce serait bizarre sinon. Elle se tourna vers lui en lui offrant un visage effronté. Et puis surtout, essaie de ne pas m'harceler, d'accord ? Même si t'en meurs d'envie.
Un barrage s'était donc forgé autour de son caractère bien trempé, entre elle et le reste du monde, bien que son aspect impassible ne correspondait pas du tout à sa personnalité plutôt douce. Elle n'était pas non plus aux abois parce qu'elle en avait pris l'habitude mais elle sentait qu'il lui manquait tout de même quelque chose. Mais comparé à ces deux là, elle n'était pas non plus la plus à plaindre sur cette planète. Le monde était cruel. Mais même si les gens disaient que le temps effaçaient les blessures, la lycane pensait surtout qu'elle les dissimulait, autre part, dans un coffre fort qu'on n'avait pas nécessairement envie d'avoir sous le nez.
Il se reprit soudainement, trahissant qu'une petite conscience intérieure lui avait intimé qu'il avait poussé le bouchon un peu loin. Un petit sourire en coin glissa sur sa bouche.
-On dirait que vous vous êtes faits sermonner.
L'atmosphère se détendit cependant quelques secondes après. Ca avait l'air de lui plaire de prononcer son prénom à sa demande. Pourquoi pas. Après tout, elle lui avait bien donné l'autorisation. Mine de rien, ça installait une légère proximité supplémentaire en espérant qu'il ne dépasse pas non plus les limites trop vite en brûlant les étapes. Quoique, c'était peut-être trop lui demander ? Il lui parla rapidement des autres lycans desquels il avait apparemment, brièvement connaissance. Il était vrai qu'ils venaient tout juste de revenir, ils n'avaient sûrement pas eu le temps de croiser grand monde. Elle prit soin de noter le nom d'Asuna Hirano dans un coin de son esprit, une Alpha dont elle n'avait pas encore entendu parler jusqu'à présent. La présentation qu'il en faisait n'était pas très flatteuse mais Anzu préférait réserver son opinion. Après tout, ce type était légèrement macho sur les bords. Il évoqua également le nom de Mia Ogawa. Ah, cette personne lui parlait davantage ayant eu l'occasion de collaborer très brièvement avec elle sur les infectés. En soi, sa description avait quelque chose de véridique mais bien trop tranché sur les bords.
-Je ne connais pas cette Asuna Hirano. Par contre, j'ai déjà rencontré Mia Ogawa. Certes, elle a l'air d'avoir un caractère bien trempé, mais on ne peut pas vraiment se permettre de la juger à ce niveau. Chacun vit les choses différemment et contrairement à vous deux, elle a conservé cette rancune. On ne peut pas lui en vouloir. Au fond, je suis certaine que c'est une bonne personne. Elle est simplement.. Blessée Et en colère.
Elle le pensait vraiment. Cette femme lui faisait énormément penser à son père et sa folie furieuse. Ce n'étaient que des victimes, au fond. Victimes des caprices d'un vampire qui se prenait pour un Dieu. Un Dieu qui cherchait à tuer son ennui en dépit de la douleur qu'il infligeait impunément. Rien que d'y penser, Anzu réprima une montée de dégout, lui laissant un goût amer dans la bouche.
Soudainement, l'Alpha ponctua sa phrase par une déclaration lourde de sens. En réaction, Anzu écarquilla les yeux, ne sachant pas trop quoi en dire. Est-ce qu'il était sérieux ? Ou est-ce qu'il était encore en train de jouer avec ses nerfs ? Elle ne parvenait pas à se décider sur le fond exact de ses pensées. Cela dit, ce n'était pas aussi stupide que ça en avait l'air. Outre le fait que son comportement de playboy lui hérissait le poil, l'idée même de renforcer leurs rangs restait envisageable, avec la situation actuelle.
-Ma foi, pourquoi pas. Mais attention, j'ai horreur qu'on soit dans mes pattes.
Elle avait lâché ça sur le ton de la plaisanterie mais il persistait néanmoins un fond sérieux dans ses propos. Les Lycans, sans exception, allaient devoir songer à s'épauler. Leur situation était critique. Mais est-elle critique au point de rameuter un énergumène comme lui dans son clan ? Certes, niveau force, ça en valait largement la peine mais elle craignait que cet idiot incontrôlable ne lui fasse perdre les pédales. Mais bon.
-Oh ? Alors tu ne plaisantais pas du tout quand tu disais que vous saviez cuisiner. C'est un genre de 5 étoiles, c'est ça ? J'ai le sens du sacrifice lorsqu'il s'agit d'un bon repas, ne t'en fais pas pour ça.
Elle lui jeta un petit clin d'oeil quand quelqu'un toqua à la porte de son bureau. Sa collègue venait la chercher, la boutique arrivait en heure de pointe et elle avait complètement zappé qu'elle était à l'heure actuelle, en service. Le temps était passé plus rapidement qu'elle ne le pensait. C'était l'heure d'y retourner. Elle s'empara alors d'un bout de papier et d'un crayon et griffonna son numéro de téléphone privé dessus qu'elle tendit à l'énergumène.
-Je dois y retourner. Appelle moi quand tu te sentiras prêt à m'inviter.
Elle descendit de son bureau pour l'inviter à partir en se dirigeant vers la porte.
-Ah et si Ôkamiro pouvait revenir, histoire de ne pas attirer l'attention, ce serait bizarre sinon. Elle se tourna vers lui en lui offrant un visage effronté. Et puis surtout, essaie de ne pas m'harceler, d'accord ? Même si t'en meurs d'envie.
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Sam 4 Mai 2019 - 12:06
Elle en avait vraiment gros sur la patate cette fille. Je ne sais pas ce qui pouvait bien la tourmenter autant, mais on aurait pu la croire toute droit venu des labos comme nous avec cet air-là. Cet air qu’on a quand on garde en soit tout ce qui nous rend triste, comme si on portait toute la tristesse du monde sur ses épaules. Elle avait toutefois la capacité de conserver de l’humour ce qui était vraiment bon à voir en fait.
Ôkamiô ▬ Tss.. Sermonné, tout de suite les grands mots !
L’atmosphère retrouva une certaine quiétude après ça, comme si nous pouvions à nouveau nous détendre et laisser pour une prochaine fois les discussions sur nos états d’âmes. Nous avions le temps de voir un autre jour en d'autres lieux pour des conversations aussi sérieuse, d’autant que nous venions tout juste de nous rencontrer et contrairement à moi, elle a de la retenue. C’est pas faute de vouloir faire comme ça, mais c’est vraiment pas mon truc, je suis spontané et impulsif, passionné même !
C’est alors qu’elle rebondit sur mes dires sur les autres Alphas que je connaissais ou dont j’avais entendu parler. Elle avait une autre opinion sur Ogawa visiblement, mais ce n’était pas totalement convainquant, comme si mine de rien, j’avais fait en parti mouche selon elle. C’était donc bien un caractère de cochon comme on le disait. Ce n’était que des “on dit” sur elle que j’avais eu de la part d’autres lycans de la région me mettant en garde contre ses délires.
Ôkamiô ▬ Qui t’as dit que j’étais pas rancunier Taena-chan hein ?! Je suis rancunier !
Je me suis lever d’un bond comme prêt à exploser dans l'instant, mais sans une véritable colère frénétique pour autant dans le regard. C’était comme du grand théâtre, mais c'était un peu mon genre d'en faire des caisses dans ces moment-là.
Ôkamiô ▬ J’ai de la rancune à revendre t’inquièt’ ma grande ! Mais contrairement à elle, je sais vers qui la tourner c’tout ! Y avait pas que des vamp’ dans les labos ! Y avait aussi des humains ! Avec ce genre de logique débile... infantile.. On devrait tuer tous les humains qu’on croise !
En fait si, il y avait avec un peu de colère et de haine dans mon regard, tourné vers cette Ogawa. Je ne savais même pas à quoi pouvait ressembler cette abrutie mais j'avais hâte de dialoguer à grand renfort de coups de poing dans sa face.
Ôkamiro ▬ Tu devrais te calmer un peu... elle n’en vaut surement pas la peine... ces gens-là ne peuvent pas être raisonnés..
Il avait raison encore une fois. Peu importe qui était cette fille en fait, si elle tenait de tels discours contre les vampires, c’était juste une gamine brisée qui n’est jamais devenue adulte malgré les décennies.
Ôkamiô ▬ Pour Hirano... C’est une fille bien. Elle était dans le même bloc que nous dans les labos, mais dans une cellule pour Alpha. Lorsqu’on s’est évadé grâce à moi, je l’ai libéré ainsi que tous ceux du bloc. Elle a une meute assez conséquente de ce que j’ai compris, au moins trois ou quatre omegas facile. Mais c’est le genre à vouloir rencontrer les chefs de clans vampires pour leur proposer une alliance et de ce que j’ai cru comprendre d’elle, c’est déjà en partie le cas....
Ce fut ma blague qui avait en tout cas fait le plus mouche dans toute cette histoire. L’idée même de fonder une meute me séduisait bien, évidemment, c'était comme ça pour tous les Alphas. Notre instinct nous pousse à vouloir créer ou recueillir des ogemas. Mais pour mon homologue c’était l’inverse, l’instinct le poussait à rejoindre un Alphas. De fait, en vérité, étant présent dans le même corps, nous étions totalement satisfaits instinctuellement parlant. J’avais mon ogema et lui son alpha. De fait c’était une question purement rationnelle à prendre et nous n’étions pas vraiment bon pour nous mettre d'accord sur ce genre de choses.
Je ne relevai pas vraiment sa boutade car ce qu’elle a dit directement après fut bien plus insultant. Douter de nous en tant que cuisiniers.
Ôkamiô ▬ Evidemment que j’étais sérieux ma jolie ! Tu vois qui c’est Paul Bocuse ? Malheureusement décédé il y a très peu de temps... Et bien on a fait nos classes en même temps lui et nous ! Enfin... avant les labos quoi. Tu verras quel est notre style de cuisine en venant au Fangtasia une fois fini n'y a pas d’soucis !
Je pris le numéro de téléphone qu’elle me griffonna sur un papier à la hâte lorsqu'une collègue se rappela à son souvenir qu’elle était censée travailler un peu tout de même quand il y avait beaucoup de clients.
Ôkamiô ▬ Et si j’ai juste envie d’entendre votre jolie voix Taena-chan... je peux quand même vous appeler ?
Je lui dis cela avec un léger sourire charmeur, pas trop affiché, très sincère même pour lui faire comprendre que ces mots étaient véritablement pensés et non juste de la rhétorique de drague de bas étage. J’avais passé un bon moment à converser avec une Alpha qui n’était pas aussi idiote que tous les autres que j’avais rencontré avant.
Je passai la main sur mon bandana tout en lui souriant.
Ôkamiô ▬ Pour le reste chérie, je peux rien te garantir ahahah! Dis-je avant de tirer sur le noeud pour retirer le bandana et faire revenir Ôkamiro.
Le visage placide, le regard un peu dans le vague et l’air hagard ou désabusé, le tout baignant dans une nonchalance lasse de tout, j’étais de retour aux commandes. Je pris le temps de nouer le bandanas à mon poignet comme en arrivant ici.
Ôkamiro ▬ Merci pour la discussions... Taena-san... Je pense que finalement je n’aurais pas besoin de ces médicaments ce soir grâce à vous... Vous lui avez permis de s’exprimer...
Je commençais à sortir de son bureau après m’être incliner pour la remercier. Tout en restant de dos sans me retourner, je lui adressais une dernier fois la parole.
Ôkamiro ▬ Toutefois il a raison... une fois que vous aurez goutter à notre cuisine... ce sera vous qui ne voudrez plus nous quitter...
Puis je quittai d’un pas traînant cette pharmacie du quartier commerçant, dans le but de retourner à notre hôtel où nous séjournions depuis quelques temps déjà dans l’attente des derniers ajustements au Fangtasia. Deux âmes en peine remises au diapason pour le moment grâce à une conversation bien apaisante...
“Apaisé”
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