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Dim 16 Juin 2019 - 14:04
Le monde était en train de changer avec le temps, mais les humains restent toujours un peu les même en fin de compte. C’est inhérent au fait que l’être humain est fondamentalement mu par ses désirs et ses envies personnelles, ce qui est en soit une aubaine pour moi.
Je ne peux pas dire que je suis une personne qui apprécie le climat de la Russie, mais fort est de constaté qu’en était, le temps est relativement clément à Moscou. C’est en partie contraint et forcé que je suis obligé de venir ici. Avec le mur de fer qui vient de tomber, le bloc soviétique s’effondre et l’URSS n’est plus que de l’histoire ancienne maintenant, mais tous les vendeurs d’armes se tourne vers les stocks monumentaux qui résident dans les dizaines de hangars dont les inventaires sont à peine tenus à jours. C’était le moment idéal de venir me fournir auprès de généraux corrompus désirant sauvegardé leur train de vie malgré la chute du régime.
Les affaires sont les affaires. Je remis mon chapeau haut-de-forme sur ma tête après m’être habillé de mon long manteau brun avec le col en laine de mouton avant de sortir de chez le général que j’étais venu trouver pour négocier des stocks d’armes à ramener aux Etats-Unis pour les écouler là-bas. Toutefois en sortant des gens m’attendait à côté de ma voiture et mes hommes avaient disparus. Sans aune traces de ce qui avait pu se passer je me doutais bien de ce que j’avais devant moi, des vampires.
Les vampires sont des créatures que j’ai relativement en horreur depuis des siècles. J’étais assez triste de voir que la grande chasse aux sorcières ne les ait que partiellement touché de ce que j’eus compris. C’est pourtant entre leurs mais que je me trouvais. J’avais certes les moyens de les carboniser sans broncher, mais même en été, les températures à Moscou ne vont pas beaucoup plus haut que 25 degrés. Les réduire en cendre m’exposerait ainsi à un grand danger et je ne tiens pas à mourir pour le moment et révéler ma nature en me transformant en fumée et flammes ne serait pas de bon ton. C’est ainsi que je les ai laissé m’emmener jusqu’à leur chef, bien que je ne susse pas vraiment ce que cela voulait dire.
Nous sommes arrivés devant un grand manoir dans la campagne moscovite qui étaient gardée par des humains. C’était assez surprenant car beaucoup d’humains semblaient travailler pour ses vampires avec une sorte de dévotion à en juger par la façon dont ils s’exprimaient envers eux.
J’ai compris plus tard qu’il y avait une sorte de culte en l’honneur des vampires que certaines mafias très secrètes et puissante avaient depuis des générations. J’ai appris depuis le temps que les vampires étaient dotés d’un égo démesuré et avaient une tendance mégalomaniaque ancrée dans leurs gènes, mais de là à créer un culte à leur gloire, c’était juste sublime. Oui, c’était un fait, j’étais relativement impressionné par l’idée qu’ils aient pu mettre en place cela.
Je suis arrivé dans une grande salle pour patienter, fortement garder, à croire qu’ils craignaient que je ne fasse quelque chose de fou comme tenter de semer le chaos en ces lieux. Ce n’était une chose que j’excluais pour le moment, mais j’étais très attentif à ce qui allait se passer.
Lorsque la porte s’est à nouveau ouverte, je savais que les choses allaient enfin devenir intéressantes...
“Dans l'expectative”
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Mer 24 Juil 2019 - 15:09
Nous l’avons trouvé, que vient de m’annoncer l’un de mes hommes, entré en trombe dans l’immense bibliothèque trônant en plein centre du manoir Izbranov, où j’étais installée depuis quelques heures, maintenant. Un léger sourire se dessina alors sur mes lèvres ; je posai mon bouquin après en avoir marqué la page, avant de me lever et me diriger, en silence, vers mes appartements. Il me fallait me préparer ; inconcevable que je me présente en simples nuisette et peignoir, à peine coiffée ou habillée, surtout pas alors qu’il s’agissait d’un “invité” de marque.
Ainsi, je demandai l’aide de mes bonniches afin de me faire présentable ; ma Galina, en particulier, me maquilla, son talent dépassant le mien de façon exponentielle, alors que Svetlana s’occupait de ma longue tignasse argentée, qu’elle tressa avant de remonter le tout en un chignon sur le haut de ma tête. Seule ma frange fut laissée lousse, ainsi que quelques fines mèches encadrant mon visage. L’on me para de ma plus élégante robe, aussi immaculée que ma chevelure, et de bijoux plus brillants les uns que les autres. L’on me donnait ces airs de reine, malgré le fait que je n’étais qu’une simple chef de clan. Soit, je n’allais tout de même pas m’en plaindre. C’était une occasion tout à fait spéciale, après tout.
Une fois parée, l’on me guida vers la salle où mes hommes l’avaient laissé - sous surveillance, bien sûr. Après des années à chercher une créature aussi rare, toutes les précautions nécessaires devaient être mises en place afin de s’assurer qu’il ne nous échappe pas. Après tout, ce que je désirais lui demander m’était d’une valeur impossible à imaginer, plus même que mon influence sur le clan que je dirige d’une main de fer.
Lorsque les grandes portes d’ébène s’ouvrirent devant moi, me laissant la voie libre afin d’entrer dans la pièce où l’on avait fait patienter mon invité, un grand sourire, légèrement espiègle, mais également assez inquiétant, se peint alors sur mon visage. J’écartai les bras comme pour désigner la salle, avant d’aller m’installer sur mon fauteuil, digne d’un trône doré, installé sur le piédestal au fond du hall ; ma salle d’audience.
Mon ton était plutôt amusé, quoi que légèrement amical. Je ne désirais pas déclencher de conflit à l’heure actuelle ; pas chez moi, dans tous les cas.
Mon regard se fait soudainement un peu plus froid, plus perçant, alors que mes lèvres peintes en rouge sang affichent un sourire plus inquiétant encore que le précédent.
Ainsi, je demandai l’aide de mes bonniches afin de me faire présentable ; ma Galina, en particulier, me maquilla, son talent dépassant le mien de façon exponentielle, alors que Svetlana s’occupait de ma longue tignasse argentée, qu’elle tressa avant de remonter le tout en un chignon sur le haut de ma tête. Seule ma frange fut laissée lousse, ainsi que quelques fines mèches encadrant mon visage. L’on me para de ma plus élégante robe, aussi immaculée que ma chevelure, et de bijoux plus brillants les uns que les autres. L’on me donnait ces airs de reine, malgré le fait que je n’étais qu’une simple chef de clan. Soit, je n’allais tout de même pas m’en plaindre. C’était une occasion tout à fait spéciale, après tout.
Une fois parée, l’on me guida vers la salle où mes hommes l’avaient laissé - sous surveillance, bien sûr. Après des années à chercher une créature aussi rare, toutes les précautions nécessaires devaient être mises en place afin de s’assurer qu’il ne nous échappe pas. Après tout, ce que je désirais lui demander m’était d’une valeur impossible à imaginer, plus même que mon influence sur le clan que je dirige d’une main de fer.
Lorsque les grandes portes d’ébène s’ouvrirent devant moi, me laissant la voie libre afin d’entrer dans la pièce où l’on avait fait patienter mon invité, un grand sourire, légèrement espiègle, mais également assez inquiétant, se peint alors sur mon visage. J’écartai les bras comme pour désigner la salle, avant d’aller m’installer sur mon fauteuil, digne d’un trône doré, installé sur le piédestal au fond du hall ; ma salle d’audience.
“Soyez le bienvenu chez moi, M. Wishmaker,” que je commence. “J’ose espérer que mes hommes ne vous ont pas malmené.”
Mon ton était plutôt amusé, quoi que légèrement amical. Je ne désirais pas déclencher de conflit à l’heure actuelle ; pas chez moi, dans tous les cas.
“J’ai maintes fois entendu parler de vous, Tibalt. La légende raconte que vous êtes un simple humain, propriétaire de nightclubs et casinos clandestins, basé aux États-Unis. Mais cela ne s’arrête pas là, si je l’ai bien compris ; traffic en tout genre - armes, produits quelconques, tout ça… Au bout du compte, vous bossez dans l’illégalité, vous possédez un empire grandiose, mais caché...”
Mon regard se fait soudainement un peu plus froid, plus perçant, alors que mes lèvres peintes en rouge sang affichent un sourire plus inquiétant encore que le précédent.
“Mais soyons francs, M. Wishmaker. La totale vérité ne réside pas dans ce court CV, n’est-ce pas ? Vous me paraissez être… Bien plus que ce que votre apparence laisse croire.”
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Mer 24 Juil 2019 - 19:07
L’ambiance était glaçante soudainement, la température venait de chuter brusquement juste avant l’ouverture des deux grandes portes faisant entrer la dirigeante des lieux visiblement. Les vampires étaient encore capables de me surprendre donc, à croire qu’une femme pouvait avoir le pouvoir absolu.
Elle entré dans cette salle avec beaucoup de manière et de façon très théâtrale, mais c’était là la façon de faire de ces créatures finalement donc rien d’étonnant. C’était en tout cas une femme extrêmement belle au teint pâle comme la neige fraîchement tombée et une chevelure blanche argenté comme tissée d’une fibre lunaire.
C’était elle la cause de la chute de température, mais avec l’ambiance de la région en général, je commençais à éprouver une grande tension intérieure. Je ne l’imaginais pas être dévoreuse de chaleur comme moi. C’était sans doute l’exaltation d’une sorte de pouvoir givrant, ce qui ne manquait pas de me faire me demander si elle pouvait avoir l’ombre d’une suspicion quant à mon point faible. Cependant l’atout que j’avais, c’était sans l’ombre d’un doute mon grand âge et mon expérience. Jusqu’à présent, je n’avais pas rencontré de vampire aussi vieux que moi, à croire qu’ils avaient une tendance à s’entre tuer sans doute.
Elle savait manier les mots sans l’ombre d’un doute et je ne sais pourquoi, mais il y avait comme une sensation étrange qui voulait s’insinuer en moi. Mon esprit résistait à quelque chose de fort voulant l’altérer. J’eus un léger mouvement de la nuque faisant aller de gauche à droit ma tête pour reprendre un peu mes esprits et pouvoir lui répondre. Mon russe n’était pas mauvais, mais je ne garantissais pas de ne pas écorcher la langue avec mon accent de lousiane.
Je préférai ne pas montrer le moindre signe de faiblesse à une telle créature. Son sourire mutin avec ses lèvres rouge sang tranche avec le visage de poupée russe qu’elle arbore avec une mine aussi froide que les montagnes stoïques de Sibérie. Elle se pare pourtant d’un sourire se voulant faussement accueillant, mais je ne suis pas dupe un seul instant quant à l’absence de moral dont cette créature peu faire preuve. Les vampires sont encore pires que les sorciers... Ses flatteries dissimulent un message en sous texte sur la compréhension qu’elle peut avoir de moi. Nul besoin d’être un génie pour comprendre qu'elle a été en mesure elle-même ou avec ses hommes de recouper des informations me donnant presque un siècle de vie en tant que Whismaker. C’était une astuce de vampire que de faire croire à un enfant très ressemblant au parent et ainsi de suite pour rester publiquement apparent.
J’avais isolé maintenant ce qui m’arrivait. J’avais envie de coopérer avec elle bien que cela me rebute et à mesure que la conversation avançait, ma peur instinctive face au froid émanant d’elle se taisait. Je sentais que mon avis d’aller dans son sens était plus fort qu’il n’aurait dû l'être, mais j'étais réellement intrigué.
Elle devait avoir besoin d’un sorcier sans doute. C’était dans esprit sûrement la seule explication à ma nature à moins d’être incroyablement instruite sur l’acte de création de forme de vie. Un vampire développe des pouvoirs variés à un certain niveau, mais ce n’est en rien comparable aux sorts que peuvent développer des sorciers par volonté de créer. Les pouvoirs s’imposent au vampire tant que le sorcier se parfait et innove. La civilisation des sorciers ayant su se jeter dans l’oubli avec le temps, c’est ainsi qu’elle doit sans doute les penser comme étant des êtres puissants et utiles. Mais que peut-elle bien vouloir ? C’était là toute la question.
Je fis aller mon regard volontairement à droite à gauche pour ne pas la regarder, comme si je ne la considérais que moyennement importante. Il ne fallait pas la conforter dans son idée de souveraine omnipotente.
Il y avait eu du grabuge dans le milieu des vendeurs d’arme autonomes ces derniers temps. Quelqu’un de puissant, un grand ponte de l’armement, faisait pression sur nous autres pour qu’on n’essaye pas de venir sur le territoire soviétique maintenant que le marché est ouvert. Peut-être que c'était elle qui tirait des ficelles jusqu’aux Etats-Unis si cela se trouve.
Avec ma voix railleuse et cette accent toujours aussi typique des afro de Louisiane, je repris en faisant de grands gestes un peu comme elle, avec un sourire allant d’une oreille à l’autre laissant apparaître mes dents blanches dans un terrible rictus narquois.
Elle entré dans cette salle avec beaucoup de manière et de façon très théâtrale, mais c’était là la façon de faire de ces créatures finalement donc rien d’étonnant. C’était en tout cas une femme extrêmement belle au teint pâle comme la neige fraîchement tombée et une chevelure blanche argenté comme tissée d’une fibre lunaire.
C’était elle la cause de la chute de température, mais avec l’ambiance de la région en général, je commençais à éprouver une grande tension intérieure. Je ne l’imaginais pas être dévoreuse de chaleur comme moi. C’était sans doute l’exaltation d’une sorte de pouvoir givrant, ce qui ne manquait pas de me faire me demander si elle pouvait avoir l’ombre d’une suspicion quant à mon point faible. Cependant l’atout que j’avais, c’était sans l’ombre d’un doute mon grand âge et mon expérience. Jusqu’à présent, je n’avais pas rencontré de vampire aussi vieux que moi, à croire qu’ils avaient une tendance à s’entre tuer sans doute.
Elle savait manier les mots sans l’ombre d’un doute et je ne sais pourquoi, mais il y avait comme une sensation étrange qui voulait s’insinuer en moi. Mon esprit résistait à quelque chose de fort voulant l’altérer. J’eus un léger mouvement de la nuque faisant aller de gauche à droit ma tête pour reprendre un peu mes esprits et pouvoir lui répondre. Mon russe n’était pas mauvais, mais je ne garantissais pas de ne pas écorcher la langue avec mon accent de lousiane.
Tibalt ▬ Madame est trop bonne de m’accueillir dans sa magnifique demeure. Toutefois je ne crois pas avoir le plaisir de connaître nom. Rassurez-vous cependant sur le fait que vos hommes ne peuvent en aucun cas me malmener très chère.
Je préférai ne pas montrer le moindre signe de faiblesse à une telle créature. Son sourire mutin avec ses lèvres rouge sang tranche avec le visage de poupée russe qu’elle arbore avec une mine aussi froide que les montagnes stoïques de Sibérie. Elle se pare pourtant d’un sourire se voulant faussement accueillant, mais je ne suis pas dupe un seul instant quant à l’absence de moral dont cette créature peu faire preuve. Les vampires sont encore pires que les sorciers... Ses flatteries dissimulent un message en sous texte sur la compréhension qu’elle peut avoir de moi. Nul besoin d’être un génie pour comprendre qu'elle a été en mesure elle-même ou avec ses hommes de recouper des informations me donnant presque un siècle de vie en tant que Whismaker. C’était une astuce de vampire que de faire croire à un enfant très ressemblant au parent et ainsi de suite pour rester publiquement apparent.
Tibalt ▬ Mademoiselle est fort gentille. Vos flatteries sont aussi douces que votre beauté n’a pas été affecté par les âges.
J’avais isolé maintenant ce qui m’arrivait. J’avais envie de coopérer avec elle bien que cela me rebute et à mesure que la conversation avançait, ma peur instinctive face au froid émanant d’elle se taisait. Je sentais que mon avis d’aller dans son sens était plus fort qu’il n’aurait dû l'être, mais j'étais réellement intrigué.
Elle devait avoir besoin d’un sorcier sans doute. C’était dans esprit sûrement la seule explication à ma nature à moins d’être incroyablement instruite sur l’acte de création de forme de vie. Un vampire développe des pouvoirs variés à un certain niveau, mais ce n’est en rien comparable aux sorts que peuvent développer des sorciers par volonté de créer. Les pouvoirs s’imposent au vampire tant que le sorcier se parfait et innove. La civilisation des sorciers ayant su se jeter dans l’oubli avec le temps, c’est ainsi qu’elle doit sans doute les penser comme étant des êtres puissants et utiles. Mais que peut-elle bien vouloir ? C’était là toute la question.
Je fis aller mon regard volontairement à droite à gauche pour ne pas la regarder, comme si je ne la considérais que moyennement importante. Il ne fallait pas la conforter dans son idée de souveraine omnipotente.
Tibalt ▬ Madame avance beaucoup de chose. Je vous remercie pour l’intérêt que vous portez à mon CV, mais je crois bien que vous ne voulez surtout pas de moi faisant affaire dans votre pays non ?
Il y avait eu du grabuge dans le milieu des vendeurs d’arme autonomes ces derniers temps. Quelqu’un de puissant, un grand ponte de l’armement, faisait pression sur nous autres pour qu’on n’essaye pas de venir sur le territoire soviétique maintenant que le marché est ouvert. Peut-être que c'était elle qui tirait des ficelles jusqu’aux Etats-Unis si cela se trouve.
Avec ma voix railleuse et cette accent toujours aussi typique des afro de Louisiane, je repris en faisant de grands gestes un peu comme elle, avec un sourire allant d’une oreille à l’autre laissant apparaître mes dents blanches dans un terrible rictus narquois.
Tibalt ▬ Je m’interroge m’dame quant à ce que peut bien faire pour vous quelqu’un comme moi, ou plutôt quelqu'un comme vous pensez que je suis ?
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Mar 20 Aoû 2019 - 4:42
Le russe quelque peu brisé qu’utilisait l’homme pour m’adresser la parole me fit légèrement sourire, alors que je demeurais assise dans mon fauteuil de velours, installée aussi confortablement que je pouvais l’être. Entendre un homme comme ce Tibalt tenter de m’amadouer avec de belles palabres dans ma langue maternelle ne cessait de m’amuser ; cependant, j’avais bien relevé une chose de tout son discours.
“Rassurez-vous cependant sur le fait que vos hommes ne peuvent en aucun cas me malmener, très chère.”
Qu’insinuait-il par ces paroles… ? Il me fallait y réfléchir, chose que je fis en plissant les yeux, me levant ensuite afin de descendre lentement les marches menant à la plateforme surélevée que formait le piédestal où trônait mon fauteuil de velours. Tout au long des quelques minutes que j’ai prises, par la suite, pour lui tourner autour, l’étudiant de la tête aux pieds comme un animal que l’on vient d’acquérir, je ne pouvais m’empêcher de penser à une chose. Avais-je réellement trouvé ce que je cherchais ?
Je m’arrêtai devant lui au bout de mon petit manège, mon visage s’étant détendu un tant soit peu alors que mes réflexions s’achevaient enfin. Il n’y avait qu’une seule façon de vérifier si j’étais réellement tombée sur mon jour de chance, et c’était d’enfin questionner ce Tibalt qui se tenait devant moi, en ce jour où mes hommes me l’avaient ramené à Ryazan. Un sourire se dessine alors sur mes lèvres, alors que je prends un air un tant soit peu plus amical.
Après tout, il était inutile de le laisser patauger un instant de plus dans une langue qu’il connaissait, mais n’était certainement pas des plus habitués à utiliser, comme en témoignait son lourd accent américain. Je ne l’avais pas amené ici afin de me trouver un nouvel ennemi ; aussi avais-je décidé de l’accomoder légèrement afin de créer une sorte d’atmosphère plus… Détendue, disons. Après tout, nous n’étions là que pour discuter.
J’avançais en terrain miné, je le sentais. Cependant, c’était une chose que j’étais prête à faire. Je désirais trouver des réponses à mes questions, à réaliser mon voeu le plus cher. Je n’allais pas m’arrêter à la première pierre barrant ma route.
“Rassurez-vous cependant sur le fait que vos hommes ne peuvent en aucun cas me malmener, très chère.”
Qu’insinuait-il par ces paroles… ? Il me fallait y réfléchir, chose que je fis en plissant les yeux, me levant ensuite afin de descendre lentement les marches menant à la plateforme surélevée que formait le piédestal où trônait mon fauteuil de velours. Tout au long des quelques minutes que j’ai prises, par la suite, pour lui tourner autour, l’étudiant de la tête aux pieds comme un animal que l’on vient d’acquérir, je ne pouvais m’empêcher de penser à une chose. Avais-je réellement trouvé ce que je cherchais ?
Je m’arrêtai devant lui au bout de mon petit manège, mon visage s’étant détendu un tant soit peu alors que mes réflexions s’achevaient enfin. Il n’y avait qu’une seule façon de vérifier si j’étais réellement tombée sur mon jour de chance, et c’était d’enfin questionner ce Tibalt qui se tenait devant moi, en ce jour où mes hommes me l’avaient ramené à Ryazan. Un sourire se dessine alors sur mes lèvres, alors que je prends un air un tant soit peu plus amical.
“Le plaisir de vous accueillir en ma demeure est tout le mien, mon ami. Mon prénom est Yesfir, n’hésitez pas à l’utiliser,” que je lui dis, d’un anglais parfait, si ce n’était pour l’évident accent russe dont j’étais l’heureuse propriétaire.
Après tout, il était inutile de le laisser patauger un instant de plus dans une langue qu’il connaissait, mais n’était certainement pas des plus habitués à utiliser, comme en témoignait son lourd accent américain. Je ne l’avais pas amené ici afin de me trouver un nouvel ennemi ; aussi avais-je décidé de l’accomoder légèrement afin de créer une sorte d’atmosphère plus… Détendue, disons. Après tout, nous n’étions là que pour discuter.
“Je dois vous avouer, mon ami, que cela n’est qu’une infime partie de la raison pour laquelle je vous ai fait venir jusqu’ici. Si vous êtes ici, actuellement, c’est que j’ai ouï dire plusieurs choses… Exceptionnelles, disons, à votre sujet.
Des rumeurs courent ; elles ne sont que de partielles vérités, si ce ne sont pas des faits complètement transformés par le temps et le transfert d’informations à l’oral. Ce fond de véracité se perd, et j’aimerais bien le retrouver en ce jour. Alors, Tibalt, dites-moi donc ; est-ce vrai que vous êtes bien plus que ce vous dites ? L’on raconte que votre nom signifie beaucoup plus que ce que l’on peut en penser. Selon l’une de mes sources, il suffirait de faire un voeu en votre présence, et votre véritable nature se dévoilerait...”
J’avançais en terrain miné, je le sentais. Cependant, c’était une chose que j’étais prête à faire. Je désirais trouver des réponses à mes questions, à réaliser mon voeu le plus cher. Je n’allais pas m’arrêter à la première pierre barrant ma route.
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Mar 20 Aoû 2019 - 6:02
Ses yeux. Ses yeux me fixent encore et encore, bleus glacés, d’une profondeur aussi insondable que le fond de l’océan m’ayant emprisonné pendant des lustres. Cette froide poupée russe ne cessait pas de me fixer tout en descendant de son trône comme si elle régnait sur le monde entier. Sa nature ne pouvait être refoulée bien longtemps et ses travers m’apparaissaient, me sautaient aux yeux lorsqu’elle tournait autour de moi comme un vulgaire requin le fait autour de sa pitance du jour. Toutefois, sa froide compagnie trahissait sa nature nocive pour moi. C’était la seule ici à avoir eu cet effet et il était préférable qu’elle ignore tout de ma nature de feu pour le moment encore, sans quoi cela pourrait très bien s’avérer dangereux pour moi.
Elle était très douée pour cacher ses émotions en tout cas et un œil moins expert que le mien aurait peut-être pu se laisser berner. Elle était agacée par mes palabres et autres flagorneries. Elle cherchait quelque chose encore, n’était certaine de quoi que ce soit. Le doute emplissait son esprit.
Yesfir était son nom et l’anglais loin d’être un problème pour elle. Je doutais autant d'elle qu'elle de moi sans doute. C'était un jeu complexe de qui en saurais plus sur son interlocuteur, mais si elle m’avait fait venir en ce lieu, aussi proche d’elle, c’était bien qu’elle avait eu des informations.
Tibalt ▬ Seule si vous m’appelez Tibalt chère lady. Répondis-je avec un signe de chapeau.
C’est tout ensuite qu’elle dévoila un tant soit peu son jeu. Elle avait donc eu vent de mes talents exceptionnels comme elle le disait si bien. Ce n’était pas nécessairement un problème que cela se sache pour mes capacités à résoudre les problèmes des gens. Le seul souci est le fait que cela soit aussi ostensiblement perçu comme un acte magique. Je ne fais que rarement preuve de zèle aussi affiché pour un souhait formulé. Il y a donc assez peu de personne capable de fournir un témoignage fiable, mais un vampire aussi puissant qu’elle ne m’aurait pas fait venir jusqu’à elle sans un témoignage fiable et détaillé à n’en pas douté. Soit elle a eu ce témoin loquasse, soit elle est désespérée au point de faire confiance à des “on dit”.
Il fallait que j’en eusse le cœur net. Je la dardais d’un sourire.
Tibalt ▬ Très chère Yesfir. Je ne pense pas que je représente un danger pour vous. Quant à vos sous-fifres, je ne pense pas qu’ils soient là pour écouter notre conversation qui si je vois juste, ne les regarde pas.
Si elle a tôt fait de les congédier c'est qu'elle peut être désespérer et acceptera ma demande juste pour voir si je finis par confirmer. Si elle hésite avant de les congédier alors c’est qu’elle nourrit peu de doute, mais que la raison pour laquelle elle a besoin de moi est une raison personnelle. Dans les deux cas je suis gagnant en réduisant le nombre de personnes présente et ma faculté à devenir tout feu tout flammes me permettra de fuir à la décoration tout en quittant les lieux au plus vite sans m’attarder.
Si elle ne les congédie pas, alors c’est que finalement ces ouïs dire ne sont pas fiables et que c'est un coup de bluff pour me démasquer en tant que sorcier sans nul doute. Elle n’aura qu’à tenter de faire un vœu et j’empêcherai son accomplissement jusqu'à ce que l'énergie ne s'en aille tout azimut en une grande explosion. Je préfère encore souffrir milles tourment que de me donner en spectacle sans raison devant cette jolie poupée russe.
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Ven 13 Sep 2019 - 5:20
Mon regard n’avait quitté la silhouette de Tibalt, alors que ce dernier exprimait ses pensées. Comme quoi il ne croyait pas être un danger pour ma personne, que mes hommes encore présents dans le hall où nous nous trouvions n’étaient pas là pour écouter notre conversation. Mon visage afficha certainement un air perplexe l’espace de quelques secondes, une expression qui ne tarda pas à se fondre à nouveau en un masque impassible, au sourire indéchiffrable. Je ne savais qu’en penser, à vrai dire ; d’une part, peut-être planifiait-il s’échapper, auquel cas mes petits soldats auraient tôt fait de le rattraper - personne ne connaît mieux Ryazan que nous, vampires du clan Izbranov, comme nous y sommes établis depuis la toute première de nos générations. D’autre part, peut-être allait-il tenter quelque chose… Mais quoi ? Là était la question. Cependant, je n’avais pas à trop y réfléchir ; j’étais quelque peu désespérée, au vu de ma situation et ce, malgré que j’aie toujours semblé être en contrôle de ma vie et de mon entourage. D’un geste de la main, léger et sec, je chasse ma garde, les hommes défilant tous en file indienne hors du grand hall en refermant les lourdes portes d’ébène derrière eux. Mes yeux bleu glace ne quittent jamais Tibalt.
“Vous avez raison de dire que mes hommes ne sont pas là pour écouter ce dont j’ai à vous parler. C’est une affaire… Personnelle, disons.”
Ah, ça. C’était même très personnel. J’espérais simplement être tombée sur la bonne personne, sur celui dont on m’a raconté les histoires. Celui qui exauce les voeux qu’on lui adresse.
Je soupire légèrement avant de me mettre à faire les cent pas autour de lui, comme un animal stressé qu’on aurait mis en cage pour la première fois de sa vie.
“Je ne saurais dire si je m’adresse à la bonne personne. Pour être complètement franche, je me fie à des ouï-dire et des histoires passées de bouche à oreille. Cependant, si vous êtes réellement celui dont on m’a parlé… J’ai une faveur à vous demander.
Voyez-vous, je crains que mon emprise sur mon clan ne soit en train de faillir. Je ne suis qu’une simple cheffe, l’unique personne à sa tête. Mon entourage veut ma mort, mais aucun d’eux n’a réussi à m’éliminer. Même qu’en réalité, j’ai surpassé bon nombre d’assaillants, à l’époque. Mais ce n’est pas mon point.”
Je prends une grande inspiration.
“Ma question est simple. Je ne vous demanderai pas de me dévoiler quoi que ce soit d’autre que la réponse à ma question, un oui ou bien un non. Je n’attends rien d’autre.”
Une fois mes attentes dévoilées, je me poste devant lui, plongeant mon regard glacial dans le sien. Bien que ma façade n’ait point changé depuis le début de cette conversation seul à seule, une minuscule lueur d’espoir semble s’être incrustée dans mes yeux.
“Tibalt, êtes-vous réellement celui qu’on raconte peut exaucer nos voeux ?”
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Ven 13 Sep 2019 - 9:17
Elle faisait toujours les cents pas autour de moi, à croire qu’elle voulait creuser des tranchées tout autour de ma personne dans le but d’éviter que je ne puisse fuir à la moindre inquiétude. Puis elle en vint à la seule décision qui s’imposait selon moi, comme prévu, elle renvoya ses gardes séance tenante. D’un simple signe de la main, tous ses gardes sont sortis de la pièce, de ce magnifique hall, que dis-je, de cette salle du trône.
C’était donc bien une raison personnelle qui l’a motivé à me faire venir jusqu’à elle, dans ce que je présumais alors être sa demeure. Elle devait se sentir désespérée pour en arriver à croire des ouïs dire ainsi comme je l’avais supposé juste avant. Tout se déroulait comme je l’anticipais pour le moment et cela ne fit que me rassurer davantage. Avec les vampires, il vaut mieux être prévoyant d'autant plus que cette aura glaçante n’est pas pour m’aider à aller mieux. Je sentais mes pouvoirs commencer déjà à diminuer lentement, mon corps brûlant plus d'énergie pour se maintenir en état de fonctionnement. Le stress n'arrangeait rien à cet état. J'ai donc pris soin de commencer à me calmer un peu, même si de l'extérieur j'affichai un air sur de moi et impassible. Toutefois de nous deux, c’était elle la reine du faux semblant visiblement.
Elle était capable de revenir à un état figé tandis que chez moi, mon visage, enfin ce visage présentement en tout cas, affichait très largement les émotions lorsque je les laissais sortir et demeurait inscrit dans ce dernier assez longtemps. Je ne pouvais qu’afficher un sourire des plus satisfait en voyant sortir tous ces hommes et femmes à son service.
Elle avait effectivement entendu parler de moi à force de bouche à oreille. Il faut dire qu’en Louisiane je ne fais pas vraiment dans la discrétion. C’est une autre ambiance que celle où le vaudou est partout dans chaque bayou, chaque maison de la région ou presque. Mais je sentais qu’elle avait glané des infos plus anciennes également et ce n’était pas impossible. Je suis déjà passé dans ce coin du monde il y a longtemps après tout.
Je commençais à entrevoir les tréfonds de son âme. L’espace d’un instant, plongé dans ce regard rare, ces yeux si envoutant mais desquels pourtant n’émanait aucune magie mis à part leur beauté surnaturelle. Un regard qui aurait fait défaillir le plus téméraire des explorateurs se retrouvant d’un seul coup perdu dans un glacier insondable qu’ils m’évoquent. Encore aujourd’hui lorsque je repense à cette femme glaciale, je ne peux que me souvenir de ses yeux en premier, un regard qui semble terrible froid mais qui au plus profond me cris une solitude extrêmement difficile à vivre.
Elle me dépeint un instant la situation de conflits internes qui existe dans son clan, du moins c’est ce que je suppose facilement lorsqu’elle me parle d’ennemis et de sa mort qui est souhaité. Elle veut donc assoir son pouvoir sur son clan une bonne fois pour toute, du moins c’est ce que je suppose. Il faudra plus d’un vœu pour pouvoir faire taire ses comploteurs de l’ombre et je ne crois pas être en mesure de pouvoir l’abriter de ce genre de tourments.
Elle prit ensuite une très profonde inspiration. A cet instant, celui où elle me demandait de répondre par oui ou non à sa question. Le cadre a volé en éclat dans ma tête. Nous n’étions plus dans une salle du trône, mais au bord d'un précipice. Elle était dans une robe toute simple, blanche comme ses cheveux et l’innocence d’un terrible sacrifice. Il n’y avait rien d’autre que la fin au fond de ce gouffre obscure. Elle sauta à pied joints, souhaitant dans un dernier espoir que quelqu’un ne la rattrape avant de sombrer dans le néant et l’oubli. Je maudis la puissance de cette satané aura ou je ne sais quoi chez elle qui alors altérait grandement mon esprit malgré ma résistance. Elle n’avait rien fait contre moi et mon mental m’exhortait à aller dans son sens.
Ce corps idiot, malgré l’affection que je commence à porter à cette image vieillie par les âges d'un homme noir, commence à lentement disparaître au profit du véritable moi se trouvant en dessous. Ce teint rougeâtre me caractérisant, comme une braise sombre et ternis avec une teinte de lie de vin. Ces cornes sur mon crâne entouré d’une chevelure noire comme le charbon à l’instar de mes griffes et qui ondule d’une façon anarchique à chaque mouvement de tête. Ce déguisement continuait de fondre comme la neige à la chaleur d’une flamme pour révéler également cette queue de diable qui allait dans tous les sens et frétillait comme un feu au gré du vent. Le regard aussi ardent que l’Enfer se plongeant à nouveau dans le sien, si profond.
C’était donc bien une raison personnelle qui l’a motivé à me faire venir jusqu’à elle, dans ce que je présumais alors être sa demeure. Elle devait se sentir désespérée pour en arriver à croire des ouïs dire ainsi comme je l’avais supposé juste avant. Tout se déroulait comme je l’anticipais pour le moment et cela ne fit que me rassurer davantage. Avec les vampires, il vaut mieux être prévoyant d'autant plus que cette aura glaçante n’est pas pour m’aider à aller mieux. Je sentais mes pouvoirs commencer déjà à diminuer lentement, mon corps brûlant plus d'énergie pour se maintenir en état de fonctionnement. Le stress n'arrangeait rien à cet état. J'ai donc pris soin de commencer à me calmer un peu, même si de l'extérieur j'affichai un air sur de moi et impassible. Toutefois de nous deux, c’était elle la reine du faux semblant visiblement.
Elle était capable de revenir à un état figé tandis que chez moi, mon visage, enfin ce visage présentement en tout cas, affichait très largement les émotions lorsque je les laissais sortir et demeurait inscrit dans ce dernier assez longtemps. Je ne pouvais qu’afficher un sourire des plus satisfait en voyant sortir tous ces hommes et femmes à son service.
Elle avait effectivement entendu parler de moi à force de bouche à oreille. Il faut dire qu’en Louisiane je ne fais pas vraiment dans la discrétion. C’est une autre ambiance que celle où le vaudou est partout dans chaque bayou, chaque maison de la région ou presque. Mais je sentais qu’elle avait glané des infos plus anciennes également et ce n’était pas impossible. Je suis déjà passé dans ce coin du monde il y a longtemps après tout.
Je commençais à entrevoir les tréfonds de son âme. L’espace d’un instant, plongé dans ce regard rare, ces yeux si envoutant mais desquels pourtant n’émanait aucune magie mis à part leur beauté surnaturelle. Un regard qui aurait fait défaillir le plus téméraire des explorateurs se retrouvant d’un seul coup perdu dans un glacier insondable qu’ils m’évoquent. Encore aujourd’hui lorsque je repense à cette femme glaciale, je ne peux que me souvenir de ses yeux en premier, un regard qui semble terrible froid mais qui au plus profond me cris une solitude extrêmement difficile à vivre.
Elle me dépeint un instant la situation de conflits internes qui existe dans son clan, du moins c’est ce que je suppose facilement lorsqu’elle me parle d’ennemis et de sa mort qui est souhaité. Elle veut donc assoir son pouvoir sur son clan une bonne fois pour toute, du moins c’est ce que je suppose. Il faudra plus d’un vœu pour pouvoir faire taire ses comploteurs de l’ombre et je ne crois pas être en mesure de pouvoir l’abriter de ce genre de tourments.
Elle prit ensuite une très profonde inspiration. A cet instant, celui où elle me demandait de répondre par oui ou non à sa question. Le cadre a volé en éclat dans ma tête. Nous n’étions plus dans une salle du trône, mais au bord d'un précipice. Elle était dans une robe toute simple, blanche comme ses cheveux et l’innocence d’un terrible sacrifice. Il n’y avait rien d’autre que la fin au fond de ce gouffre obscure. Elle sauta à pied joints, souhaitant dans un dernier espoir que quelqu’un ne la rattrape avant de sombrer dans le néant et l’oubli. Je maudis la puissance de cette satané aura ou je ne sais quoi chez elle qui alors altérait grandement mon esprit malgré ma résistance. Elle n’avait rien fait contre moi et mon mental m’exhortait à aller dans son sens.
Tibalt ▬ Oh oui dame Izbranova, je puis vous certifier que vous avez trouvé la personne que vous cherchez... mais...J’ai pris à mon tour une grande inspiration tout en portant la main à mon chapeau haut de forme avec ma main doite.
Tibalt ▬ Le tout est de savoir si vous êtes prête à jouer avec les règles du destin et de l'univers, quitte à en perdre la raison...Je laissais tomber le masque.
Ce corps idiot, malgré l’affection que je commence à porter à cette image vieillie par les âges d'un homme noir, commence à lentement disparaître au profit du véritable moi se trouvant en dessous. Ce teint rougeâtre me caractérisant, comme une braise sombre et ternis avec une teinte de lie de vin. Ces cornes sur mon crâne entouré d’une chevelure noire comme le charbon à l’instar de mes griffes et qui ondule d’une façon anarchique à chaque mouvement de tête. Ce déguisement continuait de fondre comme la neige à la chaleur d’une flamme pour révéler également cette queue de diable qui allait dans tous les sens et frétillait comme un feu au gré du vent. Le regard aussi ardent que l’Enfer se plongeant à nouveau dans le sien, si profond.
Tibalt ▬ … Car je puis vous assurer que bon nombre de personnes se sont mordus les doigts à souhaiter à tort et à travers devant celui qu’il nomme le Malin...Je laissais tomber les masque entre elle et moi, avec une femme comme elle, c’était la moindre des choses. Pourtant je sentais bien que je n’avais pas d’intérêt à lui faire défaut dans cette histoire et que je ne lui jouerai aucun mauvais tour contrairement à ce que je songeais en venant si le cas se présentait. C’est à croire que finalement, certain vampire son bien aussi fort que moi et peuvent me surpasser dans certain domaine, malgré mon âge. Pourtant j'avais comme dans l’idée que si les choses tournaient mal, et qu’elle devenait hostile, je n’aurais pas autant de mal à ne pas lui accorder la lune si elle le demandait.
Tibalt ▬ Toutefois je dois vous prévenir. Je ne suis pas Dieu le père, souhaitez ce que vous voulez mais faites attention à ce que cela ne soit pas trop demander. Deplus je vous enjoint à ne pas prononcer en ces lieux, devant ma personne les mots “Je souhaite” ou “je voudrais”, ainsi que leurs déclinaisons avec trop de conviction. Comme on le dit, il faut faire attention à ce qu’on souhaite de peur qu’on ne vous l’accorde sur un mot non ? Je dois admettre que c’est à cause de moi qu’on dit ça aujourd’hui.Puisque les masques sont tombés pour nous deux, il était inutile de préserver les apparences. Je suis un passionné, un grandiloquant, un maître de l’éloquence et du spectacle. C’est sans doute par nature. Le feu a toujours eu ce pouvoir d’attraction, de fascination sur les gens et cela coule dans mes veines comme un poison, une soif inextinguible de faire le show.
“Mephisto is here”
Etilya sur DK RPG
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Mer 30 Oct 2019 - 5:05
L’espace d’un instant, j’ai cette étrange impression que l’homme lit en moi comme dans un livre ouvert, que toute ma personne s’est dévoilée à lui malgré ma volonté de cacher au mieux ce que je ressentais. Pourtant, si ce fut le cas, il n’en démontra rien ; au contraire, si c’était bien le cas, il avait bien caché son jeu. Je ne connaissais rien aux pouvoirs de cette créature hormis ce que l’on racontait dans ces mythes et autres histoires liées à elle ; il me fallait demeurer vigilante, aux aguets. Mais bientôt, cette attention que je portais aux signes potentiellement agressifs ou négatifs fut appelée à se focaliser sur autre chose, sur sa forme entière qui se métamorphosait, sous mes yeux brillants d’une surprise non contenue, passant d’une forme humaine des plus normales à celle d’une créature tout droit sortie de l’imaginaire religieux. Des termes comme “démon” et “diable” étaient les premiers à s’imposer à ma personne, en un effort déployé afin d’expliquer ce qui venait de se passer.
Mon regard ne quitta jamais la silhouette enflammée de Tibalt, qui maintenant me semblait bien plus imposant, plus dangereux que jamais. J’avais peut-être cette impression qu’il ne me ferait pas de mal, mais j’avais tout de même un certain doute ancré au plus profond de mon être. Un doute qui ne faisait que narguer, faiblement, s’assurant que sa présence était reconnue mais sans plus, sans se manifester de façon physique au travers de mes gestes et de ma posture. Si quelque chose chez moi avait changé, ce fut certainement mon regard, brillant désormais d’une curiosité sans limites et même d’une certaine fascination. Je n’avais pas peur, bien que cette forme que plusieurs qualifieraient de démoniaque était certainement des plus effrayantes qu’il m’ait été donné de voir au cours de ma vie relativement courte.
Pour la première fois en plusieurs siècles d’existence, je me sentais à nouveau petite, minuscule devant une créature si grandiose. La chaleur qui irradiait de son corps me donnait l’impression qu’elle allait faire se réchauffer mon corps pourtant constamment glacé ; il me venait alors à l’esprit ces vieux contes où le héros croise la route d’un djinn enflammé, ou encore de ces monstres de flammes que plusieurs cinéastes et romanciers ont intégrés dans leurs oeuvres. La dernière fois que ce sentiment limite oppressant s’était fait ressentir en ma personne était le jour précédent l’assassinat de mon père et de sa pute lui servant de femme ; plus jamais je ne m’étais laissée marcher dessus suite à cela, j’avais refusé de me tapir dans mon coin et de laisser ces sentiments si dégradants s’emparer de mon esprit.
C’est pourquoi je chassai cette impression aussi rapidement que je le pus, recomposant mon visage et le figeant en une expression neutre, le regard rivé de nouveau sur Tibalt, flamboyant sous sa forme véritable. Il avait affirmé que j’avais eu raison. C’était donc le moment d’enfin dévoiler ce qui m’avait poussée à le faire venir ici.
“Vous connaissez la situation dans laquelle je me trouve. Vous savez que je souhaite asseoir mon pouvoir sur mon clan. Afin d’assurer la survie de ma lignée, d’assurer que le sang de l’Originelle domine toujours sur le reste des miens… Et surtout, afin d’atténuer cette immense solitude qui m’accable depuis fort longtemps. Je souhaite obtenir un héritier, né de ma chair et digne de prendre ma place à la tête du clan et en tant que prince de Ryazan, si je devais mourir un jour.”
Mon regard froid, sincère, s’était plongé de nouveau dans celui, infernal et désormais insondable, de la créature, comme si je cherchais à connaître sa réponse avant qu’il ne la verbalise. Je n’avais pu m’empêcher de dévoiler ce que j’avais sur le coeur, ce pourquoi je souhaitais réellement obtenir un enfant de ma chair. Il m’aura fallu plusieurs siècles avant que je ne m’avoue finalement qu’en réalité, ce que je désire, c’est de faire partie d’une famille, d’avoir quelqu’un qui m’aimera inconditionnellement malgré ce que les autres peuvent en dire. Que je voulais avoir quelqu’un à aimer, de tout mon coeur ; je sais que quelques personnes auraient pu remplir ce rôle, je ne suis pas non plus aveugle. Mais pas l’une d’entre elles ne pourait me donner ce dont je rêve.
C’était la raison pour laquelle j’étais si désespérée.
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Mer 30 Oct 2019 - 11:50
La terrible reine de glace me jaugeais encore et encore bien qu’affichant sa stupéfaction évidente de voir ce corps rouge, cette queue de diable et ses cornes ornant ma tête maintenant. Ma queue virevoltait et claquait dans l’air comme un feu qui crépite. Je me méfie par-dessus tout d’elle à ce moment-là, car même si nous sommes dans la belle saison de sa contré, il ne fait pas non plus chaud et tandis que j’irradie la chaleur, le froid émane d’elle et c’est donc problématique dans une certaine mesure. Cependant, je ne dois pas vaciller comme une vulgaire chandelle. Je reste stoïque sur ma position tandis que l'étonnement s'efface de son visage.
En l’espace d’un seul instant elle est également capable de n’afficher plus aucune émotion et demeure aussi insondable qu’un glacier nous toisant de toute sa magnificence. Je sens une drôle de tension envers elle toujours aussi forte. Cela m’énerve. Je sens mon esprit millénaire résister de toutes ses forces contre ce pouvoir étrange qui émane de sa personne alors qu’elle ne semble rien faire et ne pas se concentrer sur quoi que ce soit.
C’est alors qu’elle a laissé tomber les masques et à avouer qu’elle voulait alors assoir son pouvoir sur son trône. C’était là son premier souhait. Enfin c’est ce que j’ai pensé alors que mon pouvoir commençait à s’enclencher suite à sa palabre. Toutefois, elle enchaîna immédiatement avec un souhaite tout autre. Celui d’avoir un fils. Deux souhaits formulés dans une même suite avant que le premier ne soit exaucé, cela n’arrive pas souvent, mais dans ces cas-là, c’est le souhait le plus fort qui l’emporte sur l’autre.
J’ai senti l’envie d’assoir son pouvoir comme elle le dit, mais pourtant il n’était rien à côté de celui d'avoir une descendance, un fils. C'est un peu comme si elle avouait à demi-mot que le pouvoir n’est que secondaire comparer à avoir une compagnie qui soit véritablement de son côté et pouvoir la sauver de la triste et morne solitude qu’était la sienne.
Mon corps a commencé à bouillir en une fraction de secondes seulement, comme si ce souhait à lui seul était plus fort et plus intense que n’importe quel autre avant que j’eusse à exaucer. Ce n’est pas la première fois que j’exauce un tel souhait pour un vampire, mais c’est la première où je sens une telle volonté pouvant annihiler une ville entière en un instant et peut être moi avec si jamais je voulais refuser d'exaucer ce vœu.
Pour une fois je décidais de ne pas me contenir totalement et de lui montrer d’une certaine façon la puissance de son vœu se répandre en moi. Mes “veines” ressortaient d’une lumière intense et dorée et rubis. La chaleur que j’émanais semblait comme soudainement se reconcentrer à l’intérieur de mon corps qui devenait comme une sorte de résistance pour l’énergie énorme qui provenait du vœu de la reine de glace.
Le destin des vampires au travers d’un vœu avait toujours quelques choses de fascinant. Ce n’était pas doré et éclatant comme les sorciers. Moins éphémères que ces derniers, les fils sont plus épais et parte à l’infini à l’image de la longévité des créatures de la nuit. Alors qu’elle ne pouvait pas le voir, les fils de son destin, du champ des possible, peignait un environnement terne, de teintes pastelles dessinant une certaine quiétude inversant l’image de la créature damnée. Je perçois alors que beaucoup de fils semblent vite s’éteindre dans le vague comme si son destin était de mourir. J’en vois pourtant un, éclatant de mille feu qui m’intrigue et que je décide de concentrer.
Je vois alors très clairement un homme, lui ressemblant beaucoup, qui saisit un vampire penché sur la reine de glace au sol et blessée, et envoie voler son adversaire d’un revers de la main au loin. Il la relève doucement, avec la tendresse d’un fils envers une mère. J’avais fait mon choix. Il fallait illuminer le destin de cette femme aux abois. Je suppose que même les vampires ont le droit au bonheur, le droit d'avoir quelqu'un à aimer...
Je souris à cette femme, dévoilant mes dents aussi blanches que l’ivoire.
Je libérais cette tension formidable d’un claquement de doigts, mettant un terme soudainement à toute la palette de couleurs pastelles impressionnantes et parfois éclatantes.
En l’espace d’un seul instant elle est également capable de n’afficher plus aucune émotion et demeure aussi insondable qu’un glacier nous toisant de toute sa magnificence. Je sens une drôle de tension envers elle toujours aussi forte. Cela m’énerve. Je sens mon esprit millénaire résister de toutes ses forces contre ce pouvoir étrange qui émane de sa personne alors qu’elle ne semble rien faire et ne pas se concentrer sur quoi que ce soit.
C’est alors qu’elle a laissé tomber les masques et à avouer qu’elle voulait alors assoir son pouvoir sur son trône. C’était là son premier souhait. Enfin c’est ce que j’ai pensé alors que mon pouvoir commençait à s’enclencher suite à sa palabre. Toutefois, elle enchaîna immédiatement avec un souhaite tout autre. Celui d’avoir un fils. Deux souhaits formulés dans une même suite avant que le premier ne soit exaucé, cela n’arrive pas souvent, mais dans ces cas-là, c’est le souhait le plus fort qui l’emporte sur l’autre.
J’ai senti l’envie d’assoir son pouvoir comme elle le dit, mais pourtant il n’était rien à côté de celui d'avoir une descendance, un fils. C'est un peu comme si elle avouait à demi-mot que le pouvoir n’est que secondaire comparer à avoir une compagnie qui soit véritablement de son côté et pouvoir la sauver de la triste et morne solitude qu’était la sienne.
Mon corps a commencé à bouillir en une fraction de secondes seulement, comme si ce souhait à lui seul était plus fort et plus intense que n’importe quel autre avant que j’eusse à exaucer. Ce n’est pas la première fois que j’exauce un tel souhait pour un vampire, mais c’est la première où je sens une telle volonté pouvant annihiler une ville entière en un instant et peut être moi avec si jamais je voulais refuser d'exaucer ce vœu.
Pour une fois je décidais de ne pas me contenir totalement et de lui montrer d’une certaine façon la puissance de son vœu se répandre en moi. Mes “veines” ressortaient d’une lumière intense et dorée et rubis. La chaleur que j’émanais semblait comme soudainement se reconcentrer à l’intérieur de mon corps qui devenait comme une sorte de résistance pour l’énergie énorme qui provenait du vœu de la reine de glace.
Le destin des vampires au travers d’un vœu avait toujours quelques choses de fascinant. Ce n’était pas doré et éclatant comme les sorciers. Moins éphémères que ces derniers, les fils sont plus épais et parte à l’infini à l’image de la longévité des créatures de la nuit. Alors qu’elle ne pouvait pas le voir, les fils de son destin, du champ des possible, peignait un environnement terne, de teintes pastelles dessinant une certaine quiétude inversant l’image de la créature damnée. Je perçois alors que beaucoup de fils semblent vite s’éteindre dans le vague comme si son destin était de mourir. J’en vois pourtant un, éclatant de mille feu qui m’intrigue et que je décide de concentrer.
Je vois alors très clairement un homme, lui ressemblant beaucoup, qui saisit un vampire penché sur la reine de glace au sol et blessée, et envoie voler son adversaire d’un revers de la main au loin. Il la relève doucement, avec la tendresse d’un fils envers une mère. J’avais fait mon choix. Il fallait illuminer le destin de cette femme aux abois. Je suppose que même les vampires ont le droit au bonheur, le droit d'avoir quelqu'un à aimer...
Je souris à cette femme, dévoilant mes dents aussi blanches que l’ivoire.
Tibalt ▬ Faites-moi plaisir... garder la capacité de sourire comme je vous vois le faire dans l’avenir...L’énergie venait se concentrer au bout de mes doigts en une suite d’impulsion, comme si tout ce qui inondait mon être devait converger jusqu’au fils que je pinçait entre mes griffes de charbon. Je voyais des brides très clair de son avenir et contemplais le sourire d’une mère tenant son si cher enfant pour la première fois. La récompense de long siècle de solitude et de souffrance. Elle avait l’air heureuse tandis qu’elle jetait un coup d’œil sur le coin de la table où semblait se trouver une arme en ivoire.
Je libérais cette tension formidable d’un claquement de doigts, mettant un terme soudainement à toute la palette de couleurs pastelles impressionnantes et parfois éclatantes.
Tibalt ▬ Vœu accordé.J’attendais un peu plus longtemps, guettant de voir ce qu’elle pouvait ressentir à l’idée que ce soit vrai. Ce n’était pas pour demain la veille que ce vœu allait s’exaucer. Mais si elle y croyait, c’était déjà ça. Toutefois, je dois bien avouer que j’ai n’ai aucune idée de quand il va se réaliser.
Tibalt ▬ Puis-je encore accomplir quoi que ce soit pour vous ?J’affichais un souris satisfait et curieux en même temps. Pouvait-elle avoir d’autres désirs ? Quelque chose qui comptera moins, mais ayant tout de même de la valeur à ses yeux au point d'utiliser les pouvoirs qui sont mien.
“Et si c'était de lui...”
Etilya sur DK RPG
Invité
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Lun 23 Déc 2019 - 8:33
Le spectacle qui s’offrit à mes yeux fut tout aussi fascinant qu’effrayant. Voir toutes ces veinures se dessiner sur sa forme rougeoyantes, aux teintes d’or et de rubis, était une vision si unique et invraisemblable que si j’avais voulu la décrire à mes hommes une fois cette affaire réglée pour de bon, j’étais persuadée qu’aucun d’entre eux ne me prendrait réellement au sérieux. Évidemment, l’on éviterait de le dire à la terrible princesse de Ryazan, par peur de représailles ; mais je n’étais pas d’humeur à châtier ceux qui remettraient en question ma sanité suite à ce dont j’étais témoin à l’instant même. J’arrivais à capter le moindre détail ; la chaleur quittant l’air ambiant, comme aspiré par la créature, le rayonnement émanant de ces veinures dorées et rougeoyantes qui couvraient lui couvraient désormais le corps. La plus infime expression n’échappa pas à mon regard observateur ; après tout, je désirais comprendre ce qui pouvait bien se jouer dans son esprit, là, maintenant.
Durant ce moment où nos voix se furent tues, je me demandai ce qu’il pouvait bien voir, actuellement. Je me demandai si, par hasard, ces visions étaient belles. Enfin, j’assumais que ses pouvoirs étaient basés sur une sorte de vision ; il semblait voir des choses que je ne pouvais qu’imaginer, des choses invisibles au commun des mortels - ou plutôt, dans mon cas, au commun des immortels. Je fus tentée de poser la question, de demander à connaître le contenu de ces visions envahissant sa perception lorsqu’un être lui adressait un voeu, mais je m’en abstins. J’avais déjà adressé ma requête à l’homme, il ne me devait aucune réponse mis à part celle confirmant ou non s’il est en mesure de faire de mon souhait une réalité.
Cette réponse ne tarda pas à venir, d’ailleurs ; de sa voix crépitante, le djinn m’indiqua avoir exhaucé mon voeu, après m’avoir d’abord demandé une chose, toute simple. Une demande presque insignifiante lorsque comparée à l’importance du souhait que l’on venait de m’accorder.
Que je garde ma capacité à sourire comme il me voit le faire dans l’avenir.
Je ne l’avouerai pas devant ma cour, jamais. Mais à cet instant, j’étais incrédule. Je devais avoir l’air d’une enfant à qui l’on venait d’annoncer les plus belles nouvelles de sa vie. Les yeux presque noyés de larmes, alors que cette information s’imposait à ma conscience petit à petit. S’il me voyait sourire, dans cet avenir qu’il disait voir, c’est qu’éventuellement, j’aurai droit à ce bonheur. J’aurai droit à un peu de repos, à un moment de paix. Et j’aurai enfin l’occasion de tenir cet enfant dans mes bras, de retrouver en ce dernier une famille de laquelle j’ai été trop longtemps séparée. Il me semblait s’être écoulé une éternité depuis la dernière fois où j’avais eu espoir en quelque chose, mais… Là, maintenant, il était difficile de réprimer cet air soulagé et plein d’espoir qui s’était peint sur mes traits.
Je fis un effort monstre afin de me recomposer un minimum, lorsque Tibalt m’adressa sa dernière question. Je lui répondis en secouant doucement la tête, joignant les mains en laçant mes doigts entre eux.
“Je crains que cela soit l’unique requête que j’aie eue à vous faire, M. Wishmaker. Si vous me dites qu’elle s’accomplira, alors soit, je vous fais confiance sur ce point.”
J’offre un léger sourire.
“Soyez sans crainte que si votre désir est de quitter ce domaine, mes hommes et moi-même vous laisserons faire à votre gré et ce, en paix. J’ai cru remarquer que le froid vous indisposait, il ne serait pas souhaitable que vous le demeureriez plus longtemps.
Enfin, afin de vous remercier pour votre précieuse collaboration dans cette affaire, j’aimerais simplement vous assurer d’une chose. Je vous suis redevable pour ce que vous avez accompli en ce jour pour ma personne ; au moment opportun, nommez votre prix et je vous l’accorderai, sans questions ni protestations.”
En une dernière marque de respect, je m’incline légèrement, le sourire aux lèvres.
“Merci pour tout.”
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