Page 1 sur 2 • 1, 2
Invité
Invité
Lun 4 Nov 2019 - 7:58
C’était une journée comme toute les autres, mais c’est ce genre de journée qui fait que tout peut changer dans une vie un claquement de doigt. C’est dans ces moment de quiétudes et d’insouciance qu’un rodeur peut entrer chez vous et vous blesser voir pire encore, qu’un chauffard ivre peut vous percuter à toute vitesse ou encore qu’une bête sauvage puisse vous sauter dessus.
C’est précisément lors d’une journée comme celle-ci qu’un couple ordinaire vivant en bordure de la ville, a connu une fin tragique. Dans une maison légèrement enfoncée dans la forêt comme d'autres maison de campagne de Nakanoto, votre premier voisin se trouve à plusieurs centaines de mètres parfois et avec les arbres, vous pouvez toujours criez. Personne ne vous entendra. J’ai suivi ce fait divers de loin, mais j’avais compris que la fin de ce couple avait été particulièrement sanglante, un déchaînement de passion sans que cela ne soit vraiment justifié. Laissant ainsi derrière eux leurs deux filles, des jumelles à ce que j’avais compris. En âge d'aller au lycée, mais totalement livrées à elles-mêmes loin de tout.
C’est ainsi que je me suis mis dans l’idée de leur rendre visite. Nous étions samedi après-midi, elles devaient se trouver chez elles. Il ne faisait pas spécialement beau en ce début du mois de juin à cause de la saison des pluies qui débutait en même temps que l'été, mais ce n'était pas grave. Il fallait que j'aille voir si ces filles allaient bien.
Une fois passé leur portique en extérieur, je me dirigeais vers la maison pour frapper. J’avais amené avec moi un panier en osier remplie de nourriture et de produit de la vie quotidienne pour leur donner. C’est qu’à leur âge, il est interdit d'avoir une carte de crédit encore alors à moins d’avoir beaucoup d’économie liquide à leur disposition au moment de la mort de leurs parents et d’aller en demander à chaque fois à la banque avec beaucoup de paperasse, la vie de quotidien ne doit pas être facile pour elle depuis tout ce temps. En réalité, venir à ce point-là après la mort de leurs parents me chagrine.
Je frappe à la porte et j’attends devant. Un long moment. Je frappe une nouvelle fois et je reste droit comme un “i” devant la porte. Alors que je commençais à me dire qu’elles étaient peut-être sorties pour une raison ou une autre, une jeune fille finit par m’ouvrir. Elle n’était pas très grande et disposait de cheveux d’un rare blond platine à la limite du blanc.
Riku ▬ Bonjour mademoiselle. Je ne veux pas vous déranger, mais si vous avez un instant à m’accorder. Je suis le père Kobayashi, de l’Eglise Catholique d’Orient. Il se trouve que j’ai appris pour la tragédie qui vous touche et j’ai décidé de vous apporter quelques victuailles et des affaires pour la vie de tous les jours. Si éventuellement vous avez un peu de temps pour discuter également...Je parais mon visage d’un doux et tendre sourire. Emplis de compassion, j’espérais vraiment qu’elle ne rejette pas l’idée de pouvoir parler de la situation.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 4 Nov 2019 - 11:28
Tendre la main ne coûte rien
Feat Riku & Anya
Cela faisait déjà quelque mois que nous vivions seule dans notre maison immense, sans la présence de nos parents, et ce n’est d’ailleurs pas vraiment ce qui me dérangeait le plus. Nous avions vécu beaucoup de choses étrange depuis quelques temps, bien plus étrange que la disparition soudaine de nos parents et de devoir vivre seule, ou plutôt survivre… Oui, car nous avons appris à nos dépens, que vu que nous ne sommes pas majeur, mais pas non plus des enfant de très bas âges, les japonais n’avaient que faire de notre soucis, aucune aide, que ce soit social, psychologique ou financier. Nous avions hérité de beaucoup d’argents, mais pratiquement aucune possibilité de le retirer et de nous en servir pour vivre comme nous vivions avant, pour cela il nous fallait la majorité et ça, se ne serait pas avant 4 ans et 2 mois… Comment allons nous pouvoir nous en tirer avec tous ces soucis en vu ?
Pendant cette longue réflection intérieur, je finis par émerger de ma torpeur, réveillé par le retentissement de notre sonnette d’entrée. Mais qui peut bien sonner à une heure pareille ? Serait-ce Kaiya qui revient des courses ? aussi rapidement ! Je finis par me lever de mon lit, sortir de ma chambre et me diriger vers notre magnifique porte d’entrée. La sonnette tinta de nouveau, ai-je mis autant de temps à venir pour qu’il y est autant d’empressement dans ce retentissement ? Je fronce les sourcils, pensant que je devais vraiment être totalement perdu dans mes pensées pour avoir mis autant de temps à réagir. Après il est vrai que de descendre l'immense escalier et se déplacer sur toute cette surface qu’est notre demeure ne se fait pas en deux minutes chrono.
Je fini par me retrouver devant ce mur de bois et poser la main sur la poignée pour ouvrir également la porte en arborant un large sourire au cas ou se serait un inconnue ou un élève de notre classe décidant de s’aventurer courageusement sur notre territoire. C’est alors que je vis un homme, ni trop vieux ni trop jeune, plutôt beau gosse je dois l’avouer, typiquement japonais, ou du moins asiatique, portant des vêtements peu commun.
Anya ▬ Bonjour Monsieur, puis-je vous aider ?
On dirait un prêtre… Tsss qu’est ce qu’il me veut celui la ? il va me demander de me joindre à sa paroisse ? Je n’ai pas du tout l’envie ni l’humeur pour cela, mais comme d’habitude je vais rester aimable et agréable car c’est ainsi que j’ai forgé mon masque au fil des années.
Je l’écoute donc se présenter en espérant fortement qu’il ne me propose pas de rejoindre ses croyants, moi qui ne croit pas en grand chose... alors de là à croire qu’un tout puissant contrôle nos fait et geste et que tout ce qui nous arrive est de son fait, enfin tout ce qui nous arrive de bon… Car bien sûr, la mort de nos parents, ça il s’en fou royalement c’est arrivé par la faute d’humains lui il n’a rien avoir là dedans, même s’il aurait soit-disant créé ces fameux humains, ou du moins leurs ancêtres.
Anya ▬ Oh ! Merci beaucoup, je… je ne sais pas quoi dire, il est vrai que depuis la mort de nos parents nous ne savons pas comment rebondir pour bien vivre...Je l’accueil avec grâce d’une révérence des plus japonaise comme nos parents et l’école nous l’a enseigné puis l’invite à entrer dans notre maison d’un geste de main. Même s’il est là pour nous faire du mal à Kaiya et moi, profitant de notre solitude, ainsi que de notre isolement, je suis prête à me défendre, ai-je pensé en glissant un coude vers un couture de ma robe renfermant un couteau des plus aiguisé. Quoique, pas certaine de tenir le coup face à un homme de carrure bien plus élevé que moi surtout si je ne ruse pas...
Anya ▬ Bien sur, je suis toute ouï, dites moi tout.Je me dirige vers la table du salon, pose les produits apporté par cette homme sur la table ronde, l’invite à s'asseoir autour de celle-ci d’un geste gracieux, avant de m'asseoir à mon tour en face de lui.
Anya ▬ Excusez moi, comment m’avez vous dit que vous vous nommiez ?Comme toujours, je ne porte pas réel intérêt au nom des autres, et forcément je n’avais pas vraiment entendu sa présentation.
"Ami ou ennemi ?"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 4 Nov 2019 - 17:52
Lorsque la jeune fille m’ouvrit, mais surtout lorsqu’elle répondit, elle ne semblait pas des plus rassurée. Elles ne devaient pas avoir beaucoup de visites de qui que ce soit. J’aurais cru qu’au moins leurs voisins viendraient de temps en temps pour prendre des nouvelles, mais en venant et en m’arrêtant aux maisons sur le chemin de terre menant jusqu'à cette ultime maison, je n'ai pas eu l'impressions que la famille fut proche de qui que ce soit. J’ai vite compris que c’était des origines de la moitié du couple qui posait problème. C’était un gaijin, un étranger qui s’était installé dans la ruralité de Nakanoto et ce n’avait été très bien perçu par les natifs de la région. Ils ne se sentaient alors aucune redevable de tendre la main à leur progéniture. En voyant la petite, pas si petite, m’ouvrir, je compris qu’elle aussi n’avait pas dû avoir une scolarité forcément très facile. Le trait caucasien n’avait pas du forcément arranger les choses bien qu’à l’époque moderne, les blondes font sensation, mais surtout comme une jolie décoration.
Elle confirma en prenant le panier que c’était en effet très dur pour elle et sa sœur depuis la mort de leurs parents. Je devinais aisément la difficulté de pouvoir vivre sans travailler, sans carte de crédit, sans ce genre de choses qui sont élémentaire. Cela doit être un véritable casse-tête de devoir aller à chaque fois à la banque pour faire un retrait en guichet et prévoir les dépenses. Pour des jeunes filles comme elle en tout cas, c’est un plongeon terrible dans la réalité de la vie.
Je devinais qu’elle se méfiait de moi. Par moment le tissu tendu de sa veste révélait les traits de ce qui se trouvait dedans. Bien entendu, cela pourrait passer pour quelqu’un qui n’est pas entraîné comme moi. J’ai tout de suite vu à la posture de son corps qu’elle tenait fermement quelque chose. Si je devais parier, je dirais un couteau de cuisine au cas où je sois un agresseur.
Riku ▬ Comme je te l’ai dit, je suis le père Kobayashi, je suis le prêtre de l'église de Nakanoto, à côté du cimetière de la ville. Je sais que vous ne faites pas partie de ma paroisse, et je ne viens pas vous inviter à la rejoindre ne t’en fait pas. Mais je tenais à faire savoir à toi et à ta sœur... d’ailleurs elle n’est pas là ?J’ai rapidement compris qu’elle n’était pas là à sa réponse de la tête qui ne se fit pas attendre. Je repris donc assez vite.
Riku ▬ Je tenais à vous faire savoir que je ne suis pas vraiment un prêtre comme vous pouvez en avoir entendu parler avant. Dis-je en montrant rapidement un bout de tatouage en tirant un peu sur ma manche dépourvu d’arme. Le fait est que pourtant, je tenais à vous faire savoir que l’église tout comme le centre Bonsecours à côté sont toujours ouvert prêt à venir en aide aux personnes en faisant la demande. Je sais que vous avez votre maison et que vous y tenez surement beaucoup, mais cela devient compliqué pour une raison ou une autre, vous pouvez venir. Tout comme des gens peuvent vous aider dans vos démarches administratives.Ce ne sera pas évident de les convaincre. Déjà que beaucoup de sans-abri, même pour le peu qu'il y a, ne daigne pas croire qu'on peut et veut leur venir en aide, alors des adolescentes, je ne me fais pas trop d’illusion. Il ne suffit que d’une seconde pour qu’elle me réponde que personne ne les comprend et qu’il faut que je parte. C’est pourquoi je préfère rester neutre pour le moment et afficher une mine aimable sans verser dans le compatissant à l’excès.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 5 Nov 2019 - 10:13
Tendre la main ne coûte rien
Feat Riku & Anya
Le prêtre finit par se présenter de nouveau et explique qu’il n’est pas là pour nous demander de rejoindre sa paroisse, étonnant de la part d’un prêtre aussi avenant. Je lui souris alors montrant la joie de ne pas avoir à débattre sur le sujet de croyant ou non croyant, non pas que je n’aime pas cela mais surtout parce que je n’aime pas être poussé dans mes retranchement et devoir montrer mon vrai visage dès le début, quoi que… j’arriverais malgré tout à paraître des plus polie et aimable même si le sujet est désagréable et ne m’intéresse pas le moins du monde. Il me demande par la suite où se trouve ma soeur. Bien entendu cette bécasse n’est pas encore revenue, ce qui est au final totalement normal vu le temps qu’il faut pour aller dans la supérette la plus proche. Nous ne sommes vraiment pas bien placé pour une situation comme la nôtre, que se soit pour nous ravitailler ou même pour demander un peu d’argent auprès de la banque. Je fais alors un signe de tête pour lui répondre et tend le regard en direction du panier pour regarder ce qu’il contient pendant quelques instant : de la nourriture, et d’autres produits que j’ai du mal à distinguer au milieu de tout cela.
Anya ▬ Kaiya est justement partie faire des courses pour nous, et j’ai préféré rester tranquil à la maison à l’attendre, c’est pour cela qu’elle n’est pas parmi nous. J’aimerais vous dire qu’elle ne va pas tarder mais malheureusement, elle est partit il n’y a pas si longtemps et comme vous pouvez le savoir nous sommes plutôt isolé du reste de la ville alors....En temps normal je n’aurais jamais accepté une main tendu, nous sommes de famille aisé et n’avons jamais eu besoin de quoi que se soit de la part des autres, et de toute manière, même ça avait était le cas, personne ne serait venu à notre secours, jusqu'à maintenant. Triste pays n’aimant que ses congénères, et raillant les étrangers même nationalisé.
C’est alors qu’il me présenta l’un de ses bras mit à nue, montrant la présence d’un tatouage tout en me précisant qu’il n’était pas un prêtre comme les autres. Je le savais ! Il n’avait pas l’air aussi coincé du cul que ces autres gars, avec leur vêtements bizarre, que j’avais vu à la télévision, faisant leur chant dans une langue morte. Mais… est-il un faux prêtre ou juste un prêtre pas comme les autres ? Me posant la question je commence alors à repenser au couteau de cuisine caché sur moi, j’espère vraiment qu’il ne tentera rien à mon encontre maintenant qu’il sait que je suis totalement seule vu que Kaiya n’est toujours pas de retour. Puis l’homme étrange annonça la couleur : Il était venu pour proposer de l’aide à Kaiya et moi, me glissant l’idée de venir soit dans son église, soit dans le centre de Bonsecours juste à côté de cette dernière. Ca y est quand même une invitation à venir visiter sa paroisse… Mais bon il n’a pas l’air de vouloir forcer ni mettre mal à l’aise, juste une envie d’aider son prochain comme tout prêtre se doit de le faire que ce soit par envie ou par dépit
Anya ▬ Je vais prendre en considération votre proposition, merci infiniment. Je suis désolé si j’ai l’air un peu abrupte, mais nous n’avons pas beaucoup l’habitude des mains tendu, je pense que vous pouvez aisément le deviner rien qu’avec mon apparence.J’ai commencé à titiller mes cheveux, doux comme de la soie, me sentant mal rien que de repenser à tout ce que j’ai vécu par le passé. Mais comme je viens de si bien le penser, ce n’est que du passé et je dois arrêter d’y retourner perpétuellement.
Anya ▬Au faite ! Vous connaissiez nos parents ? Ou êtes vous juste venu suite à l’annonce de leur mort ?J’aurai aimé rencontrer quelqu’un qui connaissait nos parents mais au fond je sais que ce ne sera pas le cas, nos parents n’étaient pas croyant et encore moins ce type de religion… Suite à sa réponse je finis par me décider à lui proposer à boire, la moindre des politesse voyons Anya ! Au moins pour faire comme figure.
Anya ▬ Je suis irrécupérable, j’en est totalement oublié de vous proposer de quoi vous désaltérer… Souhaiteriez vous un jus, de l’eau fraîche, du pétillant ?...
"Une main tendu n’est pas de trop"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 5 Nov 2019 - 12:51
C’était donc ça. Sa sœur était tout simplement parti faire quelques courses peu de temps avant que je n’arrive ici. Vu la situation de leur maison par rapport aux premiers commerces, ce n’était pas pour tout de suite qu’elle serait de retour. Je ne la verrai donc pas, voilà ce que je me suis dit à ce moment-là. Ce n’est pas grave. Je ne doute pas du tout du fait qu’elle fera part de tout cela à sa sœur.
Il est évident qu’elle se dit que je viens les démarcher un peu à leur proposer aussi rapidement de passer à l’église de la ville ou au centre Bonsecours.
Elle se leva alors pour proposer de servir à boire.
Riku ▬ Ce n’est pas bien grave, vous verrez cela avec elle lorsqu’elle rentrera.Comme je l’avais deviné très justement, elles n’avaient pas l’habitude de voir des gens venir à elles pour les aider depuis la mort de leurs parents, ni même avants sans doute. On aura beau dire que le Japon a de fortes valeurs d’honneur, c’est aussi un pays avec de vieilles mentalités et très raciste. Les étrangers comment leurs enfants ne sont souvent pas bien vus dans un quartier, sans doute la raison qui les a poussés à vivre dans la zone rurale de la ville à l’orée de la profonde forêt qui s'étends dans les montagnes et avoir une maison ainsi entourée d'arbres et des voisins tout aussi discrets à quelques centaines de mètres pour les plus proches. Autant dire l’isolation de la campagne.
Il est évident qu’elle se dit que je viens les démarcher un peu à leur proposer aussi rapidement de passer à l’église de la ville ou au centre Bonsecours.
Riku ▬ Encore une fois, je ne suis pas venu faire de prosélytisme ici. Votre foi si vous en avez une n’engage que vous. Mais l’église est un endroit public restant ouvert. Le centre Bonsecours quant à lui vient en aide à ceux qui vivent à la rue principalement mais pas uniquement. Des repas chauds en collectivité y sont servis et permettent de tisser du lien social. Je sais évidemment que vous n'en êtes pas là, fort heureusement, mais c'est bon de savoir qu'il y a en ville un endroit qui lui ne vous rejettera pas selon vos problèmes.Ah cette question prévisible. Qui peut vraiment dire qu’il connaît une autre personne en réalité ? C'est une vaste question. Je n'ai pas connu leurs parents comme j’aurais voulu. Ils n’étaient pas croyants, ou en tout cas pas chrétiens. Je sais que leur père n’avait pas de foi particulière, mais nous avions discuté une fois.
Riku ▬ Je ne peux pas dire que j’ai connu vos parents. Mais j’ai parlé à votre père une fois autour d’un verre, assez tard le soir. Il avait besoin de quelqu’un pour l’écouter. C’est pour ça que je sais que la vie d’une personne étrangère ici peut être très dure.Le fait est que le Japon n’est pas vraiment un pays facile pour les étrangers, comme beaucoup d’autres surement. Plus un pays des valeurs traditionnelles fortes, plus dure est l’intégration de personnes venant d’ailleurs. Nakanoto sous ses airs de ville incroyablement avancé est en fait plus proche de ce qu’on pourrait nommer une mégalopole rurale en sommes. Il y a de vieilles familles et de vieilles coutumes.
Elle se leva alors pour proposer de servir à boire.
Riku ▬ Ne vous embêtez pas. Je suis venu à l’improviste. Un verre d’eau fera amplement l’affaire si vous y tenez.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 5 Nov 2019 - 14:16
Tendre la main ne coûte rien
Feat Riku & Anya
Après m’avoir certifié qu’il n'ait venue pour aucune autre raison que notre bien, M. Kobayashi finit par répondre vis à vis de sa connaissance sur nos parents. Comme je l’avais pensé, il ne connaissait pas parfaitement nos parents ou du moins il ne connaissait que notre père juste lors d’une situation triste pour ce dernier. Je suis étonné d’apprendre que notre père s'était laissé aller aux pleurnicheries ou au moins à discuter de soucis personnelles surtout face à un autre homme, inconnue qui plus est. Il était pour moi toujours un homme fort et joyeux aimant ses enfants plus que tout au monde même si l’une d’entre elles, moi bien entendu, l’aimait bien moins que l’autre. J’eu alors un air étonné en apprenant la nouvelle étrange.
Anya ▬ Je comprends, en effet nous ne sommes pas particulièrement croyant dans notre famille…Je pris un instant avant de finir par réagir vis à vis de l’histoire de notre père.
Anya ▬ Par contre, je ne m’attendais pas du tout à apprendre que père s'était confié à un inconnue, c’était un homme plutôt discret à garder ses petits secret pour lui seul… avait-t-il des soucis !? serait-ce à cause de ses problèmes que c’est arrivé ?...Cette dernière question, je me l’a pose plus à moi qu'à la personne en face de moi. Il venait d’attirer mon attention et je me surprends à affabuler des théories plus biscornues les unes que les autres. Peut-être qu’il avait été aux pris avec des Yakuza, ou des assassins… Retire toi ça de la tête Anya ! Tu ne saura probablement jamais ce qui est arrivé à tes parents, vu que la police n’a jamais essayé de cherché plus loin qu’un vole qui a mal tourné…
Je me relève ensuite, proposant de quoi s'abreuver à notre “invité” pour finir par lui servir un grand verre d’eaux fraîchement sortie du frigidaire gardé dans une grosse bouteille de 5L tout en bas pour le garder le plus frais possible. Je me serre également un verre d’eaux et lui porte le sien sur la table pour ensuite me rassoir avec mon verre et l’écouter à nouveau.
J’espère vraiment que notre père ne s'était pas fourré dans un situation catastrophique avec des Yakuza sinon les prochaines sur la liste pourrait probablement être nous… Anya et Kaiya, deux pauvres jumelles de sang impur avec si peu d’importance qu’on dira également que cela venait d’un cambriolage qui aura mal tournée, et ils ne trouverons cela même pas étrange… Pensant à cette situation extrême, je pose le bout de mon doigt sur le bord de mon verre en cristal avec un peu d’eau pour le faire siffler me permettant de me détendre, un peu rêveuse.
"Que pourrait-il bien nous arriver de pire..."
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Ven 8 Nov 2019 - 13:02
Comment répondre avec beaucoup de sincérité à une jeune fille qui n’est pas en âge de saisir la complexité des angoisses de son défunt père ? Elle doit l’idéaliser encore et le voir comme un homme fort qui jamais n’aurait montrer un quelconque signe de faiblesse. Il s’est laisser aller à épancher ses craintes pour l’avenir avec moi comme on le fait avec prêtre que l'on vient voir en confession. Il n'était pas religieux, mais il avait juste besoin de parler à quelqu’un qui pouvait lui promettre le secret.
Riku ▬ Raconter ce que votre père m’a dit serait comme révéler le secret de la confession. Je ne saurais faire quelque chose de la sorte. Et ce ne sont pas des histoires pour les jeunes filles.Je ne pouvais pas décemment leur dire ce que leur père avait sur le cœur et surtout avec qui il avait été en affaire au péril de sa vie. Ce n’était bon pour personne de savoir une telle histoire.
Leur père m’a néanmoins paru être un homme foncièrement bon lorsque je me remémore la conversation et la peur qu’il avait de perdre ses deux filles chéries. Il estimait sa famille comme étant un trésor inestimable et qu’il fallait défendre à tout prix quitte à devoir y laisser la vie. Toutefois l’adaptation au Japon était encore une chose assez difficile malgré les années passées ici. C’est un peu la raison de l’emménagement à Nakanoto qui est une ville bien plus cosmopolite. Toutefois il n’arrivait pas à expliquer pourquoi sa famille était à ce point stigmatisée alors qu’il y a des professeurs ou de grands noms de renom en ville qui ne sont pas Japonais.
Il est parfois plus que cruel le destin avec nous. Cet homme fort était en plein dans la tourmente et voyais bien que ses filles avaient changé avec les années et l’influence des japonais et leur esprit retords comme il le disait.
Riku ▬ Tout ce que je peux vous dire, c’est que votre père vous aimait vraiment plus que tout vous et votre sœur.Je laisse trainer mes yeux pour observer certain détails de la pièce, la décoration et la poussière qui s’accumule par endroit dans les hauteurs. Ce n’est pas simple pour ces filles et cela le sera encore moins avec le temps. Il va leur falloir attendre un cap, un pique de solitude qui va les faire basculer dans un choix à faire ; rester au sol ou se relever et avancer.
Riku ▬ Sachez en tout cas que bien que n’étant pas de notre paroisse, des gens peuvent vous aider à l’avenir. Ne serait-ce qu’à vous apprendre à gérer un budget à la semaine ou à payer des factures.Nous aidons les gens en difficultés à trouver un travail et à se gérer dans une certaine mesure seul. C’est même en un sens le but des chambres individuelles au centre Bonsecours.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mer 13 Nov 2019 - 9:57
Tendre la main ne coûte rien
Feat Riku & Anya
Forcément, j’aurais dû m’y attendre. Pourquoi ai-je osé demandé à un prêtre, même différent des autres, de me raconter les soucis de mon père ? Cela reste, pour ce genre de personne, une confession, et on ne révèle jamais aux autres la confession d’un homme, c’est un secret que seul cet homme, le prêtre et… Dieu peuvent connaître. Étrange manière de faire, mais au fond ce n’est pas plus mal, il suffit de dire ce que l’on à sur notre coeur, alors qu’on à personne d’autres ne pourrais nous comprendre. Le prêtre n’a pas besoin de nous comprendre vu qu’il n’est là que pour écouter et peut-être donner des conseils, mais il ne doit sûrement pas ce donner le droit de donner un avis ou de rabaisser son interlocuteur, enfin s’en est l’idée que je me fait à cette instant même. Je regard alors mon interlocuteur avec tristesse mais ne cherche pas à insister, cela ne servirait à rien, il ne me révèlera aucun secret de mon père. Il va falloir que je cherche ailleurs pour en savoir plus sur sa mort et celle de notre mère bien aimée.
Il finit par ajouter la seule chose qu’il pouvait me dire au sujet de notre père : l’amour qu’il nous portait, à Kaiya et moi, ça je le savais déjà, c’est bien pour cela qu’il nous cachait des chose et ne nous parlez jamais… J’ai toujours senti comme de lourds secrets qui planait dans son esprit et dont il ne pouvait parler. Peut-être même pas à notre mère d’ailleurs. C’est triste d’avoir une famille qu’on aime tant, mais n’avoir aucune confiance en elle au point de ne jamais rien lui révéler sur son histoire, son passé et ses soucis actuel. Je finit par souffler de désespoir tout en répondant au père Kobayashi avec une moue triste ainsi qu’un air d'inquiétude.
Anya ▬ Nous le savions bien tous les deux à quel point il nous aimait mais… Nous aurions aimé qu’il nous fasse un peu plus confiance pour ce qui est de ses soucis personnels. Il aurait pu nous en parler et peut-être que nous aurions pu l’aider. Je crois que même mère ne savait rien de ce qu’il trafiquait de son côté.
Je pris une longue gorgé avant d’écouter la suite de ce qu’il avait à me dire.
Il ajouta une nouvelle fois que nous n’avions pas à être de la paroisse pour venir demander de l’aide au saint de cette dernière et qu’également nous pourrions être épauler pour gérer notre budget. Il est vrai que nous n’avons jamais eu à faire cela par le passé et même si nous sommes plutôt intelligentes toutes deux, il nous ai difficile de nous habituer aussi vite à cette situation alors un peu d’aide sur le sujet ne serait pas de trop.
Anya ▬ Oh je crois que nous en aurions bien besoin en effet, nous ne sommes clairement pas habituer à avoir des soucis d’argent. Non pas que ce soit réellement le cas mais… il est difficile de gérer un budget fix lorsqu’on à toujours était habitué à juste suivre nos parents...
J’ajoute un petit sourire à la fin de ma phrase avant de boire une nouvelle fois. A croire que cette eau n’est pas une simple eau, à la vitesse où je la descend.
"Impossible d’en savoir plus"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mer 13 Nov 2019 - 11:10
Je me suis douté en le disant, mais le résultat est sans équivoque. Elle n’était pas vraiment satisfaite par la réponse que je lui ai fourni vis-à-vis des mots prononcés par son père lorsque nous nous sommes rencontrés rapidement. Ce n’était pas vraiment une réponse à laquelle elle pouvait échappé. C’est donc à la foi de la déception et en même temps une sorte d’évidence qui s’est lu dans son regard.
Il cachait quantité de choses à sa femme et à ses filles, mais peut-être qu'il avait laissé derrière lui beaucoup de chose, que ce fusse dans un coffre de banque ou dans sa propre maison familiale. Il n’était pas serein et se savait étrangement en danger. Est-ce que sa mort est lié à ses craintes ? Je ne peux pas en être certain et j'ai beaucoup trop d’affaires à régler pour pouvoir vraiment donner encore plus de mon temps sur une enquête qui s'avère surement complexe. Entre protéger la jeune Alyssa et la former, tout en donnant quelques cours à de jeunes gens ici et là ou assumer mon devoir ecclésiastique tout en partant en chasse aux vampires tueurs d’homme... Ce n’était pas une sinécure.
Elle était enthousiaste à ma proposition. A leur âge, il n'est pas rare de ne pas savoir faire de budget ou gérer d’argent. Rien qu’en voyant leur maison, on sait que c’était une famille qui avait des moyens assez important et un rythme de vie assez aisé. C’est donc normal, que deux filles d’à peine dix-huit ans n’aient jamais eu à devoir s’intéresser à l’économie et la gestion de l’argent dans un foyer.
Aider son prochain. Voilà une maxime que j'appliquais toujours autant que faire se pouvait dans ma vie de tout les jours. Si je peux leur donner un maximum d'informations, je le ferai.
Riku ▬ Le fait est que votre père était très préoccupé par des affaires qu’il avait en cours avec certaines personnes en plus de s’inquiéter au plus haut point pour la sécurité de sa famille.C’était au moins une chose que je pouvais lui dire sans vraiment transgresser le secret de la confession. Ce n’était pas vraiment une confession puisque nous n’étions pas dans la situation adéquate, mais il y avait eu dans le regard de leur père ce soir-là une demande tacite de garder le secret.
Il cachait quantité de choses à sa femme et à ses filles, mais peut-être qu'il avait laissé derrière lui beaucoup de chose, que ce fusse dans un coffre de banque ou dans sa propre maison familiale. Il n’était pas serein et se savait étrangement en danger. Est-ce que sa mort est lié à ses craintes ? Je ne peux pas en être certain et j'ai beaucoup trop d’affaires à régler pour pouvoir vraiment donner encore plus de mon temps sur une enquête qui s'avère surement complexe. Entre protéger la jeune Alyssa et la former, tout en donnant quelques cours à de jeunes gens ici et là ou assumer mon devoir ecclésiastique tout en partant en chasse aux vampires tueurs d’homme... Ce n’était pas une sinécure.
Riku ▬ Je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir vous en dire davantage.J’étais réellement dévaster de ne pouvoir en dire plus à cette jeune fille. Elle voulait savoir la vérité, mais j’avais en un sens promis de garder le secret et ce ne sont pas des sujets qu’on aborde avec une fille de son âge. D’un autre côté, à son âge, on m'avait déjà bien formé aux arts martiaux. Bien que jeune, j’étais dans les capacités de tuer des gens de mon âge. Mais surtout on m’enseignait des choses emplies de philosophie et c’était des sujets très sérieux. J’étais partagé, car leur père mort, le secret de la confession doit-il s’appliquer encore ? Beaucoup de prêtre pense que oui. C’est également mon cas. Toutefois, lorsque cela permet de soulager de la peine et la douleur en comprenant un peu mieux les événements qui ont entraînés la mort, est-ce qu’il ne faut pas dire la vérité ? Voilà une chose qui fait encore débat.
Elle était enthousiaste à ma proposition. A leur âge, il n'est pas rare de ne pas savoir faire de budget ou gérer d’argent. Rien qu’en voyant leur maison, on sait que c’était une famille qui avait des moyens assez important et un rythme de vie assez aisé. C’est donc normal, que deux filles d’à peine dix-huit ans n’aient jamais eu à devoir s’intéresser à l’économie et la gestion de l’argent dans un foyer.
Riku ▬ Bonsecours est largement géré par une jeune femme nommée O’Brien Alyssa si jamais vous venez. Elle saura vous auriez vers nos contacts qui permettront de vous aider à gérer un budget, prendre éventuellement contact avec des avocats pouvant vous octroyer des droits adultes. Le fait est que vous devez théoriquement être rattachées à de la famille ou en tout cas virtuellement aux yeux de l’Etat. C’est là que c’est fou selon moi, mais alors que vous êtes orphelines, il faut surement procéder à une mesure d’émancipation. Vous n’aurez toujours pas le droit à certaines choses je suppose, mais cela vous permettra d’avoir des choix plus conséquents pour vous gérer au quotidien.
Aider son prochain. Voilà une maxime que j'appliquais toujours autant que faire se pouvait dans ma vie de tout les jours. Si je peux leur donner un maximum d'informations, je le ferai.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Jeu 14 Nov 2019 - 11:13
Tendre la main ne coûte rien
Feat Riku & Anya
Ce prêtre, Père Kobayashi, Senti ma détresse par rapport au peu d’information que je pu avoir sur notre père, et finit par m’en dire plus, comme si ce qu’il allait me dire allait m'apaiser, et me rendre plus sereine. Ce qui ne fut pas le cas bien entendu ! Très préoccupé par des affaire avec d'autres personnes !? Ca, en faite je l’avais déjà compris, ou du moins deviné, mon père ne peut pas s’inquiéter pour lui seul, ni d’un problème simple, il y avait forcément d’autres raisons, d’autres personnes qui avait un rapport avec ce doute, cette inquiétude et incertitude de sa part, le truc était de savoir si les personnes avec qui il avait… Des “problèmes” avaient un rapport avec sa mort et celle de mère. Il était inquiet vis-à-vis de ces personnes avec qui il travaillait, et inquiète pour nous ? pour notre sécurité peut-être ? Sa réponse ne fit que soulever bien plus de question de mon côté et cela a toujours eu le don de m'agacer… Bien entendu je ne le montre point, comme à mon habitude, j’aime encore moins perdre mon sang froid et préfère paraître bien, posé et réfléchis.
M. Kobayashi finit par s’excuse de m’en dire plus et il avait bien raison de le faire ! mais je ne peux le lui reprocher directement et certainement encore moins à voix haute...
Anya ▬ Ne vous inquiétez pas, je comprends tout à fait que vous soyez tenu par le secret et votre croyance.
En vérité je ne le comprends pas le moins du monde, et je ne comprendrais décidément jamais les croyance quel qu’elles soient en ce monde, mais je me dois de les accepter pour être accepter par les autres, surtout dans un pays aussi croyant que le japon que se soit pour leur religion endémique que pour les nouvelles religions apporté par le temps ainsi que les autres nations.
Je lui présente alors un large sourire tout en l’écoutant poursuivre sur le sujet de ce groupement appelé “Bonsecour”. J’en apprends plus alors sur les personnes gérant ce groupe, ou plutôt LA personne. Elle se nomme donc Alyssa, Alyssa O’Brien, il faudra donc que je la demande pour qu’elle puisse nous diriger vers les bonne personnes pouvant nous gérer, il me propose alors de faire en sorte de mettre en place une procédure d'émancipation pour nous faciliter la vie. En effet, nous n’y avions pas penser, d’un côté nous étions tellement occupés à essayer de survivre qu’il était difficile pour nous penser à autres chose que ça et la mort de nos parents. Malgré ma passion minime en vers ses individus que l’on nomme toujours père et mère, enfin minime par rapport à ma sœur aînée, je ne reste pas moins triste de leur disparition et commence à ressentir, à mon grand étonnement, le manque de leur présence.
Anya ▬ D’accord merci pour les détails, ma sœur et moi ne manquerons pas d’y aller au plus vite. Si cette fameuse procédure peut au moins nous permettre de vivre un peu plus facilement, ce serait déjà très intéressant pour nous. Ne pas avoir ce que les majeurs peuvent avoir et le cadet de nos soucis...
Clairement l’alcool n’était pas ce qui nous intéressaient le plus et conduire, vu que nous savons marcher et qu’il n'est pas si difficile non plus de se mouvoir là où nous vivons, que ce soit pour aller à l’école ou dans les magasins, même si cela reste loin, nous n’avions pas grand intérêt à passer au yeux de la loi pour des majeurs.
"Émancipation"
Etilya sur DK RPG
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|