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Mar 28 Jan 2020 - 18:20
C’était une soirée douce et agréable. Il avait beaucoup plu dans la journée, mais en fin d’après-midi, la chaleur avait ramené beaucoup de vie en ville. La veille n’avait pas été de tout repos avec le concours de cuisine et nous espérions après coup ne pas trop avoir attiré l’attention sur nous. Il faut dire que nous avons abattu un boulot de dingue et fait sensation, ne serait-ce qu’au niveau culinaire. Peut-être était-il venu le temps de sortir une nouvelle fois de l’ombre. C’est en tout cas ce que pensait mon partenaire fusionné.
Nous rentrions chez nous, quittions la ville en passant par le parc où quelques enfants jouaient encore pour profiter de la quiétude des derniers rayons de soleil prêts à disparaître avant même qu’il ne soit 20h. Il n’y avait pas de puissants éclats de voix, mais plutôt comme une forme d’amusement étouffé. C’était devenu de plus en plus fréquent à l’approche de la nuit, mais aussi de plus en plus tôt en amont de la journée à chaque fois que nous passions. C'est un peu comme si l’angoisse des parents passait chaque jour un peu plus aux enfants du coin et qu’en leur for intérieur, eux aussi redoutaient davantage les attaques de loups-garous. Je fusse même assez surpris en fin de compte de voir aussi peu d'enfants dans le parc à une heure pareil, mais comme le crépuscule était déjà bien avancé, je présumais volontiers que les parents sont pour la plupart venus chercher leurs enfants.
Nous nous engouffrions dans les bois denses qui bordent la ville pour atteindre un sentier forestier, celui-là même qui parcourait les montagnes jusqu’à la prochaine petite ville. C’est un sentier balisé qui passe à proximité d’une grande route. Mais nous n’allions pas le suivre jusqu’au bout. Nous devions bifurquer à un moment pour nous enfoncer dans un sentier partiellement sauvage que nous prenions parfois avec le pick-up et que certains clients empruntent pour atteindre le restaurant.
Directement après avoir pris le contrôle j'ai décidé de presser le pas d'un coup pour disparaître derrière la végétation et d’un bond me mettre dans le canapé de la forêt. J'attendis un moment avant de voir passer sous nous une jeune femme d’une vingtaine d’années peut -être avec une tignasse rousse, pour ne pas dire rouge même ! Mince elle était mignonne cette fille mine de rien ! Je progressais lentement dans les branchages, à l’abri de son regard perdu et nous cherchant au loin sans parvenir à nous retrouver avant de nous laisser tomber dans son dos d’un seul coup.
Ôkamiô ▬ Pour sûr que j'suis pour ! Il est temps de briller en plein jour !C’était bien lui ça. J’étais pour ma part bien plus réservé à cette idée. Le fait est que nous ne pouvons pas savoir qui nous connaît et qui peut nous reconnaître. Nous ne sommes qu'à un jet de pierre de notre vie humaine à l’échelle de certain, mais nous avons surtout fait parler plus ou moins de nous pendant des décennies et à l’époque du numérique, ce n’est peut-être plus une bonne idée.
Nous rentrions chez nous, quittions la ville en passant par le parc où quelques enfants jouaient encore pour profiter de la quiétude des derniers rayons de soleil prêts à disparaître avant même qu’il ne soit 20h. Il n’y avait pas de puissants éclats de voix, mais plutôt comme une forme d’amusement étouffé. C’était devenu de plus en plus fréquent à l’approche de la nuit, mais aussi de plus en plus tôt en amont de la journée à chaque fois que nous passions. C'est un peu comme si l’angoisse des parents passait chaque jour un peu plus aux enfants du coin et qu’en leur for intérieur, eux aussi redoutaient davantage les attaques de loups-garous. Je fusse même assez surpris en fin de compte de voir aussi peu d'enfants dans le parc à une heure pareil, mais comme le crépuscule était déjà bien avancé, je présumais volontiers que les parents sont pour la plupart venus chercher leurs enfants.
Nous nous engouffrions dans les bois denses qui bordent la ville pour atteindre un sentier forestier, celui-là même qui parcourait les montagnes jusqu’à la prochaine petite ville. C’est un sentier balisé qui passe à proximité d’une grande route. Mais nous n’allions pas le suivre jusqu’au bout. Nous devions bifurquer à un moment pour nous enfoncer dans un sentier partiellement sauvage que nous prenions parfois avec le pick-up et que certains clients empruntent pour atteindre le restaurant.
Ôkamiô ▬ Tu l’as senti ?Mon ami avait perçu cette odeur qui était encore dans la parages, à longue distance derrière nous, mais dans le sens du vent, ce qui nous permit de la sentir aisément. J’ai senti ces notes subtiles plus tôt dans la journée. Quelqu’un devait nous suivre depuis un moment et à l’odeur, ce ne pouvait pas être un vampire ou un lycan. Il ne restait donc qu'un humain. Enfin une humaine à en juger par les quelques phéromones que nous parvenions à capter.
Ôkamiô ▬Laisse-moi faire mon ami ! On va voir un peu qui c’est ! Faudrait pas qu’elle voit nous suive jusqu’au resto !J’ai retiré mon bandana fixé à notre poignet pour l’attaché une fois passé sur la tête et ainsi céder ma place.
Directement après avoir pris le contrôle j'ai décidé de presser le pas d'un coup pour disparaître derrière la végétation et d’un bond me mettre dans le canapé de la forêt. J'attendis un moment avant de voir passer sous nous une jeune femme d’une vingtaine d’années peut -être avec une tignasse rousse, pour ne pas dire rouge même ! Mince elle était mignonne cette fille mine de rien ! Je progressais lentement dans les branchages, à l’abri de son regard perdu et nous cherchant au loin sans parvenir à nous retrouver avant de nous laisser tomber dans son dos d’un seul coup.
Ôkamiô ▬ Brah ! Ai-je fait pour lui faire peurCe n’était qu’une mise en scène, mais j’avoue bien que cela m’éclatait de lui faire peur un peu comme dans un film d’horreur. Par les temps qui courent je ne doutais pas de sa réaction surtout dans l’obscurité d’une dense forêt une fois le soleil disparu derrière les montagnes.
Ôkamiô ▬ Tu cherches quelqu’un ma jolie ?! Faut faire attention, les bois sont pas sûrs ces temps-ci ! Tu pourrais tomber sur un monstre t’crois pas ?!J’étais bien curieux de savoir pourquoi elle nous avait suivi cette petite ! Et pourquoi jusque dans les bois et aussi loin de temps alors que la ville vit une période de trouble sans précédent au point que la plupart des gens se barricadent maintenant chez eux avant que la lune ne se lève.
“Rencontre avec le grand méchant loup
Etilya sur DK RPG
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Sam 8 Fév 2020 - 19:15
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
Cela faisait plusieurs semaines déjà que Lucy était revenue à Nakanoto. Son départ pour la Floride s’était fait dans la précipitation. Et son retour avait été très douloureux. Après la perte de son père, elle avait décidé de rester quelques temps auprès de sa mère afin de l’aider. Elle avait même envisagé ne jamais revenir au Japon, elle n’en n’avait pas la force. Elle avait appelé son employeur afin de lui annoncer sa démission. Cependant, elle avait été incapable de contacter son propriétaire pour laisser son appartement. Elle avait donc continué à régler son loyer durant les mois de son absence, sans vraiment savoir pourquoi. Finalement, cette décision avait été une bonne chose puisque quelques mois après le décès, sa mère l’avait poussé à retourner à Nakanoto afin de poursuivre sa vie. C’est ce que son père aurait voulu. Elle était donc de retour sur le sol nippon, dans cette ville qu’elle connaissait si bien. Tout était comme avant et pourtant plus rien n’était pareil.
Elle marchait dans les rues animées de la ville, tandis que le soleil cédait lentement sa place au ciel étoilé. Elle était actuellement à la recherche de quelqu’un et y avait passé la journée. Sans résultats. Cet homme, elle tenait absolument à le retrouver, il fallait qu’elle lui parle. Elle l’avait aperçu la veille sur la place du marché, lors d’un concours de cuisine et avait été époustouflée par sa prestation. Depuis, elle faisait une véritable fixette sur lui. Elle était persuadée d’avoir reconnu Ôkamiro Lacroix, le chef cuisinier connu. Cependant, il restait introuvable. Personne n’était capable de lui donner la moindre petite information intéressante à son sujet. Mais alors qu’elle allait abandonner pour aujourd’hui, l’homme tant recherché passa devant elle. Surprise, elle le regarda quelques instants tandis qu’il s’éloignait. Elle n’en revenait pas. Avait-elle bien vu ? Sans perdre une minute de plus, elle entreprit de le suivre afin d’en avoir le cœur net.
Gardant une certaine distance, elle ne le quittait pas des yeux. Elle suivait chacun de ses pas, traversant un parc pour enfants sans se soucier des bambins qui y jouaient encore. Elle n’avait d’yeux que pour lui. Elle avait tant galéré pour le retrouver qu’il était hors de question qu’elle perde de nouveau sa trace. Même lorsqu’il s’engouffra dans les bois aux abords de la ville, elle ne stoppa pas sa course. Lucy n’était pas le genre de femme à s’effrayer pour peu de choses. A vrai dire, elle ne se rendait même pas compte du potentiel danger qu’il y avait à suivre un homme, seule, dans les bois. L’idée ne lui avait même effleurée l’esprit. Même lorsqu’il quitta le sentier, la rousse ne s’alarma pas. Elle se contenta de remonter à la hauteur du chemin où il avait bifurqué et le chercha du regard. Elle s’engouffra à son tour dans la végétation, pensant le retrouver au loin, mais rien. Il n’y avait personne. Il s’était comme volatilisé. Un peu perdue, elle regarda tout autour d’elle, cherchant le moindre indice qui pourrait lui indiquer la direction à prendre.
Une fois calmée, elle reprit contenance et, dans un geste rapide, replaça l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Elle le détailla quelques instants puis, d’un ton confiant et sûre d’elle, elle lui répondit.
Elle marchait dans les rues animées de la ville, tandis que le soleil cédait lentement sa place au ciel étoilé. Elle était actuellement à la recherche de quelqu’un et y avait passé la journée. Sans résultats. Cet homme, elle tenait absolument à le retrouver, il fallait qu’elle lui parle. Elle l’avait aperçu la veille sur la place du marché, lors d’un concours de cuisine et avait été époustouflée par sa prestation. Depuis, elle faisait une véritable fixette sur lui. Elle était persuadée d’avoir reconnu Ôkamiro Lacroix, le chef cuisinier connu. Cependant, il restait introuvable. Personne n’était capable de lui donner la moindre petite information intéressante à son sujet. Mais alors qu’elle allait abandonner pour aujourd’hui, l’homme tant recherché passa devant elle. Surprise, elle le regarda quelques instants tandis qu’il s’éloignait. Elle n’en revenait pas. Avait-elle bien vu ? Sans perdre une minute de plus, elle entreprit de le suivre afin d’en avoir le cœur net.
Gardant une certaine distance, elle ne le quittait pas des yeux. Elle suivait chacun de ses pas, traversant un parc pour enfants sans se soucier des bambins qui y jouaient encore. Elle n’avait d’yeux que pour lui. Elle avait tant galéré pour le retrouver qu’il était hors de question qu’elle perde de nouveau sa trace. Même lorsqu’il s’engouffra dans les bois aux abords de la ville, elle ne stoppa pas sa course. Lucy n’était pas le genre de femme à s’effrayer pour peu de choses. A vrai dire, elle ne se rendait même pas compte du potentiel danger qu’il y avait à suivre un homme, seule, dans les bois. L’idée ne lui avait même effleurée l’esprit. Même lorsqu’il quitta le sentier, la rousse ne s’alarma pas. Elle se contenta de remonter à la hauteur du chemin où il avait bifurqué et le chercha du regard. Elle s’engouffra à son tour dans la végétation, pensant le retrouver au loin, mais rien. Il n’y avait personne. Il s’était comme volatilisé. Un peu perdue, elle regarda tout autour d’elle, cherchant le moindre indice qui pourrait lui indiquer la direction à prendre.
Ôkamio ▬ Brah !Lucy sursauta dans un petit cri mélangeant à la fois peur et surprise. Aussitôt, elle se retourna et recula de quelques pas, les yeux grands ouverts. Son cœur battait la chamade. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu une telle frayeur. Cependant, elle fut quelque peu rassurée de voir que ce qui l’avait effrayé n’était rien d’autre que l’homme qu’elle suivait. Elle comprit aussitôt que sa filature avait lamentablement échouée. Pourtant, elle avait veillé à faire super attention, à ne pas faire trop de bruit et à rester à une bonne distance derrière lui. Faut croire qu’elle n’était pas très douée pour ça.
Une fois calmée, elle reprit contenance et, dans un geste rapide, replaça l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Elle le détailla quelques instants puis, d’un ton confiant et sûre d’elle, elle lui répondit.
Lucy ▬ Un monstre dans vot’ genre ?Elle croisa les bras et le regarda dans les yeux. Elle savait qu’il avait raison, que ce n’était pas du tout raisonnable de trainer dans le coin. Maintenant qu’elle connaissait l’existence des lycans et des vampires, elle devrait s’abstenir d’agir de la sorte et pourtant…
Lucy ▬ Faut pas être net pour effrayer les gens comme ça. Vous auriez eu l’air malin si j’avais fais une crise cardiaque et que j’étais tombée raide morte.Elle posa ses mains sur ses hanches puis sourit.
Lucy ▬ J’vais être franche, c’est vous que j’cherchais mais ça, vous le savez déjà. Maintenant, c’que vous savez pas, c’est pourquoi ?
"Rencontre attendue"
Etilya sur DK RPG
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Dim 9 Fév 2020 - 1:58
La forêt était très calme par cette nuit, à un petit détail près maintenant. La jeune fille avait fait un volte-face impressionnant et terrifiée à cause de la façon dont nous avions surgit.
Toutefois, j’étais quand même assez satisfait de moi et ne put retenir un sourire carnassier digne d’un prédateur ayant acculé sa proie. En plus cette petite rousse n’était vraiment pas dégueu, elle pourrait franchement risquer gros si ça n’avait pas été nous dans ces bois. J’aime bien les rouquines même. Elle avait quelque chose de charmant dans sa façon de nous répondre en plus de ça ! J’aime les personnes qui ont du caractère et qui peuvent se dresser, droits dans leurs bottes et se rire du danger potentiel. Elle était tellement sûre d'elle que j'aurais bien eu envie de me transformer sous ses yeux rien que pour lui rétorquer d’une voix grave et gutturale “Possible”. Mais n’étant pas vraiment le genre à apprécier de voir des gens s’évanouir dans leurs urines, j’ai préféré ne pas jouer la carte de la surenchère dans la situation.
J’ai pris une posture un peu comme elle donc, croisant les bras, affichant toujours ce même sourire digne d'un tueur en série surement, sans la quitter des yeux non plus.
Ôkamiro ▬ Tu y as été un peu fort non ?Il est vrai que sur le coup je ne pensais que son cœur s’emballerait à ce point-là, mais avec tout ce qu’il se passe en ville et dans la région depuis des mois, c’était vraiment pas une bonne idée que d’arriver dans son dos et faire une entrée aussi soudaine.
Toutefois, j’étais quand même assez satisfait de moi et ne put retenir un sourire carnassier digne d’un prédateur ayant acculé sa proie. En plus cette petite rousse n’était vraiment pas dégueu, elle pourrait franchement risquer gros si ça n’avait pas été nous dans ces bois. J’aime bien les rouquines même. Elle avait quelque chose de charmant dans sa façon de nous répondre en plus de ça ! J’aime les personnes qui ont du caractère et qui peuvent se dresser, droits dans leurs bottes et se rire du danger potentiel. Elle était tellement sûre d'elle que j'aurais bien eu envie de me transformer sous ses yeux rien que pour lui rétorquer d’une voix grave et gutturale “Possible”. Mais n’étant pas vraiment le genre à apprécier de voir des gens s’évanouir dans leurs urines, j’ai préféré ne pas jouer la carte de la surenchère dans la situation.
Ôkamiô ▬ Il y a quantité de monstres dans les environs, mais rien de comparable à nous j’pense !Elle avait cette façon de croiser les bras devant elle, nous regarder dans les yeux avec beaucoup d’intensité avant de nous assommer avec aplomb que nous aurions pu lui nuire si elle avait été cardiaque.
Ôkamiro ▬ Tu vois, je te l’avais dit que tu y avais été un peu fort.Il était bien gentil mon camarade à lui donner raison, mais lorsqu’on est cardiaque on ne va pas dans les bois seule en pleine nuit, en suivant un type étrange lorsque les journaux n’arrêtent pas de parler de loups-garous tuant des gens et hurlant dans les bois.
J’ai pris une posture un peu comme elle donc, croisant les bras, affichant toujours ce même sourire digne d'un tueur en série surement, sans la quitter des yeux non plus.
Ôkamiô ▬ M’est d’avis ma p’tite qu’tu serais pas là si t’étais cardiaque ! Par contre l’côté raide morte peut encore venir arriver !C’est après que c’est devenu franchement bizarre en fait. Avec toujours autant de provocation, elle porta ses mains sur ses hanches pour nous balancer dans le plus grand des calmes que c’était nous qu’elle cherchait et nous teasait le pourquoi de toute cette filature depuis le début. Autant dire que j’étais aux anges de voir une gamine avec autant de couilles.
Ôkamiô ▬ Du coup tu vas rester à rien dire ou tu vas t’mettre à table ?!Qu’est-ce qu’elle pouvait bien nous vouloir à nous celle-là en plus ? J’veux dire... pourquoi nous ?
Ôkamiro ▬ C’était une mauvaise idée le concours d’hier...Oh ! C’était peut-être bien ça en effet. Il était tout à fait possible qu'elle fût parmi la foule d'hier et peut-être même lié à ce connard qu'on avait humilié allez savoir.
Ôkamiô ▬ Me dis pas qu’c’est l’connard d’hier qui t’envoie pour nous fliquer ?! Et si c’est pas ça, j’te conseille de pas faire trop trainer l’suspens, j’suis pas vraiment patient !
Etilya sur DK RPG
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Mar 3 Mar 2020 - 15:35
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
Au vu du sourire satisfait qui s’affichait sur les lèvres du jeune homme, Lucy comprit aisément que celui-ci était plutôt fier de sa bêtise. Bon, il fallait reconnaitre qu’il avait bien géré son coup. Si elle n’avait pas été celle qu’on piégeait, elle en aurait certainement rigolé. Impossible de lui en vouloir car après tout, à sa place, elle en aurait aussi profité. Au moins, il avait l’air de savoir s’amuser et n’était pas le genre de gars hautain et sans aucun sens de l’humour. C’était une bonne chose.
Par contre, quelque chose attira son attention. Sa façon de parler était… Enfin non, pas sa façon de parler, plutôt la façon dont il se désignait. C’était très… Spécial. Il parlait de lui à la première personne… Du pluriel. Pas très commun tout ça… Sûrement une erreur de sa part.
Dit-elle en levant son index face à lui pour le faire taire. Elle prit quelques instants pour regarder silencieusement autour d’elle, puis se baissa pour regarder sous une feuille qui jonchait le sol.
Ajouta-t-elle en se redressant, le sourire aux lèvres. Il avait du répondant et elle aimait ça. Elle se permettait donc d’en faire autant, c’était plus fort qu’elle. Après tout, ce trait de caractère faisait parti d’elle depuis son plus jeune âge et elle ne semblait pas vouloir s’en débarrasser.
Elle se permettait de jouer un peu, même si elle ne savait guère si cela était une bonne idée. Après tout, si elle ne se trompait pas, elle se trouvait tout de même devant un grand chef réputé. Ce n’était peut-être pas très raisonnable d’agir de la sorte et de faire sa maligne. M’enfin, raisonnable n’a jamais fait parti du vocabulaire de la rousse de tout façon. Et puis, c’était sans doute un moyen de cacher son excitation et son stress.
Elle le regarda d’un drôle d’air lorsqu’il évoqua « le connard d’hier », puis secoua la tête ne riant. Décidément, elle était tombée sur un sacré numéro.
Dit-elle en souriant. Elle se racla la gorge, comme si ce qu’elle avait à annoncer était de la plus grande importance. Enfin si, ça l’était pour elle. Assez tourné autour du pot.
Le « nous » la fit encore tiquer. Impossible que cela soit encore une erreur, il le répétait à chaque phrase. Lucy ne comprenait pas vraiment pourquoi il s’exprimait ainsi et cela piquait sa curiosité. La question lui brulait les lèvres mais elle se retenait pour le moment. Si elle parvenait à passer un peu de temps en sa compagnie, elle aurait peut-être l’occasion de découvrir le secret de ce mystère.
Par contre, quelque chose attira son attention. Sa façon de parler était… Enfin non, pas sa façon de parler, plutôt la façon dont il se désignait. C’était très… Spécial. Il parlait de lui à la première personne… Du pluriel. Pas très commun tout ça… Sûrement une erreur de sa part.
Lucy ▬ Une seconde…
Dit-elle en levant son index face à lui pour le faire taire. Elle prit quelques instants pour regarder silencieusement autour d’elle, puis se baissa pour regarder sous une feuille qui jonchait le sol.
Lucy ▬ Ah oui, j’vous l’accorde, y a vraiment rien de comparable à vous ici.
Ajouta-t-elle en se redressant, le sourire aux lèvres. Il avait du répondant et elle aimait ça. Elle se permettait donc d’en faire autant, c’était plus fort qu’elle. Après tout, ce trait de caractère faisait parti d’elle depuis son plus jeune âge et elle ne semblait pas vouloir s’en débarrasser.
Lucy ▬ Qu’est c’que vous en savez ? J’suis p’t’être un peu maso… P’t’être que j’me shoote à l’adrénaline… Allez savoir !
Elle se permettait de jouer un peu, même si elle ne savait guère si cela était une bonne idée. Après tout, si elle ne se trompait pas, elle se trouvait tout de même devant un grand chef réputé. Ce n’était peut-être pas très raisonnable d’agir de la sorte et de faire sa maligne. M’enfin, raisonnable n’a jamais fait parti du vocabulaire de la rousse de tout façon. Et puis, c’était sans doute un moyen de cacher son excitation et son stress.
Elle le regarda d’un drôle d’air lorsqu’il évoqua « le connard d’hier », puis secoua la tête ne riant. Décidément, elle était tombée sur un sacré numéro.
Lucy ▬ J’sais pas qui est l’connard en question mais no problem, j’suis clean ! J’viens de mon propre chef.
Dit-elle en souriant. Elle se racla la gorge, comme si ce qu’elle avait à annoncer était de la plus grande importance. Enfin si, ça l’était pour elle. Assez tourné autour du pot.
Lucy ▬ Voilà, j’vous ai vu hier, au marché et j’dois avouer que j’vous ai trouvé éblouissant ! Et croyez-moi, j’dis pas ça à tout l’monde ! Et du coup, j’voulais absolument vous rencontrer, mais c’est qu’vous êtes pas facile à trouver. J’ai failli baisser les bras mais final’ment vous voilà enfin ! Du coup, pour tous les efforts qu’j’ai fournis, vous pourriez bien m’accorder un peu de vot’ temps non M’sieur Lacroix ?
Le « nous » la fit encore tiquer. Impossible que cela soit encore une erreur, il le répétait à chaque phrase. Lucy ne comprenait pas vraiment pourquoi il s’exprimait ainsi et cela piquait sa curiosité. La question lui brulait les lèvres mais elle se retenait pour le moment. Si elle parvenait à passer un peu de temps en sa compagnie, elle aurait peut-être l’occasion de découvrir le secret de ce mystère.
"Droit au but"
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Mer 4 Mar 2020 - 20:07
Elle avait de l’humour la petite ! J’aime bien qu’on me tienne tête, mais fallait pas trop qu’elle joue avec ma patience non plus celle-là. Il y a une différence nette entre le moment où on peut rire sans mal et le moment où il faut se calmer pour filer droit. Le problème, c’est qu’un humain se doit de filer vraiment droit rapidement pour ne pas mourir.
Pour l’heure en tout cas, je la trouvais bien drôle et cela suffisait à me faire rire avec un large sourire carnassier en reprenant mon souffle.
Donc d’après ses dires elle n’était une envoyée de ce gros con qui avait triché au concours de cuisine d’hier. Il n’avait envoyé personne pour se venger de l’humiliation publique qu’on lui avait fait subir alors. Intéressant. Toutefois, cela ne faisait que davantage aiguiser mon intérêt pour sa présence et le fait qu’elle nous ait suivi aussi loin dans les bois.
C’est à ce moment-là, précisément quand elle a pris une grande inspiration avant de dire la raison de sa filature que je suis tombé sur le cul. C’était qui cette fille ? Bon okay, elle connaissait notre nom, rien d’étonnant puisqu’on ne prenait pas la peine d’en changer. Toutefois, c’était une fane girl ? De notre prestation de la veille ? Mais c’était complètement bidon ce concours ! En plus, on a donné quoi ? 40% d’notre talent seulement avec ce qu’on avait ramené en matos et préparation ?!
Toutefois en voyant son regard, il y avait quelque chose d’étrange. Elle n’avait vraiment pas peur d’être dans les bois alors que la nuit ne tombait en tout cas pas en ce moment.
Se pouvait-il qu’elle soit simplement suicidaire et désir juste parlé avec quelqu’un dont le talent lui aurait tapé dans l’oeil la veille ?
J’ai pris une grosse inspiration tout en forçant un peu la transformation de notre appareil olfactif en interne pour capter la moindre fragrance d’un éventuel danger dans les environs... Rien à signaler, du moins pour le moment.
Notre nez était ce que nous avions savamment entraîné depuis presque un siècle à capter la moindre tonalité entre deux éléments, au point de pouvoir dire avec nos papilles et notre nez d’où pouvait bien provenir un gros sel que nous gouttions. Il n’y avait donc pas vraiment de chose à craindre ce soir dans cette région du bois. En plus, nous sommes déjà sur notre territoire à Anzu et moi. Notre territoire de chasse et pratiquement de vie en fait, c’était le flan de cette montagne avec le bois. Elle n’avait pas encore décidé d’accepter de vivre au restaurant, mais ça ne serait qu’une affaire de jours ou semaines sans doute.
Ôkamiro ▬ Comme si tu allais lui faire du mal de toute façon...C’est vrai qu’on est pas des chasseurs d’hommes, mais bon. Un humain qui disparait suite à un énervement passager, la belle affaire non ?
Pour l’heure en tout cas, je la trouvais bien drôle et cela suffisait à me faire rire avec un large sourire carnassier en reprenant mon souffle.
Donc d’après ses dires elle n’était une envoyée de ce gros con qui avait triché au concours de cuisine d’hier. Il n’avait envoyé personne pour se venger de l’humiliation publique qu’on lui avait fait subir alors. Intéressant. Toutefois, cela ne faisait que davantage aiguiser mon intérêt pour sa présence et le fait qu’elle nous ait suivi aussi loin dans les bois.
C’est à ce moment-là, précisément quand elle a pris une grande inspiration avant de dire la raison de sa filature que je suis tombé sur le cul. C’était qui cette fille ? Bon okay, elle connaissait notre nom, rien d’étonnant puisqu’on ne prenait pas la peine d’en changer. Toutefois, c’était une fane girl ? De notre prestation de la veille ? Mais c’était complètement bidon ce concours ! En plus, on a donné quoi ? 40% d’notre talent seulement avec ce qu’on avait ramené en matos et préparation ?!
Ôkamiro ▬ A peu prêt oui...Bon fallait pas non plus rester là la regarder dans le blanc des yeux la petite. Il fallait bien lui répondre quelque chose. J’ai pris notre visage entre nos main un instant tout en l’étirant doucement en les passant avec force de chaque côté.
Ôkamiô ▬ Okay alors que j’pige bien ! Tu nous as suivi dans l’bois, juste pour nous parler, alors qu’il y a des bêtes monstrueuses qui les parcours et tuent des gens ? C’est bien ça ?! Mais t’es complètement pétée du casque cousine !Nah, elle se foutait surement de nous celle-là. En tout cas, c’est ce que j’ai pensé en lui délivrant cette tirade. Je savais bien jusqu’où étaient capables d’aller des journalistes pour faire leur beurre sur le dos de certaine personne, ou leur tendance à risquer leur vie pour leur métier. Mais quand même. Elle ne pouvait pas sérieusement être à la recherche de juste un peu de notre temps juste pour papoter d’un concours vraiment naze où en plus on a fait en sorte de ne pas être premier.
T’es quoi ? Une sorte de journaliste un peut maboule prête à tout ? Pour une interview d’un cuistot ? J’suis pas certain d’capter l’idée derrière là !
Toutefois en voyant son regard, il y avait quelque chose d’étrange. Elle n’avait vraiment pas peur d’être dans les bois alors que la nuit ne tombait en tout cas pas en ce moment.
Se pouvait-il qu’elle soit simplement suicidaire et désir juste parlé avec quelqu’un dont le talent lui aurait tapé dans l’oeil la veille ?
J’ai pris une grosse inspiration tout en forçant un peu la transformation de notre appareil olfactif en interne pour capter la moindre fragrance d’un éventuel danger dans les environs... Rien à signaler, du moins pour le moment.
Notre nez était ce que nous avions savamment entraîné depuis presque un siècle à capter la moindre tonalité entre deux éléments, au point de pouvoir dire avec nos papilles et notre nez d’où pouvait bien provenir un gros sel que nous gouttions. Il n’y avait donc pas vraiment de chose à craindre ce soir dans cette région du bois. En plus, nous sommes déjà sur notre territoire à Anzu et moi. Notre territoire de chasse et pratiquement de vie en fait, c’était le flan de cette montagne avec le bois. Elle n’avait pas encore décidé d’accepter de vivre au restaurant, mais ça ne serait qu’une affaire de jours ou semaines sans doute.
Ôkamiô ▬ D’angoisses pas un minimum à être dans ces putain d’bois ?! T’imagines pas si tu t’retrouvais devant un de ces monstres ressemblant aux loups-garous des films d’horreurs ?!Puis je repensais à nouveau au fait qu’elle nous avait suivi jusque-là après tout et que rien qu’pour ça elle méritait que je l’écoute bien un peu. Journaliste ou pas.
Ôkamiô ▬ Bon ok, mais résumes moi c’que tu m’veux rouquine ! C’est pas trop l’endroit où causer!
Etilya sur DK RPG
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Mar 31 Mar 2020 - 15:32
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
La déclaration de Lucy avait l’air de l’avoir surpris et semblait à présent le laisser perplexe. La rouquine cherchait un quelconque indice dans ses expressions afin de savoir s’il la prenait au sérieux ou non. Après tout, il était facile de prendre tout ceci à la rigolade et de ne pas en croire un mot. Elle-même aurait du mal à gober tout cela. Avoir quelqu’un qui vous suit, à travers ville et bois, et qui une fois face à vous vous balance qu’elle est là pour vous, qu’elle vous connait et vous cherche depuis un moment… Il y avait de quoi être suspicieux et sur ses gardes. Et la prendre pour une folle aussi. D’ailleurs, le chef cuisinier n’allait pas se priver pour le lui faire remarquer.
Dit-elle en prenant une mine boudeuse. Il marquait un point, ses propos étaient justes. Encore une fois, elle n’avait pas réfléchi et avait foncée tête baissée vers son objectif, sans prendre le potentiel danger en jeu. Si Mia était là, elle lui passerait un sacré savon. Elle qui lui avait déjà sauvé la vie et lui avait donné toutes les explications et raisons du monde pour être vigilante, se fâcherait sec de la voir dans une telle situation. Et bizarrement, cette idée lui donna mal au ventre. Pas parce qu’elle avait peur de la colère de la lycane, même s’il y avait de quoi, mais plutôt parce que l’idée qu’elle puisse la décevoir et l’inquiéter la mettait mal. Habituellement, l’avis des autres sur sa personnes et ses faits et gestes ne la préoccupait guère… Mais depuis qu’elle était rentrée au Japon, les choses étaient différentes. Elle était différente.
Balayant ses pensées, Lucy plongea ses yeux dans les siens, déterminée.
Elle ne détourna pas une seule fois le regard. Elle voulait lui montrer à quel point lui parler était important pour elle et qu’elle n’était pas là pour le compte de quelqu’un d’autre. Elle était là car son envie et sa passion avait prit le dessus sur le peu de prudence dont elle pouvait parfois faire preuve. Peu importe les bois sombres et le danger qui courrait actuellement. Elle avait un objectif et elle comptait bien l’atteindre.
Elle croisa les bras avant de reprendre.
Dit-elle en prenant bien soin de faire des guillemets avec ses doigts à l’énonciation du mot loup-garou. Son discours visait Mia mais pas que. Elle était persuadée que tous ces êtres différents n’étaient pas tous des monstres.
Elle détourna le regard. Petit coup de gueule. Cela faisait du bien de balancer tout ça. Cela pouvait paraître irresponsable, mais elle en avait marre qu’on lui dicte quoi faire et qu’on lui rabâche les oreilles avec tout ça. Cependant, son énervement s’atténua rapidement lorsque ce cher monsieur Lacroix accepta enfin de lui accorder quelques instants. Aussitôt, son sourire revenu.
Elle reprit contenance et se positionna bien droite face à lui, tout en prenant un ton très sérieux.
C’est alors qu’elle se rendit compte qu’elle n’avait même pas pris la peine de se présenter.
Ajouta-t-elle en s’inclinant respectueusement.
Lucy ▬ Bon, dit comm’ça, c’est vrai qu’ça à l’air idiot et insensé
Dit-elle en prenant une mine boudeuse. Il marquait un point, ses propos étaient justes. Encore une fois, elle n’avait pas réfléchi et avait foncée tête baissée vers son objectif, sans prendre le potentiel danger en jeu. Si Mia était là, elle lui passerait un sacré savon. Elle qui lui avait déjà sauvé la vie et lui avait donné toutes les explications et raisons du monde pour être vigilante, se fâcherait sec de la voir dans une telle situation. Et bizarrement, cette idée lui donna mal au ventre. Pas parce qu’elle avait peur de la colère de la lycane, même s’il y avait de quoi, mais plutôt parce que l’idée qu’elle puisse la décevoir et l’inquiéter la mettait mal. Habituellement, l’avis des autres sur sa personnes et ses faits et gestes ne la préoccupait guère… Mais depuis qu’elle était rentrée au Japon, les choses étaient différentes. Elle était différente.
Balayant ses pensées, Lucy plongea ses yeux dans les siens, déterminée.
Lucy ▬ Alors j’vais mettre les choses au clair maint’nant. J’suis p’t’être un peu maboule, ok, mais est-c’que j’ai la tronche d’une journaliste ? Franchement ? Si j’cours après quelqu’un comme une folle dingue c’pas pour un stupide article ou j’sais pas quoi. Moi, si j’fais tout ça, c’pour ma pomme.
Elle ne détourna pas une seule fois le regard. Elle voulait lui montrer à quel point lui parler était important pour elle et qu’elle n’était pas là pour le compte de quelqu’un d’autre. Elle était là car son envie et sa passion avait prit le dessus sur le peu de prudence dont elle pouvait parfois faire preuve. Peu importe les bois sombres et le danger qui courrait actuellement. Elle avait un objectif et elle comptait bien l’atteindre.
Lucy ▬ Angoisser fait pas parti d’mon vocabulaire. Sinon cela f’rai belle lurette que j’sortirais plus de chez moi. Vous fiez pas aux apparences, j’en ai plus dans l’froc que c’qu’on peut bien croire.
Elle croisa les bras avant de reprendre.
Lucy ▬ J’suis pas débile non plus, j’suis bien au courant de tout c’qui s’passe dans le coin. Les « loups-garous » comme vous dites sont sur’ment pas aussi sanguinaires et mauvais qu’on veut bien nous l’faire croire dans les légendes. Enfin pas tous.
Dit-elle en prenant bien soin de faire des guillemets avec ses doigts à l’énonciation du mot loup-garou. Son discours visait Mia mais pas que. Elle était persuadée que tous ces êtres différents n’étaient pas tous des monstres.
Lucy ▬ Et puis merde, j’pourrais très bien m’faire étriper en rentrant chez moi ou m’faire renverser sur la route. L’monde qui nous entoure est remplie de dangers. Si on n’faisait que penser à ça, on n’vivrait plus. J’refuse de vivre avec la boule au ventre.
Elle détourna le regard. Petit coup de gueule. Cela faisait du bien de balancer tout ça. Cela pouvait paraître irresponsable, mais elle en avait marre qu’on lui dicte quoi faire et qu’on lui rabâche les oreilles avec tout ça. Cependant, son énervement s’atténua rapidement lorsque ce cher monsieur Lacroix accepta enfin de lui accorder quelques instants. Aussitôt, son sourire revenu.
Lucy ▬ Ça ‘sra rapide !
Elle reprit contenance et se positionna bien droite face à lui, tout en prenant un ton très sérieux.
Lucy ▬ Voilà, comme vous l’savez, j’vous ai vu hier au marché. Mais c’pas là qu’vous m’avez tapé dans l’œil ! J’ai d’jà entendu parlé d’vous avant. J’crois qu’c’étai durant un d’mes cours… Bref on s’en fout ! C’que j’veux vous dire c’est que j’souhaiterais vous voir à l’œuvre. Pour de vrai. Pas comme hier. Ça s’voyait qu’vous étiez pas vraiment à fond. J’pense que vous valez mieux que ça.
C’est alors qu’elle se rendit compte qu’elle n’avait même pas pris la peine de se présenter.
Lucy ▬ Au fait, j’m’appelle Lucy Scarlett Taylor, j’ai étudié la cuisine y a quelques temps. Ça m’passionne vraiment et j’serais vraiment honorer que vous m’accordiez de vot’ temps.
Ajouta-t-elle en s’inclinant respectueusement.
"Présentation"
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Mer 1 Avr 2020 - 0:41
Cette fille à la crinière de feu avait du courage quand même et pas la langue dans sa poche au point de paraitre vraiment louche.
Hm... est-ce qu’elle avait vraiment la tronche d’une journaliste ? C’était une bonne question en fait mine de rien. Je sais pas bien à quoi ça ressemble une journaliste. Comme une invitation, je me suis rapproché très près d’elle pour la regarder plus en détail. Il n’y avait pas de calpin ou de dictaphone à portée de main. Mais bon à notre époque y a les portables aussi.
D’un seul coup elle avait l’air énervée la bougresse, comme une lionne qui décide de s’affirmer, de revendiquer une proie. Putain j’le croyais pas du tout pour le coup. Elle en avait sacrément dans le froc pour une petite jeune. Déjà se pointer dans les bois et puis partir maintenant au quart de tour, tout feu tout flamme pour nous sortir sans doute le pourquoi de sa filature étrange.
Elle m’a donné un de ces sourires d’un coup à dire que le fait d’angoisser était pas dans son vocabulaire et qu’il ne se passerait plus rien dans une vie où l’on se laisserait porter par la peur. Du point de vue d’une petite humaine c’était vraiment incroyable d’entendre ça.
Elle croit vraiment que tous les loup-garous ne sont pas des monstres, vraiment ?
Comme je lui ai dit que je lui accordais un peu de notre temps, elle ne s’est pas faite priée pour le prendre, mais jamais je n’aurais pu croire à ce qu’on allait entendre.
On parle de nous en école de cuisine bordel !
Je ne savais pas trop quoi dire pour le coup. Je la regardais droit dans les yeux en attendant de voir un peu comment je pouvais faire pour répondre.
Ôkamiro ▬ Elle est étrangement très proche de quelqu’un que je connais depuis des décennies et qui fait également ce genre de choses. Parler pour dire des choses évidentes ou ce qui lui passe par la tête peut importance les conséquences.Hm.. Bon ok, c’est vrai que je suis hyper impulsif et que je suis parfaitement capable de suivre quelqu’un à qui je voudrais parler en dépit du danger. Toute façon le danger c’est quoi sinon un mot que les trouillards donnent à une belle poilade !
Hm... est-ce qu’elle avait vraiment la tronche d’une journaliste ? C’était une bonne question en fait mine de rien. Je sais pas bien à quoi ça ressemble une journaliste. Comme une invitation, je me suis rapproché très près d’elle pour la regarder plus en détail. Il n’y avait pas de calpin ou de dictaphone à portée de main. Mais bon à notre époque y a les portables aussi.
Ôkamiro ▬ Elle doit bien avoir un truc en tête en tout cas si ce n’est pas une journaliste, mais elle ne semble pas vraiment dangereuse mon ami. Je l’aime bien en tout cas, elle a pas peur de toi malgré le fait qu’elle n’y voit surement pas clair et que t’as l’air d’un fou furieux.Ce qui fait plaisir dans le fait d’avoir une voix en permanence dans sa tête, c’est quand elle la boucle. J’aurais vraiment parié sur le journalisme. Ce sont tous des tarés dans le milieu, prêt à vendre père et mère pour la célébrité d’un article faisant couler de l’encre.
D’un seul coup elle avait l’air énervée la bougresse, comme une lionne qui décide de s’affirmer, de revendiquer une proie. Putain j’le croyais pas du tout pour le coup. Elle en avait sacrément dans le froc pour une petite jeune. Déjà se pointer dans les bois et puis partir maintenant au quart de tour, tout feu tout flamme pour nous sortir sans doute le pourquoi de sa filature étrange.
Elle m’a donné un de ces sourires d’un coup à dire que le fait d’angoisser était pas dans son vocabulaire et qu’il ne se passerait plus rien dans une vie où l’on se laisserait porter par la peur. Du point de vue d’une petite humaine c’était vraiment incroyable d’entendre ça.
Ôkamiro ▬ Elle cache sans doute une blessure...C’est vrai que les gens qui sont aussi confiant dans leur vie, aussi résolu plutôt, ce sont souvent ceux qui ont morflé à un moment. Y a qu’à voir ce que nous sommes Okamiro et moi en fait. Deux faces d’une même pièce, avec moi, que rien n’arrête plus.
Elle croit vraiment que tous les loup-garous ne sont pas des monstres, vraiment ?
Ôkamiô ▬ T’as pas peur de ce qui pourrait t’arriver donc ! Ça plait ! T’en as clairement dans l’froc c’est évident et j’adore ça ! Ah aha ah !Vivre la boule au ventre, voilà un concept qui ne nous touche plus depuis les laboratoires et notre fission.
Comme je lui ai dit que je lui accordais un peu de notre temps, elle ne s’est pas faite priée pour le prendre, mais jamais je n’aurais pu croire à ce qu’on allait entendre.
On parle de nous en école de cuisine bordel !
Ôkamiro ▬ T’as vraiment pas retenu l’information qui était intéressante. Ok c’est pas mal qu’on parle de nous dans les écoles de cuisine, mais du coup ça veut dire aussi qu’on parle de nous à l’époque surement, ou un truc du genre et qu’elle est soit trop emballée par l’idée de nous voir cuisiner, ne soit pas réactive sur les dates qu’elle a appris à l’école. Mais pour le moment elle n’a pas l’air d’avoir capté qu’on devrait pas avoir cette tronche.Ah ouai, merde. C’est vrai qu’elle s’est présenté et tout et qu’elle veut nous voir à l’oeuvre surtout. C’est pas facile de décider, car l’emmener à notre restaurant c’est aller loin dans les bois et l’exposer à rencontrer des créatures surnaturelle à un moment peu propice à ça. Ou alors faudrait faire ça en ville.
Je ne savais pas trop quoi dire pour le coup. Je la regardais droit dans les yeux en attendant de voir un peu comment je pouvais faire pour répondre.
Ôkamiô ▬ Donc je résume ! Tu sais qui on est et tu es venu juste pour nous voir cuisiner ?! À une heure pareille ! Putain t’es tarée toi ! Ahah ! J’adore ça !Bon, j’ai sans doute pas sorti ce que mon partenaire aurait souhaité comme répartis à une jeune fille prenant des risques inconsidérés pour une broutille pareille. Par contre, ça voulait dire surtout que c’était une passionnée de cuisine, une vraie de vrai ! Une qui a ça dans le sang. Le regard noisette d’une planche à découper, les cheveux flamboyant d’un fourneau et une attitude tranchante comme des couteaux. Prendre tous les risques pour une passion dévorante ! Voilà une chose que je comprenais parfaitement !
Ôkamiô ▬ Okay gamine ! Pourquoi pas ! Ahah ! Il est possible qu’on puisse accéder à ta requête ! Tu cuisines depuis longtemps ? T’as dit que t’avais fait des études ! T’as ton resto ou tu bosses dans un resto ? !
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Mer 8 Avr 2020 - 17:37
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
Apparemment, la rousse venait de marquer quelques points. Son côté téméraire paraissait plaire et c’était tant mieux car c’était sa véritable nature. Elle n’était pas en train de jouer un rôle afin de le charmer mais plutôt lui montrer qui elle était afin de gagner un peu de son respect. Et surtout, lui montrer de quoi elle était capable. Elle était ravie de voir que son audace payait et qu’enfin quelqu’un semblait apprécier ce trait de caractère que nombreuses personnes désapprouvaient. Elle se sentait plus à l’aise avec lui qu’avec n’importe quel chef qu’elle avait pu rencontré par le passé. Certains étaient soient trop hautains, se surestimaient ou étaient même carrément sexistes. C’est bien connu, quand on a des ovaires, on ne sait pas cuisiner. Que des idiots.
Dit-elle en souriant, sûre d’elle. Elle était peut-être tarée, mais elle était surtout très déterminée. Et elle fut plus que ravie d’entendre qu’il pouvait peut-être accéder à sa requête. Tout cela s’annonçait plutôt bien. Arriva alors une série de questions tout à fait légitimes de la part du chef. Cela montrait à quel point ce dernier était assez intéresser par la demoiselle. Cela ferait déjà belle lurette qu’il l’aurait envoyé se faire voir et l’aurait planté là, seule. Rien de bien complexe, Lucy était ravie d’y répondre.
Dis-je en riant légèrement. Tous bons souvenirs lui faisaient un bien fou. Elle se revoyait dans la cuisine, enfarinée de la tête aux pieds. Elle avait brûlé une poêle en essayant de faire cuire du poisson qu’elle avait difficilement découpé. Et encore, la découpe était un vrai massacre. C’était totalement immangeable, mais elle avait mis tout son cœur.
Elle marqua alors une pause. Sa fameuse école. Elle en avait rêvé jour et nuit et avait travaillé d’arrache pieds pour y entrer. Malheureusement, elle n’avait pas pu terminer sa troisième année. C’est à cette époque qu’elle avait ressenti le besoin d’en savoir plus sur ses racines. Elle avait donc décidé de quitter le pays et de se rendre ici, à Nakanoto afin d’enquêter sur ses parents biologiques. Elle avait donc mis ses études entre guillemets. Elle ne pensait pas que cela prendrait autant de temps, ni qu’elle s’attacherait à ce pays.
Elle le regarda alors, le regarde déterminé.
Allait-il lui en tenir rigueur ? Après tout, elle avait tout planté pour une quête sans résultats pour le moment. Certains lui auraient déjà rient au nez devant un tel discours. Mais elle savait ce qu’elle voulait et ce n’était pas seulement cuisiner. C’était surtout apporter un peu de réconfort aux gens grâce à sa cuisine.
Ajouta-t-elle doucement. Pour elle, il était juste inconcevable de laisser quelqu’un mourir de faim. Humain, vampire, lycan, chien, chat… Personne.
Lucy ▬ Vous avez tout compris. Et j’avoue qu’j’accepterai difficil’ment un refus.
Dit-elle en souriant, sûre d’elle. Elle était peut-être tarée, mais elle était surtout très déterminée. Et elle fut plus que ravie d’entendre qu’il pouvait peut-être accéder à sa requête. Tout cela s’annonçait plutôt bien. Arriva alors une série de questions tout à fait légitimes de la part du chef. Cela montrait à quel point ce dernier était assez intéresser par la demoiselle. Cela ferait déjà belle lurette qu’il l’aurait envoyé se faire voir et l’aurait planté là, seule. Rien de bien complexe, Lucy était ravie d’y répondre.
Lucy ▬ J’ai découvert la cuisine quand j’étais gamine. Judith, ma gouvernante aimait cuisiner et me f’sait découvrir des plats plus différents les uns des autres. Ça m’a donné envie d’essayer. Alors j’me suis lancé. C’était une vraie catastrophe au début.
Dis-je en riant légèrement. Tous bons souvenirs lui faisaient un bien fou. Elle se revoyait dans la cuisine, enfarinée de la tête aux pieds. Elle avait brûlé une poêle en essayant de faire cuire du poisson qu’elle avait difficilement découpé. Et encore, la découpe était un vrai massacre. C’était totalement immangeable, mais elle avait mis tout son cœur.
Lucy ▬ J’devais avoir quoi…. 9 ans ? 10 ans ? J’sais plus très bien. J’étais pas très douée mais putain que j’aimais ça. Judith m’a aidé. Elle m’a beaucoup appris. Et après le lycée, j’ai intégrée une école de cuisine, en Floride.
Elle marqua alors une pause. Sa fameuse école. Elle en avait rêvé jour et nuit et avait travaillé d’arrache pieds pour y entrer. Malheureusement, elle n’avait pas pu terminer sa troisième année. C’est à cette époque qu’elle avait ressenti le besoin d’en savoir plus sur ses racines. Elle avait donc décidé de quitter le pays et de se rendre ici, à Nakanoto afin d’enquêter sur ses parents biologiques. Elle avait donc mis ses études entre guillemets. Elle ne pensait pas que cela prendrait autant de temps, ni qu’elle s’attacherait à ce pays.
Lucy ▬ Mais j’ai du partir au cours d’ma troisième année. J’avais à faire ici. C’était important. J’pouvais pas continuer. Du coup, j’ai pas fini mon cursus.
Elle le regarda alors, le regarde déterminé.
Lucy ▬ Mais j’ai pas laissé tomber. J’veux vraiment m’améliorer. Et en y repensant ; c’pas dans une école que j’apprendrais tout ce que j’dois savoir. J’ai pas pu trouver d’place dans un resto quand j’suis arrivée ici, mais j’continu à travailler comme je peux.
Allait-il lui en tenir rigueur ? Après tout, elle avait tout planté pour une quête sans résultats pour le moment. Certains lui auraient déjà rient au nez devant un tel discours. Mais elle savait ce qu’elle voulait et ce n’était pas seulement cuisiner. C’était surtout apporter un peu de réconfort aux gens grâce à sa cuisine.
Lucy ▬ Riche ou sans le sou, humains et non humains, tous ceux qui ont faim méritent de manger une nourriture de qualité, préparer comme il se doit avec toute la passion qu’il faut.
Ajouta-t-elle doucement. Pour elle, il était juste inconcevable de laisser quelqu’un mourir de faim. Humain, vampire, lycan, chien, chat… Personne.
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Ven 10 Avr 2020 - 17:09
Décidément cette petite en avait vraiment dans le ventre pour non pas demander un peu de notre temps, mais bien l’exiger. Elle n’accepterait que difficilement un refus, c’étaient ses mots à elle. J’adorais ça ! Que de passion pour avoir le cran de suivre quelqu’un dans les bois malgré le danger pour lui ordonner de prendre le temps de parler quelques instants et demander en plus quelque chose d’énorme !
Ôkamiro ▬ Elle me fait étrangement pensez à quelqu’un avec autant de désinvolture tiens...C’est vrai que c’est un point commun que nous avons l’air d’avoir elle et moi. Pas froid aux yeux, volontaire et téméraire, voilà qui était un excellent point pour elle.
Ôkamiro ▬ Est-ce vraiment une si bonne chose que cela ?Ahaha ! C’est vrai que sur ce coup-là il n'avait pas tort. Ça nous a pas mal attiré d’ennuis au cours des décennies de faire preuve d’autant d’audace, mais aussi tellement de bon moment à écraser nos adversaires lors de concours culinaires tous plus prestigieux ! Qui peut se targuer d’être Bocuse d’or ? Qui a également un col bleu blanc rouge sur sa veste de cuisinier grâce au concours des MOF ? Sans cette attitude que j’incarne chez nous, nous n’aurions pas eu moins de talent, mais nous n’aurions pas été dans ces concours pour montrer notre maîtrise. Alors ouai, aujourd’hui on a peut-être aucune étoile en magasin, mais on les a collectionnés tellement de temps... Si on mettait bout à bout, on aurait eu trois étoiles pendant quarante ans au moins, personne n’a ce palmarès.
Si cette fille en avait autant dans les tripes, elle méritait bien qu’on l’écoute finalement et je dois bien remercier mon partenaire pour avoir arrondis les angles.
Nous l’écoutions alors nous parler du fait que c’était sa gouvernante qui l’avait initié à la cuisine et à ce plaisir dans sa tendre jeunesse. Une gosse de riche donc ? C’est un bon point ? J'ai du mal à voir là.
Ôkamiro ▬ Le milieu social n’est pas facteur du talent ou de la persévérance, surtout à voir son caractère. Écoutes donc un peu plus et ne t’arrêtes pas à ça.En tout cas si elle a commencé assez jeune c’est un bon point, c’est certain, même si c’était nul. Le fait est qu’en revanche, elle disait qu’elle avait intégré une école de cuisine après le lycée seulement, cela n’était que trop étrange pour ne pas soulever de question de notre part.
Ôkamiô ▬ Attends une minute, t’es passionné de cuisine et t’as été au lycée ? Pourquoi pas une école hôtelière pour commencer un apprentissage de cuisine ? J’pige pas ! C’est parce que tes vieux ont voulu que Richie Rich fasse de grandes études ?C’était assez étrange d’aller faire un lycée alors qu’il y avait de quoi faire en lycée pro et écoles hôtelières qui sont le moyen d’apprendre les bases de la cuisine, surtout pour le gastronomique. Savoir tourner les légumes ou ce genre de choses.
Ôkamiro ▬ T’es un peu dur à lui faire la réflexion sur l’argent. Ce n’est pas sa faute non plus. Et puis elle n'est peut-être pas si riche que ça non plus, de nos jours les gouvernantes, même des gens justes aisés et travaillant trop peuvent en avoir.Il est vrai que par rapport à notre passé commun, la jeunesse précédent notre génèse, les choses étaient très différentes de maintenant. En plus de ça, on peut dire que les gros riches, c’étaient nous dans le fond, ce qui en effet rendait ma réplique assez grossière. M’enfin, ce qui est fait est fait.
Ôkamiô ▬ Des choses à faire hein... genre voir de tes yeux vus les créatures qui sont passés dans certain JT en passant pour une mauvaise blague ?Je restais assez dubitatif sur les raison de sa venue, mais c’est ensuite qu’elle décrivit son envie, sa passion pour la cuisine et le fait de continuer tant bien que mal.
Ôkamiô ▬ C’est vrai que si tu étais en troisième année et sans avoir fait d’école avant, il doit te manquer pas mal de choses, mais c’est surtout de passer dans les cuisines en apprentissage qu’il te faudrait ma grande ! Ahah !La suite était encore plus surprenant alors qu’elle énonçait le fait que tous devait avoir le droit de manger de la nourriture de qualité, que ce soit riche ou non, ou humain ou non. C’était très intéressant et je n’ai pas pu m’empêcher de guetter dans le vide comme le moyen de voir mon acolyte de toujours.
Ôkamiô ▬ T’as dit quoi là ?C’était quelque part presque trop beau pour être vrai de voir une personne énoncer une vérité aussi simple que celle-ci et qui était pour le mantra que nous avions élaboré moi et mon ami il y a plus de soixante-dix ans maintenant.
Ôkamiô ▬ Humain ou non ? N’importe qui et peu importe le passé et les conditions ? C’est bien ça que tu dis ?! Parce que tu frappes à la meilleure des portes là ! Mais t’as pas intérêt d’avoir froid aux yeux ahahah ! Que tes paroles soient fermes et arrêtées !
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Mar 5 Mai 2020 - 14:38
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
Richie Rich ? A cette appellation, Lucy fronça les sourcils. Elle n’appréciait guère cette petite réflexion. Il la prenait pour qui ? Pour une pauvre petite gosse de riche, noyée dans l’argent de papa et maman ? Et bien il se trompait. La demoiselle avait certes des parents pleins aux as, mais elle était loin d’être une enfant pourrie gâtée, jetant l’argent par les fenêtres sous simple prétexte d’un caprice. Elle était à mille lieues de ce genre de comportement. Malgré leur richesse durement gagnée, ses parents lui avaient inculqué humilité, simplicité et respect à l’égard d’autrui. Elle avait grandi dans une maison certes confortable, mais qui n’avait rien à voir avec les grandes villas de luxe. Ses parents voulaient vivre comme tout le monde, être de bons voisins, de bons amis, emmener leur fille à l’école et inviter ses petits camarades à la maison pour un goûter. Ils ne se croyaient pas au-dessus des autres, au contraire. Ils partageaient et aidaient les personnes dans le besoin. Ses parents étaient des gens bien et elle était très fière d’être leur fille.
Lucy croisa les bras et ferma les yeux quelques instants. Elle n’avait nullement l’intention de perdre son calme, surtout devant un chef aussi prestigieux. Cependant, elle n’acceptait pas qu’on la surnomme ainsi. Il n’y avait aucune raison à cela. Elle inspira profondément puis rouvrit les yeux et le regarda. Un sourire s’afficha sur son visage.
L’incompréhension du Chef Lacroix était justifiée. N’importe quel jeune sachant ce qu’il voulait faire se serait dirigé vers les études qui le rapprocherait de son objectif. Mais parfois les choses ne sont pas aussi simples. Était-ce la peur de l’échec ? le manque de confiance en soi ? Certainement un peu des deux. La petite Lucy doutait fortement d’elle à l’époque, mais ses parents surent la pousser et lui donner toute l’assurance dont elle avait besoin pour se lancer dans son projet. Et c’est pour respect pour eux, pour leur foi inébranlable en elle et surtout pour tout ce qu’ils ont fait pour elle qu’aujourd’hui, elle ne renonce jamais peu importe les difficultés.
Répondit-elle sèchement. Elle n’ajouta rien de plus, ne souhaitant en dire davantage. Le décès de son père n’avait fait qu’accentuer son envie de connaître l’identité de ses parents biologiques, mais elle était juste incapable d’en parler pour le moment. Elle était complètement perdue et ne savait que faire pour avancer sur cette histoire.
Dit-elle en le regardant droit dans les yeux. Ce n’étaient pas des paroles en l’air, elle ferait tout son possible pour y parvenir. Sa détermination était sans faille.
L’évocation de son souhait d’offrir un bon repas à toutes les personnes ayant la faim au ventre, peu importe leur race, leur origine ou leur statut, sembla avoir eu un certain effet sur le Chef Lacroix. Lucy ne saisissait pas tout, mais elle avait bien compris que lui aussi partageait ce style de vie.
Elle porta sa main à sa poitrine, au niveau du cœur et poursuivit d’un ton déterminé.
Lucy croisa les bras et ferma les yeux quelques instants. Elle n’avait nullement l’intention de perdre son calme, surtout devant un chef aussi prestigieux. Cependant, elle n’acceptait pas qu’on la surnomme ainsi. Il n’y avait aucune raison à cela. Elle inspira profondément puis rouvrit les yeux et le regarda. Un sourire s’afficha sur son visage.
Lucy ▬ Les parents de Richie Rich ont rien à voir avec cette décision. Richie Rich ne se sentait pas à la hauteur. Richie Rich ne se croyait pas capable d’y arriver. Mais une fois ses parents au courant, ils ont poussé Richie Rich à se lancer et poursuivre son rêve. Alors oui, Richie Rich n’a pas toujours pris les bonnes décisions, mais Richie Rich sait ce qu’elle veut et fera tout pour y arriver.
L’incompréhension du Chef Lacroix était justifiée. N’importe quel jeune sachant ce qu’il voulait faire se serait dirigé vers les études qui le rapprocherait de son objectif. Mais parfois les choses ne sont pas aussi simples. Était-ce la peur de l’échec ? le manque de confiance en soi ? Certainement un peu des deux. La petite Lucy doutait fortement d’elle à l’époque, mais ses parents surent la pousser et lui donner toute l’assurance dont elle avait besoin pour se lancer dans son projet. Et c’est pour respect pour eux, pour leur foi inébranlable en elle et surtout pour tout ce qu’ils ont fait pour elle qu’aujourd’hui, elle ne renonce jamais peu importe les difficultés.
Lucy ▬ Non, genre découvrir qui sont mes parents biologiques et c’qui les a poussés à m’abandonner un beau matin glacial dans les buissons d’un parc alors que j’étais qu’un nourrisson.
Répondit-elle sèchement. Elle n’ajouta rien de plus, ne souhaitant en dire davantage. Le décès de son père n’avait fait qu’accentuer son envie de connaître l’identité de ses parents biologiques, mais elle était juste incapable d’en parler pour le moment. Elle était complètement perdue et ne savait que faire pour avancer sur cette histoire.
Lucy ▬ C’est vrai qu’il me manque autant d’la pratique que du savoir, et je m’en cache pas. J’suis peut-être pas très douée et j’serais peut-être jamais un grand chef, mais j’refuse de renoncer sans avoir essayer. J’vais m’battre pour ce dont j’ai envie et si cela peut pas s’faire avec vous, j’trouverais bien un autre moyen pour y arriver.
Dit-elle en le regardant droit dans les yeux. Ce n’étaient pas des paroles en l’air, elle ferait tout son possible pour y parvenir. Sa détermination était sans faille.
L’évocation de son souhait d’offrir un bon repas à toutes les personnes ayant la faim au ventre, peu importe leur race, leur origine ou leur statut, sembla avoir eu un certain effet sur le Chef Lacroix. Lucy ne saisissait pas tout, mais elle avait bien compris que lui aussi partageait ce style de vie.
Lucy ▬ Oui, c’est bien c’que j’dis.
Elle porta sa main à sa poitrine, au niveau du cœur et poursuivit d’un ton déterminé.
Lucy ▬ Toutes les personnes avec la faim au ventre doivent manger comme il se doit, jamais je refuserais de nourrir quelqu’un par manque d’argent ou parce qu’il est pas comme moi. C’est mon serment et je m’y tiendrais !
"Promesse"
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