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Mer 3 Mar 2021 - 22:04
Les humains et leur fragilité, nous ne la connaissons que trop bien en fin de compte. Nous avons survécu de justesse à un accident de voiture là où nos deux parents y ont laissé la vie ou ont été achevés par ces infâmes personnes des laboratoires. Ce qui trahissait le plus cette fragilité en fait allait bien au-delà de ça. Depuis tout ce temps où nous sommes en vie maintenant, tous ceux que nous avions connu dans notre jeunesse était à l’article de la mort ou déjà passé de vie à trépas. Grand-mère et même certain de ses petites enfants n’était déjà plus alors que nous avions toujours ce corps de nos jeunes années. Notre meilleur ami Paul Bocuse venait de partir peu de temps avant ainsi que d’autres chefs de cette génération prestigieuse ayant posé toutes les bases d’une cuisine élevée au rang d’art. Autant dire qu’elle avait raison de dire que les humains sont vulnérables et peuvent disparaître à tout instant.
Prendre des risques fait partie du jeu comme elle dit, mais était même bien loin du compte à notre sens. C’était sans doute la partie Ôkamiô de nous qui était la plus encline à prendre des risques, mais simple parce sans risque il n’y aucun intérêt à vivre. En tout cas, c’était son point de vue. Plus le risque est grand et plus c’est intéressant de le prendre. Avec lui les années n’ont pas été triste ou ennuyeuse bien au contraire. Nous avions ouvert plus d’une centaine de restaurant dans notre avis, plusieurs par an souvent avant de les fermer pour partir dans un autre endroit du monde. Là, notre restaurant, c’était le plus gros pari qui puisse être fait de la part d’un restaurateur. Proposer de rassembler au même endroit des lycans et des vampires, servir une cuisine aussi bonne pour les uns que les autres et nutritive pour les buveurs de sang. Le tout dans le but d’installer des bases de paix possible en montrant qu’on peut tous jouir du même plaisir et apprécier les mêmes choses. C’était une aubaine de tomber sur une petit comprenant à quel point cela pouvait valoir le coup de mettre ses tripes et toute son énergie dans un tel projet.
Etonnement, son trait d’humour est parvenu à me créer un sourire sur le visage et m’a même fait échapper un léger ricanement.
Prendre des risques fait partie du jeu comme elle dit, mais était même bien loin du compte à notre sens. C’était sans doute la partie Ôkamiô de nous qui était la plus encline à prendre des risques, mais simple parce sans risque il n’y aucun intérêt à vivre. En tout cas, c’était son point de vue. Plus le risque est grand et plus c’est intéressant de le prendre. Avec lui les années n’ont pas été triste ou ennuyeuse bien au contraire. Nous avions ouvert plus d’une centaine de restaurant dans notre avis, plusieurs par an souvent avant de les fermer pour partir dans un autre endroit du monde. Là, notre restaurant, c’était le plus gros pari qui puisse être fait de la part d’un restaurateur. Proposer de rassembler au même endroit des lycans et des vampires, servir une cuisine aussi bonne pour les uns que les autres et nutritive pour les buveurs de sang. Le tout dans le but d’installer des bases de paix possible en montrant qu’on peut tous jouir du même plaisir et apprécier les mêmes choses. C’était une aubaine de tomber sur une petit comprenant à quel point cela pouvait valoir le coup de mettre ses tripes et toute son énergie dans un tel projet.
Ôkamiro ▬ Contente que tu partages totalement ce même point de vue sur notre projet... avoir une apprentie comme toi sera à n’en pas douter d’un prompt renfort... En outre ta nature humaine sera un atout... ou en tout il faut que ce le soit... transforme tes faiblesses en force...Autant dire que sa réaction coupa un peu la conversation, le temps de réflexion oblige évidemment. Toutefois, c’est un sourire lumineux et compréhensif qui a éclairé son visage.
Etonnement, son trait d’humour est parvenu à me créer un sourire sur le visage et m’a même fait échapper un léger ricanement.
Ôkamiô ▬ La vache ! Fais gaffe mon vieux ton visage va craquer !Il est notable en effet de voir une telle chose arriver car je suis vraiment le moins expressif des deux à cause de nos deux natures différentes justement. Il est le pulsionnel de nous deux là où je reste le rationnel.
Ôkamiro ▬ Tu n’es pas loin du compte en fait... Ôkamiô étant le plus passionné il fait des plats créatif et techniques qui sont souvent plus proche de l’art brutal... il fait des choses audacieuses souvent avec des goûts forts et marqués voire agressifs... Comme tu l’auras remarqué... Comme tu l’as remarqué je suis plus modéré et posé... mes plats sont beaucoup plus techniques et demandent souvent beaucoup de minutie et de temps... c’est plus délicat diras-t-on... ensemble nous cumulons tous les styles de cuisine que tu pourrais imaginer... avec nos plus de soixante-dix ans d’expérience en cuisine en tant que loup-garou on a parcouru le monde pour assimiler les techniques de cuisine de la plupart des pays... de la plus archaïque à la plus moderne... Il n’y a rien de pire que la fausse modestie à notre sens et il est clair que tu ne peux pas trouver mieux pour te former que nous... mais ça n’en sera que plus rude... mais je suis sûr que tu te feras très bien à nos deux personnalités et apprendra sans doute beaucoup sur toi et ta cuisine...Je décidais de lui montre le bandana à notre poignet en le détachant de là où il se trouvait afin d’illustrer la suite.
Ôkamiro ▬ Bien que ce soit assez visible il y a un truc à savoir... à cause de notre singularité psychologique et d’années d’aide à ce niveau... nous avons beaucoup investi sur ce bandana qui est notre moyen d’échanger qui contrôle le corps à volonté... donc s’il se trouve sur notre tête ou autour de notre cou, c’est Ôkamiô qui est aux commandes... s’il n’y est pas alors c’est moi...Sa requête était pour le moins surprenante en tout cas. Je n’ai pas trop su sur le coup comment nous devions prendre cela. Avait-elle pu d’être trahi d’une quelconque manière ? C’était assez intéressant venant d’une personne aussi sûre d’elle depuis le début et prompte à nous demander autant de faire d’elle notre apprentie.
Ôkamiô ▬ Elle a des blessures en elle c’est sûr mon vieux ! On l’a senti toi comme moi dans son discours !Si elle avait besoin de se rassurer une nouvelle fois, alors pourquoi pas, nous pouvions bien faire un effort pour elle.
Ôkamiro ▬ Je ne vois pas trop quel tour on pourrait te jouer... il nous ait impossible de mentir sur notre nature même si pour une humaine c’est moins évident... donc nous ne feignons pas notre double personnalité si c’est là ta demande... si ce n’est pas ça... alors je n’ai pas compris la requête... quant à ta question... nous avons décidé d’appeler notre restaurant le Fangtasia... terminais-je toujours de façon laconique.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 4 Mar 2021 - 18:06
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
Transformer ses faiblesses en force. Faire de sa nature d’humaine un atout. Lucy ne savait pas vraiment comment s’y prendre, mais elle savait que c’était un bon conseil. Après tout, une humaine dans un restaurant dont les clients étaient des lycans et des vampires, c’était comme trouver une brebis dans une meute de loup. Cela paraissait invraisemblable et pourtant, c’était bien le cas. A une différence près… Elle ne s’était jamais vue comme une fragile petite brebis. Et puis finalement, le fait qu’elle reste en vie sera la preuve que les races peuvent cohabiter ensemble sans problème. A bien y réfléchir, peut-être que sa présence sera effectivement bénéfique. Elle l’espérait en tout cas.
Il semblait que la réaction de Lucy plut au Chef au vue du sourire qui s’étira sur ses lèvres et du léger rire qui s’échappa de sa bouche. Tant mieux, au moins il avait bien pris ce que la jeune femme lui avait dit. Après tout, il n’y avait pas de raisons de se méprendre, mais le franc parler de Lucy pouvait parfois avoir cet effet-là sur les gens. En tout cas, voir le Chef sourire de la sorte était agréable. En effet, depuis que l’un avait laissé la place à l’autre, elle n’avait pas vu le Chef afficher une mine réjouit. Elle en était venue à penser que son visage était comme figé et qu’aucun sourire ne pourrait venir l’illuminer. Elle était bien contente de s’être tromper.
Il lui présenta alors ses deux personnalités : Ôkamiô et Ôkamiro. L’un semblait fougueux et enflammé tandis que l’autre était de nature plus posée et calme. Le feu et la glace. Savoir que deux caractères aussi différents vivaient ensemble dans un seul et même corps était fascinant. Mais comme on dit, les opposés s’attirent. L’un et l’autre semblaient se compléter. Travailler avec eux devait être une expérience très intéressante. Et elle était vraiment très chanceuse : deux chefs sur qui prendre modèle. Elle avait l’opportunité d’observer deux façons de faire simultanément, c’était exceptionnel. Elle était très pressée de voir tout ce dont ils étaient capables, même si elle en avait eu un léger aperçu la veille.
Ces compétences étaient le résultat de nombreuses expériences qu’ils avaient pu acquérir durant ces nombreuses années. Lucy avait conscience que jamais elle ne pourrait atteindre un tel niveau. Elle n’avait pas autant d’années devant elle pour ça. Mais elle ne baisserait pas les bras pour autant. Elle devait justement encore plus se surpasser pour en apprendre un maximum. Lucy savait que les lycans vivaient beaucoup plus longtemps que les humains et elle devait avouer que cela avait son avantage. Enfin, avantage parmi de nombreux défauts… Elle ne savait pas vraiment quoi penser de ça. Elle connaissait la souffrance et les tourments que les lycans enduraient, mais elle ne pouvait guère les comprendre. Elle n’avait certes vécu de mauvaises choses dans sa vie, mais rien de comparable. Cependant, ce qu’elle voyait à travers les deux chefs était leur détermination. Ils avaient fait de leur vie quelque chose de bien malgré les circonstances. Comme le disait si bien son père : « la vie se résume à prendre les raisins les plus amers et à en faire quelque chose qui ressemble à du bon vin ».
Lucy regarda alors le bandana que lui montrait Ôkamiro. Elle l’avait remarqué précédemment. Il lui en expliqua la signification qui était très importante. Elle comprit enfin comment tous deux procédaient pour interchanger leur place. Ce bandana était une sorte de lien qui leur permettait de prendre ou donner le contrôle. Et c’était également un moyen pour les autres de savoir tout de suite qui était en face d’eux. C’était plutôt pratique.
Répondit-elle en souriant.
Savoir pour le bandana la rassurait. En effet, grâce à lui, elle saurait à tout moment à qui des deux elle avait à faire. Bien sûr, à force elle n’aurait peut-être plus besoin de se sécuriser de la sorte, elle espérait qu’une relation de confiance mutuelle s’installe entre eux.
Demanda-t-elle doucement.
Il semblait que la réaction de Lucy plut au Chef au vue du sourire qui s’étira sur ses lèvres et du léger rire qui s’échappa de sa bouche. Tant mieux, au moins il avait bien pris ce que la jeune femme lui avait dit. Après tout, il n’y avait pas de raisons de se méprendre, mais le franc parler de Lucy pouvait parfois avoir cet effet-là sur les gens. En tout cas, voir le Chef sourire de la sorte était agréable. En effet, depuis que l’un avait laissé la place à l’autre, elle n’avait pas vu le Chef afficher une mine réjouit. Elle en était venue à penser que son visage était comme figé et qu’aucun sourire ne pourrait venir l’illuminer. Elle était bien contente de s’être tromper.
Il lui présenta alors ses deux personnalités : Ôkamiô et Ôkamiro. L’un semblait fougueux et enflammé tandis que l’autre était de nature plus posée et calme. Le feu et la glace. Savoir que deux caractères aussi différents vivaient ensemble dans un seul et même corps était fascinant. Mais comme on dit, les opposés s’attirent. L’un et l’autre semblaient se compléter. Travailler avec eux devait être une expérience très intéressante. Et elle était vraiment très chanceuse : deux chefs sur qui prendre modèle. Elle avait l’opportunité d’observer deux façons de faire simultanément, c’était exceptionnel. Elle était très pressée de voir tout ce dont ils étaient capables, même si elle en avait eu un léger aperçu la veille.
Ces compétences étaient le résultat de nombreuses expériences qu’ils avaient pu acquérir durant ces nombreuses années. Lucy avait conscience que jamais elle ne pourrait atteindre un tel niveau. Elle n’avait pas autant d’années devant elle pour ça. Mais elle ne baisserait pas les bras pour autant. Elle devait justement encore plus se surpasser pour en apprendre un maximum. Lucy savait que les lycans vivaient beaucoup plus longtemps que les humains et elle devait avouer que cela avait son avantage. Enfin, avantage parmi de nombreux défauts… Elle ne savait pas vraiment quoi penser de ça. Elle connaissait la souffrance et les tourments que les lycans enduraient, mais elle ne pouvait guère les comprendre. Elle n’avait certes vécu de mauvaises choses dans sa vie, mais rien de comparable. Cependant, ce qu’elle voyait à travers les deux chefs était leur détermination. Ils avaient fait de leur vie quelque chose de bien malgré les circonstances. Comme le disait si bien son père : « la vie se résume à prendre les raisins les plus amers et à en faire quelque chose qui ressemble à du bon vin ».
Lucy ▬ Oui, j’avais r’marqué la différence de caractère et j’pense que j’devrais rapidement m’y habituer. C’est plutôt cool, ça m’fait deux profs pour le prix d’un, c’est top !
Lucy regarda alors le bandana que lui montrait Ôkamiro. Elle l’avait remarqué précédemment. Il lui en expliqua la signification qui était très importante. Elle comprit enfin comment tous deux procédaient pour interchanger leur place. Ce bandana était une sorte de lien qui leur permettait de prendre ou donner le contrôle. Et c’était également un moyen pour les autres de savoir tout de suite qui était en face d’eux. C’était plutôt pratique.
Lucy ▬ C’est bon à savoir, j’pense que ça va m’aider, surtout au début.
Répondit-elle en souriant.
Lucy ▬ C’est c’que j’voulais entendre. C’est bête de demander ça, j’sais. Mais, j’ai besoin de temps pour accorder ma confiance. J’pense qu’il en est de même pour vous. Laissons l’temps faire et la confiance s’installera d’elle-même entre nous trois.
Savoir pour le bandana la rassurait. En effet, grâce à lui, elle saurait à tout moment à qui des deux elle avait à faire. Bien sûr, à force elle n’aurait peut-être plus besoin de se sécuriser de la sorte, elle espérait qu’une relation de confiance mutuelle s’installe entre eux.
Lucy ▬ Fangtasia ? J’serais curieuse d’en savoir un peu plus… L’origine de c’nom pour commencer. J’aime connaître l’histoire des lieux que j’compte fréquenter… Vous seriez ok pour m’en dire plus ?
Demanda-t-elle doucement.
"Fangtasia"
Etilya sur DK RPG
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Ven 5 Mar 2021 - 18:03
La vie a de vient étrange façon d’aligner les astres, mais comme le dit le père Kobayashi : “les voies du Seigneur sont impénétrables”. Nous avons bientôt un siècle d’existence et pourtant malgré le fait que nous ayons enseigné à de nombreuses reprises notre savoir-faire culinaire, il y avait quelque chose de différent chez cette fille. Elle a une flamme incroyablement tenace qui illumine son regard. Elle est terriblement enthousiaste à l’idée de pouvoir apprendre à nos côtés, mais d’autres avant elle l’étaient également, alors qu’est-ce qui me fait penser qu’elle est différente ?
Le problème de sa mortalité n'était peut-être même pas un problème en réalité car le fait est qu’avec un maître, on apprend plus vite les techniques et que nous détenions un savoir acquis à travers le monde et le temps. C’est auprès de nous qu’elle peut apprendre plus qu’elle ne pourrait le faire au cours de sa courte vie humaine. Toutefois il y avait encore un choix qu’elle pouvait faire, celui de tenter sa chance et préserver sa vigueur et sa jeunesse, geler le temps indéfiniment et pouvoir repousser les limites de son humanité.
Sa crainte était bien portée sur le fait qu’on puisse lui jouer un tour en se faisant passer l’un pour l’autre, enfin ce genre de tour. De mon point de vue comme de celui de mon camarade, cela aurait bien été impossible. J’étais pratiquement dépourvu d’émotion, ou en tout cas d’émotion forte, tandis que mon compère lui n’était presque que ça. Autant dire qu’elle se ferait très vite ça et pourrait nous différencier en un claquement de doigt à la longue.
Sa seule question était vraiment très intéressante. La question du Fangtasia et de l’origine de ce nom que nous avons choisi.
Ôkamiô ▬ Pas évident à dire ! Mais c’est la seule à savoir pour nous de façon claire ! Que ce soit pour nos deux existences distinctes ou notre nature !C’était donc ça ce sentiment ? C’était ça que ressentaient les gens qui pouvaient simplement être comme ils sont au quotidien auprès d’un disciple... Mon regard inexpressif butait dans le vague tout en la regardant avec pourtant insistance. En fait elle était différente car elle se foutait bien des questions de races, bien au contraire même cela ne faisait que la galvaniser un peu plus à ce qu’on aurait pu croire. Elle a peut-être un potentiel de cuisinière faible, cela restait à savoir, mais son potentiel humaniste était sans limite.
Le problème de sa mortalité n'était peut-être même pas un problème en réalité car le fait est qu’avec un maître, on apprend plus vite les techniques et que nous détenions un savoir acquis à travers le monde et le temps. C’est auprès de nous qu’elle peut apprendre plus qu’elle ne pourrait le faire au cours de sa courte vie humaine. Toutefois il y avait encore un choix qu’elle pouvait faire, celui de tenter sa chance et préserver sa vigueur et sa jeunesse, geler le temps indéfiniment et pouvoir repousser les limites de son humanité.
Ôkamiô ▬ La transformer est un coup risqué quand même ! Elle peut clamser !Mais ce n’était pas forcément sa seule possibilité non plus. Elle pouvait demander à un vampire de se faire transformer et ce serait sans risque pour elle. Il y aurait une dépendance à vie au sang de son créateur ce qui n’était pas forcément intéressant, mais suivant le vampire, ce n’était pas totalement un mal.
Ôkamiô ▬ Déjà on voit c’qu’elle vaut et on avisera avec le temps et ces souhaits ! Toute façon c’est pas comme si on avait envie de transformer qui que ce soit !Une fois encore il n’avait pas tort car c’est une grande responsabilité de transformer un humain. Il faut pouvoir vivre avec l’idée de l’avoir privé totalement de son humanité et assumer le jour où il a des regrets.
Sa crainte était bien portée sur le fait qu’on puisse lui jouer un tour en se faisant passer l’un pour l’autre, enfin ce genre de tour. De mon point de vue comme de celui de mon camarade, cela aurait bien été impossible. J’étais pratiquement dépourvu d’émotion, ou en tout cas d’émotion forte, tandis que mon compère lui n’était presque que ça. Autant dire qu’elle se ferait très vite ça et pourrait nous différencier en un claquement de doigt à la longue.
Sa seule question était vraiment très intéressante. La question du Fangtasia et de l’origine de ce nom que nous avons choisi.
Ôkamiro ▬ Pourquoi Fangtasia ? … Je suppose qu’il serait décevant de dire que le nom sonnait bien... Dis-je avec un air nonchalant tout en tenant notre menton du bout de l’index.En réalité il y avait bien une raison à ce nom, mais il n’était pas simple de tout expliquer en Japonais car le jeu de mot demeure essentiellement basé sur notre autre langue maternelle.
Ôkamiro ▬ Ce n’est pas évident à expliquer... il faut des s’y connaître un peu français... la fantasia est un terme français qui désigne une tradition du maghreb... une tradition prenant la forme d’une représentation équestre qui se fait lors des grandes occasions... c’est une tradition qu’on retrouve au Japon aussi... comme nous voulions faire que ce restaurant soit un grand événement le nom était intéressant... d’autant plus qu’il nous permettait de jouer avec le terme anglais de “fantasy”... enfin c’est la possibilité de faire un jeu de mot avec “fang” les crocs qui nous a décidé... ce terme se prêtant aussi bien aux vampires qu’aux loups-garous... l’idée final est donc ce melting-pot de notion qui nous parlaient toutes... et ça sonnait bien...
Etilya sur DK RPG
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Mer 10 Mar 2021 - 18:22
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
Lucy était curieuse de connaître la signification de ce nom : Fangtasia. Elle était poussée une nouvelle fois par sa curiosité, mais à l’inverse de ses précédentes mésaventures, son questionnement était tout à fait justifié et surtout sans danger. Après tout, c’était normal de vouloir en savoir davantage sur l’endroit où elle allait passer la majeure partie de son temps. C’était même sympa de connaître l’origine de quelque chose qui nous tenait à cœur, d’un endroit aussi exceptionnel. Et puis, elle savait que si elle ne posait pas la question tout de suite, cela lui trotterait dans la tête un bon moment. Et pour Lucy, cela n’était jamais bon. Lorsque quelque chose la préoccupait, cela pouvait carrément tourner à l’obsession chez elle. Alors quand elle le pouvait, elle s’occupait tout de suite de ce genre de formalité afin d’être tranquille par la suite.
C’est vrai que Fangtasia était un nom qui rendait bien : facile à retenir, simple à prononcer et surtout original. C’était plutôt accrocheur et donnait envie d’aller voir de plus près. Cependant, il serait effectivement un peu décevant de savoir que le choix de ce nom c’était uniquement porté sur le faire que « sonnait bien ». Lucy se doutait qu’il était important de choisir un bon nom pour un restaurant, mais ce qu’elle voulait connaître c’était l’histoire derrière tout ça. Elle souhaitait savoir comment nos deux chefs avaient décidés d’ouvrir ce genre de restaurant, qu’elles étaient leurs motivations et en connaître les raisons. C’était assez personnel c’est pourquoi elle n’aborda que le sujet du nom, pour l’instant. Elle espérait en apprendre plus à la fois sur eux et sur leur carrière au fur et à mesure qu’elle passerait du temps en leur présence.
Lucy écouta avec attention la fameuse explication. Effectivement, elle n’était pas simple à comprendre. Le français n’était pas une langue avec laquelle elle était à l’aise et ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé de l’apprendre. Néanmoins, en faisant tourner son cerveau plus vite que d’habitude et grâce à son écoute active, elle comprenait tout de même ce que Ôkamiro tentait de lui expliquer. Enfin grosso modo. Elle n’avait pas retenu toutes les subtilités de cet éclaircissement, mais elle avait assimilé l’essentiel. C’était un choix très intéressant une fois qu’on savait d’où il venait.
Répondit-elle en souriant.
Son enthousiasme lui rappela alors que le lendemain, elle devait décoller tôt pour accompagner les chefs faire le tour des fermes. Elle sortit alors son portable de sa poche et grimaça quelques instants en voyant l’heure. Il était grand temps qu’elle rentre si elle voulait être en forme pour son premier jour et surtout pour montrer de quoi elle était capable. Elle avait une chance de faire ses preuves et leur montrer que la prendre sous leurs ailes étaient la bonne décision, elle ne devait pas se louper.
Dit-elle en souriant à pleines dents, le pouce lever.
Ajouta-t-elle d’un ton faussement sévère avant de s’incliner poliment.
Elle s’éloigna de quelques pas avant de se retourner une dernière fois.
Dit-elle en riant, lui faisant de grands signes de mains avant de s’éclipser en direction de la ville.
C’est vrai que Fangtasia était un nom qui rendait bien : facile à retenir, simple à prononcer et surtout original. C’était plutôt accrocheur et donnait envie d’aller voir de plus près. Cependant, il serait effectivement un peu décevant de savoir que le choix de ce nom c’était uniquement porté sur le faire que « sonnait bien ». Lucy se doutait qu’il était important de choisir un bon nom pour un restaurant, mais ce qu’elle voulait connaître c’était l’histoire derrière tout ça. Elle souhaitait savoir comment nos deux chefs avaient décidés d’ouvrir ce genre de restaurant, qu’elles étaient leurs motivations et en connaître les raisons. C’était assez personnel c’est pourquoi elle n’aborda que le sujet du nom, pour l’instant. Elle espérait en apprendre plus à la fois sur eux et sur leur carrière au fur et à mesure qu’elle passerait du temps en leur présence.
Lucy écouta avec attention la fameuse explication. Effectivement, elle n’était pas simple à comprendre. Le français n’était pas une langue avec laquelle elle était à l’aise et ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé de l’apprendre. Néanmoins, en faisant tourner son cerveau plus vite que d’habitude et grâce à son écoute active, elle comprenait tout de même ce que Ôkamiro tentait de lui expliquer. Enfin grosso modo. Elle n’avait pas retenu toutes les subtilités de cet éclaircissement, mais elle avait assimilé l’essentiel. C’était un choix très intéressant une fois qu’on savait d’où il venait.
Lucy ▬ J’pense avoir plus ou moins compris… Enfin, surtout la partie avec le jeu d’mot. C’est plutôt bien trouvé. C’est… Subtil. J’aime beaucoup ! Et c’est vrai que… Ça sonne bien !
Répondit-elle en souriant.
Lucy ▬ C’est cool de savoir ça j’trouve, c’est même hyper important pour moi… J’aime savoir où j’mets les pieds et puis connaître chaque centimètre d’histoire d’un endroit qui m’plait… J’suis tellement pressée d’y être !
Son enthousiasme lui rappela alors que le lendemain, elle devait décoller tôt pour accompagner les chefs faire le tour des fermes. Elle sortit alors son portable de sa poche et grimaça quelques instants en voyant l’heure. Il était grand temps qu’elle rentre si elle voulait être en forme pour son premier jour et surtout pour montrer de quoi elle était capable. Elle avait une chance de faire ses preuves et leur montrer que la prendre sous leurs ailes étaient la bonne décision, elle ne devait pas se louper.
Lucy ▬ Vaut mieux que j’rentre, il commence à faire tard. Et j’veux péter la forme pour demain !
Dit-elle en souriant à pleines dents, le pouce lever.
Lucy ▬ Encore merci, merci, merci ! Et s’il vous plait, changez pas d’avis dans la nuit, ça s’rait vraiment pas sympa !
Ajouta-t-elle d’un ton faussement sévère avant de s’incliner poliment.
Lucy ▬ A demain alors !
Elle s’éloigna de quelques pas avant de se retourner une dernière fois.
Lucy ▬ Soyez pas en r’tard !
Dit-elle en riant, lui faisant de grands signes de mains avant de s’éclipser en direction de la ville.
"Soirée fructueuse"
Etilya sur DK RPG
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Jeu 11 Mar 2021 - 10:54
Avoir les réponses à ses questions semble être une chose assez importante pour la jeune fille, tout comme l’honnête. Autant dire qu’entre moi et Ôkamiô elle était servie. Nous ne mentons jamais et n’éprouvons pas spécialement d’intérêt à garder des choses pour nous. Les frontières et barrière mises en place par la société et la bienséance n’ont pas grand sens pour nous. Cela paraît être idéal sur le papier mais avec la façon dont je parle, tout ne sort qu’avec beaucoup de cynisme. Quant à mon compère, autant dire qu’il dit tout ce qu’il pense au mépris des convenance à cause de ses pulsions. Il n’y avait qu’à voir comment il s’était comporté avec Anzu la première fois où nous nous sommes vus.
Il restait néanmoins une petite chose que nous ne lui avions pas dit, mais nous aurions tout le temps de lui en faire part lorsque nous le reverrions. Ce n’était pas bien grave. De toute façon elle comprendrait bien rapidement qu’il y a tout un jeu de nuances et d’interprétation possibles dans notre façon d’être, notre cuisine et notre restaurant bien entendu.
Il se faisait tard bien avant que nous ne venions à parler elle et nous dans ces bois plus que dangereux. L’été est bientôt et le soleil se couche particulièrement tôt. Dans l’obscurité du creuset montagneux où nous nous situons, les bêtes sauvages sont nombreuses. Même si un ours est déjà un sacré défi en soi, nous nous inquiétions surtout pour les attaques de lycans qui chassaient les humains jusque dans les villes. Alors quand elle revint sur le fait qu’il était tard, cela était un peu amusant, mais c’est une grande fille. Elle saurait rentrer d’ici en vitesse et sans encombre.
La journée à venir serait très importante pour elle et il valait bien mieux qu’elle soit en grande forme vu ce qui l’attendait. Elle n’était pas au bout de ses surprises. La découverte du restaurant serait déjà quelque chose en soi, mais découvrir un peu ce que nous possédions le serait sans doute tout autant.
Nous lui faisions un signe de la main alors qu’elle disparut derrière la végétation pour prendre le chemin de la ville, assurés que nous étions d’avoir trouvé une perle rare. C’était elle qui nous a trouvé en y repensant. Une bien belle découverte cette nuit qui nous réchauffa le cœur et l’âme. Il y a encore des gens terriblement passionnés de cuisine au point de risquer toute leur vie sur un coup de poker.
Je retirai le bandana de notre poignet pour le passer autour de notre cou afin de passer le contrôle à mon alter ego.
Une fois pleinement en contrôle de notre corps, je m’empresse de retirer nos vêtements avant d’entamer une transformation. Notre frêle corps humain craque et convulse en changement jusqu’à devenir cette montagne de muscles et poils que représente notre nous alpha. Je pousse enfin un fort et puissant hurlement lupin pour accompagner la route de la demoiselle et lui assurer une certaine tranquillité pour son retour avant de me ramasser nos vêtements d’une patte et partir en courant à travers les bois. Il était temps de rentre nous coucher aussi...
Il restait néanmoins une petite chose que nous ne lui avions pas dit, mais nous aurions tout le temps de lui en faire part lorsque nous le reverrions. Ce n’était pas bien grave. De toute façon elle comprendrait bien rapidement qu’il y a tout un jeu de nuances et d’interprétation possibles dans notre façon d’être, notre cuisine et notre restaurant bien entendu.
Il se faisait tard bien avant que nous ne venions à parler elle et nous dans ces bois plus que dangereux. L’été est bientôt et le soleil se couche particulièrement tôt. Dans l’obscurité du creuset montagneux où nous nous situons, les bêtes sauvages sont nombreuses. Même si un ours est déjà un sacré défi en soi, nous nous inquiétions surtout pour les attaques de lycans qui chassaient les humains jusque dans les villes. Alors quand elle revint sur le fait qu’il était tard, cela était un peu amusant, mais c’est une grande fille. Elle saurait rentrer d’ici en vitesse et sans encombre.
La journée à venir serait très importante pour elle et il valait bien mieux qu’elle soit en grande forme vu ce qui l’attendait. Elle n’était pas au bout de ses surprises. La découverte du restaurant serait déjà quelque chose en soi, mais découvrir un peu ce que nous possédions le serait sans doute tout autant.
Ôkamiro ▬ Mais de rien je t’en prie... sois bien en forme demain c’est important...Elle avait encore de l’énergie à revendre, la fameuse adrénaline de l’excitation sans doute. Mais il y avait quelque chose d’autre. Nous avions le sentiment qu’elle était comme ça au quotidien. C’est une excellente chose car il faut de l’énergie pour encaisser mon compagnon.
Ôkamiô ▬ Hey !C’est un fait, elle n’était pas encore prête à ce qui l’attendait, mais ce n’était pas grave car elle a de l’énergie à revendre. Sa passion pour la cuisine sera son moteur et il ne manquerait qu’à lui insuffler la technique.
Nous lui faisions un signe de la main alors qu’elle disparut derrière la végétation pour prendre le chemin de la ville, assurés que nous étions d’avoir trouvé une perle rare. C’était elle qui nous a trouvé en y repensant. Une bien belle découverte cette nuit qui nous réchauffa le cœur et l’âme. Il y a encore des gens terriblement passionnés de cuisine au point de risquer toute leur vie sur un coup de poker.
Je retirai le bandana de notre poignet pour le passer autour de notre cou afin de passer le contrôle à mon alter ego.
Une fois pleinement en contrôle de notre corps, je m’empresse de retirer nos vêtements avant d’entamer une transformation. Notre frêle corps humain craque et convulse en changement jusqu’à devenir cette montagne de muscles et poils que représente notre nous alpha. Je pousse enfin un fort et puissant hurlement lupin pour accompagner la route de la demoiselle et lui assurer une certaine tranquillité pour son retour avant de me ramasser nos vêtements d’une patte et partir en courant à travers les bois. Il était temps de rentre nous coucher aussi...
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