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Le Narrateur#104550#104550#104550#104550#104550
Vieux sage
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Date d'inscription : 14/01/2008
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Yens : 2214
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Mer 5 Aoû 2020 - 1:10
Le lendemain de la discussion entre John et Sebastian, les deux sont allés en reconnaissance rapide dans la zone que les données estimaient être celle où se trouvait le laboratoire de l’Ordre Renfield détruit il y a 70 ans de cela pratiquement. Sans mal ils finirent par trouver l’entrer de ce qui semblait être une sorte de vieille mine désaffectée et en s'aventurant rapidement à l'intérieur trouvère une vieille porte blindée gisant au sol confirmant leurs doutes.
Ils remirent au lendemain à nouveau leur expédition pour que Sebastian finisse d’analyser les plans des précédentes bases Renfield découvertes. Convenant de se retrouver une fois que la nuit serait plus avancée, cette dernière tombant tôt à cette période de l’année. Cela leur permettrait également de s’équiper en conséquence pour une fouille de l’endroit et la collecte d’indices divers et variés.
Les recherches de Sebastian le conduisent à penser que la base de cet Ordre Renfield devait présenter un certain nombre de similarité avec les précédentes. En effet, l’Ordre dispose toujours visiblement de salles nécessaires à l’entrainement de ses trouves et de centres médicaux très importants ainsi que de cellules. Ils s’organisent toujours de manière centrale avec les quartiers des officiers à proximité de chaque zone importante.
Puis, l’aléatoire enrobe le tout avec une succession de salles et de couloirs anarchiques, pour ne pas dire labyrinthiques ayant pour but de rendre compliquée n’importe quelle attaque et contrôle ennemis sur une section de l’endroit.
Une fois passé le premier couloir et le hall d’arrivée, il y a systématiquement trois sorties possibles par salle, le tout étant relié à d’autres salles et ainsi de suite avec plusieurs armureries et dortoirs permettant à des renforts de pouvoir arriver de façon aléatoire à travers toute la base et sur plusieurs niveaux apparemment d’après le plan de la plus récente base transmise dans les données du vampire.
Cette investigation va être un véritable casse-tête en raison des nombreux accès et du délabrement important des lieux, mais Sebastian peut être plus que confiant car il dispose de tout le matériel nécessaire pour fouiller les lieux établis sur plusieurs niveaux en raison de ses fouilles archéologiques. Le simple fait qu’au grés des demandes et des finances des universités lui aient déjà fait fouiller des mines préindustrielles ou archaïque le met bien en confiance sur sa capacité à pouvoir progresser sans mal.
Etilya sur DK RPG
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Mer 5 Aoû 2020 - 2:10
Sebastian m’avait prévenu ce midi. Il nous arrivait régulièrement depuis mon accession au conseil territorial, puis mon ascension au sein de ce dernier de manger ensemble avec Nawel en plus. C’est à cet occasion qu’il revint sur notre plan pour la soirée d’aujourd’hui. Nous avions réussi à trouver l’entrée de cette ruine ayant servie à cet ordre de chasseurs de vampire à créer l’impensable. Elle se trouvait dans une vieille mine en ruine, sur le versant nord d’une montagne plus au nord elle-même de la ville. Cela représentait environs 30-35 kilomètre plus au nord, au centre de la péninsule.
Il avait selon lui tout le matériel nécessaire pour mener à bien notre fouille et m’avait préparé au fait que cela pourrait durée un certain temps de parcourir l’ensemble des ruines ou ne serait-ce qu’accéder à des parties de celles-ci qui seraient un tant soit peu intéressante pour nous.
La journée n’avait pas été vraiment compliquée. Il faut bien avouer que le cadre exceptionnel en ville avait engendré pour le moment quelques petites vagues organisationnelles à l’université. Les examens n’étaient pour tout de suite et étrangement, beaucoup de mes étudiants n’avaient pas daigné venir en cours. Ne pouvant pas laisser cela se faire sans réagir j’ai pris la décision d’annuler mes cours de la journée pour les reporter à une date ultérieur, cautionnant leur acte. Toutefois, ma tolérance s’arrêtait à l'absentéisme de la veille et de ce jour. J’annulait le reste des cours de la journée et de celle de demain, mais tout élève ne se présentant pas aux rattrapages des cours, ou à ceux de jeudi seront tout simplement recalés pour le semestre tout entier. Cela me libérait au moins toute ma nuit sans être un cadavre en cours le lendemain. J’avais dû batailler avec le doyen de l’université pour qu’il accepte ce petit marché, mais le simple fait d’avoir sous-entendu que je pouvais faire accepter Fujibayashi Irina de faire des interventions l’a convaincu.
J’ai eu tout le loisir de réfléchir à la soirée et à ses implications. Nous avions l’entrée, mais le complexe pouvait être véritablement récalcitrant à notre visite. Le fait est qu’il était abandonné ce laboratoire depuis plus de soixante ans et qu’il avait été évidemment vidé par ses occupants sans le moindre indice à trouver si on en croyait le vampire et ses dire sur cet ordre.
Nous aurions beaucoup de chance de trouver quelque indice que ce soit, mais qui ne tente rien n’a rien comme on dit. Il est toujours possible que quelques trucs aient été oublié et que cela nous permette surtout de trouver où ils auraient pu s’installer ensuite.
Etudier leur passé aussi proche nous permettra de savoir quelle a été l’étape suivante ensuite.
J’arrivais sur les lieux à l’heure que nous avions convenus. J’étais parti largement en avance pour profiter un maximum des courants d’air chaud pour ménager mes forces et conserver celles-ci pour ce qui nous attendait. De fait, mon côté pragmatique à l'excès me conduit à arriver largement en avance et à attendre mon collègue et ami.
Je décide donc de m’aventurer à l’intérieur de la mine pour attendre Sebastian et me dissimuler à la vue de quiconque pourrait passer à proximité.
Je n’attends pas plus d’une dizaine de minutes. Sebastian est quelqu’un d’assez ponctuel, en tout cas avec moi. Il arrive lui-même en avance à notre rendez-vous, sans doute pour pouvoir se préparer et sortir le matériel qu’il a amené avec lui. Je vais donc rapidement et prestement à sa rencontre.
Il avait selon lui tout le matériel nécessaire pour mener à bien notre fouille et m’avait préparé au fait que cela pourrait durée un certain temps de parcourir l’ensemble des ruines ou ne serait-ce qu’accéder à des parties de celles-ci qui seraient un tant soit peu intéressante pour nous.
La journée n’avait pas été vraiment compliquée. Il faut bien avouer que le cadre exceptionnel en ville avait engendré pour le moment quelques petites vagues organisationnelles à l’université. Les examens n’étaient pour tout de suite et étrangement, beaucoup de mes étudiants n’avaient pas daigné venir en cours. Ne pouvant pas laisser cela se faire sans réagir j’ai pris la décision d’annuler mes cours de la journée pour les reporter à une date ultérieur, cautionnant leur acte. Toutefois, ma tolérance s’arrêtait à l'absentéisme de la veille et de ce jour. J’annulait le reste des cours de la journée et de celle de demain, mais tout élève ne se présentant pas aux rattrapages des cours, ou à ceux de jeudi seront tout simplement recalés pour le semestre tout entier. Cela me libérait au moins toute ma nuit sans être un cadavre en cours le lendemain. J’avais dû batailler avec le doyen de l’université pour qu’il accepte ce petit marché, mais le simple fait d’avoir sous-entendu que je pouvais faire accepter Fujibayashi Irina de faire des interventions l’a convaincu.
J’ai eu tout le loisir de réfléchir à la soirée et à ses implications. Nous avions l’entrée, mais le complexe pouvait être véritablement récalcitrant à notre visite. Le fait est qu’il était abandonné ce laboratoire depuis plus de soixante ans et qu’il avait été évidemment vidé par ses occupants sans le moindre indice à trouver si on en croyait le vampire et ses dire sur cet ordre.
Nous aurions beaucoup de chance de trouver quelque indice que ce soit, mais qui ne tente rien n’a rien comme on dit. Il est toujours possible que quelques trucs aient été oublié et que cela nous permette surtout de trouver où ils auraient pu s’installer ensuite.
Etudier leur passé aussi proche nous permettra de savoir quelle a été l’étape suivante ensuite.
J’arrivais sur les lieux à l’heure que nous avions convenus. J’étais parti largement en avance pour profiter un maximum des courants d’air chaud pour ménager mes forces et conserver celles-ci pour ce qui nous attendait. De fait, mon côté pragmatique à l'excès me conduit à arriver largement en avance et à attendre mon collègue et ami.
Je décide donc de m’aventurer à l’intérieur de la mine pour attendre Sebastian et me dissimuler à la vue de quiconque pourrait passer à proximité.
Je n’attends pas plus d’une dizaine de minutes. Sebastian est quelqu’un d’assez ponctuel, en tout cas avec moi. Il arrive lui-même en avance à notre rendez-vous, sans doute pour pouvoir se préparer et sortir le matériel qu’il a amené avec lui. Je vais donc rapidement et prestement à sa rencontre.
John ▬ Bonsoir Sebastian. Je vois que vous êtes fin prêt. Comment procédons-nous à votre avis ? Humainement ou avec nos formes ?La question était pertinente à mon sens car nous ne pouvions pas non plus fondre dans notre forme trop d’objet, ce n’est pas comme si plusieurs sacs le pouvaient en tout cas. De fait, suivant ce dont nous aurions besoin de prendre, il était possible qu’on ne se transforme pas, mais j’attendais de voir ce que Sebastian avait prévu pour commencer à anticiper la soirée.
John ▬ Je suis désolé d’avance de devoir vous poser la question de but en blanc, mais avez-vous une petite idée de comment nous diriger dans cet endroit, vous aviez été plutôt évasif ce midi.
Etilya sur DK RPG
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Mer 5 Aoû 2020 - 23:18
J'avais passé les deux jours suivants après mon entretien avec John à analyser scrupuleusement le précieux plan qu'il m'avait confié le soir à son pub. Nous avions bu un verre rapidement et je m'étais éclipsé pour me mettre rapidement en action. J'avais investi les locaux du département d'histoire jour et nuit pour utiliser du matériel adéquat et plancher sur une modélisation 3D afin de m'en faire une vision plus réaliste et une approche plus précise. Autant vous dire que ça m'avait donné des sueurs froides tellement c'était long et laborieux. Mais j'avais fini par en venir à bout constatant ensuite la répartition des locaux traversés de galeries innombrables qui selon moi, n'étaient pas toutes représentées. Nous aurions sûrement des surprises lors de notre expédition, ce qui me poussait à prendre davantage de précautions pour notre sécurité. Je m'étais également aperçu qu'à la manière d'un bloc militaire durant la guerre, ce bâtiment disposait de nombreux étages principalement enfoncés en sous-terrain. J'étais d'ailleurs presque certain que des endroits n'étaient pas recensées sur cette ébauche. L'agencement était également très stratégique malgré une infrastructure digne d'un labyrinthe, tout était parfaitement ordonné et calculé. De cette façon, j'avais réussi à déblayer un squelette de construction. La disposition des pièces restaient centralisées, rejoignant des quartiers d'autorité pour des officiers, très proches des zones primordiales. Autour gravitait tout le nécessaire pour les troupes à savoir des salles d'entraînement et des centres médicaux, toujours reliés par des couloirs. L'entrée offrait le choix de trois arrivées, pour se découper encore de trois autres entrées par pièce, qui menaient aux complaisances comme des salles de séjour, dortoirs, l'armurerie ou le ravitaillement, toujours jonchés de couloirs à en perdre la tête. Nous avions pu en avoir un bref aperçu suite à une petite visite superficielle. J'avais également aperçu des ouvertures qui menaient sur l'extérieur ou l'intérieur, ce qui laissait penser que des renforts pouvaient s'engloutir dans la base grâce à des trappes extérieures mises à l'écart des ruines ou bien servir d'évacuation en cas de pépin.
Un vrai prodige pour l'époque. Ce type de structure gagnait quelques années d'avance par rapport à d'autres plus en phase avec leur période, c'est à dire moins complexe. Tout du moins, ça nous donnait une idée de comment ils s'organisaient d'un point de vue stratégique et je supposais qu'ils continuent de procéder ainsi avec quelques modifications bien-sûr comme les matériaux et les nouvelles technologies qui s'ajoutaient à cette panoplie.
J'étais resté assez silencieux lors de notre repas du midi, trop concentré pour pouvoir en dire trop. Mon esprit était absorbé par notre reconnaissance du soir, je m'étais juste contenté de mettre Nawel au courant prenant la disposition de lui donner un cellulaire qui réagirait à une alerte que nous pourrions déclencher si problème devait avoir lieu afin de nous retrouver le plus facilement possible en donnant notre position exacte. J'avais alors quitté la table sans demander mon reste pour ensuite continuer à préparer le nécessaire. Une fois la tâche accomplie, je m'étais emparé d'un gros sac recensant tout ce qui pourrait être utile avant de me lancer sous ma forme jaguar, plus pratique que d'être en vol avec ce poids. Évidemment, le sage du conseil m'attendait déjà. Je repris ainsi forme humaine, l'air très sérieux. A peine arrivé qu'il me posait déjà des questions, auxquelles je ne pris pas le temps de répondre, trop affairé à réfléchir méthodiquement tout en m'emparant de deux casques, deux lampes frontales, deux masques et deux torches au cas où.
-Yo, Smith-san. Mettez ça pour commencer s'il vous plaît.
Je lui tendis ainsi les accessoires puis m'en para également. Je sortis ensuite l'objet le plus précieux de notre expédition : un dispositif très haute technologie que l'école avait accepté de me prêter.
-Pour tout vous dire, selon mes propres habitudes, il est préférable d'y aller sous forme humanoïde dans les grands axes pour une vue d'ensemble plus propice et d'arborer une forme plus petite lorsque nous devrons passer à travers les décombres de la ruine. L'inconvénient c'est que nous ne pourrons pas nous permettre de nous séparer de tout notre matériel par mesure de précaution. Il est donc fort probable que nous soyons dans l'obligation d'en abandonner une partie, tout en gardant le nécessaire qui nous laisserait le loisir de nous transformer, avant de revenir le chercher.
Je lui montrais ensuite le fameux radar que je détenais dans la main pour lui expliquer ma démarche.
-Cet appareil contient le plan que j'ai converti en trois dimensions pour lui donner du relief et nous permettre de naviguer selon l'agencement de la carte et ses multiples dédales qui y figurent. J'ai mis des plombes à le programmer mais ça valait le coup. Dedans est également intégré notre position respective, il va donc falloir que vous portiez cette balise sur vous.
Dans la foulée, je m'approchais de son veston pour lui accrocher ce qui ressemblait à une mini puce, que je m'empressais de brancher au signal. Ce petit joujou nous permettrait donc de circuler plus sereinement comme un guide, afin de savoir où nous nous trouvions selon les pièces et les couloirs, mais aussi pour ne pas nous perdre.
-Ah et prenez ça aussi. Il s'agit d'une radio pour le terrain qui nous permettra de rester en communication si quoique ce soit devait arriver avec une onde haute portée. Je pense pas avoir besoin de vous expliquer comment ça marche. Par contre, si vous appuyez sur le bouton rouge en haut, ça sonne direct une alerte sur le cellulaire d'Assaad-san qui saura trouver notre localisation en cas d'urgence.
J'avais également d'autres petites choses dans ce sac, comme un couteau, deux cordes, un briquet, un stylo, un carnet, la carte que John m'avait fourni, une trousse de secours, de la craie pour marquer nos déplacements si jamais l'engin nous lâchait, des autocollants jaunes fluorescents, deux bronchodilatateurs, de l'alimentaire, un mini détecteur de métaux et j'en passe.
-Nous devrons être vigilants. Cet endroit est une ruine et nous avons pris connaissance des lieux seulement de manière superficielle. Alors avançons scrupuleusement. On risque de passer énormément de temps dans ce gouffre de l'enfer alors j'espère que vous êtes prêt. En cas de besoin, n'hésitez surtout pas à me solliciter, j'ai tout ce qu'il faut. Et aussi évitons d'être séparés, c'est préférable. Est-ce que ça vous va, Smith-san ?
J'avais fait le tour, je pense. En tout cas, tout devait être compris dès le début donc s'il avait des questions qui le taraudaient, c'était maintenant.
Un vrai prodige pour l'époque. Ce type de structure gagnait quelques années d'avance par rapport à d'autres plus en phase avec leur période, c'est à dire moins complexe. Tout du moins, ça nous donnait une idée de comment ils s'organisaient d'un point de vue stratégique et je supposais qu'ils continuent de procéder ainsi avec quelques modifications bien-sûr comme les matériaux et les nouvelles technologies qui s'ajoutaient à cette panoplie.
J'étais resté assez silencieux lors de notre repas du midi, trop concentré pour pouvoir en dire trop. Mon esprit était absorbé par notre reconnaissance du soir, je m'étais juste contenté de mettre Nawel au courant prenant la disposition de lui donner un cellulaire qui réagirait à une alerte que nous pourrions déclencher si problème devait avoir lieu afin de nous retrouver le plus facilement possible en donnant notre position exacte. J'avais alors quitté la table sans demander mon reste pour ensuite continuer à préparer le nécessaire. Une fois la tâche accomplie, je m'étais emparé d'un gros sac recensant tout ce qui pourrait être utile avant de me lancer sous ma forme jaguar, plus pratique que d'être en vol avec ce poids. Évidemment, le sage du conseil m'attendait déjà. Je repris ainsi forme humaine, l'air très sérieux. A peine arrivé qu'il me posait déjà des questions, auxquelles je ne pris pas le temps de répondre, trop affairé à réfléchir méthodiquement tout en m'emparant de deux casques, deux lampes frontales, deux masques et deux torches au cas où.
-Yo, Smith-san. Mettez ça pour commencer s'il vous plaît.
Je lui tendis ainsi les accessoires puis m'en para également. Je sortis ensuite l'objet le plus précieux de notre expédition : un dispositif très haute technologie que l'école avait accepté de me prêter.
-Pour tout vous dire, selon mes propres habitudes, il est préférable d'y aller sous forme humanoïde dans les grands axes pour une vue d'ensemble plus propice et d'arborer une forme plus petite lorsque nous devrons passer à travers les décombres de la ruine. L'inconvénient c'est que nous ne pourrons pas nous permettre de nous séparer de tout notre matériel par mesure de précaution. Il est donc fort probable que nous soyons dans l'obligation d'en abandonner une partie, tout en gardant le nécessaire qui nous laisserait le loisir de nous transformer, avant de revenir le chercher.
Je lui montrais ensuite le fameux radar que je détenais dans la main pour lui expliquer ma démarche.
-Cet appareil contient le plan que j'ai converti en trois dimensions pour lui donner du relief et nous permettre de naviguer selon l'agencement de la carte et ses multiples dédales qui y figurent. J'ai mis des plombes à le programmer mais ça valait le coup. Dedans est également intégré notre position respective, il va donc falloir que vous portiez cette balise sur vous.
Dans la foulée, je m'approchais de son veston pour lui accrocher ce qui ressemblait à une mini puce, que je m'empressais de brancher au signal. Ce petit joujou nous permettrait donc de circuler plus sereinement comme un guide, afin de savoir où nous nous trouvions selon les pièces et les couloirs, mais aussi pour ne pas nous perdre.
-Ah et prenez ça aussi. Il s'agit d'une radio pour le terrain qui nous permettra de rester en communication si quoique ce soit devait arriver avec une onde haute portée. Je pense pas avoir besoin de vous expliquer comment ça marche. Par contre, si vous appuyez sur le bouton rouge en haut, ça sonne direct une alerte sur le cellulaire d'Assaad-san qui saura trouver notre localisation en cas d'urgence.
J'avais également d'autres petites choses dans ce sac, comme un couteau, deux cordes, un briquet, un stylo, un carnet, la carte que John m'avait fourni, une trousse de secours, de la craie pour marquer nos déplacements si jamais l'engin nous lâchait, des autocollants jaunes fluorescents, deux bronchodilatateurs, de l'alimentaire, un mini détecteur de métaux et j'en passe.
-Nous devrons être vigilants. Cet endroit est une ruine et nous avons pris connaissance des lieux seulement de manière superficielle. Alors avançons scrupuleusement. On risque de passer énormément de temps dans ce gouffre de l'enfer alors j'espère que vous êtes prêt. En cas de besoin, n'hésitez surtout pas à me solliciter, j'ai tout ce qu'il faut. Et aussi évitons d'être séparés, c'est préférable. Est-ce que ça vous va, Smith-san ?
J'avais fait le tour, je pense. En tout cas, tout devait être compris dès le début donc s'il avait des questions qui le taraudaient, c'était maintenant.
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Mar 11 Aoû 2020 - 1:46
Comme je l’avais bien deviné, Sebastian avait pensé à tout pour notre excursion souterraine. Il avait pensé à prendre des radios, mais aussi un appareil dernière génération à l’université dans lequel il avait rentré un rendu de ce qu’il pensait être le souterrain. Je pris évidemment ce qu'il me remit avant de lui répondre.
John ▬ Eh bien Sebastian ! Je vous savais très doué, mais vous m’impressionnez ! Je ne pensais pas que les différents plans contenus dans les données du vampire vous permettraient de faire un plan. Sans vouloir abuser, comment avez-vous ? C’est un travail de déduction je suppose, puisque les plans de cet endroit en particulier n’y sont malheureusement pas. Vous avez donc trouvé des récurrences dans leur façon de concevoir leurs bases ?Sir Ryan avait été désolé de ne pas disposer des plans de ce laboratoire d’ailleurs. Mais visiblement, cela n’avait pas arrêté un expert comme Sebastian. C’était un aventurier de talent et un archéologue émérite. Comme je l’avais espéré, avec son expérience il avait visiblement déduit un ensemble de plans. Ce n’était surement que de la théorie et nous aurions sans doute des surprises dans les faits, mais si ses plans collaient un minimum à la réalité que nous affronterions ce soir, alors ce ne serait là que preuve du maître des donjons qu’il était.
Sebastian répondit parfaitement à mes premières interrogations donc. Comme je l’imaginais bien, il y avait du matériel qu’il serait difficile d’emmener avec nous si d’aventure nous devions nous transformer en animaux. Il était peu probable que quelque ascenseur que ce soit fusse encore fonctionnel. Donc ce serait sous forme humaine aussi longtemps et souvent que possible lors de cette exploration, à moins d’avoir l’absolue nécessité de passer des décombre pour vérifier une chose. Nous serions donc largement contraints et forcé de faire sans doute de nombreux détours.
John ▬ Je comprends parfaitement comment nous devons procéder. Ce ne sera donc pas des plus aisé. Nous sans doute y passer une bonne partie de la nuit malgré le fait qu’il soit encore très tôt, mais j’ai pris mes dispositions à l’université au cas ou.Même s'il me serait aisé de retrouver mon chemin grâce à mes sens animaux à ma disposition, ce ne serait qu’une perte de temps que de nous séparer, car nous ne pouvions pas tous les deux disposer de son appareil qui pouvait cartographier les lieux tout en détectant à courte portée l’émetteur balise dont il me dotait.
Je ne m’aventurerais donc pas trop loin de vous mon cher ami. Malgré la sécurité des radios pour l’exploration, je vais tâcher de me fier au maximum à votre jugement et votre sens de l'orientation. Ceci est pour ma part ma première urbex comme dise les jeunes de nos jours, alors je ne jouerai pas les héros ne vous en faites pas.
Nous n’avions plus qu’à nous engouffrer dans la mine jusqu’à l’entrée de cette base souterraine et déjà nous avions un peu de chemin pour atteindre cette porte dissimulée dans la vieille mine.
Etilya sur DK RPG
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Mar 11 Aoû 2020 - 2:29
Encore une fois, les plans transmis par le vampire étant ceux de plusieurs bases différentes, découvertes en ruine ou presque ou prise d’assaut au moyen âge pour la plus ancienne, le plan extrapolé par Sebastian sont très approximatifs.
Il faut un bon quart d’heure pour les deux aventuriers pour atteindre l’entrée dissimulée au fond de la mine après plusieurs embranchements de vieux conduits miniers désaffectés.
Une fois à l’intérieur, se dresse une sorte de vieux hall d’entrée. Il ne reste que du béton apparent éclairés par les lampes torches. Le béton est armé de toute évidence et caractéristique des bunkers de guerre d’avant-guerre.
Comme anticipé par Sebastian, le hall s’ouvre sur trois couloirs différents partant vers l’ouest, le nord et l’est respectivement en opposition à l’entrée du hall orientée au sud.
Comme anticipé par Sebastian à nouveau, ces couloirs devaient servir à rendre difficile une attaque frontale du bunker et à contrôler l'endroit par d’éventuels assaillants.
Il faut une bonne heure d’exploration dans les lieux pour se rencontre compte que Sebastian avait en effet bien anticipé encore une fois la conception labyrinthique de l’endroit dans le but de rendre difficile une attaque. L’endroit transpire la paranoïa de ses concepteurs. Au terme de cette heure d’exploration, aucune pièce intéressante n’est trouvée pour le moment à l’exception d’une vieille cage d’ascenseur.
Il n’y a que le son des pas des aventuriers pour leur tenir compagnie et de petits cris ressemblant à ceux de rongeurs se baladant ici et là ainsi que d’une nichée de chauve-souris pendu au plafond du hall d’entrée. La porte d’accès étant tombée depuis sans doute des décennies.
Des traces de griffes se trouvent ici et là le long des murs du lieu, à même le béton. Il est assez impressionnant de se dire qu'il existe une trace palpable de la puissance des lycans s’étant libérés à la seule force de leurs griffes et de leurs crocs dans cet endroit. Capables d’entailler sommairement le béton, mais assez pour y laisser une trace.
Comme anticipé par Sebastian, les seules pièces trouvées devaient être des quartiers de soldats et de vieilles armureries.
La cage d’ascenseur est vide, les portes ouvertes sur un gouffre obscur. Des câbles pendent encore, mais le bouton d’appel ne fonctionne évidemment pas. L’ascenseur en lui-même doit se trouver au fond.
L’appareil de Sebastian fonctionne très bien. Il oblige à s’arrêter par moment dans le but de balayer une pièce un peu grande dans le but de correctement la cartographier, mais rien de trop contraignant.
Etilya sur DK RPG
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Invité
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Ven 14 Aoû 2020 - 23:02
Évidemment, mon collègue faisait mouche. Il s'agissait d'une superposition du contenu des plans pour en faire une déduction générale. J'avais mis des heures et des heures à élaborer le squelette de la carte, en me basant également sur d'autres schémas reconnus comme de vraies forteresses pour compléter et trouver des liens entre différents sites historiques. La représentation en trois dimensions restait donc approximative mais elle conférait une base utile qui reflétait, bien qu'arbitrairement, leur mode de fonctionnement complexe et élaboré.
-Exact Smith-san. Ce que vous voyez n'est qu'une ébauche avec tous les éléments qu'il m'a été donné d'analyser en plus de quelques recherches personnelles mises en relation sur des similitudes. Cette carte représente grossièrement la structure des locaux Renfield, où des segments récurrents purement stratégiques ressortent dans les grands axes. Il n'est donc pas exclu de rencontrer quelques imprévus. Je mettrais le logiciel à jour au fur et à mesure que nous avancerons mais pour le reste... On avisera.
Ce n'était pas vraiment pour me déranger à vrai dire, j'avais l'habitude. Mais j'avais John avec moi, et je ne pouvais pas me permettre une marge d'insécurité trop large. Alors à défaut d'avoir un plan fiable dans son intégralité, j'avais tout de même anticipé si nous devions nous perdre en prenant des dispositions. Je me mis cependant à sourire lorsque cet homme d'un certain âge prononça le mot « urbex ». C'était assez amusant à entendre. C n'était pas tout à fait la même chose vue l'ampleur de ces ruines, c'était même un niveau tout à fait au dessus mais après tout, pourquoi pas.
Je l'encourageais ensuite à me suivre prudemment et déjà, nous devions nous emmancher dans des conduits miniers humides pour atteindre l'entrée planquée plus loin. Bon au moins, on avait notre point de départ, on pouvait dire que c'était déjà pas mal. La première pièce qui s'offrait à nous fut le hall qui se dressait devant nous. Je m'avançais vers l'un des murs en pointant mon faisceau lumineux dessus et caresser la surface bitumée du plat de la main. Il s'agissait d'un béton armé, qui ne s'effritait même pas sous mes doigts malgré l'époque lointaine. Je retournais ensuite près de John et je constatais bien trois couloirs menant à d'autres horizons obscures. Ouest. Nord. Est. Il ne manquait plus qu'à sélectionner l'heureuse issue.
-D'après ce que j'ai pu en conclure, l'aspect « casse tête chinois » conceptuel de cet ancien laboratoire est une stratégie qui vise à rendre un assaut compliqué et conserver le contrôle sur les assaillants potentiels dans un agencement complexe mais très étudié pour avoir une longueur d'avance. On peut donc émettre un avis représentatif de leur état d'esprit, soit un besoin omniprésent de contrôle jusque dans leur mur et aussi, un fort engouement pour une anticipation parée à toute épreuve. A voir si cette hypothèse peut être validée. Allons tout droit.
Nous nous avancions donc vers le nord, pour nous engouffrer davantage dans cette pénombre. Les bruits de nos pas nous revenaient en écho lointain, ricochant sur les rebords transpirants d'histoires macabres et terribles. Je prenais grand soin de garder un oeil sur mon appareil, faisant ça et là, quelques modifications nécessaires pour rectifier la trajectoire et rapprocher ce plan de la réalité au maximum. John me suivait, observant attentivement les alentours, si ses yeux venaient à attraper un détail important. Si nous ne trouvions rien d'intéressant au bout d'une heure de marche, je pouvais au moins certifier que ces couloirs visaient formellement à décontenancer l'ennemi et permettre aux soldats de mieux les neutraliser. Cette technique angoissante créait un sentiment total de désorientation avec une perte de sang froid et donc faire du ravisseur, une cible plus facile à abattre. Même moi, en ayant l'habitude de ce genre d'endroit, je pouvais facilement imaginer la panique que ça devait être de se sentir coincé ici surtout en cas de confrontation hostile.
Nous étions tout de même tombés sur une vieille cage d'ascenseur dont je ne discernais pas le fond, même avec la lumière frontale et ma vue perçante. C'était que ce devait être sacrément profond. Bien-sûr, il n'y avait aucun ascenseur mais Renfield devait avoir un système B pour accéder aux différents étages comme des escaliers, à la bonne franquette. Nous aurions sûrement l'occasion d'en apercevoir en approfondissant l'excursion, même si ça ne figurait sur aucun contenu que John m'avait transmis. Nous croisions aussi des signes de vie comme des rongeurs, des chauve-souris, des serpents, qui avaient élu domicile à cet endroit. Au moins, ils avaient la paix. Par moment, il nous était donnés d'être stupéfaits par des traces de griffures rageuses, gravées dans la roche. Je pris le temps d'en photographier quelques-unes, c'était tout de même assez impressionnant à voir même si elles ne nous apprenaient rien. Les seules pièces que nous avions trouvées pour le moment restaient des vestiges d'anciennes armureries et des quartiers. Là non plus, nous ne trouvions rien qui aiguisait notre intérêt.
C'était vraiment glauque.
-Bon, pour le moment, rien de nouveau sous les ruines. Ce ne sont que des cellules aléatoires, les plus importantes comme les centres médicaux, les laboratoires ou les quartiers des officiers sont plus centralisées mais plus difficilement accessibles, puisqu'elles se situent sur plusieurs niveaux avec des corridors à la pelle. Ça ne m'étonnerait pas que des pièges aient été installés au cas où les ravisseurs se montreraient trop confiants, en espérant qu'ils aient été retirés. Si nous pouvions trouver des indices comme des marques d'explosif sur le chemin par exemple, ou des odeurs étranges comme des rejets gazeux nocifs étant donné que c'est confiné, ça nous mettrait sur la bonne voie.
En attendant, il fallait déterminer quelle route prendre entre ces trois ouvertures symboliques. Je décidais d'aller selon mes déductions à l'appui de mon plan de fortune, vers l'est. Sans grande surprise, nous rencontrions donc des couloirs, des couloirs et encore des couloirs. Pas de traces suspectes pour le moment qui indiqueraient que nous nous rapprochons d'une salle cruciale. Je me devais d'être absolument concentré, même si je sentais que ces foutues ruines allaient mettre ma patience à rude épreuve, mais j'étais déterminé. C'était alors que nous tombions sur un pépin de taille. Une taille à hauteur de plafond, qui nous barrait littéralement le chemin. Une porte que le temps semblait avoir épargnée, se dressait devant nous, dans sa robe d'acier. Étonnant qu'elle n'ait pas été abattue. L'inconvénient était que je ne pouvais clairement pas la dynamiter sous peine de tout faire péter et nous ensevelir. Les parois restaient bien trop fragiles, c'était peut-être pour cette raison qu'elle était encore debout.
-Smith-san, voici notre première quête. Passer la porte.
Je fis tomber le sac de mon dos et j'en sortais de quoi fragiliser un minimum la structure qui entourait le cadre pour permettre à un rat de passer. Un bâton ou deux bâtons d'explosif ferait l'affaire pour créer un trou au coin de la porte, là où le bitume restait le plus vulnérable mais sans agresser la structure globale. Je le plaçais donc et alluma la mèche tout en me reculant rapidement pour ensuite entendre un gros boum se déclencher dans un amas de poussière qui me fit tousser et trembler les murs. Pas de bol, le béton armé restait très solide mais par chance, le sol lui avait cédé. J'en rallumais donc un autre pour casser la terre davantage et le passage se libéra, dans un autre éclat poussiéreux.
Mais au moins, ça donnait l'effet escompté. Sous notre forme changeline, nous pouvions passer.
-Après vous.
-Exact Smith-san. Ce que vous voyez n'est qu'une ébauche avec tous les éléments qu'il m'a été donné d'analyser en plus de quelques recherches personnelles mises en relation sur des similitudes. Cette carte représente grossièrement la structure des locaux Renfield, où des segments récurrents purement stratégiques ressortent dans les grands axes. Il n'est donc pas exclu de rencontrer quelques imprévus. Je mettrais le logiciel à jour au fur et à mesure que nous avancerons mais pour le reste... On avisera.
Ce n'était pas vraiment pour me déranger à vrai dire, j'avais l'habitude. Mais j'avais John avec moi, et je ne pouvais pas me permettre une marge d'insécurité trop large. Alors à défaut d'avoir un plan fiable dans son intégralité, j'avais tout de même anticipé si nous devions nous perdre en prenant des dispositions. Je me mis cependant à sourire lorsque cet homme d'un certain âge prononça le mot « urbex ». C'était assez amusant à entendre. C n'était pas tout à fait la même chose vue l'ampleur de ces ruines, c'était même un niveau tout à fait au dessus mais après tout, pourquoi pas.
Je l'encourageais ensuite à me suivre prudemment et déjà, nous devions nous emmancher dans des conduits miniers humides pour atteindre l'entrée planquée plus loin. Bon au moins, on avait notre point de départ, on pouvait dire que c'était déjà pas mal. La première pièce qui s'offrait à nous fut le hall qui se dressait devant nous. Je m'avançais vers l'un des murs en pointant mon faisceau lumineux dessus et caresser la surface bitumée du plat de la main. Il s'agissait d'un béton armé, qui ne s'effritait même pas sous mes doigts malgré l'époque lointaine. Je retournais ensuite près de John et je constatais bien trois couloirs menant à d'autres horizons obscures. Ouest. Nord. Est. Il ne manquait plus qu'à sélectionner l'heureuse issue.
-D'après ce que j'ai pu en conclure, l'aspect « casse tête chinois » conceptuel de cet ancien laboratoire est une stratégie qui vise à rendre un assaut compliqué et conserver le contrôle sur les assaillants potentiels dans un agencement complexe mais très étudié pour avoir une longueur d'avance. On peut donc émettre un avis représentatif de leur état d'esprit, soit un besoin omniprésent de contrôle jusque dans leur mur et aussi, un fort engouement pour une anticipation parée à toute épreuve. A voir si cette hypothèse peut être validée. Allons tout droit.
Nous nous avancions donc vers le nord, pour nous engouffrer davantage dans cette pénombre. Les bruits de nos pas nous revenaient en écho lointain, ricochant sur les rebords transpirants d'histoires macabres et terribles. Je prenais grand soin de garder un oeil sur mon appareil, faisant ça et là, quelques modifications nécessaires pour rectifier la trajectoire et rapprocher ce plan de la réalité au maximum. John me suivait, observant attentivement les alentours, si ses yeux venaient à attraper un détail important. Si nous ne trouvions rien d'intéressant au bout d'une heure de marche, je pouvais au moins certifier que ces couloirs visaient formellement à décontenancer l'ennemi et permettre aux soldats de mieux les neutraliser. Cette technique angoissante créait un sentiment total de désorientation avec une perte de sang froid et donc faire du ravisseur, une cible plus facile à abattre. Même moi, en ayant l'habitude de ce genre d'endroit, je pouvais facilement imaginer la panique que ça devait être de se sentir coincé ici surtout en cas de confrontation hostile.
Nous étions tout de même tombés sur une vieille cage d'ascenseur dont je ne discernais pas le fond, même avec la lumière frontale et ma vue perçante. C'était que ce devait être sacrément profond. Bien-sûr, il n'y avait aucun ascenseur mais Renfield devait avoir un système B pour accéder aux différents étages comme des escaliers, à la bonne franquette. Nous aurions sûrement l'occasion d'en apercevoir en approfondissant l'excursion, même si ça ne figurait sur aucun contenu que John m'avait transmis. Nous croisions aussi des signes de vie comme des rongeurs, des chauve-souris, des serpents, qui avaient élu domicile à cet endroit. Au moins, ils avaient la paix. Par moment, il nous était donnés d'être stupéfaits par des traces de griffures rageuses, gravées dans la roche. Je pris le temps d'en photographier quelques-unes, c'était tout de même assez impressionnant à voir même si elles ne nous apprenaient rien. Les seules pièces que nous avions trouvées pour le moment restaient des vestiges d'anciennes armureries et des quartiers. Là non plus, nous ne trouvions rien qui aiguisait notre intérêt.
C'était vraiment glauque.
-Bon, pour le moment, rien de nouveau sous les ruines. Ce ne sont que des cellules aléatoires, les plus importantes comme les centres médicaux, les laboratoires ou les quartiers des officiers sont plus centralisées mais plus difficilement accessibles, puisqu'elles se situent sur plusieurs niveaux avec des corridors à la pelle. Ça ne m'étonnerait pas que des pièges aient été installés au cas où les ravisseurs se montreraient trop confiants, en espérant qu'ils aient été retirés. Si nous pouvions trouver des indices comme des marques d'explosif sur le chemin par exemple, ou des odeurs étranges comme des rejets gazeux nocifs étant donné que c'est confiné, ça nous mettrait sur la bonne voie.
En attendant, il fallait déterminer quelle route prendre entre ces trois ouvertures symboliques. Je décidais d'aller selon mes déductions à l'appui de mon plan de fortune, vers l'est. Sans grande surprise, nous rencontrions donc des couloirs, des couloirs et encore des couloirs. Pas de traces suspectes pour le moment qui indiqueraient que nous nous rapprochons d'une salle cruciale. Je me devais d'être absolument concentré, même si je sentais que ces foutues ruines allaient mettre ma patience à rude épreuve, mais j'étais déterminé. C'était alors que nous tombions sur un pépin de taille. Une taille à hauteur de plafond, qui nous barrait littéralement le chemin. Une porte que le temps semblait avoir épargnée, se dressait devant nous, dans sa robe d'acier. Étonnant qu'elle n'ait pas été abattue. L'inconvénient était que je ne pouvais clairement pas la dynamiter sous peine de tout faire péter et nous ensevelir. Les parois restaient bien trop fragiles, c'était peut-être pour cette raison qu'elle était encore debout.
-Smith-san, voici notre première quête. Passer la porte.
Je fis tomber le sac de mon dos et j'en sortais de quoi fragiliser un minimum la structure qui entourait le cadre pour permettre à un rat de passer. Un bâton ou deux bâtons d'explosif ferait l'affaire pour créer un trou au coin de la porte, là où le bitume restait le plus vulnérable mais sans agresser la structure globale. Je le plaçais donc et alluma la mèche tout en me reculant rapidement pour ensuite entendre un gros boum se déclencher dans un amas de poussière qui me fit tousser et trembler les murs. Pas de bol, le béton armé restait très solide mais par chance, le sol lui avait cédé. J'en rallumais donc un autre pour casser la terre davantage et le passage se libéra, dans un autre éclat poussiéreux.
Mais au moins, ça donnait l'effet escompté. Sous notre forme changeline, nous pouvions passer.
-Après vous.
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Dim 23 Aoû 2020 - 1:16
Il confirma bien évidemment ce qui étaient là mes soupçons les plus logiques quant au sujet de la carte dont il me parla. C’était un véritable expert doublé de quelqu’un de brillant et j’avais fait là le bon choix de partenaire dans cette affaire. Il était le choix le plus logique et évident bien entendu, mais c’était également l'occasion rêvée pour jauger l’homme qu’il était vraiment et celui que je le voyais déjà destiné à devenir.
Je ne pris pas la peine de lui répondre sinon d’un simple signe de la tête. J’avais parfaitement compris la façon dont-il était parvenu à créer cette carte avec brio. Nous mettrons ainsi à jour la carte en scannant au fur et à mesure de notre progression à l’intérieur de l’édifice. C’était astucieux mine de rien. Nous avions une carte hypothétique, les seules récurrences étaient le noyau central de leur repaire. Nous ne savions pas vraiment sur quoi nous allions tomber, mais nous saurions lorsque nous serions arrivés aux parties intéressantes.
J’avais ce défaut sans doute de voir en lui une version plus jeune de moi-même ayant fait un meilleur choix de carrière peut-être ainsi que moins d’erreurs. Il y avait de moins en moins de doute à se faire sur lui. S’il était possible de se trouver une jeune sorcière pour devenir plus vieux que moi, il ferait un Sage pour un territoire tel que nul autre n’aurait jamais connu. Même sans cette longévité potentiel, il était certain dans mon esprit qu’il dépasserait les attentes que j’en avais.
Nous arrivâmes après quelques tunnels de mines à trouver cette vielle porte blindée se trouvant là, pratiquement ronger par la rouille et difficile à ouvrir plus qu’elle ne l’était. Cette dernière nous amena à l’intérieur d’un hall immense sentant le renfermé et où nichaient tout un tas d’animaux aimant l’obscurité totale. Nous avions plusieurs possibilité et Sebastian ne manqua pas de rappeler à ma mémoire que l’endroit était conçu pour éviter de pouvoir trop facilement contrôler une zone, d’où l’aspect “casse-tête chinois” comme me dit. C’était astucieux et j’avais déjà pu voir ce genre de conception par le passer dans les bunkers de sécurité des dictateurs paranoïaques.
John ▬ Oui je suis d’accord. J’ai déjà vu ça par le passé dans l’exercice de mon précédent métier. Il n’y a pas de doute, nous sommes au bon endroit. Il n’y a plus qu’à observer soigneusement, voir si nous trouvons quelque chose bien que j’en doute. La taille finale de ce complexe nous apportera la réponse sur l’importance de ce site et donc de la région pour eux. S’ils sont encore présents, l’étude de la structure de cet endroit pourra nous permettre de visualiser leurs besoins entre sa destruction et aujourd’hui pour savoir où ils peuvent se trouver maintenant.Eclairés à la lampe torche, nous progressions dans ce labyrinthe de béton et de mousse proliférant sur les murs. Mes yeux de félin utilisaient la lumière de nos lampes torches pour y voir parfaitement et je ne manquais pas de faire vraiment attention à là où nous marchions.
Nous sommes tombés sur une énorme cage d’ascenseur, le genre à voir faire descendre de lourdes charges, mais sans le dit appareil qui devait se trouver tout en bas. Sebastian testa la profondeur et nous utilisâmes nos lampes pour tenter d’en sonder le fond. Même mes yeux peinaient à y voir au fond et le début de la structure de l’ascenseur que je distinguais tout juste. Il y avait une sacrée distance.
Sebastian s’arrêta pour dresser le bilan de notre fouille et elle avait été bien maigre pour le moment. Il est vrai qu’à part les griffures s’étant ancrées dans le béton marquaient l’endroit par une touche d’horreur indicible. Il y avait une forme d’empreinte résiduelle sur tout l’endroit, mais je ne pouvais que voir avec tristesse que ces gens avaient été jusqu’à sans doute retirer le revêtement mural se trouvant par-dessus le béton pour effacer toute trace. Il y avait des éclats ici et là qui trahissait le fait qu’un tel revêtement avait existé.
John ▬ Des marques d’explosifs mais oui évidemment ! C’était donc ça ! Vos yeux ne l’ont peut-être pas vu, mais mes yeux de félin sont parfaitement adaptés à l’obscurité et la lumière de nos torches me fournit largement assez pour y voir plus que convenablement. Il y avait des traces noires dans la cage d’ascenseur sans que je n’arrive à mettre cela sur autre chose que l’endroit et son état. Ils doivent avoir fait sauter ledit ascenseur pour éviter qu’on ne puisse descendre au niveau suivant.Ce n’était qu’une vague possibilité, mais l’avenir ne tarderait par à me donner raison. Nous avons été explorer une partie différente, bien que tout était connecté, au bout d’une heure à progression réduite par nos précautions, nous n’avions pas tout vu de ce premier niveau. Nous pouvions passions notre temps à passer par des couloirs marqués par nos empreintes ne serait-ce que pour revenir sur ce que nous savions et cartographier au mieux l’endroit.
Quoi qu’il en soit, nous finîmes par trouver une grande porte blindée bloquant un chemin et qui ne laissait pas de place au doute quant à l’impossibilité de l’ouvrir. Elle tenait plus de la plaque rivetée au mur de béton qu’à la porte en réalité.
Grâce à des explosifs, Sebastian fini par faire un trou assez gros pour un rongeur comme moi sous ma forme de rat. Il n’y avait pas de doute sur le fait qu’une dose assez forte pour faire voler ce sceau posé sur le couloir aurait pu nous faire tomber toute une partie de la montagne sur la tête.
Je pris ma forme de rat pour me faufiler à travers le trou sans un mot pour mon compagnon. Une fois de l’autre côté du mur et revenu sous ma forme humaine, je ne pouvais que sourire devant la manivelle devant moi. C’était bien une porte, mais qu’on ne pouvait verrouiller que dans un seul sens.
John ▬ Un moment mon ami avant de me suivre.Je mis mes mains sur la manivelle mais rien n’y faisait alors j’ai ramassé une barre de fer se trouvant là pour la coincer dedans et pris une forme bien plus forte. Un rugissement de smilodon plus tard, j’arrivais à décoincer la manivelle pour pouvoir l’actionner totalement. J’ouvris ce qui s’avérait donc bien une porte scellée tout en souriant à mon camarade qui ne manquait pas de m’éblouir avec sa lampe.
John ▬ Finalement nous n’aurons pas à laisser de matériel derrière nous pour le moment. Toutefois, faisons attention. Il nous reste fort à faire.
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Dim 23 Aoû 2020 - 1:33
Le couloir qui s’ouvre maintenant grâce à la coopération des deux changelins leur permet de constater qu’il s’agit d’un accès à un escalier qui descend sur une immense profondeur, sans doute autant que l’ascenseur vu précédemment.
Les dimensions de la cage d’escalier son étrange pour Sebastian. C’est avec sa position relative par rapport au reste du complexe et surtout par rapport à la mine qui lui fait penser qu’il s’agissait sans doute à une époque d’un tunnel appartenant à une exploitation antérieure de la mine. Les dimensions de la cage d’escalier fait penser à celles d’un tunnel d’aération de mine servant également à descendre des mineurs dans la fin des années 1880.
Ce détail évoque que l’organisation aurait pu acheter la mine ou une partie de celle-ci pour investir le lieu et faire de cela une structure de réemplois.
Les deux explorateurs de l’obscur débouche sur un hall semblable à celui permettant d’entrer dans le complexe. C’est souvent le cas d’après les plans étudiés par Sebastian et il doit y avoir la même chose au niveau de l’arrivée de l’ascenseur au nord.
Ce niveau semble porter bien plus que l’autre les stigmates du temps et de l’abandon. Des morceaux entiers de mur se sont effondrés par endroit et des tunnels sont même effondrés, obligeant à faire des détours par d’autres couloirs. Ce niveau semble conçu comme le précédent ce qui tendrait à prouver qu’il doit y avoir un autre niveau encore plus profond. L’humidité ici est très importante et beaucoup de champignons prolifèrent un peu partout dans les endroits où de la roche et de la terre ont repris leurs droits sur le béton.
Au bout de deux heures supplémentaires à explorer l’endroit à cause des tunnels bouchés et des salles plus délabrées les unes que les autres, le constat est accablant. Le niveau avait la même vocation que le précédent. L’endroit était donc d’une importance sans doute capitale pour ceux présents ici.
L’ascenseur se trouve bien en bas à ce niveau, totalement détruit et l’accès était impossible, Mais une autre cage d’ascenseur se trouve à ce niveau avec l’ascenseur également semblant être en bas de son gouffre. Il y a également des traces d’explosifs sur les murs ici et là dans la cage d’ascenseur.
Une autre porte scellée se trouvait dans un couloir, mais elle est couchée au sol. Les murs alentours portent des traces de coups de griffes semblant presque être un papier peint tant il y en a en nombre. Des dizaines de créatures ont dû s’agglomérer ici pour sortir et faire s’abattre la porte. La cage d’ascenseur portait également les traces de griffes comme s’ils avaient également escalader le béton à la force des griffes.
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Sam 29 Aoû 2020 - 20:14
Je laissais la marche à John afin qu'il puisse secouer son petit arrière train de souris pour passer de l'autre côté de cette porte blindée. Une fois derrière, j'entendais un bruit métallique contre la muraille en ferraille et un puissant rugissement raisonna dans tout le tunnel. C'était qu'il en avait sous le capot ce bon vieux Smith. Le barrage s'ouvrit dans un grincement strident tandis que je braquais ma lampe torche sur son visage satisfait. Je le rejoignais donc et prit le temps d'observer un peu les lieux. Mon besoin de nicotine se fit soudainement ressentir mais ce n'était pas vraiment le moment de céder à un caprice de ce genre. A la place, je me prenais un chewing-gum histoire de m'occuper la bouche. En s'avançant, nous remarquions un accès à un escalier qui semblait aller plus profondément dans les entrailles de ce vestige.
-Bah, je ne sais pas vraiment si votre supposition de toute à l'heure est véridique, mais s'ils ont essayé de brouiller les pistes pour nous éviter de descendre, ils auront échoué.
Je pris un temps pour constater l'immense bouche béante qui donnait l'impression d'ouvrir sur un gouffre très profond. Les dimensions étaient quand même exagérées pour une simple entrée et même si les Renfield voyaient grand, quelque chose clochait. Ca me donnait l'impression qu'elle existait déjà bien avant et que la construction de ce foutoir s'était superposée à un domaine déjà présent, comme une mine.
-Y'a un truc qui colle pas avec l'emplacement de cet accès et ses dimensions, y'a une incohérence avec le reste de la structure.
J'agençais donc mes connaissances pour tenter de mettre le doigt sur ce qui me chagrinait. Jusque là, l'infrastructure était agencée de manière à ce que tout soit uniforme et précis au millimètre près. Mais cette bouche très ouverte se dénotait particulièrement de l'esthétique des autres. Puis, je me souvins que nous nous trouvions sur un site minier, nous avions largement pu le constater avant de nous engouffrer là-dedans.
-J'ai l'impression que c'était là bien avant ça, comme un ancien tunnel. Regardez les dimensions, ça ne vous semble pas un peu large ? Après tout, nous sommes sur un site qui servait autrefois à l'exploitation. Cette zone devait servir de passage aux employés pour descendre dans les mines, d'où la largeur. On peut établir une chronologie dans les années 1880, enfin dans ces eaux là. A cette époque, la production au Japon est à son comble et pour permettre l'exploitation pratique, il fallait un certain espace pour l'aération et pour les travailleurs qui descendent dans le fond, sans parler de l'amélioration des moyens comme la mécanisation.
Je me grattais la tête en guise de réflexion. Je ne m'y connaissais pas assez en terrain minier japonais, par contre, je pouvais avancer une théorie.
-Il est donc probable qu'une partie de tout ce terrain ou sa globalité ait été racheté pour le remettre au goût du jour par nos amis, si vous voyez ce que je veux dire. Ce serait une piste à creuser. En attendant, continuons notre promenade de santé.
Nous nous avancions donc dans les entrailles de cet enfer endormi où l'angoisse trouvait encore ses échos. Sans grande surprise, nous retrouvions donc cette même esthétique que le premier hall lorsque nous avions accédé aux ruines. Toutefois, le temps avait davantage défiguré cet endroit, il suffisait de lever les yeux pour s'apercevoir que la roche s'était carrément brisée par endroit et les murs dégoulinaient d'eau. La traversée sera donc moins évidente et c'était peu de le dire. Nous nous trouvions dans l'obligation de faire des détours car même sous notre plus petite forme, l'accès restait impossible et je ne pouvais pas me permettre de tout faire sauter à tout bout de champs. L'ambiance était presque suffocante tant l'humidité était présente partout. De la végétation avait même pris place sur la caillasse comme des champignons ou de la mousse. Au moins on saurait quoi manger si on restait coincés ici même si je nous le souhaitais pas du tout. J'avais l'impression de retrouver ce climat d’Amazonie, lourd et frais tout à la fois mais sans aucune lumière et ça, c'était le plus gênant. La disposition des couloirs nous laissait croire que ce ne devait certainement pas être le dernier pallier de cet immense échiquier, sinon, les investisseurs n'auraient pas pris la peine de se prendre autant la tête. Nous ne faisions que marcher pour ensuite retourner sur nos pas pour ensuite constater des salles toujours plus délabrées qui rendaient l'accès encore plus compliqué. Si je n'avais pas une montre, j'aurais perdu la notion du temps depuis longtemps mais il me fallait surtout continuer à parfaire le plan numérique même si ça se révélait extrêmement corsé puisque des obstacles posés par le temps nous obligeaient à trouver d'autres sentiers praticables.
Et enfin, nous finissions par tomber sur un élément de taille. L'ascenseur du premier niveau se situait devant nous, totalement explosé et dans ce même scénario qui se répétait, une autre cage d'ascenseur se trouvait là avec des traces d'explosif qui signifiait sûrement que la cage en ferraille se trouvait également en bas comme celle présente devant nous. John avait donc raison, c'était bien une volonté de leur part de nous limiter l'accès. Toutefois, il y avait une nouveauté. A l'endroit même où se trouvaient les marques d'explosif, des larges griffures de la taille d'un ours et plus encore avaient tyrannisé la pierre. Je dirigeais le faisceau lumineux en bas et constatais avec un certain frisson dans le dos que toute la longueur du mur en était criblée. De toute évidence, ces bestioles s'étaient acharnées à fuir par ici à la seule force de leurs pattes tout en grimpant. C'était impressionnant.
Mon regard croisa celui de John qui comprit tout comme moi qu'une autre porte blindée devait être dans les parages et que nous devions absolument la trouver pour aller voir ce qu'il s'était passé à ce niveau, nous propulsant davantage dans cet enfer. J'empruntais alors la même orientation que la fois dernière puisqu'il s'agissait de la même combinaison mais cette fois-ci, nous n'aurions pas besoin de faire des dégâts pour passer.
La porte blindée était déjà abattue et il n'était pas difficile de comprendre pourquoi. Une multitude de coups de griffes ornait les endroits alentours où devait se tenir cette barrière en acier. L'acharnement avait dû être total et terrifiant tant la roche avait été lacérée de toute part. Cette vue me noua la gorge alors que je me représentais la scène à travers ces taillades infernales. Je n'imaginais même pas le calvaire de ces bêtes. Je fis donc glisser mes doigts sur ces éraflures profondes qui ne devaient certainement pas être aussi intenses que celles laissées sur leur âme.
-Par les ancêtres, c'est terrible...
Toutefois, je décidais de ne pas trop m'y attarder. Je ramassais donc ma main avant de jeter un coup d'oeil vers John. Il nous fallait avancer encore et récolter des informations susceptibles de nous intéresser.
-Là, ça risque de devenir intéressant.
J'espérais seulement ne pas tomber sur un prisonnier de longue date qui n'avait pas eu l'occasion de se barrer. Je savais pertinemment que c'était peu probable mais je ne pouvais m'empêcher de psychoter un peu avec toute cette tension encore palpable, car même après des années sans que cet endroit soit fréquenté, l'infamie avait laissé son odeur partout et posait sa main glacée sur notre nuque.
-Bah, je ne sais pas vraiment si votre supposition de toute à l'heure est véridique, mais s'ils ont essayé de brouiller les pistes pour nous éviter de descendre, ils auront échoué.
Je pris un temps pour constater l'immense bouche béante qui donnait l'impression d'ouvrir sur un gouffre très profond. Les dimensions étaient quand même exagérées pour une simple entrée et même si les Renfield voyaient grand, quelque chose clochait. Ca me donnait l'impression qu'elle existait déjà bien avant et que la construction de ce foutoir s'était superposée à un domaine déjà présent, comme une mine.
-Y'a un truc qui colle pas avec l'emplacement de cet accès et ses dimensions, y'a une incohérence avec le reste de la structure.
J'agençais donc mes connaissances pour tenter de mettre le doigt sur ce qui me chagrinait. Jusque là, l'infrastructure était agencée de manière à ce que tout soit uniforme et précis au millimètre près. Mais cette bouche très ouverte se dénotait particulièrement de l'esthétique des autres. Puis, je me souvins que nous nous trouvions sur un site minier, nous avions largement pu le constater avant de nous engouffrer là-dedans.
-J'ai l'impression que c'était là bien avant ça, comme un ancien tunnel. Regardez les dimensions, ça ne vous semble pas un peu large ? Après tout, nous sommes sur un site qui servait autrefois à l'exploitation. Cette zone devait servir de passage aux employés pour descendre dans les mines, d'où la largeur. On peut établir une chronologie dans les années 1880, enfin dans ces eaux là. A cette époque, la production au Japon est à son comble et pour permettre l'exploitation pratique, il fallait un certain espace pour l'aération et pour les travailleurs qui descendent dans le fond, sans parler de l'amélioration des moyens comme la mécanisation.
Je me grattais la tête en guise de réflexion. Je ne m'y connaissais pas assez en terrain minier japonais, par contre, je pouvais avancer une théorie.
-Il est donc probable qu'une partie de tout ce terrain ou sa globalité ait été racheté pour le remettre au goût du jour par nos amis, si vous voyez ce que je veux dire. Ce serait une piste à creuser. En attendant, continuons notre promenade de santé.
Nous nous avancions donc dans les entrailles de cet enfer endormi où l'angoisse trouvait encore ses échos. Sans grande surprise, nous retrouvions donc cette même esthétique que le premier hall lorsque nous avions accédé aux ruines. Toutefois, le temps avait davantage défiguré cet endroit, il suffisait de lever les yeux pour s'apercevoir que la roche s'était carrément brisée par endroit et les murs dégoulinaient d'eau. La traversée sera donc moins évidente et c'était peu de le dire. Nous nous trouvions dans l'obligation de faire des détours car même sous notre plus petite forme, l'accès restait impossible et je ne pouvais pas me permettre de tout faire sauter à tout bout de champs. L'ambiance était presque suffocante tant l'humidité était présente partout. De la végétation avait même pris place sur la caillasse comme des champignons ou de la mousse. Au moins on saurait quoi manger si on restait coincés ici même si je nous le souhaitais pas du tout. J'avais l'impression de retrouver ce climat d’Amazonie, lourd et frais tout à la fois mais sans aucune lumière et ça, c'était le plus gênant. La disposition des couloirs nous laissait croire que ce ne devait certainement pas être le dernier pallier de cet immense échiquier, sinon, les investisseurs n'auraient pas pris la peine de se prendre autant la tête. Nous ne faisions que marcher pour ensuite retourner sur nos pas pour ensuite constater des salles toujours plus délabrées qui rendaient l'accès encore plus compliqué. Si je n'avais pas une montre, j'aurais perdu la notion du temps depuis longtemps mais il me fallait surtout continuer à parfaire le plan numérique même si ça se révélait extrêmement corsé puisque des obstacles posés par le temps nous obligeaient à trouver d'autres sentiers praticables.
Et enfin, nous finissions par tomber sur un élément de taille. L'ascenseur du premier niveau se situait devant nous, totalement explosé et dans ce même scénario qui se répétait, une autre cage d'ascenseur se trouvait là avec des traces d'explosif qui signifiait sûrement que la cage en ferraille se trouvait également en bas comme celle présente devant nous. John avait donc raison, c'était bien une volonté de leur part de nous limiter l'accès. Toutefois, il y avait une nouveauté. A l'endroit même où se trouvaient les marques d'explosif, des larges griffures de la taille d'un ours et plus encore avaient tyrannisé la pierre. Je dirigeais le faisceau lumineux en bas et constatais avec un certain frisson dans le dos que toute la longueur du mur en était criblée. De toute évidence, ces bestioles s'étaient acharnées à fuir par ici à la seule force de leurs pattes tout en grimpant. C'était impressionnant.
Mon regard croisa celui de John qui comprit tout comme moi qu'une autre porte blindée devait être dans les parages et que nous devions absolument la trouver pour aller voir ce qu'il s'était passé à ce niveau, nous propulsant davantage dans cet enfer. J'empruntais alors la même orientation que la fois dernière puisqu'il s'agissait de la même combinaison mais cette fois-ci, nous n'aurions pas besoin de faire des dégâts pour passer.
La porte blindée était déjà abattue et il n'était pas difficile de comprendre pourquoi. Une multitude de coups de griffes ornait les endroits alentours où devait se tenir cette barrière en acier. L'acharnement avait dû être total et terrifiant tant la roche avait été lacérée de toute part. Cette vue me noua la gorge alors que je me représentais la scène à travers ces taillades infernales. Je n'imaginais même pas le calvaire de ces bêtes. Je fis donc glisser mes doigts sur ces éraflures profondes qui ne devaient certainement pas être aussi intenses que celles laissées sur leur âme.
-Par les ancêtres, c'est terrible...
Toutefois, je décidais de ne pas trop m'y attarder. Je ramassais donc ma main avant de jeter un coup d'oeil vers John. Il nous fallait avancer encore et récolter des informations susceptibles de nous intéresser.
-Là, ça risque de devenir intéressant.
J'espérais seulement ne pas tomber sur un prisonnier de longue date qui n'avait pas eu l'occasion de se barrer. Je savais pertinemment que c'était peu probable mais je ne pouvais m'empêcher de psychoter un peu avec toute cette tension encore palpable, car même après des années sans que cet endroit soit fréquenté, l'infamie avait laissé son odeur partout et posait sa main glacée sur notre nuque.
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Dim 30 Aoû 2020 - 15:19
Je regardais mon camarade s’envoyer une gomme à macher. L’envie de nicotine devait être forte pour lui, cela faisait déjà pas mal de temps que nous étions là d’après le verdict de ma montre à gousset. Inutile de connaître Sebastian depuis autant de temps que je le connaissais pour savoir que cela faisait beaucoup pour lui. C’était le genre à s’allumer une clope entre les cours discrètement.
Je réfléchissais un peu à cette porte qui ne s’ouvrait que de ce côté-ci et avait été verrouillée. Par chance, elle n’avait pas trop rouillé et j’avais pu l’ouvrir.
Nous avons commencé à descendre ces escaliers qui se trouvaient peu après cette porte. La cage d’escalier était vraiment grande. Je trouvais ça étrange de façonner un escalier dans de telles dimensions alors qu’on avait des ascenseurs déjà d’une taille vraiment incroyable.
Sebastian se laissa aller à une réflexion plus poussée sur cette même question, en partant du principe que c'était étrange pour lui aussi. Il expliqua le fond de sa pensée bien vite en énonçant qu’il s’agissait surement d’un réemploi d’une structure déjà existante. Selon lui, cette cage d’escalier avait été installée dans ce qui était autrefois une cheminée d’aération pour les mines où l’on faisait descendre les mineurs. Ce qui était intéressant donc, c’était d’une part de ne pas avoir installer leur ascenseur ici où il devait y avoir déjà la machinerie à une époque, mais bien de les avoir mis ailleurs dans le complexe. Si cette organisation était du genre à acheter et à transformer un endroit pour qu’il corresponde à ses besoins c’était une bonne chose à savoir. Ils font en sorte d’avoir une face légale pour camoufler leurs agissements aux yeux de tous et ça c’était de mon domaine d’expertise.
Je remis cette pensée dans un coin de mon esprit pour poursuivre l’investigation avec Sebastian. L’endroit devenait plus sombre en un sens. Comme si les ténèbres devenaient plus denses, plus lourdes, plus oppressantes. C’était surement parce qu’on se mettait à ressentir tout le poids de la montagne qui grandissait autour de nous à mesure que nous descendions.
L’humidité devenait plus importante également et il y avait un tapis de mousse par endroit ainsi que de nombreux champignons se développant à merveille grâce à des effondrement ici et là qui ont laissé s’infiltrer de la terre et de la roche naturelle dans le complexe. Cette partie témoigne d’une certaine instabilité, ce qui n’était pas pour me rassurer.
Je fis en sorte de concentrer mon courage dans cet endroit, mais je n’étais vraiment plus à l’aise depuis un moment. Le fait de devoir faire demi-tour et de nous trouver clairement dans un étage ayant la même fonction que l’autre n’était pas pour me tranquilliser l’esprit.
Je pouvais voir par endroit des parties importantes des murs qui avait cédé, mais avec des traces de griffures sur certain morceau ainsi que du revêtement d'origine, je ne pouvais que me dire que l'évasion des lycans avait été terrible. Certain avait défoncer des murs sans doute avec le corps de leurs ennemis ou des objets leur tombant sous la patte. Enfin nous arrivâmes à un ascenseur totalement détruit, ce qui était prompt à confirmer nos soupçons. Peu après, par un autre couloir, nous trouvions une autre cage d’ascenseur permettant de descendre, avec sans doute l’appareil tout en bas de ce gouffre obscur. Mais le plus troublant, ce qui nous donna mal au cœur, c’était bien les traces de griffes qui se trouvaient un peu partout sur le béton de cette cheminée. Les loup-garous avaient utilisé cet accès pour fuir avec violence et agilité.
Nous continuâmes pour trouver une autre porte comme celle que nous avions franchis tout en espérant bien qu’elle pourrait s’ouvrir sans que nous ayons à risquer de tous faire sauter. Vu l’endroit, j’avais bien l’impression qu’une secousse à cause d’explosifs pourrait nous ensevelir tous les deux. Mais ce ne fut pas le cas. La porte était là, mais au sol. Cette porte s’ouvrait de notre côté et avait dû servir à essayer de contenir les lycans lors de leur évasion, mais sans succès. Des traces de griffes se trouvaient là par dizaines contre le béton et l’acier qui avait fini par céder face à la force de plusieurs de ces monstres. Cela me peinait pour eux autant que ça ne fit que rajouter à mon appréhension de leur problématique.
Je réfléchissais un peu à cette porte qui ne s’ouvrait que de ce côté-ci et avait été verrouillée. Par chance, elle n’avait pas trop rouillé et j’avais pu l’ouvrir.
John ▬ Brouiller les pistes hein...Je ne sais pas trop si c’était le but premier, car une fois dans un tel complexe, impossible de ne pas penser à quelque chose d’étrange dans une vieille mine. En outre, je me disais qu’il s’agissait plus d’une nécessité pratique pour ralentir toute progression. Une cage d’ascenseur pour seule moyen de descendre était un motif qui ferait reculer plus d’un explorateur. Il était fort probable que nous ne fûmes pas les premiers à venir jusqu'ici, mais bien les premiers à franchir la porte en tout cas.
Nous avons commencé à descendre ces escaliers qui se trouvaient peu après cette porte. La cage d’escalier était vraiment grande. Je trouvais ça étrange de façonner un escalier dans de telles dimensions alors qu’on avait des ascenseurs déjà d’une taille vraiment incroyable.
Sebastian se laissa aller à une réflexion plus poussée sur cette même question, en partant du principe que c'était étrange pour lui aussi. Il expliqua le fond de sa pensée bien vite en énonçant qu’il s’agissait surement d’un réemploi d’une structure déjà existante. Selon lui, cette cage d’escalier avait été installée dans ce qui était autrefois une cheminée d’aération pour les mines où l’on faisait descendre les mineurs. Ce qui était intéressant donc, c’était d’une part de ne pas avoir installer leur ascenseur ici où il devait y avoir déjà la machinerie à une époque, mais bien de les avoir mis ailleurs dans le complexe. Si cette organisation était du genre à acheter et à transformer un endroit pour qu’il corresponde à ses besoins c’était une bonne chose à savoir. Ils font en sorte d’avoir une face légale pour camoufler leurs agissements aux yeux de tous et ça c’était de mon domaine d’expertise.
Je remis cette pensée dans un coin de mon esprit pour poursuivre l’investigation avec Sebastian. L’endroit devenait plus sombre en un sens. Comme si les ténèbres devenaient plus denses, plus lourdes, plus oppressantes. C’était surement parce qu’on se mettait à ressentir tout le poids de la montagne qui grandissait autour de nous à mesure que nous descendions.
L’humidité devenait plus importante également et il y avait un tapis de mousse par endroit ainsi que de nombreux champignons se développant à merveille grâce à des effondrement ici et là qui ont laissé s’infiltrer de la terre et de la roche naturelle dans le complexe. Cette partie témoigne d’une certaine instabilité, ce qui n’était pas pour me rassurer.
Je fis en sorte de concentrer mon courage dans cet endroit, mais je n’étais vraiment plus à l’aise depuis un moment. Le fait de devoir faire demi-tour et de nous trouver clairement dans un étage ayant la même fonction que l’autre n’était pas pour me tranquilliser l’esprit.
Je pouvais voir par endroit des parties importantes des murs qui avait cédé, mais avec des traces de griffures sur certain morceau ainsi que du revêtement d'origine, je ne pouvais que me dire que l'évasion des lycans avait été terrible. Certain avait défoncer des murs sans doute avec le corps de leurs ennemis ou des objets leur tombant sous la patte. Enfin nous arrivâmes à un ascenseur totalement détruit, ce qui était prompt à confirmer nos soupçons. Peu après, par un autre couloir, nous trouvions une autre cage d’ascenseur permettant de descendre, avec sans doute l’appareil tout en bas de ce gouffre obscur. Mais le plus troublant, ce qui nous donna mal au cœur, c’était bien les traces de griffes qui se trouvaient un peu partout sur le béton de cette cheminée. Les loup-garous avaient utilisé cet accès pour fuir avec violence et agilité.
John ▬ Par tous les saints...Il y avait comme cette pesanteur qui revint avec une violence surcharger mon corps, comme un écho de ce passé que je pouvais presque voir se dérouler devant mes yeux.
Nous continuâmes pour trouver une autre porte comme celle que nous avions franchis tout en espérant bien qu’elle pourrait s’ouvrir sans que nous ayons à risquer de tous faire sauter. Vu l’endroit, j’avais bien l’impression qu’une secousse à cause d’explosifs pourrait nous ensevelir tous les deux. Mais ce ne fut pas le cas. La porte était là, mais au sol. Cette porte s’ouvrait de notre côté et avait dû servir à essayer de contenir les lycans lors de leur évasion, mais sans succès. Des traces de griffes se trouvaient là par dizaines contre le béton et l’acier qui avait fini par céder face à la force de plusieurs de ces monstres. Cela me peinait pour eux autant que ça ne fit que rajouter à mon appréhension de leur problématique.
John ▬ Je crois bien que nous aller bientôt trouver le cœur du complexe à en juger par ces marques.Cette porte avait surement été refermée tant bien que mal sous la panique et laissé telle quelle malgré que l’endroit fut nettoyé par leurs équipes.
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