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Mar 15 Sep 2020 - 12:53
Nous pénétrions dans l’antre du mal, je pense qu’il n’y avait pas d’autre manière de décrire l’ambiance qui régnait en ce lieu. La lumière de nos torches et mes yeux nyctalopes m’offraient une vision toujours plus nette et plus horrible de la folie qui s’était abattu dans les profondes mines que nous arpentions. Ce cloaque de l’effroi était vraiment terrifiant car ici, au plus profond, on pouvait comprendre comment cela s’était passé.
Sebastian m’a fait appeler pour que je me rapproche alors que nous nous séparions légèrement tout en restant à portée de vue en passant les salles en revu. Il avait trouvé une large pièce disposant de nombreuses chaînes rouillées encore attachées aux murs. Il devait surement y en avoir tant d’autre au fond de l’eau...
Nous continuions de parcourir l’endroit jusqu’à arriver dans les blocs de cellules. Les portes et les murs étaient encore debout pour toutes les cellules ou presque bien qu’ouvertes. C’était à croire qu’il fallait au moins ça pour retenir des lycans que des structures encore en relativement bon état après tant d’année malgré la rouille.
Dans d’autre secteur de cette prison étrange, se trouvaient des cellules bien moins renforcées, mais tout de même solides. C'est là que Sebastian souleva une idée intéressante sur la nivelassion possible de l’espèce.
Après cela, j’avais trouvé une cellule bien étrange et totalement défoncée dans laquelle j’invitais Sebastian à me rejoindre pour me donner son avis. Visiblement, il comprenait ce qui se trouvait inscrit en français, ce qui était au moins ça de gagner.
J’avais d’excellentes connaissances en matière de psychologie grâce à mon parcours d’espion, mais je nageais en eaux troubles également. Je me fiais à la compréhension précise que j’avais de ce qui était écrit, mais je devais bien admettre que cela relevait de la pathologie clinique grave sans aucun doute. Je décidais de prendre des photos de ce qui se trouvait là. Je paramétrais mon appareil pour faire un panoramique pour sortir une photo de la pièce suivant parfaitement le 360° avant de me concentrer sur chaque détail. Irina saurait sans doute beaucoup plus m’en dire sur ce cas. Même si cela n'avait que peu d’importance en fin de compte.
Le prisonnier de cette cellule contrairement aux autres avait pu briser sa porte.
Sebastian m’a fait appeler pour que je me rapproche alors que nous nous séparions légèrement tout en restant à portée de vue en passant les salles en revu. Il avait trouvé une large pièce disposant de nombreuses chaînes rouillées encore attachées aux murs. Il devait surement y en avoir tant d’autre au fond de l’eau...
John ▬ J’ai déjà vu ça en Afrique ou en Corée. Ce devait être là que tous les prisonniers humains se trouvaient avant d’être envoyé aux atrocités des laboratoires je suppose...A en juger simplement par le nombre visible, plusieurs dizaines de personnes pouvaient être retenues prisonnières en même temps. C'était une quantité énorme de personnes.
Nous continuions de parcourir l’endroit jusqu’à arriver dans les blocs de cellules. Les portes et les murs étaient encore debout pour toutes les cellules ou presque bien qu’ouvertes. C’était à croire qu’il fallait au moins ça pour retenir des lycans que des structures encore en relativement bon état après tant d’année malgré la rouille.
Dans d’autre secteur de cette prison étrange, se trouvaient des cellules bien moins renforcées, mais tout de même solides. C'est là que Sebastian souleva une idée intéressante sur la nivelassion possible de l’espèce.
John ▬ Possible que ce soit ça oui, à moins que ce ne soit à cause d’une dysmorphie sexuelle.Après tout, rien ne garantissait que ces tarés n’avaient enlevé que des hommes. Il pouvait aussi y avoir des femmes et même des enfants pourquoi pas. La différence entre ces cellules pouvait être simplement d’ordre de genre. Mais l’idée que ces créatures pouvaient être de différentes puissances n’était pas bête. Il ne fallait rien négliger comme hypothèse. Nous étions beaucoup trop dans le vague. Les changelins n’ont pas eu pour habitude de se soucier de ce genre de problématiques extérieures à leur communauté depuis qu’ils ont disparu dans l’oubli. Pas étonnant que nous soyons autant à la ramasse niveau information en comparaison des autres.
Après cela, j’avais trouvé une cellule bien étrange et totalement défoncée dans laquelle j’invitais Sebastian à me rejoindre pour me donner son avis. Visiblement, il comprenait ce qui se trouvait inscrit en français, ce qui était au moins ça de gagner.
J’avais d’excellentes connaissances en matière de psychologie grâce à mon parcours d’espion, mais je nageais en eaux troubles également. Je me fiais à la compréhension précise que j’avais de ce qui était écrit, mais je devais bien admettre que cela relevait de la pathologie clinique grave sans aucun doute. Je décidais de prendre des photos de ce qui se trouvait là. Je paramétrais mon appareil pour faire un panoramique pour sortir une photo de la pièce suivant parfaitement le 360° avant de me concentrer sur chaque détail. Irina saurait sans doute beaucoup plus m’en dire sur ce cas. Même si cela n'avait que peu d’importance en fin de compte.
Le prisonnier de cette cellule contrairement aux autres avait pu briser sa porte.
John ▬ Peut-être qu'ils ont enfermé un lycan fort dans une cellule faible ? Mais comment auraient-il pu faire l’erreur ?Après cela Rhodes a touché le jackpot en trouvant une salle remplie de vieux générateur du temps des mines. Puissants et robustes, les meilleurs de leur époque. C’était l’avis d’expert de mon collègue. Il évoqua le fait que beaucoup moins aurait suffi pour faire fonctionner ce que nous avions vu en tant que complexe à l’époque, mais il y en avait tellement que cela en devint révélateur.
En tout cas, pas sûr qu’un tel bonhomme soit bon à rencontrer vu la démence vestigiale dans cette cellule.
John ▬ Espérons juste que s’ils ont besoin de beaucoup d’énergie et qu’ils s’équipent du meilleur ils n’aient pas eu l’idée de faire fonctionner un petit réacteur nucléaire sous la ville...Je lâchais cela comme une bombe teintée d’ironie et de sarcasme avec un zeste de nonchalance, mais ce n’était pas impossible et nous le savions tous les deux. Il valait mieux crever l’abcès directement, car ces gens étaient assez fous pour cela.
John ▬ Il est aussi possible qu’ils se soient raccordé directement au service d’une ville pourquoi pas, auquel cas nous pourrions les localiser ainsi. Mais oui... de gros besoins en énergie. Avec des manipulations génétiques et des laboratoires modernes, ce n’est pas si étonnant que cela. Au moins nous savons quoi rechercher.Nous n’avions plus vraiment de raison de rester ici et la remontée allait nous prendre un certain temps tout comme le fait d’être certains d’avoir fait tous les relevés comme il le fallait pour la machine de Sebastian. Au moins nous pourrions débrief sur le chemin de la surface...
Etilya sur DK RPG
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Lun 28 Sep 2020 - 20:35
Une dysmorphie ? C'était probable. Après tout nous ne savions pas tellement comment ils procédaient. Mais cette remarque me fit frémir rien qu'à son énoncé. Ca voulait lourdement sous-entendre que tout type d'individu pouvait passer dans ces cages. Mais comment était-ce possible que d'en arriver à cette extrémité ? Bon, je ne disais pas que condamner un homme dans cette prison était moins grave mais des femmes... des enfants... Ils n'auraient donc aucune limite dans leurs expériences. Pour un gars comme moi, tolérant et pacifiste, cette possibilité heurtait violemment mes principes moraux. C'était dégueulasse. Entreprendre ce genre de choses aussi ignobles étaient dégueulasses, d'autant plus quand on savait que ces sujets servaient des prétextes qui ne méritaient même pas d'éclore dans la pensée qu'importe la créature qui a entrepris ce projet morbide.
John fit quelques clichés du décor pour en conserver des traces tout en se questionnant sur la raison de cette erreur affligeante alors que tout semblait si cadré. L'hypothèse qui laissait penser qu'ils s'étaient trompés ne tenait pas debout. Non non, il y avait anguille sous roche. Ce devait être un élément qui avait manifesté une caractéristique à laquelle ils ne s'attendaient sûrement pas. Bah bien fait pour leur gueule, c'était bien la seule chose qui me satisfaisait ce retournement de situation bien que je n'imaginais même pas les conséquences morales qui elles, resteraient gravées sur ces murs et dans les âmes. Mon collègue me soufflait également qu'il n'était peut-être pas si bon de croiser un phénomène comme celui qui était sorti de cette cage. A vrai dire, j'en avais aucune idée.
Lorsque nous avions atteint la salle qui servait à alimenter tout ce bazar, j'aurais cru à une autre réaction de la part du Sage qui se révélait assez cynique. Ma clope se cala dans le coin de ma bouche alors que j'y répondais en souriant.
-Oh vous croyez ?
Évidemment, je répliquais sur cette même longueur d'onde tentée d'ironie. C'était loin d'être insensé. Il fallait s'attendre à tout et donc au fait que ces Renfield souhaitent contrôler en masse le terrain pour canaliser leurs efforts dans leurs infrastructures dans le but de poursuivre leurs recherches scandaleuses. Tout était bon à prendre. Et autant dire que rien ne devait être écarté dans ces conditions.
-Ouais, maintenant on sait à peu près où fourrer notre nez. Il serait judicieux d'établir une analyse des consommations énergétiques sur le territoire et de croiser cette idée à un besoin d'infrastructures particulier dans le même modèle que celui-ci en plus moderne. Ce sera fastidieux mais totalement faisable.
Sur ces paroles, je fis noyer le bout de mon mégot dans la flotte pour l'éteindre avant de le ranger dans un petit boîtier dédié à ce titre. Écolo un jour, écolo toujours et même en enfer.
-Je pense qu'on a largement fait le tour. Alors si vous voulez bien, j'aimerais bien regagner la surface de la terre qu'en dites vous ?
Je n'avais rien aperçu d'autre qui pouvait titiller mon intuition. Peut-être qu'en faisant le retour nous pourrions tomber sur des détails que nous aurions pu louper même si ça m'étonnait un peu. Heureusement que j'avais encore ma carte numérique que j'avais pris soin de développer au fur et à mesure pour nous éviter de perdre trop de temps. Je revins donc sur mes pas, assez pressé de me laver de ces horreurs qui me glissaient désormais sur la peau. Je tournais donc les talons armé de mon jouet électronique pour sortir de ce tombeau. Il me faudrait rédiger un résumé de cette petite visite pour bien tout avoir en tête une fois que nous serons sortis de là.
Nous faisions donc demi-tour pour revenir sur nos pas. Nous regagnons le couloir gorgé d'eau pour remonter rapidement sur la terme ferme et passer la dernière porte, celle qui était déjà à terre. J'avais surtout hâte de ne plus respirer cet air nauséabonde même si des algues nous collaient toujours aux chaussures comme si elles cherchaient à fuir avec nous. Même les plantes n'aimaient pas trop le style de l'endroit. Nous poursuivions alors en se faufilant encore à travers ces dédales qui semblaient ne connaître aucune fin. Toutefois nous avions cette fois-ci l'atout d'avoir repéré un minimum les lieux pour revoir le jour au plus vite. Nous passions, après tout de même une bonne heure de marche, le second étage là où nous avions fait exploser la porte pour que John puisse se faufiler derrière et m'ouvrir. Je me sentais déjà plus serein même si l'esprit de l'endroit me donnait encore la nausée.
-Bon. On va faire le point, ça me permettra de chasser cette sensation sinistre qui ne semble pas vouloir me lâcher depuis toute à l'heure. Donc pour résumer, cette base a été pensée pour être un fort imprenable. Cette volonté se manifeste dans l’infrastructure même pour conserver le contrôle sur leurs troupes, les sujets et sur de potentiels assaillants. L'organisation et l'anticipation sont primordiales. Un concept labyrinthique mais étudié scrupuleusement qui se construit autour d'un schéma particulier. Nous pouvons déblayer un squelette où les pièces les plus importantes sont centralisées pour se recouper sur des salles en consolidation menant sur les quartiers incarnant l'autorité ou les soins. Autour gravite tout le nécessaire pour les troupes à savoir des salles d'entraînement et des centres médicaux, toujours reliés par des couloirs. L'entrée offre systématiquement le choix de trois arrivées, pour se diviser encore de trois autres entrées par pièce, qui mènent aux complaisances. Des axes d'entrées et de sorties sont également de la partie au besoin. C'est très similaire à une étude militaire. En approfondissant, nous avons découverts trois niveaux. Le dernier est le plus macabre et le plus inaccessible car c'est là-bas que se situe le plus gros de l'activité. Nous avons également déduits en descendant qu'ils avaient un besoin énergétique colossal. Nous rejoignons donc la seconde partie du raisonnement. Cet endroit qui s'apparente à une ancienne exploitation minière, était sûrement déjà présent lorsque Renfield s'est établi ici. Nous stipulons alors qu'un rachat aurait été effectué et qu'ils auraient entrepris d'investir de cette même façon pour s'accaparer d'autres parcelles sur le territoire et à l'international. Nous pouvons donc facilement supposer que les zones visées doivent répondre à leurs besoins comme des secteurs industriels. En effet, ils ont besoin de s'établir dans des locaux vastes pour agencer une stratégie structurelle pensée pour leurs projets et leurs dimensions idéologiques similaires à celui-ci en plus modernes tout en satisfaisant des moyens énergétiques et matériels. Il s'agirait donc d'étudier le territoire pour commencer à travers ces éléments pour parvenir à envisager leur présence mais également d'obtenir des noms de contributaires.
Je repris mon souffle après avoir retenu ma respiration tout le long du discours.
-Vous voyez autre chose à rajouter ?
Nous n'en avions plus que pour une heure maximum avant de rejoindre la surface de la terre. Le reste du trajet se passa silencieusement, économisant nos efforts pour arriver à destination. J'avais l'impression d'être un zombie qui errait sans but à la recherche d'un cerveau à mordre. Enfin que j'étais surtout à la recherche du mien. Ca m'avait liquéfié les neurones. Après tout, ça faisait un moment que je n'avais pas fait d'excursion de ce genre. Des mois. Mais c'était comme le vélo finalement, ça se perdait jamais vraiment. Après d'autres virages à droite et à gauche, nous voyions enfin la sortie du tunnel au loin. Pour fêter ça, j'allumais une cigarette sur les quelques mètres restants. Je songeais aussi à Nawel. Je savais qu'elle devait s'inquiéter en restant sur le qui vive à la moindre alerte de notre part mais je n'avais pas moyen de la contacter là de suite. J'espérais qu'elle ne se ronge pas trop le sang. Puis enfin, nous respirions le grand air. Un air pollué mais tellement plus agréable que celui respiré dans ce complexe. Je pris une grande inspiration salvatrice en observant le soleil qui commençait à s'étirer à l'horizon avant de me tourner vers John.
-Tripadvisor, zéro sur cinq.
John fit quelques clichés du décor pour en conserver des traces tout en se questionnant sur la raison de cette erreur affligeante alors que tout semblait si cadré. L'hypothèse qui laissait penser qu'ils s'étaient trompés ne tenait pas debout. Non non, il y avait anguille sous roche. Ce devait être un élément qui avait manifesté une caractéristique à laquelle ils ne s'attendaient sûrement pas. Bah bien fait pour leur gueule, c'était bien la seule chose qui me satisfaisait ce retournement de situation bien que je n'imaginais même pas les conséquences morales qui elles, resteraient gravées sur ces murs et dans les âmes. Mon collègue me soufflait également qu'il n'était peut-être pas si bon de croiser un phénomène comme celui qui était sorti de cette cage. A vrai dire, j'en avais aucune idée.
Lorsque nous avions atteint la salle qui servait à alimenter tout ce bazar, j'aurais cru à une autre réaction de la part du Sage qui se révélait assez cynique. Ma clope se cala dans le coin de ma bouche alors que j'y répondais en souriant.
-Oh vous croyez ?
Évidemment, je répliquais sur cette même longueur d'onde tentée d'ironie. C'était loin d'être insensé. Il fallait s'attendre à tout et donc au fait que ces Renfield souhaitent contrôler en masse le terrain pour canaliser leurs efforts dans leurs infrastructures dans le but de poursuivre leurs recherches scandaleuses. Tout était bon à prendre. Et autant dire que rien ne devait être écarté dans ces conditions.
-Ouais, maintenant on sait à peu près où fourrer notre nez. Il serait judicieux d'établir une analyse des consommations énergétiques sur le territoire et de croiser cette idée à un besoin d'infrastructures particulier dans le même modèle que celui-ci en plus moderne. Ce sera fastidieux mais totalement faisable.
Sur ces paroles, je fis noyer le bout de mon mégot dans la flotte pour l'éteindre avant de le ranger dans un petit boîtier dédié à ce titre. Écolo un jour, écolo toujours et même en enfer.
-Je pense qu'on a largement fait le tour. Alors si vous voulez bien, j'aimerais bien regagner la surface de la terre qu'en dites vous ?
Je n'avais rien aperçu d'autre qui pouvait titiller mon intuition. Peut-être qu'en faisant le retour nous pourrions tomber sur des détails que nous aurions pu louper même si ça m'étonnait un peu. Heureusement que j'avais encore ma carte numérique que j'avais pris soin de développer au fur et à mesure pour nous éviter de perdre trop de temps. Je revins donc sur mes pas, assez pressé de me laver de ces horreurs qui me glissaient désormais sur la peau. Je tournais donc les talons armé de mon jouet électronique pour sortir de ce tombeau. Il me faudrait rédiger un résumé de cette petite visite pour bien tout avoir en tête une fois que nous serons sortis de là.
Nous faisions donc demi-tour pour revenir sur nos pas. Nous regagnons le couloir gorgé d'eau pour remonter rapidement sur la terme ferme et passer la dernière porte, celle qui était déjà à terre. J'avais surtout hâte de ne plus respirer cet air nauséabonde même si des algues nous collaient toujours aux chaussures comme si elles cherchaient à fuir avec nous. Même les plantes n'aimaient pas trop le style de l'endroit. Nous poursuivions alors en se faufilant encore à travers ces dédales qui semblaient ne connaître aucune fin. Toutefois nous avions cette fois-ci l'atout d'avoir repéré un minimum les lieux pour revoir le jour au plus vite. Nous passions, après tout de même une bonne heure de marche, le second étage là où nous avions fait exploser la porte pour que John puisse se faufiler derrière et m'ouvrir. Je me sentais déjà plus serein même si l'esprit de l'endroit me donnait encore la nausée.
-Bon. On va faire le point, ça me permettra de chasser cette sensation sinistre qui ne semble pas vouloir me lâcher depuis toute à l'heure. Donc pour résumer, cette base a été pensée pour être un fort imprenable. Cette volonté se manifeste dans l’infrastructure même pour conserver le contrôle sur leurs troupes, les sujets et sur de potentiels assaillants. L'organisation et l'anticipation sont primordiales. Un concept labyrinthique mais étudié scrupuleusement qui se construit autour d'un schéma particulier. Nous pouvons déblayer un squelette où les pièces les plus importantes sont centralisées pour se recouper sur des salles en consolidation menant sur les quartiers incarnant l'autorité ou les soins. Autour gravite tout le nécessaire pour les troupes à savoir des salles d'entraînement et des centres médicaux, toujours reliés par des couloirs. L'entrée offre systématiquement le choix de trois arrivées, pour se diviser encore de trois autres entrées par pièce, qui mènent aux complaisances. Des axes d'entrées et de sorties sont également de la partie au besoin. C'est très similaire à une étude militaire. En approfondissant, nous avons découverts trois niveaux. Le dernier est le plus macabre et le plus inaccessible car c'est là-bas que se situe le plus gros de l'activité. Nous avons également déduits en descendant qu'ils avaient un besoin énergétique colossal. Nous rejoignons donc la seconde partie du raisonnement. Cet endroit qui s'apparente à une ancienne exploitation minière, était sûrement déjà présent lorsque Renfield s'est établi ici. Nous stipulons alors qu'un rachat aurait été effectué et qu'ils auraient entrepris d'investir de cette même façon pour s'accaparer d'autres parcelles sur le territoire et à l'international. Nous pouvons donc facilement supposer que les zones visées doivent répondre à leurs besoins comme des secteurs industriels. En effet, ils ont besoin de s'établir dans des locaux vastes pour agencer une stratégie structurelle pensée pour leurs projets et leurs dimensions idéologiques similaires à celui-ci en plus modernes tout en satisfaisant des moyens énergétiques et matériels. Il s'agirait donc d'étudier le territoire pour commencer à travers ces éléments pour parvenir à envisager leur présence mais également d'obtenir des noms de contributaires.
Je repris mon souffle après avoir retenu ma respiration tout le long du discours.
-Vous voyez autre chose à rajouter ?
Nous n'en avions plus que pour une heure maximum avant de rejoindre la surface de la terre. Le reste du trajet se passa silencieusement, économisant nos efforts pour arriver à destination. J'avais l'impression d'être un zombie qui errait sans but à la recherche d'un cerveau à mordre. Enfin que j'étais surtout à la recherche du mien. Ca m'avait liquéfié les neurones. Après tout, ça faisait un moment que je n'avais pas fait d'excursion de ce genre. Des mois. Mais c'était comme le vélo finalement, ça se perdait jamais vraiment. Après d'autres virages à droite et à gauche, nous voyions enfin la sortie du tunnel au loin. Pour fêter ça, j'allumais une cigarette sur les quelques mètres restants. Je songeais aussi à Nawel. Je savais qu'elle devait s'inquiéter en restant sur le qui vive à la moindre alerte de notre part mais je n'avais pas moyen de la contacter là de suite. J'espérais qu'elle ne se ronge pas trop le sang. Puis enfin, nous respirions le grand air. Un air pollué mais tellement plus agréable que celui respiré dans ce complexe. Je pris une grande inspiration salvatrice en observant le soleil qui commençait à s'étirer à l'horizon avant de me tourner vers John.
-Tripadvisor, zéro sur cinq.
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Jeu 1 Oct 2020 - 14:07
L’impertinence à la Sebastian, comme d’habitude. Il était posé et réfléchi, mais c’était une tête brûlée intrépide et espiègle la majorité du temps et il ne manqua pas de saisir l’occasion de rebondir sur ma petite pique.
L’alimentation n’était pas un problème pour ces gens et j’avais décidé de faire preuve d’un peu de cynisme salutaire dans un milieu anxiogène. Toutefois, il se cachait une sombre vérité que je préférais balayer sous le tapis d’un revers d’humour noir. Ces gens avaient assez de moyens et d’astuce pour rester insaisissables tout en se permettant d’avoir de quoi parvenir à leurs fins. S’ils avaient des besoins d’énergie important à l’époque, le problème était qu’aujourd’hui, nous pouvions faire des générateurs produisant beaucoup pour peu de place surement. Pire encore. Ma boutade n’en n’était pas vraiment une in fine. Si l’on pouvait faire naviguer des sous-marins avec un réacteur nucléaire, il n’était pas à exclure que ces gens aient dans leurs moyens de se pourvoir de la sorte afin de rester autonomes. Je ne pouvais alors que nourrir de nombreuses craintes à l’idée d’un incident nucléaire si le seigneur vampire et ses amis venaient à attaquer l’endroit que nous aurions identifié comme étant leur repaire.
Sebastian en profita pour vouloir faire un petit point et briser le silence de notre remonter. Ce n’était pas un mauvais moment pour le faire et c’était propice à nous faire penser à autre chose qu’à l’endroit où nous étions. Toute à l’heure, nous avions mis une heure pour trouver cet accès à force de recherche, mais maintenant que nous connaissions un peu mieux l’endroit et le chemin de la sortie, nous pourrions y être en un quart d’heure ou vingt minutes en prenant notre temps.
J’écoutais avec attention l’exposer que mon camarade et collègue me fit alors, comme un élève studieux le ferait avec son professeur. Buvant ses paroles j’en profitais pour y porter à nouveau un regard critique qu’il était bon d’avoir. Cependant, je ne voyais aucune fausse note dans l’analyse psychologique de la structure. Il était évident que cet ordre de chasseurs de vampires était totalement paranoïaque sans doute à cause d’attaque portées contre eux par le passé. Personne ne construit de pareil bunker s’il n’a pas peur d’être trouvé un jour. Ces gens sont prêts en permanence à répondre à des assauts et pour diriger ce genre d’endroits, il faut du monde. Ils sont donc nécessairement très nombreux, sans doute cent ou deux cents hommes pouvaient vivre ici pour défendre l’endroit, mais peu d’entre eux devaient être de véritables chasseurs armés pour tuer un vampire. Toutefois, il y a donc toujours assez d'homme pour ramasser une arme et pouvoir devenir un nouveau chasseur authentique.
Nous déduisions de tout ça en effet qu’ils devaient avoir acheté d’une manière ou d’une autre ma mine et ainsi que le terrain où devait se trouver aujourd’hui leur nouveau QG dans le coin. Ce ne serait pas une mince à faire que de trouver l’endroit exact.
Je ne pouvais que rire en entendant Sebastian lâcher aussi sobrement une phrase tellement inattendue.
L’alimentation n’était pas un problème pour ces gens et j’avais décidé de faire preuve d’un peu de cynisme salutaire dans un milieu anxiogène. Toutefois, il se cachait une sombre vérité que je préférais balayer sous le tapis d’un revers d’humour noir. Ces gens avaient assez de moyens et d’astuce pour rester insaisissables tout en se permettant d’avoir de quoi parvenir à leurs fins. S’ils avaient des besoins d’énergie important à l’époque, le problème était qu’aujourd’hui, nous pouvions faire des générateurs produisant beaucoup pour peu de place surement. Pire encore. Ma boutade n’en n’était pas vraiment une in fine. Si l’on pouvait faire naviguer des sous-marins avec un réacteur nucléaire, il n’était pas à exclure que ces gens aient dans leurs moyens de se pourvoir de la sorte afin de rester autonomes. Je ne pouvais alors que nourrir de nombreuses craintes à l’idée d’un incident nucléaire si le seigneur vampire et ses amis venaient à attaquer l’endroit que nous aurions identifié comme étant leur repaire.
John ▬ Le problème reste entier mon ami. S’ils ont de quoi produire leur énergie, ils auront une consommation très base en électricité venant de l’extérieur. Donc au mieux on les repérera grâce au fait qu'une industrie semblera consommer beaucoup moins que nécessaire. Mais au pire nous nous retrouverons à devoir élargir notre regard à tout un tas d’autres secteurs à consommation normale avec une grande superficie.Mon camarade devait en avoir plus qu’assez que de se trouver dans cet endroit maudit et j’étais entièrement d’accord avec lui. J’en avais vu dans ma longue vie et je me suis rendu dans de nombreux endroits où se déroulaient des atrocités. Mais il y avait une atmosphère singulière et mystique d’une certaine façon qui donnait vraiment froid dans le dos.
John ▬ Je suis entièrement d’accord, remontons.Nous prîmes notre temps pour remonter malgré la connaissance que nous avions maintenant de l'endroit. L'idée n'était pas de se presser et de risquer de déclencher un éboulement non plus. C'est donc tout de même après une heure de marche à nouveau en direction de la surface que nous nous retrouvâmes au niveau de la porte que j’avais ouverte pour mon ami. Nous n’étions plus très loin de la surface maintenant nous pouvions bien respirer, même s'il subsistait une forme de pression après ce que nous avions pu voir.
Sebastian en profita pour vouloir faire un petit point et briser le silence de notre remonter. Ce n’était pas un mauvais moment pour le faire et c’était propice à nous faire penser à autre chose qu’à l’endroit où nous étions. Toute à l’heure, nous avions mis une heure pour trouver cet accès à force de recherche, mais maintenant que nous connaissions un peu mieux l’endroit et le chemin de la sortie, nous pourrions y être en un quart d’heure ou vingt minutes en prenant notre temps.
J’écoutais avec attention l’exposer que mon camarade et collègue me fit alors, comme un élève studieux le ferait avec son professeur. Buvant ses paroles j’en profitais pour y porter à nouveau un regard critique qu’il était bon d’avoir. Cependant, je ne voyais aucune fausse note dans l’analyse psychologique de la structure. Il était évident que cet ordre de chasseurs de vampires était totalement paranoïaque sans doute à cause d’attaque portées contre eux par le passé. Personne ne construit de pareil bunker s’il n’a pas peur d’être trouvé un jour. Ces gens sont prêts en permanence à répondre à des assauts et pour diriger ce genre d’endroits, il faut du monde. Ils sont donc nécessairement très nombreux, sans doute cent ou deux cents hommes pouvaient vivre ici pour défendre l’endroit, mais peu d’entre eux devaient être de véritables chasseurs armés pour tuer un vampire. Toutefois, il y a donc toujours assez d'homme pour ramasser une arme et pouvoir devenir un nouveau chasseur authentique.
Nous déduisions de tout ça en effet qu’ils devaient avoir acheté d’une manière ou d’une autre ma mine et ainsi que le terrain où devait se trouver aujourd’hui leur nouveau QG dans le coin. Ce ne serait pas une mince à faire que de trouver l’endroit exact.
John ▬ Nous devons faire partir nos recherches à partir des années 50, époque à laquelle ce laboratoire a été détruit. Mais je m’interroge. Dans ces années-là, les contrôles étaient beaucoup plus fréquents et s'ils se sont émancipés peu à peu du besoin d’être relié à l'électricité, il est probable qu’il soit très compliqué de pouvoir les retrouver en nous basant sur les consommations énergétiques.Nous finîmes par atteindre la surface et l’air libre me parut incroyablement agréable. L’air pur de la forêt et des montagnes nippone. Voilà qui était infiniment revigorant après l’air vicié des profondeurs portant les stigmates d’une folie sans nom.
Toutefois, dans ces années là, tout ce qui aurait été nécessaire à bâtir une telle infrastructure en sous-sol doit pouvoir trouver traces dans l’histoire. Il me paraîtrait vraiment étonnant qu’un tel chantier n’ait pas été perçu à un moment ou un autre en étant déguisé en test de forage ou que sais-je.
Enfin, dernier point que j’aurais à rajouter. D’après ce que m’a dit le vampire cet ordre fait en sorte d’enrôler et laver le cerveau de ses membres dans le but d’en faire de dociles petits soldats. Mais il me paraît évident aussi que pour être à la pointe du développement comme ils semblaient l’être à en juger par ce que nous avons vu des restes ils ont de gros besoins en savants. Ils doivent former des scientifiques et potentiellement en démarcher et en recruter dans les grandes universités du monde.
Je ne pouvais que rire en entendant Sebastian lâcher aussi sobrement une phrase tellement inattendue.
John ▬ Je vous l’accord bien volontiers mon ami ahah.
Quelle histoire. Je n’imaginais pas qu’une telle chose pouvait se cacher là, comme ça. À portée de main de n’importe quel casse-cou. Il va falloir qu’on avise le conseil de notre découverte. Je suis certain Abraham et les autres voudrons qu’on discute de ce qu’on devrait faire. Il me paraît nécessaire de faire en sorte qu’un changelin soit là pour veiller sur cette entrée de mine discrètement au cas où certains indiscrets ne viennent fourrer leur nez là. Qu’en pensez-vous ?
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Ven 2 Oct 2020 - 20:22
C'était pas faux. Renfield devait être du genre virus tenace et évolutif qui s'arrange de son environnement au fur et à mesure afin de passer inaperçu. Il faudrait peut-être laisser tomber le paramètre de besoin énergétique. Ces gars là pouvaient même s'arranger pour tricher sur les rapports de toute façon. Il était toutefois plutôt commode de nous positionner sur un point de départ comme les années cinquante. De plus ce qu'avançait John était pertinent. Cette structure validait la vision moderne de leur esprit et de leur avance sur l'époque en matière de construction et d'agencement. Ce qui nous conduisait au point que mon collègue abordait par la suite : leurs équipes devaient être composées également des meilleurs talents qu'il soit. Toutefois s'il n'était pas tant compliqué de débusquer un génie dans de grandes écoles, prouver son rapport avec cette organisation restait beaucoup plus délicat. Ils pouvaient en démarcher certes mais si ce groupe existait depuis un moment, il ne serait pas étonnant que ce système possède une cellule dédiée au développement en interne histoire d'être totalement autonome. Mais une organisation comme celle-là ne devait pas cracher sur les nouveaux membres susceptibles de pouvoir être utiles. Le tout était de se faire repérer par l'un d'entre eux. Mais comment ?
Je secouais frénétiquement la tête. Non non Sebastian, même pas en rêve. Si quelqu'un devait se faire enrôler dans ce cercle de fous furieux en tant qu'espion, c'était sûrement pas toi. Je me ferais démasquer en un rien de temps.
Je crachais ma fumée, écoutant mon ami attentivement qui ne manquait pas de mesurer la situation. Effectivement, ce complexe était vraiment à la merci de n'importe quel visiteur un peu curieux. Il jugeait donc rapidement qu'il faudrait avertir le conseil pour sécuriser le secteur et décider des précautions à entreprendre. Ma pupille argentée l'observait de son intensité naturelle, méditant au meilleur candidat potentiel pour rester alerte et surveiller ce sanctuaire de la mort. Perso, il y en avait bien un qui me vint instinctivement à l'idée.
-Pourquoi pas voir avec Seto-san ? Après tout il est garde forestier ici, c'est son terrain de prédilection. Il est sûrement le membre le plus proche des changelins qui vivent en forêt, il aura peut-être un contact à qui confier cette tâche.
Malgré son tempérament digne d'une tête de nœud et très fier, il n'en restait pas moins un élément très fiable et très investi dans la communauté. Je ne le voyais pas refuser cette responsabilité. C'était un bon gars, digne de confiance.
-Après est-ce qu'il ne serait pas plus pratique de planquer une caméra quelque part avec un système d'alerte ? Je ne vois pas un seul changelin gérer cette mission jour et nuit à moins de faire appel à plusieurs membres.
Il y avait aussi autre chose qui me traversait l'esprit. Est-ce que Renfield pouvait potentiellement revenir par ici ? Il ne restait rien de cette tombe certes mais... Ca m'étonnait assez que cet entrepôt existe encore. Ca valait peut-être le coup de garder un œil sur l'entrée, rien que pour cette éventualité.
-Bon, dis-je en crachant ma fumée par les narines, quant à moi, je vous retiendrais au courant pour ce qui est d'Elena Shidara lors de notre prochain cours en tête à tête. Je vais voir si je peux dégoter une ou deux informations en espérant que je me fasse pas pincer et qu'elle ne m'inflige pas un autre cours sur le concept de la mode. Dans le dernier cas c'est moi qui devrais la tuer.
Je me mis à rire, toujours égal à moi-même et ma bonne humeur, mais je n'étais pas vraiment serein maintenant que je savais qui elle était. Enfin ce qui me rendait nerveux au final était surtout de tenter une manœuvre pour lui soutirer des infos mine de rien et de me faire repérer dans mes intentions. En soi, elle me faisait tout de même un peu de peine. Je l'aimais bien cette gamine. Enfin cette femme. Je ne savais pas quel âge elle avait vraiment.
-Je vais aussi commencer à lancer quelques recherches de mon côté.
Je songeais un instant à Nassim. Peut-être que lui aussi pourrait être utile en tant que représentant des forces de l'ordre. Il aura peut-être accès à des fichiers inaccessibles pour moi. Mais étrangement, une autre interrogation me brûla les lèvres.
-Dites John... Est-ce que vous savez quel sort on réserverait à ces Renfield ? Je ne sais pas pour vous mais j'ai beau avoir été témoin de ce spectacle perturbant, je me demande si...
S'ils méritent tous vraiment de crever. Mon collègue parlait de doctrine donc... D'une certaine façon, ils étaient aussi des victimes pour certains d'entre eux, non ? Arf, je devenais beaucoup trop sentimentaliste. Quel fragile je faisais. C'était sûrement la raison pour laquelle je ne pourrais pas me placer en leader comme Abraham. Lui n'hésitait pas à prendre des décisions, même les plus brutales. Mais moi... Moi je ne me voyais pas choisir du sort de quelqu'un, j'estimais n'être personne pour le faire. Je me mis à soupirer lourdement en balayant l'air d'une main.
-Non, laissez tomber en fait. Je commence à être fatigué, ça me fait dire n'importe quoi.
Je secouais frénétiquement la tête. Non non Sebastian, même pas en rêve. Si quelqu'un devait se faire enrôler dans ce cercle de fous furieux en tant qu'espion, c'était sûrement pas toi. Je me ferais démasquer en un rien de temps.
Je crachais ma fumée, écoutant mon ami attentivement qui ne manquait pas de mesurer la situation. Effectivement, ce complexe était vraiment à la merci de n'importe quel visiteur un peu curieux. Il jugeait donc rapidement qu'il faudrait avertir le conseil pour sécuriser le secteur et décider des précautions à entreprendre. Ma pupille argentée l'observait de son intensité naturelle, méditant au meilleur candidat potentiel pour rester alerte et surveiller ce sanctuaire de la mort. Perso, il y en avait bien un qui me vint instinctivement à l'idée.
-Pourquoi pas voir avec Seto-san ? Après tout il est garde forestier ici, c'est son terrain de prédilection. Il est sûrement le membre le plus proche des changelins qui vivent en forêt, il aura peut-être un contact à qui confier cette tâche.
Malgré son tempérament digne d'une tête de nœud et très fier, il n'en restait pas moins un élément très fiable et très investi dans la communauté. Je ne le voyais pas refuser cette responsabilité. C'était un bon gars, digne de confiance.
-Après est-ce qu'il ne serait pas plus pratique de planquer une caméra quelque part avec un système d'alerte ? Je ne vois pas un seul changelin gérer cette mission jour et nuit à moins de faire appel à plusieurs membres.
Il y avait aussi autre chose qui me traversait l'esprit. Est-ce que Renfield pouvait potentiellement revenir par ici ? Il ne restait rien de cette tombe certes mais... Ca m'étonnait assez que cet entrepôt existe encore. Ca valait peut-être le coup de garder un œil sur l'entrée, rien que pour cette éventualité.
-Bon, dis-je en crachant ma fumée par les narines, quant à moi, je vous retiendrais au courant pour ce qui est d'Elena Shidara lors de notre prochain cours en tête à tête. Je vais voir si je peux dégoter une ou deux informations en espérant que je me fasse pas pincer et qu'elle ne m'inflige pas un autre cours sur le concept de la mode. Dans le dernier cas c'est moi qui devrais la tuer.
Je me mis à rire, toujours égal à moi-même et ma bonne humeur, mais je n'étais pas vraiment serein maintenant que je savais qui elle était. Enfin ce qui me rendait nerveux au final était surtout de tenter une manœuvre pour lui soutirer des infos mine de rien et de me faire repérer dans mes intentions. En soi, elle me faisait tout de même un peu de peine. Je l'aimais bien cette gamine. Enfin cette femme. Je ne savais pas quel âge elle avait vraiment.
-Je vais aussi commencer à lancer quelques recherches de mon côté.
Je songeais un instant à Nassim. Peut-être que lui aussi pourrait être utile en tant que représentant des forces de l'ordre. Il aura peut-être accès à des fichiers inaccessibles pour moi. Mais étrangement, une autre interrogation me brûla les lèvres.
-Dites John... Est-ce que vous savez quel sort on réserverait à ces Renfield ? Je ne sais pas pour vous mais j'ai beau avoir été témoin de ce spectacle perturbant, je me demande si...
S'ils méritent tous vraiment de crever. Mon collègue parlait de doctrine donc... D'une certaine façon, ils étaient aussi des victimes pour certains d'entre eux, non ? Arf, je devenais beaucoup trop sentimentaliste. Quel fragile je faisais. C'était sûrement la raison pour laquelle je ne pourrais pas me placer en leader comme Abraham. Lui n'hésitait pas à prendre des décisions, même les plus brutales. Mais moi... Moi je ne me voyais pas choisir du sort de quelqu'un, j'estimais n'être personne pour le faire. Je me mis à soupirer lourdement en balayant l'air d'une main.
-Non, laissez tomber en fait. Je commence à être fatigué, ça me fait dire n'importe quoi.
Invité
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Sam 3 Oct 2020 - 14:59
Sebastian m’écoutait avec attention, mais je sentais aussi qu’il réfléchissait sans doute à beaucoup d’idées pour pouvoir débusquer cette organisation qui demeurait dans l’ombre depuis longtemps.
Il rebondit directement à mon idée de mettre l’endroit sous surveillance en proposant de demander à Seto. Ce grand cerf à l’âme de leader et à l’égo démesuré. Il n’était pas méchant, ce n’était pas le problème. Il était représentatif du flegme et du pragmatisme à l’excès des japonais en réalité. Il était en accord parfait avec sa culture en soi, ce qui ne méritait que louange et il était donc facile de comprendre pourquoi les changelins locaux étaient aussi enclin à lui faire confiance, mais également comment il avait fait pour souder autant de changelins cervidés autour de lui. Il avait une harde impressionnante tout compte fait et disposait de beaucoup de personne gravitant autour de lui et travaillant dans tout le territoire. Beaucoup de cervidés de sa harde se trouvaient être des gardes forestiers qui patrouillent jusqu’ici alors mettre en place des rotations pour garder un œil sur l’endroit serait une bonne idée.
John ▬ Votre idée est bonne mon ami. Malheureusement tant que la quarantaine est en place et que les réseaux sans fils sont coupés, une caméra en place ne nous apprendrait rien à moins de venir extraire manuellement les vidéos chaque jour et de fait une alerte ne serait pas possible. Mais l’idée d’aller demander à Seto me séduit même s’il ne me porte pas dans son cœur. Il pourrait mettre en place une rotation d’effectif pour surveiller l’endroit le temps qu’on trouve une meilleure idée.Avec tout ça, j’en avais totalement oublié son histoire avec cette demoiselle de noble naissance vampirique. Il n’était pas impossible que sa surveillance rapprochée pourrait nous apporter beaucoup d’éléments de réponses.
Sir Ryan n’avait pas l’air convaincu que ce seigneur Shidara soit responsable de ce que nous pouvions voir dans les journaux. Il avait l’air même de dire qu’il était un actif artisan du désamorçage de la situation. Toutefois, il valait mieux en avoir le cœur net d’une manière plus discrète et insidieuse que ce noble vampire n’avait pas pu entreprendre. La relation de confiance entre Sebastian et la vampire pourrait être la clé de voûte de cette histoire de lycans malades. Nous ne pouvions en être sûrs.
John ▬ Mesurez bien toutes les paroles que sortiront de votre bouche en la présence de cette créature. Je ne voudrais pas qu’il vous arrive malheur. Vous êtes une personne inestimable et votre perte laisserait un vide qu’on ne pourrait combler.Je lui avais déjà dit à demi-mot, mais Sebastian fait déjà partie des personnes que j’estime le plus en ce monde et pour qui j’ai un profond respect. C’est peut-être une sorte de narcissisme à cause du fait que je me vois en lui, une sorte de version idéale de moi-même qui ne fera jamais souffrir ses proches. Mais je ne vois plus vraiment de personne aussi capable que lui d’incarner un idéal de Sage pour un conseil un jour.
Il allait faire des recherches de son côté également, ce qui m’enchantait. J’étais circonspect face aux données que nous avions et je m’attendais à de sacrées surprises une fois que je pourrais me pencher avec Sebastian sur ces dernières.
Sebastian m’interpela un instant. Il semblait quelque peu inquiété soudainement, ou en tout cas pensif à l’idée de ce qu’il pourrait bien arriver aux Renfields.
John ▬ Non non, je vous en prie, exposez vos doutes. Je ne voudrais pas qu’il subsiste des non-dits.Il paraissait assez évident qu’il voulait parler d’une possible fin brutale pour tous ceux qui serait dans les locaux. Je connais Abraham depuis des années et je devais bien admettre que j’étais partagé sur sa réaction. Il était possible qu’il accepte la surveillance et le reste, mais pas que nous nous mouillions en tant que peuple dans cette histoire. Il était très possible également que sous la pression des demandes de vengeance des loups ayant été capturé au début du siècle dernier le fasse au contraire choisir de porter un coup fort contre cette organisation.
Je voulais connaître le fond de la pensée de mon ami à ce sujet en tout cas. Il valait bien mieux qu’il ne rumine pas trop ce genre de choses tout seul dans son coin.
Etilya sur DK RPG
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Sam 3 Oct 2020 - 18:27
Ah ouais c'est vrai. J'avais déjà zappé les problématiques par rapport à cette quarantaine. La transmission des caméras risquait d'être infaisable avec tout cet inconvénient réseau. J'étais néanmoins surpris que le rapport entre le cerf et le smilodon ne soit pas plus ensoleillé. Enfin après le caractère de Seto était plutôt difficile et il ne digérait pas tellement qu'Abraham reprenne la tête de troupe sûrement à cause à ses origines mais aussi parce qu'il était bien fier en tant que japonais. J'étais pas certain qu'il m'accorde plus d'attention qu'à mon collègue en tant qu'américain. Mais j'étais sûr qu'il ne pourrait pas refuser une telle mission qui impliquait directement son devoir en tant que conseiller et d'instinct de meneur muselé par notre chef actuel. Il ne pouvait pas cracher sur ça, c'était trop important pour lui.
-Même s'il ne semble pas trop vous apprécier, ce qui m'étonne quand même assez, je ne le vois pas décliner cette tâche. Il est têtu certes, à limite de l'insolence parfois mais c'est un membre très fiable et très investi. Je pense que ce serait une bonne idée de lui adresser le rôle de surveillance.
John ne manqua pas toutefois de me mettre en garde concernant ma prochaine entrevue avec la vampire. Il me connaissait assez pour savoir que je pouvais rapidement m'attirer des ennuis à cause de mon franc parler. J'étais pas aussi subtil que lui, ni aussi fin. J'avais la spontanéité qui me collait à bras le corps et ça pouvait me jouer des tours. C'était d'ailleurs assez étonnant que je ne me sois pas attiré les foudres d'Abraham, enfin certainement parce que je n'avais pas encore eu de raisons pour me les prendre en pleine face. Toutefois, avec cette histoire, j'étais à peu près certain qu'un jour arriverait ce moment où ses conditions se heurteraient à mes valeurs symboliques. Je me carrais assez facilement des jeux de force pour la simple raison qui impliquait que je venais de m'inscrire très récemment dans le cercle de la communauté changeline. Tous ces codes, je ne me les étais pas forcément tout appropriés. Mon investissement était sincère mais ma personnalité faisait que je me pliais difficilement à l'autorité ou même à des mesures drastiques comme la mort. Ca aussi, un de ces quatre, je finirais sûrement par le payer. Mais je préférais encore rester sur une onde qui me déterminait dans mon entièreté plutôt que de m'abaisser à des manœuvres qui me feraient vomir de honte si je m'y abaissais. C'était ainsi.
Je fus néanmoins toujours aussi surpris de constater que mon ami serait peiné de me voir supprimé si malheur devait arriver. Pour ma part, c'était bien lui le pilier du groupe. Je ne me sentais pas forcément primordial au point d'être irremplaçable. Mais sa remarque me fit sourire. J'avais parfois l'impression de me tenir face à mon grand-père décédé. Certainement la personne que j'estimais le plus en ce bas monde de son vivant tout du moins. Je me surprenais par moment à me comporter comme un gamin aux côtés de John, digne d'un caprice enfantin qui regagnait les vestiges de souvenirs déchus par mélancolie. C'était sûrement pour ça que parmi toutes mes fréquentations actuelles, je m'en sentais le plus proche. Et c'était aussi ça qui me motivait à fournir le meilleur de moi-même. J'avais des relations à protéger. Des personnes qui me faisaient confiance.
-Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis indispensable mais une chose est sûre, je compte pas mourir trop vite. Soyez serein Smith.
J'étais bien trop humble pour me sentir pousser des ailes sur la place que j'occupais actuellement. Toutefois, alors que j'allais pour tourner les talons après m'être exprimé de façon floue sur mes appréhensions, le sage m'invita à poursuivre. Je n'étais pas certain que ce soit si utile mais ça lui paraissait assez important pour m'inciter à continuer le fil de ma pensée. Une grimace se dessina sur ma bouche alors que je mâchonnais le bout de mon mégot tout en me grattant l'arrière du crâne.
-Et bah... Nous soupçonnons que ces rafts de loups dont parlaient notre compagnon soient directement reliés aux affaires de laboratoire. Nous serions donc concernés par cette histoire obscure et ça je l'entends bien amplement. Mais si nous parvenions à obtenir des infos concrètes et pertinentes sur leur emplacement, je suppose que vous comptez les partager aussi avec votre ami de longue date. Vous qui connaissez Abraham mieux que moi, je crains qu'une riposte soit lancée et qu'elle engendre des conséquences désastreuses dont nous n'avons pas besoin. Oeil pour œil dent pour dent, hein ? Mais à quel prix ?
J'étais pas vraiment fan de ce concept surtout s'il devait faire encore plus de dégâts alors même que nous tentions de stabiliser la situation avec cette affaire de virus sur les lycans. Quelque chose me dérangeait quant à la suite à donner à nos recherches en admettant que nous parvenions à dénicher ces hunters de la mort.
-Qu'est ce que ça ferait de nous, au final ? Un peuple vengeur ? Un peuple qui dénigre les humains pour au final reproduire exactement les mêmes bêtises ? Je sais pas pour vous mais moi, ça me gêne. Bien-sûr je ne saurais pas dire quelle sera la décision de notre chef de communauté, mais personnellement, je me sens mitigé. Ces gars là sont certes des fous à lier mais je me doute aussi que le terrier ici n'est qu'une infime partie de leur véritable réseau. Ce ne sont que des marionnettes envoyées à leur sort, endoctrinés et dérangés qui ont sûrement commis des actes ignobles certainement dignes d'une mort lente et douloureuse, mais ça ne retirera pas le poison que Renfield injecte dans l'esprit de leurs braves petits soldats. Même si on leur porte le coup fatal, ça ne les dissuadera pas de continuer. Pire encore, ça pourrait même leur servir de prétexte encore plus solide pour surenchérir. Ils sont sans pitié et je me fais peut-être trop tendre mais à mon œil, ce serait presque leur donner une raison de continuer.
Je savais mesurer le poids des conséquences et ça ne m’enchantait pas tellement d'exploser tout un tribut d'humains même tarés surtout si c'était pour nous foutre dans la merde après. Si notre inaction pouvait nous préserver, je préférais donc rester à bonne distance et me contenter d'observer la situation de près et d'agir seulement en cas de nécessité absolue.
-Enfin bref, même sans parler de morale ou quoi qu'est-ce, je ne veux simplement pas que cette histoire nous éclabousse par simple esprit de vengeance ou même de fierté, on a assez morflé comme ça.
Je poussais un profond soupir. Fallait-il encore que nous parvenions à les trouver mais la suite d'une telle perspective me travaillait.
-Ca m'inquiète un peu.
-Même s'il ne semble pas trop vous apprécier, ce qui m'étonne quand même assez, je ne le vois pas décliner cette tâche. Il est têtu certes, à limite de l'insolence parfois mais c'est un membre très fiable et très investi. Je pense que ce serait une bonne idée de lui adresser le rôle de surveillance.
John ne manqua pas toutefois de me mettre en garde concernant ma prochaine entrevue avec la vampire. Il me connaissait assez pour savoir que je pouvais rapidement m'attirer des ennuis à cause de mon franc parler. J'étais pas aussi subtil que lui, ni aussi fin. J'avais la spontanéité qui me collait à bras le corps et ça pouvait me jouer des tours. C'était d'ailleurs assez étonnant que je ne me sois pas attiré les foudres d'Abraham, enfin certainement parce que je n'avais pas encore eu de raisons pour me les prendre en pleine face. Toutefois, avec cette histoire, j'étais à peu près certain qu'un jour arriverait ce moment où ses conditions se heurteraient à mes valeurs symboliques. Je me carrais assez facilement des jeux de force pour la simple raison qui impliquait que je venais de m'inscrire très récemment dans le cercle de la communauté changeline. Tous ces codes, je ne me les étais pas forcément tout appropriés. Mon investissement était sincère mais ma personnalité faisait que je me pliais difficilement à l'autorité ou même à des mesures drastiques comme la mort. Ca aussi, un de ces quatre, je finirais sûrement par le payer. Mais je préférais encore rester sur une onde qui me déterminait dans mon entièreté plutôt que de m'abaisser à des manœuvres qui me feraient vomir de honte si je m'y abaissais. C'était ainsi.
Je fus néanmoins toujours aussi surpris de constater que mon ami serait peiné de me voir supprimé si malheur devait arriver. Pour ma part, c'était bien lui le pilier du groupe. Je ne me sentais pas forcément primordial au point d'être irremplaçable. Mais sa remarque me fit sourire. J'avais parfois l'impression de me tenir face à mon grand-père décédé. Certainement la personne que j'estimais le plus en ce bas monde de son vivant tout du moins. Je me surprenais par moment à me comporter comme un gamin aux côtés de John, digne d'un caprice enfantin qui regagnait les vestiges de souvenirs déchus par mélancolie. C'était sûrement pour ça que parmi toutes mes fréquentations actuelles, je m'en sentais le plus proche. Et c'était aussi ça qui me motivait à fournir le meilleur de moi-même. J'avais des relations à protéger. Des personnes qui me faisaient confiance.
-Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis indispensable mais une chose est sûre, je compte pas mourir trop vite. Soyez serein Smith.
J'étais bien trop humble pour me sentir pousser des ailes sur la place que j'occupais actuellement. Toutefois, alors que j'allais pour tourner les talons après m'être exprimé de façon floue sur mes appréhensions, le sage m'invita à poursuivre. Je n'étais pas certain que ce soit si utile mais ça lui paraissait assez important pour m'inciter à continuer le fil de ma pensée. Une grimace se dessina sur ma bouche alors que je mâchonnais le bout de mon mégot tout en me grattant l'arrière du crâne.
-Et bah... Nous soupçonnons que ces rafts de loups dont parlaient notre compagnon soient directement reliés aux affaires de laboratoire. Nous serions donc concernés par cette histoire obscure et ça je l'entends bien amplement. Mais si nous parvenions à obtenir des infos concrètes et pertinentes sur leur emplacement, je suppose que vous comptez les partager aussi avec votre ami de longue date. Vous qui connaissez Abraham mieux que moi, je crains qu'une riposte soit lancée et qu'elle engendre des conséquences désastreuses dont nous n'avons pas besoin. Oeil pour œil dent pour dent, hein ? Mais à quel prix ?
J'étais pas vraiment fan de ce concept surtout s'il devait faire encore plus de dégâts alors même que nous tentions de stabiliser la situation avec cette affaire de virus sur les lycans. Quelque chose me dérangeait quant à la suite à donner à nos recherches en admettant que nous parvenions à dénicher ces hunters de la mort.
-Qu'est ce que ça ferait de nous, au final ? Un peuple vengeur ? Un peuple qui dénigre les humains pour au final reproduire exactement les mêmes bêtises ? Je sais pas pour vous mais moi, ça me gêne. Bien-sûr je ne saurais pas dire quelle sera la décision de notre chef de communauté, mais personnellement, je me sens mitigé. Ces gars là sont certes des fous à lier mais je me doute aussi que le terrier ici n'est qu'une infime partie de leur véritable réseau. Ce ne sont que des marionnettes envoyées à leur sort, endoctrinés et dérangés qui ont sûrement commis des actes ignobles certainement dignes d'une mort lente et douloureuse, mais ça ne retirera pas le poison que Renfield injecte dans l'esprit de leurs braves petits soldats. Même si on leur porte le coup fatal, ça ne les dissuadera pas de continuer. Pire encore, ça pourrait même leur servir de prétexte encore plus solide pour surenchérir. Ils sont sans pitié et je me fais peut-être trop tendre mais à mon œil, ce serait presque leur donner une raison de continuer.
Je savais mesurer le poids des conséquences et ça ne m’enchantait pas tellement d'exploser tout un tribut d'humains même tarés surtout si c'était pour nous foutre dans la merde après. Si notre inaction pouvait nous préserver, je préférais donc rester à bonne distance et me contenter d'observer la situation de près et d'agir seulement en cas de nécessité absolue.
-Enfin bref, même sans parler de morale ou quoi qu'est-ce, je ne veux simplement pas que cette histoire nous éclabousse par simple esprit de vengeance ou même de fierté, on a assez morflé comme ça.
Je poussais un profond soupir. Fallait-il encore que nous parvenions à les trouver mais la suite d'une telle perspective me travaillait.
-Ca m'inquiète un peu.
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Sam 3 Oct 2020 - 19:47
Je pinçais ma moustache entre l’index et le pouce de ma main droite tout en écoutant l’avis de mon très estimé collègue sur Seto. C’est une tête de mule, mais pas quelqu’un de méchant. Je pense qu’il fait preuve d’une sorte de fierté mal placé du fait qu’il aurait aimé être chef de territoire et qu’à la place un grand rhinocéros blanc soit arrivé pour cela. Je ne connais pas de changelin sur ce territoire qui pourrait tenir tête à ce grand herbivore en combat singulier. Seto, malgré sa capacité à adopter la forme d’un tigre ne fait pas le poids contre le monstre qu’est Abraham, d’autant plus que ce dernier est rompu à se battre à cause de sa longue vie difficile.
J’écoutais le fond de pensée de Sebastian qui se décidait ensuite à se livrer un peu plus. Comme je le pensais, il avait le cœur lourd suite à tout ce que nous avions vu. Il n’était pas dupe de la nature de notre peuple. Œil pour œil et dent pour dent comme il était coutume de dire.
Les changelins sont un peuple plus sauvage que les humains au final et certain d’entre nous comme Sebastian en sont attristés et meurtris d’une certaine manière. Je devais bien avouer que j’étais un changelin de la vieille école et j’acceptais pleinement ma part de bestialité bien que je la camouflais parfaitement et savais la dompter comme tout un chacun. Néanmoins, je n’aimais guère les bains de sang gratuits qui pouvaient être évités bien que j’acceptais aisément de voir disparaître des humains pour conserver notre secret sans vraiment broncher.
Il y avait beaucoup d’humanité en Sebastian et c’était admirable. Il était de ceux qui pouvaient accepter de voir du bon en chaque homme ou femme aussi mauvais qu’ils pouvaient être en réalité. J’espérais alors qu’il ne soit jamais déçu par la réalité des choses et n’investisse pas trop dans des personnes qui ne mériteraient pas son attention.
Je devais avoir l’air de réfléchir à tout cela alors je ne pouvais que sourire à Sebastian pour ne pas trop avoir l’air soucieux.
John ▬ Je pense en effet qu’il est la personne troute trouvée pour cette tâche. Il en sera sans doute même honoré. Je préparerais un petit bilan à l’intention du conseil que nous devrions réunir brièvement pour leur faire part de nos découvertes et surtout leur dire qu’un vampire est venu à ma rencontre pour cela. Il est temps pour moi de jouer ces quelques cartes maintenant que nous avons de la matière à exploiter.Je fus amusé par la remarque de Sebastian. Un homme plein d’humilité, bien plus que je ne pouvais en avoir à son âge même. Je me permis alors de mettre ma main sur son épaule et de le regarder en lui souriant.
John ▬ Je suis persuadé qu’un jour mon cher Sebastian, vous serez un Sage comme notre peuple n’en a encore jamais vu. Vous arriverez sûrement à vos fins et lierez toutes les ficelles de l’histoires des changelins pour en constituer des ouvrages plus criants de vérité que nos histoires orales je n’en doute pas une seule seconde. Voilà pourquoi je pense que votre perte serait irremplaçable mon ami.Je ne suis pas le genre d’homme à faire des compliments régulièrement. Je salue le travail bien fait et récompense à leur juste valeur les gens qui travaillent pour moi lorsque c’était le cas par exemple dans mon travail d’espion. Mais Sebastian méritait amplement chacune de ces paroles.
J’écoutais le fond de pensée de Sebastian qui se décidait ensuite à se livrer un peu plus. Comme je le pensais, il avait le cœur lourd suite à tout ce que nous avions vu. Il n’était pas dupe de la nature de notre peuple. Œil pour œil et dent pour dent comme il était coutume de dire.
Les changelins sont un peuple plus sauvage que les humains au final et certain d’entre nous comme Sebastian en sont attristés et meurtris d’une certaine manière. Je devais bien avouer que j’étais un changelin de la vieille école et j’acceptais pleinement ma part de bestialité bien que je la camouflais parfaitement et savais la dompter comme tout un chacun. Néanmoins, je n’aimais guère les bains de sang gratuits qui pouvaient être évités bien que j’acceptais aisément de voir disparaître des humains pour conserver notre secret sans vraiment broncher.
Il y avait beaucoup d’humanité en Sebastian et c’était admirable. Il était de ceux qui pouvaient accepter de voir du bon en chaque homme ou femme aussi mauvais qu’ils pouvaient être en réalité. J’espérais alors qu’il ne soit jamais déçu par la réalité des choses et n’investisse pas trop dans des personnes qui ne mériteraient pas son attention.
John ▬ Pour ce qui est de Renfield, nous ne pouvons présumer de rien. Ils sont peut-être endoctrinés ou rendus fanatiques par la religion, allez savoir. Toutefois, nous ne pouvons pas partir du principe qu’ils sont mus par un lavage de cerveau et non une conviction fanatique inculquée certes dès l’enfance, mais faisant partie d’eux de façon irrémédiable. Vous qui avez voyagé à travers le monde pour explorer des contrées reculées et découvrir des peuples lointains savez mieux que moi encore qu’on puisse difficilement lutter contre la croyance vertueuse de nos actes.Je décidais de sortir un cigarillo de mon étui ainsi qu’une allumette tout en tendant ledit étui en contenant encore à mon camarade au cas où il en désirait un. D’un geste rapide de ma main ganté j’allumais ce cylindre fin de tabac corsé et tirais doucement dessus pour le faire prendre.
John ▬ Je pense que nous devons toutefois raison gardée et je tacherais de me ranger avec les plus enclins à la manière douce dans cette histoire. Ma position veut que je fasse contre-poids à une décision du chef en me rangeant si besoin à l’avis du reste du conseil n’étant pas d’accord après tout. Je suis prêt à parier que Nassim en a assez des tueries dans la région. Quant à Seto. Je pense qu’il pèsera le pour et le contre et verra d’un mauvais œil une intervention de notre part qui pourrait coûté la vie à beaucoup des nôtres. Autant dire que Nawel sera du même avis et donc cela porte tout de même à quatre le nombre de membre du conseil qui ne seront pas pour.Abraham en avait beaucoup trop vu dans sa vie. Que ce soit au Congo, au Kenya ou dans d’autres pays ayant connu les graves conflits au cours de son existence, il en a tiré une grande sagesse et une grande maîtrise de l’art de la guerre. Je ne le voyais vraiment pas décider d’intervenir de façon frontale et punitive. Toutefois, il n’était pas à exclure qu’il mette Yumi au travail ainsi que d’autres changelins plus discrets et mortels. Si nous identifions certains d’entre eux ainsi que leur lieu de vie, il était fort à parier que certains ne se réveilleraient jamais après s’être couché.
Abraham paraît fort et solitaire, mais c’est un véritable chef qui sait écouter avec lucidité son peuple et son conseil. Il ne prendra pas une décision mettant autant de conseillés à défaut. De plus, je ne pense pas qu’il serait pour que nous nous lancions dans une attaque punitive. C’est un chef qui vit dans le présent et risquer autant de vies changelines dans le seul but de venger la mémoire de changelins qui seraient mort de vieillesse s’ils avaient vécu en paix ne lui ressemblerait pas vraiment.
Je devais avoir l’air de réfléchir à tout cela alors je ne pouvais que sourire à Sebastian pour ne pas trop avoir l’air soucieux.
John ▬ Je pense que cela ira mon ami. Mais ne restez pas dans cet état, de grâce. Si vous vous faites du souci à l’avenir sur la situation, ma porte vous sera toujours ouverte et j’aurais toujours un moment à vous accorder comme nous le faisons en ce moment.
Etilya sur DK RPG
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Dim 4 Oct 2020 - 1:05
Un autre réunion se profilait à l'horizon et cette perspective m'ennuyait déjà. J'étais pas vraiment adepte mais de toute façon, y'avait pas le choix. Nous devions mettre tout le monde au courant pour faire passer les informations primordiales. Je ne pouvais pas passer en travers, ça faisait parti des choses relativement chiantes en tant que conseiller bien que ce qui me faisait rechigner était plutôt la réaction de mes collègues. Je devinais déjà les airs mitigés des autres lorsque John annoncera être en relation avec un vampire bien que celui-ci ne savait pas pour son origine. En, on verra bien ce que ça donnera de toute façon, on n'y couperait pas.
Mais lorsqu'il me confia me voir gagner le statut de Sage un jour, je ne pus m'empêcher de tirer une tronche de dix pieds de long. C'était vraiment pas croyable d'entendre ça de la bouche de mon collègue. Moi ? Un Sage ? Faudrait déjà que je le sois un peu plus ! Toutefois, je ne pus m'empêcher de grommeler pour dissimuler ma gêne apparente en me détournant légèrement face à ce compliment que je ne saurais recevoir pleinement. Ah ce sacré homme... Il avait de l'instinct mais de là à me considérer comme tel plus tard... Cette petite aventure lui avait peut-être grillé un neurone ? Non non, pas lui. Il était sincère et le pensait vraiment. C'était sûrement pour cette raison que je ne pouvais pas vraiment soutenir son regard félin. Franchement, il avait le chic pour me mettre dans cet état.
-On verra bien, me contentais-je de ponctuer, la vie est pleine de surprises comme on dit.
Bon bon bon passons à autre chose, je me sentais bien assez mal à l'aise ! J'étais pas habitué à être mis sur un piédestal comme ça, j'étais donc incapable de répondre comme le voulait la convenance, en disant juste merci. Merci de quoi ? Moi-même je n'oserais même pas m'imaginer à cette position si honorable ! Par contre j'admettais que j'espérais au moins réaliser cette prouesse que de retracer notre histoire et notre origine de mon vivant. C'était bien la mission de mon existence.
-D'ailleurs à ce propos... Je vous le dis à vous mais je compte bien rendre une petite visite à la sorcière du Temps de l'Enclave Japonaise. Je lui ai demandé audience et elle a accepté. A voir si ça peut m'aider dans cette quête pour retracer nos origines mais également pour tenter une approche et resserrer le lien qui nous unissait auparavant. Nos camarades sont encore trop réticents. Alors j'ai décidé de m'entretenir avec cette femme directement pour mettre les choses au point et établir une amorce plus solide entre nos deux communautés.
Je n'avais prévenu personne suite à ce premier contact si froid que nous avions réservé à leur sorcier. C'était un choix que j'avais fait afin d'éviter de faire des vagues et qui n'engageait que moi finalement. Si chose il y avait à en tirer, je leur en ferais part mais sinon, ça n'aura été qu'une petite visite de courtoisie pour mon projet et rien de plus. J'étais très curieux de rencontrer cette femme et il était improbable que je passe à côté d'une sorcière avec un tel degré de connaissances. Je ne savais pas encore ce que ça donnerait mais si elle était aussi passionnée et investie que moi... Ca ne pouvait qu'être bénéfique.
Par ailleurs le point de vue du smilodon restait très pertinent, enfin ça c'était une seconde nature chez lui. Évidemment, je ne pouvais me laisser aller à la sensiblerie sachant que ces gens étaient animés par leurs croyances pour la plupart, ce qui ne pouvait être écarté de l'équation, les rendant toujours aussi dangereux. Ce fait indéniable prenait effectivement racine à la culture qu'on inculquait dès le berceau. Le Sage le mentionnait bien, en se basant sur mon expérience à travers de nombreux voyages. Il était quasiment impossible pour un membre d'une civilisation établie de lui faire changer son opinion ou de briser ses repères en les remplaçant par d'autres et bousculer ses convictions bien imprégnés dans ses mœurs pour les moduler surtout poussés à l'extrême sans autre schéma de comparaison. Et encore, il fallait aussi savoir se remettre en question mais ça non plus, c'était gagné pour personne. En gros, nous étions principalement des cas perdus dans la déchéance de nos propres limites de la compréhension du monde et des autres. De multiples fractures nous divisaient plus qu'elles ne nous ralliaient alors que si nous prenions juste un temps pour tendre l'oreille et comprendre... Bah y'aurait moins de grabuges sur le globe les gars. Je m'étais bien adapté à toutes sortes de coutumes, moi.
Sur un soupir las, je m'emparais d'un cigarillos que me tendait Smith. Ca me détendra un peu.
Mais John se voulait plutôt rassurant. Il projetait approximativement les conseillers qui ne seraient pas vraiment enclins à accepter une démonstration de force. J'étais plutôt d'accord pour ceux qu'il citait. Quant à Abraham... Je ne le connaissais pas assez pour commenter. Je faisais donc confiance à mon ami sur ce point même si là encore, nous verrons où nous mènerait ce débat avec tous les autres. Mais s'il le disait... Alors je pouvais retrouver plus ou moins une certaine tranquillité. En tout cas j'espérais sincèrement que notre chef prendrait une décision qui n'impliquerait pas des morts inutiles.
-Je vous reconnais bien là John. Vous ne portez pas le badge de Sage pour rien. J'espère donc vraiment que votre analyse sera juste.
Il semblait vraiment porter cet homme dans son estime la plus profonde. Après tout, Abraham lui avait sauvé la mise de ce que j'avais compris. Il était donc normal qu'il lui fasse énormément confiance. Ce gars-là aussi, avait traversé des épreuves assez rudes même si John ne s'était pas vraiment étalé sur le sujet. Il y avait donc une chance que nous ne nous jetions pas dans la masse brutalement. Trop de sang éparpillé sur le sol, c'était jamais du luxe.
Il se mit ensuite à me sourire, comme pour me tranquilliser davantage. Ca allait déjà un peu mieux à vrai dire. Faudrait que je fasse a plus souvent, exprimer ce que je ressentais mais c'était pas si facile que ça.
-Ca va, je me sens déjà un peu mieux. Et ce qui me rendrait de meilleure humeur encore, ce serait de me taper une bonne bière pour fêter le levée du jour.
Je lui lançais un clin d'oeil amical. Oh je savais qu'il était très tôt mais franchement, après une sortie comme celle-là, je pouvais bien me l'offrir pour le petit dej.
Mais lorsqu'il me confia me voir gagner le statut de Sage un jour, je ne pus m'empêcher de tirer une tronche de dix pieds de long. C'était vraiment pas croyable d'entendre ça de la bouche de mon collègue. Moi ? Un Sage ? Faudrait déjà que je le sois un peu plus ! Toutefois, je ne pus m'empêcher de grommeler pour dissimuler ma gêne apparente en me détournant légèrement face à ce compliment que je ne saurais recevoir pleinement. Ah ce sacré homme... Il avait de l'instinct mais de là à me considérer comme tel plus tard... Cette petite aventure lui avait peut-être grillé un neurone ? Non non, pas lui. Il était sincère et le pensait vraiment. C'était sûrement pour cette raison que je ne pouvais pas vraiment soutenir son regard félin. Franchement, il avait le chic pour me mettre dans cet état.
-On verra bien, me contentais-je de ponctuer, la vie est pleine de surprises comme on dit.
Bon bon bon passons à autre chose, je me sentais bien assez mal à l'aise ! J'étais pas habitué à être mis sur un piédestal comme ça, j'étais donc incapable de répondre comme le voulait la convenance, en disant juste merci. Merci de quoi ? Moi-même je n'oserais même pas m'imaginer à cette position si honorable ! Par contre j'admettais que j'espérais au moins réaliser cette prouesse que de retracer notre histoire et notre origine de mon vivant. C'était bien la mission de mon existence.
-D'ailleurs à ce propos... Je vous le dis à vous mais je compte bien rendre une petite visite à la sorcière du Temps de l'Enclave Japonaise. Je lui ai demandé audience et elle a accepté. A voir si ça peut m'aider dans cette quête pour retracer nos origines mais également pour tenter une approche et resserrer le lien qui nous unissait auparavant. Nos camarades sont encore trop réticents. Alors j'ai décidé de m'entretenir avec cette femme directement pour mettre les choses au point et établir une amorce plus solide entre nos deux communautés.
Je n'avais prévenu personne suite à ce premier contact si froid que nous avions réservé à leur sorcier. C'était un choix que j'avais fait afin d'éviter de faire des vagues et qui n'engageait que moi finalement. Si chose il y avait à en tirer, je leur en ferais part mais sinon, ça n'aura été qu'une petite visite de courtoisie pour mon projet et rien de plus. J'étais très curieux de rencontrer cette femme et il était improbable que je passe à côté d'une sorcière avec un tel degré de connaissances. Je ne savais pas encore ce que ça donnerait mais si elle était aussi passionnée et investie que moi... Ca ne pouvait qu'être bénéfique.
Par ailleurs le point de vue du smilodon restait très pertinent, enfin ça c'était une seconde nature chez lui. Évidemment, je ne pouvais me laisser aller à la sensiblerie sachant que ces gens étaient animés par leurs croyances pour la plupart, ce qui ne pouvait être écarté de l'équation, les rendant toujours aussi dangereux. Ce fait indéniable prenait effectivement racine à la culture qu'on inculquait dès le berceau. Le Sage le mentionnait bien, en se basant sur mon expérience à travers de nombreux voyages. Il était quasiment impossible pour un membre d'une civilisation établie de lui faire changer son opinion ou de briser ses repères en les remplaçant par d'autres et bousculer ses convictions bien imprégnés dans ses mœurs pour les moduler surtout poussés à l'extrême sans autre schéma de comparaison. Et encore, il fallait aussi savoir se remettre en question mais ça non plus, c'était gagné pour personne. En gros, nous étions principalement des cas perdus dans la déchéance de nos propres limites de la compréhension du monde et des autres. De multiples fractures nous divisaient plus qu'elles ne nous ralliaient alors que si nous prenions juste un temps pour tendre l'oreille et comprendre... Bah y'aurait moins de grabuges sur le globe les gars. Je m'étais bien adapté à toutes sortes de coutumes, moi.
Sur un soupir las, je m'emparais d'un cigarillos que me tendait Smith. Ca me détendra un peu.
Mais John se voulait plutôt rassurant. Il projetait approximativement les conseillers qui ne seraient pas vraiment enclins à accepter une démonstration de force. J'étais plutôt d'accord pour ceux qu'il citait. Quant à Abraham... Je ne le connaissais pas assez pour commenter. Je faisais donc confiance à mon ami sur ce point même si là encore, nous verrons où nous mènerait ce débat avec tous les autres. Mais s'il le disait... Alors je pouvais retrouver plus ou moins une certaine tranquillité. En tout cas j'espérais sincèrement que notre chef prendrait une décision qui n'impliquerait pas des morts inutiles.
-Je vous reconnais bien là John. Vous ne portez pas le badge de Sage pour rien. J'espère donc vraiment que votre analyse sera juste.
Il semblait vraiment porter cet homme dans son estime la plus profonde. Après tout, Abraham lui avait sauvé la mise de ce que j'avais compris. Il était donc normal qu'il lui fasse énormément confiance. Ce gars-là aussi, avait traversé des épreuves assez rudes même si John ne s'était pas vraiment étalé sur le sujet. Il y avait donc une chance que nous ne nous jetions pas dans la masse brutalement. Trop de sang éparpillé sur le sol, c'était jamais du luxe.
Il se mit ensuite à me sourire, comme pour me tranquilliser davantage. Ca allait déjà un peu mieux à vrai dire. Faudrait que je fasse a plus souvent, exprimer ce que je ressentais mais c'était pas si facile que ça.
-Ca va, je me sens déjà un peu mieux. Et ce qui me rendrait de meilleure humeur encore, ce serait de me taper une bonne bière pour fêter le levée du jour.
Je lui lançais un clin d'oeil amical. Oh je savais qu'il était très tôt mais franchement, après une sortie comme celle-là, je pouvais bien me l'offrir pour le petit dej.
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Dim 4 Oct 2020 - 11:59
Sebastian était gêné par ce que je venais de lui dire, mais en même temps, c’était naturel. Il lui faudrait gagner en âge, un peu comme un bon vin avant d’en arriver à devenir un Sage hors du commun, mais je ne pouvais m’empêcher de le taquiner un peu plus.
C’est aux suites de cette conversation qu’il a soudainement décidé de me confier qu’il avait demandé une audience à une des membres de l’Enclave, le Temps. C’était assez surprenant et je n’ai pas fin de rester stoïque face à la nouvelle. Il voulait pouvoir consulter cette femme qui était la gardienne et garante de la pérennité des savoirs accumulés par les sorciers sur le territoire qui était le leur.
Je pouvais aisément déduire de ses dires qu’il était même impatient de pouvoir discuter avec cette femme dans le but de lier des liens. Il avait besoin de savoir beaucoup de chose sur le passé de notre espèce et au travers des archives des sorciers il avait surement les moyens de faire un bond en avant prodigieux dans ses recherches. Si de surcroît cela pouvait servir des intérêts plus grands en renforçant cette fragile et récente alliance, ce n’était pas plus mal.
Sebastian sembla bien recevoir après cela ce que je lui dis vis-à-vis d’Abraham, du conseil et de l’avenir qui se profilait sur le cas Renfield. Il n’y avait rien de certain, mais en tout cas pour l’heure j’avais rassuré un ami. C’était au final ce qui comptait le plus dans tout ça.
Je le regardais en riant alors qu’il soulevait le fait qu’il prendrait bien une bonne bière alors que le jour se levait déjà. Il faut dire qu’au Japon à cette époque de l’année le soleil se lève vraiment tôt comparativement à l’occident.
John ▬ Vous verrez quand vous aurez mon âge mon ami. Vous repenserez à moi et à ce que je vous ai dit en ce lieu quand on vous nommera Sage d’un conseil.Cela ne manqua pas d’être dit avec le sourire et conclu par un petit rire de ma part plein de légèreté. Il fallait bien décompresser un peu de notre nuit dans cette galerie des horreurs. Même si je pensais chaque mot évidemment.
C’est aux suites de cette conversation qu’il a soudainement décidé de me confier qu’il avait demandé une audience à une des membres de l’Enclave, le Temps. C’était assez surprenant et je n’ai pas fin de rester stoïque face à la nouvelle. Il voulait pouvoir consulter cette femme qui était la gardienne et garante de la pérennité des savoirs accumulés par les sorciers sur le territoire qui était le leur.
Je pouvais aisément déduire de ses dires qu’il était même impatient de pouvoir discuter avec cette femme dans le but de lier des liens. Il avait besoin de savoir beaucoup de chose sur le passé de notre espèce et au travers des archives des sorciers il avait surement les moyens de faire un bond en avant prodigieux dans ses recherches. Si de surcroît cela pouvait servir des intérêts plus grands en renforçant cette fragile et récente alliance, ce n’était pas plus mal.
John ▬ Je vois que vous ne chômez pas non plus mon cher Sebastian. Il est bon de voir que vous réagissez très vite avec cette nouvelle alliance. J’ai grande hâte de voir les fruits qui viendront à se faire des suites de votre entretien avec cette sorcière.Il allait de soi que dans tous les cas il ne porterait en aucun cas préjudice à notre peuple. J’étais donc très à l’aise avec l’idée qu’il rencontre un haut dignitaire de l’Enclave aussi rapidement. Abraham était vraiment frileux à cette idée, mais il savait faire la part des choses entre les humains, les sorciers et ses histoires personnelles.
Sebastian sembla bien recevoir après cela ce que je lui dis vis-à-vis d’Abraham, du conseil et de l’avenir qui se profilait sur le cas Renfield. Il n’y avait rien de certain, mais en tout cas pour l’heure j’avais rassuré un ami. C’était au final ce qui comptait le plus dans tout ça.
Je le regardais en riant alors qu’il soulevait le fait qu’il prendrait bien une bonne bière alors que le jour se levait déjà. Il faut dire qu’au Japon à cette époque de l’année le soleil se lève vraiment tôt comparativement à l’occident.
John ▬ Ce qui voyagent ou ont beaucoup voyagé comme nous ont un dicton pour ce genre de soif non ? “Le soleil se couche bien quelque part”.Sur ces bons et avec le sourire nous commençâmes à faire route en direction de la ville où j’allais pouvoir offrir une bonne bière à mon ami avant de nous séparer pour prendre un repos mille fois mérité.
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