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Ven 16 Avr 2021 - 14:15
Toute la journée, toute cette foutue journée. Je n’ai pas arrêté de penser encore et encore à ce que nous avons convenu à la fin du dernier cours où j’ai reçu Yukimura-chan et Nakida-kun. Comment est-ce que je n’arrive pas à me faire encore à cette petite depuis toutes ces années à la voir dans mes cours peu importe le niveau de ceux-ci ? Et Nakida-kun n’a vraiment rien à lui envier non plus, des têtes brûlées dans un style très différent l’un de l’autre, mais deux têtes brûlées, voilà ce que j’avais.
Je ne sais pas trop pourquoi je les ai encouragés dans cette démarche. C’est ultra dangereux d’enfreindre à ce point la loi. Evidemment, il fallait que j’aie cette réflexion devant mon ordinateur en train de faire ce que je fais toujours en surfant dans les horizons les plus sombres du net. Tout ça est d’une hypocrisie... Mais non ! Pas du tout ! Ils sont trop jeunes pour prendre autant de risques aussi bêtement et pour juste un peu de connexion ! Il me faut vraiment un autre café et bien corsé. Je n’arrive plus à suivre. Je regarde ma montre qui m’avertit de l’heure en Europe et je profite de ça pour m’y en aller pour un bon café à une brasserie parisienne. Alors qu’ici il fait nuit et les militaires patrouillent, à Paris c’est le moment idéal pour se mettre en terrasse et profiter. Mais je n’ai pas le temps pour procrastiner et je le prends à emporter et ainsi pouvoir me morfondre un peu plus sur la situation.
Calme, il faut que je me calme. Nous faisons du repérage ce soir. Ce n’est rien. Ce n’est pas comme si nous allions monter une parabole pour récupérer internet dans la soirée après tout. Il faut qu’on étudie le terrain, qu’on voit un peu les gens qui sont à la sécurité de nuit, étudier les rondes des agents et nos possibilités, mais surtout le câblage et les connexions que l’on pourrait bien faire.
Toute cette interminable réflexion bordée le craquage des pares-feux d’un réseau de vente illégale d’œuvre d’art, tout en jouant à une bonne partie en ligne de world of warcraft me fait presque oublier l’heure de notre rendez-vous avec les jeunes. Je saute sous la douche en quatrième vitesse pour être un minimum présentable avant d’enfiler des vêtements sombres.
En fait, je ne sais même pas trop pourquoi je réagis comme ça. Ce n’est pas comme si un enseignant ne pouvait pas être présent à cette heure-là. En fait je n’en sais rien moi ! Je ne suis jamais sur le terrain !
Du bruit se laisse entendre, la poignée de la porte clenche et je vois une silhouette entrer dans la salle.
Je ne sais pas trop pourquoi je les ai encouragés dans cette démarche. C’est ultra dangereux d’enfreindre à ce point la loi. Evidemment, il fallait que j’aie cette réflexion devant mon ordinateur en train de faire ce que je fais toujours en surfant dans les horizons les plus sombres du net. Tout ça est d’une hypocrisie... Mais non ! Pas du tout ! Ils sont trop jeunes pour prendre autant de risques aussi bêtement et pour juste un peu de connexion ! Il me faut vraiment un autre café et bien corsé. Je n’arrive plus à suivre. Je regarde ma montre qui m’avertit de l’heure en Europe et je profite de ça pour m’y en aller pour un bon café à une brasserie parisienne. Alors qu’ici il fait nuit et les militaires patrouillent, à Paris c’est le moment idéal pour se mettre en terrasse et profiter. Mais je n’ai pas le temps pour procrastiner et je le prends à emporter et ainsi pouvoir me morfondre un peu plus sur la situation.
Calme, il faut que je me calme. Nous faisons du repérage ce soir. Ce n’est rien. Ce n’est pas comme si nous allions monter une parabole pour récupérer internet dans la soirée après tout. Il faut qu’on étudie le terrain, qu’on voit un peu les gens qui sont à la sécurité de nuit, étudier les rondes des agents et nos possibilités, mais surtout le câblage et les connexions que l’on pourrait bien faire.
Toute cette interminable réflexion bordée le craquage des pares-feux d’un réseau de vente illégale d’œuvre d’art, tout en jouant à une bonne partie en ligne de world of warcraft me fait presque oublier l’heure de notre rendez-vous avec les jeunes. Je saute sous la douche en quatrième vitesse pour être un minimum présentable avant d’enfiler des vêtements sombres.
Hideko ▬ Outch, je serais presque en retard avec ça ! Dis-je en regardant ma montre.Le rendez-vous était dans deux minutes. Je me téléporte directement dans mon bureau pour pouvoir retrouver les jeunes dans le laboratoire mitoyen et guetter de façon trop peu sereine leur arriver. Je me cachais sous la paillasse du professeur de cette salle pour éviter d’être vue par quiconque ouvrirait la salle et me verrai alors que je ne suis pas censé être là.
En fait, je ne sais même pas trop pourquoi je réagis comme ça. Ce n’est pas comme si un enseignant ne pouvait pas être présent à cette heure-là. En fait je n’en sais rien moi ! Je ne suis jamais sur le terrain !
Du bruit se laisse entendre, la poignée de la porte clenche et je vois une silhouette entrer dans la salle.
Etilya sur DK RPG
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Mar 20 Avr 2021 - 21:48
Je me mettais à bailler aux corneilles en peinant presque à me rappeler de mon nom tellement j’étais fatigué. La douche n’avait même pas eu l’effet de me revigorer. C'était le soir, mais la sieste m'avait foudroyé sur place. Je trainais mollement des pieds jusqu’à la cuisine pour me saisir directement de la bouteille de lait frais sans même prendre le temps de me servir un verre. J’allais ensuite m’asseoir avec lourdeur dans le canapé qui aspirait d’emblée ma silhouette dans une sensation de coton. Cela me donnait vraiment envie de me rendormir tout de suite. Les yeux mi-clos, je luttais toutefois pour rester éveillé. Encore vaseux de mon léger repos, je balayais la pièce du regard sans réellement la voir, juste le temps que mes neurones se connectent. Je me mis à grogner en me frottant les yeux en me disant qu’il fallait absolument que j’émerge. Une mission de repérage importante nous attendait ce matin et si nous ne nous mettions pas en marche rapidement, nous risquerions d’être en retard.
Taichi avait l’air davantage pimpante et déjà prête à lancer les hostilités. Elle m'avait laissé dormir gentiment mais il était clair qu'elle ne me laisserait pas en paix longtemps. Je ne pus m’empêcher de la fixer avec mes prunelles noiraudes sur une expression de cadavre. Si elle se mettait à enchainer trop de mots à la fois alors que je venais à peine de brancher les connexions, il y avait un risque non négligeable que je l’étrangle sur place. Je décapuchonnais alors la bouteille pour en boire quelques gorgées avant de m’essuyer la bouche d’un revers de main.
-Si tu veux un truc, sers-toi dans le frigo ou mes placards, dis-je sur un ton monotone.
Jumper, qui s’était endormi quelque part dans une armoire, fit par ailleurs son irruption sur mes genoux. Ouais, vous ne le saviez pas, mais j’avais récupéré ce chat de gouttière tout ce qu’il y avait de plus banal. Enfin, rectification… C’était Tomoe-san qui avait décidé de me l’imposer pour me responsabiliser émotionnellement, qu’elle disait. Si sur le moment, j’avais eu l’envie de le décortiquer, tirer ses viscères, lui arracher la langue ou lui crever les yeux à cause de ces miaulements intempestifs, j’avais finalement opté pour le garder. Il était tout gris avec une petite tâche blanche sur le museau. Et puis, il était aussi sadique que moi. Ça nous faisait un point commun assez convaincant pour que je le laisse en vie. Il griffait et mordait tout ce qu’il pouvait croiser. Une vraie teigne. Je posais ma paume sur son pelage soyeux alors qu’il se mettait à ronronner sous mes caresses. Une chose étrange alors même qu’il feulait contre tout le monde. Cette satisfaction me tira un petit sourire.
J’observais ensuite du coin de l’œil Taichi débarquer avec des paquets de gâteaux en tous genres, qu’elle déposait sur la table en face de moi. Jamais je n'aurais cru à ce genre de situation quelque temps auparavant. Mais je m'étais faite à ma camarade et ses humeurs tourbillonnantes. Et puis, quand bien même elle demeurait toujours sur ses gardes et c'était bien tout à son honneur, cela ne l'empêchait pas de me fréquenter apparemment. Bien au contraire, j'avais la sensation d'être une curiosité de laboratoire mais ce n'était pas tant pour me gêner.
-Tu comptes vraiment manger tout ça ? Dis à ton estomac qu’on a une mission urgente à remplir aujourd’hui cette nuit.
Je me mettais à soupirer, me résignant toutefois à manger un morceau avant de partir. Matsudara-sensei nous attendait dans son laboratoire. Je laissais tomber ma tête en arrière sur le dossier du canapé. Elle avait finalement accepté de nous accompagner dans notre quête du Saint Graal. Il était évident qu’elle n’aurait pas pu refuser. C’était sûrement prévisible mais cela n’en restait pas moins une bonne nouvelle en soi. Mais maintenant, nous devions nous mettre en route pour préparer le nécessaire à notre plan.
Taichi avait l’air davantage pimpante et déjà prête à lancer les hostilités. Elle m'avait laissé dormir gentiment mais il était clair qu'elle ne me laisserait pas en paix longtemps. Je ne pus m’empêcher de la fixer avec mes prunelles noiraudes sur une expression de cadavre. Si elle se mettait à enchainer trop de mots à la fois alors que je venais à peine de brancher les connexions, il y avait un risque non négligeable que je l’étrangle sur place. Je décapuchonnais alors la bouteille pour en boire quelques gorgées avant de m’essuyer la bouche d’un revers de main.
-Si tu veux un truc, sers-toi dans le frigo ou mes placards, dis-je sur un ton monotone.
Jumper, qui s’était endormi quelque part dans une armoire, fit par ailleurs son irruption sur mes genoux. Ouais, vous ne le saviez pas, mais j’avais récupéré ce chat de gouttière tout ce qu’il y avait de plus banal. Enfin, rectification… C’était Tomoe-san qui avait décidé de me l’imposer pour me responsabiliser émotionnellement, qu’elle disait. Si sur le moment, j’avais eu l’envie de le décortiquer, tirer ses viscères, lui arracher la langue ou lui crever les yeux à cause de ces miaulements intempestifs, j’avais finalement opté pour le garder. Il était tout gris avec une petite tâche blanche sur le museau. Et puis, il était aussi sadique que moi. Ça nous faisait un point commun assez convaincant pour que je le laisse en vie. Il griffait et mordait tout ce qu’il pouvait croiser. Une vraie teigne. Je posais ma paume sur son pelage soyeux alors qu’il se mettait à ronronner sous mes caresses. Une chose étrange alors même qu’il feulait contre tout le monde. Cette satisfaction me tira un petit sourire.
J’observais ensuite du coin de l’œil Taichi débarquer avec des paquets de gâteaux en tous genres, qu’elle déposait sur la table en face de moi. Jamais je n'aurais cru à ce genre de situation quelque temps auparavant. Mais je m'étais faite à ma camarade et ses humeurs tourbillonnantes. Et puis, quand bien même elle demeurait toujours sur ses gardes et c'était bien tout à son honneur, cela ne l'empêchait pas de me fréquenter apparemment. Bien au contraire, j'avais la sensation d'être une curiosité de laboratoire mais ce n'était pas tant pour me gêner.
-Tu comptes vraiment manger tout ça ? Dis à ton estomac qu’on a une mission urgente à remplir aujourd’hui cette nuit.
Je me mettais à soupirer, me résignant toutefois à manger un morceau avant de partir. Matsudara-sensei nous attendait dans son laboratoire. Je laissais tomber ma tête en arrière sur le dossier du canapé. Elle avait finalement accepté de nous accompagner dans notre quête du Saint Graal. Il était évident qu’elle n’aurait pas pu refuser. C’était sûrement prévisible mais cela n’en restait pas moins une bonne nouvelle en soi. Mais maintenant, nous devions nous mettre en route pour préparer le nécessaire à notre plan.
Taichi Tomoe Lizenko#105791#105791#105791#105791#105791#105791#105791
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
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Mar 27 Avr 2021 - 18:37
Prospection et découvertes
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
L’adolescente s’était invitée chez Nakida-kun pour faire passer la fin de l’après-midi plus rapidement, en vu de la mission d’importance du soir. Malheureusement pour elle, son idée s’était retrouvé à l’eau lorsqu’elle avait vu Nakida-kun disparaître dans une sieste impromptue.
Tout en faisant la moue, Taichi Tomoe s’était donc occupée comme elle le pouvait. D’abord en terminant son livre, puisque la lecture était heureusement une activité encore praticable sans internet. Après quoi, elle avait fait le tour des placards de la cuisine, pour voir ce qu’il pourrait y avoir à manger pour le dîner, ou du moins à grignoter dans le pire cas.
Ensuite elle avait joué avec Jumper. C’était un chat de gouttière, tout ce qu’il y avait de plus ordinaire. Pourtant il étant la preuve que Nakida-kun était capable de vivre avec quelqu’un dans une certaine harmonie. Gris avec une tâche blanche sur le museau, ce n’était pas un chat commode, c’était même très loin d’en devenir un. La petite avait pourtant, une sorte de passe-droit, de tolérance de la part de ce dernier. Elle supposait qu’il lui était reconnaissant, d’une certaine façon, de l’avoir sauvé de la rue pour lui offrir un foyer confort avec nourriture inclus.
Avant d’aller secouer Nakida-kun, dans le but de le réveiller, la sorcière s’était offert un brin de toilette pour se remettre bien les idées en place. L’excitation qu’elle ressentait à l’idée de tout mettre en place pour récupérer l’internet si précieux, la faisait sautiller. Son camarade réveiller, du moins ce qui pouvait s’en approcher le plus, elle entreprit de prendre de quoi grignoter. Du coin de l’œil, elle vit Jumper aller réclamer un câlin à son maître, ce qui la fit sourire largement.
« Tu vois Nakida-kun, c’était une super idée de te confier Jumper ! Et bien sûr que je compte manger tout ça ! Il faut avoir des forces pour bien réfléchir. Je sais que tu le sais ! Viens manger un peu, ça ne te fera pas de mal. »
Taichi Tomoe sourit largement en voyant son camarade obtempérer à sa demande et venir avaler quelques gâteaux en sa compagnie. Une fois la collation prise, et par acquis de conscience, la jeune sorcière vérifie une énième fois son sac, s’assurant par ce biais d’avoir sa carte pour accéder à sa salle informatique. Voyant que son compagnon d’aventure est aussi peu preste qu’un mollusque, elle lui prend la main et le traine à sa suite.
« Du nerf Nakida-kun, on va finir par être en retard au rendez-vous de Matsudara-sensei ! Et puis tu n’as pas hâte toi de te lancer dans une entreprise illégale ? C’est hyper excitant, j’adore ça ! »
Enthousiaste et dynamique comme souvent elle pouvait l’être, à condition de ne pas avoir trop de gens dans les parages. Le chemin jusqu’à l’Université se fait sans encombre. En revanche, avec les rondes de nuit sur le campus, Taichi décide de prendre l’initiative.
« Suis moi Nakida-kun. Je sais par où on peut passer pour ne croiser personne. »
Combien de fois avait-elle déjoué ainsi la vigilance des hommes chargés de la sécurité du complexe ? L’adolescente ne les comptaient plus. Son itinéraire était sûr, c’est donc sans encombre et avec quelques détours, qu’ils arrivèrent enfin au point de rendez-vous. Avec le moins de bruit possible, elle ouvre la porte du laboratoire et y entre, rapidement suivit de son camarade d’aventure. Comme la petite ne voit personne, elle murmure son appel, espérant que son sensei l’entende.
« Matsudara-sensei vous êtes là ? C’est nous, Nakida-kun et moi. »
Aucune réponse, mais un mouvement venant de sous la paillasse du professeur, attire l’attention de la jeune sorcière. Toute souriante, comme si toute cette situation était d’une normalité affligeante, elle s’incline devant Matsudara-sensei.
« Bonsoir Matsudara-sensei ! On peut commencer alors ? »
Taichi Tomoe avait hâte de se lancer dans cette entreprise. La jeune fille se moquait des risques, et pour une fois son esprit réussissait avec brio à museler la peur, sa vieille amie. L’aide de l’exaltation sans aucun doute !
Tout en faisant la moue, Taichi Tomoe s’était donc occupée comme elle le pouvait. D’abord en terminant son livre, puisque la lecture était heureusement une activité encore praticable sans internet. Après quoi, elle avait fait le tour des placards de la cuisine, pour voir ce qu’il pourrait y avoir à manger pour le dîner, ou du moins à grignoter dans le pire cas.
Ensuite elle avait joué avec Jumper. C’était un chat de gouttière, tout ce qu’il y avait de plus ordinaire. Pourtant il étant la preuve que Nakida-kun était capable de vivre avec quelqu’un dans une certaine harmonie. Gris avec une tâche blanche sur le museau, ce n’était pas un chat commode, c’était même très loin d’en devenir un. La petite avait pourtant, une sorte de passe-droit, de tolérance de la part de ce dernier. Elle supposait qu’il lui était reconnaissant, d’une certaine façon, de l’avoir sauvé de la rue pour lui offrir un foyer confort avec nourriture inclus.
Avant d’aller secouer Nakida-kun, dans le but de le réveiller, la sorcière s’était offert un brin de toilette pour se remettre bien les idées en place. L’excitation qu’elle ressentait à l’idée de tout mettre en place pour récupérer l’internet si précieux, la faisait sautiller. Son camarade réveiller, du moins ce qui pouvait s’en approcher le plus, elle entreprit de prendre de quoi grignoter. Du coin de l’œil, elle vit Jumper aller réclamer un câlin à son maître, ce qui la fit sourire largement.
« Tu vois Nakida-kun, c’était une super idée de te confier Jumper ! Et bien sûr que je compte manger tout ça ! Il faut avoir des forces pour bien réfléchir. Je sais que tu le sais ! Viens manger un peu, ça ne te fera pas de mal. »
Taichi Tomoe sourit largement en voyant son camarade obtempérer à sa demande et venir avaler quelques gâteaux en sa compagnie. Une fois la collation prise, et par acquis de conscience, la jeune sorcière vérifie une énième fois son sac, s’assurant par ce biais d’avoir sa carte pour accéder à sa salle informatique. Voyant que son compagnon d’aventure est aussi peu preste qu’un mollusque, elle lui prend la main et le traine à sa suite.
« Du nerf Nakida-kun, on va finir par être en retard au rendez-vous de Matsudara-sensei ! Et puis tu n’as pas hâte toi de te lancer dans une entreprise illégale ? C’est hyper excitant, j’adore ça ! »
Enthousiaste et dynamique comme souvent elle pouvait l’être, à condition de ne pas avoir trop de gens dans les parages. Le chemin jusqu’à l’Université se fait sans encombre. En revanche, avec les rondes de nuit sur le campus, Taichi décide de prendre l’initiative.
« Suis moi Nakida-kun. Je sais par où on peut passer pour ne croiser personne. »
Combien de fois avait-elle déjoué ainsi la vigilance des hommes chargés de la sécurité du complexe ? L’adolescente ne les comptaient plus. Son itinéraire était sûr, c’est donc sans encombre et avec quelques détours, qu’ils arrivèrent enfin au point de rendez-vous. Avec le moins de bruit possible, elle ouvre la porte du laboratoire et y entre, rapidement suivit de son camarade d’aventure. Comme la petite ne voit personne, elle murmure son appel, espérant que son sensei l’entende.
« Matsudara-sensei vous êtes là ? C’est nous, Nakida-kun et moi. »
Aucune réponse, mais un mouvement venant de sous la paillasse du professeur, attire l’attention de la jeune sorcière. Toute souriante, comme si toute cette situation était d’une normalité affligeante, elle s’incline devant Matsudara-sensei.
« Bonsoir Matsudara-sensei ! On peut commencer alors ? »
Taichi Tomoe avait hâte de se lancer dans cette entreprise. La jeune fille se moquait des risques, et pour une fois son esprit réussissait avec brio à museler la peur, sa vieille amie. L’aide de l’exaltation sans aucun doute !
"Opération : récupération du net !"
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Jeu 29 Avr 2021 - 15:55
Juste après que ce son de clenche que l’on tourne ne se fasse entendre, c’est au tour d’une petite voix fluette et discrète de résonner. C’est la voix de la petite Yukimura, c’est certain. Cette certitude en tête, je sors alors de ma cachette sous la paillasse de travail pour pouvoir enfin voir mes élèves qui entrent de concert à l’intérieur de la pièce. Nakida-san a sans doute croisé Yukimura-san en arrivant ici. La petite est la première à me saluer, très vite suivi par mon autre élève au style plus flegmatique comme à son habitude.
Je ne reçois quasiment jamais personne dans mon bureau, préférant toujours les visioconférences en tant que rendez-vous de soutien à mes étudiants. Autant le dire, c’est le bordel intégral et il ne serait pas surprenant que certains cartons de pizza soient en train de développer leur propre écosystème depuis le temps qu’ils sont là. Il y a des piles de dossiers que je ne traite quasiment jamais, des copies de première année que je n’ai pas du tout corrigé depuis une bonne semaine que le test est passé et je suis même obligé de bouger une pile du coin de la main pour cacher des fringues qui sont en bazar.
D’un geste de la main, je mets au sol ce qui traine sur un morceau du bureau, principalement des gobelets de café venant parfois d’un peu partout et des emballages de malbouffe. Je pose ensuite un plan papier de l’université pour le montrer aux jeunes. Il ne faut surtout pas sous-estimer ce que nous avons à faire pour pouvoir rétablir la connexion.
Hideko ▬ Chut... doucement. Murmuré-jeL’aplomb déconcertant de la petite est presque inquiétant et je ne tiens pas à ce que des élèves soient pris à l’intérieur des locaux alors que cela est interdit par les temps qui courent. Son insouciance n’est pas près de me faire passer une bonne nuit je le sens.
Hideko ▬ On va parler doucement. Il ne faut pas qu’on soit repéré par les agents de sécurité.Je les invite à me suivre dans mon bureau qui est mitoyen à ce laboratoire, ainsi que ceux d’autres enseignants du département d’informatique et programmation.
Je ne reçois quasiment jamais personne dans mon bureau, préférant toujours les visioconférences en tant que rendez-vous de soutien à mes étudiants. Autant le dire, c’est le bordel intégral et il ne serait pas surprenant que certains cartons de pizza soient en train de développer leur propre écosystème depuis le temps qu’ils sont là. Il y a des piles de dossiers que je ne traite quasiment jamais, des copies de première année que je n’ai pas du tout corrigé depuis une bonne semaine que le test est passé et je suis même obligé de bouger une pile du coin de la main pour cacher des fringues qui sont en bazar.
D’un geste de la main, je mets au sol ce qui traine sur un morceau du bureau, principalement des gobelets de café venant parfois d’un peu partout et des emballages de malbouffe. Je pose ensuite un plan papier de l’université pour le montrer aux jeunes. Il ne faut surtout pas sous-estimer ce que nous avons à faire pour pouvoir rétablir la connexion.
Hideko ▬ Voilà le schéma des plans de l’université.De l’autre main, je viens y superposer un premier calque qui montre les plans de l’installation électrique et un second avec les plans du réseau informatique. Ce plan montre les différents étages du bâtiment qui nous intéresse seulement. Celui avec les antennes radio et paraboles qui sont employé par l’université pour diffuser le wifi dans ce bâtiment, mais aussi par ceux en étude de journalisme et les différents club formant des radios se partageant le studio de diffusion.
Hideko ▬ On va devoir se rendre sur le toit pour voir les branchements directs que l’on pourrait faire sur l’antenne émettrice. Il nous faudra également vérifier qu’il y aura bien la place de glisser un câble à travers le tuyau de protection et qu’il arrive bien à descendre les trois étages jusqu’au compteur relais ici.Je leur montre sur le plan ce qui semble être une sorte de conduite de câbles divers, électriques et réseaux, qui descend depuis le toit jusqu’au rez-de-chaussée au niveau du local d’entretien.
Hideko ▬ Il nous faudra peut-être nous séparer pour vérifier que notre câble test descend bien jusqu’en bas. C’est pourquoi je tiens à vous poser une question simple. Vous êtes sûrs de vouloir continuer ?
Etilya sur DK RPG
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Ven 7 Mai 2021 - 19:19
Taichi était joviale, comme à son éternelle habitude. Je me demandais même parfois si elle était même capable de se mettre sur pause. Elle semblait assez fière de m'avoir fait céder en me faisant adopter Jumper. Je caressais le dos de cette petite canaille de chat en feignant de réagir à son exclamation : il n'était jamais bon d'accorder trop raison à ma camarade, sinon elle avait tendance à encore plus s'emporter. Ceci dit, elle arrivait quand même à me faire manger quelques cochonneries avant de nous en remettre à notre plan de ce soir. A vrai dire, si elle était explosive à côté de moi, j'étais plutôt concentré dans ma réflexion méditant aux futures étapes du projet. Cela me donnait une expression quelque peu courroucé mais je demeurais simplement pensif.
J'avalais un dernier biscuit puis j'enfilais mon costume d'école -ne savait-on jamais sur qui nous pouvions tomber-, secoué par la hargne de Taichi qui me tira littéralement par la main. Je me mis à grogner légèrement en roulant des yeux alors que nous nous lancions dans la nuit. Évidemment, nous n'avions pas à sortir à cette heure-ci alors je laissais la liberté à Taichi-san de nous guider. Elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait et quand bien même nous tombions sur un obstacle, nous pouvions toujours assurer notre position sur un prétexte bidon mais bien ficelé. Mais mon petit doigt me disait qu'elle connaissait plutôt bien les astuces pour se faire discrète, à croire qu'elle se faisait la malle régulièrement. Non, ce n'était pas juste une impression. Je la suivais donc tranquillement, prenant soin tout de même de jeter des coups d'oeil un peu partout autour de nous par vigilance. Nous arrivions toutefois sereinement au point de destination, le laboratoire, tandis qu'elle poussait déjà la porte doucement. Je me faufilais à mon tour derrière elle alors qu'elle commençait à appeler notre professeur. Pas de réponse. Je me grattais l'arrière de l'oreille en fronçant des sourcils. Matsudara-sensei ne nous aurait pas fait un faux plan quand même ? Mais soudainement, un mouvement se fit perceptible sur notre gauche ce qui me fit pivoter la nuque rapidement. Mais qu'est ce que... Oh mais sérieusement, qu'est ce qu'elle faisait là ? La poussière ?
-Bonsoir Matsudara-sensei, saluais-je mollement en me courbant à mon tour.
Toutefois, il était vrai qu'un rappel était de circonstance face à l'enthousiasme débordant du lapin qui sautillait devant nous. Si elle continuait, elle allait nous faire griller et c'en serait fini de nous. Je poussais un léger soupir en emboîtant le pas aux filles pour nous rendre au bureau de notre enseignante. Sincèrement, je ne pus m'empêcher de retenir un haussement de sourcils en découvrant son espace de travail. C'était terrifiant pour un maniaque comme moi, mon cœur avait manqué de s'évanouir. Elle balaya ensuite un bout de bureau pour tout mettre par terre. Il n'y avait pas une hypothèse qui existait du genre « le désordre de votre environnement n'est que l'extériorisation de l'ordre intransigeant qui règne dans votre tête ». Enfin, ce ne serait pas étonnant en vue du spécimen qui nous présentait les plans de l'Université. Je me forçais à me concentrer sur notre tâche actuelle, tentant d'ignorer les quelques mouches qui tourbillonnaient autour des pizzas. Allez Lexter, passe outre et sois attentif.
Deux autres plans venaient ensuite se superposer : électrique et réseau. Bon, au moins visuellement, nous savions à quoi nous en tenir. Les hostilités étaient donc lancées. La première étape consistait à jouer les équilibristes sur les toits pour analyser l'antenne. Splendide. De plus, des calculs d'ordre plus techniques seront à fournir pour joindre le câble en s'assurant qu'il soit du bon diamètre et de la bonne longueur. Finalement, une équipe de trois personnes était plutôt la bienvenue pour valider tous les paramètres. Mais son interrogation qui fusait comme un avertissement telle une épée de Damoclès au dessus de notre me fit redresser mes prunelles noires vers elle. Il était hors de question de lâcher le morceau, nous avions tous les trois conscience des risques mais surtout, nous étions également mués par notre dévorante passion pour l'informatique ou nos objectifs respectifs.
-Sans aucun doute. Nous ne reculerons pas. Alors pour ce premier pas, il nous faudra donc déterminer qui reste en bas et qui monte sur le toit. Peut-être que nous devrions également désigner quelqu'un pour s'assurer que personne ne nous surprenne en éclaireur. Qu'est ce que vous décidez ?
Je pouvais sentir le désarroi de notre professeur sortir de tous les pores de sa peau. De toute manière, elle ne devait pas compter sur Taichi non plus pour changer d'avis, c'était bien la plus extatique d'entre nous. Rien ne saurait lui faire regagner la raison.
J'avalais un dernier biscuit puis j'enfilais mon costume d'école -ne savait-on jamais sur qui nous pouvions tomber-, secoué par la hargne de Taichi qui me tira littéralement par la main. Je me mis à grogner légèrement en roulant des yeux alors que nous nous lancions dans la nuit. Évidemment, nous n'avions pas à sortir à cette heure-ci alors je laissais la liberté à Taichi-san de nous guider. Elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait et quand bien même nous tombions sur un obstacle, nous pouvions toujours assurer notre position sur un prétexte bidon mais bien ficelé. Mais mon petit doigt me disait qu'elle connaissait plutôt bien les astuces pour se faire discrète, à croire qu'elle se faisait la malle régulièrement. Non, ce n'était pas juste une impression. Je la suivais donc tranquillement, prenant soin tout de même de jeter des coups d'oeil un peu partout autour de nous par vigilance. Nous arrivions toutefois sereinement au point de destination, le laboratoire, tandis qu'elle poussait déjà la porte doucement. Je me faufilais à mon tour derrière elle alors qu'elle commençait à appeler notre professeur. Pas de réponse. Je me grattais l'arrière de l'oreille en fronçant des sourcils. Matsudara-sensei ne nous aurait pas fait un faux plan quand même ? Mais soudainement, un mouvement se fit perceptible sur notre gauche ce qui me fit pivoter la nuque rapidement. Mais qu'est ce que... Oh mais sérieusement, qu'est ce qu'elle faisait là ? La poussière ?
-Bonsoir Matsudara-sensei, saluais-je mollement en me courbant à mon tour.
Toutefois, il était vrai qu'un rappel était de circonstance face à l'enthousiasme débordant du lapin qui sautillait devant nous. Si elle continuait, elle allait nous faire griller et c'en serait fini de nous. Je poussais un léger soupir en emboîtant le pas aux filles pour nous rendre au bureau de notre enseignante. Sincèrement, je ne pus m'empêcher de retenir un haussement de sourcils en découvrant son espace de travail. C'était terrifiant pour un maniaque comme moi, mon cœur avait manqué de s'évanouir. Elle balaya ensuite un bout de bureau pour tout mettre par terre. Il n'y avait pas une hypothèse qui existait du genre « le désordre de votre environnement n'est que l'extériorisation de l'ordre intransigeant qui règne dans votre tête ». Enfin, ce ne serait pas étonnant en vue du spécimen qui nous présentait les plans de l'Université. Je me forçais à me concentrer sur notre tâche actuelle, tentant d'ignorer les quelques mouches qui tourbillonnaient autour des pizzas. Allez Lexter, passe outre et sois attentif.
Deux autres plans venaient ensuite se superposer : électrique et réseau. Bon, au moins visuellement, nous savions à quoi nous en tenir. Les hostilités étaient donc lancées. La première étape consistait à jouer les équilibristes sur les toits pour analyser l'antenne. Splendide. De plus, des calculs d'ordre plus techniques seront à fournir pour joindre le câble en s'assurant qu'il soit du bon diamètre et de la bonne longueur. Finalement, une équipe de trois personnes était plutôt la bienvenue pour valider tous les paramètres. Mais son interrogation qui fusait comme un avertissement telle une épée de Damoclès au dessus de notre me fit redresser mes prunelles noires vers elle. Il était hors de question de lâcher le morceau, nous avions tous les trois conscience des risques mais surtout, nous étions également mués par notre dévorante passion pour l'informatique ou nos objectifs respectifs.
-Sans aucun doute. Nous ne reculerons pas. Alors pour ce premier pas, il nous faudra donc déterminer qui reste en bas et qui monte sur le toit. Peut-être que nous devrions également désigner quelqu'un pour s'assurer que personne ne nous surprenne en éclaireur. Qu'est ce que vous décidez ?
Je pouvais sentir le désarroi de notre professeur sortir de tous les pores de sa peau. De toute manière, elle ne devait pas compter sur Taichi non plus pour changer d'avis, c'était bien la plus extatique d'entre nous. Rien ne saurait lui faire regagner la raison.
Taichi Tomoe Lizenko#105920#105920#105920#105920#105920#105920#105920
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Jeu 20 Mai 2021 - 12:09
Prospection et découvertes
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
Taichi penche la tête sur le côté, surprise de voir Matsudara-sensei sortir de sous le bureau du sensei. Au fond qu’importe, cela n’avait pas de réelle importance. Peut-être que sa sensei jouait à cache-cache avec les gardiens de nuit après tout. Malgré tout elle hoche la tête pour acquiescer le fait de parler doucement et, implicitement, bas pour ne pas être repéré.
Avec Nakida-kun, elle suite donc Matsudara-sensei jusqu’à son bureau qui jouxte la salle de classe où ils venaient de se retrouver. En découvrant le bureau, Taichi Tomoe a l’impression de voir sa salle de travail chez elle, lorsqu’elle a travailler plusieurs jours de suite sans mettre le nez dehors. Un véritable capharnaüm, dont elle ne doute paradoxalement pas de l’organisation pour Matsudara-sensei. Sans détour son esprit lui intime de jeter un regard à Nakida-kun, son maniaque du rangement et du contrôle de camarade. Vu l’environnement, elle estimait que le domaine du miracle n’était pas loin, puisqu’il n’avait pas encore tourné de l’œil ni criser.
Amusée par ses tentatives d’ignorée les autres éléments vivants de la pièce, à savoir mouches et champignons en tout genre, Taichi déposa un bisous sur l’une des joues de Nakida-kun toute souriante. C’était pour le soutenir un peu, elle que cette ambiance ne perturbait pas plus qu’un papillon volant dans un parc.
Son attention se porta alors sur les plans dépliés par Matsudara-sensei sur son bureau, ou plutôt un coin de son bureau. Avec un grand intérêt, Taichi découvre les détails précis de l’installation du campus, du moins concernant la partie du bâtiment qui les intéresse spécifiquement. Rapidement, elle identifie l’emplacement de sa salle de travail prêté par le recteur, pile sur le chemin des différentes installations électriques et wifi. Idéal donc comme supposé lors de leur discussion précédente.
Les premières conclusions concernant les vérifications à faire pour démarrer leur entreprise ne lui semblent pas insurmontables. De simples formalités, c’est ainsi qu’elle les voit. Le projet était bien plus important dans sa globalité, et il ne fallait pas négliger les bases, elle en convenait facilement. Se séparer pour elle plus rapidement était logique, la petite sorcière ne l’avait pas envisager autrement. De plus individuellement, ils avaient statistiquement plus de chance de passer inaperçu qu’en groupe.
La dernière question de sa sensei lui fait écarquiller les yeux de surprise. Comment pouvait-elle seulement envisager de poser cette question ?
« Bien sûr que je suis sûr de continuer ! On ne va pas, on ne peut pas renoncer maintenant ! Y’a aucune raison qu’on se fasse prendre si on fait attention. Ici les rondes sont prévisibles, les gardiens ont des circuits, je ne sais juste pas s’ils sont prévu ou s’ils le font machinalement. »
De son index, l’adolescente pointe une salle sur les schémas, puis sors de sa poche deux badges qu’elle pose par-dessus les plans.
« C’est la salle dont j’ai la jouissance, et voici les badges qui vous permettrons d’y entrer. On peut s’en servir comme point de ralliement, et pour faire les tests réseaux une fois le raccordement réalisé. C’est plus prudent de se séparer, moins de chance de se faire prendre qu’en groupe. Sachant que même prise, vous êtes Matsudara-sensei celle qui craint le moins puisque vous êtes professeur.
Personnellement, ça ne me dérange pas d’aller dans les sous-sols vérifier que notre câble y parvient bien, comme aller sur le toit pour le mettre en place. Mais vu que vous êtes méga inquiète Matsudara-sensei, peut-être que vous devriez être la personne qui s’assure qu’on ne se fait pas repérer, non ?
Et toi Nakida-kun, une préférence ? »
L’enthousiaste de la jeune fille pouvait avoir un côté flippant. Son excitation, sa soif d’aventure soudaine, muselait totalement la peur en elle. De cette façon, Taichi sentait, plus qu’elle ne savait, qu’elle pouvait absolument tout faire et que rien ne l’arrêterait. Et certainement pas la peur de Matsudara-sensei.
La petite voulait voir ce qu’elle pouvait donner à plein potentiel, sans entrave telle que la panique ou la terreur. Cette nouvelle liberté était grisante pour son esprit, qui n’avait jusqu’alors qu’envisager ce type de situation.
Ils étaient, du moins elle et Nakida-kun, là pour une bonne raison : mettre en place leur détournement pour retrouver internet. Ils n’avaient certainement pas la même motivation pour récupérer le net, mais la cause commune faisait d’eux des alliés de circonstances. Malgré la méfiance qu’elle conservait envers son camarade de promotion, Taichi Tomoe savait qu’il possédait un esprit pratique, peut-être un peu tordu, fort utile ici. Son contrôle allait aussi s’avérer nécessaire pour l’aider elle à se canaliser un peu.
« Je propose qu’on commence par aller tous ensemble, par trois chemins distincts, sur le toit. Là il y a deux escaliers principaux, et un de service. On peut se retrouver à la porte menant au toit. Juste, on fait attention en sortant de votre bureau Matsudara-sensei, même si d’après l’heure, les gardiens ne devraient pas passer à cet étage avant une bonne demi-heure en théorie.
Ca nous permettra de voir ensemble l’état de l’installation, faire les calculs nécessaires pour prendre ce dont on a besoin. Là l’un de nous pourra aller chercher ce qu’il nous manque dans ma salle, j’ai vraiment de tout dedans, en prévision de ce soir j’ai fait le plein. Question qu’on ne puisse pas être pris au dépourvu au niveau du matériel normalement. Après on met en place le début de notre installation.
Ensuite on se sépare vraiment, pour vérifier que tout va bien, que le câble descend et qu’il arrive en bas. »
Un sourire rayonnant sur les lèvres, l’adolescente regarde ses compagnons du moment avant de dire quelques mots, pouvant passer pour de la folie passagère ou de l’ivresse de l’aventure.
« Qu’est-ce qu’on va bien s’amuser ! Cette nuit va être passionnante ! Vous ne croyez pas ? »
Avec Nakida-kun, elle suite donc Matsudara-sensei jusqu’à son bureau qui jouxte la salle de classe où ils venaient de se retrouver. En découvrant le bureau, Taichi Tomoe a l’impression de voir sa salle de travail chez elle, lorsqu’elle a travailler plusieurs jours de suite sans mettre le nez dehors. Un véritable capharnaüm, dont elle ne doute paradoxalement pas de l’organisation pour Matsudara-sensei. Sans détour son esprit lui intime de jeter un regard à Nakida-kun, son maniaque du rangement et du contrôle de camarade. Vu l’environnement, elle estimait que le domaine du miracle n’était pas loin, puisqu’il n’avait pas encore tourné de l’œil ni criser.
Amusée par ses tentatives d’ignorée les autres éléments vivants de la pièce, à savoir mouches et champignons en tout genre, Taichi déposa un bisous sur l’une des joues de Nakida-kun toute souriante. C’était pour le soutenir un peu, elle que cette ambiance ne perturbait pas plus qu’un papillon volant dans un parc.
Son attention se porta alors sur les plans dépliés par Matsudara-sensei sur son bureau, ou plutôt un coin de son bureau. Avec un grand intérêt, Taichi découvre les détails précis de l’installation du campus, du moins concernant la partie du bâtiment qui les intéresse spécifiquement. Rapidement, elle identifie l’emplacement de sa salle de travail prêté par le recteur, pile sur le chemin des différentes installations électriques et wifi. Idéal donc comme supposé lors de leur discussion précédente.
Les premières conclusions concernant les vérifications à faire pour démarrer leur entreprise ne lui semblent pas insurmontables. De simples formalités, c’est ainsi qu’elle les voit. Le projet était bien plus important dans sa globalité, et il ne fallait pas négliger les bases, elle en convenait facilement. Se séparer pour elle plus rapidement était logique, la petite sorcière ne l’avait pas envisager autrement. De plus individuellement, ils avaient statistiquement plus de chance de passer inaperçu qu’en groupe.
La dernière question de sa sensei lui fait écarquiller les yeux de surprise. Comment pouvait-elle seulement envisager de poser cette question ?
« Bien sûr que je suis sûr de continuer ! On ne va pas, on ne peut pas renoncer maintenant ! Y’a aucune raison qu’on se fasse prendre si on fait attention. Ici les rondes sont prévisibles, les gardiens ont des circuits, je ne sais juste pas s’ils sont prévu ou s’ils le font machinalement. »
De son index, l’adolescente pointe une salle sur les schémas, puis sors de sa poche deux badges qu’elle pose par-dessus les plans.
« C’est la salle dont j’ai la jouissance, et voici les badges qui vous permettrons d’y entrer. On peut s’en servir comme point de ralliement, et pour faire les tests réseaux une fois le raccordement réalisé. C’est plus prudent de se séparer, moins de chance de se faire prendre qu’en groupe. Sachant que même prise, vous êtes Matsudara-sensei celle qui craint le moins puisque vous êtes professeur.
Personnellement, ça ne me dérange pas d’aller dans les sous-sols vérifier que notre câble y parvient bien, comme aller sur le toit pour le mettre en place. Mais vu que vous êtes méga inquiète Matsudara-sensei, peut-être que vous devriez être la personne qui s’assure qu’on ne se fait pas repérer, non ?
Et toi Nakida-kun, une préférence ? »
L’enthousiaste de la jeune fille pouvait avoir un côté flippant. Son excitation, sa soif d’aventure soudaine, muselait totalement la peur en elle. De cette façon, Taichi sentait, plus qu’elle ne savait, qu’elle pouvait absolument tout faire et que rien ne l’arrêterait. Et certainement pas la peur de Matsudara-sensei.
La petite voulait voir ce qu’elle pouvait donner à plein potentiel, sans entrave telle que la panique ou la terreur. Cette nouvelle liberté était grisante pour son esprit, qui n’avait jusqu’alors qu’envisager ce type de situation.
Ils étaient, du moins elle et Nakida-kun, là pour une bonne raison : mettre en place leur détournement pour retrouver internet. Ils n’avaient certainement pas la même motivation pour récupérer le net, mais la cause commune faisait d’eux des alliés de circonstances. Malgré la méfiance qu’elle conservait envers son camarade de promotion, Taichi Tomoe savait qu’il possédait un esprit pratique, peut-être un peu tordu, fort utile ici. Son contrôle allait aussi s’avérer nécessaire pour l’aider elle à se canaliser un peu.
« Je propose qu’on commence par aller tous ensemble, par trois chemins distincts, sur le toit. Là il y a deux escaliers principaux, et un de service. On peut se retrouver à la porte menant au toit. Juste, on fait attention en sortant de votre bureau Matsudara-sensei, même si d’après l’heure, les gardiens ne devraient pas passer à cet étage avant une bonne demi-heure en théorie.
Ca nous permettra de voir ensemble l’état de l’installation, faire les calculs nécessaires pour prendre ce dont on a besoin. Là l’un de nous pourra aller chercher ce qu’il nous manque dans ma salle, j’ai vraiment de tout dedans, en prévision de ce soir j’ai fait le plein. Question qu’on ne puisse pas être pris au dépourvu au niveau du matériel normalement. Après on met en place le début de notre installation.
Ensuite on se sépare vraiment, pour vérifier que tout va bien, que le câble descend et qu’il arrive en bas. »
Un sourire rayonnant sur les lèvres, l’adolescente regarde ses compagnons du moment avant de dire quelques mots, pouvant passer pour de la folie passagère ou de l’ivresse de l’aventure.
« Qu’est-ce qu’on va bien s’amuser ! Cette nuit va être passionnante ! Vous ne croyez pas ? »
"Irrécupérable"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Sam 22 Mai 2021 - 0:23
Mes deux élèves ne se montrent pas trop réfractaires au souk qu’est mon bureau et il faut dire que ce chaos organisé est de loin ma plus grande marque de fabrique et honte pour l’établissement également. J’ai beau être le prodige qu’il s’enorgueillissent d’avoir, un trésor rare d’esprit au quotient élevé qu’une poignée seulement de personnes peuvent revendiquer, je suis tellement bordélique qu’on ne me demande que rarement de faire de la communication pour l’université. Un trophée supplémentaire qu’on aime se dire posséder sans pour autant vouloir le montrer à tous.
Yukimura-san dépose un doux baiser sur la joue du jeune Nakida-san. Cela me laisse songeuse un instant alors que je la vois faire. Je ne les savais pas si proches que ça tous les deux. Je suppose qu’entre esprits affutés, les romances sont une sorte d’évidence. Ce qui me fait penser qu’ils sont après tout arrivés ensemble. Je crois cependant que je reste bloquée là-dessus de manière bien trop appuyée et perceptible, assez pour que cela en soit gênant pour eux deux. Je me ravise donc bien vite pour leur montrer les plans. Ils sont tout à fait décidés l’un comme l’autre à aller jusqu’au bout de leur projet fou et s’il le faut vraiment alors je me dois de leur fournir toute l’aide que je peux.
Je leur détaille tout ce qu’il y a à savoir et ils écoutent tout en émettant quelques remarques, toutefois, il me faut bien vite faire redescendre sur terre la petite Yukimura pour qui cela relève du jeu.
Yukimura-san dépose un doux baiser sur la joue du jeune Nakida-san. Cela me laisse songeuse un instant alors que je la vois faire. Je ne les savais pas si proches que ça tous les deux. Je suppose qu’entre esprits affutés, les romances sont une sorte d’évidence. Ce qui me fait penser qu’ils sont après tout arrivés ensemble. Je crois cependant que je reste bloquée là-dessus de manière bien trop appuyée et perceptible, assez pour que cela en soit gênant pour eux deux. Je me ravise donc bien vite pour leur montrer les plans. Ils sont tout à fait décidés l’un comme l’autre à aller jusqu’au bout de leur projet fou et s’il le faut vraiment alors je me dois de leur fournir toute l’aide que je peux.
Je leur détaille tout ce qu’il y a à savoir et ils écoutent tout en émettant quelques remarques, toutefois, il me faut bien vite faire redescendre sur terre la petite Yukimura pour qui cela relève du jeu.
Hideko ▬ Je crois que nous avons également des joueurs supplémentaires sur le terrain malheureusement.Je me tourne vers un sac de sport que j’ai apporté avec moi et en sors des talkies walkies. Je le branche sur une fréquence que j’ai repérer dans la nuit du premier juillet et l’allume.
Voix masculine ▬ Equipe Bravo, nous avançons. Nous avons croisé des gardiens de nuit, rien à signaler pour l’instant.C’est de manière tout à fait évidente la voix et la façon de s’exprimer d’un militaire qui donne son rapport à courte portée. Depuis leur arrivée dans la région et le barrage, il y a des patrouilles nocturnes, sans doute pour lutter contre ce qu’il se passe dans le coin.
Hideko ▬ La prudence est de mise pour tout le monde, surtout pour vous jeune fille.Si une sorcière est blessée sous ma garde, par une patrouille humaine ou pire encore qu’elle fasse usage de sa magie pour se protéger d’eux, le Secret me tuerait sûrement ou j’aurais à faire à la Puissance ou la Justice... cette pensée suffit à me glacer le sang.
Hideko ▬ Je suis assez d’accord avec vos propositions cela dit. Nous séparer dès maintenant serait plus sécurisé. Il y a plusieurs moyens d’atteindre le toit qui nous intéresse à partir d’ici. Et ça nous permettra d’avoir une idée du déplacement des gardiens de nuit ou de nos amis militaires.Je leur donne également un talkie-walkie à chacun pour que nous puissions rester en contact tout en leur indiquant rapidement sur quel canal rester pour être seul à écouter.
Hideko ▬ Une fois que nous serons raccordés au sous-sol au distributeur général pour ne pas éveiller de soupçons, il nous faudra faire courir notre câblage de préférence dans le faux plafond pour arriver jusqu’au laboratoire dédié à Yukimura-san. Comme elle sera au sous-sol, elle tirera le câble de là pour le pousser dans la bonne gaine et... bah.... Comme après elle fort heureusement pour mon ego, ça reste toi le plus fluet, c’est toi Nakida-san qui devra ramper avec habileté et discret dans le faux plafond pour ramener le câble jusqu’au laboratoire. Ça te va ?Je suis presque désolée de devoir demander ça à Nakida-san, presque, car j’avoue bien volontiers que l’imaginer, lui, en train de ramper dans le faux plafond m’amuse beaucoup.
Hideko ▬ S’il n’y a pas de question, je propose qu’on se mette en route, on quitte la salle à une minute les uns des autres au cas où.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Jeu 3 Juin 2021 - 19:06
Je restais droit comme une tige en fer alors que ma camarade plantait sa bouche rapidement sur ma joue. Egh. Comment les gens pouvaient-ils trouver cela agréable, sérieusement ? Ca me rappelait les bisous forcés de ma mère quand elle était décidée à me soutirer de l'affection. Je n'émettais donc qu'une grimace à cette démonstration tout en canalisant mon sang-froid à la vue de ce désastre dans le bureau de notre professeur.
Les plans furent ensuite passés au crible pour nous permettre d'élaborer une stratégie avec tous les éléments nécessaires à disposition. Sans étonnement, Taichi s'ébroua à l'interrogation de Matsudara-sensei, bien décidée à poursuivre notre escapade illégale. Je haussais les épaules en jetant un coup d'oeil vers la forme d'autorité de cette pièce qui constatait à l'évidence que ses deux élèves étaient têtus au point de ne pas parvenir à les convaincre. Par la suite, la demoiselle nous confia deux badges pour accéder à une salle dont elle avait le loisir absolu comme point de rassemblement. Décidément, certains se payaient un luxe auquel les autres ne pouvaient même pas prétendre. Mais cela n'était qu'un mince reflet de l'échelle de qui nous mesurait tous les uns et les autres dans la fatalité même que nous n'étions clairement pas tous égaux sur tous les points et que nous ne le serions jamais. La sélection naturelle, que voulez-vous.
J'écoutai le discours de mon « amie », préférant nous séparer pour éviter de se faire prendre. Il ne restait plus qu'à désigner les rôles. Personnellement, tout me convenait.
-Je prends le toit. J'y resterai lorsque nous aurons établi les manipulations à effectuer.
Si son plan tenait la route, j'avais l'impression que sa hâte l'emportait encore plus à mesure qu'elle débitait. Il ne faudrait pas que son excitation prenne le dessus au point de commettre une faute ou une maladresse stupide. Cette exaltation lui valut une pichenette sur le front, à défaut d'un bisous baveux.
Pour l'heure, l'analyse terrain était de mise. L'étape numéro une consistait à nous rejoindre devant la porte menant au toit pour faire un état des lieux pour ensuite aller récupérer le nécessaire dans sa salle. Hum. Des allers retours ne pourront pas être évités mais la perspective de devoir circuler dans les couloirs ne me plaisaient pas, malgré le calcul des rondes de Tomoe-san. Ensuite, nous devrons mettre en place l'installation sur le toit et vérifier que le câble suive bien sa trajectoire. Ca avait l'air vraiment simple comme ça mais il nous faudra rester sur nos gardes.
Matsudara-sensei nous tendit ensuite deux talkies qui semblaient dater de la guerre. Bon au moins, la fréquence fonctionnait et nous permettra de visualiser les déplacements de ces types au besoin ou même de semer la confusion en les éloignant en s'adressant à eux. Mais pourquoi la vigilance s'invoquait plus pour Taichi que pour moi ? Je ne savais pas tellement comment l'interpréter mais soit, je préférai passer outre. Non ce qui me fit froncer du nez fut la proposition de notre enseignante qui m'affublait d'une tâche vraiment grossière.
-Vous voulez que je rampe dans le faux plafond pour m'assurer que le câble descende bien jusque dans le labo ? Ce n'était pas vraiment une question, c'était juste pour m'assurer que j'avais bien compris. A mon grand damne, j'avais effectivement bien entendu. Ok ok. J'imagine que je n'ai pas le choix. Bon alors récapitulons grossièrement. Nous nous séparons jusqu'à la porte menant au toit puis nous faisons une analyse terrain et en fonction, nous récupérons le matériel adéquat. Nous nous mettons d'accord sur la manipulation des branchements. Je reste sur le toit et Taichi-san s'assure que le câble descend bien pour le brancher au compteur relais du sous-sol. Ensuite, je ferai l'asticot pour ramener notre dû au laboratoire. Et vous Matsudara-sensei et bien... Surveillez nos arrières s'il vous plaît. Comme vous l'avez dit, les locaux restent fréquentés. Allez, on y va.
C'était le moment de décoller, Taichi fut la première à partir comme une petite fusée, moi sur ses talons une minute après, suivie par le génie également. Je me déplaçais lentement, les mains dans les poches, l'appareil coincé dans mon pantalon en cas de manifestation surprise. J'empruntais les escaliers de service, guettant derrière moi le moindre signe de vie plus par réflexe que par anxiété. De toute manière si quelqu'un me trouvait là, je n'aurai qu'à simuler une crise d'angoisse ou quelque chose dans ce goût là. Jouer la comédie, c'était bien quelque chose que je savais bien faire. J'en profitai au passage pour parcourir les lieux des yeux. Je n'étais jamais passé par là, il faut dire, je ne faisais pas parti du personnel de cette école alors qu'est ce que j'avais à faire ici, franchement ? A part pirater un réseau sous le nez des militaires et du gouvernement, je veux dire. Les marches enfin dépassées, je me mis à trottiner vers la porte où nous devions tous nous retrouver. J'espérais seulement qu'aucune des filles ne rencontrera de problèmes sur le chemin. La garde avait été améliorée avec les événements donc, la vigilance était accrue et j'espérais que Taichi n'en fasse pas qu'à sa tête. Tout le monde était sous tension et il ne manquerait plus qu'on se fasse malencontreusement trouer la peau.
Les plans furent ensuite passés au crible pour nous permettre d'élaborer une stratégie avec tous les éléments nécessaires à disposition. Sans étonnement, Taichi s'ébroua à l'interrogation de Matsudara-sensei, bien décidée à poursuivre notre escapade illégale. Je haussais les épaules en jetant un coup d'oeil vers la forme d'autorité de cette pièce qui constatait à l'évidence que ses deux élèves étaient têtus au point de ne pas parvenir à les convaincre. Par la suite, la demoiselle nous confia deux badges pour accéder à une salle dont elle avait le loisir absolu comme point de rassemblement. Décidément, certains se payaient un luxe auquel les autres ne pouvaient même pas prétendre. Mais cela n'était qu'un mince reflet de l'échelle de qui nous mesurait tous les uns et les autres dans la fatalité même que nous n'étions clairement pas tous égaux sur tous les points et que nous ne le serions jamais. La sélection naturelle, que voulez-vous.
J'écoutai le discours de mon « amie », préférant nous séparer pour éviter de se faire prendre. Il ne restait plus qu'à désigner les rôles. Personnellement, tout me convenait.
-Je prends le toit. J'y resterai lorsque nous aurons établi les manipulations à effectuer.
Si son plan tenait la route, j'avais l'impression que sa hâte l'emportait encore plus à mesure qu'elle débitait. Il ne faudrait pas que son excitation prenne le dessus au point de commettre une faute ou une maladresse stupide. Cette exaltation lui valut une pichenette sur le front, à défaut d'un bisous baveux.
Pour l'heure, l'analyse terrain était de mise. L'étape numéro une consistait à nous rejoindre devant la porte menant au toit pour faire un état des lieux pour ensuite aller récupérer le nécessaire dans sa salle. Hum. Des allers retours ne pourront pas être évités mais la perspective de devoir circuler dans les couloirs ne me plaisaient pas, malgré le calcul des rondes de Tomoe-san. Ensuite, nous devrons mettre en place l'installation sur le toit et vérifier que le câble suive bien sa trajectoire. Ca avait l'air vraiment simple comme ça mais il nous faudra rester sur nos gardes.
Matsudara-sensei nous tendit ensuite deux talkies qui semblaient dater de la guerre. Bon au moins, la fréquence fonctionnait et nous permettra de visualiser les déplacements de ces types au besoin ou même de semer la confusion en les éloignant en s'adressant à eux. Mais pourquoi la vigilance s'invoquait plus pour Taichi que pour moi ? Je ne savais pas tellement comment l'interpréter mais soit, je préférai passer outre. Non ce qui me fit froncer du nez fut la proposition de notre enseignante qui m'affublait d'une tâche vraiment grossière.
-Vous voulez que je rampe dans le faux plafond pour m'assurer que le câble descende bien jusque dans le labo ? Ce n'était pas vraiment une question, c'était juste pour m'assurer que j'avais bien compris. A mon grand damne, j'avais effectivement bien entendu. Ok ok. J'imagine que je n'ai pas le choix. Bon alors récapitulons grossièrement. Nous nous séparons jusqu'à la porte menant au toit puis nous faisons une analyse terrain et en fonction, nous récupérons le matériel adéquat. Nous nous mettons d'accord sur la manipulation des branchements. Je reste sur le toit et Taichi-san s'assure que le câble descend bien pour le brancher au compteur relais du sous-sol. Ensuite, je ferai l'asticot pour ramener notre dû au laboratoire. Et vous Matsudara-sensei et bien... Surveillez nos arrières s'il vous plaît. Comme vous l'avez dit, les locaux restent fréquentés. Allez, on y va.
C'était le moment de décoller, Taichi fut la première à partir comme une petite fusée, moi sur ses talons une minute après, suivie par le génie également. Je me déplaçais lentement, les mains dans les poches, l'appareil coincé dans mon pantalon en cas de manifestation surprise. J'empruntais les escaliers de service, guettant derrière moi le moindre signe de vie plus par réflexe que par anxiété. De toute manière si quelqu'un me trouvait là, je n'aurai qu'à simuler une crise d'angoisse ou quelque chose dans ce goût là. Jouer la comédie, c'était bien quelque chose que je savais bien faire. J'en profitai au passage pour parcourir les lieux des yeux. Je n'étais jamais passé par là, il faut dire, je ne faisais pas parti du personnel de cette école alors qu'est ce que j'avais à faire ici, franchement ? A part pirater un réseau sous le nez des militaires et du gouvernement, je veux dire. Les marches enfin dépassées, je me mis à trottiner vers la porte où nous devions tous nous retrouver. J'espérais seulement qu'aucune des filles ne rencontrera de problèmes sur le chemin. La garde avait été améliorée avec les événements donc, la vigilance était accrue et j'espérais que Taichi n'en fasse pas qu'à sa tête. Tout le monde était sous tension et il ne manquerait plus qu'on se fasse malencontreusement trouer la peau.
Taichi Tomoe Lizenko#105949#105949#105949#105949#105949#105949#105949
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Jeu 10 Juin 2021 - 16:26
Prospection et découvertes
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Taichi Tomoe n’apprécie pas l’entrée de nouveau pion dans son programme si bien huilé. Encore plus qu’il s’agit de militaire, à la manière de parler et au son sortant des talkies walkies posés sur la table. Elle n’aimait pas les militaires, ils étaient bien trop obtus et simplets sur bien des thèmes. Les savoir en liberté dans les couloirs ne lui plaisait définitivement pas, cela pouvait se voir à son expression faciale qui s’était assombris immédiatement.
Cette fois-ci, l’adolescente se contente d’acquiescer à la demande de Matsudara-sensei. Utiliser un placard de l’étage pour filer tout droit au point de ralliement est une idée fort plaisante à son esprit, mais son Dragon intérieur lui souffle à la prudence. Il y a toujours un risque et Nakida-kun n’était pas dans la boucle du secret. Il n’était d’ailleurs pas question à ses yeux de l’y mettre, ce serait lui offrir trop de pouvoir sur elle-même. Sa confiance était limitée vis-à-vis de lui, du moins tant qu’elle n’aurait pas terminé de le cerner. L’idée fut donc envoyée dans les oubliettes de son cerveau, jusqu’à la prochaine fois.
La petite prend un talkie-walkie et le fourre dans son sac, maugréant tout de même face à cette situation qu’elle n’aime guère. Elle sera donc plus prudente qu’elle ne le voudrait, et cela dans le but d’éviter la situation gênante du nez à nez avec un militaire. La sorcière savait pertinemment qu’il valait mieux qu’elle évite de les croiser, pour ne pas avoir recours à ses pouvoirs et mettre en péril leur entreprise et les siens. Il y avait suffisamment d’emmerdement comme ça pour ne pas avoir à en ajouter. De plus l’idée de devoir rendre des comptes au Secret, alors qu’elle évitait Fujibayashi-san depuis un mois, ne l’enchantait pas.
Nakida-kun … dans le faux-plafond ? L’image que créer l’imagination de l’adolescente est tellement risible que son camarade perd pratiquement toute crédibilité à son évocation. C’est par miracle qu’elle réussit à se retenir de rire. Encore plus lorsque Nakida-kun émet sa désapprobation, ou plutôt, son scepticisme devant une telle entreprise avant de l’accepter. Retrouvant alors son sourire et son entrain, Taichi Tomoe écoute le résumé de son camarade de classe.
« C’est tout à fait ça. Et puis, il n’y a aucune raison que cela se passe mal ! On va y arriver au nez à la barbe des militaires en prime ! C’est pas excitant ? »
Sans attendre de réponse, la jeune sorcière part en sautillant de la salle en direction de l’escalier le éloigné. Celui aussi, qui parallèlement, menait au plus grand nombre de placard de ce bâtiment. Juste par précaution, comme elle se fit la remarque à elle-même. Mieux valait un bon vieux placard pour disparaître, que de le faire au milieu d’un couloir devant un inconnu en treillis militaire.
Bien qu’étant sortie en sautillant, une fois dans l’escalier menant aux étages supérieur et au toit, Taichi devint plus calme, plus discrète qu’elle ne pouvait l’être en temps normal. Sa concentration, nouvelle arme fraîchement ajouter à son arsenal pour le moment, était aux aguets, tout comme son ouïe. Sa vue n’était que d’une piètre aide, compte-tenu de la faible luminosité ambiante. A chaque étage, elle se figeait à l’écoute du moindre bruit et à celui du talkie, qui finalement avait rejoint sa ceinture. Comme elle s’en doutait, aucun garde de l’université sur le chemin.
Grand bien lui pris, puisque cette précaution lui permis d’échapper par deux fois à des militaires bien trop zélés à son goût. La première en entrant dans le placard du couloir opposé à la trajectoire de l’homme et sa torche, selon les paroles émises par le transpondeur d’un autre temps. La seconde, faillit causer sa perte parce que le militaire descendait les escaliers droit sur elle. Heureusement, au jeu de cache-cache, l’adolescente était douée. Elle bifurqua donc dans le couloir de droite du palier où elle se trouvait. Au bruit que firent les pas derrière elle, le militaire l’avait entendu ou au moins la double porte battante. Heureusement, Taichi Tomoe se trouvait à l’étage de sa salle et s’y engouffra rapidement, fermant la porte délicatement et sans bruit. Il ne lui restait donc que deux étages à gravir, une fois le militaire passé.
Appuyée contre une étagère métallique, hors de vu de la fenêtre de la porte de la salle, la petite sorcière patienta en retenant sa respiration. Les pas finirent par arriver et se stopper devant la porte, tandis qu’un rayon de lumière passait par la fenêtre éclairer la pièce. L’homme tenta même d’entrer, mais la porte ne s’ouvrit pas, Taichi et ses acolytes étant les seuls à avoir le passe pour. Le temps paru d’une longueur infernal pour son esprit aux aguets, la lumière disparut, les pas s’éloignèrent lentement.
« Equipe Delta. J’ai vérifié le couloir de droite du palier de l’étage 4. Bruit suspect causé par un rat visible dans le couloir. RAS. Je continue ma ronde dans les étages inférieurs. »
La sorcière préféra laissa échapper un discret soupire. Oui les rats étaient présents dans tout le bâtiment, elles les surnommaient même tous Mickey, et pour une fois était bien contente que l’un d’eux soit là. Cependant, par précaution, elle décida de patienter jusqu’à ne plus rien entendre avant de sortir sa frimousse de là par un moyen peu conventionnel. Elle s’ouvrit un portail pour le placard de l’étage supérieur, et une fois dedans y resta en silence pour s’assurer que la voie était libre à nouveau.
Elle reprit donc son chemin pour arriver au point de rendez-vous où se trouvait déjà Nakida-kun. Il n’avait probablement pas rencontré de méchants sur son itinéraire. C’est en chuchotant qu’elle lui parla.
« Aucun soucis sur ta route Nakida-kun ? J’ai croisé deux militaires, l’un d’eux à faillit me griller j’avoue. Mais tout va bien, je l’ai évité et vu les dires du talkie, ils ne se doutent pas qu’il y a d’autres personnes qu’eux dans le bâtiment. »
Il ne restait plus qu’à attendre Matsudara-sensei qui ne devrait plus tarder maintenant. L’excitation de Taichi Tomoe, et malgré la frayeur qu’elle s’étaient faite, continuait de tenir la dragée haute à sa peur. Son optimisme était lui aussi très ancrée en elle, prêt à balayer tous les doutes qui surviendraient.
Cette fois-ci, l’adolescente se contente d’acquiescer à la demande de Matsudara-sensei. Utiliser un placard de l’étage pour filer tout droit au point de ralliement est une idée fort plaisante à son esprit, mais son Dragon intérieur lui souffle à la prudence. Il y a toujours un risque et Nakida-kun n’était pas dans la boucle du secret. Il n’était d’ailleurs pas question à ses yeux de l’y mettre, ce serait lui offrir trop de pouvoir sur elle-même. Sa confiance était limitée vis-à-vis de lui, du moins tant qu’elle n’aurait pas terminé de le cerner. L’idée fut donc envoyée dans les oubliettes de son cerveau, jusqu’à la prochaine fois.
La petite prend un talkie-walkie et le fourre dans son sac, maugréant tout de même face à cette situation qu’elle n’aime guère. Elle sera donc plus prudente qu’elle ne le voudrait, et cela dans le but d’éviter la situation gênante du nez à nez avec un militaire. La sorcière savait pertinemment qu’il valait mieux qu’elle évite de les croiser, pour ne pas avoir recours à ses pouvoirs et mettre en péril leur entreprise et les siens. Il y avait suffisamment d’emmerdement comme ça pour ne pas avoir à en ajouter. De plus l’idée de devoir rendre des comptes au Secret, alors qu’elle évitait Fujibayashi-san depuis un mois, ne l’enchantait pas.
Nakida-kun … dans le faux-plafond ? L’image que créer l’imagination de l’adolescente est tellement risible que son camarade perd pratiquement toute crédibilité à son évocation. C’est par miracle qu’elle réussit à se retenir de rire. Encore plus lorsque Nakida-kun émet sa désapprobation, ou plutôt, son scepticisme devant une telle entreprise avant de l’accepter. Retrouvant alors son sourire et son entrain, Taichi Tomoe écoute le résumé de son camarade de classe.
« C’est tout à fait ça. Et puis, il n’y a aucune raison que cela se passe mal ! On va y arriver au nez à la barbe des militaires en prime ! C’est pas excitant ? »
Sans attendre de réponse, la jeune sorcière part en sautillant de la salle en direction de l’escalier le éloigné. Celui aussi, qui parallèlement, menait au plus grand nombre de placard de ce bâtiment. Juste par précaution, comme elle se fit la remarque à elle-même. Mieux valait un bon vieux placard pour disparaître, que de le faire au milieu d’un couloir devant un inconnu en treillis militaire.
Bien qu’étant sortie en sautillant, une fois dans l’escalier menant aux étages supérieur et au toit, Taichi devint plus calme, plus discrète qu’elle ne pouvait l’être en temps normal. Sa concentration, nouvelle arme fraîchement ajouter à son arsenal pour le moment, était aux aguets, tout comme son ouïe. Sa vue n’était que d’une piètre aide, compte-tenu de la faible luminosité ambiante. A chaque étage, elle se figeait à l’écoute du moindre bruit et à celui du talkie, qui finalement avait rejoint sa ceinture. Comme elle s’en doutait, aucun garde de l’université sur le chemin.
Grand bien lui pris, puisque cette précaution lui permis d’échapper par deux fois à des militaires bien trop zélés à son goût. La première en entrant dans le placard du couloir opposé à la trajectoire de l’homme et sa torche, selon les paroles émises par le transpondeur d’un autre temps. La seconde, faillit causer sa perte parce que le militaire descendait les escaliers droit sur elle. Heureusement, au jeu de cache-cache, l’adolescente était douée. Elle bifurqua donc dans le couloir de droite du palier où elle se trouvait. Au bruit que firent les pas derrière elle, le militaire l’avait entendu ou au moins la double porte battante. Heureusement, Taichi Tomoe se trouvait à l’étage de sa salle et s’y engouffra rapidement, fermant la porte délicatement et sans bruit. Il ne lui restait donc que deux étages à gravir, une fois le militaire passé.
Appuyée contre une étagère métallique, hors de vu de la fenêtre de la porte de la salle, la petite sorcière patienta en retenant sa respiration. Les pas finirent par arriver et se stopper devant la porte, tandis qu’un rayon de lumière passait par la fenêtre éclairer la pièce. L’homme tenta même d’entrer, mais la porte ne s’ouvrit pas, Taichi et ses acolytes étant les seuls à avoir le passe pour. Le temps paru d’une longueur infernal pour son esprit aux aguets, la lumière disparut, les pas s’éloignèrent lentement.
« Equipe Delta. J’ai vérifié le couloir de droite du palier de l’étage 4. Bruit suspect causé par un rat visible dans le couloir. RAS. Je continue ma ronde dans les étages inférieurs. »
La sorcière préféra laissa échapper un discret soupire. Oui les rats étaient présents dans tout le bâtiment, elles les surnommaient même tous Mickey, et pour une fois était bien contente que l’un d’eux soit là. Cependant, par précaution, elle décida de patienter jusqu’à ne plus rien entendre avant de sortir sa frimousse de là par un moyen peu conventionnel. Elle s’ouvrit un portail pour le placard de l’étage supérieur, et une fois dedans y resta en silence pour s’assurer que la voie était libre à nouveau.
Elle reprit donc son chemin pour arriver au point de rendez-vous où se trouvait déjà Nakida-kun. Il n’avait probablement pas rencontré de méchants sur son itinéraire. C’est en chuchotant qu’elle lui parla.
« Aucun soucis sur ta route Nakida-kun ? J’ai croisé deux militaires, l’un d’eux à faillit me griller j’avoue. Mais tout va bien, je l’ai évité et vu les dires du talkie, ils ne se doutent pas qu’il y a d’autres personnes qu’eux dans le bâtiment. »
Il ne restait plus qu’à attendre Matsudara-sensei qui ne devrait plus tarder maintenant. L’excitation de Taichi Tomoe, et malgré la frayeur qu’elle s’étaient faite, continuait de tenir la dragée haute à sa peur. Son optimisme était lui aussi très ancrée en elle, prêt à balayer tous les doutes qui surviendraient.
"On joue à cache-cache ?"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 15 Juin 2021 - 15:54
Comme toujours, la jeunesse insouciante est en totale roue libre et je ne peux qu’essayer de canaliser la jeune Yukimura qui est une pile électrique. Je ne crois pas arriver un jour à y parvenir, mais cela ne m’empêche pas d’essayer. C’est mon devoir d’enseignante, mais depuis son arrivée à l’université il y a quelques années, je n’ai jamais vraiment su la percer à jour pour la faire “entrer dans le moule”. Toutefois, étant moi-même un esprit brillant, un génie comme on n’en voit peu de ce qu’il se dit, je peux comprendre son point de vue. Je crois qu’elle a assez de génie pour encore s’émerveiller de tout, là où cela ne me faisait que me blaser. J’étais amusée lorsque je perçais des mystères, mais la différence entre mon intellect et celui des autres était telle finalement qu’ils m’agaçaient plus qu’autre chose et je restais dans mon coin. Elle s’en sort bien malgré son intelligence au-dessus de la moyenne et ses capacités de petit génie.
La soirée n’a en revanche rien d’un jeu et j’espère qu’elle le perçoit bien quelque part dans son esprit. Je souhaite que sa candeur soit d’apparat, pour nous rassurer nous pourquoi pas. C’est une petite sorcière bien turbulente et je suis déjà dans le collimateur des dirigeants de l’Enclave depuis pas mal de temps et le fait que les officiels du Secret soient venus me voir pour me faire part d’un rendez-vous imposé par cette dernière m’attend.
Nakida-san nous fait le résumé du plan, pour être certain d’avoir bien compris et que nous sommes tous d’accord. Cela m’amuse alors qu’il souligne son rôle à tenir dans les faux-plafonds, mais comme il le dit, nous avons déjà fort à faire ne serait-ce qu’en analyse avant de passer à la phase pratique. Peut-être même que ce soir, nous ne ferons rien du tout, allez savoir après tout. Nous embarquons tous nos gadgets et nous nous préparons à partir les uns après les autres.
Pour le coup, je pars en dernière, mais cela me permet de mettre en place mon interface visuelle. Je sors de mes appareils cachés sur moi un plan complet de l’université que je mets en trois dimensions pour visualiser les chemins des deux autres et surtout placer le signal de leurs gadgets. Ils sont équipés d’une petite puce qui transmet à un détecteur que j’ai sur moi et que je met en relation grâce à mon sort avec mon champ visuel. Il faut que je puisse venir en aide aux jeunes, quitte à ce que ce soit montrer la magie à Nakda-san. Je ne le laisserai pas être en danger. Après ça, je peux me rendre rapidement sur le toit sans passer par nulle part et ce n’est pas sans raison que je fais ça. J’ai envie de prendre de la hauteur et surtout vérifier qu’il n’y a pas de risque d’être vu tous les trois depuis un autre bâtiment ayant vu sur l’antenne. C’est malheureusement le cas. Il faudra faire attention. Depuis mon champ de vision, je me téléporte alors dans le bâtiment qui a vu sur l’antenne justement afin de voir le passage qui peut se faire et il y a également des militaires à l’intérieur. Ce n’est pas bon pour nous.
Je m’arrange pour arriver rapidement et sans mal auprès des jeunes.
La soirée n’a en revanche rien d’un jeu et j’espère qu’elle le perçoit bien quelque part dans son esprit. Je souhaite que sa candeur soit d’apparat, pour nous rassurer nous pourquoi pas. C’est une petite sorcière bien turbulente et je suis déjà dans le collimateur des dirigeants de l’Enclave depuis pas mal de temps et le fait que les officiels du Secret soient venus me voir pour me faire part d’un rendez-vous imposé par cette dernière m’attend.
Nakida-san nous fait le résumé du plan, pour être certain d’avoir bien compris et que nous sommes tous d’accord. Cela m’amuse alors qu’il souligne son rôle à tenir dans les faux-plafonds, mais comme il le dit, nous avons déjà fort à faire ne serait-ce qu’en analyse avant de passer à la phase pratique. Peut-être même que ce soir, nous ne ferons rien du tout, allez savoir après tout. Nous embarquons tous nos gadgets et nous nous préparons à partir les uns après les autres.
Pour le coup, je pars en dernière, mais cela me permet de mettre en place mon interface visuelle. Je sors de mes appareils cachés sur moi un plan complet de l’université que je mets en trois dimensions pour visualiser les chemins des deux autres et surtout placer le signal de leurs gadgets. Ils sont équipés d’une petite puce qui transmet à un détecteur que j’ai sur moi et que je met en relation grâce à mon sort avec mon champ visuel. Il faut que je puisse venir en aide aux jeunes, quitte à ce que ce soit montrer la magie à Nakda-san. Je ne le laisserai pas être en danger. Après ça, je peux me rendre rapidement sur le toit sans passer par nulle part et ce n’est pas sans raison que je fais ça. J’ai envie de prendre de la hauteur et surtout vérifier qu’il n’y a pas de risque d’être vu tous les trois depuis un autre bâtiment ayant vu sur l’antenne. C’est malheureusement le cas. Il faudra faire attention. Depuis mon champ de vision, je me téléporte alors dans le bâtiment qui a vu sur l’antenne justement afin de voir le passage qui peut se faire et il y a également des militaires à l’intérieur. Ce n’est pas bon pour nous.
Je m’arrange pour arriver rapidement et sans mal auprès des jeunes.
Hideko ▬ Bon je pense qu’on peut aller sur le toit, mais en silence. On analyse les connecteurs de l’antenne et on fait attention. Il y a un vis à vis avec un autre bâtiment. Si on voit des gens sur le toit, il faudra partir à toute vitesse.Nous nous rendons donc sur le toit et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on peut voir l’antenne facilement. On peut presque sentir les ondes qu’elle émet à cette distance. Elle est recouverte de différents râteaux ou paraboles diverses et variées. Mais il y a en a une qui attire particulièrement mon attention de par sa modernité. Elle dispose même d’un boîtier de paramétrage dernier cri intégré. Ce n’est pas anormale, mais je connais ce modèle de parabole et c’est un modèle militaire qui a été changé de couleur pour mieux passé au milieu des autres. Elle est faite dans des matériaux et équipée d’électronique de pointe pour capter de façon optimale les ondes satellites pour offrir une connexion digne de la fibre. Ce n’est pas vraiment dans le budget de l’université de s’offrir un truc pareil à mon sens.
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