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Dim 20 Juin 2021 - 18:28
J'entendais des pas, en bas de l'escalier, ce qui m'arrêta net dans ma course. Je n'étais qu'à quelques mètres de ma destination mais ces échos annonçaient que quelqu'un était présent, je ne pouvais pas me permettre d'être aussi serein en trottinant comme un écolier tranquille. Intrigué cependant, je fis demi-tou en passant le nez discrètement par dessus la rambarde, découvrant un faisceaux lumineux pointé tout droit dans l'obscurité. Puis tout à coup, la lumière se redressait vers moi, je me jetais donc littéralement au sol pour l'éviter comme si elle avait le pouvoir de me brûler vif. Le talkie se mit ensuite à grésiller, que j'éteignais sur le champ pour éviter de me faire repérer. C'étaient bruyants, ces machins là. J'avais juste eu le temps de voir la silhouette du type mais concrètement, ils étaient clairement équipés et prêts à lancer l'assaut au moindre soupçon. J'espérais finalement qu'on ne tombe vraiment pas sur un de ces gars là.
Je me relevais ensuite lentement, longeant les murs comme une ombre pour rejoindre les filles. Je fus d'ailleurs le premier à arriver alors même que Taichi était partie avec une minute d'avance. Où était-elle passée ? Elle était bien trop maline pour se laisser prendre aussi facilement mais l'établissement abritait des militaires entraînés qui couvraient toute la zone. Tout était possible. Je me rongeais les ongles, dans l'attente de mes acolytes jusqu'à ce que ma camarade se pointe. Ce fut sur un soupir soulagé que je l'accueillais alors qu'elle me racontait avoir rencontré une petite complexité de parcours.
-Je n'ai pas eu de problème. Tant mieux alors mais il va falloir qu'on continue à se faire discret, ils ont l'air de grouiller comme des vers.
Elle était encore toute excité, cela se voyait clairement à son regard pétillant. Sa motivation était la bienvenue mais je ne pouvais m'empêcher de rester très alerte à la moindre incartade de sa part. Nous ne devions pas échouer. Notre enseignante fit ensuite son apparition quelques secondes après nous. Son visage était assez serré, elle s'inquiétait sûrement des manœuvres à suivre mais pourtant, elle était bien là avec nous prête à nous assister plus par conscience professionnelle que par envie. Ce fut à cet instant qu'elle nous apprenait qu'un bâtiment avait un vis à vis avec le nôtre donc... Avec une vue plongeante sur l'antenne. C'était à prévoir. Je me saisissais donc de mon sac et en sortait des masques représentants des animaux. Une souris, un chat et un renard. Je m'emparais de celui de la souris pour le positionner sur mon visage. Il s'agissait juste d'une mesure préventive si jamais nous devions être repérés et observés. Je tendais les deux autres à Taichi et Matsudara-sensei.
-C'est l'heure du carnaval. Prenez celui que vous voulez, ou non, mais rien n'est trop prudent quand il s'agit d'enfreindre la loi.
A leur bon vouloir. Nous montions ensuite sur le toit comme prévu, avec l'antenne dans notre champ de vision. Je m'approchais doucement puis m'accroupissais pour étudier la conjoncture sans toucher à quoique ce soit pour le moment. Je fronçais alors les sourcils en jetant un coup d'oeil aux filles.
-J'ai l'impression que quelqu'un est passé par là avant nous.
Ce boîtier n'était clairement pas là pour empêcher une connexion mais pour l'optimiser à un niveau de pointe supérieur mais qui dénotait parmi les autres configurations.
-C'est bizarre, non ? Demandais-je à Tomoe-san qui approchait sa frimousse pour me rejoindre.
Je ne savais pas trop ce que cela signifiait mais j'avais l'impression qu'un truc clochait. Mais dans quoi nous nous embarquions ?
Je me relevais ensuite lentement, longeant les murs comme une ombre pour rejoindre les filles. Je fus d'ailleurs le premier à arriver alors même que Taichi était partie avec une minute d'avance. Où était-elle passée ? Elle était bien trop maline pour se laisser prendre aussi facilement mais l'établissement abritait des militaires entraînés qui couvraient toute la zone. Tout était possible. Je me rongeais les ongles, dans l'attente de mes acolytes jusqu'à ce que ma camarade se pointe. Ce fut sur un soupir soulagé que je l'accueillais alors qu'elle me racontait avoir rencontré une petite complexité de parcours.
-Je n'ai pas eu de problème. Tant mieux alors mais il va falloir qu'on continue à se faire discret, ils ont l'air de grouiller comme des vers.
Elle était encore toute excité, cela se voyait clairement à son regard pétillant. Sa motivation était la bienvenue mais je ne pouvais m'empêcher de rester très alerte à la moindre incartade de sa part. Nous ne devions pas échouer. Notre enseignante fit ensuite son apparition quelques secondes après nous. Son visage était assez serré, elle s'inquiétait sûrement des manœuvres à suivre mais pourtant, elle était bien là avec nous prête à nous assister plus par conscience professionnelle que par envie. Ce fut à cet instant qu'elle nous apprenait qu'un bâtiment avait un vis à vis avec le nôtre donc... Avec une vue plongeante sur l'antenne. C'était à prévoir. Je me saisissais donc de mon sac et en sortait des masques représentants des animaux. Une souris, un chat et un renard. Je m'emparais de celui de la souris pour le positionner sur mon visage. Il s'agissait juste d'une mesure préventive si jamais nous devions être repérés et observés. Je tendais les deux autres à Taichi et Matsudara-sensei.
-C'est l'heure du carnaval. Prenez celui que vous voulez, ou non, mais rien n'est trop prudent quand il s'agit d'enfreindre la loi.
A leur bon vouloir. Nous montions ensuite sur le toit comme prévu, avec l'antenne dans notre champ de vision. Je m'approchais doucement puis m'accroupissais pour étudier la conjoncture sans toucher à quoique ce soit pour le moment. Je fronçais alors les sourcils en jetant un coup d'oeil aux filles.
-J'ai l'impression que quelqu'un est passé par là avant nous.
Ce boîtier n'était clairement pas là pour empêcher une connexion mais pour l'optimiser à un niveau de pointe supérieur mais qui dénotait parmi les autres configurations.
-C'est bizarre, non ? Demandais-je à Tomoe-san qui approchait sa frimousse pour me rejoindre.
Je ne savais pas trop ce que cela signifiait mais j'avais l'impression qu'un truc clochait. Mais dans quoi nous nous embarquions ?
Taichi Tomoe Lizenko#106133#106133#106133#106133#106133#106133#106133
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Ven 9 Juil 2021 - 16:26
Prospection et découvertes
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
Taichi acquiesce sobrement, bien qu’un large sourire reste sur son visage. Il était évident que les militaires étaient bien trop présent à son goût. De fait, les comparé à des vers grouillants était très judicieux, même si peu flatteur. En parallèle, la petite décida de ne pas relever le soupir de soulagement de Nakida-kun. Ce n’était pas nécessaire et ne changerai rien à la situation.
Matsudara-sensei les rejoint rapidement, peut-être un peu trop rapidement d’ailleurs aux yeux de l’adolescente. Cette dernière se demande si sa professeure n’a pas, elle aussi, usé d’un de ses sorts pour les rejoindre. Son esprit finit par se dire que ça n’avait pas d’importance, comparé aux informations qu’elle venait de leur offrir. Savoir qu’il y avait un vis-à-vis, non négligeable, du bâtiment d’en face, ne pouvait qu’aider à rester discret. Surtout que Taichi Tomoe avait parfaitement conscience que la partie sur le toit serait celle où ils seraient tous les plus exposés.
L’expression de joie et d’entrain que l’adolescente affichait en voyant les masques de Nakida-kun, eue presque raison de sa prudence. Ce n’est que par une seconde de concentration qu’elle retint son petit crie de joie. La souris allait si bien à son camarade de classe, il avait l’air si mignon ! Sans se faire prier, elle enfila le masque de chat.
« On est tellement kawaii ! J’adore ton idée Nakida-kun ! »
Le masque cachait certes son expression faciale, et son sourire béat, mais ne dissimulait pas la lueur de joie et d’excitation de ses prunelles. Pourtant, une petite voix intérieure lui souffla de conserver son calme et sa lucidité, malgré son empressement, et son Dragon appuyait cette dernière. Sans se départir de sa bonne humeur et de son entrain, Taichi suivit Nakida-kun et Matsudara-sensei sur le toit avec toute la prudence requise.
S’approchant de l’antenne et des branchements tant convoités, la petite conservait un œil dans la direction du bâtiment pouvant déclencher la fin prématurée de leur mission. Aucun mouvement sur le toit n’était visible pour le moment, ce qui ne signifiait pas pour autant qu’il n’y avait rien. Néanmoins le mutisme de leurs talkies d’un autre âge, assurait au moins qu’ils n’avaient pas encore été repéré. L’adolescente espéra très fort que cet état devait durer jusqu’à ce qu’ils quittent le toit.
La remarque de Nakida-kun lui fait porter toute son attention sur les diverses branchements et boitiers présent au pied de l’antenne. Rapidement, et étrangement silencieusement, la petite comble la distance entre elle et son camarade. A son tour sous son masque, elle fronce les sourcils. Bizarre n’était pas le mot qu’elle emploierai pour décrire la situation. Visiblement repeint et à la pointe de la technologie, le boitier est relié à une antenne satellite dernier cri, comme l’une de celles de Shidara-san. Et pour avoir vu la facture passer, Taichi Tomoe savait parfaitement qu’elle n’entrait en aucun cas dans le budget de l’université. Sinon, il n’y aura eu aucun problème à conserver internet.
« Ce n’est pas bizarre Nakida-kun. C’est incongru. Ce modèle est bien au-dessus des moyens de l’université, encore plus pour satisfaire de simple club. C’est de la haute technologie, la crème des paraboles. Elle permet d’optimiser la captation des ondes des satellites, afin d’obtenir une connexion similaire, voire égale, à celle de la fibre en terrestre.
Même Adrien-kun n’a pas ce modèle en magasin, ni même en commande. Je n’ai vu qu’une seule parabole similaire, et elle appartient à Shidara-san. La différence est qu’elle est non fonctionnelle, l’armée a demandé à ce qu’on vérifie quelque chose. Je n’en dirai pas plus. »
Observant avec attention l’objet suspect, la réflexion de la petite sorcière va et vient dans des directions diverses, cherchant la meilleure hypothèse possible et la plus logique. Ce qui est une éternité dans les yeux de la petite, ne s’avère être qu’une poignée de secondes.
« Vu son emplacement et les quelques câbles qui passent devant le boitier, elle n’a probablement pas été installé il y a deux jours. Elle n’appartient donc pas aux militaires qui ont bouclé le coin, bien qu’ils soient les seuls à ma connaissance à pouvoir s’en offrir des comme ça.
Dans tous les cas, ça veut dire qu’on a été pris de vitesse par quelqu’un d’autre. Quelqu’un ayant bien plus de moyens que nous n’en avons, et dont on ignore tout.
On a deux possibilités de fait. Soit on se branche dessus, pour avoir la connexion la plus performante possible, au risque que son propriétaire s’en aperçoive et que cela nous mette potentiellement en danger. Soit on détourne une autre parabole, acceptant donc d’avoir une connexion un peu moins performante.
En tout cas, je pense qu’on devrait tâcher de savoir où mène les branchements de ce bijou de technologie. Quelqu’un utilise l’antenne de l’université pour se dissimuler. Ca mérite qu’on s’attarde un peu dessus, non ? »
Sa curiosité sur le devant de la scène avec son appétit de savoir, lui font oublier la dangerosité de cette dernière idée. La peur a beau lui souffler qu’elle ne peut pas utiliser la magie devant Nakida-kun, et qu’elle n’a pas Tsukinoha pour se défendre, rien n’y fait. Taichi Tomoe veut savoir ce qui se cache derrière.
« Qu’est-ce que vous en pensez Matsudara-sensei ? Et toi Nakida-kun ? »
Matsudara-sensei les rejoint rapidement, peut-être un peu trop rapidement d’ailleurs aux yeux de l’adolescente. Cette dernière se demande si sa professeure n’a pas, elle aussi, usé d’un de ses sorts pour les rejoindre. Son esprit finit par se dire que ça n’avait pas d’importance, comparé aux informations qu’elle venait de leur offrir. Savoir qu’il y avait un vis-à-vis, non négligeable, du bâtiment d’en face, ne pouvait qu’aider à rester discret. Surtout que Taichi Tomoe avait parfaitement conscience que la partie sur le toit serait celle où ils seraient tous les plus exposés.
L’expression de joie et d’entrain que l’adolescente affichait en voyant les masques de Nakida-kun, eue presque raison de sa prudence. Ce n’est que par une seconde de concentration qu’elle retint son petit crie de joie. La souris allait si bien à son camarade de classe, il avait l’air si mignon ! Sans se faire prier, elle enfila le masque de chat.
« On est tellement kawaii ! J’adore ton idée Nakida-kun ! »
Le masque cachait certes son expression faciale, et son sourire béat, mais ne dissimulait pas la lueur de joie et d’excitation de ses prunelles. Pourtant, une petite voix intérieure lui souffla de conserver son calme et sa lucidité, malgré son empressement, et son Dragon appuyait cette dernière. Sans se départir de sa bonne humeur et de son entrain, Taichi suivit Nakida-kun et Matsudara-sensei sur le toit avec toute la prudence requise.
S’approchant de l’antenne et des branchements tant convoités, la petite conservait un œil dans la direction du bâtiment pouvant déclencher la fin prématurée de leur mission. Aucun mouvement sur le toit n’était visible pour le moment, ce qui ne signifiait pas pour autant qu’il n’y avait rien. Néanmoins le mutisme de leurs talkies d’un autre âge, assurait au moins qu’ils n’avaient pas encore été repéré. L’adolescente espéra très fort que cet état devait durer jusqu’à ce qu’ils quittent le toit.
La remarque de Nakida-kun lui fait porter toute son attention sur les diverses branchements et boitiers présent au pied de l’antenne. Rapidement, et étrangement silencieusement, la petite comble la distance entre elle et son camarade. A son tour sous son masque, elle fronce les sourcils. Bizarre n’était pas le mot qu’elle emploierai pour décrire la situation. Visiblement repeint et à la pointe de la technologie, le boitier est relié à une antenne satellite dernier cri, comme l’une de celles de Shidara-san. Et pour avoir vu la facture passer, Taichi Tomoe savait parfaitement qu’elle n’entrait en aucun cas dans le budget de l’université. Sinon, il n’y aura eu aucun problème à conserver internet.
« Ce n’est pas bizarre Nakida-kun. C’est incongru. Ce modèle est bien au-dessus des moyens de l’université, encore plus pour satisfaire de simple club. C’est de la haute technologie, la crème des paraboles. Elle permet d’optimiser la captation des ondes des satellites, afin d’obtenir une connexion similaire, voire égale, à celle de la fibre en terrestre.
Même Adrien-kun n’a pas ce modèle en magasin, ni même en commande. Je n’ai vu qu’une seule parabole similaire, et elle appartient à Shidara-san. La différence est qu’elle est non fonctionnelle, l’armée a demandé à ce qu’on vérifie quelque chose. Je n’en dirai pas plus. »
Observant avec attention l’objet suspect, la réflexion de la petite sorcière va et vient dans des directions diverses, cherchant la meilleure hypothèse possible et la plus logique. Ce qui est une éternité dans les yeux de la petite, ne s’avère être qu’une poignée de secondes.
« Vu son emplacement et les quelques câbles qui passent devant le boitier, elle n’a probablement pas été installé il y a deux jours. Elle n’appartient donc pas aux militaires qui ont bouclé le coin, bien qu’ils soient les seuls à ma connaissance à pouvoir s’en offrir des comme ça.
Dans tous les cas, ça veut dire qu’on a été pris de vitesse par quelqu’un d’autre. Quelqu’un ayant bien plus de moyens que nous n’en avons, et dont on ignore tout.
On a deux possibilités de fait. Soit on se branche dessus, pour avoir la connexion la plus performante possible, au risque que son propriétaire s’en aperçoive et que cela nous mette potentiellement en danger. Soit on détourne une autre parabole, acceptant donc d’avoir une connexion un peu moins performante.
En tout cas, je pense qu’on devrait tâcher de savoir où mène les branchements de ce bijou de technologie. Quelqu’un utilise l’antenne de l’université pour se dissimuler. Ca mérite qu’on s’attarde un peu dessus, non ? »
Sa curiosité sur le devant de la scène avec son appétit de savoir, lui font oublier la dangerosité de cette dernière idée. La peur a beau lui souffler qu’elle ne peut pas utiliser la magie devant Nakida-kun, et qu’elle n’a pas Tsukinoha pour se défendre, rien n’y fait. Taichi Tomoe veut savoir ce qui se cache derrière.
« Qu’est-ce que vous en pensez Matsudara-sensei ? Et toi Nakida-kun ? »
"Des concurrents ?"
Etilya sur DK RPG
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Mar 13 Juil 2021 - 14:39
Plus la soirée avance, plus nous tombons dans l’étrange et le farfelu, à croire que nous sommes maintenant dans un épisode d’Au-delà du réel. Non content d’abandonné lors de ma mise en garde sur la présence d’un vis-à-vis plus que gênant pour notre petite affaire, Lexter trouver une parade en nous proposant des masques pour nous mouvoir sans risque d’être reconnu une fois sur le toit. Il est prévoyant comme gamin, je l’avoue. Ce réflexe et cette prévoyant me laissent songeuse néanmoins, on dirait presque une pratique de criminel qui n’en n’est pas à son premier coup et je n’aime pas trop ça venant de l’un de mes élèves.
J’enfile toutefois de bon cœur le masque de renard. Je serais donc maîtresse renarde pour ce soir et il faut que j’arrive à ce que tous mes renardeaux regagnent le terrier avant le lever du jour en un seul morceau. Ce ne sera pas facile, mais il faut que je sois forte pour mes élèves. Je suis beaucoup plus à l’aise derrière un écran que sur le terrain, mais je n’ai pas vraiment le choix. Je m’inquiète pour leur sécurité. Leur façon de prendre tout ça à la légère m’inquiète vraiment, d’autant plus qu’il y a des monstres qui rôdent dehors une fois la nuit tombée et je ne tiens particulièrement à ce qu’ils se fassent dévorer.
Nous comprenons tous qu’il y a un problème avec l’antenne. Le boitier militaire est là depuis bien trop longtemps et cette parabole à laquelle il est relié également.
Je saute de ma position une fois à portée du sol sans risque. J’espère que personne ne m’a entendu redescendre ainsi. Puis, je me redresse pour parler aux enfants.
J’enfile toutefois de bon cœur le masque de renard. Je serais donc maîtresse renarde pour ce soir et il faut que j’arrive à ce que tous mes renardeaux regagnent le terrier avant le lever du jour en un seul morceau. Ce ne sera pas facile, mais il faut que je sois forte pour mes élèves. Je suis beaucoup plus à l’aise derrière un écran que sur le terrain, mais je n’ai pas vraiment le choix. Je m’inquiète pour leur sécurité. Leur façon de prendre tout ça à la légère m’inquiète vraiment, d’autant plus qu’il y a des monstres qui rôdent dehors une fois la nuit tombée et je ne tiens particulièrement à ce qu’ils se fassent dévorer.
Nous comprenons tous qu’il y a un problème avec l’antenne. Le boitier militaire est là depuis bien trop longtemps et cette parabole à laquelle il est relié également.
Hideko ▬Il y a des traces d’usures dû à au moins une saison de pluie déjà. Je crois bien que tu as raison Yukimura-san, tout ça est là depuis un petit moment.Je suis en revanche intriguée par une chose qui attire mon regarde. Je me laisse embarquer par une idée folle et je décide de m’agripper à l’antenne pour commencer à l’escalader en évitant les différents râteaux et paraboles sur mon chemin jusqu’à celle qui m’intéresse.
Hideko ▬ Cherchez s’il y a des numéros de séries autour du boitier ou à l’intérieur si vous arrivez à l’ouvrir !Je suis persuadée d’une chose une fois arrivée à la parabole ; leur réponse sera négative. C’est ce qui a intrigué mon regard depuis le sol, je n’ai pas vu de numéro sur la parabole, mais il pouvait aussi être derrière. Toutefois, après une inspection de ma part, rien du tout.
Je saute de ma position une fois à portée du sol sans risque. J’espère que personne ne m’a entendu redescendre ainsi. Puis, je me redresse pour parler aux enfants.
Hideko ▬ Même pour des militaires c’est étrange qu’il n’y ait pas de numéros de série, ça veut dire que c’est du fait maison de A à Z.Je comprends bien l’enthousiasme de mon élève, mais là, c’est un peu compliqué. J’aimerai bien en savoir d’avantage, mais ce n’est pas sans risque. Je me demande bien qui peut avoir du matériel aussi haut de gamme sans qu’il ne soit traçable de quelque manière que ce soit. Je commence à repenser à cette idée folle avec l’IP de l’université qui effaçait les données sensibles du net pour faire taire des assauts entre lycans et vampires ou chasseurs et vampires. Tout est peut-être lié à cette enquête que mène Essaadi-san. Ce qui signifie que les enfants sont en danger si on va trop loin. D’un autre côté, je me dois d’enquêter pour l’inspecteur et si je demande à ces deux adolescents de rentrer chez eux sans plus d’explication, ce sera un non en guise de réponse.
Hideko ▬ Pour l’instant on ne touche à rien. C’est trop dangereux. Mais je suis d’accord, il faut savoir où vont ces câbles et pour qui ou quoi ils se trouvent là. On suit le plan. Il faut descendre pour arriver à la salle d’arrivée principale et voir un peu ces câbles ce que ça donne. Souvenons-nous donc que le câble qui part d’ici est noir, nervuré et fait environs 5.3 centimètre de diamètre je dirais.Il va nous falloir nous séparer pour être sûr de ne pas nous faire prendre tous en même temps une nouvelle fois. Pourvu que tout se passe bien, car étrangement, j’ai l’étrange impression que la salle nous réserve des surprises pour cette nuit...
Etilya sur DK RPG
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Ven 23 Juil 2021 - 13:42
Ce qui était plutôt pratique avec Taichi-san était qu'il suffisait de lui tendre un hameçon pour qu'elle le gobe et qu'ensuite son cerveau fasse le reste dans une réflexion méticuleuse. Pas que je n'aurai pas pu faire moi-même ce genre de raisonnement, mais disons que je m'économisais. Toutefois, cela ne m'empêchait pas d'écouter attentivement tout en me faisant finalement le même avis. Mais quelque chose, dans les plus imperceptibles rouages de mon inconscient, me soufflait d'être vigilant et sur mes gardes. Quelque chose me dérangeait mais je n'aurai pas su mettre le doigt dessus immédiatement. Un matériel haut de gamme, une technologie de pointe qui n'était pas accessible à tout le monde, qui devait être posé avant la quarantaine... Quelqu'un qui se dissimule. Mes prunelles s'écarquillèrent légèrement derrière mon masque, alors que je percutais enfin. Non, il ne fallait surtout pas que nous y touchions. C'était l'occasion rêvée pour ma part de me faire remarquer par ces types. Bien évidemment, je ne pouvais très clairement pas faire part de ce que je savais, plus ou moins, à ma professeure ni même à la petite tempête à côté de moi bien trop curieuse. Cela amènerait bien trop d'interrogations, mieux valait-il encore miser sur la stratégie de vigilance. Et après tout, il serait mauvais de nous faire pincer maintenant, ces gens-là le sauraient en moins de temps qu'il n'en faut sur une respiration.
Conformément à la demande Matsudara-sensei, je scrutais le moindre indice qui pouvait potentiellement confirmer mon hypothèse mais tout était propre, trop lisse même. Rien d'apparent ne nous permettrait à l'évidence d'identifier les auteurs d'une telle pose, sauf si elles avaient déjà des connaissances sur ce qu'impliquait, l'existence d'un ordre anti-surnaturel. Dans la logique, il serait normal qu'elles n'en sachent rien mais... Taichi était abonnée aux activités illégales et son esprit mettait sur pied des raisonnements peut-être parfois farfelus mais qui touchaient au vrai malgré tout. Quant à Hideko, elle était aussi un petit génie, cela ne m'étonnerait pas qu'elle baigne également dans des réseaux de données non accessibles au grand public, sans parler également de la possibilité... Que ces deux-là ne soient pas non plus ce qu'elles prétendent. C'était une hypothèse qui se posait, même si j'admettais que j'avais tendance à devenir très suspicieux de tout et tout le monde depuis ma rencontre avec les autres énergumènes. Parfois, je me demandais simplement si je n'étais pas paranoïaque mais comment ne pas l'être après tout ?
J'étais quand même soulagé que notre enseignante avance qu'il ne valait mieux pas y toucher. Je ne pouvais que saluer sa prudence à cet instant, c'était bien arrangeant. Même si effectivement, une petite enquête pouvait valoir le détour, ce n'était pas l'objectif pour le moment.
« Bon, en attendant il va nous falloir récupérer le matériel adéquat maintenant pour faire les branchements nécessaires. Lorsque tout sera branché convenablement et que la jonction au compteur relais est effective, je ramène le câble qui nous intéresse au laboratoire par les conduits d'aération comme nous l'avons prévu. Au passage, je pourrai en même temps me faire un avis sur le cheminement des autres, plus suspects, quitte à aller plus loin dans l'ascension. Ce sera sûrement plus prudent » Une vraie partie de plaisir, je n'avais pas fini de ramper. J'identifiais ainsi le montage qui faisait l'objet de notre curiosité avant de commencer à descendre pour chercher ce dont nous avions besoin. Je ne savais pas tellement pourquoi, mais j'avais la sensation que cette nuit promettait d'être longue à bien des égards.
Conformément à la demande Matsudara-sensei, je scrutais le moindre indice qui pouvait potentiellement confirmer mon hypothèse mais tout était propre, trop lisse même. Rien d'apparent ne nous permettrait à l'évidence d'identifier les auteurs d'une telle pose, sauf si elles avaient déjà des connaissances sur ce qu'impliquait, l'existence d'un ordre anti-surnaturel. Dans la logique, il serait normal qu'elles n'en sachent rien mais... Taichi était abonnée aux activités illégales et son esprit mettait sur pied des raisonnements peut-être parfois farfelus mais qui touchaient au vrai malgré tout. Quant à Hideko, elle était aussi un petit génie, cela ne m'étonnerait pas qu'elle baigne également dans des réseaux de données non accessibles au grand public, sans parler également de la possibilité... Que ces deux-là ne soient pas non plus ce qu'elles prétendent. C'était une hypothèse qui se posait, même si j'admettais que j'avais tendance à devenir très suspicieux de tout et tout le monde depuis ma rencontre avec les autres énergumènes. Parfois, je me demandais simplement si je n'étais pas paranoïaque mais comment ne pas l'être après tout ?
J'étais quand même soulagé que notre enseignante avance qu'il ne valait mieux pas y toucher. Je ne pouvais que saluer sa prudence à cet instant, c'était bien arrangeant. Même si effectivement, une petite enquête pouvait valoir le détour, ce n'était pas l'objectif pour le moment.
« Bon, en attendant il va nous falloir récupérer le matériel adéquat maintenant pour faire les branchements nécessaires. Lorsque tout sera branché convenablement et que la jonction au compteur relais est effective, je ramène le câble qui nous intéresse au laboratoire par les conduits d'aération comme nous l'avons prévu. Au passage, je pourrai en même temps me faire un avis sur le cheminement des autres, plus suspects, quitte à aller plus loin dans l'ascension. Ce sera sûrement plus prudent » Une vraie partie de plaisir, je n'avais pas fini de ramper. J'identifiais ainsi le montage qui faisait l'objet de notre curiosité avant de commencer à descendre pour chercher ce dont nous avions besoin. Je ne savais pas tellement pourquoi, mais j'avais la sensation que cette nuit promettait d'être longue à bien des égards.
Taichi Tomoe Lizenko#106207#106207#106207#106207#106207#106207#106207
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Lun 2 Aoû 2021 - 21:40
Prospection et découvertes
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
La confirmation de Matsudara-sensei ne fait que renforcer l’enthousiasme de Taichi Tomoe. Ce dernier est cependant soufflé comme un fétu de paille lors qu’elle voit son professeure escalader l’antenne comme un chimpanzé. L’ordre qu’elle donne du haut de son perchoir est sans appel, même si l’adolescente commence par pencher la tête sur le côté avant de s’exécuter. Le boitier est lisse et sans défaut ni rien d’apparent. Très étrange d’ailleurs aux yeux de la petite sorcière parce qu’elle sait qu’il devrait y avoir un numéro de série inscrit dessus.
Néanmoins, la prudence l’empêche d’ouvrir le boitier pour en vérifier l’intérieur. Au fond d’elle, la jeune sorcière sait qu’il appartient à quelqu’un, quelque organisation ou chose, avec qui il faut être d’une prudence extrême. Néanmoins, elle ne peut s’empêcher de se demander si Nakida-kun sera de leur côté… ou préférera aller du sien et s’engouffrer sans état d’âme dans cette nouvelle voie à demi dissimulée.
L’adolescente lui coule un regarde en coin, parfaitement invisible grâce au masque qu’elle porte. Ce n’est pas un secret pour elle qu’il est actif sur le Dark et Deep web. Elle avait réussi à suivre les quelques traces qu’il avait laissé. Ainsi, une fois avant cette perte tragique de l’internet, elle avait grâce à l’un de ses nombreux comptes anonymes pu assisté à l’une de ses… mises en scènes. Taichi savait qu’il portait un masque tout le temps, à cet instant-là, elle avait comprit à quel point il était bien mis en place. Néanmoins, la sorcière n’avait rien changer à ses rapports avec lui par la suite, ni même abordé le sujet. Peut-être lui en parlerait-il un jour, peut-être pas. Savoir ce qu’il pouvait être… ce qu’il savait être, valait bien plus comme information que de le supposer. Ce qui alimentait d’ailleurs ses doutes actuels.
Cependant, elle avait conscience qu’il n’agirait pas au grand jour. Il préférait les ombres pour le faire. Sa trahison ne se ferait qu’ultérieurement, lorsqu’il aurait suffisamment d’informations et de cartes en main pour agir. La décision de la jeune fille s’imposa d’elle-même : elle garderait un œil sur lui. Question de savoir jusqu’où il était prêt à aller pour vendre son âme. Son Dragon intérieur balaya donc le sujet d’un revers d’aile, pour l’obliger à revenir au présent et au problème du moment.
En silence, la plus jeune des sorcières hoche simplement la tête, retenant les informations données par la plus âgée. La prudence n’était pas totalement son fort, quoiqu’elle s’en tirait pas si mal sachant le nombre de fois où elle faisait appel à ses sorts pour passer d’un endroit à un autre. Néanmoins, ici la conséquence était différente. Là où d’un côté, Taichi savait risquer ses capacités magiques, de l’autre elle sentait qu’elle pouvait y laisser sa vie. Et cela l’obligeait, mieux que n’importe quelle mise en garde, à faire attention et à se concentrer. Son cerveau n’avait en rien oublié la dernière fois que cette sensation s’était produite, et il s’en était fallu d’un cheveux pour qu’elle s’en tire.
C’est donc comme une nouvelle Taichi Tomoe qui prend la parole. Une facette d’elle-même qui ne se manifeste que très rarement.
« Vous avez raison, soyons prudent. Vu les branchements possibles, on dispose de tout ce qu’il faut dans ma salle, en revanche il faudrait peut-être faire deux voyages pour tout amener ici. Ensuite nous ferons les branchements sur une antenne performante, mais celle suspecte, c’est plus sage.
J’irai au sous-sol, afin de récupérer notre câble que tu me feras passer Nakida-kun. J’en profiterai pour identifier le branchement correspondant à notre antenne mystère. Puisqu’elle est ici, elle a automatiquement une connexion en bas, pour distribuer les données qu’elle reçoit et envoie. Je dirais que celui, ou ceux, qui l’ont installé, ne sont pas à plus d’un bâtiment du nôtre, afin d’éviter toute dispersion du flux de donnés avec des connexions de câbles à n’en plus finir. »
Sa pensée livrée, en partie, elle est la première à repasser la porte menant aux étages inférieurs et à sa salle. L’oreille aux aguets, silencieuse comme un chat, la petite ninja se faufile jusqu’à sa pièce dédiée et la déverrouille. Le petit bip qui s’en suit la fait se figer, dans l’attente d’un bruit suspect potentiel. Heureusement, aucun autre son ne vient perturber l’atmosphère sereine du couloir. Taichi entre alors, et commence à sortir de l’armoire, ainsi que de tiroirs, ce qui leur ai nécessaire. Ayant pris soin de fermer la porte derrière elle, elle sait que seul l’un de ses comparses pourraient y pénétrer et la surprendre.
La nuit allait être longue, semée d’embûches et de mystères. Cependant Taichi Tomoe avait plus que conscience de la maîtrise dont elle allait devoir faire preuve. Pour une fois, elle n’allait pas laisser la petite fille en elle mener la danse, mais la jeune femme en devenir. Et cette dernière pouvait être bien plus dangereuse que sa silhouette pouvait le laisser sous-entendre…
Néanmoins, la prudence l’empêche d’ouvrir le boitier pour en vérifier l’intérieur. Au fond d’elle, la jeune sorcière sait qu’il appartient à quelqu’un, quelque organisation ou chose, avec qui il faut être d’une prudence extrême. Néanmoins, elle ne peut s’empêcher de se demander si Nakida-kun sera de leur côté… ou préférera aller du sien et s’engouffrer sans état d’âme dans cette nouvelle voie à demi dissimulée.
L’adolescente lui coule un regarde en coin, parfaitement invisible grâce au masque qu’elle porte. Ce n’est pas un secret pour elle qu’il est actif sur le Dark et Deep web. Elle avait réussi à suivre les quelques traces qu’il avait laissé. Ainsi, une fois avant cette perte tragique de l’internet, elle avait grâce à l’un de ses nombreux comptes anonymes pu assisté à l’une de ses… mises en scènes. Taichi savait qu’il portait un masque tout le temps, à cet instant-là, elle avait comprit à quel point il était bien mis en place. Néanmoins, la sorcière n’avait rien changer à ses rapports avec lui par la suite, ni même abordé le sujet. Peut-être lui en parlerait-il un jour, peut-être pas. Savoir ce qu’il pouvait être… ce qu’il savait être, valait bien plus comme information que de le supposer. Ce qui alimentait d’ailleurs ses doutes actuels.
Cependant, elle avait conscience qu’il n’agirait pas au grand jour. Il préférait les ombres pour le faire. Sa trahison ne se ferait qu’ultérieurement, lorsqu’il aurait suffisamment d’informations et de cartes en main pour agir. La décision de la jeune fille s’imposa d’elle-même : elle garderait un œil sur lui. Question de savoir jusqu’où il était prêt à aller pour vendre son âme. Son Dragon intérieur balaya donc le sujet d’un revers d’aile, pour l’obliger à revenir au présent et au problème du moment.
En silence, la plus jeune des sorcières hoche simplement la tête, retenant les informations données par la plus âgée. La prudence n’était pas totalement son fort, quoiqu’elle s’en tirait pas si mal sachant le nombre de fois où elle faisait appel à ses sorts pour passer d’un endroit à un autre. Néanmoins, ici la conséquence était différente. Là où d’un côté, Taichi savait risquer ses capacités magiques, de l’autre elle sentait qu’elle pouvait y laisser sa vie. Et cela l’obligeait, mieux que n’importe quelle mise en garde, à faire attention et à se concentrer. Son cerveau n’avait en rien oublié la dernière fois que cette sensation s’était produite, et il s’en était fallu d’un cheveux pour qu’elle s’en tire.
C’est donc comme une nouvelle Taichi Tomoe qui prend la parole. Une facette d’elle-même qui ne se manifeste que très rarement.
« Vous avez raison, soyons prudent. Vu les branchements possibles, on dispose de tout ce qu’il faut dans ma salle, en revanche il faudrait peut-être faire deux voyages pour tout amener ici. Ensuite nous ferons les branchements sur une antenne performante, mais celle suspecte, c’est plus sage.
J’irai au sous-sol, afin de récupérer notre câble que tu me feras passer Nakida-kun. J’en profiterai pour identifier le branchement correspondant à notre antenne mystère. Puisqu’elle est ici, elle a automatiquement une connexion en bas, pour distribuer les données qu’elle reçoit et envoie. Je dirais que celui, ou ceux, qui l’ont installé, ne sont pas à plus d’un bâtiment du nôtre, afin d’éviter toute dispersion du flux de donnés avec des connexions de câbles à n’en plus finir. »
Sa pensée livrée, en partie, elle est la première à repasser la porte menant aux étages inférieurs et à sa salle. L’oreille aux aguets, silencieuse comme un chat, la petite ninja se faufile jusqu’à sa pièce dédiée et la déverrouille. Le petit bip qui s’en suit la fait se figer, dans l’attente d’un bruit suspect potentiel. Heureusement, aucun autre son ne vient perturber l’atmosphère sereine du couloir. Taichi entre alors, et commence à sortir de l’armoire, ainsi que de tiroirs, ce qui leur ai nécessaire. Ayant pris soin de fermer la porte derrière elle, elle sait que seul l’un de ses comparses pourraient y pénétrer et la surprendre.
La nuit allait être longue, semée d’embûches et de mystères. Cependant Taichi Tomoe avait plus que conscience de la maîtrise dont elle allait devoir faire preuve. Pour une fois, elle n’allait pas laisser la petite fille en elle mener la danse, mais la jeune femme en devenir. Et cette dernière pouvait être bien plus dangereuse que sa silhouette pouvait le laisser sous-entendre…
"Prise de conscience et maturité affichée"
Etilya sur DK RPG
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Lun 2 Aoû 2021 - 23:52
Les jeunes ne se rendent pas compte ou alors c’est trop grisant pour eux et ne peuvent résister à cette formidable mission secrète à laquelle ils participent tous les deux. Je ne suis pas certaine d’être aussi emballée qu’eux. Si je le pouvais, je ne serais pas là ce soir, c’est clair et net. Je ne suis pas de celles qui aiment l’action, en tout cas pas comme ça, pas sur le terrain. Je n’arrête pas d’angoisser à l’idée d’être repérée avec eux et que cela ne nuise à leur cursus à chacun d’eux ou pire, que Yukimura-san n’utilise la magie dans la panique et que cela me retombe dessus.
Je ne sais pas trop si le silence des jeunes quant aux informations que je leurs demande me rassure car je ne sais donc pas ce qu’ils sont en train de faire ou dans quel état d’esprit ils se trouvent. Est-ce qu’ils sont en train de paniquer ? Est-ce qu’ils sont tétanisés par la peur ? En réalité, pas du tout. Ils ne me répondent juste pas et changent pratiquement de sujet une fois que je suis redescendu de mon perchoir. Je prends le temps avec main gantées de faire un léger check du boitier et il n’y a aucune indication d’aucune sorte, ce qui confirme bien ce que je pensais depuis le début. Tout est trop étrange et je songe largement à devoir avertir l’inspecteur Essaadi dès le petit matin pour ne perdre aucune minute. Si ce sont les personnes dangereuses qu’il cherche, alors il ne faut pas du tout que les petits se retrouvent impliqués là-dedans.
Finalement, le fait que Nakida-san revienne tout de suite sur le sujet qui nous intéressait à la base est une providence puisqu’il fait changer d’idée tout le monde. Fin de l’enquête et du mystère de ce matériel et bonjour la mission pour récupérer internet au plus vite. Je ne fais qu’un léger hochement de tête et nous nous mettons tous en route comme nous l’avons convenu pour descendre jusqu’à l’arrivée des branchements et pouvoir nous raccorder nous-même. Dans le doute je compte que j’ai environs cinq minutes le temps qu’ils descendent avec discrétion alors j’attends simplement qu’ils quittent les lieux avant de m’y téléporter directement.
Je fais le détaille de ma fouille tout en faisant attention de retrouver le câble nervuré du bon calibre et cela ne manque pas. Il est bien là. Je le regard et la chose est étrange, il entre dans le boitier principal qui prend tout le mur, mais je ne le vois pas être connecté. Toutefois, en regardant avec encore plus de soin et minutie je vois un petit détail qui m’interpelle. Je pense qu’il traverse simplement le boitier en entier car il s’enfonce également dans le sol. Il doit y avoir un raccord au sous-sol encore. Dans le doute je m’y téléporte car c’est là que se trouve le générateur de secours et je m’y suis déjà rendu par le passé. C’est alors que je vois ce câble en rattraper un autre et être fusionner dans un gros tuyau qui descend encore dans le sol. Cela ne peut pas être une ligne enterrée, cela n’a aucun sens à côté d’un générateur de secours qui par définition n’est relié qu’au bâtiment et donc vers le haut, pas le bas. Il y a encore un sous-sol, mais qui ne figure pas sur les plans... Cet information, l’inspecteur en fera ce qu’il veut, mais ce sera tout pour moi. Je dois retrouver les enfants.
Je reviens au toit pour effectuer le branchement tel que convenu à la base. Cela ne prend pas plus d’une minute pour moi de me raccorder et de commencer à faire descendre le câble le long de la cheminée de câbles qui descend jusqu’à là où se trouve Yukimura-san.
Je ne sais pas trop si le silence des jeunes quant aux informations que je leurs demande me rassure car je ne sais donc pas ce qu’ils sont en train de faire ou dans quel état d’esprit ils se trouvent. Est-ce qu’ils sont en train de paniquer ? Est-ce qu’ils sont tétanisés par la peur ? En réalité, pas du tout. Ils ne me répondent juste pas et changent pratiquement de sujet une fois que je suis redescendu de mon perchoir. Je prends le temps avec main gantées de faire un léger check du boitier et il n’y a aucune indication d’aucune sorte, ce qui confirme bien ce que je pensais depuis le début. Tout est trop étrange et je songe largement à devoir avertir l’inspecteur Essaadi dès le petit matin pour ne perdre aucune minute. Si ce sont les personnes dangereuses qu’il cherche, alors il ne faut pas du tout que les petits se retrouvent impliqués là-dedans.
Finalement, le fait que Nakida-san revienne tout de suite sur le sujet qui nous intéressait à la base est une providence puisqu’il fait changer d’idée tout le monde. Fin de l’enquête et du mystère de ce matériel et bonjour la mission pour récupérer internet au plus vite. Je ne fais qu’un léger hochement de tête et nous nous mettons tous en route comme nous l’avons convenu pour descendre jusqu’à l’arrivée des branchements et pouvoir nous raccorder nous-même. Dans le doute je compte que j’ai environs cinq minutes le temps qu’ils descendent avec discrétion alors j’attends simplement qu’ils quittent les lieux avant de m’y téléporter directement.
Je fais le détaille de ma fouille tout en faisant attention de retrouver le câble nervuré du bon calibre et cela ne manque pas. Il est bien là. Je le regard et la chose est étrange, il entre dans le boitier principal qui prend tout le mur, mais je ne le vois pas être connecté. Toutefois, en regardant avec encore plus de soin et minutie je vois un petit détail qui m’interpelle. Je pense qu’il traverse simplement le boitier en entier car il s’enfonce également dans le sol. Il doit y avoir un raccord au sous-sol encore. Dans le doute je m’y téléporte car c’est là que se trouve le générateur de secours et je m’y suis déjà rendu par le passé. C’est alors que je vois ce câble en rattraper un autre et être fusionner dans un gros tuyau qui descend encore dans le sol. Cela ne peut pas être une ligne enterrée, cela n’a aucun sens à côté d’un générateur de secours qui par définition n’est relié qu’au bâtiment et donc vers le haut, pas le bas. Il y a encore un sous-sol, mais qui ne figure pas sur les plans... Cet information, l’inspecteur en fera ce qu’il veut, mais ce sera tout pour moi. Je dois retrouver les enfants.
Je reviens au toit pour effectuer le branchement tel que convenu à la base. Cela ne prend pas plus d’une minute pour moi de me raccorder et de commencer à faire descendre le câble le long de la cheminée de câbles qui descend jusqu’à là où se trouve Yukimura-san.
Hideko ▬ Neko-san, est-ce que tu es en position ? Tu devrais voir le câble pour nous raccorder qui descend. Branche-le sur un input libre et branche l’autre câble à l’output, le reste sera entre les mains de Nezumi-san. Terminé. Dis-je au talkie-walkie.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 5 Aoû 2021 - 18:51
J'avais comme une sorte de pressentiment ne sachant pas déterminer s'il était bon ou mauvais. La sensation que tout pouvait basculer d'un moment à l'autre sans même que nous puissions nous y attendre. Il allait falloir la jouer plus fine que je ne l'aurai cru -même si c'était déjà le projet de base. Tomoe-san me filait déjà sous le nez pour partir chercher le nécessaire dont nous avions besoin. Je la suivais donc à quelques secondes d'intervalle, remettant machinalement mon masque, pour la laisser faire son affaire seule tandis que je restais alerte dans un coin de couloir en gardant un œil sur la porte de sa salle attitrée, le doigt rivé sur le talkie en cas d'urgence. Mais rien ne se profilait d'alarmant durant le délai d'expédition. Sur une cadence de petit trot, elle revenait vers moi. Elle me transmettait le matériel afin que je me charge de faire la passe pour remonter tous les accessoires sur le toit tandis qu'elle me déposait tout ça dans les bras. Sur le moment, je fronçais du nez sous le poids de tout ce matériel. Cette fille avait plus de force que moi, c'était fou. « Je me charge du second tour. Toi, descends en bas et on garde le contact pour le raccordement » Je la fixais en prenant le temps de la détailler un peu. Je la trouvais... Différente ? « Sois prudente surtout » dis-je sans trop chercher à comprendre en me détournant pour rejoindre Matsudara-sensei. C'était étrange quand même. Je ne voyais personne dans les parages, pas même une présence et pourtant, j'avais l'impression d'être observé. A moins que ce ne soit que de la paranoïa ? Je secouais la tête frénétiquement alors que je me retrouvais de nouveau le nez à ciel ouvert. « Tenez, il en manque encore mais vous pouvez préparer le terrain. Je reviens pour le reste » Je m'armais donc du badge de ma camarade, le tenant bien en main pour accéder à ses locaux et me replonger dans les ombres du bâtiment. Après un bref coup d'oeil, je remarquais que ma coéquipière n'était déjà plus dans le coin. Une vraie flèche.
Silencieusement, mes pas longeaient le couloir qui m'apparaissait plus comme celui de la mort qu'une école soudainement. L'ambiance changeait du tout au tout quand vous vous retrouviez dans une zone normalement éclairée et agitée, qui se retrouvait tout à coup imprégnée d'une ambiance assez glauque et sombre. « Un vrai scénario digne d'un film d'horreur » murmurais-je pour moi-même alors que le bip me répondait à l'affirmative pour me laisser pénétrer la pièce, en refermant derrière moi. Juste au cas où. Dans la même optique que Taichi, je m'emparais de ce qui pouvait bien nous être utile en complément jusqu'à ce que mes yeux captent un mouvement sur le sol. Je me penchais un peu en avant pour voir, repérant instantanément de quoi il s'agissait. « Oh vous êtes là, vous aussi » Toute une raie de fourmis marchait bien en rang pour se diriger vers un point invisible dont elles seules connaissaient la destination. A vrai dire, cela m’interpellait sur le moment jusqu'à ce que je me souvienne que je n'avais pas le temps de me déconcentrer un seul instant. J'embarquais donc sous le bras mon butin en ouvrant la porte de quelques centimètres seulement toujours aux aguets, avant de faire irruption dans le couloir rapidement tout en rendant l'accès de nouveau inaccessible à cet endroit. Je pressais ensuite ma course pour déposer notre dû au pied de notre enseignante qui s'affairait déjà à tout brancher correctement tout en faisant glisser le câble jusqu'à notre troisième investigatrice. Je m'accroupissais donc devant notre professeure, la regardant faire de mes petits yeux noirs attentifs.
J'allais bientôt devoir rentrer en scène, en espérant que notre comparse se situe déjà au bon endroit sans rencontrer de difficultés. Nous ne pourrons pas rester sur cette toiture éternellement. Des patrouilles avaient lieu dans tous les bâtiments, dont celui pour lequel nous étions en plein dans son champ de vision.
« Dites Matsudara-sensei... » intimais-je sans vraiment de préavis « vous pensez que nous ne sommes pas les seuls ici ? » Autant être direct. En soi, on ne pouvait pas dire que je savais grand chose mais le doute persistait dans mon esprit. « Je ne sais pas vous, mais j'ai la sensation d'être observé »
Silencieusement, mes pas longeaient le couloir qui m'apparaissait plus comme celui de la mort qu'une école soudainement. L'ambiance changeait du tout au tout quand vous vous retrouviez dans une zone normalement éclairée et agitée, qui se retrouvait tout à coup imprégnée d'une ambiance assez glauque et sombre. « Un vrai scénario digne d'un film d'horreur » murmurais-je pour moi-même alors que le bip me répondait à l'affirmative pour me laisser pénétrer la pièce, en refermant derrière moi. Juste au cas où. Dans la même optique que Taichi, je m'emparais de ce qui pouvait bien nous être utile en complément jusqu'à ce que mes yeux captent un mouvement sur le sol. Je me penchais un peu en avant pour voir, repérant instantanément de quoi il s'agissait. « Oh vous êtes là, vous aussi » Toute une raie de fourmis marchait bien en rang pour se diriger vers un point invisible dont elles seules connaissaient la destination. A vrai dire, cela m’interpellait sur le moment jusqu'à ce que je me souvienne que je n'avais pas le temps de me déconcentrer un seul instant. J'embarquais donc sous le bras mon butin en ouvrant la porte de quelques centimètres seulement toujours aux aguets, avant de faire irruption dans le couloir rapidement tout en rendant l'accès de nouveau inaccessible à cet endroit. Je pressais ensuite ma course pour déposer notre dû au pied de notre enseignante qui s'affairait déjà à tout brancher correctement tout en faisant glisser le câble jusqu'à notre troisième investigatrice. Je m'accroupissais donc devant notre professeure, la regardant faire de mes petits yeux noirs attentifs.
J'allais bientôt devoir rentrer en scène, en espérant que notre comparse se situe déjà au bon endroit sans rencontrer de difficultés. Nous ne pourrons pas rester sur cette toiture éternellement. Des patrouilles avaient lieu dans tous les bâtiments, dont celui pour lequel nous étions en plein dans son champ de vision.
« Dites Matsudara-sensei... » intimais-je sans vraiment de préavis « vous pensez que nous ne sommes pas les seuls ici ? » Autant être direct. En soi, on ne pouvait pas dire que je savais grand chose mais le doute persistait dans mon esprit. « Je ne sais pas vous, mais j'ai la sensation d'être observé »
Taichi Tomoe Lizenko#106314#106314#106314#106314#106314#106314#106314
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Jeu 2 Sep 2021 - 19:48
Prospection et découvertes
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
Taichi Tomoe hoche simplement la tête à l’affirmation de Nakida-kun. Il n’y avait pas besoin de mots pour donner son accord. De plus, éviter de remonter sur le toit, pour redescendre tout en bas ne lui disait rien qui vaille. Pour une fois, elle laissait libre court à sa conscience des choses, et cette dernière n’ignorait en rien être une souris dans un nid de serpent assoupis. Les derniers mots de son camarades pour elle, avant qu’il ne prennent la direction du toit eurent pour effet de lui tirer un sourire.
« Ne t’en fait pas pour moi Nezumi-kun, je le serai. Fait attention toi aussi. »
Sans plus attendre, la jeune sorcière fila en direction de l’escalier le plus proche… qui s’avérait être celui où elle avait faillit se faire prendre. Refermant avec la plus extrême des précautions la porte battante coupe-feu derrière elle, la petite s’approcha des escaliers à l’écoute. Aucun son d’aucune sorte ne filtrait. Cette absence n’avait pour autre effet que d’exacerber un peu plus, si possible, sa méfiance. Par expérience, elle savait que le trop et le pas assez n’étaient jamais bon signe. C’est donc en posant la pointe de ses pieds en premier, la méthode de marche silencieuse des ninjas, qu’elle débuta sa descente.
L’idée d’user de sa magie pour descendre plus rapidement effleura son esprit, cependant quelque chose la retint cette fois. Taichi se stoppa au demi-palier du premier étage. Toujours le silence autour, aussi oppressant d’une foule compacte à ses yeux. Elle avait la sensation d’être scrutée, pourtant l’absence même de bruit et qu’une quelconque présence autour attestaient l’inverse. Dans ces conditions incertaines, il lui était donc inenvisageable de se montrer aussi imprudente et stupide à découvert. Elle reprit donc sa progression, attentive à son environnement, tout en laissant une part de son esprit plancher sur cette sensation. Elle devait avoir une origine, et il suffisait juste de trouver laquelle.
Son cheminement se heurta alors à un problème qu’aucun des membres de cette aventure n’avait réfléchit au préalable. Il n’était certainement pas insurmontable, cependant il engendrait des risques supplémentaires à découvert, sans possibilité de retraite digne de ce nom. Située dans un renfoncement, partiellement dissimulé par les escaliers menant aux étages supérieur, sans fenêtre autour, le problème se trouvait là.
La rejoindre n’avait finalement pas posé plus de problème que cela. En revanche, l’ouvrir allait en un être, du moins devait l’être. Taichi Tomoe connaissait déjà deux solutions pour l’ouvrir. La première, la plus longue et la plus simple était de demander à Matsudara-sensei sa clef pass. Celle des professeurs leur permettait d’accéder à tout le bâtiment, y compris le sous-sol, à cause du générateur de secours s’y trouvant. Cette solution, bien que fiable et de fait safe, ne l’enchantait pas. Simplement parce qu’elle impliquait utiliser le talkie, retourner sur le toit pour récupérer la clef puis redescendre, en espérant ne croiser personne. Beaucoup de perte de temps, hors dans leur situation c’était bien la denrée la plus précieuse dont ils disposaient, et il n’était pas question d’en perdre plus que nécessaire.
La seconde était plus courte, en théorie, mais nettement plus risquée. En effet, elle consistait à crocheter la serrure pour en forcer le déclique et par extension l’ouverture de la porte. Cependant, cette option impliquait aussi de rester à découvert devant la porte durant quelques instants et, malheureusement, faire un bruit léger avec les outils. Sans plus tergiverser, Taichi prit la décision de tenter sa chance, mais pas sans quelques protections préalables.
Elle vérifia soigneusement qu’aucune âme ne se trouvait dans les parages, puis se ramassant sur elle-même comme un chat, elle camoufla de son corps ses mains. Grâce à Tsukishima-sensei, elle recommençait à faire des progrès et surtout trouvait de nouvelles utilisations de ses sorts. Ainsi, elle créa donc une toute petite boule d’électricité, qu’elle conservant dans le creux de sa main sans jamais la rendre visible, et alla frotter avec la plus grande des précaution donc les parties métalliques des portes donnant accès à l’espace où elle se trouvait. Elle répéta l’opération sur la rampe de l’escalier, puis fit disparaître la boule de la taille d’une bille. De cette façon, elle avait chargé toutes les surfaces d’intérêt en électricité statique, détournant sa foudre de Ryujin de son utilisation primaire. La sorcière savait donc que quiconque arrivera dans cette zone, ferait immanquablement un léger bruit dû à la surprise de la décharge qu’il recevrait, l’alertant d’un danger potentiel. Cela lui offrirait suffisamment de temps pour terminer sa tâche, où selon son avancée fuir par un portail rapidement.
L’adolescente se planta donc devant la porte responsable de son retard, fouilla dans son sac et en sortis ce qu’il lui fallait pour l’ouvrir. Lentement, les sens aux aguets, elle débuta son travail. Ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait, et certainement pas la dernière. Après tout, c’était une hackeuse de haut niveau, il lui avait déjà fallu par le passer s’introduire dans des lieux dit ‘sécurisés’ pour accéder à des réseaux internes et trouver les informations qu’elle voulait.
Le moindre bruit ne provenant pas de sa tâche la faisait sursauter. C’est avec satisfaction qu’elle finit par avoir le déclique attendu, et avec effroi qu’une voix d’homme perça le silence d’or d’une protestation tenace lié à une décharge d’électricité statique. Promptement, mais sans geste brusque ni bruit supplémentaire, la jeune femme ouvrit la porte et se faufila dans la faible ouverture pour se dissimuler. L’impression de mettre mille ans à fermer la porte la frappa de plein fouet, mais elle réussit à refermer et verrouiller la porte sans heurt. Fébrilement, elle patienta, le son de son talkie au minimum possible pour l’entendre, toute ouïe de savoir si l’homme l’avait repérer.
Pour son plus grand soulagement, aucun signalement n’eut lieu, elle entendit même les bruits de pas s’éloigner. Taichi Tomoe laissa échapper un profond soupire de soulagement, avant de sursauter brutalement en entendant son talkie grésiller. Sa peur primaire passée, elle reconnait la voix de Matsudara-sensei. D’un pas rapide, elle se dirige vers le générateur de secours et par extension sa cible : le boitier de raccordement. C’est le souffle un peu court qu’elle répond donc à son sensei.
« J’y suis presque Kitsune-san ! L’ouverture de la porte m’a retardé. Oui je vois notre câble, je m’occupe du branchement. Terminé. »
Remettant le transpondeur d’un autre temps à sa ceinture, elle saisit le dit câble et ouvre le boitier de branchement, cherchant un input libre. Sans trop de difficulté, elle en trouve un et réalise le branchement. Dans la foulée, elle reprend le talkie en main.
« Kitsune-san, Nezumi-kun, c’est bon pour moi. A toi de jouer Nezumi-kun ! Ganbatte ! »
La petite laissa à nouveau la fréquence vide. Son attention se porta alors sur un curieux câble. Du regard, elle le suivit et constata qu’il en rejoignait un autre, avant de fusionner dans un gros tuyau menant… plus bas ? A sa connaissance, l’Université n’avait qu’un seul sous-sol pas plusieurs. Était-ce lié à ce boitier, de facture militaire, et sa parabole présente sur le toit ? Cela ne faisait aucune doute pour la petite.
Mais comment savoir où menait se câble ? Et à qui ? Son esprit remit sur le tapis la sensation d’être observée. Pour la jeune sorcière, il était évident que celui ou ceux derrière cette antenne étaient aussi responsable de cette sensation désagréable et alarmante. Que faire dans ce cas ? Elle ne pouvait pas se permettre d’étancher sa curiosité comme elle le voudrait, mais ne pouvait pas non plus ne rien faire pour la satisfaire. Il ne restait plus qu’à trouver un compromis acceptable, pendant que Nakida-kun faisait sa part du travail.
L’avantage était qu’elle était suffisamment tranquille pour pouvoir réfléchir à sa guise, et suffisamment loin de la surveillance de Matsudara-sensei pour agir sans avoir besoin de s’expliquer. A moins que cela ne fut qu’une illusion aux allures de réalité…
« Ne t’en fait pas pour moi Nezumi-kun, je le serai. Fait attention toi aussi. »
Sans plus attendre, la jeune sorcière fila en direction de l’escalier le plus proche… qui s’avérait être celui où elle avait faillit se faire prendre. Refermant avec la plus extrême des précautions la porte battante coupe-feu derrière elle, la petite s’approcha des escaliers à l’écoute. Aucun son d’aucune sorte ne filtrait. Cette absence n’avait pour autre effet que d’exacerber un peu plus, si possible, sa méfiance. Par expérience, elle savait que le trop et le pas assez n’étaient jamais bon signe. C’est donc en posant la pointe de ses pieds en premier, la méthode de marche silencieuse des ninjas, qu’elle débuta sa descente.
L’idée d’user de sa magie pour descendre plus rapidement effleura son esprit, cependant quelque chose la retint cette fois. Taichi se stoppa au demi-palier du premier étage. Toujours le silence autour, aussi oppressant d’une foule compacte à ses yeux. Elle avait la sensation d’être scrutée, pourtant l’absence même de bruit et qu’une quelconque présence autour attestaient l’inverse. Dans ces conditions incertaines, il lui était donc inenvisageable de se montrer aussi imprudente et stupide à découvert. Elle reprit donc sa progression, attentive à son environnement, tout en laissant une part de son esprit plancher sur cette sensation. Elle devait avoir une origine, et il suffisait juste de trouver laquelle.
Son cheminement se heurta alors à un problème qu’aucun des membres de cette aventure n’avait réfléchit au préalable. Il n’était certainement pas insurmontable, cependant il engendrait des risques supplémentaires à découvert, sans possibilité de retraite digne de ce nom. Située dans un renfoncement, partiellement dissimulé par les escaliers menant aux étages supérieur, sans fenêtre autour, le problème se trouvait là.
La porte du sous-sol.
La rejoindre n’avait finalement pas posé plus de problème que cela. En revanche, l’ouvrir allait en un être, du moins devait l’être. Taichi Tomoe connaissait déjà deux solutions pour l’ouvrir. La première, la plus longue et la plus simple était de demander à Matsudara-sensei sa clef pass. Celle des professeurs leur permettait d’accéder à tout le bâtiment, y compris le sous-sol, à cause du générateur de secours s’y trouvant. Cette solution, bien que fiable et de fait safe, ne l’enchantait pas. Simplement parce qu’elle impliquait utiliser le talkie, retourner sur le toit pour récupérer la clef puis redescendre, en espérant ne croiser personne. Beaucoup de perte de temps, hors dans leur situation c’était bien la denrée la plus précieuse dont ils disposaient, et il n’était pas question d’en perdre plus que nécessaire.
La seconde était plus courte, en théorie, mais nettement plus risquée. En effet, elle consistait à crocheter la serrure pour en forcer le déclique et par extension l’ouverture de la porte. Cependant, cette option impliquait aussi de rester à découvert devant la porte durant quelques instants et, malheureusement, faire un bruit léger avec les outils. Sans plus tergiverser, Taichi prit la décision de tenter sa chance, mais pas sans quelques protections préalables.
Elle vérifia soigneusement qu’aucune âme ne se trouvait dans les parages, puis se ramassant sur elle-même comme un chat, elle camoufla de son corps ses mains. Grâce à Tsukishima-sensei, elle recommençait à faire des progrès et surtout trouvait de nouvelles utilisations de ses sorts. Ainsi, elle créa donc une toute petite boule d’électricité, qu’elle conservant dans le creux de sa main sans jamais la rendre visible, et alla frotter avec la plus grande des précaution donc les parties métalliques des portes donnant accès à l’espace où elle se trouvait. Elle répéta l’opération sur la rampe de l’escalier, puis fit disparaître la boule de la taille d’une bille. De cette façon, elle avait chargé toutes les surfaces d’intérêt en électricité statique, détournant sa foudre de Ryujin de son utilisation primaire. La sorcière savait donc que quiconque arrivera dans cette zone, ferait immanquablement un léger bruit dû à la surprise de la décharge qu’il recevrait, l’alertant d’un danger potentiel. Cela lui offrirait suffisamment de temps pour terminer sa tâche, où selon son avancée fuir par un portail rapidement.
L’adolescente se planta donc devant la porte responsable de son retard, fouilla dans son sac et en sortis ce qu’il lui fallait pour l’ouvrir. Lentement, les sens aux aguets, elle débuta son travail. Ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait, et certainement pas la dernière. Après tout, c’était une hackeuse de haut niveau, il lui avait déjà fallu par le passer s’introduire dans des lieux dit ‘sécurisés’ pour accéder à des réseaux internes et trouver les informations qu’elle voulait.
Le moindre bruit ne provenant pas de sa tâche la faisait sursauter. C’est avec satisfaction qu’elle finit par avoir le déclique attendu, et avec effroi qu’une voix d’homme perça le silence d’or d’une protestation tenace lié à une décharge d’électricité statique. Promptement, mais sans geste brusque ni bruit supplémentaire, la jeune femme ouvrit la porte et se faufila dans la faible ouverture pour se dissimuler. L’impression de mettre mille ans à fermer la porte la frappa de plein fouet, mais elle réussit à refermer et verrouiller la porte sans heurt. Fébrilement, elle patienta, le son de son talkie au minimum possible pour l’entendre, toute ouïe de savoir si l’homme l’avait repérer.
Pour son plus grand soulagement, aucun signalement n’eut lieu, elle entendit même les bruits de pas s’éloigner. Taichi Tomoe laissa échapper un profond soupire de soulagement, avant de sursauter brutalement en entendant son talkie grésiller. Sa peur primaire passée, elle reconnait la voix de Matsudara-sensei. D’un pas rapide, elle se dirige vers le générateur de secours et par extension sa cible : le boitier de raccordement. C’est le souffle un peu court qu’elle répond donc à son sensei.
« J’y suis presque Kitsune-san ! L’ouverture de la porte m’a retardé. Oui je vois notre câble, je m’occupe du branchement. Terminé. »
Remettant le transpondeur d’un autre temps à sa ceinture, elle saisit le dit câble et ouvre le boitier de branchement, cherchant un input libre. Sans trop de difficulté, elle en trouve un et réalise le branchement. Dans la foulée, elle reprend le talkie en main.
« Kitsune-san, Nezumi-kun, c’est bon pour moi. A toi de jouer Nezumi-kun ! Ganbatte ! »
La petite laissa à nouveau la fréquence vide. Son attention se porta alors sur un curieux câble. Du regard, elle le suivit et constata qu’il en rejoignait un autre, avant de fusionner dans un gros tuyau menant… plus bas ? A sa connaissance, l’Université n’avait qu’un seul sous-sol pas plusieurs. Était-ce lié à ce boitier, de facture militaire, et sa parabole présente sur le toit ? Cela ne faisait aucune doute pour la petite.
Mais comment savoir où menait se câble ? Et à qui ? Son esprit remit sur le tapis la sensation d’être observée. Pour la jeune sorcière, il était évident que celui ou ceux derrière cette antenne étaient aussi responsable de cette sensation désagréable et alarmante. Que faire dans ce cas ? Elle ne pouvait pas se permettre d’étancher sa curiosité comme elle le voudrait, mais ne pouvait pas non plus ne rien faire pour la satisfaire. Il ne restait plus qu’à trouver un compromis acceptable, pendant que Nakida-kun faisait sa part du travail.
L’avantage était qu’elle était suffisamment tranquille pour pouvoir réfléchir à sa guise, et suffisamment loin de la surveillance de Matsudara-sensei pour agir sans avoir besoin de s’expliquer. A moins que cela ne fut qu’une illusion aux allures de réalité…
"En route pour internet"
Etilya sur DK RPG
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Mar 14 Sep 2021 - 10:55
Cette mission commence vraiment à s’étaler dans le temps et on ne peut pas dire que la découverte d’un branchement qui n’a rien à faire ici soit de bon augure. Avec le temps que j’ai sur le toit pour regarder le boitier sur l’antenne et la parabole accrochée dessus en attendant que Yukimura fasse le raccord, je peux dire que toute cette installation est là depuis un long moment avec l’usure dû au temps. Plusieurs saisons se sont succédées venant légèrement détériorer la peinture, rien de grave, mais cette technologie n’en demeure pas moins d’avant-garde ce qui est assez surprenant. Si on ajoute la présence d’un sous-sol... sous le sous-sol, il y a quelque chose qui n’est vraiment pas net avec l’université et il ne serait pas étonnant que cela soit lié à mes précédentes découvertes sur le réseau et une activité anormale visant à supprimer des vidéos témoignant des agissements de vampires, chasseurs et lycans au grand jour. Il faut que nous menions à bien cette mission au plus vite que je puisse aller faire un rapport détaillé au lieutenant de police changelin qui m’a demandé mon aide et expertise.
Le temps paraît presque se dilater malgré le retour de Nakida qui vient une dernière fois et à qui je réponds d’un signe de tête acquiesçant avant qu’il ne se dirige vers sa position stratégique. Ces petits ne doivent pas se mettre en danger et je dois y veiller, tel est mon devoir en tant qu’enseignante. Je décide donc de mette les chances de notre côté et de me rendre dans une autre aile de l’université, dans un placard destiné à entreposer du matériel de nettoyage pour y faire un bouquant du diable avant de reprendre ma position. Cela devrait occuper quelque peu les surveillant et peut-être attirer leur attention ailleurs et nous offrir une fenêtre d’action bien plus agréable. Mais rien n’est assuré.
Finalement, Yukimura valide bien par communication qu’elle a réussi à entrer dans le local pour procéder au raccord ce qui me permet de définitivement quitter le toit.
Le temps paraît presque se dilater malgré le retour de Nakida qui vient une dernière fois et à qui je réponds d’un signe de tête acquiesçant avant qu’il ne se dirige vers sa position stratégique. Ces petits ne doivent pas se mettre en danger et je dois y veiller, tel est mon devoir en tant qu’enseignante. Je décide donc de mette les chances de notre côté et de me rendre dans une autre aile de l’université, dans un placard destiné à entreposer du matériel de nettoyage pour y faire un bouquant du diable avant de reprendre ma position. Cela devrait occuper quelque peu les surveillant et peut-être attirer leur attention ailleurs et nous offrir une fenêtre d’action bien plus agréable. Mais rien n’est assuré.
Finalement, Yukimura valide bien par communication qu’elle a réussi à entrer dans le local pour procéder au raccord ce qui me permet de définitivement quitter le toit.
Hideko ▬ Très bien, je quitte le toit pour notre salle de raccord final. Terminé.Si le local est connecté, c’est à Nakida d’entrer en scène pour transporter le câble discrètement jusqu’à la salle que nous avons choisie pour nous raccorder et obtenir le réseau tant espérer. Cela signifie que nous serons bientôt libérés de la tâche qui est la nôtre pour la nuit. Je me téléporte directement du toit jusqu’à mon bureau pour gagner du temps, mais les mots de Lexter éveillent en moi un doute alors qu’il évoque aux communication l’étrange impression d’être observé depuis un moment. Pourtant, je n’ai pas spécialement détecté quoi que ce soit ici. S’il y a des caméras supplémentaires, c’est problématique pour nous trois, mais je ne crois pas cela possible, j’ai bien vérifié avant de venir, tout est en ordre. Est-ce que c’est le stress d’une telle opération qui fait ça ?
Hideko ▬ De mon côté je n’ai pas cette impression Nezumi-san. Mais j’en prends note. Soyez très prudents.
Etilya sur DK RPG
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Mer 22 Sep 2021 - 21:10
Peut-être n'était-ce que de la paranoïa venant de moi finalement. Ces derniers temps, cette sensation me poursuivait assez pour me faire des idées sur absolument tout, sans savoir déterminer si elles étaient légitimes ou non. Mon entrée dans le monde du surnaturel ne m'arrangeait clairement pas mais cela m'enseignait toutefois à redoubler de vigilance pour être le plus discret possible. Mais malgré l'affirmation de notre enseignante, je continuais d'être sceptique. Si ce câble se fondait dans le raccordement, ce n'était clairement pas pour rien, d'autant plus que j'avais l’intime conviction que ce matériel appartenait à cette organisation notablement dangereuse. Je prenais donc une grande inspiration pour garder la tête froide. Ce n'était pas le moment de se faire ce type de réflexions, j'aurai tout le temps de réfléchir une fois dans ces splendides conduits d'aération pour accéder au faux-plafond de chaque niveau qui n'attendait que moi. Néanmoins, Taichi-san semblait prendre plus de temps que prévu. Qu'est-ce qui se passait, là-bas ? Enfin, s'il y avait un quelconque problème, elle aurait sûrement utilisé sa fréquence pour le signaler -sauf si ma camarade se trouvait réellement en grande difficulté. Elle était débrouillarde mais tout était possible en ce moment.
Ce ne fut qu'une fois que le micro grésillait soudainement, que nous avions enfin la certitude que le plan se poursuivait sans encombres. Je laissais échapper un petit soupir de soulagement « A mon tour » Je quittais donc le toit dans l'optique de continuer notre projet. Je n'étais pas ravie à l'idée de me faufiler dans le noir et la poussière mais je n'avais pas le choix. Le masque toujours bien accroché sur mon visage, je dégainais une lampe frontale et me dirigeais vers une grille qui menait à l'aération pour glisser ma silhouette à l'intérieur, comme soudainement absorbé par les ténèbres. Méticuleusement, je remettais la plaque en place derrière moi. J'allumais ensuite la lampe pour m'éclairer et me traîner comme un ver de terre, jouant des coudes dans cette taverne ma foi étroite même pour un petit gabarit comme le mien « Sérieusement Lexter, t'es vraiment en train de faire ce que tu fais... » Apparemment, oui. La poussière qui remontait dans les narines me le confirmait assez pour y croire. J'avais envie d'éternuer. Il m'avait bien fallu dix bonnes minutes pour atteindre le premier pallier de mon ascension. Et là comble de l'horreur, mon nez percutait sur une odeur de moisie. Mon visage se transformait sur une mine dégoûtée « Beurk, c'est répugnant ». Je sortais tout de même de ma cachette, restant alerte au moindre signe de vie étrange. Mais rien ne se passait. Enfin qu'est-ce que je croyais, qu'un monstre allait soudainement sortir de nulle part ? Je dodelinais de la tête pour reprendre mes esprits. Cependant je constatais bien assez vite que le plancher grinçait à mes premiers pas. Super. J'observais un peu l'environnement en pivotant la tête pour retrouver le câble dissimulé dans la bonne gaine qui nous intéressait. Dans ce même temps, le même raccordement manifestement haut de gamme se fondait aussi dans la masse. Parfait, ça me donnera sûrement l'occasion de voir jusqu'où il peut mener. Je suivais donc tout d'abord celui que mon binôme avait déjà branché pour le tirer jusqu'au laboratoire. Je m'en emparais donc pour le déloger scrupuleusement en forçant un peu, au point d'en perdre l'équilibre quand le fil conducteur se décidait à se laisser apprivoiser. Je manquais de m'écraser sur le sol mais de justesse, j'avais battu des bras pour garder mon maintien « ça c'est clairement un exercice pour Taichi, pas pour moi » Malgré sa silhouette fluette, elle avait nettement plus de force que moi et demeurait plus agile. Nous n'étions pas tous logés à la même enseigne que vous voulez-vous. Assidûment, j'effectuais mon dur labeur, sans manquer de serrer la mâchoire, jusqu'à ce je ne sois plus qu'à deux mètres de ma destination étant donné la disposition des salles de l'université « Allez encore un petit effort » L'auto-stimulation, c'était toujours payant. Mon regard entrevoyait enfin le bout du tunnel. Maintenant, il fallait que je me débrouille pour glisser le serpent cuivré. Toutes les tuyauteries se rejoignaient ici. Je passais donc l'embout dans une fente qui le permettait pour passer un bout de raccordement. « C'est bon, la tête du câblage est passée. Il faut simplement le tirer maintenant, au coin à droite côté porte d'entrée » Je coupais la connexion et me mit à toussoter dans ma veste. Il fallait que je sorte vite d'ici. Je revenais sur mes pas pour reprendre le chemin du tunnel qui m'accueillait à nouveau. Le problème étant que la grille qui conduisait à la pièce souhaitée, était cette fois-ci au plafond. « Hors de question que je saute » Je devais trouver une autre issue, je gigotais donc pour m'activer encore. La sueur coulait sur mon front. J'avais chaud à me tortiller de cette façon. Je finissais donc par faire une boucle, histoire de faire la visite puis mon attention fut retenue par une possibilité de parcours qui, je pense, ne figurait pas sur la carte. Je me saisissais de mon appareil pour prévenir les filles « Neko-san, Kitsune-san. Le plan de l'aération à un embranchement qui n'est pas sur les documents. Je peux aller jeter un œil si vous voulez. Ca concerne peut-être notre concurrence mystère »
Ce ne fut qu'une fois que le micro grésillait soudainement, que nous avions enfin la certitude que le plan se poursuivait sans encombres. Je laissais échapper un petit soupir de soulagement « A mon tour » Je quittais donc le toit dans l'optique de continuer notre projet. Je n'étais pas ravie à l'idée de me faufiler dans le noir et la poussière mais je n'avais pas le choix. Le masque toujours bien accroché sur mon visage, je dégainais une lampe frontale et me dirigeais vers une grille qui menait à l'aération pour glisser ma silhouette à l'intérieur, comme soudainement absorbé par les ténèbres. Méticuleusement, je remettais la plaque en place derrière moi. J'allumais ensuite la lampe pour m'éclairer et me traîner comme un ver de terre, jouant des coudes dans cette taverne ma foi étroite même pour un petit gabarit comme le mien « Sérieusement Lexter, t'es vraiment en train de faire ce que tu fais... » Apparemment, oui. La poussière qui remontait dans les narines me le confirmait assez pour y croire. J'avais envie d'éternuer. Il m'avait bien fallu dix bonnes minutes pour atteindre le premier pallier de mon ascension. Et là comble de l'horreur, mon nez percutait sur une odeur de moisie. Mon visage se transformait sur une mine dégoûtée « Beurk, c'est répugnant ». Je sortais tout de même de ma cachette, restant alerte au moindre signe de vie étrange. Mais rien ne se passait. Enfin qu'est-ce que je croyais, qu'un monstre allait soudainement sortir de nulle part ? Je dodelinais de la tête pour reprendre mes esprits. Cependant je constatais bien assez vite que le plancher grinçait à mes premiers pas. Super. J'observais un peu l'environnement en pivotant la tête pour retrouver le câble dissimulé dans la bonne gaine qui nous intéressait. Dans ce même temps, le même raccordement manifestement haut de gamme se fondait aussi dans la masse. Parfait, ça me donnera sûrement l'occasion de voir jusqu'où il peut mener. Je suivais donc tout d'abord celui que mon binôme avait déjà branché pour le tirer jusqu'au laboratoire. Je m'en emparais donc pour le déloger scrupuleusement en forçant un peu, au point d'en perdre l'équilibre quand le fil conducteur se décidait à se laisser apprivoiser. Je manquais de m'écraser sur le sol mais de justesse, j'avais battu des bras pour garder mon maintien « ça c'est clairement un exercice pour Taichi, pas pour moi » Malgré sa silhouette fluette, elle avait nettement plus de force que moi et demeurait plus agile. Nous n'étions pas tous logés à la même enseigne que vous voulez-vous. Assidûment, j'effectuais mon dur labeur, sans manquer de serrer la mâchoire, jusqu'à ce je ne sois plus qu'à deux mètres de ma destination étant donné la disposition des salles de l'université « Allez encore un petit effort » L'auto-stimulation, c'était toujours payant. Mon regard entrevoyait enfin le bout du tunnel. Maintenant, il fallait que je me débrouille pour glisser le serpent cuivré. Toutes les tuyauteries se rejoignaient ici. Je passais donc l'embout dans une fente qui le permettait pour passer un bout de raccordement. « C'est bon, la tête du câblage est passée. Il faut simplement le tirer maintenant, au coin à droite côté porte d'entrée » Je coupais la connexion et me mit à toussoter dans ma veste. Il fallait que je sorte vite d'ici. Je revenais sur mes pas pour reprendre le chemin du tunnel qui m'accueillait à nouveau. Le problème étant que la grille qui conduisait à la pièce souhaitée, était cette fois-ci au plafond. « Hors de question que je saute » Je devais trouver une autre issue, je gigotais donc pour m'activer encore. La sueur coulait sur mon front. J'avais chaud à me tortiller de cette façon. Je finissais donc par faire une boucle, histoire de faire la visite puis mon attention fut retenue par une possibilité de parcours qui, je pense, ne figurait pas sur la carte. Je me saisissais de mon appareil pour prévenir les filles « Neko-san, Kitsune-san. Le plan de l'aération à un embranchement qui n'est pas sur les documents. Je peux aller jeter un œil si vous voulez. Ca concerne peut-être notre concurrence mystère »
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