Izaya Manabu - Voir la nature profonde de chacun
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Izaya Manabu#106128#106128#106128
Humain - Civil
Date d'inscription : 07/07/2021
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Mer 7 Juil 2021 - 22:59
Izaya Manabu
« Ô Kazuhide, Protecteur de la ville... »
feat Yuri Katsuki (Yuri!!! on Ice) | Fiche d'identité ᚕ Nom(s) : Manabu ᚕ Prénom(s) : Izaya ᚕ Date de Naissance : 15/ 10/1995 ᚕ Surnom(s) : Iza, Onii-chan ᚕ Orientation sexuelle : Hétéro ᚕ Race : Humain ᚕ Métier : Etudiant en Polytechnique ᚕ Nationalité : Japonais ᚕ Don :
|
Physique
« Routine Matinale »
Le réveille eut à peine le temps de sonner qu’une main s’extirpe de la couette pour arrêter la sonnerie stridente. Une tête sort à son tour, les paupières encore alourdies par le sommeil. Les cheveux noirs, mi-longs, ressemblent à un nid d’oiseau et quelques mèches tombent devant les yeux bruns qui commencent à se dévoiler. Machinalement, la main vient frotter la peau blanche du visage, pour chasser les dernières traces de sommeil, avant d’aller chercher les lunettes rectangulaires à monture bleue qui trainaient sur la table de nuit.
Izaya se lève enfin pour se rendre dans la salle-de-bain. Il retire son pyjama noir, qu’il laisse trainer pour l’instant à terre. Son regard est capté par son reflet dans le miroir et il se penche un instant pour s’observer. Des cernes sont légèrement visibles, preuve qu’il a veillé tard avant de s’endormir. Ses sourcils fins sont froncés. Pas étonnant, il se force pour se concentrer. Il retire ses lunettes, qu’il pose sur le rebord du lavabo avant de se frotter à nouveau le visage. Si peu d’heures de sommeil ne lui réussit pas.
Il pousse un long soupir avant de se rendre sous la douche. L’eau froide termine de le réveiller. Il frotte vigoureusement sa peau tout aussi blanche. Il sent ses mains passer sur la minceur de son corps. Il est plutôt chanceux, de ce côté. Certes, il est loin d’être musclé et de posséder des abdos de rêves, mais il n’a pas non plus un excédent de graisse. Et côté taille, il est dans la moyenne.
Une fois l’eau coupée, il s’essuie rapidement avant de mettre ses lentilles, qu’il portera toute la journée et qu’il n’enlèvera qu’une fois rentrer pour les troquer avec ses verres. Sa serviette nouée à se taille, il ramasse ses affaires avant de se rendre dans sa chambre. Pour la journée, un t-shirt et un jean feront parfaitement l’affaire. Peut-être un pull si la journée et un peu froide. Il est rare de le voir habillé de manière plus chic, sauf si l’occasion le demande. Les tenues décontractées, il ne les garde que pour le sport ou trainer à la maison. Ses baskets, quant à elle, attendent bien sagement à l’entrée. Il ne les mettra qu’au dernier moment, avant de sortir, comme on le fait souvent au Japon.
Dernier retour à la salle-de-bain pour terminer de se préparer. Izaya met un peu de gel dans ses cheveux, pour ne pas être gêné, dégageant son front. Seul quelques mèches rebelles retombent encore, mais loin de son champ de vision. Il passe aussi rapidement une crème en dessous de ses yeux, pour effacer les vilaines cernes qui gâchent son visage. Cette nuit, il irait coucher tôt. Il s’en fait la promesse.
Enfin prêt, il récupère ses dernières affaires avant d’aller déjeuner. Sa sœur l’attend déjà dans la cuisine, préparée depuis un bon moment. Une fois l’estomac rempli, ils se dirigent ensemble vers la sortie. Comme d’habitude, ils se dirigent ensemble jusqu’à l’université de Nakanoto. Leurs chemins se séparent que sur le campus.
Izaya se lève enfin pour se rendre dans la salle-de-bain. Il retire son pyjama noir, qu’il laisse trainer pour l’instant à terre. Son regard est capté par son reflet dans le miroir et il se penche un instant pour s’observer. Des cernes sont légèrement visibles, preuve qu’il a veillé tard avant de s’endormir. Ses sourcils fins sont froncés. Pas étonnant, il se force pour se concentrer. Il retire ses lunettes, qu’il pose sur le rebord du lavabo avant de se frotter à nouveau le visage. Si peu d’heures de sommeil ne lui réussit pas.
Il pousse un long soupir avant de se rendre sous la douche. L’eau froide termine de le réveiller. Il frotte vigoureusement sa peau tout aussi blanche. Il sent ses mains passer sur la minceur de son corps. Il est plutôt chanceux, de ce côté. Certes, il est loin d’être musclé et de posséder des abdos de rêves, mais il n’a pas non plus un excédent de graisse. Et côté taille, il est dans la moyenne.
Une fois l’eau coupée, il s’essuie rapidement avant de mettre ses lentilles, qu’il portera toute la journée et qu’il n’enlèvera qu’une fois rentrer pour les troquer avec ses verres. Sa serviette nouée à se taille, il ramasse ses affaires avant de se rendre dans sa chambre. Pour la journée, un t-shirt et un jean feront parfaitement l’affaire. Peut-être un pull si la journée et un peu froide. Il est rare de le voir habillé de manière plus chic, sauf si l’occasion le demande. Les tenues décontractées, il ne les garde que pour le sport ou trainer à la maison. Ses baskets, quant à elle, attendent bien sagement à l’entrée. Il ne les mettra qu’au dernier moment, avant de sortir, comme on le fait souvent au Japon.
Dernier retour à la salle-de-bain pour terminer de se préparer. Izaya met un peu de gel dans ses cheveux, pour ne pas être gêné, dégageant son front. Seul quelques mèches rebelles retombent encore, mais loin de son champ de vision. Il passe aussi rapidement une crème en dessous de ses yeux, pour effacer les vilaines cernes qui gâchent son visage. Cette nuit, il irait coucher tôt. Il s’en fait la promesse.
Enfin prêt, il récupère ses dernières affaires avant d’aller déjeuner. Sa sœur l’attend déjà dans la cuisine, préparée depuis un bon moment. Une fois l’estomac rempli, ils se dirigent ensemble vers la sortie. Comme d’habitude, ils se dirigent ensemble jusqu’à l’université de Nakanoto. Leurs chemins se séparent que sur le campus.
Caractère
« Analyse familiale »
Kei Manabu soupira devant son devoir. Voilà qu’elle devait analyser une personne de son entourage pour son cours de psychologie et de définir le plus objectivement possible cette personne et ses traits de caractères. Elle n’était pas du genre à faire la difficile. Elle aimait beaucoup ses études. Le problème était qu’elle n’arrivait pas à choisir le sujet de sa description.
Elle pensa à Lucy, une des premières amies. Il y avait se charmant jeune homme qui venait régulièrement, souffrant encore de son deuil. Il y avait aussi l’énergétique Lin, que pratiquement toute l’université connaissait pour son excentricité. Ou encore ce jeune homme à la peau dorée et aux cheveux bruns en bataille, très respectueux des traditions. La Miko poussa un long soupir. Trop de choix l’épuisait, sans aucun doute.
Son regard se posa sur son grand frère. Il était assis en tailleur dans le canapé, lui tournant le dos. Il avait le nez plongé dans un de ses livres de cours et semblait profondément concentré. Cette vision fut visiblement le déclic, puisque la plume de son stylo se mit à parcourir frénétiquement la feuille encore vierge.
Les premiers mots qui lui virent en tête était passionné et compétent. Izaya aimait ce qu’il apprenait en cours, même si ceux-ci étaient particulièrement difficiles. Il comptait devenir Ingénieur Civil en Chimie et Science des matériaux. Il se trouvait en faculté de Polytechnique, pour cela. Elle était réputée pour être très difficile et assez peu d’étudiants en ressortait diplômé. Mais Izaya disposait de très bonnes notes à ses examens. Il donnait le maximum pour cela. Déterminé alla d’ailleurs rejoindre les deux premiers adjectifs.
Il était aussi malin, méthodique et organisé. Des traits qu’ils partageaient tous les deux, selon elle. Ils devaient ça à leur vie dans le temple. Depuis leur plus jeune âge, ils aidaient leurs parents dans les différentes tâches que cela incombait. Cela leur avait appris à gérer leur temps, entre-autres.
Sinon, pour en revenir à son frère, il était aussi social. Il ne grimaçait jamais à l’idée de devoir parler un quelqu’un, que ce soit avec ses camarades de classes ou ses amis ou même les visiteurs du temple, qu’ils soient réguliers ou non. Elle ajouta ensuite câlin, qu’elle entourage aussitôt de parenthèses. Après réflexion. Il ne l’était réellement qu’avec elle, sa petite sœur. Avec les autres, c’était différent, il n’était pas tactile. Il n’était pas non plus sportif. Ils en faisaient parfois, mais c’étaient plus des activités. Ils allaient nager avec leur mère ou ils se rendaient à la patinoire avec quelques amis pour se changer les idées.
Sur certains points, elle se douté qu’il était aussi réservé. Elle savait, pour avoir discuté avec lui, qu’ils voyaient des choses que les autres ne semblait pas voir. Et même eux ne voyait pas la même chose. Pour elle, les couleurs changeaient. Lui, c’était toujours les mêmes. Ils n’en avaient pas discuté avec leurs parents. Cette histoire de couleur n’appartenait qu’à eux. Il savait aussi que c’était à cause de ça qu’il avait parfois la tête dans nuages. Parfois, il pouvait fixer une personne et resté un long moment dans ses pensées. C’était pareil aussi pour ses cours, après mûre réflexion. Si bien qu’elle le nota sur la feuille qui s’était déjà bien remplie.
Elle le fit rapidement suivre de curieux. Il est vrai que son frère aimait apprendre, voire réapprendre de nouvelle chose. Ils discutaient souvent cours à deux. Si, de son côté, elle ne comprenait pas souvent quand il parlait, il l’écoutait toujours parler de psychologie avec attention. Elle rajouta derrière qu’il n’était pas pédagogue.
Une voix la tira de ses réflexions. Izaya s’était retourné vers elle et lui avait demandé si tout allait bien. A force de le fixer, il avait fini par la remarquer. Elle s’excusa rapidement, prétextant juste s’être perdue dans ses pensées. Elle lui fit un sourire avant de prendre son brouillon. Elle avait une bonne base pour rédiger son devoir. Il ne restait plus qu’à mettre le tout au propre.
Elle pensa à Lucy, une des premières amies. Il y avait se charmant jeune homme qui venait régulièrement, souffrant encore de son deuil. Il y avait aussi l’énergétique Lin, que pratiquement toute l’université connaissait pour son excentricité. Ou encore ce jeune homme à la peau dorée et aux cheveux bruns en bataille, très respectueux des traditions. La Miko poussa un long soupir. Trop de choix l’épuisait, sans aucun doute.
Son regard se posa sur son grand frère. Il était assis en tailleur dans le canapé, lui tournant le dos. Il avait le nez plongé dans un de ses livres de cours et semblait profondément concentré. Cette vision fut visiblement le déclic, puisque la plume de son stylo se mit à parcourir frénétiquement la feuille encore vierge.
Les premiers mots qui lui virent en tête était passionné et compétent. Izaya aimait ce qu’il apprenait en cours, même si ceux-ci étaient particulièrement difficiles. Il comptait devenir Ingénieur Civil en Chimie et Science des matériaux. Il se trouvait en faculté de Polytechnique, pour cela. Elle était réputée pour être très difficile et assez peu d’étudiants en ressortait diplômé. Mais Izaya disposait de très bonnes notes à ses examens. Il donnait le maximum pour cela. Déterminé alla d’ailleurs rejoindre les deux premiers adjectifs.
Il était aussi malin, méthodique et organisé. Des traits qu’ils partageaient tous les deux, selon elle. Ils devaient ça à leur vie dans le temple. Depuis leur plus jeune âge, ils aidaient leurs parents dans les différentes tâches que cela incombait. Cela leur avait appris à gérer leur temps, entre-autres.
Sinon, pour en revenir à son frère, il était aussi social. Il ne grimaçait jamais à l’idée de devoir parler un quelqu’un, que ce soit avec ses camarades de classes ou ses amis ou même les visiteurs du temple, qu’ils soient réguliers ou non. Elle ajouta ensuite câlin, qu’elle entourage aussitôt de parenthèses. Après réflexion. Il ne l’était réellement qu’avec elle, sa petite sœur. Avec les autres, c’était différent, il n’était pas tactile. Il n’était pas non plus sportif. Ils en faisaient parfois, mais c’étaient plus des activités. Ils allaient nager avec leur mère ou ils se rendaient à la patinoire avec quelques amis pour se changer les idées.
Sur certains points, elle se douté qu’il était aussi réservé. Elle savait, pour avoir discuté avec lui, qu’ils voyaient des choses que les autres ne semblait pas voir. Et même eux ne voyait pas la même chose. Pour elle, les couleurs changeaient. Lui, c’était toujours les mêmes. Ils n’en avaient pas discuté avec leurs parents. Cette histoire de couleur n’appartenait qu’à eux. Il savait aussi que c’était à cause de ça qu’il avait parfois la tête dans nuages. Parfois, il pouvait fixer une personne et resté un long moment dans ses pensées. C’était pareil aussi pour ses cours, après mûre réflexion. Si bien qu’elle le nota sur la feuille qui s’était déjà bien remplie.
Elle le fit rapidement suivre de curieux. Il est vrai que son frère aimait apprendre, voire réapprendre de nouvelle chose. Ils discutaient souvent cours à deux. Si, de son côté, elle ne comprenait pas souvent quand il parlait, il l’écoutait toujours parler de psychologie avec attention. Elle rajouta derrière qu’il n’était pas pédagogue.
Une voix la tira de ses réflexions. Izaya s’était retourné vers elle et lui avait demandé si tout allait bien. A force de le fixer, il avait fini par la remarquer. Elle s’excusa rapidement, prétextant juste s’être perdue dans ses pensées. Elle lui fit un sourire avant de prendre son brouillon. Elle avait une bonne base pour rédiger son devoir. Il ne restait plus qu’à mettre le tout au propre.
Histoire
« L'Histoire n'est qu'un ensemble d'histoires »
Il existe des histoires heureuses, des histoires tragiques, de toute sorte en somme. L’Histoire n’est qu’un mélange d’histoires, toutes emmêlées, imbriquées les unes entres les autres. Il y a des fois où elle se rejoignent, où elles séparent, continuant chacun leur chemin dans un coin différent. Cette histoire, n’est pas vraiment une histoire triste. Mais elle n’est pas forcément heureuse. Elle a ses hauts et ces bas, comme toute histoire. Mais trêve de digressions.
Tout commence du côté du temple Kazuhide. Temple construit à la gloire et à la dévotion du kami mineur, protecteur de la ville. Ce temple était gardé par une longue famille, les Manabu, dont l’origine s’est un peu perdue avec le temps. Ceci dit, savoir d’où ils viennent n’est qu’un détail insignifiant, surtout pour comprendre le jeune homme qu’est devenu Izaya Manabu. Non, ce qui était intéressant de savoir c’est que son père, Ryu, partait chaque année en pèlerinage. Mais aussi de connaitre un peu mieux Seki Miku et son amant, Noroi Rokuro. « Quel est le lien ? », demanderez-vous. La réponse est simple. Leurs histoires, à un moment, à un endroit, ont été liées.
Seki Miku et Noroi Rokuro était deux sorciers, vivant dans un village un peu éloigné de Nakanoto. Il s’agissait de deux jeunes gens, s’il était possible de les considérer jeunes, qui venait de terminer leurs études. La première venait d’une grande famille de devin, dont l’art se passait de génération en génération. Le second, lui, avait choisi une voie un peu plus obscure, apprenant l’art des malédictions. Mais ce qu’il fallait surtout retenir était que ces deux jeunes gens se connaissait depuis leur tendre enfance. Et, au fil du temps, leur amitié d’enfance s’était embrasée.
Pourtant, tout n’était pas rose en leur sein. La demoiselle souffrait, comme tout sorcier pratiquant la divination, de son don. Quant à Rokuro, sa maitrise était mal vue par la famille de la jeune femme qui la poussait à rompre les liens avec une personne tel que lui. Pourtant, ils s’aimaient. Et ils se le rendaient. Ils faisaient tous leur possible pour passer tout leur temps ensemble, projetant de fuir cet entourage nocif, de s’installer ensemble et de fonder une famille. Hélas, pour eux, se bonheur tant espéré n’arriverait jamais. Leur idylle connaitrait une fin tragique et singulière.
Un jour, alors qu’ils passaient du temps ensemble assis tranquillement dans un coin d’herbe verdoyant, imaginant un futur qui ne serait jamais le leur, Miku eut une crise de démence. Rokuro tenta tant bien que mal de la contenir, de la protéger. Mais la jeune fille, à mille lieux de la réalité, se mit à fuir en courant.
L’Histoire est en enchevêtrement d’histoires. Et celles de nous tourtereaux était destinée à être liée à celle de Ryu Manabu. Alors que ce dernier était en pèlerinage, son chemin passait non loin du coin d’herbe de nos tourtereaux. Entendant un cri, il sortit un couteau et chercha l’origine du hurlement. Il comprit bien vite qu’il s’agissait au départ d’une jeune femme, qui courait vers lui, hystérique. En homme bienveillant qu’il était, il voulut d’abord la rattraper et lui venir en aide, la calmer. Mais cette dernière se défendit violemment. Elle tenta d’arracher le couteau, qu’il tenait encore dans sa main. Dans ce combat, un coup fut perdu. Ryu lâcha l’arme et écarquilla les yeux. Elle était plantée dans le cœur de la demoiselle. Que venait-il de faire ? Il avait agressé une pauvre jeune femme ! Paniqué, il recula d’abord d’un pas. Puis, il s’enfuit en direction du village le plus proche, laissant tomber son sac dans la précipitation.
Rokuro, entre-temps, était arrivé non loin. Il ne fut, toutefois pas assez rapide pour assister à toute la scène. Il n’eut le temps de voir sa douce et tendre, s’effondrer au sol, un couteau dans le cœur, et voir son agresseur s’enfuir à toute jambes. Il se précipita vers le corps encore chaud de sa bien aimé. Mais la vision de son amour de jeune inerte lui brisa le cœur. Comment c’est homme avait-il osé lui enlever ?
Rempli de douleur et fou de rage, il retira l’arme de crime et laissa passer ses doigts sur la plaie sanglante. Avec le liquide carmin, il commença à dessiner sur le sol des symboles étranges dont lui seul avait le secret. Quand il eut fini, il se dirigea vers le sac abandonné, se moquant bien de le couvrir de terre ou de sang. Dedans, il découvrit l’identité du meurtrier, dernière chose dont il avait besoin pour exécuter sa noire vengeance. D’un geste brusque, il arracha le collier qu’il portait, et plaça ses deux mains au sol, psalmodiant des mots à voir basse. Le sang s’illumina. Et il s’effondra. Dans un dernier effort, il prit la main légèrement tiède de sa dulcinée. Et il ferma les yeux.
Cette histoire ne dit pas ce qu’il advint de Rokuro, si lui et Miku furent retrouvés ou ce que fit Ryu une fois arrivé au village le plus proche. Elle pourrait, mais, hélas, cela n’est pas si important dans l’histoire d’Izaya. Ce qui l’est, par contre, c’est que le prêtre du temple de Kazuhide continuait à officier et que sa femme, Minako, et lui, eut un enfant, quelques années plus tard, qu’ils nommèrent Ichiro.
Ichiro était un enfant spontané, extraverti et jovial. Il aidait son père dans les tâches, allait à l’école et s’était fait plein d’amis. Cet enfant était une véritable bouffée d’air frais pour le couple, qui était heureux d’avoir pu donner la vie. Malencontreusement, les nuages ne tardèrent pas à assombrir la vie de notre famille. L’enfant commença à avoir un comportement étrange. Il semblait, par moment, déconnecté de la réalité. Il semblait pris de folie, voyant et disant des choses que ces parents n’expliquaient pas. Et plus il grandissait, plus empirait. Les crises se firent de plus en plus longues, de plus en plus rapprochées. Il fut à peine âgé de sept ans que son esprit semblait brisé. Il ne reconnaissait plus sa mère, ni son père. Ceux-ci tentèrent bien de trouver l’origine de son mal, consultant médecin sur médecin. Mais aucun de comprenait. Pour eux, l’enfant était simplement devenu fou, sans raison apparente.
Alors que tout espoir avait quitté le cœur de cette famille, c’est un médecin, travaillant à l’hopital, qui vint les trouver. Il avait eu vent de l’état du garçon de par ces collègues, dont le mal était inconnu et incurable. Takamori Masahiro était un grand médecin, mais aussi un grand sorcier, membre de l’Enclave japonaise au titre d’Altruisme. Il était donc au fait de la magie et de la sorcellerie. Aussi, s’il y avait bien une personne pour comprendre la véritable origine du problème du garçon, il s’agissait bien de lui.
Masahiro s’entretint longuement avec les parents du jeune garçon. Il fut directement formel, ils ne devaient s’attendre à des miracles. Mais si quelque chose pouvait être fait, il tâcherait de le faire. Il invita ensuite le couple à conduire leur fils à l’hôpital où il séjournerait quelques nuits
Ce séjour confirma bien vite que la source du mal était magique. Il mit toutefois plus longtemps à comprendre que c’était le résultat d’une malédiction et que celle-ci visait le père et sa descendance. Cette dernière était condamnée à subir le mal que rongeait les devins. Un bien horrible sort à son goût. Hélas, il était trop tard pour l’enfant, dont l’esprit était bien trop affecté. C’est le cœur lourd qu’il annonça la triste nouvelle à Ryu et Minako Manabu. Mais il les rassura en leur certifiant qu’il ferait tout pour que cela n’arrive pas à d’autres de leurs enfants. Les parents dirent adieu à leur fils, le laissant avec le médecin. Les Manabu et leur entourage n’entendirent plus jamais parler d’Ichiro.
Le soir-même, Mashiro alla trouver un confrère. Hélas, la malédiction fut lancée avec tant de haine et de colère que cet homme ne put totalement la briser. Il la réduit tout de même du mieux qu’il put. Ainsi, les enfants de Ryu serait toujours touché par le don de clairvoyance. Mais ce dernier n’irait pas provoquer leur folie.
Quelques mois plus tard, un nouveau garçon naquit au foyer Manabu. Ce dernier fut nommé Izaya. Il fut rapidement rejoint, deux ans plus tard. Par une charmante petite fille, nommée Kei. Comme l’avait annoncé le médecin, aucun des deux ne fut touchée par la même folie que leur grand frère. Mais ce que leurs parents ne savaient pas, c’est que chacun d’entre eux disposait d’un don qui les rendait quelques peu uniques…
Tout commence du côté du temple Kazuhide. Temple construit à la gloire et à la dévotion du kami mineur, protecteur de la ville. Ce temple était gardé par une longue famille, les Manabu, dont l’origine s’est un peu perdue avec le temps. Ceci dit, savoir d’où ils viennent n’est qu’un détail insignifiant, surtout pour comprendre le jeune homme qu’est devenu Izaya Manabu. Non, ce qui était intéressant de savoir c’est que son père, Ryu, partait chaque année en pèlerinage. Mais aussi de connaitre un peu mieux Seki Miku et son amant, Noroi Rokuro. « Quel est le lien ? », demanderez-vous. La réponse est simple. Leurs histoires, à un moment, à un endroit, ont été liées.
Seki Miku et Noroi Rokuro était deux sorciers, vivant dans un village un peu éloigné de Nakanoto. Il s’agissait de deux jeunes gens, s’il était possible de les considérer jeunes, qui venait de terminer leurs études. La première venait d’une grande famille de devin, dont l’art se passait de génération en génération. Le second, lui, avait choisi une voie un peu plus obscure, apprenant l’art des malédictions. Mais ce qu’il fallait surtout retenir était que ces deux jeunes gens se connaissait depuis leur tendre enfance. Et, au fil du temps, leur amitié d’enfance s’était embrasée.
Pourtant, tout n’était pas rose en leur sein. La demoiselle souffrait, comme tout sorcier pratiquant la divination, de son don. Quant à Rokuro, sa maitrise était mal vue par la famille de la jeune femme qui la poussait à rompre les liens avec une personne tel que lui. Pourtant, ils s’aimaient. Et ils se le rendaient. Ils faisaient tous leur possible pour passer tout leur temps ensemble, projetant de fuir cet entourage nocif, de s’installer ensemble et de fonder une famille. Hélas, pour eux, se bonheur tant espéré n’arriverait jamais. Leur idylle connaitrait une fin tragique et singulière.
Un jour, alors qu’ils passaient du temps ensemble assis tranquillement dans un coin d’herbe verdoyant, imaginant un futur qui ne serait jamais le leur, Miku eut une crise de démence. Rokuro tenta tant bien que mal de la contenir, de la protéger. Mais la jeune fille, à mille lieux de la réalité, se mit à fuir en courant.
L’Histoire est en enchevêtrement d’histoires. Et celles de nous tourtereaux était destinée à être liée à celle de Ryu Manabu. Alors que ce dernier était en pèlerinage, son chemin passait non loin du coin d’herbe de nos tourtereaux. Entendant un cri, il sortit un couteau et chercha l’origine du hurlement. Il comprit bien vite qu’il s’agissait au départ d’une jeune femme, qui courait vers lui, hystérique. En homme bienveillant qu’il était, il voulut d’abord la rattraper et lui venir en aide, la calmer. Mais cette dernière se défendit violemment. Elle tenta d’arracher le couteau, qu’il tenait encore dans sa main. Dans ce combat, un coup fut perdu. Ryu lâcha l’arme et écarquilla les yeux. Elle était plantée dans le cœur de la demoiselle. Que venait-il de faire ? Il avait agressé une pauvre jeune femme ! Paniqué, il recula d’abord d’un pas. Puis, il s’enfuit en direction du village le plus proche, laissant tomber son sac dans la précipitation.
Rokuro, entre-temps, était arrivé non loin. Il ne fut, toutefois pas assez rapide pour assister à toute la scène. Il n’eut le temps de voir sa douce et tendre, s’effondrer au sol, un couteau dans le cœur, et voir son agresseur s’enfuir à toute jambes. Il se précipita vers le corps encore chaud de sa bien aimé. Mais la vision de son amour de jeune inerte lui brisa le cœur. Comment c’est homme avait-il osé lui enlever ?
Rempli de douleur et fou de rage, il retira l’arme de crime et laissa passer ses doigts sur la plaie sanglante. Avec le liquide carmin, il commença à dessiner sur le sol des symboles étranges dont lui seul avait le secret. Quand il eut fini, il se dirigea vers le sac abandonné, se moquant bien de le couvrir de terre ou de sang. Dedans, il découvrit l’identité du meurtrier, dernière chose dont il avait besoin pour exécuter sa noire vengeance. D’un geste brusque, il arracha le collier qu’il portait, et plaça ses deux mains au sol, psalmodiant des mots à voir basse. Le sang s’illumina. Et il s’effondra. Dans un dernier effort, il prit la main légèrement tiède de sa dulcinée. Et il ferma les yeux.
Cette histoire ne dit pas ce qu’il advint de Rokuro, si lui et Miku furent retrouvés ou ce que fit Ryu une fois arrivé au village le plus proche. Elle pourrait, mais, hélas, cela n’est pas si important dans l’histoire d’Izaya. Ce qui l’est, par contre, c’est que le prêtre du temple de Kazuhide continuait à officier et que sa femme, Minako, et lui, eut un enfant, quelques années plus tard, qu’ils nommèrent Ichiro.
Ichiro était un enfant spontané, extraverti et jovial. Il aidait son père dans les tâches, allait à l’école et s’était fait plein d’amis. Cet enfant était une véritable bouffée d’air frais pour le couple, qui était heureux d’avoir pu donner la vie. Malencontreusement, les nuages ne tardèrent pas à assombrir la vie de notre famille. L’enfant commença à avoir un comportement étrange. Il semblait, par moment, déconnecté de la réalité. Il semblait pris de folie, voyant et disant des choses que ces parents n’expliquaient pas. Et plus il grandissait, plus empirait. Les crises se firent de plus en plus longues, de plus en plus rapprochées. Il fut à peine âgé de sept ans que son esprit semblait brisé. Il ne reconnaissait plus sa mère, ni son père. Ceux-ci tentèrent bien de trouver l’origine de son mal, consultant médecin sur médecin. Mais aucun de comprenait. Pour eux, l’enfant était simplement devenu fou, sans raison apparente.
Alors que tout espoir avait quitté le cœur de cette famille, c’est un médecin, travaillant à l’hopital, qui vint les trouver. Il avait eu vent de l’état du garçon de par ces collègues, dont le mal était inconnu et incurable. Takamori Masahiro était un grand médecin, mais aussi un grand sorcier, membre de l’Enclave japonaise au titre d’Altruisme. Il était donc au fait de la magie et de la sorcellerie. Aussi, s’il y avait bien une personne pour comprendre la véritable origine du problème du garçon, il s’agissait bien de lui.
Masahiro s’entretint longuement avec les parents du jeune garçon. Il fut directement formel, ils ne devaient s’attendre à des miracles. Mais si quelque chose pouvait être fait, il tâcherait de le faire. Il invita ensuite le couple à conduire leur fils à l’hôpital où il séjournerait quelques nuits
Ce séjour confirma bien vite que la source du mal était magique. Il mit toutefois plus longtemps à comprendre que c’était le résultat d’une malédiction et que celle-ci visait le père et sa descendance. Cette dernière était condamnée à subir le mal que rongeait les devins. Un bien horrible sort à son goût. Hélas, il était trop tard pour l’enfant, dont l’esprit était bien trop affecté. C’est le cœur lourd qu’il annonça la triste nouvelle à Ryu et Minako Manabu. Mais il les rassura en leur certifiant qu’il ferait tout pour que cela n’arrive pas à d’autres de leurs enfants. Les parents dirent adieu à leur fils, le laissant avec le médecin. Les Manabu et leur entourage n’entendirent plus jamais parler d’Ichiro.
Le soir-même, Mashiro alla trouver un confrère. Hélas, la malédiction fut lancée avec tant de haine et de colère que cet homme ne put totalement la briser. Il la réduit tout de même du mieux qu’il put. Ainsi, les enfants de Ryu serait toujours touché par le don de clairvoyance. Mais ce dernier n’irait pas provoquer leur folie.
Quelques mois plus tard, un nouveau garçon naquit au foyer Manabu. Ce dernier fut nommé Izaya. Il fut rapidement rejoint, deux ans plus tard. Par une charmante petite fille, nommée Kei. Comme l’avait annoncé le médecin, aucun des deux ne fut touchée par la même folie que leur grand frère. Mais ce que leurs parents ne savaient pas, c’est que chacun d’entre eux disposait d’un don qui les rendait quelques peu uniques…
Et toi, mon enfant ?
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Je suis... ᚕ Pseudo : Kilgarrah ᚕ Age : 30 ans (Dans moins de 20 jours...) ᚕ Disponibilités : Soirs et WE ᚕ Prédéfini ? non ᚕ Double compte ? Thomas Tel, Daisuke Kudo, Sarah Lawford, Nassim Essaadi, Fabricio Flores, Adrien, Enzio Faber ᚕ Comment t'es arrivé(e) ? Je dois encore répondre à cette question ? ᚕ Tu penses quoi du forum ? Sérieux... Regardez mon nombre de comptes... ᚕ Code du règlement : |
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Ven 9 Juil 2021 - 15:22
Quelle histoire belle et tragique !
Bienvenu parmi nous et on se reverra à l'université !
Bienvenu parmi nous et on se reverra à l'université !
Invité
Invité
Mar 13 Juil 2021 - 14:29
Bonjour jeune homme ! Voulez-vous un sandwich ? J'ai du surimi, du jambon, de la mayo, du ketchup, de la salade, du fromage... Sustentez vous bien car vous aurez besoin d'avoir l'estomac bien accroché pour vivre cette nouvelle aventure parmi nous.
PS : Je suis l'un des plus gentils, mais pas le plus fiable pour autant. Mais certains en tiennent une sacrée couche, plus salée que la mienne.
Bon courage ! Xoxo ! *lance le sandwich*
PS : Je suis l'un des plus gentils, mais pas le plus fiable pour autant. Mais certains en tiennent une sacrée couche, plus salée que la mienne.
Bon courage ! Xoxo ! *lance le sandwich*
Mitsutsuki Alyssa#106156#106156#106156
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
Nombre de messages : 78
Yens : 173
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Mer 14 Juil 2021 - 22:12
Le bienvenue^^ On se croisera peut-être à l'université. Pas d'inquiétudes je ne mords pas. Je suis peut-être la seule vampirette à vraiment ne pas mordre XD
Invité
Invité
Jeu 15 Juil 2021 - 0:52
Validation
« By John »
Bienvenue officiellement parmi nous !
Je ne sais même pas pourquoi cette fiche est encore là lol
Te voilà validé, enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi
Enjoy !
Te voilà validé, enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi
→ Recenser son avatar Cette étape est obligatoire. Du moins si tu ne veux pas qu'on te pique ton avatar ~Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à solliciter le staff.
→ Référencer son Métier cette étape est optionnelle mais recommandée (y compris les Étudiants, surtout si vous avez un métier à mi-temps)
→ Référencer ses/son pouvoir (Pour les vampires, sorciers et changelins)
→ Faire sa fiche de Relation (et/ou une demande de rp !)
→ Intervenir dans Flood ! Ou sur la Discord ! On ne mord pas ~
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