Mitsutsuki Alyssa#106820#106820#106820
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
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Ven 7 Jan 2022 - 5:56
Il ne suffisait que de stupides travaux de rénovation sur l'axe principale qui forçait la déviation aussi bien pour les voitures que les piétions pour me forcer à prendre une route ou un chemin que je ne connaissais pas dans cette immense ville. La résultante fut d'une évidence immédiate pour la petite vampirette que j'étais. Je m'étais perdue. Oui, oui perdue sans le sens de l'orientation. On pourrait dire aussi que je pouvais user de mes facultés pour m'en sortir au pire. Sauf que j'en étais dans l'incapacité. Et plutôt que faire le chemin université vers le quartier culturel, j'avais dévié dans un quartier que je ne connaissais pas dû tout. Il y avait du monde partout, des lumières partout, des magasins partout, des panneaux vers des directions qui ne me disaient rien non plus. Bref, je m'étais perdu au beau milieu des allées commercial.
J'étais effrayée et suffisamment timide pour ne pas oser demander mon chemin. Et comme si cela n'aidait pas, je n'avais pas de téléphone et de toute façon je n'avais pas les moyens d'en acheter un. Je ne savais pas non plus m'en servir. Je tournais en rond dans les allées. J'avais l'impression de tourner en rond et c'est clairement ce que je faisais sans m'en rendre compte. Le peu de courage que je pouvais parfois trouver pour essayer de demander de m'aider, je bégayais tellement que, je n'étais pas prise au sérieux, voir même que j'étais ignorée des passants. On devait surement me prendre pour une mendiante ou je ne sais quoi d'autre. Pourtant je n'avais pas un style vestimentaire qui laissait présager ceci.
Je voyais des personnes qui arrêtait des passants pour faire leur pub ou je ne sait quoi d'autre et je compris à mes dépends à quoi j'étais confondu à la vue des autres. Je soupirais brièvement à tout ça. Je n'étais toujours pas sortie de la et je perdais clairement mon temps. Puis, j'avais faim aussi. Non je ne parlais pas de ma ration de sang qui était déjà prise malgré moi, mais comme une drogue, je parlais de nourriture humaine. Et là, j'avais faim. En regardant un peu autour de moi, j'apercevais une espèce de panneau d'information ou une espèce de carte de la ville. J'allais voir la carte en question pour voir une chose. Un immense quartier commercial auquel je ne comprenais pas trop le délire avec un point en plein centre qui disait "Vous êtes ici".
...
Je pris une mauvaise mine assez rancunière. Pour le coup, j'avais envie de fracasser ce panneau avec la carte. Non seulement j'étais perdue, mais en plus le seul truc non vivant qui laissait croire qu'il m'aiderait, se foutait amèrement de ma gueule. Il faut dire aussi que je manquais cruellement de réflexion car je ne connaissait presque rien du mon extérieur.
Aaaahhh! Et en plus le truc se fiche de moi!!! Mmm... je suis perdue...
Je commençais à m'énerver, mais des larmes coulaient. Je ne savais plus quoi faire. Je n'arrivais pas à sortir de ce quartier, les gens me prenaient pour une faiseuse de pub ou une folle et les panneau d'indication se payaient ma tête. Pour le coup je maudissais les travaux de l'axe principale. Je n'avais pas trop le choix que de passer pour une folle a essayer de demander de l'aide aux gens. Il y aurait bien une âme charitable pour m'aider à me sortir de se mauvais pas. Je prenais déjà beaucoup de courage sur moi pour parler aux autres et c'était angoissant.
J'en ai marre... tout se ressemble...j'arrive pas à sortir d'ici...je veux juste retourner chez moi...
Cela devait bien faire au moins bien trente minutes voir plus que je galérais dans se quartier bondé. Pour une vampire, je commençais à fatiguer car ça jouait sur ma santé mentale qui était plutôt faible. J'avais peur de tout et aujourd'hui cela se retournait contre moi car à rester enfermer, je ne savais pas me débrouiller par moi même. On pourrait dire que j'étais en train d'apprendre une grande leçon de vie à mes dépends. Je commençais à être désespérer je regardais des gens qui ne se préoccupaient pas de ce qui les entouraient jusqu'à ce que je remarque une autre jeune femme. Elle semblait avoir la même carrure que moi et de long cheveux noir bien ordonnés et soignés contrairement à mon espèce de crinière de cheveux long et épais. Peut-être que l'âge et l'entraide féminine pourrait m'aider cette fois-ci ?
Ah...excusez-moi...je suis perdue...vous pouvez m'aider?... S'il vous plaît...pitié...
Je disais cela avec un ton de désespoir et le visage à moitié humide, elle était peut-être mon dernier espoir dans ce quartier de fou. J'espère qu'elle est une âme charitable comme on en trouve dans la résidence de l'église où je vis.
J'étais effrayée et suffisamment timide pour ne pas oser demander mon chemin. Et comme si cela n'aidait pas, je n'avais pas de téléphone et de toute façon je n'avais pas les moyens d'en acheter un. Je ne savais pas non plus m'en servir. Je tournais en rond dans les allées. J'avais l'impression de tourner en rond et c'est clairement ce que je faisais sans m'en rendre compte. Le peu de courage que je pouvais parfois trouver pour essayer de demander de m'aider, je bégayais tellement que, je n'étais pas prise au sérieux, voir même que j'étais ignorée des passants. On devait surement me prendre pour une mendiante ou je ne sais quoi d'autre. Pourtant je n'avais pas un style vestimentaire qui laissait présager ceci.
Je voyais des personnes qui arrêtait des passants pour faire leur pub ou je ne sait quoi d'autre et je compris à mes dépends à quoi j'étais confondu à la vue des autres. Je soupirais brièvement à tout ça. Je n'étais toujours pas sortie de la et je perdais clairement mon temps. Puis, j'avais faim aussi. Non je ne parlais pas de ma ration de sang qui était déjà prise malgré moi, mais comme une drogue, je parlais de nourriture humaine. Et là, j'avais faim. En regardant un peu autour de moi, j'apercevais une espèce de panneau d'information ou une espèce de carte de la ville. J'allais voir la carte en question pour voir une chose. Un immense quartier commercial auquel je ne comprenais pas trop le délire avec un point en plein centre qui disait "Vous êtes ici".
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Je pris une mauvaise mine assez rancunière. Pour le coup, j'avais envie de fracasser ce panneau avec la carte. Non seulement j'étais perdue, mais en plus le seul truc non vivant qui laissait croire qu'il m'aiderait, se foutait amèrement de ma gueule. Il faut dire aussi que je manquais cruellement de réflexion car je ne connaissait presque rien du mon extérieur.
Aaaahhh! Et en plus le truc se fiche de moi!!! Mmm... je suis perdue...
Je commençais à m'énerver, mais des larmes coulaient. Je ne savais plus quoi faire. Je n'arrivais pas à sortir de ce quartier, les gens me prenaient pour une faiseuse de pub ou une folle et les panneau d'indication se payaient ma tête. Pour le coup je maudissais les travaux de l'axe principale. Je n'avais pas trop le choix que de passer pour une folle a essayer de demander de l'aide aux gens. Il y aurait bien une âme charitable pour m'aider à me sortir de se mauvais pas. Je prenais déjà beaucoup de courage sur moi pour parler aux autres et c'était angoissant.
J'en ai marre... tout se ressemble...j'arrive pas à sortir d'ici...je veux juste retourner chez moi...
Cela devait bien faire au moins bien trente minutes voir plus que je galérais dans se quartier bondé. Pour une vampire, je commençais à fatiguer car ça jouait sur ma santé mentale qui était plutôt faible. J'avais peur de tout et aujourd'hui cela se retournait contre moi car à rester enfermer, je ne savais pas me débrouiller par moi même. On pourrait dire que j'étais en train d'apprendre une grande leçon de vie à mes dépends. Je commençais à être désespérer je regardais des gens qui ne se préoccupaient pas de ce qui les entouraient jusqu'à ce que je remarque une autre jeune femme. Elle semblait avoir la même carrure que moi et de long cheveux noir bien ordonnés et soignés contrairement à mon espèce de crinière de cheveux long et épais. Peut-être que l'âge et l'entraide féminine pourrait m'aider cette fois-ci ?
Ah...excusez-moi...je suis perdue...vous pouvez m'aider?... S'il vous plaît...pitié...
Je disais cela avec un ton de désespoir et le visage à moitié humide, elle était peut-être mon dernier espoir dans ce quartier de fou. J'espère qu'elle est une âme charitable comme on en trouve dans la résidence de l'église où je vis.
Invité
Invité
Sam 8 Jan 2022 - 17:07
Un drôle de duo
La journée est calme, ce qui est assez rare pour le souligner ces temps-ci. Depuis plusieurs jours, toute la ville ne parle que de ce qui a été vu sur le campus de l’université, les journaux ne traitant que de ça. Un petit malin a dégradé les locaux avec un très grand nombre de tags, mais si ce n’était que ça, ce serait peu intéressant. Celui ou celle qui a décidé de commettre cet acte se place comme un lanceur d’alerte de façon manifeste en dénonçant un complot entre la politique locale, gouvernementale et les chevaliers des ombres pour faire disparaître sous le tapis le problème de l’existence des vampires et des loups-garous. Autant dire que depuis lors, l’ambiance n’est pas vraiment bonne, même au Fangtasia. Ôkamiro a pour le moment décidé de conserver l’établissement fermer le temps que moi et ma sœur nous nous habituions à notre nouvelle condition, ce qui veut dire que nous ne voyons personne et que les deux alphas sont sur les crocs dès lors que nous sortons moi ou Anya.
J’ai décidé pour tuer le temps et surtout me sortir les mauvaises idées de la tête engendrées par le climat en ville de faire quelques courses. J’ai presque oublié ce que cela faisait de sortir de chez soi. Oh bien entendu, je ne vais pas acheter des fringues ou ce genre de frivolités comme ma très chère jumelle, non, je me suis bien entendu décidée pour aller dans une librairie du quartier commerçant. C’est une vieille librairie, ancienne et reconnue qui est noyée par les grands bâtiments, les supermarchés et qui amorce le début d’un quartier plus tranquille et traditionnel. Elle a su construire tout son renom car cette librairie disposait à l’époque om la ville était plus petite et n’avais rien d’une grande métropole universitaire, de sa propre presse à impression. Ce n’est pas rien. Les auteurs locaux venaient ici pour se faire publier et lancer leur carrière ce qui explique qu’elle soit encore debout aujourd’hui. Pour moi, cet endroit est idéal, d’autant plus qu’il est loin d’être à la ramasse. Ce n’est pas comme les grands buildings de manga de Tokyo, mais cela reste un établissement construit sur deux étages et qui dispose d’ouvrage très intéressant et précis pour ceux qui veulent se lancer dans de grandes carrières. Pour ma part, je flâne depuis le début de l’après-midi dans le rayon où sont disposés les ouvrages de médecine dont dispose la librairie et je n’arrive pas à me décider malgré une liste commençant à devenir indécente de livre déjà dans mon chariot.
J’entends des gens râler alors que je suis au comptoir de paiement, prête à me délester d’une somme rondelette. Ils parlent d’une “gaijin” ahurie devant le panneau d’indication devant le magasin. Encore ce terme que j’ai mainte et mainte fois entendu à l’encontre de ma sœur... La populace ne se lasse pas de se montrer sous son pire jour décidément...
En sortant, je me fais réquisitionner par une demoiselle en pleure, sans doute celle dont parler ces très adorables ... Les yeux rougis par l’irritation larmoyante, elle me fait de la peine alors qu’elle me demande de l’aide. ” Heu oui, vous avez des problèmes ? “
J’ai décidé pour tuer le temps et surtout me sortir les mauvaises idées de la tête engendrées par le climat en ville de faire quelques courses. J’ai presque oublié ce que cela faisait de sortir de chez soi. Oh bien entendu, je ne vais pas acheter des fringues ou ce genre de frivolités comme ma très chère jumelle, non, je me suis bien entendu décidée pour aller dans une librairie du quartier commerçant. C’est une vieille librairie, ancienne et reconnue qui est noyée par les grands bâtiments, les supermarchés et qui amorce le début d’un quartier plus tranquille et traditionnel. Elle a su construire tout son renom car cette librairie disposait à l’époque om la ville était plus petite et n’avais rien d’une grande métropole universitaire, de sa propre presse à impression. Ce n’est pas rien. Les auteurs locaux venaient ici pour se faire publier et lancer leur carrière ce qui explique qu’elle soit encore debout aujourd’hui. Pour moi, cet endroit est idéal, d’autant plus qu’il est loin d’être à la ramasse. Ce n’est pas comme les grands buildings de manga de Tokyo, mais cela reste un établissement construit sur deux étages et qui dispose d’ouvrage très intéressant et précis pour ceux qui veulent se lancer dans de grandes carrières. Pour ma part, je flâne depuis le début de l’après-midi dans le rayon où sont disposés les ouvrages de médecine dont dispose la librairie et je n’arrive pas à me décider malgré une liste commençant à devenir indécente de livre déjà dans mon chariot.
J’entends des gens râler alors que je suis au comptoir de paiement, prête à me délester d’une somme rondelette. Ils parlent d’une “gaijin” ahurie devant le panneau d’indication devant le magasin. Encore ce terme que j’ai mainte et mainte fois entendu à l’encontre de ma sœur... La populace ne se lasse pas de se montrer sous son pire jour décidément...
En sortant, je me fais réquisitionner par une demoiselle en pleure, sans doute celle dont parler ces très adorables ... Les yeux rougis par l’irritation larmoyante, elle me fait de la peine alors qu’elle me demande de l’aide. ” Heu oui, vous avez des problèmes ? “
Codage par Libella sur Graphiorum
Mitsutsuki Alyssa#106841#106841#106841
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Mar 11 Jan 2022 - 4:53
Je n'y croyais plus alors que pour la première fois une parfaite inconnue au parfum attrayant m'adressait la parole. Je ne connaissais pas la raison de sa réponse à mon égard. Était-ce une aide désintéressée ? Lui faisais-je pitié ? Ou bien encore indirectement ma situation lui rappelait un certain souvenir passé et peut-être encore d'actualité. Je ne savais pas. Il était cependant improbable que cela lui apporte une quelconque satisfaction ou intérêt. Je ne savais pas encore à quel degré cette jeune femme m'avait entendue et m'écouterait ? Une seule chose est sûre, elle m'avait adressé la parole et était prête à me tendre la main. Alors que je me calmais doucement et sûrement pour remplacer cette émotion de peur et d'énervement, sa proposition d'aide m'apaisait. Je ne savais pas qui elle était et pourtant, contrairement au commun des mortels, de tout ce que j'avais pu récemment voir de mes yeux cramoisi elle était de cette rare caste de personne au bon coeur. Si Nath était un exemple parfait. Peut-être cette jeune femme devant moi l'était tout autant. Dans ma légendaire folie ou gentillesse exagérée. Je fis un geste déplacé en tant que japonaise, mais c'était un geste innocent et bienveillant en tant qu'humaine. J'étais prête à passer davantage pour une folle et être sincère avec moi-même que de m'inventer une vie où aveuglement obéir sur qui je devrai être et comment me comporter. D'un geste assuré, mes bras entouraient la jeune femme comme une proie que je pourrai chasser si j'étais une vampire à minima vicieuse et dangereuse. Je réduisais la distance entre nous m'approchant jusqu'à être collé contre elle. Mes bras resserrant l'étreinte, l'une de mes mains posées entre ses omoplates et la seconde au creux de son dos. Une légère larme de joie visible sur la joue, un sourire sincère avant de fermer mes yeux et de m'accaparer son épaule pour y reposer mon menton alors que je lui offrais mon épaule pour le sien.
Mes doutes s'envolaient, ma peur avait disparu, ma simplicité et ma naïveté m'avait gagné contre la présence et le corps chauds de mon interlocutrice.
Ma façon d'être la surprendrait sûrement. Peut-être même qu'elle serait perdue sur la façon dont elle devrait agir avec moi. Mais je ne regrettais rien, aujourd'hui, cette inconnue était ma sauveuse, je serais prête à lui être redevable d'une grande dette pour peu qu'elle m'amène ne serait-ce que sur le chemin de ma modeste demeure.
Merci beaucoup...
Il me fallu un peu de temps pour relâcher l'étreinte qui pouvait la mettre mal à l'aise. Étreinte que je relâchais en faisant glisser mes mains jusqu'à tenir ses petites mains dans les miennes affichant toujours un sourire sincère et apaisé de sa présence. Bien que timide, je repris la parole. Je devais justifier mon acte peut-être exagéré. Abuser de sa gentillesse juste pour au moins retrouver mon chemin. Je ne connaissais pas la ville, mais j'avais bifurqué à 90° du chemin pour rejoindre Bonsecours. Mon ignorance me jouait de sacrés tours. Il m'offrait cependant des rencontres uniques que je n'aurais peut-être jamais d'autres occasions de concrétiser.
Alyssa Mitsutsuki. J'espère que dans votre bonté, vous pourriez m'escorter sur la route qui me permettrait de rejoindre le quartier culturel afin que je rentre chez moi ? Enfin, si ma demande n'est pas exagérée...
Je rougissais de honte, mais je prenais mon courage à deux mains pour faire preuve de sociabilité avec autrui. Cette jeune femme était mon seul espoir. L'espoir de ce jour à l'aléa de la vie. Ma demande était surfaite. Il était plus que probable qu'elle accepterait puisqu'elle avait déjà accepté d'apporter son aide. Je me demandais néanmoins comment je pourrais lui rendre la pareil même si elle le faisait de bon coeur. Je voulais la remercier bien qu'elle faisait preuve d'un concept d'agapé à mon égard.
Mes doutes s'envolaient, ma peur avait disparu, ma simplicité et ma naïveté m'avait gagné contre la présence et le corps chauds de mon interlocutrice.
Ma façon d'être la surprendrait sûrement. Peut-être même qu'elle serait perdue sur la façon dont elle devrait agir avec moi. Mais je ne regrettais rien, aujourd'hui, cette inconnue était ma sauveuse, je serais prête à lui être redevable d'une grande dette pour peu qu'elle m'amène ne serait-ce que sur le chemin de ma modeste demeure.
Merci beaucoup...
Il me fallu un peu de temps pour relâcher l'étreinte qui pouvait la mettre mal à l'aise. Étreinte que je relâchais en faisant glisser mes mains jusqu'à tenir ses petites mains dans les miennes affichant toujours un sourire sincère et apaisé de sa présence. Bien que timide, je repris la parole. Je devais justifier mon acte peut-être exagéré. Abuser de sa gentillesse juste pour au moins retrouver mon chemin. Je ne connaissais pas la ville, mais j'avais bifurqué à 90° du chemin pour rejoindre Bonsecours. Mon ignorance me jouait de sacrés tours. Il m'offrait cependant des rencontres uniques que je n'aurais peut-être jamais d'autres occasions de concrétiser.
Alyssa Mitsutsuki. J'espère que dans votre bonté, vous pourriez m'escorter sur la route qui me permettrait de rejoindre le quartier culturel afin que je rentre chez moi ? Enfin, si ma demande n'est pas exagérée...
Je rougissais de honte, mais je prenais mon courage à deux mains pour faire preuve de sociabilité avec autrui. Cette jeune femme était mon seul espoir. L'espoir de ce jour à l'aléa de la vie. Ma demande était surfaite. Il était plus que probable qu'elle accepterait puisqu'elle avait déjà accepté d'apporter son aide. Je me demandais néanmoins comment je pourrais lui rendre la pareil même si elle le faisait de bon coeur. Je voulais la remercier bien qu'elle faisait preuve d'un concept d'agapé à mon égard.
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