Arrête-moi si tu peux [09/09/2022]
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Mikhaïl Saïanski#107291#107291#107291#107291#107291#107291#107291
Changelin furet - civil
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Sam 10 Déc 2022 - 11:29
Arrête-moi si tu peux
Feat lloyd
S'il est bien une caverne d'Ali Baba pour les voleurs sur cette terre ravagée par les conflits, c'est assurément le marché. Il y règne une effervescence permanente qui offre la distraction propice pour alléger les bourses sans éveiller les soupçons. Et quand vous êtes en plus un changelin, capable de prendre une forme animale discrète et passe-partout, c'est encore plus un jeu d'enfant. L'astuce, c'est de ne pas être trop gourmand, ni de voir trop grand. Il faut cibler les bonnes personnes et limiter le nombre de victimes, sans quoi trop de voix s'élèveraient pour révéler un crime de plus grande ampleur. Et ce serait vraiment mauvais pour le business.
La première étape, c'est le repérage. Ma silhouette encapuchonnée se faufile d'allée en allée, si lambda que personne n'y prête attention. Les mains dans les poches, je renvoie l'image d'un jeune en simple balade, qui jette occasionnellement un œil aux étales fournis. Mais à l'abri du tissu, mes doigts s'agitent. Ah, tellement de tentation ! Ils ne peuvent rester totalement immobiles. Mes yeux alertent repèrent surtout les comportements des marchands. Ceux qui par leur attitude, leur façon de parler et de s'adresser aux clients, font preuve d'une certaine notoriété, et donc de richesse. Car j'évite de m'en prendre aux plus démunis. Et c'est une bonne leçon d'humilité pour les infortunés fortunés.
Hop, une main se glisse dans une poche pour en tirer les billets fraîchement empochés du portefeuille d'un commerçant distrait par la question d'un client. Je le replace rapidement et habilement pour qu'il ne se doute de rien, après quoi je disparais derrière une benne pour compter la somme encaissée. 25000 yens, de quoi faire les courses de la semaine -oui, nourrir sept bouches humaines et un chien, ça coûte. Je range mon butin dans une poche secrète de mon blouson spécial sorties, et je reviens sur la scène après quelques minutes. Du coin de l'œil je repère un étalage de bijoux aux prix exorbitants. Un autre type de butin qu'il faut savoir subtiliser avec modération. En général je me contente d'un seul, car c'est moins passe-partout, difficile de le revendre dans l'immédiat, et légèrement suspect si on le retrouve dans votre poche. Mais j'entrevois une belle occasion de me prêter à l'exercice… Hehehehe.
Je me glisse près d'un vendeur de billes et profite d'un moment d'inattention pour subtiliser une poignée, et après plusieurs mètres, je les laisse tomber discrètement sur le chemin. Le temps de m'approcher de l'étal des bijoux, les premiers passants se cassent la figure en marchant dessus. Il s'ensuit un bref moment de chaos, entre cris et cohues, face à cet incident incongru. Je profite que le marchand soit sollicité par l'événement pour subtiliser habilement l'objet de mon intérêt et je ne tarde pas à m'éloigner pour me soustraire à sa vue. Je glisse le collier de perle dans ma poche intérieure secrète et continue ma route.
Un petit attroupement attire cependant mon attention. Un groupe de quelques passants, dont une silhouette plus grande, aux cheveux très clairs, se détache. Hum, clairement pas un gars du coin. Il se dégage de lui une aura particulière, différente. Un charisme, mais surtout, un genre de supériorité. Pas le genre de mec à qui on cherche des noises. Je surprends un bout de conversation entre lui et un voisin. Le terme "inspecteur" me fait tiquer. Oh chiasse. Un flic. C'est l'heure de tirer la révérence.
Je tourne nonchalamment les talons pour prendre la direction opposée. Faut pas traîner. Ce serait con de se faire interpeller maintenant. Je m'engouffre dans une ruelle étroite pour m'éloigner des représentants de l'ordre. Je frissonne. Ah, ce mot me donne de l'urticaire.
"Prendre la poudre d'escampette"
Etilya sur DK RPG
Lloyd D. Evans#107302#107302#107302
Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Jeu 29 Déc 2022 - 3:47
Arrête -moi si tu peux
9 septembre 2022
Beaucoup de choses se sont passées depuis ma nouvelle vie. Entre le pli à prendre quand à ma race lycane, les différentes enquêtes concernant Fabricio ou encore Kaede qui a été une des rencontres les plus marquantes. Pour une fois, ce soir sera une mission plus calme, où on m'avait demandé de patrouiller au marché. On raconte que depuis quelques temps, des pickpockets y sévissent mais sans pour autant attraper qui que ce soit. Si on était loin de l'intensité d'une enquête criminelle, ce n'était pas le genre d'affaires le plus agréables à suivre. Bon, au moins, ça me changera des bains de sang et des drames. Grillant une dernière cigarette, consultant mon téléphone avant d'entrer dans la voiture de service, je me dirige vers la zone à surveiller. J'étais en train de remonter la pente depuis le début d'année et ces congés m'ont finalement fait beaucoup plus de bien que je ne le pensais. La dure réalité du travail avait frappé au retour, mais on s'y fait.
Conduire dans la ville de nuit avait toujours un effet apaisant, les éclairages nocturnes qui dansaient avec le paysage, la circulation qui était un peu moins dense mais toujours aussi active du côté des piétons. Garant ma voiture, je commençais ma ronde, comme si rien était et en me fondant dans la masse. Si tout était calme aux premiers abords, bien vite, mes soupçons se portent sur une personne encapuchonnée. Mon instinct ne me disait rien de bon et je le suivais à une distance assez raisonnable. Du grabuge se faisait ensuite entendre, des personnes qui tombent, avant que le calme ne revient. Aidant un homme tombé à se relever, je lui présente mon badge avant de l'interroger.
-Bonsoir. Lloyd Evans, inspecteur. Rien de cassé? J'ai entendu vent de plusieurs vols par ici, seriez-vous au courant?
Le passant secoue la tête, en revanche, il délivra une information des plus intéressantes. En effet, il a vu une personne jeter des billes au sol, sans pour autant voir son visage ni l'identifier. Quelque chose me dit que ce n'était pas un coup du hasard, tout ce tintamarre et mon suspect venait de sortir de la boutique de bijoux. Moins d'une dizaine de secondes plus tard, la complainte d'un vol raisonnait dans la boutique. Beaucoup trop de coïncidences à mon goût, ce qui eut pour effet de partir à la poursuite de cet inconnu. Je n'avais pas pu enregistrer son odeur afin de le traquer, mais je n'allais pas le lâcher pour autant. Si j'avais une piste, alors je me devais de la suivre avec toute mon assiduité. Je hâte le pas, jusqu'à arriver à portée de vue. À partir de là, soit je commence à lui courir après s'il m'a repéré, soit je me contente de me rapprocher de lui. Quoiqu'il en soit, nous arrivâmes dans une ruelle étroite et d'une voix grave et forte, je m'exprime.
-Monsieur, pourrais-je vous poser quelques questions? Vous me semblez bien étrange depuis votre passage à à cette joaillerie. Tournez vous je vous prie et laissez la police faire son travail.
S'il fuyait, je ferais en sorte de le poursuivre et j'appellerai des renforts. Maintenant que nous étions que tous les deux, son odeur était plus distinguable et facile à enregistrer. Peut-être que je faisais fausse route, mais en attendant, il y avait des circonstances qui me laissait à penser qu'il était au moins complice de ce qui venait de se passer plus tôt.
Beaucoup de choses se sont passées depuis ma nouvelle vie. Entre le pli à prendre quand à ma race lycane, les différentes enquêtes concernant Fabricio ou encore Kaede qui a été une des rencontres les plus marquantes. Pour une fois, ce soir sera une mission plus calme, où on m'avait demandé de patrouiller au marché. On raconte que depuis quelques temps, des pickpockets y sévissent mais sans pour autant attraper qui que ce soit. Si on était loin de l'intensité d'une enquête criminelle, ce n'était pas le genre d'affaires le plus agréables à suivre. Bon, au moins, ça me changera des bains de sang et des drames. Grillant une dernière cigarette, consultant mon téléphone avant d'entrer dans la voiture de service, je me dirige vers la zone à surveiller. J'étais en train de remonter la pente depuis le début d'année et ces congés m'ont finalement fait beaucoup plus de bien que je ne le pensais. La dure réalité du travail avait frappé au retour, mais on s'y fait.
Conduire dans la ville de nuit avait toujours un effet apaisant, les éclairages nocturnes qui dansaient avec le paysage, la circulation qui était un peu moins dense mais toujours aussi active du côté des piétons. Garant ma voiture, je commençais ma ronde, comme si rien était et en me fondant dans la masse. Si tout était calme aux premiers abords, bien vite, mes soupçons se portent sur une personne encapuchonnée. Mon instinct ne me disait rien de bon et je le suivais à une distance assez raisonnable. Du grabuge se faisait ensuite entendre, des personnes qui tombent, avant que le calme ne revient. Aidant un homme tombé à se relever, je lui présente mon badge avant de l'interroger.
-Bonsoir. Lloyd Evans, inspecteur. Rien de cassé? J'ai entendu vent de plusieurs vols par ici, seriez-vous au courant?
Le passant secoue la tête, en revanche, il délivra une information des plus intéressantes. En effet, il a vu une personne jeter des billes au sol, sans pour autant voir son visage ni l'identifier. Quelque chose me dit que ce n'était pas un coup du hasard, tout ce tintamarre et mon suspect venait de sortir de la boutique de bijoux. Moins d'une dizaine de secondes plus tard, la complainte d'un vol raisonnait dans la boutique. Beaucoup trop de coïncidences à mon goût, ce qui eut pour effet de partir à la poursuite de cet inconnu. Je n'avais pas pu enregistrer son odeur afin de le traquer, mais je n'allais pas le lâcher pour autant. Si j'avais une piste, alors je me devais de la suivre avec toute mon assiduité. Je hâte le pas, jusqu'à arriver à portée de vue. À partir de là, soit je commence à lui courir après s'il m'a repéré, soit je me contente de me rapprocher de lui. Quoiqu'il en soit, nous arrivâmes dans une ruelle étroite et d'une voix grave et forte, je m'exprime.
-Monsieur, pourrais-je vous poser quelques questions? Vous me semblez bien étrange depuis votre passage à à cette joaillerie. Tournez vous je vous prie et laissez la police faire son travail.
S'il fuyait, je ferais en sorte de le poursuivre et j'appellerai des renforts. Maintenant que nous étions que tous les deux, son odeur était plus distinguable et facile à enregistrer. Peut-être que je faisais fausse route, mais en attendant, il y avait des circonstances qui me laissait à penser qu'il était au moins complice de ce qui venait de se passer plus tôt.
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Mikhaïl Saïanski#107326#107326#107326#107326#107326#107326#107326
Changelin furet - civil
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Mar 7 Fév 2023 - 22:35
Arrête-moi si tu peux
Feat lloyd
En dehors des flics, il y a autre chose dans la vie qui me donne des frissons. La sensation d'être observé. C'est un sentiment insidieux, qui vous pénètre jusque dans la moelle. Cette sensation d'être épié, sans savoir d'où, ni par qui, mais avec la certitude que c'est réel. C'est peut-être mon instinct de semi-proie qui s'agite ; les furets sont carnivores, mais ils restent petits, faciles à chasser eux-mêmes. Mais j'en suis certain, quelqu'un m'observe. Je peux presque sentir son regard brûler mon épaule. Si je jette un regard en coin, je ne prends pas le risque de me retourner. Ce serait suspect.
Ah, et maintenant, j'entends des pas un peu plus loin derrière moi. De mieux en mieux. Quittons vite ce quartier devenu trop agité pour ma propre survie. C'est néanmoins sans compter sur l'intervention d'un homme, dont la voix grave s'élève pour l'interpeller. Merde. Ai-je été si imprudent pour me faire repérer comme ça ? Ay Mike, tu te fais vieux…. Comment quoi ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Pouvait pas la fermer… ça va être plus dur de prétendre que je ne savais pas qu'il était de la police !
Deux choix s'offrent à moi. Le premier : La voix de la raison. Me retourner pour répondre à ses questions, au risque de me confondre. S'il me fouille et qu'il trouve les bijoux, je suis mal. Je ne suis pas certain d'arriver à lui faire gober que c'est un achat honnête pour l'une de mes sœurs. Surtout s'il le montre au commerçant, qui sait pertinemment que je n'ai rien acheté. Le second choix : la voix de la sagesse. Fuir dès maintenant, alors qu'il est encore loin, pour lui échapper, et me délester de mes larcins sur la route en cas de doute. Je prends une seconde pour peser le pour et le contre, et prévoir un plan B dans chacun des cas. Inévitablement, la fuite sera plus facile à justifier si je me fais prendre après avoir caché mes rapines. Désolé vieux, mais j'peux pas me laisser attraper si facilement.
Après ce bref moment d'hésitation, je bondis sur la benne à ordure pour sauter et me hisser sur la gouttière du bâtiment. Tel un singe, je grimpe à toute allure pour mettre le plus de distance entre lui et moi. J'ai tellement l'habitude de ces escapades vertigineuses que je suis à peine essoufflé en arrivant sur le toit. Cependant un rapide coup d'œil en contrebas m'informe que ce policier est dans une forme olympique. Seigneur, il va me donner du fil à retordre celui-là. Je prends les jambes à mon cou sans plus attendre, pour me glisser entre cheminées et gouttières, jusqu'à arriver au bout, stoppé par le vide.
Un coup d'œil en arrière ; il a la ferme intention de m'attraper. Je n'hésite pas une seconde ; d'un bond je franchis le vide pour rejoindre le toit suivant. Une petite roulade en avant pour me réceptionner, et je reprends ma course. Cette fois, je ne prends pas la peine de regarder derrière moi. J'entends son pas de course non loin. Je suis pourtant le plus rapide et le plus agile de mon clan. Mais putain, il a fait les JO celui là ou quoi ? Non, Mike, non, ne laisse pas la peur s'insinuer dans ton petit cœur. Bon, il va donc falloir faire preuve de ruse avec celui-ci. Pas le choix, il faut que je fasse appelle à mes autres dons.
Je me dérobe subitement sur la droite pour rejoindre un espace étriqué. Une voie sans issue, en apparence, à moins de sauter très haut. Mais j'y connais un passage secret ; un tuyau d'aération à peine assez large pour y passer un bras bien musclé. Mais tout juste ce qu'il faut pour un furet. Isolé des regards entre les deux cheminées, je peux prendre ma forme en toute sécurité et sauter dans le tuyau pour cavaler jusqu'à la sortie, une cinquantaine de mètres plus loin. Je me tortille pour rejoindre le béton et dévaler la pente pour rejoindre un nouvel abri. Je dois éviter le plus possible d'être vu sous cette forme. De là je reprends un instant forme humaine pour sortir de mes poches les bijoux et les billets dérobés au marché et les glisser dans l'une de mes caches de secours, très difficile à repérer à l'œil nu. Si jamais ce flic arrive à m'arrêter, au moins, il ne pourra pas utiliser ces preuves contre moi.
Je prends une grande inspiration avant de me retransformer en furet pour rejoindre un espace inaccessible aux humains. Il est tellement facile de se glisser entre deux murets haha ! J'aime la vie de changelin. J'arrête ma course folle pour m'accroupir derrière une tour d'aération. Je retourne en forme humaine pour reprendre mon souffle. Mes poumons sont en feu, mon cœur bat à cent-soixante, mais au moins, il n'est plus derrière moi.
Enfin. Ce peut être une bonne nouvelle, comme une mauvaise. J'ai pu le semer, mais le perdre de vue ça veut aussi dire qu'il peut me tomber dessus sans crier gare. M'enfin, les chances pour qu'il retrouve ma piste après tous ces tours de passe-passe sont quand même très minces. Je souris en coin. Le flic qui me mettra la main dessus n'est pas encore né !
Ah, et maintenant, j'entends des pas un peu plus loin derrière moi. De mieux en mieux. Quittons vite ce quartier devenu trop agité pour ma propre survie. C'est néanmoins sans compter sur l'intervention d'un homme, dont la voix grave s'élève pour l'interpeller. Merde. Ai-je été si imprudent pour me faire repérer comme ça ? Ay Mike, tu te fais vieux…. Comment quoi ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Pouvait pas la fermer… ça va être plus dur de prétendre que je ne savais pas qu'il était de la police !
Deux choix s'offrent à moi. Le premier : La voix de la raison. Me retourner pour répondre à ses questions, au risque de me confondre. S'il me fouille et qu'il trouve les bijoux, je suis mal. Je ne suis pas certain d'arriver à lui faire gober que c'est un achat honnête pour l'une de mes sœurs. Surtout s'il le montre au commerçant, qui sait pertinemment que je n'ai rien acheté. Le second choix : la voix de la sagesse. Fuir dès maintenant, alors qu'il est encore loin, pour lui échapper, et me délester de mes larcins sur la route en cas de doute. Je prends une seconde pour peser le pour et le contre, et prévoir un plan B dans chacun des cas. Inévitablement, la fuite sera plus facile à justifier si je me fais prendre après avoir caché mes rapines. Désolé vieux, mais j'peux pas me laisser attraper si facilement.
Après ce bref moment d'hésitation, je bondis sur la benne à ordure pour sauter et me hisser sur la gouttière du bâtiment. Tel un singe, je grimpe à toute allure pour mettre le plus de distance entre lui et moi. J'ai tellement l'habitude de ces escapades vertigineuses que je suis à peine essoufflé en arrivant sur le toit. Cependant un rapide coup d'œil en contrebas m'informe que ce policier est dans une forme olympique. Seigneur, il va me donner du fil à retordre celui-là. Je prends les jambes à mon cou sans plus attendre, pour me glisser entre cheminées et gouttières, jusqu'à arriver au bout, stoppé par le vide.
Un coup d'œil en arrière ; il a la ferme intention de m'attraper. Je n'hésite pas une seconde ; d'un bond je franchis le vide pour rejoindre le toit suivant. Une petite roulade en avant pour me réceptionner, et je reprends ma course. Cette fois, je ne prends pas la peine de regarder derrière moi. J'entends son pas de course non loin. Je suis pourtant le plus rapide et le plus agile de mon clan. Mais putain, il a fait les JO celui là ou quoi ? Non, Mike, non, ne laisse pas la peur s'insinuer dans ton petit cœur. Bon, il va donc falloir faire preuve de ruse avec celui-ci. Pas le choix, il faut que je fasse appelle à mes autres dons.
Je me dérobe subitement sur la droite pour rejoindre un espace étriqué. Une voie sans issue, en apparence, à moins de sauter très haut. Mais j'y connais un passage secret ; un tuyau d'aération à peine assez large pour y passer un bras bien musclé. Mais tout juste ce qu'il faut pour un furet. Isolé des regards entre les deux cheminées, je peux prendre ma forme en toute sécurité et sauter dans le tuyau pour cavaler jusqu'à la sortie, une cinquantaine de mètres plus loin. Je me tortille pour rejoindre le béton et dévaler la pente pour rejoindre un nouvel abri. Je dois éviter le plus possible d'être vu sous cette forme. De là je reprends un instant forme humaine pour sortir de mes poches les bijoux et les billets dérobés au marché et les glisser dans l'une de mes caches de secours, très difficile à repérer à l'œil nu. Si jamais ce flic arrive à m'arrêter, au moins, il ne pourra pas utiliser ces preuves contre moi.
Je prends une grande inspiration avant de me retransformer en furet pour rejoindre un espace inaccessible aux humains. Il est tellement facile de se glisser entre deux murets haha ! J'aime la vie de changelin. J'arrête ma course folle pour m'accroupir derrière une tour d'aération. Je retourne en forme humaine pour reprendre mon souffle. Mes poumons sont en feu, mon cœur bat à cent-soixante, mais au moins, il n'est plus derrière moi.
Enfin. Ce peut être une bonne nouvelle, comme une mauvaise. J'ai pu le semer, mais le perdre de vue ça veut aussi dire qu'il peut me tomber dessus sans crier gare. M'enfin, les chances pour qu'il retrouve ma piste après tous ces tours de passe-passe sont quand même très minces. Je souris en coin. Le flic qui me mettra la main dessus n'est pas encore né !
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Dim 19 Fév 2023 - 3:05
Arrête -moi si tu peux
9 septembre 2022
Il était coincé, dos au mur, et il était peu probable qu'il arrive à s'enfuir, à moins d'avoir la capacité de voler, mais je ne voyais ni aile, et je ne connaissais pas ses capacités physiques. Il n'avait pas l'air d'être un lycan à première vue donc à moins qu'il soit un vampire, il m'était difficilement concevable de le voir décoller du sol pour m'échapper. Nous étions toutefois à Nakamoto, et rien ne se déroulait comme prévu ici. Alors que je le vis se retourner, je m'imaginais déjà en train de l'interroger, mais il n'en fut rien. Sautant sur la benne la plus proche, il fit preuve d'une agilité des plus surprenantes, n'ayant pas pensé à une telle option. Bon sang, il n'allait pas être aisé de le coincer, celui là. Ayant malgré tout une forme accrue, de par ma race et mon passé, je me mets à l'imiter, escaladant les obstacles d'une manière similaire à la sienne. Je faisais en sorte de ne pas diminuer la distance entre nous et un rapide coup d'oeil me fit comprendre qu'il ne s'attendait pas à une telle résistance. Il était inutile de crier afin de l'arrêter, comme à chaque série policière et les clichés qui allaient avec, autant garder mon souffle quand j'aurais posé ma main sur lui. Sauter de toits en toits n'était pas une chose que j'avais l'habitude de faire en tant qu'humain, mais l'adrénaline qui parcourait mon corps dictait ma raison, sautant moi aussi, ne le quittant pas d'une semelle.
La course continuait, mais alors qu'il se dérobe vers la droite, je me dis qu'il allait bientôt être de nouveau coincé, il n'allait pas courir indéfiniment, surtout qu'avec l'effort et mon odorat affûté, je pouvais désormais le tracer, sans avoir besoin de le voir, mais je ne trouvais aucune explication, quand lorsque j'arrivais au cul de sac, je ne vis pas d'humain, juste une odeur animale près d'un tuyau. Il était bien trop petit pour y passer. Pourtant, je ne pouvais pas me tromper olfactivement, un animal était bien passé ici. Quel genre de magie, il avait bien pu utiliser, si celle-ci existe, bien entendu. Si des moyens non-humains ont été utilisé pour m'échapper, alors je ne me priverais pas à utiliser mes avantages. Aucun regard à l'horizon, je pris une forme d'homme-loup, me faisant gagner en force, mais aussi, des griffes acérées me permettant d'accrocher au mur devant moi. L'escaladant, il devait y avoir une bonne dizaine de mètres, mais j'arrivais à me contrôler suffisamment pour, qu'au sommet du mur, je reprenne forme humaine, afin de ne pas trahir ce secret. Je pouvais encore sentir sa présence. Je n'arrivais pas à le voir, mais il était là. Mes vêtements s'étaient déformés à cause de ma transformation, mais je devais recommencer. Je ne pouvais pas le laisser s'échapper, surtout que mon instinct de prédateur me disait qu'il était passé par ici. Je me mets à grogner, presque comme une bête, un loup. Je voyais par où il était passé, mais c'était humainement impossible.
Je réfléchissais à un moyen de contourner ce problème, je n'étais pas un animal pouvant me faufiler librement, il fallait que je trouve comment faire pour l'attraper. Il était de l'autre côté, j'en étais sûr, je sentais un mélange d'odeur humaine et d'un certain rongeur. Il va falloir que j'escalade encore des murs pour arriver de l'autre côté? Ce suspect allait me donner du fil à retordre, à me faire transformer deux fois en une soirée, je ne suis pas sûr de pouvoir continuer ce jeu longtemps à un tel rythme. Prenant une forme plus humaine que tout à l'heure, juste de quoi avoir des ongles développés pour une meilleure accroche des murs, je repris mon escalade, plus péniblement, arrivant au sommet avec difficulté, malgré ma forme. Je fis disparaître la pilosité faciale sur mon corps, avant de descendre du mur, non sans un bruit sourd et une roulade dont l'exécution laissait à désirer. Je reprenais mon souffle et mes esprits, marchant lentement, m'adressant à l'inconnu, s'il était présent, d'une voix très graveleuse, différente de celle qu'il avait pu entendre.
-Je t'avais proposé de répondre à quelques questions... c'est trop tard maintenant, bien trop tard.
Je chassais ma proie désormais, alors que mes bruits de pas se faisaient plus lourds, plus bruyants, mais on pouvait aussi entendre mon souffle plus bruyant qu'auparavant, ce qui me différenciait, du point de vue du fugitif, du tueur de film d'horreur qui était inarrêtable et inépuisable. J'entrepris une longue inspiration, ainsi qu'une expiration des plus animales, avant de tousser un peu, faisant revenir ma voix à la normale. Quelle était cette odeur? Celle de la peur? De la fatigue? Je ne me retrouvais pas vraiment dans ce genre de comportements, me disant que j'étais en train de perdre le contrôle de ma part d'humanité, à moins que j'avais pleinement embrassé ma nouvelle race, tout dépendait du point de vue. Cette fragrance mixée, mi- sauvage mi humaine, à des endroits bien distincts, je n'arrivais pas à trouver une quelconque explication, mais il faudra que je le questionne à ce sujet. Malgré mon état second, cette situation me plaisait, bien au delà du simple devoir au sein de mon service, je remplissais un besoin primaire, enfoui au plus profond de mon être. Je le traquais, mais lorsque je le retrouverai, je devrais me comporter comme un humain, afin de ne pas éveiller des soupçons, en espérant que personne ne m'aie vu lors de mes prouesses surhumaines lors de l'escalade de ces murs.
Il était coincé, dos au mur, et il était peu probable qu'il arrive à s'enfuir, à moins d'avoir la capacité de voler, mais je ne voyais ni aile, et je ne connaissais pas ses capacités physiques. Il n'avait pas l'air d'être un lycan à première vue donc à moins qu'il soit un vampire, il m'était difficilement concevable de le voir décoller du sol pour m'échapper. Nous étions toutefois à Nakamoto, et rien ne se déroulait comme prévu ici. Alors que je le vis se retourner, je m'imaginais déjà en train de l'interroger, mais il n'en fut rien. Sautant sur la benne la plus proche, il fit preuve d'une agilité des plus surprenantes, n'ayant pas pensé à une telle option. Bon sang, il n'allait pas être aisé de le coincer, celui là. Ayant malgré tout une forme accrue, de par ma race et mon passé, je me mets à l'imiter, escaladant les obstacles d'une manière similaire à la sienne. Je faisais en sorte de ne pas diminuer la distance entre nous et un rapide coup d'oeil me fit comprendre qu'il ne s'attendait pas à une telle résistance. Il était inutile de crier afin de l'arrêter, comme à chaque série policière et les clichés qui allaient avec, autant garder mon souffle quand j'aurais posé ma main sur lui. Sauter de toits en toits n'était pas une chose que j'avais l'habitude de faire en tant qu'humain, mais l'adrénaline qui parcourait mon corps dictait ma raison, sautant moi aussi, ne le quittant pas d'une semelle.
La course continuait, mais alors qu'il se dérobe vers la droite, je me dis qu'il allait bientôt être de nouveau coincé, il n'allait pas courir indéfiniment, surtout qu'avec l'effort et mon odorat affûté, je pouvais désormais le tracer, sans avoir besoin de le voir, mais je ne trouvais aucune explication, quand lorsque j'arrivais au cul de sac, je ne vis pas d'humain, juste une odeur animale près d'un tuyau. Il était bien trop petit pour y passer. Pourtant, je ne pouvais pas me tromper olfactivement, un animal était bien passé ici. Quel genre de magie, il avait bien pu utiliser, si celle-ci existe, bien entendu. Si des moyens non-humains ont été utilisé pour m'échapper, alors je ne me priverais pas à utiliser mes avantages. Aucun regard à l'horizon, je pris une forme d'homme-loup, me faisant gagner en force, mais aussi, des griffes acérées me permettant d'accrocher au mur devant moi. L'escaladant, il devait y avoir une bonne dizaine de mètres, mais j'arrivais à me contrôler suffisamment pour, qu'au sommet du mur, je reprenne forme humaine, afin de ne pas trahir ce secret. Je pouvais encore sentir sa présence. Je n'arrivais pas à le voir, mais il était là. Mes vêtements s'étaient déformés à cause de ma transformation, mais je devais recommencer. Je ne pouvais pas le laisser s'échapper, surtout que mon instinct de prédateur me disait qu'il était passé par ici. Je me mets à grogner, presque comme une bête, un loup. Je voyais par où il était passé, mais c'était humainement impossible.
Je réfléchissais à un moyen de contourner ce problème, je n'étais pas un animal pouvant me faufiler librement, il fallait que je trouve comment faire pour l'attraper. Il était de l'autre côté, j'en étais sûr, je sentais un mélange d'odeur humaine et d'un certain rongeur. Il va falloir que j'escalade encore des murs pour arriver de l'autre côté? Ce suspect allait me donner du fil à retordre, à me faire transformer deux fois en une soirée, je ne suis pas sûr de pouvoir continuer ce jeu longtemps à un tel rythme. Prenant une forme plus humaine que tout à l'heure, juste de quoi avoir des ongles développés pour une meilleure accroche des murs, je repris mon escalade, plus péniblement, arrivant au sommet avec difficulté, malgré ma forme. Je fis disparaître la pilosité faciale sur mon corps, avant de descendre du mur, non sans un bruit sourd et une roulade dont l'exécution laissait à désirer. Je reprenais mon souffle et mes esprits, marchant lentement, m'adressant à l'inconnu, s'il était présent, d'une voix très graveleuse, différente de celle qu'il avait pu entendre.
-Je t'avais proposé de répondre à quelques questions... c'est trop tard maintenant, bien trop tard.
Je chassais ma proie désormais, alors que mes bruits de pas se faisaient plus lourds, plus bruyants, mais on pouvait aussi entendre mon souffle plus bruyant qu'auparavant, ce qui me différenciait, du point de vue du fugitif, du tueur de film d'horreur qui était inarrêtable et inépuisable. J'entrepris une longue inspiration, ainsi qu'une expiration des plus animales, avant de tousser un peu, faisant revenir ma voix à la normale. Quelle était cette odeur? Celle de la peur? De la fatigue? Je ne me retrouvais pas vraiment dans ce genre de comportements, me disant que j'étais en train de perdre le contrôle de ma part d'humanité, à moins que j'avais pleinement embrassé ma nouvelle race, tout dépendait du point de vue. Cette fragrance mixée, mi- sauvage mi humaine, à des endroits bien distincts, je n'arrivais pas à trouver une quelconque explication, mais il faudra que je le questionne à ce sujet. Malgré mon état second, cette situation me plaisait, bien au delà du simple devoir au sein de mon service, je remplissais un besoin primaire, enfoui au plus profond de mon être. Je le traquais, mais lorsque je le retrouverai, je devrais me comporter comme un humain, afin de ne pas éveiller des soupçons, en espérant que personne ne m'aie vu lors de mes prouesses surhumaines lors de l'escalade de ces murs.
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Ven 10 Mar 2023 - 13:39
Arrête-moi si tu peux
Feat lloyd
J'ai réussi à le tromper, j'en suis certain. Pourtant, il est toujours à mes trousses. Ce bougre me piste comme un diable, au point de me mettre en difficulté, moi, Mikhaïl Saïanski, le meilleur voleur de la région ! Il va me falloir redoubler de prudence et de ruse avec cet individu. Plaqué contre la tour d'aération, je n'ose pas esquisser le moindre mouvement. Je me surprends même à limiter l'expiration par la bouche. J'aventure un regard sur le côté. Cependant ma position ne me permet pas d'avoir un visuel sur mon poursuivant - pas sans compromettre ma cachette.
Mais j'entends ses bruits de pas non loin. Il doit être à… aller, une quinzaine de mètres tout au plus. Comment diable a-t-il fait pour me suivre jusque là ? J'ai emprunté à dessein des chemins dérobés impraticables pour un individu lambda… Un doute perce le voile de mon assurance. Nan. Quand même pas. Quelles sont les chances pour que je tombe sur le seul flic surhumain de la ville, hein ? Haha, Mike, ne soit pas ridicule…
Le policier élève la voix, certainement à mon attention. Outre la formulation pour le moins discutable - s'il voulait m'intimider, il va falloir revoir sa copie - le ton de sa voix me fait froncer les sourcils. Soit il vient subitement d'attraper une vilaine trachéite, soit… il n'est peut-être pas si humain que ça. Comment expliquer ce changement de timbre, soudain empreint d'une bestialité qui fait frissonner mon instinct de petit prédateur-proie ? Non mais sérieusement, qu'ai-je fais Seigneur pour que tu me punisses ainsi ? Tu sais pourtant bien que mes activités visent uniquement à nourrir ma famille !
Je me garde bien de lui répondre. Néanmoins s'il s'avère qu'il me met la main dessus, je lui recommanderai une bonne marque de spray pour la gorge. La menace que je perçois dans sa voix me conforte quelque peu sur mon choix de fuite. Je ne suis pas certain qu'il soit si flic que ça. Ce ne serait pas la première fois qu'un individu profite de son statut, voire usurpe l'identité d'un agent de l'ordre, pour me violenter. Je suis un gringalet, alors quelque part je les comprends, la tentation de me secouer est trop forte ! Mais trêve de réflexion, je suis dans une situation plus que délicate et il serait temps de m'en extirper.
Maintenant que les battements de mon cœur se sont calmés, je peux envisager de repartir en mouvement. Je reprends donc ma forme de furet pour partir dans la direction opposée. La tour est près du bord, il y a tout juste assez d'espace pour qu'un petit animal s'y déplace. Je gagne donc en silence l'autre côté de la tour pour avoir un visuel sur une nouvelle échappatoire. Le museau frémissant, j'observe la petite passerelle qui relie les deux immeubles jumeaux. Elle semble conçue pour être empruntée par un humain. Elle reste étroite, et donc nécessite certainement d'être traversée en douceur. Sous cette forme, je suis léger, je peux donc me permettre un petit sprint sans risque, d'autant que la plateforme est assez large pour que je ne m'inquiète pas d'une éventuelle maladresse. C'est de toute façon la seule issue que je distingue actuellement.
Je me dirige donc vers la voie aérienne, d'abord lentement, en toute discrétion, profitant du couvert des constructions du toit. Dès que je sens l'abri de la tour d'aération s'effacer au dessus de moi, j'accélère. Je ne sais pas s'il m'a repéré sous cette forme, et si oui, s'il se doute de quelque chose. Néanmoins, je préfère ne prendre aucun risque. Je commence à douter de sa nature humaine, et si j'ai eu le malheur de tomber sur autre chose qu'un sorcier -même si ça m'étonnerait que s'en soit un, ils ne se mêlent pas autant à la population d'ordinaire- il pourrait tout à fait percevoir le bruit de mes griffes sur le matériau dur et même me sentir… ça expliquerait pourquoi il a réussi me pister jusqu'ici. Par contre, s'il me met la main dessus, je suis mal. Mais genre, mal comme mort. A moins que le conseil territorial ne soit plus indulgent si on est découvert par un non-humain ?...
Mu par l'énergie de cet espoir de survie, je gagne l'autre côté aussi vite que mes petites pattes me le permettent. A peine sur l'autre bord, je cherche du regard une autre cachette. Une petite alcôve m'apparaît, juste de quoi me lover à l'intérieur. Je m'y précipite sans tergiverser. Me cacher, c'est sans doute ce que je fais de mieux depuis ma naissance.
Mais j'entends ses bruits de pas non loin. Il doit être à… aller, une quinzaine de mètres tout au plus. Comment diable a-t-il fait pour me suivre jusque là ? J'ai emprunté à dessein des chemins dérobés impraticables pour un individu lambda… Un doute perce le voile de mon assurance. Nan. Quand même pas. Quelles sont les chances pour que je tombe sur le seul flic surhumain de la ville, hein ? Haha, Mike, ne soit pas ridicule…
Le policier élève la voix, certainement à mon attention. Outre la formulation pour le moins discutable - s'il voulait m'intimider, il va falloir revoir sa copie - le ton de sa voix me fait froncer les sourcils. Soit il vient subitement d'attraper une vilaine trachéite, soit… il n'est peut-être pas si humain que ça. Comment expliquer ce changement de timbre, soudain empreint d'une bestialité qui fait frissonner mon instinct de petit prédateur-proie ? Non mais sérieusement, qu'ai-je fais Seigneur pour que tu me punisses ainsi ? Tu sais pourtant bien que mes activités visent uniquement à nourrir ma famille !
Je me garde bien de lui répondre. Néanmoins s'il s'avère qu'il me met la main dessus, je lui recommanderai une bonne marque de spray pour la gorge. La menace que je perçois dans sa voix me conforte quelque peu sur mon choix de fuite. Je ne suis pas certain qu'il soit si flic que ça. Ce ne serait pas la première fois qu'un individu profite de son statut, voire usurpe l'identité d'un agent de l'ordre, pour me violenter. Je suis un gringalet, alors quelque part je les comprends, la tentation de me secouer est trop forte ! Mais trêve de réflexion, je suis dans une situation plus que délicate et il serait temps de m'en extirper.
Maintenant que les battements de mon cœur se sont calmés, je peux envisager de repartir en mouvement. Je reprends donc ma forme de furet pour partir dans la direction opposée. La tour est près du bord, il y a tout juste assez d'espace pour qu'un petit animal s'y déplace. Je gagne donc en silence l'autre côté de la tour pour avoir un visuel sur une nouvelle échappatoire. Le museau frémissant, j'observe la petite passerelle qui relie les deux immeubles jumeaux. Elle semble conçue pour être empruntée par un humain. Elle reste étroite, et donc nécessite certainement d'être traversée en douceur. Sous cette forme, je suis léger, je peux donc me permettre un petit sprint sans risque, d'autant que la plateforme est assez large pour que je ne m'inquiète pas d'une éventuelle maladresse. C'est de toute façon la seule issue que je distingue actuellement.
Je me dirige donc vers la voie aérienne, d'abord lentement, en toute discrétion, profitant du couvert des constructions du toit. Dès que je sens l'abri de la tour d'aération s'effacer au dessus de moi, j'accélère. Je ne sais pas s'il m'a repéré sous cette forme, et si oui, s'il se doute de quelque chose. Néanmoins, je préfère ne prendre aucun risque. Je commence à douter de sa nature humaine, et si j'ai eu le malheur de tomber sur autre chose qu'un sorcier -même si ça m'étonnerait que s'en soit un, ils ne se mêlent pas autant à la population d'ordinaire- il pourrait tout à fait percevoir le bruit de mes griffes sur le matériau dur et même me sentir… ça expliquerait pourquoi il a réussi me pister jusqu'ici. Par contre, s'il me met la main dessus, je suis mal. Mais genre, mal comme mort. A moins que le conseil territorial ne soit plus indulgent si on est découvert par un non-humain ?...
Mu par l'énergie de cet espoir de survie, je gagne l'autre côté aussi vite que mes petites pattes me le permettent. A peine sur l'autre bord, je cherche du regard une autre cachette. Une petite alcôve m'apparaît, juste de quoi me lover à l'intérieur. Je m'y précipite sans tergiverser. Me cacher, c'est sans doute ce que je fais de mieux depuis ma naissance.
"On joue à Cache-cache ?"
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Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Dim 20 Aoû 2023 - 1:06
Arrête -moi si tu peux
9 septembre 2022
Cela ne devait être qu'une journée simple, un simple contrôle, et pourtant, en très peu de temps, cela est devenu une course poursuite endiablée avec un suspect des plus difficiles à attraper. Avoir recours par deux fois à ma récente nature lycane me fatiguait, avait même déchiré en partie mes vêtements, et surtout, n'avait apporté aucun résultat. Mon souffle était de plus en plus prononcé, signe d'un épuisement de plus en plus présent. Je sentais son odeur, encore et toujours, ainsi que celle de l'effort, mais je pouvais de moins en moins me concentrer sur celle-ci, et davantage sur les sensations de ma propre respiration. Il s'installa quelques minutes de répit, le temps que je reprenne un peu mon souffle, mais ce temps d'attente pouvait aussi jouer contre moi, car la personne que je poursuivais aussi pouvait récupérer. Dès que je sentais une odeur se déplacer, je saurais qu'il est entré en mouvement.
D'ailleurs, celui-ci ne tarda pas, à en croire mon flair, une autre fragrance avait fait son apparition, mais impossible de le poursuivre. Bon sang, mais comment faisait-il? J'ai comme l'impression que nous étions sur une course poursuite de surnaturels. Encore une fois, l'endroit était trop petit pour que je m'y aventure, mais c'était pourtant le bon endroit, pour sûr! Quand je pouvais de nouveau sentir ma proie, mon sang ne fit qu'un tour. Une partie de moi voulait pleinement se transformer en loup sanguinaire afin de traquer ma proie, mais je devais contrôler ces pulsions pour ne pas trahir ma couverture. Mia compte sur moi et il était hors de question de la décevoir, son regard autoritaire suffirait à convaincre n'importe qui.
La piste se dévoilait grâce à mon odorat, mais cela voulait encore dire des escalades et des obstacles à franchir. J'étais épuisé, cela ne devait être qu'un contrôle, et pourtant, cela faisait très longtemps que l'on ne m'avait plus autant repoussé dans mes derniers retranchements. Partagé entre mon désir de chasseur, et le rationnel, je luttais pour ne pas me muter une nouvelle fois, ayant failli trahir ma couverture. Je ne savais réellement pas quoi faire et plutôt que de risquer d'éveiller les soupçons, je décide de ne plus utiliser mes capacités lycanes, mais uniquement compter sur ma forme humaine. Escaladant des parois difficilement, j'étais exténué, à bout de souffle, mon pas de course était plus lent et alors que je devais réaliser un dernier saut pour me rapprocher du suspect, je fis un pas de travers, me rattrapant in extremis sur un mur du bâtiment voisin. Il ne me restait plus qu'à l'escalader pour continuer ma course, mais mes muscles ne suivaient plus et n'arrivaient plus à soulever mon propre poids. Grimaçant avec difficulté et tirant de toutes mes forces, le vide m'attendait si je n'arrivais pas à franchir cette étape. Il devait y avoir facilement ... six mètres de haut? Un humain lambda ne survivrait pas à la chute, et je n'ai pas envie de tester cela avec mes particularités. Grimaçant, je me maintenais tant bien que mal, gardant mon calme, mais mon souffle était saccadé et irrégulier, avec des efforts de plus en plus désespérés pour me sortir de cette situation. Ma fierté en prendrait un coup, mais je n'avais pas d'autre choix que d'appeler à l'aide.
-Il y a quelqu'un? J'aurais bien besoin d'un coup de main !
Je bougeais sur le côté, afin de voir si je n'avais pas un meilleur appui avec mes jambes, rien à faire. Je sentais la crampe arriver au niveau de mes avant-bras, ma poigne supportait de moins en moins mon poids, ce n'est qu'une histoire de quelques minutes avant que mon corps ne se laisse tomber. Je pourrais m'en sortir en me transformant une nouvelle fois, mais quitte à le faire, je le ferais lors de ma chute pour limiter les dégâts sur mon corps, plutôt que de risquer mon identité sur une simple poursuite pendant le travail.
Cela ne devait être qu'une journée simple, un simple contrôle, et pourtant, en très peu de temps, cela est devenu une course poursuite endiablée avec un suspect des plus difficiles à attraper. Avoir recours par deux fois à ma récente nature lycane me fatiguait, avait même déchiré en partie mes vêtements, et surtout, n'avait apporté aucun résultat. Mon souffle était de plus en plus prononcé, signe d'un épuisement de plus en plus présent. Je sentais son odeur, encore et toujours, ainsi que celle de l'effort, mais je pouvais de moins en moins me concentrer sur celle-ci, et davantage sur les sensations de ma propre respiration. Il s'installa quelques minutes de répit, le temps que je reprenne un peu mon souffle, mais ce temps d'attente pouvait aussi jouer contre moi, car la personne que je poursuivais aussi pouvait récupérer. Dès que je sentais une odeur se déplacer, je saurais qu'il est entré en mouvement.
D'ailleurs, celui-ci ne tarda pas, à en croire mon flair, une autre fragrance avait fait son apparition, mais impossible de le poursuivre. Bon sang, mais comment faisait-il? J'ai comme l'impression que nous étions sur une course poursuite de surnaturels. Encore une fois, l'endroit était trop petit pour que je m'y aventure, mais c'était pourtant le bon endroit, pour sûr! Quand je pouvais de nouveau sentir ma proie, mon sang ne fit qu'un tour. Une partie de moi voulait pleinement se transformer en loup sanguinaire afin de traquer ma proie, mais je devais contrôler ces pulsions pour ne pas trahir ma couverture. Mia compte sur moi et il était hors de question de la décevoir, son regard autoritaire suffirait à convaincre n'importe qui.
La piste se dévoilait grâce à mon odorat, mais cela voulait encore dire des escalades et des obstacles à franchir. J'étais épuisé, cela ne devait être qu'un contrôle, et pourtant, cela faisait très longtemps que l'on ne m'avait plus autant repoussé dans mes derniers retranchements. Partagé entre mon désir de chasseur, et le rationnel, je luttais pour ne pas me muter une nouvelle fois, ayant failli trahir ma couverture. Je ne savais réellement pas quoi faire et plutôt que de risquer d'éveiller les soupçons, je décide de ne plus utiliser mes capacités lycanes, mais uniquement compter sur ma forme humaine. Escaladant des parois difficilement, j'étais exténué, à bout de souffle, mon pas de course était plus lent et alors que je devais réaliser un dernier saut pour me rapprocher du suspect, je fis un pas de travers, me rattrapant in extremis sur un mur du bâtiment voisin. Il ne me restait plus qu'à l'escalader pour continuer ma course, mais mes muscles ne suivaient plus et n'arrivaient plus à soulever mon propre poids. Grimaçant avec difficulté et tirant de toutes mes forces, le vide m'attendait si je n'arrivais pas à franchir cette étape. Il devait y avoir facilement ... six mètres de haut? Un humain lambda ne survivrait pas à la chute, et je n'ai pas envie de tester cela avec mes particularités. Grimaçant, je me maintenais tant bien que mal, gardant mon calme, mais mon souffle était saccadé et irrégulier, avec des efforts de plus en plus désespérés pour me sortir de cette situation. Ma fierté en prendrait un coup, mais je n'avais pas d'autre choix que d'appeler à l'aide.
-Il y a quelqu'un? J'aurais bien besoin d'un coup de main !
Je bougeais sur le côté, afin de voir si je n'avais pas un meilleur appui avec mes jambes, rien à faire. Je sentais la crampe arriver au niveau de mes avant-bras, ma poigne supportait de moins en moins mon poids, ce n'est qu'une histoire de quelques minutes avant que mon corps ne se laisse tomber. Je pourrais m'en sortir en me transformant une nouvelle fois, mais quitte à le faire, je le ferais lors de ma chute pour limiter les dégâts sur mon corps, plutôt que de risquer mon identité sur une simple poursuite pendant le travail.
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Sam 16 Sep 2023 - 18:32
Arrête-moi si tu peux
Feat lloyd
Un long silence demeure, perturbé seulement par les mouvements de mon poursuivants. Je profite de ce moment de répit pour reconstituer mes forces. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas dû autant forcer pour échapper aux flics. Je n'ai pas l'intention de bouger dans l'immédiat. Il finira sans doute par se lasser et je rentrerai quand je ne l'entendrai plus. Je dresse une oreille lorsqu'un inquiétant vacarme retentit, suivi d'un silence pesant. Je remue la truffe avec inquiétude. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Le ton grave d'une voix tranche l'air, requérant de l'aide. Ha, ha, ha. Ah non. On me l'a déjà faite celle-là. C'est une vile stratégie pour me faire sortir de mon trou. En même temps, personne n'irait se douter qu'un gredin puisse se soucier d'autre chose que sa propre personne… mais non. On ne m'y prendra plus !
Après, ce vacarme là…. Ça ressemblait à quelqu'un qui glisse et qui se rattrape de justesse pour empêcher une chute. Non ? Raaaaah ! C'est pas possible ! C'est pas juste ! Qu'aurait fait mon père dans cette situation ?... … … Il n'aurait jamais pris le risque qu'un être pensant soit blessé par sa faute, et il ne serait jamais resté les bras croisés devant un être vivant en danger de mort. дерьмо ! Seigneur, c'est une épreuve bien fourbe que tu m'envoies !
Bon, jouons tout de même la carte de la prudence. Je sors de ma cachette, toujours sous forme animale, et je me rapproche de bord pour atteindre le coin du toit, cherchant du regard le policier, notamment en contrebas. Arrivé à l'extrémité, je tourne le regard sur ma gauche, et c'est là que je l'aperçois, suspendu dans le vide, retenu au rebord par ses doigts qui tremblent sous l'effort. Argh. Il n'a pas simulé. C'est haut. Il est vraiment en danger de mort. Et je ne vais pas rester les bras croisés, hein ? Je n'en dormirai plus la nuit sinon. Fais chier. Je m'extirpe de son champ de vision pour pouvoir reprendre forme humaine discrétos, puis me rapprocher à nouveau, en faisant mine de scruter les alentours avant de baisser les yeux et de les écarquiller.
"Bougez pas", nan j'ai vraiment dit ça moi ? Quel crétin, bien sûr que non il ne va pas bouger, sinon il risque de s'écraser par terre comme une crêpe. Enfin bref, je m'active pour trouver de quoi l'aider. Parce que bon, il est bien gentil, mais il m'a bien regardé ? Je suis un gringalet. Je n'arriverai jamais à le remonter à la force de mes bras. Il risquerait de me faire passer par dessus bord avant d'avoir pu se hisser d'un centimètre. Non, iIl me faut quelque chose de suffisamment long pour pouvoir le lui lancer… Un peu comme une corde… Mes yeux balayent frénétiquement l'environnement jusqu'à repérer un élément intéressant. Une corde à linge… ce n'est pas ce qu'il y a de plus solide, mais elle a une longueur suffisante pour être doublée. Je ne sais pas ce qu'elle fout ici, mais franchement, je ne vais pas m'attarder dessus. Merci Dieu miséricordieux !
Il me faut user d'un peu de dextérité pour la décrocher avant de pouvoir revenir près du bord pour lui lancer de la longueur.
Je m'assieds sur sol et cale mes pieds à plat contre le rebord, jambes fléchies, pour m'assurer un contrepoids sécurisé. J'en roule une petite longueur autour de mon avant-bras pour affermir ma prise. Puis lorsque je sens de la résistance à l'extrémité de ma corde de fortune, je bande les petits muscles de mes bras pour tirer, tandis que je repousse le rebord avec mes jambes, non sans un gémissent d'effort absolument ridicule. Purée de patate douce, mais qu'est-ce qu'il est LOURD ! Le poids disparait d'un coup et je me retrouve rapidement le dos au sol, entraîné par mon élan.
Je reste un peu allongé pour me remettre de l'effort. J'ai fait mon sport de la semaine, moi. Mais malgré mon immobilité apparente, mes sens sont aux aguets. Je n'oublie pas ce qui nous a amené dans cette situation, et je m'attends à ce qu'il me saute dessus dès qu'il sera à nouveau sur pied.
Ma bonté me perdra.
Le ton grave d'une voix tranche l'air, requérant de l'aide. Ha, ha, ha. Ah non. On me l'a déjà faite celle-là. C'est une vile stratégie pour me faire sortir de mon trou. En même temps, personne n'irait se douter qu'un gredin puisse se soucier d'autre chose que sa propre personne… mais non. On ne m'y prendra plus !
Après, ce vacarme là…. Ça ressemblait à quelqu'un qui glisse et qui se rattrape de justesse pour empêcher une chute. Non ? Raaaaah ! C'est pas possible ! C'est pas juste ! Qu'aurait fait mon père dans cette situation ?... … … Il n'aurait jamais pris le risque qu'un être pensant soit blessé par sa faute, et il ne serait jamais resté les bras croisés devant un être vivant en danger de mort. дерьмо ! Seigneur, c'est une épreuve bien fourbe que tu m'envoies !
Bon, jouons tout de même la carte de la prudence. Je sors de ma cachette, toujours sous forme animale, et je me rapproche de bord pour atteindre le coin du toit, cherchant du regard le policier, notamment en contrebas. Arrivé à l'extrémité, je tourne le regard sur ma gauche, et c'est là que je l'aperçois, suspendu dans le vide, retenu au rebord par ses doigts qui tremblent sous l'effort. Argh. Il n'a pas simulé. C'est haut. Il est vraiment en danger de mort. Et je ne vais pas rester les bras croisés, hein ? Je n'en dormirai plus la nuit sinon. Fais chier. Je m'extirpe de son champ de vision pour pouvoir reprendre forme humaine discrétos, puis me rapprocher à nouveau, en faisant mine de scruter les alentours avant de baisser les yeux et de les écarquiller.
Mikhaïl ▬ Oh, mazette m'sieur ! Comment vous avez fait votre compte ? Bon, bougez pas, je vais chercher quelque chose pour vous aider…
"Bougez pas", nan j'ai vraiment dit ça moi ? Quel crétin, bien sûr que non il ne va pas bouger, sinon il risque de s'écraser par terre comme une crêpe. Enfin bref, je m'active pour trouver de quoi l'aider. Parce que bon, il est bien gentil, mais il m'a bien regardé ? Je suis un gringalet. Je n'arriverai jamais à le remonter à la force de mes bras. Il risquerait de me faire passer par dessus bord avant d'avoir pu se hisser d'un centimètre. Non, iIl me faut quelque chose de suffisamment long pour pouvoir le lui lancer… Un peu comme une corde… Mes yeux balayent frénétiquement l'environnement jusqu'à repérer un élément intéressant. Une corde à linge… ce n'est pas ce qu'il y a de plus solide, mais elle a une longueur suffisante pour être doublée. Je ne sais pas ce qu'elle fout ici, mais franchement, je ne vais pas m'attarder dessus. Merci Dieu miséricordieux !
Il me faut user d'un peu de dextérité pour la décrocher avant de pouvoir revenir près du bord pour lui lancer de la longueur.
Mikhaïl ▬ Tenez, attrapez ça !
Je m'assieds sur sol et cale mes pieds à plat contre le rebord, jambes fléchies, pour m'assurer un contrepoids sécurisé. J'en roule une petite longueur autour de mon avant-bras pour affermir ma prise. Puis lorsque je sens de la résistance à l'extrémité de ma corde de fortune, je bande les petits muscles de mes bras pour tirer, tandis que je repousse le rebord avec mes jambes, non sans un gémissent d'effort absolument ridicule. Purée de patate douce, mais qu'est-ce qu'il est LOURD ! Le poids disparait d'un coup et je me retrouve rapidement le dos au sol, entraîné par mon élan.
Mikhaïl ▬ Seigneur Dieu ! je m'exclame, surpris et soulagé à la fois.
Je reste un peu allongé pour me remettre de l'effort. J'ai fait mon sport de la semaine, moi. Mais malgré mon immobilité apparente, mes sens sont aux aguets. Je n'oublie pas ce qui nous a amené dans cette situation, et je m'attends à ce qu'il me saute dessus dès qu'il sera à nouveau sur pied.
Mikhaïl ▬ ça va rien de cassé ?
Ma bonté me perdra.
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